Archives de catégorie : Canyon

Sortie canyon

Dimanche 8 mai 2022 – Canyon Viula, Olcani

Canyon, descente

Viula, Olcani

Participants

  • ITP : Antoine B., Franck Z.
  • Invitées : Audrey, Muriel C., Raphaëlle

Cotation V4.A2.III

TPEC : 2h45

Les canyons de début de saison sont gages d’un débit d’eau conséquent. Il était tentant de parcourir le ruisseau de la Viula bien en eau, nous n’avons pas été déçus…

Nous profitons de cette journée radieuse de printemps pour gravir le sentier. Les arbustes et plantes sont en fleurs, cette marche d’approche se transforme en cours de botanique, initié par Anto et Mumu. Par ailleurs, le maquis ayant repris ses droits, nous peinons dans certains passages.

Nous atteignons le départ du canyon après un peu plus d’une heure de marche. L’eau est très fraîche. Le rappel de la C16 se fait dans l’actif, la quantité d’eau, importante, martèle le casque du canyoniste, le canyon devient alors assez sportif…

A la base de la C12 dans la petite vasque, nous prenons soins de ne pas nous coincer dans l’étroiture en V, sous l’œil vigilant d’Anto. Le reste du parcours de pose pas de problème. Nous rejoignons le pont aux alentours de 15h00.

Franck étant attendu part après une petite bière bien méritée. Le reste du groupe n’aura pas le temps de se sustenter car ils sont surpris par une belle averse, ils finiront chez Anto pour achever cette journée.

Franck

Samedi 30 avril 2022 – Briacale, Furnelli, Sorio

Canyon, préparation JNsC

Pont de Briacale, Ruisseau de Furnelli – Sorio

Participants

  • ITP : Jean-Claude L., Noël R. (assistance morale et photographique), Franck Z.
  • GCC (Chiro) : Michèle Cl.

Photos

Les Journées Nationales de la Spéléologie et du Canyonisme de printemps approchent à grands pas, les 2 aires qui vont accueillir le barnum et le pique-nique doivent préalablement être nettoyées.

Seuls Franck et JCL répondent présents au rendez-vous de Multari, pourtant une petite friandise avait été ajoutée au programme de la journée : descendre cette attirante cascade visible depuis le pont de Briacale et qui nous faisait de l’œil depuis des années.

Contact préalable avec le maire, on le retrouvera l’après-midi.

Pendant que Franck s’active avec la débroussailleuse, JCL part en reconnaissance sur ce chemin qui monte en rive gauche orographique depuis la vasque terminale. Quelques marches bétonnées facilitent la montée bien raide des premiers mètres. Le chemin continue ensuite, il est bien tracé et redescend au bout d’environ 300 mètres et 10 mn de marche au bord de la piscine naturelle où aboutit le premier rappel de la descente d’initiation. Il y a pas mal d’eau, les amarrages d’arrivée du rappel guidé sont sous l’eau et le rappel doit bien arroser.

Retour au pont, Michèle est arrivée entre temps mais elle est déjà partie compter les chiros aux grottes I Topi Pinnuti et Gudrone.

Fin du nettoyage, place maintenant à la descente du petit canyon. Pas de navette, on montera à pieds en passant par le raccourci. Traversée du village en tenue légère mais personne dans les ruelles.

Il n’est pas nécessaire d’aller jusqu’à l’église Sant’Antone, prendre le chemin qui descend à droite juste après le point haut du parcours. Quelques minutes plus tard nous voilà au bord du ruisseau. Équipement et c’est parti pour la descente. La première partie n’est pas folichonne, une corde d’aide est installée pour descendre 2 ressauts bien glissants. Une esthétique goulotte suit puis voilà le cassé attendu. Un dernier ressaut permet d’atteindre l’amarrage de début de main courante. Une plaquette inox bien déformée est scellée par un seul goujon. Une boucle de corde vermoulue, d’un autre âge, est remplacée par une sangle plus rassurante. Franck continue et équipe le beau rappel avec une C40. La C30 y est raboutée au cas où. Michèle et Nono sont en bas du rappel, on aura ainsi quelques photos prises en contreplongée.

Un dernier rappel en plan incliné et c’est fini, retour aux véhicules en 5 mn.

A faire en complément d’une autre activité. Il faut compter 40 mn de marche d’approche et d’habillage + 1h30 de descente en mode pépère.

Michèle s’en va, pique-nique pour les autres. Grosse bourde, aucune bouteille n’a été apportée, on vieillit …

Franck et JCL taperont la discute avec le premier édile puis retour à Biguglia.

JCL

Samedi 15 janvier 2022 – Ruisseau de Torbia, Antisanti

Canyon interclubs

Ruisseau de Torbia, Antisanti

Participants

  • ITP : Michaël D., Jean-Claude L., Franck Z.
  • Corse Canyon : Alexandre C., Jean-Marcel V.

TPEC : 3h00

Corde : 40 m

Photos

Reportée depuis plusieurs weekends et sollicitée par Micca, nous avons finalement programmé cette sortie prometteuse : découvertes d’un nouveau canyon et d’une nouvelle faille.

Le ciel est dégagé mais une température très fraîche aura raison du nombre de Topi présents au lieu de rendez-vous situé au PN4. Seuls JCL et Franck quittent les lieux vers 8h30 et se dirigent vers Alistro/Canale Di Verde afin de rejoindre le trio Micca, Alex et Jean-Marcel. La pause-café permet de présenter la journée et de prendre quelques forces afin d’affronter le froid hivernal et l’eau glaciale du canyon.

Nous quittons la boulangerie en direction d’Aleria puis la T50 qui mène à Corte. Au bout de quelques kilomètres nous stationnons le véhicule au bord de la route sur un petit parking qui surplombe le Tavignano. Alex nous montre la sortie du canyon située en rive droite du Tavignano. La gerbe d’eau nous donne une indication sur le débit du ruisseau et laisse présager un saut. Nous transvasons les kits afin de réaliser une navette vers le départ du canyon situé avant le village d’Antisanti. Petite déconvenue, Micca a oublié ses chaussures canyon. Nous attendrons Carine qui a fait la liaison et nous pouvons reprendre notre périple. Les 34 kilomètres de navette semblent interminables jusqu’à une épingle, point de départ du canyon sur un petit chemin forestier. Le chemin est bien tracé, nous passons devant un des affluents sec du ruisseau dans lequel repose la carcasse d’un vieux poids lourds. Il faudra tenter de descendre par là pour rejoindre le ruisseau lors de notre prochaine visite.

Nous continuons le chemin qui se rétrécit alors et devient légèrement maquisant. Le sécateur de JC est en action sur quelques mètres, puis le chemin sera dégagé jusqu’à un petit ruisseau, un autre affluent du ruisseau de Torbia.

Le faible débit permet d’éviter les vasques et les marches en bloc. Cette première partie ne présente pas trop d’intérêt. Nous arrivons enfin à la jonction des affluents point de départ de la deuxième partie de ce canyon. Nous regrettons un peu de ne pas avoir pris le premier affluent car ce dernier se termine par un enchainement de deux belles cascades. Le canyon est sauvage, verdoyant et se situe en sous-bois. Un petit arrêt permet de s’équiper convenablement avec le haut de combi. La suite est une suite de vasques, petits biefs, toboggans et quelques sauts. De nombreux passages encaissés et concrétionnés sont magnifiques, nous ne profitons pas de ces paysages car l’eau gelée nous congèle l’organisme. Nous arrivons sur un campement laissé à l’abandon, tentes, tables, chaises, caisses en plastique jonchent le sol. Mais pas de trésor…

Le canyon aboutit à un très beau rappel de 18 mètres dans une goulotte qui finit dans une vasque: la corde de 30 mètres est un peu courte. L’amarrage : un AN, une corde de plus de 10 ans dont on ne distingue pas la couleur à cause de la mousse verte qui a poussé dessus n’inspire pas confiance. Bon !!! ça passe, mais il faudra penser à son remplacement si on refait ce canyon. Nous arrivons enfin au-dessus du Tavignano qu’il faut traverser. Deux possibilités, un saut après une désescalade ou installer une corde autour d’un amarrage « brindille ». Jean-Marcel est déjà de l’autre côté suivi d’Alex. Nous installerons la corde JCL et Micka descendent en rappel. À les entendre on comprend que la température du Tavignano est pire que celui du canyon. Franck hésite à récupérer la corde et effectuer le saut mais finira par descendre en rappel. Une fois dans l’eau, le courant et la traction de la corde l’empêche de nager convenablement afin de rejoindre l’autre rive. L’aide d’Alex sera la bienvenue. Il faudra ensuite trois personnes pour rappeler la corde qui est coincée dans les branches. La remontée tout droit dans le maquis en direction de la T50 nous permet de nous réchauffer. On appréciera tous d’enfiler des habits chauds et secs.

Nous repartons vers Antisanti afin de récupérer le van puis nous rendre vers Teppa pour manger un morceau. Au bord de la route nous trouvons une cabane de chasseurs et un petit foyer aménagé avec des pierres pour faire le barbecue. Quelle aubaine !!! Le feu est rapidement mis en route et les bouteilles ouvertes. Le gueuleton est salvateur… Nous repartons vers 17h00, la nuit commence à tomber, et arrivons au départ de la piste, le lieu-dit Teppa indiqué par JC. Une barrière fermée bloque l’accès. Une dernière tentative pour prendre contact avec des riverains reste veine. Nous quittons les lieux un peu déçus de ne pas avoir pu prospecter et repérer cette faille.

Nous arrivons sur Biguglia aux alentours de 19h00. Bien qu’inachevée, nous avons passé une bonne journée en compagnie de deux fous furieux de Corse Canyon. À refaire mais au printemps…

Franck

Une découverte incongrue sur le parcours une quinzaine de mètres au-dessus du canyon, un campement abandonné. Des bâches servant de tapis de sol éparpillées, des tables, des chaises, des ustensiles de cuisine, une plancha avec sa bouteille de gaz, des tentes plus ou moins debout, des caisses, des bouteilles, des boites de conserve, un vrai capharnaüm. Une installation en plein nulle part prévue sur la durée. Pour quelles raisons ? Travaux forestiers, planque, c’est un mystère. Un indice toutefois, une image iconique plastifiée traine au milieu des immondices. C’est apparemment une Vierge à l’enfant de style orthodoxe. Au dos, ce qui semblerait être une ou des prières écrites en alphabet cyrillique.

De retour devant un ordinateur, la traduction des textes confirme bien l’origine orthodoxe de cette image. C’est une Vierge à l’enfant, Kazanskaïa, Notre Dame de Kazan, une icône particulièrement révérée par l’Église orthodoxe, spécialement par l’Église russe (https://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_de_Kazan).

Un bon nettoyage laisse apparaitre une feuille d’olivier et un peu de terre (russe ?) insérées dans le plastifiage. Tout ça a de quoi alimenter l’imagination …

Traduction

JCL

Jeudi 26 aout 2021 – Initiation canyon – Le Zoïcu, Soccia

Jeudi 26 aout 2021

Initiation canyon

Le Zoïcu, Soccia (2A)

Participants

  • ITP : Antoine B., Michaël D., Franck Z.
  • Initiée : Muriel C.

TPEC : 5h00

Photos

La dernière descente de ce canyon par les Topis date du 20 août 2011, l’idée et l’envie d’y revenir était toujours présente. Pour Micca, Franck et Muriel c’est une première.

Profitant d’une météo clémente et d’un jour de congés, décidons un peu au dernier moment de nous rendre sur la commune de Soccia et de parcourir ce superbe canyon.

Nous nous donnons rendez-vous à 6h00 du mat rond-point n°4 et 6h15 pour Micca au rond-point de Casamozza. Le rendez-vous matinal et le nombre d’heures de route aura eu raison de la participation.

Après une petite pause-café à Vico, nous arrivons sur le parking aux alentours de 9h45. Nous déposons Micca et Muriel, ces derniers, chargés de tous les kits regagnent la passerelle en empruntant le chemin forestier. Tandis qu’Anto et Franck redescendent au village pour stationner le véhicule à la sortie du canyon. Selon Anto de nombreux véhicules remontent jusqu’au parking et donc l’idée est de regagner le parking en « stop ». Évidemment aucun véhicule… c’est donc pedibus que la remontée se fait jusqu’au passage d’un vieux pick-up. Anto, en corse, parlemente avec le conducteur. Ce dernier décide tout de même de nous prendre et montons dans la benne entre le chien et les légumes façon « pékin express ».

Nous rejoignons Micca et Mumu et c’est donc en comité restreint que nous attaquons ce canyon aux alentours de 11h00. La roche est noire et l’eau limpide est turquoise. Les premiers pas dans l’eau annoncent la couleur : ça va cailler ! L’eau est très fraîche. Le canyon est très encaissé et magnifique. La C20 est juste magique avec ce rappel arrosé. Nous arrivons à l’embranchement, point de retour des professionnels, et continuons cette deuxième partie de canyon peu fréquentée, par de la marche en bloc, et quelques rappels : les amarrages sont aléatoires. En une quarantaine de minutes, nous arrivons à la passerelle où Anto effectuera un dernier saut, le reste du groupe préfère en rester là.

Nous sortons du canyon vers 16h00, et quittons le village pour nous changer et installer la table au bord de la route. La pause repas, goûter fait du bien.

Nous quitterons Soccia vers 17h30, la route se fera dans le calme sauf pour Mumu (homologue féminin d’Anto en terme de discussion et de nombre de mots à la minute, mais je vous laisserez juger par vous-même) qui ne semble pas être fatiguée.

Retour sur le PN4 vers 20h30. Nous ne regretterons pas d’avoir fait autant de kilomètres car ce canyon est vraiment à faire.

Franck

Dimanche 22 aout 2021 – Initiation canyon – Quercettu-Verghellu, Venaco

Dimanche 22 aout 2021

Initiation canyon

Quercettu-Verghellu, Venaco

Participants

  • ITP : Christophe C., Jean-Claude D., Michaël D., Éric G., Jean-Claude L., Marie Pierre R., Jean-Luc S., Arnaud S., Franck Z.
  • Initié : Thibault C.

Cotations : V3.A3.III

Photos

L’écoulement de l’eau dans la rigole avant d’arriver au pont marquant le départ du Quercettu laisse en espérer un peu dans ce canyon d’approche. Effectivement il y a un peu d’eau, ce qui permet de faire cette première descente de façon plus agréable que s’il avait été vraiment à sec. Même pas de vasque d’eau croupie, quelle chance ! Thibault, dont c’est le 1er canyon, apprend ainsi les rudiments de la technique de descente sur corde.

Arrivée dans le Verghellu, autre ambiance, l’eau est abondante et claire. Les petits rappels sont cette fois-ci bien arrosés ! Une nouvelle fois vaine tentative d’enlever le bloc coincé qui bouche le passage à l’aplomb de l’amarrage du premier petit rappel, une nouvelle fois on se dit qu’il faudra revenir avec des moyens plus percutants. D’autant plus nécessaire que nous avons réussi à toncher la corde de rappel, malgré des débrayages répétés.

Désobstruction du passage sous blocs où nous avions installé 2 amarrages il y a quelques années, mais il ne reste qu’une plaquette aplatie par les crues.

Peu de monde à l’arrivée. Le défi de l’arbre penché n’est plus possible, il s’est déchaussé et baigne maintenant lui aussi en partie dans l’eau.

Pique-nique en bord de route où Isabelle nous attendait.

JCL