Archives de catégorie : Spéléo

Sortie spéléo

Samedi 24 septembre 2022 – Gouffre Nébélé, Aussurucq (64)

Rassemblement Aliénor 2022

Gouffre Nébélé, Aussurucq (64)

Participants

TPST : 6h00

Photos

Topo

Deuxième journée du rassemblement, c’est le jour du Nébélé. Cavité protégée toujours en cours d’exploration, elle est rarement ouverte et une inscription préalable était obligatoire avec l’accompagnement impératif par un membre du Collectif Nébélé. Plusieurs parcours sont proposés, j’ai choisi celui qui DOIT être fait avant les autres, la Galerie du Scrouitch. Le rendez-vous est à 8h00 à Arette, répartition rapide dans les véhicules et tout le monde se retrouve près du champ où s’ouvre la cavité. Celle-ci est en contrebas de la ferme des propriétaires qui ont ainsi toujours un œil vigilent sur les visiteurs…

Une buse en béton entoure la nouvelle entrée artificielle, celle-ci est plus sécurisée que l’ancienne qui parpinait beaucoup. Une grille cadenassée ferme l’entrée et l’accès est géré par le Collectif Nébélé, n’y entre pas qui veut !

La corde est amarrée sur les armatures qui surplombent la buse et la descente s’effectue directement par un beau P40 fractionné. Encore quelques puits et le niveau de base du réseau fossile est atteint après un petit pendule à environ 100 m de profondeur.

La progression s’effectue maintenant en grande partie dans de vastes galeries, la Tyrolienne (un pont de singe au-dessus d’un puits d’une vingtaine de mètres de hauteur), la Galerie 93, la Rotonde. Nous voilà à -127 m et le puits du Cdt Cousteau permet de reprendre de la hauteur pour de nouveau arriver au niveau de base fossile. S’en suivent la Galerie du Blaireau, le Carrefour de la Flemme, la Salle du Cairn et enfin le but de la visite, le clou du spectacle, la Galerie du Scrouitch. Un ramping dans une chatière d’une bonne vingtaine de mètres en assure la dernière protection. Et là on arrive dans l’exceptionnel, l’unique, une galerie ornée de Mirabilite, une variété de gypse. Des bouquets de fleurs minérales plus beaux les uns que les autres épatent la galerie, c’est le cas de le dire ! Si certains bâtonnets ont des sections de plusieurs centimètres, d’autre sont aussi fins qu’un cheveu. Le nom de la galerie vient du bruit des pas lors des premières explorations pour faire un passage en milieu des concrétions, « scrouitch, scrouitch » … Une description plus scientifique est téléchargeable en pdf ici.

Poursuite de la visite jusqu’à la Galerie Damoclès et son rocher coincé, puis demi-tour et retour en surface par le même chemin après quelques kilomètres de balade souterraine, petite partie des 25 km de développement du réseau.

Retour à Arette pour quelques mousses et s’inscrire pour la sortie du lendemain, puis direction le bercail.

JCL

Compte-rendu de Serge P. du Leize Mendi : http://strates.canalblog.com/archives/2022/09/24/39646939.html

Vendredi 23 septembre 2022 – La Petite Bidouze, Aussurucq (64)

Rassemblement Aliénor 2022

La Petite Bidouze, Aussurucq (64)

Participants

  • ITP : Jean-Claude L.
  • Spéléo Club de Vendée : Michel B., Stéphane G.

TPST : 1h00

Photos

Topo 1

Topo 2

Topo 3

Aliénor 2022, le sixième rassemblement des spéléologues et canyonistes de Nouvelle-Aquitaine se déroule cette année du 23 au 26 septembre à Arette dans les Pyrénées-Atlantiques. Les basco-béarnais ne sont pas racistes, le rassemblement est ouvert à tous. Ça tombe bien, c’est à une cinquantaine de kilomètres de Pau, une bonne occasion de combiner vacances familiales et spéléo, d’autant plus que Coraline, une ancienne sympathisante des topi fait partie de l’organisation.

Arrivée à Arette en fin de matinée en même temps que Coraline, l’installation des stands est en cours. Piquenique pris en commun dans la salle des fête, point névralgique du rassemblement.

En projet pour cet après-midi La Petite Bidouze. C’est une traversée qui peut se faire en technique canyon, équipée en fixe pour l’occasion, mais la faire seul ne serait pas prudent. Une petite heure d’attente avant que 2 spéléos de Vendée s’inscrivent à cette sortie.

Une bonne heure de route plus tard et nous voilà au bout d’une piste de bout du monde. L’entrée est accessible après une courte marche d’approche dont la fin est balisée par quelques rubalises.

C’est une perte mais la rivière extérieure est à sec aujourd’hui, elle réapparaitra un peu plus loin dans la cavité. C’est une succession de rappels, le plus haut fait 18 mètres, entrecoupés de jolies galeries en méandre. Des gours d’un blanc immaculé agrémentent le parcours. En marchant sur le bord des gours le calcaire se désagrège en un espèce de mondmilch, donnant ainsi à l’eau un aspect laiteux.

C’est une courte traversée puisque 50 mn plus tard nous voilà déjà à la sortie. Retour par le nouvel itinéraire ouvert par le CDS, il permet de gagner une demi-heure sur la marche de retour traditionnelle, à condition de prendre à droite en haut du raide rapaillon …

Le chemin de retour passe non loin de l’entrée, refaire la traversée est tentant mais l’orage en cours n’incite pas à s’engager dans la perte compte-tenu du vaste bassin versant …

Retour direct à Pau.

JCL

Samedi 10 septembre 2022 – Falaise A Tozza, Patrimonio

Spéléo-Canyon, entrainement

Falaise A Tozza, Patrimonio

Participants

  • ITP : Antoine B., Alix D., Amal D., Éric G., Marie Pierre R., Jean-Luc S., Franck Z.
  • Quasi ITP : Roxane T.

Afin d’intégrer un nouveau venu au club (Alix) et de se remettre un peu dans les techniques spéléo, rien de tels que de manipuler en falaise.

Le rendez-vous est prévu à 8h30 au local pour le traditionnel café et préparation du matériel.

Nous quittons le local vers 9h10, en direction de Patrimonio sous un soleil radieux mais un temps venteux.

Arrivés sur le plateau, ceux qui ne connaissent pas le spot sont émerveillés par le panorama magnifique qu’offre le site. Alix en se rapprochant du bord de la falaise commence à comprendre ce qui l’attend et lâchera « ah ouais quand même, c’est haut !!! ».

Anto équipe la voie des Oliviers, Jean-Luc, celle de d’initiation, Eric et Amal puis chapeautés par Marie Pierre, la voie « Pieds à Terre ».

Quant à Franck, il présentera le matériel spéléo à Alix et Roxanne. Alix restera par la suite avec Franck toute la journée. Au programme :

  • Découverte du matériel de progression spéléo
  • Progression sur corde : main courante, descente, montée, passage de fractionnement, et déviation
  • Demi-clef et clé complète sur le descendeur. Son utilisation.

Après la messe, il effectuera la descente par la voie Pied à Terre puis la remontée sur la voie d’initiation. Pour la petite histoire il va apprendre à ses dépens la nécessité du port du casque en spéléo… Franck manipulant son matériel accroché à son torse laisse échapper son « pantin » qui rebondira directement sur le casque d’Alix et son cou sans occasionner de blessures. Plus de peur que mal !!!! Le jeune Padawan (en référence à l’apprentie JEIDI dans la saga STARWARS) ainsi surnommé par Franck s’en sort plutôt bien sur les agrès, pour une première fois.

Pendant ce temps, Anto revoit les techniques canyons avec Roxanne et Jean-Luc : les différents nœuds, les amarrages, les différents types de freinage, clé d’arrêt, descente sur demi-cabestan (nœud italien), gestion des frottements en canyon.

En fin de journée Roxanne mettra en application les techniques en falaise.

L’apéro et les agapes commencent à 13h30. Le vent s’est un peu intensifié sur le haut de la falaise mais reste supportable. Le moment du repas est toujours source de partages et rigolades : pour une fois le premier à titiller Marie Pierre c’est Alix. Même s’il a de la repartie le jeune, il comprendra à qui il a affaire, sous nos regards amusés bien sûr (et cette fois si, nous n’y sommes pour rien…). Nous reprenons nos activités vers 14h30 jusqu’à 16h00. Franck déséquipe l’ensemble des voies, Marie Pierre et Amal rangent le matériel.

Enfin nous regagnons le local pour réintégrer le matos et nous sommes rejoints par les parents d’Alix pour un retour d’expérience.

Franck

Vendredi 26 au dimanche 28 aout 2022 – Buga di a Cutina et casetta, Ghisoni

Spéléo et travaux

Buga di a Cutina et casetta, Ghisoni

Participants

  • ITP : Antoine B. (1), , Dominique D. (2), Michaël D. (3), Jean-Claude L. (1)
  • Invité : Raymond C. (3)

(1) : samedi, dimanche

(2) : vendredi, samedi, dimanche

(3) : vendredi, samedi

TPST : 4h15

Photos

Travaux casetta suite

La dernière visite à la casetta et au gouffre s’était conclue sur la nécessité de changer le tuyau d’alimentation en eau d’une part et l’envie de visiter le réseau des Bosons en récupérant par la même occasion le matos qui s’était subrepticement échappé du kit lors du déséquipement du réseau supérieur par JC.

Dumè, Micca et Raymond sont déjà d’attaque le vendredi et posent le nouveau tuyau, un PEHD alimentaire d’un diamètre de 25 mm extérieur et 19 mm intérieur. Voilà, on sait tout de ce tuyau. On présume également qu’il sera assez costaud pour supporter le piétinement des sangliers et vaches de passage, il sera donc posé directement à terre. Les raccords sont faits provisoirement mais un bon débit arrive déjà à la casetta. Peu avant cette dernière, un T permet d’alimenter une grande poubelle de jardin qui servira à tenir au frais ce qui doit l’être.

Anto et JC arrivent le samedi matin. Ils sont vite mis à contribution pour créer une zone de croisement peu après la zone calcaire.

Après ce rapide échauffement direction le trou pour Anto, Micca, JC et … Francis qui cherche son idole, un certain Bernard T…

Après discussion c’est finalement JC qui équipera jusqu’au fond du puits d’entrée, pour gagner du temps…

JC récupère son matos au passage et tout le monde se retrouve à la base du puits des Bosons, là où on a le moins de (mal)chance de se prendre un parpaing voltigeur sur la tronche.

Pendant que Francis et Micca montent directement vers les Bosons sur cette corde de 1997 qui devrait tenir, Anto et JC remontent vers la sortie et bifurquent à la lucarne vers la vire des Bosons. Cette fois-ci c’est Anto qui équipe. Tout le monde se retrouve sous la dernière tirée du puits des Bosons. Francis et Micca ont déjà visité le terminus supérieur du puits, la corde de 1997 a bien tenu et en plus elle est fixée sur des maillons et plaquettes inox, celui qui en a fait la pose était prévoyant ! Maintenant c’est Anto qui se charge d’y monter avec pour mission de changer la corde de 1997 qui devrait encore tenir et poser une nouvelle corde de 2012 qui devrait tenir encore quelques temps… Finalement elle tient et c’est au tour de JC de monter pour finir le boulot et décrocher cette corde de 1997 qui a merveilleusement bien tenu.

Visite de l’alcôve mais JC ne parvient pas à dépasser la trace d’acéto déposée dans les années 2000, y’a pas de raison …

Déséquipement général et tout le monde se retrouve à la casetta. Francis, Micca et Raymond partent après un rapide gouter/casse-croute. Une chienne égarée et craintive (on apprendra plus tard qu’elle s’appelle Nono) vient timidement quémander quelques restes. Micca a appelé le numéro noté sur son collier pour informer son maitre de l’endroit où se trouve Nono. Elle passera le plus clair de son temps près de l’ancien chenil.

Divers petits bricolages pour les 3 restants jusqu’au repas du soir, avec notamment la recherche de la charogne qui empeste par moment les alentours. Celle-ci est finalement retrouvée grâce à l’odeur et au vrombissement des mouches à une trentaine de mètres en contrebas et vers l’amont de la casetta. Elle est enterrée du mieux possible, l’air redevient plus respirable.

Nuit calme et réveil à 7h pétante, sachant que le réveil a eu la délicatesse de sonner à l’extérieur. Les relents de charogne reviennent, Nono a dû y farfouillé cette nuit !

Reprise des travaux :

Dumè se lance dans la pose de briquettes à l’intérieur du conduit de cheminée afin de limiter les fuites de fumée à travers les murs.

Anto se charge de poser les raccords définitifs sur le tuyau d’eau. Un T avec une vanne de test pour chacun des 3 raccords, le 4ème T au niveau de la poubelle-frigo.

Les tuyaux sont métrés, on peut ainsi repérer facilement un éventuel problème.

En partant de la prise d’eau :

– 1ère section 4865 à 4816 soit 49 mètres (50 m en fait)

– 2ème section 5091 à 5042 soit 49 mètres (50 m en fait)

– 3ème section 5241 à 5192 soit 49 mètres (50 m en fait)

– 4ème section 4916 à 4866 soit 50 mètres

– 5ème section 5042 à 5029 soit 13 mètres

Longueur totale : 210 mètres (213 m en fait)

La prise d’eau est désactivée à chaque départ. Pour remettre en fonction, enlever le raccord bouchon et y raccorder le tuyau de prise d’eau. Si problème, partir de la casetta après avoir fermer les 2 vannes du bas, puis ouvrir les vannes en remontant jusqu’à ce que l’eau coule, le problème se situe dans la section précédente.

L’ancienne grille triangulaire de la cheminée a été posée en protection de la crépine, calée par des cailloux.

JC s’occupe du câblage électrique. Réfection des circuits d’éclairage avec ajout d’un 2ème groupe de leds au-dessus du réchaud à gaz et ajout de leds au niveau de l’ancien coin cuisine. Faute d’interrupteur prévu à la conception du boitier, ce dernier est commandé par le bouton « Mezzanine 1 », les 2 groupes de leds de la mezzanine étant dorénavent commandés par l’interrupteur « Mezzanine 2 ». La nouvelle batterie a l’air de tenir.

Pour terminer, pose de rubans aluminium sur les raccords du tuyau de cheminée.

Casse-croute, rangement, tri. Les véhicules sont en cour de chargement lorsque le maitre de Nono vient récupérer sa chienne, elle reste très craintive même envers lui.

C’est le départ, un gros orage s’abat sur le secteur durant la descente, la piste devient une rivière.

JCL

Dimanche 14 aout 2022 – Grottes de Mughia et des Veaux Marins – Calvi

Spéléo, exploration

Grottes de Mughia et des Veaux Marins – Calvi

Participants

  • ITP : Christophe C., Michaël D., Jean-Claude L., Noël R., Alexia S. B.
  • Individuel : Jean-Yves C.
  • Invités : Loïc et Stéphanie C., Léa

TPST : 2h00

Traces Mughia

Photos

La grotte des Veaux Marins, cette arlésienne vieille de quelques années, plusieurs fois programmée, plusieurs fois déprogrammée. Cette fois-ci on tient le bon bout, météo correcte et au moins 3 motivés sûrs, ça va le faire !

D’autres participations se décident finalement samedi en fin d’après-midi, Nono peut prendre son fourgon avec boule, il pourra donc tracter les 2 trimarans à pédales de Christophe.

Ce sera donc 2 équipes qui partiront à l’assaut des veaux marins.

Les pedibus jambus composée de Jean-Yves, Micca et JCL. Ils ont opté pour des accès traditionnels, à pieds puis à la nage.
Les nautical, composée de Stéphanie, Alexia, Nono, Christophe, Loïc et Léa. Ils utiliseront les 2 trimarans à pédales et feront le trajet depuis la mise à l’eau de Calvi.

L’objectif commun est de se retrouver à midi dans la grotte des Veaux Marins.

Cette heure de rendez-vous laisse le temps aux pedibus jambus de voir à quoi correspond la Grotte Mughia notée sur la carte IGN au sud de l’anse Recisa.

Départ direct depuis la D81b approximativement à la verticale de la grotte, descente délicate dans des roches gréseuses mal liées avec quelques passages aériens, faut pas se louper…

Une grotte apparait peu à peu. La mise à l’eau s’effectue depuis l’autre côté de la petite anse. L’entrée se situe quelques mètres au-dessus du rivage, c’est une fracture verticale d’environ 5 mètres de large sur 7 ou 8 de haut, elle se resserre rapidement en un couloir d’un mètre de large. Le plafond baisse également jusqu’à un passage plus étroit d’un mètre de haut sur 0,50 mètre de large, ce dernier donne accès à la petite « salle » terminale. Le tout fait entre 25 et 30 mètres de long. Cette grotte s’est semble-t-il développée à la faveur de l’érosion différentielle d’un dyke.

Dans le prolongement côtier vers le sud-ouest se situe peut-être la grotte Mughia. C’est une traversée de quelques mètres qui s’ouvre au raz de l’eau avec une ouverture en hauteur. C’est probablement le mugissement provoqué par le passage de l’eau lorsque la mer est agitée qui a donné le nom à cette grotte. Une vire permet de faire la traversée les pieds au sec.

Le retour vers la route s’effectue par la crête qui suit, plus confortable.

Direction maintenant la Revellata. Le Berlingo est laissé au bout de 1,5 km de piste au départ d’une piste secondaire qui se dirige au sud des Veaux Marins. La descente est également raide, mais les prises de pieds et de mains sont plus sûres. Il est midi lorsque les pedibus jambus arrivent au bord de l’eau et une demi-heure plus tard les voilà devant la grotte.

Belle entrée au raz de l’eau, plusieurs mètres de large et plusieurs mètres de haut, c’est volumineux. Après une vingtaine de mètres de nage la galerie principale s’oriente perpendiculairement à gauche. Encore une quinzaine de mètre et c’est l’arrivée sur une plage de sable. Puis les galets remplacent le sable, un passage plus étroit et c’est la fin au bout d’une trentaine de mètres à sec. Sur la paroi gauche des draperies de calcite donnent l’illusion d’une cavité karstique et des galets agglomérés témoignent d’un ancien remplissage. L’ambiance est inhabituelle pour les topi, du volume, le bruit des vagues, la lueur de l’entrée au loin, et de temps en temps le bruit des bateaux qui font une incursion dans l’entrée.

JY n’est pas venu que pour la beauté du site, il sort ses jumelles infrarouge et 5 chauves-souris sont repérées en direction de l’entrée. Une dizaine seront également comptabilisées visuellement par Micca dans la petite galerie qui part à droite de l’entrée. Par contre aucune détection sonore n’a pu être enregistrée.

Direction la sortie maintenant et c’est à ce moment qu’apparaissent les nautical sur leurs 2 trimarans rouges. Ils ont été retardés par une accident de la circulation qui a bloqué la route.

Pique-nique sur les embarcations, les pedibus jambus, qui ont laissé leurs casse-croutes dans le véhicule, se font nourrir par les nautical.

Les explorations spéléologiques ne sont pas terminées, 2 autres cavités sont visitées à quelques dizaines de mètres au sud-est des Veaux Marins.

La première avec une belle entrée en porche, une galerie suit sur une vingtaine de mètres et se termine sur un gros pilier dont on peut faire le tour. Au fond à gauche, une autre entrée plus étroite permet de faire une traversée.

La deuxième est une grande fracture obscure d’une cinquantaine de mètres de long et 2 à 3 de large. Au fond se sont accumulés des troncs et branches, une petite plage termine également la galerie. Divers débris jonchent les galets, principalement des bouts de bois, mais aussi des semelles, tongs, flotteurs, etc.

Retour à l’air libre, les nautical accompagnent les pedibus jambus vers leur anse de mise à l’eau. Séparation et chacun reprend son chemin en sens inverse.

Les pedibus jambus feront un détour par Notre Dame de la Serra pour profiter du point de vue et de sa pinède ombragée pour un rafraichissement et un petit gouter. Un autre détour sera effectué pour voir le fameux Monolithe d’Algajola.

Un peu plus de monde sur la route pour le retour, un dernier rafraichissement sera de nouveau apprécié à Ponte Leccia.

JCL