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Vendredi 29 octobre 2021 – Spéléo, relevé paramètres BRGM – Grottes E Sulane 1 et 2, Furiani

Vendredi 29 octobre 2021

Spéléo, relevé paramètres BRGM

Grottes E Sulane 1 et 2, Furiani

Participants

  • ITP : Jean-Noël D.
  • Gente canine : Bosco

TPST : 0h00

Photos

La grotte E Sulane, qui fait partie des grottes à évaluer dans le cadre de la convention avec le BRGM et la DDTM avait été topographiée et photographiée sur toutes les coutures mais il manquait la mesure de l’épaisseur de recouvrement. Donc l’occasion d’une promenade digestive en ce bel après-midi.

Ce sera au total une balade d’une heure et demie, vingt-cinq minutes de descente, un quart d’heure sur place et 45 mn de remontée. Le sentier est toujours bien balisé en orange mais il ne faut pas rater l’embranchement des agaves…

Sur place l’entrée de E Sulane 1 est bien dégagée ce qui n’est pas le cas de E Sulane 2, défendue par un mur de salsepareilles. Au-dessus de l’entrée une épaisseur de 5 m de cipolins et compte tenu d’une part de la pente du terrain surplombant la cavité et d’autre part de l’éloignement du fond de la grotte – 30 m de l’entrée et un dénivelé de +6 m – on arrive à une estimation de 15 m d’épaisseur au fond de la cavité. Peu de risques d’effondrements mais très très peu de probabilité de risque de constructions… Estimation similaire pour E Sulane 2.

Au retour il a fallu braver le troupeau de bovins apparemment paisible qui occupait tout le chemin, Bosco est resté bien sage (en laisse).

Au passage, au niveau des lacets, vérification qu’il est peut-être possible d’atteindre le vallon qui borde le côté nord-est du Monte Canarincu, le plan C évoqué lors de notre dernière tentative d’accès. Une vague sente qui se perd dans les arbousiers…

JN

Samedi 9 octobre 2021 – Spéléo, Prospection – Ex(s)urgence de Canarinco, Furiani

Samedi 9 octobre 2021

Spéléo, prospection

Ex(s)urgence de Canarinco, Furiani

Participants

  • ITP : Albert D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F.
  • Gente canine : Nala

Photos

Les topis ne sont pas du genre à baisser les bras devant l’adversité. On ressort le plan B envisagé pour enfin accéder à cette cavité. Accéder par le plateau calcaire du Monte Canarincu jusqu’à son extrémité sud.

Rendez-vous à 14 heures à l’embranchement de la route du Pigno, les quatre mousquetaires de la semaine dernière sont là (Nala est là !). Descente directe du plateau, au passage on jette un coup d’œil au MAVC, toujours bien fermé par ses branchages. On arrive à l’extrémité du deuxième plateau (Monte Canarincu en compte trois). On décide de rendre visite à la Grotte Cana découverte par Marie le 29 juillet 2012. Les coordonnées du GPS nous amènent pile poil dessus, au bord du ressaut du plateau, la cavité doit être en dessous. Mais en dessous c’est le maquis dense et malgré la ténacité de JN aucune cavité… HP essaiera un peu plus tard avec les mêmes coordonnées, nonda ! On décide de contourner le ressaut par la droite, tiens la dernière découverte des topis, la Grotte Canadolo, les coordonnées sont bonnes et il n’y a pas de maquis.

Devant nous en contrebas c’est le troisième plateau recouvert d’un maquis très dense, une belle couverture végétale. Aucun sentier visible d’en haut… Juste le bas de la falaise qui semble plus clairsemé. JN trouve un dièdre qui permet de désescalader et de se retrouver au pied de l’escarpement. Devant c’est vraiment impénétrable. On aperçoit bien environ 2 à 300 m au loin, le rebord du troisième plateau et en contrebas doit se trouver la Source du Figuier mais…

On arrive à suivre le pied de la falaise jusqu’au rebord est mais là la pente devient très raide et aucun sentier. Albert, le plus téméraire armé de son coupe-branches, se lance dans la pente et disparait dans les arbousiers. De temps en temps, on entend « Ça passe, ça s’éclaircit, je vois un début de sentier… ». Puis plus rien. HP fait demi-tour, ce n’est pas pour Nala. JN décide de rejoindre Albert. Il a réussit à tailler une sente – où passerait à peine un sanglier – au milieu des arbousiers et lentisques. Heureusement il n’y a pas de ronces et de salsepareilles. Mais l’espace clairsemé du plateau est encore loin et devant nous c’est toujours le même mur végétal. Il faut se résoudre à remonter, ce sera plus facile.

On retrouve HP qui a été évaluer la possibilité de passer par le rebord ouest mais cela semble être la même galère. Marie avait d’ailleurs tenté en 2012 en continuant le sentier du site d’escalade et de Grotta di Cudi mais s’était heurtée au même maquis. Il ne nous reste plus qu’à rejoindre les voitures.

Alors quel plan C ?

  • Reprendre la première tentative par la piste du ranch avec du matériel ad hoc.
  • Reprendre le sentier Albert en persévérant, il restait une centaine de mètres…
  • Accéder au talweg ouest qui semble plus clair en passant par la piste d’E Sulane.

C’est pas gagné ! Pour le BRGM on se contentera des infos de 2001, pour une éventuelle désob’ on verra.

JN

Dimanche 3 octobre 2021 – Spéléo, visite, topo – Exurgence de Canarinco, Furiani

Dimanche 3 octobre 2021

Spéléo, prospection

Ex(s)urgence de Canarinco, Furiani

Participants

  • ITP : Albert D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F.
  • Gente canine : Nala

Photos

Dans l’euphorie de la redécouverte de la Grotte di Palazzo, la veille, à Erbalunga, lors du pot de fin de sortie de chez Jeannot, Véronique, JN, Albert et HP décident de partir à la recherche de l’Exurgence de Canarinco le lendemain.

Le Monte Canarincu est un massif karstifié de quartzites et de cipolins reposant sur un socle de métagranites et de métagabbros peu perméables qui permettent l’émergence d’une source à sa partie inférieure. Celle-ci n’est pas répertoriée sur la base Infoterre (1).

Visitée en 1998, en 2001 et plus depuis, dite aussi Source du Figuier, cette exsurgence (2) fait partie des mini-grottes mythiques qui reviennent souvent dans les discussions spéléo mais qu’on ne visite jamais.

JN doit faire quelques photos complémentaires pour l’inventaire BRGM. A priori sortie sans trop de problèmes. La cavité est connue, on en a les coordonnées ; une piste répertoriée sur la carte IGN et bien visible sur les photos satellites doit nous amener à 300 m de l’exsurgence.

Rendez-vous à Teghime à 14 h 30. Véronique n’a pu venir cause dressage de Bosco. Nous nous engageons avec le 4×4 de Jean-Noël sur la piste qui passe devant la carrière de Monte Fesso. Juste après la carrière une barrière fermée par un cadenas nous contraint à abandonner le Disco, et à continuer à pied. Nous atteignons rapidement le ranch U Tragulinu ; quelques moutons viennent nous souhaiter la bienvenue ; les chiens font leur travail de gardien et aboient après Nala. Mais 400 m après, les problèmes commencent. La piste n’est plus entretenue, envahie par les fougères et les ronces. On sort donc les sécateurs et on progresse lentement. HP porte Nala qui risque de s’érafler de nouveau les yeux dans les ronces, puis décide de remonter au bout de 500 m. JN et Albert continuent mais atteignent un mur de ronces qui barre le passage. Il reste encore 1 km à parcourir dans le maquis ronceux, ce qui ne semble pas pouvoir être réalisé raisonnablement. Ils rebroussent donc chemin et en remontant tombent sur les nouveaux propriétaires du ranch, pas trop content de notre présence sur un terrain privé clôturé. Explications, le sésame des Topi Pinnuti fait bon office comme d’habitude mais ils demandent à ce qu’on leur téléphone en cas de nouvelle visite. Retour au col à 17 heures.

Choux blanc donc (de Corse bien sûr ou Brassica Insularis, espèce endémique dont les crêtes calcaires de Barbaggio/Teghime sont un des spots les plus importants). On décide de tenter l’approche le weekend prochain par le lapiaz de Canarinco, JN devant de plus compléter la topo d’une cavité du plateau.

PHP

1- BRGM RP-62985-FR décembre 2013 dont Marie G. est un des auteurs
2- L’exurgence semble être un terme utilisé surtout par les spéléologues et suggère une sortie d’eau puissante (du latin urgere = pousser, presser).
L’émergence est un exutoire dont l’origine n’est pas connue.
L’exsurgence (du latin surgere = se lever) est l’exutoire d’écoulements souterrains qui proviennent de l’infiltration des eaux de pluie ou d’un cours d’eau souterrain. Le terme est utilisé par les hydrogéologues.