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Dimanche 14 aout 2022 – Grottes de Mughia et des Veaux Marins – Calvi

Spéléo, exploration

Grottes de Mughia et des Veaux Marins – Calvi

Participants

  • ITP : Christophe C., Michaël D., Jean-Claude L., Noël R., Alexia S. B.
  • Individuel : Jean-Yves C.
  • Invités : Loïc et Stéphanie C., Léa

TPST : 2h00

Traces Mughia

Photos

La grotte des Veaux Marins, cette arlésienne vieille de quelques années, plusieurs fois programmée, plusieurs fois déprogrammée. Cette fois-ci on tient le bon bout, météo correcte et au moins 3 motivés sûrs, ça va le faire !

D’autres participations se décident finalement samedi en fin d’après-midi, Nono peut prendre son fourgon avec boule, il pourra donc tracter les 2 trimarans à pédales de Christophe.

Ce sera donc 2 équipes qui partiront à l’assaut des veaux marins.

Les pedibus jambus composée de Jean-Yves, Micca et JCL. Ils ont opté pour des accès traditionnels, à pieds puis à la nage.
Les nautical, composée de Stéphanie, Alexia, Nono, Christophe, Loïc et Léa. Ils utiliseront les 2 trimarans à pédales et feront le trajet depuis la mise à l’eau de Calvi.

L’objectif commun est de se retrouver à midi dans la grotte des Veaux Marins.

Cette heure de rendez-vous laisse le temps aux pedibus jambus de voir à quoi correspond la Grotte Mughia notée sur la carte IGN au sud de l’anse Recisa.

Départ direct depuis la D81b approximativement à la verticale de la grotte, descente délicate dans des roches gréseuses mal liées avec quelques passages aériens, faut pas se louper…

Une grotte apparait peu à peu. La mise à l’eau s’effectue depuis l’autre côté de la petite anse. L’entrée se situe quelques mètres au-dessus du rivage, c’est une fracture verticale d’environ 5 mètres de large sur 7 ou 8 de haut, elle se resserre rapidement en un couloir d’un mètre de large. Le plafond baisse également jusqu’à un passage plus étroit d’un mètre de haut sur 0,50 mètre de large, ce dernier donne accès à la petite « salle » terminale. Le tout fait entre 25 et 30 mètres de long. Cette grotte s’est semble-t-il développée à la faveur de l’érosion différentielle d’un dyke.

Dans le prolongement côtier vers le sud-ouest se situe peut-être la grotte Mughia. C’est une traversée de quelques mètres qui s’ouvre au raz de l’eau avec une ouverture en hauteur. C’est probablement le mugissement provoqué par le passage de l’eau lorsque la mer est agitée qui a donné le nom à cette grotte. Une vire permet de faire la traversée les pieds au sec.

Le retour vers la route s’effectue par la crête qui suit, plus confortable.

Direction maintenant la Revellata. Le Berlingo est laissé au bout de 1,5 km de piste au départ d’une piste secondaire qui se dirige au sud des Veaux Marins. La descente est également raide, mais les prises de pieds et de mains sont plus sûres. Il est midi lorsque les pedibus jambus arrivent au bord de l’eau et une demi-heure plus tard les voilà devant la grotte.

Belle entrée au raz de l’eau, plusieurs mètres de large et plusieurs mètres de haut, c’est volumineux. Après une vingtaine de mètres de nage la galerie principale s’oriente perpendiculairement à gauche. Encore une quinzaine de mètre et c’est l’arrivée sur une plage de sable. Puis les galets remplacent le sable, un passage plus étroit et c’est la fin au bout d’une trentaine de mètres à sec. Sur la paroi gauche des draperies de calcite donnent l’illusion d’une cavité karstique et des galets agglomérés témoignent d’un ancien remplissage. L’ambiance est inhabituelle pour les topi, du volume, le bruit des vagues, la lueur de l’entrée au loin, et de temps en temps le bruit des bateaux qui font une incursion dans l’entrée.

JY n’est pas venu que pour la beauté du site, il sort ses jumelles infrarouge et 5 chauves-souris sont repérées en direction de l’entrée. Une dizaine seront également comptabilisées visuellement par Micca dans la petite galerie qui part à droite de l’entrée. Par contre aucune détection sonore n’a pu être enregistrée.

Direction la sortie maintenant et c’est à ce moment qu’apparaissent les nautical sur leurs 2 trimarans rouges. Ils ont été retardés par une accident de la circulation qui a bloqué la route.

Pique-nique sur les embarcations, les pedibus jambus, qui ont laissé leurs casse-croutes dans le véhicule, se font nourrir par les nautical.

Les explorations spéléologiques ne sont pas terminées, 2 autres cavités sont visitées à quelques dizaines de mètres au sud-est des Veaux Marins.

La première avec une belle entrée en porche, une galerie suit sur une vingtaine de mètres et se termine sur un gros pilier dont on peut faire le tour. Au fond à gauche, une autre entrée plus étroite permet de faire une traversée.

La deuxième est une grande fracture obscure d’une cinquantaine de mètres de long et 2 à 3 de large. Au fond se sont accumulés des troncs et branches, une petite plage termine également la galerie. Divers débris jonchent les galets, principalement des bouts de bois, mais aussi des semelles, tongs, flotteurs, etc.

Retour à l’air libre, les nautical accompagnent les pedibus jambus vers leur anse de mise à l’eau. Séparation et chacun reprend son chemin en sens inverse.

Les pedibus jambus feront un détour par Notre Dame de la Serra pour profiter du point de vue et de sa pinède ombragée pour un rafraichissement et un petit gouter. Un autre détour sera effectué pour voir le fameux Monolithe d’Algajola.

Un peu plus de monde sur la route pour le retour, un dernier rafraichissement sera de nouveau apprécié à Ponte Leccia.

JCL

Vendredi 5 au lundi 8 aout 2022 – Buga di a Cutina et casetta, Ghisoni

Spéléo et travaux

Buga di a Cutina et casetta, Ghisoni

Participants

  • ITP : Antoine B. (1), Wanda C. (2), Dominique D. (3), Jean-Noël D. (1), Michaël D. (2), Éric G. (1), Jean-Claude L. (1), Noël R. (3), Alexia S. B. (3), Franck Z. (1)
  • Invités : Alexandre C. (1), Raymond C. (2), Amélie D. (1)

(1) : samedi, dimanche

(2) : vendredi, samedi, dimanche

(3) : vendredi, samedi, dimanche, lundi

TPST : 4h30

Photos

Les topi en estive

Ce weekend à Ghisoni avait été programmé suite à la prise de contact d’un couple de spéléos américains, de passage en Corse, et qui souhaitaient également en découvrir les dessous. L’idée était de faire d’une pierre 2 coups, faire découvrir LE trou corse, et en profiter pour restaurer la cheminée et finir la fixation de la couverture de la casetta. Mais plus aucune nouvelle malgré les relances, c’est ce qu’on pourrait appeler un american rabbit !

Une partie des topi est sur place dés le vendredi pour préparer la casetta, l’emplacement des tentes et le chantier cheminée. La remise en service de l’alimentation en eau pose problème, elle fonctionnera par intermittence tout le week-end malgré plusieurs tentatives de réparation. Le remplacement du tuyau d’arrosage par un PEHD de plus gros diamètre va devenir une nécessité …

Jeudi

Rendez-vous à Leroy Merlin pour Jean-Claude, Dumè, Éric, Micca et Alex, qui faisait déjà des achats sur Bastia et qui était en camion. Après nos achats, nous nous retrouvons tous au local, on a encore du boulot, il faut encore tout préparer : le matériel pour l’aménagement de la casetta et l’équipement pour la cavité. Les 4×4 seront bien chargés pour l’expédition Ghisoni.

Vendredi

Dumè, Micca et Raymond se sont donnés rendez-vous à 8h30 à la boulangerie d’Alistro. Finalement ils arriveront plus tôt et démarreront à 8h15. Arrivée au départ de la piste aux environs de 9h10. Belle surprise, elle sera faite quasiment tout d’un trait, il n’y aura pas beaucoup de branches à évacuer sur le chemin. Nous voilà au parking, il est 10h10. On commence par transporter une partie des briques à la casetta, et nous nous dirigeons immédiatement vers le ruisseau car sans eau nous devrions mettre un terme au week-end bricolage. En quelques minutes, après avoir les mains bien gelées, le captage est nettoyé et l’eau se remet à couler. Hourra ! Un message est vite envoyé pour prévenir les autres. Dans l’après-midi Micca et Dumè démontent la cheminée. En fin d’après-midi Nono, Alexia et Wanda les rejoignent. Durant la nuit un renard a tourné autour de la casetta et s’est même frotté aux tentes.

Samedi

« Il faudrait 6 briques de 40 x 20 x 5 ! ». Ce message arrivé en fin d’après-midi du vendredi n’a pu être satisfait, on verra donc sur la route. Arrêt à une briconnerie d’Alistro, juste avant l’ouverture. On patiente une vingtaine de minutes, 3 véhicules se garent et 3 employés en sortent, le compte y est. L’accueil par ce qui semble être un chef fait du bien en cette période de grosse chaleur, ça rafraichit ! Un employé nous donne quand même l’information essentielle, ils n’en ont pas.

Arrêt traditionnel au bar-boulangerie d’Aléria pour le café. C’est bizarre cette sensation d’être transparent. Malgré plusieurs regards dans notre direction aucune attention à notre présence. Nous nous levons au bout d’un quart d’heure d’attente, direction le bar du croisement où nous sommes rapidement servis et avec le sourire. Ça tient à pas grand chose la réputation d’un commerce !

Route de Maison Pieraggi, « Tient, si on appelait le Bigmat de Ghiso ? ». Bingo, ils en ont (des briques) ! On n’est pas à un détour de 20 km près. Accueil qu’on peut qualifier de normal, les briques sont rapidement chargées dans le Def et nous voilà enfin en direction de la casetta.

Nouveau message « Il faudrait 4 sacs de mortier et de béton en plus ! ». C’est bizarre, d’un coup il fait terriblement chaud dans ce Def, pourtant il n’y a pas de chauffage.
La demande est finalement transmise à JN qui se trouve plus en amont sur la route, il les prendra à Moriani.

Voilà ENFIN la casetta !

Pendant que les cheministes cheminent, les toitistes toitent. Lors du remplacement de la charpente et la pose des bandes de caoutchouc de couverture il avait manqué des vis de fixation pour ces dernières. Cette fois-ci, armés d’une boite de 500 vis terrasse inox tête fraisée, nous complétons la fixation des bandes. Plus d’une centaine sont posées, ça ne devrait plus bouger, poil au nez !

Sur ce toit se prélassent au soleil quelques poches de douches solaires, un coin douche est créé à l’aplomb côté rivière, il était auparavant à côté du chenil.

Les tôles ondulées transparentes de l’avancée sont également déposées et retournées afin de positionner les trous de fixation en haut des ondulations. Il pleuvra moins dessous !

Repas avec les restes de la veille (bonnes lentilles) et quelques grillades.

Pendant que les cheministes continuent à cheminer, un quatuor se décide à faire quelques exercices de musculation des bras. Le parking des châtaigniers étant un peu embouteillé, un nouveau emplacement est dégagé après tronçonnage de quelques branches. Le Def vient à la rescousse pour arracher une grosse branche de châtaignier prête à tomber et un sapin. Entre 2 et 3 véhicules pourront ainsi s’y garer. Ça tombe bien puisque Micca doit descendre récupérer Alex dont la moto fait un refus pour continuer la montée.

La piste est également râtelée sur 150 mètres.

Au menu du soir diverses charcutailles, grillades et salade de patates !

Deux renards sont aux aguets dans la nuit, ils attendent les restes. Chacun retrouve sa couche, qui dans la casetta, qui sous tente, Alex à la belle étoile et JC dans le Def.

Dimanche

Pendant que les cheministes cheminent encore, les trouistes montent au trou. On n’a pas apporter tout le matos pour rien !

Après discussion c’est finalement JC qui équipera jusqu’au musée, pour gagner du temps…

Atterrissage sur la première margelle, gros purgage. Certains doivent s’amuser à jeter des cailloux dans le trou, on peut le comprendre, c’est tentant quand on voit une ouverture comme ça. Tient, un mousqueton ! Hibou !, non, Chouette !, c’est celui qui manquait après la dernière visite en mai 2021 !

Arrivée sur la deuxième margelle, pose des mousquetons. Tient, un kit qui se fait la malle, quelle idée ! Un mousqueton de retrouvé, une quinzaine de perdus ! Un geste malheureux et la longe du kit a lâchement lâché son mousqueton. JC en est quitte pour équiper le reste du puits d’entrée avec ce qu’il a pu récupérer en mousquetons et plaquettes (ça sert d’en avoir toujours sur soi…). Le kit épris de liberté s’est arrêté après l’étroiture sur le plan incliné pierreux. Remontée, puis fin de l’équipement pour JC sans autre mésaventure. On peut pas dire que perdre sa bouteille dans un trou du musée en soit une…

Franck prend la relève. Équipement sans souci, à un amarrage prés, celui qui débute la vire intermédiaire et qui est équipé. Pas grave mais le mousqueton manquera pour la suite. Franck sera ravitaillé en vol, plus 2 autres mouskifs pour équiper les nouveaux spits plantés. Il faut maintenant 11 amarrages dont 8 avec plaquettes depuis les 2 en plafond pour tout équiper.

Visite rapide de ce fond, c’est une première pour Wanda, Éric et Micca. Photos souvenirs et remontée. Franck commence, suivi par Wanda, Alexia, Éric et ?

« Tu déséquipes ? »

« A choisir je préfère récupérer le kit au musée et le remonter »

JC fera donc la voiture balai. Arrivée au musée sans perte de matos, bizarre.

On reste dans le même ordre jusqu’à la sortie mais ça ne va quand même pas finir aussi tranquillement ?

JC est à la margelle maudite, il enkite le mou de corde, fait un peu de ménage dans son matos qu’il croit avoir accroché au kit, ce dernier bascule et …
Eh oui, le matos non accroché se fait lui aussi la malle et part visiter le fond du puits d’entrée.

Rééquiper et redescendre ? Là-haut le tonnerre gronde et résonne dans le puits d’entrée, Franck et Micca attendent sous l’averse. Le matos patientera et ce sera l’occasion d’y descendre la prochaine fois et faire découvrir le réseau des Bosons à ceux qui ne connaissent pas cette partie de la cavité.

Retour à la casetta, les cheministes cheminent toujours mais ça prend de la gueule. La hotte est crépie au mortier, la chauve-souris en métal découpé a retrouvé sa place et les poutres du linteau sont en cours de pose. Côté toit la calandrite est posée autour du conduit de sortie. Il ne reste plus qu’à essayer la cheminée…

Pas de vrai repas, c’est plutôt plusieurs apéros qui se succèdent avec au final le cuissot de marcassin apporté par Alex, il sera découpé et grillé.

Le séjour alpestre prend fin pour presque tous, Alexia, Nono et Dumè descendront le lundi.

JCL, Micca

Dimanche 31 juillet 2022 – La Bravona, Pianello

Canyon, descente

La Bravona, Pianello

Participants

  • ITP : Antoine B., Éric G., Michaël D., Jean-Claude L.

Cotations : V3.A3.III

Photos

La Bravona, petit canyon de Castagniccia où l’eau est toujours présente, même en période estival. C’est pour ainsi dire le jardin de Micca où d’ailleurs nous nous retrouvons pour un petit café.

La fraicheur matinale est bien présente aux alentours de Campi, le thermomètre affiche 21°. L’option prévue pour la sortie du canyon est d’éviter la remontée éprouvante par le maquis et de continuer dans la rivière sur 600 mètres pour remonter vers le hameau de Pianelluccio par un chemin de randonnée. Cette option nécessite une navette, le véhicule de Micca est laissé sur un parking au débouché du chemin.

Départ de la marche d’approche vers 9h40, un 1/4 d’heure plus tard nous voilà en haut de la première cascade de 25 mètres. Celle-ci tombe dans une grande piscine naturelle où se rafraichissent déjà un groupe de baigneurs.

Changement traditionnel de la sangle d’amarrage et c’est parti, il est 10h15. L’eau n’est pas glacée, elle est juste bien fraiche.

Micca se charge des équipements sous l’œil vigilent d’Anto. Les sympathiques rappels de ce canyon se succèdent, entrecoupés par quelques bains aussi nécessaires que rafraichissants. C’est ainsi que nous arrivons au pied de la C17 finale. C’est de là que s’effectue la traditionnelle remontée par le maquis, et vu l’option choisie c’est de là qu’on continuera par la rivière. C’est donc de là que commence un itinéraire inconnu pour nous et c’est aussi à partir de là que la rivière change d’aspect. Un dépôt blanchâtre apparait sur les rochers qui émergent de l’eau. Sous l’eau c’est pire, une couche de matière brunâtre et filamenteuse laisse à penser que la rivière semble polluée à partir de cet endroit. Cette « pollution » pourrait provenir de l’affluent Nespoli, qui coule encore contrairement à ce qu’on avait imaginé. Pauvres baigneurs qui pensent profiter d’une eau claire et limpide en aval de la confluence !

Les piliers de l’ancienne passerelle sont atteints au bout d’une heure de marche sur des rochers savonnettes. C’est de là que s’effectue la montée vers le village. C’est un large chemin de rando, bien tracé et repéré par des marques jaunes. Il s’élève sur la pente raide par plusieurs lacets et les 188 mètres de dénivelé sont avalés en une demi-heure. L’approche du hameau est moins réjouissante, divers détritus témoignent du retour à la civilisation.

Une belle fontaine-lavoir où l’eau coule en abondance nous permet une petite rincette.

Le pique-nique se prendra à l’ombre de Notre-Dame des Grâces, lieu de pèlerinage postcanyon traditionnel maintenant.

JCL

Dimanche 24 juillet 2022 – La Ruda, Corscia

Canyon, descente

La Ruda, Corscia

Participants

  • ITP : Romain B. A., Antoine B., Christophe C., Michaël D., Jean-Claude L., Franck Z.

Cotations : V3.A3.III

Photos

Suite au report de la visite de la grotte des Veaux Marins une sortie aquatique est quand même programmée lors de la réunion du jeudi soir, le canyon de la Ruda dont la dernière descente remonte au 14 juillet 2018.

Rendez-vous traditionnel au PN4, arrêt café à Ponte Leccia et le minibus de Franck se gare à l’arrivée du canyon, qui est, et ça tombe bien, le départ de la marche d’approche ! Pas d’autre véhicule, on devrait être tranquille.

Première surprise, le sentier de jonction vers le sentier de la Scala di Santa Regina a été aménagé et nettoyé. Il en est de même du chemin menant au départ du canyon. La crainte de batailler avec le maquis s’est dissipée et 50 mn plus tard nous voilà au Ponte Sottano.

Préparation rapide et même s’il n’a pas fait excessivement chaud lors de la montée il y a hâte de faire trempette. Ceci étant, le niveau d’eau est exceptionnellement bas et ne présage pas de bonnes cascades arrosées.

Si l’eau des vasque est globalement claire, certaines commencent à changer de couleur et sont évitées dans la mesure du possible.

Pas une goutte d’eau dans la cascade de 17 m qui aurait dû être le clou de la descente (voir la comparaison entre juillet 2018 et ce jour dans l’album photos …). Anto y fait une démo d’une technique de réchappe permettant de palier à une corde trop courte pour le rappel.

Autre particularité de ce canyon, le saut du Ponte d’Accia. Connu pour être de 11 mètres, il ne sera pas reconnu ce jour puisqu’après une mesure précise à la corde il ne fait que 8 m ! Un mythe tombe.
Le niveau d’étiage n’incite pas à faire le grand saut et seuls Anto et Christophe se lancent dans la petite cible (sauter parallèlement à la rivière et pas perpendiculairement au pont 😉

L’option de continuer par la rivière pour rejoindre la route permet de profiter de quelques vasques supplémentaires et du passage sous blocs, malheureusement pas arrosé ce jour.

Durée de la descente 3h30.

Le pique-nique se fera à l’ombre à la Fontana di a Vignenti. Fin des agapes, coups de klaxon, voilà Émilie en famille et en route pour Ile Rousse qui s’arrête pour un coucou amical.

Retour vers Bastia plus ou moins endormis avec au passage la désolante vue sur le feu qui sévit sur les hauteurs de Castellu-di-Rustinu.

JCL

Samedi 23 juillet 2022 – Le Bucatoghju, San Nicolao

Canyon interclubs, descente

Le Bucatoghju, San Nicolao

Participants

  • ITP : Michaël D., Franck Z.
  • Corse Canyon : Alexandre C., Célia et Éric R., Jean-Marcel V.
  • Mixte : Antoine B.
  • Invitée : Roxane T.

Cotations : V3.A3.II

Photos

A la suite du canyon de la Richiusa, Alex membre de l’association Corse Canyon, invite toutes les personnes présentes à la prochaine sortie organisée par quelques membres de Corse Canyon.

Rendez-vous au parking de l’arrivée du canyon. On charge tout dans le mini bus de Franck. On reprend la route et lorsqu’on se gare, on tombe sur Éric et sa fille qui étaient venus pour faire la partie haute du canyon car ils n’avaient pas la possibilité de faire une navette. Que la corse est petite de tomber à la minute près exactement au même moment sur quelqu’un qui part pour faire la même chose !!!

On ne dira pas de nom mais la petite montée raide a été montée à 4 pattes par une personne qui avait abusé de musculation la veille. On arrive au départ aux alentours de 9h15. On s’équipe.

Les cascades s’enchainent rapidement. Le premier à descendre en rappel part équiper la cascade suivante. On rattrape un pro bien sympa qui nous a proposé d’utiliser la tyrolienne qu’il avait installée. On termine à 12h.

On se réhydrate au pont génois.

Micca