Archives mensuelles : octobre 2024

Mercredi 30 octobre 2024 – Œil du Béez, grotte de Capbis – Asson (64)

Mercredi 30 octobre 2024
Spéléo, visite
Œil du Béez, grotte de Capbis – Asson (64)

Participant
ITP : Jean-Claude L. M.

TPST : 0h15

Du VTT à la spéléo il n’y a parfois que quelques pas.

Il y a des similitudes entre le VTT et la spéléo en ce qui concerne la recherche de « premières ». Repérage sur les cartes et les vues aériennes, recherche d’antécédents sur les parcours enregistrés et c’est parti pour l’aventure, parfois au vrai sens du terme …

Un circuit est repéré à l’est d’Arthez-d’Asson. La montée s’effectue en partie  par une piste, le reste en sous-bois et alpages. Le petit plus de ce circuit est qu’il passe à proximité de l’Œil du Béez, une belle résurgence au pied d’un massif karstique.

Ce parcours n’était qu’envisagé lors de mon séjour en Béarn. Un élément déclencheur pour le parcourir a été la proposition de Coraline de visiter la grotte de Capbis, située justement quelques mètres au-dessus de ladite résurgence, il n’en fallait pas plus pour sélectionner ce parcours malgré la défection de Coraline encore souffrante d’une entorse de la cheville.

Grotte de Capbis

L’habituel été indien des automnes béarnais continue mais il fait frisquet en ce début de matinée. Une vingtaine de kilomètres pour près de 900 mètres de dénivelé positif, le circuit VTT s’est bien passé, malgré une fin un peu épique en raison des nombreux arbres tombés en travers du chemin après la dernière tempête, agrémentée de quelques quelques passages boueux.
L’Œil du Béez s’ouvre en contre-bas de la petite route. Une largeur d’environ 5 mètres pour moins d’un mètre de hauteur d’où sort une belle rivière qui se jette dans le Béez, augmentant sensiblement son débit. Visite impossible sans équipement de plongée, un siphon barre rapidement le passage.

La grille

La grotte de Capbis s’ouvre quant à elle à une vingtaine de mètres au-dessus de la route.
Comme pressenti, la topo indique une liaison avec la résurgence.
Beau porche d’entrée, une galerie plus étroite suit rapidement, encore quelques mètres et une grille barre le passage. Celle-ci est simplement verrouillée par une corde. La galerie devient descendante et boueuse, demi-tour peu après faute d’équipement adapté.
Un retour mieux équipé est forcément programmé …

JCL

Topo l’Œil du Béez

Topo Capbis

Samedi 12 octobre 2024 – Spéléo, Cast 1, 4, 6

Samedi 12 octobre 2024
Spéléo, visite, travaux
Cast 1, 4, 6 – Oletta

Participants
ITP : Michèle C., Wanda C., Dominique D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M.

TPST : 2h00

Suite aux dernières JNSc il s’avérait nécessaire de faire quelques aménagements et travaux d’entretien sur le site de Castiglione.
C’est ainsi que 5 courageux topi se retrouve sur place par une belle journée d’automne.

Coin repas
C’est Dumè qui se charge des travaux qui consistent à installer des poteaux pour accrocher une bâche au-dessus des tables. En effet, les oliviers en place ne sont pas encore assez grands pour ombrager totalement notre salle à manger. Un poteau tuteuré scellé au béton est planté au coin sud-ouest et un tube au coin sud-est. Ce dernier recevra un mât lors de nos libations afin d’y fixer la bâche.

Cast 1
La base du grillage de la cage à poule a subi quelques attaques lors des remontées, les initiés ayant tendance à y prendre appui plutôt que sur la pédale.
JC se lance donc dans la couture souterraine avec du fil de fer de clôture pour rapiécer les morceaux de grillage restant. C’est pas très beau mais ça tiendra un certain temps … Une solution envisagée serait de poser une bâche sur ce côté du puits afin de protéger le grillage.
Des points de suture sont également posés tout le long de la remontée entre 2 lés de grillage.
Autre chantier, les plaques de fermeture de Cast 1. Les gonds ont rouillé et 2 sont cassés sur les 4 qui maintiennent les lourdes plaques. Il existe un risque que les plaques se détachent complètement si un 2ème gond vient à casser, pas sympa si quelqu’un se trouve à ce moment-là dans le puits !
Une tentative de ressoudage avait été tentée mais le gros groupe électrogène du club n’avait pas été assez puissant pour alimenter un poste à souder, pourtant inverter.
Une des solutions envisagée est de supprimer les plaques, ce qui permettrait d’ouvrir la cavité facilitant ainsi une réhumidication de la cavité par condensation de l’air sur les parois. Il a en effet été constaté depuis quelques années un assèchement sévère de la cavité. La réouverture permettrait peut-être à quelques chauves-souris d’y revenir, ce qui ajouterait un petit plus lors de nos initiations.
Par quoi remplacer les plaques ?
Une des solutions consisterait dans la pose d’une clôture autour de l’entrée. C’est dans ce but que des sondages ont été effectués aux 4 coins. Une roche affleurante dans un des coins permettrait d’y fixer directement un piquet (fer à béton, piquet de grillage, poteau bois …). Aux 3 autres coins la roche apparait entre 20 à 30 cm de profondeur. Un relevé de mesures est également effectué afin de faciliter la cogitation collective.

Spéléo
Pendant ce temps, Michèle, Wanda et HP partent à l’aventure vers Cast 6 tout d’abord, retrouvée facilement grâce au GPS. Une trace permet même de s’en approcher facilement. C’est une belle et large doline d’effondrement avec une ouverture latérale qui permet d’accéder à une galerie d’une quinzaine de mètres. Pas de corde nécessaire, la visite est rapide, pas de chauve-souris.
C’est ensuite vers Cast 4 que le GPS guide les pas du trio. Belle ouverture pour cette cavité qui nécessite par contre d’être équipée. Amarrage sur arbre, les 2 spits de tête de puits sont dégagés par Wanda et descente jusqu’en haut du P6 final. Pas de chauve-souris là non plus.

Tout le monde se retrouve ensuite autour de la table …

Retour au local en faisant un petit arrêt à l’ancienne ferme de Castiglione, toujours une belle bâtisse mais pas de chiro. Arrêt également dans le champ après le gué pour une belle récolte de rosés des prés.

JCL

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« de 21 »

Samedi 12 octobre 2024 – Canyonisme – Bucatoggio

Samedi 12 octobre 2024
Canyonisme, initiation, encadrement, décrasssage
Bucatoggio, San-Nicolao, Santa-Maria-Poggio

Participants
ITP : Christophe C., Adriana D. C., Antonio E. G., Franck Z.
Initiés : Aline, et 6 anciens collègues de Cergy

TPEC : 6H

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Le ciel est bien dégagé et la température est douce.

En parallèle des travaux sur Castiglioni, une journée initiation sur le Bucatoggio est programmée pour Aline, et 6 de ses anciens collègues en déplacement sur l’ile.

Le premier RDV est donné à 8H30 au PN4 pour Adriana et Antonio, récupérés en Fourgon par Franck.
Puis Christophe à Lucciana, et direction le Géant (Auchan) de Moriani où nous attendent nos initiés pour 9H00.
Nous faisons route pour le parking aval au pont génois.

Surprise, le parking est payant jusqu’au 15 octobre, et oblige à se garer dans le parking aménagé des noisetiers. Une petite boite nous y attend pour recevoir les 5 euros demandés par voiture.
Des cailloux ont été déposés pour éviter de se garer plus près, et on apprend que des pneus avaient été crevés envers ceux qui ne respectaient pas le parking …

Après dispatching des matériels et personnels, nous ne laisserons qu’une seule voiture dans le fameux noisetier, et prenons la route vers le parking amont avec le fourgon et la voiture à Aline.

Il est 10H10 lorsque nous commençons le canyon.

Les passages se succèdent avec les relais tenus par Christophe, Antonio et Franck, il n’y a vraiment pas beaucoup de débit, et les nuages se sont maintenant stabilisés au-dessus de nous, collés à la montagnes, c’est grisâtre.
Avec Adriana, les Topi encadrent les 7 initiés et surveillent les montages des Huits, mousquetons…
Antonio se positionne sur le relais de la C30, et Christophe fait un raboutage avec sa corde côté descente, permettant de débrayer.
Sauf que le raboutage en question était un magnifique nœud de pêcheur double qui vient se « tanker » et empêchera de remonter la corde en trop…
La suite se poursuit tranquillement.

Les marches de désescalade après les deux C12 semblent interminables, tant il y a de végétation et autres branchages.

Une tyrolienne a été laissée en place par un pro, que nous ne pouvions pas nous empêcher d’emprunter !

Le temps ne s’arrête pas et, pour en gagner, Franck propose à Christophe de faire descendre la dernière C20 en double.
Franck débrayera pas mal sur la dernière C17 où il n’y a aura définitivement pas beaucoup d’eau.
Mais une corde a été « tonchée » à un moment sur la sortie, sans trop savoir où…

Quelques promeneurs sont là.
Il est 16H lorsque nous arrivons au pont génois.

Finalement, s’il n’y avait pas eu ces risques de représailles, nous aurions pu y garer les voitures car ça passent, et certains emplacements ont été laissés libres de stationnement entre les rochers déposés.

Le temps de se déséquiper, et les conducteurs retournent chercher les voitures laissées en haut.

Sur le trajet, à côté de la chapelle, deux tables de Pique-nique ont été repérées.
Nous y remonterons donc pour le traditionnel « spuntinu » de fin de sortie.

Christophe

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« de 24 »

Vendredi 11 octobre 2024 — Trou de La Ferrière — Fournes-Cabardès (11)

Vendredi 11 octobre 2024
Spéléo, désob’
Trou de la Ferrière — Fournes-Cabardès (11)

Participants
ITP / Spéléo Corbières Minervois / GPS : Jean-Noël D.
Gruissan Prospection Spéléo : Jean-Marie B., André M.
Spéléo Corbières Minervois : Dominique B.
Invité : Bruno

TPST : six heures

La Ferrière, épisode 8 (au moins…)

Mon cœur est rempli d’effroi (titre de Jean-Marie)

Nous voilà de retour à La Ferrière pour de la désob’. Suite aux mesures du dernier weekend, l’IPN de consolidation a été découpé aux bonnes dimensions, il faut trainer tout le matos à l’entrée de la cavité. En plus il y a des bastaings, scie, hache, grille et un sommier à lattes pour protéger l’entrée… Un convoi exceptionnel se dirige vers la cavité, heureusement le terrain est en pente.

JM, André et Dom vont se charger d’emmener tout le matos au fond du boyau dans la salle. Finalement l’IPN passe plus facilement que prévu. Pendant ce temps je me lance dans la topo de surface pour situer deux effondrements de surface repérés pour les inclure sur le dessin. Accompagné de Bruno qui part en éclaireur avec le Disto. Pas évident au milieu des châtaigniers et de quelques ronces.

Une bonne heure plus tard, à notre tour de rentrer dans le boyau. Je laisse Bruno partir devant, ayant le projet de filmer ma progression dans le boyau. Mais au premier petit ressaut renforcé de rondins, je vois Bruno arrêté et peu inspiré par la suite. Il me laisse passer mais quelques mètres plus tard – où cela se resserre un peu il fera demi-tour ; quarante ans après avoir arrêté la spéléo, pas facile de s’y remettre dans ces conditions, surtout qu’il est un peu enrobé.

Je poursuis la descente mais avec un téléphone à la main c’est loin d’être facile. Je vais un peu galérer dans l’étroiture car les deux bras sont nécessaires. Enfin je débouche dans la salle pour retrouver les copains en plein boulot, de métallier, charpentier, menuisier, tailleur de pierre…

L’opération « Mise en place de l’IPN » va débuter : https://youtu.be/nvjIuXqlJgA. Le but est de consolider la trémie instable située au-dessus de la zone de désob’. Et les blocs sont plutôt de taille… Après plusieurs essais et une action destructrice sur un angle empêchant le passage, la poutre métallique est enfin posée. Côté est, elle rentre dans une niche finement ciselée au burin par André. Côté ouest elle est posée sur un énorme bloc de la forme d’une valise ; vingt bons centimètres d’épaisseur collé (?) contre la paroi ouest. Mais… il y a toujours un « mais », le bloc en question repose sur… du sable, qui repose sur… rien !

Treize heures, retour pour les agapes. La sortie est toujours plus facile pour l’étroiture mais le ressaut de 5 m pas évident. Pas de grillades, on a oublié la saucisse. Quelques charcutailles et fromages et une bouteille de Minervois pour 5, du sérieux !

Une heure plus tard, retour au chantier. L’habitude aidant les passages sont plus faciles. Sur place, plusieurs « parlementations » se suivent, pas toujours efficaces. Une grosse dalle bloque le passage mais pas suffisamment épaisse pour utiliser de grosses pailles. Finalement le talent de nos artificiers en viendra à bout. En dessous un grand noir nous attire. Cloisonné de blocs coincés les uns sur les autres. Plus de vide que de roche. Les quelques sédiments qui restent à nos pieds filent vers les profondeurs. Le souffle régulier remonte la poussière sur plusieurs mètres ! On peut progresser facilement et… tout prendre sur la tête. D’un commun accord nous évacuons les lieux. Sortie pour 15 heures. Un peu physique car les kits sont bien chargés. Pour finir mise en place du sommier sur l’entrée pour éviter l’amoncellement de feuilles de châtaignier.

Peut être y reviendrons nous quand la peur nous aura quittés… Avec surtout un matériel d’étaiement ad hoc, des morceaux d’étais de maçon vont être achetés.

JND/JMB