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Dimanche 4 Mai 2025 – Grotte de Corte, Pietracorbara – Mines de Meria

Dimanche 4 Mai 2025
Spéléologie prospection
Grotte de Corte, Pietracorbara
Mine de Meria-gisement de Vallone, Meria

Participants
ITP : Wanda C., Amal E., Henri-Pierre F., Jean-Claude D. B., Jean-Claude L. M., Benoît R, Marie Pierre R.

TPST : 1 heure

Dictons marins
« Qui trop écoute la météo passe son temps au bistrot »
« Le vert c’est à tribord, le rouge c’est à bâbord, le rosé c’est à ras bord »
« Mieux vaut boire le vin d’ici que l’eau de là »
« L’homme a besoin de passion pour exister »

Par cette chaude journée de Mai, orages et pluies étaient promis l’après-midi. 7 courageux spéléologues avaient tout de même décidé ce jour-là de braver les éléments, projetant pour le matin une visite rapide de la grotte de Corte à Pietracorbara puis une prospection découverte de la mine de Meria si le temps le permettait.

Premier objectif donc de la journée: la grotte de Corte.

Curieusement celle-ci n’a été visitée que par un nombre relativement restreint de spéléologues du club hormis les entomologistes et les chiroptérologues. Sur les 12 comptes rendus depuis 1990, une sortie n’avait pas retrouvé la grotte et 8 étaient à visée entomologique. Jean R. y était allé de nombreuses fois, posant des pièges et espérant y retrouver un coléoptère anciennement décrit, Jean-Noël y été allé 8 fois, Véronique 6, Albert 3. Chaque sortie mentionne une certaine difficulté à retrouver le chemin d’accès dans les fougères et le maquis, mais curieusement HP qui y était allé 4 fois n’en avait pas le souvenir et s’attendait à une petite marche facile de 30 minutes pour rejoindre la grotte. Départ donc du parking de l’église Saint Clément à Ponticellu, on traverse à gué le ruisseau de Pietracorbara sur des troncs glissants et on emprunte le chemin de randonnée en sous-bois qui mène au vallon de Corte. Celui-ci est envahi par des fougères et des bruyères assez hautes. Un chemin de chasseurs plus ou moins marqué traverse la châtaigneraie et nous amène sans encombre le long du ruisseau de Corte. Il nous faut maintenant retrouver l’escarpement de Cipolin qui débute le chemin ascendant montant à la grotte. Mais tout est noyé dans la végétation, un départ pourrait correspondre suivi par une trace de sanglier. Et c’est parti dans le maquis ou nous nous frayons un passage à coup de cisailles et de sécateurs. Heureusement HP a le point GPS de la grotte et au bout d’une heure 30 d’efforts nous atteignons la grotte. 25 petits rhinolophes nous y attendent. On passe la grande stalagmite, les fouilles de Passenard et De Joly. Les gours du laminoir scintillant sont secs. Puis retour par le sentier d’accès habituel bien marqué et on aboutit au ruisseau en face d’une barre de cipolin (se souvenir de ce repère pour la prochaine fois). On rentre sagement par la piste qui longe le bord droit du ruisseau, puis par le pont génois sur lequel une séance photo a lieu. Bilan : 2h 30 de marche aller-retour pour 3km 440 de marche (1,4 km/h)!!! 1 heure dans la cavité. Un pique-nique réparateur est pris au bord du ruisseau.

Puis en route vers 14h30 vers la deuxième destination de notre journée : La mine d’antimoine de Meria.

Exploitée essentiellement de 1855 à 1914, celle-ci a été une des plus importantes mines de Corse, employant jusqu’à 500 mineurs essentiellement italiens. Nous avions visité en 2020 le village abandonné de Caracu où certains étaient logés. La mine est composée de deux gisements comportant de nombreux champs filoniens distants entre eux de plusieurs kilomètres : le gisement de Fiumicello dont on a déjà exploré une galerie de Tufi Bianchi et de Spelonche et le gisement de San Martino. Aujourd’hui on va se concentrer sur le filon de Vallone situé au bord de la route de Morosaglia. On se gare dans un virage en épingle à cheveux et l’on s’égaye dans le maquis au-dessus de la route. On découvre des haldes, un ouvrage sur le ruisseau (peut être les vestiges d’un moulin à meule verticale), une tranchée. Un chemin à peu près tracé sur le bord gauche du ruisseau conduit à un plateau, sommet d’une grande halde, puis à un four rouillé et enfin au travers banc Orenga. L’entrée en est obstruée depuis 2005, date à laquelle la compagnie propriétaire en a abandonné la concession. Seule une petite conduite impénétrable sert d’exhaure à la galerie. Longue de 450 mètres, celle-ci aboutissait au front du gisement, large de 800 mètres et de 200 mètres de hauteur. 11 niveaux y avaient été creusés. En 2000 François Fontaine et Philippe Stella avait assisté techniquement une équipe de FR3 pour un reportage sur la mine avec Alain Gauthier et avaient visité ce travers banc (1). Deux autres travers bancs existent le long du ruisseau de Fiumicello ainsi qu’une cheminée d’accès au travers banc Gaffory mais nous ne les avons pas retrouvés.

Au bord de la route, 500 mètres plus à l’ouest on retrouve une galerie obstruée. Michèle nous avait signalé une galerie d’une dizaine de mètres en bord de route plus à l’est que nous n’avons pas visité.

Vers 17 h 30 nous rentrons au club boire un pot bien mérité après une journée bien conviviale de crapahute dans le maquis. Orages et pluie étaient prévus l’après-midi. Il a fait finalement beau et chaud toute la journée. Comme d’habitude une exploration complémentaire est nécessaire. Retrouver les 2 autres travers bancs de Vallone, visiter le site de Fossato. Ce sera l’occasion de nouvelles aventures.

PHP

(1) https://youtu.be/tsCwWfHkWo0


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« de 68 »

Jeudi 1er mai 2025 – Prospection Canarinco – Furiani

Jeudi 1er mai 2025
Spéléo, prospection, bio
Massif de Canarinco, Barbaggio

Participants
ITP : Wanda C., Henri-Pierre F., Jean-Claude D. B., Jean-Claude L. M., Marie Pierre R.

TPST : 0h20

Va-t-on vers une lidarisation des prospections spéléo ?

L’arrivée des données LIDAR HD dans le domaine public peut s’avérer utile pour préparer des prospections spéléos. Mais leur analyse demande une certaine habitude et comme dans toutes nouvelles techniques, de l’expérience. Un « trou » a été repéré sur le petit massif karstique de Canarinco grâce au LIDAR, sa proximité avec Bastia permet d’y organiser une sortie à la demi-journée avant la réunion du jeudi et d’y procéder à une vérification sur le terrain.

Départ depuis le petit « parking » face à la route du Pigno. Il fait relativement chaud mais une petite brise agrémente la progression. On commence par franchir le petit plateau herbeux, celle-ci est bien haute et grasse, elle ferait le bonheur des bovins et ovins, mais la bergerie du lieu semble abandonnée, l’exploitation a dû cesser.

Armés d’un GPS nous jonglons maintenant avec le maquis et après quelques ondulations nous arrivons au point repéré. Il y a effectivement quelque chose mais malheureusement pas de cavité. Il s’agit en fait des ruines d’une construction envahie par le maquis, un trou d’environ 4 mètres de diamètre, délimité par un mur appareillé et une paroi légèrement arrondie taillée dans la roche. Les autres côtés sont absents et se sont probablement écroulés. Un tas d’éboulis arrive en pente vers le point bas de la construction. On peut estimer l’épaisseur des éboulis à environ 2 mètres, ce qui ferait une hauteur totale à l’origine de 7 à 8 mètres pour cette construction. Ancienne glacière, bergerie, four à chaux, bâtiment militaire, la question reste posée.

Nous nous dirigeons maintenant vers la petite cavité Dolo en nous éparpillant sur le lapiaz. Le GPS nous aide à la retrouver, un cairn érigé lors de la première visite aussi. Le but est de prélever un échantillon de l’étrange substance se développant sur la paroi Est de la petite galerie, celle qui reçoit le plus de lumière extérieure. Ça ne semble pas être du lichen, ni de la mousse, ni des champignons. C’est mouillé et gélatineux, bleu, vert, noir, pas appétissant en tous cas. Vue en macrophotographie, 2 éléments semblent composer cette substance, un support composé de filaments blancs avec des petits bouquets verts, et une sécrétion brunâtre.

Les prélèvements effectués nous prospectons un peu la partie terminale de ce plateau intermédiaire. Nous essayons également de repérer un passage vers la base du massif, là d’où sourd une étonnante source, exutoire des eaux qui s’infiltrent dans le massif et qui avait été visitée en 2001 (CR, Photos). Comme alors, l’accès le plus évident est en face, par la ferme d’Algo, ce sera donc pour une autre fois.

Retour vers la route en prospectant de nouveau, puis au local pour un examen des prélèvements sous les loupes binoculaires. Les grossissements sont insuffisants pour déterminer la nature exacte de la substance. Renfort d’Albert qui propose des Nostoc, une accumulation plus ou moins ordonnée de Cyanobactéries.

Un examen ultérieur sous microscope confirmerait cette hypothèse.

Le traditionnel apéro du jeudi soir termine la journée.

JCL


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« de 18 »

Samedi 26 avril 2025 – Falaise A Tozza

Samedi 26 avril 2025
Spéléo, entrainement falaise
A Tozza, Patrimonio

Participants
ITP : Christophe C., Wanda C., Jean-Claude D. B., Amal D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L. M., Laureen N., Louis-Mathis et Vanessa S.

Le beau temps est annoncé pour le week-end, un canyon est au programme mais les cryophobes préfèrent se tourner vers une activité plus chaude. C’est donc une journée d’entrainement en falaise qui est décidée pour le samedi, lors de la réunion du jeudi. Entrainement d’autant plus nécessaire que l’espoir du mini camp en Sardaigne est toujours présent dans les esprits.

Rassemblement au local pour la préparation du matos et le traditionnel café. Horreur, il n’y a plus de café !
Éric pique dans la caisse et se dévoue pour aller chercher ce légal stimulant.

Temps idéal à la falaise, soleil et petite fraicheur printanière.
Éric équipe la voie d’initiation, Laureen celle des Oliviers et Christophe l’Ubac.
Pendant ce temps, traditionnelle révision des nœuds. Si le double 8 commence à être maitrisé, d’autres nœuds sont toujours des découvertes 🙂 . Le nœud de pêcheur, le mickey, le nœud de chaise double sont ainsi faits et refaits.
Pas la peine d’en ajouter au programme, ça ne ferait qu’ajouter de la confusion. Il faut d’abord maitriser les nœuds de base et ensuite en voir d’autres une fois les premiers réalisés de façon automatique.

Le programme de la journée continue, c’est maintenant les conversions descente-montée et inversement qui sont pratiquées sur les cordes précédemment installées. Conséquence, elles mettent en appétit tout le monde.

Le feu est allumé, les grillades peuvent commencer. Le coin repas est vraiment petit, il faudra l’agrandir, mais on dit ça à chaque fois …

C’est maintenant l’atelier phare de la journée, l’assistance à équipier en difficulté. Il ne s’agit pas de remonter quelqu’un d’inconscient, auquel cas c’est un dégagement d’équipier vers le bas qui est à privilégier, mais d’aider une personne fatiguée à poursuivre la remontée, cette dernière reste sur la corde de progression avec ses bloqueurs et continue de monter.

Deux cas de figure, la fatiguée et la très fatiguée.

  • Dans le premier cas il faut juste la soulager de 20 à 30 kilos pour faciliter sa remontée. Une simple poulie-bloqueur, une micro-trax en l’occurrence, est installée en tête de puits. Un bout de la corde d’assistance est accroché dans le trou supérieur du croll de l’aidé, passe par la poulie-bloqueur, l’aidant n’a plus qu’à installer le retour de corde dans son bloqueur de pied pour pomper et ainsi soulager l’équipier en difficulté.
  • Dans le 2ème cas il faut compléter l’installation par une poulie qui constituera ainsi un palan complet. Le bout de la corde d’assistance est accroché cette fois-ci à l’amarrage de tête de puits, une boucle de corde avec poulie est accrochée au croll du très fatigué, le reste du montage est identique à la 1ère version. L’assistance peut dépasser les 50 kilos.

Si dans la 1ère version une corde d’assistance légèrement supérieure à la hauteur du puits est nécessaire, il faut le double dans le 2ème cas.

Il faut en outre s’assurer que les amarrages soient suffisamment fiables pour accepter le poids supplémentaire dû au doublement de la charge, voire au triplement si l’aidant est sur le même amarrage avec l’option palan. Ce dernier peut transférer son poids sur la section suivante afin de soulager le dispositif.

Quelques rigolades plus tard c’est le passage de nœud qui est testé par tout le monde, avec différentes techniques…

En dessert, une tyrolienne avec un montage passabloc est réalisée entre 2 arbres. C’est une technique peu connue et peu gourmande en matériel qui permet de tendre une corde simplement et facilement avec 2 mousquetons en plus de ceux d’extrémité. Peut être utile pour réaliser un rappel guidé par exemple.

Déséquipement général par Lolo pour l’Ubac, JCD pour les Oliviers, Wanda celle d’initiation.
Comptage des mouskifs et plaquettes, il manque 1 mouskif et 6 plaquettes !
4 plaquettes sont récupérées sur la dernière main courante de la voie des Oliviers, le complément sera récupéré lors de l’entrainement secours prévu le 17 mai prochain.

Cette journée bien sympathique se termine au local avec un petit apéro, après avoir restitué le matos rescapé.

JCL


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« de 55 »

Mercredi 23 avril 2025 – Galeries secteurs Piana, Tartagine

Mercredi 23 avril 2025
Spéléo, chiro, entomo
Galeries secteurs Piana-Tartagine, Castifao

Participants
ITP : Michaël D., Antonio E. G., Jean-Claude L. M.
ITP/GCC : Michèle C., Wanda C.

TPST : 1h30

I topi pinnuti, faut bien justifier le nom de notre association et s’y consacrer de temps en temps. Michèle propose une journée de comptage printanier de quelques galeries de mines de Balagne.

Qui dit comptage chiro, dit effectif réduit des compteurs. C’est donc en semaine que cette sortie est programmée. Qui dit en semaine dit plutôt retraités. Faux, Micca et Antonio, qui peuvent « jouer » sur leur emploi du temps, se joignent aux vétérans.

Plusieurs galeries, toutes faisant l’objet d’un arrêté biotope, seront visitées et plusieurs dizaines de chauves-souris seront comptabilisées, principalement des grands rhinos.

Les 2 fois 30 mètres des galeries de Tartagine nécessiteront d’emprunter un beau chemin qui longe la rivière et notamment un beau canal d’amenée d’eau vers les ruines d’un moulin.

Pas de trouvaille au niveau entomo, peut-être en raison de la forte humidité des galeries.

Le projet de comptage dans Pietralbella est reporté à une date ultérieure, Micca qui doit penser à nourrir ses vaches rentre avec Antonio.
Les anciens de la section ACS du club (Ancêtres Chiros & Spéléo) se retrouvent quant à eux au Kré d’As pour se désaltérer et débriefer 🙂

Les photos complèteront ce mini compte-rendu.

JCL


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« de 75 »

Dimanche 20 Avril 2025 – Canyon Fiumi Raghjunti

Dimanche 20 Avril 2025
Canyon Sorio – Fiumi Raghjunti

Participants :
I.T.P : Antoine B., Antonio E.,  Laureen N., Benoit R., Franck Z.

——————- CR Laureen ——————-

Le matériel a été préparé la veille. Assez vite les membres présents émettent l’idée d’embarquer le matériel spéléo utilisé lors de la sortie de San Nicolao afin de le nettoyer dans le Fiumi Raghjunti.

RDV au local vers 8h00 le dimanche 20. Un café, on charge et zou, direction Sorio.

On retrouve Franck sur place. Il y a de l’eau, beaucoup d’eau !!!

La pluie est attendue vers 13 h / 14h.

On s’équipe sur l’air de stationnement. Franck part en premier. Après 10 min de marche, on retrouve Franck au niveau du premier rappel.
Le premier rappel se fera en guider, il y a beaucoup trop d’eau.
Petit Quiz : Sur les 5 Topis combien ont fini dans la cascade ? Certains appellent ça du talent.

La suite du canyon sera un mélange de spéléo, escalade, voire même accrobranche. Le débit du Fiumi Raghjunti ne permet pas de le parcourir en entier.
Pour en profiter, il faudra retenter la sortie dans quelques jours/semaines. Pour envisager une sortie complète il faut attendre que le bassin versant se vidange dixit hydrogéologue du club.

On notera la trouvaille d’une pièce de 20 cts espagnole positionnée sur un bloc en plein milieu de la rivière. Antoni, elle t’était destinée.

Franck nous quitte à l’heure. Cours Forest, la Sainte Odette n’attend pas.

On finira le canyon par la traditionnelle tyrolienne.

Nettoyage du matériel spéléo par les 4 topis restants. On appréciera la technique ancestrale de nettoyage d’Antonio.
On a eu juste le temps de nettoyer et replier le matériel et la pluie attendue nous a fait rentrer au local pour manger notre piquenique.

Laureen N.

——————- CR Benoit ——————-

Au regard des pluies abondantes cette semaine, on attendait le bon jour pour se préparer une sortie, évidemment en semaine ce n’était pas possible avec la tempête Hans qui touche une bonne partie de la méditerranée notamment la Corse, la Sardaigne, le piémont italien et les Alpes. Samedi une sortie spéléo était déjà prévu, du coup il nous restait que ce Dimanche, le Lundi de pâques sera réservé pour les repas de famille et/ou repos pour d’autres.

Dimanche la météo n’était pas non plus aux beaux fixes, mais une fenêtre nous laisse l’occasion de s’y lancer, la pluie était prévue à 13h. A la base il était envisagé de faire le Stollu et d’enchaîner avec le Fiumi Raghjunti, vu les prévisions, on se rabattra uniquement sur cette dernière portion.

Nous nous sommes donné rendez-vous au local à 8h, Franck nous rejoindra directement à Sorio, pendant notre trajet, Franck nous enverra quelques photos et il y a de l’eau !! la cascade à gauche du pont de Sorio est sortie de son lit, habituellement il y a seulement un petit filet d’eau. Arrivé au pont, on voit et on entend le débit de l’eau, c’est chargé, ça risque d’être sportif !!.

Franck partira en premier, suivi d’Antoine pour déjà équiper le premier rappel, pendant qu’Antonio, Laureen et moi nous terminons de nous équiper. Arrivé à la cascade, un débit monstre, ça émulsionne énormément, nous nous sommes dit : « oufff ça va chaud patate dans l’actif !! », On rejoins Franck et Antoine au départ du canyon et ils prendront la sage décision de mettre un rappel guidé, d’autant plus que la configuration du canyon permet de le faire sans que chacun prennent des risques pour l’installer. Franck redescend par le chemin qui mène au départ du canyon et Antonio d’en haut lancera le bidon étanche avec la corde de rappel pour qu’Antoine tend le guidé.

Nous descendons tous sur le guidé sans problème, le débit de la cascade nous éjecte sur le guidé, nous continuons notre progression et là on voit que sa brasse de partout dans les passages clés du canyon, nous shuntons le passage avant le premier rappel sous blocs, au niveau du rappel sous bloc un niveau d’eau particulièrement élevé rendant impossible l’accès : On shunte de nouveau !

On place une corde de rappel en nœud étrangleur pour accéder sous le bloc en haut du passage habituel, idem comme à la Ruda, un vacarme monstre dans la grotte avec ce débit d’eau, nous ressortons par un petit passage étroit à la mode spéléo, pour shunter de nouveau le petit rappel de 2 mètres, un autre nœud étrangleur sera installer pour le contourner. Et on shuntera une dernière fois l’autre passage sous bloc menant à la tyrolienne.

Antonio et Antoine installera la tyrolienne pendant que Franck empruntera la sortie du canyon à pied car il devait partir plus tôt. Antoine descendra en rappel dans le bouillon, le courant l’expulsa assez facilement, Antonio tend la tyro et on descendra tous dessus !

Fin de canyon, point positif on aura vu ce canyon en très très gros débit ça change des JNSC !

Pour terminer cette journée, lavage de corde spéléo utilisées la veille et retour au local où finalement on mangera car la pluie s’est invité à 13h pile à Sorio, d’ailleurs le canyon reprenait légèrement du volume sûrement alimenté par les pluies sur le plateau de Tenda en altitude

Benoit R.

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« de 6 »