Archives mensuelles : juillet 2025

Mercredi 30 Juillet 2025 – Canyon de Bucatoggio, San Nicolao.

Canyon de Bucatoggio, San Nicolao.
Initiation Canyoning

Participants: Antonio E. G.

Première initiation pour moi. Cela était prévu sur La Richiusa, mais la météo fait qu’on se décide finalement par le Bucatoggio. Rendez-vous avec les 3 initiés à 8h au local pour essayer les combis et départ vers le parking amont. On met en place la navette et on commence le canyon vers 10h.

Arrivés sous le pont à midi, après les deux premières cascades de 30 et 25 mètres, deux des initiés se rendent compte que ce sport n’était peut-être fait pour eux a ce stade de leurs vies et décident de retrouver la voiture. Je continue avec le troisième initié le parcours et on arrive à la voiture a 14h.

Initiation a moitié réussite, dommage pour la météo parce que je pense qu’un canyon moins vertical et plus ludique comme la Richiusa aurait été vécu différemment par les initiés.

AEG

Mardi 29 juillet 2025 – Canyon de la Ruda, Corscia.

Mardi 29 Juillet 2025

Canyon de la Ruda, Corscia

V3.A3.III

Participants :

– ITP : Anto B.,

– Initiés : Cyril, Thomas, Francesca et Raphaelle

TPEC : 4h00

Température de l’eau : Agréable pour la saison, mais fraîche sur la fin.

Météo : soleil le matin, couvert au milieu du canyon et pluie à la fin du repas.

Anto est récupéré par Raphaelle et Francesca à 7h puis direction ponte leccia pour un petit café au carre d’as. C’est là que nous retrouvons Cyril et Thomas vers 8h, qui eux arrivent de Galeria.

Nous voilà partis avec les 2 voitures, le prochain arrêt sera dans la scala santa regina au petit parking de la Ruda. On est au point de départ pour la marche d’approche.

50 minutes après une belle montée nous arrivons au point de départ du canyon … au « ponte subranu ». Nous nous équipons, combinaison, baudrier, casque et les premières consignes sont données.

Début du canyon : vers 11h00.

Le canyon se déroule sans encombres. Les Initiés profitent bien de leurs premiers pas en rivière. Petits toboggans et sauts débutent l’activité, qui n’est pas une première pour Francesca et Raphaelle. Les rappels arrivent au milieux du parcourt et sont un régales pour Cyril, prof d’EPS, c’est une formalité. Il n’en est pas de même pour Thomas sont fils qui gère bien l’histoire pour quelqu’un qui ne connaît pas le monde de la corde.

Tout au long de la descente c’est un vrai bonheur. On ne croisera personne jusqu’au pont final ou des baigneurs nous prendront en photo.

Retour a la voiture : vers 15h00

S’en suit un pique-nique sur le pouce, comme on les aiment. Il sera clôturé par l’arrivée d’une averse en toute fin. Ce qui nous amènera a prendre, de nouveau, un café au carré d’as.

Ainsi s’achève une belle journée de découverte du canyonisme.

Antho,

Mardi 29 juillet – Trou du Moulin – Bouisse(11)

Mardi 29 juillet 2025
Spéléo, désob’
Le Trou du Moulin – Bouisse (11)

Participants
ITP / Spéléo Corbières Minervois : Jean-Noël D.
Gruissan Prospection Spéléo : André M.
Spéléo Corbières Minervois : Jean-Michel E.
Spéléo Club de l’Aude : Daniel C., Henri (Riton), Laurent H.
Autonome : Daniel M. (Masdan)

 TPST : six heures

Épisode 5
André a récupéré de sa grosse sortie à Cabrespine, le Tour de France est terminé, on est prêts pour une journée complète de spéléo. Toujours une bonne heure et demi de route sinueuse ; sur le plateau de Bouisse la canicule est terminée, un petit vent frisquet et un 18° C nous accueillent. On sera quatre à partir au front de désob’. JM et Riton en première ligne et derrière en soutien André et JN.

Pendant que l’on prépare le matos, dehors les deux Daniel font les porteurs d’eau pour amener plusieurs centaines de litres à l’entrée du trou afin de simuler une mini-crue pour voir où part l’actif au fond…

10 heures, la palanquée s’enfonce sous terre. Je ferme la marche, piano, piano. Passage de la faille verticale puis de la chatière et j’entends André me demander de remonter – étant le dernier – ils ont oublié la gamate avec le second perfo ! Ben faut-y-aller ! c’est le passage le plus ch… de la cavité et en plus redescendre avec une gamate qui a tendance à s’accrocher c’est un peu galère. Me voilà enfin derrière l’équipe du front de taille, une bonne demi-heure plus tard. La matinée est consacrée au déblaiement consécutif à l’énorme caresse finale de la séance précédente. Installation en haut d’un ressaut de 3 m et à quatre nous réussissons à caser tous les blocs et gravats après les avoir réduits à la masse de 10 kg descendue exprès.

De « furieuses parlementations » suivent, le boyau semble partir dans deux directions, une horizontale avec un semblant d’écho derrière les blocs et une verticale par un mince pertuis. Mais l’heure du repas a sonné, il est midi et demi. Pour la sortie je pars en premier de cordée, encouragé par André qui me recommande de bien prendre mon temps, pas de pression, solidarité spéléo oblige.

Dehors le temps est plus clément, JME nous installe un barbecue de campagne amovible dans un creux à l’abri pour une belle poêlée de merguez. Le rosé est encore frais. Et pour finir un fiadone maison qui n’a pas fait long feu… Avec de la brousse saison oblige. Les deux Daniel ont bien rigolé avec leur tentative de crue mais sans aucun résultat. On ne verra pas la moindre goutte d’eau arriver depuis la surface après le déversement du stock d’eau des Daniel…

14 heures, retour au turbin. Toujours dans le même ordre. Avec André notre mission est de reprendre méthodiquement tous les passages encore serrés sur le parcours jusqu’au fond actuel (environ 80 m de progression) afin de les rendre plus confort. Au moins six parlementations seront nécessaires et il reste encore du boulot.

Laurent nous a rejoint, nous double et file rejoindre JME et Riton pour aller gratter au fond. Ils descendent un petit ressaut et avancent de quelques mètres. La suite sera finalement dans le pertuis vertical. Un gros bloc en travers du passage est pulvérisé. Il ne reste plus qu’un pilier fortement fissuré et comprimé par une énorme dalle de 3 m de long sur 1 de large et autant en hauteur, laquelle soutient plusieurs blocs plus modestes. Après quelques habiles passes au fleuret de mineur JME parvient à tout effondrer. Vers 16 heures, un ressaut de 3 m s’ouvre, et cette fois c’est du neuf… Bon courant d’air, des vides partout, suite visible sur 5 ou 6 m droit devant, et jusqu’à 10 m à droite à travers un laminoir étroit mais on voit assez loin. Le courant d’air est bien présent.

On est clairement dans le passage de l’eau en hiver, tout est propre, décapé et anguleux. On laisse tout ça reposer jusqu’à la prochaine séance… on pourra peut-être passer au-dessus de l’ancien plafond…

Le retour se fera tranquille avec le soutien moral et un peu physique d’André pour le passage de la faille verticale. Un peu cassé j’aurais du mal à trouver les prises, heureusement qu’il y avait des mains secourables derrière. Et en plus il fallait remonter tous les kits de désobs et la masse de 10 kg. Il m’aura fallu deux bons jours pour récupérer.

JND/JME/Riton

Dimanche 27 juillet 2025 – Piscia di gallu, Zonza

Dimanche 27 juillet 2025 – Piscia di gallu, Zonza

Canyon, descente classique

Piscia di Gallu, ZONZA

Participants :

Anto B., Muriel C., Franck Z.

Cotations : V4A5II

TPEC : 02h00

sortie P.M.R

Pour – Mumu –  Raffistolée

Il y a peu de monde en saison estivale lors de notre réunion hebdomadaire du jeudi . A priori seuls Anto et ma pomme étions dispos pour faire une sortie ce week-end,  nous quittons le local indécis sur le planning du week-end.

Nous sommes chacun pris par nos occupations, et ce n’est que samedi soir vers 19h30 que je reçois un appel d’anto: » piscia di gallu ça te dit? » . Dans la foulée je reçois un message de Mumu qui me demande qu’elle était le programme du week-end. Emballée par ce canyon, elle  décide de se joindre à nous. et c’est donc à l’arrache que cette sortie voit le jour.

Nous nous retrouvons le lendemain chez moi vers 08h30, puis direction le sud.  Après environ 02h30 de route nous arrivons à destination. Le débit de l’eau est important et on observe quelques mouvement d’eau.  L’appréhension de Mumu est palpable car c’est son premier canyon depuis son opération. L’encaissement est magnifique et le départ de la dernier cascade plein gaz est mythique. On ne s’en lasse pas. Ainsi nous rejoignons le véhicule aux alentours de 15h00. Nous remontons vers le san gavino di carbini pour nous sustenter au snack de la cascade.

Franck

Mardi 22 juillet 2025 — Le Trou du Moulin — Bouisse (11)

Mardi 22 juillet 2025
Spéléo, désob’
Le Trou du Moulin — Bouisse (11)

Participants
ITP / Spéléo Corbières Minervois : Jean-Noël D.
Spéléo Corbières Minervois : Christophe B. (Stoche), Jean-Michel E.
Spéléo Club de l’Aude : Henri (Riton)

TPST : huit heures, quatre heures pour JN
Épisode 4
Une sortie qui a bien failli ne pas avoir lieu. Prévue avec mon ami André qui s’est désisté la veille. Il ne s’était pas remis d’une grosse sortie de plus de dix heures au fond du Gouffre de Cabresprine, pour une désob’ dans un affluent de la rivière, désob’ située à plus de trois heures de crapahutage… Six heures d’aller et retour et trois heures de désob’ ! J’avais décliné heureusement.

Finalement je me suis décidé à rejoindre seul les copains à Bouisse mais uniquement pour la matinée, l’après-midi c’était l’arrivée du TDF au Mont Ventoux. En fait Bouisse n’est pas trop éloigné, à peine 50 km mais quasiment que des virages… comme dans la Corse profonde.

9 h 30, habillage au frais près du lavoir, à peine 18° C. Ce sera un interclub à majorité SCM. Marche d’approche de 50 m ! Le trou souffle toujours. Jean-Michel et Riton partent devant, je reste derrière Stoche pour finaliser l’élargissement des étroitures car c’est devenu plus humain mais ça peut s’améliorer.Franchissement du premier méandre sans difficulté, j’arrive en haut de la diaclase où je m’étais arrêté la dernière fois. Stoche élargit une peu le fond qui donne sur la chatière difficilement franchissable pour les premiers visiteurs. Vu d’en haut, en se laissant glisser cela devrait bien se passer, la question est « Le retour » ? On verra…

Puis la chatière sans problème et on débouche dans la galerie principale, bien plus spacieuse.Mais la progression n’est pas simple car c’est en fait une grosse trémie où il faut se faufiler entre les blocs. De quoi dérouiller les articulations.Devant ils ont recalibré plusieurs passages, étayé un bloc craignos par un pied droit et sont partis pour un gros travail au fond.On a la grande chance d’avoir ici de multiples poches de stockage.

Devant un nouveau méandre, resserré en son milieu par un becquet que Stoche peine un peu à passer. À sa sortie c’est un peu étroit et il se lance dans le descellement de plusieurs blocs fragilisés par les pailles de Jean-Michel. Pas la place pour deux et le becquet ne me tente pas, j’attends sagement. Devant la suite est bouchée par une dalle effondrée, elle-même précédée sur la gauche par deux gros blocs empilés instables. Ils s’occupent d’abord des deux blocs, la dalle ce sera pour la prochaine sortie. Il est temps de sortir car fort heureusement les estomacs crient famine, il est 13 heures. Retour de l’équipe vers la surface.Finalement çà frotte mais tout se passe sans grande difficulté, le plaisir des étroitures est revenu.

Sortie sous le soleil et les frondaisons pour un casse-croûte avec un petit rosé. Une heure trente de route pour le retour avant l’ascension du Mont Ventoux.

Mes compagnons sont repartis au turbin. Au total six salves de « parlementations » par Jean-Michel. Calibrage de confort et deux salves au fond où l’arrivée de l’air est repérée sous une alcôve déjà connue et dans le sol. Haut d’une petite verticale, qui à l’époque canalisait les écoulements. Un empilement menaçant semble avoir résisté à la dernière salve…

LA grosse question sans réponse pour l’instant : est-ce là le terminus de Daniel M. (absent ce jour) dans les années quatre-vingt-dix ? En tout cas ça ressemble fort à sa description, donc pour le prochain coup tous les espoirs sont permis…

La prochaine sortie nécessitera au moins quatre participants pour l’évacuation. Ça commence à sentir bon, même si l’accès au fond demandera encore bon nombre de calibrages. Pour nos os de dinosaures, et surtout le transport de kits. On va rapidement savoir si le trou va tenir ses promesses car il a du potentiel et il est bien placé. On n’est à -25 m et la résurgence est 200 m plus bas !

JND/Christophe B./Riton