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Dimanche 24 novembre 2024 – Spéléo-VTT, repérage cavités – Cima di Guaita, Brando

Dimanche 24 novembre 2024
Spéléo-VTT, repérage
Cima di Guaita, Brando

Participant
ITP : Jean-Claude L. M.

Journée idéale pour pédaler dans la nature, beau temps mais pas chaud. Mais la spéléo-VTT n’attire pas foule au club, on va donc passer sur les 20 km en grande partie de pistes et les 850 mètres de dénivelé de ce beau parcours dominant la mer tyrrhénienne et se concentrer sur le volet spéléo qui consistait en une reconnaissance des indications reçues lors d’une journée de démaquisage de Butrone, le fameux trou qui souffle et un autre qui s’ouvre dans l’une des carrières de Brando.

Petit détour préalable par la piste qui contourne le Sémaphore. Il peut être envisagé de partir de là plutôt que depuis la route pour visiter le trou éponyme.

Un autre arrêt en montant, une ouverture qui semble volontairement fermée par des blocs rocheux en pied d’une petite falaise décorée de coulées de calcite laisse espérer une suite derrière …

Retour à nos moutons ou plutôt aux cavités recherchées. Le trou de la carrière a bien été trouvé à l’endroit indiqué. C’est une petite ouverture d’environ 40 cm par 15 d’où sort un léger courant d’air. L’humidité se condense sur les parois internes, une suite encore plus étroite est visible latéralement, les cailloux y rebondissent sur 2 ou 3 mètres. Il s’ouvre carrément au milieu de cette piste d’accès à un front de taille abandonné. Foisonnement ou vrai trou, compliqué d’envisager une désob à cet endroit.

Quant au fameux « Trou qui souffle », qui fait partie des arlésiennes du club, un maquis impénétrable en empêche l’accès. C’est pourtant le bon endroit vu que l’indicateur a de nouveau été rencontré au cours de la descente vers la vallée de Sisco, une chance inouïe ! Il est prêt à nous y accompagner, mais il faut attendre une journée bien froide afin de voir le panache de buée qui en sort et qui est bien visible dans le maquis. Il faudra par contre être bien équipés en matériel de coupe.
Affaire à suivre …

JCL

Mardi 16 avril 2024 – Prospection Pietralba

Mardi 16 avril 2024
Spéléo-VTT, prospection
Pietralba

Participants
ITP : Michaël D., Jean-Claude L. M.

Plusieurs objectifs pour cette sortie mixte VTT-Spéléo :

  • faire du VTT 🙂
  • faire une reconnaissance des « gouffres » de Pietralba
  • jeter un œil à la falaise d’entrainement épisodique de Pietralba
  • (re)prospecter le secteur nord de cette falaise
  • essayer de rencontrer le ou la propriétaire de la falaise afin d’en assurer l’accès

Premier objectif atteint, sans utilisation du sécateur pour la partie VTT 😀
Départ de la petite chapelle Santa Maria de Pietralba et direction le hameau de Pedanu. Nous empruntons ensuite différentes pistes qui mènent au point côté 594 dominant le secteur des anciennes mines de cuivre, que nous rejoignons au jugé.

Parcours VTT

Parcours VTT

Deuxième objectif
Les 3 points noirs étiquetés « Gouffres » sur la carte IGN qui ont de quoi titiller l’imagination de tout spéléo qui se respecte. On savait que ces gouffres étaient en fait d’anciennes mines de cuivre, mais il fallait le vérifier de visu.
Un 1er puits se présente, il est rempli d’eau, ainsi que le 2ème à quelques mètres.
Plus bas une galerie en partie noyée, waders nécessaires.
Puis voilà le 1er « vrai gouffre ». Un puits où les cailloux rebondissent agréablement pendant quelques secondes. Profondeur estimée à une dizaine de mètres suivis par peut-être un plan incliné.
Le dernier puits se présente comme un ressaut de 3 m avec à sa base un plan incliné suivi par ce qui semble être une galerie horizontale.

Retour aux véhicules par le ravin d’Erbaiolo. Pique-nique devant la chapelle.

Prospection

Prospection

Troisième objectif
La falaise d’entrainement se situant à proximité, il était impensable de ne pas y jeter 4 yeux, d’autant plus que Micca ne la connaissait pas. On tente également de repérer un autre chemin d’accès pour éviter de laisser les véhicules aux emplacements habituels. On essaie en contournant les barbelés face au point côté 437 au sud-est de la falaise. C’est faisable mais il faut d’abord escalader un ressaut de 3 mètres, pas facile. Visite du bas de la falaise et tentative de rejoindre le haut par la vire. Abandon suite manque du matos nécessaire, il faut également élaguer un olivier qui a pris ses aises en plein milieu de la vire, là où le passage se resserre sérieusement. Nous contournons la falaise par le sud-est.

Quatrième objectif
Prospection du haut de la falaise avec tentative de repérage des amarrages de départ des voies, on n’a pas tout retrouvé …
Nous continuons la prospection jusqu’au point côté 590 sur la carte. Peu de résultats, quelques traversées dans les foisonnements entre blocs et une petite galerie de quelques mètres occupée par un petit rhino.

Cinquième objectif
La recherche des propriétaires de la falaise avait commencé dès le matin avec la discussion avec un ancien de passage, un premier nom de berger nous avait été indiqué. Nous partons donc vers le village avec un peu d’espoir. La maison du berger est trouvée, discussion avec ce dernier qui n’est pas le propriétaire. Nouveau nom, nouvelle recherche et bingo la propriétaire nous ouvre sa porte. Explication de notre démarche, mais explication de sa volonté d’interdire l’accès à la falaise. Elle a en effet constaté des dégradations perpétrées par des grimpeurs de passage, principalement teutons. Murets éboulés, ruches renversées, détritus et sacs poubelle laissés sur place … Et surtout elle ne veut être mise en cause en cas d’accident. Elle a aussi évoqué des spéléos « chauves-souris » qui se « reproduiraient » dans le coin 😀

Nous argumentons de notre sérieux par rapport à tous les points évoqués, on récupère son mèl, un courrier lui sera adressé pour préciser le tout.

Un petit arrêt réhydratation au Carré d’As à Ponte Leccia et fin de cette sympathique journée multifacette.

JCL

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« de 18 »

Samedi 25 Février 2023 – Mine de Capanole, Biguglia – Mine de Frangone, Olmeta di Tuda

Samedi 25 Février 2023
Spéléo, repérage, visite
Mine de Capanole, Biguglia
Mine de Frangone, Olmeta di Tuda

Participants
ITP : Henri Pierre F.
La toutounette : Nala

TPST : 10 min

Retour à Capanole sous une pluie fine pour réexaminer une plante que Wanda avait repérée sur le sentier entre la galerie 1 et le puits 1 : à priori une Scille Maritime (Charybdis maritima), peu fréquente et qui fleurit en Juillet. Elle ressemble un peu à une asphodèle avec un gros bulbe et des feuilles plus larges et plus luisantes. Si quelqu’un y va et qu’elle est en fleur, merci de prendre une photo et de me l’envoyer.
J’en profite pour prendre les coordonnées GPS des 2 galeries que nous n’avions pas retrouvées le 11 Février. L’une, d’une vingtaine de mètres est située juste au-dessus du puits N°1. Quelques gros blocs éboulés jonchent le sol ; un grand rhino géant y dort tranquillement. J’y accède en partant de la crête à travers le maquis piquant. La seconde est à une quinzaine de mètres au-dessus et à l’est du puits N°2. On l’atteint facilement en partant de la crête ou du thalweg par une sente bien marquée.

2ème étape : la mine de Cuivre de Frangone.
Le gisement de chalcopyrite, « l’or des fous », encaissée dans les prasinites, aurait été découvert lors de la construction de la route du défilé dans les années 1870. De couleur normalement jaune laiton chaud, plus jaune que la pyrite, la chalcopyrite (CuFeS2) s’irise souvent en teintes rouges, bleues, mauves ou vertes. Exploitée de 1878 à 1907, la mine a fourni 1200 T de Cuivre à l’usine de Cardo puis quelques centaines de tonnes à celle de Francardo.
L’entrée de la tranchée est cachée par une caravane et une remorque. La mine a compté 600 mètres de galeries avec une galerie de roulage de 80 m et des galeries transversales recoupées. Il y avait un travers banc de 80 mètres en contrebas de la route que nous n’avions pas retrouvé lors de la dernière visite. Elle est obturée à 5 mètres du départ de la galerie de roulage : éboulement ou mise en sécurité ?

La galerie protégée par un APB se situe 225 mètres plus loin en bord de route. Elle ne figure pas dans le plan de la concession datant de 1878. Y séjournent l’hiver Des Murins de Capaccini, des Minioptères de Schreiber et des euryales. Un petit muret empêche l’écoulement des eaux. Elle est ennoyée sur une vingtaine de centimètres de profondeur. Sa longueur est incertaine de 65 à 100 mètres selon les sources. A mesurer donc.
Juste au-dessus on trouve 2 galeries de 10 et 6 mètres environ. Un rapport du BRGM parle d’une galerie supérieure d’une centaine de mètres ; mythe ou réalité ?, à contrôler par prospection dans le coin.

Sur le plan de la concession de 1878, 800 m avant la mine, dans le triangle que forment la route et 2 ruisseaux dont le ruisseau de Fangone une galerie est marquée qu’il faudrait également essayer de retrouver.

PHP

Dimanche 8 aout 2021 – Spéléo-VTT, repérage prospection – Carrières de Monte, Monte

Dimanche 8 aout 2021

Spéléo-VTT, repérage prospection

Carrières de Monte, Monte

Participants

  • ITP : Michaël D., Jean-Claude L.

Photos

Trace

Allier le domaine de la spéléo et celui du VTT ne vient pas forcément à l’esprit de façon évidente. Parcourir de grandes galeries en VTT pourrait s’envisager dans le vaste réseau de Saint Marcel d’Ardèche, mais en Corse, à part quelques mètres à Carpinetto ou à Sapara, c’est à l’air libre qu’on peut les associer, comme le 18 juillet dernier par exemple.

C’est à nouveau en VTT qu’un repérage d’une éventuelle prospection d’un massif calcaire est effectué.

Départ de la T10 à 7h pétantes, malgré que qui vous savez ne soit pas là ;-). La montée jusqu’à Monte monte de façon régulière. Une discussion avec un tenancier d’Olmo nous fait déjà renoncer au projet de jonction entre Divina et la route de Barchetta. La carrière de Monte devient maintenant l’objectif principal, objectif de longue date mais jamais réalisé.

Aucune barrière ne barre la piste d’accès, personne ne sort de la bâtisse d’entrée malgré le peu de discrétion de notre passage, idem à l’atelier où nulle réponse à nos appels, une lumière est pourtant allumée. On continue donc la montée, interrompue par le changement d’une chambre à air qui ne s’est pas auto-réparée sur le vélo de JC.

Quelques troupeaux de charcutaille sur pieds sont croisés jusqu’aux premiers fronts de taille.

Le portail Infoterre précise « Calcaires et schistes : Calcaires massifs », indication forcément intéressante pour un spéléo. Calcaire bien cipolinisé adapté à la production de lauzes, plaques de parement et blocs de Cipolin. Aucune cavité découverte, une prospection aux alentours des falaises peut s’envisager mais la végétation assez dense n’en facilitera pas la réalisation.

A l’ouest la Cima a u Borgu a une apparence bien tentante, ce sera pour une autre fois… Au nord-est l’imposante masse du Monte Sant’Angelu est bien en vue, la ligne de crête qui y mène n’est plus très loin et nous tente bigrement. Examen de la carte, nous décidons de rejoindre et suivre la ligne de crête jusqu’au chemin de randonnée du Sant’Angelu, de basculer vers Silvareccio et d’emprunter une piste qui descend jusqu’à la route de Loreto. Ravitaillement en eau à la magnifique fontaine A Funtanona de Loreto di Casinca, retour à Olmo, puis enivrante descente jusqu’à la T10 après 5 h de VTT pour parcourir 35 km et 995 m de dénivelé.

Avant de rejoindre nos pénates nous décidons de jeter un œil sur l’ancien pont ferroviaire traversant le Golo. La première travée ajourée est parcourue, elle se situe à une quinzaine de mètre au-dessus du fleuve et même si le risque de chute est faible il ne faut pas s’emmêler les pinceaux ! Le site se prêterait bien à quelques exercices d’évolution sur corde …

JCL

Dimanche 18 juillet 2021 – Spéléo-VTT, repérage visite – Grottes de San Reginu, Poggio d’Oletta

Dimanche 18 juillet 2021

Spéléo-VTT, repérage visite

Grottes de San Reginu, Poggio d’Oletta

Participants

  • ITP : Wanda C., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Véronique M., Franck Z.
  • Invitée : Amélie D.
  • Toutou : Bosco

TPST : 1h30

Photos

Trace

Grottes de San Reginu

Il était prévu la grotte des Veaux Marins, mais après avoir consulté la météo nous avons préféré reporter. Suite à notre réunion du jeudi soir nous avons opté pour les grottes de San Reginu.

Au programme : vérifier les coordonnées des cavités relevées vingt ans plus tôt, ainsi qu’une belle sortie VTT.

À l’origine donc de cette sortie une fiabilisation des coordonnées des 3 cavités de San Reginu, ces dernières sont situées sous le col Sant’Antonio, côté ouest de la crête sud de Teghime. Dit comme ça c’est déjà le début d’une séance de géocaching, ça l’a été un peu. Découvertes et visitées le 15 septembre 2001, JN avait des coordonnées, JCL en avait d’autres. Entre les 2 plus de 600 m d’écart quand même, de quoi dérouter, ou dégouter, les futurs spéléos du club avides de découvrir les cavités délaissées de la Corse. Y aller en 4×4 en plein été eu été trop aisé, y aller en VTT est certes nettement plus compliqué, mais comme cette idée de fêlé n’a pas généré de réaction de rejet, elle est proposée et programmée.

Rendez-vous à 7h45 au local, on laisse à l’entrée nos kits matériels (une seule corde de 20 m, 5 mousquetons, 5 sangles et les protège-cordes) ainsi que personnels. Jean-Noël les récupèrera et les montera en 4×4 au plus près possible des cavités.

Deuxième rendez-vous au col de Teghime qui marquera le départ des vététistes. De belles montées, peu de descentes et une vue à couper le souffle sur la plaine ainsi que l’étang de Chjurlinu, plus connu sous le nom de « étang de Biguglia ».

8 km et 322 m de dénivelé positif plus tard on arrive dans une des zones où il y aurait les cavités. Les fougères masquent la vue ainsi que du gros maquis. La végétation a bien changé. Nous passons au bord de la première cavité que nous avons failli manquer. Micca semble l’apercevoir, JCL et Franck, armés de sécateurs, confirmerons que c’est bien l’une d’elles. La cavité numéro 2 est ainsi découverte en premier, comme en 2001 !

Jean-Noël arrive à ce moment accompagné de Véro, Amélie et Bosco. On récupère les kits dans le 4×4, celui de JCL est confondu avec les glacières et restera dans le véhicule. H-P lui prêtera son équipement personnel. Franck équipe la cavité et en profite pour démaquiser l’entrée. Amarrage double sur bouquets de bruyères …

Une découverte incongrue dans la cavité, des champignons bruns-jaunes s’échelonnent le long d’une paroi. Ils ressemblent à des vesses de loup et plusieurs stades d’évolution sont présents. D’abord des petites boules d’environ 1 cm perlées de gouttes d’eaux, puis celle-ci s’ouvre en une poche de 6 à 7 cm remplie de liquide gélatineux, et enfin les « pétales » formés par l’éclatement de la boule s’étalent à plat au sol.

Une fois tous ressortis de cette cavité, JCL continue la recherche de la cavité numérotée 1. Il s’agit d’un puits vertical de 8 mètres donnant sur 2 galeries. Sa persévérance a payé, il vient de la trouver. Micca équipe à son tour sous la surveillance de JCL. Là encore amarrage double sur bruyères et arbousiers, puis tête de puits sur chênes verts avec une sangle à frotter. Les volumes sont étonnamment grands pour ce type de cavité, les plafonds sont à plusieurs mètres de hauteur.

On remonte à la surface après une visite rapide et, avant d’aller manger, nous relèverons encore une fois les coordonnées et le chemin d’accès aux cavités.

Aucune chauve-souris observée dans les 2 cavités.

Nous devons remonter en selle car l’ombre indispensable est à environ 200 mètres (HT 😉 plus bas d’après les calculs de Jean-Noël qui y a été en éclaireur. JCL retrouve son VTT avec une roue à plat, il regonfle et repart en espérant que la chambre à air anti-crevaison fasse son boulot…

Repas sur le pouce, on discute du chemin du retour. Jean-Noël et son équipage feront le même parcours qu’à l’aller, Wanda et H-P préfèrent passer par Poggio d’Oletta et ne feront donc pas le même parcours que Franck, JCL et Micca. Ceux-ci choisiront le chemin qui part du col Sant’Antonio, descend vers la chapelle Santa Maria, oblique vers Campolungo et passe par la bergerie d’Algo avant de rejoindre le parking. Magnifique descente, assez roulante avec de beaux passages en tunnel de verdure. La remontée sera autre, plus dure que celle de la Vacca pourtant réputée éprouvante. Le pneu de JCL sera regonflé plusieurs fois, il finira par en changer la chambre à air (anti-crevaison …). Retour aux voitures et enfin au local pour se réhydrater. Le manque d’eau se fit sentir.

Micca, JCL

PS : le lendemain Micca en déchargeant son vélo trouva à son tour une roue à plat. Après démontage et examen minutieux, il découvrit 6 trous.