Archives par étiquette : Chiro

Dimanche 29 janvier 2023 – Cast 3 – Oletta

Dimanche 29 janvier 2023
Cast 3, Oletta
Spéléo, visite classique, initiation, chiro

TPST : 3 heures
Photos

Participants
ITP : Michèle C., Albert D., Jean Claude D., Alix D., Jean Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Marie-Pierre R., Franck Z.
Individuel : Jean-Yves C.

Bien que cette sortie est été  proposée tardivement, une dizaine de spéléos ont répondu présents.  Nous pénétrons dans la cavité aux alentours de 10h30. J’équipe le P16, un AF + AN  sont déjà en place, il ne manque que les mousquetons suivis de deux broches et deux déviations (les sangles sont installées). Pour information les autres ressauts, vires et escalades sont équipés en fixe et n’ont pas souffert depuis la dernière visite et remplacement des cordes.  Jean-Yves et Michèle passent par la salle jumelle et la mezzanine tandis que le reste du groupe passe par le P16. Nous constatons la présence d’un petit rhino en bas du P16. Je n’en verrai que 3 autres dans toute la cavité. Avec Micca et Alix,  descendons le R3 afin de visiter la salle des fouilles puis rejoignons JY et PHP à hauteur de la salle concrétionnée, Alix est enthousiaste.  Quatre euryales hibernent paisiblement. Nous sommes rejoints par le “couple” Albert, Marie-Pierre qui animent la quiétude des lieux…

Notre visite se poursuit par la vire à la fin de laquelle nous regagnons PHP  et JCD. Ces derniers, en perditions, cherchent leur chemin.  Un coup d’œil à la topo, l’étroiture est retrouvée. Nous  visitons quelques galeries annexes lors de la remontée vers la mezzanine, la salle jumelle. Jean-Noël nous attend. Nous atteignons la sortie aux alentours de 13h30.

Arrivées à l’air de “pique-nique” de Cast1 , le feu est déjà allumé. Cette fois-ci c’est JCD le maitre de la cuisson. Les agapes sont dans la tradition des topi et  après quelques verres, JY et MPR égayent le repas. Nous quitterons les lieux vers 15h30.

Franck Z.

Dimanche 15 janvier 2023 – Grotte d’Olmeta di Tuda, Grotte du Calvaire – Oletta

Dimanche 15 janvier 2023
Spéléologie, prospection
Grotte d’Olmeta di Tuda – Grotte du Calvaire, Oletta

Participants
ITP : Michèle C., Wanda C., Michaël D., Henri Pierre F., Jean-Claude L.M., Marie Pierre R.

TPST : 1h00
Photos

Lors de la visite de la Grotte du Calvaire le 22 Janvier 2022, un promeneur avait indiqué la présence d’une autre grotte au voisinage mais non située. Jean-Yves se souvenait y être allé avec Gilles F, un compère GCCéen, de nombreuses années auparavant mais pas de son emplacement. Micca avait téléphoné à Gilles qui lui avait indiqué les coordonnées dans une falaise à l’OSO du Monte di Tuda.

La grotte était citée dans 3 articles d’Histoire Naturelle *1. Elle aurait été découverte en 1988. Son comblement sédimentaire épais de 2 mètres avait été étudié de 1988 à1992 et on avait pu retracer les activités agro-pastorales du Nebbio sur 2500 ans ainsi que l’évolution des micrommamiféres rongeurs (mulot, musaraigne, rat noir) et chiroptères grâce aux milliers d’ossements contenues dans des pelotes de réjections et des déjections de chouette-effraie (tyto Alba) et à des analyses polliniques et sédimentaires. Aucun témoin d’occupation humaine n’avait été retrouvé.

La localisation vague « falaise en bordure du vallon de Vitti » et une topographie rudimentaire de la grotte se trouvait dans ces articles. La salle du fond avait été désobstruée par un spéléologue spécialiste de ce type d’opération.

La prospection des alentours n’avait pas retrouvé d’autres cavités karstiques.

Gilles F. avait participé aux fouilles et avait établit la liste des oiseaux nicheurs dans le Vallon de Vitti.

Lors de l’étude, le pied de la falaise était accessible par une piste carrossable en 4×4 mais l’accès, à partir de la route du lac de Padule, en est maintenant fermé. On part donc du lieu-dit Pietralbuccio pour couper à travers le maquis sur 300 mètres et rejoindre la piste.

Après avoir erré un peu dans le maquis et suivi un sentier incertain, on aboutit à une porte en bois dans une clôture qui donne sur la piste, que l’on remonte sur 500 mètres. La grotte est bien visible du chemin. Elle s’inscrit en ocre dans la falaise calcaire à son extrémité ouest. On rejoint le pied de falaise en suivant des marques rouges, surement apposées par des grimpeurs ; une voie d’escalade sera retrouvée sur la paroi voisine de la grotte avec des plaquettes.

Une partie du toit du porche de la grotte s’est éboulée en contrebas et les fractures importantes de certaines parties de la falaise laissent augurer d’éboulements à venir.

Au niveau du porche se trouvent un poteau en bois témoin d’une fermeture de l’entrée, 1 poteau métallique scellé dans un rocher, un autre coincé entre 2 blocs peut être par effondrement récent de la voute, des planches en bois vermoulues, une palette. Tout cela n’est pas très écolo. Manifestement le site n’a pas été réhabilité après les recherches. Une petite escalade de 2 mètres ; on retrouve la zone de fouille. Le sol est jonché de pelotes de réjections et de déjections fraiches. Puis on pénètre dans une deuxième petite salle avec des conduites débouchant du plafond. Probablement un déversoir du massif calcaire. Un petit rhino y dort à côté d’une toile d’araignée sans se douter probablement qu’il est lui-même dans l’antre d’une chouette. Pas d’insecte visible.

Au-dessus de la grotte se trouve une fracture qui n’aboutit à rien mais d’où s’échappe une chouette blanche dérangée par Jean-Claude.  A quelques mètres vers l’est un autre abri sous roche contient un foyer récemment utilisé. JC et Micca font la topo de la grotte. On hésite à chercher un passage pour rejoindre le sommet de la falaise et redescendre par le chemin partant de Pietralbuccio vers la croix du Monte di Tuda dont on avait vu un panneau indicateur à l’endroit où l’on avait garé les 4×4. On décide finalement de reprendre le même chemin qu’à l’aller. On reviendra ultérieurement pour une prospection plus complète. Le retour se fait en 30 minutes avec la trace du GPS. Dans le maquis il suffit de suivre un tuyau d’alimentation en eau qui aboutit dans le jardin d’une maison en construction.

Direction le lac de Padule au bord duquel on fait griller quelques chipolatas et l’on tire les rois.

Deuxième objectif de la journée : la grotte du Calvaire. Visitée récemment, Micca et JC voudrait en désober le fond, obstrué par 2 gros blocs, derrière lesquels on aperçoit quelques mètres de galerie. Micca a fabriqué à cet effet un désobeur à main comportant 2 griffes genre arme moyenâgeuse. Un bloc est enlevé mais le second résiste. Pendant ce temps, Wanda et HP repèrent quelques rares insectes cavernicoles (méta bourneti, cloportes, dolichopodes) et 2 petits rhinos. La cavité est bien sèche pour un mois de Janvier.

Il est 16 heures, les jours s’allongent ; on en profite pour descendre au couvent Saint François d’Oletta. Daté du 13e siècle, il a été le siège d’une imprimerie nationale, la stampiera della verita, créée par Pascal Paoli et de la « conspiration d’Oletta » contre les troupes françaises en 1769, déjouée sur dénonciations et dont une plaque apposée sur l’église rappelle le martyr des 5 hommes pendus à cette occasion. Le couvent est maintenant la propriété d’une artiste peintre/actrice Candida Romero qui a créé un parfum « l’eau de Couvent » (cf site Instagram) et y organise des manifestations culturelles. Un marché fermier se tient 2 fois par semaine l’été sur le parking devant le couvent. On longe la discothèque de la Conca d’Oro et on atteint l’aqueduc qui alimente le couvent et la fontaine de Mersolaccia (Merlu ?).

Reste donc à prospecter le Monte di Tuda, les environs de la falaise, la carrière dans laquelle un départ est connu et non exploré. 

PHP

*1 :
https://journals.openedition.org/adlfi/23022
https://journals.openedition.org/adlfi/18893
https://hal.science/hal-03036092/document

Samedi 17 décembre 2022 Cast 2, Oletta

Samedi 17 décembre 2022

Spéléo, photos, chiro

Cast 2, Oletta

 

Participants

  • ITP : Michèle Cl., Jean-Claude D., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Benoit R.
  • Individuel : Jean-Yves C.

Photos

Pour cette nouvelle sortie, le rendez-vous est donné à 8h30 au local pour d’abord prendre un café puis rassemblement du matériel. Le départ s’est effectué vers 9h pour une arrivée à Oletta vers 9h45 où Micca, Jean-Yves et Michèle nous attendaient sur place.

Arrivée sur site après s’être équipé au parking, les premiers à descendre, Éric et Jean-Claude L vers 10h45-11h, puis les autres ont suivis (je ne me souviens plus de l’ordre).

Cette sortie avait pour but le comptage des Chauves-souris par Jean-Yves et Michèle, séance photos par Jean-Claude L, Éric, Jean-Noël, Henri-Pierre et Jean-Claude D et puis pour Micca et moi un peu d’exploration et surtout pratique me concernant (Benoit), Micca en assistance pour voir si je ne fais pas de bêtises (j’avoue, j’en ai fait quelques-unes).

Cette sortie était aussi le moment d’exprimer sa créativité au niveau des photos (pour l’équipe photos) et au niveau verbale où Micca a un peu assisté à mes bougonneries haha 🙂

La séance photo a duré à peu près 4h, nous sommes sortis vers 15h pour ensuite aller manger au site du Cast 1 où Jean-Claude D et Henri-Pierre nous attendaient.

S’en est suivi des échanges animés sous l’effet du vin et de la charcutaille 🙂

Nous somme partis sous les coups de 17h avant le coucher du soleil, retour au local pour y remettre le matériel et rentrer dans nos maisons respectives.

Benoit. R

 

Dimanche 13 novembre 2022 Gouffre de San Nicolao

Spéléo, visite et contrôle chiro

Gouffre de San Nicolao « U Tribbiolu », San Nicolao

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle Cl., Amal D., Alix D., Michaël D., Marie Pierre R., Yorick S., Franck Z.
  • Individuel : Jean-Yves C.
  • La toutounette : Naïka

TPST : 4h00

Photos

Sollicitée depuis presque un an, la visite du gouffre de San-Nicolao suscite autant d’intérêt que de méfiance et pour cause, une végétation abondante et agressive.

La rivière étant toujours à l’étiage, la traversée de celle-ci ne pose pas de problème. Grâce à la trace GPS fournie par PHP et JCL nous retrouvons sans trop de difficulté notre chemin. Nous arrivons à un regard bétonné, petit coup d’œil sur le téléphone, nous ne sommes plus sur la trace (même erreur que la fois précédente) : une cinquantaine de mètres avant, le chemin se sépare en deux, celui de gauche qui est en légère descente et l’autre qui monte. Il fallait donc prendre le chemin de gauche. La sente est propre jusqu’au plateau de l’arbre mort, calciné et là : on jardine !

Anto et Yorick partent direct à gauche, Mickaël, Jean-Yves et Franck continuent sur la droite en suivant la trace GPS. Chacun essaie de faire sa trace dans un maquis dense et épineux. Anto et Yorick arrivent les premiers sous l’entrée de la cavité. Au bout de longue minutes nous réussissons tout de même à faire la jonction.

Pendant qu’Anto cherchent son portable perdu dans le maquis (qui a été retrouvé), Franck part équiper le gouffre. Les belles broches placées à l’entrée sont idéalement placées. Mais ça frotte sévère (sur paroi lisse) dès la descente. À -6 m un spit, Franck constate un léger frottement au-dessus. Ce fractio pourrait être doublé. Les spits sont encore en bon état, les plaquettes se vissent sans difficulté. Sur le dernier P14, deux mono-points sont notés sur la topo après le fractio. Après plusieurs balanciers à hauteur de la lame, Franck puis Anto, ne trouveront pas le dernier spit. Il y a du frottement !!!! Heureusement un amarrage est tout de même trouvé à trois mètres sous le fractio qui limite l’abrasion de la corde. Il mériterait d’être doublé lors d’une prochaine visite. La salle est atteinte. Nous nous séparons pour visiter la grotte.

Comme noté lors de notre précédente visite en 2019, les cordes qui équipent en fixe le ressaut et la lucarne sont à changer, et un deuxième amarrage sur la main courante est à réaliser également. Lors de notre visite, le ressaut de la lucarne ne sera pas équipé. Un petit rhino est observé juste avant la lucarne et un grand dans la salle principale.

15H15 : nous préférons remonter et revenir sur le sentier avant la tombée de la nuit. Micca sort le dernier après avoir déséquipé, ça coince un peu lors de la sortie de la cavité mais nous validons l’emplacement des deux broches.

Nous grignotons avant d’entamer le retour, et atteignons les véhicules à la nuit tombante. Le déjeuner-goûter est consommé au bord de la route avec comme éclairage, les lampes de nos frontales…

Nos recrues ont l’air d’avoir apprécié la sortie et ne semblent pas effarouchés par les péripéties dans le maquis lors de cette journée. On va pouvoir les emmener en prospection !!!

Franck Z.

Dimanche 15 mai 2022 – JNSC, Raghjunti, Sorio

Canyon, JNsC, ruisseau de Fiumi Raghiunti – Sorio

Participants

  • ITP : Romain B.-A., Antoine B., Christophe C., Jean-Claude D., Dominique D., Jean-Noël D., Michaël D., Éric G., Jean-Claude L., Marie-Pierre R., Jean-Luc S., Franck Z.
  • CC : Pascal B., Alexandre C., Jean-Marcel V.
  • Initiés : Rafaël B.-J., Anne-Lys et Nicolas C., Agnès F., Frédéric F., Anne-Lyse H., Fanny L., Lorette L., Marie M., Carole N., Maria P., Mégane R., Lila S.

Photos

Pour la deuxième année consécutive, les JNSC, orientées canyon, sont organisées dans le ruisseau du Fiumi Raghiunti, mais cette fois-ci avancées de quasi un mois afin de bénéficier d’une quantité d’eau suffisante. Le débit sera tout de même trop important pour une journée de découverte…

Tout a commencé la veille avec le chargement du matériel dans le minibus, vidé de ses sièges pour l’occasion.

Le lendemain, les premiers topi se retrouvent dès 7h30 sur la commune de SORIO. Le déchargement s’organise, les barnums sont érigés, le matériel est dispatché du côté de la zone repas ou du côté zone de préparation des futurs initiés. Pendant ce temps Anto et Franck se chargent d’équiper le canyon. Le sentier d’accès au canyon repéré par JCL quinze jours auparavant est une aubaine : plus besoin de navette jusqu’au village.

8H30, départ de la fine équipe sur le chemin d’accès, chargée de cordes, de dégaines et de huits. La sente est bien marquée et suffisamment dégagée pour nous permettre de monter en combi.

La première cascade est équipée, les amarrages sont bien chargés par un rappel guidé ou tyrolienne et deux cordes pour descendre directement dans l’actif. Le débit est important et change la physionomie du canyon. Le duo est rejoint par Micca, Jean-Marcel, Alex puis plus tard Pascal.

Tout est équipé en débrayable, désescalade, C8, C5, D2, C5. Vu le débit important, Anto équipera la C4 final en main courante puis utilisera les amarrages situés rive droite pour descendre à côté de l’actif. Franck équipera tout de même la C4 pour les plus aguerris. Pour la petite histoire, Alex descendra dans l’actif et nous présentera une belle démonstration de ce qu’il vaut mieux éviter de faire : trébuchant et se retournant dans la cascade pris par la force de l’eau, il s’en sort tout de même en rigolant… Ils sont fous à Corse Canyon… La tyrolienne finale ne sera installée que l’après-midi.

Les initiés sont déjà prêts à en découdre avec ce canyon. Pour les faire patienter, JCL avait déjà présenté et effectué la démo de l’utilisation du 8 car dès le départ sur la C11 nos initiés du jour sont dans le vif du sujet. L’équipe de CC nous donne un coup de main pour encadrer les initiés, c’est appréciable. Le premier passage sur le rappel guidé se fera sans soucis. Lors du deuxième passage, Carole se fera une petite frayeur, se retournant dans la cascade et étranglée par la sangle du casque, heureusement Alex, vigilant, la recueillera saine et sauve. Le reste du canyon se déroulera sans autre problème. La faim et le froid se font sentir. Arrivés à la C4, l’odeur prometteuse du barbecue arrive jusqu’à nous, la fin du canyon est proche. Nous mettrons près de trois heures pour arriver au pont.

Nous sortons du canyon vers 13h15. JCD et Dumé s’activent autour du barbecue, les agapes vont bon train. Monsieur le maire de Sorio nous rendra une petite visite.

Mais pas le temps de profiter et buller, le groupe de l’après-midi est déjà là. Anto et Pascal installent la tyrolienne finale tandis qu’Alex prodigue conseils et un cours magistral sur l’utilisation du huit. C’est donc avec 7 initiés que nous repartons à l’assaut du canyon. Prenons notre temps, Lila semble bien stressée dès la première cascade, transie par l’appréhension, le froid et la fatigue, elle finira tout de même ce canyon bien aidée par Pascal. Le parcours s’effectue dans la bonne humeur générale. Alex et Micca déséquipent le canyon derrière notre passage. À notre arrivée le matériel est déjà quasi totalement démonté et prêt à ranger. Les initiés semblent avoir passés une bonne journée. Nous regagnons enfin le local pour décharger le minibus et se poser quelques minutes. Merci encore à toutes et à tous pour votre participation…

Franck

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Spéléo, visite et comptage chiro, grotte I Topi Pinnuti – Sorio

Participant

  • ITP : Jean-Noël D.

Dimanche des JNSC à orientation canyon, pourquoi pas proposer aux impétrants avides de cascades une petite virée sous terre après leur aventure aquatique. Deux cavités – sans grand intérêt spéléo, pas de concrétions, des fractures dans de la prasinite – se développent à deux pas du lieu de regroupement à Sorio. C’était sans compter la vigilance de Michèle qui a aussitôt opposé un véto à toute visite de ces deux cavités compte tenu de la présence de chiros. Bien sûr cela a fait l’objet d’une belle joute oratoire le jeudi soir au club mais un consensus a été trouvé, JN ira seul voir si les rhinos sont toujours là et éventuellement proposera ensuite la visite.

Finalement la sortie spéléo n’a pas été évoquée, les initiés du matin se sont échappés après les agapes pantagruéliques et il ne restait l’après-midi que quelques liscards à lézarder au soleil. Vers 15 heures JN se décide quand même à aller mettre le nez sous terre. Équipement light mais quand même combi et genouillères car la grotte est plutôt accrocheuse.

La galerie d’entrée – La Chambre des Chauves souris – est vierge d’habitants mais malheureusement sent toujours autant l’urine, et pas que de rat ! Retour vers la fracture transverse, toujours aussi étroite, les rhinos sont là, 26 individus accrochés sur la paroi de gauche, des Grands rhinos apparemment (Rhinolophus ferrumequinum). Heureusement ils sont en hauteur et en restant au fond de la diaclase on peut passer (il y en aura autant au retour…).

Arrivée au Vestibule et suite de la visite vers la droite – La Fosse – où on en a déjà observé, mais rien. Retour au Vestibule et visite de La Poche pour aller voir Les Cavernes jumelées qui mènent sous la route. Mais dans l’étroiture triangulaire qui permet d’y accéder il y a un beau Grand rhino suspendu en plein milieu… Demi-tour !

On a beau avoir fait la topo, bien connaître la cavité, le retour n’est pas évident ; après quelques hésitations et coincements le jour est là.

Trop tard pour monter à Gudrone d’autant que les canyonistes de l’après-midi sont de retour.

JND