Dimanche 24 septembre 2023 – Aven du Ruisseau de Castanviels (ou Gouffre de Balbonne) – Castanviels (Caunes-Minervois 11)

Dimanche 24 septembre 2023
Spéléo, désob
Aven du Ruisseau de Castanviels (ou Gouffre de Balbonne) – Castanviels (Caunes-Minervois 11)

Participants :
ITP : Véronique M.
ITP/ Spéléo Corbières Minervois : Jean-Noël D.
Spéléo Corbières Minervois : Christophe B., Dominique B., André M.O, X…
Gente canine : Bosco et deux copines

TPAM : 1h30

Après un rendez-vous raté le vendredi suite à un muret qui s’est mis en travers de la roue avant de l’Arkana et qui nous a obligés à annuler la participation au camp ITP dans les Pyrénées, on retourne sur les lieux du « drame » mais avec le Disco et par une piste. Le vendredi les copains du SCM poursuivaient leur désob’ en bord de piste à la Palette Bleue, cavité d’une dizaine de mètres qui souffle bien et ce dimanche le projet est de rendre plus confortable les laminoirs d’accès au gouffre de Balbonne. Suite à des pillages toujours en cours d’investigations, la cavité avait été déséquipée et la porte d’accès renforcée.

On arrivera un peu après la bataille, à temps pour voir sortir les quatre lascars du SCM bien boueux, les laminoirs sont plutôt gras. Ce sera l’occasion de partager quelques produits nustrale rapportés de Corse qui seront bien appréciés, surtout le fromage… Bien d’autres produits du terroir local seront également sur la table ! Le SCM apprécie autant les agapes que ITP.

Une fois rassasiés, trois courageux vont se replonger dans la boue. Dominique préfère remonter aux voitures pour aller randonner autour du village. Retour par la route étroite, le satanique muret est resté bien à sa place.

JND

Samedi 16 septembre 2023 – Falaise A Tozza – Patrimonio

Samedi 16 septembre 2023
Spéléo, entrainement
Falaise A Tozza, Patrimonio

Participants
ITP : Philippe B., Antoine B., Michèle C., Wanda C., Albert D., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Eric G., Jean-Claude L., M., Rémi R., Marie Pierre R., Jean-Luc S., Franck Z.
Toutounette : Nala

Photos

Le camp approchant à grands pas une séance d’entrainement en falaise a pu être insérée dans le programme chargé des topi. Après sondage, le samedi a recueilli la majorité des suffrages, mais la météo n’était pas des plus favorable. Fidèles à un de leurs grands principes « on y va et on verra sur place », ceux qui voient le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide se retrouvent au local pour un petit café, le matériel ayant déjà été préparé par Anto.

Direction Patrimonio, le passage de Teghime dans le brouillard n’est pas très encourageant mais à la falaise un fort vent repousse les nuages vers les hauteurs. Le matos individuel et collectif est acheminé sur le petit plateau, ce qui représente 2 sacs par personne au minimum.

Répartition des tâches, Franck s’occupe d’initier Philippe aux techniques de spéléo alpine, Wanda et HP équipent la voie Pieds à terre, Micca et Eric la voie d’Initiation, Anto et JL la voie des Oliviers, JC et Rémi la plus facile, la voie du Dièdre 1. Pour cette dernière ce sera l’occasion de tester le nouveau scellement de la déviation Tozza, unique au monde 😀

La matinée est ainsi passée à tester toutes les voies avec quelques rappels techniques ou de sécurité pour certains …

Arrivées de MP, Michèle, JN et de … quelques gouttes. Pas de quoi décourager les topi, surtout que les vues radar montrent un dégagement du ciel l’après-midi, c’est beau la technique !

Tout le monde se regroupe pour le pique-nique à l’abri du vent derrière les ruines de la tour. Pas de grillade aujourd’hui à cause de vent et la végétation est encore trop sèche.
Atmosphère détendue grâce aux carottes de Wanda et quelques bouteilles plus tard reprise des activités.

Le vent est toujours bien présent sur le plateau mais moins côté cordes. Quelques montées et descentes plus tard et c’est le déséquipement général.

Retour au local pour le rangement du matos, quelques mouskifs manquent à l’appel et doivent être encore accrochés à un baudard.
Tournée générale offerte par Philippe qui arrose ainsi sa première expérience avec le vide.

JCL

Samedi 9 et dimanche 10 septembre 2023 – Fête du Sport – Bastia

Samedi 9 et dimanche 10 septembre 2023
Fête du Sport
Place Saint Nicolas, Bastia

Participants
ITP : Philippe B., Antoine B., Wanda C., Dominique D., Amal D., Alix D., Henri-Pierre F., Eric G., Jean-Claude L. M., Pierre L., Noël R., Benoît R., Marie Pierre R., Alexia S. B., Franck Z. + quelques topi et ex-topi de passage

S’il est une activité traditionnelle de notre association, impérative, programmée d’une année à l’autre et conviviale, c’est bien la fête du sport organisée tous les ans par la CAB sur la place Saint Nicolas. Elle permet de nous faire connaitre du grand public et des institutionnels, de montrer les activités que nous pratiquons et de peut-être susciter des vocations.

Les platanes sont équipés de cordes pour quelques démonstrations de montée et descentes, avec quelques ateliers inhabituels pour épicer les exercices.

Une vingtaine d’inscription pour les initiations spéléo prévues lors des Journées Nationales de la Spéléologie et du Canyonisme des 7 et 8 octobre prochains.

Traditionnel repas le soir sous le barnum et reprise des activités le dimanche.

L’article du jour de Corse Matin consacré à la Fête du Sport met les topi à l’honneur 🙂

JCL

Dimanche 20 aout 2023 – Canyon du Baraci, Santa-Maria-Figaniella

Dimanche 20 aout 2023
Week-end canyons dans le sud
Baraci, Santa-Maria-Figaniella

Participants
ITP : Antoine B., Muriel C., Alix D., Jean-Claude L. M., Nicolas M., Noël R., Benoit R., Alexia S. B., Franck Z.
Le toutou : Gibbs

Photos
Vidéo

Introduction :

Un week-end canyon a été organisé depuis quelques semaines pour profiter des canyons en Corse-du-Sud.

La contrainte du temps de route ne nous permet pas spécialement de profiter pleinement des canyons dans le sud car il faut compter en moyenne 2-3 h de route uniquement pour l’aller et de même pour le retour surtout si on veut profiter des canyons tôt le matin sans être ennuyer par les touristes et autres groupes (machines ?) de canyoning.

Dans ces conditions, ce week-end canyon nous a été facilité par Nicolas alias « Poulpi » pour les intimes qui nous a offert le logis et ses services de pizzaïolo pour le samedi soir dans son village.

Ainsi deux canyons sont prévus : Canyon de Chiuvone le samedi et celui de Baracci le dimanche.

Canyon de Baracci :

Après cette nuit de repos chez Poulpi, levée de l’équipe aux environs de 7h (9h pour les plus tardifs), prise du petit-déjeuner et départ aux alentours de 10h pour Baracci où il nous faut environs 40-45 min de route pour atteindre le site.

Arrivée sur site vers 11H, un monde monstre, en effet, les sociétés de canyoning tournent à plein régime pour faire profiter du canyon à des touristes amateurs de sensation. On se demandait même si on allait le faire et s’orienter vers un autre canyon car il y avait peu de créneau.

Finalement, Antoine va se renseigner auprès d’un moniteur et celui-ci nous indique qu’à 13h on pouvait y aller car ils reprennent vers 14H. Notre créneau est donc fixé, on piquenique au niveau du sentier permettant de descendre au canyon (à vrai dire c’était le seul endroit à l’ombre dans le coin) en attendant l’heure de notre créneau.

Nous nous équipons de moitié et descendons, Gibbs nous attendra patiemment à l’ombre en mode gardien de ces lieux, il paraitrait même que cet amour de chien aurait fait peur aux touristes qui visiblement craignent moins de nourrir des cochons sauvages affamés …

Le canyon est un mix de toboggans, de sauts, de quelques rappels et d’une tyrolienne. Les toboggans ont été descendus soit en se laissant glisser, soit en rappel, une moitié font les toboggans en se laissant porter et d’autres en mode rappel plus sécurisant car la profondeur était variable selon qui se laissé porter par l’eau. Quant au débit, il est léger, mais bon nous sommes quasiment fin Août, normal.

Passage de la tyrolienne où j’ai bien failli y laisser mon dos en touchant le rocher en réception, en m’accrochant non pas sur la corde mais sur la poulie installée et sans rappel guidé pour le frein, vitesse garantie. Dans cette zone, Alix et Antoine ont préféré faire le saut et le reste du groupe descente en tyrolienne.

Et ensuite pour finir, une descente en rappel d’une quinzaine de mètres (ou dix), Mumu équipe la ligne sous l’œil affuté d’Antoine, nous descendons et arrivons en fin de première partie du canyon qui aura duré 1h20.

Effectivement, le canyon continue car il est possible de le faire en version intégrale, la plupart des pratiquants s’arrêtent en première partie car la seconde porte peu d’intérêt (beaucoup de marche en bloc, peu de rappel, un seul présente un intérêt cf. C25) et aussi à une récupération moyenne du canyon de la veille pour certains d’entre nous. Notre groupe se sépare donc en deux, Jean-Claude, Nono, Alexia et moi-même arrêtons là, tandis que Franck, Mumu, Antoine, Poulpi et Alix s’élancent dans la seconde partie qui dure environ 2-3h.

Mumu me missionne de récupérer et de garder son chien dans l’attente de son retour, nous nous déséquipons et partons vers les voitures via une marche de sortie de 25-30 min pour nous changer et récupérer l’autre moitié du groupe en sortie de la seconde partie du canyon.

Arrivée aux voitures, on se change, on récupère Gibbs qui nous a attendus sagement, on prend les voitures et direction quelques kilomètres plus bas pour attendre le reste du groupe. On se trouve un coin d’ombre et nous papotons quelques heures, jusqu’à que nous entendons les voix d’Antoine, Mumu et le reste du groupe vers 18H qui à priori ont apprécié la marche retour pendant 1h dans le maquis et surtout la C25 en fin de canyon. Gibbs heureux de revoir Mumu.

Nous ne trainons pas car il faut maintenant rentrer à Bastia et il nous reste 3h de route… Ce qui ne nous a pas empêché de s’arrêter à Olmeto prendre une glace et boire un pot.

Une fois terminé, nous nous séparons en remerciant Poulpi de son accueil, Nono et Alexia partent avec leur véhicule, Franck avec Mumu et Gibbs et nous (JC, Antoine, Alix et moi-même) dans le véhicule de Jean-Claude, direction Bastia depuis Propriano/Ajaccio, pour notre part nous arrivons sous les coups de 22h15-30, j’imagine qu’il en est de même pour le reste.

Dans tous les cas, nous avons bien profité et apprécié ce week-end, peut-être que cela relancera-t-il l’idée de s’organiser un camp canyon ? 😉 affaire à suivre.

Benoit

Samedi 19 aout 2023 – Canyon du Chiuvone, Cargiaca

Samedi 19 aout 2023
Week-end canyons dans le sud
Chiuvone, Cargiaca

Participants
ITP : Antoine B., Muriel C., Alix D., Jean-Claude L. M., Nicolas M., Noël R., Benoit R., Alexia S. B., Franck Z.
Le toutou : Gibbs

Photos
Vidéo

Introduction :

Un week-end canyon a été organisé depuis quelques semaines pour profiter des canyons en Corse-du-Sud.

La contrainte du temps de route ne nous permet pas spécialement de profiter pleinement des canyons dans le sud car il faut compter en moyenne 2-3 h de route uniquement pour l’aller et de même pour le retour surtout si on veut profiter des canyons tôt le matin sans être ennuyer par les touristes et autres groupes (machines ?) de canyoning.

Dans ces conditions, ce week-end canyon nous a été facilité par Nicolas alias « Poulpi » pour les intimes qui nous a offert le logis et ses services de pizzaïolo pour le samedi soir dans son village.

Ainsi deux canyons sont prévus : Canyon de Chiuvone le samedi et celui de Baracci le dimanche.

Canyon de Chiuvone :

Départ de Bastia aux alentours de 7h20 depuis le rd point n°4 en compagnie de Franck, Antoine, Jean-Claude, Alix et moi-même (Benoit) avec le véhicule de Jean-Claude qui est plutôt bien adapté pour transporter tout le matériel, (matos canyon + de quoi dormir chez Poulpi et les quelques glacières pour la nourriture).

Mumu et son setter Gibbs sont de la partie aussi, nous la rejoignons à Folelli aux alentours de 8 h, Franck monta dans sa voiture par la suite.

Nono et Alexia qui participent aussi à ce week-end canyon nous attendent à Aléria, lieu où on se prend une pause-café et achetons nos courses pour le pic-nic du midi, du soir et du lendemain.

Aux alentours de 9 h tout est près, l’équipe est au complet départ pour Zoza où Poulpi nous attend pour déjeuner à 11h-11h30 avant le canyon.

La route est longue… très longue, les touristes en chemin qui sont plus admiratifs par les cochons sauvages et paysages de Bavella que de la route nous retarde un peu sur l’horaire.

Arrivé au point de rendez-vous donné par Poulpi vers 11h30, on prépare les sandwichs, les amuse-gueules car nous avons pris la décision de manger avant de faire le canyon, 12h30 nous terminons et départ au canyon de Chiuvone à environ 30-40 min de route.

Arrivé au départ du canyon, on s’organise au niveau véhicule pour nous permettre de rentrer et nous éviter 2-3 km de marche retour sous un soleil de plomb au bord de route et surtout après une sortie sportive en fin de canyon.

La descente vers le canyon se fait par un petit chemin, il nous a fallu une dizaine de minute pour descendre, le débit d’eau du canyon est satisfaisant, on s’équipe puis top départ pour 3h30 environ.

Le canyon compte 1 toboggan, 8 rappels de mémoire dont les 3 plus jolis sont en fin de canyon, un est particulièrement bien actif la C25, où Poulpi a pris le soin d’y trouver où se loger pour se prendre un arrosage en règle (cf.photo) mais il est bien dans son élément. La plupart des lignes sont équipées par Antoine et par moment par Mumu et Franck.

Dans l’ensemble, la progression se fait dans la joie et le bonne humeur en prenant notre temps mais pas trop.

Au fur et à mesure de notre progression nous constatons que le canyon est bien isolé dans une sorte de vallée, nous rencontrons quelques vestiges : une boîte à vitesse d’une voiture, un véhicule (une BMW selon Jean-Claude), un ballon de foot récupéré par Alix comme trophée et des cadavres de sangliers à croire que le départ et la sortie du canyon qui sont à proximité de caveaux nous annonçaient l’ambiance, pas si chaotique finalement, enfin, sauf un peu pour moi avec une gestion un peu calamiteuse de l’eau, la fatigue de la route et de la chaleur ambiante, l’eau du canyon n’avait peu d’effet rafraîchissant.

Arrivé en fin de canyon, nous cherchons la sortie, j’entends Nono nous dire et surtout depuis le début du canyon « la remontée on va en chier », on avait un peu de mal à trouver par où commençait la sortie de canyon, puis finalement nous trouvons un pseudo cairn.

On se déséquipe, on s’hydrate, on se rafraîchit comme on peut en prévision d’une remontée raide de 30 min sur environ 200-250 mètres à 50-60 degrés d’inclinaison, l’enfer avec les sacs. Gibbs nous attendra, enfin surtout sa patronne Mumu, avec impatience et prendra même le soin d’engloutir l’eau fraîche restante d’Antoine malgré sa gamelle remplie d’eau.

On se change, puis départ dans la villa de Poulpi pour se détendre et se ressourcer après cette journée, nous nettoyons nos affaires de canyon pour le lendemain, préparons à manger et à boire, au menu : apéro, taboulé, pizza préparé et cuite par notre hôte Poulpi et en dessert une mousse au chocolat préparée par Mumu.

Pour ma part je rends les armes en même temps que Alix aux alentours de minuit car on doit partir tôt pour enchaîner au canyon de Baracci, la nuit de sommeil a été bonne pour tout le monde à priori.

Benoit