Archives de l’auteur : Jean-Claude L. M.

Dimanche 4 juillet 2021 – Initiation – Canyon La Richiusa, Bocognano

Dimanche 4 juillet 2021

Canyon

La Richiusa, Bocognano

Participants

  • ITP : Antoine B., Michaël D., Jean-Claude L., Franck Z.
  • Initiés : Pierre B.-S., Antoine G., Mathis H., Arnaud S.

Marche d’approche ; 1h15

TPEC: 3h30

Marche de retour : 0h30

Photos

Cotations : V3.A3.III

Les JNSC version canyon ont suscité quelques velléités à remettre le couvert. Arnaud tout d’abord qui voulait faire un canyon un peu plus long, ainsi que Antoine et Mathis qui n’avaient pas pu y participer. S’y ajoute Pierre, 9 ans, le neveu à Anto, et voilà une équipe constituée pour faire la Richiusa.

Départ peu avant 8h00 du lieu de rendez-vous, à 7 dans le minibus de Franck. Pas grand monde sur la route et nouveau rendez-vous avec Micca au bar de la Plage à côté de la gare de Corte. Le minibus fait maintenant le plein de passagers et de matériel ! Pas grand monde également sur le parcours jusqu’à Bocognano, et encore une fois pas grand monde sur le parking de la Richiusa, c’est bon signe.

Montée à un rythme soutenu en un peu plus d’une heure, menée par O Pé !

Niveau d’eau faible surtout dans la vasque de la C13 qui a été en partie comblée de graviers par les dernières crues, saut impossible. On note également quelques changements de physionomie du canyon provoqués par ces crues, quelques gros blocs rocheux ont été déplacés de plusieurs mètres.

Pas un chat dans le canyon, que des topi jusqu’au resserrement final où une tyro est installée dans la vasque du S4 pour le plus grand plaisir des initiés.

C’est seulement à la sortie qu’apparait du monde, un couple accompagné d’un petit profite de la dernière vasque ainsi que 2 jeunes filles qui semblent égarées avec leurs kits canyon …

Marche de retour par le sentier des voies d’escalade.

Retour par l’ancienne route avec une pause casse-croute sur la petite aire de repos en face de la fontaine.

Sieste quasi générale dans le minibus jusqu’au rond-point d’Ortale.

JCL

Mercredi 9 juin 2021 – Spéléo-VTT, repérage prospection – Funtanetta-Brietta-Natio, Barbaggio

Mercredi 9 juin 2021

Spéléo-VTT, repérage prospection

Funtanetta-Brietta-Natio, Barbaggio

Participants

  • ITP : Jean-Claude L.

Photos

Trace

Premier objectif de la sortie, emprunter la piste qui mène à la prise d’eau notée « la Fontenette » sur la carte IGN, mais Funtanetta pour les intimes. Cette dernière est atteinte en moins de 40 mn, avec quelques sévères rapaillons qui ont nécessité de poser pieds à terre et d’accompagner le vélo. Cette prise d’eau avait déjà été atteinte lors d’une précédente et épique prospection en partant du haut, prospection qui avait permis la découverte de la grotte Ducati (Dimanche 21 mars 2010). La petite bâtisse a été restaurée, probablement grâce au prolongement et à la réfection de la piste. Un cadenas en ferme maintenant la trappe d’accès. Une belle stratte de calcaire se voit entre la source et la grotte de Suterratta. Le fond de cette dernière ne doit pas en être loin, ce qui devrait motiver tout bons désobeurs qui se respectent. La vue sur les Sei Monti et la plaine du Nebbiu est magnifique.

Deuxième objectif, rejoindre les moulins de Brietta par un sentier repéré sur la vue satellite. Entre la vue satellite et le terrain il y a souvent des différences, notamment dues à la pousse du maquis. Le début de chemin est toutefois bien visible, mais une reconnaissance à pieds est préférable. Le vélo est laissé en bord de piste, descente à pieds de quelques dizaines de mètres, ça a l’air de passer. Récupération du VTT et c’est parti pour une descente, le plus souvent à côté du vélo, avec la hantise d’un éventuel demi-tour obligé. Le moulin supérieur est en vue, c’est une grande bâtisse bien dégradée qui devait être impressionnante à l’époque où le blé de la fertile plaine du Nebbio y était apporté à dos d’ânes. Une épaisse végétation en empêche l’accès, une tenue « maquis » est nécessaire pour s’en approcher. A envisager lors d’une période plus fraiche. Le chemin est un peu moins marqué maintenant, mais la plaine est atteinte sans perdition dans le maquis. Le moulin inférieur est atteint, il est plus modeste, mais son accès est également protégé par la végétation. La rivière ne coule pas mais le chant des grenouilles laisse imaginer quelques laisses d’eau. La grotte du moulin de Brietta gardera encore son mystère.
Retour vers la route en longeant les champs de vigne. Un éventuel retour peut s’envisager par ce côté-là.

Troisième objectif, s’approcher de 2 mamelons calcaires situés au nord du ruisseau de Natio et ressemblant à ceux de Canta-Furmicula. La piste d’accès la plus directe est rejointe mais 2 panneaux « Propriété privée » et « Défense d’entrer » n’incitent pas à l’emprunter. Qu’à cela ne tienne, si on ne peut pas passer par devant, on essaie par derrière. Les mamelons sont contournés par la route et une piste sans panneau permet de s’en approcher. Le calcaire semble là aussi de bonne qualité, bien que datant semble-t-il du jurassique inférieur. Mais pas le temps ni l’équipement pour en faire une prospection, il faudra revenir à pieds. La piste continue à travers les champs de vignes et rejoint la route au niveau des 2 … panneaux d’interdiction.

Retour au point de départ de cette virée spéléo-vététesque par cette sympathique petite route déjà plusieurs fois empruntée en VTT.

JCL

Samedi 15 mai 2021 – Spéléo interclubs, visite Buga di a Cutina, Ghisoni

Samedi 15 mai 2021

Spéléo interclubs, visite

Buga di a Cutina, Ghisoni

Participants

  • ITP : Amal D. (logistique), Jean-Claude L., Francis M., Noël R. (logistique), Alexia S. B.
  • SSF 34 : Olivier A., Franck B., Jérôme B., Didier G., Olivier G., Aude H., Franck M., Denis P., Laurence et Jean-Michel S, Claudie S.

TPST : 4h00

Photos

Après la cavité au plus grand développement c’est le trou le plus profond de Corse qui est mis au programme du SSF 34. La cavité devait faire l’objet d’un exercice spéléo-secours interdépartemental, mais celui-ci a finalement été annulé en raison des aléas sanitaires.

Compte-tenu du couvre-feu encore en vigueur à 19h, il fallait jouer serré afin que chacun regagne ses pénates avant l’heure fatidique.

Un calcul à rebours détermine avec une certaine marge de sécurité un départ de Bastia à 7h00.

– 2 fois 1h30 de trajet entre Bastia et la piste
– 2 fois 45mn de piste
– 5 h pour la cavité

Ce qui fait déjà 9h30 pratiquement incompressibles. Il reste donc 2h30 pour le graillou, les au-revoir et les … aléas. Ces fameux aléas, ces grains de sables qui se glissent dans toutes les organisations. 10 mn de retard d’un côté, 1/4 d’heure de l’autre, un achat de dernière minute, un imprévu, un soupçon de nonchalance, un quiproquo, ces petits rien qui, cumulés, font un gros tout.

Une fois n’est pas coutume, la tribu des aléas a été mâtée et les bastiais ont pu rentrer à temps.

Les 8h30 prévues à la piste se sont transformées en 9h00 suite à un aléa qui attendait le SSF 34 à la sortie de leur camping, le portail était fermé ! Mais sitôt arrivés, ils gavent le vaillant Vitara d’une partie de leurs kits et sacs. JC et Aude (BE lozérienne) partent aussitôt pour équiper la cavité au plus vite.

Pas d’aléa sur la piste, aucun arbre en travers, aucune nouvelle ornière. Les retards du matin sont rattrapés puisqu’à 10h00 pétantes Aude et JC sont pendus en tête du puits d’entrée. JC équipera jusqu’au musée, puis jusqu’au fond par les puits jumeaux, Aude se chargera du P51 et de la jonction (la nouvelle C75 arrive pile-poil en bas).

A 11h15 Didier rejoint Aude et JC au fond le cavité. Les arrivées se succèdent, qui par le P51, qui par les puits jumeaux. Alexia et Francis se sont insérés dans le flot de spéléos, on dirait une migration, une migration vers La Mecque de la spéléo insulaire.

La pelle est toujours là au fond du trou, les héraultais ne peuvent s’empêcher de creuser pour tenter de battre le record de profondeur :-). Discussions sur les éventuelles possibilités de continuation du réseau.

Les règles de distanciation deviennent difficiles à tenir, des photos de groupe presque complètes sont prises dans la trop petite salle du fond et c’est parti pour les remontées en permutant les parcours. Franck B. se charge de déséquiper le côté P51, Olivier déséquipe le reste.

14h, les 14 visiteurs sont dehors et le trou déséquipé, une affaire rondement menée ! Une heure a été gagnée sur le prévisionnel de TPST, celle-ci n’est pas perdue puisqu’on pourra ainsi consacrer une heure de plus au graillou. Celui-ci se fait devant la casetta autour d’une table bien garnie et les grillades se succèdent …

A noter, l’éclairage de la casetta ne fonctionne plus, il semblerait que le panneau solaire soit HS, mais à vérifier la prochaine fois avec les outils de mesures adéquats. Quelques difficultés également pour rétablir l’eau, un triton coincé dans le tuyau a eu le privilège d’être libéré par les équipes des SSF 2B et 34 réunies avec le renfort d’une lozérienne et d’un ariégeois !

Il est temps maintenant de redescendre, certains en 4×4 et les autres pédibus jambus.

Séparation et au revoir général en bas de la piste. Les héraultais semblent satisfaits d’avoir pu visiter les 2 cavités majeures de Corse, bien qu’elles soient mineures par rapport à celles du continent. Par contre, le local et la casetta ont fait des envieux 😉

JCL

Dimanche 25 avril 2021 – Spéléo, entrainement – Falaise A Tozza, Patrimonio

Dimanche 25 avril 2021

Spéléo, entrainement falaise

Falaise A Tozza, Patrimonio

Participants

  • ITP : Wanda C., Albert D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Marie Pierre R., Jean-Luc S., Franck Z.
  • Soutien grillades : Jean-Noël D.
  • La toutounette : Nala

Photos

Reprise des entrainements en falaise.

D’abord perfectionnement à l’équipement pour Éric avec la voie des Oliviers et du Dièdre 2 pour JL. Franck se charge du Dièdre 1 version fractio (mais 1 des spits neuf est foiré), puis de la Rocade. L’utilisation d’une plaquette Clown est précédemment expliquée sur la tour.

Grillades puis démo de l’installation d’une tyro entre la tour et les oliviers en version Stop, puis variante demi-cabestan. Explication également d’un atelier contrepoids installé à … l’horizontal.

Reprise des descentes et montées avec démo d’un auto-balancier pour spéléo fatigué afin de faciliter le passage d’un fractio. Nécessite une cordelette-pédale d’environ 1,5 m et 1 mouskif (2 c’est mieux).

Situation inhabituelle lors de l’inventaire du matériel, du rab avec 1 mousqueton avec plaquette en plus (oublié sur un baudard lors d’une précédente sortie), et une plaquette oubliée à la falaise également lors d’une précédente sortie.

JCL

Samedi 17 avril 2021 – Prospection Canarinco, Barbaggio

Spéléo, prospection, première, explo, topo, bio –

Massif de Canarinco, Barbaggio

Samedi 17 avril 2021

Spéléo, prospection, première, explo, topo, bio

Massif de Canarinco, Barbaggio

Participants

  • ITP : Wanda C., Jean-Claude D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Véronique M., Jean-Louis V, Audrey V. B., Franck Z.
  • Individuel : Jean-Yves C.
  • Le toutou : Bosco

TPST : 2h00

Photos

Lors de la réunion du jeudi, redevenue physique et hebdomadaire, Anto nous met l’eau à la bouche en nous montrant des photos d’un trou découvert par Antoine D., ex président du CAF. Ce trou se situe sur le petit massif de cipolin de Canarinco, dans un rayon de 10 km pour une bonne partie des topi, le programme du week-end est ainsi décidé.

Samedi 8h30, préparation du matos. Réalistes, nous prévoyons une visite des autres cavités de ce massif et notamment le fameux MAC, le Mini Aven de Canarinco. L’équipement du petit puits d’entrée est sommaire, amarrage sur barre à mine posée en travers, mais plus de barre à mine au local. Un gros tube métallique de récupération fera l’affaire.

Nous voilà maintenant sur le terre plein face à la route du Pigno, où JY nous rejoint peu de temps après. Il revient d’un contrôle chiro dans la galerie de Paternu.

Direction le nouveau trou en mode allégé, casque, piochon et GPS. Le massif de Canarinco est divisé en 2 grandes marches inclinées qui se terminent au niveau du ruisseau de San Pancrazio. C’est un mini lapiaz, incongru si prés de Bastia. Descente rapide jusqu’au point indiqué par le GPS, mais pas de trou. Idem aux alentours. La descente continue, le trou est finalement repéré une soixantaine de mètres plus bas. Pas besoin d’élargir l’entrée, juste enlever la maigre végétation. La visite est rapide, un conduit d’entrée, où il faut ramper sur 2 mètres, mène à une « salle » où on peut se tenir accroupi. A droite une chatière descendante est obturée au bout de 3 mètres par des blocs rocheux, un déblaiement est à envisager côté droit …
Un détail attire l’attention, toujours sur la paroi de droite, du lichen verdâtre est recouvert par un liquide visqueux qui pose question. Un prélèvement pour examen ultérieur au microscope est effectué.

Fin de la visite au moment où JN et JCD arrivent. La topo est réalisée en suivant, 9 mètres de développement TTC.

Direction maintenant la grotta di I Cudi. Celle-ci se trouve à quelque dizaine de mètres vers l’ouest en pied de falaise. Visite rapide là-aussi en faisant le circuit complet, entrée par le bas, sortie par la chatière supérieure.

Retour aux véhicules en remontant sur le plateau et en serpentant sur celui-ci pour une petite séance de prospection, aucune découverte.

Les victuailles sont récupérées et direction le petit paghjaddu situé à côté du MAC où nous serons ainsi à l’abri du vent. Un barbecue est rapidement construit, du bois récolté, le feu allumé, et les viandes grillées !

Menu traditionnel, du bien gras hormis quelques aiguillettes de canard et une brochette de dinosaure !

Véro arrive en fin de repas, accompagné de son nouveau toutou qui, tout heureux d’être invité à un pique-nique, mets littéralement les pieds dans les plats, et les renifle prestement. Mais habitué seulement aux croquettes, il ne sait pas encore manger un reste de tranche de lard, éducation aux us spéléos à compléter 😉

Bien repus, nous partons maintenant équiper le MAC. Mais où est le kit d’équipement ? Dans la voiture de JCL évidement ! La route est heureusement à moins de 5 mn de marche …

Une petite surprise d’ailleurs à côté de l’entrée, 3 goujons en 10 mm ont été plantés, probablement par des non-spéléos compte-tenu de leurs emplacements. Un entrainement d’une équipe d’intervention ?

La barre métallique est posée en travers de l’entrée, l’échelle y est accrochée, assurée par un AN sur un gros bloc rocheux. Habitué à cette cavité, puisqu’il l’a déjà explorée 2 fois en 26 ans, JCL se lance dans le trou. La salle est toujours aussi mignonne, un petit rhino le sait et il s’y repose paisiblement.
Franck suit, puis JY, Wanda et enfin JCD qui s’est finalement laisser convaincre. Audrey a bien fait une tentative, mais elle n’est pas encore habituée aux dimensions des cavités corses 😉
Le reste de l’équipe préfère rester à l’écart de cette étroite entrée stressante et profite des doux rayons du soleil printanier.

Les merveilles minérales et les caprices impudiques de la nature sont encore une fois photographiés et/ou admirés. Le squelette d’un gros rongeur git à l’aplomb du puits d’entrée, peut-être un lapin.
Malheureusement l’excentrique où était accroché le petit rhino fait les frais de cette visite, finalement c’est bien que l’entrée soit étroite …
Un peu de patience, l’excentrique aura repousser d’ici 2 ou 3 mille ans.

Si la gravité a bien aidé pour la descente, elle s’est par contre révélée bien pesante à la remontée. Néanmoins pas de déclenchement secours, tout le monde est ressorti avec plus ou moins d’aisance et de … vêtements.

La liste de ceux qui ont vu la salle Impudicus s’allonge de 4 nouveaux membres, mais elle s’énumère encore sur les doigts des 2 mains !

Fin de cette journée canarincoesque.

En supplément gratuit l’historique du MAC :

Samedi 14 octobre 1995Samedi 28 octobre 1995Dimanche 29 octobre 1995Samedi 6 mars 2004

Quelle générosité !

JCL