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Samedi 23 Mars 2024 – Canyon la Viula – Olcani

Samedi 23 Mars 2024
Canyon la Viula, Olcani

Participants
ITP :  Christophe C., Adriana D., Antonio E. G., Benoit R., Franck.Z

TPEC : 2h30

Rien n’était prévu dans le planning pour ce week-end, en conséquence, il a été décidé Jeudi de faire une sortie canyon, d’autant plus que les conditions météo semblent parfaites, du soleil et pas de vent.

C’est ainsi, que ce Samedi nous nous rejoignons à 8h30 au local pour récupérer le matériel et partir à Olcani où il nous faut environ 1h de route. Nous avons pris un peu notre temps au départ mais arrivons sur site à 10h30 environ, on s’équipe un minimum car 1h de marche nous attend.

On suit ainsi une piste jusqu’au moment de prendre un sentier menant dans le maquis, cependant une chose étonne Franck, où mène cette piste qui continue à l’opposé car il y a 2 ans elle n’existait pas, ne prenant pas le risque, on suit la topo et passons donc par le sentier pour 45 min à travers le maquis en se faisant bien griffer les jambes et torse pour certains. Après cette traversée nous tombons donc…. bingo sur ce fameux sentier qui continue, au final on suit cette piste, on effectue une pause sur une genre de crête qui donne vue sur la C50 du canyon, pas très loin il y a un exploitant qui semble faire quelques aménagements, nous nous dirigeons vers lui et demandons s’il connait la direction du départ du canyon, très sympathique et un peu macagneur il nous indique la bonne direction, cette dernière portion est un peu boueuse mais ça va. Pour terminer, c’est bon à savoir qu’on peut accéder par 4×4 à quasiment 10 min à pied du départ du canyon.

Ainsi après 1h10 de marche on arrive au départ du canyon, on s’équipe, l’eau semblait froide pour certains et là horreur pour moi également, je n’ai pas la fixation pour la Go Pro pour la maintenir sur le casque, on n’a ni l’appareil photo du club, on se retrouve démunie de matériel numérique pour cette sortie qui s’annonce belle, mais Antonio avait son téléphone dans une pochette étanche, du coup on se contentera de ça, ce qui n’empêche pas à la fin d’avoir de belle photos quand même :).

Le canyon commence par un peu de marche en bloc (tout ce que j’aime) environ 20 min avant d’arriver aux premières difficultés, la C13 encaissée, avec l’eau ça s’annonce arrosé, Franck nous indique de faire juste attention au bloc rocheux, Franck se lance il s’éclate, puis mon tour, ensuite, Christophe, Adriana et Antonio, passage donc obligé dans l’actif, on se prend une bonne douche, comme dirait en langue de jeune, le Kiff.

Ensuite seconde difficulté, un second encaissement de 12 mètres avec une vasque et une étroiture pour sortir, il y avait pas mal de bouillon mais pas de courant à priori, Antonio descend en premier, suivi de Christophe qui se prend un peu la cascade à mi-parcours, suivi de Adriana, moi qui descend en oppo pour éviter la cascade et dont je semble entendre Franck dire “aller !! va dans l’actif haha” et ensuite Franck qui se coince légèrement au niveau de la vasque.

Une fois ces difficultés passées s’en suit d’une C8 et d’une C22 dont les rappels sont glissants mais aucune difficulté particulière, la suite qui mène vers la C50 se fait en bord de rivière via une main courante placée en fixe. Arrivé au relai, Antonio installe la main courante sous le regard avisée de Franck entre la fin de la MC fixe et le relai en bord de cascade de la C50 dont à priori quelqu’un à oublié un mousqueton.

Une fois la ligne installé, Adriana se lance en première, ensuite Christophe, cela semble fluide, c’est ensuite mon tour de descendre, ça glisse un peu et la corde…. pèse, je paye un peu le choix de ne pas m’être mis en descente rapide, mais bon je suis descendu sans accroc ni Antonio et Franck d’ailleurs qui m’ont suivi juste après.

Cette ainsi que ce termine les rappels de ce canyon vers 14h10, maintenant nous partons pour une marche en bloc de 45 min, enfin en théorie, car avec moi il a fallu un peu plus de temps (1h) c’est pas le plus pire que j’ai eu à faire, mais je paye encore une fois le haut de ma combi qui me sert et me limite dans les mouvements et puis j’avais chaud (le seul). Ceci étant, cette section laisse place à quelques vasques pour se baigner, sauter ou se planquer sous un bloc.

On arrive au niveau des véhicules (au pont) vers 15h/15h10, on se change et on finit par notre traditionnel pic-nic avec de la bière cette fois, on re-rencontre l’exploitant et nous demande comment ça s’est passé. puis vers 17h nous partons et arrivons au local vers 18h pour ranger le matériel regarder les photos que Antonio a pris sur le vidéo projecteur et rentrons chez nous avec en tête, une belle journée de canyon et un compteur de P***** de M**** qui a explosé me concernant, entre la marche d’approche dans le maquis, l’oublie de la fixation de la gopro, la combi, les encaissements et cet p***** de marche en bloc 😂.

Benoit R.

Samedi 26 novembre 2022 Faille de Lainosa, Olcani

Spéléo, équipement

Faille de Lainosa, Olcani

Participants

  • ITP : Antoine B., Jean-Claude L., Benoit R., Franck Z.

TPST : 3h30

Photos

La neuvième vague de l’épidémie à la mode décime les rangs du club, que ce soit par test positif ou par refroidissement des motivations.

Seulement 3 membres sont présents au local pour préparer le matos et se motiver avec un bon café.

Benoit est récupéré au passage à Lupino, Anto laisse sa voiture au bout de la route carrossable, tout le monde s’entasse dans le Def, il est déjà plus de 11h lorsque nous attaquons la montée vers la faille.

Première surprise, le versant où se situe la faille a brulé, la trace du chemin est à peine visible, les cairns ont bien aidé.

Vu qu’on a monté le perfo et la trousse à spits, l’équipement de la voie classique a été privilégié.

Finie la tête de puits sur « branchettes » de la première descente. On reste sur un AN au départ puis 2 spits de début de main courante posés par Franck, un faux AN intermédiaire foré par JC, puis 2 spits de fin de MC et tête de puits posés par Anto. Ça c’est du partage de tâches ! Un spit ajouté 4 mètres plus bas pour une déviation complète le nouvel équipement. Le spit de déviation planté lors de la première à une quinzaine de mètres du fond n’a pas été retrouvé à la descente mais à la remontée, il est en bon état.

Descendre ce puits avec ces magnifiques jeux d’ombre et de lumière est toujours aussi magique. C’est aussi le plus grand puits sans fractionnement de Corse ! Le grand plan incliné qui prolonge le puits pourrait abriter nombre de bébêtes souterraines, c’est pas la matière organique qui manque !

La corde tombée lors de la dernière tentative de visite (Dimanche 23 mai 2021) est retrouvée, du moins quelques morceaux. Mais ce ne sont pas des monstres des ténèbres qui l’ont découpée, mais les branches en feu tombées lors du feu de maquis qui ont fait fondre la corde. Quelques reliques seront rapportées au local. Heureusement, les grands arbres ont été peu touchés par cet incendie.

Visite du réseau du fond gauche, équipement à revoir entièrement, une prochaine fois…
Vu 4 petits rhinos, 1 grand et un chiro bizarre non déterminé, peut-être un minioptère. Après estimation du dénivelé de cette branche du réseau, la profondeur de la cavité devrait avoisiner les 84 mètres, probablement un peu plus en partant de la nouvelle entrée supérieure.

Retour en surface, un magnifique coucher de soleil nous accueille. Descente vers la piste au crépuscule avec quelques égarements.

Arrivée à 20h au local sans avoir mangé de la journée à quelques barres et fruits secs près, peut-être une première !

JCL

Samedi 4 juin 2022 – Canyon Viula – Olcani

Canyon, descente

Viula, Olcani

Participants

  • ITP : Jean-Claude L., Marie Pierre R., Franck Z.

Cotation V4.A2.III

TPEC : 3h30

Photos

Peu de volontaires pour cette descente du Viula, le canyon phare du Cap Corse. C’est pourtant la période idéale pour le descendre, pas trop d’eau mais suffisamment pour l’apprécier et en plus elle est encore limpide.

Départ du Ponte Novu vers 10h30 après partage du matos. MP portera la C90, Franck la C50 et le vieux JC la C20. Montée tranquille en 1h30, MP nous présente quelques espèces végétales. Le soleil ne tape pas trop fort mais le maquis commence à reprendre possession du chemin, malgré le passage récent de la meute du raid bien connu. Il a fallu bataillé quelque peu avec bâtons et sécateur. La descente commence après une 1/2 heure d’habillage, MP s’aperçoit d’ailleurs que le maillon rapide de jonction de ses longes est dévissé, faudra vérifier les autres baudards du club …

L’eau est comme d’hab froide, mais on s’y attend dans ce canyon. Les C12 et C13 se descendent sans soucis avec comme dit plus haut un niveau d’eau sympa. La main courante vers la C22 a été laissée en place par le raid mais elle n’est plus raccordée au départ du rappel, surprenant. La corde et la sangle qui relient les 2 amarrages sont également d’un autre âge et en mauvais état, on les enlève et on pose une nouvelle sangle.

De nouveaux amarrages ont été posés pour la main courante et la C50. Équipement avec rabout de la Dyneema en corde de rappel. Le courant d’eau tire fort sur la corde. En fait, on ne freine pas la descente, mais il faut tirer la corde aval toute la moitié du rappel pour pouvoir descendre. Pas de souci pour le rappel de corde, faut bien qu’elle serve de temps en temps cette Dyneema !

L’eau de la vasque d’arrivée est bien propre, les mâles font le saut de 6 mètres. Attention à bien pousser en raison de l’engravillonnement côté paroi.

Le reste de la descente se poursuit ponctuée de quelques trempettes pour refroidir les machines. On sent d’ailleurs un vent très chaud venant du littoral.

Retour au Ponte Novu après 3h30 de descente tranquille. Pique-nique traditionnel sur le parapet avec des bibines bien appréciées. MP nous fait gouter son alcool de mandarines, celles cueillies lors de la sortie du 29 janvier dernier, faut pas en abuser avant de conduire …

Étape mousse à Nonza et retour au local après une sympathique sortie entre amis ;-).

JCL

Dimanche 8 mai 2022 – Canyon Viula, Olcani

Canyon, descente

Viula, Olcani

Participants

  • ITP : Antoine B., Franck Z.
  • Invitées : Audrey, Muriel C., Raphaëlle

Cotation V4.A2.III

TPEC : 2h45

Les canyons de début de saison sont gages d’un débit d’eau conséquent. Il était tentant de parcourir le ruisseau de la Viula bien en eau, nous n’avons pas été déçus…

Nous profitons de cette journée radieuse de printemps pour gravir le sentier. Les arbustes et plantes sont en fleurs, cette marche d’approche se transforme en cours de botanique, initié par Anto et Mumu. Par ailleurs, le maquis ayant repris ses droits, nous peinons dans certains passages.

Nous atteignons le départ du canyon après un peu plus d’une heure de marche. L’eau est très fraîche. Le rappel de la C16 se fait dans l’actif, la quantité d’eau, importante, martèle le casque du canyoniste, le canyon devient alors assez sportif…

A la base de la C12 dans la petite vasque, nous prenons soins de ne pas nous coincer dans l’étroiture en V, sous l’œil vigilant d’Anto. Le reste du parcours de pose pas de problème. Nous rejoignons le pont aux alentours de 15h00.

Franck étant attendu part après une petite bière bien méritée. Le reste du groupe n’aura pas le temps de se sustenter car ils sont surpris par une belle averse, ils finiront chez Anto pour achever cette journée.

Franck

Dimanche 23 mai 2021 – Spéléo, prospection, première, exploration – Faille de Lainosa, Olcani

Dimanche 23 mai 2021

Spéléo, prospection, première, exploration

Faille de Lainosa, Olcani

Participants

  • ITP : Michèle C., Amal D., Jean-Noël D., Jean-Claude L., Marie-Pierre R., Jean-Luc S., Jean-Louis V., Franck Z.
  • Individuel : Jean-Yves C.

TPST : 1h30

Photos

Un jour, Jean-Claude m’a dit : « Les sorties dont on se souvient sont celles durant lesquelles nous avons eu des galères, des péripéties, et autres imprévus. C’est ça l’aventure. ». Cette journée fera sûrement partie de ces souvenirs que l’on se racontera lors de nos soirées tardives près du feu…

Franck

Revenons sur cette journée qui avait pourtant bien commencé. Le point de rendez-vous au local est ponctué par un petit café et quelques viennoiseries qui régalent le groupe des topi et ex-GCC. Répartissons le matériel et participants dans les différents 4×4 et autres véhicules puis partons en direction du Cap Corse. Olcani, ce n’est pas à coté et nous rejoignons notre destination après plus d’une heure de route.

Le point d’accès de la faille se situe à environ une heure de marche en empruntant une sente plus ou moins bien marquée à travers le maquis et les rochers. La petite randonnée se passe plutôt bien jusqu’à ce que Jean-Noël pose son pied entre deux rochers sur une touffe d’herbe, son pied se dérobe, et Jean-Noël s’écrase de toute sa hauteur sur le rocher. La chute semble avoir réveillé une vieille blessure au tendon d’Achille et est sérieuse. En tant que médecin il s’auto-diagnostique et nous avise qu’il ne pourra pas continuer mais devrait pouvoir revenir au véhicule par ses propres moyens (son retour sera épique). C’est le départ d’une sortie pas comme les autres….

Jean-Noël ne souhaite pas notre assistance (ils sont un peu têtus ces médecins !!, voir CR de LA CIOTAT avec Wanda qui souhaitait marcher malgré une fracture). Le reste du groupe poursuit son ascension jusqu’au départ de la main courante, la vue sur le golf de Saint Florent, les Agriates est magnifique. Mais pas le temps de rêver, toutes et tous s’équipent. JCL propose à Franck d’équiper comme pour une première… À première vue rien de compliqué : une main courante de 10 mètres et puits de 40 mètres. L’installation de la main courante commence par une séance d’élagage pour accéder aux amarrages naturels. Dans un excès de précipitation ou de confiance Franck accroche la corde de 45 mètres, lovée, à son baudrier et décide de ne pas utiliser de kit. Après tout il n’y a que 10 mètres de MC jusqu’à la tête de puits et la vire est relativement large. Après une erreur d’aiguillage, Franck arrive à la tête de puits, qui n’est autre qu’une branche « branlante ». Il se retrouve à ce moment-là au-dessus de 40 mètres plein pot, la manœuvre est délicate. Franck souhaitant doubler l’amarrage, tente d’escalader pour passer une sangle sur une autre branche située au-dessus. Et là c’est le DRAME, la corde de 45 mètres, initialement accrochée au baudrier par un mousqueton, se détricote et tombe, elle finit sa course 40 mètres plus bas. Après la blessure de Jean-Noël, maintenant la corde, la galère continue….

La première idée qui traverse notre esprit est de rabouter les deux cordes restantes 25 et 23 mètres afin de récupérer celle de 45, mais c’était se passer de la main courante. L’arrivée sur la tête de puits est bien trop exposée et nous avons déjà eu trop d’imprévus aujourd’hui. Il faut savoir renoncer : la déception est grande.

Il ne reste plus qu’à prospecter autour de la faille, deux groupes se forment Jean-Claude, Franck, suivis de Jean-Luc, MP et Michèle, descendent sur la partie Sud. En désescaladant dans la faille au milieu des blocs de rochers ils trouveront un puits d’environ 10 mètres, ce dernier manque de prises pour espérer descendre. Faute de cordes et de temps il ne sera pas visité et fera sûrement l’objet d’une prochaine exploration.

Nous rejoignons le groupe et décidons de retrouver une cavité évoquée dans le compte-rendu datant de 2016. La petite randonnée se transforme alors en prospection en plein maquis, dans la pure tradition des topi, maquis, ronces etc. On jardine, cherche à droite, à gauche, en mode sanglier. Franck avait promis du sport !!!! On entendra râler Marie-Pierre jusqu’à ce que Jean-Yves trouve les deux entrées d’une belle salle. La journée n’est pas perdue. Jean-Claude équipe la première entrée et Franck la seconde.

Découvrons des cranes d’animaux, Michèle trouve un petit rhino. Au fond de la salle, au bout d’un plan incliné, Amal arrive à pénétrer dans une minuscule chatière et nous incite à la rejoindre. Élargissons l’accès en dégageant les pierres et la terre accumulées. L’ensemble du groupe se retrouve dans cette nouvelle salle. Celle-ci rejoint un puits de plus d’une vingtaine de mètres dont nous ne voyons pas le fond. C’est en levant la tête que l’on comprend que nous sommes sous la tête de puits du P40 de la faille de Lainosa. La jonction est faite. Énorme !!!!! Considérant que l’on part de plus haut, le développement et la hauteur de la faille seront à modifier. L’envie de planter deux « spits » est tentante mais nous avons utilisé les deux dernières cordes, et le respect de l’impératif horaire nous obligent à remonter. Le retour vers les véhicules est un peu hasardeux, heureusement la trace GPS et les cairns, intelligemment construits par JC à l’aller, nous permettent de retrouver notre chemin sans nous égarer. Nous arrivons à la piste aux alentours de 17h00, il est trop tard pour le barbecue mais la collation distribuée autour du réservoir d’eau est salvatrice. Cette journée aura donc pris une tournure inattendue, et « mémorable » pour reprendre les mots de JCL.

Franck