Archives de catégorie : Canyon

Sortie canyon

Samedi 15 janvier 2022 – Ruisseau de Torbia, Antisanti

Canyon interclubs

Ruisseau de Torbia, Antisanti

Participants

  • ITP : Michaël D., Jean-Claude L., Franck Z.
  • Corse Canyon : Alexandre C., Jean-Marcel V.

TPEC : 3h00

Corde : 40 m

Photos

Reportée depuis plusieurs weekends et sollicitée par Micca, nous avons finalement programmé cette sortie prometteuse : découvertes d’un nouveau canyon et d’une nouvelle faille.

Le ciel est dégagé mais une température très fraîche aura raison du nombre de Topi présents au lieu de rendez-vous situé au PN4. Seuls JCL et Franck quittent les lieux vers 8h30 et se dirigent vers Alistro/Canale Di Verde afin de rejoindre le trio Micca, Alex et Jean-Marcel. La pause-café permet de présenter la journée et de prendre quelques forces afin d’affronter le froid hivernal et l’eau glaciale du canyon.

Nous quittons la boulangerie en direction d’Aleria puis la T50 qui mène à Corte. Au bout de quelques kilomètres nous stationnons le véhicule au bord de la route sur un petit parking qui surplombe le Tavignano. Alex nous montre la sortie du canyon située en rive droite du Tavignano. La gerbe d’eau nous donne une indication sur le débit du ruisseau et laisse présager un saut. Nous transvasons les kits afin de réaliser une navette vers le départ du canyon situé avant le village d’Antisanti. Petite déconvenue, Micca a oublié ses chaussures canyon. Nous attendrons Carine qui a fait la liaison et nous pouvons reprendre notre périple. Les 34 kilomètres de navette semblent interminables jusqu’à une épingle, point de départ du canyon sur un petit chemin forestier. Le chemin est bien tracé, nous passons devant un des affluents sec du ruisseau dans lequel repose la carcasse d’un vieux poids lourds. Il faudra tenter de descendre par là pour rejoindre le ruisseau lors de notre prochaine visite.

Nous continuons le chemin qui se rétrécit alors et devient légèrement maquisant. Le sécateur de JC est en action sur quelques mètres, puis le chemin sera dégagé jusqu’à un petit ruisseau, un autre affluent du ruisseau de Torbia.

Le faible débit permet d’éviter les vasques et les marches en bloc. Cette première partie ne présente pas trop d’intérêt. Nous arrivons enfin à la jonction des affluents point de départ de la deuxième partie de ce canyon. Nous regrettons un peu de ne pas avoir pris le premier affluent car ce dernier se termine par un enchainement de deux belles cascades. Le canyon est sauvage, verdoyant et se situe en sous-bois. Un petit arrêt permet de s’équiper convenablement avec le haut de combi. La suite est une suite de vasques, petits biefs, toboggans et quelques sauts. De nombreux passages encaissés et concrétionnés sont magnifiques, nous ne profitons pas de ces paysages car l’eau gelée nous congèle l’organisme. Nous arrivons sur un campement laissé à l’abandon, tentes, tables, chaises, caisses en plastique jonchent le sol. Mais pas de trésor…

Le canyon aboutit à un très beau rappel de 18 mètres dans une goulotte qui finit dans une vasque: la corde de 30 mètres est un peu courte. L’amarrage : un AN, une corde de plus de 10 ans dont on ne distingue pas la couleur à cause de la mousse verte qui a poussé dessus n’inspire pas confiance. Bon !!! ça passe, mais il faudra penser à son remplacement si on refait ce canyon. Nous arrivons enfin au-dessus du Tavignano qu’il faut traverser. Deux possibilités, un saut après une désescalade ou installer une corde autour d’un amarrage « brindille ». Jean-Marcel est déjà de l’autre côté suivi d’Alex. Nous installerons la corde JCL et Micka descendent en rappel. À les entendre on comprend que la température du Tavignano est pire que celui du canyon. Franck hésite à récupérer la corde et effectuer le saut mais finira par descendre en rappel. Une fois dans l’eau, le courant et la traction de la corde l’empêche de nager convenablement afin de rejoindre l’autre rive. L’aide d’Alex sera la bienvenue. Il faudra ensuite trois personnes pour rappeler la corde qui est coincée dans les branches. La remontée tout droit dans le maquis en direction de la T50 nous permet de nous réchauffer. On appréciera tous d’enfiler des habits chauds et secs.

Nous repartons vers Antisanti afin de récupérer le van puis nous rendre vers Teppa pour manger un morceau. Au bord de la route nous trouvons une cabane de chasseurs et un petit foyer aménagé avec des pierres pour faire le barbecue. Quelle aubaine !!! Le feu est rapidement mis en route et les bouteilles ouvertes. Le gueuleton est salvateur… Nous repartons vers 17h00, la nuit commence à tomber, et arrivons au départ de la piste, le lieu-dit Teppa indiqué par JC. Une barrière fermée bloque l’accès. Une dernière tentative pour prendre contact avec des riverains reste veine. Nous quittons les lieux un peu déçus de ne pas avoir pu prospecter et repérer cette faille.

Nous arrivons sur Biguglia aux alentours de 19h00. Bien qu’inachevée, nous avons passé une bonne journée en compagnie de deux fous furieux de Corse Canyon. À refaire mais au printemps…

Franck

Une découverte incongrue sur le parcours une quinzaine de mètres au-dessus du canyon, un campement abandonné. Des bâches servant de tapis de sol éparpillées, des tables, des chaises, des ustensiles de cuisine, une plancha avec sa bouteille de gaz, des tentes plus ou moins debout, des caisses, des bouteilles, des boites de conserve, un vrai capharnaüm. Une installation en plein nulle part prévue sur la durée. Pour quelles raisons ? Travaux forestiers, planque, c’est un mystère. Un indice toutefois, une image iconique plastifiée traine au milieu des immondices. C’est apparemment une Vierge à l’enfant de style orthodoxe. Au dos, ce qui semblerait être une ou des prières écrites en alphabet cyrillique.

De retour devant un ordinateur, la traduction des textes confirme bien l’origine orthodoxe de cette image. C’est une Vierge à l’enfant, Kazanskaïa, Notre Dame de Kazan, une icône particulièrement révérée par l’Église orthodoxe, spécialement par l’Église russe (https://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_de_Kazan).

Un bon nettoyage laisse apparaitre une feuille d’olivier et un peu de terre (russe ?) insérées dans le plastifiage. Tout ça a de quoi alimenter l’imagination …

Traduction

JCL

Jeudi 26 aout 2021 – Initiation canyon – Le Zoïcu, Soccia

Jeudi 26 aout 2021

Initiation canyon

Le Zoïcu, Soccia (2A)

Participants

  • ITP : Antoine B., Michaël D., Franck Z.
  • Initiée : Muriel C.

TPEC : 5h00

Photos

La dernière descente de ce canyon par les Topis date du 20 août 2011, l’idée et l’envie d’y revenir était toujours présente. Pour Micca, Franck et Muriel c’est une première.

Profitant d’une météo clémente et d’un jour de congés, décidons un peu au dernier moment de nous rendre sur la commune de Soccia et de parcourir ce superbe canyon.

Nous nous donnons rendez-vous à 6h00 du mat rond-point n°4 et 6h15 pour Micca au rond-point de Casamozza. Le rendez-vous matinal et le nombre d’heures de route aura eu raison de la participation.

Après une petite pause-café à Vico, nous arrivons sur le parking aux alentours de 9h45. Nous déposons Micca et Muriel, ces derniers, chargés de tous les kits regagnent la passerelle en empruntant le chemin forestier. Tandis qu’Anto et Franck redescendent au village pour stationner le véhicule à la sortie du canyon. Selon Anto de nombreux véhicules remontent jusqu’au parking et donc l’idée est de regagner le parking en « stop ». Évidemment aucun véhicule… c’est donc pedibus que la remontée se fait jusqu’au passage d’un vieux pick-up. Anto, en corse, parlemente avec le conducteur. Ce dernier décide tout de même de nous prendre et montons dans la benne entre le chien et les légumes façon « pékin express ».

Nous rejoignons Micca et Mumu et c’est donc en comité restreint que nous attaquons ce canyon aux alentours de 11h00. La roche est noire et l’eau limpide est turquoise. Les premiers pas dans l’eau annoncent la couleur : ça va cailler ! L’eau est très fraîche. Le canyon est très encaissé et magnifique. La C20 est juste magique avec ce rappel arrosé. Nous arrivons à l’embranchement, point de retour des professionnels, et continuons cette deuxième partie de canyon peu fréquentée, par de la marche en bloc, et quelques rappels : les amarrages sont aléatoires. En une quarantaine de minutes, nous arrivons à la passerelle où Anto effectuera un dernier saut, le reste du groupe préfère en rester là.

Nous sortons du canyon vers 16h00, et quittons le village pour nous changer et installer la table au bord de la route. La pause repas, goûter fait du bien.

Nous quitterons Soccia vers 17h30, la route se fera dans le calme sauf pour Mumu (homologue féminin d’Anto en terme de discussion et de nombre de mots à la minute, mais je vous laisserez juger par vous-même) qui ne semble pas être fatiguée.

Retour sur le PN4 vers 20h30. Nous ne regretterons pas d’avoir fait autant de kilomètres car ce canyon est vraiment à faire.

Franck

Dimanche 22 aout 2021 – Initiation canyon – Quercettu-Verghellu, Venaco

Dimanche 22 aout 2021

Initiation canyon

Quercettu-Verghellu, Venaco

Participants

  • ITP : Christophe C., Jean-Claude D., Michaël D., Éric G., Jean-Claude L., Marie Pierre R., Jean-Luc S., Arnaud S., Franck Z.
  • Initié : Thibault C.

Cotations : V3.A3.III

Photos

L’écoulement de l’eau dans la rigole avant d’arriver au pont marquant le départ du Quercettu laisse en espérer un peu dans ce canyon d’approche. Effectivement il y a un peu d’eau, ce qui permet de faire cette première descente de façon plus agréable que s’il avait été vraiment à sec. Même pas de vasque d’eau croupie, quelle chance ! Thibault, dont c’est le 1er canyon, apprend ainsi les rudiments de la technique de descente sur corde.

Arrivée dans le Verghellu, autre ambiance, l’eau est abondante et claire. Les petits rappels sont cette fois-ci bien arrosés ! Une nouvelle fois vaine tentative d’enlever le bloc coincé qui bouche le passage à l’aplomb de l’amarrage du premier petit rappel, une nouvelle fois on se dit qu’il faudra revenir avec des moyens plus percutants. D’autant plus nécessaire que nous avons réussi à toncher la corde de rappel, malgré des débrayages répétés.

Désobstruction du passage sous blocs où nous avions installé 2 amarrages il y a quelques années, mais il ne reste qu’une plaquette aplatie par les crues.

Peu de monde à l’arrivée. Le défi de l’arbre penché n’est plus possible, il s’est déchaussé et baigne maintenant lui aussi en partie dans l’eau.

Pique-nique en bord de route où Isabelle nous attendait.

JCL

Dimanche 25 juillet 2021 – Canyon – Altu Verghellu, Venaco

Dimanche 25 juillet 2021

Canyon

Altu Verghellu, Venaco

Participants

  • ITP : Christophe C., Michaël D., Jean-Claude L., Marie Pierre R., Franck Z.

Cotations : V2.A3.II

Photos

Les quelques topi présents au local jeudi soir cherchaient un canyon sympathique, avec de l’eau, sans aller au bout du monde et sans une marche d’enfer. Le choix se porte finalement sur le Verghellu et plus précisément sur sa partie supérieure. Celui-ci est plus court que l’aval, avec des rappels et sans la corvée de la descente du Quarcheto.

8h : 1er rendez-vous au rond-point d’Ortale

9h : 2ème rendez-vous à Corte avec Micca

10h : départ pour la marche d’approche

11h : début de la descente

13h : fin du canyon

14h : fin du pique-nique face à la maison forestière

15h : Micca est largué à Corte

16h : mise à sac de la réserve de bières chez MP

17h : retour vers les pénates

Entre temps les topi se sont faufilés entre les 2 groupes pro et le groupe « neveu d’Alain B » pour profiter de l’eau limpide, des quelques toboggans, sauts et rappels, mais 1 seul a pu utiliser la tyro qui est de nouveau opérationnelle ;-). Le remplissage de galets de la grande vasque de réception suite à une crue s’est de nouveau purgé suite à une autre crue. Le départ de la tyrolienne a d’ailleurs été rehaussé.

JCL

Samedi 10 juillet 2021 – Canyon, initiation – La Vacca, Quenza

Samedi 10 juillet 2021

Canyon, initiation

La Vacca, Quenza

Participants

  • ITP : Antoine B., Amal D., Michaël D., Audrey V. B., Franck Z.
  • Initié : Arnaud S.

Cotations : V2.A4.II

Photos

Avions envie en ce début d’été d’effectuer un canyon dans le sud de la Corse, c’est donc l’occasion de parcourir la Vacca, descente mythique et bien moins fréquentée que la Purcarraccia.

Les retrouvailles étant faites aux alentours de 8 heures au PN4 à Biguglia, c’est en comité restreint que nous partons pour deux heures de route vers le site magnifique de Bavella. Petite halte à Alistro afin de prendre Micka et effectuer une petite pause-café.

Nous arriverons au parking finalement vers 10h30. Après une rapide préparation, nous regagnons le chemin, la marche d’approche nous permet de contempler les montagnes et la nature, le décor est somptueux et du chemin, on entend nettement la rivière, l’eau est au rendez-vous.

À notre arrivé, un jeune couple ainsi qu’un pro et son groupe sont déjà à pied d’œuvre. Tranquillement nous nous intercalons entre les deux. Quelques petits sauts pour se mettre dans le bain, l’eau est rafraîchissante et le cadre magique : on ne s’en lasse pas.

Arrivons au saut de 8 mètres, deux cordes sont installées une pour la grotte et l’autre pour descendre directement dans le bief. Arnaud sans se poser de questions effectue le saut, n’avons même pas le temps de prodiguer les derniers conseils… Quant aux autres, un peu plus fébriles, ils préfèrent utiliser les cordes. Franck, après avoir déséquiper testera également les lois de la pesanteur.

Enfin « le rideau », saut de 5 mètres, endroit magnifique digne d’une carte postale. Le saut est une formalité même pour Micka…C’est un retour pour Amal qui il y a deux ans avait effectué une figure de style et un magistral plat en arrivant dans l’eau… heureusement sans gravité

La réflexion est grande et les inspirations profondes mais la peur sera finalement vaincue, son saut sera parfait, sous les applaudissements du publics en folie.

Rattrapons et dépassons le jeune couple à hauteur de l’encaissement du bloc coincé. Pour la C12 le rappel, ainsi que le saut de tête de la fourmi ne posent aucun problème, le bief est toujours bien en eau…

Dernier petit saut et pénétrons dans la petite grotte, Audrey se laissera tenter par le passage immergé et sans lumière (c’est plus drôle). Nous parcourons le dernier bief, pendant qu’Anto fait découvrir la grotte au jeune couple de canyonistes. Nous achèverons ce canyon en deux heures. La fameuse remontée, tant redoutée se fera tranquillement en 1 heure.

La faim se fait tout de même sentir, nous nous arrêtons au snack du camping de Ponte Grosso pour nous désaltérer et reprendre des forces. Le retour se fera comme d’habitude dans le calme avec des images pleins la tête…

Franck