Samedi 20 avril 2024
Spéléo, exercice secours
Miomo, Santa Maria di Lota
Participants
ITP : Catherine B., Antoine B ., Christophe C., Wanda C., Jean-Claude D., Dominique D., Adriana D. C., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Eric G., Francis M., Laureen N., Benoit R., Noël R., Rémi R., Vanessa S., Alexia S. B., Franck Z.
TPST : 0
Si le dernier exercice secours fut une réussite cinématographique, grâce au talent de l’équipe de D’Umani, il nous a fallu reconnaître une marge de progrès importante coté transport, brancardage pour être plus précis. Certes les Topi n’avait pas perdu la victime durant le transport, mais celle-ci a préféré éviter d’avoir à renouveler l’expérience en conditions réelles. Pourtant il est arrivé qu’un exercice soit une bonne occasion de recruter d’excellents Topi…
Il nous fallait cet exercice technique brancardage qu’on programmait depuis si longtemps.
Rendez vous 9h au local pour le début de l’alerte, ou peut être 8 h puisqu’à l’heure supposée, 16 Topi étaient déjà en train de suivre des tutos sur grand écran, heureusement commentés par notre référent SSF, dont l’enthousiasme et la passion ne sont plus à démontrer.
Après les scènettes réalisées au millimètre, place aux TD dans le local. Comme toujours moment délicat du choix de la victime, c’est Vanessa qui s’y colle, réalisation parfaite du mouvement, juste une petite hésitation quand au sens de portage : dessus ou dessous ?
C’est le moment du transport sur site, Antoine essaie une dernière fois de faire réaliser l’exercice au local, certes le temps menace mais il ne craint en général pas l’humidité. La raison et le plaisir l’emportent : comme prévu cela se fera chez Nono en conditions presque réelles, on ne sera pas sous terre mais le terrain nous offrira de vraies conditions.
Le départ se fait sur le sentier que le propriétaire des lieux a patiemment réouvert. Surtout ne pas faire tomber les murets.
Vu la topo on descend, c’est original car en général on remonte plutôt les victimes.C’est un premier exercice, on commencera doucement. Cette fois c’est Alexia qui doit s’y coller, elle aura le plaisir de voir où elle va puisqu’elle part les pieds en avant (pas devant).
Frein de charges, renvois, passage genoux et dos, le terrain nous offre toutes les conditions d’un vrai, la victime, bonne pâte ne se plaint pas. Les Topi tels des fourmis légionnaires font de leur corps un pont vivant, repassent devant le brancard sitôt la charge passée, dessus, dessous, en haut, en bas, arbres, murets, rien ne les arrête, la précieuse cargaison avance portée de mains en mains.
Arrivés au bord du fleuve on découvre la cabane des amis, tout aussi patiemment construite que le chemin.Travail de fourmis pour Nono et Alexia, si on reste admiratif devant le résultat, ce n’est pas le moment de mollir, il reste presque autant à faire en remontant le cours d’eau.Cette fois on a du vrai, ça monte, c’est humide et il commence à pleuvoir, c’est pousser un peu le réalismes, peu de cavités humide chez nous. On corse aussi les difficultés :Francis, arrivé en cours de route, remplace Alexia.
Quelques blocs et passage d’arbres de plus tard, il est décidé de ne pas remonter jusqu’à la source, mais de retourner à la cabane, où les promesses d’une légère collation, attirent les estomacs et gosiers. Wanda tente bien de prolonger l’exercice au passage de blocs un peu glissant, mais bien réceptionnée, elle poursuit sur ces deux pieds.
Offert par la LISC (Votez pour moi) le repas commence sous un ciel plus menaçant entre pluie et nuages, il suffira de déployer la bâche, pour arrêter les eaux des cieux. Qu’importe comme à chaque sortie les agapes réchauffent les cœurs tout autant qu’elles remplissent les estomacs. On traine un peu dans ce lieu hors du temps à deux pas de Bastia, avant de repartir sur le chemin dont on n’avait pas saisi le dénivelé le matin : soit l’adrénaline avant, soit le repas après.
Conclusion d’une superbe journée qui rappelle à chacun qu’en spéléo la solidarité est la première des qualités requises.