Archives mensuelles : juillet 2023

Dimanche 9 juillet 2023 – Canyon de La Ruda, Corscia

Dimanche 9 juillet 2023
Canyon, descente
La Ruda, Corscia

Participants
ITP :
Antoine B, Franck Z

Cette descente, décidée tardivement (la veille), n’a pas eu le succès mérité, La Ruda fait pourtant partie des belles classiques de notre région.

Rendez-vous traditionnel au PN4, Anto rejoint Franck, et font route jusqu’au « Carré d’AS » pour le café et le briefing de la journée.

Nous arrivons sur le parking vide de touristes ou autres canyoneurs et attaquons le chemin aux alentours de 9h20. Le sentier est toujours propre et bien marqué. La première demi-heure de marche est difficile sous un soleil de plomb. La chaleur met à rude épreuve les organismes, heureusement des passages à l’ombre permettent de marquer quelques pauses. Nous en profitons pour faire de la botanique. A un petit rythme,le pont Sottano est atteint en 1h00.

Il y a de l’eau ! Ce qui annonce une belle descente. Après une préparation rapide, nous nous mettons à l’eau vers 10h40.

La descente se fait tranquillement, la 17 mètres est arrosée. Nous testons quelques petits sauts sur le parcours.

Le mythique saut de « 11m » qui n’en mesure que 8 (voir compte-rendu du 24/07/2022) ne sera pas sauté. Nous continuons dans la rivière afin de profiter des dernières vasques d’eau fraîche jusqu’au pont.

Le canyon est descendu en 2h30.

Le déjeuner est consommé au bord l’eau à une trentaine de mètres de l’arrivée. A l’issue, nous regagnerons Bastia après une courte sieste.

Franck

Dimanche 9 juillet 2023 – VTT/Spéléo – Cima a u Borgu – Casabianca

Dimanche 9 juillet 2023
Spéléo-VTT, reconnaissance
Cima a u Borgu, Casabianca

Participants
ITP : Michaël D., Jean-Claude L., M.

Trace complète
Photos

La blancheur de la Cima a u Borgu se détachant au lointain nous avait intrigué lors d’une précédente virée qui passait au pied du San Angelo (cf. CR du 8 aout 2021). Une consultation d’Infoterre confirmait la présence d’une bande de « Calcaires et schistes : Calcaires massifs » traversant le massif.

Il est possible d’en faire le tour par une route côté sud,  puis un chemin côté nord, il n’en fallait pas plus pour décider de cette sortie dominicale et matinale.

Départ à la fraiche de Barchetta (20°) et après 14 km de montée ombragée nous voilà devant les ruines du beau couvent Sant’Anto, avec son pittoresque cimetière intramuros.
Les premiers indices calcaires apparaissent au niveau d’une des crêtes descendant de la Cima a u Borgu. Visite d’une ancienne carrière dominant la route, le front de taille est très fracturé, les states de calcaire, calcschiste et schiste se superposent en couches décimétriques, aucune ouverture visible en paroi.

Direction maintenant le col de Teghie, atteint après un sévère raidillon en lacet. C’est la fin des montées, heureusement car la température augmente peu à peu, mais à 26° c’est encore supportable.
Des vestiges d’une ancienne exploitation de lauzes sont encore visibles.

Nous empruntons maintenant le chemin qui nous permettra de revenir au col Saint Antoine par la face nord de la cima. Un peu encombré de fougères sur les premiers décamètres, il s’élargit ensuite pour se transformer en piste d’exploitation forestière. Là encore nous croisons quelques strates calcaires.
Une prospection plus sérieuse du massif est à envisager, mais en période plus douce.

Le retour vers Barchetta se fait par la route jusqu’à Campile, puis en empruntant un chemin de randonnée plus ou moins roulant, ce dernier coupe les différents lacets routiers. Quelques beaux tunnels de verdure agrémentent la descente, quelques sections caillouteuses la pimentent également.

Arrivée à Barchetta au bout de 32 km, 767 m de dénivelé positif et 4h de pérégrination vélocipédiques, le thermomètre indique maintenant 36° …

JCL

Mercredi 5 juillet 2023 – VTT & « spéléo » – Galerie du Figuier – Castifao

Mercredi 5 juillet 2023
VTT & « spéléo »
Galerie du Figuier – Castifao

Participants
ITP : Jean-Claude L. M.
Autres : Maryvette F., Jean-Louis F.

Photos

Comment transformer une banale sortie VTT en sortie spéléo ? Tout simplement en trouvant une « grotte » en cours de parcours.
Le projet était de faire le tour de Croce di Pinzu, commune de Castifao, mais en cours de route JL se souvient d’une « grotte » découverte lors d’une précédente sortie. Forcément il fallait la retrouver et celle-ci est repérée après un peu de prospection.
Il s’agit en fait d’une galerie horizontale et anthropique de 4 mètres de long orientée ouest-est, d’une section subcirculaire de 2 mètres avec une entrée de même profil d’environ 1,5 mètres.
Il s’agit probablement d’un sondage minier vu les dépôts bleu-vert présents sur les parois, minerai de cuivre ?
Mais un suintement d’eau interstrates pourrait laisser à penser à un début de galerie de captage.
Après consultation de l’ouvrage Mines et mineurs de Corse d’Alain Gauthier, la présence à proximité des anciennes mines de cuivre de Saint Augustin fait pencher pour la première hypothèse .
Aucun repère sur la carte géologique d’Infoterre.
JCL

Dimanche 2 juillet 2023 – Fiumi Raghjunti – Sorio

Dimanche 2 juillet 2023
Canyon, initiation JNsC
Fiumi Raghjunti – Sorio

Participants
ITP : Antoine B., Michèle C., Wanda C., Jean-Claude D. B., Dominique D., Amal D., Michaël D.,  Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Benoit R., Marie Pierre R., Franck Z.
CC : Alexandre C., Jean-Marcel V.
Initiés : une douzaine

Photos

Les JNsC à Sorio sont maintenant une affaire qui roule. Chargement du matos le jeudi dans le fourgon de Franck, qui se chargera également du débroussaillage de l’aire de pique-nique et des courses pour le banquet le samedi !
Mais il ne sera pas tout seul le jour J et à l’heure H.

L’heure H c’est 7h15 au rond-point N°4. Un petit café au col San Stefanu et tout le monde se retrouve sur site.
Là-aussi tout roule ma poule, chacun met la main à la pâte presque sans concertation.
Qui part équiper le canyon, qui monte le barnum, qui l’espace de change, qui débroussaille l’escalier vers la rivière, qui met les boissons au frais, qui essaie de monter le barbecue. Ce dernier terminera finalement par terre, le support démontable ne se laissera pas remonter avec docilité.

Les initiés arrivent, ils sont équipés, mis au frais dans la vasque d’arrivée et c’est parti pour une dizaine de minutes de montée vers le départ du canyon.
Particularité cette année, Anghjula (cf. JNsC 2021) est de nouveau avec nous pour tourner quelques images pour Télé Paese …

Le premier rappel se fait en guidé, bien que le niveau d’eau permet également une descente directe.
Suivent les amusements traditionnels de ce canyon, un premier oscuros relativement bien arrosé, passages sous blocs, deuxième oscuros arrosé également et voilà déjà la tyrolienne terminale.
Les bananes sur les visages laissent à penser que les initiés ont apprécié cette journée découverte.
En tout cas le niveau d’eau était parfait, ni trop, ni trop peu.

Deuxième partie des animations, le banquet. Dumè et JCD s’affèrent aux fourneaux, les merguez et saucisses sont avidement englouties avec diverses salades et boissons.

Une petite équipe repart dans le canyon pour déséquiper et en faire profiter aux membres qui ne l’avaient pas encore descendu. Pendant ce temps les autres ne chôment pas et démontent tout le campement.

Rangement du matos au local et à l’année prochaine !
JCL

Samedi 1er juillet 2023 – Trou de la Ferrière, Fournes Cabardes (11)

Samedi 1er juillet 2023
Spéléo, désob’
Trou de la Ferrière, Fournes Cabardes (11)

Participants
Gruissan Spéléo Project : Sylvain D., Alain, Jean-Marie B.
ITP, Spéléo Corbières Minervois : Jean-Noël D.
ITP : Véronique M.
Gente canine : Bosco

TPST : 5h00
Photos

On repart pour l’activité spéléo préférée de Jean-Marie, la désob’. La Perte de la Ferrière s’ouvre à 700 m d’altitude sur les hauteurs de la vallée de l’Orbiel, face aux châteaux cathares de Lastours. On peut y accéder par une piste (qui n’a rien à voir avec celle de Ghisoni) en partant de Trassanel, ce sera l’occasion d’utiliser le Disco° et de serpenter sur les contreforts de la Montagne Noire. On retrouve les trois collègues du GPS sur un petit parking herbeux.

Pas de matos de progression, on verra au cas où… Accès, deux cent mètres au milieu des genêts et ajoncs, Bosco s’en donne à cœur joie. La perte s’ouvre sur la rive gauche d’un ruisseau à sec mais sujet à de fortes mises en charge, contact de schistes et calcaires. Connue depuis quelques dizaines d’années par le SCA mais la désob’ avait été suspendue, peu de courant d’air. Mais la ténacité de Jean-Marie, il doit en être à sa cinquième sortie a permis de retrouver un peu d’espoir.

Un beau boyau en pente douce d’un diamètre de 60-80 cm, c’est humain. Un premier rétrécissement – le dernier verrou au-dessus de la faille – que Jean-Marie va éliminer de façon radicale. Ici le tir se fait au cordeau, bien plus efficace que les pailles. Très bruyant et générateur de pas mal de gaz.

Le fait d’être cinq a permis un déblayage en règle de tout ce qui traînait. Pendant que Sylvain évacue les gravats, Jean-Noël et Alain démontent le ressaut qui gêne la remontée des gamates. Véronique à mi-pente guide la remontée et dehors Jean-Marie tire et entasse.

À midi le tuyau est propre. Les minerviens sortent alors leur casse-croûte pour un rapide repas. On est un peu surpris car on a tout laissé aux véhicules pensant s’installer pour quelques agapes dont on a l’habitude (charcuterie, vin espagnol…), comme on leur a précisé pour nous le TPST est égal au TPAM. Ce que j’avais d’ailleurs retrouvé dans l’autre club le SCM. Mais aujourd’hui Sylvain, le président, était pressé. On retourne rapidement chercher nos victuailles mais au retour ils ont terminé, le vin restera au fond du sac !

Reprise des travaux, Alain gagne le fond de la faille et nous envoie tout ce qui empêche de s’y mouvoir correctement : débris de tirs des équipes précédentes, branchettes et végétaux, une omoplate de caprin, résidus ferreux de forge, terreau… Une belle place de retournement est ainsi créée au fond de la faille (qui reste quand même pas très large…. Ce qui permettra un vidage facile de ce qui reste. Dehors, le tas commence à être conséquent.

Nous arrêtons le chantier assez tôt, certains devant rentrer en milieu d’après midi. Il reste quelques mètres à vider, en remontant d’après la topo, pour atteindre le terminus historique. Un chantier pour Jack Roussel… (surnom d’une membre du club aussi agile que Nala).

Une bonne partie du courant d’air vient de la partie supérieure de la faille qui remonte vers la surface. Mais le fond du chantier est également bien ventilé. Soufflant, pour cette magnifique journée d’été où il ne fait pas plus de 15°C dehors !

La prochaine fois il faut prévoir une tronçonneuse pour débiter quelques châtaigniers et placer des troncs qui empêcheront un nouveau remplissage de la cavité par une future crue. Plus des cordes de tirage de gamates et cordelette de rappel.

JND, JMB