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Dimanche 8 Juin 2025 – Canyon – Altu Verghellu

Dimanche 8 Juin2025
Canyon, descente classique, perfectionnement

Participants
ITP : Cathy B et Laureen B,, Christophe C., Nicolas M., Benoit R., Noël R., Alexia S.B, Vanessa et Louis-Mathis S. Franck et Céline Z.

TPEC : 3h30

Haut Verghellu ou Altu Verghellu — Petit canyon qui me trottait en tête de le faire depuis quelques mois et au plus vite avant que le débit d’eau soit au plus bas. Christophe me pose la question d’un canyon à faire, je n’avais pas trop d’idée au départ, j’hésité entre Bravone, Richiusa et un autre canyon (je ne sais plus le nom). Puis Antoine me previent que Poulpy (Nicolas M.) sera là — et oui anniversaire de Franck et Christophe oblige la veille du canyon –, et qu’il était chaud pour un canyon, je lui propose donc le Haut Verghellu, c’est parfait il ne connait pas le canyon, nous non plus d’ailleurs sauf Franck qu’il a fait il y a quelques années.

C’est sortie canyon est un peu une grosse sortie de groupe au lendemain de l’anniversaire des deux membres du coup, Alexia et Nono on profité pour revenir faire du canyon et se remettre dans le bain après au moins facile 1 an et demi sans canyon et la soeur de Franck, Céline qui s’est jointe à nous car venu exprès du continent pour l’anniv de Franck, on lui a proposé de venir ce qu’elle a accepté.

Départ du local à 8h après avoir récupéré le matériel canyon, combi, cordes et on est parti pour 1h30 de route. Nous arrivons sur le parking au départ du sentier menant au canyon, nous étions en train d’espérer « pourvu pas de guide !!! ça va être chiant sinon » et on voit un van arriver qui se gare au même endroit que nous, sans se douter une seconde qu’il s’agissait une partie des Furets Jaunes de Seyssins (les grenoblois), nous avions pensé à un pro avec ses clients, ouff heureusement non au final.

On s’équipe tous quasi en même temps et sommes parti bien facilement 15min avant les FJS. Sentier propre, bien ensoleillé par endroit, avant d’entamer la descente vers le départ du canyon, nous avons mis 30 min pause incluse.

Nous nous équipons, faisons les photos de groupe et commençons la progression, premier obstacle qui semble être un toboggan mais au vue du niveau d’eau on le descend en rappel, l’amarrage ne semble pas évident à trouver, je lève les yeux par-ci par-là je trouve rien… et Nono au coup d’expert trouve de suite un peu en hauteur, une corde avec un maillon rapide était installé sur un AN.. ok.. Poulpy va équiper et je descends en premier pour voir si ça fait en toboggan ou pas, visiblement pas souhaitable au début, du moins dans les 3/4 de la descente, mais le 1/4 reste oui ! c’est ainsi que tout le monde descends.

Dès que tout le monde aient descendus, il restait plus que Franck et Poulpy et m’ont fait signe de continuer pour équiper l’obstacle suivant. Une C5, au pied il y avait un peu de bouillon mais rien de fou fou, ne sachant pas si ça se saute, on a pris l’option de tous descendre en rappel.

Ce rappel précède une autre plus loin d’une longueur de 8-10mètres, avec la possibilité d’équiper en double soit en RG soit en RD, Franck équipa d’un côté et Poulpy de l’autre, là aussi nous supposons que ça peut se faire en saut mais nous n’avons pas tenté le risque. A ce niveau nous prenons une petite pause avant d’entamer une quinzaine voire une vingtaine de minutes de marche en bloc.

Pendant la pause nous nous demandons ce que faisaient les FJS car nous étions plutôt nombreux et donc les passages des uns et des autres aux obstacles prennent du temps, ils auraient du forcément nous rattraper, sur ce questionnement nous continuons notre progression, quelques désescalades par-ci par-là, et nous arrivons à la fameuse C15 où une tyrolienne est déjà en place. Nous hésitons à descendre en mode tyrolienne, vu que la corde en place nous semblait pas très tendu, nous prenons la décision de descendre en mode rappel guidé, on utilisa la tyro en place et notre propre corde pour réguler la vitesse de descente.

Le rappel est beau dans une belle cascade qui semble faire toboggan au début jusqu’à une cassure qui nous plonge direct dans l’eau, là aussi ne sachant pas la profondeur on descendra tous en rappel guidé et non en mode « Canyon Barraci », tout le monde passe avec brio, juste Céline qui craignait les rappels d’une manière générale mais Nono en bon instructeur montra l’exemple pour rassurer Céline, c’est qu’à la fin où Nono oubliant d’enlever son sac au dos se retrouva tête en bas dans l’eau en quasi fin du guidé !! fou rire garantie.

Nous sentons qu’une partie des membres commençaient à être fatigué, effectivement il est 3h de l’après-midi et nous sommes toujours pas sorti du canyon, les ventres criaient famine, de la marche en bloc de nouveaux et quelques désescalades, nous arrivons au niveau du pont au parking là où nous avons laissés nos véhicules, on se demandaient tous si on voulaient continuer pour faire la dernière verticale de 12 mètres plus bas. Comme on était juste à côté de la sortie, on se lance vers là C12, c’est là que nous entendons quelques coups de sifflet, nous comprenons que Poulpy ressent une très forte douleur au mollet l’empêchant de continuer (peut être une déchirure musculaire ou un claquage), ni une ni deux on rebrousse chemin et nous sortons du canyon niveau du pont.

Nous nous changeons et mangeons vers 16h, toujours aucune vue des FJS mise à part un couple d’allemand un peu naturiste sur les bord que nous avons rencontré en aval (habillé hein ?) et en mode Aden et Eve une fois dans la rivière, plaisir visuel autant pour femmes que pour hommes pas de jaloux 😁 on attendait juste le moment où les FJS allaient tomber sur eux.. que neni, il est 17h nous levons nos fesses et partons chacun chez soit.

Un peu avant d’arriver au local à 18h45, nous recevons un appel des FJS pour la sortie spéléo du lendemain et nous apprenons par la même occasion qu’ils ont fini le canyon à 18h30. Nous saurons plus tard qu’ils se sont trompés lors de la marche d’approche, ça arrive 🙂

Bref, une belle journée canyon mixant à la fois découverte et amusement, Vanessa et Poulpy étaient heureux du canyon du jour, Alexia et Nono aussi, les autres aussi quand même. Et moi content également du canyon et des conditions aquatiques qui étaient parfaites, disons mieux qu’anticipé au regard des fortes chaleurs, une chose est sûre ce canyon est très largement mieux que son voisin plus bas le « Verghellu »

Benoit R.

20250608 132845
« de 39 »

Nono et sa belle réception 😁

————————————————————————————————————————————-Céline au rappel guidé

————————————————————————————————————————————-Descente de Franck

————————————————————————————————————————————-Poulpy descendant en dernier

 

Lundi 9 juin 2025 -Spéléo, visite classique – Gouffre I LUMINELLI, Morosaglia

Lundi 09 Juin 2025

Spéléo, visite classique

Gouffre I LUMINELLI, Morosaglia

 

Participants :

ITP : Christophe C., Benoit R., Franck Z.

FJS : Charles, Florian, Laurence, Pascal, Philippe.

 

En début d’ année, un des membres du groupe des furets jaune de Seyssens m’a contacté, en vu d’effectuer un camp en Corse. Les furets jaunes de Seyssens est un club de spéléos de la région grenobloise.  Ils souhaitait obtenir  des renseignements  afin de découvrir notre belle région en canyon, rando et peut être effectuer un peu de  spéléo.  Après plusieurs échanges par mail ou téléphone, nous avons envisagé une sortie spéléo avec eux non loin de leur lieux de campement. Le choix s’est arrêté sur le Gouffre d’I luminelli pour bénéficier d’un peu de verticalité.

Le lieux de rendez-vous est prévu à Ponte Leccia, à 09h30 au « carré d’AS » pour un traditionnel café. Arrivant en premier, nous accueillons nos invités du jour. Ces derniers arrivent les mains pleines : bouteille de liqueur dont j’ai oublié le nom et fromage de chèvre régional. Nous savons déjà que le courant va passer…

Après une rapide présentation et café, nous nous rendons sur le parking. Le maquis a repris s’est droit, la sente n’est plus trop bien marqué, nous perdons rapidement les repères jaunes et c’est en mode « sanglier » que nous gravissons la pente raide en trente minutes.

J’ équipe la cavité suivi de Christophe et du reste du groupe. Sur le dernier fractio, nous avons utilisé lunule avec la dyneema, c’est top ! et rapide.

Florence qui reprend  l’activité spéléo, est bien encadré.  Chacun raconte ses aventures, découvertes, explorations… Les dimensions de notre cavité du jour aurait pu les faire sourire,  mais l’idée de la sortie n’est pas de battre des records mais bien de partager un peu de spéléo ensemble. Nous avons apprécié leur état d’esprit.

Après une visite jusqu’ au -60 de la cavité, nous remontons tranquillement. Christophe déséquipe.

Nous nous retrouvons en surface vers 15 h00 pour partager quelques produits Corse  ou Sarde dans la tradition des Topis.

Cette journée ne pouvait se finir ainsi, nous redescendons au carré d’AS pour déguster une dernière « Pietra ».  Cela a été  une belle journée d’échange, vraiment sympa. L’invitation dans le Vercors est lancée. Et pourquoi pas un camp dans l’Isère?

Franck

 

 

 

 

Jeudi 5 juin 2025 – Biospéléo, prospection – Grotte Canadolo, Barbaggio – Grotte Canamarie, Furiani

Jeudi 5 juin 2025
Biospéléo, prospection
Grotte Canadolo, Barbaggio
Grotte Canamarie, Furiani

Participants
ITP : Wanda C., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M.

TPST : 0h30

Les « avant-boites » sont bien connues des fêtards, mais moins les avant-réunions.
Donc, avant la traditionnelle réunion topinesque du jeudi soir il est prévu un nouveau prélèvement de la mystérieuse substance présente dans la grotte Canadolo sur le massif calcaire de Canarinco, vu que nous disposons maintenant d’un bon microscope fourni par un généreux donateur de la liste biospéléo nationale. Et même 2 après remise en état de l’éclairage du microscope perso d’Albert.
Le but de ce prélèvement est de vérifier l’hypothèse de ce dernier concernant la présence de Nostoc, cet étrange organisme constitué de cyanobactéries. Organisme très petit et hors de vue des loupes binoculaires disponibles au local. Un vrai microscope à fort grossissement pourrait nous aider pour cette détermination.

Les 3 mousquetaires démarrent du parking, sans le 4ème trop occupé à la relecture des 400 pages de son rapport sur la grotte de Sulzbrunn. Ils passent à côté de l’enclos dont les herbes ont encore poussé, elles atteignent maintenant les épaules. Descente en suivant plus ou moins le bord ouest du plateau incliné. Repérage du départ des voies installées il y a de très nombreuses années au-dessus de la Grotta di i Cudi, à refaire un jour …
La cavité qui nous intéresse ce jour est retrouvée peu après sans problème, les prélèvements sont illico presto effectués.
On pense encore une fois à tenter de dégager cette chatière descendante …

Nous décidons maintenant de rendre une petite visite à la proche cavité découverte en 2012 par notre ex-présidente Marie. Dénommée d’abord grotte Marie, puis grotte Cana, elle recevra pour ce compte-rendu le nom de grotte Canamarie pour rester dans la logique de la précédente 🙂
Là c’est une autre histoire, si la 1ère se situe sur un lapiaz dégagé, il faudra batailler avec le maquis pour pouvoir s’approcher de la 2ème. Le rapport intérêt/effort est vraiment défavorable, elle pourrait même être classée dans les cavités à « oublier » 🙂

Remontée en mode prospection vers la route en zigzagant sur le plateau.

Retour au local, les microscopes sont installés, la substance placée sur les plaques de verre, mais point des formes caractéristiques des chaines de cyanobactéries. L’hypothèse de spores de mousse reste pour l’instant la plus vraisemblable, mais la question reste posée.
Suite au(x) prochain(s) épisode(s) …

JCL


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Jeudi 29 mai 2025 – Ruisseau du Macini – San Gavinu di Fiumorbu

Jeudi 29 mai 2025
Canyon, descente classique, perfectionnement

Participants
ITP : Christophe C., Benoit R.

TPEC : 4h

En ce jeudi de l’ascension, Benoît propose un canyon.
Seul Christophe sera disponible.
N’ayant jamais effectué une sortie que tous les deux, Benoît propose le Macini qu’il a fait déjà plusieurs fois et que Christophe ne connaît pas.

Une gestion des cordes la veille, et quelques sangles plus tard, Benoît dépose son 4×4 chez Christophe qui l’attend et départ en direction du Sud.

Le coutumier café à Migliachiaru est dégusté avant de reprendre la route vers le Macini.

C’est ainsi que nous arrivons sur l’aire de stationnement à 10H15.
Sentier tranquille et propre, la marche d’approche se fait sans difficulté.
Montés un tout petit peu trop haut nous redescendons pour prendre la sente qui mène au départ du canyon.
C’est très glissant, nous décidons de nous équiper assez rapidement pour passer dans l’eau et être plus légers. Il est 11H30.

Nous voici déjà sur la C20 qu’équipe Christophe.
On progresse et désescaladons pour arriver rapidement sur la C50.
Christophe pose une main courante jusqu’au relais et équipe la première partie.
Nous nous sommes entendus sur le fait de travailler la technique si bien que Benoît descend, petit gestion du frottement et équipe à son tour le relais intermédiaire une vingtaine de mètres plus bas.

Christophe le rejoint et rappelle sa corde depuis le relais, Le relais est un petit peu encombré avec les sacs, les cordes, les longes, le SAR, mais tout a été pensé, la corde du haut qui passe dans le relais pour éviter de vriller et le nœud patate !
Bref, Christophe poursuit sa descente avec son sac sur le dos.
Benoît range tout tranquillement et commence sa descente jusqu’à ce que, 5m avant de toucher l’eau, il ressent une tension sur le sac attaché sur son baudrier : la corde de rappel est trop courte.

La seconde corde sera attachée par Christophe sur le brin où se trouve Benoît qui le remontera pour faire un raboutage.
Vu d’en bas, ça parait plutôt long pour rabouter la corde de rappel.
Finalement Benoît finit sa descente et se rend compte qu’il a laissé son basic sur la corde de descente.
On a dit techniques, Christophe s’équipe de ses poulie, microtrax, basic et pédale et remonte chercher le basic orphelin, conversion et descente, histoire de voir ce qui a été retenu du SFP1.

Nous poursuivons. Un groupe de personnes se trouve au niveau de la C15 que nous désescaladons, Sauts, tobogans gentils plus tard nous voici à la C17 que Christophe équipe en amarrage naturel.
Nous arrivons à la C6 qui, selon Benoît, peut être fait en tobogan…  « Anto le fait ! »
Nous nous dégonflons un petit peu tout les deux et Christophe met un rappel pour ralentir le tobogan.

La C4 est sautée, puis la C6 est descendue en opposition. Christophe n’est pas à l’aise avec le siphon juste en dessous… puis ira visiter sous le rocher pour prendre des photos d’art à la Léa.

Benoît équipe la C30 avec l’amarrage en RD sur la roche. De peur de manquer de corde de rappel, un raboutage est fait. Cette fois-ci, il descend le premier avec un sac qui se vide.
Christophe descend à l’issue avec la corde de rappel et le raboutage dans le sac, le tout tenu séparé à gauche par sa longe longue. UN petit peu galère pour tout décroiser, tout séparer et descendre sereinement. Le relais intermédiaire non topographié ne sera aperçu qu’au cours de la descente.
Au final, il y aurait bien eu assez de corde puisque nous étions pratiquement au milieu.
La corde est rappelée depuis le petit promontoire.

Nous arrivons à la voiture à 15h15.
Le temps de tout ranger, nous changer, nous descendons un petit peu plus bas manger sur les tables de pique-nique.
Route retour, récup du 4×4, et Benoît arrivera à l’heure au local pour le traditionnel RDV du jeudi.

C’était vraiment très intéressant et instructif de n’être que deux, même si des erreurs ont été commises, aucune ne mettant en danger l’un ou l’autre.

A reproduire !!

Christophe C.

— Commentaire Benoit —

Tout a été dit, sortie vraiment à la cool sans précipitation pour profiter du canyon et faire un peu de pratique, effectivement, j’ai été surpris par la deuxième section à la C50, où je pensais vraiment que la corde de 60mètres allait suffire pour éviter de rabouter, du coup, question la corde fait bien 60mètres ? où la seconde section ne fait pas 30 mètres ? 😂 en plus tout a été réglé à la perfection sans assistance (corde à ras de l’eau) fallait une surprise 🙂

L’usage du basic me permettait de remonter un peu pour défaire le nœud du fond de sac, de nerf je le laisse sur la corde de descente sans réaliser sur le coup que… ça pouvait se coincer un moment (heureusement que j’ai percuté très rapidement avant de débuter à rappeler la corde). C’est après coup sur le chemin du retour que je me suis dit que j’aurais mieux fait de mettre mon basic sur la corde de rappel où j’aurai eu très certainement une meilleure efficacité pour détendre le nœud du fond de sac.

Et c’est sur ce point également qu’à la C30 j’ai décidé de rabouter de suite pour n’avoir aucune surprise, mais l’autre erreur a été de partir avec mon sac quasi vide de corde alors que c’était mieux de partir avec le sac Christophe contenant tout le reste. Idem après coup, je n’ai pas compris pourquoi j’ai fait ça…

Bref bref des petites erreurs ultra instructif et qui rejoignent souvent ce que les cadres nous disent :

Pratiquez sans nous au moins vous pouvez voir de suite vos erreurs et apprendre plus efficacement de vos erreurs

Egalement, à noter ma chaussure canyon qui a décidé de presque rendre les armes au début du canyon, c’est marrant de faire un canyon avec une semelle quasi-volante dans les 3/4 du canyon.

Benoit R.

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Jeudi 29 Mai 2025 – La Saga du local – Bastia

Jeudi 29 mai 2025
Local, entretien classique, Porte et WC

Participants
ITP : Eric G., Jean-Claude L.

TPAL : 4h30

Après les incidents ayant frappé la porte et les toilettes du club, une intervention s’imposait. Un commando composé de Jean-Claude et Eric s’est donc dropé ce jeudi  à Montesoro. Les risques de l’opération restant réduits, mieux valait voir dans la faiblesse de l’équipe un effet du pont de l’Ascension qu’une hésitation devant la tache à accomplir.

Ce ne fut toutefois pas de tout repos.

Coté sanitaire, la reconnaissance sur zone amène très rapidement à tout remplacer, la rusticité de l’équipement ne s’accommodant avec la sophistication du système pourtant remplacé récemment. Coté serrure c’est autre chose mais il apparait aussi que la sophistication ne s’accommode pas toujours avec les pratiques pouvant être rudes des Topis, le barillet présente un angle de déformation peu compatible avec un usage sans accros d’une serrure.

Démontage, réglage cela semble être à nouveau fonctionnel. Il faut s’occuper de la suite. Dés le retour de chez Leroy-Merlin la porte du local nous suggérait qu’elle n’allait pas se laisser faire : pour le coup ce n’étaient pas que les WC qui étaient fermés de l’intérieur mais le local. Jean-Claude se retrousse les manches et muni d’un tournevis, actionne la poignée après avoir démonté le cadre de la boite aux lettres. Ouf !

Le reste de l’opération chasse ne fut qu’une formalité, les surconsommations d’eau ne seront plus qu’à chercher dans la dilution des boissons anisées.

Reste alors à chercher coté porte les raisons du blocage du pêne demi-tour, après analyse minutieuse, une hypothèse semble être celle d’une déformation de la porte, chaleur, forçage ?, les hypothèses restent ouvertes. Masse, disqueuse, foret, différentes techniques ont permis une insertion plus délicate de la porte, cela semble fonctionner au premier essai, au second c’est moins sûr. Cette fois-ci le pêne reste bloqué dans la serrure, la porte ne se ferme plus. Il faut attaquer la dépose du mécanisme pour déterminer l’origine de la panne, sinon la corriger. Quelques minutes plus tard la serrure apparemment fonctionnelle est en place pour le test de calibrage. Cette fois ci c’est le barillet qui n’actionne plus le pêne demi-tour, il tourne dans le vide. En remettant le barillet d’origine cela fonctionne. Il faut cette fois démonter entièrement la serrure pour espérer comprendre. Il semble que le barillet Yale, plus fin, accroche à peine le mécanisme. Avant de partir temporairement pour une autre mission Eric suggère une délicate frappe sur le linguet, c’est la méthode que choisira Jean-Claude, puisqu’à son retour la serrure est fonctionnelle, juste à calibrer.

Journée bricolage globalement fructueuse, même s’il faut envisager le changement de la serrure pour la tranquillité des Topi ainsi que, soyons franc, un dispositif de protection de la serrure connectée, peu de chance qu’elle échappe à d’autres coups. Contrairement à ce qu’on pourrait penser il y a peut-être des bourrins au club.

Eric