Archives de catégorie : Spéléo

Sortie spéléo

Samedi 24 et dimanche 25 août 2024 – Ghisoni

Samedi 24 et dimanche 25 août 2024
Spéléo, perfectionnement et travaux
Buga di a Cutina, Ghisoni

Participants :
ITP : Antoine B., Micca D., Benoit R.
Invités: Raymond C., Anthony et Carine D.
Le toutou : Piludu

TPST : 3h30

Samedi 24 août 2024 :

Depuis quelques semaines la sortie à Ghisoni est repoussée pour des raisons d’indisponibilités de certains membres. Au final on s’est bien décidé à y aller, surtout Micca car après que le club ait récupéré une grande pancarte en plexiglass il l’a bricolé en grande table qui a vocation à remplacer la table extérieure actuelle à la Casetta.

Pour pouvoir installer cette nouvelle table il va falloir faire un peu de terrassement, la table est effectivement grande et peut accueillir 14 personnes.

Départ samedi matin donc en direction de Ghisoni, Antoine part avec son véhicule sur les coups de 7h pour rejoindre Micca chez lui et y déposer sa voiture. De mon côté je suis parti un poil plus tard (environ 1h après).

Me concernant je fais un stop à Aléria pour faire des courses et entame la piste 4×4 de la casetta où je rejoins tout le monde qui vient d’arriver 10 minutes avant moi, en effet, ils ont pris le temps de nettoyer la piste, bien qu’il y a encore un peu de nettoyage à faire.

Nous prenons tous notre déjeuner vers 13h et entamons les premiers travaux de terrassement, Micca à la pioche et pelle, moi à la brouette pour déplacer la terre ailleurs, Antoine et Raymond pour la confection du nouveau barbecue en pierre qui est plus grand que le précédent.

Nous prenons une pause aux alentours de 17h, avec Antoine on s’est demandé si on allait faire le puits de suite après ou plus tard, au final on choisit la seconde option histoire de bien avancer sur ce que nous avons tous commencé en ce début d’après-midi.

C’est ainsi que vers 20h nous avons fait suffisamment d’espace pour pouvoir installer la nouvelle table et y manger.

Dodo vers 23h et réveil prévu à 7h-7h30 le lendemain pour la suite.

Dimanche 25 août 2024 :

Réveil matinal pour tout le monde pour continuer les travaux d’aménagement mais surtout pour faire le puits.

Antoine et moi partons vers 9h en direction du puits, nous prenons le 4×4 pour gagner un peu de temps de marche sur l’aller et le retour en sortie de cavité. Nous entamons la petite marche d’approche sous un soleil de plomb, on s’équipe et informons par talkie-walkie Micca de notre heure d’entrée et de notre heure théorique de sortie (vers 14-15h). Antoine équipa la ligne, pour ma part j’avais oublié cette longue verticale au fur et mesure de la descente, je me dis que la remontée va être laborieuse surtout avec les kits qui pèsent. Au moment de la descente je dis à Antoine qu’aller jusqu’à la salle du musée me semblait raisonnable compte tenue que nous sommes que tous les deux et d’un éventuel épuisement à la remontée.

Antoine et moi arrivons à la lucarne avant le P15 qui mène à la salle du musée, il constate que d’un coup son kit est bien léger, il jeta un œil, il avait une corde de 75 mètres au lieu d’une 90, apparemment elle a mal été rangé au local. Antoine décide donc de remonter chercher la corde de 90 mètres en déséquipant la corde de 75 mètres, de mon côté je reste seul à la lucarne longé sur les broches en attendant son retour, ce petit contre temps aura pris 30 min environ.

Une fois avec la corde de 90 mètres Antoine rééquipe la ligne et arrivons donc à la salle du musée pour se poser et grignoter. Du coup c’est sans regret d’aller plus loin car nous n’aurions pas pu avec la corde de 75 mètres alors qu’il était prévu d’embarquer deux cordes de 90 mètres.

Vient donc la remontée sur corde tant redoutée, Antoine m’explique la remontée sur corde en mode alternatif. Le P15 je le remonte assez rapidement mais c’est assez énergivore si on tempère pas. Je suis peut être monté comme un bourrin, mais avec la pratique en falaise ça devrait le faire :).

Du coup vient les 50 mètres restant à monter où je remonte un peu plus tranquille. Au fur et à mesure de la remontée je constate que la sangle de la cuisse du baudrier me comprime un peu trop le nerf sciatique et aussi ma pédale qui au final n’est carrément pas ajustée. Au prochain palier je réajuste le tout, au final tout est mieux, plus de douleur et une jambe mieux tendue, Mais bon entre-temps je me suis bien cramé. Antoine ? pour lui aucun problème il a remonté comme un rien et passa devant moi en m’attendant à la surface, en effet les 25 premiers mètres la ligne est équipée en double pour accélérer la remontée et remonter les derniers kits.

La remontée aura durée 1h environ, nous sommes sortis du puits à 13h30. Si on avait fait le fond du puits on aurait été hors des clous concernant le temps de sortie (probablement vers 16h-17h plutôt que 15h).

Nous retournons à la Casetta en embarquant au passage le groupe électrogène. Pendant notre sortie, Micca et Raymond ont bien avancé sur le terrassement. Il y a quelques finitions à faire avec la marteau piqueur car il y a une partie rocheuse à déblayer, mais cela sera pour une prochaine sortie.

Nous remballons nos affaires aux alentours de 16h et quittons la Casetta vers 17h. Antoine me rejoins et allons chez Micca pour récupérer sa voiture et direction le local pour déposer tout le le matériel de spéléo/travaux.

Suite au prochain épisode.

Benoit. R

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« de 28 »

 

Samedi 17 août 2024 – Cast 1

Samedi 17 août 2024
Spéléo, perfectionnement
Cast 1, Oletta

Participants
ITP : Antoine B., Christophe C., Jean-Claude L. M., Benoit R.

TPST : 3h00

Il était prévu de faire un week-end à Ghisoni, mais à priori le pont du 15 Août et les indisponibilités d’un bon nombre d’adhérents nous contraint de changer de plan, c’est au détour d’un échange sur WhatsApp qu’on s’est décidé de faire Cast 1. Rendez-vous pris à 8h30 au local.

Jean-Claude, Antoine et Christophe sont arrivés un peu en avance et moi pile à l’heure. On check la topographie, on s’organise pour le matériel à préparer, puis on s’étonne que nous sommes que quatre, au final, nous avons rapidement décidé de faire une variante dans Cast 1 c’est-à-dire pas le circuit habituel qu’on présente généralement aux initiés ou en découverte lors de la Journée Nationale de Spéléologie.

On embarque avec nous 2 kits avec les cordes et mousquetons pour équiper la voie d’entrée, la sortie, le P13 intermédiaire et le P15 menant directement au bas de la galerie du plateau à escargots.

Puis direction Oletta sur les coups de 9h30, nous arrivons sur site vers 10h, on s’équipe et on constitue deux équipes, Christophe et Antoine vont équiper le puits d’entrée ainsi que les P13 et P15. L’autre équipe, Jean-Claude et moi-même pour équiper le puits de sortie.

Dans l’attente qu’Antoine et Christophe finissent d’équiper leur lignes, Jean-Claude essaye l’extracteur de spit qu’il a confectionné avec plus au moins de succès, en tout cas l’outil sort bien le spit, mais il reste des améliorations à apporter. Nous entendons les voix d’Antoine et Christophe, nous prenons donc la direction de la galerie du plateau à escargots pour jeter un œil au trésor secret caché par les Topi — des bouteilles de vin — pour lequel il faut grimper un peu et se faufiler dans une faille, deux d’entre elles ont été remontées pour les remettre à leur propriétaire.

A la sortie de la galerie du plateau nous nous séparons de nouveau pour déséquiper. Antoine et Christophe partent en direction de la sortie du puits pour déséquiper la ligne que JC et moi avons installée, tandis que de notre côté nous déséquipons le réseau intermédiaire. La remontée sur corde est un peu embêtante et énergivore en étroiture mais bon on s’y habitue par la force des choses.

A moitié du chemin, Jean-Claude me laisse déséquiper le reste pour aller à la salle de la chèvre rejoindre Antoine et faire la visite de la section à Christophe qui n’a pas encore vu cette zone, tandis que moi je remonte en surface. La distance entre les 2 balcons de la salle de la chèvre est mesurée au lasermètre, 8 mètres, pour la pose envisagée d’un pont de singe.

Après quelques minutes d’attente, Jean-Claude sort du puits d’entrée suivi de Christophe et Antoine. Ils se déséquipent tandis qu’au loin on voit le temps qui se gâte. Jean-Claude se demande où on pourrait aller manger pour éviter de se prendre la douche, mais surtout se pendre d’éventuels éclairs car au loin vers Sorio on a vu de la foudre et aussi surtout qu’on est à proximité d’un pylône électrique. On a donc fait le choix d’aller à la plage d’Olzo à la sortie de St-Florent. Mais avant nous faisons un détour au domaine Rossi pour espérer voir le propriétaire et discuter de la nouvelle cuvée qu’on voudrait mettre sous terre pour les 40 ans du club, mais aussi lui remettre les deux bouteilles qu’on a remontées en surface. Au final, il était absent, seul une personne était là, qu’on a visiblement réveillé de sa sieste, on lui laisse les deux bouteilles et partons à la plage.

Nous pique-niquons sous un beau soleil à la plage d’Olzo, mais ce fut temporaire, en l’espace de 20 min, il commençait à pleuvoir, nous décidons donc de rentrer au local plus tôt que prévu, on range le matériel et terminons notre déjeuner avant de nous quitter vers 17h.

Benoit.R

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Samedi 10 août 2024 – Grotte de Carpinetto, Lano

Samedi 10 août 2024
Spéléo, découverte du milieu souterrain
Grotte de Carpinetto, Lano

Participants
ITP : Antoine B., Adriana D., Antonio E. G., Jean-Claude L. M., Benoit R., Vanessa S.
Initiés : Francesca et Pierre-Paul A., Aude P., Louis-Mathis S.

TPST : 3h00

L’habituelle période caniculaire estivale sévit sur la Corse depuis 2 ou 3 semaines. Les possibilités de se mettre au frais sans outil technologique se résument à faire trempette dans les eaux salées maritimes ou à se jeter dans les eaux douces fluviatiles. Une autre solution, s’enfoncer dans les entrailles de la terre. C’est justement ce qui est au programme du club en cette journée perséidique, qui plus est une journée d’initiation spéléo.

Après les traditionnels rendez-vous du n°4 et de Casamozza tout le monde se retrouve attablé au Kré d’As de Ponte Leccia pour un café ou une boisson plus fraiche.

Nouvel arrêt au début de la piste et tout le monde s’entasse dans les deux 4×4. Les enfants sont ravis à l’arrière du Def, c’est l’aventure !
Deux marcassins sont aperçus après le petit pont, le terminus est atteint après avoir enlevé 2 blocs rocheux sur le parcours.

Préparatifs, il fait déjà chaud, et c’est parti. Le chemin d’accès s’est encore dégradé au niveau des éboulements, il faut vraiment arranger le parcours supérieur.

La grille en place est enlevée après avoir retiré le cadenas symbolique. Option sans main courante pour le passage aérien au-dessus du canyon et première pause dans la salle de la colonne. Le thermomètre a disparu, on ne connaitra pas la température sachant qu’elle tourne habituellement autour des 12°.

Descente maintenant vers la rivière principale, à sec bien sûr, si ce n’est quelques laisses d’eau vers l’amont au niveau du boyau glaiseux et vers l’aval où les « puits » sont pleins. Quelques explications géologiques et c’est ensuite la grande galerie. Cheminement glissant, en montagnes russes. La corde à nœuds est toujours en place, accrochée à cette petite stalagmite, on se promet une nouvelle fois d’améliorer cet équipement …

Voilà les gours terminaux, Loulou tente de franchir l’étroiture du bébé, ce sera pour une autre fois.

Les premiers frissons apparaissent chez certaines, il est décidé de garder pour une prochaine visite la galerie supérieure et la salle rhomboédrique. Le lac suspendu est probablement vide, aucun écoulement d’eau vers la grande galerie.

Retour indirect vers la sortie car voilà maintenant l’épreuve du laminoir. Epreuve amusante pour la plupart, moins pour d’autres 🙂 . Il faut d’abord franchir un des lacs jumeaux en faisant pont au-dessus de l’eau, puis se mettre en mode reptation sur une douzaine de mètres. Aucun souci pour les plus jeunes, on entend quand même quelques grognements émis par un des topi 🙂 .

Croisement avec un groupe de touristes dans la salle de la colonne, encadrés par Frédéric F. de Corsica Natura.

Retour à l’air libre et … chaud ! La deuxième palanquée de touristes attend son tour, des gens du nord venus pimenter leurs vacances au soleil …

Après l’effort … le réconfort. Les topi sont passés maitres dans ce domaine. Une toile est tendue pour augmenter la surface ombragée, les tables et chaises dépliées, les victuailles étalées, les bouteilles débouchées et c’est dans une joyeuse ambiance que se termine cette journée découverte du milieu souterrain 🙂

Petite visite sur le retour d’une ancienne cave vinicole, laissée dans son “jus” depuis des décennies.

JCL


Comme convenu mon petit retour de ma 1ère expérience spéléologie.
À la base j’ai une tendance claustrophobe mais toujours envie de découvrir et apprendre. Magnifique découverte, en admiration devant les créations de la nature intérieure que l’on ne soupçonne pas ou trop peu.
Aucune sensation d’étouffement, 2 petites appréhension très bien gérées par l’accompagnement merci beaucoup. Une belle satisfaction personnelle j’avoue. Envie de continuer de découvrir les merveilles de dame nature. Un grand merci à vous tous 🙏

Aude


Préparatifs
« de 28 »

Dimanche 28 juillet 2024 – Santa Catalina, Sisco

Dimanche 28 juillet 2024
Spéléo, initiation
Santa Catalina, Sisco

Participants
ITP : Catherine B., Christophe C., Jean-Claude D. B., Adriana D., Antonio E. G., Éric G., Jean-Claude L. M., Francis M., Laureen N., Noël R., Alexia S. B.
Initiés : Jean-François et Laurina B., Nathalie C., Christophe et Stéphanie C., Corinne et Jean-François M.

TPST : 3h30

Sea, Spél and Sun 😆

La canicule s’est installée en Corse, où trouver un peu de fraicheur ?

Planche VII des dessins de Gaubert entre 1886 et 1889 (coggia.com)

Planche VII des dessins de Gaubert entre 1886 et 1889

Les spéléos ont bien sûr la solution, aller sous terre !
Certes, mais c’est les vacances, et qui dit vacances dit soleil, mer, bronzage, pique-nique.
Solution, faire les 2 🙂

La grotte de Santa Catalina s’ouvre en bord de mer, c’est une grande galerie remontante se dirigeant vers la chapelle du couvent homonyme. La légende dit qu’il y aurait jonction entre la cavité et la crypte de la chapelle …

Une bonne partie de l’équipe se retrouve au local. Préparation du matos, café et direction le Cap.
Peu de touristes sur la route, les places de stationnement sont libres au départ du chemin d’accès.

Entrée avant effondrement

Guide des grottes d’Europe occidentale AELLEN Villy – STRINATI Pierre

Le convoi pour descendre tout le matériel est digne d’une grande expédition !

La plus grande partie du groupe se retrouve dans l’entrée de la cavité, Christophe le grand nous y rejoindra depuis la marine de Sisco où il mettra à l’eau le catamaran à pédale et le paddle. D’un côté la fraicheur de la grotte, de l’autre la fraicheur de la mer, Antonio a déjà fait un choix et nage au large 🙂
Mais le programme c’est le programme, chacun s’équipe sous les conseils des anciens et presque anciens 🙂 . Pendant ce temps Antonio et JCL partent équiper l’unique puits permettant l’accès au réseau supérieur.

Le câble d’acier latéral qui équipe la vire permettant d’atteindre la tête de puits est toujours en place mais l’accès est toujours aussi physique et aérien. Les amarrages de fin de main courante sont à revoir. S’il y a bien une plaquette inox, le maillon rapide est quant à lui sérieusement oxydé, impossible à défaire pour le remplacer. Pose d’une autre plaquette et maillon inox sur un spit dispo qui serviront de tête de puits avec les amarrages existants. La corde est prolongée jusqu’à la salle supérieure. Un kit servira de protège-corde.

Tout le monde se retrouve ainsi dans cette salle supérieure bien concrétionnée d’où partent quelques petites galeries qui seront toutes visitées.
Photo de groupe puis retour dans la galerie principale. Antonio se charge du déséquipement en installant la corde en mode rappel, lestée d’un côté par 2 équipiers.

La chaleur à la sortie de la cavité précipite une bonne partie de l’équipe dans l’eau de mer, trop chaude pour certains, parfaite pour d’autres.
JCD a pris de l’avance, le charbon de bois est en braise, prêt à accueillir merguez, chipos et filets de porc.
La table pliante du club est installée, elle est rapidement chargée de diverses victuailles. Bières et bouteille de vin sont débouchées, chacun s’alimente en mode auberge espagnole.
Le vieux combattant de service relate divers épisodes de l’histoire du club, notamment le passage de certaines étroitures …

Rebelote l’après-midi avec baignade générale. Certains goûtent aux joies du paddle ou du catamaran à pédales de Christophe le grand. Visite d’une « grotte » s’ouvrant à proximité à raz de l’eau, sauts depuis le rivage ou tout simplement farniente sur les rochers. Le temps est vite passé, il est l’heure plier le camp.

Le passage des fraicheurs souterraine et maritime à la fournaise de la remontée est brutal !

Retour au local, rangement du matos, un dernier rafraichissement et c’est la fin d’une sortie bien sympathique ayant réuni 18 membres, ex-membres, conjoint(e), enfant et initiés, 14 ont fait le parcours complet.

Un retour pour brocher le puits en amarrages inox est envisagé …

JCL


Petit retour des initiés nantais pour qui c’était une première expérience spéléo :

Chers Membres du club

Je tenais à vous exprimer toute ma gratitude pour l’expérience incroyable que nous avons vécue lors de la visite souterraine en spéléologie. Ce fut une aventure extraordinaire, et je suis profondément reconnaissant pour votre expertise et votre passion qui ont rendu cette journée inoubliable.

La découverte des grottes cachées et la beauté saisissante des formations rocheuses étaient tout simplement époustouflantes. Votre connaissance approfondie des lieux et votre capacité à partager des anecdotes fascinantes ont enrichi notre visite de manière significative. Nous avons également beaucoup apprécié les moments de baignade dans ces eaux cristallines et rafraîchissantes, un véritable privilège en pleine nature.

Merci pour votre patience, votre bonne humeur et pour avoir veillé à notre sécurité tout au long de l’excursion. Cette journée restera gravée dans nos mémoires comme un moment fort de notre séjour en Corse.

Jean-François M.


Préparatifs
« de 35 »

Samedi 29 juin 2024 – « Gouffres » de Pietralba

Samedi 29 juin 2024
Spéléo – Équipement, visite, chiro
« Gouffres » de Pietralba, Pietralba

Participants
ITP : Michèle Cl, Michaël D., Jean-Claude L. M., Jean-Luc S.
Individuel : Jean-Yves C.

TPST : 4h00

Les « gouffres » de Pietralba avaient fait l’objet d’une reconnaissance en VTT le 16 avril 2024 dernier par Micca et JC. Ceci avait permis de déterminer le matériel nécessaire à une visite en mode spéléo.

Nous voilà donc devant un café à la boulangerie idéalement placée pour les touristes en bordure de la T30. Michèle et Jean-Yves seront de la sortie, intéressés par le volet chiro, Jean-Luc également vu qu’on est chez lui 🙂

Discussion sur la bonne stratégie d’accès, c’est finalement la piste de retour de la virée VTT qui sera empruntée.

Première galerie

Tout le monde s’entasse dans le Patrol de Micca et nous voilà au bout du bout de cette piste qui finit en un rapaillon bien pentu, que les passagers de Micca préfèrent descendre courageusement à pieds 🙂

Le Patrol est abandonné près d’un bosquet de chênes et environ 600 mètres de marche plus loin nous voilà devant les premières galeries.

Visite de celle dont l’entrée est ennoyée, les bottes de JY et les waders de Micca sont successivement mis à contribution. Aucun chiro dans cette première galerie d’une quarantaine de mètres.

Le puits

Direction les 2 gouffres. D’après JY la base de ceux-ci est normalement accessible depuis une galerie qui s’ouvre plus bas sur le versant.

Pendant que Michèle et JY privilégient l’accès par le bas, Micca, JL et JC optent pour un équipement du puits qui semble le plus facile.

Amarrage sur troncs d’arbres, ressaut de 4 mètres, palier intermédiaire incliné, puis c’est le puits d’une quinzaine de mètres. Un spit est planté en fin de « main courante », la batterie du perfo rend l’âme. Une sangle à frotter permettra de décaler la tête de puits et évitera ainsi l’usage des protège-corde. Les parois du puits sont instables, ça parpine ! Des étais horizontaux sont encore en place. Descente en douceur, JC pose les pieds au fond et effectue une première reconnaissance. Quelques minutes plus tard les voix de Michèle et JY se font entendre dans la salle des mikados, un enchevêtrement d’étais, d’où part également un puits noyé. La jonction est donc possible avec la galerie inférieure, ce qui permettra une sortie moins risquée par la galerie inférieure, 30 mètres plus bas.

Feu vert lancé à Micca et JL pour qu’ils descendent.

Oxyde de cuivre

Visite complète des différentes galeries, une seule chauve-souris aperçue ainsi qu’un topu. Les waders de Micca sont bien utiles pour traverser quelques laisses d’eau boueuses, ce sera aussi l’occasion de tester une nouvelle technique de progression, le portage, avec JC dans le rôle du porté :-). Une coulée d’oxyde de cuivre bleue agrémente la galerie terminale.

Sortie par la galerie inférieure en testant là-aussi de nouvelles techniques d’équipement, raboutage de pédale et sac amarrés sur un arbrisseau pour franchir le ressaut d’entrée de 2 mètres 😯

Retour au Patrol et pique-nique à l’ombre des chênes.

L’après-midi sera consacrée aux visites de 6 autres galeries éparpillées le long de la T30 et de le D247. Une seule chauve-souris aperçue là-aussi, un bilan bien maigre à ce niveau mais plus sympa au niveau spéléo puisque ce sont environ 500 mètres de galeries qui ont été parcourues dont un puits d’une vingtaine de mètres de hauteur.

Retour à la boulangerie pour déguster quelques mousses et refaire encore une fois le monde.

JCL


Les mines de cuivre de Pietralba sont connues depuis longtemps et clairement identifiées sur les cartes. Après une reconnaissance en vélo, quelques semaines avant par Jean-Claude et Micca, l’exploration des mines a été mise au planning du club. Après un report, la visite est finalement prévue fin juin. Jean-Yves et Michèle ont déjà exploré ces mines il y a quelques années, mais ils sont toujours intéressés pour rechercher d’éventuels habitats de chauves-souris.

Le rendez-vous est donné à la boulangerie de Pietralba. Après le café rituel d’avant exploration, le groupe décide d’emprunter en 4×4 une des voies d’accès pour se rapprocher des mines. La route du « bas », qui nous rapproche le plus, est choisie. Après 15 mn de piste puis une dizaine minutes de marche nous arrivons au site. Les deux premières mines sont des puits totalement immergés. La première mine explorable part à l’horizontal mais le niveau d’eau ne permet pas un accès au sec. Chacun sa technique, Jean-Yves a des bottes, Micca assure avec des waders (salopette de pêche), Michèle se met pieds nus et Jean-Claude emprunte les bottes de Jean-Yves à son retour.

La première mine fait une trentaine de mètres et au final la profondeur ne dépasse pas une dizaine de centimètres.

Puis l’équipe se dirige vers le premier puits à quelques dizaines de mètres. Celui-ci semble accessible après un petit nettoyage mais on pousse l’exploration jusqu’au second puits. D’après Jean-Yves, les deux puits correspondent et il existe plus bas un troisième accès à la galerie. Comme dans un film d’horreur :-), on décide de faire deux groupes : les « plus » spéléo décident de descendre le puits n°2 tandis que Michèle et Jean-Yves se dirigent vers le puits n°3 (celui-ci a une profondeur faible (environ 2 mètres) mais, n’ayant pas de corde pour descendre, un montage très sécurisé d’une sangle accrochée à un sac à dos dont la bretelle est elle-même accrochée à un pied de ciste !!!).

10h (environ) :
Micca équipe le puits n°2. Celui-ci fait environ 5 mètres de profondeur suivi par une descente en pente faible d’une dizaine de mètres pour déboucher ensuite sur un puit qui descend « plein pot » d’une quinzaine de mètres. Les premières structures en bois sont présentes pour étayer ce puits. Jean-Claude décide d’équiper le puits en utilisant des nouveaux amarrages : le PULSE.

Celui-ci permet d’installer une plaquette + amarrage sans utiliser de goujon. Au final, il ne reste qu’un trou après désinstallation. Le premier trou est réalisé avec un peu de difficulté car le perfo est plutôt capricieux ! Pour le deuxième trou, celui-ci-tombe complétement en panne !! On décide tout de même de descendre, la corde ayant été raccordée à celle qui vient de l’entrée. Etant donné que les parois s’effritent beaucoup et pour éviter que la corde frotte, le départ du puits est doublé par une « sangle à frotter » ! Pas très conventionnel mais cela permet la mise en place d’un fractio plus sécurisé. Jean-Claude descend en premier emportant avec lui plusieurs pierres. Jean-Luc suit et on décide de laisser Micca en haut pour sécuriser la remontée. En bas du puits, une galerie qui part dans les deux sens. À gauche, nous sommes rapidement arrêtés par un couloir de boue et d’eau.

L’utilisation des waders semble à nouveau utile, Micca décide de remonter les récupérer. A droite après quelques mètres, la galerie descend légèrement et on aperçoit les lumières de Michèle et Jean-Yves qui arrivent de cet accès. Jean-Luc récupère les waders pour passer le couloir de boue qui mène à 3 couloirs différents. Les 2 premiers d’une vingtaine de mètres sont des culs-de-sac mais le 3ème montre une légère ouverture. Jean-Yves dégage l’étroiture et on accède au-dessous du puits n°1. Le couloir continue sur une vingtaine de mètres puis un nouveau couloir descend d’une dizaine de mètres. Jean-Luc retourne au départ du couloir boueux pour « charger » Jean-Claude sur ses épaules, puis il rend les waders à Micca qui nous a rejoints pour qu’il puisse explorer cette galerie. Il ramène ensuite Jean-Claude sur ses épaules, ce qui nous fait de belles vidéos.

Puis il est décidé de retourner vers la sortie du puits n°3. La descente du couloir de droite arrive dans un carrefour avec 2 couloirs de quelques mètres et un accès à un puits totalement immergé. On emprunte le couloir (environ une centaine de mètres) qui mène à la sortie mais par deux fois on se retrouve sur des portions de quelques mètres avec de l’eau et de la boue. Micca sert à nouveau de monture à Jean-Claude !! Sortie au puits numéro 3 vers 12h.

Retour à la voiture pour le pic-nic.

JLS


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