Archives annuelles : 2024

Samedi 12 octobre 2024 – Canyonisme – Bucatoggio

Samedi 12 octobre 2024
Canyonisme, initiation, encadrement, décrasssage
Bucatoggio, San-Nicolao, Santa-Maria-Poggio

Participants
ITP : Christophe C., Adriana D. C., Antonio E. G., Franck Z.
Initiés : Aline, et 6 anciens collègues de Cergy

TPEC : 6H

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Le ciel est bien dégagé et la température est douce.

En parallèle des travaux sur Castiglioni, une journée initiation sur le Bucatoggio est programmée pour Aline, et 6 de ses anciens collègues en déplacement sur l’ile.

Le premier RDV est donné à 8H30 au PN4 pour Adriana et Antonio, récupérés en Fourgon par Franck.
Puis Christophe à Lucciana, et direction le Géant (Auchan) de Moriani où nous attendent nos initiés pour 9H00.
Nous faisons route pour le parking aval au pont génois.

Surprise, le parking est payant jusqu’au 15 octobre, et oblige à se garer dans le parking aménagé des noisetiers. Une petite boite nous y attend pour recevoir les 5 euros demandés par voiture.
Des cailloux ont été déposés pour éviter de se garer plus près, et on apprend que des pneus avaient été crevés envers ceux qui ne respectaient pas le parking …

Après dispatching des matériels et personnels, nous ne laisserons qu’une seule voiture dans le fameux noisetier, et prenons la route vers le parking amont avec le fourgon et la voiture à Aline.

Il est 10H10 lorsque nous commençons le canyon.

Les passages se succèdent avec les relais tenus par Christophe, Antonio et Franck, il n’y a vraiment pas beaucoup de débit, et les nuages se sont maintenant stabilisés au-dessus de nous, collés à la montagnes, c’est grisâtre.
Avec Adriana, les Topi encadrent les 7 initiés et surveillent les montages des Huits, mousquetons…
Antonio se positionne sur le relais de la C30, et Christophe fait un raboutage avec sa corde côté descente, permettant de débrayer.
Sauf que le raboutage en question était un magnifique nœud de pêcheur double qui vient se « tanker » et empêchera de remonter la corde en trop…
La suite se poursuit tranquillement.

Les marches de désescalade après les deux C12 semblent interminables, tant il y a de végétation et autres branchages.

Une tyrolienne a été laissée en place par un pro, que nous ne pouvions pas nous empêcher d’emprunter !

Le temps ne s’arrête pas et, pour en gagner, Franck propose à Christophe de faire descendre la dernière C20 en double.
Franck débrayera pas mal sur la dernière C17 où il n’y a aura définitivement pas beaucoup d’eau.
Mais une corde a été « tonchée » à un moment sur la sortie, sans trop savoir où…

Quelques promeneurs sont là.
Il est 16H lorsque nous arrivons au pont génois.

Finalement, s’il n’y avait pas eu ces risques de représailles, nous aurions pu y garer les voitures car ça passent, et certains emplacements ont été laissés libres de stationnement entre les rochers déposés.

Le temps de se déséquiper, et les conducteurs retournent chercher les voitures laissées en haut.

Sur le trajet, à côté de la chapelle, deux tables de Pique-nique ont été repérées.
Nous y remonterons donc pour le traditionnel « spuntinu » de fin de sortie.

Christophe

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« de 24 »

Vendredi 11 octobre 2024 — Trou de La Ferrière — Fournes-Cabardès (11)

Vendredi 11 octobre 2024
Spéléo, désob’
Trou de la Ferrière — Fournes-Cabardès (11)

Participants
ITP / Spéléo Corbières Minervois / GPS : Jean-Noël D.
Gruissan Prospection Spéléo : Jean-Marie B., André M.
Spéléo Corbières Minervois : Dominique B.
Invité : Bruno

TPST : six heures

La Ferrière, épisode 8 (au moins…)

Mon cœur est rempli d’effroi (titre de Jean-Marie)

Nous voilà de retour à La Ferrière pour de la désob’. Suite aux mesures du dernier weekend, l’IPN de consolidation a été découpé aux bonnes dimensions, il faut trainer tout le matos à l’entrée de la cavité. En plus il y a des bastaings, scie, hache, grille et un sommier à lattes pour protéger l’entrée… Un convoi exceptionnel se dirige vers la cavité, heureusement le terrain est en pente.

JM, André et Dom vont se charger d’emmener tout le matos au fond du boyau dans la salle. Finalement l’IPN passe plus facilement que prévu. Pendant ce temps je me lance dans la topo de surface pour situer deux effondrements de surface repérés pour les inclure sur le dessin. Accompagné de Bruno qui part en éclaireur avec le Disto. Pas évident au milieu des châtaigniers et de quelques ronces.

Une bonne heure plus tard, à notre tour de rentrer dans le boyau. Je laisse Bruno partir devant, ayant le projet de filmer ma progression dans le boyau. Mais au premier petit ressaut renforcé de rondins, je vois Bruno arrêté et peu inspiré par la suite. Il me laisse passer mais quelques mètres plus tard – où cela se resserre un peu il fera demi-tour ; quarante ans après avoir arrêté la spéléo, pas facile de s’y remettre dans ces conditions, surtout qu’il est un peu enrobé.

Je poursuis la descente mais avec un téléphone à la main c’est loin d’être facile. Je vais un peu galérer dans l’étroiture car les deux bras sont nécessaires. Enfin je débouche dans la salle pour retrouver les copains en plein boulot, de métallier, charpentier, menuisier, tailleur de pierre…

L’opération « Mise en place de l’IPN » va débuter : https://youtu.be/nvjIuXqlJgA. Le but est de consolider la trémie instable située au-dessus de la zone de désob’. Et les blocs sont plutôt de taille… Après plusieurs essais et une action destructrice sur un angle empêchant le passage, la poutre métallique est enfin posée. Côté est, elle rentre dans une niche finement ciselée au burin par André. Côté ouest elle est posée sur un énorme bloc de la forme d’une valise ; vingt bons centimètres d’épaisseur collé (?) contre la paroi ouest. Mais… il y a toujours un « mais », le bloc en question repose sur… du sable, qui repose sur… rien !

Treize heures, retour pour les agapes. La sortie est toujours plus facile pour l’étroiture mais le ressaut de 5 m pas évident. Pas de grillades, on a oublié la saucisse. Quelques charcutailles et fromages et une bouteille de Minervois pour 5, du sérieux !

Une heure plus tard, retour au chantier. L’habitude aidant les passages sont plus faciles. Sur place, plusieurs « parlementations » se suivent, pas toujours efficaces. Une grosse dalle bloque le passage mais pas suffisamment épaisse pour utiliser de grosses pailles. Finalement le talent de nos artificiers en viendra à bout. En dessous un grand noir nous attire. Cloisonné de blocs coincés les uns sur les autres. Plus de vide que de roche. Les quelques sédiments qui restent à nos pieds filent vers les profondeurs. Le souffle régulier remonte la poussière sur plusieurs mètres ! On peut progresser facilement et… tout prendre sur la tête. D’un commun accord nous évacuons les lieux. Sortie pour 15 heures. Un peu physique car les kits sont bien chargés. Pour finir mise en place du sommier sur l’entrée pour éviter l’amoncellement de feuilles de châtaignier.

Peut être y reviendrons nous quand la peur nous aura quittés… Avec surtout un matériel d’étaiement ad hoc, des morceaux d’étais de maçon vont être achetés.

JND/JMB

Samedi 5 et dimanche 6 octobre 2024 – JNSC d’automne – Cast 1

Samedi 5 et dimanche 6 octobre 2024
Spéléo, Initiation JNSc
Cast 1, Oletta

Participants samedi
ITP : Catherine B, Antoine B., Michèle C., Christophe C., Dominique D., Adriana D. C., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L. M., Francis M., Laureen N., Noël R., Benoit R., Vanessa S., Alexia S. B., Franck Z.
Initiés : Antoine D., Léa P. et en mode abonné Louis-Mathis S. 🙂

TPST : 4h00

Participants dimanche
ITP : Catherine B, Antoine B., Michèle C., Christophe C., Wanda C., Albert D., Dominique D., Amal D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L. M., Francis M., Laureen N., Benoit R., Franck Z.
Initiés : Angélique C., François C., Pauline F., Laetitia M., Maya M., Nathan M. P., Xavier N. de G., Antoine R., Laetitia S., Graziella T.

TPST : 4h00


Samedi

Quelques gouttes de pluie de bon matin mettent le doute dans l’esprit des moins optimistes, mais fidèles à leur ancestrale tradition qui dicte « on y va, on verra sur place » les topihadj se transportent vers leur Mecque insulaire.

Le ciel est déjà bien dégagé au-dessus du lieu de rendez-vous au départ de la piste. Le champ également, seulement 2 impétrants attendent patiemment.

L’impatience suit, malgré quelques rappels téléphoniques les 2 initiés resteront 2. Subite épidémie de maux divers. Quelques désistements sont habituels, mais à ce point c’est une première. Même la « presse » a déclaré forfait !
Pour encadrer les initiés une véritable armée mexicaine, ils seront bichonnés, chouchoutés par pas moins de 17 topi !

Répartition dans les sept 4×4, il faut ce qu’il faut, et direction le pylône.

La machine bien rôdée des topi de met en marche, explication du matériel tout d’abord. Pendant ce temps le porche de Cast 3 est équipé pour les démos et mise en application des techniques de descente et de montée. La tyrolienne installée le week-end précédent est aussi retendue.

Circuit classique incluant la vire de la Chèvre, en prenant son temps, vraiment.

Sortie en milieu d’après-midi et c’est la 2ème facette de la spéléologie insulaire qui commence, le graillou !
Malgré l’agrandissement de la zone de restauration et des tables il manquerait presque des places.
Retour au local quelques grillades et quelques bouteilles plus tard.


Dimanche

Cette fois-ci l’effectif des initiés est au complet mais celui des topi un peu moins. Ce sera quand même suffisant pour assurer un encadrement au top qui a cette fois-ci été assuré en version posté. Les topi se plaçant aux points délicats du parcours et les initiés évoluant de poste en poste.
Parcours presque identique à celui de la veille, la vire de la Chèvre a été shuntée compte tenu du nombre important d’initiés.
Petit incident à la remontée du dernier puits, la cordelette de sweat-shirt d’une initiée s’est malencontreusement coincée dans le crowl, nécessitant l’intervention rapide et efficace du CTDS en personne !

Preuve de l’efficacité du dispositif d’encadrement en mode posté, tout le monde est dehors à la même heure qu’hier.

La suite est connue, la sortie se termine par le traditionnel banquet …

JCL


Bilan de ces 2 journées :
12 initiés
21 topi impliqués

2024-10-05-et-06-Cast-1 PL 003
« de 40 »

Samedi 5 octobre — Traversée de Trassanel — Trassanel (11)

Samedi 5 octobre 2024

Spéléo, visite

Traversée de Trassanel I-IITrassanel (11)

Participants

ITP / Spéléo Corbières Minervois / GPS : Jean-Noël D.

Gruissan Prospection Spéléo : Jean-Marie B., Claire F. André M., Alain, Vincent

Initiés JNSc : Inès, Yannick, Pierric

TPST : deux heures

La Traversée de Trassanel IàII (le réseau comporte quatre niveaux avec un fond à -177 m. Parcouru en 2013 lors des Journées CoMed, j’avais décliné à deux reprises des invitations à y retourner depuis mon installation dans l’Aude. Le souvenir d’une méchante étroiture étant à l’origine de cette réticence. J’étais retourné au niveau II accessible par sa propre entrée et qui permettait de déboucher dans de grands réseaux sans difficulté (un plan incliné d’une vingtaine de mètres).

J’ai bien cherché quelques excuses pour me défiler – elles existaient, remise de doudounes au club vélo par le Conseil général, festival de théâtre amateur à Canet –, mais cela me laissait quand même le temps de faire la cavité…

Donc nous voilà au départ du Réseau I, porte verrouillée, un P10 équipé, une belle galerie concrétionnée, un coude et la fameuse chatière est là. Une lucarne elliptique d’une quarantaine de centimètres de diamètre située à un mètre de haut. Je n’en avais vraiment aucun souvenir. On me rappelle les conditions pour bien la franchir « Enlever tout son matos, bien s’appuyer sur l’épaule droite, passer ensuite le bras droit et cela tourne ensuite à 90°, c’est un peu plus large et la réception est en plan incliné, un peu acrobatique, il faut aller chercher un becquet en haut et à droite pour se rétablir », tout un programme…

Devant moi Alain, spéléo bien confirmé puis Vincent – bien enrobé -, cela semble passer sans problème. Pas facile d’accéder à la lucarne, heureusement il y a un petit fer à béton pour s’appuyer. Ça frotte dans la lucarne mais ça passe, mais ensuite il y a un barrage de calcite avec une échancrure en V, d’une dizaine de centimètres de haut ; pour avancer il faut donc se redresser – d’où le conseil de pousser sur le bras droit – mais le bras est coincé dans la lucarne et le thorax refuse d’avancer. On me pousse derrière, on m’encourage devant  mais rien à faire. À deux doigts de renoncer. Recul, souffler, décompresser et le centimètre qui bloquait est franchi, ouf ! mais quelle suée. Ensuite c’est du beurre, plus large, un peu acrobatique mais les copains sont là pour me recevoir.

Récupération, on se rééquipe et poursuite du réseau. Cela vaut vraiment le coup d’œil, du grandiose. Devant un passage resserré entre deux piliers où je vois mon ami André se bloquer – il n’est pourtant pas d’un gros gabarit -, et obligé d’enlever son matos. J’essaie à mon tour, bien sûr avec le matos ça coince. Le problème c’est que sans matos ça coince aussi… Pas question de repasser la chatière. En fait il faut passer légèrement en hauteur, encore ouf !

J’avais prévu une visite rapide alors Jean-Marie me guide vers la sortie (l’entrée du Réseau II). Pour la suite, un beau P12 incliné et on prend pied dans le Réseau II. La suite sera horizontale, toujours au milieu de grandes concrétions, passage de vire au-dessus du P93. Pas le temps pour les photos, j’en ai déjà un paquet en stock. Nous voilà en bas du plan incliné de sortie où JM me laisse. Un groupe d’initiés JNSc est en cours de remontée (ils n’ont visité que le Réseau II), gentiment ils me laissent m’intercaler pour la remontée.

16 h 30 dehors au soleil je suis dans les temps pour aller récupérer ma doudoune offerte par le Conseil général.

Pour revenir sur cette chatière, il suffirait d’une petite paille pour araser légèrement la barrière de calcite en V. Mais pas question d’y toucher, cela fait partie des rites d’initiation à la spéléo pour les locaux. Mais plus d’un ont du faire demi-tour…

JND

 

Samedi 5 octobre 2024 — Trou de la Ferrière — Fournes-Cabardès (11 )

Samedi 5 octobre 2024 

Spéléo, vérif’ topo, visite, désob’

Trou de la Ferrière — Fournes-Cabardès (11 )

Participants

ITP / Spéléo Corbières Minervois / GPS : Jean-Noël D.

Gruissan Prospection Spéléo : Jean-Marie B., Silvain D., Claire F., André M., Alain, Anthony, Vincent

Initiés JNSc : Inès et Yannick

Gente canine : Bella

TPST : une heure

Journées JNSc, l’Aude se mobilise en demi-teinte. Rien au niveau du CDS 11 et de mon principal club le SCM. Par contre le Spéléo Club de l’Aude semble être très actif, plusieurs sorties – notamment envers des jeunes – sont au programme. Mais une semaine avant Jean-Marie du GPS propose une sortie – plus ou moins JNS car destiné à son club, deux participants répondront présents – qui sera également une sortie familiale : sa petite fille de 25 ans et son copain ; et André amènera un ami, ancien spéléo.

Le gros morceau sera la Traversée de Trassanel mais cela n’occupera que l’après-midi, pour remplir la matinée, direction le Trou de la Ferrière (ce n’est peut-être pas la meilleure initiation pour aimer la spéléo). RDV à 11 heures au parking. Arrivée sur place on prépare le feu pour la saucisse, on laissera flamber le temps de la visite – tout est bien humide autour. Toute la palanquée est dans le boyau à 11 h 30, boyau qui sera vite rempli avec 9 personnes ! Je passe en dernier pour peaufiner le dessin de la topo.

JM a bien élargi le resserrement avant d’arriver dans la salle, ça frotte mais ça passe facile en biais. Les visiteurs ont vite fait le tour de la salle – 3×5 m ! – et retournent au soleil. Sylvain et André ne peuvent résister à l’appel de la désob’. On restera à trois pour sortir une dizaine de gamates. Courant d’air faible mais on voit bien une suite entre terre et cailloux, à suivre pour vendredi prochain.

Remontée sans problème, à 10 m de la sortie les effluves de saucisse grillée nous arrivent aux narines. Suivra un bon spuntinu bien arrosé, accompagné de quelques charcuteries corses.

14 heures, direction Trassanel distant de quelques kilomètres par une piste.

JND