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Samedi 4 et dimanche 5 mai 2024 – Stage topo – Trassanel (11)

Samedi 4 et dimanche 5 mai 2024

Spéléo, Stage topo du CDS11

Base spéléo, Trassanel (11)

Participants :

ITP et Spéléo Corbières Minervois : Jean-Noël D.

Une quinzaine de membres du CDS 11 issus des clubs locaux : Spéléo Corbières Minervois (SCM), Spéléo Club de l’Aude (SCA), Société Spéléologique du Plantaurel (SSP), Spéléo Club MJC Narbonne, Spéléo Club de la Serre de Roquefort-des-Corbières (SCSRC), Gruissan Prospection Spéléologie (GPS).

TPST : trois heures

TPESalle : douze heures

Bien qu’ayant largement pratiqué la topo depuis les années quatre-vingt-dix avec environ cent cinquante fiches topos de cavités corses j’ai trouvé nécessaire de mettre à jour mes connaissances d’autant plus que le stage prévoyait l’utilisation des nouveaux appareil de mesure le DistoX et la possibilité de recueillir les données sur smartphone.

Samedi matin neuf heures c’est parti, trois encadrants – Étienne, Stoche et Félix – pour une quinzaine de membres regroupés dans la grande salle de la base spéléo de Trassanel. Projecteur et très grand écran TV, les conditions sont idéales.

Présentation théorique, puis installation de Topodroid (application Android qui permet de calibrer le DistoX, et de récupérer les visées directement). Et appairage des DistoX aux téléphones. Rapide vérification des Disto présents : un seul de bien calibré (tous les autres ont au moins 10° d’erreur quand on les tourne [écran vers le haut, droite, bas,gauche et incliné à 45° – trois mesures dans chaque direction, cela prend un certain temps !], certains allant jusqu’à 40° d’erreur ! Test du matériel perso, afin de voir ce qui perturbe le champ magnétique, et à quelle distance, pour ma part ce fut le maillon rapide acier de ma pédale mais souvent il s’agit des lampes, des montres ou des téléphones…

Repas froid à la base préparé par Papy.

Le samedi après-midi est dédié à la calibration sous terre des Distos, puis à une petite séance topo. Félix et Étienne emmènent une bonne partie du groupe à Trassanel 2, pendant que Christophe nous emmène aux Cazals, cavité horizontale visitée en octobre 2023. Sur le terrain on s’aperçoit que la calibration du DistoX est très chronophage et nécessite un certain espace dans la cavité. Nous sommes quatre élèves et constituons deux groupes. La prise de mesures est un peu différente de nos habitudes corses, les points de stations sont en général pris en paroi sauf si impossibilité ou si présence d’éléments remarquables. Je manie le DistoX et Pierre note sur papier. On envisage parallèlement de transférer sur Topodroid mais c’est un échec. On apprendra ensuite qu’il faut prendre trois mesures de chaque point et qu’elles ne différent que de moins un degré… À faire avant le spuntinu et les bouteilles ! Finalement on arrivera au bout de la cavité, environ 200 m et en plus avec une boucle.

Retour en salle en fin d’après midi, export des données depuis Topodroid, et rapide présentation de ce qu’on peut en faire.

Puis un excellent diner préparé par Papy et retour à Canet à 40 km.

Dimanche matin, programme « à la carte » le matin : certains vont mettre au propres leurs données (surtout ceux ayant travaillé sur papier, c’est notre cas), pendant que d’autres font la vérification des calibrations, puis, selon les envies, soit une calibration en extérieur, soit un bout de topo en extérieur.

On en profite aussi pour améliorer la technique de calibration pour gagner en précision. Marquer les points qui serviront à la calibration.

La méthodologie, au cas où :

  • Créer une nouvelle calibration sur Topodroid, puis passer le Disto en mode calibration.
  • Faire les 16 visées horizontales : 2 directions perpendiculaires, avec à chaque fois aller puis retour, et dans chaque sens 4 visées. À noter que ces visées sont les plus importantes et il faut les soigner particulièrement. Ne pas hésiter à utiliser le timer.
  • Télécharger les 16 premières visées depuis Topodroïd.
  • Grouper les données (bouton 123).
  • Calculer la calibration (bouton roue dentée), même si on n’a pas fini la calibration. Vérifier s’il n’y a pas de lignes en rouge (données « aberrantes ») dans les données (sinon, il faut supprimer la série de 4 ou 8 et la refaire).
  • Faire les 8 visées verticales.
  • Télécharger les nouvelles visées, grouper, calculer la calibration. Si besoin, supprimer les données surlignées en rouge et reprendre la série.
  • Faire les 32 visées restantes (les 4 diagonales du cube, chacune dans les deux sens). Le plus simple est de refaire le téléchargement, grouper et calculer la calibration après chaque série de 8, de manière à pouvoir rapidement supprimer et refaire la série (ou la fin de celle-ci).
  • Grouper et calculer la calibration avec toutes les données. regarder l’erreur BH : une bonne calibration donne une valeur <0.5.
  • Si la calibration n’a pas la qualité souhaitée, alors regarder les erreurs associées à chaque visée (colonne de droite), et refaire les séries avec le plus d’erreur.
  • Une fois les résultats satisfaisants, on charge la calibration dans le Disto, et on le sort du mode calibration.
  • Vérifier la calibration (comme pour tout début de séance) : a minima dans une direction, viser 4 fois (avec les 4 orientations de l’écran), et vérifier que l’azimut est le même à une erreur acceptable près. Idéalement, faire au moins une visée dans le sens opposé (entre les même points), et répéter sur un axe le plus différent possible (azimut environ perpendiculaire, et avec un peu de pente).

C’est, comme dit précédemment, très chronophage mais une fois réalisé la calibration est valable un certain temps… À vérifier cependant avant chaque topo. L’avantage de ce type de matériel est de grouper les trois paramètres de mesure (distance, azimut et pente) et de pouvoir dessiner en direct la topo (galeries et décor souterrain) sur le téléphone. Mais il faut avoir un Disto et installer une carte spécifique.

Encore un bon repas froid préparé par Papy, puis introduction au dessin en salle. Christophe nous présente Illustrator, que j’utilise régulièrement mais j’ai appris quelques petits trucs qui m’avaient échappé. Très profitable.

Fin du stage et rangement en fin d’après midi.

JND

Samedi 27 avril 2024 – Fount du Roy – Cabrespine (11)

Samedi 20 avril 2024

Spéléo, désobstruction

Fount du Roy, Cabrespine

ITP et Spéléo Corbières Minervois : Jean-Noël DUBOIS

Spéléo Corbières Minervois : Christian A., Christophe B. (Stoche), Thomas C. (Tom), Jean-Michel E., Pierre F., Michel G.(Grillou), Damien, Gounel, Guston, Olivia

Gente canine : Blondi, Bosco, Oural, Patti

TPST : trois heures

Épisode 7

Une semaine s’est écoulée et on remet le couvert sur l’enthousiasme de Grillou qui a même demandé de prendre moults amarrages et tressages de nylon. C’est une très grosse équipe qui se retrouve au bord de la piste. De mémoire de SCMiens, certainement un des plus gros attroupements de l’histoire du club avec 11 personnes présentes + 4 chiens. Tout cela dans une très bonne ambiance malgré la pluie, le brouillard et les bourrasques de vent.

Place aux jeunes, les anciens – JN avec Kinou et Stoche – on organise l’équipe de sortie des gamates. Une rotation à trois permet d’éviter les tendinites… Ils seront quand même huit dans le trou et c’est complet ! Au total ce seront presque deux cent gamates qui seront sorties. JM pourra faire deux « parlementations » en mèche de 600, ça débite !

16 heures, une sympathique collation est servie à l’heure du goûter (salade de fruits – merci Olivia -, petits gâteaux, thé et café) ce qui a permis à tout le monde de se réchauffer. On est passé mais sans avoir recours à des agrès, le grand puits escompté dépassant juste… le mètre ! Mais ça continue un peu en-dessous et sur quelques mètres au-dessus. Le courant d’air n’est pas très net, il va falloir le pister pour trouver où est la suite. Donc du positif et des interrogations.

Chr. B, JND

Samedi 20 avril 2024 – Spéléo – Exercice secours- Santa Maria di Lota

Samedi 20 avril 2024
Spéléo, exercice secours
Miomo, Santa Maria di Lota

Participants
ITP : Catherine B., Antoine B ., Christophe C., Wanda C., Jean-Claude D., Dominique D., Adriana D. C., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Eric G., Francis M., Laureen N., Benoit R., Noël R., Rémi R., Vanessa S., Alexia S. B., Franck Z.

TPST : 0

Si le dernier exercice secours fut une réussite cinématographique, grâce au talent de l’équipe de D’Umani, il nous a fallu reconnaître une marge de progrès importante coté transport, brancardage pour être plus précis. Certes les Topi n’avait pas perdu la victime durant le transport, mais celle-ci a préféré éviter d’avoir à renouveler l’expérience en conditions réelles. Pourtant il est arrivé qu’un exercice soit une bonne occasion de recruter d’excellents Topi…

Il nous fallait cet exercice technique brancardage qu’on programmait depuis si longtemps.

Rendez vous 9h au local pour le début de l’alerte, ou peut être 8 h puisqu’à l’heure supposée, 16 Topi étaient déjà en train de suivre des tutos sur grand écran, heureusement commentés par notre référent SSF, dont l’enthousiasme et la passion ne sont plus à démontrer.
Après les scènettes réalisées au millimètre, place aux TD dans le local. Comme toujours moment délicat du choix de la victime, c’est Vanessa qui s’y colle, réalisation parfaite du mouvement, juste une petite hésitation quand au sens de portage : dessus ou dessous ?

C’est le moment du transport sur site, Antoine essaie une dernière fois de faire réaliser l’exercice au local, certes le temps menace mais il ne craint en général pas l’humidité. La raison et le plaisir l’emportent : comme prévu cela se fera chez Nono en conditions presque réelles, on ne sera pas sous terre mais le terrain nous offrira de vraies conditions.
Le départ se fait sur le sentier que le propriétaire des lieux a patiemment réouvert. Surtout ne pas faire tomber les murets.
Vu la topo on descend, c’est original car en général on remonte plutôt les victimes.C’est un premier exercice, on commencera doucement. Cette fois c’est Alexia qui doit s’y coller, elle aura le plaisir de voir où elle va puisqu’elle part les pieds en avant (pas devant).

Frein de charges, renvois, passage genoux et dos, le terrain nous offre toutes les conditions d’un vrai, la victime, bonne pâte ne se plaint pas. Les Topi tels des fourmis légionnaires font de leur corps un pont vivant, repassent devant le brancard sitôt la charge passée, dessus, dessous, en haut, en bas, arbres, murets, rien ne les arrête, la précieuse cargaison avance portée de mains en mains.

Arrivés au bord du fleuve on découvre la cabane des amis, tout aussi patiemment construite que le chemin.Travail de fourmis pour Nono et Alexia, si on reste admiratif devant le résultat, ce n’est pas le moment de mollir, il reste presque autant à faire en remontant le cours d’eau.Cette fois on a du vrai, ça monte, c’est humide et il commence à pleuvoir, c’est pousser un peu le réalismes, peu de cavités humide chez nous. On corse aussi les difficultés :Francis, arrivé en cours de route, remplace Alexia.
Quelques blocs et passage d’arbres de plus tard, il est décidé de ne pas remonter jusqu’à la source, mais de retourner à la cabane, où les promesses d’une légère collation, attirent les estomacs et gosiers. Wanda tente bien de prolonger l’exercice au passage de blocs un peu glissant, mais bien réceptionnée, elle poursuit sur ces deux pieds.

Offert par la LISC (Votez pour moi)  le repas commence sous un ciel plus menaçant entre pluie et nuages, il suffira de déployer la bâche, pour arrêter les eaux des cieux. Qu’importe comme à chaque sortie les agapes réchauffent les cœurs tout autant qu’elles remplissent les estomacs. On traine un peu dans ce lieu hors du temps à deux pas de Bastia, avant de repartir sur le chemin dont on n’avait pas saisi le dénivelé le matin : soit l’adrénaline avant, soit le repas après.

Conclusion d’une superbe journée qui rappelle à chacun qu’en spéléo la solidarité est la première des qualités requises.

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« de 36 »

Samedi 20 avril 2024 – Fount du Roy – Cabrespine (11)

Samedi 20 avril 2024

Spéléo, désobstruction

Fount du Roy, Cabrespine

ITP et Spéléo Corbières Minervois : Jean-Noël D.

Spéléo Corbières Minervois : Christian A. (Kinou), Dominique B., Thomas C. (Tom), Pierre F., Michel G. (Grillou), Guston, Olivia

Gente canine : Bosco, Oural

TPST : cinq heures dont une heure trente pour JN

Épisode 6

Cette cavité excite vraiment le noyau dur des désobeurs du club, depuis le 20 mars dernier ils y sont déjà retournés quatre fois mais la faille reste étroite.

En ce samedi printanier c’est une grosse mobilisation du club à la Fount du Roy Avec huit personnes dans la cavité, chacun est à son poste ce qui permet d’éviter les coinçages de gamates intempestifs et aussi de se relayer régulièrement. On décide de commencer par évacuer les « parlementations » musclées de la séance précédente ce qui nous occupe un bon moment et on en profite aussi pour déstocker (un peu). Ils sont deux au front de taille, deux dans les boyaux intermédiaires et deux dans le puits pour servir de déviations aux gamates qui ont une fâcheuse tendance à se bloquer. De notre côté avec Kinou on passe la matinée à tirer au moins une cinquantaine de gamates et à papoter sur la fédé et les spéléos locaux.

L’attente des nouvelles du front est dure pour ceux restés à l’arrière. Quelques nouvelles nous parviennent, le boyau a bien avancé mais d’énormes lames se décrochent au fur et à mesure ce qui oblige à les débiter sur place ce qui n’est pas toujours évident étant donné les dimensions des lieux.

En tout cas le trou aspire toujours autant et le doux mélange des parfums des saucisses des bouchers de Villemoustaussou et de Villeneuve vient nous rappeler qu’il est l’heure de la pause syndicale. Encore un spuntinu topinesque…

Ragaillardis par ce festin, le travail reprend ensuite avec entrain jusqu’en fin d’après-midi. Je prends place alors dans le puits à – 5 m. Un petit replat permet de se poser les fesses mais on reste longé sur le croll. Ce sera encore une cinquantaine de gamates qui seront extraites.

On apprend qu’un ultime échange rhétorique avec la roche nous laisse entrevoir, peut-être, du bout des yeux, une suite descendante sur un ou deux mètres une fois que la fissure sera élargie sur toute sa longueur.

La suite au prochain épisode.

Chr. A., JND

Mardi 16 avril 2024 – Prospection Pietralba

Mardi 16 avril 2024
Spéléo-VTT, prospection
Pietralba

Participants
ITP : Michaël D., Jean-Claude L. M.

Plusieurs objectifs pour cette sortie mixte VTT-Spéléo :

  • faire du VTT 🙂
  • faire une reconnaissance des « gouffres » de Pietralba
  • jeter un œil à la falaise d’entrainement épisodique de Pietralba
  • (re)prospecter le secteur nord de cette falaise
  • essayer de rencontrer le ou la propriétaire de la falaise afin d’en assurer l’accès

Premier objectif atteint, sans utilisation du sécateur pour la partie VTT 😀
Départ de la petite chapelle Santa Maria de Pietralba et direction le hameau de Pedanu. Nous empruntons ensuite différentes pistes qui mènent au point côté 594 dominant le secteur des anciennes mines de cuivre, que nous rejoignons au jugé.

Parcours VTT

Parcours VTT

Deuxième objectif
Les 3 points noirs étiquetés « Gouffres » sur la carte IGN qui ont de quoi titiller l’imagination de tout spéléo qui se respecte. On savait que ces gouffres étaient en fait d’anciennes mines de cuivre, mais il fallait le vérifier de visu.
Un 1er puits se présente, il est rempli d’eau, ainsi que le 2ème à quelques mètres.
Plus bas une galerie en partie noyée, waders nécessaires.
Puis voilà le 1er « vrai gouffre ». Un puits où les cailloux rebondissent agréablement pendant quelques secondes. Profondeur estimée à une dizaine de mètres suivis par peut-être un plan incliné.
Le dernier puits se présente comme un ressaut de 3 m avec à sa base un plan incliné suivi par ce qui semble être une galerie horizontale.

Retour aux véhicules par le ravin d’Erbaiolo. Pique-nique devant la chapelle.

Prospection

Prospection

Troisième objectif
La falaise d’entrainement se situant à proximité, il était impensable de ne pas y jeter 4 yeux, d’autant plus que Micca ne la connaissait pas. On tente également de repérer un autre chemin d’accès pour éviter de laisser les véhicules aux emplacements habituels. On essaie en contournant les barbelés face au point côté 437 au sud-est de la falaise. C’est faisable mais il faut d’abord escalader un ressaut de 3 mètres, pas facile. Visite du bas de la falaise et tentative de rejoindre le haut par la vire. Abandon suite manque du matos nécessaire, il faut également élaguer un olivier qui a pris ses aises en plein milieu de la vire, là où le passage se resserre sérieusement. Nous contournons la falaise par le sud-est.

Quatrième objectif
Prospection du haut de la falaise avec tentative de repérage des amarrages de départ des voies, on n’a pas tout retrouvé …
Nous continuons la prospection jusqu’au point côté 590 sur la carte. Peu de résultats, quelques traversées dans les foisonnements entre blocs et une petite galerie de quelques mètres occupée par un petit rhino.

Cinquième objectif
La recherche des propriétaires de la falaise avait commencé dès le matin avec la discussion avec un ancien de passage, un premier nom de berger nous avait été indiqué. Nous partons donc vers le village avec un peu d’espoir. La maison du berger est trouvée, discussion avec ce dernier qui n’est pas le propriétaire. Nouveau nom, nouvelle recherche et bingo la propriétaire nous ouvre sa porte. Explication de notre démarche, mais explication de sa volonté d’interdire l’accès à la falaise. Elle a en effet constaté des dégradations perpétrées par des grimpeurs de passage, principalement teutons. Murets éboulés, ruches renversées, détritus et sacs poubelle laissés sur place … Et surtout elle ne veut être mise en cause en cas d’accident. Elle a aussi évoqué des spéléos « chauves-souris » qui se « reproduiraient » dans le coin 😀

Nous argumentons de notre sérieux par rapport à tous les points évoqués, on récupère son mèl, un courrier lui sera adressé pour préciser le tout.

Un petit arrêt réhydratation au Carré d’As à Ponte Leccia et fin de cette sympathique journée multifacette.

JCL

2024-04-16-Mines-de-Pietralba LMJC 001
« de 18 »