Archives mensuelles : avril 2022

Samedi 30 avril 2022 – Briacale, Furnelli, Sorio

Canyon, préparation JNsC

Pont de Briacale, Ruisseau de Furnelli – Sorio

Participants

  • ITP : Jean-Claude L., Noël R. (assistance morale et photographique), Franck Z.
  • GCC (Chiro) : Michèle Cl.

Photos

Les Journées Nationales de la Spéléologie et du Canyonisme de printemps approchent à grands pas, les 2 aires qui vont accueillir le barnum et le pique-nique doivent préalablement être nettoyées.

Seuls Franck et JCL répondent présents au rendez-vous de Multari, pourtant une petite friandise avait été ajoutée au programme de la journée : descendre cette attirante cascade visible depuis le pont de Briacale et qui nous faisait de l’œil depuis des années.

Contact préalable avec le maire, on le retrouvera l’après-midi.

Pendant que Franck s’active avec la débroussailleuse, JCL part en reconnaissance sur ce chemin qui monte en rive gauche orographique depuis la vasque terminale. Quelques marches bétonnées facilitent la montée bien raide des premiers mètres. Le chemin continue ensuite, il est bien tracé et redescend au bout d’environ 300 mètres et 10 mn de marche au bord de la piscine naturelle où aboutit le premier rappel de la descente d’initiation. Il y a pas mal d’eau, les amarrages d’arrivée du rappel guidé sont sous l’eau et le rappel doit bien arroser.

Retour au pont, Michèle est arrivée entre temps mais elle est déjà partie compter les chiros aux grottes I Topi Pinnuti et Gudrone.

Fin du nettoyage, place maintenant à la descente du petit canyon. Pas de navette, on montera à pieds en passant par le raccourci. Traversée du village en tenue légère mais personne dans les ruelles.

Il n’est pas nécessaire d’aller jusqu’à l’église Sant’Antone, prendre le chemin qui descend à droite juste après le point haut du parcours. Quelques minutes plus tard nous voilà au bord du ruisseau. Équipement et c’est parti pour la descente. La première partie n’est pas folichonne, une corde d’aide est installée pour descendre 2 ressauts bien glissants. Une esthétique goulotte suit puis voilà le cassé attendu. Un dernier ressaut permet d’atteindre l’amarrage de début de main courante. Une plaquette inox bien déformée est scellée par un seul goujon. Une boucle de corde vermoulue, d’un autre âge, est remplacée par une sangle plus rassurante. Franck continue et équipe le beau rappel avec une C40. La C30 y est raboutée au cas où. Michèle et Nono sont en bas du rappel, on aura ainsi quelques photos prises en contreplongée.

Un dernier rappel en plan incliné et c’est fini, retour aux véhicules en 5 mn.

A faire en complément d’une autre activité. Il faut compter 40 mn de marche d’approche et d’habillage + 1h30 de descente en mode pépère.

Michèle s’en va, pique-nique pour les autres. Grosse bourde, aucune bouteille n’a été apportée, on vieillit …

Franck et JCL taperont la discute avec le premier édile puis retour à Biguglia.

JCL

Dimanche 17 avril 2022 – A Sapara, Leccia Torta, Pressoir – Castiglione

Spéléo, visite, entomo

Grottes A Leccia Torta, du Pressoir, A Sapara – Castiglione

Participants

  • ITP : Michèle Cl., Wanda C., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Éric G., Franck Z.
  • Individuel : Jean-Yves C.
  • La toutounette : Nala

TPST : 2h30

Photos

La grotte A Leccia Torta fait partie de ces cavités oubliées et un peu boudées par les Topi’s. La dernière visite remonte à 2017. Pour ceux et celles qui ne la connaissaient pas c’était l’occasion de vérifier la véracité du dernier compte rendu : A Leccia Torta, fosse septique ? Mythe ou réalité ?

Les premiers protagonistes se rejoignent au local, où JND et Éric préparent le matériel. Ils rejoignent HP, Wanda et Franck au PN4. Et enfin JY et Michèle au « carré d’As » à Ponte Leccia pour le traditionnel café.

Après cette petite pause nous regagnons le village de Castiglione, petite commune sympathique, située au pied des aiguilles de Rundinaia (1658 m) partie d’un ensemble montagneux du massif du Cinto culminant à la Cima a i Mori, 2180m (source Wikipédia).

JY et Michèle en profitent pour effectuer la visite et un comptage chiroptère dans la grotte A Sapara.

Nous profitons d’un beau parking réalisé par la mairie pour stationner nos véhicules et nous équiper.

Joint par téléphone nous prenons un peu de temps pour rencontrer le maire du village et deux administrés. Ils nous indiquent que l’entrée de la cavité se situe en contrebas du village. Cette dernière est rapidement trouvée et l’accès est propre.

Annoncée comme une cavité très humide, la première salle est sèche, de nombreux détritus jonchent le sol (bouteille de bière, boites de conserve rouillées etc.).

Franck emprunte le boyau et arrive au départ du P7, les amarrages sont intuitifs, un AN et un spit pour le départ de la MC puis deux spits pour la tête de puits. Le fond de la diaclase se poursuit alors par un boyau remontant jusqu’à une corde « d’un autre âge », Franck et Éric font un peu de tourisme et sont rapidement rejoints par le reste du groupe. Franck teste la corde qui est gorgée d’eau et très élastique. Il monte prudemment sur la coulée de calcite glissante, la corde a l’air d’avoir bien vieilli. À la demande générale, Franck installera une corde pour accéder à ce premier plateau. À cet endroit Éric sent une odeur d’urine. La main courante équipée par JCLM en 2012 a également survécu, elle gagne une vire peu engageante car exposée. Quelques concrétions permettent d’avoir des appuis sécurisants car les parois sont couvertes de boues poisseuses (mais sans odeur). La partie supérieure est bien concrétionnée, les nombreuses fistuleuses sont de couleurs ocre et brune, les petits gours emprisonnent un liquide noirâtre, JND effectuera un prélèvement pour analyse. À la fin de la MC, JY redescend un boyau et trouve des spits en paroi, Franck installe une MC et équipe le ressaut R4.

Puis Franck part récupérer la corde laissée avant la MC et Éric déséquipe la MC et le ressaut. Il bataillera un petit moment pour défaire un mousqueton dont la plaquette s’est coincée dans la virole.

Éric redescendra le R4 en désescalade auto-assuré par la corde verrouillée par un nœud étrangleur (technique canyon), la sangle est laissée autour du rocher (prévoir un maillon rapide pour la prochaine fois). Sortons et nous retrouvons aux véhicules, il est un peu plus de 14 heures.

Initialement prévue, la topo de la grotte du Pressoir fera l’objet d’une prochaine sortie, nous décidons tout de même d’aller voir l’entrée de cette grotte. C’est une curiosité car elle se situe au milieu du village dans une maison laissée un peu à l’abandon. Nous repassons voir Monsieur le maire afin de lui rendre compte de notre visite.

Après discussions nous quittons ce charmant village pour l’entrée de la grotte A Sapara afin de nous rassasier. La table est rapidement installée, le repas est salvateur. Nous refaisons le monde, et JY animera les débats…

En guise de digestion Michèle et Wanda se baladeront dans la première salle de la grotte puis nous reprenons la route en direction de Bastia.

Nous n’aurons pas encore la réponse à la question posée dans l’introduction, nous en saurons peut être un plus avec le résultat des analyses.

Lors de la prochaine visite il faudra prévoir de la corde (pour remplacer la corde montante et la main courante), 4 maillons rapides pour remplacer ceux oxydés, ainsi que de la sangle.

FZ

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Compte rendu entomo

La grotte A Leccia Torta, bien connue pour ses concrétions évocatrices de pollution anthropique, restait une des seules cavités visitées par le Pr Rémy en 1948 où la LISC n’avait pas encore cherché ses bébêtes. Pourtant en 1948 la chasse de Rémy avait été prolifique : diptères, coléoptères, chilopodes, diplopodes, isopodes, acariens, opilions, gastropodes, oligochètes, diploures ! Petâr Beron, autre source de recherche entomologique, avait retrouvé quasiment les mêmes espèces en 1967. Et tout cela uniquement dans la galerie d’entrée pour Rémy — il avait en effet été stoppé dans sa progression par une « fissure inaccessible », la grande faille n’ayant pas été visitée — ; par contre Beron avait pu la franchir et descendre le puits d’entrée estimé à 15 m (en désescalade !) et s’arrêter au fond. On devrait remplir nos gibecières.

On part donc à la suite des jeunes équipeurs. La galerie d’entrée est bien sèche, un peu d’humidité à son extrémité éloignée de l’entrée mais la zone est balayée par un courant d’air frais. On a beau fureter dans tous les recoins et soulever tous les cailloux, le bilan est pauvre : quelques dolichopodes, araignées (Meta bourneti vraisemblablement), myriapodes juvéniles et des coquilles d’Oxychilus blauneri.

La descente de la diaclase est équipée, on part à la suite de l’équipe. Des stalagmites et les parois de la vire inférieure, à la sortie du boyau remontant, sont recouvertes d’enduit blanchâtre, évoquant des colonies bactériennes ou fongiques. Un prélèvement est effectué. Contacté au retour, Albert évoquera un Candida ?

On reviendra presque bredouille. Wanda ramènera un diploure quasiment noyé dans un gour un peu glauque de la vire supérieure. JN et HP vont prélever deux flacons d’eau stagnante de ces gours pour la recherche de pollution fécale, présence éventuelle d’entérocoques. Ils seront déposés au laboratoire le mardi.

Bilan très pauvre par rapport à ce que l’on espérait. Mais le Pr Rémy est venu en août et P. Beron en septembre ou novembre. Les températures devaient être plus élevées (12° C au fond de la galerie en août 1948). Une sortie en septembre serait peut-être plus riche en spécimens.

JND

Samedi 9 avril 2022 – Cast.5, Oletta

Spéléo – aménagement, démaquisage, brochage, prospection

Cast 5, Oletta

Participants

  • ITP : Michèle Cl., Dominique D., Jean-Claude L., Marie Pierre R., Franck Z.
  • Individuel : Jean-Yves C.

TPST : 2h30

Tracé

Photos

Le site de Castiglione est celui qui a reçu le plus grand nombre de visites de la part des spéléos insulaires. Une vingtaine de cavités plus ou moins grandes, entre 2 et plusieurs centaines de mètres de développement, entre 2 et plusieurs dizaines de mètres de profondeur. Si la principale raison de ces visites est l’initiation aux techniques de spéléologie alpine, ces cavités ont également fait l’objet de recherches paléontologiques et entomologiques. Des exercices spéléo-secours s’y déroulent aussi à l’occasion. Ces sorties se terminent obligatoirement par le traditionnel graillou. Simple casse-croûte ou en version pantagruélique, le besoin d’un certain confort s’est accru avec le temps et probablement avec l’âge. A même le sol dans les premiers temps, des aménagements se sont progressivement succédés. Aux blocs rocheux servant de sièges se sont ajoutés des tables en pierres plates entourées de planches servant de bancs, et même une table basse en ferraille y avait été ajoutée.
Une nouvelle étape a été atteinte cette fois-ci, Dumè le grand bricoleur a recyclé des palettes pour confectionner 2 tables en fixe dotées de bancs rabattables. 12 places pour la plus grande, 4 pour la petite, bientôt tous les membres du club pourront s’y attabler en même temps !
L’ancienne table basse en ferraille est déplacée à côté du coin grillades et une petite table pour les punis ou les amoureux est ajoutée à côté de la grande sous l’olivier.

C’est donc Dumé et Franck qui se chargent de l’ameublement du site. Le reste du programme de la journée est assuré ainsi :

– JY et sa débrousailleuse calibreront la piste entre le pylône et les parkings de Cast 2. Gros boulot surtout pour la piste de Cast 2.

– JC, MP et Michèle iront dans un premier temps dans Cast 5. Le but est de poser des broches inox à la place des spits foireux. Une au niveau de la première déviation et une autre en tête du P13. Un trou est préparé en face de cette dernière pour une broche à poser avec des ampoules moins pâteuses. La visite se poursuit jusqu’en bas du P13 pour vérifier le spit de la déviation. Curiosité du jour, une tarente a élu domicile dans une anfractuosité de la première salle ! Troglocène d’un jour, trogloxène toujours ?
Ce trio ira également prospecter la zone de la Cima di u Buttogio en suivant le chemin de crête. Quelques affleurement de cipolin mais peu d’indices d’éventuelles cavités souterraines. Le chemin de crête est même poursuivi jusqu’au point côté 162, il peut s’envisager en VTT. Pas de chauve-souris dans le premier pagliaghju, celui-ci est en bon état avec un joli toit en encorbellement. Le toit du deuxième s’est par contre effondré, donc aucune chance d’y trouver des chiros.

Et le graillou alors ? Pas de feu en raison du vent mais les tables ont été inaugurées. Quelques gouttes de vin ont même été versées sur la grande table en libation pour ce lieu sacré de la spéléologie insulaire !

L’aménagement a ainsi été testé et adopté !

JCL

Dimanche 3 avril 2022 – TUC et AG LISC, Bastia

TUC, Travaux d’Utilité Collective

Assemblée Générale LISC

Local de Montesoro, Bastia

Participants TUC

  • ITP : Antoine B., Jean-Noël D., Éric G., Jean-Claude L., Franck Z.

Le mauvais temps annoncé et l’AG de la LISC prévue à 16h n’incitent pas à s’éloigner du local, une journée TUC est ainsi proposée aux membres de l’association.

Peu de succès mais les présents sont motivés !

  • remplacement du mitigeur de l’évier par un modèle de compétition (don Sophie M.)
  • peinture du ciel de bar
  • pose d’un disjoncteur pour séparer le circuit aérateur de celui des frigo et micro-onde
  • rangement et tri divers
  • nettoyage du local
  • tri des Spelunca et Karstologia
    • manque les Spelunca 88, 110, 132, 133
    • manque les Karstologia 59 à 64 et 72

A propos de ces revues, tous les numéros en double ont été posés sur la table de salon et peuvent être récupérés par les membres. Ils seront ensuite distribués gratuitement lors de la fête du sport ou donnés aux initiés.

Certains numéros sont téléchargeables sur le site de la fédé : https://publications.ffspeleo.fr/revue.php?id=203

En outre, tous les sommaires disponibles ont été regroupés sur une seule page du dite ITP afin de faciliter les recherches d’articles spécifiques : http://topipinnuti.free.fr/spelunca.htm

Un sympathique spuntinu a ponctué cette journée de labeur.

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Participants AG LISC

  • ITP : Antoine B., Michèle Cl., Wanda C., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Pierre L., Marie Pierre R., Franck Z.

L’inquiétude sur un quorum non atteint s’est vite dissipée, à 16h05 l’AG a pu commencer.

Bilans et perspectives habituelles, un changement dans la composition du CA, Éric remplace JCL.

Composition du CA :

  • Jean-Noël DUBOIS, président
  • Henri-Pierre FIOCCONI, secrétaire
  • Antoine BOSCHI, trésorier
  • Wanda COMPARETTI, secrétaire-adjointe
  • Véronique MASSA, trésorière-adjointe
  • Amal DRISSI, membre CA
  • Éric GENOUD, membre CA

Il faut également commencer à réfléchir sur l’avenir de la LISC et au roulement de ses dirigeants.

Compte tenu du manque d’information sur le nombre de participants à cette AG il n’a pas été possible d’organiser un pot de l’amitié digne de ce nom.

JCL