Archives mensuelles : novembre 2024

Samedi 30 novembre 2024 – Inventaire matériel et bibliothèque

Samedi 30 novembre 2024
Inventaire matériel et bibliothèque
Local, Bastia

Participants
ITP : Catherine B., Antoine B., Michèle., Muriel C., Christophe C., Jean-Claude D. B., Dominique D., Michaël D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L. M., Pierre L., Noël R., Benoit R., Rémi R., Vanessa S., Alexia S. B., Franck Z.
Invités : Carine C., Pascal C.

Il est des marqueurs incontournables dans l’année d’un topi, la fête du sport, l’inventaire et l’assemblée générale.

On n’a pas été loin du record de participation pour cet inventaire annuel de la bibliothèque et du matériel. 18 membres ont plus ou moins passé la journée au local pour inventorier et vérifier notre matos bien aimé, amour proportionnel au vide qu’on a sous les fesses quand on est pendu dessus 😀
Record battu si on ajoute les 2 invités qui ont prêté main forte.

Moment important de la journée, le graillou ! Une pause passée ensemble autour d’une grande table et animée par diverses discussions parfois agitées 😆

Nouveauté cette année, le local entre dans l’univers de la domotique avec l’installation de 2 détecteurs de fuite d’eau (on en est à 4 ou 5 déjà) et d’un détecteur de fumée/CO au-dessus du banc de charge des batteries. Des chanceux recevront directement sur leur portable les éventuelles alertes :mrgreen:

JCL

Dimanche 24 novembre 2024 – Spéléo-VTT, repérage cavités – Cima di Guaita, Brando

Dimanche 24 novembre 2024
Spéléo-VTT, repérage
Cima di Guaita, Brando

Participant
ITP : Jean-Claude L. M.

Journée idéale pour pédaler dans la nature, beau temps mais pas chaud. Mais la spéléo-VTT n’attire pas foule au club, on va donc passer sur les 20 km en grande partie de pistes et les 850 mètres de dénivelé de ce beau parcours dominant la mer tyrrhénienne et se concentrer sur le volet spéléo qui consistait en une reconnaissance des indications reçues lors d’une journée de démaquisage de Butrone, le fameux trou qui souffle et un autre qui s’ouvre dans l’une des carrières de Brando.

Petit détour préalable par la piste qui contourne le Sémaphore. Il peut être envisagé de partir de là plutôt que depuis la route pour visiter le trou éponyme.

Un autre arrêt en montant, une ouverture qui semble volontairement fermée par des blocs rocheux en pied d’une petite falaise décorée de coulées de calcite laisse espérer une suite derrière …

Retour à nos moutons ou plutôt aux cavités recherchées. Le trou de la carrière a bien été trouvé à l’endroit indiqué. C’est une petite ouverture d’environ 40 cm par 15 d’où sort un léger courant d’air. L’humidité se condense sur les parois internes, une suite encore plus étroite est visible latéralement, les cailloux y rebondissent sur 2 ou 3 mètres. Il s’ouvre carrément au milieu de cette piste d’accès à un front de taille abandonné. Foisonnement ou vrai trou, compliqué d’envisager une désob à cet endroit.

Quant au fameux « Trou qui souffle », qui fait partie des arlésiennes du club, un maquis impénétrable en empêche l’accès. C’est pourtant le bon endroit vu que l’indicateur a de nouveau été rencontré au cours de la descente vers la vallée de Sisco, une chance inouïe ! Il est prêt à nous y accompagner, mais il faut attendre une journée bien froide afin de voir le panache de buée qui en sort et qui est bien visible dans le maquis. Il faudra par contre être bien équipés en matériel de coupe.
Affaire à suivre …

JCL

Samedi 23 novembre 2024 – Ghisoni

Samedi 23 novembre 2024
Spéléo, perfectionnement équipement,
Gouffre Buga di a Cutina, Ghisoni

Participants
ITP : 
Antoine B., Arnaud B., Muriel C., Mickaël D., Laureen N., Benoît R., Franck Z.,
Invité : Carine, Anthony, Bernard M (de passage)

TPST : 03h00.

Cinquième sorties de l’année à Ghisoni, marquant un record de sorties vers la casetta pour les topis !
(NDLR : presque record, 6 fois en 2001 😉 )

Tout commence à 06h30 du matin, heure à laquelle Benoît et Anto rejoignent Franck et Mumu au Pn 4 à BIGUGLIA. Arnaud et Laureen, font la route avec leur nouveau véhicule pour le tester sur la piste.

Nous nous arrêtons à Aléria pour la traditionnel pause café et retrouvons également Micka, Carine et Anthony.

Vu le vent de ces derniers jours nous pensions trouver une piste jonchée d’arbres mais les chasseurs ont nettoyé une partie de la piste jusqu’à la maison des chasseurs. Seule la dernière partie est encombrée, Anto Mumu joue de la tronçonneuse électrique ou thermique. Une dizaine d’arbres sont évacués de la piste.

A l’aplomb du gouffre vers 10h30, nous déposons Anto et Micka. Ils se chargent d’équiper la cavité jusqu’au lieu dit le « musée » avec tout le matériel nécessaire.

Pendant ce temps, le reste du groupe rejoint le parking. Franck et Benoît prennent le rôle de formateurs rappelant l’utilisation du descendeur et des bloqueurs à Mumu, Arnaud et Laureen. Le groupe a exploré la cavité jusqu’au  »musée », lieu emblématique du gouffre.

Pendant que les spéléologues étaient sous terre, Franck, Benoît retrouvent Carine et Anthony qui préparaient le barbecue pour le repas. Franck se charge de mettre en service l’eau courante.

Au programme cuisson du figatellu, rib’s de porc et saucisse de Toulouse.

Les spéléologues ont rejoint la surface vers 14h30, juste à temps pour déjeuner en plein air. Malgré le froid, le feu et l’ambiance conviviale réchauffent nos cœurs. Le beau-père de Micka, en ballade, nous retrouvent à la casetta pour la fin du repas.

Après manger, Anto décide d’enlever deux sections du conduit de cheminée. Nous n’aurons pas le temps de tester cette configuration.

16H00, le temps de ranger et de profiter de ce moment ensemble, nous  regagnons les 4*4 et entamons la piste. La nuit tombe vite.

Une journée parfaitement orchestrée entre bûcheronnage, sport et gastronomie.

Franck Z.

Dimanche 10 et lundi 11 novembre 2024 – Ghisoni

Dimanche 10 et lundi 11 novembre 2024
Spéléo, perfectionnement équipement, brochage
Travaux casetta
Gouffre Buga di a Cutina, Ghisoni

Participants
ITP : Antoine B., Christophe C., Dominique D., Mickaël D., Jean-Claude L. M., Nicolas M., Benoit R., Marie Pierre R., Jean-Luc S.
Ex-topi : Olivier G. (de passage), Jean-Baptiste et Manon L.
CC : Jean-Marcel V.

TPST : 4h00

La traditionnelle migration automnale des topi vers le Fium Orbo profond est arrivée. Nouveauté cette année, on ne pense pas en premier lieu à ce qu’on va faire dans le trou, mais on se lèche d’abord les babines avec les poulets qu’on a l’intention de faire dorer devant la cheminée avec le tout nouveau tournebroche de compétition.

La météo annonçait de grosses pluies, on espérait donc pouvoir de nouveau voir de l’eau au fond du trou, côté P51 cette fois-ci, pas une goutte d’eau et aucun souci sur la piste.

Décision a été prise de partir équiper dès la fin de l’installation dans la casetta avec casse-croûte souterrain.
Micca et Jean-Luc se chargent de l’équipement. Micca sera assisté par Christophe pour le puits d’entrée et le réseau des puits, JL par JC pour doubler le puits d’entrée et le P51.

Pendant ce temps, Anto fait un petit rappel des techniques spéléo à Manon et Jean-Marcel dont c’est une première. Moniteur canyon à CC, il n’a jamais l’occasion de faire de la spéléo.
Dumè, Marie Pierre et Jean-Baptiste restent à la casetta pour divers bricolages dont la pose d’un tuyau entre l’entrée et la cheminée pour en améliorer le tirage.

Tout le reste de l’équipe se retrouve donc au fond du trou vers 14h pour le casse-croûte.
Pose des 2 dernières broches de la jonction des fonds et pose d’une plaquette « -117 » au fond, au cas où un spéléo viendrait à s’égarer 😉 .
La pose du limnigraphe n’a pas été possible, le puits est légèrement en pente et l’appareil toucherait la paroi. Il nous faut une corde plus fine afin de pouvoir poser la corde en biais. L’appareil a été laissé en place, à suivre …
Remontée générale en inversant les parcours. Une ou deux broches de confort pourraient être encore posées.
Cinq chauves-souris, probablement des petits rhinos ont été aperçus en haut du puits d’entrée.

Retour à la piste, séparation avec ceux qui redescendent, Dumè, Micca, MP, JL, JM.
Il fait déjà nuit lorsque les 7 rescapés rejoignent la casetta.
Le chauffe-eau est opérationnel, 2 courageux ont pris une douche.
C’est la saint Léon, c’est le jour du Jurançon. Un millésime de 2011 servira d’apéro pour les connaisseurs, bière pour les autres.
Au menu du soir de bonnes saucisses aux lentilles préparées par Christophe.
Une partie de Uno termine la soirée.
La fenêtre est laissée entrouverte pour éviter l’enfumage des 4 qui dorment dans la casetta. Anto ira dormir sous sa tente, Nico et Benoit dans leur 4×4 respectifs.

Début des réveils vers 7h00 non pétantes. Le petit déjeuner s’étire jusqu’à la préparation des poulets.
Le tournebroche est installé et après quelques adaptations les poulets se dorent tranquillement la pilule.
Pendant que JB surveille les volatiles, le reste de l’équipe part vers la piste pour quelques aménagements. Un arbre penché est abattu afin de pouvoir s’écarter d’une zone d’embourbement potentielle et un bloc rocheux fera office de démo de tir aux pailles.
Visite des bergeries en cours d’aménagement, l’ossature d’une belle terrasse a été posée, ça jette !
Retour à la casetta, les poulets sont dorés, ils seront littéralement dévorés !

Une longue période réflexion commence, ça arrive, comment améliorer le tirage de la cheminée ?
Le tuyau annexe d’alimentation en air n’apporte rien. Tentation de modifier les dimensions de l’ouverture de l’âtre, c’est pareil.
L’idée est que la casetta serait devenue trop étanche depuis la pose des stratifiés sur les murs de la mezzanine, la cheminée refoulerait par manque d’arrivée d’air frais. La norme est : « La section d’entrée d’air frais doit être au minimum égale au quart de la section intérieure du conduit de fumée avec, dans tous les cas un minimum de 200 cm² ». Avec tous les trous qu’il reste encore dans les murs on devrait y être.
En tous cas, quand on ouvre la porte ou la fenêtre ça ne refoule plus, la réflexion continue …

Ramassage de quelques châtaignes rescapées, rangement de la casetta et descente de la piste de jour.
Le matériel sera rangé au local, une petite bière et c’est la fin de ce week-end ghisonesque.

JCL

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« de 35 »

Samedi 2 Novembre – Ruisseau Macini – Inter Club

Samedi 2 Novembre 2024
Canyonisme, inter-club ITP et Corse Canyon (CC)
Ruisseau Macini, San Gavino di Fiumorbu

Participants : 12 participants
ITP : Benoît .R
ITP&CC: Antoine .B et Nicolas .M.
Corse Canyon: 8 membres +1 jeune initié (fils d’un des membres)

TPEC : 3H

Après une semaine dernière festive lors des 40 ans du club ITP et au détour d’une conversation avec Antoine, il m’informe d’une sortie canyon le Vendredi et le Samedi prochain, Vendredi est prévu Buccatoghju et Samedi le Ruisseau Macini, canyons organisés dans le cadre d’une pré AG du club Corse Canyon.

J’informe Antoine que pour Samedi je suis intéressé de faire la sortie, le Buccatoghju me chauffant moyennement. Jeudi soir au local, il y a bien confirmation d’une sortie canyon Vendredi et Samedi et me voilà donc embarqué pour faire le Ruisseau Macini.

Un message WhatsApp pour informer le club d’une sortie, nos habitués canyons (Antonio, Adriana, Christophe et Franck) ne sont malheureusement pas disponibles, une tentative auprès des autres membres notamment Micca, Arnaud et Laureen aura eu peu d’effet non plus. Pour le coup, je me retrouve donc le seul membre ITP à part entière à participer à cet inter-club, Anto et Poulpy ayant les deux facettes (ITP et Corse Canyon).

Départ Samedi matin à 8h pour 2h de route jusqu’à San Gavino di Fiumorbu, une petite pause café à Porcellone car étant un peu en avance, puis arrivé sur site vers 10h15 où déjà un des membres de Corse Canyon est arrivé (Eric) on discute un peu, puis les autres membres arrivent (Je n’ai pas tout les noms en tête), je papote avec Poulpy tout en préparant le matériel en faisant un peu le tri au niveau des mousquetons et bloqueurs, on est suffisamment en cas de risque.

S’en suit donc de 35 min de marche jusqu’au départ de la première descente, Antoine me dit « d’y aller tranquille pas besoin de courir, te pose pas de question » et me taquine :

  • Antoine : « N’hésites pas à faire des commentaires sur leur manière d’équiper »
  • Benoit : « Mais noonnn ça vaaaa je pense qu’ils savent ce qu’ils font »
  • Antoine : « roo làlà tu serais surpris !! »
  • Benoit : 🙄🤣

Effectivement l’installation du premier relai m’interpelle déjà : Descente à corde double et un huit simplement coiffé ?? késako?, mais le débrayable est où ?? à ce moment je comprends les propos d’Antoine « Te pose pas de question » 🤣🤣, Tellement je ne suis pas habitué à voir cette méthode que j’ai faillit descendre sans récupérer le huit, en me disant que j’allais le récup en bas en tirant mon brin de corde comme avec un débrayable classique, que néni !! d’ailleurs c’est Poulpy en bas qui me dit faut tout démonter et descendre à corde double. Et du coup sur quasiment tout le parcours les descentes se font à corde double et huit coiffé, à l’exception de la C50 où il y a seulement un huit coiffé d’installé.

Concernant l’eau, le débit est vraiment correcte pas autant que quand je l’ai fait la première fois il y a 2 ans environ et plus que quand on avait amené Cathy pour son initiation avant le camp en Sardaigne, mais il y avait d’eau assez pour s’amuser, l’eau était assez froide d’ailleurs, j’ai un peu regretté d’avoir pris mes gants d’été mais en bougeant ça allait. Par contre le jeune initié commençait déjà à avoir des signes de frilosité et on est qu’au début du canyon.

Froid ressenti par l’ensemble des participants au niveau de la C50 d’ailleurs, il a été décide de le faire fractionné en son milieu vers la cassure, cool c’est rare de faire ça en canyon, cela rappel un peu la spéléo. La main courante installée restera aussi dans ma mémoire comme élément sans réponse, je n’ai pas compris leur méthode 🤣 : « mais le dernier va rappeler la corde comment avec un nœud de huit mis dès le départ surtout en mode corde non doublé ?? »

La C50, toujours un plaisir de faire cette descente et au relai intermédiaire Antoine et Noémie assistent et aide au besoin à passer le relai, mais sans grande difficulté pour tout le monde, à l’exception du jeune initié où la descente fut très laborieuse, le froid et l’appréhension de la descente auront eu raison de lui, avec son père ils prendront l’échappatoire en bas de la C50 et nous attendront pour l’apéro de fin. Tout le monde ressentait le froid en bas de la C50, il y avait effectivement un très léger vent et pas de soleil, pour pallier à ça, une partie de l’équipe décident de continuer, je pars quelques minutes après avec Antoine et Poulpy en bougeant tout devient plus chaud. s’en suit donc des classiques de ce canyon, un passage sous bloc, des toboggans, 1 saut et vient la C30 finale.

Bel petit encaissement qui m’aura laissé un beau souvenir en tapant la paroi avec ma tête (merci le casque) car m’ayant fait bougé par la cascade, aujourd’hui cette descente n’est plus trop un problème, il y avait suffisamment de débit d’eau pour faire déplacer ma gopro de l’avant chose que je remarque uniquement le soir en visionnant les séquences.. on verra ce que ça va donner, surtout que certaines séquences sont aussi manquantes notamment les sauts et un des tobbogans…

Canyon qui se termine donc vers 14h45 soit 3h après notre départ du début du canyon à 11h45, pour 12 personnes présente c’est top.

La sortie se solde donc par l’apéro/bouffe, au moins, une chose est sûr que ITP et CC ont en commun, c’est le partage et l’amour de la bière 😂😁

Départ pour tous vers 16h, Corse Canyon ayant l’AG le soir à faire et moi la route de retour à faire.

Benoit .R

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