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Samedi 28 et dimanche 29 décembre 2024 – Ghisoni

Samedi 28 et Dimanche 29 Décembre 2024
Spéléologie, visite
Gouffre de Buga di a Cutina, Ghisoni

Participants :
ITP : Antoine B., Christophe C., Adriana D., Antonio E.G., Jean-Claude L.M., Benoit R., Franck Z.
Invitée : Dominique F. alias Doumdoum, Présidente Ecole Française de Spéléologie (EFS)

TPST : 3h30

Journée du Samedi

Il y a quelques semaines, Jean-Claude reçoit un mail de Doumdoum qui a planifié des vacances en Corse et qui souhaite nous rencontrer. Jean-Claude l’invite donc au local pour les présentations avec les membres présents et prévoit aussi une sortie dans une des cavités en Corse, en premier choix et unanime pour tous, la sortie est prévue à Ghisoni, il est prévu de faire la sortie en Week-end et pour quelques-uns juste à la journée car il y avait encore des problèmes de tirage de fumée avec la cheminée et n’avaient donc pas envie de finir en saumon ou saucisson fumé.

Le rendez-vous est donc donné à 7h30 au PN4 pour arriver 1h après où Doumdoum nous rejoindra au café à Aléria avant de partir vers Ghisoni. S’en suit donc le rituel routier jusqu’à la piste 4×4, Doumdoum y laissa son véhicule et monta dans l’un des 4×4. La piste est correcte, aucun arbre était au sol malgré le vent de la semaine dernière. La piste était légèrement humide mais rien d’insurmontable pour un 4×4.

Nous arrivons donc à la Casetta aux environs de 10h30, Nous faisons la visite des lieux à Doumdoum et exposant brièvement le problème de cheminée que déjà elle avait une solution en tête, il s’agirait de trouver un bout de tôle qui aiderait la fumée à se diriger vers le conduit d’évacuation. Mais en attendant de trouver ce qu’il faut, nous décidons de manger maintenant et partir après manger pour faire le puits.

Christophe a ramené une galette des rois à la frangipane et vient le débat qui doit équiper Ghisoni, les regards se sont vite tournés vers moi car depuis quelques temps Micca rêve que j’équipe enfin la cavité et présente mes plus beaux nœuds de chaise, surtout en la présence de Doumdoum ce n’est pas rien !! N’étant pas très chaud je dis :

« Vous savez quoi ? il y a une galette, celui qui a la fève équipe !! »

Pas de chance ça tombe sur moi….

Nous partons donc vers l’entrée du puits vers 13h, on s’équipe. Comme à nos habitudes, le P50 sera équipé en double, la nouveauté pour aujourd’hui est que la seconde corde utilisée est celle que Doumdoum a ramené, il s’agit d’une corde de 50 mètres de Petzl mais en 7 mm, elle est incroyablement fine, légère et surtout ne prend quasiment aucune place dans un kit, c’est idéal pour porter de grandes longueurs sans avoir la contrainte d’avoir plusieurs kits volumineux. Cependant qui dit matériel minimaliste dit aussi minimalisme sur nos équipements individuels, notamment les bloqueurs de poing et ventral, pour ce genre de corde il est à priori conseillé un Basic et un Croll de type S (et non plus un Jumard et Croll L, bien que les dents saisissent toujours la corde il peut y avoir quelques glissements) et côté descendeur, méthode classique en S puis au choix : soit doublé avec les poulies en C en prenant les deux poulies ou bien en faisant un autre tour complet sur la poulie du haut, en faisant bien attention de ne pas croiser les cordes car cela donne une friction importante et donc peu de chance de descendre.

Je descends donc en premier suivi d’Antoine et Christophe tandis que Doumdoum équipe avec la 7 mm, JC descend également sur la 7 mm mais à la déviation de la margelle, la 7 mm s’est sévèrement toronnée et fera un beau sac de nœuds qui obligea Jean-Claude à se sécuriser et à enlever son descendeur pour tout démêler.

Pas le temps de traîner, à partir du musée je continue d’équiper avec le second kit de corde en faisant bien gaffe de sécuriser aux points intermédiaires au début de la main courante et continua jusqu’au fond en mettant les déviations et gérer les éventuels frottements, le dernier fractionnement à mettre en place à la dernière descente est plutôt sportif… j’en ai chier.

L’équipement complet m’a pris 1h, le réseau du P51 est équipé par Doumdoum, Antoine, Antonio et Adriana. Avec Franck, Christophe et JC nous les avons attendus pendant 20 min environ.

Nous avons pris l’occasion de prendre des photos, de montrer et d’expliquer à Doumdoum la cavité, sa nature et ses particularités. Elle était intriguée par le limnigraphe nustrale dont elle trouve le système ingénieux (qui sait peut être verra-t-on ce modèle dans des cavités du continent ?). Après une pause au fond pendant une vingtaine de minutes, nous remontons à la surface, Christophe va déséquiper la ligne que j’ai mise en place et moi l’autre réseau équipé par Antoine. A la salle du musée je passe le relai pour déséquiper et continue la remontée seul dont Antonio et Adriana était déjà devant, Jean-Claude me suivra, le reste de la ligne sera déséquipé par Christophe et Antoine.

A la sortie une 20aine de chauves-souris ont été comptées, nous sortons de la cavité aux alentours de 17h30-18h pour le dernier.

Puis direction la Casetta où en chemin nous prenons une tôle afin de confectionner un conduit de sortie de fumée dans la cheminée. Doumdoum, Franck et Antoine s’attellent au bricolage pour la cheminée tandis que moi et JC faisons les inspecteurs des travaux finis. Le premier allumage du feu était… très enfumé !!, digne d’un fumoir, mais en gérant bien le feu et la fumée au final le système mis en place par le trio a l’air de se mettre bien en place et permette pour ceux qui restent de passer une bonne nuitée.

C’est l’occasion pour Antonio, Adriana et moi-même de prendre un dernier apéro avant de quitter tout le monde car nous avons décidé de rester que la journée, nous partons de notre côté aux alentours de 19h30-20h pour une arrivée à Bastia à 22h50. J’embarque au passage tout le matériel spéléo pour gagner de la place dans les véhicules restant et pour le ranger avec Franck et Antoine le lendemain.

De mon côté et sûrement de tout le monde cela a été un plaisir d’avoir eu Doumdoum à nos côtés et d’avoir passé cette journée spéléologique parmi nous. Son passage va nous permettre d’avoir des projets sympathiques.

Mais avant de clôturer ce post, je voudrais signaler, à Micca notamment, que je n’ai rien équipé et ni déséquipé 😁😁😂, Antoine a équipé le P50 jusqu’au musée puis le réseau du P51 avec Doumdoum, Antonio et Adriana, tandis que c’est Franck avec Christophe et JC qui ont équipé le réseau des puits. Côté déséquipement, Christophe a bien déséquipé le réseau des puits jusqu’à la sortie et Antoine le second réseau. Cœur sur toi Micca 💕 j’espère que tu y as cru jusqu’au bout 😁 et la fève c’est Doumdoum qui l’a eu. 😎

Benoit

Journée du Dimanche

Matinée tranquille, Doumdoum ira randonner sur les hauteurs, JC bricolera le circuit électrique de la casetta et continuera à essayer de digérer le repas de la veille, entretien du chemin et des abords de la prise d’eau pour les autres.

Rencontre de 2 jeunes de la famille Constantini qui continuent à retaper la 1ère casetta. La terrasse est terminée et propose une belle exposition pour les apéros !

Dernier repas à notre casetta pour notre part puis redescente vers la civilisation et séparation avec Doumdoum qui continuera son périple vers Porto.

Inventaire au 29/12/2024

Batterie à 100% à l’arrivée  et à 80% au départ

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« de 48 »

Samedi 23 novembre 2024 – Ghisoni

Samedi 23 novembre 2024
Spéléo, perfectionnement équipement,
Gouffre Buga di a Cutina, Ghisoni

Participants
ITP : 
Antoine B., Arnaud B., Muriel C., Mickaël D., Laureen N., Benoît R., Franck Z.,
Invité : Carine, Anthony, Bernard M (de passage)

TPST : 03h00.

Cinquième sorties de l’année à Ghisoni, marquant un record de sorties vers la casetta pour les topis !
(NDLR : presque record, 6 fois en 2001 😉 )

Tout commence à 06h30 du matin, heure à laquelle Benoît et Anto rejoignent Franck et Mumu au Pn 4 à BIGUGLIA. Arnaud et Laureen, font la route avec leur nouveau véhicule pour le tester sur la piste.

Nous nous arrêtons à Aléria pour la traditionnel pause café et retrouvons également Micka, Carine et Anthony.

Vu le vent de ces derniers jours nous pensions trouver une piste jonchée d’arbres mais les chasseurs ont nettoyé une partie de la piste jusqu’à la maison des chasseurs. Seule la dernière partie est encombrée, Anto Mumu joue de la tronçonneuse électrique ou thermique. Une dizaine d’arbres sont évacués de la piste.

A l’aplomb du gouffre vers 10h30, nous déposons Anto et Micka. Ils se chargent d’équiper la cavité jusqu’au lieu dit le « musée » avec tout le matériel nécessaire.

Pendant ce temps, le reste du groupe rejoint le parking. Franck et Benoît prennent le rôle de formateurs rappelant l’utilisation du descendeur et des bloqueurs à Mumu, Arnaud et Laureen. Le groupe a exploré la cavité jusqu’au  »musée », lieu emblématique du gouffre.

Pendant que les spéléologues étaient sous terre, Franck, Benoît retrouvent Carine et Anthony qui préparaient le barbecue pour le repas. Franck se charge de mettre en service l’eau courante.

Au programme cuisson du figatellu, rib’s de porc et saucisse de Toulouse.

Les spéléologues ont rejoint la surface vers 14h30, juste à temps pour déjeuner en plein air. Malgré le froid, le feu et l’ambiance conviviale réchauffent nos cœurs. Le beau-père de Micka, en ballade, nous retrouvent à la casetta pour la fin du repas.

Après manger, Anto décide d’enlever deux sections du conduit de cheminée. Nous n’aurons pas le temps de tester cette configuration.

16H00, le temps de ranger et de profiter de ce moment ensemble, nous  regagnons les 4*4 et entamons la piste. La nuit tombe vite.

Une journée parfaitement orchestrée entre bûcheronnage, sport et gastronomie.

Franck Z.

Vendredi 1er novembre 2024 – La Verna, Sainte Engrâce (64)

Vendredi 1er novembre 2024
Spéléo interclubs, visite
Galerie Aranzadi-La Verna, Sainte-Engrâce (64)

Participants
ITP : Jean-Claude L. M.
Leize Mendi : Franck C., Coraline F., Serge P.
Soutien : Jean-Louis D.

TPST : 4h30

La Verna, oooh, aaah ! Comment ne pas être ébahi en entrant dans cette salle. Comment ne pas employer des superlatifs pour décrire ce lieu mythique des cavités souterraines françaises !
245 mètres de circonférence, 194 mètres de hauteur, un volume de 3,6 millions de mètres cube !
Toutes les cavités de Corse pourraient largement entrer dans cette unique salle.

Déjà visitée en 2022 lors des journées Aliénor avec les Grandes Salles, de nouveau parcourue lors du camp « Adishatz 2023 » avec cette fois-ci une visite de la galerie suspendue Aranzadi, Coraline me propose une nouvelle visite de cette dernière à l’occasion de ma venue en terre béarnaise. Une proposition si honnête ne se refuse pas 🙂 . La réservation auprès de l’ARSIP est aussitôt demandée, ce sera une sortie Leize Mendi mais internationale. En effet, l’équipe sera composée de basques, béarnais et corse 😛

Récupération de Coraline à la sortie de Pau et direction l’auberge Elichalt à Saint-Engrâce. C’est là que nous récupérons la clé du tunnel d’accès à La Verna et c’est là aussi que nous avons rendez-vous avec le reste de l’équipe. Visite préalable, juste en face, de la petite église et de son mignon cimetière avec ses stèles discoïdales typiques du Pays Basque. Ce sera jour d’affluence en ce 1er novembre, les familles se succèdent déjà pour rendre hommage à leurs ancêtres.
Il fait grand soleil, tranquillement attablés en terrasse, face au sud et à La Pierre Saint Martin, nous attendons les basques devant un café. Ceux-ci arrivent successivement et nous briefons la sortie.
Le projet est d’atteindre la galerie Aranzadi, suspendue à 84 mètres au-dessus du fond de la salle, après une escalade de 65 mètres. JL ne pourra être des nôtres, il est en effet chargé de garder un beau border collie, il se contentera de nous accompagner jusqu’au début de la piste d’accès.
Nous nous entassons ensuite dans le véhicule de Serge que nous garons au 2ème parking autorisé.
Il nous faut maintenant une vingtaine de minutes de marche pour atteindre la porte du paradis. Celle qui permet d’ouvrir le tunnel de La Verna, long de 660 mètres. Celui-ci débouche sur un balcon à mi-hauteur de la méga salle. Jour de chance cette fois-ci encore, l’atmosphère est plus transparente qu’en 2023 et la salle est illuminée pour des touristes de passage. En face, de l’autre côté, l’ouverture de la galerie Aranzadi nous regarde tel un cyclope géant, c’est notre objectif.

Cette fois encore nous rencontrons Jean-François G., le maitre des lieux. Discussion, Serge le connait bien. Pour ma part il faisait partie de l’équipe d’encadrement d’un stage Equipier-Chef d’équipe SSF suivi en 2000 …

Nous entamons maintenant la descente du grand éboulis, mais pas par le même chemin qu’en 2023, et aboutissons au point bas de la salle, la Plage de Galets. Pas que des galets d’ailleurs, le sable y est également présent.
Une date et des initiales sont gravées sur la paroi :

13-8-53
D-E
J-T
G-L

Ce sont les initiales des premiers visiteurs le 13 août 1953, une année après l’expédition qui a vu la tragique fin de Marcel Loubens en bas du Puits Lépineux.

D-E pour Daniel Epelly
J-T pour Jacques Théodor
G-L pour Georges Lépineux

Voici la description qu’en fait Jacques Théodor lors de l’entrée dans la salle : « J’avais une lampe frontale portant à cent mètres ». « Je regarde : rien devant, rien à droite, rien à gauche, rien au-dessus. On est dehors » ai-je pensé. « Mais ne voyant pas d’étoiles dans le ciel, j’ai compris qu’on était dans une salle aux dimensions exceptionnelles »…

L’histoire de cette passionnante découverte est téléchargeable ici.

Il faut maintenant remonter l’éboulis afin d’atteindre la base de l’escalade. La corde d’assurance est toujours là, fidèle au poste.

Coraline, qui s’est fait une entorse de la cheville quelques semaines auparavant ne souhaite pas la solliciter davantage, la descente et la remontée des éboulis ont réveillé les douleurs, elle préfère nous attendre ici. Bis repetita, elle n’avait pu aller que jusqu’en haut de la cascade lors d’une précédente tentative, mais pour une autre raison.

Comme en 2023 j’ai l’honneur d’entamer l’escalade, mais sans lumière cette fois-ci, les touristes sont partis. Et c’est tant mieux, sensation différente que d’avoir le noir absolu derrière soi. Un petit filet d’eau accompagne les premiers mètres, le halo de lumière de mes camarades devient un petit point lumineux. Le 1er fractio à mi-hauteur est passé, les autres, plus rapprochés, se succèdent maintenant plus rapidement. La dernière longueur est une corde tendue en biais, elle permet d’atteindre la petite lucarne qui permet de basculer dans la galerie Aranzadi. Le débouché de celle-ci dans la salle de La Verna est toujours gardé par les 2 mannequins. La vue de là-haut est là aussi magique, quelques lumignons se distinguent au lointain, le bruit de la cascade résonne, on en prend plein les yeux et plein les oreilles.

La suite est plus classique, le début pourrait être qualifié de « métro », une zone bien concrétionnée suit avec une fistuleuse bien particulière, elle part du sol …
Nous restons cette fois-ci sur le fond du canyon de Maria Dolores (nous étions passé par le haut en 2023) et aboutissons à la « Salle à Manger », zone concrétionnée où nous avions cassé la croûte l’an passé. Voilà maintenant la Porte Etroite, terme de notre visite, Coraline attend toute seule dans le froid. Franck franchira quand même cette porte pour quelques mètres de visite supplémentaire et pour constater que c’est bien étroit derrière …

Retour en variant le cheminement, j’ai maintenant l’honneur de fermer la descente. Le tronçon final se fait au descendeur, là encore dans le noir absolu de la grande salle. Dans le noir mais pas dans le silence, des exclamations sont perçues au lointain. Ce sont en fait des touristes, leur accompagnateur n’a pas encore allumé les lumières afin de nous voir descendre le long de la paroi. Les spéléos font partie du show à La Verna.

Nous retrouvons Coraline, tranquillement installée en mode tortue sur une petite esplanade, elle a gentiment attendu pour casser la croûte. Le pâté de boudin noir béarnais côtoie le jambon basque et le saucisson corse. Rassasiés, nous attaquons maintenant la remontée de l’éboulis, par le parcours 2023 cette fois. Coraline a finalement enlevé son attelle, c’est surtout elle qui la faisait souffrir …

Nous poursuivons la visite jusqu’au barrage SHEM et jusqu’à la corde en vire qui permet d’atteindre la salle Chevalier.
Demi-tour à regret, reprise du tunnel avec un petit détour jusqu’au réseau Arphidia que nous ne ferons que regarder depuis la lucarne d’accès (en 2023 nous avions poussé la visite jusqu’au P18).

Retour à l’air libre, aux voitures et à l’auberge Elichalt pour rendre la clé.
C’est l’embouteillage dans le hameau. Des canyonistes espagnols occupent une partie du petit parking, ils se changent après avoir parcouru un canyon du coin, ils ont dû avoir les oreilles qui sifflent en ce 1er novembre …
La clé est laissée en passant. Nous irons boire une Akerbeltz un peu plus loin à la Caserne dans un bar à l’ambiance bien sympathique, avant de nous séparer à regret.

JCL

Auberge Elichalt
« de 48 »

 

Mercredi 30 octobre 2024 – Œil du Béez, grotte de Capbis – Asson (64)

Mercredi 30 octobre 2024
Spéléo, visite
Œil du Béez, grotte de Capbis – Asson (64)

Participant
ITP : Jean-Claude L. M.

TPST : 0h15

Du VTT à la spéléo il n’y a parfois que quelques pas.

Il y a des similitudes entre le VTT et la spéléo en ce qui concerne la recherche de « premières ». Repérage sur les cartes et les vues aériennes, recherche d’antécédents sur les parcours enregistrés et c’est parti pour l’aventure, parfois au vrai sens du terme …

Un circuit est repéré à l’est d’Arthez-d’Asson. La montée s’effectue en partie  par une piste, le reste en sous-bois et alpages. Le petit plus de ce circuit est qu’il passe à proximité de l’Œil du Béez, une belle résurgence au pied d’un massif karstique.

Ce parcours n’était qu’envisagé lors de mon séjour en Béarn. Un élément déclencheur pour le parcourir a été la proposition de Coraline de visiter la grotte de Capbis, située justement quelques mètres au-dessus de ladite résurgence, il n’en fallait pas plus pour sélectionner ce parcours malgré la défection de Coraline encore souffrante d’une entorse de la cheville.

Grotte de Capbis

L’habituel été indien des automnes béarnais continue mais il fait frisquet en ce début de matinée. Une vingtaine de kilomètres pour près de 900 mètres de dénivelé positif, le circuit VTT s’est bien passé, malgré une fin un peu épique en raison des nombreux arbres tombés en travers du chemin après la dernière tempête, agrémentée de quelques quelques passages boueux.
L’Œil du Béez s’ouvre en contre-bas de la petite route. Une largeur d’environ 5 mètres pour moins d’un mètre de hauteur d’où sort une belle rivière qui se jette dans le Béez, augmentant sensiblement son débit. Visite impossible sans équipement de plongée, un siphon barre rapidement le passage.

La grille

La grotte de Capbis s’ouvre quant à elle à une vingtaine de mètres au-dessus de la route.
Comme pressenti, la topo indique une liaison avec la résurgence.
Beau porche d’entrée, une galerie plus étroite suit rapidement, encore quelques mètres et une grille barre le passage. Celle-ci est simplement verrouillée par une corde. La galerie devient descendante et boueuse, demi-tour peu après faute d’équipement adapté.
Un retour mieux équipé est forcément programmé …

JCL

Topo l’Œil du Béez

Topo Capbis

Vendredi 16 août 2024 – Grotte des Cazals, Sallèles-Cabardès

Vendredi 16 août 2024

Spéléo, visite

Grotte des Cazals, Sallèles-Cabardès

Participants

ITP : Albert D.

ITP / Spéléo Corbières Minervois / GPS : Jean-Noël D.

Spéléo Corbières Minervois : Dominique B.

TPST : une heure

Entre un stage de polyphonies corse et le Requiem de Gabriel Fauré à l’Abbaye de Sylvanès, Albert est de séjour dans le minervois pour quelques jours. L’occasion de lui faire découvrir les trésors de la Montagne Noire. Le choix s’est porté sur la Grotte des Cazals que j’ai eu l’occasion de visiter au moins trois fois – c’est le site local de découverte du monde souterrain, pour les scolaires entre autres. Mais cette fois on ne descendra pas à -85, on se contentera de la Galerie des Ours, horizontale se développant sur 200 m.

Pour nous accompagner, je sollicite mon confrère Dominique, membre de la CoMed, du même club et géologue amateur passionné. Il est très heureux de rencontrer Albert qui a été missionné à une époque par la CoMed pour ses travaux sur la microbiologie en spéléo et en canyon, mais ils ne s’étaient jamais rencontrés.

La sortie se fera dans l’après-midi, retrouvailles vers 14 heures au bout de la piste. Le courant passe vite entre Albert et Dom, on démarre rapidement sur la formation géologique de ce sud de la Montagne Noire qui comprend entre autres Cabrespine, Limousis, Trassanel, etc… La canicule est encore présente et la courte grimpette pour accéder à la cavité – une dizaine de minutes – nous donne bien chaud.

C’est parti pour la visite, Dominique détaillant à Albert, très attentif, toute l’origine de la cavité. Passé le méandre on tombe sur un groupe de jeunes ados encadrés par un moniteur, l’occasion d’échanges sympas sur l’intérêt de la spéléo.

Et nous voilà à l’extrémité de la Galerie des Ours. Au retour je fais découvrir à Albert l’étroiture qui shunte le méandre. Une heure de visite et on se retrouve sous le soleil de plomb. Dominique est un peu pressé, on n’aura pas le temps pour une mousse locale. Mais sur le chemin du retour on ira visiter le site néolithique de l’Allée couverte de Saint Eugène, datant du Chalcolithique (https://fr.wikipedia.org/wiki/All%C3%A9e_couverte_de_Saint-Eug%C3%A8ne).

JND