Archives par étiquette : Spéléo

Lundi 20 mai 2024 – Grotta di a Regina, Murato et Vallecalle

Lundi 20 mai 2024
Spéléo, exploration
Grotta di a Regina, Murato et Vallecalle

Participants : Michaël D., Jean-Claude L. M.

TPST : 0h30

Journée multi-activités en ce lundi de Pentecôte.

VTT d’abord avec un circuit démarrant à Rutali et revenant à … Rutali, après être passé par la chapelle Santa Chiara, la stèle commémorative du crash du Dragon 2b en 2009, la croix érigée à l’endroit du crash et fait la jonction avec le Trà aghje è pagliaghji, un sentier reliant pagliaghji et aires de battage que nous avons parcouru en partie. Jonction pas simple avec quelques égarements maquisesques.

Pique-nique à la fontaine de Rutali puis direction la Grotta di a Regina à cheval sur les communes de Murato et Vallecalle.

Exploration plus complète que lors de la dernière visite (https://itopipinnuti.fr/exitp/cr2021#Mercredi_10_mars_2021). Se référer à ce compte-rendu pour avoir quelques infos complémentaires sur ce lieu important pour l’archéologie insulaire.

C’est donc un immense amas de blocs rocheux dans lequel des fractures de foisonnement plus ou moins reliées entre elles peuvent être parcourues plus ou moins facilement. Des escalades permettent de rejoindre le haut par l’intérieur de l’amoncellement. Ce dernier fait plus de 1500 m² de superficie et compte une centaine de mètres de galeries à topographier. Une corde peut être utile pour explorer certaines fractures non descendues.
Aucune chauve-souris aperçue ce jour.

Fin du volet spéléo, place à l’histoire. Visite (payante maintenant, 2€) de l’église pisane San Michele de Murato que Micca ne connaissait pas, et pour finir la journée, un coup d’œil au pont de Torreno sur le Bevinco, bel ouvrage génois qui a la particularité de se situer à la jonction de 3 communes, Vallecalle, Rutali et Olmeta di Tuda. C’est un pont à 3 arches, il est dit qu’il y en a une sur chaque commune …
Cet endroit serait idéal pour laver certaines cordes spéléo en grand besoin. C’est à 5 mn de marche de la route, on peut se baigner et pique-niquer 🙂

JCL

2024-05-20-Monte-a-Lucciana LMJC 003
« de 24 »

Lundi 20 mai 2024 -Grotte Cibelle – Villeneuve-Minervois (11)

Lundi 20 mai 2024

Spéléo, visite

Grotte de Cibelle , Villeneuve-Minervois (11)

Participants :

ITP et Spéléo Corbières Minervois : Jean-Noël D.

Spéléo Corbières Minervois : Christophe BE., Dominique B., Véronique M.

Société Cévenole de Spéléologie et de Préhistoire SCSP : Jean-Pierre B., Guy V.

Spéléo Club de l’Aude : Jean-Pierre P.

TPST : une heure et trente minutes

Profitant du Congrès/AG FFS à Sorèze, les amis de la CoMed ont souhaité visiter Cibelle. La CoMed avait tenu ses Journées annuelles dans la région en novembre 2013 mais Jean-Pierre et Guy ainsi que Dominique (qui n’avait pas intégré la CoMed à l’époque), n’avaient pu participer à la visite organisée par Jean-Marie la veille des Journées. Nous étions des topis Anne-Marie, Albert, Véronique et Jean-Noël (sortie du 8 novembre 2013).

Jean Pierre P. – l’inventeur et gestionnaire de la cavité – contacté par Dominique s’est gentiment proposé pour nous accompagner. Cela était nécessaire car d’une part la cavité est protégée par une double porte bien blindée et JN et Véronique auraient bien été incapables de retrouver l’entrée. Thérèse, la femme de Dominique, nous accompagnera dans cette visite plutôt touristique. Ainsi que Christophe, président du SCM, connaissant bien la cavité mais y retournant pour le plaisir des yeux.

Jean Pierre limite de façon assez drastique les visites de la cavité, quelques visites par an, ainsi que pour les JNSC et lors de demandes de scientifiques.

Une piste partant de Villeneuve-Minervois qui nous amène sur les hauteurs est de la vallée de la Clamoux – presqu’en face, un peu plus au nord, il y a le Gouffre de Cabrespine. Une marche d’approche pentue que nos visiteurs de 2013 ne reconnaissant absolument pas nous amène à l’entrée. Jean-Pierre nous explique alors l’historique de la cavité. Lors d’une partie de chasse il a repéré l’entrée de la cavité le 21 janvier 2007. Un trou fraichement creusé par un blaireau exhalait un violent courant d’air chaud. L’exploration s’est effectuée deux jours plus tard.

Le passage resserré de l’entrée – il faut se baisser sur 50 cm pour entrer… et la descente d’un éboulis équipé d’une main-courante d’une dizaine de mètres de long sont les seules difficultés de cette cavité qui développe plus d’une centaine de mètres de longueur. Là les souvenirs reviennent ! Elle se compose d’une grande galerie régulière et plate de quatre à huit mètres de large et autant de haut. Au bout d’une trentaine de mètres, les parois se couvrent de fines aiguilles d’aragonite qui forment des bouquets de plus en plus gros au fur et à mesure de l’avancement.

Sur la gauche Jean-Pierre a déposé un morceau de tissu sur lequel nous voyons évoluer quelques isopodes qui semblent être des Trichonoscidae oristonicus (ressemblant du moins à ceux observés en Corse) mais nous n’avions aucun moyen de prélèvement. À noter que nous n’avons pas fait d’autres observations dans la cavité.

Nous marchons sur d’anciens gourds recalcifiés où l’on trouve quelques coupelles. Les dépôts noirs, qui semblent être du manganèse, sont très abondants par endroits. Cela aurait coloré de manière spectaculaire l’aragonite massive, aciculaire ou coralloïde en noir. Dominique passionné de géologie envisage d’y revenir pour faire des prélèvements. Cerise sur le gâteau, dans l’alcôve située en fin de parcours, pendent du plafond de nombreuses stalactites couvertes de concrétions dites « en brosse à dents ».

Une galerie féérique et bien préservée.

Une photo de groupe et c’est le retour.

JND

Mercredi 8 mai 2024 – Trou du Cap Maurel – Bize-Minervois (11)

Mercredi 8 mai 2024

Spéléo, désobstruction

Trou du Cap Maurel, Bize-Minervois

Participants :

ITP, SCM et GPS : Jean-Noël D.

Spéléo Corbières Minervois : Thomas C., Michel G., Véronique M., Damien G., Annick et Arnaud S.

Gruissan Prospection Spéléo : André MO.

Gente canine : Bosco

TPSurface et sous terre (– 6 m…) : sept heures

Cap Maurel, Épisode 7

Cap Maurel avait été délaissé depuis le 13 mars dernier mais comme les chantiers ne manquent pas c’est normal… Lors du stage topo rdv est pris pour une séance à Bize. Beau temps un peu venté. Une bonne équipe de sept désobeurs c’est efficace.

La cavité est maintenant protégée par une palette installée par l’adjoint au maire. Le foyer et sa grille sont en place on peut se mettre au taf. En premier gamatter ce qui reste du dernier tir. L’espoir de suite est toujours présent. La fracture se poursuit sur la gauche et « semble » s’élargir. Les « parlementations » aux pailles sont efficaces, graviers et blocs s’accumulent sur le tas.

C’est l’heure des agapes, les victuailles ne manqueront pas – pâté de chevreuil d’André, saucisse, merguez, Rustique°, gâteaux, bières à la cerise et quelques bouteilles.

Retour au fond du trou. On n’est pas trop de cinq pour tirer les gamates. La jeune génération, Arnaud prend les choses en mains et manie avec force et dextérité massette et burin. La relève est là.

Pas un franc élargissement, plutôt très modeste mais une suite apparemment vers le bas et un courant d’air. De quoi y revenir.

JND

Samedi 27 avril 2024 – Fount du Roy – Cabrespine (11)

Samedi 20 avril 2024

Spéléo, désobstruction

Fount du Roy, Cabrespine

ITP et Spéléo Corbières Minervois : Jean-Noël DUBOIS

Spéléo Corbières Minervois : Christian A., Christophe B. (Stoche), Thomas C. (Tom), Jean-Michel E., Pierre F., Michel G.(Grillou), Damien, Gounel, Guston, Olivia

Gente canine : Blondi, Bosco, Oural, Patti

TPST : trois heures

Épisode 7

Une semaine s’est écoulée et on remet le couvert sur l’enthousiasme de Grillou qui a même demandé de prendre moults amarrages et tressages de nylon. C’est une très grosse équipe qui se retrouve au bord de la piste. De mémoire de SCMiens, certainement un des plus gros attroupements de l’histoire du club avec 11 personnes présentes + 4 chiens. Tout cela dans une très bonne ambiance malgré la pluie, le brouillard et les bourrasques de vent.

Place aux jeunes, les anciens – JN avec Kinou et Stoche – on organise l’équipe de sortie des gamates. Une rotation à trois permet d’éviter les tendinites… Ils seront quand même huit dans le trou et c’est complet ! Au total ce seront presque deux cent gamates qui seront sorties. JM pourra faire deux « parlementations » en mèche de 600, ça débite !

16 heures, une sympathique collation est servie à l’heure du goûter (salade de fruits – merci Olivia -, petits gâteaux, thé et café) ce qui a permis à tout le monde de se réchauffer. On est passé mais sans avoir recours à des agrès, le grand puits escompté dépassant juste… le mètre ! Mais ça continue un peu en-dessous et sur quelques mètres au-dessus. Le courant d’air n’est pas très net, il va falloir le pister pour trouver où est la suite. Donc du positif et des interrogations.

Chr. B, JND

Samedi 20 avril 2024 – Spéléo – Exercice secours- Santa Maria di Lota

Samedi 20 avril 2024
Spéléo, exercice secours
Miomo, Santa Maria di Lota

Participants
ITP : Catherine B., Antoine B ., Christophe C., Wanda C., Jean-Claude D., Dominique D., Adriana D. C., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Eric G., Francis M., Laureen N., Benoit R., Noël R., Rémi R., Vanessa S., Alexia S. B., Franck Z.

TPST : 0

Si le dernier exercice secours fut une réussite cinématographique, grâce au talent de l’équipe de D’Umani, il nous a fallu reconnaître une marge de progrès importante coté transport, brancardage pour être plus précis. Certes les Topi n’avait pas perdu la victime durant le transport, mais celle-ci a préféré éviter d’avoir à renouveler l’expérience en conditions réelles. Pourtant il est arrivé qu’un exercice soit une bonne occasion de recruter d’excellents Topi…

Il nous fallait cet exercice technique brancardage qu’on programmait depuis si longtemps.

Rendez vous 9h au local pour le début de l’alerte, ou peut être 8 h puisqu’à l’heure supposée, 16 Topi étaient déjà en train de suivre des tutos sur grand écran, heureusement commentés par notre référent SSF, dont l’enthousiasme et la passion ne sont plus à démontrer.
Après les scènettes réalisées au millimètre, place aux TD dans le local. Comme toujours moment délicat du choix de la victime, c’est Vanessa qui s’y colle, réalisation parfaite du mouvement, juste une petite hésitation quand au sens de portage : dessus ou dessous ?

C’est le moment du transport sur site, Antoine essaie une dernière fois de faire réaliser l’exercice au local, certes le temps menace mais il ne craint en général pas l’humidité. La raison et le plaisir l’emportent : comme prévu cela se fera chez Nono en conditions presque réelles, on ne sera pas sous terre mais le terrain nous offrira de vraies conditions.
Le départ se fait sur le sentier que le propriétaire des lieux a patiemment réouvert. Surtout ne pas faire tomber les murets.
Vu la topo on descend, c’est original car en général on remonte plutôt les victimes.C’est un premier exercice, on commencera doucement. Cette fois c’est Alexia qui doit s’y coller, elle aura le plaisir de voir où elle va puisqu’elle part les pieds en avant (pas devant).

Frein de charges, renvois, passage genoux et dos, le terrain nous offre toutes les conditions d’un vrai, la victime, bonne pâte ne se plaint pas. Les Topi tels des fourmis légionnaires font de leur corps un pont vivant, repassent devant le brancard sitôt la charge passée, dessus, dessous, en haut, en bas, arbres, murets, rien ne les arrête, la précieuse cargaison avance portée de mains en mains.

Arrivés au bord du fleuve on découvre la cabane des amis, tout aussi patiemment construite que le chemin.Travail de fourmis pour Nono et Alexia, si on reste admiratif devant le résultat, ce n’est pas le moment de mollir, il reste presque autant à faire en remontant le cours d’eau.Cette fois on a du vrai, ça monte, c’est humide et il commence à pleuvoir, c’est pousser un peu le réalismes, peu de cavités humide chez nous. On corse aussi les difficultés :Francis, arrivé en cours de route, remplace Alexia.
Quelques blocs et passage d’arbres de plus tard, il est décidé de ne pas remonter jusqu’à la source, mais de retourner à la cabane, où les promesses d’une légère collation, attirent les estomacs et gosiers. Wanda tente bien de prolonger l’exercice au passage de blocs un peu glissant, mais bien réceptionnée, elle poursuit sur ces deux pieds.

Offert par la LISC (Votez pour moi)  le repas commence sous un ciel plus menaçant entre pluie et nuages, il suffira de déployer la bâche, pour arrêter les eaux des cieux. Qu’importe comme à chaque sortie les agapes réchauffent les cœurs tout autant qu’elles remplissent les estomacs. On traine un peu dans ce lieu hors du temps à deux pas de Bastia, avant de repartir sur le chemin dont on n’avait pas saisi le dénivelé le matin : soit l’adrénaline avant, soit le repas après.

Conclusion d’une superbe journée qui rappelle à chacun qu’en spéléo la solidarité est la première des qualités requises.

P4200803
« de 36 »