Archives annuelles : 2024

Samedi 23 novembre 2024 – Ghisoni

Samedi 23 novembre 2024
Spéléo, perfectionnement équipement,
Gouffre Buga di a Cutina, Ghisoni

Participants
ITP : 
Antoine B., Arnaud B., Muriel C., Mickaël D., Laureen N., Benoît R., Franck Z.,
Invité : Carine, Anthony, Bernard M (de passage)

TPST : 03h00.

Cinquième sorties de l’année à Ghisoni, marquant un record de sorties vers la casetta pour les topis !
(NDLR : presque record, 6 fois en 2001 😉 )

Tout commence à 06h30 du matin, heure à laquelle Benoît et Anto rejoignent Franck et Mumu au Pn 4 à BIGUGLIA. Arnaud et Laureen, font la route avec leur nouveau véhicule pour le tester sur la piste.

Nous nous arrêtons à Aléria pour la traditionnel pause café et retrouvons également Micka, Carine et Anthony.

Vu le vent de ces derniers jours nous pensions trouver une piste jonchée d’arbres mais les chasseurs ont nettoyé une partie de la piste jusqu’à la maison des chasseurs. Seule la dernière partie est encombrée, Anto Mumu joue de la tronçonneuse électrique ou thermique. Une dizaine d’arbres sont évacués de la piste.

A l’aplomb du gouffre vers 10h30, nous déposons Anto et Micka. Ils se chargent d’équiper la cavité jusqu’au lieu dit le « musée » avec tout le matériel nécessaire.

Pendant ce temps, le reste du groupe rejoint le parking. Franck et Benoît prennent le rôle de formateurs rappelant l’utilisation du descendeur et des bloqueurs à Mumu, Arnaud et Laureen. Le groupe a exploré la cavité jusqu’au  »musée », lieu emblématique du gouffre.

Pendant que les spéléologues étaient sous terre, Franck, Benoît retrouvent Carine et Anthony qui préparaient le barbecue pour le repas. Franck se charge de mettre en service l’eau courante.

Au programme cuisson du figatellu, rib’s de porc et saucisse de Toulouse.

Les spéléologues ont rejoint la surface vers 14h30, juste à temps pour déjeuner en plein air. Malgré le froid, le feu et l’ambiance conviviale réchauffent nos cœurs. Le beau-père de Micka, en ballade, nous retrouvent à la casetta pour la fin du repas.

Après manger, Anto décide d’enlever deux sections du conduit de cheminée. Nous n’aurons pas le temps de tester cette configuration.

16H00, le temps de ranger et de profiter de ce moment ensemble, nous  regagnons les 4*4 et entamons la piste. La nuit tombe vite.

Une journée parfaitement orchestrée entre bûcheronnage, sport et gastronomie.

Franck Z.

Dimanche 10 et lundi 11 novembre 2024 – Ghisoni

Dimanche 10 et lundi 11 novembre 2024
Spéléo, perfectionnement équipement, brochage
Travaux casetta
Gouffre Buga di a Cutina, Ghisoni

Participants
ITP : Antoine B., Christophe C., Dominique D., Mickaël D., Jean-Claude L. M., Nicolas M., Benoit R., Marie Pierre R., Jean-Luc S.
Ex-topi : Olivier G. (de passage), Jean-Baptiste et Manon L.
CC : Jean-Marcel V.

TPST : 4h00

La traditionnelle migration automnale des topi vers le Fium Orbo profond est arrivée. Nouveauté cette année, on ne pense pas en premier lieu à ce qu’on va faire dans le trou, mais on se lèche d’abord les babines avec les poulets qu’on a l’intention de faire dorer devant la cheminée avec le tout nouveau tournebroche de compétition.

La météo annonçait de grosses pluies, on espérait donc pouvoir de nouveau voir de l’eau au fond du trou, côté P51 cette fois-ci, pas une goutte d’eau et aucun souci sur la piste.

Décision a été prise de partir équiper dès la fin de l’installation dans la casetta avec casse-croûte souterrain.
Micca et Jean-Luc se chargent de l’équipement. Micca sera assisté par Christophe pour le puits d’entrée et le réseau des puits, JL par JC pour doubler le puits d’entrée et le P51.

Pendant ce temps, Anto fait un petit rappel des techniques spéléo à Manon et Jean-Marcel dont c’est une première. Moniteur canyon à CC, il n’a jamais l’occasion de faire de la spéléo.
Dumè, Marie Pierre et Jean-Baptiste restent à la casetta pour divers bricolages dont la pose d’un tuyau entre l’entrée et la cheminée pour en améliorer le tirage.

Tout le reste de l’équipe se retrouve donc au fond du trou vers 14h pour le casse-croûte.
Pose des 2 dernières broches de la jonction des fonds et pose d’une plaquette « -117 » au fond, au cas où un spéléo viendrait à s’égarer 😉 .
La pose du limnigraphe n’a pas été possible, le puits est légèrement en pente et l’appareil toucherait la paroi. Il nous faut une corde plus fine afin de pouvoir poser la corde en biais. L’appareil a été laissé en place, à suivre …
Remontée générale en inversant les parcours. Une ou deux broches de confort pourraient être encore posées.
Cinq chauves-souris, probablement des petits rhinos ont été aperçus en haut du puits d’entrée.

Retour à la piste, séparation avec ceux qui redescendent, Dumè, Micca, MP, JL, JM.
Il fait déjà nuit lorsque les 7 rescapés rejoignent la casetta.
Le chauffe-eau est opérationnel, 2 courageux ont pris une douche.
C’est la saint Léon, c’est le jour du Jurançon. Un millésime de 2011 servira d’apéro pour les connaisseurs, bière pour les autres.
Au menu du soir de bonnes saucisses aux lentilles préparées par Christophe.
Une partie de Uno termine la soirée.
La fenêtre est laissée entrouverte pour éviter l’enfumage des 4 qui dorment dans la casetta. Anto ira dormir sous sa tente, Nico et Benoit dans leur 4×4 respectifs.

Début des réveils vers 7h00 non pétantes. Le petit déjeuner s’étire jusqu’à la préparation des poulets.
Le tournebroche est installé et après quelques adaptations les poulets se dorent tranquillement la pilule.
Pendant que JB surveille les volatiles, le reste de l’équipe part vers la piste pour quelques aménagements. Un arbre penché est abattu afin de pouvoir s’écarter d’une zone d’embourbement potentielle et un bloc rocheux fera office de démo de tir aux pailles.
Visite des bergeries en cours d’aménagement, l’ossature d’une belle terrasse a été posée, ça jette !
Retour à la casetta, les poulets sont dorés, ils seront littéralement dévorés !

Une longue période réflexion commence, ça arrive, comment améliorer le tirage de la cheminée ?
Le tuyau annexe d’alimentation en air n’apporte rien. Tentation de modifier les dimensions de l’ouverture de l’âtre, c’est pareil.
L’idée est que la casetta serait devenue trop étanche depuis la pose des stratifiés sur les murs de la mezzanine, la cheminée refoulerait par manque d’arrivée d’air frais. La norme est : « La section d’entrée d’air frais doit être au minimum égale au quart de la section intérieure du conduit de fumée avec, dans tous les cas un minimum de 200 cm² ». Avec tous les trous qu’il reste encore dans les murs on devrait y être.
En tous cas, quand on ouvre la porte ou la fenêtre ça ne refoule plus, la réflexion continue …

Ramassage de quelques châtaignes rescapées, rangement de la casetta et descente de la piste de jour.
Le matériel sera rangé au local, une petite bière et c’est la fin de ce week-end ghisonesque.

JCL

2024-11-10-et-11-Ghisoni-Brochage-et-casetta LMJC 001
« de 35 »

Samedi 2 Novembre – Ruisseau Macini – Inter Club

Samedi 2 Novembre 2024
Canyonisme, inter-club ITP et Corse Canyon (CC)
Ruisseau Macini, San Gavino di Fiumorbu

Participants : 12 participants
ITP : Benoît .R
ITP&CC: Antoine .B et Nicolas .M.
Corse Canyon: 8 membres +1 jeune initié (fils d’un des membres)

TPEC : 3H

Après une semaine dernière festive lors des 40 ans du club ITP et au détour d’une conversation avec Antoine, il m’informe d’une sortie canyon le Vendredi et le Samedi prochain, Vendredi est prévu Buccatoghju et Samedi le Ruisseau Macini, canyons organisés dans le cadre d’une pré AG du club Corse Canyon.

J’informe Antoine que pour Samedi je suis intéressé de faire la sortie, le Buccatoghju me chauffant moyennement. Jeudi soir au local, il y a bien confirmation d’une sortie canyon Vendredi et Samedi et me voilà donc embarqué pour faire le Ruisseau Macini.

Un message WhatsApp pour informer le club d’une sortie, nos habitués canyons (Antonio, Adriana, Christophe et Franck) ne sont malheureusement pas disponibles, une tentative auprès des autres membres notamment Micca, Arnaud et Laureen aura eu peu d’effet non plus. Pour le coup, je me retrouve donc le seul membre ITP à part entière à participer à cet inter-club, Anto et Poulpy ayant les deux facettes (ITP et Corse Canyon).

Départ Samedi matin à 8h pour 2h de route jusqu’à San Gavino di Fiumorbu, une petite pause café à Porcellone car étant un peu en avance, puis arrivé sur site vers 10h15 où déjà un des membres de Corse Canyon est arrivé (Eric) on discute un peu, puis les autres membres arrivent (Je n’ai pas tout les noms en tête), je papote avec Poulpy tout en préparant le matériel en faisant un peu le tri au niveau des mousquetons et bloqueurs, on est suffisamment en cas de risque.

S’en suit donc de 35 min de marche jusqu’au départ de la première descente, Antoine me dit « d’y aller tranquille pas besoin de courir, te pose pas de question » et me taquine :

  • Antoine : « N’hésites pas à faire des commentaires sur leur manière d’équiper »
  • Benoit : « Mais noonnn ça vaaaa je pense qu’ils savent ce qu’ils font »
  • Antoine : « roo làlà tu serais surpris !! »
  • Benoit : 🙄🤣

Effectivement l’installation du premier relai m’interpelle déjà : Descente à corde double et un huit simplement coiffé ?? késako?, mais le débrayable est où ?? à ce moment je comprends les propos d’Antoine « Te pose pas de question » 🤣🤣, Tellement je ne suis pas habitué à voir cette méthode que j’ai faillit descendre sans récupérer le huit, en me disant que j’allais le récup en bas en tirant mon brin de corde comme avec un débrayable classique, que néni !! d’ailleurs c’est Poulpy en bas qui me dit faut tout démonter et descendre à corde double. Et du coup sur quasiment tout le parcours les descentes se font à corde double et huit coiffé, à l’exception de la C50 où il y a seulement un huit coiffé d’installé.

Concernant l’eau, le débit est vraiment correcte pas autant que quand je l’ai fait la première fois il y a 2 ans environ et plus que quand on avait amené Cathy pour son initiation avant le camp en Sardaigne, mais il y avait d’eau assez pour s’amuser, l’eau était assez froide d’ailleurs, j’ai un peu regretté d’avoir pris mes gants d’été mais en bougeant ça allait. Par contre le jeune initié commençait déjà à avoir des signes de frilosité et on est qu’au début du canyon.

Froid ressenti par l’ensemble des participants au niveau de la C50 d’ailleurs, il a été décide de le faire fractionné en son milieu vers la cassure, cool c’est rare de faire ça en canyon, cela rappel un peu la spéléo. La main courante installée restera aussi dans ma mémoire comme élément sans réponse, je n’ai pas compris leur méthode 🤣 : « mais le dernier va rappeler la corde comment avec un nœud de huit mis dès le départ surtout en mode corde non doublé ?? »

La C50, toujours un plaisir de faire cette descente et au relai intermédiaire Antoine et Noémie assistent et aide au besoin à passer le relai, mais sans grande difficulté pour tout le monde, à l’exception du jeune initié où la descente fut très laborieuse, le froid et l’appréhension de la descente auront eu raison de lui, avec son père ils prendront l’échappatoire en bas de la C50 et nous attendront pour l’apéro de fin. Tout le monde ressentait le froid en bas de la C50, il y avait effectivement un très léger vent et pas de soleil, pour pallier à ça, une partie de l’équipe décident de continuer, je pars quelques minutes après avec Antoine et Poulpy en bougeant tout devient plus chaud. s’en suit donc des classiques de ce canyon, un passage sous bloc, des toboggans, 1 saut et vient la C30 finale.

Bel petit encaissement qui m’aura laissé un beau souvenir en tapant la paroi avec ma tête (merci le casque) car m’ayant fait bougé par la cascade, aujourd’hui cette descente n’est plus trop un problème, il y avait suffisamment de débit d’eau pour faire déplacer ma gopro de l’avant chose que je remarque uniquement le soir en visionnant les séquences.. on verra ce que ça va donner, surtout que certaines séquences sont aussi manquantes notamment les sauts et un des tobbogans…

Canyon qui se termine donc vers 14h45 soit 3h après notre départ du début du canyon à 11h45, pour 12 personnes présente c’est top.

La sortie se solde donc par l’apéro/bouffe, au moins, une chose est sûr que ITP et CC ont en commun, c’est le partage et l’amour de la bière 😂😁

Départ pour tous vers 16h, Corse Canyon ayant l’AG le soir à faire et moi la route de retour à faire.

Benoit .R

DCIM100GOPROGOPR1831.JPG
« de 6 »

Vendredi 1er novembre 2024 – La Verna, Sainte Engrâce (64)

Vendredi 1er novembre 2024
Spéléo interclubs, visite
Galerie Aranzadi-La Verna, Sainte-Engrâce (64)

Participants
ITP : Jean-Claude L. M.
Leize Mendi : Franck C., Coraline F., Serge P.
Soutien : Jean-Louis D.

TPST : 4h30

La Verna, oooh, aaah ! Comment ne pas être ébahi en entrant dans cette salle. Comment ne pas employer des superlatifs pour décrire ce lieu mythique des cavités souterraines françaises !
245 mètres de circonférence, 194 mètres de hauteur, un volume de 3,6 millions de mètres cube !
Toutes les cavités de Corse pourraient largement entrer dans cette unique salle.

Déjà visitée en 2022 lors des journées Aliénor avec les Grandes Salles, de nouveau parcourue lors du camp « Adishatz 2023 » avec cette fois-ci une visite de la galerie suspendue Aranzadi, Coraline me propose une nouvelle visite de cette dernière à l’occasion de ma venue en terre béarnaise. Une proposition si honnête ne se refuse pas 🙂 . La réservation auprès de l’ARSIP est aussitôt demandée, ce sera une sortie Leize Mendi mais internationale. En effet, l’équipe sera composée de basques, béarnais et corse 😛

Récupération de Coraline à la sortie de Pau et direction l’auberge Elichalt à Saint-Engrâce. C’est là que nous récupérons la clé du tunnel d’accès à La Verna et c’est là aussi que nous avons rendez-vous avec le reste de l’équipe. Visite préalable, juste en face, de la petite église et de son mignon cimetière avec ses stèles discoïdales typiques du Pays Basque. Ce sera jour d’affluence en ce 1er novembre, les familles se succèdent déjà pour rendre hommage à leurs ancêtres.
Il fait grand soleil, tranquillement attablés en terrasse, face au sud et à La Pierre Saint Martin, nous attendons les basques devant un café. Ceux-ci arrivent successivement et nous briefons la sortie.
Le projet est d’atteindre la galerie Aranzadi, suspendue à 84 mètres au-dessus du fond de la salle, après une escalade de 65 mètres. JL ne pourra être des nôtres, il est en effet chargé de garder un beau border collie, il se contentera de nous accompagner jusqu’au début de la piste d’accès.
Nous nous entassons ensuite dans le véhicule de Serge que nous garons au 2ème parking autorisé.
Il nous faut maintenant une vingtaine de minutes de marche pour atteindre la porte du paradis. Celle qui permet d’ouvrir le tunnel de La Verna, long de 660 mètres. Celui-ci débouche sur un balcon à mi-hauteur de la méga salle. Jour de chance cette fois-ci encore, l’atmosphère est plus transparente qu’en 2023 et la salle est illuminée pour des touristes de passage. En face, de l’autre côté, l’ouverture de la galerie Aranzadi nous regarde tel un cyclope géant, c’est notre objectif.

Cette fois encore nous rencontrons Jean-François G., le maitre des lieux. Discussion, Serge le connait bien. Pour ma part il faisait partie de l’équipe d’encadrement d’un stage Equipier-Chef d’équipe SSF suivi en 2000 …

Nous entamons maintenant la descente du grand éboulis, mais pas par le même chemin qu’en 2023, et aboutissons au point bas de la salle, la Plage de Galets. Pas que des galets d’ailleurs, le sable y est également présent.
Une date et des initiales sont gravées sur la paroi :

13-8-53
D-E
J-T
G-L

Ce sont les initiales des premiers visiteurs le 13 août 1953, une année après l’expédition qui a vu la tragique fin de Marcel Loubens en bas du Puits Lépineux.

D-E pour Daniel Epelly
J-T pour Jacques Théodor
G-L pour Georges Lépineux

Voici la description qu’en fait Jacques Théodor lors de l’entrée dans la salle : « J’avais une lampe frontale portant à cent mètres ». « Je regarde : rien devant, rien à droite, rien à gauche, rien au-dessus. On est dehors » ai-je pensé. « Mais ne voyant pas d’étoiles dans le ciel, j’ai compris qu’on était dans une salle aux dimensions exceptionnelles »…

L’histoire de cette passionnante découverte est téléchargeable ici.

Il faut maintenant remonter l’éboulis afin d’atteindre la base de l’escalade. La corde d’assurance est toujours là, fidèle au poste.

Coraline, qui s’est fait une entorse de la cheville quelques semaines auparavant ne souhaite pas la solliciter davantage, la descente et la remontée des éboulis ont réveillé les douleurs, elle préfère nous attendre ici. Bis repetita, elle n’avait pu aller que jusqu’en haut de la cascade lors d’une précédente tentative, mais pour une autre raison.

Comme en 2023 j’ai l’honneur d’entamer l’escalade, mais sans lumière cette fois-ci, les touristes sont partis. Et c’est tant mieux, sensation différente que d’avoir le noir absolu derrière soi. Un petit filet d’eau accompagne les premiers mètres, le halo de lumière de mes camarades devient un petit point lumineux. Le 1er fractio à mi-hauteur est passé, les autres, plus rapprochés, se succèdent maintenant plus rapidement. La dernière longueur est une corde tendue en biais, elle permet d’atteindre la petite lucarne qui permet de basculer dans la galerie Aranzadi. Le débouché de celle-ci dans la salle de La Verna est toujours gardé par les 2 mannequins. La vue de là-haut est là aussi magique, quelques lumignons se distinguent au lointain, le bruit de la cascade résonne, on en prend plein les yeux et plein les oreilles.

La suite est plus classique, le début pourrait être qualifié de « métro », une zone bien concrétionnée suit avec une fistuleuse bien particulière, elle part du sol …
Nous restons cette fois-ci sur le fond du canyon de Maria Dolores (nous étions passé par le haut en 2023) et aboutissons à la « Salle à Manger », zone concrétionnée où nous avions cassé la croûte l’an passé. Voilà maintenant la Porte Etroite, terme de notre visite, Coraline attend toute seule dans le froid. Franck franchira quand même cette porte pour quelques mètres de visite supplémentaire et pour constater que c’est bien étroit derrière …

Retour en variant le cheminement, j’ai maintenant l’honneur de fermer la descente. Le tronçon final se fait au descendeur, là encore dans le noir absolu de la grande salle. Dans le noir mais pas dans le silence, des exclamations sont perçues au lointain. Ce sont en fait des touristes, leur accompagnateur n’a pas encore allumé les lumières afin de nous voir descendre le long de la paroi. Les spéléos font partie du show à La Verna.

Nous retrouvons Coraline, tranquillement installée en mode tortue sur une petite esplanade, elle a gentiment attendu pour casser la croûte. Le pâté de boudin noir béarnais côtoie le jambon basque et le saucisson corse. Rassasiés, nous attaquons maintenant la remontée de l’éboulis, par le parcours 2023 cette fois. Coraline a finalement enlevé son attelle, c’est surtout elle qui la faisait souffrir …

Nous poursuivons la visite jusqu’au barrage SHEM et jusqu’à la corde en vire qui permet d’atteindre la salle Chevalier.
Demi-tour à regret, reprise du tunnel avec un petit détour jusqu’au réseau Arphidia que nous ne ferons que regarder depuis la lucarne d’accès (en 2023 nous avions poussé la visite jusqu’au P18).

Retour à l’air libre, aux voitures et à l’auberge Elichalt pour rendre la clé.
C’est l’embouteillage dans le hameau. Des canyonistes espagnols occupent une partie du petit parking, ils se changent après avoir parcouru un canyon du coin, ils ont dû avoir les oreilles qui sifflent en ce 1er novembre …
La clé est laissée en passant. Nous irons boire une Akerbeltz un peu plus loin à la Caserne dans un bar à l’ambiance bien sympathique, avant de nous séparer à regret.

JCL

Auberge Elichalt
« de 48 »

 

Mercredi 30 octobre 2024 – Œil du Béez, grotte de Capbis – Asson (64)

Mercredi 30 octobre 2024
Spéléo, visite
Œil du Béez, grotte de Capbis – Asson (64)

Participant
ITP : Jean-Claude L. M.

TPST : 0h15

Du VTT à la spéléo il n’y a parfois que quelques pas.

Il y a des similitudes entre le VTT et la spéléo en ce qui concerne la recherche de « premières ». Repérage sur les cartes et les vues aériennes, recherche d’antécédents sur les parcours enregistrés et c’est parti pour l’aventure, parfois au vrai sens du terme …

Un circuit est repéré à l’est d’Arthez-d’Asson. La montée s’effectue en partie  par une piste, le reste en sous-bois et alpages. Le petit plus de ce circuit est qu’il passe à proximité de l’Œil du Béez, une belle résurgence au pied d’un massif karstique.

Ce parcours n’était qu’envisagé lors de mon séjour en Béarn. Un élément déclencheur pour le parcourir a été la proposition de Coraline de visiter la grotte de Capbis, située justement quelques mètres au-dessus de ladite résurgence, il n’en fallait pas plus pour sélectionner ce parcours malgré la défection de Coraline encore souffrante d’une entorse de la cheville.

Grotte de Capbis

L’habituel été indien des automnes béarnais continue mais il fait frisquet en ce début de matinée. Une vingtaine de kilomètres pour près de 900 mètres de dénivelé positif, le circuit VTT s’est bien passé, malgré une fin un peu épique en raison des nombreux arbres tombés en travers du chemin après la dernière tempête, agrémentée de quelques quelques passages boueux.
L’Œil du Béez s’ouvre en contre-bas de la petite route. Une largeur d’environ 5 mètres pour moins d’un mètre de hauteur d’où sort une belle rivière qui se jette dans le Béez, augmentant sensiblement son débit. Visite impossible sans équipement de plongée, un siphon barre rapidement le passage.

La grille

La grotte de Capbis s’ouvre quant à elle à une vingtaine de mètres au-dessus de la route.
Comme pressenti, la topo indique une liaison avec la résurgence.
Beau porche d’entrée, une galerie plus étroite suit rapidement, encore quelques mètres et une grille barre le passage. Celle-ci est simplement verrouillée par une corde. La galerie devient descendante et boueuse, demi-tour peu après faute d’équipement adapté.
Un retour mieux équipé est forcément programmé …

JCL

Topo l’Œil du Béez

Topo Capbis