Archives annuelles : 2024

Samedi 5 octobre — Traversée de Trassanel — Trassanel (11)

Samedi 5 octobre 2024

Spéléo, visite

Traversée de Trassanel I-IITrassanel (11)

Participants

ITP / Spéléo Corbières Minervois / GPS : Jean-Noël D.

Gruissan Prospection Spéléo : Jean-Marie B., Claire F. André M., Alain, Vincent

Initiés JNSc : Inès, Yannick, Pierric

TPST : deux heures

La Traversée de Trassanel IàII (le réseau comporte quatre niveaux avec un fond à -177 m. Parcouru en 2013 lors des Journées CoMed, j’avais décliné à deux reprises des invitations à y retourner depuis mon installation dans l’Aude. Le souvenir d’une méchante étroiture étant à l’origine de cette réticence. J’étais retourné au niveau II accessible par sa propre entrée et qui permettait de déboucher dans de grands réseaux sans difficulté (un plan incliné d’une vingtaine de mètres).

J’ai bien cherché quelques excuses pour me défiler – elles existaient, remise de doudounes au club vélo par le Conseil général, festival de théâtre amateur à Canet –, mais cela me laissait quand même le temps de faire la cavité…

Donc nous voilà au départ du Réseau I, porte verrouillée, un P10 équipé, une belle galerie concrétionnée, un coude et la fameuse chatière est là. Une lucarne elliptique d’une quarantaine de centimètres de diamètre située à un mètre de haut. Je n’en avais vraiment aucun souvenir. On me rappelle les conditions pour bien la franchir « Enlever tout son matos, bien s’appuyer sur l’épaule droite, passer ensuite le bras droit et cela tourne ensuite à 90°, c’est un peu plus large et la réception est en plan incliné, un peu acrobatique, il faut aller chercher un becquet en haut et à droite pour se rétablir », tout un programme…

Devant moi Alain, spéléo bien confirmé puis Vincent – bien enrobé -, cela semble passer sans problème. Pas facile d’accéder à la lucarne, heureusement il y a un petit fer à béton pour s’appuyer. Ça frotte dans la lucarne mais ça passe, mais ensuite il y a un barrage de calcite avec une échancrure en V, d’une dizaine de centimètres de haut ; pour avancer il faut donc se redresser – d’où le conseil de pousser sur le bras droit – mais le bras est coincé dans la lucarne et le thorax refuse d’avancer. On me pousse derrière, on m’encourage devant  mais rien à faire. À deux doigts de renoncer. Recul, souffler, décompresser et le centimètre qui bloquait est franchi, ouf ! mais quelle suée. Ensuite c’est du beurre, plus large, un peu acrobatique mais les copains sont là pour me recevoir.

Récupération, on se rééquipe et poursuite du réseau. Cela vaut vraiment le coup d’œil, du grandiose. Devant un passage resserré entre deux piliers où je vois mon ami André se bloquer – il n’est pourtant pas d’un gros gabarit -, et obligé d’enlever son matos. J’essaie à mon tour, bien sûr avec le matos ça coince. Le problème c’est que sans matos ça coince aussi… Pas question de repasser la chatière. En fait il faut passer légèrement en hauteur, encore ouf !

J’avais prévu une visite rapide alors Jean-Marie me guide vers la sortie (l’entrée du Réseau II). Pour la suite, un beau P12 incliné et on prend pied dans le Réseau II. La suite sera horizontale, toujours au milieu de grandes concrétions, passage de vire au-dessus du P93. Pas le temps pour les photos, j’en ai déjà un paquet en stock. Nous voilà en bas du plan incliné de sortie où JM me laisse. Un groupe d’initiés JNSc est en cours de remontée (ils n’ont visité que le Réseau II), gentiment ils me laissent m’intercaler pour la remontée.

16 h 30 dehors au soleil je suis dans les temps pour aller récupérer ma doudoune offerte par le Conseil général.

Pour revenir sur cette chatière, il suffirait d’une petite paille pour araser légèrement la barrière de calcite en V. Mais pas question d’y toucher, cela fait partie des rites d’initiation à la spéléo pour les locaux. Mais plus d’un ont du faire demi-tour…

JND

 

Samedi 5 octobre 2024 — Trou de la Ferrière — Fournes-Cabardès (11 )

Samedi 5 octobre 2024 

Spéléo, vérif’ topo, visite, désob’

Trou de la Ferrière — Fournes-Cabardès (11 )

Participants

ITP / Spéléo Corbières Minervois / GPS : Jean-Noël D.

Gruissan Prospection Spéléo : Jean-Marie B., Silvain D., Claire F., André M., Alain, Anthony, Vincent

Initiés JNSc : Inès et Yannick

Gente canine : Bella

TPST : une heure

Journées JNSc, l’Aude se mobilise en demi-teinte. Rien au niveau du CDS 11 et de mon principal club le SCM. Par contre le Spéléo Club de l’Aude semble être très actif, plusieurs sorties – notamment envers des jeunes – sont au programme. Mais une semaine avant Jean-Marie du GPS propose une sortie – plus ou moins JNS car destiné à son club, deux participants répondront présents – qui sera également une sortie familiale : sa petite fille de 25 ans et son copain ; et André amènera un ami, ancien spéléo.

Le gros morceau sera la Traversée de Trassanel mais cela n’occupera que l’après-midi, pour remplir la matinée, direction le Trou de la Ferrière (ce n’est peut-être pas la meilleure initiation pour aimer la spéléo). RDV à 11 heures au parking. Arrivée sur place on prépare le feu pour la saucisse, on laissera flamber le temps de la visite – tout est bien humide autour. Toute la palanquée est dans le boyau à 11 h 30, boyau qui sera vite rempli avec 9 personnes ! Je passe en dernier pour peaufiner le dessin de la topo.

JM a bien élargi le resserrement avant d’arriver dans la salle, ça frotte mais ça passe facile en biais. Les visiteurs ont vite fait le tour de la salle – 3×5 m ! – et retournent au soleil. Sylvain et André ne peuvent résister à l’appel de la désob’. On restera à trois pour sortir une dizaine de gamates. Courant d’air faible mais on voit bien une suite entre terre et cailloux, à suivre pour vendredi prochain.

Remontée sans problème, à 10 m de la sortie les effluves de saucisse grillée nous arrivent aux narines. Suivra un bon spuntinu bien arrosé, accompagné de quelques charcuteries corses.

14 heures, direction Trassanel distant de quelques kilomètres par une piste.

JND

Samedi 28 septembre 2024 – Cast 1, Oletta

Samedi 28 septembre 2024
Spéléo, équipement, débroussaillage, travaux
Cast 1, Oletta

Participants
ITP : Dominique D., Adriana D., Antonio E. G., Jean-Claude L. M., Benoit R., Franck Z.

TPST : 3h00

Cette sortie visait à préparer la grotte Cast1 pour les journées d’initiation prévues la semaine prochaine, ainsi qu’à effectuer des travaux de débroussaillage et de préparation des équipements.

Après un rassemblement au local, nous avons rejoint la grotte Cast1. L’exploration initiale a permis de se familiariser avec l’environnement et d’évaluer les besoins en équipement.

Franck a pris en charge le débroussaillage autour de l’entrée. Ce travail a permis de faciliter l’accès à la grotte et d’améliorer la visibilité.

Dumè a préparé les tables et les bancs avec un savant mélange d’essence de térébenthine, d’huile de lin er de siccatif. Ces installations sont essentielles pour les visiteurs, et leur remise en état était nécessaire.

Jean-Claude, Benoît, Adriana et Antonio sont descendu dans la grotte pour procéder à l’équipement nécessaire en vue des journées d’initiation. Ils ont installé les points d’ancrage et la tyrolienne et vérifié la sécurité des parcours.
Le pré-équipement du porche de Cast3 a également été effectué.

Cette journée a permis de préparer efficacement la grotte Cast1 pour les initiations à venir. Les travaux réalisés contribuent à la sécurité et à l’accessibilité du site.

Merci à tous les participants pour leur contribution.

Antonio

Lundi 23 septembre 2024 — Trou de La Ferrière — Fournes-Cabardès

Lundi 23 septembre 2024 

Spéléo, topo, désob’

Trou de La Ferrière — Fournes-Cabardès (11)

ITP / Spéléo Corbières Minervois / GPS : Jean-Noël D.

Gruissan Prospection Spéléo : Jean-Marie B.

TPST : deux heures

Chantier interdit au public

Pas assez nombreux pour travailler au Pémol nous en profitons pour revenir à La Ferrière avec un double objectif : faire la topo et mettre en place des barres métalliques pour tenir des blocs au dessus du passage donnant sur une éventuelle suite… Très heureux car la topo me manquait. Beaucoup de désob’ dans le coin mais sans nécessité de topo jusqu’à ce jour. Et puis pas de matos, heureusement Jean-Marie est équipé, Disto, clino et carnet.

On ne sera que deux, cela suffit pour ce trou un peu rastèg. Rdv à 9 heures au parking, le beau temps est de la partie. JM ne sait pas trop quoi penser de ce trou. Quand le ruisseau coule – ce qui est assez rare -, une bonne partie du flot doit disparaitre dans le conduit. Les dernières désob’ ont permis de déboucher dans une salle avec un soutirage, mais plusieurs boyaux en partent également…

Où est la suite ? Au fond de la faille (où Sylvain avait failli finir enterré) ? Ou sur un diverticule supérieur (où Anthony avait déstabilisé toute une paroi « trémiesque ») ? Nulle part on ne retrouve de débris végétaux, signe du passage de l’eau. Et aucun courant d’air utile.

C’est parti, topographier est un vrai plaisir : le boyau est sec, pas une trace de boue ! Je dépasse mon point atteint lors des dernières désob’, cela devient quand même assez rastèg, un petit ressaut d’un mètre et il faut passer allongé à l’égyptienne puis ça remonte. JM est dans la salle, deux mètres plus loin mais un méchant becquet, un bombement de la paroi, me bloque le thorax ! Je vais quand même pas renoncer. Et JM n’a pas de pailles… En forçant et en passant légèrement plus haut l’accouchement a pu se faire.

Et voilà la salle, une vraie salle – environ 2,5 m de plafond, 3 m de large et une longueur de 5 m. Un énorme bloc issu du plafond en occupe la moitié. En remontant au fond il y a le boyau « trémiesque »… À droite départ d’un diverticule très étroit que JM tient à topographier, ça continue mais le plafond est une trémie qui ne tient que par quelques cailloux. JM avait d’ailleurs apporté quelques barres pour l’étayer. Il passe, je suis (juste la tête et bien à plat ventre) – pas évident la topo…

—  « Retourne toi et regarde au dessus » (les blocs collés (?) au plafond)

—  « Même pas, je préfère ne pas les voir»

Et je ressors aussitôt. Pourtant c’est bien au fond de ce diverticule que JM voyait le plus de chance de trouver une continuation. On mettra les barres après la topo.

Poursuite des mesures vers l’extrémité nord-est, au dessus de l’éboulis ; un des points les plus hauts de la cavité). On observe quelques branchettes ignorées les fois précédentes. Mais plus intéressant : un bidon complètement déchiré par la crue qui l’amené de l extérieur. Il y a bien de l’eau qui est passée là récemment. Mais par où est elle partie ?

Dernier point, au plus bas, au fond de la faille. JM descend et essaie quand même de voir plus loin, la tête en bas, posée sur le casque : l’autre paroi de la faille est bien visible (1 m de large). Le bas est comblé de terre et de blocs bien coincés.

Mais un petit détail attire son attention : on dirait une feuille cartonnée coincée entre deux blocs. Il gratouille comme il peut (à la verticale et tête en bas) pour dégager des petites mottes de terre. Ce n’est pas une feuille cartonnée mais métallique. Elle finit par céder. La « feuille » (un panneau métallique en réalité) a été pliée en deux et coincée par la violence du courant.

On le tient notre indice. Elle est là la suite. La terre au fond de la faille date de la dernière crue (2019 ?) et pour plier ainsi le panneau le courant devait être conséquent. Ce n’est pas un simple soutirage ! Du coup on ne met pas les barres censées protéger le chantier du diverticule. Mais comme on n’a pas les outils pour creuser, donc retour vers la sortie.

L’étroiture est toujours là mais en plan incliné descendant ça passe comme une fleur… enfin la sortie reste encore assez physique.

Sortie au soleil et on se retrouve vers 13 heures autour d’un bon rouge corse, un Colombu ramené de mon dernier séjour. Avec une forte envie de revenir rapidement pour une désob’ tout ce qu’il y a de plus classique : terre, blocs, parois de la faille…

JMB/JND

Samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024 – Spéléo, Ghisoni

Samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024
Spéléo, brochage et travaux casetta
Buga di a Cutina, Ghisoni

Participants
ITP : Catherine B., Antoine B., Michaël D., Éric G., Jean-Claude L. M., Franck Z.
Invités : Carine et Antony D.

Samedi 21 septembre

Pour ce week-end le programme est ambitieux avec pour la casetta la pose du lino dans la mezzanine et éventuellement la pose du lambris sur les murs en bas, et au niveau du puits un rééquipement du P51. Le rendez-vous est donné samedi à 7h au local pour finir de charger le matériel. Antoine me récupère au PN4 et on retrouve Jean-Claude et Éric, au début de la piste vers 9h45. Reste peu de place dans le Defender avec le lino, mais en tassant bien…

Arrivée à la Casetta, on retrouve Micca, Carine et Antony. Franck, monté avec Micca, est déjà dans le puits pour commencer à équiper jusqu’au musée. On décharge le matériel. Jean-Claude me fait visiter les lieux et alentours, ce qui permet une première récolte de champignons. Franck nous rejoint à midi pour la pause déjeuner, il a déjà bien bossé et transpiré !
Repas terminé, il est temps de s’y remettre. Jean-Claude, Éric et Franck repartent pour finir d’équiper le trou (pose de 5 broches dans le P51, celui-ci est maintenant entièrement broché. Pose de 2 broches au début de la main courante vers la base du réseau des puits, il restera les 2 broches de fin de main courante et de tête du puits de jonction, non posées par manque d’ampoule …).
Pendant ce temps, Antoine, Micca et moi nous attaquons à la pose du lino dans la mezzanine. La mezzanine est vidée, nettoyée. Antoine reprend les mesures. La découpe se fera sur le toit de la Casetta. Pas simple, rien n’est droit ! Le plus simple reste de prédécouper et de finir proprement une fois le lino en place. Le lino est placé et c’est une réussite, le rendu est super chouette. Reste à faire les découpes de précisions et la pose des baguettes d’angle, mais il est déjà 16h et donc grand temps pour moi d’aller découvrir le puits.
Micca restera à la Casetta avec Carine et Antony pour attendre le retour de Franck, ils ne sont montés que pour la journée. Il a quand même réussi à terminer la place de parking à proximité du départ vers le trou, ce qui permettra de réduire le portage et de faciliter le croisement avec un éventuel véhicule arrivant en sens inverse.
On s’équipe avec Anto et nous voilà partis. Arrivée devant l’entrée, c’est sacrément profond. La première partie est équipée en double, Anto me guide et moi j’admire !! On descend tranquillement. Passage de la lucarne et on descend jusqu’au musée. Petite pause durant laquelle Anto me donne quelques infos sur les techniques d’amarrage. Pour moi, la descente s’arrête là, c’est déjà bien suffisant car il faut songer à la longue remontée. Anto me laisse remonter seule, il va aller voir plus bas où en sont les autres.

La remontée n’est pas simple. L’élasticité de la corde me surprend. C’est enfin l’occasion pour moi de vraiment tester le pantin. La technique n’est pas au point, mais n’étant pas pressée j’essaye au maximum de trouver la méthode la plus efficace. Le passage de la lucarne est un peu compliqué, mais ça passe. Le dernier tronçon est bien fatiguant. Je fais une pause 4 mètres avant la sortie pour assister au ballet de quelques chauves-souris, c’est extra.
Une fois sortie, je me déséquipe. Franck me rejoint 30 minutes plus tard. Il a bien du remonter 200m sur la journée, il est « légèrement » fatigué dirons-nous. Anto, Jean-Claude et Éric sortiront plus d’une heure après.

Retour à la Casetta. Les champignons récoltés le matin sont dégustés. Il est déjà 1h30 et plus que temps de songer à dormir. Problème, la cheminée ne tire pas bien et toute la mezzanine est enfumée. La Casetta a retrouvé son rôle d’origine de fumoir. La nuit se passera avec la porte et la fenêtre ouverte.

Dimanche 22 septembre

Réveil vers 7h30. La nuit n’a pas été de tout repos, crampes et courbatures pour JCL et Éric qui consacreront la matinée à la cueillette des champignons pendant qu’avec Anto nous finissons la pose du lino avec les découpes précises et la pose des baguettes de propreté. Même la trappe aura son lino ! Dernier détail, le brancard trouvera aussi sa place dans la mezzanine, accroché au plafond.
C’est l’heure du repas avec grillades et poêlée de champignons. Les grillades permettent de tester la cheminée en réhaussant un peu le foyer, mais ce n’est toujours pas une réussite.
Le temps vire à la pluie. Il faut songer au départ. Le rangement de la Casetta permet de faire du tri et un inventaire du garde-manger, il y a de quoi tenir un siège presque, la décision est prise de faire le prochain WE en mode survie histoire d’écouler les stocks.

Entre 2 averses, on recharge le Defender et à 16h on quitte la Casetta. Le prochain WE est déjà planifié pour le mois de novembre, vraiment hâte de revenir !

Cathy

2024-09-21-et-22-Ghisoni-brochage-et-casetta AB 002
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