Archives annuelles : 2025

Samedi 5 avril 2025 – Entrainement SSF – AG LISC

Samedi 5 avril 2025
Entrainement SSF
AG LISC
U Mulinu, Santa-Maria-di-Lota

Participants
ITP : Antoine B., Michèle C., Christophe C., Dominique D., Adriana D. C., Amal D., Antonio E. G., Éric G., Olivier G., Jean-Claude L. M., Pierre L., Laureen N., Noël R., Benoit R., Jean-Philippe S., Alexia S. B., Philippe S., Franck Z.
Individuel : Jean-Yves C.

Les AG en générale et plus particulièrement les AG des organes déconcentrés de la fédé ne sont pas des plus attrayantes. Alors comment ajouter un intérêt à ces journées que certains considèrent comme perdues, voire une corvée. En 2024, une visite d’une mine de Cardo et de la Grotta Gradiccia avait été organisée en guise d’apéritif pour l’AG. Cette année la mise en bouche proposée était un peu plus technique, ce qui semble plus affriolant qu’une simple visite de cavité à la vue de la participation. Il s’agissait en effet de la mise en application d’une des techniques phares du spéléo-secours, le contrepoids.
La visite du Mulinu de Nono le week-end précédent avait permis de repérer 2 arbres pouvant supporter les 2 ateliers proposés.

Dans un premier temps Anto grimpe aux arbres et installe les sangles nécessaires à la réalisation de 2 répartiteurs de charge.
Les ateliers sont ainsi mis en place et après une rapide explication de la technique contrepoids, chacun endosse à tour de rôle les fonctions de régulateur, de contrepoids et de victime.
Une translation est même effectuée entre les 2 ateliers pour conclure cette séance d’entrainement.

Quand on aime on ne compte pas et c’est vers 14h que tout le monde se retrouve autour des tables pour l’apéro, suivi des traditionnelles grillades. Ce qui a eu pour conséquence de décaler le début de l’AG, personne n’a protesté 🙂 .

Prochaine étape pour l’équipe secours régionale en cours de renforcement, un entrainement plus réaliste en falaise avec des ateliers contrepoids successifs, des transferts sur tyrolienne et vice et versaille :-), le tout complété par du portage de civière.

Il était prévu une diffusion préalable des documents relatifs à cette AG afin de gagner du temps, c’est raté pour cette fois-ci. Une nouveauté cette année, les comptes de résultats préparés par le président et le vérificateur aux comptes ont été approuvés par le trésorier 😀 . A part ça c’est comme d’hab, beaucoup de discussions, la plupart intéressantes. L’AG se termine à la nuit en petit comité, les bancs s’étant peu à peu éclaircis au fil des ébats et sans avoir pu consacrer beaucoup de temps aux projets.

On se quitte en se promettant d’envoyer les documents à l’avance pour la prochaine AG, c’est promis, juré, craché.

Un grand merci à Alexia et Nono pour l’accueil et la mise à disposition du Mulinu.

JCL


2025-04-05-Mulinu ITP 001
« de 20 »

Dimanche 30 mars 2025 – T.U.C/Canyon – Santa Maria di Lota

Dimanche 30 mars 2025
TUC, nettoyage cordes spéléo
Mandriale, Santa-Maria-di-Lota

Initiation canyon
Figarella, Santa-Maria-di-Lota

Participants cordes
ITP : Antoine B., Jean-Claude D., Dominique D., Adriana D. C., Amal D., Antonio E. G., Jean-Claude L. M., Pierre L., Laureen N., Noël R., Benoit R., Marie Pierre R., Louis-Mathis et Vanessa S., Alexia S. B., Franck Z.

Participants canyon
ITP : Antoine B., Adriana D. C., Antonio E. G., Laureen N., Benoit R., Louis-Mathis S.

Pendant que quelques topi réchauffés descendent le canyon de Figarella, les pas chauds se chargent du nettoyage des cordes spéléo. Initialement prévu au pont inférieur de Mandriale, le nettoyage s’est finalement effectué dans l’amont de la même rivière à côté du lavoir, l’accès en étant bien plus facile.

Après un rassemblement général pour le lovage des cordes, un pique-nique au Mulinu chez Nono a permis de clôturer agréablement cette journée.

Franck – JCL

Vendredi 28 mars 2025 – Canyon du Bucatoggio – San Nicolao

Vendredi 28 mars 2025
Canyon du Bucatoggio, San Nicolao

Participants
ITP : Antoine B.,  Adriana D., Antonio E. G.,, Franck Z,

TPEC : 04h00
Niveau : V3A3II

Les emplois du temps allégés en cette fin de semaine, ont permis à quelques Topi’s de se rassembler pour effectuer ce canyon. Anto, Adriana, moi-même retrouvons Antonio à Moriani aux alentours de 13h15 pour manger un casse croute rapide à l’ « lcone café ».

Le premier véhicule est laissé sur la piste à la sortie du canyon. Nous reprenons la route avec le second pour effectuer la navette jusqu’au départ du canyon. Arrivés à 800 mètres du départ, surprise ! la route est barrée. Nous  saurons plus tard que des blocs de pierre se sont décrochés de la paroi et entravent la totalité de la route (D330). Nous décidons de redescendre et passer par le village de San Nicolao. L’opération est chronophage, nous perdons plus de trente minutes.

Coté San Nicolao, le barriérage est plus près de la cascade : environ 100 mètres. C’est bien plus proche, d’autant plus que nous sommes déjà équipés en combi néoprène.

Avant même de voir les cascades, le bruit de l’eau des cascades suggère un débit important.

J’équipe et déséquipe la première cascade. La prudence est de mise, le débit génère un drossage rive gauche dans le bief.  Antonio équipe la seconde. La descente se poursuit. Le débit important change complètement la physionomie du canyon. La technique d’envoie des  kits  en tyrolienne est employée sur chaque cascade.  Arrivés au petit encaissement de la C12, nous décidons de descendre dans l’actif sur l’amarrage rive droite. Les trois premiers passent les remous sans soucis. Je déséquipe et descend à mon tour, la corde réglé pile poil au raz de l’eau s’échappe de mon descendeur, et  je me retrouve dans les ambrins, le bouillon.  Ma mauvaise trajectoire dans le courant  m’envoie sur le coté et quand je remonte à la surface, je suis dans un contre courant dont je pêne a me dégager malgré une nage énergique. En prenant appui sur la roche et après une ou deux tasses,  j’arrive à m’extirper de cette mésaventure. Le reste du canyon se termine sans soucis. Nous retrouvons le véhicule aux alentours de 19h00. Le temps de se changer et de récupérer le véhicule navette,  nous sommes de retour sur Biguglia pour un bon petit repas au resto vers 20h30.

Franck

Dimanche 23 mars 2025 – Galeries de Negru et Margine – Olmeta du Cap

Dimanche 23 mars 2025
Spéléo, visite, chiro
Galeries de Negru et Margine, Olmeta du Cap

Participants
ITP : Arnaud B., Michèle C., Jean-Claude D., Adriana D. C., Michaël D., Antonio E. G., Jean-Claude L. M., Laureen N., Léa P., Marie Pierre R., Louis-Mathis et Vanessa S.

TPST : 2h00

Parcourir des galeries souterraines sur plusieurs centaines de mètres est chose rarissime en Corse. Seules possibilités, les mines désaffectées. L’entrée de celle de Negru est protégée par un lac d’une quarantaine de mètres, ce qui qui lui a peut-être permis d’être protégée des foudroyeurs administratifs. Ces mines sont en fait des sondages réalisés en raison de l’arrêt programmé de l’exploitation des mines de Canari, dont le rendement était jugé insuffisant. 1200 mètres de galeries ont été creusées en 1956 et 1957 dans le secteur de Negru (Mines et mineurs de Corse – Alain Gauthier – Albiana).

Une visite est ainsi organisée, visite qu’on pourrait qualifier d’expédition ! Un Caravelle 56 est affrété, c’est un vaillant canot pneumatique, vieux de 45 ans et qui a déjà plusieurs expéditions souterraines à son actif.

Les topi se retrouvent devant l’entrée, le canot est déjà gonflé, il a fait la route accroché sous le toit du Defender. Sur les 12 topi seuls Michèle, Micca et JCL sont équipés de waders. Michèle ouvre la voie pour un premier comptage chiro. Micca assure la traversée des 2 premiers topi. 2 cordes de 40 mètres assureront les transferts, JCD et Arnaud à chaque extrémité, Micca au milieu assurant le rôle de déviation, la galerie faisant un coude à cet endroit.
Tout le monde se retrouve ainsi de l’autre côté du lac, sans trop se mouiller.

Un écoulement d’eau estimé à environ 1 litre par seconde alimente le lac, les galeries jouant le rôle de drains.
La mine est constituée d’une branche principale d’où partent des galeries secondaires, elles seront toutes parcourues.
Esthétiquement parlant on ne peut pas qualifier ces galeries de belles, juste quelques petites coulées de calcites et des petites fistuleuses blanches agrémentent le parcours. Quelques plaques de fibres d’amiante sont également repérées ainsi que des coulées noires non gélatineuses sur les parois, résidus possibles d’incendies de surface. Peu de chauves-souris également avec quelques petits rhinos et euryales.

Le retour s’effectue comme à l’aller, mais dans l’autre sens 😀

Un air de Koh-Lanta plane, premier jour sur l’île et à peine arrivés sur la plage les aventuriers décident de faire le feu et manger. Les bois flottés ne manque pas et les 2 JC s’y attèlent, ils y arrivent du premier coup. Pendant ce temps une petite cavité est rapidement explorée à côté de la tour génoise. Tout le monde partage le repas. Grillades, tartes et gâteaux seront engloutis sous un beau soleil. Louis-Mathis ira même faire trempette dans la rivière, plus ou moins volontairement 🙂

Au programme de l’après-midi : Margine. C’est une autre galerie de sondage située à côté du lieu noté Minrrienne sur la carte.
Bien que visitée le dimanche 9 février 2020, nous faisons la même erreur que la tentative du samedi 20 octobre 2018 et retrouvons le mur semi-circulaire repéré à cette époque, en nous posons les mêmes questions sur son origine. Des fouilles archéologiques sont ajoutées à la liste des hypothèses. Relire les précédents comptes-rendus aurait pu nous éviter ce déboire, qui nous aura quand même permis de prospecter ce secteur !
La galerie est finalement retrouvée et visitée. Son origine est la même que celle de Negru, sondages miniers. Comme en 2020, un phénomène de brouillard apparait quelques mètres après l’entrée, l’air chaud et humide de la cavité se condense au contact de l’air frais extérieur.
Une galerie principale d’environ 130 mètres, d’où part en son milieu une autre galerie de 70 mètres. Belle surprise, une colonie d’Euryale estimée à une bonne vingtaine d’individus est aperçue.

Retour à la route sans encombre et au local après une journée qui pourra être qualifiée elle aussi de mémorable.

JCL, Micca


Arrivés à la mine de Negru, un lac barre le passage : certains ont de l’eau jusqu’à la taille. Heureusement, Jean-Claude, qui a plus d’un tour dans son sac, met à disposition son magnifique yatch – une caravelle 56 pneumatique jaune – qui permet à l’expédition de ne pas se mouiller. Seuls Micca, JC.L et Michèle tenteront le grand bain (équipés de waders).

Plusieurs galeries partent sur les côtés. Le paysage, plutôt répétitif, est égayé par quelques chauves-souris et mini concrétions. De l’eau s’écoule en continu jusqu’au lac.

De retour à l’air libre, le groupe déjeune au soleil de la marine de Negru. Au menu : plein de bonnes choses mais surtout d’excellentes patates à l’ail de JC.D ! Le ventre plein, les topi repartent à la recherche d’une deuxième mine en bord de mer, Margine.

Un sentier un peu trop bien tracé induit le groupe en erreur : la galerie se trouve dans le vallon d’à côté. Dans le maquis, Léa et Louis-Mathis croisent une belle couleuvre.

Cette fois, c’est le bon talweg, l’entrée se dessine sur la droite quand on est face à la mer. La mine de Margine est plus petite, avec deux galeries au total. Un rat a élu domicile au fond de la galerie principale. Il a même une couverture ! Michèle ressort très émue de la seconde galerie : elle y a recensé une vingtaine de chauves-souris, chiroptères bien sûr mais surtout des Euryales, plus rares.

L’équipe remonte plus rapidement qu’elle n’est descendue : c’est une fin de journée mémorable pour les topi !

Léa


 

Lolo LN 001
« de 95 »


PS :
21 avril 2025, le sac du canoto ayant été oublié lors de la visite de la galerie de Negru, Antonio profite d’un déplacement dans le coin pour tenter de le récupérer.
Il s’équipe avec les waders de Micca récupérés le samedi précédent, arrive devant l’entrée. Il pleut, l’eau est propre et surprise le sac est tranquillement posé par terre en partie recouvert de feuilles !

On peut conclure que ces galeries sont rarement visitées, ça fait presqu’un mois qu’il attendait là ! …

Samedi 22 mars 2025 – Le Macini – San Gavino di Fiumorbu

Samedi 22 mars 2025
Canyon, descente classique
Le Macini – San Gavino di Fiumorbu

Participants
ITP : Adriana D.C., Antonio E. G., Franck Z.

TPEC : 03h30

Cotation : V4.A2.III

Bien qu’une météo plus qu’incertaine soit annoncée ce week-end, Adriana, Antonio et Franck décident tout de même de braver ces prévisions pessimistes et parcourir ce canyon.

Ainsi, Le couple espagnol récupère Franck à son domicile vers 07h30, se dirigent vers la commune de San Gavino di Fiumorbu (décrit comme le « No Man’s Land » de la Corse, traduction : région inhabitée et hostile, MDR).

Malgré la pluie sur Moriani et le ciel chargé, Le soleil, perce timidement les nuages, et accueille le trio sur le parking.

Un petit coup d’œil est jeté sur le débit de la rivière à hauteur du pont, point d’arrivée de cette descente. Premier constat : il y a de l’eau ! mais ça semble correct.

Le chemin de randonné  « Mare e Mare centre » en direction du col de Laparo est gravi tranquillement. Au bout de quelques minutes, le sentier qui longe en rive gauche le ruisseau laisse découvrir la C50 sous les yeux ébahis d’Antonio. Deuxième constat, il y a de l’eau! Franck a déjà en tête le débit qu’ils vont affronter dans la C30…

Dans l’euphorie, la bifurcation pour rejoindre le ruisseau est loupée. Mais l’erreur est vite décelée. La topo indique 100 mètres après la vue panoramique sur la vallée et c’est bien à hauteur du caillou balisé d’un marquage orange qu’il faut suivre une sente qui descend jusqu’au ruisseau.

Troisième constat : Il y a de l’eau, et elle est froide. Les gants néoprènes ne seront pas des accessoires superflus tout au long de cette course. Les rochers sont glissants, le grippe des chaussures est parfois insuffisant. Chacun ira de sa plus belle figure de style tel des équilibristes. A plusieurs reprises, la corde est sortie pour sécuriser les désescalades.

Un tobogan est réalisé, la puissance de l’eau éjecte chaque cannyoneurs  de ce dernier: rigolade assuré. Quelques mouvements d’eau dans les vasques permettent à chacun de s’initier à l’eau vive.

La Mc et le rappel de 50 mètres sont équipés par Franck. Surprise ! un relai a fait son apparition à 15 mètres de l’AN sous le « cassé » (Corse Canyon??). le brouhaha de la cascade est infernal, on a peine à entendre les coups de sifflet.

Dans la C06, le groupe décide de descendre dans l’actif. En bout de corde, chacun est propulsé dans le bouillon. Franck demande à Antonio de remonter la corde à mi-hauteur pour finir en tobogan: apnée et frisson garantis.

Arrivé à la C30, bien que les anciens amarrages soient présents, un nouvel amarrage et un protège corde  ont été installés ainsi qu’un relais à 10 mètres sous « le cassé « . L’équipement en place permet d’annihiler les frottements. Les canyonneurs se font un petit peu malmenés en bas de la C30. Enfin, La descente se termine par une courte marche en bloc.

La pluie ne se sera pas invitée à la partie. Les agapes, salvatrices se poursuivent à l’air de jeu du village. Les TOPI’s quittent  les lieux vers 16h00.

Franck