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2024 |
2025 |
2026 |
2027 |
2028 |
2029 |
2030 |
Une des ambitions de notre association est le
partage de nos passions avec le plus grand
nombre. Nos activités nous amènent souvent en
des lieux difficiles d’accès pour le commun des
mortels. Les récits ci-dessous permettent
modestement ce partage, avec l’espoir de faire
vivre, par quelques lignes et quelques photos,
les sensations parfois intenses que procurent
nos activités.
Ces
comptes-rendus
ne représentent pas l’exhaustivité de nos
aventures (certains étant un peu réticents à
s'épancher sur un clavier ;-), ils permettent
néanmoins de donner un aperçu de nos
pérégrinations souterraines et canyonistiques,
et pourquoi pas de faire rêver.
Bonnes lectures, et si l’envie prend le dessus
sur la simple curiosité, rendez-vous au local un
jeudi soir … |
Les comptes rendus sont agrémentés de quelques
photos, si vous souhaitez que certaines ne
soient pas diffusées, n'hésitez pas à nous
écrire sur
contact@itopipinnuti.fr |
Sommaire
Samedi 9 janvier 2010
Spéléo, désob’ - Grotta Suterratta, Barbaggio
Samedi 16 janvier 2010
Spéléo, repérage - Aven de Razzu Biancu, Venaco
Dimanche 24 janvier 2010
Spéléo, canyon, inventaire matériel - Local de
Montesoro, Bastia
Samedi 30 janvier 2010
Spéléo, désob’ - Grotta Suterratta, Barbaggio
Dimanche 31 janvier 2010
Spéléo, désob’ - Grotta Suterratta, Barbaggio
Dimanche 31 janvier 2010
Spéléo, topo - Grotta di U Cuventu, Cagnano
Samedi 6 et dimanche 7
février 2010
Assemblée Générale I Topi Pinnuti - Gîte de Pont
de Lano, San Lorenzo
Prospection-randonnée - La Chapelle San Angelu,
Lano
Samedi 13 février 2010
Spéléo, désob’ - Grotta Suterratta, Barbaggio
Vendredi 19 février 2010
Assemblée Générale du CDS 2B
Samedi 20 février 2010
Spéléo, désob’ - Grotta Suterratta, Barbaggio
Dimanche 21 février 2010
Spéléo, désob’ - Grotta Suterratta, Barbaggio
Mardi 23 février 2010
Spéléo, désob’ - Grotta Suterratta, Barbaggio
Dimanche 28 février 2010
Spéléo, désob’ - Grotta Suterratta, Barbaggio
Samedi 6 mars 2010
Spéléo - Gouffre I Luminelli, Morosaglia
Dimanche 7 mars 2010
Spéléo, désob’ - Grotta Suterratta, Barbaggio
Samedi 13 mars 2010
Spéléo, désob’ - Grotta Suterratta, Barbaggio
Dimanche 21 mars 2010
Spéléo, désob’ - Grotta Suterratta, Barbaggio
Samedi 3 avril 2010
Canyon - Le Bevinco, Olmeta di Tuda
Lundi 5 avril 2010
Balade, Merendella casetta, Ghisoni
Samedi 10 avril 2010
Entrainement interclubs - Falaise du Pigno,
Patrimonio
Dimanche 11 avril 2010
Canyon - Le Falconaia, Corscia
Mardi 13 avril 2010
Entrainement interclubs - Mur du Fango, Bastia
Vendredi 16 avril 2010
Visite guidée du site de la grotte de Brando et
de ses jardins - Brando
Samedi 24 avril 2010
Spéléo, désob’ - Grotta Suterratta, Barbaggio
Samedi 17 au samedi 24
avril 2010
Camp interclubs SEC 2010 - Région de Nuoro,
Sardaigne
Samedi 1er mai 2010
Canyon - San Giuvanni, Olcani
Vendredi 7 mai 2010
Spéléo, visite guidée de la grotte de Brando,
association A Léia et Alain G - Brando
Samedi 8 mai 2010
Spéléo, coloration rivière souterraine - Grotte
de Carpinetto, Lano
Dimanche 9 mai 2010
Spéléo, explo, topo, entomologie - Grotte A
Leccia Torta, grotte du Pressoir, Castiglione
Dimanche 16 mai 2010
Canyon - Ruisseau de Santa Maria, Pietroso
Dimanche 16 mai 2010
Spéléo, explo, recueil iconographique - Grottes
de Caporalino, Omessa
Vendredi 4 juin 2010
Spéléo, raid "Oxy'jeunes" - Grotte de Carpinetto,
Lano
Samedi 12 juin 2010
Canyon, initiation - Le Gaglioli, Solenzara
Samedi 19 juin 2010
Canyon - Le ruisseau de Matra, Matra
Vendredi 25 juin 2010
Spéléo-chiro - Oletta/Saint-Florent
Samedi 26 juin 2010
Canyon - Piscia di Gallu et Piscia di Iao, Zonza
Dimanche 27 juin 2010
Canyon - Purcaraccia, Quenza
Dimanche 4 juillet 2010
Canyon - Ruisseau de Trotto, Bocognano
Dimanche 11 juillet 2010
Canyon - Viola, Olcani
Mardi 13 juillet 2010
Canyon - Ruisseau de Nociu, Soriu
Dimanche 18 juillet 2010
Canyon, initiation - La Vacca, Quenza
Dimanche 25 juillet 2010
Canyon, initiation - La Purcaraccia, Quenza
Samedi 31 juillet 2010
Canyon, initiation - Le Sulleoni, Cargèse
Dimanche 1er août 2010
Canyon, initiation - Le Zoicu, Soccia
Dimanche 8 août 2010
Canyon - La Richiusa, Bocognano
Dimanche 15 août 2010
Canyon - La Ruda, Corscia
Samedi 21 août 2010
Canyon, initiation - La Purcaraccia, Quenza
Samedi 21 août 2010
Canyon, initiation - Le Figaretto - Borgo
Dimanche 29 août 2010
Canyon - La Ruda, Corscia
Dimanche 3 octobre 2010
Canyon - Ruisseau de Nociu, Soriu
Samedi 16 octobre 2010
Spéléo, initiation - Falaise du Bourreau, Bastia
Dimanche 17 octobre 2010
Spéléo, initiation - Cast 1, Oletta
Lundi 1er novembre 2010
Spéléo, désob’ - Grotta Suterratta, Barbaggio
Vendredi 12 novembre 2010
Canyon - Ruisseau de Nociu, Soriu
Dimanche 28 novembre 2010
Inventaire matériel - Local, Bastia
Vendredi 3 et samedi 4
décembre 2010
Téléthon 2010, Place St Nicolas, Bastia
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Samedi 9 janvier 2010
Spéléo, désob’ ; Grotta Suterratta — Barbaggio
Participants :
Véronica M, Jean-Noël D, Dominique D, Noël R,
Jean-Claude D, Antoine B, Jean-Claude L.
Suterratta épisode 8 : désob suite.
Photos
Les dernières pluies abondantes
tombées depuis la veille ruissellent encore et
un petit rideau d'eau coule en cascade devant
l'entrée. Dans la cavité, la paroi de droite avant
la salle d'attente ruisselle également et forme
une petite coulée au sol.
Pendant que Dumè et Nono installent des barres
en travers de la faille pour faciliter les
descentes et remontées, Antoine et les 2 JC dégagent les blocs cassés lors de la dernière
séance. Le fond est encore trop étroit pour pouvoir
passer. JCD se met avidement au boulot, fore trois trous et installe 3
c....s. JN, arrivé entre temps avec Véronica,
envoie une quatrième lgine. Elle sera reliée au
caryon dont un des fils s'était cassé au raz de
l'ouverture, mais redevenu utilisable après
qu'une strate rocheuse ait été dégagée.
Nous remontons
ensuite en haut de la faille pour procéder au tri.
C'est Véronica qui s'en charge encore une fois. Au son,
les tris sont réussis mais nous redescendrons après les
grillades. JCL s'attarde un petite demi-heure pour
mesurer le taux de CO. La fumée arrive jusqu'en haut du
puits et le taux atteindra 37 ppm au maximum. Il y
avait 3 buorrages à l'alu et 1 bourrage au papier.
Le bois mis en
réserve à l'intérieur de la grotte est très humide
et le feu a du mal à démarrer. Juste de quoi
réchauffer une pizza et on ne pourra pas faire cuire
le traditionnel figatellu. Heureusement JCD avait
apporté ses fameuses patates à l'ail qui ont régalé
tout le monde.
Il
est temps de redescendre. Nono, Dumè, JN et Véronica
continuent la pose des barres et tentent de faire
fonctionner le Bazola. Celui-ci ne daignera marcher
qu'une seule fois. L'heure est venue de mettre cet engin
capricieux dans la vitrine des antiquités du club... Le seul tri "réussi" n'aura
eu aucun effet sur la
roche.
JCD nous ayant
quitté, Anto et JCL descendent constater les effets
des derniers tris. Ca devrait pouvoir passer. Après
dégagement des blocs, Anto se lance et franchit
l'étroiture. Il s'arrête sur la 1ère margelle et
remonte. JCL, moins long, descend à son tour et parvient à
atteindre la 2ème margelle. Malgré la présence de
coulées de calcite et de quelques concrétions, la
faille prend une physionomie plus tectonique. La
purge des margelles permet de mesurer encore la
profondeur restante, évaluée à une dizaine de
mètres. Il y a certainement une draperie plus bas
car les cailloux qui rebondissent en tombant dans la
faille produisent une belle résonnance
caractéristique. Il faudra élargir pour pouvoir y
descendre. Avant cela, il faut encore agrandir la
faille au dessus pour rendre le passage plus
confortable et permettre à tous de passer...
4 pialles sont
installées. 2 à droite, 1 à gauche en face et 1 du
même coté mais 1 mètre plus bas. Tout le monde
remonte, Anto et JCL en profite pour déboiter avec
le piochon un morceau de lame calcaire gênant le
passage au niveau du palier intermédiaire. Encore plus
haut, installation d'un caryon au niveau d'un tri
raté du Bazola (forcément !) et nous voilà en haut
du puits. Tout d'abord nous mettons à fue les 4
caryons du
fond, mais seulement 3 dtéonations parviennent à nos
oreilles. 2 se sont peut-être produites en même
temps, ou alors un tri raté sur 4. Peut-être celui
qui était le plus bas, sa ligne a pu être coupée par
des cailloux projetés par ceux qui étaient
au-dessus. On verra ça lors de la prochaine visite.
Ensuite, mise à fue du
dernier, juste quelques mètres en dessous. Belle
dtéonation suivie par la chute des cailloux dans la
faille. Nous attendons quelques minutes pour mesurer
le CO. La valeur dépasse rapidement les 70 ppm et
nous sortons de la grotte.
Un bilan positif pour
cette journée, environ 4 mètres de profondeur
supplémentaires et ça continue...
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Samedi 16 janvier 2010
Spéléo, repérage ; Aven de Razzu Biancu — Venaco
Participants :
ITP :
Véronica M, Jean-Noël D, Robert L, Noël R,
Olivier G, Henri F, Jean-Claude L.
GCC : Jean-Yves C.
Photos
Suite de l'épisode du 4 novembre 1995. Et oui,
on prend son temps ...
Vous avez certainement lu le compte-rendu du 5
avril 2008, non ? Ben faut y aller, faut pas le
louper celui la ;-) Une fois lu, vous lirez
celui du 4 novembre 1995 et vous comprendrez le
but de la journée.
Après les rendez-vous de Vulco, de Casamozza, du
Carré d'AS nous voilà à Venaco où nous
retrouvons Jean-Yves. Une fois garés, non sans
mal, tout le monde s'équipe. Pendant qu'Henri
fait un détour par la fontaine pour remplir sa
calebonde, le reste de l'équipe entame la marche
d'approche. Le chemin s'élève au dessus de la
route, on peut ainsi voir l'entrée de Venaco.
Henri ne nous a toujours pas rejoint. Bizarre,
un panache de fumée s'élève au-dessus de la
fontaine et on croirai reconnaître Henri au
centre du nuage ! Tel un sioux veut-il
communiquer avec nous ? Ca tient pas la route !
JC redescend voir ce qui se passe et là,
horreur, de la chaux éparpillée partout et
la calebonde fume comme une locomotive.
Forcément, quand on met l'eau directement dans
le réservoir à carbure ! Après
décompression de celle-ci et rinçage de la
fontaine et du trottoir, tout rentre dans
l'ordre. Il aurait fallu expliquer à Henri le
fonctionnement de la calebonde...
Près de 40 mn plus tard nous voilà à coté de la
ruine. Pendant qu'Olivier et Henri s'occupent du
feu, JY et Nono vadrouillent aux alentours. Robert et JC
partent équiper le puits
d'entrée. Equipement minimum, 2 spits de fin de
main courante et fraction 3 m plus bas.
Tout
le monde se retrouve ensuite autour des
grillades, accompagnées de sardines, pâté,
saucisson, pizza, fromages et bien sûr
clémentines fraiches du matin. Faut bien nourrir
la troupe !
2 équipes se forment de façon naturelle, JY,
Olivier, Robert et JC partent en premier et vont
poser les émetteurs. Nono prend son temps, il
s'occupera donc d'Henri.
Pendant que l'adrénaline montera pour certains
dans la boite aux lettres, Henri entame la
descente du P12. Passage du fraction, début de
descente, 1 m, 2 m, et puis sous les yeux ébahis
de Nono, frayeur, plus d'Henri ! La vis de
plaquette est sortie du spit et Henri s'est
retrouvé d'un coup 3 m plus bas, lumière
éteinte. Pourtant, dixit l'équipeur, la vis de
plaquette était bien vissée à fond. Le casque a tapé la paroi et lui a
écorché une aile du nez. C'est la 2ème fois
qu'un topi "s'enrichit" d'une telle
expérience ! JN et Véronica arrivent à ce moment là.
Nono modifiera l'équipement en conséquence et
rejoint réconforter Henri. Il faudra vraiment
brocher ce fractio, les 3 spits en place sont
maintenant tous aussi pourris les uns que les
autres.
Pendant ce temps, les 2 émetteurs de
chauve-souris et l'Arva ont été posés et les 4
compères sont déjà de retour. Ils laisseront
Nono et Henri se remettre de leurs émotions et
remontent procéder aux localisations. Pour
limiter les frottements, un fractio
supplémentaire est installé au passage à l'aide
d'une sangle sur un pont rocheux.
Un
fois à l'extérieur, les récepteurs sont mis en
marche. Olivier essaie en vain de localiser les
émetteurs chauve-souris à l'aide de la petite
antenne râteau. JC se balade avec l'Arva et
arrive à détecter un faible signal. Après de
multiples zigzags sur le lapiaz, le repérage en
surface du point haut de la cavité est localisé
à 3 m du cairn, qui serait celui édifié lors de
la sortie du 4 novembre 1995. La boucle est
bouclée, mais il n'y a toujours pas d'indice
révélateur de la présence d'une cavité
souterraine. JY arrive à détecter l'un des
émetteurs chauve-souris mais sans arriver à le
localiser précisément. Pendant ce temps, Henri
ayant reculé devant l'étroiture du colimaçon,
Nono a continué et est arrivé au point haut de
la cavité. Il nous appelle avec le talkie-walkie
laissé sur place et Olivier arrive à communiquer
clairement avec lui. Nous tapons avec des
cailloux en divers endroits autour du point
repéré, Nono entend les coups mais n'arrive pas
à les localiser précisément. Le projet
d'ouverture d'une entrée supérieure s'étiole
mais nous faisons un nouveau cairn pour repérer
l'endroit. Nono se charge de ramener les
émetteurs et de déséquiper le trou. Nous nous
retrouvons autour du feu pour nous rassasier un
peu avant de redescendre sur Venaco que nous atteignons juste à la nuit tombée. Nous y
prenons une bonne petite mousse pour nous
remettre des émotions de la journée...
La
suite dans 15 ans ?...
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Dimanche 24 janvier 2010
Spéléo, canyon, inventaire matériel ; Local de
Montesoro — Bastia
Participants
:
Damien
M, Ingrid B, Jean-Claude D, Jean-Noël D, Noël R,
Philippe C, Olivier G, Valérie L, Véronica
M.
Ah qu’il est bon de sortir en canyon tout l’été, de
prendre le frais dans la rivière… Qu’il est top
d’aller sous terre en plein hiver, alors que dehors
il caille, la grotte elle reste toujours à la même
température clémente ! !
Mais tous ces petits et grands plaisirs demandent en
contrepartie de sacrifier une journée par an à faire
le point sur le matériel du club. Ce matériel est
celui que tous les adhérents utilisent pour les
sorties… et avec 60 inscris cette année, l’ensemble
du matériel a bien tourné.
Que les courageux qui cette année se sont livrés à
cet exercice en soient remerciés à la hauteur du
temps passé… Donc, un Grand Merci (par ordre
alphabétique… c’est comme au ciné ! !) à Damien,
Ingrid, Jean-Claude D…, Jean-Noël, Noël, Olivier,
Philippe C…, Valérie L…, Véronica.
Alors que Jean-Noël a fait le point et le ménage
dans les documents et classeurs des Topi Pinnuti et
surtout dans ceux du Comité Départemental de
Spéléologie… ce qui a fait le plus grand bien à la
partie bureau, Véronica elle faisait le point de la
bibliothèque. Côté matériel, Olivier et Anto passent
le listing des différents équipements pour les
pointer un par un. Damien, Ingrid et Valérie sont en
plein dans les cordes, les pointer, les remesurer,
les marquer, les recouper, déterminer leur année de
fabrication et pour finir les lover. Noël et
Philippe quant à eux reprennent élément par élément
pour les vérifier y mettre une petite goutte
d’huile, changer les joints pour les vis de
plaquettes.
Durant la journée tout le monde fera d’autres
petites choses à droite et à gauche… mais le fait le
plus marquant restera la disparition énigmatique ! !
de notre bon et vieux barbecue démontable fait main
(merci Nono) spécial SPELEO (il rentrait dans un
Kit)… mais ce qui est encore plus étonnant c’est de
savoir qu’il est partie sans ses pieds et son sac à
dos (Kit) ! ! Pourtant restés a porté de mains…
Alors si quelqu’un parmi vous en a un petit qui ne
lui sert plus, ce serai gentil de penser à nous ! !
Bilan :
Le matériel tout comme nous vieillit, il y a encore
beaucoup de matériel à renouveler cette année. On
aimerait passer à 10 équipements spéléo complet pour
l’initiation comme c’est le cas en canyon.
C’est-à-dire racheter presque 4 lots complets. Il
faut penser au renouvellement des casques spéléo qui
ne sont plus tous jeunes, et là il y en a au moins 8
à racheter… avec du travail pour les rééquiper. Pour
le canyon ce sont 4 casques à renouveler. Prévoir
l’achat d’une vraie petite caisse à outils pour
bricoleur ! !
Petits achats à faire :
·
10 Joints toriques
·
6 Mousquetons pour plaquette
·
Marquer de cordes
·
Huile 3 en 1
En conclusion belle journée productive.
Encore un grand merci au courageux et a l’année
prochaine…
Anto
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Samedi 30 janvier 2010
Spéléo, désob’ ; Grotta Suterratta — Barbaggio
Participants :
Antoine B, Jean-Noël D, Jean-Claude L, Véronica
M, Marie-Pierre et Noël R.
Photos
Suterratta épisode 9 : désob’ suite.
En ce samedi matin du 30 janvier 2010 le programme
des Topi Pinnuti affiche fièrement, la
REDOUTABLE grotte d’Altiani et sa superbe étroiture
(que seul un petit nombre a franchi)… Mais malgré
cela, les anciens décident de poursuivre nos
aventures Premières qui en seront à leur
neuvième épisode et pas des moindres ! !
Et c’est ainsi que l’on se retrouve au local sur les
coups de 8 h 45 pour préparer le matériel avec JCL,
Noël, Marie-Pierre et Anto. Le café dégusté comme il
se doit et tous les kits fins prêts nous prenons la
direction de la grotte de la Souterratta (sous une
pression non négligeable de MP, pour sa défense il
est tout de même 10 h et grand temps de prendre la
tangente !). Arrivée sur place, à qui se change de
suite, à qui préfère descendre à la grotte et se
changer là-bas… Nous allons maintenant pouvoir
donner une réponse a la question en suspend depuis
le 9 janvier… qu’on fait les quatre c.....s dont on
a entendu que seulement trois ronronnement ? ? Ils
ont fait du très bon boulot et tous les quatre ont
fonctionné. Le résultat est à la hauteur de nos
espérances, c’est un vrai boulevard que l’on
découvre à la place d’une étroiture. La réaction est
unanime… même JND va pouvoir venir faire la suite de
la topographie ! !… Nous ne nous arrêtons pas là, de
suite les emplacements des nouveaux tris sont
désignés, Anto fait les trois trous du bas aidé de
JCL qui prépare les lignes de tris, Noël lui prépare
un tri de confort pour élargir un passage délicat en
haut de l’échelle. Pendant tout ce temps
Marie-Pierre a fait demi-tour et est retournée dans
la grande salle d’entrée de la grotte… ou à son
grand désespoir il fait un froid de canard. Elle
n’arrivera pas à se réchauffer de toute la matinée.
C’est au moment de faire parler la puodre que
Jean-Noël et Véronica ont choisi de nous rejoindre.
Cette fois encore nous ne percevront que trois tris
sur les quatre caryons… tiens, tiens, que s’est-il
passé… si cela se trouve c’est comme la dernière
fois ? ? Il nous faudra attendre la fin du repas
pour la réponse. Et bien non… Alors Nono, ton tri a
foiré ! Pas de problème, on est là pour passer. Donc
pour l’équipe direction le fond et la préparation de
la suite… il faut préparer trois tris pour dégager
le passage dans les méandres du fond, qui a notre
agréable surprise ne l’est pas… tous les cailloux
jetés dans la faille résonnent un long moment avant
de s’arrêter, il y a même par instant le son
mélodieux d'une draperie. JCL dégage un grand nombre
de blocs de pierres pour chercher le meilleur
cheminement dans cette fissure verticale de 3 m de
longueur mais seulement 50 cm de large et
probablement plus de 10 m de profondeur après
estimation du bruit. Un gros travail de purge et de
nettoyage est réalisé pour atteindre une petite
plateforme d’où l’inconnu redémarre. Anto se faufile
avec le lasermètre jusque-là, pour faire avancer la
topographie, première mesure 3 m, non ! non ! ce
n’est pas possible il y a plus… seconde mesure 12 m,
non ! non ! ce n’est pas possible c’est un peu trop
avec tous ces rochers au milieu… troisième mesure 5
m… bon là cela semble cohérent les deux mesures
suivantes le confirmeront. Durant ce temps Jean-Noël
et Véronica travailleront à la topographie du puits
terminal, qui avait été rapidement faite l’an passé
(on perdra quelques mètres au bilan, mais on est
quand même maintenant à -24 m avec un P29).
Alors que l’on entame la fin de la mise en place des
points de tri… Noël, aidé de Véronica et Jean-Noël,
décale complètement les lignes de tri pour qu’elles
aillent toujours plus loin vers le fond. Que de nom
d’oiseaux entendu en si peu de temps ! ! Les pauvres
fils ont eu très très chaud. Tout finit bien, les
lignes sont raccordées et l’on peut attaquer la
remontée. En chemin Noël reprend le tri de confort
en haut de l’échelle… cette fois le trou est de bas
en haut, non débouchant et avec une ligne
indépendante.
Anto qui est le dernier à remonter, réalise la mise
en place du c....n, de la b....e et fait les
branchements. C’est bon, direction le poste de tri
plus haut dans le puits au niveau de la première
margelle. La mise à fue des lignes nous réservera
une surprise seulement deux dtéonations sur trois
caryons et rien de rien pour la petite ligne seul…
il semblerait que les tris de confort au niveau de
l’échelle soient spirituellement impossible, les
mauvais esprits sont
là ! Cette fois encore il
faudra attendre le lendemain pour constater le
résultat.
Il est grand temps maintenant de ressortir de la
grotte à 18 h passés et de rejoindre les voitures.
De retour au local pour réintégrer le matériel de la
journée… de faire le dessin des quelques mètres
durement gagner, et c’est ainsi que la journée
s’achève avec une belle constatation…
CE N’EST PAS FINI…. CA DESCEND TOUJOURS ! ! ! !
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Dimanche 31 janvier 2010
Spéléo, désob’ ; Grotta Suterratta — Barbaggio
Participants :
Antoine B, Jean-Claude D.
Photos
Suterratta épisode 10 : désob’ suite.
Aujourd’hui, dernier
jour de janvier, 2 vaillants aventuriers ainsi
nommés : Antoine et moi-même (JCD) avions convenu
suivant la disponibilité, et surtout le déroulement
de la soirée du samedi soir, qui parfois s’éternise
très tôt le dimanche matin, de continuer la désob de
la nouvelle découverte : la via Souterratta !! Bref,
9 heures sonnantes, je descends le boulevard
Impérial et d’un bref regard sur la droite
j’aperçois notre Antoine ouvrant la portière de sa
voiture !! Un coup de klaxon !! Un regard !! On
s’est compris !! Direction le local !!! Comme dab,
café et pain au chocolat sont au rendez vous !!
Aussitôt on s’attaque à la confection de nos
pétards !! Cela durera jusqu’à midi !! Ah
j’oubliais la visite de notre cher président qui est
malheureusement handicapé par un gros mal de
crâne !! Donc il ne pourra pas nous suivre !!
Arrivé sur le site à
12h30 !! On grignote un peu et ensuite… descente !!
Tout d’abord vérification du pph !! Correct !! Je
n’étais pas présent hier et je découvre le travail
effectué par mes prédécesseurs !! Surtout les tris …
Le passage est bien plus large que la dernière fois
!! C’est du bon travail ! Comme j’étais le
premier arrivé au fond, Antoine au dessus de moi me
passe le sac et là !! J’attaque !! D’abord
déblaiement à la main des rochers coincés dans la
faille du précédent tri et ensuite place au perfo !!
Après lancement de cailloux tests il s’avère que
cela descend encore bien profond !! C’est
prometteur !! Et ça excite !! J’attaque les 3 tris
prévus pour dégager le passage !! La roche se révèle
particulièrement dure !! Et au troisième percement
le foret se coince !! Après différentes tentatives
pour le décoincer, c’est la casse !! La pointe du
foret en carbure de tungstène est restée dans le
fond du percement !! Donc cela signifie la fin des
tris pour aujourd’hui !! Pendant tout ce temps
Antoine a préparé les lignes de tri afin de pouvoir
faire ptéer au moins 2 tris !! Une fois prêts, nous
remontons !! Vu que les lignes de tri n’étaient pas
repérées, à part une, la verte !! Nous tentons donc,
une par une le déclenchement de l’epxlosion !! Mais
c’est un bug !! Aucune ne fonctionnent !! Dernière
tentative, la ligne verte !! Et là, ça pète !!
Ouf !! Ensuite s’ensuit le repas à l’intérieur de la
grotte car dehors il fait un froid de canard, tout
ça arrosé bien sûr,
d’une bouteille de vin de
l’anniversaire du club !! Repas
terminé, on
redescend !!! Le tri a ouvert un peu le
passage !!
Le deuxième tri qui n’avait pas fonctionné
n’attendait qu’une bonne ligne de tri
pour éclater !! Chose faite !! Remplacement par la
ligne verte !! Elle au moins est sûre !!! On
remonte !!! Antoine est prêt pour le tri !! Il
applique ses deux doigts sur les cosses de la
batterie !!! Et là !!! 4 longues secondes avant
d’entendre le
buom !!! Soulagement !! C’est réussi !!
On verra à la prochaine sortie le résultat !!!
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Dimanche 31 janvier 2010
Spéléo, topo, Grotta di U Cuventu, Cagnano
Participants :
Véronica M, Jean-Noël D.
Balade dominicale de fin d’après-midi jusqu’à la
Grotte du Couvent, afin de vérifier
in situ
les hallucinations d’Albert.
Lors de leur dernière campagne de récolte de
pièges à insectes, il y environ deux à trois
mois, Jean et Albert sont retournés à Cagnano à
la Grotte du Couvent. Albert est rentré seul
dans la grotte pour ramasser les bouteilles et à
la sortie il avait rapporté à Jean avoir vu un
puits qui se serait ouvert dans la branche
droite depuis la visite de juin… Cela taraudait
l’esprit du topographe, il fallait en avoir le
cœur net. Habillage express par une température
de 2°C, petite visite rapide de 30 mn, une
cavité très humide – voir les comparaisons de
photos -, on s’enfonce dans un terrain meuble
avec des remontées de plan incliné très
instables. Les concrétions suintent de partout.
Beaucoup moins de racines blanches qu’en juin.
Et surtout aucun puits sans fond qui se serait
ouvert depuis. La cavité n’a pas changé. En face
du boyau d’entrée, au sol on aperçoit un pertuis
de 15 cm de diamètre et une vue sur quelques
dizaines de centimètres, un soutirage ?
Avait-il oublié la lucarne et le ressaut de 1 m
qui donne accès au petit réseau inférieur du
Pont rocheux sous le plan incliné de droite ? Ce
qui va sûrement arriver un jour, c’est le
comblement de la cavité par effondrement et
remplissage sédimentaire. Le laminoir supérieur
était d’ailleurs en petite partie obstrué.
Jean-Noël et Véronica
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Samedi
6 et dimanche 7 février 2010
Assemblée
Générale I Topi Pinnuti, gîte de Pont de Lano,
San Lorenzo
Prospection-randonnée, La Chapelle San Angelu,
Lano
Participants : Corine B, Valérie D, Valérie
L, Véronica M, Marie-Pierre R, Antoine B,
Philippe C, Jean-Claude D, Jean-Noël D, Olivier
G, Jean-Claude L, Pierre L, Pierre-Jean M, Noël
R, Jean-Philippe S.
Photos
AG
Photos
rando
Toutes les conditions étaient réunies pour
passer une super soirée !
Ambiance fraîche dans le gîte de Lano, éclairage
intimiste à la bougie, alarme à incendie
retentissante (ça c’est pour la musique)……
vraiment super !!!!!
Tout le monde se met aux fourneaux pour préparer
le repas. Jean-Claude, lui, nous avait cuisiné
sa spécialité d’ail aux pommes de terre ou de
pommes de terre à l’ail, on ne sait plus
trop !!!!! que nous avons mangé pendant 2 jours,
pas de gâchis (attention intestins fragiles
s’abstenir), le figatellu aux lentilles oignons
était super aussi ……… à vous d’imaginer ….
Ah oui ! le vote du bureau. Noël président,
Olivier …. Trésorier, Valérie D secrétaire,
Jean-Claude D …. Secrétaire adjoint, Antoine et
Philippe au matériel.
Nous avons créé un groupe de musique au cour de
la soirée, (ça c’était pas prévu) de super
percussionnistes …… je pense qu’on ira loin ….
Hum !!!! de vrai casserole !!!!!!
Bref une soirée qui se termine à l’aube très
agréable.
Lendemain réveil difficile toujours dans une
ambiance fraîche des petits matins que l’on
connaît en montagne.
Départ
pour randonner du coté de San Lorenzo, à
la recherche bien sûr, par les trois
mousquetaires, j’ai nommé (Noël, Jean-Claude
L, et Antoine), de trous pouvant aboutir à des
grottes.
Nous grimpons, grimpons, Marie-Pierre nous fait
remarquer que les primevères sont en fleur,
signe que les beaux jours arrivent.
Oh ! un trou, quelques Gours et formation de
perles …….. mais rien d’extraordinaire.
Nous continuons à monter (dénivelé de 640 mètres
et à une altitude de 1150 mètres environ) pour
atteindre une petite chapelle ………….. que
quelques-uns iront voir. Comme l’a si bien dit
Jean-phi, nous jouissons d’une vue pittoresque
sur les chaines de montagnes ………………………
Quelques sommets sont enneigés c’est magnifique,
une petite sieste
s’impose sous un soleil
présent …
Nous repartons avant que la nuit ne tombe ? Sur
le chemin du retour nous observons la flore :
quelques anorkas (hellébore).
Valérie D.
Composition du nouveau conseil d'administration
: cliquer sur l'onglet "Présentation" puis sur
"Les CA".
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Samedi 13 février 2010
Spéléo, désob’ ; Grotta Suterratta — Barbaggio
Participants :
Antoine B, Noël R, Jean-Claude L.
Soutien moral et
grillado-œnologique : Véronica M et Jean-Noël
D.
Photos
Suterratta épisode 11 : désob’ suite.
Une
petite équipe, restreinte mais motivée, s'est
constituée pour aller titiller le fond de Suterratta.
Petit café au local, recharge des batteries et nous
voilà sur les pentes enneigées du Pigno. Passé
Teghime, où quelques amateurs de luge profitent du
blanc manteau, la route d'Oletta est encore
recouverte de neige molasse dans les passages
ombrés. Notre parking attitré est libre et nous nous
changeons sous une fraicheur revigorante.
La
descente vers la grotte est entrecoupée de quelques
glissades et devant l'entrée la table est recouverte
d'une quinzaine de cm de neige !
Anto et JCL s'occuperont du fond, Nono de
l'étroiture de l'échelle ...
Une nouvelle
ligne sera testée, un rouleau d'environ 200 m de
câble 4 paires, dont on taira l'origine, est amenée
jusqu'au front de taille. Le reliquat de câble reste
enroulé sur la couronne et on peut ainsi faire
progresser la ligne au fur et à mesure de
l'avancement de la désob. Un gros bloc, reliquat de
la dernière séance, est dégagé du fond et mis sur le
coté, suivi par la pose de 3 caryons. Pendant ce
temps, Nono a installé un nouvel amarrage pour
l'échelle et le passage en est ainsi facilité. Un
caryon est également installé pour agrandir ce
passage étroit.
On commence par
la mise à f.u du fond. "Attention au tri, 3, 2, 1,
fue ! ". Rien ! On attend encore quelques secondes
mais rien ne se passe. La longueur de la ligne est
certainement à l'origine de cet échec. Attente
encore pendant quelques minutes au cas d'une combustion
lente, puis Anto et JCL décident d'aller au fond
constater de visu ce qu'il s'est passé. Tout semble
normal, on décide donc de supprimer le rabe de
câble. Opération délicate car on ne
veut pas refaire les connexions aux caryons, on
dépote donc le câble de sa couronne et on remonte le
tout au "pas de tri". Nouvelle tentative, "Attention
au tri, 3, 2, 1, fue ! " ... Buom ! Un seul buom
...
décidément !
Nous remontons
d'un étage pour mettre à fue le caryon de l'échelle.
"Attention au tri, 3, 2, 1, fue ! " Rien , rien,
rien ! Re-décidément, c'est pas la journée !
Il est déjà 14h00
et la faim se fait sentir, on verra ça après les grillades.
Véronica
et JND nous attendent dans la salle à manger et la
table est mise. Tortillas, jambons nous tendent les
bras. Nous allumons rapidement le feu, le figatellu
est grillé, il suivra pâtés et sardines, et précèdera
quelques fromages, panetta, clémentines et café !
Nous voilà d'attaque pour la suite.
Véronica
et JND nous
quittent, pour notre part, nous allons
directement au fond et ce que l'on craignait depuis
le début des multi-tris est arrivé, la dfélagration
du 1er caryon a coupé les 2 autres lignes. L'effet
du tri sur la roche est minime, un autre caryon est installé
à coté du 1er et les lignes sont raccordées de
nouveau.
Nous installons
un 2ème caryon en haut du puits de l'échelle et la ligne est
entièrement remplacée et doublée. Nous mettons
d'abord à fue le fond. "Attention au tri, 3, 2, 1,
fue ! ". "Buom ! ", "Buom ! ". 2 sur 3 ? Ou 1 + 2
simultanés ? En tout cas on a entendu la
dégringolade des cailloux dans la faille, bon signe
? On verra ça lors de la prochaine visite.
Nous montons d'un
étage pour mettre à fue les 2 caryons de l'échelle.
"Attention au tri, 3, 2, 1, fue ! ". "Buom ! ", "Buom
! ". Enfin un tri qui a marché à 100 % !
Lorsque que nous
arrivons dehors, il fait presque nuit et il
neige ! Nos traces de pas sont déjà pratiquement
recouvertes. Nous nous changeons dans le Def, à
l'abri du vent et de la neige. Le retour sur Bastia
se fait sur une route de nouveau enneigée.
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Vendredi
19 février 2010
Assemblée
Générale du CDS 2B, Comité Départemental de Spéléologie
de Haute Corse
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Samedi 20 février 2010
Spéléo, désob’, grotta Suterratta, Barbaggio
Participants :
ITP : Véronica M, Jean-Noël D, Dominique D,
Noël R, Antoine B, Jean-Claude L.
Corse Canyon : Franck J, Jérôme A, Laurent A.
Invitée : Delphine B.
Photos
Episode 12.
Pour la 2ème fois de l’année, les 4
vieux mousquetaires de la spéléo insulaire sont
réunis, l’odeur de première qui se dégage de
cette cavité y est certainement pour quelque
chose !
C’est même une sortie interclubs puisque nos
amis les grenouilles de Corse Canyon se
sont laissés tenter, après moult arguments
liquides lors de l’AG du CDS, par une visite du
gros chantier spéléo du moment.
Un petit café au local pour bien démarrer la
journée et tout le monde s’ébranle vers
Barbaggio (pas de jeu de mots svp). La descente
vers la grotte est moins glissante que le samedi
précédent, la neige a entièrement fondu et
malgré de violentes rafales de vent la journée
est belle. Les équipent se forment, Anto et JCL
en équipe de pointe, Dumè et Nono en équipe
confort. A peine a-t-on préparé le matériel que
Franck est déjà parti explorer la cavité, ça
sent le collecteur ? Jérôme, Anto et JCL suivent,
2 petits rhinos sont accrochés à l'endroit
habituel, au plafond de la galerie qui se trouve
entre la Salle à Manger et la Salle d'Attente. Tous se retrouvent rapidement au fond. Franck
enlève quelques cailloux tombés lors du dernier
tri mais pas de cascade, pas de collecteur. Il
en a assez vu et remonte surveiller les
bouteilles, au cas où …
Dumè, qui s’était arrêté en bas de l’échelle lors
de sa dernière visite, va jusqu’au fond pour
constater l’avancement des travaux, il rejoindra
ensuite Nono pour poser les fers en « U » qui
faciliteront la progression dans le puits.
Anto et JCL ne tardent pas à faire rugir le
perfo. Une pialle de la précédente visite n’a
pas ptéée, toujours la même, on la raccordera
quand même avec les 3 nouveaux caryons. En
remontant, nous tentons de poser 2 cahrges pour
élargir encore un peu le haut de l’échelle. Le
foret donne des signes de fatigue, il est voilé
et les batteries doivent fournir plus d’énergie.
C’est avec la 4ème batterie, envoyée
en renfort par l’équipe confort, que la pointe
carbure du foret se casse pendant le forage du 2ème
trou. Donc une seule séance pour aujourd’hui.
Remontée jusqu’au 1er pas de tri. On
entend les voix de Véronica et de JN, les
inspecteurs de travaux finis sont là ;-).
« Attention etc. etc. » Cette fois-ci encore
seulement 3 buom sur 4, grrrr. Un étage plus
haut, 2ème pas de tri, « attention
etc. etc. » Une dtéonation franche, puissante,
une qui remue les tripes, sympa.
Nous rejoignons la salle à manger à environ 2 bouteilles moins le quart, il était temps !
Franck a déjà plumé presque toutes les grives,
elles seront rapidement grillées et accompagnées
de tortillas, pâtés, figatellu et autres
babioles. Cinq bouteilles pile sonnent quand
nous retournons constater le résultat des tris. L'équipe
de Corse Canyon nous quitte, ils
reviendront pour pendre la crémaillère quand
nous serons dans le collecteur !
Anto, JCL et
JN arrivent au fond. C'est toujours la même
pialle qui n'a pas ptéé. Anto et JCL se relaient
pour nettoyer. Les gros blocs sont mis de coté,
les petits jetés dans la faille et les béquets
rocheux font une fatale connaissance avec la
massette. On y voit plus clair, la soi-disant
draperie qui résonnait lors des chutes de
cailloux est en fait une simple lame rocheuse,
mais qui produit un son harmonieux.
Il faut encore
agrandir le passage mais on voit déjà, 4 m plus
bas, un élargissement de la faille, au moins 50
cm, un vrai boulevard !
Avec encore
un peu d'espoir tout le monde prend la direction
de la sortie. Au passage, un gros bloc coincé et branlant est balancé dans le puits, il aurait pu
faire des dégâts s'il était tombé avec du monde
dessous !
Les barres en
« U »
ont été posées mais pas encore scellées, elles
aident déjà bien la remontée.
Bilan de la
sortie : 4 m de progression supplémentaire et
une vue sur une suite plus large ...
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Dimanche
21 février 2010
Spéléo, désob’, grotta Suterratta, Barbaggio
Participants :
Antoine B, Jean-Claude D, Noël R, Olivier G,
Philippe C, Valérie D.
Episode 13.
CR
à venir ...
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Mardi 23 février 2010
Spéléo, désob’, grotta Suterratta, Barbaggio
Participants : Dominique D,
Noël R.
Episode 14.
Scellement des marches et modification du tracé du
chemin d'accès à la grotte.
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Dimanche
28 février 2010
Spéléo, désob’, grotta Suterratta, Barbaggio
Participants :
Antoine B, Dumè
D, Valérie D, Jean-Noël D, Jean-Claude D,
Olivier G, Véronica M, Noël R, Patricia et
Jean S.
Episode 15.
CR
à venir ...
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Samedi 6 mars 2010
Spéléo, Gouffre I Luminelli, Morosaglia
Participants : Corine B, Véronica M, Jean-Noël D,
Marie-Pierre R,
Noël R, Antoine B, Jean-Claude L.
Photos
La
grotta Suterratta mobilise les vaillants spéléo
du club depuis quelques mois, alors une petite
classique, ça vous dit ? Ca tombe bien,
Morosaglia était au programme d'activité du club
et une petite équipe ne l'ayant jamais explorée
s'est constituée. La dernière visite remontant
au 22 novembre 2008, les odeurs ont certainement
eu le temps de s'évacuer (voir le CR de l'époque
...;-)
Rendez-vous à 8h30 au local, départ à 10h00, c'est ce qui
s'appelle traînailler ! Pour rattraper le
retard, l’arrêt au Carré d'As de Ponte Leccia,
pour le pain et le café ter, ne dure que 3/4
d'heure, on n'est pas rentré !
Enfin nous voilà sur le parking du pont du
Quercioli, les oiseaux ne gazouillent pas encore
mais il fait beau. Préparation et départ vers le
trou sous un beau soleil pré-printanier et une
température idéale pour grimper. Deux groupes se
forment, les galopeurs avec Anto en tête et les
sénateurs avec MP en queue ;-). Dés l'arrivée,
JCL, obsédé par la logistique, veut en avoir le
cœur net, a-t-on laissé une grille de barbecue
là haut ? Première recherche du coté de la
Faille qui Coince, rien. Finalement la grille
est bien là, accrochée au bord du gouffre I
Luminelli, il était donc inutile d'en monter une
!
On
le note pour la prochaine
visite, IL Y A UNE GRILLE SUR PLACE !
Il faudrait même ajouter cette indication sur la
fiche topo du gouffre ! Ceci dit, on s’en était
déjà fait piqué une au même endroit, alors 2
précautions valent mieux qu'une …
Il est déjà midi et, pendant que Coco se dore au
soleil après avoir ramassé du bois, Anto et JCL
descendent dans le gouffre pour avancer l'équipement. C'est une bonne
occasion de préparation pour Anto qui devrait
participer à un stage perf sur le continent en
automne. Nono est arrivé entre temps et ne peut
s'empêcher de désober un petit trou souffleur à
proximité de la cavité. Le bruit est entendu
sous terre et les équipeurs craignent de voir
Nono leur tomber dessus, à cheval sur des blocs
!
L'heure avance, il fait faim, les équipeurs
remontent après le 2ème puits.
Véronica et JND sont arrivés, le feu
crépite, le figatellu et les tranches de lard
grillent déjà. Bizarre, aucune bouteille n'est
encore débouchée ! L'oubli est rapidement réparé
et l'appétit redouble après cette 1ère tournée.
Salade de riz, tortillas et côtes plates se
succèdent, un petit fiadone pour finir et nous
voilà d'attaque pour l'exploration. Anto et JCL
repartent devant, Nono et JND se chargeront
d'encadrer les présidentes. Il faudra revoir la
fiche d'équipement du dernier puits qui mène
dans la salle de Glace au Café, la
corde est trop courte et il est nécessaire
d’ajouter la corde de secours. Si l'équipement
démarre en haut du toboggan il faut une 30 m
jusqu'en bas du 1er P8.
Visite des
failles terminales et, comme lors de la dernière
visite, le spit en haut de la plus profonde nous
tend les bras. C'est trop tentant, Anto remonte
modifier l'équipement du toboggan et récupère
une des cordes. JCL équipe, s'élance et se pose
5 mètres plus bas sur un bloc coincé, il
continue à s'enfiler dans la faille qui suit en
frottant sévère, ce n’est vraiment pas large. Le
fond, impénétrable, continue sur encore 4 mètres
et s'arrête sur une trémie. La remontée se fera
en oppo, non sans mal, jusqu'au bloc coincé. En
remontant, Anto et JCL mesurent
approximativement la profondeur "nouvellement"
explorée, environ 20 mètres depuis la faille qui
suit la Glace au Café, ce qui porterait la
profondeur du trou à environ 70 mètres au lieu
de 61 !
Avant la remontée, regroupement général devant
la Glace
au Café pour la traditionnelle photo de groupe.
Pendant que JCL déséquipe le P8, le reste du
groupe remontera dans les blocs par le puits
parallèle. Coco sortira la
première dans la nuit glaciale, un panache de
vapeur s’échappe du trou, les sacs mouillés sont
givrés ! JCL
préfère
rester au chaud dans la première salle. Les
sorties s’échelonnent lentement et tout le monde
se retrouve dehors sous un ciel sans lune,
magnifiquement étoilé. La descente vers les
voitures se fait au jugé dans une obscurité ...
noire ... foncée, les lampes frontales
transforment le maquis en créatures
fantomatiques. Les véhicules apparaissent enfin
dans le noir, nous sommes
rassurés, pas de galère nocturne dans le maquis
pour cette fois-ci. Changement dans le froid, il est
21h00, nous repartons vers la civilisation …
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Dimanche
7 mars 2010
Spéléo, désob’, grotta Suterratta, Barbaggio
Participants :
Antoine B, Jean-Claude D, Noël R, Philippe C,
Dominique D.
Episode 16.
CR
à venir ...
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Samedi 13 mars 2010
Spéléo, désob’, grotta Suterratta, Barbaggio
Participants :
Damien M, Dominique D, Antoine B, Noël R, Jean-Claude L.
Photos
Episode 17.
Pendant que Nono et Dumè s'occuperont de rendre
plus confortable la progression dans la galerie
horizontale, et d'élargir une faille au bout de
la galerie, Damien, Anto et JCL continueront
l'élargissement du "front de taille". Les tris
de la séance précédente n'ont pas fonctionné
et 3 nouveaux caryons sont installés. Damien
se charge de la mise à fue juste avant les
grillades, seulement 2 dtéonations ont retenti...
Malgré l'effondrement du toit du barbecue qui
n'a pas résisté aux 20 cm de neige,
nous arriverons malgré ça à faire
griller côtes et
tranches de lard.
Retour au fond pour se rendre compte de
l'efficacité des tris. Bien que seulement 2 dtéonations
ont été entendues,
les 3 caryons ont ptéé. Le taux de CO est
supérieur à 100 mais JCL décide quand même de
passer l'étroiture verticale, c'est dur de
résister à de la première. Ca frotte sévère
mais
ça passe. Il arrive 8 mètres plus bas sur une
trémie obturant complètement la faille.
Accroupi, il essaie d'enlever
quelques cailloux mais il faudra revenir après
avoir élargi le puits.
Bilan de la journée : 8 mètres de première et une
succession de
puits qui doivent
maintenant avoisiner les 35
mètres de profondeur.
Deux petits Rhinos ont également été aperçus
dans la galerie intermédiaire.
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Dimanche
21 mars 2010
Spéléo, désob’, grotta Suterratta, Barbaggio
Participants :
Valérie L, Patricia S,
Antoine B, Jean-Claude L, Noël R,
Olivier G.
Photos
Episode 18.
Cast 1 était au programme de la journée. Nous
nous retrouvons tous devant le portail de la
ferme, la chaine est en place avec un cadenas
...
mais celle-ci est juste enroulée autour des
montants. Nous voilà maintenant devant le gué, y'a de l'eau
! Après une première tentative d'Anto, Olivier se dévoue pour tester la profondeur de
la rivière. L'eau arrive à mi-cuisses et le
courant est assez
important. Nous préférons ne pas tenter le
passage, d'autant
plus que l'eau
risque de monter encore dans la journée en
raison de la fonte des neiges. Nous tenterons
par le camping ou la route de Casta. Au camping,
discussion avec la patronne et son fils (ils
nous avaient indiqué les trous de Serrigio il y
a quelques années), impossible de passer, ni par
le camping, ni par la piste qui passe au dessus
et qui est barrée par plusieurs barrières munies
de cadenas ; ni par la piste qui part de la route
de Casta, fermée également par des barrières. Nous décidons
alors de changer de programme et d'aller à ... Suterratta. Nous passons par la route de la
Cathédrale pour faire une petite visite aux
tunnels de San Quilico. Là aussi, nous ne
pourrons accéder au plus grand des 2,
l'entrée est barrée par un impressionnant mur de
ronces. Seul le petit a pu être visité.
Un petit rhino est là aussi, il surveille
peut-être la bouteille qui est au fond !
Direction Suterratta, petit arrêt sur le
parcours pour voir un abri sous roche au
dessus de la route, et nous voilà devant le
porche à l'heure du déjeuner. Feu, grillades
etc. etc.
Pendant qu'Olivier refera son barbecue, Anto et
JCL amélioreront les bancs extérieurs. On pourra
maintenant manger à 8 autour de la table !
Deux équipes se forment, Nono et les filles
feront péter, Anto, Olivier et JCL préfèrent
prospecter. Le but, trouver la source de
Funtanetta que l'on entend fortement depuis la route. La
descente se fait par la rive gauche du pierrier,
de nombreuses carcasses jonchent la pente. Le
bas est un immense roncier, heureusement
celui-ci a été aplati par le poids des dernières
neiges. Guidés par le son, les prospecteurs se
dirigent vers la source, portés par les ronces, en survolant
littéralement
le cours d'eau qui s'étale sur plusieurs
dizaines de mètres en travers de la pente. Une
gravure sur un petit bâtiment indique la date de
création de la prise
d'eau,
1874 ! Le retour se fera par le maquis, en
inventant une nouvelle activité de pleine
nature, la green varappe ! Par
dessus le maquis
d'abord, puis comme des
sangliers, sous le maquis !
En
se dirigeant vers la Grotta Suterratta, une
faille est découverte à coté d'une carcasse de
Ducati. Anto et JCL s'y engagent et après une
petite désescalade de 3 m, ils arrivent dans une
belle faille d'une vingtaine de mètres de long
sur 2 à 4 mètres de large. Coté nord, un boyau
descend encore sur quelques mètres. Un petit
rhino occupe en solitaire cette nouvelle cavité
qui reçoit une dénomination de circonstance,
la Grotta Ducati !
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Samedi 3
avril 2010
Canyon,
le Bevinco, Olmeta di Tuda
Participants :
Alain T, Stéphane Po.
Une sortie de
reconnaissance dans le Lancone était
prévue, associant les bleus et les
rouges pour reconnaitre l'ensemble du
parcours et les derniers équipements mis
en place par Franck ... En effet, il
devient habituel à tout un chacun de se
débarrasser dans le Bivinco de ses
encombrants : VL, motos, bateaux,
voisins gênants... et certains y
vérifient, souvent contre leur gré, la
théorie de la gravité de Newton, mais au
lieu de laisser tomber une pompe ils s'y
perdent corps et âmes. Bon, tous les 6
mois il y a au moins une intervention de
secours ou de reconnaissance dans les
gorges sombres et inquiétantes du défilé
du Lancone : sombres et inquiétantes
c'est pas vrai mais ça donne de
l'ambiance au compte-rendu.
Donc Franck J pour
les Bleus et Cyril R, Alain T, Stéphane
P pour les rouges se donnèrent RDV dans
un lieu clos et couvert en ce samedi 03
avril aux premières lueurs blanchâtres
de ce matin de fin d'hiver : comme
d'hab. une boulangerie avec une noria de
cafés au bord de la quatre voies .
Franck bosse et ne
pourra pas venir et Cyril restera faire
la bosse dans son lit ....
Stéphane et
Alain ne laisseront pas tomber, bien que
la motivation n'était pas des plus
extrême. Ils ont envisagé de ne pas
prendre de corde, ils l'ont en fait
oubliée jusqu'à la dernière minute ...
Alain l'a joué light, pas de couteau,
pas de gant, pas de sac, etc.
Pour faire rapide
: que d'eau, que d'eau ! Le "verrou"
juste avant le bief bien calme n'était
pas franchissable sans un risque
inacceptable, une escalade de falaise et
un rappel de 30 m depuis un arbre
surplombant ont été nécessaire : ben une
corde ça sert .... Voili voilou, ils
sont arrivés en bas.
Résultat : un
déchirement ligamentaire et arrachement
d'un petit bout d'os à une main pour
l'un des protagonistes, mais sans savoir
où cela c'est produit : le froid
peut-être ou la petite pression de
l'escalade par ailleurs ....
Finalement un peu
d'aventure à deux pas de la maison.
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Lundi 5 avril 2010
Balade, Merendella casetta — Ghisoni
ITP : Jean-Noël D., Véronique M.
Photos
Un beau lundi de Pâques ensoleillé, on décide de
monter à la casetta pour la Merendella. On ne
sera pas les seuls sur la route, plus d’une
heure pour atteindre Casamozza… Au total presque
trois heures pour arriver à la casetta.
Dépannage d’un 4x4 de chasseurs au milieu de la
piste, le conducteur en voulant éviter une
guêpe dans l’habitacle… a mordu sur le bas côté
et la roue avant gauche du Defender glissait
doucement vers le ravin… le Disco a pu passer à
droite et avec une sangle le tirer de ce mauvais
pas.
La piste est praticable et on peut arriver
jusqu’au parking habituel. Ensuite aucun souci
pour accéder à la casetta. Celle-ci est en très
bon état, la véranda n’a pas souffert de la
neige, et à l’intérieur aucun dégât, quelques
crottes de mulots sur la mezzanine. Par contre,
la grande grille a disparu… ou quelqu’un l’a
trop bien rangé ! Il reste la grille aux
harengs ! Un seul mot sur le cahier, passage la
veille, le dimanche de Pâques de Charles, un
chasseur qui cherchait son chien et qui s’est
abrité de la pluie dans la casetta.
Grillade de l’agneau pascal sur le barbecue
d’été, arrosé au Chinon 2001. Un beau soleil,
légèrement voilé par quelques passages nuageux,
le fond de l’air est encore frais à 1 000 m
d’altitude. Un chien nous rend visite et se
délecte des os de l’agneau. Est-ce celui de
Charles ? Un collier fluo mais pas de numéro de
téléphone. Il reste une demi heure avec nous et
repart, on le retrouvera au col en descendant
avec les chasseurs du Defender. C’est un
de
leurs chiens, eux ont vu le chien de Charles et
le préviendront.
Balade jusqu’à la prise d’eau de la rivière car
l’eau ne coule pas à l’évier. Le tuyau est bien
en place sur tout le
parcours, aucune branche n’est tombée, la
crépine est en place, mais l’eau est bien froide
et profonde pour aller vérifier qu’elle ne soit
pas bouchée. 30 m plus loin, l’eau n’arrive pas,
on reverra cela la prochaine fois.
Descente vers 17 h et toujours des
embouteillages pour rentrer sur Bastia.
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Samedi 10
avril 2010
Entrainement
interclubs,
falaise du Pigno, Patrimonio
Participants :
CAF : Coraline
G, Sébastien F.
ITP : Antoine
B, Jean-Claude L.
Photos
Le SEC2010
approchant, il a été décidé d'une
journée d'entrainement aux techniques de
spéléo verticale en falaise. Celle du
Pigno avait été le cadre des tests
techniques du stage initiateur canyon de
2007, elle est proche de Bastia, la
marche d'approche n'excède pas quelques
dizaines de mètres et pour couronner le
tout une vue magnifique sur le golfe de
St Florent. C'est d'autant plus agréable
que la journée est magnifique.
Anto et JC se
retrouvent au local, petit café,
préparation rapide du matos et direction
la falaise. Les deux compères y font un
repérage pour choisir les voies
d'escalades se prêtant le mieux à un
équipement spéléo. Cora et Seb arrivent
entre temps. Trois grimpeurs tchèques
libèrent les voies convoitées et nous
prenons possession des lieux. Direction
le haut de la falaise et après un petit
rappel sur le fonctionnement du
descendeur, Anto et JC équipent chacun
une voie en utilisant les amarrages
d'escalade, qui ne sont pas étudiés pour
éviter les frottements ...
Cora et Seb
suivent sans problèmes. C'est au tour
des techniques de remontés, pas de
soucis là non plus. Un 3ème topi arrive,
c'est Jean qui passe tranquillement au dessus en
parapente !
Quand y'a des
spéléo en falaise, y'a forcément des
grillades. Petit vin jaune en apéro,
pâté de mamie Seb en entrée. Une grille
trouvée sur place permet de réchauffer
au feu quelques manchons de poulets à
l'indienne. Fromages, dessert, café et
c'est parti pour la suite du programme.
Le dégagement d'équipier, faut y penser
de temps en temps à le dégager
l'équipier !
Anto fera le 1er blessé, il
sera promptement secouru par JC en
utilisant la technique classique du
balancier sur pédale (... l'intérêt
de faire les comptes-rendus...).
Cora se dévoue également et Seb
utilisera une technique mixte dont lui
seul a le secret ;-), il fera longtemps
durer le plaisir... Anto essayera tout
d'abord le balancier sur grande longe,
puis sur pédale avec utilisation du
bloqueur de pied.
Un petit vent
frisquet s'est levé et le projet de
faire un peu d'escalade s'envole.
Les voies sont
rapidement déséquipées par Seb et Anto.
JN et Véro nous rejoignent au moment du
départ, après une sieste non maitrisée !
En descendant, un petit arrêt devant
l'Avaloir s'impose, l'entrée n'est pas
bouchée et elle est telle que lors de la
dernière visite, qui remonte déjà à
janvier 2008 !
Les 4 topi se
retrouvent au local pour vidanger le
groupe électrogène et commencer à
préparer le matos pour la Sardaigne.
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Dimanche
11
avril 2010
Canyon,
le Falconaia,
Corscia
Participants :
ITP : Ingrid B,
Damien M, Jean S, Jonathan E, Antoine B.
FFME : Solenn,
Luc.
CR à venir ...
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Mardi 13
avril 2010
Entrainement
interclubs, mur du Fango, Bastia
Participants :
ITP : Philippe
C, Antoine B.
CAF : Philippe
O.
Equipement du mur au plus
simple : une ligne pour la descente directe de
10 m de haut et une ligne de montée avec un
fractionnement à 5 m.
Super simple à mettre en
place et à déséquiper … il faudrait juste
rajouter une déviation oubliée pour cette
fois-ci !!!
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Vendredi 16 avril 2010
Visite guidée du site de la grotte de Brando et
de ses jardins ― Brando
CDS 2B (I Topi Pinnuti) : Jean-Noël D, Noël R
DRAC :
Aurélie H
Un message sur le répondeur, relevé par la
secrétaire de ITP, la Direction Régionale des
Affaires Culturelles de Haute-Corse (la DRAC),
via le Conservatoire des Monuments Historiques
cherche à nous contacter à propos du site de la
grotte de Brando. Un contact est pris avec Mme H
Aurélie, chargée du dossier. Elle a découvert le
site à travers un livre
Polia,
Revue de l’Art des Jardins, n°8, automne
2007, dans lequel était publié un article sur
l’aménagement des jardins de la grotte de
Brando, signé Yves
Cranga,
conservateur du Patrimoine à Clermont Ferrand.
Son projet ne concerne pas la grotte elle-même
mais uniquement les jardins. Les jardins classés
en Corse sont peu nombreux
et au niveau national, on compte aujourd’hui
plus de 22 000 parcs et jardins repérés pour
leur intérêt historique, botanique ou paysager,
dont la moitié est considérée comme
particulièrement remarquable. On trouvera toutes
les informations à ce sujet sur le site
suivant :
http://www.culture.gouv.fr/culture/organisation/dapa/jardins-proteges.pdf
« Le Code du patrimoine, livre VI, titre I et
II, mis en œuvre par le ministère de la culture
et de la communication, prévoit, pour les
jardins comme pour les bâtiments, deux niveaux
de protection au titre des monuments historiques
:
• Le classement parmi les monuments historiques,
mesure forte réservée aux compositions estimées
les plus importantes sur le plan historique ou
esthétique et les mieux conservées, au moins
dans leur assiette foncière ;
• L’inscription au titre des monuments
historiques, mesure utilisée pour les ensembles
d’intérêt plus relatif, dont il convient de
surveiller l’évolution, sans pour autant a
priori vouloir contrôler tous les projets de
restauration.
Comment procède-t-on à la protection des jardins
?
Les demandes de protection des jardins sont
instruites par les DRAC. Elles sont examinées
par les commissions régionales du patrimoine et
des sites (CRPS). Les CRPS formulent un avis,
soit en vue de l’inscription au titre des
monuments historiques, qui relève du préfet de
région, soit en vue du classement. Dans ce
dernier cas, le dossier est transmis à la
direction de l’architecture et du patrimoine, et
la décision est prise par le ministre de la
culture et de la communication après avis de la
commission nationale des monuments historiques –
section « parcs et jardins ».
Dans le cas où un jardin d’intérêt majeur est
menacé d’altération imminente, le code du
patrimoine permet de prendre exceptionnellement
des mesures d’urgence : l’instance de classement
ou le classement d’office.
Quelles sont les contraintes ?
La protection au titre des monuments historiques
permet le contrôle de l’État sur ces jardins
dans le but de leur conservation physique et de
leur restauration :
•
Pour les jardins classés : toute modification du
jardin est assujettie à l’autorisation de
l’administration compétente ; les travaux de
restauration, s’ils sont subventionnés au titre
de la loi sur les monuments historiques (code du
patrimoine, livre VI, titre I et II) ou s’ils
sont effectués sous la maîtrise d’ouvrage de
l’État, sont réalisés sous la maîtrise d’œuvre
de l’architecte en chef des monuments
historiques ;
• Pour les jardins inscrits : toute modification
du jardin est assujettie à une déclaration
préalable ; la DRAC dispose d’un délai de quatre
mois pour s’opposer à ces travaux en engageant
une procédure de classement.
Quels sont les avantages ?
En contrepartie de la protection, les
propriétaires de jardins peuvent bénéficier :
• de l’aide financière de l’État pour leur
restauration (entre 20 et 50 % de la dépense
subventionnable hors taxe) à laquelle peuvent
s’ajouter celles des collectivités
territoriales,
• de déductions fiscales, si le jardin est
ouvert au public,
• du soutien scientifique et technique des
services patrimoniaux de la DRAC compétente, de
l’architecte en chef des monuments historiques
et de l’architecte des Bâtiments de France,
• de la protection liée aux abords des éléments
maçonnés en élévation dans le jardin protégé. »
Rendez-vous est pris pour ce vendredi à 14 h, et
présidents du CDS et de ITP feront visiter les
lieux à cette très sympathique dame. Elle est
émerveillée à la fois par les jardins et par la
grotte, ne connaissant ni l’in ni l’autre. Le
dossier en est aux balbutiements, elle vient de
prendre contact avec le propriétaire M. Joseph Galetti
et attend sa réponse, son accord étant
indispensable. Ensuite la procédure suivra son
cours comme décrit ci-dessus.
Cette reconnaissance ne peut être que profitable
pour nos associations, cela permettrait au moins
de consolider l’existant au niveau des jardins,
les murs et piliers menacent de s’effondrer en
de nombreux endroits et de valoriser le lieu
pour les JNSC et les initiations-découvertes. Et
cela nous déchargerait en grande partie de
l’entretien des lieux, comme cela est
malheureusement prévu dans la convention de
2001.
Deux bonnes heures de visite, on attend la suite
de la procédure.
CORSE (3 parcs et jardins)
Corse du Sud (1 jardin)
o
Ajaccio,
jardins du Grand Hôtel
inscription 17 mars 1992, propriété
privée et publique
Haute-Corse (2 jardins)
o
Bastia,
jardin extérieur du
palais de Justice
inscription 4 août 1992, propriété
publique
o
Santo-Pietro-di-Tenda,
jardins en terrasse de
l’ancien couvent Saint-Joseph
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Samedi 24
avril 2010
Spéléo, désob’, grotta Suterratta, Barbaggio
Participants :
Dominique D,
Noël R.
Episode 19
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Samedi 17 au
samedi 24
avril 2010
Camp interclubs
SEC 2010,
région de Nuoro, Sardaigne
Participants :
CAF : Coraline
G, Sébastien F, Philippe O.
Corse Canyon :
Béatrice W, Myriam C, Franck J, Eric R,
Laurent A, Jérôme A, Guy T, Joël.
ITP : Corine B,
Véronica M, Jean-Noël D, Antoine
B, Jean-Claude D, Jonathan E, Philippe
C, Jean-Claude L.
Invités :
Marjorie, Jean-Pierre.
Le CR se trouve
dans la page "Camps"
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Samedi 1er mai 2010
Canyon, San
Giuvanni, Olcani
Participants :
Corine B, Antoine B, Philippe C, Jean-Claude L.
Photos
Après les dry-canyons du
camp en Sardaigne, certains topi avaient envi
d'un peu d'eau. Philippe souhaitait ne pas faire
beaucoup de route et Anto faire un canyon non
connu. Donc direction le cap, coté occidental,
commune d'Olcani pour le San Giuvanni. Ce canyon
présente une belle cascade de 35 m mais il est
pratiquement à sec en période estivale.
Par précaution, nous
laissons la voiture de Coco au début de la piste
qui mène au Ponte Nuovo, au cas où nous ayons
besoin d'une navette.
Le Def nous mène ensuite,
après 3,5 km de piste, au lacet qui marque le
départ de la marche d'approche. C'est de là que
l'on partait autrefois pour faire le Viula,
avant la percée du chemin actuel.
Le départ du canyon est
vite atteint, y'à de l'eau ! Changement et mise
dans le bain rapide. Les rappels se suivent, la
C35 est toujours aussi belle, surtout avec l'eau
! JCL en profite pour visiter la petite grotte
qui s'ouvre en rive droite après cette cascade.
Encore 3 rappels et c'est fini. Dommage que ce
canyon soit pauvre en saut et toboggan.
Nous cherchons en vain un
chemin qui nous permettrait de rejoindre la
crête menant à la piste mais, en raison des
fortes chutes de neige de l'hiver dernier, les
berges sont un véritable capharnaüm d'arbres et
de branches cassées, il est plus prudent de
continuer par la rivière.
La confluence avec le
Viula est dépassée sans s'en apercevoir et le
Ponte Nuovo est atteint par surprise. Nous
hésitons quand même à enchainer sur le Viula
mais en raison de l'heure tardive, nous
préférons nous raviser. Heureusement que nous
avions laissé la voiture de Coco à cet endroit, la navette
est rapidement effectuée, un bon casse-croûte
sur le pont et retour sur Bastia.
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Vendredi 7 mai 2010
Spéléo, visite guidée de la grotte de Brando,
association A Léia et Alain G ― Brando
CDS 2B : Jean-Noël D, Véronica M, Noël R.
Association A Léia :
Mme T. Sophie et 4 éducatrices, 21
enfants.
Invité :
Alain G.
Photos
Dumé avait été contacté par Mme T.
Sophie, conjointe d’un de ses amis
accompagnateur en montagne et responsable de
l’association A Léia de Murato, chargée
d’animer des ateliers de découverte
extra-scolaires. À leur programme la géologie de
la Corse : Alain G, le géologue bien connu
présentait le jeudi soir une conférence à Murato
pour toute la population du village et ils
avaient prévus de faire visiter la grotte de
Brando aux enfants, le lendemain. Sans nous
solliciter officiellement pour un encadrement,
ils auraient été heureux de voir des spéléos les
accompagner.
Noël, JN et Véronica se sont retrouvés ce
vendredi à 13 h 30 pour accompagner 22 gamins de
6 à 10 ans de l’asso. A Léia, en
compagnie d’Alain G (qui ne connaissait pas la
cavité). On a constitué deux groupes, circuit de
visite habituel, rôdé pour les JNSC, avec en
plus pour les plus téméraires (en fait la
quasi-totalité…) le passage bas dans les
concrétions. Un plus téméraire que les autres,
en compagnie de Noël et de Sophie T, a franchi
la chatière. Notre ami Alain G pourtant très
avide de voir ce qui se cachait derrière, a du
renoncer, un thorax un peu trop puissant, le
président du CDS également, mais le pull
accrochait…
Bien entendu les gamins ont été enchantés (les
monitrices un peu moins…) et on risque d’avoir
une demande pour
une découverte plus spéléo,
genre Butrone ou Lano. Il a été également très
intéressant de recueillir la version
d’Alain G
sur la formation
de la grotte (cela confirme
notre hypothèse, la rivière a creusé dessous et
le plafond s’est effondré et la grotte s’est
formée, il pense cependant que le couloir
d’entrée a pu être façonné par la rivière… et
qu’en dessous il peut exister une cavité au
milieu d’une trémie d’effondrement ?).
À noter, un rhinolophe mort, en train d’être
dévoré par des asticots, mais pas de trace de
white nose. Le GCC en a été informé.
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Samedi 8 mai
2010
Spéléo,
coloration rivière souterraine ; grotte de
Carpinetto ― Lano
ITP : Jean-Noël D., Olivier
G., Valérie L., Véronique M., Marie-Pierre et
Noël R., l’épagneul Mouskif
Invitée :
Mme G. (la maman
d’Olivier)
Photos
Jean
R.
et Jean Michel
L.,
nos entomologistes, de passage dans la région,
accompagnés par Albert
D.
ont posé la semaine précédente des pièges à
insectes dans la grotte, et nous font part d’un
événement intéressant : « Une grande quantité
d’eau circule en abondance dans la cavité, alors
que le lit du ruisseau devant le porche d’entrée
est à sec, malgré les abondantes intempéries de
ces derniers mois. Plus bas, dans le talweg,
l’eau coule bruyamment et en abondance. »
Il en fallait
moins que ça pour mobiliser les quelques
personnes disponibles ce jour. L’idée de tenter
une coloration du cours d’eau souterrain afin de
se rendre compte d’une éventuelle résurgence a
vite fait l’unanimité des participants.
Ce samedi
après-midi le temps est incertain, comme
d’habitude, depuis maintenant des mois. Sur la
piste qui mène à la grotte nous avons essuyé des
averses d’eau et de grêle mêlées. Par moment,
des éboulements nous barrent la route et il a
fallu déblayer les cailloux qui encombrent le
passage.
Pendant que
sur le « parking » terminal, nous décidons de la
stratégie à mettre en place, Véronica et J-N.
nous rejoignent. Dans un premier temps nous
redescendons tous dans le lit de la rivière à
sec jusqu’à trouver l’hypothétique sortie de
l’eau. Environ 200 m en contrebas, par rapport à
l’entrée de la grotte nous trouvons sur le côté
gauche, une faille par laquelle jaillit une
grande quantité d’eau. C’est là ! Nous en sommes
persuadés, nous ne poursuivrons pas plus loin
nos investigations. J.-N. croit reconnaître la
sortie du parcours souterrain du ruisseau de
Grotta, exploré en 1995, mais la dernière visite
remonte à février 2004 et la mémoire
s’effiloche… La maman d’Olivier se propose de
rester auprès de cette résurgence et de faire le
guet afin de noter la sortie de l’eau colorée.
Nous abandonnons là notre planton, et refaisons
chemin inverse pour nous rendre dans la cavité
afin de procéder à la coloration. Marie-Pierre,
qui déjà souffrait de lombalgie nous abandonne
auprès d’une autre petite résurgence. (Située
plus haut près de l’entrée de la grotte, elle
coule moins abondamment).
Nous
« ouvrons » le cadenas, et nous voilà
accompagnés par Mouskif, dans la grotte. Nos
infatigables poseurs de pièges à insectes n’ont
pas menti. Dès le passage de la vire un
grondement se fait entendre. L’eau doit couler
en abondance dans le petit méandre.
Au bout de la
grande galerie, avant la première étroiture,
nous nous enfilons par le passage bas descendant
pour rejoindre la rivière. En effet, une
quantité d’eau inhabituelle s’écoule et
disparaît dans le méandre. La totalité du pot de
la fluorescéine est déversé (1 kg, elle était
périmée, il fallait tout utiliser)… L’eau prend
immédiatement une teinte verte fluo, même le
chien est enchanté par cette expérience et
manifeste son enthousiasme par des aboiements
retentissants. Tandis que l’eau coule
probablement vers nos sentinelles postées à
l’extérieur… Nous poursuivons, la visite afin
d’en avoir le cœur net. L’eau se trouve en
abondance dans la galerie qui mène vers la
Salle concrétionnée mais aussi dans la
Salle de la concrétion rhomboédrique. Petit
détour au retour par les puits de la nappe
phréatique, le niveau d’eau n’a pas bougé.
Il est temps
de sortir à l’extérieur pour vérifier nos
hypothèses. La grille d’entrée est de nouveau
« cadenassée ».
Résultats : Une heure et demie
s’est écoulée depuis le début de la coloration,
nos sentinelles n’ont rien vu, nous constatons
qu’aucune trace de fluorescéine n’est apparue à
l’extérieur…. Mais ou est donc passée toute
cette quantité d’eau ?
La journée se
termine, nous sommes trempés, le chemin du
retour est propice à la réflexion et les
commentaires sont nombreux. Une piste est
cependant retenue : il est probable que l’eau
sortie par la résurgence, provienne en fait
d’une perte du ruisseau de Grotta (affluent de
la Casaluna), qui se trouve à proximité
immédiate. La quantité de fluorescéine est
peut-être insuffisante, dans les autres
colorations réalisées sur le continent, on parle
de 2 à 3 kg,
mais surtout le repérage se fait rarement à
l’œil nu mais quasiment toujours avec des
capteurs au charbon actif. En ligne directe, on
a à peine 200 m, entre le point d’injection et
le lit actif de la Casaluna, mais l’eau fait
peut-être un
détour ou stagne dans un espace intermédiaire ?
Étude à
poursuivre…
Noël
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Dimanche 9 mai 2010
Spéléo, explo, topo, entomologie ; grotte A
Leccia Torta, grotte du Pressoir ― Castiglione
Participants :
ITP : Jean-Claude D., Valérie D., Jean-Noël
D., Véronica M., Jean R., Noël R.
Association Troglorites :
Jean-Michel L.
Invité :
Albert D.
Photos
La grotte de A Leccia Torta, prévue au
programme du 11 avril dernier, n’avait pu être
visitée. Notre ami Jean, de passage en Corse en
compagnie de son compère Jean-Michel, pour une
dizaine de jours à la recherche de ses bébêtes,
ne connaissant pas ce site, nous avait sollicité
pour qu’on les y accompagne. La seule visite
répertoriée des topis sur cette cavité datait du
17 mars 2001,
d’autres visites ayant sûrement été réalisées
par les anciens de ITP, mais pas de traces de
comptes-rendus.
Rendez vous au club pour JN, Véronica et Noël,
préparation du matériel. On récupère Valérie au
Champion. Entre temps, JCD qui a fini par se
réveiller s’est décidé à se joindre à l’équipe,
on se retrouvera au Carré d’As à Ponte Leccia où
l’on a fixé rdv à Jean. 10 h pile, on les
retrouve, JCD suivra de peu. Café en terrasse et
direction les aiguilles de Popolasca, au pied
desquelles est niché le village de Castiglione,
à 700 m d’altitude sur son éperon rocheux de
cipolin et ses 20 habitants en hiver.
11 h on est sur site, stationnement sur le
parking à l’entrée du village, habillage et on
descend dans les jardins abandonnés en contrebas
à gauche du parking. JN pense savoir où se situe
l’entrée, mais ce n’est qu’une faille obstruée
par une trémie, un vague courant d’air, il y a
peut-être eu un effondrement depuis 2001 ? On
continue les recherches et finalement Jean
retrouve l’entrée après avoir sollicité un
habitant. Très facile, 20 m en contrebas à
l’aplomb de l’escalier. Au départ bien cachée
dans les ronces, l’entrée de 1x0.5 m est vite
dégagée. Il est midi un quart, Jean et JN
s’enfoncent dans la galerie d’entrée en légère
pente descendante sur une vingtaine de mètres,
avec une largueur moyenne de 1.50 m pour une
hauteur sous plafond de 1 à 1,50 m. Au fond, une
étroiture verticale remontante qui oblige à se
contorsionner pour passer à l’égyptienne et qui
débouche sur la grande faille à 90° de la
galerie d’entrée. On se trouve en haut du puits
d’environ 8 m, pas de traces de spits, il faudra
amarrer en AN, concrétions et bloc.
Retour à l’extérieur et répartition des tâches :
JCD ira équiper avec Valérie, Noël, Véronique et
JN se mettront à la topo, Jean posera ses pièges
en haut et J-Michel en bas de la faille (il est
plus jeune ― de quelques années ― que Jean !).
L’équipe topo a failli abandonner, les piles du
lasermètre sont vides, heureusement on pourra
récupérer celles du miniGPS de J-Michel. Au
milieu des mesures de la galerie on voit revenir
Jean, pas très satisfait de l’équipement mis en
place par JCD et qui préfère aller chercher son
échelle de 10 m. Albert seconde l’équipe topo et
part en pointe dans tous les diverticules.
Arrivés en haut du puits qui est maintenant
mesuré à 7.70 m, on voit de suite que
l’équipement est comme a dit Jean « à
l’arrache »… On a du mal à suivre le circuit des
cordes et l’expo est un peu craignos. JN rajoute
une MC sur AN et on fera avec le reste, les
nœuds ne sont pas très catholiques mais ils
devraient largement tenir, Véronica n’est pas
rassurée devant nos remarques. JCD et Valérie
remontent
déjà, les amarrages tiennent ! Ils filent dehors
préparer le barbecue. Descente des topographes
qui rejoignent J-Michel en train de poser ses
pièges.
En fond de faille, deux options, soit remonter
en face sur des coulées de calcite bien
glissantes, ce que l’on osera pas faire (on
verra ensuite dans le CR de 2001 que Michael
était passé par là…), soit emprunter un passage
bas qui s’ouvre en bas de faille. On suivra
cette voie. Poursuite de la topo dans une zone
plus concrétionnée, un conduit ascendant de 80
cm de diamètre environ. Au bout de 7 m, un
obstacle, un rétrécissement avec un gros bloc
calcité au milieu. Noël tente le passage pendant
de longues minutes, en déchire sa combi,
commence à pester (le syndrome du noisetier…),
mais rien n’y fait, Albert tentera le
franchissement et passera… Noël sera un peu
dépité ! Derrière cela continue en pente
ascendante, la hauteur sous plafond grandit et
une vingtaine de mètres plus loin, Albert
débouche de l’autre côté de la faille. Quand on
relit le CR de 2001, il a fait le même chemin
que Michael mais dans le sens inverse. En haut
de la faille, il retrouve une vieille corde et
une hauteur de plus de 10 m au-dessus de sa
tête. Escalade ou passage en vire supérieure, on
reviendra pour élucider le « mystère » et faire
une topo exacte.
Une dernière fois Noël tente de forcer
l’étroiture, JN la regarde et analyse très vite
la situation, on se contentera des mesures
prises par Albert. J-Michel est remonté, Noël
suivra (en escalade avec l’échelle, manque de
confiance dans les amarrages de JCD ?), puis
Véronica, la corde tiendra. Au tour de JN qui
s’aperçoit qu’il lui manque le torse… il n’y a
pas que A… pour faire des cacades… On remontera
à l’échelle. Séance photo avec Albert en fond de
faille et on attend qu’il redescende, ça bloque
à l’étroiture mais il passera quand même. Une
fois qu’il est remonté, JN déséquipe le
méli-mélo des amarrages, l’échelle sera rangée
un peu en vrac.
15 h, il est l’heure de sortir pour les agapes,
d’autant plus que des effluves de grillades nous
parviennent en haut du P7, le trou
aspire sacrément ! Sortie au soleil, ils ont
fini de manger mais Valérie nous accueille
gentiment avec des saucisses enroulées dans des
crêpes de sarrasin. JN et Véronica picorent à
droite et à gauche, car le sac de pique-nique
est resté dans le garage au pied du coffre de la
voiture… Il y aura quand même assez de rosé et
de rouge pour tout le monde.
Le temps passe, Noël veut aller visiter A
Sapara, Jean et J-Michel doivent aller voir
la vieille cousine, retour au parking pour se
changer. Autour des voitures, des habitants du
village viennent nous demander des impressions
sur notre visite et il y a entre autres M. le
maire, Jean-Marcel B et M.
Colonna
que JN et Véronica avaient rencontrés l’an passé
lors de leur recherche de A Leccia Torta.
On décrit notre visite, on montre des photos et
on reparle de la grotte qui s’ouvre dans la
cave. Et là, avec l’appui de M. le maire, M. C
accepte de nous ouvrir la porte de la cave. On
n’avait pas enlevé les combis, on reprend les
casques et la troupe se dirige vers le village,
vers la maison de M. B (qui en était le
propriétaire).
Au milieu de la cave, sous un tonneau vivement
déplacé, un trou ! Assez rastèg, 60 par 30 cm et
cela part en plan incliné. On tergiverse peu,
Noël s’est déjà enfilé dans l’étroiture, suivi
d’Albert, de Valérie et JN. Plan incliné de 5 m,
un premier élargissement avec une hauteur sous
plafond de 60 cm, puis une deuxième « salle »,
où le plafond est à 1 m environ, pas mal de
concrétions avec des dalles en cipolin bleuté.
Un passage bas en baïonnette, un dernier
élargissement bas de plafond et on bute sur une
étroiture descendante dans des concrétions où
Albert n’arrive pas à se faufiler. Au retour
Noël fouillera tous les diverticules sans
suites. Entre temps, Véronica est tentée par la
première et, bien que rhabillée et sans combi,
est descendue nous rejoindre. Pour sa sortie
elle bénéficiera d’un traitement de faveur,
happée par les mains de Jeannot, elle ne sentira
pas l’étroiture de sortie.
On se regroupe dans la cave et rapportons nos
impressions de visite ainsi que les photos. M. C
nous certifie, qu’ayant visité la grotte il y a
bien longtemps avec Dany S.
(ex-président
de la LISC),
qu’il avait le souvenir de trois grandes salles
où l’on pouvait tenir debout, qu’au fond il y
avait des racines de figuier et que l’on
observait l’écoulement de l’eau de la fontaine
du village… Souvenirs déformés ou a-t-on raté un
passage ? Dehors il nous emmène voir en
contrebas l’endroit (une faille rebouchée) où se
déverse l’eau de la fontaine qui a été canalisée
depuis. On est bien dans l’axe de la cavité,
mais ce sera plus précis quand on aura fait la
topo.
Discussions animées dans la ruelle face à la
cave, au retour M. le maire nous fait visiter
son église baroque et regroupement au parking où
l’on prend congé en promettant d’envoyer les
photso (ce qui sera fait le lendemain) et en
prenant rdv pour une prochaine visite pour la
topo. Il est l’heure pour Jean et J-Michel
d’aller voir la vieille cousine, JN, Noël,
Véronica et Valérie s’arrêteront à A Sapara pour
une visite éclair jusqu’à la grille d’entrée qui
est bien fermée. Retour à Bastia vers 20 h.
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Dimanche 16 mai 2010
Canyon, ruisseau de
Santa Maria, Pietroso
Participants :
Antoine B, Philippe C, Jean S, Jean-Claude L.
Photos
Sur une envie de nouveauté
nos 4 lascars se sont décidés pour descendre le
canyon de Santa Maria dans la région de Vezzani. Ce
canyon n'est pas très fréquenté et la période
propice pour le descendre est justement après de
grosses pluies. Le reste du temps il y a peu
d'eau, voire pas du tout en période estivale. La
topo est alléchante, 4 cascades de plus de 30
mètres s'enchainent sur une courte distance. Le
temps du samedi étant annoncé pourri de chez
pourri-pourri, prévision qui s'est d'ailleurs
confirmée, c'est donc en ce dimanche mi-figue,
mi-raisin que la petite troupe se dirige vers le
sud.
Peu avant le hameau de
Saparelle nous voyons déjà les belles cascades
qui nous attendent.
Nous laissons le véhicule
en bord de route et départ à 10h30. Nous suivons
d'abord le sentier menant au col San Petru,
celui-ci est ensuite laissé pour passer par une
grande châtaigneraie. Nous y visitons une belle
casetta encore en bon état, nous y
apercevons même une chauve-souris à travers les
claies de séchage. D'autres casette sont
en état de décomposition avancé, dommage ...
Le reste du chemin est
plus ou moins bien marqué, des restes de murs de
soutènement le jalonne ainsi que quelques
charbonnières. Plus haut nous dérangeons un gros
sanglier qui s'enfuit en grognant. Nous arrivons
ainsi, sans trop nous égarer, au col qui domine le
ruisseau de Santa Maria. C'est un endroit
idyllique. Une forêt de pins lariccio, un
sol recouvert d'une herbe fine et tendre que
l'on aurait envi de brouter, une rivière qui
murmure à quelques mètres en contrebas, on ne
peut trouver mieux pour pique-niquer. 600 m de
dénivelé et 2h00 de marche ont été nécessaires
pour arriver dans ce petit coin de paradis.
Après une courte
collation, nous entrons dans la rivière à 13h00.
L'eau n'est pas chaude, mais elle aurait pu être
froide-froide ...
Marche en rivière,
désescalades, quelques petits rappels et voilà
la première C30, ça jette ! Les seuls amarrages
artificiels du canyon sont là, en rive droite.
L'eau s'engouffre dans une faille étroite,
Antoine la suit, il disparait dans les flots,
quelques longues secondes s'écoulent ... et
enfin nous apercevons sa silhouette derrière le
mur d'eau. La descente s'effectue d'abord
derrière la cascade, puis dessous sur la partie
finale.
Les cascades C30, C38, C30
et C25 qui suivent ne sont pas équipées et des
amarrages naturels sur des arbres stationnant à
proximité sont utilisés. Ceux-ci ne permettent
pas de descendre près des cascades mais elles
sont
quand même sympas, avec de magnifiques vues sur
la plaine orientale et l'étang de Diane.
Attention aux 2 siphons en bas de la C25. Encore
un peu de désescalade, une C15, re-désescalade
et nous voilà au pont d'arrivée, il est 19h30 !
Après un bon pique-nique,
pris sous un vent petit frisquet, mais arrosé
comme il se doit, nous reprenons la direction de
Bastia, un peu fourbu quand même ...
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Dimanche 16 mai 2010
Spéléo, explo, recueil iconographique
Grottes de Caporalino, Omessa
Participants
: Jean-Noël D, Véronique M.
Un dimanche un peu maussade, si on allait
occuper notre après-midi à fureter du côté de
Caporalino. Trois cavités sont connues des topis,
deux à droite et à gauche du front de taille —
Caporalino A et B — et une au-dessus — la grotte
de Rumendella(1)(2), mais
les données GPS manquent et les topos sont
sommaires.
Au pied du front de taille de la carrière,
aucune difficulté pour repérer les entrées de
Cap.A à gauche et Cap.B à droite.
L’entrée de Cap.A se trouve à environ 2 m de
hauteur, un ressaut de 3 m un peu étroit et une
galerie horizontale d’une dizaine de mètres, où
l’on peut tenir debout. De belles formes
d’érosion, notamment au plafond, on est dans une
conduite forcée. Elle se termine par une
étroiture infranchissable présentant des traces
de coups de burin. Derrière, on devine une salle
d’environ 2 m de diamètre. On dérange quelques
hôtes des lieux, pigeons et mulots.
L’entrée de Cap.B se trouve à une dizaine de
mètres en hauteur, apparemment accessible soit
par une escalade un peu exposée, soit par un
rappel du haut du front de taille. Sans
équipement..., on reviendra une autre fois.
On part à la recherche de Rumendella. Mais comme
nos prédecesseurs, on ira fureter trop haut et
comme la pluie se met à tomber, on décide de
renoncer.
1 Samedi 7 août
1999 Dumè D, Philippe S, Alain T.
Grotte de Rumendella indiquée par
Thomas B. : (…) Étroiture tant désirée (…), elle
se situe juste au-dessus du front de taille,
nous étions montés beaucoup trop haut ! Tout de
suite on est dans l'ambiance, hauteur de plafond
1,30 m, (…) l’entrée s’ouvre sur une petite
salle et sur la gauche démarre un boyau (…). La
progression dans ce dernier s’effectue avec un
plafond de 100 voire 50 cm, (…) Nous arrivons
ensuite dans une autre petite salle où l’on
découvre un thermomètre suspendu (…) Au-dessous
de cette salle une étroiture, (…) démarre. (…)
un passage est particulièrement étroit (…) cette
cavité se termine là après une progression d’une
vingtaine de mètres. (…) Encore une histoire de
trou : (…) nouvelle découverte derrière des
buissons, une autre petite cavité. Le sol de
cette dernière comporte des éclats de poteries,
certains sont prélevés méticuleusement pour une
datation ultérieure (…)
Alain T.
2 Pour Rumendella, de
souvenir elle n’est pas trop difficile à trouver
; il y a un gros lentisque (?) devant et
l’entrée forme un porche bas de plafond mais
assez évident quand on passe à proximité ; la
cheminée remontante est à gauche de l’entrée et
effectivement tout en haut, il doit toujours y
avoir le thermo... c’est une cavité qui a été
fréquentée par quelques rhinolophes euryale fût
un temps.
Gregory B.
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Vendredi 4 juin 2010
Spéléo,
raid "Oxy'jeunes",
grotte de Carpinetto, Lano
Participants :
ITP :
Pierre-François B,
Jean-Claude D, Jean-Claude L, Noël R.
Alba di Vallerustie
: Laurent V.
Quatre topi, dont un faisant partie de
l'organisation, ont prêté mains fortes dans
"l'épreuve" de spéléologie du raid organisé
par la CTC, "Oxy'jeunes" (Infos sur
Raid Oxy'jeunes
).
Après l'installation d'une main courante
pour sécuriser un passage délicat, les 1er
spéléos en herbe sont entrés dans la cavité
vers 21h00. Cette épreuve du raid n'est
pas chronométrée.
Les topi se sont relayés pour faire visiter
une partie de la cavité aux ados. C'est
ainsi que 57 jeunes de 14 à 17 ans se sont
succédés par groupes de 5 à 10, les derniers
sont sortis vers 1h30 et tous ont
apprécié la visite et l'expérience !
Nous avons bien sûr expliqué l'origine de la
grotte et des concrétions, mais nous avons
aussi fait passer quelques petits messages
sur la fragilité du milieu, l'importance de
le préserver et de protéger les espèces qui
l'habitent. Certains ont bien accroché, en
témoignent les nombreuses questions posées
et leur saine curiosité.
Un film commandité par la CTC a été tourné,
nous devrions être destinataire d'un
exemplaire en DVD.
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Samedi 12 juin 2010
Canyon, initiation, le
Gaglioli,
Solenzara
Participants :
ITP :
Antoine B, Olivier G, Jean-Claude L, Valérie L.
Initiés
: Nicolas B, Charlotte C, Sophia D, Julia G,
Anne-Sophie L, Yann Q, Mathieu R, Hélène S.
Photos
Initiation canyon spéciale
la Batucada, le groupe avait assuré l'animation
musicale très rythmée des 25 ans du club. Une
seule défection, nous nous retrouvons à 12 au
café d'Aléria et la météo s'est plantée, il
pleut !
Nous partons malgré cet
imprévu pour le col de Larone. Il n'y pleut pas
mais un brouillard digne des Highlands
n'encourage pas à faire découvrir l'activité. Il
manque Bernard au rendez-vous, aurait-il loupé
l'embranchement de Bavella ? Après 1/4 d'heure
d'attente dans le froid, nous décidons de
rebrousser chemin jusqu'à ce qu'on ait du réseau
GSM. C'est ainsi que nous nous retrouvons sur le
parking du Gaglioli avec Bernard à l'autre bout
du "fil", il a déjà dépassé Sari ! En
attendant son arrivée, nous décidons de changer
de programme et de faire le Gaglioli.
Bernard arrive enfin,
distribution du matériel à chacun des initiés et
nous voilà sur le beau chemin d'accès. Un petit
arrêt de récupération est nécessaire au milieu
de la montée et après 40 mn de marche nous voilà
au départ du canyon.
Une corde est installée
sur un arbre pour expliquer l'utilisation du
descendeur en huit, pour certaines c'est une
première, pour d'autres une simple révision.
La 1ère cascade est
équipée au plus près de l'eau, ce qui
impressionnera certaines initiées. Il ne faudra
pas moins d'une heure pour que tout le monde
soit en bas !
La température de l'eau
est très agréable, le reste de la descente se
déroule sans problème et certains apprécieront
les multiples sauts et les quelques biefs qui
s'échelonnent jusqu'à l'arrivée.
Ce n'est que vers 17h00
que nous prendrons notre déjeuner sur des gros
blocs rocheux au milieu de la Solenzara, sous le
regard de quelques anguilles de passage.
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Samedi 19 juin 2010
Canyon, le ruisseau
de Matra, Matra
Participants :
ITP :
Antoine B, Jean-Claude L.
Presque ITP
: Sébastien F, Coraline G.
Photos
Typique de la Castagniccia, ce ruisseau
désescalade les collines schisteuses de la
microrégion dans un cadre très
verdoyant et
avec une température d'eau supportable. Pas
de marche d'approche, le départ s'effectue
depuis le pont de Matra, mais la descente
commence par une quinzaine de minutes de
marche en rivière.
Celle-ci est particulièrement poissonneuse,
dans chaque vasque c'est la panique, de
nombreuses truites se cachent
sous les cailloux
à notre arrivée. Il faut dire qu’elles ont
de quoi se nourrir, à chaque fois que l’on
ressort des biefs calmes nous sommes
recouverts de dizaines de larves de
Culex
pipiens (ça jette un nom pareil,
il s’agit tout simplement de larves de
moustiques !). Des morceaux de minerais
d'Arsenic, du
réalgar, à la couleur jaune-oranger
caractéristique, jalonnent le ravin, ils ont
été entraînés par les crues depuis la mine
située en amont du village.
Les 3 rappels de ce canyon sont bien sympas
et méritent le détour ... au moins une fois.
En bas du rappel de 17 m, le dernier, une
petite surprise nous attend en rive droite.
Une grotte d'un vingtaine de mètres s'est
développée dans un amoncellement de gros
blocs. Elle est légèrement concrétionnée au
fond et il est possible de ressortir par un
passage supérieur en escaladant un ressaut
et en remontant un plan incliné de quelques
mètres.
Une autre surprise malodorante nous attend
vers la fin, un sanglier à moitié décomposé
gît sur le gravier entre 2 vasques.
Le retour par la forêt et le sentier de
crête est conforme à ce qu'on redoutait,
rébarbatif, rugueux et incertain. Un
peu plus d'une heure après nous sommes de
retour au village. Nous y discutons avec 2
jumeaux préparant le bois pour le prochain
hiver et connaissant un certain ... Franck !
Retour à notre point de départ, le pont de
Matra, changement et soudain, nous sommes
pris d’une étonnante ferveur religieuse,
nous montons à Notre Dame des Grâces pour
... pique-niquer et bénéficier du panorama
magnifique sur la plaine orientale.
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Vendredi 25 juin 2010
Spéléo-chiro,
Oletta/Saint-Florent
Participants :
GCC : Jean-Yves C,
Grégory B + stagiaires et bénévoles.
ITP/GCC :
Jean-Claude L.
Photos
Le Groupe Chiroptère Corse
a pour principal objet l'étude et la protection
des chauves-souris. C'est pourquoi il organise
dans l'année plusieurs campagnes d'étude sur le
terrain. Le programme de la dernière :
Du
17 au 27 juin : Recherche des terrains de chasse
du Murin du Maghreb
Technique : suivi télémétrique
Lieu : Oletta/Saint-Florent
Ces campagnes sont ouvertes à tous membres
sensibles à la protection des chauves-souris et intéressés par ces recherches.
C'est ainsi que JCL s'est porté volontaire, sa curiosité
naturelle ayant été
titillée par la technique utilisée pour cette
campagne.
Rendez-vous à 19h00 pour cette avant-dernière
nuit au couvent de Santo Pietro di Tenda,
lieu d'hébergement de toute l'équipe de chiroptèrologues. Greg est déjà prêt à partir
vers Cast 2
[1]
où les mouchards sont en pannes.
Bon ben justement comment ça marche tout ça ?
D'abord, quelques chauves-souris sont capturées
en sortie de gîte à l'aide de filets,
des
Murins du Maghreb pour la circonstance.
Ensuite, on leur colle un petit émetteur
envoyant une impulsion toutes les 0,6 seconde, dans la bande des 150
Mhz. Chaque individu a sa propre fréquence et
peut ainsi être repéré individuellement. Les
chauves-souris suivies font parties d'une
colonie ayant pris ses quartiers d'été dans la
grotte de Cast 2. Cette espèce partage les lieux
avec quelques centaines de Murins de Capacinni
et de Minioptères, elle profite ainsi
réciproquement de leur
chaleur. Un récepteur-scanneur dans la cavité,
relayé en surface par un émetteur, permet de
savoir à distance celles qui sont dans la grotte
et celles qui sont sorties.
L'équipement de suivi en surface est constitué
d'un poste fixe situé sur une colline en face de
la grotte, il permet une réception tout azimuts.
Des véhicules équipés d'un récepteur permettent également
de suivre au plus près les chauves-souris et
donnent la possibilité de les situer précisément
par bi ou tri-goniométrie.
JCL rejoint Greg à Cast 2, le maquis a repris
possession des lieux et la piste d'accès
disparaitra bientôt si on ne fait rien.
L'émetteur-répéteur de surface posé à la sortie
de la grotte est éteint, Greg change la
batterie, l'émetteur s'allume mais l'absence de
signal du récepteur souterrain nous oblige à
descendre. En application des techniques GCC,
une simple échelle permet de descendre le P8
d'entrée. L'essaim est au fond de la cavité, le
récepteur posé sur un bloc rocheux est lui aussi
éteint. Il y a des faux contacts sur le
branchement et la batterie extérieure semble
déchargée. Greg installe des batteries internes
et ça marche !
Retour en surface, la nuit tombe et les
moustiques du coin voient en nous une bonne
source de protéines ! Le récepteur nous indique
la sortie d'une 1ère chauve-souris. Celle-ci
tournoie autour de la cavité pendant quelques
minutes et se décide enfin à prendre la
direction des Agriates. La 2ème hésite beaucoup
moins et se dirige rapidement vers la plaine de
l'Aliso.
Cette 2ème campagne d'étude sur le Murin du
Maghreb a permis de préciser leurs habitudes de
chasse. Elles se nourrissent principalement
d'orthoptères (sauterelles), qu'elles
"cueillent" sur la végétation. Chaque
chauve-souris a son territoire de chasse
habituel, constitué principalement par des
prairies. Elle chasse toute la nuit en faisant
des pauses "digestives" de quelques dizaines de
minutes. Parfois, les récepteurs perdent leur
trace, elles se cachent probablement dans
quelques fissures rocheuses.
Nous rejoignons un jeune photographe animalier
qui a installé un impressionnant matériel
destiné à figer en vol la sortie des
chauves-souris de Cast 3. Un appareil photo est
déclenché par une barrière infrarouge installée
en sortie du boyau nord et une batterie de 5
flashs permet un éclairage confortable. Le coup
de main pour remonter tout ce matériel aux
véhicules est le bienvenu.
Le
2ème partie de la nuit est consacrée au suivi
dynamique des chauves-souris. Trois véhicules
sont équipés d'antennes rotatives et de
récepteurs-scanneurs. JCL fait équipe avec Greg
et le Nebbio est parcouru en tout sens à la
poursuite des Murins. Certains sont joueurs et
s'amusent à cache-cache avec nous ! En passant
sur la corniche, nous faisons une courte visite
à Grotta Suterratta, que Greg n'avait jamais
exploré. Bien évidemment pas de chauves-souris à
l'intérieur, elles sont au turbin !
En
fin de nuit nous rejoignons Jean-Yves à Casta.
Celui-ci a récupéré un émetteur sur une
chauve-souris gestante ayant pris l'habitude de
se reposer dans un pagliaghju. Elle est ensuite
relâchée, non sans avoir perdu quelques poils au passage !
Le
jour pointe à l'horizon, tout le monde se
retrouve au couvent. Autour d'une table garnie,
le débriefing de la nuit permet de synthétiser
les relevés des différentes équipes.
Il
est 7h00, JCL rentre à Biguglia après une nuit
mémorable.
[1] Les grottes Cast 2 et 3 sont des
gîtes majeurs pour les chauves-souris
cavernicoles. Les Murins de Capacinni et du
Maghreb sont particulièrement sensibles aux
dérangements, c'est pourquoi l'accès à ces
cavités est proscrit de fin avril à
mi-septembre.
Site du GCC :
http://www.chauvesouriscorse.fr/
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Samedi 26 juin 2010
Canyon, Piscia di
Gallu et Piscia di Iao, Zonza
Participants :
ITP : Stéphane Po,
Alain T.
Initiés
: Alain G, JB M.
Le
canyon ?! Un truc bon pour
amuser les gamins dans la
rivière ….. C’est ainsi que le
cousin de Stéphane, Alain G, et
un ami JB évoquent la
possibilité de faire avec nous
une initiation canyon. Bon !
Effectivement, Alain G et JB
pratiquent le trial extrême, ils
jettent même leurs engins
motorisés dans les ravins … et
d’autres sport ludiques : kits
surf etc... D’accord c’est
l’heure de l’apéro mais Stéphane
et moi sommes quand même un peu
piqué au vif ! Le rendez-vous
est pris, c’est parti pour un
programme de deux jours de
canyon : Piscia di Gallu pour la
mise en bouche, Iao et ses
90 m et
dimanche
la Purcaraccia…
L’intégral de la Purcaraccia / Vacca est
évoquée, mais bon, faudrait peut
être pas trop pousser.
Jour 1 : Vu les regards échangés
dans Piscia di Gallu on ne
devrait plus entendre que le
canyon ce n’est qu’un
truc pour les gamins …même si
c’est un peu vrai ! Iao
s’enchaîne à la vitesse grand V,
l’ensemble des sangles sont
remplacées. Il est dommage que
ce dernier canyon ne soit pas
équipé dans l’actif. Dans
quelques semaines il devrait
être totalement sec.
La
journée se termine avec quelques
litres de bières et une nuit
d’hôtel à Zonza.
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Dimanche 27 juin 2010
Canyon, Purcaraccia,
Quenza
Participants :
ITP : Stéphane Po,
Alain T.
Initiés
: Alain G, JB M.
Jour 2 :
La Pucaraccia
, classique, le
canyon attaqué aux
aurores nous a
permis d’éviter la
foule déjà très
importante de ce
début d’été. L’homme
à la barbe et au
« bandanas » a été
croisé, salutations
échangées.
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Dimanche 4 juillet 2010
Canyon, Ruisseau de
Trotto, Bocognano
Participants :
Antoine B,
Jean-Claude L, Jean S.
Photos
Le ruisseau de Trotto est une petite rivière
de la région de Bocognano. Elle pourrait
passer inaperçue sans sa célèbre cascade du
Voile de la Mariée, le VDM pour les
branchés. Haute de 125 m, elle fait partie
des curiosités naturelles de la Corse et les
touristes sont nombreux à venir l’admirer …
d’en bas.
JCL ayant eu l’occasion de vérifié le niveau
d’eau le mercredi précédent et le programme
ne prévoyant aucune activité pour ce
weekend, les conditions étaient réunies pour
en effectuer la descente. Une équipe
restreinte se constitue car 3 relais
ponctuent la descente et c’est une inconnue
pour les 3 topi.
Il est 10h30 quand Anto, Jean et JCL
démarrent du pont de Saliciu. Au bout de 5
mn ils peuvent déjà admirer la cascade
depuis le petit belvédère. Il s’agit
maintenant de rejoindre le haut de la
cascade. Un sentier, repéré par des marques
de peinture jaune toute fraiche, est suivi
pendant quelques dizaines de mètres. Celui-ci semble ensuite se dirigé vers Bocognano, il est donc abandonné au profit
d’une montée raide dans le massif forestier.
Nous y laissons quelques décilitres de
sueur !
Un pierrier, où nous pouvons admirer
le fameux bloc rocheux parallélépipédique,
bien connu des canyonneurs, permet
d'atteindre le haut de la cascade. Celle-ci
n’est pas le seul but de la sortie puisqu’il
y a encore une C30, une C12 et une C20 en
amont. Nous voilà encore partis pour une
jolie séance de montée raide et maquiseuse.
Au bout d’une bonne demi-heure, surprise, un
gros tuyau d’eau suit un vieux sentier. Nous
longeons celui-ci jusqu’à la prise d’eau et
nous pouvons enfin nous mettre au frais
après 2h00 de marche d’approche.
Quelques Mars sont les bienvenus et … ça
repart !
Nous passons un 1er rappel de 6 m, Jean saute mais peu de fond …
Un 2ème de 8 m, sans trace
d’équipement, amarrage naturel rive gauche.
Le 3ème, d’une dizaine de mètres,
est également sans trace d’équipement, nous
installons la corde sur un arbre en rive gauche.
Nous
voilà enfin en haut de la C30, début de la
topo, les 3 précédents sont du rabe. Deux
équipements en place, les plus prés de la cascade sont
très usés par les crues, nous préférons une
bonne plaquette de 12mm installée en retrait
et sécurisée par un amarrage naturel sur bloc coincé, nous
changeons la sangle. L’équipement de la C12
qui suit est complètement hors eau, nous
préférons installer la corde sur un bel
arbre surplombant la cascade en rive gauche.
La C20 qui termine cette mise en bouche
permet de descendre dans le fil de l’eau, bien concentrée dans une goulotte.
La C125
se présente maintenant devant nos yeux, le
départ en plan incliné atténue fortement la
sensation de hauteur. Elle devient plus
verticale à partir de 1er relais. Là
aussi les sangles sont cuites par le soleil.
Bien que ce canyon ne soit pas très
fréquenté, il est régulièrement parcouru et
il parait insensé que certains "canyonneurs"
descendent sur de tels équipements ! Nous
avons enlevé de la sangle bleue qui se
vendait il y a
plus de 10 ans ! Les 3 relais sont ainsi
habillés de
neuf, merci les
topi ! La 1ère partie de la
C125 est malheureusement hors eau, nous
retrouverons celle-ci à partir du
3ème
relais pour les 40 derniers mètres. Pendant
quelques minutes, nous assurons le spectacle
pour les touristes qui se dorent la pilule
et se baignent dans les vasques au pied de
la cascade.
Il est 16h30, fin du canyon et des
signatures d'autographes
.
Nous étendons nos affaires sur le parapet du
pont et pique-niquons avidement sur le bord
de la rivière.
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Dimanche 11 juillet 2010
Canyon,
Viola, Olcani
Participants :
ITP : Corine B, Antoine B,
Jean-Claude L, Stéphane Pe.
Initiés
:
Sébastien F, Coraline G, Henri.
Photos
Sortie canyon rondement
menée, 10h00 départ du Ponte Novu, 14h00 retour
au même pont. Très beau temps et bonne suée à la
montée. Comme d'habitude, l'eau au départ du
canyon est très froide, ensuite elle devient
agréable. Le niveau d'eau est juste suffisant.
La C8 a été descendue en toboggan par certains, contact
rude. Idem pour le bas de la C50, bel hématome
pour Anto et glissade pittoresque et artistique de Coco.
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Mardi 13 juillet 2010
Canyon, Ruisseau de
Nociu, Soriu
Participants :
Jean-Claude L,
Stéphane Pe, Jean S, Patricia S.
Photos
Dans
la série des canyons oubliés voici le Nociu,
dont la dernière descente connue remonte au
3 septembre 1995 (voir le compte-rendu).
Départ de la
place du village de Soriu à 10h25 par une
chaude journée de juillet, le beau sentier a
la délicatesse de passer à l'ombre de temps
en temps.
Malgré une
présence timide de l'eau, la première
partie du canyon est très sympa, c'est une
succession de vasques suspendues séparées
par des petits rappels. Une cascade d'une
trentaine de mètres termine
cette section. S'ensuit une longue marche en
rivière, moins
attrayante, avec quelques biefs
rafraichissants. A partir du pont
génois de
Case
Cocchie le parcours redevient intéressant,
l'eau est plus abondante,
une belle cascade arrosée tombe dans une grande
vasque et
puis les fameux Oscuros, passage hypogé
sous de gros blocs. Une chauve-souris a même
été aperçue ! L'équipement en fixe de la
dernière cascade est à faire, les
mono-points des Oscuros sont à doubler.
Arrivée au pont
de Briacale à 18h05 après une journée bien
remplie !
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Dimanche 18 juillet 2010
Canyon, initiation, La Vacca, Quenza
Participants
ITP : Ingrid B, Antoine B,
Jean-Claude L.
Initiés : Nicolas A, William L,
Alexandre S, Solène S, Elie V.
Photos
La Vacca, classique pour une initiation à la
descente de canyon. Le plus dur c'est la
route, de bouchon en bouchon nous arrivons
vers 11h30 au parking, avec un départ du local à 08h00 !
Préparation rapide, descente rapide, un peu
trop peut-être pour Solen qui se fera une petite
frayeur à la cheville. Les initiés
profiteront d'un petit cours d'utilisation
du huit avant de plonger dans une eau à
bonne température.
Les sauts se
succèdent sous un agréable soleil. La
cascade de 10 m est équipée en rive gauche,
c'est une
première
impressionnante pour
certains initiés. William réussira à passer
le siphon, non sans avoir bu quelques
gorgées !
La fin du canyon est déjà là. Nous
choisissons l'option de remontée par la voie
directe et raide. Emportés par notre élan
nous manquons même de louper le col ! La chaleur, agréable dans
le canyon, devient maintenant antipathique, mais il ne
faudra qu'une heure pour rejoindre les
voitures, il est déjà 18h00 !
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Dimanche 25 juillet 2010
Canyon, initiation, La Purcaraccia, Quenza
Participants
ITP : Antoine B, Valérie D, Jean-Claude
L, Jean S, Patricia S.
Initiés : José F, Ange et Jean-Marc P.
Par un beau matin d’un dimanche de
juillet, nous partîmes J-C L, Anto, Jean
et Pat, José, Jean-Marc, Ange et moi .. pour un canyon.. La
Purcaraccia, et non la Cucaracha «
Chanson traditionnelle Espagnole, qui
veux dire Cafard ».
Qui ne connaît pas la Pucaraccia
? Et bien moi je ne la connaissais
pas!!!
Avec une approche d’une heure trente à
peu près, j’ai pu apprécier tous ces
beaux paysages qui font de la Corse
l’île de Beauté.
Détendue…presque…..je n’oublie pas qu’il
y a des toboggans et…bien évidemment de
l’eau…Vous avez compris, je ne suis pas
ou plutôt je n’étais pas très à l’aise
dans cet élément.
Pendant toute l’approche j’y pense, il
n’en paraît rien, on discute, quelques
boutades… je ris…mais toujours cette
petite voix qui me dit « tu y es, vas
jusqu’au bout et fonce »!!… Ta
gueule!!!! LOL. Ah! Ça fait du bien!
Et voilà nous y sommes! Le temps est
quelque peu menaçant mais rien
d’inquiétant pour l’instant.
Premier TOB…une catastrophe… Je coupe ma
respiration dès le début et bien sûre,
arrivée dans l’eau, je respire.
Evidemment je suis équipée de superbes
Branchies que tout le monde envie…J’ai
peut-être voulu faire un remake de la
petite sirène…allez savoir…
Panique… Anto me rassure pour le
deuxième TOB…un petit débriefing…et
c’est reparti…comme il le dit, tu ne
fais pas le deuxième TOB, tu n’en fais
aucun autre. Jean-Marc, José, Ange aussi
en initiation me semblent très à l’aise.
Les quelques descentes en rappel m’ont
beaucoup plu. A conseiller, les
chaussures spéciales canyon, ça glisse
!!!! Et surtout les barres de céréales
très appréciées en cas de faiblesse.
Oh! Oh! Le temps se gâte …de l’orage en
plus…une pluie qui devient de plus en
plus abondante… c’est normal ces petites
coulées de boue qui dévalent les
roches…pas de panique… Nous sommes
arrivés en fin de parcourt. « Y’a plus
de TOB » me dis-je avec ironie.
Il pleut toujours, rentrons et croisons
en chemin…enfin, il me semble, ou sinon
se sont les symptômes délirium du
canyon, quelques Homosapiens s’abritant
sous une grosse dalle en pierre,
imberbes ceux-là, je ne sais de quelle
ethnie ils sont?? Depuis quand sont-ils
là?? Toujours est-il qu'ils allaient
attendre longtemps car la pluie ne
cessait de tomber!!!
Et voilà !! comme dirai quelqu’un,
l’aventure s’arrête ici…. Je dirai
Génial…
Merci aux encadrant JC et Anto pour leur
patience!! Merci aussi à Jean qui m’a
réceptionné à quelques moments et Pat
qui m’a aussi rassuré.
Val D
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Samedi 31 juillet 2010
Canyon, initiation, le Sulleoni, Cargèse
Participants
ITP :
Antoine B, Jean-Claude L.
CAF :
Sébastien F, Coraline G.
FFME :
Luc M.
Initiés :
Nico et Lou
N, Laurence L.
Photos
Durée totale à 8 : 6h00
Weekend canyon qui peut être qualifié
d’interfédéral !
Premier rendez-vous à 7h00 à Ceppe pour Anto,
JCL, Coraline et Seb suivi d’un petit café
au Carré d’As de Ponte Leccia et
ravitaillement en pain. Encore un petit café
à la maison forestière de Popagghia où l’on
retrouve Luc et ses amis. Le convoi de 3
véhicules s’ébranle pour encore quelques
kilomètres de lacets !
Nous
laissons au passage le Kangoo et le Def à la
sortie espérée du Sulleoni sur la D81 et
c’est à 8 dans le C25 de Luc que nous
montons au joli petit hameau de
Révinda
(ne pas faire comme nous et penser à prendre
quelques ronds pour l’achat d’un pot de
miel !). Nous arrivons à trouver une petite
place pour caser le C25 et pique-niquons sur
un muret, sous l’œil attentif du bourricot
du village (il s’agit bien sûr de l’animal).
Les
indications prises sur le site
descente-canyon.com
sont bonnes, prendre la piste qui part à
gauche de l’église, puis un chemin coté gauche
à environ 50 m du bout de celle-ci. Le
chemin est repéré par un arbre sur lequel
sont gravées les lettres LC. Le début du
canyon est atteint quelques minutes après.
Pas beaucoup d’eau mais les vasques sont
claires. Superbe enchainement de rappels, le
débouché de la C65 est magnifique. Celle-ci
est descendue sur une corde de 60 m …
progressivement débrayée pour palier aux
frottements et aussi un peu suite à l’oubli
de la corde de 70 m !
Le chemin et la piste de retour sont trouvés
après quelques « tâtonnements ». Le maquis
aura bientôt repris ses
droits sur la piste et il sera bientôt
difficile de sortir du canyon à cet endroit.
Une fois la navette effectuée, le convoi se
dirige vers Soccia, la route sera longue …
Nous arrivons au restaurant où Luc a réservé
une table à la nuit tombée
pour un bon repas reconstituant.
Le campement pour la nuit est installé au
bord de la route menant à la grande croix
dominant le village.
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Dimanche 1er août 2010
Canyon, initiation, le Zoicu, Soccia
Participants
ITP :
Antoine B, Jean-Claude L.
CAF :
Sébastien F, Coraline G.
FFME :
Luc M.
Initiés :
Laurence L,
Lou et Nico N.
Photos
Durée totale à 8 : 5h00
Les réveils s’échelonnent dès 7h30 après une
courte nuit, entrecoupée par le passage
bruyant d’un sanglier. Petit déjeuner pris
dans la fraicheur matinal. Nous sommes près
du canyon mais ce n’est que vers 10h00 que
nous entamons la marche d’approche. Une
bonne piste nous mène en un petit quart
d’heure à la passerelle qui marque le départ
de la descente.
L’eau est plus fraiche que la veille, la
combi complète s’impose. Très beau canyon
avec de nombreux sauts de toutes hauteurs et
quelques rappels intéressants dont un d’une
vingtaine de mètres dans une faille étroite
et sombre.
Une passerelle marque également la fin du
parcours. Une partie de la jeunesse
socciaise est là, elle saute ou plonge de la
passerelle, ce que nous ne manquerons pas
faire aussi.
Le chemin de retour vers Soccia est bien
tracé et ne présente aucune difficulté. Une
nouvelle navette et nous voilà partis à la
recherche d’un coin pour pique-niquer. Nous
le trouvons quelques kilomètres plus loin au
bord d’une petite rivière pratiquement à
sec.
C’est le moment de séparer. Luc conduira
Nico, Laurence et Lou à Piana d’où ils
continueront leur périple sur l’île de
beauté. Les bastiais feront une 1ère
halte à la maison forestière de Popagghia
pour récupérer les combis non
utilisées, puis une 2ème pour
admirer une curiosité géologique peu avant
Albertacce, en amont du pont génois
d’Altu, de gros blocs granitiques sculptés
en formes complexes à une époque où la
vallée était certainement recouverte par un
glacier.
Retours à Bastia vers 21h00 et fin d’un beau
weekend canyonistique.
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Dimanche 8 août 2010
Canyon, La Richiusa, Bocognano
Participants
ITP : Jean-Claude L,
Jean et Patricia S.
Initiée : Fanny L.
Photos
Durée totale à 4 : 4h00
Un été
sans faire la Richiusa n'est pas un été
complet (poil au nez) ! En plus, pour
refaire découvrir le canyonisme à la fifille
du président de ligue, c'est LE canyon qu'il
faut faire (poil au blaire).
Le chemin
d'approche est parcouru avec un bon train et
le départ est vite atteint (poil aux seins).
Quelques barres de céréales et nous voilà
partis (poil au zizi). La pupuce
mettra un certain temps avant de se lancer
dans les toboggans et sauts qui jalonnent le
parcours, il faut dire que les derniers
sauts remontent à une dizaine d'années et
avec l'âge on devient moins téméraire (poil
à l'artère) ! Mais la banane est là
après chaque défis, preuve que le plaisir
est là (poil au bras). En raison de
l'heure choisie pour la descente, nous avons
eu le canyon pour nous seul
(poil à la gueule).
Voilà
déjà la dernière vasque, où Jean plonge avec
des lunettes de soleil et sort de l'eau ...
sans, on ne s'en rendra compte qu'au moment
de se changer (poil aux tétés) !
Le soleil
était de la partie pour le retour de la
cocotte à son pépère, qui déjà veut revenir
(poêle à frire !)
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Dimanche 15 août 2010
Canyon, La Ruda, Corscia
Participants
ITP : Jean-Claude L,
Victor M, Jean S.
Photos
Durée totale à 3 : 3h30
Décidément, les topi n'encombrent pas les
canyons en ce moment, 4 dimanche dernier, 3
pour celui-ci, l'eau est-elle plus sèche
qu'à l'habitude, ou bien l'air devient-il
irrespirable dans les canyons ?
Toujours est-il que c'est une reprise d'activité
pour Victor avec les topi pinnuti, on peut pas dire qu'il use le matos
du club !
Départ de Corscia vers 10h30, 1/2 heure plus
tard et voilà Ponte Sottano. Petit encas et
c'est parti dans une eau pas très haute et
presque bonne, l'option sans le haut de
combi est choisie.
Les sauts s'enchainent, 3 rappels seront
équipés et la C25 est paradoxalement bien
arrosée, peut-être les violents orages de la
veille ?
Des touristes se baignent dans les dernières
vasques et nous informent qu'un canyoniste
s'est cassé une cheville 20 mn avant notre
arrivée en sautant du Pont. Jean saute
malgré ça, et frôle sérieusement la paroi de
droite, plus de peur que de mal ! JCL, un
peu refroidi, hésitera un certain temps
avant de sauter, le niveau est bas et la
fenêtre de réception est étroite ! Victor
jouera le caméraman, peut-être la prochaine
fois ...
Un bon pique-nique suivra et nous ferons
honneur à la bouteille de Colombo apportée
par le balanin.
A noter, pour la 1ère fois depuis 2 ans, la
descente de la Ruda s'est déroulée sans bobo
!
Sur le retour de la navette, Jean et JCL
feront un détour par la passerelle qui
enjambe le Golo en amont de l'embranchement
de Corscia. D'en haut le saut semble
raisonnable, mais d'en bas la hauteur se
révèle, y'a entre 15 et 18 mètres ! La
profondeur de la vasque semble correcte,
mais c'est à vérifier. Avis aux téméraires
...
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Samedi
21 août 2010
Canyon, initiation, La Purcaraccia, Quenza
Participants
ITP : Corine B, Aurélien B,
Jean-Claude L.
Initiés : Laetitia C, Antony G,
Fanny L.
Photos
Durée totale à 6 : 6h30
Une nouvelle journée d'initiation dans
la Purcaraccia. Si on veut être peinard
dans ce canyon, rien ne sert de courir,
il faut partir à point. Arrivée vers
13h00 au départ de la descente, encas et
petit briefing rapide, puis aucun
embouteillage jusqu'à
l'arrivée ! Juste 2 italiens qui ont
patienté un peu derrière nous à la C45.
En bas de la C40, nous discuterons
spéléo avec 3 membres d'un club de la
Charente-Maritime,
étonnés d'apprendre
qu'il y a des trous en Corse !
Quelques nuages nous ont accompagné
durant la descente. Certains initiés ont
eu de bonnes montées d'adrénaline dans
les toboggans et les descentes en
rappel, mais gros sourires après !
Pique-nique au bord de la Solenzara et
retour tardif sur Bastia.
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Samedi 21 août 2010
Canyon, initiation, Le Figaretto
― Borgo
ITP :
Jean-Noël D, Véronique M, Stéphane Po, Alain
T.
Initié : Fernando M.
Photos
Dans la série
des canyons oubliés (cf. sortie du 13
juillet dernier, le Nociu), on peut ajouter le
Figaretto sur Borgo, dont les dernières descente
connues remontaient à 1995
(voir les comptes rendus). Dommage car à deux
pas de Bastia (au-dessus de l’IMF à Valrose) et
faisable en une demi-journée, il permet de faire
découvrir les joies du canyon à des débutants.
RDV 8 h au rond-point Multari,
pas de chance le café est fermé. On file
directement sur le parking de l’IMF. Deux
options pour l’accès. Monter par une piste qui
rejoint une châtaigneraie, porte d’accès du
canyon, en une heure ou effectuer une navette en
empruntant la route de San Ornello et laisser le
véhicule au bout de la piste près d’un pylône
HT, on est à vingt minutes de la châtaigneraie.
On choisit la seconde option.
À peine arrivés au parking, on
voit surgir le 4x4 du berger local qui nous fait
part de ses recommandations « insistantes » à
propos du risque de déranger ses chèvres, plus
haut sur le sentier d’accès. Et tout ça
directement en corse, pas un mot en français.
Alain de plus en plus performant dans la langue
vernaculaire, écoutera consciencieusement en
plaçant quelques iè appropriés, il n’aura
pas besoin de l’aide de Stéphane qui échangera
simplement quelques mots à la fin pour confirmer
que nous n’étions pas des professionnels et que
l’on ne comptait pas revenir régulièrement. Pour
les anciens certains se rappelleront que dans
les années 95, des véhicules avaient un peu
soufferts… pour plus de tranquillité, l’option
sans navette est recommandée. Finalement on ne
verra pas de chèvres.
Montée tranquille sous les
frondaisons, on débouche dans la châtaigneraie
où arrive la piste venant de l’IMF, une dernière
rampe un peu raide et le canyon est là. Quelques
passages en désescalade et on met les pieds dans
l’eau fraîche, eau assez abondante d’ailleurs et
pas trop fraîche. Un premier petit rappel pour
réviser les manip’, Fernando, ayant opéré dans
les commandos, n’a pas trop de soucis pour
assimiler la technique du rappel. Puis le saut
de 10 m entre parois (bien éloignées cependant,
dans les souvenirs de 95, elles étaient plus
rapprochées), mais on descendra à mi-hauteur en
rappel puis saut de 4-5 m, saut que l’on peut
refaire à souhait. Encore deux rappels puis la C25,
qu’Alain équipera en rappel guidé, un sentier
sur la gauche permet de remonter. Un dernier
petit rappel et c’est la fin des cascades.
Sur la carte, apparemment on
pourrait remonter en rive droite pour retrouver
une sente mais les ronces ont apparemment tout
envahi. Il va falloir suivre le lit de la
rivière jusqu’au bout. Ce sera un peu
fastidieux. Tout le monde n’est pas ancien
commando ou pompier de choc. Alain attendra
gentiment les retardataires en faisant de la
photo naturaliste, il a eu le temps de voir les
libellules et autres araignées d’eau. Malgré
cette rentrée paisible, J.-N. trouvera le moyen
de glisser et de coincer le genou entre deux
rochers, petite distension du ligament latéral
interne, un peu inquiétante pour les sorties
futures en vélo, mais en cinq jours cela
rentrera dans l’ordre. Il nous faudra presque
une heure et demie pour retrouver la route de l’IMF.
Reprise de la voiture pour
retourner à San Ornello et à 13 h direction
Bastia. Heureusement prévenus par
téléphone
que le port et le tunnel étaient
bloqués (des touristes y resteront pendant
quatre heures…), on fera le détour
par la route
supérieure de l’hôpital, sans encombres.
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Dimanche 29 août 2010
Canyon, La Ruda, Corscia
Participants
ITP : Corine B, Jean-Claude L,
Christopher, Patricia et Jean S.
Initiée : Fanny L.
Photos
Durée totale à 6 : 4h30
La chambre des secrets
Film sorti le dimanche 29 août 2010
Avec
:
· Patricia :
Harry Potter
·
Fanny :
Ron
·
Corine
:
Hermione
·
Jean : Fred
·
Jean-Claude : Georges
(Fred et Georges sont des frères jumeaux)
·
Christo :
Hagrid
·
Et sans oublier
Dumbledore
Il était une fois, un groupe de valeureux
étudiants de l’école ITPoudlard qui
décidèrent de traverser la « forêt interdite »
de la Ruda.
Comme à leur habitude, les jumeaux, Fred et
Georges, se firent remarquer pendant la marche
d’approche. Préparaient-ils un mauvais coup ?
Non, non, ….. sachant que la traversée allait
être rude, ils prenaient des forces avec ce que
leur offrait la nature : des mûres mures.
Dés leur arrivée près de la rivière, le jeune
Harry Potter se fit violement attaquer par la
baguette que le vil Voldemort avait laissé
trainer là. Heureusement, ce piège ne marcha pas
et ne laissera à Harry Potter qu’une cicatrice
sur le front.
Dés le premier saut, Ron se fît remarquer :
sautera, sautera pas ? Après quelques formules
magiques, le grand saut fut réaliser et Ron
était bien soulagé.
Lors du rappel de la « grotte maudite », les
jumeaux distraits ne s’aperçurent pas que la
corde était restée coincée dans le passant du
sac. Hermione, qui a encore fait sa blonde, est
restée bloquée au milieu de la cascade.
Heureusement pour elle, Georges, un des jumeaux
était resté et l’a aidé à se sortir de ce
mauvais pas.
Des phénomènes étranges se produisaient à chaque
saut, des tsunamis se déclenchaient. Ces
derniers apparaissaient chaque fois que Hagrid
sautait, il s‘amusait autant qu’un jeune dragon
découvrant les allumettes. L’un des jumeaux,
Fred complota un tour avec Hagrid, ils sautèrent
ensemble, juste après Hermione, c’est alors que
deux tsunamis la submergèrent.
Au cours d’un rappel, un sort s’acharna sur le
groupe, au fur et à mesure qu’ils descendaient,
la corde se raccourcissait, les obligeant à se
laisser tomber dans l’eau. Après examen du
matériel, il s’avéra qu’il s’agissait encore
d’un mauvais coup des jumeaux !
Harry Potter, n’écoutant que son cœur et son
courage se jeta dans l’eau pour sauver un phœnix
au bord de la noyade. Il le déposa sur un rocher
afin qu’il se rétablisse. A peine tourne-t-il le
dos, qu’un énorme Basilic le croqua. Harry se
fît une raison : quand c’est l’heure, c’est
l’heure.
L’épreuve finale arriva : LE PONT. Qui osera
sauter ? Fred entendit l’appel du vide et se
jeta le premier, ouvrant ainsi la voie aux
autres. Hermione, bravant sa peur se lança.
Galvanisé par cette marque de courage, Hagrid se
dit : « si elle l’a fait, je dois le faire », et
il sauta.
Ca y est, ils étaient arrivés mais l’aventure ne
s’arrêtait pas là pour tout le monde. Fred tapa
dans l’œil d’une jeune fourmi en fleur. Elle
patienta. Fred se change et au moment où il s’y
attendait le moins, alors qu’il était
vulnérable, elle attaqua le jumeau dans son
intimité à son plus grand (dé)plaisir. Fred
pensa : « picore, picore, avant d’arriver au
cerveau !!!! »
Le moment de reprendre des forces, de parler de
ce qu’ils avaient vécu arriva. Le groupe
s’installa dans un coin
pour se restaurer, qui,
après réflexion, n’était pas le plus
confortable. Mais Voldemort n’avait pas dit son
dernier
mot et lança sa dernière attaque : les guêpes !!
Hermione fut la première et la seule victime.
Hagrid, essayant de l’aider ne fît que les
exciter encore plus …… Ah bravo !
A la grande surprise de tout le monde,
Dumblemore attendait le groupe sur le chemin de
Traverse, à la taverne « A Mémoria ». Il
leur offrit de bonnes potions magiques afin de
les féliciter d’avoir mené à bien leur mission :
descendre la rivière de la Ruda ……
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Dimanche 3 octobre 2010
Canyon, Ruisseau de
Nociu, Soriu
Participants :
Antoine B,
Stéphane Po, Alain T.
Le grand Nociu !!!!
Il y a des
comptes-rendus qui, comme un bon vin, doivent
bien mûrir ! Ainsi fait (surtout quand mon accès
Internet pro est resté en panne pendant trois
mois), tout arrive à qui sait attendre ... Mais
le problème est que certains meurent avant !
Heureusement pour nous ce n'est pas le cas !
Le 03 octobre
2010, sous une fine pluie qui rappelle que l'été
est bien derrière nous Antoine B., Stéphane P.
et Alain T. partent gaillardement faire le Nociu.
La technologie est parmi nous, pour la première
fois un GPS va guider nos pas : Alain et
Stéphane en oublient les cartes dans la voiture,
mais si les satellites veillent alors pas de prb.
Ben, bon on s'est perdu ! En fait non, on savait
grâce au GPS qu'on était pas au bon endroit ...
c'est déjà ça !
Le Datum final
donna les informations suivantes :
|
Dep Sup |
Dep normal |
casc Stollu |
Pont Genois |
Pont D62 |
Alti |
910m |
720m |
520m |
410m |
350m |
Distance |
|
770m |
910m |
920m |
450m |
Total de … 560m
de dénivelé … 3050m de distance …. Le GPS ne
faisant pas montre et Alain n'ayant pas une
mémoire, entre autre des chiffres, le temps de
parcours qui sembla bien long n'est pas connu.
De tout façon on a pas eu le choix !
Retour en arrière
::
Grâce à notre
sens aigu de l'orientation nous découvrîmes
qu'il n'était pas possible de se retrouver plus
haut dans le Nociu. Le col, départ du bassin
hydrographique de la rivière, est là à quelques
dizaines de mètres. Voili, voilu ! On se glisse
dans nos combis et dans le maquis qui recouvre
pour le moment le filet d'eau. Il y a maintenant
une certitude : aucune cascade avant la partie
topographiée du canyon.
Le temps est
toujours gris et pluvieux ça aide pour le moral,
quitte à être un peu dans la galère ...
Finalement au bout d'environ trois heures le
départ originel du canyon est retrouvé (Dep
normal du Datum ci-avant). Et peu à peu la
ballade se transforma en heureux canyon
accompagné de quelques rayons de soleil. La
partie basse et les passages hypogés
récompensent et font oublier les heures de
marches.
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Samedi 16 octobre 2010
Spéléo, initiation,
falaise du Bourreau, Bastia
ITP : Corine B, Philippe C,
Jean-Claude D, Dominique D, Jean-Noël D,
Olivier G, Jean-Claude L, Véronica M, Noël R.
Initiés : Guillaume C, Eric
G, Jonathan H, Anne-France J, Johann L, Arnaud L, Stéphane
P (ITP), Laurianne T.
Photos
Il était
attendu ce weekend d'initiation
spéléo, 1er de l'année ! Il y avait même une liste
d'attente pour combler les éventuels désistements.
A 8h30 tout le
monde se retrouve au local pour les dernières
formalités administratives, boire un petit café
et charger le matériel.
Il est prés
de 10h00 et nous voilà en face de la fontaine du
Bourreau. Personne dans la bergerie, nous
contournons celle-ci et descendons vers la
falaise. Le temps est mitigé, des nuages
cachent de temps en temps un beau soleil
automnale. Il ne pleut pas, c'est l'essentiel.
Les initiés
sont répartis en 2 groupes, Olivier et JCL leur
expliquent les techniques de spéléologie alpine
pendant que Dumè, Philippe et Nono équipent les
voies. La matinée est principalement consacrée à
la descente sur corde, la tyrolienne est
installée juste avant les grillades. Celles-ci
respectent la tradition, grand choix de viandes
et de ... vins. Nous aurons également droit à un
bon Rustique à la braise préparé par Dumè. En dessert ... la tyrolienne,
qui sera très appréciée, comme d'habitude.
L'après-midi
sera consacrée à la remontée sur corde, c'est un
peu plus dur ... Philippe équipera la grande voie plein-pot de 25
m située sur la paroi est, à la grande joie des
amateurs de sensations.
Retour au
local en fin d'après-midi pour ranger le
matériel de la journée et préparer celui du
lendemain.
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Dimanche 17 octobre 2010
Spéléo, initiation,
Cast 1, Oletta
ITP : Corine B, Valérie D,
Jean-Claude D, Dominique D, Jean-Noël D,
Olivier G, Jean-Claude L, Véronica M, Noël R.
Initiés : Guillaume C, Eric
G, Jonathan H, Anne-France J, Johann L, Arnaud L, Stéphane
Pe (ITP), Laurianne T.
Photos
Même heure de rendez-vous que la veille, café,
chargement du matos et c'est parti pour Oletta. Grosse averse sur le col de Téghime,
ça promet ! Heureusement le temps s'améliore
en redescendant vers St Florent. Pas de
soucis pour rentrer sur le site, le portail
est ouvert. Les quatre quatre-quatre se
fraient un passage sur la piste, bien
envahie par le maquis. Il faudra vraiment
faire quelque chose ...
Tout le monde s'habille au pied du pylône,
Olivier se charge d'équiper le réseau de la
chèvre, JND le grand réseau. Les initiés
sont répartis en 2 groupes. Guillaume,
Arnaud et Johann avec Véro, Olivier et JCL ;
Eric, Jonathan, Stéphane et Laurianne avec
JND, Dumè et Coco. Anne-France préfère ne
pas descendre à cause d'une petite
contracture de l'épaule qu'elle s'est faite
la veille en falaise. Après la visite
habituelle, tout le monde se retrouve dehors
pour les grillades, arrosées comme il se
doit et sous un beau soleil. JCD est arrivé
entre temps et a aidé Anne-France à allumer
le feu. Il nous fera encore apprécier sa
fameuse salade d'ail aux patates.
L'après-midi, pendant qu'une partie des
initiés descendent dans le grand réseau,
l'autre fera un petit tour dans le maquis
pour visiter les entrées de Cast 3, Cast 5
et Cast 12, et bénéficier de quelques
explications sur la formation des cavités du
massif.
Valérie et Nono, arrivés entre temps,
descendent pour déséquiper Cast 1.
Retour au local pour le rangement du
matériel et, pour clôturer ce beau weekend
d'initiation, remise des diplômes "Mes
premiers pas sous terre" .
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Lundi 1er
novembre 2010
Spéléo, désob’, grotta Suterratta, Barbaggio
Participants :
Jean-Claude
D, Dominique D, Jean-Noël D, Eric G, Véronica M,
Noël R, Laurianne T.
Finalement le temps maussade nous a incité à
aller sous terre et à reporter la désob’ en
surface de Cast.17, le Trou de l’Obus. On
s’est rabattu sur le grand chantier de
Suterratta, épisode 20, délaissé depuis le
mois d’avril. Les 14 petites mains, dont
celles d'Eric et
de Laurianne en initiation désob', se sont
relayées toute cette journée pour sortir les
monceaux de cailloux de la nouvelle faille
située au bout de la galerie horizontale. La
Salle
d’Attente a été transformée en
tunnel de métro et on peut descendre
d’au moins 2 m dans la faille, le dernier
tri ayant été très productif, de gros blocs
sont à sortir mais en dessous quel courant
d’air ! Et le premier figatellu était très
bon !
Bientôt l’épisode 21…
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Vendredi 12
novembre 2010
Canyon, Ruisseau de
Nociu, Soriu
Participants : Stéphane Po,
Alain T.
Le petit Nociu !!!!!
Le 12 novembre Alain T et
Stéphane P ont refait la
partie basse du canyon pour
effectuer quelques repérages
pour un éventuel secours ou
exercice dans la zone
hypogée, un équipement plus
complet est envisagé en 2011
?!
Nota : les sangliers
s'échappent, le GPS passe
... (proverbe corse)
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Dimanche 28
novembre 2010
Inventaire matériel, local, Bastia
Participants :
Ingrid B, Antoine B,
Jean-Claude
D, Dominique D, Jean-Noël D, Olivier G,
Jean-Claude L, Valérie L, Véronica M, Noël R.
Par une triste journée de novembre, une
dizaine de vaillants topi ont passé la
journée à inventorier tout notre beau
matériel d'exploration. La convivialité des
journées d'inventaire fait oublier ce
mauvais temps et ne nous fait pas regretter
une éventuelle sortie.
Du mousqueton au frigo, de la corde à la
pile rechargeable, en passant par les
livres, les kits, les spits, les écrous, les
... etc., ce sont pas moins de 332 lignes
d'articles, représentant 1372 pièces qui ont
été comptées. Nous manquerons de temps pour
compléter les fiches de vie.
L'inventaire a bien sûr été coupé par une
pause repas autour d'une table bien garnie.
Bilan de cette journée bien remplie :
quelques cordes à réformer et peu de
matériel manquant, Anto veille ...
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Vendredi 3 et
samedi 4 décembre 2010
Téléthon 2010,
Place St Nicolas, Bastia.
Participants :
Olivier G, Antoine B,
Corine B, Jean-Claude D, Valérie D, Philippe C,
Noël R.
Supporters : Patricia S, Ingrid B, Damien M,
Valérie L.
Invités par les Sapeurs Pompiers de Haute Corse,
les membres de l’association ITP se sont portés
volontaires pour participer au fil rouge du
Téléthon organisé par l’AFM. Bastia étant cette
année, ville ambassadrice.
L’objectif consistait à remonter (et redescendre
bien évidement) sur une corde amarrée en haut
d’une grue dressée à 20 mètres de haut.
Les hauteurs cumulées des montées doivent nous
permettre d’atteindre la « hauteur du Monte
Cinto ».
Dès 18 h 30 le vendredi nous sommes en place.
Les pompiers du GRIMP, du secours en montagne et
les spéléologues se relaient au pied de la grue.
La météo n’est pas clémente, il fait très froid
et le vent glacial nous ramène des bourrasques
de flocons de neige.
Les heures tournent et les remontées se
succèdent. Le Monte Cinto est atteint dans la
nuit, vers 5 h du matin.
Au petit matin une température hivernale
accueille les participants qui prennent la
relève.
Vers 15 h nous sommes en direct sur France
Télévision. C’est à ce moment là que la météo
change brutalement. Une pluie glacée,
accompagnée de fortes rafales de vent, s’abat
sur nous. Un froid arctique s'établit sur la
place St Nicolas. La température chute
brutalement. Nous avons perdu 7°en 10 minutes.
Les bonnes volontés commencent alors à
s’émousser, il faut se réfugier dans les cafés
de la place et prendre une boisson chaude.
Plus tard nous sommes de retour au pied de la
grue, transits de froid, la fatigue commence à
se faire sentir et les premières crampes
apparaissent.
Heureusement 2 AMM de Corte arrivent en renfort
à ce moment là.
Aux alentours de 22-23 h la manifestation prend
fin, nous nous retrouvons tous autour d’un bol
de soupe chaude bien méritée.
Les officiers des sapeurs pompiers nous
remercient pour notre participation, et sommes
tous d’accord pour dire que la collaboration a
bien fonctionné entre les différents
intervenants, chacun s’est investi malgré une
météo qui aurait pu en décourager plus d’un.
L’objectif du fil rouge a été atteint et même
dépassé, puisque nous avons franchi le sommet du
Mont Blanc.
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I Topi Pinnuti - Bât. A8 - Les Logis de
Montesoro - 20600 BASTIA
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Spéléologie sous le N° V20-005-000
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