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Une des ambitions de notre association est le partage de nos passions avec le plus grand nombre. Nos activités nous amènent souvent en des lieux difficiles d’accès pour le commun des mortels. Les récits ci-dessous permettent modestement ce partage, avec l’espoir de faire vivre, par quelques lignes et quelques photos, les sensations parfois intenses que procurent nos activités.

Ces comptes rendus ne représentent pas l’exhaustivité de nos aventures (certains étant un peu réticents à s'épancher sur un clavier ;-), ils permettent néanmoins de donner un aperçu de nos pérégrinations souterraines et canyonistiques, et pourquoi pas de faire rêver.

Bonnes lectures, et si l’envie prend le dessus sur la simple curiosité, rendez-vous au local un jeudi soir …

Les comptes rendus sont agrémentés de quelques photos, si vous souhaitez que certaines ne soient pas diffusées, n'hésitez pas à nous écrire sur contact@itopipinnuti.fr

 

Sommaire

 

 

Dimanche 6 janvier 2019

Spéléo, visite - Cast 3 « La Traversée », Oletta

 

Vendredi 11 janvier 2019

Spéléo, visite - Monoxyles, Lano

 

Samedi 12 janvier 2019

Soirée projection « Les oubliés de Laninca » - Centre culturel Alb'oru, Bastia

 

Vendredi 18 janvier 2019
Spéléo, désob’ - Aven de l’Avaloir, Barbaggio

 

Samedi 19 janvier 2019
Spéléo, entrainement - Falaise A Tozza, Patrimonio

 

Dimanche 27 janvier 2019

Spéléo, visite, désob - Cast 2 et 17, Oletta

 

Samedi 2 février 2019

TUC, Travaux d'Utilité Collective - Local, Bastia

 

Dimanche 3 février 2019

Spéléo, initiation, visite - Cast.1, Oletta

 

Samedi 9 février 2019

Spéléo, exploration et découverte du milieu souterrain - Monoxyles et Carpinetto, Lano

 

Dimanche 17 février 2019
Spéléo, entrainement - Falaise A Tozza, Patrimonio

 

Samedi 23 février 2019

Spéléo interclubs, contrôle chiros - Mines d'Argentella, Galéria

 

Dimanche 24 février 2019

Spéléo, entomologie - Grotte E Sulane, Furiani

 

Samedi 2 mars 2019

Spéléo, initiation - I Luminelli, Morosaglia

 

Samedi 9 mars 2019

Spéléo, visite, prospection entomologique - Grotte de Cortè, Pietracorbara

 

Dimanche 10 mars 2019

Spéléo interclubs, initiation à l'entomologie, exploration - Grottes de Tra li Monti et de l'Anto Noir, Lento

 

Mardi 12 mars 2019

Spéléo-VTT, entomologie - Grotta di a Capella, Santa Maria di Lota

 

Dimanche 17 mars 2019

Spéléo interclubs, perfectionnement, entomologie - Grouffre U Tribbiolu, San Nicolao

 

Dimanche 24 mars 2019

Spéléo, prospection, entomologie, chiro

Castellu di Serravalle, Prato di Giovellina - Grotta A Sapara, Castiglione

 

Samedi 30 mars et dimanche 14 avril 2019

Spéléo touristique en Arménie et Géorgie 

 

Samedi 6 avril 2019

Spéléo, minéralogie, entomologie - Mine de Monticello. Mines de Pietralba

 

Lundi 8 avril 2019

Spéléo, entomologie - Grotte de Santa Catalina, Sisco

 

Samedi 13 avril 2019

Spéléo, entomologie, prospection - Grotte de Butrone, secteur San Michele, Sisco

 

Samedi 20 avril 2019

Spéléo, entrainement - Falaise A Tozza, Patrimonio

 

Lundi 22 avril 2019

Spéléo, minéralogie - Mines de Ponte Leccia

 

Samedi 27 avril 2019

Spéléo, visite, entomo - Cast.1, Oletta

 

Dimanche 28 avril 2019

Projection « Les oubliés de Laninca » - Colloque « Sépultures et rites funéraire », Calvi 

 

Samedi 4 mai 2019

Spéléo, entrainement - Falaise A Tozza, Patrimonio

 

Mercredi 8 mai 2019

Spéléo, entomologie, chiro - Grotta A Sapara, Castiglione

 

Samedi 11 mai 2019

Journée archéologie - Musée départemental de préhistoire corse et d'archéologie, site archéologique de Cauria, Sartène

 

Mardi 14 mai 2019

Spéléo, soirée entomologie - Local de Montesoro, Bastia

 

Vendredi 17 mai 2019

Spéléo, soirée entomologie - Local de Montesoro, Bastia

 

Samedi 18 mai 2019

TUC, Travaux d'Utilité Collective - Local, Bastia

 

Samedi 18 mai 2019

Spéléo, entomologie - Grotta Santa Catalina, Sisco

 

Dimanche 19 mai 2019

Spéléo, entomologie - Grotte de Pietralbello, Moltifao

 

Samedi 25 mai 2019

Spéléo, prospection-VTT - Crêtes de Téghime sud, Poggio d'Oletta

 

Samedi 15 juin 2019

Spéléo, entomologie - Cast.1, Oletta

 

Samedi 15 juin 2019

Journées Nationales de l'Archéologie - Fort de Matra, Aléria

 

Dimanche 16 juin 2019

Descente de canyon - Macini, San Gavino di Fiumorbo

 

Samedi 29 juin 2019

Descente de canyon, initiation - Viula, Olcani

 

Dimanche 7 juillet 2019

Spéléo, visite, entomo, kayak, paddle, snorkling, bateau ... - Grotte de Punta Vecchiaia, Patrimonio

 

Dimanche 7 juillet 2019

Initiation canyon - Richiusa, Bocognano

 

Lundi 8 juillet 2019

Spéléo, visite, entomo - Grotte de Cortè, Pietracorbara

 

Samedi 13 juillet 2019

Initiation canyon - Purcaraccia, Quenza 

 

Dimanche 14 juillet 2019

Spéléo, visite, entomo - Grotte de Valetto, Casanova

 

Mardi 16 juillet 2019

Spéléo, débroussaillage, entomo - Grotte de Butrone, Sisco

 

Samedi 20 juillet 2019

Initiation canyon - La Vacca, Quenza

 

Dimanche 21 juillet 2019

Spéléo, débroussaillage, entomo - Grotte de Gutrone et I Topi Pinnuti, Sorio

 

Mercredi 24 juillet 2019

Initiation canyon - Le Fiumicelli, Solaro

 

Mardi 30 juillet 2019

Spéléo, entomo - Failles Saint Nicolas, Ville de Pietrabugno

 

Jeudi 1er aout 2019

Spéléo, entomo - Santa Catalina, Sisco

 

Jeudi 1er aout 2019

Spéléo, soirée entomo - Local de Montesoro, Bastia

 

Samedi 3 aout 2019

Spéléo, entomo - Grotte de Butrone, Sisco

 

Dimanche 4 aout 2019

Spéléo, entomo - Grotte de Carpinetto, Lano

 

Dimanche 4 aout 2019

Soirée rétro-culturo monoxyles, Lano

 

Samedi 10 aout 2019

Initiation canyon - Le Bucatoghju, San Nicolao

 

Jeudi 15 aout 2019

Initiation, perfectionnement canyon - La Vacca, Quenza

 

Vendredi 16 au lundi 19 aout 2019

Spéléo-brochage et travaux - Gouffre Buga du a Cutina, casetta, Ghisoni 

 

Samedi 24 aout 2019

Spéléo, première - Grotte « l'Antre du Diable », Crocicchia

 

Lundi 26 aout 2019

Travaux - Casetta, Ghisoni

 

Vendredi 30 aout 2019

Canyon, équipement canyon - Bevinco, Olmeta di Tuda

 

Dimanche 1er septembre 2019

Spéléo, explo-topo-rando - « L'Antre du Diable », Crocicchia

 

Samedi 7 septembre 2019

Spéléo, prospection - Fontanone-Volti, Prunelli di Casacconi

 

Samedi 14 et dimanche 15 septembre 2019

Fête du Sport - Place Saint Nicolas, Bastia

 

Samedi 21 septembre 2019

Spéléo, entomo - Grotte E Sulane, Furiani

 

Dimanche 22 septembre 2019

Spéléo, initiation JNSC - Cast 1, Oletta

 

Samedi 28 septembre 2019

Repas de cohésion - Lac de Padule, Oletta

 

Samedi 28 septembre 2019

Spéléo interclubs, chiro - Grotte Forsyth-Major, Oletta

 

Dimanche 29 septembre 2019

Spéléo, entomo - Grotta Suterratta, Barbaggio

 

Dimanche 29 septembre 2019Haut de page

Canyon initiation - Macini, San Gavino di Fiumorbo

 

Dimanche 6 octobre 2019

Canyons - Piscia di u Ghjaddicu, Zonza - Pulischellu, Quenza

 

Dimanche 6 octobre 2019

Spéléo, entomo - Tra li Monti, Lento - A Sapara, Castiglione

 

Jeudi 10 octobre 2019

Spéléo, topo - A Sapara, Castiglione

 

Samedi 12 octobre 2019

Spéléo interclubs, exercice secours - Grotte de Valetto, Casanova

 

Dimanche 13 octobre 2019

Spéléo, entomo - Grottes de la Coscia et des Embruns, Macinaggio

 

Samedi 19 octobre 2019

Spéléo interclubs, visite, chiro, entomo - Grotte de Brando, Brando

 

Dimanche 20 octobre 2019

Spéléo interclubs, visite - Gouffre d'Altiani, Piedicorte di Gaggio

 

Samedi 26 octobre 2019

Spéléo, brochage, entomologie - Gouffre de San Nicolao « U Tribbiolu »

 

Dimanche 27 octobre 2019

Spéléo, paléontologie - Grottes de la Coscia, Macinaggio

 

Dimanche 3 novembre 2019

Spéléo, entomo - Mines de Monticello et de Lozari

 

Samedi 9 au lundi 11 novembre 2019

Spéléo, initiation « grande verticale » et visite - Gouffre « Buga di a Cutina », Ghisoni

 

Samedi 23 novembre 2019

Visite sites de Cucuruzzu et grotte de Saparaccia, Levie - Projection « Les oubliés de Laninca », musée de Levie

 

Samedi 30 novembre 2019

Spéléo, entrainement - Falaise A Tozza, PatrimonioHaut de page

 

Samedi 7 décembre 2019

Inventaire matériel - Local, Bastia

 

Samedi 14 décembre 2019

Assemblée Générale - « Cors'Hôtel », Biguglia

 

Dimanche 29 décembre 2019

Spéléo interclubs, visite, équipement, brochage - Cast 2, Cast 3, Oletta

 

 

Dimanche 6 janvier 2019

Spéléo, visite

Cast 3 « La Traversée », Oletta

 

 

Participants

  • ITP : Michèle C., Wanda C., Jean-Claude D., Frédéric D., Amal D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Véronique M., Jean-Louis V., Franck Z.

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 3h45

Photos

 

Première sortie de l’année. Finies les Bone Feste, le Capu d’Annu est passé. Pace e Salute. L’œil est encore un peu injecté, le foie gorgé de chocolat et de foie gras, la vésicule spasmique, le teint olivâtre. Il est temps de libérer toutes ces toxines par une bonne sortie spéléo.

Cast 3 est choisie pour 4 raisons :

1/ C’est à 60 m des 4x4.

2/ Pas d’étroiture : le périmètre abdominal de Fred aurait augmenté en proportions déraisonnables à cause d’un chapon bien gras pendant les Fêtes

3/ C’est la bonne période pour visiter la grotte sans déranger de chauves-souris.

4/ Une APB menace. Risque de fermeture des accès

Entassés à 6 dans le Disco de Jean-Noël et à 4 dans le Pajero, on passe le gué de l’Aliso sans problème, il n’a pas plu depuis 15 jours.

11h : Franck débute l’équipement, sous les conseils de Jean-Noël, du beau P16 d’entrée ; Broché il n’y a plus de corde en place ; petits problèmes pour déterminer la longueur des oreilles du fusion, ça fait quelques temps qu’on n’est plus sorti en spéléo. Le coup de main se perd. Ça pousse derrière.

HP part devant pour voir si les équipements en place sont intacts, on ne sait plus quand ont été changées les cordes ; pas de problème apparemment, quelques plaquettes rouillées mais ça tiendra.

Un petit rhino dort paisiblement entre les oreilles de l’amarrage d’accès à la salle des fouilles.

Montée au balcon par l’échelle puis traversée de la main courante qui est très glissante, une vraie patinoire, certains passent en rampant, d’autres à genoux sous l’œil attentif de Wanda. On accède à la salle du Haut si proche de la salle de la Chèvre de Cast 1 : un petit rhino dort au sommet.

On redescend dans la salle concrétionnée ou l’on se regroupe pour la traditionnelle photo. Autre petit rhino aperçu.

Retour : Jean-Louis dans la vire décide de se libérer des contraintes anatomiques humaines et veut passer un bombement de la paroi postérieure en fléchissant exagérément son rachis dorsal en arrière. Eh non Jean-Louis ! Mister Fantastic c’est dans Marvel pas dans la vrai vie. Il finit enfin par écouter les conseils prodigués et passe. Véro a quelques problèmes d’équilibre glycémique. Et puis c’est un retour à la compétition, pour elle. Les derniers ressauts lui sont un peu durs. On accède tout de même à la Mezzanine et on sort sous un beau soleil après un coup d’œil à la salle jumelle et sa lucarne.

14h 45 déjà. Il est temps de préparer le feu.

Pâtés, charcuterie, saucissons, œufs durs, veau, grillades, saucisses, migliacci, figatellu, cheese cake, génoise fourrée, galettes des rois, clémentines, Madiran, Côtes du Rhône….

Amal et Jean-Claude D. sont sacrés Reine et Roi de Castiglione. L’ambiance est des plus conviviale. Nos Altesses sont fêtées dignement. Le couple princier est vraiment magnifique.

A noter : température Salle concrétionnée : 13°, Mezzanine : 16°

 

Le lendemain Véronique, enchantée par sa sortie, What’sapera sa « Comptine du spéléo » :

« Aie croucroucrou Aie croucroucrou Aie courbatures, un spéléo s’en allant à la grotte, disait bonjour à tous les ptistopis, trainant ses pieds, ses pieds dans le maquis, le long de la faille il rechercha le crou. Aie croucroucrou Aie croucroucrou Aie courbatures…Le crou trouvé il s’y introduisit, ébahi devant les formations, Aie crou croucrou Aie croucroucrou Aie courbatures…Aux oubliettes elles finirent par partir grâce à un bon ptit coup de rouge AieHaut de page croucroucrou Aie crouroucrou Aie courbatures, elles sont parties n’en parlons plus »

En tout bien tout honneur bien sûr. Hum, Hum, faites sortir les enfants. Et puis cela ne nous … regarde pas.

Sur l'air de la comptine « Ah les crocodiles » : https://www.youtube.com/watch?v=1T9b0cax6s4

PHP, Véro, JN

 

 

Vendredi 11 janvier 2019

Spéléo interclubs, visite

Monoxyles, Lano

 

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude D., Jean-Claude L.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Initiés : Olivier B., Léo D.

 

TPST : 0h15

Photos

 

En préparatif de la grande soirée de projection du documentaire « Les oubliés de Laninca », une visite de la cavité aux monoxyles a été proposée au « Monsieur Loyal » de la soirée, Olivier B., afin de s'imprégner de ce lieu devenu quelque peu mystique. Sa compagne Léo l'accompagnera.

Avant l'arrivée au point de rendez-vous, un -2° en passant à Ponto Novo donne le ton, il va faire frisquet !

Un petit café plus tard, le quintet quitte le Carré d'As à bord du beau Defender 9 places d'Olivier. Des travaux sur la D39 impose un détour de 14 km par Gavignano et Salicetto, ça monte et ça tourne !

Le bout de la piste est enfin atteint, il est presque midi mais il est quand même décidé de monter à la cavité avant les agapes.

La montée réchauffe rapidement tout le monde, des coulées glacées témoignent qu'il a fait très froid ici aussi.

Pendant que JCD et JY équipent les initiés, JCL se charge de la pose de la main courante. Une 35 m est tout juste suffisante pour arriver jusqu'à la plateforme.

Une certaine émotion se lit sur les visages des initiés en arrivant en ce lieu devenu historique. Les circonstances de la découverte sont évoquées ainsi que quelques infos sur les dispositifs techniques mis en place lors des campagnes de fouilles.

Un C25 est installée pour une descente directe, elle arrive tout juste au sol. Olivier préfère la via ferrata, JCL déséquipe.

Retour sur la piste, le torse de MP repéré à l'aller en contrebas du chemin est récupéré. Un bon spuntinu permet de se requinquer, le capot du Def servant de table.

Un dernier arrêt au Carré d'As et retour nocturne à Bastia.

Les impressions d'Olivier : « Afin de préparer la grande soirée archéologique de demain soir à Bastia, journée sur les hauteurs de Lano, à la découverte de cette exceptionnelle cavité sépulcrale mise à jour en 2015. Après quelques heures de routes, 20 minutes de pistes en 4x4, une ascension raide sous les chênes glacés avec notre matériel, moment de frisson pour atteindre la cavité située au milieu d'une falaise calcaire de 45 mètres à pic ! La passerelle provisoire qui servit aux transferts des ossements et monoxyles, ainsi que la fameuse grotte, se trouvent au 2/3 de la paroi. L'exploration qui suivit fut emprunte d'une certaine émotion face à la charge symbolique des lieux et l'importance historique du site, d'autant plus qu'elle fut accompagnée entre autres, de Jean-Claude La Milza et Jean-Yves Courtois, les deux inventeurs (découvreurs) de la cavité. Une remontée deHaut de page 3000 ans dans le passé de nos lointains ancêtres... Je réalisais mieux tout le travail accompli par l'équipe de spéléologues de I Topi Pinnuti, archéologues et scientifiques dans ces conditions extrêmes de fouilles et d'extraction.
La suite c'est demain à 20h00 au centre Culturel L'Alb'oru de Bastia...
»

JCL

 

 

Samedi 12 janvier 2019

Soirée projection « Les oubliés de Laninca »

Centre culturel Alb'oru, Bastia

 

 

Participants

  • ITP + GCC + Ex-ITP + Ex GCC : 53

  • Invités présents : > 200

Photos

 

Une des plus grande sortie organisée par le club : plus de 50 topi, GCC, ex topi et ex GCC ont répondu présents à l'invitation lancée dans les médias pour la projection du documentaire « Les oubliés de Laninca ». Celui-ci a été réalisé par Pierre-Jean et retrace l'incroyable aventure vécue par les topi depuis la découverte de vestiges archéologiques perchés sur les hauteur d'un à-pic à Lano. Cette aventure est également relatée sur une page dédiée du site.

Les 312 places du centre culturel Alb'oru n'étaient pas suffisantes pour accueillir toutes les personnes qui avaient réservé leur place pour assister à la projection de ce documentaire de 52 mn.
Celui-ci a semble-t-il été bien apprécié par tous. Un grand bravo à Alain T. pour l'organisation de cette soirée !

Un échange avec l'assistance s'est ensuite déroulé sous la conduite d'Olivier B. et a permis de répondre encore à quelques interrogations du public.

Un pot de l'amitié a terminé de manière chaleureuse et conviviale cette soirée.Haut de page Un Fémur d'Or a même été remis pour l'occasion à Pierre-Jean !

Afin de satisfaire toutes les personnes qui n'ont pu assister à la projection faute de place, il est envisagé d'autres séances en des lieux propices à ce type de documentaire, Parc Galea, Citadella da fà, Journées Nationales de l'Archéologie, village de Lano, etc.

JCL

 


Vendredi 18 janvier 2019
Spéléo, désob’
Aven de l’Avaloir, Barbaggio

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude D., Jean-Noël D., Petru S., Jean-Louis V.

TPST : 2h00

Photos

 

Avaloir, Acte 6
Un an bientôt que le chantier de désobstruction de l’Avaloir a été lancé ; après une pause hivernale de deux mois, les papis péteurs décident de reprendre du service. La provision de crayons a été réapprovisionnée il y a quinze jours, on a un beau stock de munitions devant nous. Regroupement au local pour 13 h avec JCD, notre nouveau membre Jean-Louis se joint à nous pour découvrir toutes les facettes de la spéléo.

Préparation du matos, on perd un peu de temps suite à une imprimante capricieuse et à 13 h 45 nous voilà sur site. On ne s’éternise pas dehors car le vent est bien frisquet, une constante à Teghime en hiver. JN équipe puis JCD passe en relais pour faire suivre les sacs après avoir enlevé la dèv, puis remonte pour guider JL dans une descente sympathique pour un débutant. Nous voilà tous les trois au fond.

Direction le front de taille, pas de changement depuis la dernière fois. Un léger courant d’air frais sort du boyau, il y a du vent dehors qui doit passer par quelques fractures et la différence thermique doit aussi créer le flux d’air. On reprend l’abattage par le bord droit au niveau de la banquette, la roche est bien compacte. Tellement compacte que la mèche perdra son extrémité en carbure au deuxième forage. Il est vrai qu’il est recommandé d’attaquer avec le petit foret avant de passer au grand…

Petru arrive juste avant le premier tir, JL sera intronisé boutefeu ; belle réussite, de beaux morceaux, on avait utilisé un crayon long. Contrôle des ppm de CO qui monte à presque 50 pour redescendre autour de 20 en 5 mn. Deuxième tir moins efficace, le crayon est plus petit, beaucoup de petits cailloux. On a craint de s’arrêter car la batterie étant faiblement chargée, les tirs ont été longs à se déclencher. On n’est pas trop de quatre pour faire la chaîne pour évacuer les blocs vu l’exigüité du boyau. JL restera au niveau de l’Alcôve des Mouches, peu tenté par ce boyau étroit.

Encore trois tirs qui enlèvent de beaux morceaux. Un coup d’œil au front, la lèvre du puits est à environ 70 cm et l’extrémité de la banquette à environ 1 m. Encore deux à trois séances pour une sortie confortable. Mais ne rêvonsHaut de page pas, ce n’est pas un boulevard, ça frotte encore mais les « beaux » gabarits du club vont pouvoir passer.
Il est 16 h 30, il faut songer à remonter car Petru, notre vérificateur aux comptes de la LISC est attendu au club pour 18 h. La palanquée remonte, Petru suivi de JL puis JCD qui remontera les sacs et JN qui déséquipera. Dehors 3° C ! on range vite le matos et à 17 h 45 nous voilà au chaud au local.
JN


 

Samedi 19 janvier 2019

Spéléo, entrainement

Falaise A Tozza, Patrimonio

 

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle C., Wanda C., Dominique D., Alexandra et Frédéric D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Manon L., Noël R., Rémi R., Julien S., Alexia S. B., Franck Z.

  • La toutounette : Nala

Photos

 

Retour en falaise pour les topi, certains n'y étaient pas revenus depuis mai 2018 !

Rendez-vous 8h30 au local, mais il faudra plus d'une heure entre le café et la préparation du matos avant que la troupe s'ébranle.

Le temps est mitigé, voire incertain, une petite bise bien fraiche accueille les topi sur le petit promontoire calcaire. Répartition des rôles avec une séquence rétro pour Dumè qui va arranger le chemin d'accès avec ses outils préférés, « Feuilles, râteau, c'est le chant des municipaux - Feuilles, râteau, c'est bientôt l'heure de l'apéro ! ». Ben justement, c'est pas encore l'heure de l'apéro et y'a encore du boulot. Anto s'occupe d'un atelier nœuds en utilisant les amarrages de la tour en ruine. Alexia et Franck équipent la voie des Oliviers, HP la voie Pieds à terre et JC une des voies du Dièdre. Une C35 est d'ailleurs trop courte pour cette dernière, une C25 la complètera, ce qui fera un bel atelier passage de nœud plein vide à bonne hauteur.

Bon ben maintenant c'est l'heure de l'apéro. Dumè a fait démarrer les braises après avoir lustré le chemin, la table est mise, la première bouteille est débouchée et sonne le rappel. Rassemblement autour de la table, à l'abri de la tour. Quelques gouttes tombent timidement, il est question de plier bagage, mais les topi sont courageux, pas question d'interrompre les agapes !
Quelques rasades plus tard les voilà de nouveau pendus sur les cordes. HP termine l'équipement de la voieHaut de page d'initiation. La révision du passage de nœud n'est pas inutile pour certains, il est vrai que la manip ne se rencontre pas souvent sous terre, mais elle est à maitriser. Alexia et Manon s'accouple sous le nœud pour un dégagement d'équipier en technique balancier sur grande longe, ça va le faire.

Il est bientôt 17h lorsque le déséquipement général est lancé, retour au local à la nuit tombante.

JCL

 

 

Dimanche 27 janvier 2019

Spéléo, visite, désob

Cast 2 et 17, Oletta

 

 

Participants

  • ITP : Michèle C., Wanda C., Dominique D., Frédéric D., Marie D., Henri-Pierre F., Émilie L., Noël R., Alexia S. B., Franck Z.

  • La toutounette : Nala

 

Photos

TPST :

 

Comme d’habitude le RDV est donné au local. Nous nous retrouvons autour d’un café, les kits ont été préparés jeudi dernier par Alexia, Franck et Noël. Nous complèterons avec Dumè le matériel nécessaire à la désobstruction de Cast 17.

Arrivés sur place 2 équipes se forment. Henri-Pierre, Dumè et Frédéric vont s’occuper de Cast 17. Le groupe électrogène est mis en route et c’est parti pour les travaux de désobstruction. Quelques seaux de terre et de pierres seront évacués durant la journée.

Les autres iront visiter Cast 2. Franck se lance dans l’équipement du puits d’entrée sous la conduite de Noël. La corde est en place, uns à uns, les autres vont se lancer sur la corde. Nous poursuivons la visite dans la galerie du guano, nous nous arrêtons un moment pour entreprendre la désobstruction d’un passage. (En fait, il s’agit d’une fracture perpendiculaire située quelques mètres en aval de la faille du chien). Quelques rochers et cailloux sont rapidement enlevés il faut aussi évacuer des pelletées de guano rendu très poussiéreux avec le temps. Le temps passe. Il faut repartir sinon nous risquons de passer le reste de la journée là, …. À excaver….

Nous poursuivrons jusqu’au fond, l’E9, pour nous arrêter au pied de la corde qui mène au plafond ou dorment les chauves-souris.

Sur le retour, quelques photos seront réalisées près du massif de spéléothèmes. Plus tard nous nous engageons dans l’autre réseau après avoir donné de précieuses consignes et encouragé les plus timorés à s’engager dans l’étroiture.

Alexia se lance dans l’équipement de cette partie sous la surveillance de Noël. La main courante est installée, nous allons jeter un coup d’œil aux perles de caverne enserrées dans leur petit gour, certains irons plus loin jusque à la zone de la coulée blanche cristalline. Henri-Pierre et Frédéric ont abandonné Dumè en surface et nous rejoignent à ce moment-là. Nous poursuivons, Marie, Wanda et Alexia vont se faufiler sous « la crèche » au fond de la galerie pour aller voir les os du cerf et l’amoncèlement des ossements de prolagus. Nous entamerons l’escalade à travers les concrétions et les blocs pour arriver au plafond de cette galerie. Nous perdrons quelques-uns d’entre nous en cours de route. De retour Alexia va se charger de déséquiper la main courante tandis que les uns et les autres vont se frotter avec plus ou moins de craintes à l’étroiture verticale. Franck va se charger du déséquipement du puits d’entrée. Tous se retrouvent dehors vers 16 h 30.

Dumè nous attend, impatient, à l’heure du casse-croute. Le vent s’est levé, prudemment nous décidons de ne pas allumer de feu. Les figatelli attendront ! Nous partageons le pâté de tête, le foie gras, les bonnes bouteilles de vin, les fromages et les succulentes dattes apportées par Frédéric.

Le soleil se couche et la fraicheur se fait sentir, nous rentrons à Bastia.Haut de page

Faune rencontrée : une quinzaine de chauves-souris en tout. Petits rhinolophes, 2 grands rhinolophes, 4 euryales ? Des dolichopodes, divers insectes.

Suggestions : rééquiper l’E9 qui donne accès aux chauves-souris, entreprendre la désobstruction de la fracture trouvée en aval de la faille du chien, enfin, équiper l’escalade qui permet de monter dans la salle (en dessous de Cast 17).

Nono

 

 

Samedi 2 février 2019

TUC, Travaux d'Utilité Collective

Local, Bastia

 

 

Participants

  • ITP : Dominique D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Manon L., Francis M., Noël R., Julien S., Alexia S. B., Franck Z.

  • « Initiés » : Mathilde B., Antoine S.

 

Première journée « Travaux local » de l'année.

Principale activité concoctée par le comité d'organisation :

  • Pose d'un lambris le long du mur sous l'écran

Activités connexes :

  • Pose de 2 radiateurs rayonnants, un dans la grande salle, un autre flambant neuf au bureau

  • Changement d'un néon au local matériel

  • Pose d'une prise électrique dans le lambrisHaut de page

  • Transfert des documents de l'ancien PC vers le nouveau (3 ans qu'il attend quand même le pôvre !). Longues, très longues mises à jour de celui-ci et du NAS ...

Fin de cette nouvelle journée d'aménagement du local, une histoire sans fin et ... sans faim ;-)

JCL

 

 

Dimanche 3 février 2019

Spéléo, initiation, visite

Cast.1, Oletta

 

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Jean-Claude D., Frédéric D., Marie D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Manon L., Marie-Pierre R., Julien S., Jean-Louis V.

  • Initiés : Maxime A., Mathilde B., Antoine S.

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 4h00

Photos

 

Un vent de jeunesse sur la spéléo corse

Jeudi soir se décide une sortie découverte/initiation pour Maxime ; on hésite entre Cast.1 et 3, ce sera le Trou du Pylône, la Traversée et la Salle de la Chèvre pour ceux qui ne l’ont pas visitée lors des JNSC. Sur ce, Manon et son équipe de jeunes se greffent sur le projet et d’un seul coup la moyenne d’âge de nos sorties (on est habituellement plutôt proches des dinosaures avec souvent 60 ans de moyenne…) chute à 40 ans ! En fait deux groupes, toujours sept dinosaures (moy. 62 ans) et six juvéniles (moy. 21 ans). Souhaitons que la relève soit là.

Un petit rappel, si la moyenne d’âge de la FFS est actuellement de 43 ans, elle était de 25 ans en 1965 !
Rdv au local à 8 h 30, préparation rapide du matos, on décolle vers 9 h 10. Rendez-vous suivant au parking à l’entrée du champ. Le ciel est un peu nuageux, quelques gouttes de pluie mais cela semble se dégager. L’Aliso coule bien, une trentaine de centimètres d’eau, et un seul 4x4, le Disco, il faut faire deux traversées et une partie de l’équipe montera à pieds.

Tiens une planche (un des bancs) est posée sur l’entrée des chauves-souris, ce sont vraisemblablement les chasseurs qui l’ont installée pour éviter que les chiens tombent… Il faudrait qu’on leur en explique l’utilité. Le ciel se dégage et des morceaux de ciel bleu apparaissent. On fera deux groupes, Traversée et Chèvre et inversement.
JN équipe le Grand Réseau jusqu’en bas du dernier P9, JCD la Chèvre et HP part équiper l’entrée secondaire. Pendant ce temps Manon et Julien initient (ou rappellent) les bases techniques de la progression sur corde. Le premier groupe à partir sera celui du Grand Réseau – Mathilde, Antoine, Julien, Manon, Jean-Louis et MP -, ils rejoindront JN en bas du P9, où il a rencontré HP, remonté ensuite par l’entrée 2. La progression se fait sans difficultés, les jeunes sont à l’aise.

Le groupe de la Salle de la Chèvre – JCD, Wanda, HP qui les a rejoint, Fred, Marie et Maxime – iront jusqu’au bout de la Vire. Une partie fera demi-tour à ce niveau car la barre, qui sert d’appui au niveau de la descente et du fractio plein pot, est descellée, cela risque d’être compliqué pour les petits gabarits et un peu technique.
Le groupe 1 sortira par l’entrée 2 (on garde le fond de la cavité pour une prochaine visite - il doit être bien gras). Manon et Julien feront mumuse en bas du P17 pour s’entraîner au dégagement d’équipier. Jean-Louis et MP préfèrent rester à deviser sous l’olivier. Le temps s’est noirci, quelques gouttes.

JN repart avec Mathilde et Antoine par l’entrée 1 pour aller voir la Chèvre. On retrouve JCD qui vient de déséquiper le P13, on empruntera le Grand Réseau puis la Jonction. Montée à la Vire, photos et demi-tour car la barre n’inspire pas confiance. Pendant ce temps le groupe 2 emmené par Wanda et HP sortira par le P17 de l’entrée 2.

On retrouvera Manon et Julien dans la Salle de la Chèvre, ils ont déséquipé le Grand Réseau - ils sont bien ces « petits »… Sortie vers 15 h, Julien finira le déséquipement. Dehors c’est la grosse pluie, ils ont tenté mais sans succès d’allumer le feu et ont dû installer un taud de fortune entre le Disco et l’olivier en utilisant la bâche du matériel. On se réchauffe, on grignote et une petite bouteille pour récupérer. Pas question de barbecue, on décide de filer au local. Tiens un 4x4 arrive, apparemment un chasseur, vu la casquette orange ; nous voyant installés sur le parking il fait demi-tour sans un mot… Puis redescend quelques minutes plus tard toujours sans un salute… Il doit chercher son chien.

On reprend la piste (un groupe descendra à pieds car le Disco est bourré à bloc. À l’intersection de Cast.2 on croise un autre chasseur et son 4x4, il nous confirme leur recherche de chiens. L’échange est plus sympa (il est connu de JN) mais on oublie de parler de la grille des chauves-souris. Il nous prévient que l’Aliso a monté et que cela risque d’être chaud. En fait une cinquantaine de centimètres (Julien aura même traversé à pieds avec Manon sur le dos…), cela passe sans problèmes, avec deux allers et retours. Le ciel vers Bastia se dégage, la pluie s’arrête mais leHaut de page massif du Tenda est bien chargé, l’Aliso va monter.

La sortie se termine par un sympathique spuntinu au local, et une démonstration de corde par Mathilde et Julien. Retour pénates 18 h.

JN

 

 

Samedi 9 février 2019

Spéléo, exploration et découverte du milieu souterrain

Monoxyles et Carpinetto, Lano

 

 

Participants

  • ITP : Carlos B., Michèle C., Aurélien D., Frédéric et Marie D., Jean-Claude L., Noël R., Alexia S. B., Jean-Louis V.

  • Initiés : Corine B., Lionel D., Olivier, Mathis et Thomas G., Valérie L.

 

TPST : 3h30

Photos

Exposé des jumeaux

 

Découverte de la grotte de Carpinetto, vaste programme puisque c'est la plus grande cavité de Corse avec un développement de bientôt 900 mètres ! Découverte de la spéléo pour Mathis et Thomas, les jumeaux de Valérie et Olivier, et Lionel dont c'est la première virée souterraine avec le club. Redécouverte pour Coco, eh oui, déjà 10 ans qu'elle n'a pas remis les pieds sous terre, c'était à Altiani le 7 février 2009, cavité marquante ! Un retour également pour Valérie et Olivier, « entrainés » par leurs rejetons de 8 ans.

Après un rendez-vous très matinal à 8h au local, les topi se retrouvent vers 9h autour d'une table de cafés à Ponte Leccia. Un coup de fil au maire de Lano nous confirme que la route habituelle est toujours barrée suite aux travaux, il faudra donc passer par Aiti. Un détour imposé de 6 km qui permet pour certains de découvrir la magnifique forêt domaniale de Pinetu et la belle église paroissiale Santo Stefano.

Malgré la présence du soleil il fait frais en cette journée hivernale. Certains sommets dominant la piste sont encore enneigés, on ne s'attarde pas torse nu !

Deux équipes sont constituées : les uns et les autres. Les uns se dirigent vers Carpinetto, les autres (Aurélien et JCL), vers les Monoxyles. En effet, JC voudrait jeter un œil, via la Topicam, dans la petite lucarne de gauche en bout de galerie. Les autres arrivent donc rapidement devant la via ferrata. Pas de corde installée depuis le départ, la main courante rigide servira pour l'assurance. Une corde sera quand même posée pour la sécurité entre les derniers barreaux et la cavité.

La Topicam est déballée, les branchements effectués, mise en marche, rien sur l'écran ! Elle a pourtant été essayée la veille ! Contrôle rapide des connexions, un fil s'est coupé ! Après bidouillage, les images apparaissent et la caméra est envoyée au bout du boyau. L'espoir d'une continuation vers la droite de l'amorce de gauche tombe à l'eau, c'est bouché ! Il faudra continuer le désob de l'amorce de droite commencée lors de la séance du 16 juin 2018. A suivre ...

Les autres rejoignent l'équipe des uns dans Carpinetto alors qu'ils sortent du laminoir pour les plus téméraires. Les plus timides ont fait demi-tour aux lacs jumeaux. La galerie de la Chèvre - menant au laminoir de la Chèvre, lui-même entrecoupé par l'étroiture de la Chèvre, avant de déboucher à la résurgence de la Chèvre donnant naissance à la rivière de la Chèvre, qui disparait finalement dans la perte de la Chèvre - sera visitée une autre fois ...

Aurélien rattrape son retard et parcourt rapidement le chemin emprunté par les uns. Continuation de la visite jusqu'au lac de Italiens, en passant par le lac Suspendu et la galerie Supérieure. Une partie de l'équipe est repue et rejoint la sortie. Michèle, Alexia, Marie, Fred, Carlos, Aurélien, Nono et JC font un détour par la salle des Rhomboédriques. La rivière y coule et se perd vers le boyau Silvain, qui est en partie obstrué.

Une cinquantaine de petits et grands rhinos sont comptabilisés tout le long de la cavité.Haut de page

Retour à la piste, le feu est allumé, les agapes commencent. Moment convivial que de partager pâtés, charcutailles, figatelli, Rustique, fiadone, etc., etc. Un sachet de carottes donne bonne conscience à certains ;-)

Retour à la nuit tombante en empruntant le même trajet qu'à l'aller.

JCL

 

 

Dimanche 17 février 2019

Spéléo, entrainement

Falaise A Tozza, Patrimonio

 

 

Participants

  • ITP : Carlos B., Michèle C., Wanda C., Yannick D., Dominique D., Frédéric D., Amal D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Rémi R., Marie-Pierre R., Franck Z.

  • La toutounette : Nala

Photos

 

Retour hivernal en falaise, mais par une belle journée printanière. Un beau soleil accompagne les lève-tôt au local pour préparer le matériel, les lève-tard les rejoindront directement à la falaise.

La végétation a bien poussé depuis la dernière visite mais le chemin d'accès au petit plateau est encore bien dégagé. Chargé d'un, deux ou trois sacs, les topi rejoignent leur alpage préféré.

Le matériel est étendu sur la bâche, 1 C62, 1 C45, 2 C40, 2 C20, 70 mouskifs, protège-corde et sangles, y'a de quoi faire. D'ailleurs, qui fait quoi ?

MP, Wanda et Michèle s'occupent de la voie Pieds à terre, Fred de la voie d'Initiation, Rémi de la voie des Oliviers,  Franck de la voie du Dièdre 1. Les équipeurs seront supervisés par Dumè, HP et JC. La voie du Dièdre sera agrémentée d'un malicieux nœud quelques mètres avant le sol, certains y prennent plaisir ;-). Restant sur sa faim, Franck équipera également la Rocade.

Quelques odeurs barbecuesques mettront un terme à la session matinale et tout le monde se retrouve autour de la table en pierre, bien trop petite pour accueillir toutes les denrées. Il y avait encore de quoi nourrir un régiment !Haut de page

Un projet d'extension de la table et des bancs est évoqué, avis aux volontaires !

Moins d'activités pour la session postprandiale, quelques descentes, quelques remontés et l'ordre de déséquipement général est lancé. Vérification du matos, il ne manque rien !

Retour au local à la nuit tombante pour restitution du matériel.

JCL

 

 

Samedi 23 février 2019

Spéléo interclubs, contrôle chiros

Mines d'Argentella, Galéria

 

 

Participants

  • ITP : Marie G., Jean-Claude L.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Invitée : Charlène C.

Photos

 

Après la projection du documentaire « Les oubliés de Laninca » à l'Alb'Oru à Bastia, le présentateur avait proposé une projection plus intimiste dans son café théâtre de Calvi « Citadella da fà ». Là aussi la projection a été suivie d'un échange avec les clients et public. Marie, JY et JCL y étaient invités, Pierre-Jean le réalisateur également, accompagné par André C. la voix off, Pierre L. le maire de Lano et Pascal T., premier archéologue informé de la découverte.
Les amateurs d'archéologie se sont montrés plus curieux et de nombreuses questions ont été posées. Le cadre plus convivial a semble-t-il favorisé les échanges.

Retour vers 1h00, un anachronique feu de forêt illumine la nuit aux alentours de Calenzana, des convois de pompiers sont croisés sur la route.

 

Mais pour « rentabiliser » le déplacement, JY avait au préalable proposé une visite de contrôle chiros de quelques galeries des mines de l'Argentella.
C'est pourquoi Marie et JC retrouvent de bon matin JY à Ponte Leccia, ainsi que Charlène, collègue géologue de Marie. Ce ne sont pas les seuls topi à boire le café au Carré d'As, Jean-Phi et Anto y sont également, mais pour une autre raison. Il s'agit pour eux d'étudier la rénovation du laboratoire d’écologie de Pirio (vallée du Fango) de l’APEEM (association pour l’étude écologique du maquis).

Regroupement dans 2 véhicules et direction Calvi où Charlène laisse le sien, elle ne pourra pas rester pour la projection du soir.
Tout le monde se tasse enfin dans le Berlingo et direction l'Argentella par Bocca di Marsolinu. Longue route qui fait arriver peu avant midi sur place.

L'état de la piste ne permet pas de s'avancer très loin et la voiture est laissée près du lac de l'Argentella. C'est une retenue d'eau construite pour les besoins de l'ex exploitation minière. Le lac est bien rempli malgré la période relativement sèche que connait la Corse actuellement, le trop plein se déverse par un canal latéral. Aucun poisson visible, le lac se vide en période estivale.

Direction maintenant la première galerie, la G12. Pas de chemin bien tracé, le trajet se fait plus au moins au jugé en se fiant aux souvenirs de JY et au positionnement GPS. C'est une longue galerie rectiligne en grande partie occupée par l'eau, les bottes sont tout justes suffisantes pour ne pas se mouiller. Quelques galeries secondaires recoupent la galerie principale, dont certaines débouchent à l'air libre. Un seul petit rhino comptabilisé mais une belle famille de rats occupent le bout de la galerie principale. Quelques fistuleuses incongrues décorent par endroit le sombre plafond. Charlène, équipée d'une loupe, examine et prélève quelques échantillons de roche à l'aide de son marteau de géologue.

La prochaine galerie, la G14 sera plus généreuse, 39 petits rhinos comptabilisés par les topi (36 par le GCC...). Charlène aura droit à un demi-bain, piégée par un trou caché sous une vielle planche. Il a été compté jusqu'à 250 petits rhino dans cette galerie lors d'un précédent contrôle.

C'est maintenant au tour de la G15 d'être visitée, 6 petits rhinos et un grand rhino y hibernent tranquillement.

L'accès vers la G13 est un peu plus compliqué et il faut zigzaguer en profitant des zones de maquis moins dense. Finalement, un chemin mieux tracé permet de rejoindre cette dernière galerie. C'est la plus petite des 4, seulement 3 petits rhinos aperçus.

Le retour est plus rapide, le chemin emprunté mène à une piste qui permet de rejoindre plus facilement la voiture. Il est plus de 16h00 pour le pique-nique installé à proximité des anciens bâtiments d'exploration minière. Sous le plus grand, 2 longues caves sont visitées et encore quelques rhinos comptabilisés.Haut de page

Retour vers Calvi en passant par la route côtière, les vues sont magnifiques d'autant plus que l'arrivée à Calvi se fait au soleil couchant. Charlène récupère sa voiture et rentre sur Bastia.

Retrouvailles chaleureuses avec PJ et André, Léopoldine et Olivier, Pascal, le maire de Lano et sa femme. Les vedettes attendront la projection autour de quelques verres.

JCL

 

 

Dimanche 24 février 2019

Spéléo, entomologie

Grotte E Sulane, Furiani

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Jean-Noël D., Henri-Pierre F.

  • La toutounette : Nala

TPST : 1h15

Photos

 

Dimanche frisquet avec un beau soleil mais vent d’Est assez fort depuis la veille avec importants feux d’écobuage en Balagne et à Sisco. La tombée du vent est annoncée pour l’après Midi. On se retrouve donc à 13 heures 15 au début de la piste. JCD initialement pressenti n’a pu se libérer ni Véro.

En une quarantaine de minutes on rejoint l’entrée de la grotte, le chemin ayant été bien dégagé en Décembre par les JC. Il fait bon à l’abri du vent, ça n’est pas pour rien que les grottes s’appellent E Sulane.

La grotte est très peu humide. Ca sent très fort l’urine de rongeur ou de sanglier. On progresse en rampant ou à genoux. Le plafond est bas. On repère un chilopode, une julida, des dolichopodes, des isopodes oniscidae, des escargots oxychillus, et d’autres non encore identifiés, en prévision du stage de biospéléo d’Avril 2019. Par contre pas de chauve-souris. JN nous fait une visite guidée détaillée : le carrefour des grands gours, le méandre de la poignée de main, la dalle ou est inscrit « 18 Septembre 1887 Marchioni Filippu », la grande salle…

On ressort et l’on se dirige dans les ronces vers la deuxième entrée. Jean-Noël bascule en arrière dans les ronces, le lacet d’une de ses chaussures se coince dans un œillet de la chaussure de Wanda, difficulté pour se dégager, HPHaut de page qui suit avec Nala dans les bras ne peut les aider. On finit quand même par se sortir des ronces. Ce côté est un peu plus haut avec de belles marmites au plafond, mais moins de troglobies probablement à cause d’un écoulement plus important des eaux.

On sort vers 15 h 15. Remontée rapide en 45’ et Retour boire un pot chez Véro.

HP

 

 

Samedi 2 mars 2019

Spéléo, initiation

I Luminelli, Morosaglia

 

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle C., Amal D., Marie G., Jean-Claude L., Noël R., Marie-Pierre R., Julien S., Alexia S. B., Franck Z.

  • Initiés : Marine et Guillaume B. M., Thibaud B., Philippe B., Amélie D., Laetitia M., Cédric Q., Antoine S.

 

TPST : 4h00

Photos

 

Séance d'initiation spéciale CAF de Bastia, une dizaine d'inscrits. Une poignée de désistements plus tard on élargit l'offre et voilà 8 initiés fin prêts pour découvrir les joies et difficultés de la spéléologie. Si on ajoute les 10 topi cela fait une grosse sortie spéléo pour ce joli gouffre rarement visité.

Le soleil est au rendez-vous lui aussi à Ponte Leccia où tout le monde se retrouve autour d'une table du Carré d'As. Un café plus tard, un convoi de véhicules serpente sur la route de Morosaglia. Pas de chasseur sur le petit parking, la place est libre.

La joyeuse bande chemine maintenant vers une des crêtes du Monte Pedani, en suivant plus ou moins, et avec plus ou moins de facilité, le chemin « officiel ». Ce dernier aurait bien besoin d'un rafraichissement, les marques jaunes et les cairns disparaissent peu à peu sous le maquis.

Le trou est toujours là, protégé par le cadre métallique et quelques branches. La pose d'un grillage sur le cadre est une nouvelle fois évoquée ...

Marie installe une corde sur un arbre qui passait par là et fait une première initiation à l'utilisation du matériel spécifique utilisé en spéléo. Pendant ce temps, Alexia, Franck et Julien se chargent d'équiper la cavité. A noter, une C45 est trop courte pour équiper les 2 premiers puits, elle sera rallongée par la C25 d'assistance, prévoir une C50.

MP et JC suivent, ils vont tenter de poser quelques broches. Tenter est bien le terme car JC a oublié le marteau ! Deux broches seront quand même posées en bas du premier puits, enfoncées à l'aide de cailloux ! Julien, qui a fini d'équiper sa section, viendra les assister, mais le brochage s'arrêtera là pour aujourd'hui.

L'initiation a commencé, les topi se positionnent aux points clés du parcours et tout le monde se retrouve à la Glace au Café. Quelques-uns pousseront l'exploration dans les infâmes étroitures qui suivent.

La remontée se fera pour certains en escalade, pour les autres par les cordes. Marie se charge du déséquipement général.Haut de page

Le feu est allumé, les grillades commencent. Du traditionnel quoi, si ce n'est un excellent brie artisanal aux truffes.

Le soleil a disparu derrière les crêtes, il est temps de descendre. C'est à la lampe frontale que les derniers topi rejoignent les véhicules.

JCL

 

 

Samedi 9 mars 2019

Spéléo, visite, prospection entomologique

Grotte de Cortè, Pietracorbara

 

 

Participants

  • ITP : Michèle C., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Véronique M., Jean-Louis V.

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 1h00

Photos

 

Jean est de retour au pays pour une semaine, la saison de la chasse entomologique est ouverte. E Sulane il y a quinze jours, demain Tra li Monti, on opte pour une grotte proche de Bastia, la grotte de Cortè qui a fait l’objet de nombreux piégeages, que Jean envisage de relever et qui est encore inconnue pour des nouveaux topis.

Jean doit annuler sa participation au dernier moment pour des raisons familiales (fort agréables par ailleurs). On se débrouillera sans le professeur mais on se contentera d’observations car on n’a pas encore le matériel de piégeage.

RDV chez Jeannot à Erbalunga pour un café à 13 h 30 puis covoiturage pour Pietracorbara. Une demi-heure plus tard nous voilà dans le maquis au départ du sentier menant à la grotte, on cherche un peu (il faut repérer une grande dalle de cipolin en rive droite du ruisseau et traverser, l’escarpement rocheux est juste en face). Henri-Pierre trouvera la suite et nous mènera ensuite jusqu’à la cavité.

Jean-Louis est déjà parti fureter au fond de la galerie, Michèle, JN et HP suivront. Véronique, en convalescence visuelle préfère rester sous les frondaisons. Visite de la galerie, de la grande stalagmite et sa racine, puis direction le laminoir. JN part en éclaireur, ça frotte toujours autant mais pas d’eau. Michèle suivra sans difficulté mais Jean-Louis peu amateur d’étroiture déclinera l’invitation. Juste avant les gours à sec, on observe un escargot violet et un diploure.

Retour dans la galerie dont on visitera les recoins, c’est rapide, puis à quatre pattes nous voilà à la chasse auxHaut de page bébêtes. Diploure, collemboles, pas mal de bêtes à vue mais on n’a pas de tubes ! On se contentera de belles photos. Visite de la partie inférieure du plan incliné de l’entrée, riche en débris végétaux et on découvre un magnifique Lithobie (un myriapode).

Le retour se fera en une vingtaine de minutes, la gente mâle ayant franchi le ruisseau au niveau de l’église.

JN

 

 

Dimanche 10 mars 2019

Spéléo interclubs, initiation à l'entomologie, exploration et première

Grottes de Tra li Monti et de l'Anto Noir, Lento

 

 

Participants

  • ITP : Michèle C., Wanda C., Amal D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Véronique M., Jean R., Rémi R., Jean-Louis V.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 2h30

Photos

 

Dans le cadre de l'appel à projets INPN 2019 « Contribution à la connaissance naturaliste » auquel la LISC a répondu, et a été retenue, une séance de piégeage entomologique pratique s'est improvisée lors de cette sortie du programme « cavités oubliées ».

On ne parlera pas de tous les rendez-vous successifs afin de raccourcir ce compte-rendu, les topi et le GCC sont maintenant sur cette belle prairie peu avant la chapelle San Cipriano, quelques kilomètres avant Lento. Une poignée de voitures sont déjà là, des chasseurs ?

Forts des coordonnées GPS prises lors de la précédente visite, les voilà rapidement au point repéré. Mais que dalle, nada, rien, pas de grotte. On a beau chercher aux alentours, peau de zébi. Les dernières visites remontent à 12 ans pour JN et 22 ans pour JC, l'herbe, ou plutôt les arbres ont poussé depuis, il est difficile de s'y reconnaitre. Pas si difficile que ça finalement pour d'autres, Jean-Yves a les bonnes coordonnées lui, il attend patiemment à 144 mètres de là, avec Jean, Véro et Jean-Louis. Ce dernier vient finalement à la rescousse des premiers pour les ramener dans le droit chemin. JY a déjà visité la cavité, seulement un grand et un petit rhino comptabilisés.

Jean prend maintenant ses habits d'entomologiste et se lance dans une explication détaillée de l'art et la manière de relever des pièges, et de les poser. Jour historique, il donne même la recette de la magique mixture fébrilement recherchée par tous les insectes de la planète.

Les entomologistes en herbe mettent maintenant en pratique les leçons du jour et recueillent en premier lieu le savoureux liquide des pièges posés quelques années avant par Jean, et reposent de nouveaux pièges. Tout ceci n'est que la première étape puisqu'il faudra ensuite revenir recueillir le piégeage et envoyer le tout pour détermination aux spécialistes.

Fin de la matinée, un rapide coup d'œil est jeté dans une petite cavité découverte par Rémi à quelques mètres de Tra li Monti. C'est une fracture en paroi, Amal s'y engouffre en rampant dans l'étroit plan incliné, mais rebrousse chemin, pas rassurée par un ressaut descendant à franchir. Une corde sera à emporter pour la prochaine visite.

Retour à la prairie pour un piquenique champêtre. Les propriétaires des autres véhicules reviennent également, ce sont bien des chasseurs, armés de tronçonneuses ils ont nettoyés des postes de chasse en contrebas.

Direction maintenant le trou tant convoité d'Anto. Celui-ci de situe en bord de route entre Bigorno et le col du même nom. Il l'a plusieurs fois signalé au club, mais l'occasion n'avait jamais fait le larron jusqu'à présent. Le grand jour est arrivé, les topi sont dans le coin et Anto a bien expliqué où se situe l'entrée. Celle-ci est vite repérée, c'est en fait un avaloir où se déverse épisodiquement les eaux de pluies. Visite et topographie rapide, un ressaut d'entrée d'environ 2 mètres permet d'atteindre un croisement de failles. Quelques mètres d'un côté, quelques mètres deHaut de page l'autre et c'est terminé, une vingtaine de mètres de développement en tout. Pas très affriolante comme cavité, elle se développe dans la serpentinite, les blocs rocheux sont plus ou moins calés entre eux et n'inspirent pas confiance. Un grand rhino est néanmoins observé au plafond du croisement de failles.

Les topi se séparent, les uns redescendent vers la plaine, les autres passent par Murato.

JCL

 

 

Mardi 12 mars 2019

Spéléo-VTT, entomologie

Grotta di a Capella, Santa Maria di Lota

 

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Henri-Pierre F.

 

Photos

 

En rangeant une topo HP tombe par hasard sur celle de la Grotta di a Capella à Figarella qui date de 2001 et se dit : dans la série des mini-grottes oubliées, demain on fait une petite sortie vélo avec Wanda dans le coin, si on s’y arrêtait ? Nous voilà donc sur la place de l’Eglise de Figarella ; un escalier descend en contre bas sur une placette ou jouent les enfants de l’école. La grotte se trouve à l’Est de la placette ; La grille de la photo de la topo a disparu, l’intérieur est couvert de feuilles et de quelques débris, ça ne sent pas très bon. Une étroiture part sous la place mais on n’est pas en tenue pour la passer. La saleté des lieux n’incitent pas non plus à chercher des troglobies. Retour à l’air pur. La faille qui se poursuivrait jusqu’à l’abside de l’église a été comblée en 1956 à la suite de l’effondrement brutal d’un platane de la place, alourdi par la neige, dans un trou qui s’y était ouvert.Haut de page

En s’arrêtant sur le bord de la route pour photographier de l’ail de Naples un énorme orthoptère (genre de sauterelle) saute sur la roue du VTT et n’en bouge plus. Qu’est ce qui peut attirer cet insecte ?

Donc grotte peu intéressante hormis l’anecdote du platane. Pas de chauve-souris vue.

PHP

 

 

Dimanche 17 mars 2019

Spéléo interclubs, perfectionnement, entomologie

Grouffre U Tribbiolu, San Nicolao

 

 

Participants

  • ITP : Michèle C., Wanda C., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Marie-Pierre R., Jean-Louis V., Franck Z.

  • GCC : Jean-Yves C.

 

TPST : 3h00

Photos

 

Voitures stationnées un peu avant le hameau de Repiola, chacun prend son matériel et nous partons en file indienne. Nous passons dans un enclos âne/cheval, en nous excusant auprès de nos hôtes équidés du désagrément occasionné, puis nous suivons un chemin facile. Traversée aisée de la rivière. Après tout se complique. Armés de sécateurs, certains ouvrent le chemin au milieu des hellébores, du houx verts ou des fougères, Henri-Pierre et Jean-Claude le vérifiant sur leurs applications respectives. Nos yeux cherchent et découvrent le « fameux châtaigner mort », qui sert de repère. Arrivés au-dessus de la cavité, nous nous positionnons à l’abri du vent, nous nous équipons puis nous dirigeons vers l’entrée ! Franck et Jean-Claude partent les premiers pour équiper.

D’abord il faut se faufiler entre deux parois très rapprochées, genre ouverture « boite aux lettres ». La bonne nouvelle, c’est que l’étroitesse de l’ouverture casse l’impression de profondeur… Car, mesdames et messieurs qui lisez ce compte-rendu, ce n’est pas une grotte, mais UN GOUFFRE ! Et c’est profond ! On avait bien entendu les aguerris du groupe parler de « difficultés » lors de la sortie - mais c’est un euphémisme ! Car dès l’entrée, on se dit déjà qu’on va peut-être avoir du mal. Jean-Louis, la fine mouche, prétextant une séance de jardinage, rebrousse chemin …

Après, il faut descendre, la paroi est verticale … 5m, un fractio, quelques mètres encore, un deuxième fractio, quelques mètres encore, au bout de la faille, un fractio « pendulaire », puis encore un autre. Dans le feu de l’action, pas le temps d’analyser la situation, juste celui de prier le dieu des amarrages, de bien se rappeler qu’une longe supporte un poids de 2 tonnes, que normalement ça tient – bref, tout ce qui peut apporter un peu de réconfort … La roche glisse, le fond est encore loin. Mais en bas, une première salle, une nef de cathédrale, une merveille s’ouvre. C’est beau, c’est grand, ça brille ! Wanda et Henri–Pierre posent des pièges à insectes. Le groupe « DAMES » s’engouffre dans « la galerie blanche », magnifique, diamantée ...
Derrière la méduse de la cavité, on découvre un petit lac, cristallin.

Ce n’est pas fini ! Comme on aime se faire du bien, on poursuit … Nous montons dans une cavité supérieure, d’abord par une corde, puis en équilibre sur une roche étroite avant d’atteindre une main courante, qui permet de se hisser sur un balconnet, un ressaut, encore une descente avec déviation pendulaire, puis une autre petite cavité … Wanda y découvre un « squelette mort » : scolopendre, escargots, objets rampants ou volants non identifiés. Michèle et Henri-Pierre déposent encore deux pièges. Quant à JY, il comptera 6 rhinos, mais pas d'Euryale.

On prend la photo de groupe, groupés autour d’espèces de gours qui tapissent le fond. Franck commence à remonter, Jean-Claude assurera le déséquipement. On papote, sérieusement, comme toujours, - il va sans dire-, puis nous entreprenons la remontée. C’est sportif, initiatique … Les fractios à repasser, en remontée. « C’est une fille ! », hurle Franck quand Marie-Pierre, la première, finit par s’extraire du gouffre au bout d’une demi-heure d’une bataille acharnée, mais victorieuse, avec l’étroitesse de la bouche d’entrée, Michèle et Wanda suivent ... Ca coince mais les mains salvatrices de Franck et Jean-Louis sont des aides précieuses. Wanda se retrouve un moment suspendue dans les airs, Franck l’ayant saisie par les attaches du torse.

Nous tairons le déroulé des agapes qui suivirent … Repas copieux, varié, vins choisis par des maîtres en la matière, discussions de bonne facture …Haut de page

Nous repartons à la nuit tombée … Retour local ou chez soi vers 20h30.

Michèle C.

PS : un petit sondage à chaud après la sortie de la cavité donne une large majorité pour laisser l'ouverture telle quelle ...

 

 

Dimanche 24 mars 2019

Spéléo, prospection, entomologie, chiro

Castellu di Serravalle, Prato di Giovellina

Grotta A Sapara, Castiglione

 

 

Participants

  • ITP : Michèle C., Wanda C., Dominique D., Alexandra et Frédéric D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Émilie L., Véronique M., Jean-Louis V., Franck Z.

 

TPST : 1h15

Photos

Tracé

 

Nous nous retrouvons à 8h30 au Point Chaud du Golo à Lucciana (note pour plus tard : l’endroit est très fréquenté par les groupes amateurs de sorties en nature). Après un café, départ à 9h20.

Phase 1 : Prospection, objectif : découvrir des cavités au sein de massifs calcaires.

Vers 10h, arrivée au pied du Castellu di Serravalle sur la commune de Prato di Giovellina. Après 20 min de marche ponctuée par des évitements de VTT, nous arrivons sur le site de ce château du X ou XIIIe siècle constitué en majorité de pierres taillées dans du granit, mais également de pierres calcaires. Le château présente une tour entourée de fortifications munies de meurtrières, l’ensemble en ruines est partiellement restauré. Considérant que les matériaux doivent se situer à proximité, nous pouvons en déduire que le sous-sol contient en partie du calcaire (pour les pierres et la chaux nécessaires à la construction), accessoirement nous pensons trouver des restes de four à chaux.

Après une petite visite guidée, la prospection commence vers 11h ; Jean-Claude et Dumè ouvrent la marche ; le reste du groupe suit, puis se scinde en 2, Véro rejoint les voitures par le chemin aller. La déambulation est plutôt aisée car la végétation est essentiellement constituée de ciste, bruyère, chênes ; peu de chance de se perdre : il y a du réseau téléphonique et la route en contrebas offre un excellent point de repère.

HP utilise son application i-Infoterre pour localiser le gisement calcaire qui forme une langue au milieu du granit. Les premiers éperons calcaires sont découverts, la roche présente des veines verticales et les éboulis sont nombreux.

Franck rejoint Jean-Claude et Dumè en descendant une mini-falaise, le reste du groupe préfère contourner le danger.

Jean-Claude découvre une faille de 2m50 de profondeur sur 3m de longueur sans grand intérêt et Wanda trouve au pied d’un éperon calcaire un trou qui présente un appel d’air provenant du dessous, beaucoup trop petit, baptisé par HP le « Trou venteux de Wanda ».

La descente ne présente plus que du granit et de nombreux éboulis de calcaire venant du dessus, il est temps de rejoindre Véro pour le repas.

Phase 2 : débriefing J , objectif : s’assurer du bon moral des troupes.

Décor : une jolie prairie que Wanda et Michèle rejoignent au pas de course, du punch en apéro pour le soleil (merci Marie D.), du rouge pour l’hydratation, des migliacci pour le côté rustique et du chocolat au sésame pour « augmenter notre surface de tendresse » (dixit Franck), bref le régime I Topi Pinnuti.

Phase 3 : Entomologie, objectif : pose de pièges et état des lieux.

A 13h50, nous reprenons la D 18 en direction de Popolasca puis bifurquons sur la D 84 au croisement vers Ponte Castirla pour arriver à la grotte A Sapara en bordure de rivière. A l’entrée, des constructions en ruine nous font penser à des fours à chaux car l’endroit est calcaire (roches extraites de la grotte ?).

La cavité présente plusieurs salles reliées par de vastes couloirs (on y tient debout quand on ne glisse pas sur le sol argileux). La barrière qui doit fermer l’entrée n’est plus, mais la cavité reste relativement propre hormis quelques inscriptions sur la paroi.

Nous comptons 27 chauves-souris, des petits et grands Rhinolophes, et un groupe inhabituel de minioptères (après confirmation par JY sur photos). Au moins 4 espèces d’arachnides, des cloportes blancs, des chilopodes blancs, des iulidés, des dolichopodes. Jean-Claude pose 3 pièges à bestioles au fond de la cavité à 3 hauteurs différentes, des prélèvements sont effectués.

Une ruisseau coule en contrebas dans la cavité et vient former un lac dans une salle inondée qui semble assez vaste.Haut de page

Franck, Wanda et Michèle escaladent la paroi pour passer par une étroiture qui mène à proximité de la sortie.

Le débouchage du trou de la perte de la rivière à la sortie clos notre visite à 15h40.

Rendez-vous à Ponte-Leccia pour un dernier café (ou pression) vers 16h15 et fin de cette journée magnifiquement ensoleillée et chaude.

Émilie

 

 

Samedi 30 mars et dimanche 14 avril 2019

Spéléo touristique en Arménie et Géorgie 

 

Participants

  • ITP : Jean-Noël D.

Photos

 

Arménie et Géorgie, deux destinations de voyage un peu inhabituelles. La région du Caucase est historiquement une zone de rencontre entre l’Orient et l’Occident, rencontres le plus souvent belliqueuses. Ces deux pays ont été confrontés à diverses invasions - mongoles, persanes, franques, russes, turques (tous ont en tête le Génocide arménien) – et se sont construits une identité forte. Ce sont des petits pays, à peine plus grand que la Belgique pour l’Arménie, des populations de quelques millions d’habitants et une diaspora très importante. Et autre similitude entre ces deux pays, ils ont subi le joug soviétique pendant 70 ans, il a fallu attendre 1991 pour qu’ils retrouvent leur indépendance. Les conséquences économiques furent désastreuses : usines à l’abandon, infrastructures routières dans un état déplorable (surtout pour l’Arménie), des niveaux de pauvreté élevés (50 % pour l’Arménie et 25 % pour la Géorgie). La Géorgie commence tout juste à émerger, grâce au développement de son activité touristique et le commerce du vin, et sa volonté de rejoindre l’Union Européenne (la présidente en cours est née en France…). L’Arménie, elle, est restée dans le giron de la Russie, pour des raisons essentiellement géopolitiques – guerres avec l’Azerbaïdjan et conflit avec la Turquie.

Donc voyage essentiellement culturel, ces deux pays, christianisés, au IVe siècle (et ayant conservé des églises autocéphales – indépendantes du Vatican), possèdent une densité de monastères très élevée (on a frôlé l’overdose…), très souvent situés dans des sites fantastiques (pitons rocheux, bords de canyons, rives de lac…).

 

Et la spéléo dans tout ça ?

La Géorgie (du moins une ancienne province de son territoire historique, l’Abkhasie, indépendante depuis 1992 et située au nord-ouest dans le Grand Caucase) possède le gouffre le plus profond du monde, le Gouffre Veryovkina - 2 309 m ! Pas question d’y aller, nos longueurs de corde au club sont insuffisantes… Mais au nord la province d’Imérithie, au pied du Grand Caucase possède des terrains calcaires où se développent de nombreuses cavités plus accessibles. Le CDS de l’Ain y a d’ailleurs mené plusieurs explorations. Le réseau le plus important, Prometheus Cave, est ouvert au public, nous ne l’avons pas raté.

Quand à l’Arménie, c’est un pays composé de hauts plateaux entre 1 500 et 2 000 m, d’origine volcanique (le pays a d’ailleurs subi de nombreux tremblements de terre) mais quelques zones de calcaires se rencontrent au sud-ouest du pays. On a pu visiter Cave Areni (la Grotte aux oiseaux), intéressante surtout pour ses vestiges archéologiques et œnologiques – c’est là que Noé a inventé le vin… Le gouffre de Maguil situé dans les environs développerait plus de 10 km et ferait partie des six plus grandes cavités mondiales…

 Haut de page

Cave Areni (Grotte aux Oiseaux) - Areni/Arménie

TPST : 0h30

 

En route vers le sud pour notre grand tour d’Arménie, on ne pouvait manquer Cave Areni dans la région de Vayots Dzor à une heure de route au sud-ouest de la capitale Erevan.

La grotte, découverte en 2007, se visite avant d’entamer la montée vers le monastère de Noravank à l’entrée du canyon Amaghu.Arménie

Surnommée également la Grotte aux oiseaux (des hirondelles innombrables nichant sur la falaise), on y accède en dix minutes par un sentier pentu. L’entrée est gratuite mais les photos sont interdites… et le gardien veille ! Un porche d’entrée principale de 4*3 m et 2-3 entrées parallèles donnent accès à un réseau de galeries horizontales débouchant sur trois chambres étagées où se situent les vestiges.

Dès le porche d’entrée on découvre ce qui a fait la valeur archéologique de la cavité, des jarres enfouies dans le sol, ancêtres des « karas » arméniens. Les fouilles ont permis de mettre au jour un chai pour la vinification vieux de 6 100 ans, comprenant un fouloir, un pressoir rudimentaire et une cuve d’argile entourée de pépins de raisin, de la vigne desséchée et des restes de raisins pressés, ainsi que des tessons de poterie et même une tasse et un bol.

Les différentes couches excavées sont datées de la fin du VIe et début du VIe millénaire BC. Les résidus végétaux conservés, trouvés pendant les fouilles, les tiges, les semences, de la prune, de l’abricot, du blé, de l’avoine et autres céréales, cultivées ou sauvages, en sont le témoignage. Ces vestiges désignent Cave Areni comme la plus ancienne cave viticole du monde.

Ces témoignages confortent le mythe selon lequel Noé planta la première vigne au pied de l’Ararat, faisant de l’Arménie le berceau du vin... Selon la Genèse, c’est à quelques dizaines de kilomètres d’Areni, sur le Mont Ararat (en Turquie) que Noé aurait échoué son arche après le Déluge. Le patriarche y aurait alors planté une vigne, au pied du mont.

Selon les historiens, les premiers vignerons de l’humanité seraient des Hourrites de Transcaucasie. Les disciples de Jésus auraient pris le relais. Une vraie fierté pour l’Arménie, première nation au monde à s’être déclarée État chrétien en 301. La production de « sang du Christ » se serait ensuite perpétuée dans les monastères du pays.

De plus, une chaussure en cuir a été découverte dans cette grotte. C’est la plus ancienne chaussure au monde : elle a 5 500 ans ! Elle est visible au musée d’Histoire d’Erevan, mais on ne l’aura pas vue, il est en travaux… Cette chaussure, en excellent état, est la plus ancienne découverte à ce jour. Son âge dépasse de quelques centaines d’années celle d’Ötzi, retrouvée dans les Alpes.

Nous sommes les seuls touristes au sein de la grotte, on se permet quelques photos. Puis vient le moment du retour, plus de gardien, et arrivés en bas du sentier, porte close ! On pense à escalader le mur d’enceinte mais il sort de sa maisonnette ; sauvés !

 

Biblio : https://www.ouest-france.fr/europe/armenie/vignes-le-vin-divin-dareni-est-le-plus-vieux-du-monde-3818686

 

Grotte de Prometheus - Koutaissi, province d’Imiréthie/Géorgie

TPST : 1h30

 

Nous voici en Géorgie depuis une semaine et direction la Mer Noire. Arrêt dans la ville de Koutaissi, deuxième ville du pays. On part en excursion dans la réserve naturelle de Sataplia, dans le village de Kumistavi, dans la région Tskaltubo pour visiter la grotte de Prométhée, grotte que les mythes locaux rattachent aux Argonautes et à Prométhée dans la mythologie grecque (toutes les grandes cavités du monde possèdent leur légende). C’est ici que Prométhée aurait été enchainé par Zeus, qui le condamna à être attaché, son foie dévoré par l’Aigle du Caucase chaque jour, et renaissant la nuit. La Géorgie est aussi le pays de la Toison d’Or, que cherchèrent Jason et les Argonautes.Géorgie

Le Tskaltubo Cave System renommé ensuite Prometheus Cave a été découvert en 1983 par des spéléologues de l’Institut de Géographie de Géorgie. Elle se développe sur 2 900 m, la partie ouverte à la visite en 2007 mesure 1 420 m. La température varie de 14 à 17 °C, et le lac souterrain affiche une température de 13 °C.

On y trouve plusieurs espèces de chauves souris classées comme rares et en situation de danger (petits et grands rhinolophes, Euryales). Ainsi que des arthropodes, myriapodes, collemboles endémiques, mollusques, annélides, nyphargus et une espèce de crevette endémique Troglocaris Kutassiania (crevettes stygobitiques, blanchâtres et sans yeux).

La zone touristique se compose de cinq salles, nommées selon le mythe la Colchide, Médée, Amour cave, Col cave et Prometheus cave. La cavité s’ouvre dans un paysage de basses collines. La région était fort fréquentée lors de la période soviétique et réputée pour son air pur. On y trouve encore de grands hôtels à l’abandon.

L’endroit est très touristique, parking et guichet d’accueil dignes de Padirac ou Orgnac. Il faudra attendre une bonne demi-heure pour qu’un groupe d’une trentaine de visiteurs se constitue ; la guide alternera les explications en anglais et en russe. En effet une grande partie des touristes est d’origine russophone.

Nous voilà partis, descente d’un escalier métallique au fond de ce qui semble être une doline d’effondrement avec deux parties, aval et amont. On s’enfonce dans l’aval qui a été désobstruée – nombreux murs de pierres et moellons et traces de travaux. On apprendra ensuite que l’entrée naturelle se situe à la moitié de la partie touristique.

La première partie est un réseau fossile supérieur assez bien concrétionné, puis on descend de plusieurs dizaines de mètres pour trouver le réseau actif, une calme rivière qui est à l’origine du creusement de la cavité. Le plafond monte jusqu’à 30 m et la largeur jusqu’à 20 m. La cavité est bien éclairée, trop ! Premièrement en permanence ce qui est à l’origine d’algues et de lichens et la mode des LEDS colorées est arrivée là aussi, comme à l’Aven de la Salamandre dans le Gard – pour ceux qui connaissent. C’est un peu Dysneyland souterrain, très kitsch, rose, bleu, violet… alors que les couleurs naturelles sont si belles. Reconnaissons que les concrétions valent le coup.

Un kilomètre cinq cent plus loin, c’est la sortie par un tunnel artificiel et on revient à notre point de départ en bus.Haut de page

 

Autres photos :

JN

 

 

Samedi 6 avril 2019

Spéléo, minéralogie, entomologie

Mine de Monticello. Mines de Pietralba

 

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Henri-Pierre F., Rémi R.

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 1h15 + 0h15

Photos

 

Wanda et Rémi, minéralogistes amateurs, décident de réaliser un vieux projet : la visite de la Mine de Monticello, mythique mine située au-dessus de la voie ferrée peu avant Ile Rousse ; mine de plomb et d’argent, mais aussi riche à 20% en fluorine.Monticello 1

La mine, concédée en 1865, a fait l’objet de travaux de recherche de 1862 à 1866, en 1880, en 1919-1920. 37 tonnes de minerais auraient été extraites qui semblent n’avoir jamais été vendues. Pourtant sa situation à côté de la route et de la voie ferrée et à proximité du Port d’Ile Rousse avait suscité de grands espoirs.

3 travers-bancs, étagés de 35 m chacun, ont été creusés dans la colline, avec des galeries de part et d’autre, et ont recoupé 3 filons quartzo-fluorés avec galène.

La mise en sécurité de la mine avait été classée comme prioritaire dans les années 90 par le BRGM.

Monticello2L’entrée du travers-banc inférieur long de 90 mètres, en partie effondré, a été murée.

Jean-Yves nous avait expliqué l’emplacement de la mine. Une visite avant la saison était recommandée car même si le chemin y menant n’est pas privé, un panneau le déclare comme tel. Inutile donc de se heurter à un autochtone revêche.

2 Km avant Ile Rousse, on s’engage sur le chemin en terre dit de « Palombare » et on longe la « Marine de Palombare », résidence locative ; on traverse la voie ferrée et 2 larges lacets après on arrive devant une grande villa. L’entrée du travers-banc intermédiaire, à ciel ouvert sur une vingtaine de mètres se trouve juste à la gauche du petit bâtiment de l’ancienne forge. On rejoint le premier filon avec au plafond une belle veine de fluorine violette. Sur la gauche part une galerie de 60 mètres. On place 3 pièges au niveau du fond à côté d’un vieux radiateur rouillé. 6 mètres plus loin le travers-banc recoupe le deuxième filon et une galerie murée partiellement par un mur de 3 mètres de hauteur part sur la droite. On franchit celui-ci facilement par escalade de la paroi. De l’autre côté, à son pied se trouve un petit lac d’eau claire ; galerie ennoyée ou puits ? ; une galerie ascendante se poursuit sur 70 mètres et débouche au travers-banc supérieur qui s’ouvre sur une terrasse derrière la villa ! Une porte semble fermer une autre galerie et un puits. C’est original J. Les propriétaires de la villa ont une mine derrière chez eux dans laquelle ils ont d’ailleurs placé un captage d’eau.

Le travers-banc intermédiaire croise 6 mètres après (un petit muret est à franchir) le 3ème filon. 2 courtes galeries de 10 et 15 mètres partent de chaque côté.

Wanda et Rémi prélèvent des roches. Une dizaine de Rhino dorment au plafond des galeries. Notre visite dure 2 heures en tout.Pietralba2

Pietralba1A l’aller, sur le bord gauche de la T30 qui grimpe raide vers Pietralba, après l’embranchement d’Olmi Capella, on avait repéré 2 taches grises qui ressemblaient à des haldes, juste à l’amont d’un petit parking. On décidait donc de s’y arrêter au retour. Effectivement on tombe sur 2 amorces de front de taille ennoyées. Vérification à postériori, ils s’agissaient d’exploitations de plomb et d’argent du secteur « Valle Large et San Buchetto », dont on connait 4 puits ouverts au ras du sol et 3 amorces de galeries. Nouveaux prélèvements minéralogiques.

Pietralba3Puis Rémi se souvient avoir repéré sur la T301 qui longe le ruisseau de Lagani vers Olmi Capella une halde après une carrière. Mais l’endroit se révèle vide de grotte. Au retour Wanda aperçoit juste avant la fontaine de « l’administration des eaux et forêts », 2,2 kilomètres avant la carrière en venant d’Olmi Capella, une halde à 50 mètres au-dessus de la route dans le secteur dit Toala. On découvre une petite mine de 6-7 mètres de profondeur sur 3 mètres de large et 2,5 mètres de hauteur dans laquelle dort un petit rhinolophe. Le fond est très humide, suintant et recouvert de calcite avec même 2 petites stalactites. Les haldes contiennent des roches amiantifères très fibreuses. C’est du fond océanique, ophiolithe. Prélèvements minéralogiques.

Reste à visiter l’autre secteur minier de Pietralba, « Costicella », marqué sur la carte IGN par l’indication de 3 « Gouffres » ! Il est trop tard ; ce sera pour une prochaine fois.

PHP

 

Bibliographie :Haut de page

-  Mines et Mineurs de Corse. Alain Gauthier Albiana

-   http://infoterre.brgm.fr/rapports/RR-37890-FR.pdf : anciens travaux miniers de Corse compte rendu de visite et proposition de mise en sécurité. G.Juncy avec la collaboration de A. Gauthier décembre 1993.

 

 

Lundi 8 avril 2019

Spéléo, entomologie

Grotte de Santa Catalina, Sisco

 

 

Participants

  • ITP : Henri-Pierre F., Véronique M.

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 1h30

Photos

 

Véronique et HP, dans le cadre du projet INPN 2019 et du stage biospéléo d’Avril 2019 ont pour mission de placer des pièges à troglobébètes dans Santa Catalina. Une recherche d’araignées à abdomen vert (Meta Menardi ?) signalée par Alain T. sur indication de spéléos dissidents est également au programme ainsi que la recherche de Myriapodes Gloméris demandée par Jean R.

Le sol est hyper glissant, on progresse doucement ; la grotte est chaude et plutôt sèche.

On place 2 pièges au fond dans l’étroiture gauche (Nord), 2 au Nord de la grosse stalagmite, 2 dans du guano dans la salle verte, 2 dans la salle des ébats à droite de l’entrée vers la salle verte sous des racines, et 1 dans la grande salle d’entrée.

On trouve des tas de Méta Ménardi et Bourneti, 1 escargot oxychilus, peu d’insectes visibles (1 thysanoure), pasHaut de page de glomeris, 4 Petits rhino et une CS à poitrail claire qui vole. L’impression est qu’il y a peu de nourriture disponible dans la grotte hormis du guano.

Tout cela nous prend quand même 1 heure et demi et on sort vers 11h sous un beau et chaud soleil de printemps. La mer s’offre à nous mais l’eau est encore trop froide pour se baigner. Retour donc sur Bastia.

PHP

 

 

Samedi 13 avril 2019

Spéléo, entomologie, prospection

Grotte de Butrone, secteur San Michele, Sisco

 

 

Participants

  • ITP : Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Jean-Louis V.

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 2h00

Photos

 

Au programme du club : démaquisage à Butrone. Faut croire que les 4 séances de démaquisage réalisées en 2018 ont laissé des traces et ont quelques peu refroidi les velléités des spéléos. Le volet entomo ajouté à la sortie laisse froid et seulement 3 topi se retrouvent chez Jeannot à Erbalunga pour le café.

La piste est bien libre d'accès, comme annoncé par notre informateur la veille. Les récentes pluies s'écoulent encore sur celle-ci, mais le soleil est maintenant bien installé.

10h00 : début de la marche d'approche

10h10 : arrivée devant la cavité

10 mn de marche et pourtant quelques ronces et branchettes ont été coupées au passage, histoire de justifier les sécateurs. Point de démaquisage donc, c'est toujours un boulevard qui permet d'atteindre la grotte. Par contre, les fougères commencent à pousser, elles se feront un plaisir d'accueillir chaleureusement les prochains visiteurs.

Les topi et la topitoutounette ne s'attardent pas, direction le réseau fossile. Un groupe de 8 petits rhinolophes hibernent tranquillement à l'endroit habituel après le ressaut dans la galerie d'entrée.

Bien que faisant partie du réseau fossile, la salle du poulain est bien humide aujourd'hui, les gours sont pleins et l'eau suinte sur la paroi sud et le sol. 2 petits rhinos occupent les lieux et donc 2 bouteilles sont posées au pied de la paroi nord (;-). Des morceaux de stalactites cassées servent de repères. 3 bestioles de surface sont également prélevées dans les gours. Retour dans le réseau fossile, 1 bouteille est posée en haut de la galerie remontante.

Direction le réseau actif maintenant, moyennement actif d'ailleurs. Un seul petit rhino aperçu dans cette partie de la cavité. 1 bouteille est posée peu après la confluence, malgré les traces de crues qui montrent que l'eau monte parfois très haut ... Il serait d'ailleurs intéressant de poser des sondes genre Reefnet pour évaluer la fréquence et la hauteur des ennoiements.

Les étranges poches gélatineuses remplies de sables vues dans les cascadelles non loin de la salle de la pluie lors de précédentes visites sont absentes cette fois-ci.

Les autres bouteilles sont réparties dans cette partie du réseau et une dernière presque sous le groupe de rhinos dans la galerie d'entrée.

Retour à l'air libre, visite rapide de la perte dégagée en 2018, la totalité de l'eau s'engouffre dans le trou, une jonction sonore avec la salle de la pluie pourrait se tenter ... en période plus sèche. Le dégagement de la 2ème perte nécessitera l'usage de la débrousailleuse à lames.

Retour à la piste avec encore quelques coups de sécateurs. La table est installée, pique-nique sous un beau soleil printanier.

Il est encore tôt, Infoterre indique une carrière de cipolin au nord de la grotte San Michele, il est décidé un peu de prospection dans ce secteur. Le Def est garé avant la chaine qui barre la piste. Il y a bien quelques states et blocs de cipolin mais point de nouvelle cavité. Le bâtiment d'exploitation de la carrière est atteint. Celui-ci est en grande partie démoli, des carcasses de véhicules brulées jonchent le sol. Une timide tentative de réhabilitation du site est visible, des oliviers ont été plantés, ils tentent de survivre, enprisonnés dans un grillage de protection.

Les topi poursuivent leur rando-prospection jusqu'à la chapelle San Michele. Sans être polychromique, l'utilisation des diverses roches environnantes - cipolins, calcshistes et prasinites - la rend esthétique. Quelques discontinuités dans l'agencement des moellons témoignent de probables restaurations. Cette chapelle est construite sur unHaut de page énorme bloc rocheux parallélépipédique et bénéficie d'un magnifique panorama sur la vallée de Sisco et l'archipel toscan. Belle abside.

Retour au véhicule en explorant encore quelques states de cipolin, puis descente vers la marine. HP est laissé à Erbalunga, puis nettoyage et rangement du matériel au local pour JL et JC.

JCL

 

 

Samedi 20 avril 2019

Spéléo, entrainement

Falaise A Tozza, Patrimonio

 

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Wanda C., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Pierre L., Rémi R., Jean-Louis V.

  • ITP de passage : Jean-Noël D., Véronique M.

  • La toutounette : Nala

Photos

 

Peu de velléité pour monter à Ghisoni en ce weekend pascal, on y montera l'année prochaine, peut-être. Une journée d'entrainement en falaise remplace donc cette classique sortie.

L'approche du camp nous incite à perfectionner les techniques de réchappe et d'assistance. Comment se débrouiller si on a perdu son descendeur ou sa poignée, cassé son bloqueur ventral ? Comment porter assistance à un équipier en difficulté, voire inconscient ?

La matinée est consacrée à l'équipement des voies Pieds à terre (variante par la vire), des Oliviers, Dièdre 1 et Dièdre 2.

Après les grillades, durant lesquelles Véro et JN nous rejoignent, nous nous retrouvons en bas des voies du Dièdre et des Oliviers pour mettre en pratique le programme de la journée.

Perte du descendeur : demi-cabestan sur mousqueton

Perte de la poignée : Machard, Prussik ou Valdotain

Casse du bloqueur de poitrine : nœud de cœur

Chacun essaie ces techniques, et comprend qu'il vaut mieux ne pas avoir à les utiliser ...

Vient ensuite une séance de dégagement d'équipier, là aussi il faudra encore s'entrainer ...

JCLHaut de page

Manuel technique de l'EFS

Ancienne version

Les techniques de réchappe

 

 

Lundi 22 avril 2019

Spéléo, minéralogie

Mines de Ponte Leccia

 

 

Participants

  • ITP : Carlos B., Michèle C., Wanda C., Henri-Pierre F., Rémi R.

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 0h30

Photos

 

Lundi de Pâques, fin de la Semaine Sainte, jour de Merendella, les cloches reviennent, la nature renait, ravivant nos énergies. Programme du jour : visite de la Mine de Ponte Leccia. Une Alerte Météo à un fort vent d’Est est en cours.

MinesPonteLeccia1Les Mines de Cuivre du Centre de la Corse ont été étudiées par Arkemine et une présentation en avait été faite au local. JY qui connait la mine de Ponte Leccia n’a pu venir, pris par des études sur le terrain. Il a envoyé à HP les coordonnées de 2 galeries ; mais en Lambert 93 qui n’est pas pris en charge par Iphygénie. On part donc simplement avec le plan de situation des galeries.

Des travaux ont été effectués dans 3 Secteurs à Ponte Leccia : 1 dans le secteur Belgodère entre route de Canavaggia et Golo, 1 dans le secteur de l’Ortone et 1 dans une colline au lieu dit Vignaccia, celui que nous allons visiter. Des lentilles de cuivre s’y trouvent déposées et dilacérées dans un contact entre serpentinite et gabbro .

Les Travaux d’exploration ont débuté en 1840 ?, entre 1860 et 1869 le gros du minerai riche en cuivre de la mine était déjà extrait. L’exploitation s’était arrêtée pour reprendre sporadiquement. En 1900 des actions de 100 F sont émises alors pour un capital d’un million de francs, probablement une escroquerie, car l’exploitation s’arrêtait définitivement en 1902 sans avoir jamais été rentable.

Le rêve des ingénieurs de trouver un gisement en profondeur équivalent à celui de Montecatini en Toscane, exploité depuis les Étrusques, à l’origine géologique identique, qui explique la plus part des recherches de cuivre en Corse Alpine, s’était là aussi révélé chimérique.MinesPonteLeccia2

Le 4x4 de Carlos nous amène sur une route en terre, qui scinde le vignoble Vico et monte vers une entreprise d’explosif. Un chemin mal entretenu part vers le Nord au-dessus des vignes. Les travaux d’exploration et d’exploitation se trouvent à 270 mètres sur une étendue de 700 mètres environ de part et d’autre du chemin. On trouve plusieurs tranchées, des haldes nombreuses, une baraque de pierres en ruine. Une dizaine de travers bancs s’enfonçait dans la colline, d’où partaient jadis quelques galeries. Un certain nombre sont obturées ou éboulées de nos jours. On explore 2 galeries rectilignes dont on débroussaille l’entrée : la Galerie de La Salle d’une cinquantaine de mètres sur 2x2 m ; une dizaine de petits rhino l’occupent et la galerie du Genévrier d’une dizaine de mètres, occupée par 2 petits rhino et d’énormes limaces oranges sur ses parois.

Pas de traces du chapeau de fer affleurant qui avait servi d’indices à la découverte du gisement. Wanda et Rémi cassent des pierres, et rapportent de nombreux échantillons cuivreux, malachite, chalcopyrite, de la serpentinite et du gabbro rouge.

Vers 14 heures on interrompt l’exploration. 4 galeries étaient en principe visitables. Les 2 galeries indiquées par JY, une au-dessus des locaux de Corse expansif, l’autre au-delà et en dessous des réservoirs n’auront pas été explorées. Comme d’habitude Il faudra revenir. Mais nous avons maintenant acquis une compréhension globale du site qu’il faut affiner.

Le vent souffle assez fort sur les vignes. On décide d’aller faire dinette à l’abri au pont du golo au milieu des orchidées. Sandwich et migliacci. Pas de cacavelli mais une panette sucrée avec des œufs en chocolat et une bouteille de Colombo. La Merindella quoi.

 

Bibliographie :Haut de page

  • Alain Gauthier : Mines et mineurs de Corse

  • Carnet De Prospection Mines De Cuivre Centre Corse  par Mines-Corse Cuivre

PHP

 

 

Samedi 27 avril 2019

Spéléo, visite, entomo

Cast.1, Oletta

 

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Alexandra et Fred D., Amal D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Émilie L., Marie-Pierre R., Jean-Louis V.

  • Invités : Josiane et Bernard L.

TPST : 3h00

Photos

 

Nos amis Josiane et Bernard Lips sont arrivés en Corse depuis jeudi matin pour encadrer le stage biospéléo qui va débuter dimanche matin. Lors de l’apéro d’accueil jeudi au local on leur a proposé une sortie dans notre trou école Cast.1. Pour des spéléos chevronnés qui ont réalisé de multiples premières dans le massif du Berger, ce sera une promenade de santé.

Josiane nous suggère d’emmener du matériel de prélèvement au cas où. Notre première réaction a été de dire qu’à part les dolichopodes et les Meta, on ne trouvera pas grand-chose, on l’a tellement parcouru ce trou sans jamais voir quelque chose d’intéressant. On adhère cependant au projet.

HP a préparé le matos la veille, rdv au local pour 10 h et en route pour St Flo. Au parking du bas, Bernard part en chasse aux coléoptères, le champ est en fleurs et on découvre déjà plein de bêtes, insectes, araignées… On s’entasse dans les deux 4x4 pour passer l’Aliso qui est en basses eaux.

JN équipera le Grand Réseau et HP l’Entrée 2. Pendant ce temps deux équipes se constituent. JN et HP se retrouvent au Plateau à Escargots. Pendant ce temps sous la férule de Josiane et Bernard la chasse a commencé, et les gibecières se remplissent. Myriapodes, isopodes, pseudoscorpion, des spécimens très intéressants qui se cachaient sous les pierres que l’on foulait à chaque visite.

La chasse continuera sur le Plateau puis en bas du dernier ressaut de la Faille du Chien où avait eu lieu l’exercice secours. Là aussi nombreux isopodes attirés par des miettes de matière organique. On n’a pas eu le temps d’aller voir le site des bouteilles mais avec le bois pourri cela vaudra le coup. L’équipe biospéléo apprend les rudiments de la chasse, photographie, aspiration, rangement en tubes. Les autres topis sont heureux de faire de la corde.

L’heure des agapes approche, cela bouchonne en bas du P17 du Puits du Poulailler. JN rebrousse et déséquipe le Grand Réseau, Fred avait promis de se lancer mais attendait à la sortie… Il est presque 15 h, nos amis Lips découvrent le spuntinu ITP, grand classique dans le monde spéléo mais en Savoie la météo ne le permet pas toujours…Haut de page

Pas de grillades mais de quoi bien se remplir en solide et liquide. Avant de reprendre la route, on leur montre l’entrée de Cast.3.

Demain il va falloir identifier le contenu des tubes.

JN

 

 

Dimanche 28 avril 2019

Projection « Les oubliés de Laninca »

Colloque « Sépultures et rites funéraire », Calvi

 

 

Participants

  • ITP : Michèle C., Jean-Claude L., Pierre L.

Photos

 

Petit résumé suite projection du documentaire « Les oubliés de Laninca » lors du colloque ayant pour thème « Sépultures et rites funéraires », organisé par l’ARPPC (Association de Recherches Préhistoriques et Protohistoriques Corse). Ce colloque se déroulait dans les locaux du CCRPMC (Centre de Conservation et Restauration et Restauration du Patrimoine Mobilier de Corse) situé au Fort Charlet à Calvi.

Au préalable communication très intéressante par Manuel Calvo sur les fouilles qui se sont déroulées dans une cavité présentant des similitudes avec celle de Lano, la Cova des Pas. En effet, elle a été découverte par des spéléos lors d’une journée de prospection, elle est située en falaise calcaire avec un accès difficile et les vestiges datent du bronze final.

Des différences concernant les individus, le nombre tout d’abord, près de 70 individus, et les conditions d’inhumation. Les ossements étaient en effet encore connectés et les squelettes en position fœtale, il s’agit à priori d’une inhumation primaire. Il subsistait des liens qui attachaient les mains et les pieds et il restait encore des lambeaux des peaux de bêtes dans lesquelles ils étaient « empaquetés ». Quelques objets en bronze, des cheveux et de la matière organique ont également été retrouvés. De nombreuses datations et analyses génétiques ont été effectuées. Ces dernières révèlent des liens familiaux entre certains individus. La vie n’a pas dû être des plus agréable pour certains d’entre eux puisque l’analyse des ossements révèle des marques de blessures et diverses maladies et malformations. Les datations s’échelonnent de 1200 à 800 avant JC ou 3200 à 2800 avant moi ;-)

Des civières qui ont probablement servi au transport des défunts étaient également sur place. Ces civières étaient constituées de 2 longerons reliés par des traverses, en divers bois. L’assemblage était réalisé à l’aide de liens composés de fibres de feuilles de palmiers. Par contre, il n’a pas été déterminé de quelle manière ils ont été déposés à cet endroit. Peut-être escalade préalable par un Antoine de la tribu, puis descente des civières depuis le haut de la falaise à l’aide d’une corde.

S’en est suivi la projection de notre documentaire devant une trentaine de personnes, apparemment très intéressées. Je n’ai pas pu dire que c’était moi qui avait tout fait puisque Michèle et Pierre étaient présents, ainsi que Franck Léandri, Patrice Courtaud et Pascal Tramoni côté archéo. Présentation par Franck, interventions de Patrice Courtaud et bibi.

Nous devrions être prévenus lorsque les actes du colloque seront publiés.Haut de page

Pour la mise en bouche, une présentation de la polyphonie corse a eu lieu le matin à la citadelle dans le bel oratoire Saint Antoine. Le présentateur n’était autre que l’organisateur du colloque Jean Sigurani. L’acoustique de la salle était impressionnante ! Plus souvenir du nom des chanteurs qui l’accompagnaient hormis Franck qui a apporté sa voix lors du final.

JCL 

______________________________

 

Découverte 10 ans avant Lano 

 

Similitudes avec Lano :

  • Entrée grotte en flanc de falaise

  • Configuration de la falaise

  • Époque : fin Age du Bronze

  • Dépôts : guano, pelotes (important pour la conservation des éléments organiques par les réactions physicochimiques avec le minéral environnant)

Différences :

  • Espace plus volumineux

  • 66 individus déposés au fil des années

  • Meilleure conservation (bois des civières de portage, peau des caprins servant de « papillotes » aux défunts, cordages/liens tressés pour attacher ces « papillotes », tissus humains aussi bien chair, cheveux, intérieur crânien, …os bien sûr)

  • Emballages : pas de monoxyles en coffre bois, mais emballage en forme de « papillotes » des corps en position hyper fœtale

Autres infos :

  • Tous les ADN féminins sont « proches » au plan familial.

  • Teinture des cheveux féminins post mortem

  • Nombreuses traces de pathologies diversesHaut de page

  • A suivre ...

Pierre 

 

 

Samedi 4 mai 2019

Spéléo, entrainement

Falaise A Tozza, Patrimonio

 

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Henri-Pierre F., Marie G., Jean-Claude L., Émilie L.

  • ITP de passage : Michèle C.

  • La toutounette : Nala

Photos

 

Une demi-journée d'entrainement au dégagement d'équipier s'est improvisée via WhatsApp dans le cadre de la préparation au prochain camp 2019.

Rendez-vous 8h au local pour Émilie, Anto et JCL. Anto ayant préparé le matos la veille, ceux-ci ne s'attardent pas et prennent la direction de la falaise. Ils seront rapidement rejoints par Marie et HP.

Pendant que Anto s'occupe d'Émilie pour lui donner quelques notions d'équipement, Marie et JC se chargent de l'équipement des 2 voies du Dièdre, HP de la voie des Oliviers.

Les 2 voies du Dièdre sont idéales pour les exercices de dégagement d'équipier, elles sont plein pot, avec une grande tirée et un double amarrage en Y en tête de puits, ce qui rend plus aisé le détricotage du nœud.Haut de page

Marie, Anto et JC se relaient pour faire au moins 2 dégagements, dont 1 au-dessus d'un fractio. Cas de figure qui peut se présenter plus fréquemment dans la réalité. Tests réussis !

Déséquipement vers midi et retour à Bastia.

Vidéo didactique présentant 2 méthodes de dégagement d'équipier et la pathologie du harnais : http://www.cosif.fr/2015/04/22/techniques-de-degagement-dequipier-en-speleologie/

JCL

 

 

Mercredi 8 mai 2019

Spéléo, entomologie, chiro

Grotta A Sapara, Castiglione

 

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Émilie L., Véronique M., Marie-Pierre R.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Initié : Jean-Christophe L.

 

TPST : 2h00

Photos

 

La saison de la chasse entomo est vraiment lancée, les stagiaires ont chopé le virus de Jeannot… Un peu dépités de ne pas avoir pu chasser à Lano le weekend dernier suite au mauvais temps, on choisit A Sapara connue pour son entrée labyrinthique riches en débris organiques, certes déjà piégée par Jean mais lors de la dernière visite du 24 mars dernier, Émilie avait relaté la présence « d’arachnides, des cloportes blancs, des chilopodes blancs, des iulidés, des dolichopodes. » Des pièges avaient été posés mais pas de recueil de bestioles.

Il fallait cependant obtenir l’aval du GCC, la cavité est classée en APB et une nouvelle grille a été installée récemment pour clore la seconde partie de la cavité. Jean-Yves sera de la sortie, pas de souci, pour compter les chiros, poser le cadenas sur la grille et chasser les bestioles. Ce sera également l’occasion de faire découvrir le monde souterrain à Jean-Christophe, 12 ans, le fils d’Émilie.

On vous passe les difficultés pour réunir le matos nécessaire à la chasse entomo. Lors du stage tout était facile, nos encadrants avaient tout amené. Mais là il fallait trouver l’alcool à 96° C – pas si facile, pour info, 20 € le litre en pharmacie -, les aspirateurs qu’il a fallu bricoler avec des tubulures (notre commande arrivera le 9…), heureusement on avait les pinces, les tubes Eppendorf et les flacons.

Premier rendez-vous à Ponte Leccia à la Belle Epoque (le Carré d’As est fermé !) pour 9 h 30 puis à la cavité pour 10 h 30. Le soleil est de la partie.

11 h, JY part en éclaireur pour compter les chiros, une vingtaine de rhinos qui sont en phase de réveil et le reste de l’équipe se disperse à quatre pattes dans la première partie de la cavité. N’oubliez pas vos genouillères si vous venez nous rejoindre ! Cette première partie est donc riche en débris organiques, de nombreuses bouses de vaches séchées. Les premiers spécimens recueillis seront des isopodes (crustacés terrestres, communément appelés cloportes), des araignées (Méta commune), viendront ensuite des collemboles, des diptères, d’autres petits isopodes, des myriapodes, quelques larves… à identifier à la loupe car la reconnaissance de ces bestioles de quelques millimètres lors de la chasse n’est pas évidente. Heureusement que JN avait Jean-Christophe à côté de lui pour voir les petites tâches blanchâtres…

La visite de la seconde partie de la cavité sera pauvre en recueil de spécimens. Peu de débris organiques, le sol glaiseux est très humide et l’eau doit monter - d’ailleurs certaines bouteilles laissées la dernière fois sont sous l’eau. L’inspection de la galerie des racines n’a rien donnée non plus. Grâce à un tamis Wanda réussira à ramener quelques collemboles flottant en surface.

Visite de la Galerie du Lac qui ne donnera pas de bébêtes mais Véronique aura l’œil pour découvrir au plafond, niché derrière une concrétion un Murin de Capaccini. Jean-Yves, à qui il avait échappé, viendra l’identifier, un beau mâle solitaire.

On revient quand même avec une vingtaine de tubes et pour certains avec plusieurs spécimens pour un tube.

La faim se fait sentir vers 13 h, on organise le spuntinu au soleil près du pont de la rivière. Pas de grillades ;Haut de page salades, charcuterie, fromages, gâteaux… et un vin intitulé Chasse Méditerranéenne (tout à fait approprié !). Fin des agapes vers 15 h, le ciel se couvre, quelques gouttelettes, JN et Véronique ainsi que JY doivent rentrer. HP part à la recherche d’un arum protégé (Arum cylindraceum ou Gouet des Alpes/Arum des Alpes). Ils n’iront pas loin, ils le trouveront à l’entrée de la cavité…

JN

 

 

Samedi 11 mai 2019

Journée archéologie

Musée départemental de préhistoire corse et d'archéologie, site archéologique de Cauria, Sartène

 

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle C., Wanda C., Jean-Claude D., Alexandra et Frédéric D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Pierre L., Émilie L., Véronique M., Nicolas M., Rémi R., Marie-Pierre R., Jean-Philippe S.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Ex ITP : Fanny L., Franck L.

  • La toutounette : Nala

Photos

 

Un weekend archéologique dans le sud avait été proposé par Franck L. durant les campagnes de sauvetage des vestiges archéologiques de Lano, et ce n'était pas tombé dans des oreilles de sourds !

Le programme : visite guidée du musée de Sartène, dont le thème « Préhistoire corse et archéologie » s'accorde avec notre découverte et où finiront probablement les vestiges, suivie par une petite archéo-rando sur le site de Cauria. En complément, une randonnée est proposée entre Tizzano et Campomoro avec une nuit au phare de Senetosa.

Le rendez-vous est donné pour 10h00 samedi place Porta à Sartène. Il est difficile de faire plus loin pour les bastiais, certains s'approcheront du point de rendez-vous en partant le vendredi et en faisant étape chez Poulpy à Zoza, ils n'arriveront pas dans les premiers à Sartène ! D'autres partiront aux aurores et rejoindront JY et Michèle qui sont déjà attablés devant un café.

La visite du musée commence après un accueil chaleureux de la directrice, puis Franck prendra le rôle de guide. La première vitrine est consacrée aux découvertes du site de Castiglione à Oletta, très connu de certains topi puisque c'est grâce à l'association que le site a été découvert, les topi apportant là aussi leur soutien technique. La suite de la visite est chronologique, les vitrines exposent des objets s'étalant du néolithique ancien (- 300000 ans) jusqu'au moyen âge (XVème siècle). La plaquette de présentation du musée décrit sommairement ces périodes : recto, verso

Fin de la première partie, direction le plateau de Cauria où nous piqueniqueront près des bergeries de U Cicali.

Franck reprend la casquette de guide et le groupe se dirige maintenant vers le dolmen de Funtanaccia, c'est le plus connu et le mieux conservé de Corse. S'en suit l'alignement mégalithique de menhirs de Renaghju, puis un tafone servant d'abri un peu à l'écart du parcours traditionnel, où ont été découverts quelques ossements humains. La visite se termine par les alignements d'I Stantari.

L'occupation de ces sites s'étale du néolithique au bronze final, chaque époque apportant ses aménagements et modifications. Présentation générale du site (plaquettes téléchargeables). Extraits :

« Les origines du mégalithisme sont inconnues. En Corse, près de passages, de cols, de gués ou de points d’eau – tels I Stantari et Renaghju –, les alignements sont nord-sud, les statues-menhirs face orientée. Ils marquent la relation au territoire d’une société organisée. Ces pierres sacrées attestent de rites, de pratiques intangibles. Mythes, magie, religions : subtiles questions. Symboles des Éléments (eau, terre, feu, ciel) ? Ancêtres ou dieux amicaux ? Culte de chefs ? Pouvoir protecteur des morts ? Support à la catharsis libératoire d’une communauté ? Il y a peu, malgré les interdictions des évêques, les rondes funèbres en l’honneur d’un défunt (voceru, caracolu et chjerchju) ritualisaient d’une façon païenne le passage à l’au-delà. Puisent-elles leurs origines dans ces temps ? L’ethnoarchéologie révèle que l’homme, partout dans le monde, cherche à entrer en contact avec les esprits. »Haut de page

Fin de cette journée archéo, séparation entre ceux qui rentrent sur Bastia et ceux qui feront les randos du soir et du lendemain.

JCL

 

 

Mardi 14 mai 2019

Spéléo, soirée entomologie

Local de Montesoro, Bastia

 

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Alexandra D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Émilie L.

TPAT (temps passé à trier) : 3h00

Photos

 

Ce soir on se lance dans le tri et l’identification. On a réussi à réunir le matériel, Alex nous a ramené un microscope qui grossit 20 fois, ce sera un peu juste, on va commander un grossissement à 40. Pas de coupelles en verres, on va bricoler avec fonds de tubes et boite de Pétri.

Répartition des tâches : Wanda à l’identification, JN à la photo sur la loupe numérique, HP au remplissage des tubes et classement et Alex à la rédaction de la fiche d’inventaire. Pendant ce temps, Émilie s’attelle à la rédaction du compte rendu de stage.

Les travaux seront interrompus par une douche inopinée issue des tuyaux du plafond. Belle cascade qui épargne la table de travail et le matériel mais nous obligera éloigner le canapé et sortir en urgence seau et serpillière. Cinq minutes après plus rien… Le mystère sera résolu quelques jours après par Antoine et Noël, le voisin du dessus prenait sa douche, après d’où vient la fuite, l’enquête continue.Haut de page

Reprise des identifications, on s’arrête au vingt-troisième tube. Il en reste une dizaine et les bouteilles de Jean à filtrer.

JN

 

 

Vendredi 17 mai 2019

Spéléo, soirée entomologie

Local de Montesoro, Bastia

 

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Émilie L., Véronique M.

TPAT (temps passé à trier) : 3h00

 

Reprise des identifications de la chasse de A Sapara. Toujours le même matériel, le microscope commandé arrivera demain. Véronique se joint à Wanda pour les identifications et la rédaction de la fiche inventaire. HP et JN reprennent leurs rôles de la dernière fois.

L’équipe est rôdée, finalement on aura inventorié 34 tubes avec 58 bébêtes. Les pièges relevés à SantaHaut de page Catalina ont livré quelques spécimens d’hexapodes et de myriapodes mais la macération dans le liquide sucré altère leur morphologie. Ce sont également des pièges mortels pour les jeunes dolichopodes. Il faut en tout cas les relever rapidement.

JN

 

 

Samedi 18 mai 2019

TUC, Travaux d'Utilité Collective

Local, Bastia

 

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Dominique D., Jean-Claude L., Noël R., Franck Z.

  • ITP de passage : Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Francis M., Véronique M.

Photos

 

Suite des travaux du local, les sisyphes se concentrent principalement sur le bar :

  • Pose de lambris sous le comptoir

  • Pose du ciel de bar et peinture du haut

  • Pose de l'éclairage LED du ciel de bar

  • Préparation de l'étagère musée à calebondes

  • Panneau pour le nom du barHaut de page

  • Raccordement de la prise électrique sous l'écran

Ça, c'est fait. Suite aux prochains épisodes ...

(Nono et Anto reviennent le lendemain pour continuer l'aménagement ...)

JCL

 

 

Samedi 18 mai 2019

Spéléo, entomologie

Grotta Santa Catalina, Sisco

 

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Henri-Pierre F.

  • La toutounette : Nala

Photos

 

Objet de la sortie : Récupérer les pièges oubliés dans la grotte lors de notre de notre dernier passage lors du stageHaut de page biospélo début Mai.

Bilan : 2 bouteilles vides. 5 petits rhino, 5 minioptères. Pas de pigeons. 3 bébêtes récupérées.

HP

 

 

Dimanche 19 mai 2019

Spéléo, entomologie

Grotte de Pietralbello, Moltifao

 

 

Participants

  • ITP : Michèle C., Wanda C., Éric D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Didier L., Émilie L., Véronique M., Marie-Pierre R.

  • GCC : Jean-Yves C., Kate D.

  • Invité : Thomas ?

  • La toutounette : Nala

TPST : 3h00

Photos

 

Poursuite des chasses entomologiques. On décide de porter nos investigations sur la grotte de Pietralbello. Certes la cavité est toujours classée en APB mais de juin à septembre la cavité est en général désertée par les chiroptères. Jean-Yves donne son feu vert et sous l’égide du GCC la visite pourra se faire. De plus cette cavité, peu fréquentée compte tenu de l’APB, est inconnue de nombreux topis.

Rendez-vous au local pour 9 h avec Wanda et HP pour récupérer le matériel puis avec tout le groupe pour un café à Ponte Leccia à 10 h à la Belle Époque (le Carré d’As est toujours fermé). On fera connaissance avec la nouvelle chargée de mission du GCC, Kate qui a remplacé Delphine. Le convoi s’élance ensuite sur la route de Moltifao pour se retrouver juste avant le pont au départ du sentier.

Sous la conduite de Jean-Yves, la grotte est atteinte en un petit quart d’heure. La porte du « Trou de l’Enfer » (autre nom de la cavité) est ouverte et JY part en éclaireur vérifier la présence de chiros. Finalement une dizaine de rhinos, petits rhinolophes et Euryales ?, endormis ou voletant. La visite peut se faire, avec une certaine discrétion.

JN installe la corde pour le plan incliné et les descentes se succèdent. Les « entomologistes » et leurs assesseurs se dispersent dans les deux grandes salles tandis que les autres topis partent explorer les divers recoins de la cavité. La progression est toujours malaisée, gros blocs d’effondrement, souvent glaiseux et humides.

Premier constat, absence de dolichopodes et de Meta, si souvent rencontrés dans les cavités corses, surtout à l’entrée. La faune cavernicole est assez pauvre. On fera quelques prises dans les zones de guano. Isopodes (en faible quantité), myriapodes (chilopodes, iules), campodéidés (diploures), diptères (à l’entrée). On ramènera a priori une quarantaine de spécimens. Cette pauvreté (en comparaison de nos sorties à Butrone, Santa Catalina et A Sapara) est surprenante. En relisant des anciens articles parus sur cette cavité, on découvre qu’elle était connue pour sa richesse en faune cavernicole(1). Appauvrissement de la biodiversité, raréfaction des chauves souris ?

Le fond de la cavité présente de nombreux gours mais aucune trace de nyphargus ou autre stygobie. Il faut se rendre à l’évidence et conclure comme le Pr Rémy lors de sa visite des 19 et 20 août 1948, « les diverticules du fond sont azoïques(2) ».

Retrouver le chemin de la sortie est toujours une entreprise un peu hasardeuse, on s’égare facilement dans les plans inclinés latéraux, ne pas rater les flèches au plafond. Finalement nous retrouvons le soleil après deux heures trente passées sous terre. Enfin pas tous, il manque HP, Wanda, MP et Michèle. Voilà HP qui sort, on entend Wanda derrière. Puis silence… Où sont passées les deux topis manquantes. Un quart d’heure plus tard, Wanda redescend et les trouvera errant dans la seconde salle…

Retour aux véhicules, on va piqueniquer dans le champ malgré le ciel qui s’assombrit. Pari risqué, une petite bruine s’installe après l’apéro puis quelques gouttes en plat de résistance puis une vraie pluie pour le dessert. On plie bagages et direction la Belle Époque pour le café et le cake aux pommes.

Wanda, HP et JN vont se retrouver au local, où Antoine et Noël sont en pleine déco du bar, pour faire un pré-tri des spécimens. L’identification est prévue mercredi prochain.

JN

 

1- Nice-Matin du 14 juin 1965 : M. Manuel Zafrilla, animateur de l’Association Spéléologique Corse qui avait exploréHaut de page la grotte : ‟Tous les ans, cette grotte reçoit de nombreux visiteurs, spéléologues et professeurs continentaux, suédois, belges, anglais, allemands, etc. Cela, à cause de la richesse de la grotte en insectes cavernicoles.ˮ »

2- en zoologie ou géologie, un adjectif, principalement utilisé au XIXe siècle, qui signifie qu'un milieu ne comporte aucune vie animale, ou qu'un terrain ne présente aucune trace de vie animale fossile (paléontologie).

 

 

Samedi 25 mai 2019

Spéléo, prospection-VTT

Crêtes de Téghime sud, Poggio d'Oletta

 

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude L., Franck Z.

Photos

Trace

 

Dumè avait mis l'eau à la bouche de quelques piliers du bar Aven un jeudi soir en racontant sa découverte de 2 trous lors d'une rando sur la piste qui chemine le long de la crête sud de Téghime. Ayant encore besoin d'entrainement physique pour le prochain camp spéléo, Franck et JCL se décident pour y jeter un œil en y allant en ... VTT !

Malgré une annonce sur le WhatsApp sur club, seuls Franck et JCL se retrouvent au point de rendez-vous sur le parking de la mairie de Furiani. Faut dire que l'annonce était d'emblée sélective ;-)

Un véhicule est laissé sur place, les 2 vélos sont chargés dans le Kangoo et direction le parking du départ de la piste en contrebas du col de Téghime. Contrairement à l'habitude, un seul véhicule déjà sur place. C'est un départ de randonnée couru et le weekend ce parking est souvent plein. Mais aujourd'hui, les conditions météo dignes des Highlands écossais ont dû refroidir les moins téméraires. Les crêtes sont dans les nuages et un vent frisquet n'encourage pas à la pratique des sports dits de pleine nature. Circonstances qui rappellent à JCL une certaine prospection du Samedi 25 novembre 1995 ...

Les topi sont rôdés et c'est dans la grisaille qu'ils entament la montée. Ils n'ont donc pas le temps d'avoir froid ! 

Une série de lacets permet d'atteindre un petit col, c'est à proximité que se trouve le premier trou de Dumè. Une ouverture d'environ 50 par 20 cm, rapidement colmaté par des cailloux et de la terre. Il faudra revenir avec l'outillage nécessaire ...

Poursuite de la rando, croisement de 3 vététistes ... motorisés. Le brouillard est toujours bien présent ce qui fait que les repères annonciateurs du deuxième trou de Dumè sont dépassés allègrement et c'est une fois le col de Menta atteint que JCL se rend compte de la méprise. Il faut quand même faire marche arrière sur un bon kilomètre pour retrouver le trou. Celui-ci s'ouvre au bord de la piste et semble plus intéressant. Surmontée par une belle tranche de calcite, une ouverture d'environ 80 par 20 cm débouche dans une petite cavité obstruée au bout d'environ 2 mètres par des cailloux. Là aussi des moyens plus conséquents sont nécessaires pour élargir l'entrée et voir si une suite est possible.

Un petit détour par le petit lapiaz qui avait fait l'objet d'une prospection et d'une tentative de désobstruction le Dimanche 1er avril 2012 est également effectué.

Retour vers le col de Menta d'où part la piste-chemin emprunté par le trail de Furiani et qui permet de rejoindre celui-ci. Croisement encore d'un jeune et fringuant vététiste ... motorisé, et plus bas de 3 motards en trail qui font la remontée, berk ça pue :-(. Une fois sous la couche de nuage la descente vers Furiani devient fantastique avec une vue magnifique sur la plaine orientale. Un couple de traillistes sont encore croisés, à pieds ceux-là. Faut-il s'attendre à ce que dans ce sport là aussi soit inventé des assistances motorisées à la course ? (des prototypent d'exosquelettes existent ...).

Le village est atteint vers midi, traversé par ses ruelles, puis c'est la descente à toute vitesse vers le parking.

S'il y a une chose à ne pas oublier lorsqu'une navette est organisée, c'est de faire suivre la clef de la voiture d'arrivée. Et bien elle n'a pas été oubliée :-)Haut de page

Un retour s'impose pour tenter une désob des 2 cavités, d'autant plus qu'il est possible de monter en 4x4, bien que Franck et JCL ne rechigneraient pas pour refaire le circuit en VTT, mais par une belle journée.

JCL

 

 

Samedi 15 juin 2019

Spéléo, entomologie

Cast.1, Oletta

 

 

Participants

  • ITP : Jean-Noël D., Henri-Pierre F.

TPST : 3h00

Photos

 

L’équipe de chasseurs entomo se réduit de plus en plus… Wanda, pour cause de force majeure, nous abandonne pour au moins deux mois, Véronique fait un break, Émilie, Michèle et Jean-Yves sont partis se cultiver aux Journées Nationales de l'Archéologie à Aléria, et le reste de l’équipe sont aux abonnés absents. Le duo de choc HP/JN décide quand même de profiter de la sortie initiation et du fait que Cast.1 sera équipé pour aller retourner quelques cailloux et si possible explorer des zones non visitées le 27 avril dernier.

Le trou est équipé, les premiers initiés se lancent dans le P7 et on s’intercale au milieu de la palanquée. Exploration de la Salle du Veau, JN part dans les diverticules à la base du puits tandis que HP farfouille au départ du Puits de la Chèvre.

Une dizaine de spécimens recueillis, isopodes de grande taille, orthoptères non dolichopodes, pseudoscorpion, un coléoptère, beaucoup de zones sont sèches. Un batracien est aperçu, trop véloce pour être photographié. La descente vers la Salle de la Chèvre bouchonne, et ensuite le circuit des initiés se fait par une remontée vers la Vire puis le Balcon. On voulait prospecter au fond de la Salle de la Chèvre mais cela sera trop compliqué. On décide donc de ressortir et de redescendre par le Puits du Poulailler.

On reprend notre chasse au niveau du Plateau à Escargots. Quelques isopodes, une araignée, la récolte est assez maigre. On file alors vers le bas du plan incliné. Et là ça bouchonne… la palanquée d’initiées menée par Antoine arrive de la base du P11 à droite du croisement de la Faille en T. HP réussit à se faufiler jusqu’en bas et JN se réfugie dans la Salle des Marches. Cela tombe bien c’est une zone non prospectée. Mais rien à se mettre dans l’aspirateur. Escalade vers le Trésor de Cast.1, ce qui reste de l’expédition Bacchus de 2005. Le bois est en décomposition totale, il y aurait peut-être quelques insectes. Mais absolument aucune trace de bestioles apparentes.

Il faut redescendre de la Salle des Marches car il n’y a pas de corde pour remonter le P9 de la dèv’… Un peu d’oppo et nous voilà en bas du plan incliné. Noël qui ferme la palanquée découvre alors une petite pelote en bas du R4 qui semble être de la ficelle mais cela bouge… avec HP ils constatent que c’est vivant et c’est un ver. On aura confirmation ensuite on vient de trouver un ver gordien, ver rond non segmenté – nématode – pouvant atteindre 70 cm de long, dont la larve est un parasite d’un arthropode ou d’une sangsue. Découverte originale.

Remontée vers le Plateau à Escargots, un peu d'attente en bas du Puits du Poulailler on accompagnera quelques impétrants et nous voilà au soleil.

Bilan : entre vingt et trente spécimens recueillis à deux, on verra dans la semaine pour l’identification.

JN

 

 

Samedi 15 juin 2019

Journées Nationales de l'Archéologie

Fort de Matra, Aléria

 

 

Participants

  • ITP : Michèle C., Jean-Claude L., Pierre L., Émilie L., Pierre-Jean M.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Invitée : Marie-Françoise L.

Rendez-vous presque traditionnel maintenant pour les topi, les JNA se déroulaient cette année à Aléria. Les stands étaient éparpillés autour du site archéologique et le musée était en mode portes ouvertes. Ils faisaient même en quelques sortes partie des exposants car le documentaire « Les oubliés de Laninca » y était projeté.

Après une petite visite préalable du musée, le cheminement de stand en stand nous fait voyager dans le temps, à l'époque romaine. C'est ainsi que nous serons accueillis par un César en personne, habillé comme il se doit. S'en suit un « fastfood » de l'époque, une exposition de divers « tags », des armes, des soldats avec leurs lourds paquetages, etc. etc.

Un stand tenu par Céline L. permettait de voir, à l'aide d'une loupe binoculaire, des fossiles pris dans des silex, ainsi que quelques échantillons d'obsidienne.Haut de page

Le documentaire a été projeté sur un téléviseur, dans un stand fermé. Nous sommes quand même loin de l'affluence de l'Alboru, une vingtaine d'amateurs seulement ont pu vivre indirectement notre aventure.

En 2020 les JNA devraient se rapprocher encore de la région Bastiaise et se dérouler à Mariana.

JCL

 

 

Dimanche 16 juin 2019

Descente de canyon

Macini, San Gavino di Fiumorbo

 

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle C., Agnès F., Émilie L., Didier L., Marie-Pierre R.

Photos

 

Parcours : 1100 m, 240 m de dénivelé, 3h

Nous avons rejoint l'arrière-pays du Fiumorbo et le soleil était déjà haut dans la ciel, ardent, lorsque nous avons garé les deux véhicules sur le parking dédié, non loin de la passerelle en béton, près du stand de tir.

Le sentier abrupt mais bien dessiné nous mène vers l'accès au Canyon. La montée de 200 m sous « le cagnard » est rude. En vue plongeante, nous découvrons la C50 qu'il nous faudra vaincre en descente, Antoine signale un embranchement en épingle qui permet l'accès direct à la rivière. Un peu de balade aquatique et nous voilà sur une petite plage de gros sable ou nous enfilons les combinaisons. Il faut compter 2h30 de cascades (C1O, une C50, une C15), de toboggans dont un avec rappel en bout de corde, et de sauts. Antoine aidé de Didier équipe.Haut de page

C'est magnifique, comme d'habitude, un peu surfait en mode carte postale, sportif, convivial. Pique-nique topinesque. Retour à la civilisation vers 18h30 avec en plus un embouteillage mémorable aux alentours de Galea...

MC

 

 

Samedi 29 juin 2019

Descente de canyon, initiation

Viula, Olcani

 

 

Participants

  • ITP : André B., Antoine B., Alexandra, Fred et Marie D., Michaël Dr., Agnès F., Marie G., Jean-Claude L., Didier L., Franck Z.

  • Initiés : Sébastien et Alix D.

 

Photos

 

Quel plaisir de se baigner dans une eau bien fraiche en période de canicule ! Mais il faut parfois souffrir un peu pour se faire plaisir beaucoup !

Rendez-vous à la fraiche au local, si on peut dire, à 8h00 il fait déjà 28° ! Chargement du matos, le minibus de Franck a encore une fois du succès, et c'est parti pour le premier rendez-vous à Nonza pour le café. Pas le bar mais la maison familiale de Fred. Charmante vielle bâtisse de village sur 4 niveaux, les madeleines de Proust titillent le nez et l'esprit. On y fait la connaissance de son oncle qui nous relate quelques faits historiques, dont l'arrestation d'un bandit corse dans la grotte du couvent St François où il s'était réfugié. Grotte ?, tient, ça nous intéresse ! Il y a une grotte sous le couvent avec un passage entre les deux qui aurait été obstrué, affaire à désobstuer ...

C'est pas tout mais on a un canyon à faire aujourd'hui ! On quitte le lieu et l'ancien avec regrets, direction Olcani maintenant.

Les véhicules sont laissés au début de la piste et il est déjà bientôt 11h00 lorsque les 13 valeureux canyonistes démarrent la marche d'approche. Les traces des incendies de 2017 sont encore visibles, la végétation n'a pas encore entièrement repris possession du territoire et la première partie du chemin se fait sous d'ardents rayons de soleil. La deuxième partie est plus ombragée, voire obstruée par la végétation, le feu n'étant pas arrivé jusqu'ici.

Un peu plus d'une heure plus tard nous voilà au bord de la fraiche eau où nous enfilons les perles combis. Même si l'eau est comme d'habitude glaciale, elle est cette fois bien appréciée, même par Mika qui n'est vêtu que d'un simple shorty !

C'est également une vraie initiation canyon pour Alex, Fred, Marie et Mika. Un petit ressaut glissant permet de leur faire une première démo de la descente sur 8. La première cascade se présente, le débit d'eau oblige à prendre une bonne douche qui met dans l'ambiance. Idem pour la deuxième, les initiés ne sont pas venus pour enfiler des perles !

Le reste du parcours leur parait ainsi moins impressionnant, jusqu'au rappel de 50 mètres. Même s'il est en plan incliné, il jette bien pour des débutants.

Installation d'une C60 et d'une C40. La première pour les initiés, l'autre pour les ... autres. Celle-ci est trop courte mais permet malgré tout de terminer en toboggan.

La marche de retour se fait en profitant au maximum de la fraicheur des vasques.

Agnès, Didier et André rentrent directement sur Bastia, les autres sont invités à Nonza comme pour le café du matin. Le déjeuner/gouter/diner façon auberge espagnole est pris sur la terrasse ombragée de la vielle maison. La maitresse des lieux offre des bières bien fraiches, vite avalées et appréciées. Fred montre ses qualités de grilladin, la terrasse embaume rapidement des bonnes odeurs de saucisses, merguez et poulets marinés cuits à la plancha.Haut de page

Émilie rejoint le groupe pour terminer les agapes.

Retour tardif sur Bastia avec le plein de bons souvenirs.

JCL

 

 

Dimanche 7 juillet 2019

Spéléo, visite, entomo, kayak, paddle, snorkling, bateau ...

Grotte de Punta Vecchiaia, Patrimonio

 

 

Participants

  • ITP : Carlos B., Michèle Cs., Jean-Claude D., Albert D., Alexandra, Frédéric et Marie D., Jean-Noël D., Michaël Dr., Henri-Pierre F., Émilie L., Véronique M., Noël R., Marie-Pierre R., Alexia S. B.

  • Invités : Stéphanie et 3 personnes, Christelle R.

  • Gente canine : Zilia

TPST : 1h30

TPAP (temps passé à pagayer, à nager, à boater…) : 2h00

Photos

 

La canicule est là, la température de l’eau de mer est autour de 25° C, JCL a la bonne idée de nous proposer une sortie en grotte marine. La plus intéressante, car cumulant approches terrestre et aquatique et visite spéléologique digne de ce nom (boyau fossile de 70 m), est la grotte de la Punta Vechiaia à Patrimonio en partant de la plage de galets de Caldarelli à l’embouchure du Fium’Albino. On n’y est pas retourné depuis le 3 juillet 2016, les nouveaux topis vont être intéressés. Et cela branche bien l’équipe entomo, le fond de la grotte offre peut-être des captures spécifiques à un milieu marin.

Le jeudi précédent, le tableau se remplit vite, on approche la vingtaine d’inscrits. Côté logistique, cela s’organise, cinq kayaks — trois monoplaces et deux biplaces —, et surtout un bateau, mis à disposition par le capitaine Carlos. L’invincible Armada topinesque est constituée. Pourvu qu’il n’y ait pas de tempête ! Le vent devrait quand même se lever dans l’après-midi.

Aïe, la veille, notre organisateur JCL doit se désister, pour une noble cause (ceux qui connaissent la découverte de l’Aven des 34 le 7 juillet 2013, comprendront que 34 plus 6 égal 40 et 40 ça ne se rate pas !).

Premier rendez-vous au local pour du matos puis sur la plage de Cadarelli. Finalement Carlos partira seul du port de Saint Florent. Sur la plage l’animation est à son maximum, gonflement et mise à l’eau des kayaks (Noël, Alexia, Albert, Michèle, JCD, HP, Alexandra), le matériel spéléo est mis en sacs étanches puis transféré par navette de kayak vers le bateau. Certaines (Émilie entre autres) sont déjà parties par le chemin des douaniers. L’Armada se regroupe face à la grotte (qu’on a failli rater…) et là le bateau doit jeter l’ancre. Nouvelle navette de kayak pour le matos spéléo et il faut se jeter à l’eau pour rejoindre le fond de la cavité, mais l’eau est tellement bonne.

L’équipe entomo (HP, Véronique et JN) part farfouiller dans le lobe gauche qui offre une grève caillouteuse et hors d’eau. Quelques araignées, des isopodes (un magnifique Chaetophiloscia cellaria bicolore – assez commun), des niphargus sauteurs (des Thalictres, selon Jean-Michel). Émilie part chasser dans le boyau fossile.

Une petite équipe est déjà dans le boyau, Albert, suivi de Michèle, puis Michaël, Fred et Marie. Mais la palanquée s’arrêtera à l’étroiture de la stalagmite en enclume. JN et HP franchiront la première étroiture mais devant le bouchon feront demi-tour. La chasse aux bêtes n’est pas très fructueuse, Véronique rate un petit ver blanc ?

C’est l’heure du retour, chacun retrouve son embarcation. JCD et JN reviendront à la nage avec masque, tuba et palmes mais le courant ramène sur la côte, le vent s’est un peu levé et le passage de la Punta di Saeta n’est pas évident (pour JN), au total 600 m de nage.

La tribu I Topi se regroupe autour des véhicules et on se lance dans l’installation des tables, fauteuils, parasols, on sort les glacières, le rosé ; rien que du classique, on ne meurt pas de faim puis café pris au camping voisin U Solu Mare.

Rinçage et rangement des embarcations, Carlos va reprendre la mer pour Saint Florent. Le matos est rangé dans les voitures et on tourne la clé. C’est parti, sauf pour Marie-Pierre dont le démarreur tourne mais le moteur refuse de partir… Une tribu de mécaniciens se penche sur le moteur, les bougies, la pompe, la batterie, toutes les idées de panne y passent… on finit par se centrer sur la clé, source de panne connue par certains. On ouvre, le contenuHaut de page électronique a pris l’eau. Seule issue, appel à l’assurance et la dépanneuse arrivera 30 mn plus tard. MP rentrera avec Émilie.

Retour sur Bastia vers 18 h, belle journée très éclectique et pas mal de coups de soleil.

JN

 

 

Dimanche 7 juillet 2019

Initiation canyon

Richiusa, Bocognano

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michaël Dl., Nicolas M., Franck Z.

  • Initiés : Victor B., Urvann G., Maëlyn M.

 

Photos

 

Aujourd’hui Dimanche 7 juillet il est trop tôt pour un dimanche matin mais bon c’est pour un canyon. ALORS on fonce … direction BOCOGNANO et le ruisseau de Cardiccia, couramment appelée «la Richiusa». Il est l’un des canyons de corse les plus réputés et pratiqué par les professionnels de l’activité après le ruisseau du Pulischellu au col de Bavella.

Cotation : V3.A3.III, Altitude de départ : 820m, Dénivelé : 220m, longueur : 1200m

L’ensemble des protagonistes s’est donné rendez-vous à 10h00 au « Bar des Amis ». Top départ d’Ajaccio pour Mika, Maëlyn et Urvann à 8h00 ainsi que pour Nicolas dit «Poulpy» et Victor le fils d’un ami belge, mais eux de Propriano. Anto décolle de chez lui, Bastia, une demi-heure après et récupère Franck au passage. Les ajacciens sont déjà installés en terrasse avec les chocolatines (NDR : Pain au chocolat) et croissants, lorsqu’arrive les bastiais rejoints 5 minutes après par les proprianais. Boissons chaudes pour certains, fraiches pour d’autre, on traine … (l’inertie du groupe direz-vous…) rien ne sert de courir, l’idée est de passer entre les groupes de professionnels.

On regagne le départ du canyon, les voitures sont stationnées sur le tout nouveau parking aménagé avec guérite, barrière, toilette … et tout le reste.

Anto, tel un guide touristique indiquera le parcours d’accès à un couple de canyonistes « pin’s » hihihi de la réunion, l’ile, que nous ne reverrons pas … (peut être encore perdu dans le maquis … comme cette famille dans la Vacca pensant êtres dans le ruisseau du Fiumicelli … ne sortez pas en terre inconnu ha ! ha ! ha ! ha ! …)

Mais l’horloge tourne, nous prenons le départ de la marche d’approche à 11h45 histoire de passer entre la première (matin) et la seconde (après-midi) fournée de professionnels. La montée se fait rive droite dans une partie ombragé, bien plus agréable que celle rive gauche exposée plein soleil. Après une petite heure, environ, de marche nous atteignons le départ du canyon. (Version effectuée par les pros). Nous laissons Maëlyn à l’ombre des arbres bordant la rivière, elle a un petit peu souffert dans le dernier raidillon : c’est qu’il fait très chaud.

Il nous tarde de nous mettre à l’eau.

Le reste du groupe décide de monter encore un peu plus haut afin de profiter du relais de la C13 dans le premier petit encaissement, de sauts et de quelques toboggans en amont de la partie basse. La C13 sera équipée en double et franchie avec le descendeur en mode rapide. L’eau de la rivière est à une température agréable. Nous retrouvons Maëlyn au bout de 45 minutes (pile le chrono que nous lui avions annoncé … au top).

C’est alors que l’on débute la descende classique du canyon. Rappels, sauts, toboggans, nages, marches aquatiques s’enchainent dans les eaux turquoises enserrés par endroit dans une gorge de granite étroite. Dans la dernière C5 nous installons une tyrolienne, histoire de pratiquer un peu ces techniques. Le parcours est ludique, cependant le faible débit d’eau nous laissera un peu sur notre faim. Nous finirons par une petite marche en blocs durant laquelle Anto s’essaiera à la pêche à la truite SAUVAGE, à la main, sans succès. Nous arrivons aux voitures vers 15h45.Haut de page

Le canyon ça donne faim … nous nous arrêtons sur une petite aire de repos qui borde l’ancienne route nationale et installons les chaises autour de la table afin de nous restaurer.

Le retour sur Bastia et le local se fera vers 17h45 pour le rituel rangement du matériel utilisé pour la sortie.

Merci à tous les participants, encore une belle journée.

Franck/Anto

 

 

Lundi 8 juillet 2019

Spéléo, visite, entomo

Grotte de Cortè, Pietracorbara

 

 

Participants

  • ITP : Jean-Noël D., Michaël Dr., Émilie L., Véronique M.

  • Initiés : Carine C., Antony D.

TPST : 2h00

Photos

 

On a réussi à caser la journée chasse entomo à Pietracorbara, annulée suite à une virose d’été de HP. On ne sera que trois chasseurs mais on en profitera pour initier la petite famille de Michaël au monde souterrain.

Rendez-vous Chez Jeannot à Erbalunga pour un café à 13 h 30 puis direction le parking de l’église St Clément. À 14 h 30, la petite équipe rejoint le sentier de la rivière via le Ponticellu et sa fontaine. En vingt minutes on devrait être arrivés. Mais depuis le 9 mars dernier, la trace à travers les châtaigniers a disparu au milieu des fougères. Fougères envahies par endroits de salsepareilles et de ronces…

Le ruisseau, à sec, est retrouvé ; on repère l’escarpement de cipolin mais pour y accéder cela gratte… Antony, 6 ans, sera plus à l’aise sur le dos de son papa. Les dalles sont là puis le sentier qui grimpe et l’accès à la cavité retrouvée sans difficulté. Mais il y aurait un peu de démaquisage à faire et au moins penser à amener une serpette la prochaine fois. On a mis presque une heure pour arriver.

Les arbustes nous protègent des ardeurs du soleil et on s’équipe pour vite plonger dans la fraicheur des abîmes. Antony hésite un peu devant ce toboggan et ce noir. Rassuré par son papa et toute l’équipe, le voilà au pied de la grande racine et super, il y a un petit rhinolophe au plafond et des sauterelles (les dolichopodes). Sa crainte du noir est envolée et il part farfouiller au fond la grotte avec son papa ; on va même l’initier à attraper des araignées.

Côté entomo, on est un peu déçu, rien à voir avec la visite de mars où les isopodes, roses et blancs, courraient partout, on avait même vu de nombreux diploures et myriapodes. Cette fois, quelques araignées connues, des diptères ordinaires, peut-être un diploure. Émilie, cependant, fera une découverte intéressante, à l’entrée du boyau du fond et au niveau des gours de ce boyau, elle trouvera des figues vraisemblablement apportées par des rongeurs, figues avec plein de petites bestioles, on fera le tri.

La zone d’entrée, pourtant riche en débris végétaux, ne rapporte rien, quelques cloportes complètements endormis. Effets de la canicule, grotte trop sèche, trop chaude, les cavernicoles restent dans les fissures ?

Deux heures sous terre, on ressort au soleil. Qui est beaucoup moins chaud. Le retour sera beaucoup plus facile, en bas du sentier on suivra le lit à sec du ruisseau, heureusement sans ronces, et il nous ramènera dans le champ de fougères et là la trace était faite. On coupera en traversant la rivière pour rejoindre directement St Clément. Il aura suffit d’à peine une demi-heure.Haut de page

Retour au parking d’Erbalunga, Véronique et JN doivent rentrer sur Miomo et sont désolés de décliner l’invitation d’Antony qui voulait nous offrir une mousse pour fêter son initiation. Malgré les aléas du maquis (mais cela fait partie des charmes de la spéléo en Corse), toute la famille est enchantée de son initiation.

JN

 


Samedi 13 juillet 2019

Initiation canyon

Purcaraccia, Quenza

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michaël Dr., Jean-Claude L., Didier L.

  • Initiés : Francesca A., Irwin et Yanis B., Aurélien C., Ketty et Mylène L., Raphaëlle M.

 

Photos

 

Après quelques rendez-vous intermédiaires tout le monde se retrouve au col de Laronne où les initiés choisissent la bonne taille de combinaison. Le rayon combis du club est pratiquement déporté sur place !

L'équipe hétéroclite (des continentaux, des corses, des moins corses, une jeune de 9 ans, un vieux de 64 ans ...) démarre la marche d'approche vers 11h00. C'est peut-être le dernier weekend à peu près tranquille avant l'afflux touristique, juste un groupe de pro aperçu.

Démarrage de la descente avant le premier toboggan, mais micca toboggan pour un des topi qui préfère s'y habituer de façon plus graduelle ;-)

Voilà la C45, comme pour les toboggans, Anto accompagne la plus jeune de près, pas évident à cet âge mais elle s'en sort à merveille. Les toboggans se suivent et se re-suivent plusieurs fois.Haut de page

La C40 est équipée en passant par la vasque suspendue, les 2 derniers toboggans ne sont fait par tout le monde, notamment par l'ancien qui commence à penser à ses vieux os :-)

Retour aux véhicules après 6h30 de marche.

Pas de pique-nique cette fois-ci encore, hamburgers, pizze et mousses au camping de Ponte Grossu.

JCL

 

 

Dimanche 14 juillet 2019

Spéléo, visite, entomo

Grotte de Valetto, Casanova

 

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Alexandra et Frédéric D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F.

  • Gente canine : Nala

TPST : 2h00

Photos

 

Peu motivés à poursuivre la chasse entomo en ce moment, suite aux peu de spécimens ramenés la semaine dernière — il doit faire trop chaud et les grottes sont sèches —, la sortie envisagée jeudi était restée en suspends. Il fallait trouver une cavité qui possèderait un peu d’humidité avec une courte marche d’approche. On se décide donc la veille avec HP pour la grotte de Valetto du côté de Corte. On se souvient que lors de la dernière visite en 2017, le fond était un peu humide ; de plus l’accès est facile, ce qui va permettre à Wanda, en convalescence, de reprendre le chemin des antres souterrains dans une cavité qu’elle ne connaissait pas et aux Didonna de découvrir également une nouvelle cavité.

Rdv traditionnel au Bar de la Plage, qui est ouvert cette fois, petit café et direction le parking de l’Aire de jeux. L’ombre est la bienvenue pour les voitures mais le soleil ne tape pas trop. Le temps de s’équiper, une courte marche d’approche d’un quart d’heure et nous voilà à l’entrée de la cavité pour 11 h.

Comme prévu, l’entrée est ronçue… on n’a pas de serpette mais en combi HP nous ouvre une trace, quelques mètres à franchir. Avant d’entamer la visite, JN préfère aller repérer la sortie de la traversée avec HP et Fred. Bien nous en a pris car elle est toujours obturée par une pierre qui nous a parue plus énorme que la dernière fois et qu’il aurait été difficile de pousser de l’intérieur. On a également prévu une corde amarrée sur un bloc et qui servira bien à la sortie. Puis un coup d’œil aux Trous de Valetto 2-3-4.

Retour à la grotte, mise en place d’une C25 pour la descente des deux ressauts glissants, cela permet d’arriver en bas de la grande salle. La chasse peut commencer. Pas grand-chose dans la salle d’entrée, une araignée qui se sauve dans une fissure, pas mal de diptères, classiques, mais pas de Meta ni d’isopodes. On se retrouve bientôt tous à quatre pattes dans la salle du fond. On ramassera quelques isopodes troglobies, des pseudoscorpions, une araignée et JN observera, au fond d’une anfractuosité de la grande coulée, une minuscule araignée toute blanche, vraisemblablement troglobie, de quelques millimètres au milieu de sa toile. Mais l’ouverture est trop petite pour y glisser aspirateur ou pince, il appelle Wanda à la rescousse, elle a de bon yeux et des petites mains, mais la bête se sauvera au fond de son repaire. L’endroit est bien repéré, on reviendra…

JN suivi d’HP et Fred continuent la traversée tandis que les compagnes préfèrent rebrousser chemin. Il faut dire que la suite est toujours rastèg. Un peu de guano et deux minuscules isopodes. RAS dans la salle basse. On retrouve facilement la galerie de sortie remontante. Le ressaut à mi-pente est toujours ardu à escalader, merci Fred pour le coup de main. HP est déjà sorti. Un beau iule dans du bois mort en bas du ressaut de sortie et le pertuis de 30 cm est là.

La corde est en effet bien utile pour se tirer, c’est moins galère que la dernière fois, il faut penser à bien effacer les épaules, un bras en haut et l’autre en bas. On remet en place le bouchon et retour à la cavité, Alex et Wanda sortent tout juste, ayant continué à chasser. Il est 13 h 15.

Retour au parking, il ne faut pas trop tarder, le ciel se noircit, des orages sont prévues en montagne.Haut de page Finalement nos agapes se dérouleront sous les nuages et une légère fraicheur. Conversations toujours aussi passionnantes, on apprendra par HP qu’il existe des slips anti-pet (et anti-odeurs) à base de charbon actif, 30 € sur le net… il se propose de les recommander à certains topis, mais la liste restera confidentielle.

Retour à Bastia pour 16 h.

JN

 

 

Mardi 16 juillet 2019

Spéléo, débroussaillage, entomo

Grotte de Butrone, Sisco

 

 

Participants

  • ITP : Jean-Claude D., Jean-Noël D., Michaël Dr., Henri-Pierre F., Émilie L., Véronique M.

  • Initié : Raymond C.

  • La toutounette : Nala

TPST : 2 x 20mn

Photos

 

La grotte de Butrone qui n’a jamais été étudiée du point de vue entomologique suscite de grands espoirs. Elle est humide en toute saison et constitue un terrain favorable au développement d’une faune cavernicole.

En prévision de la visite début aout de Marco I., entomologiste italien, spécialiste des araignées, en vacances en Corse et qui souhaite visiter la cavité à la recherche du mâle de l’araignée « Troglohyphantes » découverte lors du stage biospéléo, une préparation du chemin d’accès à la grotte s’avérait nécessaire.

On se regroupe pour le café vers 14 H chez Jeannot et on part à 2 4x4 ; plus prudent car le disco de Jean-Noël a des problèmes récurrents de démarrage. Mika nous rejoindra plus tard avec son Patrol.

La végétation a bien poussé depuis début mai, date du stage biospéléo. La piste est rétrécie par endroit mais ça passe tranquille avec les 4x4 et le chemin n’est pas raviné.

On a emporté coupe-coupe, serpettes, sécateurs, et la débroussailleuse du club. Malheureusement la nourrice est vide !

Bonne surprise, la trace du chemin d’accès est relativement dégagée. Peu de ronces, surtout des fougères qui font du volume mais se coupent aisément. Une relative fraicheur, pour un mois de juillet, règne. On se répartit des tronçons et on attaque le débroussaillage à l’arme blanche faute de carburant. HP et Nala arrivent rapidement à la grotte, puis se dirige vers la perte principale et le ruisseau de Pietratenna. Celui-ci coule bien mais moins que ce à quoi on s’attendait vues les intempéries de la veille. Il faut absolument retrouver la seconde perte découverte le 24 Février 2001 qui n’est pas loin et en dégager l’accès. Cela pourrait être l’objectif principal d’une prochaine expédition.

Mika, et son beau père Raymond, arrivent entre temps avec une débroussailleuse et du mélange !! Avec JN il attaque le chemin et c’est une autoroute qui se dessine. Véro et Émilie dégage la fontaine de Rudicina.Haut de page

HP qui a amené son casque part visiter la grotte, d’abord seul avec Nala, puis avec Mickaël qui ne la connait pas. 6 petits rhino sentinelles dorment à l’endroit habituel avant le méandre. Les gours de la Salle du Poulain sont remplis, quelques niphargus y nagent paisiblement. La rivière coule doucement dans le réseau actif. Aucune araignée n’est repérée lors de cette inspection rapide.

Retour vers Erbalunga vers 18h30 pour une mousse bien méritée.

PHP

 

 

Samedi 20 juillet 2019

Initiation canyon

La Vacca, Quenza

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle Cl., Éric D., Amal D., Michaël Dr., Henri-Pierre F., Didier L., Émilie L., Franck Z.

  • Invitée : Florence ?

Photos

Vidéo

 

Technique du Saut de puce pour descendre sur Bavella. Premier rendez-vous au rondpoint N°5 vers 7 heures 45. Puis on rejoint à l’Authentic l’autre moitié du groupe Émilie, Didier, Florence, Éric enfin on prend Mickaël au Napoléon à Linguizetta ; il s’installe dans le 3ème rang du Ford de Franck. Nouvel arrêt au café l’Olmu à Migliacciaru. Arrivée 2 heures plus tard. On se gare sur le parking de l’épingle à cheveu 1,5 km après la Bocca di Larone.

Le sentier qui descend vers le ruisseau oblique à droite à l’embranchement avec le chemin de remontée et longe le flanc ouest de l’aiguille du Castellu d’Urnuciu au sommet duquel se trouve les ruines du château de Rocca Tagliata, citadelle édifiée au 16e siècle par le seigneur Renucci ; ainsi que des habitats troglodytes. On atteint le ruisseau en 1 quarantaine de minutes. L’eau est bonne. Le temps est un peu nuageux. 11h 45 ; la bonne heure pour éviter les pros.

1 groupe bruyant de pompiers de l’Ain part juste devant nous. Ils vont rapidement nous distancer si bien qu’on fera le canyon en toute tranquillité.

Arrivés au premier C2 Micka est saisi par une phobie des sauts. Un peu embêtant pour pratiquer le canyonisme mais pas rédhibitoire, il suffit de tout équiper. Et puis ça se traite : j’ai trouvé une vidéo sur YouTube à ce sujet https://www.youtube.com/watch?v=7GNWQqHzzoM. Le C6 se passe sans encombre. Vient le S8 ; Anto équipe une voie qui passe par une petite fente et tombe directe dans une grotte. Magnifique. Mais Didier et Micka ne passe pas il faut donc installer une autre corde.

Puis on atteint le Rideau dont les bords sont glissants. Amal dérape sur le bord et tombe de 5 mètres parfaitement à plat dans l’eau. Sans gros bobo heureusement. Petit tour sous le rideau pour se rafraichir le casque.

C6 en passant par la vire. Arrivé au 12 mètres Franck installe un rappel à gauche de la cascade. Il y a peu d’eau donc pas de problème mais le début du rappel est toujours très glissant, une main courante est en place.

A la tête de fourmi Anto installe une tyrolienne lâche pour les non sauteurs. Didier glisse lors de sa prise d’élan et tombe directement dans le bouillon. Heureusement il n’est pas retenu par le rappel de la cascade. Au siphon de la grotte on va faire un tour dans la grotte, puis on nage dans les 2 biefs terminaux. L’eau est turquoise, le décor grandiose. C’est déjà la fin. 14h30 ; 1km en 2h30.

Le chemin de retour est bien tracé. Il passe entre les 2 aiguilles d’Ornucciu, le Castellu et le Castellucciu. L’ancien chemin de la Plaine Orientale à Bavella passait au pied du Castellucciu au sommet duquel se trouvent les restes d’une autre fortification le « Scontru ».

La remontée est plus dure que la descente. On est un peu fatigué par le canyon, il fait chaud, les combis mouillées sont lourdes. Les topi s’étirent sur le sentier. Éric qui trimbale une corde de 50 mètres dans son sac peine franchement et doit filer son sac à Anto ; finalement en faisant plusieurs pauses on atteint le parking au bout d’une heure.

On repasse la Bocca de Larone et on s’arrête déjeuner au camping U Ponte Grossu. Mousses et rosé bien mérités. Franck teste la Napoléon-Joséphine, nouvelle production Pietra, aux arômes d’agrumes. Les serveuses sont sympas. Salades, burger frites au bord de la Solenzara. Le Bonheur.Haut de page

18h30-20h30 Retour ralenti par les embouteillages de saison. Émilie, Didier et Éric partent dormir au trou de la Bombe car ils doivent faire une randonnée aquatique le dimanche sur Bavella. Florence enchantée de sa journée veut revenir au Topi.

PHP

 

 

Dimanche 21 juillet 2019

Spéléo, débroussaillage, entomo

Grotte de Gudrone et I Topi Pinnuti, Sorio

 

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Jean-Noël D., Henri-Pierre F.

  • Gente canine : Nala

TPST : 2 x 1h30

Photos

 

À la recherche de grottes proches de Bastia, faciles d’accès et un peu humides, le noyau dur du groupe entomo (la tentation de batifoler dans les vasques bleues ou de s’envoler vers des cieux « exotiques » est compréhensible en ces temps de canicule et de vacances) a opté pour les deux grottes de Sorio. Gudrone est une ancienne fromagerie avec dans sa première partie pas mal de débris végétaux et ITP est une cavité connue pour ses chiroptères, d’où guano, d’où bestioles potentielles.

Un café pour 10 h au col San Stephanu et nous voilà garés devant ITP pour 10 h 45. JN est déjà parti vers la Chambre des Chauves-Souris (sûrement envolées elles aussi vers des cieux exotiques, car aucune trace de chiros dans la cavité). Wanda et HP suivent. Pas grand-chose à se mettre sous le tube. Pas mal d’araignées mortes, est-ce la chaleur ? Quelques isopodes. Pourtant il y a pas mal de débris végétaux mais cette partie est sèche.

JN part ensuite vers l’autre réseau, le Vestibule, la Fosse puis la Poche. En fond de diaclase on trouve un peu d’humidité, quelques isopodes sous des pierres, beaucoup de diptères en paroi, quelques métas et des gros dolicho. Au bout de la Fosse, un peu de guano, c’est la résidence des chiros mais peu de bébêtes. Wanda se faufile ensuite vers les Cavernes Jumelées (la Trappe et le Boyau en S) mais peu d’humidité, beaucoup de pierres et pas de bêtes. Au bout d’une heure trente on sort.

Direction les hauteurs de la falaise pour la grotte de Gudrone. Nos visites remontant à quelques années, on hésite un peu sur le chemin d’accès, après finalement être montés trop à gauche on retrouve la porte de l’ancienne fromagerie. On s’éparpille dans la première salle où se trouvent encore pas mal de morceaux de planches. Mais à part quelques poches, l’ensemble est bien sec. Mais on ne sera pas bredouilles, isopodes, myriapodes et quelques araignées (là aussi pas mal de cadavres…).

JN descend fureter en bas des deux ressauts (celui du Tronc Taillé et celui de l’Opercule). On est à -12 m, il y a de l’humidité, quelques isopodes et un magnifique scorpion noir bien caché sous une grosse pierre. Pas question d’aller au-delà et de passer les étroitures, on sait que la seconde partie de la cavité est très, très sèche même en saison humide. On y reviendra à l’automne.Haut de page

Sortie après une heure et demie, maigre bilan mais pas bredouilles.

C’est l’heure du casse-croûte, la place près de la vasque est déjà prise, on s’installera sous le pont, l’ombre est recherchée. Agapes frugales arrosées d’un petit rosé. 15 h retour sur Bastia.

JN

 

 

Mercredi 24 juillet 2019

Initiation canyon

Le Fiumicelli, Solaro

 

Participants

  • ITP : Michaël Dr., Jean-Claude L.

  • Initiés : Thomas et Maël R.

 

Photos

Vidéo

 

Le Fiumicelli est plus une descente de rivière qu'une descente de canyon, tout à fait adapté pour une sortie familiale. Ca tombe bien, JC a 2 de ses neveux en vacances en Corse et ils aimeraient bien gouter à cette ludique activité.

Mika fera également partie de l'équipe, attiré par les nombreux sauts.

Un véhicule est laissé au parking du pont du Fiumicelli, l'autre près du départ de la marche d'approche, il est 10h15. Une demi-heure plus tard nous voilà dans la première vasque. Quelques canyoneurs en tenue très légère nous précèdent, certains équipés de nouvelles chaussures canyon ultra légères, des claquettes.

Le premier saut « obligatoire » ne tarde pas, un méga 3 mètres. Mika hésitera quelques minutes avant de se lancer dans le vide. Nous ne sommes bien sûr pas seuls dans ce canyon très couru des touristes et une dizaine font la queue pour sauter.

Les vasques et les sauts se succèdent, nous croisons de plus en plus de promeneurs qui remontent la rivière, il vaut mieux ne pas arriver trop tard pour descendre ce canyon...

Le pont du Fiumicelli est en vue, après 3h30 de descente ludique.Haut de page

Arrêt au camping de Ponte Grossu pour la récompense, les neveux n'ont pas eu leur dose de frites depuis 2 semaines ! Hamburger pour tout le monde et retour au bercail.

Pour résumer, réaction de Maël 17 ans : « C'était coooool les sauts ! »

Canyon à faire le plus tôt possible afin d'éviter la horde de touristes.

JCL

 

 

Mardi 30 juillet 2019

Spéléo, entomo

Failles Saint Nicolas, Ville de Pietrabugno

 

 

Participants

  • ITP : Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Émilie L.

  • Gente canine : Nala

TPST : 1h00

Photos

 

Les failles Saint Nicolas ! Haut lieu de la spéléologie corse. Explorées pour la première fois le 25 juillet 1990 d’après les archives du club. Assez étroites de prime abord ; pourtant de gros gabarits sont passés par là : Jean R. et Alain G. lors de la dernière visite du 19 Mars 2018.

Peu d’amateur de chasse entomologiste aujourd’hui. Bon, à trois c’est mieux ; dixit Mimi Mathy. https://www.youtube.com/watch?v=nephg1__wRc.

On se retrouve donc presque au bout du chemin des Oliviers qu’une barrière barre maintenant mais dont le cadenas n’est pas fermé. Au niveau du gros rocher on monte droit vers la falaise et on retrouve les failles sur la droite au sommet du sentier.

On abandonne d’emblée l’idée d’accéder à la faille de droite dite E, profonde de 9 mètres que Jean-Claude LM a exploré le 12 Janvier 2014 et on se concentre sur celle de gauche dite A.

Émilie du fait de sa petite taille a quelques difficultés à trouver un appui pour passer le premier ressaut. La première diaclase franchie, on se retrouve dans la zone humide de la cavité. Bonne surprise, ça grouille d’isopodes. Il faut dire qu’entre les crottes de rat, les racines, les morceaux de planche de bois, et l’humidité ils ont de quoi festoyer. Mal réveillé de sa sieste, HP a oublié son aspirateur et son appareil photo. Émilie lui prête le sien et chasse à la pince.

Émilie et HP passe le deuxième ressaut. Là c’est déjà plus sec, quelques isopodes se baladent. Un piège est retrouvé. On s’arrêtera là, plus loin c’est trop sec. Jean-Noël explore la plateforme sous l’entrée supérieure.

On retrouve 6 pièges posés par Jean. Ceux-ci ne contiendront pas grand-chose : 3 isopodes, 2 diptères et … 1 grenouille.

Malgré tout la chasse aura été fructueuse : nombreux isopodes, araignées, 2 myriapodes. Direction la sortie ; en faisant passer les bouteilles de Jean, Émilie en laisse échapper une et se fait arroser de quelques gouttes sur le visage. Délicieux parfums d’œuf pourris et de moisissures. Comble de malheur une grosse méta bloque la sortie. Émilie doit faire demi-tour ; HP la chasse courageusement. On sort enfin sans encombre sous les léchouilles et les aboiements de Nala.

La descente est glissante, Jean-Noël et HP chutent sans bobo. On se fait piquer par des moustiques en se changeant.Haut de page

Puis le groupe va se remettre de ses émotions devant une bonne bière, au frais sur la terrasse, chez HP qui habite non loin.

PHP

 

 

Jeudi 1er aout 2019

Spéléo, entomo

Santa Catalina, Sisco

 

 

Participants

  • ITP : Jean-Noël D., Michaël Dr., Véronique M.

  • Initiés : Carine C., Antony D.

  • Invité : Marco I.

 

TPST : 2h00

Photos

 

Semaine entomo chargée ; pour les raisons expliquées plus loin par Jean-Claude dans la sortie de Butrone, Marco Isaia, le spécialiste des araignées est en Corse en vacances et on lui a promis de lui montrer quelques cavités du Cap Corse.

Un petit rappel sur le projet du MNHN. Jusqu’en novembre on s’est engagé à prospecter dans une vingtaine de cavités corses et de faire l’inventaire de toute la faune hypogée. Nous prélevons tout ce qui se présente à nous, puis on identifie la famille (araignées, diptères, insectes, myriapodes…) et ensuite on envoie le tout à Jean-Michel Lemaire de Troglorites à Nice qui lui envoie à des spécialistes au niveau national ou international. Les araignées ont été envoyées à Pierre Oger en Belgique qui a envoyé la nouvelle espèce, la Troglohyphantes dite la Star de Butrone…, à Maroc Isai à Turin, qui l’a ensuite adressée à Miquel Arnedo en Espagne pour les analyses génétiques, quel circuit pour ce bout de chou de 3 mm.

On ne connait pas encore Marco mais on a la confirmation avec le diaporama qu’il nous a adressé où il est en photo, que ce n’est pas un vieux professeur barbu aux lunettes cerclées d’or, il a 43 ans et est sportif. Petite équipe, on est en semaine ; Michaël et sa petite famille se joindront à nous, son fils Antony a pris goût aux grottes et est devenu un Dolichobuster, il est équipé d’un super aspirateur à insectes…

Rendez-vous au pied de Santa Catalina et la fraicheur de la grotte est appréciée. Rapidement on s’aperçoit que la faune de l’entrée est très pauvre par rapport à ce que l’on avait recueilli en avril dernier. Cela ne décourage pas Marco, il nous trouve des petites toiles en nappe au niveau du sol qui ne sont pas des Troglohyphantes mais une autre espèce peut-être nouvelle. On rapportera quand même quelques isopodes prélevés dans le Boyau de la Pipe et quelques photos de grosse Meta. Pas de chauves-souris au plafond, une en vol dans la première salle.Haut de page

Antony a réussi à attraper quelques dolichopodes et araignées, son pistolet aspirateur est un succès.

On se sépare rapidement car ce soir présentation d’un diaporama par Marco au club.

JN

 

 

Jeudi 1er aout 2019

Spéléo, soirée entomo

Local de Montesoro, Bastia

 

 

Participants

  • ITP : une vingtaine de topi

  • Invité : Marco I. et Raquel

 

Photos

 

Climate change drives subterranean spiders to exctinction : the response of Troglohyphantes spiders to global warming, Marco Isaia

Devant une vingtaine de topis silencieux et attentifs, Marco nous a présenté son travail sur les Troglohyphantes, qui sont des marqueurs du changement climatique. Cette araignée troglobie survit dans une fenêtre thermique très étroite. L’augmentation de la température d’un demi-degré peut entraîner des variations importantes de saHaut de page population.

Un apéritif dinatoire offert par la LISC clôturera cette studieuse et amicale soirée.

JN

 

 

Samedi 3 aout 2019

Spéléo, entomo

Grotte de Butrone, Sisco

 

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Alexandra et Frédéric D., Jean-Noël D., Michaël Dr., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Véronique M.

  • Invités : Carine C., Antony D., Marco I., Raquel ?

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 2h00

Photos

 

La grotte de Butrone, LE spot d'entomologie souterraine Corse.

Petit retour en arrière :

Le 10 février 2018, une bestiole inhabituelle est prise en photo, il s'avère après examen par Jean-Michel Lemaire qu'il s'agit d'un « Palpigrade, sûrement un Eukoenenia, des bêtes qu’on voit une ou deux fois dans sa vie ! », bigre !

Le 28 avril 2019, lors d'un stage biospéléo, une petite araignée est repérée par une des formatrice, Josiane Lips, il s'agit d'une Troglohyphantes, potentiellement spécifique à la région.

Des contacts sont pris avec des spécialistes des arachnides et l'un d'eux, Marco Isaia, écologue et maitre de conférence à l'université de Turin, propose à l'occasion de ses vacances en Corse de venir jeter un œil ... Il a déjà effectué une analyse génétique qui révèle que cette espèce d'araignée est bien spécifique à la Corse.

On passe les préliminaires habituels et nous voilà sur le chemin d'accès à la cavité, ré-ouvert quelques jours avant.

Marco ne lambine pas et disparait rapidement dans la cavité, pendant que les autres s'équipent. Il ne tarde pas à repérer la première Troglohyphantes, suivie par d'autres. Après accoutumance à sa physionomie elle est finalement relativement facile à déloger. Elle se cache dans les interstices, près de sa toile horizontale en forme de drap de lit. Plusieurs femelles sont prélevées, mais aucun mâle n'est déniché. Pourtant c'est le couple qui serait nécessaire afin de bien décrire l'animal.

Direction maintenant les gours aux palpigrades. Là encore l'œil exercé de Marco ne tarde pas à repérer la rare bestiole. Trois spécimens sont aperçus, accompagnés de collemboles ; deux sont prélevés. Un autre prélèvement en bas du ressaut terminal, là aussi il était accompagné d'un collembole dont le comportement était pour le moins bizarre. D'abord collé au palpigrade, il s'est rué sur ce dernier après qu'on les ait séparés ! Faim, amour, confusion avec un congénère ... ?

Poursuite de la visite par la partie active, quelques prélèvements de Troglohyphantes, toujours femelles, jusqu'à la Salle de la Pluie, puis plus rien après (une seule repérée).Haut de page

Tout le monde se retrouve dehors, les uns par le parcours habituel, les autres par le laminoir.

Après avoir envisagé un pique-nique en bord de mer, il est finalement décider de pique-niquer en bord de rivière près de Moline, sur le chemin de randonnée, après l'aimable « autorisation » d'une sympathique et ravissante riveraine !

JCL

 

 

Dimanche 4 aout 2019

Spéléo, entomo

Grotte de Carpinetto, Lano

 

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Alexandra, Marie et Frédéric D., Jean-Noël D., Michaël Dr., Henri-Pierre F., Véronique M., Marie-Pierre R.

  • Initiés : Carine C., Antony D.

  • Gente canine : Nala

 

TPST : 2h00

Photos

 

Soirée festive à Lano, M. le maire a invité le club à se joindre à la soirée qui se déroulera dans le village à compter de 17 h et qui sera composée d’un concept « lecture concert » par Bertrand Cervera, violon solo de l’Orchestre national de France et Robin Renucci, comédien et président de l'Aria (semaine théâtrale du Giussani à Olmi Cappella), et d’une présentation de la découverte archéologique de la Cavité sépulcrale de Laninca par Franck Leandri.

On en profite pour venir un peu en avance et rechercher nos bébêtes dans la grotte de Carpinetto. Rendez-vous pour un café à 13 h à la Belle Époque à Ponte Leccia ; belle équipe on sera une onze avec Antony, notre Dolichobuster. On tarde un peu à se regrouper en haut de la piste et on rentrera dans la cavité pour 14 h 30. Les 11° C de la cavité sont les bienvenus.

On prospectera surtout la première partie de la cavité, Wanda & Co iront jusqu’au bout de la galerie menant à la rivière, JN et Véro furèteront dans la Salle aux Chauves-souris (parties en vacances) puis dans le Méandre et la Galerie suspendue du Bloc Coincé. Antony, téméraire accompagnera Michaël jusqu’au bout. Carine préfèrera rester sagement dans la salle d’entrée.

Ce n’est pas la foule au niveau des cavernicoles, un myriapode sous une pierre dès l’entrée, des isopodes troglobies plus au fond et pas mal de toiles d’araignées en nappe qui sont probablement des signes de présence de Troglohyphantes, quand on les cherche, on les trouve. Mais beaucoup sont vides de leurs propriétaires, ou on ne les a pas vues… On réussira à en apercevoir et peut-être à en attraper deux exemplaires (on verra mardi à l’identification) mais photographier et aspirer des bestioles de 3 mm au fond d’un trou n’est pas facile… Retour par la galerie qui mène à la Rivière de la Chèvre et les Lacs Jumeaux, bien bas. Le Puits du Chien, que Nala évitera soigneusement, est lui également bien bas. Il faudrait songer à aller rendre visite à la Galerie d’Yart.

Le temps passe, la soirée va commencer. On sait où chercher, on reviendra en automne.Haut de page

Direction le village, un brin de toilette à la fontaine du village et on arrivera en cours de « lecture concert ». On retrouvera d’autres topis déjà sur place. Animation riche culturellement et de superbes agapes suivront, merci monsieur le maire.

Retours échelonnés sur Bastia à partir de 21 h 30.

JN

  

 

Dimanche 4 aout 2019

Soirée rétro-culturo monoxyles, Lano

 

 

Participants

  • ITP : Michèle Cl, Wanda C., Dominique D., Alexandra, Frédéric et Marie D., Jean-Noël D., Michaël Dr., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Véronique M., Noël R., Marie-Pierre R., Alexia S. B.

  • Invités : Carine C., Antony D., Marie-Françoise L.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • La toutounette : Nala

 

Photos

 

Prévue depuis longtemps, cette soirée de présentation de la découverte des monoxyles pour les habitants de Lano s'est finalement déroulée la veille de la fête du village. Des personnalités des alentours ont également été conviées, certaines sont venues, d'autres pas...

En apéritif, un original concept « Lecture-Concert » était animé par Bertrand Cervera, violon solo de l'Orchestre National de France et Robin Renucci, comédien et Président de l'Aria. Une nouvelle de John Fante, « 1933 fut une mauvaise année », a brillamment été lue par le comédien, avec des intermèdes musicaux exécutés par le violoniste.

Une centaine de personnes étaient tout ouïes devant le talent des artistes.

Fin du premier volet culturel de la soirée, place au deuxième, celui concernant notre découverte.

Franck Léandri retrace cette épopée archéologique devant un diaporama malheureusement peu visible.
Pas grand chose de neuf, les résultats des analyses ADN sont toujours en attente, ils devraient permettre de préciser entre autre si les individus retrouvés dans la cavité avaient des liens de parenté.
Également en attente, les analyses au Strontium de l'émail des dents qui devraient quant à elles indiquer où les personnes ont vécu durant les trois premières années de leur existence.
La ressemblance entre les cercueils découverts à Lano et ceux du Danemark parait de plus en plus troublante, de là à supputer sur une origine scandinave des vestiges il n'y a qu'un pas ...
Il faut également noter que le bois de « nos » cercueils est un des mieux conservé en Europe pour cette période de l'âge du bronze final.Haut de page

Les spéléos sont encore une fois chaleureusement félicités et remerciés pour tout le travail accompli.

Un apéritif dinatoire pantagruélique est ensuite proposé aux invités, et cette sympathique soirée se termine en musique.

JCL

 

 

Samedi 10 aout 2019

Initiation canyon

Le Bucatoghju, San Nicolao

 

Participants

  • ITP : Michaël Dr., Noël R., Alexia S. B., Franck Z.

  • Initiés : Angélique C., Antony D., Alix et Sébastien D., Joscelin R.

 

Photos

 

Rendez-vous fixé à 9H00 au bar du centre commercial à Moriani. Après retardataires, cafés et viennoiseries, nous voilà en route pour déposer une partie des voitures, qui serviront de navettes pour le retour.

L'équipe se réunit dans les deux voitures restantes, direction le parking avant le tunnel, point de départ du canyon. Les sacs à dos se préparent et c’est là qu'un Topi se rend compte qu'il a oublié son casque.

N'habitant pas bien loin et grâce à l’extrême amabilité de sa femme pour lui apporter, cela n’entrainera pas un retard notable. Noël en profitera même pour bien expliquer aux initiés le déroulement, les règles de sécurité et le maniement du matériel.

Nous traversons le tunnel et voyons sur la gauche les magnifiques cascades que nous descendrons dans quelques minutes. Une fois le petit raidillon franchit, nous nous équipons et Noël revérifie le matériel de sécurité.

Une corde est déjà présente sur la première cascade, un père et son fils vont s’amuser à la descendre une bonne partie de la matinée. D’autres se contenteront de la prendre en photo.

La première cascade - qui se nomme cascade de l'Ucelluline - franchit, nous voilà tous dans le premier bassin. La température de l’eau est appréciable. Les initiés s'en sortent très bien. Nous croisons de nombreux baigneurs en cours de route, venus profiter de toutes les vasques. Nous alternons entre cascade et marche aquatique. Arrivés à la dernière cascade Noël équipe une magnifique main courante qui nous fait gagner un peu de hauteur.Haut de page

Il est 17H30, nous rejoignons les véhicules et allons récupérer les autres. Casse-croutes et boissons rafraichissantes, appréciés et mérités, seront dégustés à proximité du pont génois.

Micca

 

 

Jeudi 15 aout 2019

Initiation, perfectionnement canyon

La Vacca, Quenza

 

Participants

  • ITP: Antoine B., Michaël Dr., Jean-Claude L., Franck Z.

  • Initiées : Fanny L., Audrey L., Chantal R., Alicia et Céline R.

 

Photos

 

10h40 : départ du parking

19h00 : retour aux véhicules

On a pris notre temps pour faire ce canyon ! Faut dire qu'on a pas mal lambiné dans les sauts, les rappels et... la remontée ! Tous les sauts ont d'ailleurs été équipés suite pas envie de sauter de certaines..., mais c'était prévu.

On a même fait un peu de perfectionnement pour Micca qui a mis en place son premier équipement canyon : main courante rappelable/rappel débrayable, la base.Haut de page

Refus de descente en rappel de la C10 pour la plus jeune, mise en place d'une moulinette.

On a réussi à se faire rattraper par les fournées touristiques de l'après-midi.

Température de l'eau agréable, ciel bleu avec quelques nuages pour la déco.

Pique-nique tardif au col de Larone.

JCL

 

 

Vendredi 16 au lundi 19 aout 2019

Spéléo-brochage et travaux

Gouffre « Buga di a Cutina », casetta, Ghisoni

 

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Dominique D., Michaël Dr., Jean-Claude L., Noël R., Alexia S. B.

 

TPST samedi : 4h15

TPST dimanche : 3h15

Photos

 

Vendredi

Alexia et Nono arrivent en fin d'après-midi, la piste s'est un peu dégradée mais pas d'arbre en travers. Ils passent un bon moment à remettre en service l'eau. Problème également sur le circuit électrique où une cosse s'est cassée au niveau de la batterie, réparation avec une pince crocodile. Ils commencent également à vider la casetta afin de préparer le chantier du lendemain.

 

Samedi

Le reste de l'équipe arrive vers 10h00, laisse le matos spéléo au-dessus de la piste, en contrebas de la cavité, et rejoint la casetta. Reprise du boulot après un café, transport du matériel et ... réamorçage du circuit d'eau qui ne coulait plus guère. Nono et Micca, puis Nono et JC passent une bonne heure avant d'arriver à avoir un bon débit à la casetta. Comme d'habitude, on projette d'arranger la prise d'eau, une prochaine fois ...

Grillades merguez-saucisses puis 2 équipes se forment. Les brocheurs, Anto et JC ; les cuisinistes, Alexia, Dumè, Micca et Nono.

Les brocheurs : commencé en avril 2015, continué en février 2016, le brochage de la cavité n'est toujours pas terminé. JC avait pensé modifié le cheminement traditionnel du P30 post-musée en empruntant le puits parallèle après le 1er fractio. En fait, celui-ci avait été déjà équipé lors d'un exercice secours, 4 spits sont plantés assez bas, JC ne les avait pas vu. Qu'à cela ne tienne, il sera broché en plaçant les broches à bonne hauteur. 2 autres broches seront posées au niveau de la lucarne habituelle, 1 broche pour la déviation et enfin 2 broches en haut du toboggan boueux. Les batteries sont vides, déséquipement jusqu'au musée et retour à la casetta après avoir décidé de revenir le lendemain pour commencer le brochage du P51.

Les cuisinistes ont bien avancés, le parquet de récupération a été posé sur le mur côté rivière. Ceci permet d'enlever les laides bâches plaquées aux murs en vue d'atténuer les courants d'air.

Apéro, ripailles, verveine, eau de vie, dodo.

 

Dimanche

Dumè sonne le réveil à 7h pétantes, 8h tout le monde est prêt à bosser. On ne change pas les équipes qui gagnent, Anto et JC retournent sous terre. Malgré le soleil, la montée est plus facile, tout le matos est resté en haut. On a juste pris le perfo 18v en remplacement du 14v vidé. Arrivés en haut du P51 ils ont la surprise de voir 2 anneaux en place, un peu rouillés. Ils ont probablement été oubliés en avril 2017 ...

Finalement seules les 2 broches de tête de puits et 1 broche pour le 1er fractio seront posées, où sont passées les 10 autres qui avaient été préparées ??? Dépités, les brocheurs remontent et déséquipent la cavité.

Bilan : 10 broches installées, il en resterait moins de 10 pour terminer le brochage de la cavité, hormis la vire du P51 dont on doit se poser la question si on la broche ou si on laisse des portions équipées à l'ancienne, uniquement spitées.

Micca avait aidé à monter le matos la veille, mais cette fois-ci il faut se débrouiller à 2 pour tout descendre, surtout Anto ...

Les cuisinistes ont bien bossé, un magnifique coin cuisine accueille les brocheurs. 2 meubles de rangement à 2 portes côté gauche, un plan de travail fait coin et le réchaud est déjà en place. La bouteille de gaz trouve sa place par terre dans le coin et une étagère complète l'équipement, c'est beau ! Il reste à déplacer l'éclairage en fonction du nouvel emplacement de la cuisine.

Repas pris sur la table extérieure dont les bancs sont à refaire ...

On reste encore un bon moment à échafauder les prochains travaux.
Changer les poutres charpentières abimées, refaire la toiture, poser un velux, continuer la banquette béton. Une reprise de charge de la mezzanine par la charpente permettrait de supprimer le poteau intérieur et libèrerait encore de la place. Le déplacement et l'installation d'une échelle escamotable permettrait de boucher la trémie et de gagner une place. Il est encore évoqué la fabrication d'une nouvelle table, ronde ou rectangulaire ?

Il faut également penser à fiabiliser le captage d'eau en scellant le tuyau au niveau de la source et l'écarter rapidement du lit de la rivière afin qu'il ne soit pas emporté à chaque crue.

Et il reste encore plein de chose à faire ... En fait, l'aménagement de la casetta a commencé le 30 mars 1996, et il ne se finira jamais ...

Anto, Dumè, JC et Micca abandonnent Alexia et Nono et redescendent vers la civilisation.

 

LundiHaut de page

Alexia et Nono sont restés pour faire un peu de tri dans la casetta. Celle-ci est devenue au fil des visites le dépotoir des vaisselles et autres ustensiles inutilisés chez certains topi.

JCL

______________________________

 

Tout le matériel a été préparé le mercredi 14, ce qui va permettre de gagner du temps pour le chargement.

Le vendredi 16 après midi JCL, Dumè et Anto se retrouvent au local pour charger le matos dans les 4x4 et décider de l’heure du rendez-vous à Ceppe pour le samedi 17.

Donc le 17 à 7 heures un premier rassemblement a lieu comme prévu à Ceppe pour Anto, Jean-Claude et Dumè. Puis direction Linguizetta pour récupérer Mika. Enfin le troisième arrêt café traditionnel à Aléria pour nous réveiller et prendre le pain.

Nous voici au départ de la piste, nous signalons à Mika qui ne connait pas la Casetta que si tout se passe bien, nous en aurons pour environ 1 petite heure de montée sur une piste très chaotique et secouante.

A propos de la piste, celle-ci est toujours aussi dégradée que la dernière fois que nous sommes montés, cependant il n’y aura pas de gros arbres en travers mis à part quelques branches qu’il faudra recouper la prochaine fois. Au passage nous laisserons le matériel d’équipement du trou en bordure de piste, ce sera ça de moins à trimballer.

Voilà tout s’est bien passé, il est 10 h 30 quand nous arrivons au terminus. Le 4x4 de Noël et Alexia est déjà là. En fait ils sont montés la veille pour gagner du temps sur l’installation de l’eau courante et le nettoyage de notre humble demeure. Nous allons effectuer notre première noria vers la Casetta. Nous sommes chargés comme d’habitude comme des mules. En effet il ne faut rien oublier. 2 allers-retours seront nécessaires pour transporter, le matériel et le petit outillage, les affaires pour le refuge, les victuailles, etc.….

Chouchou et Loulou vont nous accueillir à bras ouverts et nous préparer un bon petit café Ghisonesque. Au cours de notre petite collation, Noël nous signale qu’ils se sont embêtés pour remettre l’eau courante.

Puis il va falloir définir qui veut aller faire le trou pour continuer le brochage et qui va rester pour bricoler. En fait il faut dire que les candidats pour la spéléo ne se bousculent pas au portillon. Jean-Claude et Anto vont se porter volontaires encore une fois. En attendant l’heure de manger, tout le monde va étudier le réaménagement de la partie cuisine. Après moult réflexions voilà ce qui a été décidé en collégiale : la bâche qui recouvre le mur coté ruisseau va être enlevée et remplacée par une pose de lambris sur toute la longueur. Ensuite on posera les meubles à partir de la moitié du mur et en continuité on posera le plan de travail pour la gazinière. Pendant qu’une partie de l’équipe s’attèle à décrocher la bâche, Jean-Claude et Noël vont remonter tout le long du tuyau d’eau pour remettre celui-ci en place et replacer la prise d’eau dans une vasque plus adéquate. L’opération a réussi, mais il va falloir réfléchir comment améliorer la technique qui nous prend beaucoup de temps à chaque fois.

Les merguez et chipo finissent de cuire pendant que nous discutons devant l’apéro et un succulent Sidi Brahim. Comme d’hab on ne manque pas de bouffe. On va passer sur les détails du repas qui bien souvent est un copié collé qui se renouvèle à chaque fois.

Puis vient le temps de la reprise : nos 2 valeureux spéléos accompagnés jusqu’au bord du trou par Mika vont s’attaquer à l’équipement du gouffre.

A la Casetta, Alexia, Noël et Dumè vont s’attaquer à l’habillage du mur. D’abord il va falloir poser les liteaux de fixation, ce qui ne va pas être une mince affaire car le mur est bombé verticalement et horizontalement. D’autant plus que la fixation des chevilles n’est pas très évidente pour tomber pile poil sur des cailloux assez épais pour empêcher l’éclatement à la mise en place de celles-ci. On va finir par y arriver tant bien que mal. Entre temps Mickaël est de retour (alléluia) et va nous être d’une très grande aide pour poser le lambris. Lu comme ça cela parait facile, mais à chaque latte il faut aligner, niveler, scier, visser… La mise en place des premières longueurs est très laborieuse, mais dès qu’on a pris le rythme cela avance assez bien. Ca y est, on vient de finir notre recouvrement, et on est assez content de notre travail. Bon maintenant il ne nous reste qu’à poser les meubles suspendus. On s’était dit que cela irait assez vite, mais que nenni. Ce n’est pas si évident que ça, d’autant plus que le mur n’est pas du tout de niveau et qu’il va falloir bien réfléchir de façon à ne pas gêner par la suite l’installation du plan de cuisine. Pour faire simple au début on voulait placer nos meubles côte à côte mais la longueur disponible étant de 1,70 m et que les meubles représentent environ 1,60 m, il ne resterait pratiquement pas de place pour le réchaud. Là aussi nos 4 cerveaux ont réfléchi, réfléchi, réfléchi et la lumière est apparue. On placera les meubles les uns au-dessus des autres façon buffet de cuisine et le résultat ne sera pas si mal (voir photos). Voilà une bonne chose de faite. Maintenant nos petites cellules grises doivent se concerter pour la suite, car il va falloir trouver un plan pour poser celui de la cuisine (sans jeu de mots). On verra le lendemain car la nuit porte conseil. Jean-Claude et Anto viennent d’arriver et nous félicitent pour le travail. Ils n’ont pas pu finir le rééquipement par manque de batterie. Nous poursuivrons nos discussions devant l’apéro du soir suivi d’une bonne salade très très composée, tous cela agrémenté par du Sidi Brahim et d’autres crus régionaux. La fatigue commence à gagner, et les paupières s’alourdissent et sur le coup de 23 h 30 nous regagnons la mezzanine. Le lendemain sur le coup de pas d’heures pétantes (hé oui le décalage horaire et le réchauffement climatique ont eu raison du réveil interne de Dumè) nous émergeons d’une bonne nuit réparatrice.

Le petit dej est encore une bis repetita.

Toujours pas de nouveaux volontaires pour finir l’équipement du trou. Bon JC et Anto vont encore se sacrifier. Le quatuor restant reprend l’équipement de la cuisine, et comme la nuit a porté conseil, une autre petite lumière a ressurgi et enfin, après de nombreux coups de scie, de disqueuse, de marteaux, de massette, et de bonne volonté, nous avons pu positionner notre plan de cuisine/travail et avons installé le gaz.

Nous espérons que cela conviendra également à JC et Anto. Et quelle ne fut pas leur surprise lorsqu’ils reviennent à la Casetta après une dure journée de labeur. Alors là bravo, chapeau, très bien, nickel, super !!!!. s’exclament-ils à la vue de notre réalisation (voir également photos). 

Nous allons arroser la fin du chantier autour d’une bonne bière locale, et du Sidi Brahim restant.

Puis au cours du repas nous allons encore tirer des plans sur la comète : table ronde centrale dans la Casetta – réfection du toit (surtout remplacement urgent des poutres) avec différentes propositions des uns et des autres – adduction d’eau - nivèlement du chemin juste un peu avant la montée vers le trou ; en effet il y a 2 zones très glissantes en hiver – habillage du mur coté parking en lambris etc. etc. 

On s’est également aperçu en décoffrant la partie de la banquette que nous avons bétonné en avril 2018 que la dernière latte du plancher était très humide et semblait présenter des traces d’eau venant de l’angle bas entre le mur de la fenêtre et le mur donnant vers le parking. Il va falloir réfléchir à comment remédier ce problème. 

Puis, après nous être sustenté, nous reprenons nos allers-retours vers les véhicules pour rapatrier tout ce qui avait était amené la veille.

Sur le coup de 14 h 30 nous disons au revoir à Nono et Alexia qui ont décidé de de passer une 3ème nuit afin de voir les étoiles filantes. 

Nous ferons une petite halte aux bergeries des chasseurs pour nous inspirer des travaux réalisés sur la réfection des toitures. Les tôles ondulées ont été remplacées par des tôles bac acier et le résultat rend très bien. 

Puis c’est la descente suivie d’un arrêt poubelle et retour sur Bastia avec arrêt dépose pour Mika. Il est un peu plus de 20 h 00 quand nous déposons le matos que nous rangerons demain.

 

Travaux à prévoir pour la prochaine fois :

- habillage de la mezzanine en lambris

- habillage des planches sur 1 m² au-dessus du plan de cuisson en lambris pour éviter que les vapeurs grasses s’incrustent dans les planches et donc plus faciles à nettoyer d’un coup d’éponge.

- habillage du mur coté parking en lambris à moins qu’on puisse boucher les courants d’air depuis l’extérieur

- adduction d’eauHaut de page

- envisager de faire un drain pour supprimer les infiltrations mur coté parking

- essayer de trouver des branches soit de châtaigner soit de pin d’environ 6 m pour remplacer celles en place. A ce propos on pourrait peut-être envisager de doubler les poutres actuelles en attendant des jours meilleurs pour la réfection du toit.

Dumè

 

 

Samedi 24 aout 2019

Spéléo, première

Grotte « l'Antre du Diable », Crocicchia

 

 

Participants

  • ITP : Michaël Dr.

  • Indicateur : M. le Maire de Crocicchia

 

TPST : 0h15

Photos

 

Suite à un contact téléphonique avec le maire de Crocicchia, Micca se rend à la mairie pour le rencontrer et se faire accompagner à la cavité. Du village on voit une zone rocheuse qui se détache bien du reste de la végétation. C'est là que nous devons nous rendre.

Au bout de 35 minutes de marche dans le maquis, avec une châtaigneraie et des fougères, un bloc rocheux se présente. Nous sommes pas loin de Bocca Mulaia.  Nous continuons tout droit vers les rochers, la faille est peu visible. Environ une quinzaine  de mètres de long et un mètre de large. Une salle suit mais il faut franchir un ressaut de 2 mètres où une corde serait utile.

Des os de caprins gisent au sol, un dolichopode est aperçu.Haut de page

La cavité se situe dans les « Schistes lustrés : Complexe ophiolitique : Ensemble effusif : Métabasaltes en coussins, massifs et/ou agglomérats ».
Détour par Bocca Mulaia puis retour au village.

Micca

 

 

Lundi 26 aout 2019

Travaux

Casetta, Ghisoni

 

 

Participants

  • ITP : Michaël Dr.

  • Bricoleur : Raymond C.

  • Invités : Carine C., Antony Dr.

Photos

 

Suite aux travaux effectués du vendredi 16 au lundi 19 Août, les problèmes rencontrés avec le captage et le désistement de Raymond, nous avons décidé de remonter passer la journée à la Casetta. Carine et Antony ont profité de l’occasion pour monter prendre l’air frais.

Nous arrivons sur le départ de la piste aux alentours de 10h. Dans la montée nous avons rencontré un rocher qui posait déjà problème les fois précédentes. Nous l’avons un peu diminué et comblé le contour de terre. 40min plus tard nous voilà au parking du terminus. Deux équipes se forment : Raymond et Micca les mulets et Carine et Antony les touristes qui voyagent léger. Quelques allers-retours seront nécessaires pour amener le pique-nique ainsi que le matériel. La propreté et le charme de la casetta sont remarqués.

Il est midi, c’est l’heure de reprendre des forces. A défaut du délicieux Sidi Brahim, Raymond et Carine ont bu un vin du Domaine Calviani, médaillé d’or à Paris en 2015.

Bon c’est pas tout mais on est venu pour travailler. Pendant que Carine et Antony se relaxent au frais, Micca et Raymond montent pour déplacer le captage une dizaine de mètres plus haut. Noël et Jean-Claude avaient bien expliqué, le trou sous le gros rocher est bien là. Le tuyau passe sans problème et coule bien plein. Il y a tellement d’eau qu’il ne peut pas toute la prendre. Et c'est là que ça pose problème. Pas évident de faire tenir le ciment prompt avec la pression permanente. Plusieurs tentatives et différentes méthodes pour la déviation temporaire de l’eau ont échoué. Il faut se rendre à l’évidence, il va falloir travailler dans l’eau. Un sac poubelle est rempli d’eau et diminue légèrement la pression qui descend. Le niveau d’eau monte à l’arrière de celui-ci. Il faut faire vite, laHaut de page rapidité de séchage du ciment prompt a été appréciable. Il y a de légers suintements mais le tuyau est bien scellé et l’eau arrive à déborder de la vasque, donc mission réussie.

La journée a été bien remplie, nous terminerons la piste de nuit.

Micca, Carine

 

 

Vendredi 30 aout 2019

Canyon, équipement canyon

Le Bevinco, Olmeta di Tuda

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Jean-Claude L., Franck Z.

Photos

 

Ce petit canyon proche de Bastia semble idéal pour des séances d'initiation et de formation. Il peut se programmer à la demi-journée et donne un aperçu des principales facettes de l'activité, les descentes en rappel et les sauts. Il manque juste des toboggans. Deux inconvénients cependant, la qualité de l'eau qui peut devenir désagréable en saison estivale, et la remontée vers la route qui peut être qualifiée de très raide. Il avait en outre fait l'objet d'un mémoire d'instructeur en 2008 qui prévoyait un équipement type centre de formation. Le but de la sortie est de faire un point sur l'équipement de ce canyon et vérifier si ce qui avait été prévu dans ce mémoire a été réalisé, et compléter si nécessaire.

Rendez-vous 14h00 devant La Poste de Biguglia, départ de la marche d'approche à 14h30 après avoir laissé le véhicule à mi-chemin entre le départ et la sortie.

La descente vers le canyon se fait en une vingtaine de minutes par un chemin de pêcheur plus ou moins bien tracé, qui mériterait un rafraichissement à la débroussailleuse.

Le soleil est voilé par les nuages, il nous laissera tranquille jusqu'à la sortie. La température de l'eau est très agréable, son odeur dénote cependant d'une activité biologique importante, mais la vue de quelques truites donne à penser que la qualité est correcte.

Arrivée devant le 1er atelier : pose d'une main courante simple sans point intermédiaire + petite descente en rappel. Nous posons 2 amarrages pour le compléter, 1 en début de main courante, 1 autre à la fin.

Ateliers 2, 3 et 4 : non équipés, intérêt et réalisation à étudier.

Atelier 5 : ajout de 2 amarrages en début de main courante, qui peuvent également servir pour une descente en rappel à raz de la petite cascade. Il reste à poser l'amarrage intermédiaire et à ajouter une chaine de liaison entre les 2 amarrages de fin de main courante.

Atelier 6 : ajout d'un amarrage pour doubler la tête de descente, restera à poser les 2 amarrages de début de main courante.

Atelier 7 : non équipé, intérêt et réalisation à étudier.

Atelier 8 : ajout de 2 amarrages de début de main courante, remplacement d'une plaquette en fin de main courante et pose d'un amarrage pour la doubler, permettant une descente en rappel pour ceux qui ne voudraient pas faire l'un des plus sympathiques sauts de ce canyon. Cet atelier comporte de multiples équipements, à revoir et/ou compléter, permettant de réaliser des rappels guidés, des mains courantes avec ou sans point intermédiaire, etc.

A prévoir pour la prochaine séance (plutôt hors période estivale ...) : disqueuse pour couper les amarrages abimés, chaine de jonction, maillons rapides, goujons inox, plaquettes. Anticiper cette sortie par une séance de débroussaillage et d'amélioration de la sortie.Haut de page

Il est déjà 19h00, il est temps de remonter. Quelques mètres après le bief qui suit la dernière cascade il faut repérer une sente mal marquée en rive gauche qui rejoint une grosse canalisation, la montée se poursuit plus ou moins à couvert (attention aux abeilles ...), puis par un pierrier jusque sous la route qui est atteinte après 20 minutes d'une raidissime ascension !

La soirée se terminera chez Franck pour l'apéro et savourer un bon barbecue.

JCL

 

 

Dimanche 1er septembre 2019

Spéléo, explo-topo-rando

« L'Antre du Diable », Crocicchia

 

 

Participants

  • ITP : Michèle Cl., Wanda C., Jean-Noël D., Michaël Dr., Henri-Pierre F., Jean-Claude L.

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 1h00

Tracé

Photos

 

« De l’antre du Diable à la maison du Seigneur »

« N’y allez surtout pas ! C’est l’Antre du Diable » avait claironné l’une des habitantes du village de Crocicchia, du haut de son perron. Et pourtant, faisant fi de nos peurs, investis d’une mission sacrée - topographier la mystérieuse cavité dont Mickaël nous avait rapporté l’existence -, nous empruntons le chemin ombragé qui doit nous mener à l’objet de notre quête spirituelle. La matinée est bien avancée, une maison de chasseurs et une croix de bois marquent le départ, nous longeons des tombes abandonnées avant de nous enfoncer dans la châtaigneraie. Une heure de marche ardue et pentue nous attend pour 300m de dénivelé. On hésite parfois mais des marques rouges nous guident. Nous finissons par découvrir notre Golgotha : une cavité s’ouvre entre les pierres d’une plate-forme rocheuse qui surplombe le village et la vallée. Notre chemin de croix n’aura pas été vain. Jean-Claude et Mickaël s’enfoncent téméraires dans les entrailles de la terre.

« Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate* ». Sur la gauche, une faille aveugle, des ossements de caprins. Henri-Pierre dès l’entrée déniche un beau scorpion. De mauvais augure tout cela ! Plus bas, dans la faille de droite, nos deux courageux éclaireurs affolent un ou deux petits rhinos. Sont-ce là les stryges infernales, gardiennes des lieux ? Encore un squelette de chèvre ! Imperturbable, Jean-Noël et Henri-Pierre mesurent, dessinent. L’Enfer se révèle : c’est une faille qui s’enfonce très étroite, humide, sur 32 m de long, et à quelques mètres de la surface, un ressaut glissant de deux mètres … Ouf, le Diable n’y est point, occupé ailleurs à quelque méfait ! Jean-Claude, Mickaël et Michèle remontent à l’air libre et explorent les alentours. Des murets, des ruines trouent les ronciers.

Le chemin de retour nous amène à Bocca Mulaia, col frontière entre Crocicchia et Bisinchi, nous croisons des pistes de VTT, plutôt bien entretenues, qui laissent Jean-Claude rêveur. Juché sur son fougueux destrier, il s’y voit déjà …

Nous décidons de pique-niquer près de l’église de Campile, et commençons nos agapes non loin des invités d’un baptême bientôt happés par la cérémonie. De la porte ouverte de la maison du Seigneur nous parviennent par bribes les chants sacrés du catéchuménat. Il est 15 heures.Haut de page

Retour aux Fratelli Angeli de Lucciana vers 16 h …

Michèle Cl

* Laissez toute espérance, vous qui entrez !

 

 

Samedi 7 septembre 2019

Spéléo, prospection

Fontanone-Volti, Prunelli di Casacconi

 

 

Participants

  • ITP : Michèle Cl., Michaël Dr., Jean-Claude L.

 

TPST : 2mn36s

Photos

 

« Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait. » Mark Twain

Il en rêvait, Jean-Claude, de cette expédition ! Il l’avait préparée, programmée, parachevée : embarquement rive gauche du Golo, aux alentours de Funtanone, traversée des eaux, tumultueuses par endroits, exploration de la rive droite, et notamment d’une cavité visible de la route.

C’est muni d’une belle dose d’enthousiasme et du canoë du club que l’équipage se met en route pour Funtanone. Une sente au milieu de la ripisylve conduit aisément à une petite plage, propice à la mise à l’eau de l’embarcation. Michèle décide de braver à pied les rapides et se dirige vers un gué en amont. Jean-Claude et Mickaël, plus courageux, embarquent … Il parait que le canoë lança d’abord un long râle d’agonie, Pschiiiitttt !! … avant de s’échouer sur les fonds. Paix à son âme ! Nos deux naufragés, marris et trempés du bas, n’eurent plus qu’à se mettre à l’eau. Ouf ! Pas secs, mais sains et saufs !

Bref, on se retrouve de l’autre côté, on grimpe vers la cavité … Demi-circulaire, haut porche de 4 m environ, profondeur 3 m. Jean-Claude s’y enfonce le temps d’une photo. Au fond, une petite galerie d'environ 50 par 30 cm de section, allant en se rétrécissant sur 3 m.

Maintenant qu’on est dans le bain, on poursuit. A cœur vaillant, rien d’impossible ! On visite tous les trous, on plonge la tête dans chaque anfractuosité de ces berges schisteuses … La quête s’annonce vaine mais l’espoir guide les valeureux conquérants que nous sommes. Mickael se jette même à l’eau et explore à la nage les ouvertures au niveau de l’eau. Rien à voir ! Alors de guerre lasse, nous prenons le chemin du retour ! Retour à bon port vers 18 h 30.Haut de page

Ps : L’expédition a duré 2 petites heures, nous n’avons rien trouvé mais ce n’est pas faute d’avoir cherché …

Pps : le canoë, sauvé des eaux, lui aussi, retourna à son havre de vie … pas mort mais moribond … en attendant une rustine opportune.

Michèle Cl

 

 

Samedi 14 et dimanche 15 septembre 2019

Fête du Sport

Place Saint Nicolas, Bastia

 

 

Participants

  • ITP : une vingtaine de membres participants ou de passage

 

Photos

 

Traditionnelle participation à la traditionnelle fête du sport organisée traditionnellement par la CAB sur la traditionnelle place Saint Nicolas.

Les topi sont bien rodés et comme le veut la tradition, rendez-vous au local pour le traditionnel café, le traditionnel chargement dans les véhicules et la traditionnelle installation dans le stand qui est traditionnellement partagé avec le CAF.

Traditionnelles visites des élus et des badauds, les fiches d'inscription à la traditionnelle journée d'initiation spéléo qui suivra se remplissent peu à peu. Une quinzaine de volontaires sont ainsi enregistrés pour les traditionnelles Journées Nationales de la Spéléologie et du Canyonisme qui se ne dérouleront pas comme sur le continent lors du traditionnel 1er weekend d'octobre, mais seulement sur une journée le 22 septembre. C'est maintenant traditionnel en Corse de décaler cette journée nationale.Haut de page

Traditionnel démontage le dimanche en fin d'après-midi, réintégration du matériel dans notre local traditionnel et traditionnelle mousse de fin de weekend.

JCL

 

 

Samedi 21 septembre 2019

Spéléo, entomo

Grotte E Sulane, Furiani

 

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Henri-Pierre F.

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 1h15

Photos

 

Poursuite des recherches de troglobies. Le temps commence à presser avant la date butoir du projet d’inventaire pour le Museum National d’Histoire Naturelle. 20 grottes au moins à visiter ! On a fait des prélèvements dans 16 grottes pour l’instant ; 3 autres, Tribiulu, Tra li Monte et mines de Monticello sont piégées mais il faut y retourner. L’été, nos grottes sont sèches, les bébêtes disparaissent sous la terre pour chercher l’humidité.

Une visite en Février 2019 d’E Sulane avait montré un potentiel important avec nombre de troglo repérés ; mais c’était avant le stage biospéléo avec les Lips, nous n’avions pas fait de prélèvements. Jean R. et Jean-Claude L. y avaient découvert en 2004 le fameux coléo Parabathyscia Lamilzai.

Ce samedi après-midi un fort vent de sud-est annonce l’arrivée d’une perturbation. La météo prédit la pluie pour 18 heures. Wanda et HP en mal de « chasse » décident ex abrupto d’aller à E Sulane aux portes de Bastia. Message WhatsApp pour avertir les bio spéléo. JN et Véro sont indisponibles ; pas de nouvelles des autres. Du parking, avant Teghime, descente en 45’ ; pas mal de ronces qui nous lacèrent les guiboles. On retrouve assez facilement la grotte après les agaves. Rentrée vers 16h15. La cavité est sèche sauf dans le fond. Multitudes de moustiques, beaucoup d’araignées (méta), de gros isopodes bleus, des dolichopodes, des myriapodes, des diploures. Pas de chauve-souris. Sous les pierres, des coléoptères rouges jamais vus ailleurs se reproduisent sous nos yeux ! On ressort à 17h30 ;Haut de page pas le temps d’explorer la deuxième entrée toujours obstruées par les ronces. Le temps menace.

On remonte en 40 minutes, bien que Nala traine une patte endommagée dans une bataille nocturne avec des chats. La pluie commence à tomber quand on rentre dans le 4x4. Comme d’hab, il faudra revenir… à la saison humide.

PHP

 

 

Dimanche 22 septembre 2019

Spéléo, initiation JNSC

Cast 1, Oletta

 

 

Participants

  • ITP : Michèle Cl., Wanda C., Jean-Claude D., Dominique D., Amal D., Michaël Dr., Henri-Pierre F., Marie G., Jean-Claude L., Émilie L., Noël R., Marie-Pierre R., Alexia S. B., Franck Z.

  • Initiés : Christian, Cyril, Éric, Fabrice, Franck, Julien Q., Maëlys, Vincent

  • Touristes ;-) : Philippe G. et madame

  • Les toutous : Nala et Nougat

 

TPST : 3 à 4h00

Photos

 

Conformément à la tradition maintenant, le weekend qui suit la fête du sport est consacré à une initiation aux techniques de spéléologie alpine et sert de cadre aux JNSC version corse. Journée au singulier compte tenu du nombre de volontaires pour s'initier à ces techniques particulières.

Beaucoup d'hésitations la veille au regard des prévisions météo pour savoir si on maintenait cette journée. Le rendez-vous matinal à 7h30 au local est maintenu, il pleuviote. Par expérience nous savons que la météo est souvent meilleure côté Nebbio lorsque les nuages viennent de l'est. Un peu septiques quand même nous partons après l'arrivée des retardataires.

Nous avons eu raison de persévérer, un beau soleil nous accueille au pied du pylône mais sur les 16 inscrits, 8 ont déclaré forfait.

14 topi ont répondu présents pour cette journée, près d'un tiers de l'effectif ! HP se charge d'équiper le puits artificiel, Nono le réseau de la Chèvre et JCL le grand réseau. Pendant ce temps, les autres topi équipent le pylône et donnent aux initiés les rudiments techniques pour évoluer sous terre.

Après l'équipement de la cavité, Dumè, Micca et JCL se rendent à l'entrée de Cast 3 pour une petite visite d'étude. Il est envisagé d'y poser quelques amarrages afin de remplacer le pylône pour les premières manips de cordes pour les initiés, ce sera beaucoup plus facile et réaliste. Un atelier main courante, tête de puits, déviation et fractionnement est possible à gauche de l'entrée. Un atelier « descente pieds à terre », suivi d'un petit puits au milieu du porche. Un autre atelier plus technique est possible à droite avec vire aérienne et un puits plein pot.

Une fois les initiés initiés aux maniement du matériel, un petit briefing permet de positionner chaque topi aux points clés du parcours. Il est bientôt midi, Philippe G. et sa compagne arrivent à ce moment. Philippe, archéologue-spéléologue, avait participé aux campagnes de fouilles des Monoxyles, ils terminent leur séjour touristique en Corse et viennent pour une sympathique visite et partager le pique-nique.

On fera le pique-nique plus tard, les topi rejoignent leur poste respectif. Les initiés parcourent la cavité avec plus ou moins d'aisance. La remontée par la sortie artificielle nécessitera la mise en place d'une corde d'assistance pour certains.

Déséquipement par Michèle du réseau de la Chèvre jusqu'à la sortie classique, et du plateau à Escargots jusqu'à la sortie artificielle par Wanda.Haut de page

Beaucoup de monde autour des tables pour le pique-nique, pas assez de places, faudra encore agrandir ...

Retour tardif au local, heureusement qu'il y a eu des désistements ...

JCL

 

 

Samedi 28 septembre 2019

Repas de cohésion

Lac de Padule, Oletta

 

 

Participants

  • ITP : une bonne moitié du club

  • GCC : Jean-Yves C.

 

Ce matin le rendez-vous est donné dans la région de la Conca d’Oru. La météo est avec nous et tout doucement, un à un la trentaine de participants se retrouvent au bord du lac artificiel de Padule.

Tandis que les uns s’attèlent au montage des deux barnums, les autres aident notre chef cuisinier Jean-Baptiste qui cette année encore a accepté de prendre en charge la partie barbecue de cette journée. Wanda, Henri-Pierre et Jean-Claude D. qui sont partis faire une randonnée en VTT arrivent et nous retrouvent sur place. Wanda présente quelques égratignures aux avant-bras, un virage, un freinage un peu sec, la roue avant qui se dérobe et VLAN !!! BOUM !!! une gamelle… Wanda, notre habituelle cascadeuse vient de réinventer la râpe à fromage… Bon, ça va, ce n’est pas trop grave elle va s’en remettre.

Sous les tentes, l’apéro et les bavardages s’étirent. Plus tard nous passons à table. Jean-Baptiste au barbecue nous a mitonné des filets mignons farcis à la mozzarella et moutarde, ou au chorizo et tomates confites, accompagnés d’un taboulé. Un délice…. Odette nous a préparé quelques frappes et une énorme tarte paysanne pour dessert.

L’après-midi sera consacré à la sieste pour les uns, la pétanque ou jeu de palets pour les autres. Nous avons même aperçu des tricheurs… Non mais… Tu le crois toi ??? ….

Vers 15 h Jean-Baptiste nous quitte sous les applaudissements de la totalité des gourmands.

18 h, il est temps de commencer le démontage des tentes, le matériel sera rangé dans les véhicules puis nous prendrons la direction de Bastia.Haut de page

Encore une très bonne journée qui a permis de se réunir tous ensemble. Un immense merci à nos cuisiniers et pâtissiers.

Nono

 

 

Samedi 28 septembre 2019

Spéléo interclubs, chiro-entomo

Grotte Forsyth-Major, Oletta

 

 

Participants

  • ITP : Michèle Cl.

  • GCC : Jean-Yves C.

 

TPST : 0h30

Photos

 

Suite au repas cohésion des ITP au lac de Padule, pendant que la majorité se pliait aux us de la convivialité post prandiale (pétanque) MC et JYC bravaient les éléments.

Cité dans le « Rémy », site archéo, connu du GCC depuis plus de 20 ans mais non suivie.Haut de page

Joli karst boisé, grotte s’ouvrant au sol, accessible en 5 mn.

Longueur ≈15 m dans du beau calcaire (jurassique) avec de jolies cloches. Très sec.

Faune : 1 grand rhinolophe, 1 rat, nombreux méta, dolichopodes, grillons et … ben rien.

JYC

 

 

Dimanche 29 septembre 2019

Spéléo, entomo

Grotta Suterratta, Barbaggio

 

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Véronique M.

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 2h00

Photos

 

« Le bal des éclopés »

21ème grotte inventoriée dans le cadre de l’étude de recensement de la faune cavernicole pour le Museum d’histoire naturelle.

Journée clo (clo)- pets : Wanda est tombée en VTT la veille lors de la sortie « cohésion », des plaies aux genoux et aux coudes rendent la recherche de bébêtes douloureuse ; Jean-Noël a une cicatrice encore mal fermée ; HP digère un abus du gâteau au chocolat d’Odette.

La végétation a pas mal poussé depuis notre dernière visite ; clopin-clopant (de l’ancien français cloper=boiter) nous descendons le sentier mal dessiné et toujours abrupt. La cavité est peu humide. Peu de bébêtes mis à part les diptères, dolichopodes, oxychilus, diploures et Méta habituels. Wanda trouve un beau pseudoscorpion, apparemment un Chelifer.

Bizarrement on ne trouve pas de troglo dans le fond de la grotte. Le plateau qui précède le puits équipé de barreaux, pourtant recouvert de guano, est stérile.

Au bout de 2 heures on arrête les recherches. HP et Wanda n’ont pas le courage de descendre à Ducati.Haut de page

On remonte sur la route. La vue est magnifique sur la plaine. Un chemin en terre qui parait carrossable semble permettre un accès facile à Ducati. On essaie de repérer le lieu-dit « Minera » où comme son nom l’indique se trouvait la première concession minière déclarée en Corse, la mine de plomb de Prato dont on a tiré que des clopinettes.

PHP

 

 

Dimanche 29 septembre 2019

Canyon initiation

Macini, San Gavino di Fiumorbo

 

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michaël Dr., Franck Z.

  • CAF : Paul, Samantha, Mathilde, Yohan

  • Initiés : Alice, Georgie, Robin, Marylène

 

Photos

Cotation : V4.A2.III

Roche : Granite

 

La météo étant encore agréable, c'est une sortie initiation canyon pour les membres du CAF qui est au programme ce dimanche. Nous nous retrouvons parking de MULTARI dès 08h00 afin de répartir les kits dans le minibus et un véhicule puis partons en direction de Ghisonaccia.

Marquons un premier arrêt à ALISTRO afin de prendre Micca, puis un deuxième à Aléria où nous prendrons un café à l'Opus. A 9h30 nous reprenons la route vers SAN GAVINO DI FIOMORBU. Après une centaine de dos d'âne (j'exagère à peine) nous arrivons à destination. L’accès au canyon se fait par le sentier « mare e mare centre », le groupe avance tranquillement, et gagnons le départ au bout de 45 min de marche.

Réglage des baudriers, dernières recommandations d'ANTO aux initiés et c'est donc parti, il est midi. Le ciel se couvre, l'eau est TRES fraiche et le débit : faible.

Premier rappel effectué, la C20, les initiés sont à l'aise avec les manipulations lors de la descente. Franck prend un peu d'avance dans la marche en bloc, sans connaitre se canyon, afin de tenter d'équiper la C50. La main courante étant installée avec la corde 60 mètres, arrivé à l’amarrage, le restant de la corde semble trop court pour arriver en bas. Pas grave...nous démontons la main courante et Anto arrive à la rescousse avec la corde de 40 m afin d'équiper la MC. Les deux cordes de 60 mètres sont utilisées afin de descendre en double.

Les rappels se succèdent, C15, C17, C6, toboggan et petit saut, jusqu'à la C30 final.

Les initiées féminines ont froid, elles ne se font pas supplier pour rejoindre les véhicules et enfiler des vêtements secs. Nous sortons du canyon à 16h30.Haut de page

Pour clôturer ce canyon, nous reprenons des forces autour d'une collation selon la tradition TOPI. Bonne ambiance, beau canyon, bref : belle journée...

Nous quittons les lieux autour de 17h40 et Anto se chargera de ranger le matos au local vers 19h30.

FZ

 

 

Dimanche 6 octobre 2019

Canyons

Piscia di u Ghjaddicu, Zonza

Pulischellu, Quenza

 

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michaël Dr., Didier L., Nicolas M., Franck Z.

 

Photos

 

Premier rendez-vous à 7h30 devant Multari, Franck récupère Antoine et Didier. Deuxième arrêt pour récupérer Micca. Arrêt café et pains au chocolat au St Michel à Prunelli dit Fiumorbu.

Micca parle de ses appréhensions du rappel de la dernière cascade. Et quelle cascade ! La célèbre cascade de Piscia di Gallu (qui s’appelle en réalité Piscia di u Ghjaddicu, qui signifie « cascade du sapin » et non « pisse du coq »). Elle mesure réellement 47 mètres, même si parfois elle est indiquée pour faire 70 mètres. Antoine le rassure, le canyon est très bien équipé par de nombreux encrages et mains courantes.

Nous reprenons la route direction l’Ospedale où Nico nous attend. Nous nous répartissons rapidement les cordes et attaquons la marche d’approche. Nous arrivons au ruisseau où débute le canyon. On s’habille et nous voilà dans l’eau. Une fois la première cascade descendue, plus de retour en arrière possible, il faut continuer. Ça tombe bien on est venu pour ça. A tour de rôle, Didier, Franck, Nico et Anto équiperont les rappels successifs. Un magnifique toboggan sera emprunté par les plus courageux, d’autres se contenteront de mettre une corde rive droite. La dernière vasque est atteinte. Anto installe une main courante qui se montre très rassurante, car c’est une vasque à débordements qui crée la fameuse cascade d’une cinquantaine de mètres. Franck et Anto se longent sur la main courante, pivotent rive gauche, se mettent en poids sur le baudrier. A ce moment-là ils sont complètement dans le vide. Ils vont chercher à 3 ou 4 mètres de là sur la paroi, les ancrages qui vont nous servir pour faire le rappel. Nico est le premier à se préparer pour la descente. Micca regarde attentivement ce qui ce qui se passe. On lui fait signe qu’il peut approcher, c’est à son tour de basculer dans le vide. A cet instant il posera une question qui amusera bien Nico : « Comment sait-on si on a le vertige ? », qui lui répond « Non t inquiète c’est sûr là t’as pas le vertige ». Ils auront même l’honneur d’être les premiers de la journée à inaugurer le rappel. Il y aura même des spectateurs en bas qui les prendront en photo. Vient le tour de Didier et Franck, Anto clôturera la descente.

On croisera les touristes photographes amateurs qui nous félicitent et nous promettent de nous envoyer les photos réalisées dans les prochains jours.

Retour à la voiture, on se sèche et direction le restaurant pour reprendre des forces, on en reprendra mêmeHaut de page trop, la digestion sera dure.

On repart, direction Pulischellu. On réenfile les combi, bien mouillées, bien froides, elles seront rapidement réchauffées pendant la marche d’approche. Quelques sauts, toboggans et rappels seront effectués.

Retour à la voiture, le Pulischellu y compris la marche d’approche et le retour seront bouclés en une heure.

Retour à Bastia, Franck fera les arrêts en sens inverse.

Micca

 

Dimanche 6 octobre 2019

Spéléo, entomo

Tra li Monti, Lento

A Sapara, Castiglione

 

 

Participants

  • ITP : Michèle Cl., Wanda C., Alexandra et Frédéric D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Véronique M.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • La toutounette : Nala

 

TPST Tra li Monti : 1h30

TPST A Sapara : 1h15

Photos

 

La date du 15 octobre approchant — fin de la période prévue pour la collecte des cavernicoles dans le cadre du projet MNHN — on met les bouchées doubles ; deux grottes dans la même sortie !

Premier objectif, récupérer les pièges posés à la grotte Tra li Monti le 10 mars dernier et recueillir des cavernicoles, ce qui n’avait pas été fait la dernière fois. Rendez-vous au bar A Memoria à Ponte Novu pour 11 h 30 ; ce serait l’heure du café ou du pastis, en fait café pour tous… On file ensuite vers Lento sous un beau soleil. Au détour d’un virage, un groupe de chasseurs, JN s’arrête pour s’enquérir d’une éventuelle battue sur le site et surprise ! on tombe sur notre ami André, ancien assistant de la médecine du travail, on a failli repartir avec un marcassin mais toute la journée dans la voiture ça craignait.

Pas de battue sur site, personne dans le champ. HP mène le groupe grâce à la trace enregistrée la dernière fois, on trouvera cette fois sans grande difficulté. On s’égaille dans la cavité, JY à la recherche de chiros, JN et HP vont recueillir les pièges ; 7 avaient été posés, on n’arrive pas à mettre la main sur la quatrième du groupe de l’Étroiture de la Passoire ? Cette fois le liquide n’est pas nauséabond, on verse le tout dans une bouteille puis un tupperware° et on filtrera plus tard. Le reste de l’’équipe furète dans les recoins pour débusquer araignées, myriapodes, pseudoscorpion, diploures (en grand nombre), rares isopodes, gastéropodes… présence d’intrus dans la Faille des Relents, des limaces en paroi.

Après une rapide inspection de la galerie inférieure où on ne trouvera pas grand chose, retour aux voitures pour les agapes. Tout juste installés, on se voit entourés par une horde de cochons nustrale, heureusement le bâton de JY les dissuadera de s’approcher, les aboiements de Nala également. Trois bouteilles plus loin et après moult gâteaux, on se décide à filer vers A Sapara, il est 16 h 15.

Second objectif, A Sapara avec le projet de recueillir des cavernicoles aquatiques au moyen d’une épuisette et des charançons dans des racines avec un tamis de Winckler. Une bonne demi-heure plus tard on est prêts à entrer dans la cavité, le ciel se charge de nuages noirs.

JY est déjà au fond pour inspecter les chiros, pas mal de minioptères en vol et quelques petits rhinolophes accrochés en paroi. JN part secouer les racines en compagnie de Véronique, pas évident le tamis, en fait on recueille un gros paquet de racines qu’il faudra mettre ensuite au berlèse. Pour la pêche aux nyphargus, on fera choux blanc, pas de laisse d’eau dans la grande salle, en fin de visite JN jettera un coup d’œil à la rivière qui est entièrement à sec et accompagné de JY il retournera voir la Galerie du Lac. Le LAC A DISPARU ! Après le pont rocheux, pour ceux qui connaissent, une descente boueuse puis une gros talus de boue, une nouvelle pente bien glaiseuse et on est au bout de la galerie, en partie basse, un pertuis de 10 cm de diamètre laisse voir une laisse d’eau, ce doit être l’alimentation du lac via la rivière qui est quelques mètres derrière, ce que l’on voit est l’étiage souterrain de la rivière Terrivola. Le 18 avril 2015, nos spécialistes topis du BRGM, Marie et Silvain avait déjà envisagé cette alimentation :

« Attirée par le bruit de la rivière Marie sort par la galerie en partie murée. (…) Les deux hydrogéologues ne tardent pas à découvrir une perte où une partie des eaux s’engouffre, le débit y est estimé entre 15 et 20 l/s. Un projet de mesure de débit de la rivière en amont et en aval de la perte est envisagé afin de déterminer si l’eau ne fait que passer dans la cavité, ou si elle emprunte un réseau souterrain indépendant... ».

Il va falloir reprendre la topo…Haut de page

Bilan de la chasse, beaucoup moins de cavernicoles que lors des dernières visites des 24 mars et 8 mai. Peu d’isopodes, on les laissera tranquilles, on en a déjà un bon paquet, des myriapodes, iules, araignées, notre Alex ramasse tout ce qui a huit pattes… HP récupèrera les pièges posés le 24 mars.

Sortie vers 18 h 15, le ciel est bien noir.

JND

 

 

Jeudi 10 octobre 2019

Spéléo, topo

A Sapara, Castiglione 

 

Participants

  • ITP : Jean-Noël D.

 

TPST : 0h45

Photos

 

Le topographe du club avait ressenti une certaine frustration lors de la sortie de dimanche en découvrant un espace vierge devant lui lors de la visite de la Galerie du Lac. En 2001 et lors des visites suivantes, les dimensions de la galerie n’avaient pu être qu’estimées car le lac arrivait au niveau du pont rocheux et à part le jeune Michaël le 17 mars 2001, plus personne n’avait sondé ces sombres profondeurs.

Profitant d’un retour de Calvi, un petit détour m’a permis de prendre le temps de compléter la topo, une petite balade souterraine de 16 à 17 h. En premier reprendre les contours de l’entrée labyrinthique, puis aller topographier le fond de la galerie développée au contact du calcaire et des flysch gréseux de la grande salle. Là aussi en 2001, une large laisse d’eau nous avait empêché d’aller jusqu’au fond et au fond sur la gauche part une courte galerie inclinée. La porte de l’APB est fermée, on contourne… Mesure d’une courte galerie ascendante au niveau des racines, de la galerie décrite plus haut et reprise des contours de la galerie annexe du shunt. De l’eau est à nouveau présente dans la cavité, bien que la Terrivola soit à sec. Au point bas de la grande salle au pied des concrétions et en bord droit de la galerie du contact (deux points d’arrivée de l’eau).

Puis direction la Galerie du Lac. Et là aussi présence d’eau, alors qu’elle était entièrement à sec dimanche. Le premier point bas après le pont rocheux est rempli, il faut passer en oppo et la fosse terminale, avec le pertuis d’où arrive l’eau, est également remplie sur 20 cm de haut. Prise des mesures topos.

Au retour une courte remontée du cours de la rivière permet de bien visualiser la zone où doit se perdre l’eau, au pied d’un escarpement d’un mètre. Mais comme la rivière est à sec, il doit y avoir un cours souterrain qui jonctionne avec la cavité.

Retour à la Galerie du Lac avec l’appareil photo qui avait été oublié la première fois. Vu un grand rhino dans l’entrée et deux chiros en vol.Haut de page

Bilan, une topo actualisée et plus conforme à la réalité, un gain de 14 m, on est à 351 m de développement et quelques explications complémentaires sur la circulation de l’eau dans la cavité. Le point bas de la Galerie du Lac étant apparemment deux mètres en dessous du niveau du lit de la rivière a-t-on un écoulement souterrain sous ce lit en période d’étiage ou une nappe phréatique sous la cavité, un avis d’hydrogéologue serait nécessaire.

JND

 

 

Samedi 12 octobre 2019

Spéléo interclubs, exercice secours

Grotte de Valetto, Casanova

 

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Wanda C., Dominique D., Amal D., Jean-Noël D., Michaël Dr., Henri-Pierre F., Marie G., Jean-Claude L., Francis M., Véronique M., Noël R., Rémi R., Marie-Pierre R., Julien S., Alexia S. B., Franck Z.

  • Spéléo Club du Haut Sabarthez : Vincent Q.

  • Initié victime : Éric G.

  • ADRASEC : Philippe C., Jean D., Laurent

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 1 à 6h00

Photos

 

Équipe 1 ASV : Wanda (CE), Amal, HP

Équipe 2 téléphone : Anto (CE), Julien

Équipe 3 évacuation : Alexia (CE), Micca

Équipe 4 évacuation : JCL (CE), Vincent

Équipe 5 brancardage : Franck (CE), Marie, Rémi, Marie-Pierre plus renfort par équipe 2

Parc matériel : Dumè

PC : Francis (CTD), Nono (CTDA), Rémi (gestion)

ADRASEC : Jean (CE), Philippe, Laurent

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Équipe 1 ASV : Wanda (CE), Amal, HP

Top départ à 12h 10.

On descend les 5 kits au fond de la cavité grâce à une corde de 30 m qu’on attache à un amarrage naturel. On laisse les 2 kits point chaud en haut de la salle de la Drosera. Et on s’enfile dans les étroitures.

La victime est atteinte à 12h 40. Francis décide de monter la victime sur une petite margelle de 3 m² à mi-hauteur du puits de sortie pour créer un atelier supplémentaire avec frein de charge. On est bien à l’étroit à 4. Traumatisme fermé du genou droit (facile à retenir c’est aussi le nom de la victime :-)) et de l’épaule droite. Une attelle de Genoud :-) et une écharpe pour l’épaule est mise en place. Le kit du ked lui soutient le dos. 1 couverture de survie le réchauffe. Oups, on a oublié l’eau dans le Kit 5, Amal repart la chercher.

L’équipe transmission nous rejoint rapidement. On transmet le premier bilan au PC. La longue attente commence.

La mise en civière n’est pas simple du fait de l’espace réduit. HP tassé dans le fond soutient sur ses genoux la tête de civière ; Julien, longé sur la corde de progression, les pieds. La victime s’allonge d’elle-même dans la civière. Wanda met en place les attaches. En traction avec Anto, Alexia, Mika et Julien on arrive à positionner la civière à la verticale dans le boyau.

On fait descendre les sacs par la corde de progression et lorsque la civière est en bas du boyau on passe dessous et on file dans la salle de la Drosera pour installer le point chaud.

Grand Pierre a fabriqué un magnifique point chaud comportant 5 ficellous que l’on attache ou fixe aux parois. On installe le mille-feuille (bâche, survie, matelas, doudoune, survie).

La civière sort des étroitures, elle sera simplement posée sur la couverture de survie. Par manque de temps on ne conditionnera pas la victime dans le point chaud. Le bilan au point chaud est tout de même réalisé et transmis.

Puis la civière repart. L’ASV aide au brancardage au début, puis Wanda seule, tandis que Amal et HP démonte le point chaud. Enfin on remonte les kits.

L’équipe ASV sort du trou à 18H … et quelques.

Bilan :

  • Les boissons doivent être réparties dans les kits

  • Il n’y avait que 2 attelles de Boston au lieu de 3 conseillées mais mieux vaut en avoir 4 à notre avis

  • Il faut placer des couvertures de survie dans le Kit 1

  • Il faudrait 4 petits mousquetons à l’extrémité des ficelous du point chaud pour réaliser des demi-cabestans avec arrêt

  • Un petit perfo nous permettrait de fixer des crochets dans les parois pour attacher les ficelous en absence de fissures ou amarrages naturels :-)

  • Il nous faut 5 kits blancs (conseillé par Vincent)

  • Pour chaque kit il faut une fiche détaillant son contenu

  • Des exercices plus fréquents sont nécessaires pour l’ASV

LPW et PHP

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Équipe 3 : évacuation. C/E : Alexia, EQ : Micca.Haut de page

Mission : « Aller à la rencontre de l’équipe ASV. Installation d’un frein de charge pour assurer la décente de la civière dans les ressauts. Si corde en sus installer une corde de progression pour le confort et la sécurité des équipiers civière et ASV »

Petite équipe mais une première pour Micca en Spéléo-Secours.

Déroulement : La fiche de mission prise au PC nous passons par la tente « matériel » pour notifier à Dumè le matériel emprunté. Départ du PC à 13 h15.

Conditionnement des kits en collaboration avec Micca en vue de lui faire assimiler l’objectif de notre intervention. Tout au long de notre mission je ferai en sorte de lui expliquer le déroulement de notre intervention ainsi que le matériel mis en œuvre et le fonctionnement de l’agrès. Sur place un amarrage naturel et l’installation de 2 spits seront nécessaires au montage d’un répartiteur sur lequel nous allons installer un frein de charge.

Dès le départ de la civière nous allons la prendre en charge et en assurer la descente dans les ressauts. Dès que l’équipe « brancardage » prend à son compte la civière ; avec Micca nous démontons notre atelier, transportons les kits ASV et participons au brancardage à travers le passage délicat de la cavité. Arrivés dans la salle de la Droséra nous assistons à l’achèvement de l’assemblage du point chaud. Séance photo, puis la civière repart. Alexia aide au démontage du point chaud et à la remontée de la civière tandis que Micca récupère les kits et en assure le transport. Sortie de la cavité et annonce auprès de l’équipe ADRASSEC de notre sortie, puis retour au PC. La nuit commence à tomber et tout le monde s’active pour ranger le matériel et le charger dans la remorque de Francis.

Bilan ALEXIA : Journée instructive, j’ai été dans l’obligation de prendre des responsabilités à deux titres :

- Tout d’abord en qualité de chef d’équipe. Pour la première fois dans le département, j’ai eu une mission (simple) à réaliser.

- Faire en sorte d’encadrer et guider Micca pour lui faire découvrir et apprendre les notions de l’intervention souterraine.

Bilan MICCA : Mon premier exercice secours. Très bien organisé et expliqué. Tout le monde a joué le jeu. On se serait cru dans une vraie mission secours avec un vrai blessé. Ce fût très enrichissant.

Alexia, Micca

 

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Équipe 4 : évacuation

L'équipe 4 était composée du chef d'équipe JCL et de l'équipier Vincent. Petit équipe mais de l'expérience ;-), surtout pour Vincent qui a occupé tous les échelons du SSF, de équipier jusqu'à président de commission secours départementale.

La mission consistait à équiper la sortie de la cavité, depuis le point chaud intermédiaire dans la grande salle, jusqu'au porche d'entrée. Un plan incliné à plus ou moins 45° sur une vingtaine de mètres, puis une dizaine de mètres à plat jusqu'à la sortie. Pour faciliter la progression et la sécurité des équipiers le grand plan incliné a également été équipé d'une corde de progression. L'équipe a d'ailleurs commencé par poser celle-ci en utilisant uniquement des amarrages naturels et une corde de 30 mètres.

L'équipement secours était quant à lui composé d'un palan monté sur un répartiteur 3 points, 1 sur amarrage naturel, 2 sur spits existants en plafond. Une première déviation avec poulie largable a été installée sur la corde de 40 mètres au niveau du 1er ressaut sur un amarrage naturel et un spit existant. Une deuxième déviation avec poulie largable a été posée sur une colonne stalagmitique. La civière a été prise en charge en haut du premier pierrier, auparavant régularisé. L'équipe 4 gérait le palan tandis que l'équipe brancardage assurait l'accompagnement de la civière tout au long de la remontée. L'opération a duré une vingtaine de minutes.Haut de page

L'équipe a également aidé l'équipe brancardage entre la base du puits et la grande salle.

En résumé, l'exercice s'est plutôt bien déroulé, si ce n'est un temps d'attente avant engagement assez long, mais difficile de faire mieux compte tenu de nos moyens.

JCL

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Équipe 5 : brancardage

L'équipe est constituée de Marie, Marie-Pierre, Rémi, chef d'équipe Franck.

La mission : assurer le brancardage de la civière, jusqu’à la sortie de la cavité, avec un arrêt au point chaud à la salle de la Drosera.

Vers 15h00, l'équipe est réunie et la mission donnée. Nous partons vers la cavité devancés par l'équipe 2, rebaptisée équipe 6 (composée de Anto et Julien). Cette dernière prend en charge la civière.

La mission semble simple, mais dans la cavité, à l'aller, nous passons deux étroitures et je comprends alors que la tache va être très compliquée et énergivore.

Nous arrivons jusqu'à la victime et au bout de quelques minutes, cette dernière est installée sur la civière par les équipes ASV, 3 et 6.

Le brancardage peut commencer, Marie prend en charge la manœuvre et faisons un arrêt en contrebas du ressaut. L'équipe 6 passe devant ainsi que l'ASV, qui doit préparer le point chaud.

De manière collégiale, décidons de tenter le passage des étroitures.

Le passage de la première nécessitera l'assistance de l'équipage 4 (Jean-Claude et Vincent). La deuxième parait plus simple, mais ne voulant pas incliner la civière du côté des blessures de la victime, la civière se tanque contre un rocher. Grâce au renfort de l'équipe 3 (Alexia, Micca),et avec l'aide de la victime, en force, nous arrivons a dégager la civière et la faire pivoter en direction de la salle Drosera. L'équipe 4 avait auparavant purgé le passage jusqu'au point chaud.

L'équipe ASV reprend en compte le blessé à l'intérieur du point chaud.

La petite pause est la bienvenue.

Aux alentours de 18h00 nous effectuons les dernières manœuvres d’évacuations sur le plan incliné qui ne seront qu'une formalité. Nous sortons autour de 18h30. Point positif, la victime est dehors et sauvée... Donc la mission réussie.Haut de page

D'un point de vue personnel, Chef d'équipe « brancardage », c'était une première. Mais de part le peu de pratique et technique je suis resté plus acteur que décideur. Je reste un peu mitigé sur mon intervention. Cependant j'ai appris de cet exercice qui a été pour moi très formateur grâce à l'apport technique des autres participants.

FZ

 

 

Dimanche 13 octobre 2019

Spéléo, entomo

Grottes de la Coscia et des Embruns, Macinaggio

 

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Alexandra et Frédéric D., Henri-Pierre F.

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 1h45 + 0h20

Photos

 

22ème et 23ème grottes inventoriées dans le cadre de l’étude de recensement de la faune cavernicole pour le Museum d’histoire naturelle.

Vent de Sud Est assez soutenu et ciel menaçant pour cette dernière journée d’inventaire pour le Museum. On décide de partir de Tamarone pour revenir pique-niquer à l’abri.

Le chemin des douaniers est toujours aussi beau avec sa vue sur les iles Finocchiaroli et ses bruyères bleues en fleurs.

Surmontées par un ancien moulin à vent ?, ruiné, les 2 entrées de la Coscia sont libres. En instance de fermeture d’après JY, mais ça fait quatre ans qu’il en est question. A l’entrée 3 casques de chantier jaunes, pour les visiteurs ?

D’un point de vue géologique, la grotte a été creusée et remblayée plusieurs fois depuis 400 000 ans lors d’anciens hauts niveaux marins dans les calcaires et dolomies de Macinaggio ; elle mesurait 70 mètres de large sur 100 mètres de profondeur ; actuellement en grande partie colmatée, ne subsiste qu’une petite grotte dont le plafond s’est effondrée vers -3500 ans BP.

Le site a été fouillé par Grosjean et Bonifay et aussi Michelle Salotti et Elisabeth Pereira depuis 1971 mais la grotte a été mise à jour en 1992. Dans le fond de la grotte un « tumulus » composé de l’accumulation essentiellement de bois et d’os du cerf nain endémique corso-sarde, le cerf de Caziot, et pour une moindre part d’oiseaux, rongeurs, ou autres carnivores joints à des foyers à l’extérieur, ont fait naitre l’hypothèse d’une origine anthropique néanderthalienne. Cette hypothèse semble démentie actuellement : un tourbillon d’eau avec perte dans le fond aurait provoqué l’accumulation d’os. A noter que Bonifay a contesté l’origine africaine de l’homme, mais la situe plus tôt dans le massif central où l’on a découvert des outils datant de plus de 2 Millions d’années.

Un chilopode (mille-pattes) Eupolybothrus imperialis connu en Italie mais inconnu en France y a été découvert par Jean Raffaldi.

La cavité est sèche et encore chaude ; remplie de déchets laissés lors des fouilles, tubes de colles tuyau en PVC, fil tendu, parpaings, plastiques … Pas de chauve-souris. Les troglo ne se bousculent pas non plus. Les rares qu’on aperçoit filent se cacher à toute vitesse. Les plaques de guano sont stériles. On attrape quelques minuscules isopodes, des choléo, des araignées, pas de myriapodes. Une vingtaine en tout.

On retrouve 6 pièges posés par Jean.

Alex et Fred descendent à la grotte des Embruns mais reviennent bredouilles. Mais ils n’ont pas exploré le fond.

Retour à Tamarone. Pique-nique frugal : pâtés, charcuterie, tomates, quiches, pizze, gâteau chocolat-poire, crumble, tarte, bières diverses. Au retour on s’arrête à Miomo chez Véro. Jean-Noël fête son anniversaire. On boit un Vouvray demi-sec bien pétillant à sa santé.

Notre inventaire pour le Museum est terminé. On a bien travaillé : 23 grottes différentes visitées, certaines plusieurs fois ; plusieurs centaines de bestioles ramassées ; des troglo nustrale découverts.

Manquent les pièges laissés à Tribbiolu et aux failles de Vadaccia. De toute façon il faut poursuivre l’inventaire des grottes corses à différentes saisons, et notamment rechercher des Troglohyphantes. De nouvelles sorties en perspective donc !!!Haut de page

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https://vimeo.com/132003646

https://www.persee.fr/doc/pal_1145-3370_1998_num_10_1_1126

 

 

Samedi 19 octobre 2019

Spéléo interclubs, initiation, visite, chiro, entomo

Grotte de Brando, Brando

 

 

Participants

  • ITP : Henri-Pierre F. (biospéléo), Noël R., Jean-Louis V.

  • GCC : Michèle Cl.

  • Invité : Alain (frère de Michèle)

  • Initiés : anciens combattants, leurs familles et amis

 

TPST : 0h40 x 3

Photos

 

Noël, Jean-Louis et Alain préparent les casques, la main courante du belvédère, les listes de participants, Michèle s’emploie à l’affichage des informations topographiques ou historiques avant de procéder à l’appel de chacun.

Libérée de ses tâches, elle pénètre la première, en éclaireur, profitant du silence avant l’effervescence attendue, et répertorie quatre rhinolophes à l’entrée, puis se glissant sous la chatière, 16 dans la partie gauche, 4 sur la droite. Elle croise Henri-Pierre déjà à pied d’œuvre, à la recherche de petites bestioles cavernicoles.

Le premier départ se fait vers 11 h sous la houlette de Noël, qui évoque d’abord les circonstances de la découverte de cette grotte, avant de gravir les premières marches menant aux tréfonds de la cavité. Les informations s’enchaînent, vocabulaire scientifique, anecdotes, spéléothèmes à découvrir … Les impétrants spéléologues suivent, plus ou moins attentifs aux détails informatifs mais toujours émerveillés par la beauté des lieux.Haut de page

Le deuxième et troisième groupe sont sollicités à leur tour jusqu’à 14 h30 environ.

Tous se retrouvent au belvédère pour un pique-nique bienvenu, vers 15 h… Le paysage est comme toujours, à couper le souffle…

Michèle Cl.

______________________________

 

Cette sortie était demandée et attendue depuis quelques temps par les anciens combattants. Aujourd’hui, Michèle, Henri-Pierre et Noël vont se charger d’encadrer cette journée.

Le site de la grotte de Brando a été retenu, nos trois spéléos sont sur place quand les visiteurs arrivent par vagues. Michèle se charge de l’enregistrement des personnes et de la distribution des casques, Henri-Pierre s’engage sous terre pour prélever des insectes.

Plus tard, il expliquera son activité lorsque les visiteurs lui poseront des questions sur l’étude entomologique souterraine. Noël va se charger de guider les personnes, et expliquer l’histoire de la grotte de Brando. 4 groupes vont s’introduire dans les entrailles de la terre tout au long de la matinée. Plus de 30 personnes ont pu ainsi découvrir ce monde minéral habituellement peu accessible. Les plus jeunes, (je veux bien évidemment parler des petits enfants des anciens combattants) passerons par la chatière pour visiter la salle de gauche.

Vers 13h l’ensemble des participants se retrouvent sur le belvédère pour le traditionnel repas. Je peux vous garantir que les anciens ne font pas les choses à moitié de ce côté-là. Gâteaux, pinard, tartes diverses, crèmes, fromages, confitures… Bref, la logistique était ordonnée, riche et abondante … Impossible de gouter à la totalité des plats.Haut de page

Repus et rassasiés, aux alentours de 15h, nous rentrons sur Bastia.

Visiblement cette journée a beaucoup plus, les retours sont très positifs et nous sommes déjà sollicités pour renouveler l’expérience l’année prochaine.

Nono

 

 

Dimanche 20 octobre 2019

Spéléo interclubs, visite

Gouffre d'Altiani, Piedicorte di Gaggio

 

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle Cl., Michaël Dr., Marie G., Éric G., Nicolas M., Marie Pierre R.

  • GCC : Jean-Yves C.

 

TPST : 5h00

Photos

 

Rendez-vous à 11H au café d’Altiani qui se révèlera fermé, du coup on s’attendra dans le grand tournant du chemin qui mène à la grotte. Tout le monde s’équipe, Marie-Pierre prête son second casque à Poulpy car celui qu'il aurait dû avoir a été oublié au local, et du coup celui de Marie-Pierre a un problème de lampe, Poulpy lui prête sa frontale qu'elle équipera sur son casque. On franchit un portail métallique. Antoine, gentleman, prépare les kits et comme il est pour l’égalité des sexes, le sac de Marie est aussi lourd que le sien. On se dirige vers la cavité, qu’il faudra d’abord trouver car l’entrée est très discrète, dans un amas de blocs rocheux.

Il est dans les environs de midi, Antoine et Marie partent équiper la cavité. Michèle et Jean-Yves partent peu après et trouveront un petit passage juste avant les premiers amarrages qui mènent à une salle. Il faut gravir un petit ruisseau. La salle n’est pas loin de la surface du sol et communique avec l’extérieur par un minuscule trou, car depuis la salle Michèle a pu parler avec Poulpy qui se trouvait à l’extérieur. Éric, Poulpy, Marie-Pierre et Micca rentrent dans la cavité. Il y a plusieurs points de départ et ils hésiteront un peu. Micca continu la descente, il les rejoint au début de la danse Africaine.

Il est 13H30, l'appel du ventre a eu raison d’eux, ils remontent à la surface pour reprendre des forces. Pique-nique et boissons seront partagés. On aura même droit à deux délicieux gâteaux. Pour digérer on visite les hauteurs du lieu, c’est un site archéologique, il y a des traces de construction.

Il est 15H30, les premiers commencent à redescendre la cavité. Micca se lance dans une petite étroiture, sur les indications d'Éric, qui se trouva ne pas être le bon chemin. Malgré sa taille de guêpe il se retrouvera en mauvaise posture. Heureusement Jean-Yves vint à son secours. Par chance un amarrage se trouvait juste au-dessus de lui et il lui tendit une corde. Ce petit moment d’effort intense rendra le retour par la danse Africaine encore plus physique. Nous voilà au-dessus de la fameuse « boite aux lettres », la plus petite étroiture verticale connue de Corse. Personne ne passera par là aujourd'hui. Retour à la surface, il fait nuit dehors. Il est 19H00. Retour à la frontale. Poulpy distribuera son raisin restant.

En résumé, prévoir de très bonnes genouillères pour le passage de la danse Africaine et plusieurs amarrages sont à revoir. Certains sont quasiment bouchés, les vis ne vissent pas à fond et il faudrait rajouter plusieursHaut de page amarrages. Dans le P7 avant la danse Africaine il y a beaucoup de frottement. La main courante de la danse Africaine manque d’ancrages et suivant le gabarit des personnes la main courante est beaucoup trop basse. Si on doit se mettre en tension sur la main courante on ne peut plus avoir appui sur la margelle qui nous sert à progresser.

Micca

 

 

Samedi 26 octobre 2019

Spéléo, brochage, entomologie

Gouffre de San Nicolao « U Tribbiolu »

 

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Michèle Cl., Michaël Dr., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Marie-Pierre R., Franck Z.

 

TPST : 4h30

Photos

 

2ème visite de la cavité cette année avec comme objectifs de récupérer les pièges à insectes posés en mars, de commencer le brochage et de faire un contrôle chiro.

Avant tout ça il faut y arriver, et la nature n'est pas toujours complice pour nous en faciliter l'accès. Un genre border collie s'est lié d'amitié avec nous et nous accompagnera toute la journée.

La traversée de la rivière se fait sans encombre et la première partie du chemin qui suit est un boulevard, il permet d'atteinte un captage d'eau entouré par son grillage de protection. Tient, on n'est jamais passé par là ! Demi-tour, et grâce à la trace GPS, on reprend le bon chemin. Mais là c'est une autre histoire, point d'entretien par des agents publics, la pousse printanière des fougères et ronces rend la progression plus ... épineuse. Machettes et sécateurs en main, JC et Anto ouvrent le passage, et après une dernière hésitation, la crête rocheuse tant recherchée est devant nous, bien dégagée. Installation du campement et c'est partie pour l'autre monde. Franck se charge de l'équipement et tout le monde se retrouve dans la grande salle où un petit et un grand rhino nous accueillent.

Visite de la galerie blanche, pas de chauve-souris. Franck continue sur sa lancée et équipe le puits de la lucarne. Une chauve-souris là aussi, peut-être un Euryale.

Retour en arrière, scellement de 2 broches au niveau du petit ressaut, y'en a vraiment besoin ! On changera la corde une prochaine fois, ainsi que doubler l'amarrage naturel de début de « main courante » par un 2ème AN.

Michèle se charge de déséquiper le puits de la lucarne.

Tous les pièges à insectes sont récupérés, le chalenge est maintenant de les sortir de la cavité sans les renverser. Ils sont mis verticalement dans un mini-kit ...

Direction la surface, le border collie nous attend patiemment juste au-dessus de l'ouverture. Pose de 2 nouvelles broches en tête de puits. Tout le monde se retrouve à l'air libre, avec plus ou moins de facilité, mais la corde d'assistance n'a pas été nécessaire. Déséquipement des 2 puits d'entrée par Anto.

MP lance les grillades, la suite est connue ...

Innovation pour le retour. En examinant la trace GPS du chemin, on peut remarquer que celui-ci passe en contrebas de la cavité à une cinquantaine de mètres à vol d'oiseau. Une liaison directe permettrait de raccourcir le chemin d'environ 300 m et de gagner plus de 50 m de dénivelé. JC, Anto et Micca se lancent dans l'aventure. Depuis la cavité, au lieu de monter sur la crête la descendre de quelques mètres, puis désescalader vers la gauche un petit ressaut. La suite se fait au jugé en écrasant les fougères et ronces, quelques petits ressauts encore et le châtaigner repère du chemin traditionnel est atteint. Le trio arrive ainsi avant le reste du groupe. Une débroussailleuse serait nécessaire pour finaliser ce parcours.Haut de page

Le reste du retour se fait à la frontale et la nuit est bien installée lorsque les véhicules sont atteints.

Le border collie retrouve ses pénates, les topi aussi.

JCL

 

 

Dimanche 27 octobre 2019

Spéléo, paléontologie

Grottes de la Coscia, Macinaggio

 

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Henri-Pierre F.

  • La toutounette : Nala

 

Photos

 

Magnifique Dimanche d’Octobre. Wanda veut retourner à la Coscia pour étudier le « tumulus » et les ossements de Cerf de Caziot (megaceros cazioti), réduction insulaire de la taille d’un daim et pesant 70kg (nanisme insulaire) du Megaceros giganteus, disparu depuis 7 à 10 000 ans. Découvert par le Commandant Caziot au fond d’une grotte marine de Nonza il présente des perches et des andouillers différents du cerf élaphe actuel ainsi qu’une réduction de la taille des molaires et des pieds.

Il n’y a cependant pas que des os de cerfs, puisque on y retrouve d’autres mammifères présent avant le peuplement humain de la Corse (supposé au 9éme millénaire avant JC) : cynotherium sardus, un petit canidé, prolagus sardus, le lapin rat à petites oreilles, un campagnol, un surmulot une musaraigne à dents rouges. Une faune comparable a été retrouvée à Castiglione et Corte (« brèche ossifère »).

Le cerf de Caziot et le canidé ont disparu de façon plus ou moins contemporaine à l’apparition de l’homme en Corse.

Ces accumulations se seraient mises en place lors de la dernière grande glaciation dite « wurmienne » entre 100 000 et 10000 ans environ Before Present (Pléistocène supérieur) Leur origine anthropique témoignant d’un peuplement néandertalien de la Corse, séduisante hypothèse de Bonifay, est actuellement battue en brèche au profit d’un simple dépôt par convection hydrique.

D’autres accumulations ont été retrouvées en Sardaigne dans les grottes de Dragonara et Corbeddu ainsi que des empreintes fossiles sur la côte Sud-Ouest. Ruminant, le cerf de Caziot fréquentait les plages, dunes et lagunes, attiré par les incrustations de sel.

A noter que le sous-sol corse essentiellement granitique limite les périodes de découvertes à -350 000 ans (pléistocène moyen) alors qu’en Sardaigne la présence de nombreux terrains calcaires miocènes (-23 à -5,3 MAnnées), pliocènes (- 5,3 à -2,5 MA), pléistocène inférieur (-2,5 MA à -780 000 A), a permis de découvrir des éléphants, des crocodiles ; des antilopes, des macaques…

Rien n’a changé depuis notre dernière visite Dimanche 13 octobre 2019. 2 petits rhinos dorment accrochés à un fil. Les troglobies sont invisibles.

On explore le voisinage. De l’autre côté de la pointe, plus au sud, une grotte se dessine avec une étroiture au fond. Mais on n’est pas équipé pour ramper, la roche est coupante. A revoir donc.

Puis on file déjeuner et se baigner à la tour Santa Maria. On a une petite pensée pour Sté qui repose non loin en mer.Haut de page

PHP

https://www.persee.fr/doc/pal_1145-3370_1998_num_10_1_1126

http://sciencepress.mnhn.fr/sites/default/files/articles/pdf/g2000n3a6.pdf

http://www.mairie-corte.fr/catalog_repository/uploads/16/Sites_mairie_geo.pdf

 

 

Dimanche 3 novembre 2019

Spéléo, entomo

Mines de Monticello et de Lozari

 

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Henri-Pierre F.

  • La toutounette : Nala

 

Photos

 

Dernière sortie en vue d’inventaire pour le Museum. Nous retournons à la mine de Monticello chercher les pièges posés le Samedi 6 avril 2019. Le temps annoncé est très pluvieux mais on a 100 mètres à faire pour se retrouver à l’abri dans la mine. Les 3 pièges laissés dans l’aile Nord de la Galerie N°1 nous attendent. Ils révèleront une vingtaine de myriapodes uniquement. On cherche à vue pendant 2 heures. Seulement des myriapodes et des araignées. Aucun isopode !! Malgré humidité, débris de bois et racines abondants. La nature géologique de la roche, galène, quartz, fluorine, ne doit pas leur être favorable. L’aile Sud de la galerie du 2ème filon est obstruée par un mur de 3 mètres de haut. Elle se poursuit par un boyau ennoyé dont le niveau a fortement baissé depuis notre dernière visite. Un captage par un trou à la base du mur fermé par un robinet servait autrefois pour alimenter des cultures. Au niveau du sommet du mur part un autre boyau de 70 mètres qui remonte au travers-banc supérieur.

7 chauves-souris dont 3 petits rhino et 4 plus grosses (cf. photos) dorment isolées çà et là.

Restauration frugale, puis on file vers la mine de Lozari qu’on ne connait pas. La mine a produit 700 tonnes de minerai à 5% de cuivre et 30% d’arsenic de 1897 à 1931 ; elle a bénéficié d’un arrêté de protection de biotope car elle sert de centre de transit, de reproduction ou d’hibernation pour les 3 rhinolophes, le murin de Capaccini et le minioptère de Schreiber. Une galerie mesurant 160 mètres environ communique à la surface par 2 puits. On accède facilement par un chemin en terre, l’ancien chemin de Calvi à Saint Florent, au point marqué « mine » sur la carte IGN. A son emplacement il y a les ruines de l’habitation des mineurs. Par là se situait autrefois la « descenderie Opperman », puits profond de 50 mètres avec 3 niveaux de galerie. Le terrain est clôturé, il y a des voitures et des villas au voisinage, on n’ose pas s’y aventurer. De l’autre côté du chemin, à une centaine de mètres on trouve le carreau de la mine et un peu plus loin les grilles de L’APB fermées par un cadenas qui empêchent l’accès au 1er puits de la galerie « Southwell ». La pluie redouble de violence. On renonce à chercher le 2ème puits et la descenderie. Il faudra revenir pour éclaircir tout cela.

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Sources :Haut de page

 

 

Samedi 9 au lundi 11 novembre 2019

Spéléo, initiation « grande verticale » et visite

Gouffre « Buga di a Cutina », Ghisoni

 

 

Participants

  • ITP : Noël R., Marie-Pierre R., Alexia S. B. (samedi et dimanche) - Antoine B., Michaël Dr., Éric G., Jean-Claude L., Franck Z. (dimanche et lundi)

  • Invité : Fabrice B. (samedi et dimanche)

 

TPST dimanche : 2h30 à 4h00

TPST lundi : 2h00

Photos

Vidéo

 

Samedi

MP, Alexia, Nono et Fabrice arrivent à 14h00 à la casetta, température 11°. Ils ont déjà ramassé des champignons le long de la piste, principalement des sanguins. Les filles s'occupent du feu, les garçons du rétablissement de l'eau. Repas champignons, lentilles à la saucisse de Toulouse, poêlée de châtaignes. La température est montée à 15° mais la météo maussade de ce mois de novembre reste quand même clémente. La réserve de bois pour la cheminée est reconstituée mais la pose de lambris sur les murs NE et SE est reportée à une prochaine fois.

Nono

 

Dimanche

A 8h00 JCL, Éric, Anto et Franck avaient comme point de rendez-vous Ceppe à Biguglia. Une fois le Def de JCL et la voiture d’Anto chargés, les deux véhicules partent en direction d’Aléria pour le traditionnel petit-déjeuner, mais aussi pour intégrer Micca à la fine équipe. Pour la petite histoire, n’étant pas trop réveillés, Anto et Franck auront droit à une séance de « photomaton » au bord de la route (radar de Cervione)…

A Aléria nous chargeons le Patrol de Micca, petite collation, puis partons en direction de la casetta. Le chemin d’accès est toujours chaotique. Pendant que Micca bloque le pont avant, JCL prend un peu d’avance sur le chemin. Mais après quelques manœuvres et virages, nous retrouvons le Def de JC arrêté sur le chemin, vide de ses occupants : que se passe-t-il ?????
Rien de grave, JCL et Éric, en bons connaisseurs, ramassent des lactaires sanguins (champignons) près d’une ruine. Le repas de midi est prometteur.

Arrivée au parking vers 11h45, nous retrouvons le quatuor du samedi. La cabane est chauffée, le repas préparé par l’excellente cuisinière Marie-Pierre, bref que du bonheur, surtout qu’il fait frais et humide.

Nous faisons un détour jusqu’au captage d’eau, ce dernier, récemment refait par Micca et son beau-père, est resté intact (voir compte-rendu du 26/08/2019).

L’apéro et le déjeuner nous ravigotent, Alexia nous prépare des crêpes et Noël des châtaignes grillés : au top. Après un repas copieux, la pluie refait son apparition, et il est difficile de se motiver. Franck et Anto, volontaires, se décident finalement pour aller équiper le gouffre. JC encadrera les 2 « initiés » jusqu’au musée.

Il est déjà l’heure pour la première équipe de regagner Bastia. A 15h30 ils quittent le parking. Vers 16h15 Franck et Anto regagnent l’entrée de la cavité. La pluie commence à s’intensifier. Le rôle de chacun est établi, Franck équipera la cavité, le puits d’entrée, musée, toboggan, P16 et Anto surveille le premier. Première déconvenue, Franck constate que la corde de 95 mètres n’est pas enkitée. Anto, plus malin, décide d’équiper le puits d’entrée en double afin de se mettre à l’abri dans la cavité.

JCL, Éric et Micca rejoignent le duo dans la nuit et la pluie, il s’en est fallu de peu qu’ils passent à côté de la cavité sans la voir. La jonction des deux groupes s’effectuera au musée. Anto et Franck continueront l’équipement jusqu’au -117 mètres tandis que le trio remontera à la surface. Ces derniers remontent également la bouteille de Cahors qu'un ancien du GCC, Christophe S., avait encavée au musée à notre attention en 2005 ou 2006.

La fin du gouffre est atteinte vers 20h15, le sol est sablonneux et il y a une poche d’eau au fond de 60 cm de diamètre sur 50 cm environ de profondeur. Franck accroche le kit au manche de la pelle restée au fond de la cavité (ce qui aura une incidence fâcheuse le lendemain …).

A 20h30 Anto remonte le premier et attendra dans le dernier puits. Ayant lâché pas mal d’énergie dans l’équipement, la remontée du dernier puits est pénible pour Franck, d’autant plus que celui-ci (le puits) est bien arrosé (et pas Franck, du moins pas encore).

Les protagonistes sortiront du gouffre vers 21h30 et effectivement il pleut et fait nuit noire. Le retour semble sans fin. Mais une phrase en ressortira « Ah voilà de la vrai spéléo », celle-ci amusera le duo qui est trempé et plein de boue.Haut de page

De retour à la casetta la chaleur de la cheminée est appréciable, l’apéro et le diner chaud sont les bienvenus. Au menu, spaghetti bolognaise agrémentés des lactaires sanguins cueillis le matin même. La bouteille de Cahors est débouchée, aérée et goutée. Elle est appréciée proportionnellement au nombre de fois que les gouteurs sont passés à côté d'elle lors des visites de la cavité ...

La fatigue se fait sentir et vers 0h30, les topi regagnent la mezzanine, un peu de rangement et nettoyage sont nécessaires afin d'installer tous les duvets et contenir une petite fuite d’eau sous la toiture avec une casserole.

La pluie intense martèle la toiture et la rivière, chargée, gronde, la nuit va être très difficile pour certains. En effet le sommeil est interrompu entre rêve et réveil. Quand tout à coup le chant de deux « coucous » s'ajoute au vacarme ambiant. Est-ce un rêve ou la réalité ? Franck comprend au bout de quelques minutes qu'il s'agit de son réveil de la semaine, programmé sur son téléphone … il est 5h30 !
Franck et Anto se lèvent, ils en profitent pour rallumer le feu et s’alléger du repas de la veille. La fin de nuit se terminera sans autre incident.

Franck

 

Lundi

Réveil un peu tardif après une nuit tambourinante. Le feu est relancé, le café fait, le petit-déjeuner ingurgité. La pluie a presque cessée, il faut maintenant des volontaires pour déséquiper la cavité. JC se propose d'accompagner les d'jeuns, histoire de voir la mise en charge espérée de la cavité. Finalement c'est un duo qui quitte la casetta sous une fine pluie.

Première surprise pour Anto et JC, sans vraiment l'être, la petite rivière est en crue. Ils n'ont aucune envie de déjà se mouiller les jambes. Examen de l'amont, examen de l'aval, pas de passage facile. Heureusement, un mince tronc de sapin est en travers de la rivière et après dégagement des ronces, il permettra de traverser à sec à l'aide de 2 béquilles improvisées.

Les combis spéléo sont déjà enfilées, elles ont eu le temps de sécher toute la nuit devant la cheminée, il ne reste qu'à récupérer les baudards dans les 4x4. Le trou est atteint peu avant midi, un quart d'heure plus tard ils s'engagent dans la galerie du musée. Un bruit sourd émanant des puits est déjà nettement perceptible. Il augmente au fur et à mesure de la descente. Encore dix minutes et Anto se pose en haut de la petite lucarne du fond, libérant la corde pour JC. Les 2 compères admirent un spectacle rarement vu à Ghisoni, le fond est rempli d'eau. Un gros bruit de cascade provient du P51 et résonne dans la cavité.

Il est ainsi des moments particuliers pour les spéléos, des moments qui ne s'oublient pas, où l'expression « être au bon endroit au bon moment » prend tout son sens. L'ennoiement du fond de la cavité peut se produire plusieurs fois par an lors des périodes de grosses précipitations, mais cette fois-ci nous y étions.

Après ces moments exquis de contemplation, le duo se prépare à remonter. Le kit laissé la veille est juste posé sur le manche de la pelle, une tentative de récupération avec le bout de la corde échoue, le sac tombe au fond de l'eau.

Anto se charge de déséquiper le fond, pas facile sans kit ... JC prend le relais à partir du musée, après avoir hésité à descendre dans le P51 pour voir d'où provient l'eau. Ce sera pour une prochaine fois ...

Sortie à l'air libre sous un faible soleil et retour vers les 4x4. Un chasseur arrive à ce moment, demande si nous sommes « plutôt en forme ou plutôt fatigués ». Chargés des 300 mètres de cordes et de toute la quincaillerie la réponse se devine ... Il a laissé un gros sanglier dans la foret à près de 200 mètres du parking et aurait apprécié une aide pour le ramener au véhicule, quitte à nous laisser la bête. Il comprend vite qu'on est un peu vidé ...
Il fait parti de la famille propriétaire de la casetta et nous félicite pour l'aménagement de celle-ci. Ils ont particulièrement apprécié le plancher, l'éclairage, la cuisine. Nous évoquons la réfection de la charpente et de la toiture ...

Retour dans la douce chaleur de la casetta pour l'apéro. Un bon plat de riz avec la ratatouille mitonnée par la maman d'Odette requinque tout le monde.
Après une remise en ordre des lieux nous laissons la casetta s'endormir pour quelques mois.

À prévoir pour la prochaine fois : un tuyau de gaz petit modèle, un système pour drainer la base du mur nord-est car de l'eau s'infiltre et risque de pourrir le plancher. Faire un kit « sel et sucre » à monter à chaque foisHaut de page car là-haut ils s'humidifient. Monter une dizaine de sacs de béton pour finir les banquettes nord-est et sud-est ...

Descente vers le Fium Orbu à la nuit tombante avec de bons souvenirs en tête. Ça devait être un week-end pourri, ce fut un week-end épique.

JCL

 

 

Samedi 23 novembre 2019

Visite sites de Cucuruzzu et grotte de Saparaccia, Levie

Projection « Les oubliés de Laninca », musée de Levie

 

 

 

Participants

  • ITP : Michèle Cl., Jean-Claude L., Nicolas M., Pierre-Jean M.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • Archéos et invités : Kewin P-Q., Céline R., Christophe R., Jérôme S.

Photos

 

Nouvelle expédition dans le sud pour une projection du documentaire « Les oubliés de Laninca », au musée de Levie cette fois-ci. Pour « rentabiliser » le déplacement, une visite du site de Cucuruzzu est prévue le matin avec comme guide Kewin Peche-Quilichini, célèbre archéologue insulaire ;-)

La météo l'avait annoncé, il va pleuvoir, et il a plu ! Départ avant l'aurore, il tombe des seaux. Mais c'est connu, les topi ne craignent pas les éléments et avec quelques espoirs d'accalmies ils se retrouvent sur le parking du site de Cucuruzzu, pile-poil à l'heure prévue, 9h30. Kewin, Céline et Christophe ne tardent pas, PJ et Jérôme qui ont choisi l'option Porto-Vecchio, nous rejoindront plus tard. La météo devient compatissante, il ne fait que pleuvioter lorsque nous enfilons les ponchos et autres parkas. C'est parti pour une visite spatio-temporelle qui nous emmène de l'âge du bronze jusqu'au moyen-âge, par un chemin serpentant à travers un magnifique sous-bois. Premier monument, la chapelle San Larenzu, édifice relativement récent construit en partie avec les pierres de l'ancienne chapelle médiévale dont il ne reste que les soubassements. S'en suit le Casteddu de Capula et sa statue menhir, site de l'âge du bronze occupé jusqu'au moyen âge. Et le point d'orgue de la visite, le Casteddu de Cucuruzzu, village forteresse de l'âge du bronze qui servait de refuge, de lieu de stockage et de transformation des denrées, d'ateliers de poterie et de tissage, une zone industrielle en quelque sorte !

Nous nous écartons du chemin touristique pour nous diriger maintenant vers la grotte de Saparaccia. Nous passons devant un site datant de l'âge du fer, dont il ne reste qu'un soubassement de gros blocs rocheux d'aspect rectangulaire. La grotte est à proximité, c'est en fait un Oriu, un abri sous roche aménagé, au style architectural schtroumpfesque, et où des chauves-souris avaient été aperçues par Kewin. Mais point de chauve-souris aujourd'hui.

Retour au parking après plus de 2 heures de visite historique. Nous nous attablons ensuite dans un bar de Levie, près d'un bon feu de cheminée pour nous réchauffer et casser la croute.

Nous continuons dans le culturel par la visite du musée de Levie où Nico nous rejoint et où sont exposés de nombreux vestiges découverts sur les sites visités le matin.

C'est maintenant la diffusion du documentaire de PJ devant une vingtaines de personnes, le mauvais temps n'a pas facilité la mobilisation des amateurs d'archéologie. Peu de monde mais plus de questions qu'à d'autres occasions.

C'est au tour de l'ouvrage « Le mégalithisme de la Corse » d'être présenté. C'est un livre édité par le réseau Canopé (ex CRDP), écrit par Franck Leandri et Kewin Peche-Quilichini avec la collaboration de Joseph Cesari. Il est destiné aux enseignants qui souhaitent aborder ce sujet avec leurs élèves de manière interactive. En effet, il est possible de télécharger des compléments audio-visuels accessibles via une application à installer sur son smartphone. Un exemplaire sera prochainement attribué à la bibliothèque du club et il sera également consultable sur le site Canopé.

Séparation d'avec les sudistes et retour vers le grand nord ... sous la pluie !

JCL

Documents :Haut de page

Les oubliés de Laninca

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cucuruzzu

https://www.isula.corsica/patrimoine/Le-site-archeologique-de-Cucuruzzu-Capula_a12.html

https://journals.openedition.org/adlfi/18746

 

 

Samedi 30 novembre 2019

Spéléo, entrainement

Falaise A Tozza, Patrimonio

 

 

Participants

  • ITP : Wanda C., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Noël R., Alexia S. B., Franck Z.

  • La toutounette : Nala

Photos

 

Un beau samedi est annoncé après une (trop) longue période de mauvais temps. Pas de vent, pas de pluie, température clémente, il n'en fallait pas plus pour inciter quelques topi à changer le programme et à s'envoyer en l'air en falaise. Ce sera la 5ème édition de l'année.

Petit café au local, matos chargé, une poignée de lève-tôt se dirige maintenant vers Tozza. Alexia et Nono les rejoindront dans la matinée.

Chargés comme des bourricots, les 5 premiers doigts arrivent sur le petit plateau et sont déjà chaud patate pour se mettre au boulot. D'autant plus que le soleil a point depuis peu de temps de l'horizon montagneux et envoie ses chauds rayons vers le groupe.
Wanda est volontaire pour équiper la voie « Pieds à terre », accompagnée par HP.
Franck se lance dans celle des « Oliviers » avec une C55, il manquera 2 mètres pour arriver en bas ...
JC initie Éric aux techniques et règles d'équipement. Ce dernier essaiera ensuite la voie équipée par Franck, ce qui lui permettra de faire une conversion descente/montée sur la corde trop courte !

La matinée se termine par l'équipement de la 1ère voie du « Dièdre » par HP et de la « Rocade » par Franck.

Le feu est allumé, Alexia et Nono pointent furtivement le bout de leur nez, ils repartent aussitôt fureter dans la forêt, après avoir trouvé quelques champignons en montant.
Les agapes sont bien entamées lorsqu'ils reviennent s'installer autour de la table en pierre. Les mets se succèdent, les bouteilles aussi, il est temps maintenant de reprendre l'entrainement.

Reprise par une manip pas assez souvent vue en falaise, l'assistance à une personne « fatiguée » voulant remonter sur corde. Pas bien compliqué, il suffit d'installer une poulie-bloqueur (une micro-traxion en l'occurrence) sur l'amarrage au-dessus du fatigué, lui envoyer la corde d'assistance (pas trop fort quand même), et de pomper à l'aide du Pantin en synchro avec l'épuisé de façon à le soulager de quelques kilos salvateurs.Haut de page

Un spit est également ajouté à proximité de la déviation Tozza afin d'offrir une possibilité d'équipement supplémentaire.

Le soleil se cache maintenant derrière les Agriates, déséquipement général et retour au local à la nuit tombée.

JCL

 

 

Samedi 7 décembre 2019

Inventaire matériel

Local, Bastia

 

 

Participants

  • ITP : Antoine B., Wanda C., Dominique D., Amal D., Henri-Pierre F., Éric G., Émilie L., Noël R., Rémi R., Alexia S. B., Jean-Louis V., Franck Z.

Photos

 

Le RDV est donné à 9 h au local ce samedi matin. Café et viennoiseries comme d’habitude et on s’y met. Les heures défilent et la totalité du matos sera inventorié.Haut de page

Heureusement, la pause casse-croute de midi viendra couper cette journée. L’après-midi ce sera rebelote. Les derniers quitteront le local à 22h30 après avoir décoré le sapin et suspendu les guirlandes.

Nono

 

 

Samedi 14 décembre 2019

Assemblée Générale

« Cors'Hôtel », Biguglia

Au menu, la 36
ème Assemblée Générale de l'association aboutissant à l'élection d'un Comité Directeur en partie renouvelé, 2 sortantes remplacées par 2 entrantes :

Président et responsable matériel : Franck ZERLI

Présidente-adjointe : Marie Pierre ROZE

Secrétaire : Rémi ROSSIGNOL

Trésorier : Antoine BOSCHI

Secrétaire-adjointe : Michèle CALETTI

Trésorière-adjointe : Émilie LUCAS

Webmaster et com : Jean-Claude LA MILZA

 

Au menu du repas qui a suivi :

Ponch accompagné de feuilletés

Velouté de potimarron et croustillant

ou

Tartine de saumon gravlax et ses condiments

Paleron de bœuf cuit à basse température et déclinaison de carottes au jus corsé

ou

Filet de dorade au crémeux d'artichaut à l'huile d'olive vierge à l'orange, pommes croustillantes et bisque de gambas

Buche de Noël aux fruits rouges

ou

Opéra

 

Reste à élaborer et préparer les menus qui seront proposés durant la prochaine mandature aux membres de l'association, mais là, tout leHaut de page monde derrière les fourneaux !

Bonne mandature 2020 !

JCL

 

 

Dimanche 29 décembre 2019

Spéléo interclubs, visite, équipement, brochage

Cast 2, Cast 3, Oletta

 

 

Participants

  • ITP : Michèle Cl., Wanda C., Amal D., Jean-Noël D., Michaël Dr., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Marie Pierre R., Franck Z.

  • GCC : Jean-Yves C.

  • La toutounette : Nala

 

TPST : 3h00

Photos

 

Profitant de la période d'accès autorisé à Cast 3 (15/12 au 15/03), la dernière sortie de l'année sera consacrée à l'amélioration de l'équipement de cette cavité.

Une bonne partie du programme prévu a ainsi été réalisé :

  • Le porche d'entrée de Cast 3 a été équipé d'une voie « pieds à terre » avec déviation, ainsi qu'une voie avec main courante et puits fractionné. 7 spits inox plantés dont 3 sans perfo, à l'ancienne, par Amal, Micca et Franck. Cet équipement est destiné à préparer les futurs initiés de Cast 1.

  • La corde en fixe de la remontée vers le balcon a été remplacée (il était temps, elle était marquée 90 ...), et prolongée jusqu'à l'entrée de la salle concrétionnée. Sangle changée également. L'échelle en fixe a aussi été déposée, les barreaux du bas ne tenaient plus ...

  • Une broche a été scellée en haut du P16 d'entrée pour déviation, sangle laissée en place.

Restera quelques plaquettes à remplacer par des inox et changer le reste des cordes en place. Quelques amarrages seront éventuellement à refaire.

Pendant que les topi s'affairent à équiper et rééquiper Cast 3, Michèle et JY s'occupent des chauves-souris avec un retour notable des Euryales dans Cast 2 et 3.

Place aux grillades ensuite sous un soleil bienfaisant, du moins jusqu'à ce qu'il se cache derrière les montagnes. Retour à la nuit pour ranger le matos au local.

JCLHaut de page

 

Oletta, Cast 2 : grotte très sèche. 19 Chauves-souris, les 3 espèces de Rhinolophes.
Cast 3 : 20 Rhinolophes euryale à la mezzanine, température de 16°C.

JYC

 

I Topi Pinnuti - Bât. A8 - Les Logis de Montesoro - 20600 BASTIA

Association affiliée à la Fédération Française de Spéléologie sous le N° V20-005-000

Téléphone : 04 95 32 68 16 (répondeur) - www.itopipinnuti.fr - contact@itopipinnuti.fr