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Une des ambitions de notre association est le partage de nos passions avec le plus grand nombre. Nos activités nous amènent souvent en des lieux difficiles d’accès pour le commun des mortels. Les récits ci-dessous permettent modestement ce partage, avec l’espoir de faire vivre, par quelques lignes et quelques photos, les sensations parfois intenses que procurent nos activités.

Ces comptes-rendus ne représentent pas l’exhaustivité de nos aventures (certains étant un peu réticents à s'épancher sur un clavier ;-), ils permettent néanmoins de donner un aperçu de nos pérégrinations souterraines et canyonistiques, et pourquoi pas de faire rêver.

Bonnes lectures, et si l’envie prend le dessus sur la simple curiosité, rendez-vous au local un jeudi soir …

Les comptes rendus sont agrémentés de quelques photos, si vous souhaitez que certaines ne soient pas diffusées, n'hésitez pas à nous écrire sur contact@itopipinnuti.fr

 

Sommaire

 

Samedi 6 janvier 1996
Spéléo, exploration - Cast.3, Oletta

Dimanche 7 janvier 1996
Hydrospeed, la Gravona

Samedi 13 janvier 1996
Spéléo, désobstruction - Cast.3, Oletta

Samedi 20 janvier 1996
Spéléo, initiation - Falaise de Francardo, Omessa

Dimanche 21 janvier 1996
Spéléo, initiation - Cast.3, Oletta

Dimanche 21 janvier 1996
Spéléo, initiation - Gouffre I Luminelli, Morosaglia

Dimanche 21 janvier 1996
Spéléo, initiation - Aven de Razzu Biancu, Venacu

Dimanche 21, samedi 27 et dimanche 28 janvier 1996
Hydrospeed sur le Golo

Samedi 27 janvier 1996
Spéléo, « première » redécouverte de la grotte aux chauves-souris - Cast.2, Oletta

Samedi 3 février 1996

Spéléo, visite - Gouffre de San Nicolao, San Nicolao

Samedi 10 février 1996
Assemblée Générale CDS et LISC au CPS de Corte

Samedi 10 février 1996
Spéléo, visite - Gouffre d’Altiani, Piedicorte di Gaggio

Samedi 17 février 1996
VTT, Tour de l’étang de Biguglia

Vendredi 23 février 1996
Spéléo, équipement - Cast.1, Oletta

Samedi 24 février 1996
Spéléo, initiation, visite et désob. - Grottes de Petre Scritte, Brando

Dimanche 3 mars 1996
Spéléo, repérages de surface - Castiglione, Oletta

Lundi 4 mars 1996
Spéléo, exploration - Castiglione, Oletta

Samedi 9 mars 1996
Spéléo, initiation et perfectionnement - Falaise de Pietralba, Pietralba

Dimanche 10 mars 1996
Spéléo, initiation en cavité - Cast.1, Oletta

Samedi 16 et Dimanche 17 mars 1996
Montagne, Sortie avec nuit à Manganu

Dimanche 17 mars 1996
Paléonto, fouilles - Cast.3, Oletta

Dimanche 24 mars 1996
Hydrospeed, baptêmes, invitation de la Commission de Nage en Eau Vive

Samedi 30 et Dimanche 31 mars 1996
Spéléo, visite et prospection - Gouffre Sebastien Risterrucci, Ghisoni

Samedi 6 avril 1996
Spéléo, visite - Gouffre I Luminelli, Morosaglia

Dimanche 7 avril 1996
Spéléo, mesures et prospection - Castiglione, Oletta

Lundi 8 avril 1996
Merendella - Cap Corse, Tollare

Mercredi 10 avril 1996
Spéléo, topo - Grotte de Butrone, Sisco

Samedi 13 avril 1996
Spéléo, explo et topo - Failles du Monte Emerini, Velone Orneto

Mercredi 17 avril 1996
Spéléo, visite - Grotte de Butrone, Sisco

Jeudi 18 avril 1996
VTT, L’exploit…

Samedi 20 avril 1996

Spéléo, première - Le trou d’Agheri, Pietroso

Dimanche 21 avril 1996
Le vélo, c’est dans le vent…

Samedi 28 avril 1996
Spéléo, week-end Secours - Falaise de Francardo

Samedi 4 au Mercredi 8 mai 1996
Spéléo, Camp Vaucluse

Jeudi 16 mai 1996
Spéléo, désob - St Florent

Samedi 18 mai 1996
Spéléo, week-end initiation - Francardo, Omessa

Dimanche 19 mai 1996
Spéléo, week-end initiation - Castiglione, Oletta

Samedi 25 mai 1996
VTT, Désert des Agriates

Samedi 1er juin 1996
Réunion AG LISC, Corte

Samedi 1er juin 1996
Canyon, week-end initiation - Falaise de Francardo, descente de la Petraleccia

Dimanche 2 juin 1996
Canyon, week-end initiation - Descente du Lama

Samedi 8 juin 1996
Canyon - Le Sulléoni

Dimanche 9 juin 1996
Canyon - Le Dardo
Canyon - L’Arinella

Samedi 15 juin 1996
Randonnée Bavella
Canyon - Le Sorio

Dimanche 16 juin 1996
Canyon - L’Arinella

Vendredi 21 juin 1996
Canyon - Descente du Travo

Samedi 22 juin 1996
Spéléo, désob., la fin du caillou - Castiglione, Oletta
Escalade - Rocher Trinité à Bonifacio

Dimanche 23 juin 1996
Canyon, première - Affluent de la Solenzara

Samedi 29 juin 1996
Canyon - La Viula, Olcani

Dimanche 30 juin 1996

Canyon, première - Affluent du Verghello

Samedi 6 juillet 1996
Canyon - Le San Ghjuvani, Olcani
Canyon - Le Partusu

Samedi 13 juillet 1996
Canyon - La Vacca

Dimanche 14 juillet 1996
Canyon - Le Figaretto

Dimanche 14 juillet 1996
Aquarando dans le bas-Travo

Samedi 20 juillet 1996
Canyon - La Recchiusa

Dimanche 21 juillet 1996
Canyon - La Viula, Olcani

Samedi 27 juillet 1996
Canyon - La Luvana

Samedi 3 août 1996
Canyon du Monte Tignosu -----> Escalade Cap Sagro

Samedi 3 août 1996
Canyon - La Vacca

Dimanche 4 août 1996
Canyon - La Recchiusa

Jeudi 8 août 1996
Canyon - Le Viula, Olcani

Samedi 10 août 1996
Spéléo, explo - Trou de la Mine Perdue, Lancone

Dimanche 11 août 1996
Canyon - La Vacca

Jeudi 15 août 1996
Canyon - Le Puliscello

Vendredi 16 août 1996
Canyon - Le Baracci

Dimanche 18 août 1996
Canyon - Le San Ghjuvanu, Olcani

Samedi 31 août 1996
Canyon - Le Viula, Olcani

Dimanche 1er septembre 1996
VTT Cap Corse, circuit Alpi Vélo

Samedi 7 septembre 1996
Teghime par la face est

Dimanche 8 septembre 1996
Canyon - La Vacca

Dimanche 8 septembre 1996
VTT - Descente du Pigno, Bastia

Samedi 14 septembre 1996

Canyon, stage perfectionnement

Samedi 21 septembre 1996
Paléonto - Grotte de Coscia, Rogliano ; Grotte de Santa Catalina, Sisco

Dimanche 22 septembre 1996
Spéléo, visite - Faille de Pozzo ; Grottes de Brando et de Butrone

Samedi 28 septembre 1996
Spéléo, visite - Grotte de Carpinello, Lano

Dimanche 29 septembre 1996
Spéléo, prospection - Massif de Lano, Lano

Samedi 5 octobre 1996
Spéléo, stage initiation - Falaise de Francardo, Omessa

Dimanche 6 octobre 1996
Spéléo, stage initiation - Gouffres de Castiglione, Oletta

Dimanche 6 octobre 1996
Spéléo, stage initiation - Gouffre I Luminelli, Morosaglia

Samedi 12 octobre 1996
Spéléo, explo, première - Gouffre de l’Eclipse 44, Brando

Samedi 19 octobre 1996
Spéléo, visite - Castiglione 1-2-3, Oletta

Dimanche 20 octobre 1996
Spéléo, visite - Gouffre de Razzu Biancu, Venaco

Samedi 26 octobre1996
Assemblée Générale des Clubs au CESM de St Florent

Dimanche 27 octobre 1996
VTT et randonnée pédestre, Promenade à la Tour de Mortella

Vendredi 1er et Samedi 2 novembre 1996
Spéléo, prospection, visite - Gouffre de Ghisoni, Ghisoni

Samedi 9 novembre 1996
Spéléo, rééquipement - Falaise de Francardo, Omessa

Samedi 16 novembre 1996
Spéléo, découverte milieu souterrain et topo - Grotte de Butrone, Sisco

Dimanche 17 novembre 1996
Spéléo, visite et topo - Grotte de Santa Catalina, Sisco

 

Jeudi 21 novembre
Passage de Francis MARAVAL sur RCFM (30 mn,16 h-16 h 30)

Samedi 23 novembre 1996
Spéléo, stage initiation - Falaise de Francardo, Omessa

Dimanche 24 novembre 1996
Spéléo, perfectionnement - Gouffre de San Nicolao, San Nicolao

Dimanche 24 novembre 1996
Spéléo, initiation - Gouffre de Castiglione, Oletta

Lundi 25 novembre
Passage de Jean-Noël sur RCFM (30 mn, 9 h 30-10 h)

Samedi 30 novembre 1996
Spéléo, topographie - Grotte de Santa Catalina, Sisco


Dimanche 8 décembre 1996
Spéléo, topographie - Grotte de Brando, Sisco

Samedi 14 décembre 1996
Spéléo, prospection - Petre Scritte, Brando

 

 

Samedi 6 janvier 1996

Spéléo, exploration, Cast.3 – Oletta -

Jean-Yves, Jean-Noël, Olivier, Jean-Baptiste, Elisabeth, Christophe et Michelle

 

Lors d’une précédente sortie, Christophe avait poursuivi l’exploration de la faille étroite située juste avant celle des fouilles et avait pu déboucher sur une faille perpendiculaire qui se poursuivait vers une autre réseau plus large mais très instable. La faille étroite avait bien été explorée lors de la topographie, mais semblait se terminer vers le bas alors que le passage était en supérieur. Cette suite était intéressante car elle recelait de nombreux ossements, beaucoup de chien mais aussi parce qu’elle se dirigeait vers le « réseau gauche » de la grotte.

Donc deux projets pour la sortie, cette explo et l’escalade de la faille du plateau à escargots de Cast.1, en espérant un hypothétique passage par le haut. Équipement du trou du pylône par Jean-Baptiste, une bonne occasion de réviser le mickey… suivi de Jean-Noël, Olivier et Jean-Yves. Escalade de Jean-Yves, le plafond est à 14 m, mais déception on n’avance pas d’un mètre, simple renfoncement en balcon et la faille se resserre sur trémie ou calcite avec quelques racines, pas plus d’espoir qu’en bas. Séquence vidéo pour envoyer à notre ami Alain le désobeur. Déséquipement d’Olivier.

Casse-croûte puis on rejoint Michelle et Elisabeth qui fouillent à Cast.3. La faille est assez étroite mais se passe bien en restant en hauteur, bifurcation à gauche dans une faille perpendiculaire, escalade d’un ressaut en dévers de 2 m (une corde sera installée plus tard), on débouche dans une galerie plus large mais très exposée, beaucoup de rochers en équilibre instable. Une suite vers le haut au milieu de la trémie, Jean-Baptiste se faufile, puis Jean-Yves, mais le passage, tel la Mer Rouge, se referme et il manque de recevoir le gros bloc sur l’épaule, doucement, ça craint ! Etroite et poussiéreuse, la trémie n’offre pas de suite évidente. Plus loin un laminoir entre des dalles permet à Olivier de tenter une première mais une bonne angoisse lui imposera un repli stratégique, Jean-Baptiste s’y faufilera mais peu d’espoir. Pas de suite aujourd’hui mais il faudra topographier pour se situer par rapport au « réseau gauche ».

De fait, une topo sommaire faite au retour d’après les seuls souvenirs montre que l’on est proche d’un des boyaux qui partent de la « Mezzanine », au point le plus bas, 5-6 m environ.

Dimanche 7 janvier 1996

Hydrospeed, la Gravona

Jean-François, Jean-Pierre et Patrick, Marie-France

 

Après avoir consciencieusement épluché les topos de la Gravona, nous avons conclu à une faute de frappe ayant transformé la D 129 en D 229. Nous nous sommes donc rendus sur la route de Carbuccia, la D 129 ; Jef, ayant effectué un faux départ, Marie-France, Jean-Pierre et Patrick se lancent dans la rivière, juste en dessous des infrans… c’est du moins ce qu’ils croient, car après une heure de descente, ils tombent en plein dessus (pas dedans, heureusement) ! Ils étaient en fait partis 2,5 km au-dessus du point prévu. Ils sont quand même arrivés au bon endroit après 2 h 30 d’une descente apparemment assez fatigante, mais très plaisante.

Moralité : quand il est écrit D 229 sur une topo, c’est généralement de la D 229 qu’il s’agit, même si c’est un allemand qui l’a écrit !

Samedi 13 janvier 1996

Spéléo, désobstruction, Cast.3 – Oletta -

Jean-Yves, Jean-Noël, Olivier, Laurent, Jean-Claude, Noël

 

La topo provisoire ayant soulevé de grands espoirs pour une jonction entre les deux réseaux, il faut aller creuser. Un soleil voilé étant de la partie, Jean-Noël et Jean-Claude prennent le temps de nettoyer à la tronçonneuse le chemin d’accès des vilains épineux qui rayaient la peinture des 4x4 (pour faire le tour de la place St Nicolas, ce n’est pas très beau…). Pendant ce temps Laurent et Olivier accompagnent Jean-Yves pour aller compter les rhinolophes à Cast.2. Regroupement à l’abri de Cast.3, où Noël nous a rejoint, les trombes d’eau sur Travo avaient failli le décourager. Scission entre deux groupes, Jean-Yves, Jean-Claude et Laurent filent dans le nouveau réseau par le P16 tandis que Jean-Noël, Noël et Olivier vont se poster dans le boyau de la Mezzanine. Descente au point le plus bas, une étroiture sévère que Noël surnommera « l’étroiture du trou du c… » ce qui évoque bien ses dimensions (pas de panique, elle a disparu sous les déblais de la désob) et à peine le passage franchi on entend des coups sourds mais nets, ils ne sont pas loin, mais apparemment plus haut. Noël repère plus précisément la provenance des coups, à travers une trémie ; puis on entend les voix et au fur et à mesure que terre et rochers sont enlevés la communication se précise et finalement on peut se toucher les mains, un dernier effort, un rocher accepte de rouler et par une chatière pas trop sévère la jonction est effectuée.

L’euphorie était à son comble, on a vite comparé ce moment à la jonction du tunnel sous la Manche ! Mais la fièvre ne retombe pas, entre les deux réseaux il y a une autre faille qui donne sur un ressaut de 3 m avec une nouvelle faille. Elle pince à droite mais continue à gauche par deux étroitures serrées dans une trémie où sont trouvés quelques gros os. Peu d’espoir de suite, on doit se situer sous le nouveau réseau avec les trémies instables. Remontée à la surface pour manger et arroser notre réussite. Constitution d’une équipe de topo, Noël, Jean-Yves aux instruments et Jean-Noël au crayon, Laurent à l’apprentissage. Olivier est un peu cassé, Jean-Claude ira planter un spit au fractio en bas du P16. Engagement dans le boyau avant le P16, Laurent commence sa descente observé par Jean-Yves et là, première pour Laurent et pour le club, un spit lâche ! Pas de cris simplement, Jean-Yves qui a poussé un oh ! d’étonnement (ou de surprise, incroyable, il était sûr de l’avoir bien planté…). Laurent débutant sa descente et étant dans le passage serré du puits a simplement plongé d’un mètre sans choc. Rappelons à tous (et aux fouilleurs d’os en particulier) que la roche n’est pas très sûr à cet endroit et que le spit de l’échelle peut aussi lâcher, le vol plané serait peut-être limité par le deuxième amarrage, mais sans assurance on peut être projeté contre la paroi et lâcher prise… Pas trop de frayeur on descend tous et en avant pour la topo. Sortie à la nuit tombante, bien cassés et poussiéreux.

 

Samedi 20 janvier 1996

Spéléo, initiation à la falaise de Francardo – Omessa -

Encadrement : Jean-Yves, Jean-Noël, Olivier, Laurent, Hervé, Jean-Claude, Claire, Jean-Baptiste, Noël, Pascal, Valérie

Initiés : Christian, Sandrine, José, Bernardine et Emmanuel, Marie-Pierre, Philippe, Bertrand

 

La sortie a bien failli être supprimée, suite à une tentative de vol sur le 4x4 contenant tout le matériel du club, un vendredi soir, à 18 h, garé devant la Chambre de Commerce… Une vitre de brisée et la valise de la pharmacie envolée, on a échappé à la catastrophe. Le lendemain matin, les encadrants étant sur place (enfin au Carré d’As) à 10 h, on a pu commencer à équiper avant l’arrivée des impétrants. Etant également assez nombreux, démonstration de matériel et apprentissage ont pu se faire pendant que l’équipement de la falaise se poursuivait. Résultat, la falaise n’a jamais été autant équipée (4 voies contre paroi, 2 plein pot et la vire). Il n’y eut pas trop de bouchons. La plupart des nouveaux ayant décidé de revenir le lendemain (défection de Marie-Pierre pour raisons de santé et de José pour fatigue intense), il a fallu constituer trois groupes : Morosaglia, Razzu Biancu et Castiglione.

Dimanche 21 janvier 1996

Spéléo, initiation, Cast.3 – Oletta -

Jean-Noël, Véronique, Jean-Baptiste, Michelle et Christophe et Sandrine, Martine et Luc

 

Sortie pour « débutants et inquiets de la corde », José fait faux bond, il ne restait plus que Sandrine et Véronique, licenciée Topi qui allait faire sa première sortie en grotte… Retrouvailles avec Michelle et Christophe accompagnés de deux amis, et qui sont venus pour repérer la jonction et voir les gros os. En avant dans le réseau gauche, les premières étroitures sont franchies avec un peu d’appréhension mais les initiées restent sereines. La désescalade des deux ressauts est un peu exposée pour des débutants et la corde amenée par Christophe est fort utile, elle mène jusqu’au R3 de la nouvelle faille. Les étroitures de la jonction ne posent aucun problème, un peu plus difficiles sont celles de la zone des gros os surtout que c’est un cul-de-sac et le demi-tour obligatoire ! Les os de cette zone sont très friables et peu nombreux, ils doivent provenir de la zone de trémies instables située juste au-dessus.

Appréhension pour le R2 et la faille étroite à passer en oppo, il faut emmener un minimum d’équipement pour pouvoir assurer. Visite de la salle concrétionnée pour Sabine avec montée à l’échelle (assurée). Huit grosses topipinutti dorment sagement, plus grosses que les petits rhinos et avec le ventre gris et blanc, des grands rhinos ?

Remontée du P16 à l’échelle avec assurance, Jean-Noël préfère faire le tour par la jonction plutôt que de faire la queue en bas du puits, à peine 10 mn suffisent. Pique-nique au soleil, Jean-Baptiste reste pour replanter un spit en haut du P16, mais la roche est un peu pourrie et il y a peu de place pour frapper. La faim le fait sortir du trou et Jean-Noël le remplace. Puis à deux on finit par mettre en place un amarrage correct, un spit d’assurance près de l’échelle et une poulie à demeure sur sangle et AN pour remonter les sacs. Sabine et Véronique décidant d’avoir eu leur comptant d’explo souterraine, la visite du trou du pylône est ajournée et à 5 h on est à St Florent.

Dimanche 21 janvier 1996

Spéléo, initiation, gouffre I Luminelli – Morosaglia -

Laurent, Hervé, Noël, Philippe, Valérie et Bernardine et Emmanuel

Dimanche 21 janvier 1996

Spéléo, initiation, Aven de Razzu Biancu – Venacu -

Olivier, Jean-Claude et Christian, Bertrand

Dimanche 21, samedi 27 et dimanche 28 janvier 1996

Hydrospeed sur le Golo

Jean-François, Jean-Marie, Marie-France

 

De Francardo au pont de San Lorenzo, une heure de descente dans une eau assez froide mais sous le soleil, du grand plaisir ! Une petite alerte pour Jean-Marie qui a visité la marmite qui ce jour là était très accueillante !

 

Le 27, du « Hamburger » au pont de chemin de fer avant Barchetta, une heure-cinquante de descente pour 9 km, cela fait quand même long pour la saison, surtout que les planiols sont nombreux sur cette portion, efforts récompensés par quelques belles vagues.

 

Le 28, de Francardo à Ponte Leccia, soit 8 km en une heure-quinze, il y a un peu plus d’eau que le 21 mais le temps est couvert, il pleut par endroits. En bref, on a eu froid, mais cela valait la peine, les marmites étaient impressionnantes, on a trouvé quelques belles vagues, mais le plus beau, c’était le zébulon, ça poussait fort ! Heureusement qu’on ne l’a pas reconnu, car on n’aurait peut-être pas osé s’y mettre et on aurait manqué quelque chose !

 

Samedi 27 janvier 1996

Spéléo, « première » redécouverte de la grotte aux chauves-souris, Cast.2 – Oletta -

Jean-Yves, Jean-Noël, Olivier, Laurent, Jean-Claude, Claire, Jean-Baptiste, Philippe, Jean-Pierre et M.T

 

Cette sortie avait pourtant mobilisé tous les chasseurs de trou du club qui pensaient tenir là le trou de l’année ! Les informations étaient prometteuses, le potier de Saint-Florent, chasseur assidu, avait découvert sur les hauts des rives de l’Aliso, un gouffre très large et semblant profond, « où les cailloux, etc. », et détail important, ressemblant à un trou des Causses (dixit notre ami le potier). Mais bien vite dès la première explication avec M. Truchon, Jean-Claude a vite compris qu’à la description de l’accès et des abords, il y avait une forte probabilité pour qu’il s’agisse de « notre Cast.1 ». Cependant la journée s’annonçait fort belle et le chemin d’accès pour aborder ce trou « inconnu » était différent de notre approche habituelle, donc en avant.

Départ par une piste issue de la route de Casta et cheminement à travers le maquis très piquant pour arriver sur le plateau et redécouvrir en fait Cast.2, le trou aux chauves-souris. Bonne occasion pour le revisiter, faire un peu de prospection aux alentours. Une équipe tentera de déblayer un petit orifice se trouvant à 100 m dans l’alignement de la faille et qui déboucherait sûrement en plafond de salle, mais outre les mètres-cubes de terre à remuer le projet sera abandonné, sur les conseils de Jean-Yves, pour ne pas déranger ses petites protégées. Mais à 50 m de l’entrée principale, toujours dans l’axe de la faille, une ancienne entrée, de faible diamètre, s’était bien agrandie sous l’action des orages et permettait de faire une « première »… Jean-Noël et Claire, puis Olivier se lanceront, descente contre paroi de 20-30 m, beaucoup de cailloux et des frottements, on remontera par l’entrée principale. Jean-Yves est parti se faufiler dans une chatière située juste à droite en bas de l’entrée, laminoir (mieux vaut enlever la quincaillerie) puis diaclase plus ou moins serrée, roche très agressive, descente sur 10-15 m, un plancher, un squelette entier de chien avec une tête de prolagus au milieu. Poursuite, par quelques étroitures, vers un ressaut de 3 m où la corde est utile et ça queute de partout… Claire, Jean-Claude et Laurent nous rejoignent. Retour dans la grande salle, Jean-Baptiste part filmer accompagné de Philippe et Olivier. Sortie par l’échelle posée par Jean-Yves tandis que Jean-Claude teste sa déviation fraîchement installée.

Pendant ce temps Jean-Pierre, peu enclin à descendre sous terre par ce beau soleil, a fait visiter le « Système Castiglione » à notre ami le potier. Les cinéastes tardent un peu, le temps se refroidit, sortie d’Olivier un peu cassé par la dèv. puis retour aux voitures par le maquis ou la piste qui longe l’Aliso, la nuit nous gagne vite. Pot au Col d’Amphore, ce n’était pas la découverte de l’année, mais cela a permis de redécouvrir Cast.2, de faire un peu de première et qui sait la prochaine fois sera la bonne, il y aurait un trou qui souffle au-dessus du camping…

Samedi 3 février 1996

Spéléo, visite, gouffre de San Nicolao - San Nicolao -

Jean-Yves, Jean-Noël, Laurent, Jean-Claude, Jean-Baptiste, Noël

 

Ce trou mérite bien sa réputation, qui est d’être « introuvable »… en effet à de nombreuses reprises, depuis sa découverte, des équipes de topi l’ont cherché pendant de nombreuses heures et il en a manqué de peu pour que cette fois ci l’histoire se répète à nouveau.

L’équipe était quasiment à l’heure au café de Moriani, puis habillage au bord de la route et une fois franchie la crête au niveau de la bergerie, le grondement de la rivière nous a surpris, premières inquiétudes. Descente glissante jusqu’à la rive pour découvrir un torrent écumant propre à faire rêver nos camarades de la Nage en Eau Vive. Inquiétude car 50 m plus en aval il y a une belle cascade, pas question de se faire emporter au fil de l’eau. Premier essai pusillanime, au bout de 2 m, l’eau montait à mi-cuisses, on remonte au sentier d’arrivée pour aller retrouver la rive 100 m plus loin en amont à un endroit plus large et où le courant semblait moins violent. Sacrifice du président qui teste le gué puis passage du reste de l’équipe avec une corde en assurance, mais l’eau montait bien jusqu’aux « coucougnettes »… Arrivée de Jean-Yves, mis en retard par un bec de lampe récalcitrant, et qui refusant de faire trempette à son jogging tout neuf enleva le tout pour braver les éléments intrépides dans le plus strict appareil… le tout immortalisé par le caméscope de Jean-Baptiste, qui tient la cassette à disposition de tou(tes) les adhérent(es) du CDS2B.

La grimpette qui suivait nous a bien réchauffés et c’est plus trempés par la sueur que nous arrivâmes au niveau du replat et du gros châtaignier où l’on oblique à gauche en descendant avant de remonter sur la gauche de l’arbre mort, c’est ce qu’il restait comme souvenirs aux trois vétérans de San Nicolao qui étaient dans l’équipe, seulement dès l’arbre mort ce n’était plus qu’un inextricable roncier, ce qui a semé le doute dans les esprits de nos vétérans, d’autant plus que le brouillard nous enveloppait et qu’aucune crête ne se dessinait ! Une bonne heure à chercher, plus haut, plus bas, plus à gauche mais à chaque fois aucun indice, les souvenirs étaient bien ceux qui avaient guidé nos premiers pas.

Tentative de feu, avec allumage au carbure, mais avec une telle humidité qu’il fallait souffler dessus sans arrêt. Casse-croûte, projet d’aller rendre visite au trou de Velone, car on avait bien abandonné tout espoir, et puis le plafond nuageux s’est élevé, et grimpés sur une souche, on a pu découvrir au-delà du roncier, la crête et son mini-lapiaz qui domine le trou. Réveil des énergies, guidés par le président du haut de sa souche, Noël et Laurent réussirent à se frayer un chemin jusqu’au lapiaz mais il a fallu encore quelque temps avant de trouver la fente étroite qui donne accès au gouffre (sur la gauche en descendant au bout de la crête, 10 m en contre-bas). Il était 15 h passés, décision est prise de faire une visite rapide, abandon du projet de topo. Équipement de Jean-Claude, puis Jean-Noël, puis Laurent qui époustouflé par la beauté du puits d’entrée a du passer vingt bonnes minutes à l’admirer du haut du dernier fractio… celui-ci placé sur la paroi opposée et plein pot lui offrit quelques résistances (il demande certes de la technique, posséder une longe courte pas trop courte, utiliser la pédale pour se délonger, mais en fait, il est plus simple de ne pas se longer dans le mousqueton mais dans la corde supérieure et de descendre en bout de descendeur un mètre plus bas, les pieds reposent alors sur la paroi inclinée et le changement de corde se fait sans difficulté bien que ce ne soit pas « sécurit à 100% », de même à la remontée inutile d’aller se mousquetonner dans le fractio.). Finalement, rejoint et conseillé par Jean-Yves, il réussira à le franchir ayant failli abandonner et voulant remonter… Joli descente contre paroi, bien faire passer la corde derrière l’écaille, dans une goulotte pour éviter les frottements à la remontée. Le puits est bien arrosé et un écoulement important existe au milieu de la faille principale s’échappant par son point le plus bas, il y aurait peut-être de la désob à envisager… Pendant tout ce temps, Jean-Claude part visiter le réseau secondaire, plus sec mais beaucoup plus terreux, de l’escalade, quelques oppos, une descente d’un puits de 5-6 m. Dans la salle supérieure, un regroupement de 50 rhinolophes Euryals, plus gros que les petits rhinos et au ventre gris-blanc et, différence essentielle, au museau pointu, ce que l’on a pu vérifier quand Jean-Yves en a décroché un (lui seul peut le faire sinon P.V. et amende, c’est un délit !). Exploration de la faille terminale, il y a peut-être un peu de désob à tenter, revenir avec la massette.

Mais le temps passe, on n’envisage pas de repasser la rivière de nuit (et pourtant…), les remontées et les sorties se feront sans gros problèmes… (Laurent reprendra bien le temps d’admirer le puits du haut du dernier fractio, mais plus rapidement ; Jean-Baptiste lâchera sa pédale dans l’étroiture de sortie et Noël se fera un plaisir de redescendre lui chercher ; Noël souffrira pas mal à la remontée et au déséquipement car ayant oublié son croll, il se servira du bloqueur du palan, qui apparemment coulisse moins bien que le croll…) et quand le dernier amarrage sera dans le sac la nuit noire nous aura envahis.

Fort heureusement, pas de brouillard et la lune est pleine et nous aidera pas mal à nous guider. Le débit de la rivière semble avoir baissé et l’on tente un passage direct en bas du chemin, il y a moins d’eau, « les coucougnettes » sont épargnées, une bonne suée pour remonter sur le sentier, à travers le maquis bien gras et les voitures sont là. Réconfort à Moriani et rentrée tardive sur Bastia, une sortie bien remplie, un sacré trou !

 

 

Samedi 10 février 1996

Assemblée Générale CDS et LISC au CPS de Corte

Christian, Jean-François., Bernard, Jean-Yves, Jean-Noël, Patrick, Lou, Laurent, Hervé, Claire, Jean-Claude, Francis, Marie-France, Noël, Philippe, Michelle, Dany, Philippe, Pascal, Jean-Pierre, Valérie et Joseph

Samedi 10 février 1996

Spéléo, visite, gouffre d’Altiani – Piedicorte di Gaggio -

Christian, Jean-Yves, Jean-Noël, Jean-Claude, Laurent, Noël, Philippe, Pascal

 

Retenir que l’étroiture d’Altiani est vraiment la plus sévère de Corse. Cinq spéléos fougueux ont voulu la braver (J-C., J-Y., Ph., N., Pa.), ils en sont sortis, tous avec beaucoup de difficultés, surtout « l’enfant du pays » qui n’a pu être extrait qu’après 45 mn de lutte et les efforts surhumains de ces petits camarades restés en amont… Ne pas oublier d’emmener un couteau pour couper les longes qui restent accrochées dans les étroitures ; heureusement qu’il restait encore quelqu’un en dessous pour monter la décrocher… Et laisser une à deux personnes à l’amont pour se faire tirer… Polémique sur un élargissement possible car en bas il y a un beau « lac » de 20 m de long…

Samedi 17 février 1996

VTT, Tour de l’étang de Biguglia

Jean-François, Jean-Noël, Patrick, Olivier, Véronique, Jean-Baptiste, Marie-France, Philippe, Claire, Pierre X., Fred X., X. et X.

 

Equipée réduite à 13 après les défections de Jean-Claude, Bernard et Laurent, pour diverses raisons de santé. Départ au stade de Furiani, direction le sud, via le cordon lagunaire, avec alternance de route et de passages en sous-bois. Arrêt aux Sables de Biguglia pour étoffer la troupe et retour au stade par le côté « terre » en « collant » à l’étang le plus possible, mot juste car pas mal de boue (ce qui était recherché…). Les reconnaissances antérieures de Jean-Baptiste, Jean-Noël, Patrick et Jeff ont permis d’établir un itinéraire épousant bien les bords. Au total, 47 km, quatre heures sous un super soleil.

Vendredi 23 février 1996

Spéléo, équipement, Cast.1 – Oletta -

Jean-Yves, Jean-Noël, Olivier, Jean-Baptiste

 

Équipement du trou jusqu’au plateau à escargots en vue des repérages « pré-désob » du week-end prochain.

Samedi 24 février 1996

Spéléo, initiation, visite et désob., grottes de Petre Scritte – Brando -

Jean-Yves (ACS), Jean-Noël, Olivier, Laurent, Pascal (I Topi) et Roger, Sylvie et Ange, Pierre-Jean, X, X, X. (initiés)

 

Initiation d’un groupe de montagnards au crapahutage souterrain. Montée sur le plateau par un chemin bien enneigé. Les grottes sont toujours là, les fistuleuses encore en place, quelques-unes ont souffert, difficile d’y emmener un groupe de débutants… Progression de 4-5 m au bout de PS.1, le boyau se poursuit après un virage, il faut continuer à casser, Olivier a fait de la première. Accès à l’entrée du laminoir de l’enfer de PS.2, beaucoup d’eau et de la boue bien noire.

Dimanche 3 mars 1996

Spéléo, repérages de surface, Castiglione – Oletta -

Jean-Yves, Michelle (ACS), Christian, Jean-Noël, Laurent, Jean-Claude, Pierre, Francis, Noël (I Topi) et Stéphane (initié) ; Alain, Alain MARTY, Daniel et Nicole (Spéléoclub du Quercy)

 

Invitation, sur l’initiative de Michelle, d’Alain Lafarguette, membre de l’EFS et du SSF, spécialisé en techniques de désobstruction, venu pour étudier la possibilité d’ouvrir le plateau à escargots de Cast.1 à la surface. Accompagné de Daniel, artificier, inventeur d’un système de repérage en surface des galeries souterraines, par balise, et de Alain, du Spéléoclub du Quercy.

La technique est la suivante, une balise émettrice est suspendue sous terre, strictement verticale et une détection est réalisée en surface, ce qui permet de caler exactement la topographie et de corriger les erreurs d’azimut. Ceci est très important pour le système de Castiglione, afin de positionner le plateau à escargots, de préciser l’origine des remplissages osseux et de pointer la zone de jonction potentielle entre les deux réseaux. La communication entre fond et surface (pour confirmer la détection du signal) se fait par téléphone (ondes transmises par le terrain, deux piquets de terre reliés par câble).

Récupération des invités au bateau de 8 h, regroupement à Saint-Florent. Repérages des points stratégiques de Cast.1. Parallèlement, découverte du trou pour Christian, Stéphane et Pierre. Stéphane nous fera un petit malaise en haut du P11, fatigue, crispation. Remarques d’Alain sur la qualité de l’équipement de ce trou, on a le label EFS…, mais conseille de ne pas laisser les échelles en place, elles se corrodent, les mousquetons alu s’oxydent, plutôt mettre des vieilles cordes avec des mousquifs acier et plaquettes idem (voire alu). Le point bas de la Salle de la chèvre leur semble facile à désober sans explosif, user de la barre à mine et du burineur. Pour le plateau à escargots, il faudra faire « péter », mais impossible de se prononcer plus, les premiers tirs nous renseigneront. Il restera la solution du forage vertical, pour évacuer les fouilles, le plateau est 16 m, le plafond à 14 m, donc 2 m de terre…

Super repas organisé par Michelle, figatelli grillés, quiches, fromages, vin de Patrimonio, desserts, café… Poursuite des repérages dans Cast.3, les extrémités de la topo. Noël et Francis rééquipent E10, suppression de l’échelle et mise en place d’une corde à demeure sur la paroi gauche, avec fractio et vire. Sortie à 19 h, premier compte rendu, il faut recaler la topo de 20 à 30 degrés, la zone de jonction probable s’est déplacée vers le haut de la zone des fouilles, mais la distance n’excède pas 5-8 m. Pot à Saint-Florent puis repas au Number One, le nouveau resto ouvert à côté du club.

 

Lundi 4 mars 1996

Spéléo, exploration, Castiglione – Oletta -

Jean-Noël, Jean-Claude, Francis

 

Nos amis du Quercy ont envie de faire un peu de tourisme et nous confient leur système de caméra pour explorer les étroitures. Un module de caméra de 8 cm de diamètre monté au bout de tubes à rallonges, avec possibilité d’orientation et relié à un écran miniature installé dans un œilleton tenu à la main, le tout alimenté par accus, soit deux kits à porter.

Premier essai sur Cast.7, fissure qui souffle découverte en décembre, des feuilles et de la terre, très serrée, il faut ouvrir plus.

Mise en pratique sous terre dans le boyau du réseau gauche de Cast.3, où un orifice de 15 cm dans une paroi calcitée offrait quelques espoirs. Visualisée jusqu’à 5 m, il s’agit d’une faille très étroite, un prolagus arriverait tout juste à passer…, on semble deviner le fond, à abandonner. Explo du fond du même boyau, très calcité, se termine sur gros blocs impénétrables.

Explo de Cast.6, la faille de Gipsy, faille de 10-15 m de long en pente douce, démarrant au fond d’une doline d’effondrement vers la grotte des chauves-souris (Cast.2). 30 à 50 cm de large et 2,50 m de haut. Le fond se resserre et se coude. Allongé au maximum, le casque enlevé, Jean-Claude enfile les tubes sur 4 m environ, pas d’élargissement, un bloc coincé, derrière cela continue mais toujours très étroit, à abandonner.

Rangement du matériel, mesures de surface pour positionner les point déterminés la veille, puis en fouillant Jean-Claude trouve un trou qui souffle, à 50 m en contrebas du pylône, en direction de la bergerie. Ouverture de 10 cm, 10-15 m de profondeur à l’oreille… la barre à mine devrait suffire pour élargir, la caméra était rangée et il fallait la ramener à nos amis qui prenaient le bateau. Cast.8 sera pour la semaine prochaine…

Samedi 9 mars 1996

Spéléo, initiation et perfectionnement, falaise de Pietralba – Pietralba -

Encadrement : Jean-Noël, Laurent, Jean-Claude, Francis, Noël, Pascal (I Topi), Jean-Yves (ACS)

Initiés : Roger, Sylvie, Ange, Pierre, Karine, Marie-Pierre (initiés)

 

Temps maussade sans pluie. Moins d’initiés que prévu… le problème des réservations. Pietralba est bien pour son passage dans le trou, bien équipé par Jean-Claude mais on manque de voies de débutants et il est difficile de suivre leur progression sur corde en restant parallèle. Francardo reste plus intéressant pour l’initiation. Progression et passage de fractios bien acquis pour Ange, mais il ne peut venir le lendemain, idem pour Karine, Pierre n’a aucun problème, Roger et Sylvie semblent aptes à se déplacer sur cordes mais lentement, avec quelques difficultés de coordination, pour le lendemain Saint Florent suffira.

Dimanche 10 mars 1996

Spéléo, initiation en cavité, Cast.1 – Oletta -

Encadrement : Jean-Noël, Laurent, Jean-Claude, Noël

Initiés : Roger, Sylvie, Ange, Pierre, Marie-Pierre

 

Premier secours dans Cast.1 ? Voici le compte rendu qui en a été fait auprès du SSF : « Regroupement au café à 10 h, montée de la piste en 4x4 (donc sans effort physique) et installation auprès du trou vers 10 h 45. Temps maussade, pluie menaçante et vent glacial. Le trou étant resté équipé depuis le week-end dernier, il ne restait qu’à mettre en place la corde d’entrée dans le P7. Décision est prise de descendre rapidement pour se mettre au chaud, la sortie est envisagée vers 14 h-14 h 30, heure à laquelle on prévoie de casser la croûte dans un abri situé plus bas, mais ceci n’a pas été discuté avec les initiés, il leur a simplement été dit que l’on en avait pour deux heures et demie environ. La « cordée » de progression sera la suivante : Jean-Noël (pratiquant spéléo depuis quatre ans, stage de perfectionnement 94, président du club, médecin), Sylvie (initiée, conjointe de Roger, 49 ans), Roger (la victime), Jean-Claude (pratiquant spéléo depuis quatre ans, perfectionnement 94, membre du club), Pierre (22 ans, initié, pompier), Laurent (spéléo depuis six mois, membre du club), Noël (spéléo depuis cinq ans, pompier, membre du club). Descente assez lente de nos initiés vétérans, notamment Roger qui hésitera beaucoup avant de passer un fractio-mickey en haut du P11, accès par main-courante de 2 m en opposition.

Le « fond », vers –30 m est atteint vers 12 h 45. Visite d’une zone fossile riche en ossements et remontée vers 13 h 15. La « cordée » de progression est la même. Sylvie passe pas mal de temps en haut du P9, emmêlée dans ses amarrages, mais Roger qui suit le passe sans aucune difficulté. Remontée du P11, Jean-Noël attend Sylvie, qui bloquera un peu, croll monté trop haut, puis Sylvie installée confortablement, il descend deux mètres plus bas dans un puits secondaire pour poser une sangle. Jonction à la voix avec Roger qui monte lentement ce P11, passage d’une déviation à –7 m, puis appel de Sylvie pour signaler que Roger ne se sent pas bien. Il est environ 14 h. Remontée de Jean-Noël en 30 s., assurance sur main courante pour être auprès de Roger qui se plaint de fatigue extrême, de sueurs, de fourmillements dans les jambes et signale lui-même qu’il est vraisemblablement en « hypo ». Il est sous le fractio en Y, croll à 10 cm du nœud, poignée et petite longe sur main courante. Essai pour l’aider à se soulever afin de pouvoir décrocher le croll pour le faire progresser sur la main courante, mais il pèse 95 kg et n’a plus aucune force dans les jambes, ni les bras… Il parle de moins en moins, devient très pâle et sa tête ballote. Demande est faite en surface (on est à -7) par Sylvie de nous envoyer du sucre, des cordes et les palans. Fort heureusement la femme de Noël était restée hors du trou, ce qui a évité à Sylvie de monter. Devant le malaise qui s’accentue et la baisse de conscience de Roger, appel est lancé à Jean-Claude qui attendait en bas du P11 pour qu’il monte apporter son aide. Jean-Claude arrive rapidement, passe Roger et se longe sur les amarrages du Y. Le sucre arrive, Roger peut en avaler trois morceaux, ce qui le réveillera en 5-10 mn. Les palans ne sont pas là mais Jean-Claude et Jean-Noël ayant chacun une poulie, ils réussissent à soulever Roger par un système de renvoi dans les amarrages, le croll est enlevé et on réussit à le faire glisser sur la main courante et à l’amener au bord du puits où une pierre plate lui permet d’être soulagé. La progression est facilitée par un retour de la conscience et un légère récupération de forces, il peut accompagner les efforts de J-C. et J-N. Cela a du durer 30 mn environ.

Repos allongé dans la petite salle en bas du dernier puits, confection d’un palan avec poulie de renvoi, deux personnes suffiront à tirer ses 95 kg. Les couleurs reviennent, le vent glacial finit de le réveiller. Le casse-croûte qui suivra auprès du feu, sera très apprécié.

Analyse : comme d’habitude, ce genre d’accident est lié à l’accumulations d’incidents.

- Première erreur : Habituellement, on mange toujours avant de rentrer dans les trous, même souvent trop… mais là il faisait vraiment très froid, il n’était pas très tard et le trou était équipé, l’attente lors des équipements n’aurait pas lieu, on pouvait raisonnablement prendre deux heures et demie pour « faire » ce trou. On est tous habitués à manger copieusement le matin, céréales, etc., ce qui permet de repousser l’heure du repas, mais Roger ne prend qu’un café le matin et quand il part en montagne, il mange dès les premières sensations de faim. Donc erreur de ne pas avoir mangé avant de descendre ou de ne pas s’être renseigné sur l’état glucidique de chacun.

- Deuxième erreur : ne pas avoir emporté de quoi grignoter, c’était un petit trou…

- Troisième erreur : les comprimés de coramine-glucose qui étaient habituellement présents dans la couverture de survie dans le casque, n’avaient pas été renouvelés suite au vol de la pharmacie du club.

- Quatrième erreur : il faut toujours emporter le palan et une corde de secours (une 15-20 m ?), heureusement que l’on a toujours la poulie sur soi et que la surface, avec quelqu’un en relais, n’était pas loin, mais c’était une chance, sinon on aurait perdu du temps.

De plus même si tout va bien, ne pas perdre de vue les débutants, jusqu’à la sortie du trou, cela n’aurait pas empêché le malaise mais il aurait peut-être pu économiser quelques forces.

Une hypoglycémie n’est pas en soi un accident grave, mais à 60 ans il faut quand même se méfier, mais la crainte est surtout liée au temps passé en suspension sur le baudrier, la connaissance de la pathologie survenant sur harnais est plutôt source d’inquiétude. Bien que dans ce cas on était en haut de puits étroit avec aucun risque de basculement en arrière, mais…

À noter également l’inconfort du baudrier que portait Roger, sa forte carrure n’avait pas permis de l’équiper avec un baudrier adéquat, le torse était également inadapté, trop serré. Décision a été prise d’acquérir un modèle de grande taille.

Le dégagement s’est fait sans trop de difficultés car l’on était en sortie de puits étroit avec opposition possible, de plus ce puits est équipé « secours » avec des spits au-dessus des amarrages, ce qui aurait permis d’installer un palan et une poulie largable pour le sortir ou bien le redescendre si cela s’était produit plus bas dans le puits. La technique de décrochage d’équipier aurait pu être une éventualité, mais la pratique manque… le poids de la victime aurait posé un problème… et l’étroitesse de la diaclase ne s’y prêtait pas. »

L’état de Roger, une fois sorti et changé, ne présente plus de risques et ils partent se restaurer à Cast.3. Déséquipement intégral de Laurent et visite de la Salle de la chèvre, de la vire et de la salle concrétionnée par Laurent et Noël. Mesures de surface des points relevés lors du balisage, par Jean-Noël et Pierre. Retrouvailles auprès du feu de camp à l’entrée de Cast.3, la prune de Roger est toujours appréciée.

 

 

Samedi 16 et Dimanche 17 mars 1996

Montagne, Sortie avec nuit à Manganu

 

Annulation, météo trop pourrie, de la pluie, un temps bouché pendant deux jours.

Dimanche 17 mars 1996

Paléonto, fouilles, Cast.3 – Oletta -

Jean-Yves, Elisabeth, Michelle et Christophe (ACS), Jean-Noël (I Topi)

 

Il a plu sans arrêt depuis trois jours et l’Aliso est en grosse crue, le gué s’est transformé en fleuve de 20 m de large, la profondeur de l’eau doit approcher le mètre et il y a du courant. Michelle, Christophe et Elisabeth, bien décidés à poursuivre les fouilles ont laissé la voiture au camping et sont venus à pied par la piste du bord du fleuve. Jean-Yves voyant la crue mais ne voyant pas les voitures a rebroussé chemin jusqu’au Col d’Amphore pour prévenir (et réveiller…) Jean-Noël, puis s’en retournera vers Corte. Jean-Noël en balade dominicale ne tentera pas la traversée (quel entraînement pourtant pour le Camel Trophy !) et passera par la piste de la route de Casta, bien boueuse, avec quatre barrières mais pourra retrouver les fouilleurs fous. Toujours des chiens, dans un bel état de conservation, un « cimetière ? »

Dimanche 24 mars 1996

Hydrospeed, baptêmes, invitation de la Commission de Nage en Eau Vive

? participants

Samedi 30 et Dimanche 31 mars 1996

Spéléo, visite et prospection, gouffre Sebastien Risterrucci – Ghisoni -

Jean-Noël, Olivier, Laurent, Jean-Claude, Noël, Philippe, Pascal et Jean-Jacques

 

Samedi : Noël et Philippe, montés à pied le vendredi soir, ont passé la nuit dans un abri aménagé par des chasseurs et prêté gracieusement à nos amis. Confort rustique, sol en terre battue, mais une mezzanine en bois où 5-6 personnes peuvent dormir ; cheminée, éclairage par lampe tempête, eau courante à l’extérieur et tout ça à 15 mn du trou…

Retrouvailles le samedi vers 11 h 30, après avoir raté Christian B., sa voiture était au pont, mais il avait du emprunter une autre piste à pied et on ne l’a pas revu. On a eu confirmation qu’il était retourné chez lui… Pique-nique au soleil puis descente dans le trou vers 14 h. Équipement de la voie habituelle par Jean-Noël suivi de Philippe, Noël suivi de Laurent équipera le P51. Regroupement au fond après de nombreuses minutes passées à chercher le spit d’amarrage du dernier ressaut, Noël était assis dessus… Cela a donné l’occasion d’en replanter deux pour installer une main courante sur une oppo un peu exposée. Visite détaille du fond, il y a eu beaucoup d’eau, du sable très fin et des traces d’écoulement qui se dirigent vers le point bas situé du côté du P51, à creuser… Par contre la faille perpendiculaire semble bien colmatée. Remontée des deux équipes, en inversant les voies, Philippe déséquipera le P51, pour le laisser vierge pour Jean-Claude le lendemain. Regroupement au musée et sortie sans problème de 18 h à 19 h. Jean-Claude et Olivier nous attendent avec un bon feu après avoir prospecté tout l’après-midi avec Jean-Jacques.

Bilan : trois départs à explorer sur la crête et un départ à 5 m du trou, à la verticale du P30 du fond d’après la topo, si cela correspond, on aurait un P95… Désobstruction mais un gros rocher résiste, on verra demain. Repas plantureux à la grange, figatelli, harengs, tripes… 23 h, retour sur Bastia de Jean-Noël et Olivier, laissant leurs camarades perdus au fond des bois, et qui devront descendre à pied le lendemain.

Dimanche : Pascal montera à pied le matin pour rejoindre ce qui reste de l’équipe. Fin des espoirs sur le P95, cela queute au bout de 2 m.

20 h 30, Jean-Noël reçoit un appel de Marie-Pierre, la femme de Noël, le groupe qui avait rendez-vous avec Nathalie, la femme de Philippe, en bas de la piste vers 17 h, n’était toujours pas là à 20 h. Cela fait donc trois heures de retard, donc mise en alerte des spéléos locaux. Appel à Francis Maraval et Philippe Stella, pour préparer les sacs au cas où… Décision d’appeler la gendarmerie de Ghisoni à 21 h 30 si ils ne sont toujours pas en bas. Objectif, monter voir au bord du trou si il y a toujours une corde ce qui signifierait incident vraisemblable et nous en informer par radio, puis nous rendre sur place à 3 ou 4 (Jean-Yves et Valérie auraient été prévenus) pour un premier bilan avant de prévenir le SSF. Nathalie était toujours en bas de la piste, appel à la Marie-Pierre à 21 h 30 et ils arrivent juste à cet instant. Levée de l’alerte.

Ils nous détaillerons l’incident (fatigue et progression très lente d’Olivier). Lors du déséquipement du P51, le sac s’est coincé dans une écaille, au niveau du dernier spit avant la tête de puits. Olivier a tenté la conversion pour redescendre le débloquer mais s’est emmêlé dans le cordes, d’où épuisement. Il a renoncé, a pu remonter jusqu’à la galerie du musée et Pascal a fini le déséquipement. Rapidement Olivier remonte le P12 de la lucarne, attendu par Jean-Claude, Pascal fermant la marche. Puis remontée lente du P50 de sortie. Sortie au jour vers 19 h. Noël attendait et Philippe, qui n’était pas descendu, ayant laissé son matériel la veille dans la voiture…, était descendu en bas de la piste avec un kit. Il a donc retrouvé Nathalie vers 19 h 30, à son retour du coup de fil à Marie-Pierre. Le reste du groupe est arrivé en bas vers 20 h 30. On aurait pu se dispenser de l’alerte si Philippe était descendu plus tôt, sans attendre la sortie du groupe ou si Nathalie et/ou Philippe avait prévenu Marie-Pierre du bon déroulement de la sortie. On est passé à 2 mn de l’alerte mais cela a permis de tester le déclenchement de la pré-alerte.

Samedi 6 avril 1996

Spéléo, visite, gouffre I Luminelli – Morosaglia -

Jean-Noël, Jean-Claude, Pierre, Francis, Pascal et Nathalie

 

Chaud soleil de printemps, enfin… il a été difficile de quitter la terrasse du Carré d’As. Bronzette à l’entrée du trou. Laurent équipe guidé par Francis. Après le R2, plan incliné, puis passage en main-courante et P8 sans déviation, c’est plus joli. Débuts souterrains de Pierre et Nathalie, encadrés par Pascal et Jean-Noël. Bonne progression. Regroupement en bas des derniers puits et visite du fond pour les nouveaux. Remontée par le shunt, visite de la faille située au bout de la galerie intermédiaire, deux spits une déviation sur lame et descente sur 20 m, de plus en plus étroit. Au fond colmatage de chaque côté, longueur 5 m, largeur 30 cm. Remontée suante. Excursion jusqu’à la « rivière souterraine », étroiture, ressauts en oppo, bonne initiation, mais les cailloux ne font pas plouf! Sortie pour cause de lumière vacillante. Francis et Laurent sont restés en bas des puits pour explorer un départ en haut du dernier P6, un peu de désob, encore des cailloux, il faudra poursuivre. Bonne sortie de nos initiés. Laurent déséquipera le tout !

 

Dimanche 7 avril 1996

Spéléo, mesures et prospection sur Castiglione – Oletta -

Jean-Noël, Jean-Claude et famille

 

On termine les mesures de surface d’après les repérages de la balise et il reste un peu de temps pour ouvrir Cast.8. En passant, découverte de Cast.9, un petit trou qui souffle, les enfants LA MILZA vont bien l’élargir et on le finira pour donner accès à un P7 en désescalade, qui bute sur faille obstruée par des blocs, à revenir. Pour sa part Cast.8 donne accès à un boyau de 2 m avec un départ de faille, à suivre également… Pendant ce temps, Marie-Françoise redécouvre Cast.4 qui n’était pas loin, il s’agit d’une belle ouverture, type aven de 2 m de large par 8 m de long, la profondeur semble être au moins 10 m. Il a bien été visité, en 92, deux spits d’amarrage, bien rouillés. À revoir, les désobeurs n’étaient pas très persévérants à cette époque… et puis la verticale est engageante.

Lundi 8 avril 1996

Merendella dans le Cap Corse - Tollare -

Jean-Noël, Laurent, Jean-Claude

 

Laurent fait demi-tour à Santa Catalina (mais il avait l’avion le lendemain… ) et Jean-Claude utilisera le moteur à explosion pour le retour. Le vin et le pastis n’ont pas manqué.

Mercredi 10 avril 1996

Spéléo, topo, grotte de Butrone – Sisco -

Jean-Yves, Jean-Noël

 

Reprise de la topo d’entrée jusqu’au réseau fossile et topo de la rivière temporaire et du laminoir de sortie. Report sur Toporobot, cela se tient et sera présentable aux Bonifay pour la campagne de fouilles de la semaine prochaine.

Samedi 13 avril 1996

Spéléo, explo et topo, Failles du Monte Emerini – Velone Orneto -

Jean-Noël, Laurent, Jean-Claude

 

Départ de Peru-Casaveghje, chemin du cimetière puis piste et obliquer à gauche pour rejoindre le col de Peru. Au col, tourner à gauche et suivre la ligne de crête jusqu’au Croce Niolo, alt. 1000 m. Obliquer à droite, suivre la crête et les failles sont au pied du Monte Emerini, deux heures d’accès. Une grande faille de 150 m de long par 10 m de large et 20 m de profondeur. Deux départs dans des gros blocs, un boyau de 10 m de long et une « grande salle » de 20 m de long par 3 m de large et 4 m de haut. Tout se termine sur des éboulis. Topographie de la cavité partant au fond de la faille secondaire. Galerie noire et humide se terminant après deux ramifications dans des éboulis instables. Un seul petit rhino d’observé. Beaucoup de petites failles perpendiculaires à ce réseau principal, 50 cm de large en moyenne, toutes sont colmatées par de la terre à 3-5 m de profondeur. Au retour, nous sommes désolés d’annoncer à quelques habitants que le mythe de la grotte qui s’enfonce dans les profondeurs a vécu.

Mercredi 17 avril 1996

Spéléo, visite, grotte de Butrone – Sisco -

Jean-Noël, Roger et Sylvie

 

On profite du passage en Corse de M. Bonifay, paléontologue réputé et « découvreur » de la grotte de Maccinaggio pour aller lui rendre visite sur le site de Butrone. En effet cette grotte a retenu toute son attention et il pense y découvrir des traces d’habitat ou du moins des vestiges paléontologiques animaux. Rencontre avec le maire de Sisco, M. Vivoni qui se trouvait sur place, le site de Butrone l’intéresse également et la commune est prête à faire un « effort » pour aider aux fouilles et à l’« entretien » du site. Une aide financière sera apportée et une porte sera installée. Bien entendu le club sera détenteur de la clé et les visites se feront avec notre accord. Premier carré de fouilles dans l’abri et topographie précise des lieux au 1/50e. M. Bonifay ne connaissant pas la rivière souterraine (sic), nous l’embarquons pour une visite détaillée, ce sera l’occasion pour nous d’apprendre que cette cavité a été creusée dans un premier temps puis rempli entièrement d’alluvions, terre et galets roulés (de nombreux vestiges sur les bords), puis recreusée et que ce travail de l’eau se poursuit encore. Ses yeux avertis découvriront de nombreux os, dont un gros morceau de bassin de cervidé. Regardons maintenant où nous mettons les pieds… De plus cette cavité recèle un mystère : d’après Bonifay et le maire (qui l’avaient visité, il y a une vingtaine d’années), il aurait existé à cette époque un passage en contre-bas et à gauche dans la grande salle fossile du fond, et qui donnait sur une salle aussi grande avec un cône de sous-tirage de quelques mètres de profondeur. À l’heure actuelle, rien ne permet de suspecter ce passage, alors à vos pelles et à vos seaux…

Jeudi 18 avril 1996

VTT, L’exploit…

Jean-Claude

 

Descente du Pigno en VTT en passant par les glacières de Cardo.

 

 

Samedi 20 avril 1996

Spéléo, première, Le trou d’Agheri, enfin…

Christian, Jean-Noël, Laurent, Jean-Claude, Nathalie, Noël et Patrick, Maryse, Valérie et notre guide Dume

 

Résumons l’historique de ce trou : fin 94, le correspondant local de Corse-Matin relatait à l’occasion d’un reportage sur le massif de Logoniello et du village d’Agheri, l’existence d’un trou en altitude (1 000 m) et qui rejoignait le défilé de l’Inzecca, situé 600 m plus bas… de quoi nous faire rêver. Cette histoire lui avait été transmise par les bergers avec les précisions habituelles, les cailloux, les histoires d’aventuriers disparus plusieurs jours… mais depuis il avait été comblé par des branches et des cailloux… Trois expéditions ont suivi, Jean-Yves puis Jean-Claude, Jean-Noël et Pascal, puis Jean-Claude, Jean-Noël, Jean-Yves et Jean-Jacques, et malgré les indications des vieux habitants du village, les bergers rapporteurs de l’histoire, ce fût à chaque fois une galère de maquis et d’errances épineuses… Jusqu’à ce que Noël rencontre Dume, grand chasseur de sangliers sur le massif et qui connaissait le trou, enfin on allait le voir… Mais pour y arriver, il faut compter deux bonnes heures de grimpette… S’arrêter aux bergeries à gauche avant d’arriver à Agheri, prendre le sentier qui monte à droite et le suivre jusqu’au replat. Redescendre légèrement et on arrive dans la partie boisée… Monter jusqu’à la crête en obliquant à gauche. Quand on est sur le replat on voit l’endroit à atteindre : un sapin mort, sec au-dessus d’un rocher aux teintes rougeâtres. Passer donc la crête au-niveau d’un petit col puis redescendre sur la gauche, pour éviter des barres rocheuses et dès que possible remonter sur la crête. Dans une zone plus plate qui domine le versant d’Agheri, on trouve une petite clairière avec le trou ! Difficile à préciser plus et sûrement difficile à retrouver. Bien bouché par des branchages, de la terre et des cailloux, il ne nous inspire pas, cela ressemble à un conglomérat de gros blocs volcaniques, peu de chances de trouver des cavités dans une telle zone. On se décide quand même à creuser mais notre vaillance nous abandonnera trois heures plus tard, bilan un départ entre blocs qui s’arrête au bout de deux coudes de un mètre. La profondeur de trois mètres est atteinte mais toujours de la terre et des cailloux, comblement qui semble naturel… Reprise du chemin de retour, Dume qui connaît bien les lieux… nous fait redescendre trop bas sur l’autre versant et la remontée est raide et exposée dans les barres pour retrouver la crête et le passage aux cols. Retour aux voitures un peu cassés et déçus. L’imaginaire populaire est vraiment exubérant.

Dimanche 21 avril 1996

Le vélo, c’est dans le vent…

Jean-Noël, Olivier, Laurent

 

Bastia, le défilé du Lancone et le col San Stéphano. Un temps agréable, tout allait bien, pas un souffle d’air. Descente sur Oletta et remontée vers Teghime par la route transversale. Montée régulière pas trop pentue mais qui s’est transformée en « enfer » car le vent s’est levé et créait de véritables murs, droit sur les pédales à l’arrivée au col et c’est quasiment plat … Après il ne restait plus qu’à descendre sur Bastia (et à remonter le boulevard Graziani…)

Samedi 28 avril 1996

Spéléo, Week-end Secours

Christian, Roger et Sylvie, Jean-Noël, Laurent, Olivier, Jean-Claude, Pierre, Nathalie, Francis, Pascal et Jean-Jacques

 

Temps maussade, de la pluie et de la fraîcheur. Le projet secours dans Ghisoni n’intéressait plus personne. On se rabat sur Francardo, où on a pu rester à l’abri pour les démonstrations et les montages de bloqueur et palan, puis installer des cordes sur les amarrages au plafond mis en place pour l’escalade, cela a créé un beau montage de vire. Perfectionnement de passage de fractio plein pot, conversion, dégagement d’équipier, simulation de remontée de P80 (moyenne en 10 mn), journée très riche. Mais le projet de l’application en trou le lendemain n’a retenu que l’attention de Pascal et Jean-Noël, c’est peu pour un secours… Certains se réservent pour le Vaucluse…

Samedi 4 au Mercredi 8 mai 1996

Spéléo, Camp Vaucluse

Christian, Jean-Noël, Laurent, Jean-Claude, Francis, Noël, Pascal

Jeudi 16 mai 1996

Spéléo, La poudre parle à St Florent…

Jean-Yves, Jean-Noël, Olivier, Jean-Claude, Jean-Baptiste

 

Mise en application de la technique de désobstruction aux cartouches Spit de pistolet à scellement, apprise lors du camp Vaucluse. Tandis que Jean-Noël et Olivier partent équiper en fixe l’escalade du fond de la grande faille de Cast.3 (en matériel inox), Jean-Yves, Jean-Baptiste et Jean-Claude se lancent dans les grands travaux. Le premier tir sera foireux, deux cartouches, pas un bruit, une légère odeur de poudre…

La suite sera plus efficace mais on est loin d’obtenir les résultats vus sur le continent, le volumineux rocher est à peine écaillé à chaque tir. Le forêt n’est pas assez long et on ne met que deux cartouches (le stock est limité), et la masse est vraiment importante et hétérogène. Au bout de deux heures et après épuisement des cartouches on a du le diminuer d’un quart de son volume. On reviendra…

Samedi 18 mai 1996

Spéléo, week-end initiation, Francardo – Omessa -

Encadrement : Jean-Noël, Olivier, Jean-Claude, Pierre, Jean-Baptiste, Pascal,

Initiés : Stéphane, Stéphanie, Fanny, Mélanie, Sandrine, Nathalie

Dimanche 19 mai 1996

Spéléo, week-end initiation, Castiglione – Oletta -

Encadrement : Jean-Yves, Jean-Noël, Olivier, Jean-Claude, Pierre, Francis

Initiés : Stéphane, Stéphanie, Fanny, Mélanie, Sandrine, Nathalie

Michelle et Christophe, Jean, Martine et Thomas

 

Samedi 25 mai 1996

VTT, Désert des Agriates

Alain, Jean-Noël, Jean-Claude et Jacques, Patrick

Samedi 1er juin 1996

Réunion AG LISC, Corte

Jean-Noël, Claire, Francis, Pascal, Jean-Pierre, Valérie

Samedi 1er juin 1996

Canyon, week-end initiation, falaise de Francardo et descente de la Petraleccia

Jean-François, Patrick, Olivier, Jean-Claude, Pierre, Jean-Baptiste, Marie-France, Noël, Stéphane, Nathalie, Stéphanie, Sandrine, etc. au total 17 participants !

Dimanche 2 juin 1996

Canyon, week-end initiation, descente du Lama

15 à 17 participants !

Samedi 8 juin 1996

Canyon des Sulléoni

Annulé

Dimanche 9 juin 1996

Canyon du Dardo

Jean-François, Jean-Pierre et Patrick, Stéphanie, Olivier, Gaston, Marie-France, Hélène, Vincent, Jo, Alex, Claire, et Pierre-Henri, Jean-François (CAF), etc. 17 participants

 

Canyon de l’Arinella

Jean-Pierre, Sandrine, Pierre-Henri, Jean-François (CAF), etc. au total 10 participants

Samedi 15 juin 1996

Randonnée Bavella

Canyon de Sorio

Floriane, Stéphanie, Olivier, Jean-Claude, Pierre, Jean-Baptiste, Nathalie

Dimanche 16 juin 1996

Canyon de l’Arinella

Jean-François, Patrick, Nathalie, Sandrine, Jean-Marie, Marie-France, Hélène, Alex, Jean-Pierreet Pierre-Henri, Jean-François (CAF)

Vendredi 21 juin 1996

Canyon, descente du Travo

Hervé, Valérie et Pierre-Henri, Jean-François (CAF)

 

Samedi 22 juin 1996

Spéléo, désob., la fin du caillou, Castiglione – Oletta -

Jean-Yves, Jean-Noël, Jean-Claude, Pierre, Jean-Baptiste, Michelle et Christophe

 

Canyon du Vivaggio

Annulation suite mauvais temps, remplacé par escalade au Rocher Trinité à Bonifacio.

Hervé, Jean-Pierre, Valérie, Pascal et Pierre-Henri, Marc (CAF)

Dimanche 23 juin 1996

Canyon, première, affluent de la Solenzara

Jean-Pierre, Pascal et Pierre-Henri, Marc (CAF)

Samedi 29 juin 1996

Canyon du Viula – Olcani -

Jean-Yves, Jean-Noël, Stéphanie, Olivier, Jean-Claude, Pierre, Nathalie

Dimanche 30 juin 1996

Canyon, première, affluent du Verghello,

Jean-Yves, Patrick, Pierre, Claire, Jean-Baptiste, Jean-Pierre, Pascal

Samedi 6 juillet 1996

Canyon du San Ghjuvani – Olcani -

Alain, Jean-Claude, Pierre et ?

 

Canyon du Partusu

Jean-Pierre et Patrick, Jean-Marie, Jean-Pierre, Pascal
Samedi 13 juillet 1996

Canyon de la Vacca

Jean-Noël, Patrick, Olivier, Pierre, Marie-France, Philippe, Laurent (initié) et Pierre-Henri, Jean-François (CAF)

 

 

Dimanche 14 juillet 1996

Canyon de Figaretto

Patrick, Olivier, Pierre, Marie-France, Jean-Philippe, Pascal

Dimanche 14 juillet 1996

Aquarando dans le bas-Travo

Claire, Jean-Pierre, Michèle, Pierre, Clovis,… (6 pers.)

Samedi 20 juillet 1996

Canyon de la Recchusa

Alain, Jean-Noël, Olivier, Laurent, Pierre, Marie-France, Hélène, Jean-Philippe, Alex et Jean-Pierre et Gil (initié)s et Pierre-Henri (CAF)

Dimanche 21 juillet 1996

Canyon de Viula – Olcani -

Alain, Olivier, Laurent, Pierre, Marie-France …

Samedi 27 juillet 1996

Canyon de La Luvana

X… ?

Samedi 3 août 1996

Canyon du Monte Tignosu -----> Escalade Cap Sagro

Patrick et Jean-Pierre, Jean-Pierre

 

Annulé suite à un malheureux oubli de baudrier, remplacé par escalade au Cap Sagro

Samedi 3 août 1996

Canyon de La Vacca

Marie-France, Philippe et 15 pers.

Dimanche 4 août 1996

Canyon de La Recchiusa

Jean-Pierre, Marie-France, Philippe et 17 pers.

Jeudi 8 août 1996

Canyon de Viula (Olcani)

Jean-Charles, Jean-Noël, Patrick, Jean-Philippe et Pierre-Henri (CAF) et 6 initiés

 

 

Samedi 10 août 1996

Spéléo, explo, trou de la Mine Perdue - Lancone -

Patrick, Jean-Baptiste

Dimanche 11 août 1996

Canyon de La Vacca

Jean-Baptiste

Jeudi 15 août 1996

Canyon du Puliscello

Jean-François, Marie-France

Vendredi 16 août 1996

Canyon du Baracci

Jean-François, Marie-France

Dimanche 18 août 1996

Canyon du San Ghjuvanu – Olcani -

Jean-François, Olivier, Jean-Claude, Jean-Marie, Jean-Baptiste

Samedi 31 août 1996

Canyon du Viula – Olcani -

Jean-Noël, Olivier, Laurent, Jean-Claude, Pierre, Jean-Baptiste, X ?, Pierre-Jean et 3 initiés

Dimanche 1er septembre 1996

VTT Cap Corse, circuit Alpi Vélo

Jean-François, Jean-Noël, Olivier, Laurent, Marie-France

Samedi 7 septembre 1996

Teghime par la face est

Jean-Noël, Olivier

Dimanche 8 septembre 1996

Canyon de La Vacca

Stéphanie, Olivier, Pierre, Jean-Marie, Pierre-Jean et 1 initié

Dimanche 8 septembre 1996

VTT, descente du Pigno

Jean-Noël, Jean-Claude

Samedi 14 septembre 1996

Canyon, stage perfectionnement

Alain, Jean-François, Jean-Noël, Stéphanie, Olivier, Laurent, Jean-Claude, Pierre, Claire, Jean-Baptiste, Pierre-Jean, Marie-France, Jean-Pierre

 

Matin : exercices sur arbre dans le parc de l’ancien hôpital de la rue St François.

Après-midi : descente du Bocatoghju, avec tentatives de mise en application des techniques apprises le matin.

Samedi 21 septembre 1996

Paléonto, grotte de Coscia – Rogliano –

Spéléo, grotte de Santa Catalina – Sisco -

Jean-Yves, Jean-Noël

 

Visite des fouilles dans la grotte principale puis rencontre de M. Bonifay à l’entrée de la seconde cavité en bord de mer. Arrêt à Santa Catalina, visite rapide, installation de Jean-Yves pour la nuit pour un comptage de chiroptères au filet.

 

Dimanche 22 septembre 1996

Spéléo, visite, Faille de Pozzo, grottes de Brando et de Butrone

Groupe 1 : Jean-Yves, Olivier, Laurent, Jean-Claude, Pierre, Jean-Baptiste

Groupe 2 : Jean-Noël et Christian, Gaston

 

Premier groupe : exploration d’une faille qui queute au bout de quelques mètres, mais découverte de deux grenades ce qui déclenchera appel à la gendarmerie et intervention des démineurs. Les grenades récupérées seront détruites le mercredi suivant à la carrière de Brando, à cette occasion Jean-Claude obtiendra de précieux renseignements sur des « trous qui soufflent »…

« En premier, le rendez-vous au bar. Lorsque Pierre et moi arrivons, Jean Yves, Jean-Noël, Gaston et Christian sont déjà là. Pour ces deux derniers, ce sera leur baptême de spéléo. Jean Claude et Pierre ne tardent pas, cafés, discussion et nous nous sépareront, les uns vers la grotte de Brando pour leur première, accompagnés de Jean-Noël, les autres vers le village de Pozzo. Une faille y a été aperçue par notre fine taupe – Jean-Claude trouve-trous. Petite désobstruction rapide et hop à l’intérieur. Premier constat : environ trois mètres de long sur un mètre cinquante de profondeur, secundo, il va falloir commencer à creuser. Quelques cailloux plus tard pas vraiment d’enthousiasme, changement de direction on creuse toujours mais en plein milieu cette fois.

Ce coup-ci nous sortons ampoule médicamenteuse et petits flacons de même origine, une petite boîte et un objet cylindrique de couleur rouge et ressemblant étrangement à une Haaaa… qu’est ce que l’on en fait et nous la sortons du trou, l’exposons à la population qui s’arrête au gré de son passage, sans doute intriguée par nos activités, pour elle pas de doute, c’en est une. Jean-Yves et Pierre nous quittent, ils ont trouvé un guide pour les accompagner vers une autre grotte en un autre lieu. Ils reviendront un peu plus tard, mais je leur laisse le soin de vous le relater. En attendant, nous sortons un autre objet suspect, même couleur pas de bêtise celle ci a l’air en meilleur état, posons-la à côté de l’autre et prévenons les gendarmes. Une heure après et pendant la pause déjeuner, ils arrivent. De loin le premier décide que les objets étaient bizarres et de plus loin encore, grade oblige, le chef prend l’initiative d’appeler les artificiers. Une heure encore et deux autres personnes arrivent avec un véhicule équipé de tout l’équipement prévu en ces cas là : détecteur, canon à eau, testeur et même un fusil. Eux sont mieux entraînés que les gendarmes et ils n’ont pas froid aux yeux. Le plus costaud des deux grimpe sur le talus d’un pied aussi sûr qu’aveugle et piétine les objets suspects, les empoigne au cri de « aaaattention… » et les identifie aussitôt comme Breda et Romana, ce sont des grenades si cela avait été des mines, je ne sais pas s’il aurait pu encore les identifier. Ils nous prêtent un de leur détecteur et je retourne voir s’il n’en resterait pas une ou deux autres mais je revins bredouille. Les grenades finiront leur vie au fond d’une carrière. Pour nous trop tard pour aller faire la topo de la grotte de Brando ; on fera donc un peu de prospection autour de Pozzo, une falaise prometteuse qui ne nous aura rien révélé sauf que la propriété sur laquelle elle se trouve devait à son époque être quelque chose de très joli, mais ceci est une autre histoire. »

Jean-Baptiste

 

Second groupe : « Le sous-préfet aux grottes », baptême souterrain, les deux néophytes ont atteint l’étroiture terminale de Butrone, le « trou de serrure » était bien arrosé.

Samedi 28 septembre 1996

Spéléo, visite, grotte de Carpinello – Lano -

Alain, Christian, Jean-Yves, Jean-Noël, Olivier, Laurent, Noëlet Catherine (initiée)

 

Baptême souterrain de Catherine mais aussi du seau tout neuf que l’on a trimballé pensant trouver l’étroiture de la rivière, mais aucun bruit. Le niveau du lac était très bas et l’accès à la petite salle aurait pu se faire… L’étroiture terminal de la galerie fossile a résisté aux efforts d’Olivier et de Noël, il faudra casser un peu, cela continue sur 5-6 m. À la descente, visite du boyau de Grotta, toujours la même trémie d’effondrement (J-N., O., L., Ch., N.)

Dimanche 29 septembre 1996

Spéléo, prospection, massif de Lano – Lano -

Alain, Laurent, Jean-Claude, Jean-Baptiste, Philippe

 

Désobstruction de 2 m supplémentaires sur le trou du plateau, mais peu d’espoir, cela ressemble à une faille comblée. Par contre beaucoup de départs potentiels mais tous comblés par de la terre. On peut éviter la grimpette depuis la grotte de Lano (une heure et demie), en prenant une piste, carrossable en 4x4, au départ de Caporalino, elle amène à deux pas de la chapelle.

Samedi 5 octobre 1996

Spéléo, stage initiation, falaise de Francardo – Omessa -

Licenciés : Jean-François, Jean-Noël, Olivier, Laurent, Sylvie, Jean-Marie, Jean-Baptiste, Francis, Jean-Claude, Nathalie, Marie-France, Noël, Pascal

Initiés : Christian, Catherine, Stéphane, Yves, Michael, Pierre-Luc, Pierre-Henri, Bernard X.

Dimanche 6 octobre 1996

Spéléo, stage initiation, gouffres de Castiglione, - Oletta -

Licenciés : Alain, Jean-Noël, Olivier, Michelle

Initiés : Catherine, Stéphane, Pierre-Henri

 

Visite en premier de Cast.3, descente du P17, zone des fouilles, E7 vers la salle concrétionnée, la faille perpendiculaire (un courant d’air dans la trémie de droite), retour par le nouveau réseau (pour les initiés, faut-il équiper la vire dans la faille étroite et le R3 à escalader ?), sortie par le réseau gauche (une dizaine de gros chiroptères en activité dans la Mezzanine). Pique-nique. 15 h, équipement de Cast.1, (la C25 qui a été installée dans le P11, a du être changée suite à une observation d’Alain, gaine bien endommagée, à réformer). Descente sans problème jusqu’au fond, retour par la salle des marches, (grosse fatigue de Stéphane en dessous du mickey du P10, poignée et croll bloqués sous le nœud, il faudra redescendre pour le décoincer). Olivier déséquipe. Sortie au jour à 18 h, Pierre-Henri est très heureux de revoir la lumière. Cathy et Stéphane comptent bien poursuivre la spéléo.

 

Dimanche 6 octobre 1996

Spéléo, stage initiation, gouffre I Luminelli – Morosaglia -

Licenciés : Laurent, Jean-Claude, Jean-Marie, Jean-Baptiste, Noël

Initiés : Christian, Yves, Michael

Samedi 12 octobre 1996

Spéléo, explo, première, gouffre de l’Eclipse 44 – Brando -

Jean-Charles, Jean-Yves, Jean-Noël, Laurent, Jean-Claude, Michael, Pierre, Noël, Philippe

 

Enfin, le trou du plateau de la carrière a pu être retrouvé. Bien que Jean-Claude y ait été emmené trois semaines auparavant, il a fallu batailler un peu avec le maquis pour quasiment retomber dessus (ou dedans…). Puits vertical de 10 m de profondeur, de 6 m de diamètre, pratiquement circulaire, aux parois noires de micaschistes recouvertes d’une végétation luxuriante, lierre, mousses et fougères. Le fond est composé d’un humus sablonneux noir. D’un côté un cône d’éboulis, de l’autre un départ de 1x0,50 m sur 1,50 m de profondeur en pente, le fond semble meuble, il faut creuser… Est-on bien en présence d’une cavité naturelle ou d’une glacière oubliée ? La première hypothèse nous semble vraisemblable.

Amarrages limites (« troncs » de cistes et spits « humains »). Au village, ceux qui se souviennent de ce trou disent qu’il communiquait avec une grotte de la carrière, à suivre et à creuser…

 

Au retour, désobstruction du trou du chemin qui soufflait l’hiver dernier, faille pourrie de 4 m de profondeur et 10 m de long, des cailloux et de la poussière, pas de trace de calcaire.

Samedi 19 octobre1996

Spéléo, visite, Castiglione 1-2-3 – Oletta -

Jean-Yves, Jean-Noël, Olivier, Pierre, Michael, Michelle

 

Visite de Cast.2, la grotte aux chauves-souris par Jean-Yves, Pierre et Michael. Équipement de la salle de la chèvre de Cast.1 par Olivier et Jean-Noël, remplacement des échelles des escalades du fond par une corde 11 mm, ramené d’un canyon (date 1991, très bon état). Double AN, main courante entre les deux, déviation au niveau du « pis de la chèvre » (MR inox laissé ouvert, à remplacer par mousquif acier ?), un spit en bas (inox), main courante sur le plancher relais, deux spits équipés inox en tête de descente, fin sur rochers du fond de la salle. Équipement de la vire supérieure avec le restant de corde – AN en tête, AN en relais, nœud de chaise double, fin sur AN. Il serait plus judicieux de placer un fil clair, on pourrait envisager de rejoindre le fractio du P15 d’entrée par une courte longueur de corde. Espérant que le rat ne grignote pas la corde, la sangle de l’échelle était bien attaquée… Utilisation de 4 MR et plaquettes inox. Déséquipement de Pierre.

Visite de la faille principale de Cast.3 par Olivier, Pierre et Michael, remontée E10, retour rapide suite à des problèmes de lumière.

 

Dimanche 20 octobre 1996

Spéléo, visite, gouffre de Razzu Biancu – Venaco -

Stéphane, Jean-Claude, Michael, Pierre

 

Circuit habituel, il faudrait remplacer les amarrages de l’escalade par du matériel inox, de plus la corde frotte sur une partie un peu arrondie. Michael coincera un peu dans le colimaçon. Exploration par Jean-Claude d’une faille dans le puits d’entrée vers -5 m, pendule, on peut lâcher la corde, à gauche cela se poursuit sur une quinzaine de mètres, étroiture puis élargissement sur une partie très concrétionnée, à droite cela se prolonge sur moins long et peu de concrétions. Prospection sur tout le massif de calcaire, nonda…

Samedi 26 octobre 1996

Assemblée Générale des Clubs au CESM de St Florent

cf. compte-rendu AG

Dimanche 27 octobre 1996

VTT et randonnée pédestre, Promenade à la Tour de Mortella

 

Ciel bleu et soleil, certains se baigneront. Superbe journée, seul incident, l’entorse de Stéphanie ; elle rebroussera chemin après 20 mn de VTT, ramenée sur les épaules d’Alain et accompagnée de Pierre.

Vendredi 1er et Samedi 2 novembre 1996

Spéléo, prospection, visite, gouffre de Ghisoni – Ghisoni -

Jean-Noël, Olivier, Laurent, Jean-Claude, Pierre, et pour samedi : Christian, Catherine, Jean-Baptiste

 

Samedi : installation dans la cabane des chasseurs (pensez aux bougies), raccord du tuyau pour l’eau courante, repas puis équipement du trou. Olivier suivi de Jean-Noël pendant que Jean-Claude, Pierre et Laurent vont faire de la désob sur la crête. Olivier n’arrivera pas à rentrer dans la lucarne et pour cause, ce n’était pas la bonne, c’était la première, elle est bien boueuse et assez difficile d’accès, Jean-Noël équipera la suite jusqu’en haut du P30 du musée. Boulon qui ne se visse pas à fond (spit à nettoyer, difficile de trouver un autre emplacement). Olivier équipe jusqu’au toboggan. Il manque un mousquif et une sangle pour le toboggan et le P16 (oubli sur la topo et Olivier a laissé un mousquif sur la dèv…), Jean-Noël poursuit avec mousquif perso, et nœud de chaise sur la bitouille (on peut toujours songer à planter un spit en paroi pour supprimer cet AN car il frotte un peu mais il n’y a pas urgence). Arrivée sur la plage à 18 h 30. pendant ce temps Laurent équipe le P51 suivi de Jean-Claude. On remonte, Pierre nous croisera au toboggan et ira faire un tour sur la plage. Sortie 20 h à 20 h 30. Super feu à la cabane, la cheminée surélevée ne fume pas du tout. Soirée castagnes. Nuit chaude (duvet et Rhovyl…).

Dimanche : réveil à 8 h mais les sorties de duvets ne se feront qu’à 9 h. Le soleil réchauffe la cabane, ramassage de châtaignes. Jean-Claude et Jean-Noël partent poursuivre la désob de la crête, Laurent reprend la piste à pied, Pierre et Olivier « farnientent ». La désob de la crête donne un trou prometteur, une faille étroite mais avec des cailloux qui semblent rebondir sur une dizaine de mètres, l’orifice est encore trop étroit, il faut ramener la barre à mine. Malgré le renfort de Pierre et Olivier, on arrête à -3 m. Midi, arrivée de Jean-Baptiste, Christian et Catherine, on les retrouve à la cabane. Repas, 14 h 30, descente dans le trou, Pierre part déséquiper le P51, Olivier, Jean-Noël et Jean-Claude encadrent Catherine (qui aura quelques problèmes pour bien installer son descendeur, gauchère, elle visualisera difficilement le passage de la corde) et Christian jusqu’à la galerie du musée, regroupement, Jean-Baptiste va déséquiper le réseau de droite avec ses moyens de fortune (oubli de la poignée et du torse…), suivi de Jean-Claude, tandis que le reste du groupe encadre les initiés pour la remontée, qui sera un peu plus pénible que la descente (Christophe maudira un peu le croll et la corde qui ne veut pas glisser) mais ils semblent contents de leur sortie… Sortie 17 h 30 à 18 h 30,la nuit est tombée. Se rappeler que novembre est une saison idéale pour faire Ghisoni et avec la maison c’est le grand luxe pour un week-end.


Samedi 9 novembre 1996

Spéléo, rééquipement, Falaise de Francardo – Omessa -

Jean-Noël, Jean-Claude, Pierre, Francis, Pierre-Jean

 

Echange des plaquettes alu contre de belles plaquettes « inox », toujours en 8 mm. Installation d’une voie supplémentaire à gauche pour l’initiation et d’une belle verticale et d’une vire à droite du porche pour le perfectionnement.

12 spits de plantés. Initiation de Pierre-Jean qui jusqu’à présent ne connaissait que le canyon.

Samedi 16 novembre 1996

Spéléo, découverte milieu souterrain et topo, grotte de Butrone – Sisco -

Christian, Christian, Roger et Sylvie, Jean-Noël, Stéphane, Pierre, Pierre-Jean, Noël

 

Visite du réseau pour Pierre, Pierre-Jean, Stéphane et Christian. 7 rhinos à l’entrée, 4 dans la zone concrétionnée. Boucle dans le réseau fossile (prendre le boyau supérieur le plus à droite, passer une étroiture sympa sur la gauche et revenir par la galerie médiane). Le débit de la rivière est peu important, mais suffisant pour tremper les combis en coton… Franchissement du trou de serrure pour Jean-Noël, Noël, Pierre et Christian qui finiront la topo du boyau terminal. Seul Jean-Noël, grâce à la Texair°, passera l’étroiture du Kama Sutra et tentera de poursuivre sur 12 m mais cela devient trop étroit avec une section triangulaire, mais l’eau coule bien, une bonne pente et un bruit de cascade… Au retour, échec dans le laminoir parcouru par la rivière, Claire serait passée mais c’est vraiment très étroit !

Dimanche 17 novembre 1996

Spéléo, visite et topo, grotte de Santa Catalina – Sisco -

Jean-Noël, Stéphane, Jean-Baptiste, Pierre, Pierre-Jean

 

Visite de la totalité de la grotte puis Pierre accède à la cheminée par une escalade latérale, MC avec C13 réformée (sera laissée en place) et mise en place d’une échelle sur 2 AN. Salle supérieure au volume intéressant, à gauche gros concrétionnement, à droite talus d’éboulis avec trémie et racines (ancien passage vers la surface ?). Pour les visites ultérieures, ramener échelle et corde d’assurance ou planter trois spits et monter au jumar (nécessité de laisser une corde en place…). Pierre et Jean-Noël débute la topo, rejoints par Jean-Baptiste mais juste avant d’arriver à l’échelle un problème de condensation dans la boussole et le clinomètre nous arrête dans notre élan. À la sortie Jean-Baptiste et Pierre-Jean vont explorer les alentours de la statue de Sainte Catherine, il y a quelques dolines d’effondrement.


Jeudi 21 novembre

Passage de Francis MARAVAL sur RCFM (30 mn,16 h-16 h 30)

Samedi 23 novembre 1996

Spéléo, stage initiation, falaise de Francardo – Omessa -

Licenciés : Alain, Catherine, Roger et Sylvie, Dominique, Jean-Noël, Stéphane, Laurent, Jean-Claude, Pierre, Francis, Pierre-Jean, Noël

Initiés : Denis, Sara, Maryse, Franck

 

Café au Rex Bar, le feu crépite dans la cheminée. Falaise un peu fraîche mais le temps semble se dégager. Quatre initiés et quelques anciens nouveaux pris en charge par Noël et Francis. Équipement des trois voies d’initiation (dont une par le vétéran spéléo Alain (qui prend en charge Cathy…), puis d’une grande verticale et enfin de la vire (par Pierre). Pendant ce temps Jean-Claude poursuit sa vire, il rajoute deux spits et approche du trou… Midi, il commence à pleuvoir, c’est le moment d’allumer le feu à l’abri sous le porche, de sortir le muscat, le beaujolais nouveau et les figatelli ! Le temps reste bouché ce qui nous permet de… déboucher quelques bouteilles; mais à 14 h 30 il faut renfiler le baudard malgré la pluie qui s’arrêtera rapidement. Atelier de remontée, Roger progresse mieux mais semble souffler encore pas mal, Maryse restera coincée en haut de la grande verticale, une de plus… Sara ne semble pas trop à l’aise et déclarera forfait pour le lendemain. Franck assimile rapidement la technique mais ne pourra venir le lendemain et Denis ne semble pas avoir eu de grosses difficultés. Notre nouvelle recrue Dominique, spéléo de longue date a souffert un peu sur la vie mais aucun problème de progression sur corde. Le déséquipement de la vire de Jean-Claude est assez sportif, joli pendule de deux mètres. Descente à la nuit, formation des groupes et préparation du matériel, initiation à St Flo et perf à San Nicolao.

 

 

Dimanche 24 novembre 1996

Spéléo, perfectionnement, gouffre de San Nicolao – San Nicolao -

Encadrants : Jean-Yves, Jean-Noël, Laurent

Perfectionnement : Dominique, Stéphane, Pierre-Jean

 

Beau soleil à Moriani et sur tout le parcours pour accéder au trou. Le Bocatoghjo est tranquille et on passe à sec, une demi-heure de grimpette au pas de légionnaire, Jean-Yves émettra une protestation syndicale sur la dégradation des conditions de travail au sein des topis, sur les cadences infernales imposées par la nouvelle direction. Traversée très épineuse pour arriver jusqu’à la crête calcaire, prévoir machette et treillis, à midi on s’installe. Le temps se couvre, le vent se lève, la neige fondue commence à tomber, le Beaujolais est un peu frais. On écourte le pique-nique et à 12 h 30, on débute l’explo. Pierre-Jean fait une triste mine, il n’a pas pris de descendeur, Jean-Yves, notre Mac Guyver, lui prêtera le sien et descendra sur nœud italien, bonjour la corde vrillée ! Faut-il vérifier à chaque fois si chaque sortant prend bien son matos (hors première sortie d’initiation) ?

Équipement de Jean-Noël qui ne verra pas le spit à -6 m, ni Pierre-Jean, ni Stéphane, ni Dominique, ni Laurent, ouf ! il reste Jean-Yves qui posera le mousquif et fera une belle déviation mais ça frottera autant, il faut un fractio (heureusement c’est de la roche bien lisse…). Au bout d’une heure tout le monde est en bas, Jean-Noël remonte en haut du dernier puits pour doubler l’amarrage car en cas de rupture il y avait trop de mou sur la corde. L’idéal aurait été de spiter sur la paroi opposée pour faire un beau plein pot mais la roche est pourrie et se détache en plaques. Le doublement était indispensable car la roche ressemble à de la craie, spit à solidité aléatoire (mais avec deux c’est correct). Eviter de descendre direct dans l’écaille, il y a un spit en milieu de longueur un mètre à droite et on arrive à côté du « lac ». Pendant ce temps le reste du groupe va explorer le réseau annexe, pas de chauves-souris, trop tôt dans la saison. La présence de topis aux petites jambes nous rappelle que l’oppo peut présenter certains risques. Penser à la prochaine visite, à équiper d’un bout de corde les deux passages exposés.

Sortie de Jean-Noël à 16 h, il fait un beau soleil, Pierre-Jean, Stéphane et Laurent vivent l’accouchement de l’étroiture avec quelques souffrances, mais dans l’ensemble nos deux nouveaux topis se sont bien débrouillés. Dominique déséquipera et sera très content de ce trou. Sortie du dernier à 17 h, la nuit tombe et le froid est vif, descente à la torche. Une sortie « San Nicolao » sans histoire (excepté le descendeur…).

Dimanche 24 novembre 1996

Spéléo, initiation, gouffre de Castiglione – Oletta -

Encadrants : Christian, Pierre, Francis, Noël

Initiés : Denis, Maryse

 

Le rendez-vous était donné au Col d’Amphore à 10 h. Ce matin là, il pleut, Sylvie et Roger ne viendront pas, ainsi que Jean-Claude. Le planté de spits de la veille a sans doute réveillé un vieux rhumatisme… Le gué est aisément franchi et le Santana emporte le matériel sur le site. Le soleil est de retour à midi, au menu figatelli et Beaujolais nouveau. À 13 h Francis part en tête, équiper la cavité. En bas du P11, il continue par le réseau de gauche, Noël et Christian équipent le P11 de droite. Tous les spéléos se rejoignent dans la Salle des marches. Lors de la remontée, nous décidons d’équiper la Salle de la chèvre pour quelques photos souvenirs.

Le pénible retour de Maryse vers la surface, inquiète quelque peu Francis qui craint de voir s’écrouler la cavité, tant les vociférations et les propos acides de notre jeune initiée, tonnent dans la caverne. Sortie à l’air libre, 20 h.

Noël Ricoveri, Christian Bernou

Lundi 25 novembre

Jean-Noël sur RCFM (30 mn, 9 h 30-10 h)

Samedi 30 novembre 1996

Spéléo, topographie, grotte de Santa Catalina – Sisco -

Sylvie et Roger, Dominique, Jean-Noël, Jean-Claude, Pierre

 

Fin de la topographie de la grotte, il reste plus de 10 m entre le point le plus haut et la surface ; si l’on croit la légende, la trémie de la salle du haut cacherait la suite… courage pour les désobeurs fous à venir. Mise en place d’une corde à demeure (2 spits et une dèv) pour accéder au réseau supérieur.

Dimanche 8 décembre 1996

Spéléo, topographie, grotte de Brando – Sisco -

Olivier, Laurent, Jean-Claude, Pierre, Pierre-Jean, Cyril

Samedi 14 décembre 1996

Spéléo, prospection, Petre Scritte – Brando -

Jean-Yves, Jean-Noël, Jean-Claude, Stéphane, Laurent

 

Rendez-vous 9 h chez Jeannot, on monte à Silgaggia pour prendre la piste qui rejoint la carrière. Les topis prennent du gras, fini la saine montée vers la crête des Petre Scritte, on y arrive maintenant en 4x4… On a l’accord verbal de M. Brignoli, patron de la carrière, mais obligation d’en informer Pascal, le patron du bar et en cas d’absence laisser l’info au village. En général la piste est ouverte le samedi matin car ils vont à la chasse, mais le soir ils ferment à 16 h.

10 h on retrouve Serge le mineur, qui nous emmène au trou qui soufflait en plein hiver - de la piste redescendre vers l’usine et prendre la première à gauche que l’on remonte sur 500 m environ, le trou s’ouvre 50 m à gauche dans la pente, au fond d’un effondrement dans des blocs de rochers. Jean-Yves désescalade en libre, salle de 3x3 m, pas de suite apparente, on retourne quand même chercher le matériel pour équiper la descente glissante, profondeur 4 m, départs qui bloquent sur trémie, schistes pourris. Tentative de désob’ de Jean-Claude et Jean-Noël, beaucoup de terre et pas de courant d’air, topo sommaire et on remonte. Retour de prospection du reste du groupe, nonda, un vague petit trou au pied d’une girolle.

Après le casse-croûte au soleil, on hésite entre sieste et prospection. On monte jusqu’au trou de l’Eclipse 44, pour y installer des barres d’amarrages. Un sac plastique accroché à un ciste permet de la repérer facilement… Une bonne partie du fond est occupé par de l’eau, pas de volontaires pour la visite. Deux barres d’un mètre de long sont enfoncées dans le sol meuble pour permettre les amarrages ultérieurs.

En redescendant la piste on s’arrête à droite après le baraquement Algeco° pour aller visiter un ancien front de taille. L’œil de Jean-Claude est attiré par deux belles failles qui s’ouvrent à mi-hauteur d’un cône d’éboulis. Descente en libre sur 5-6 m puis on retourne chercher casque, frontale et gants et Jean-Claude poursuit suivie de Jean-Yves. Une demi-heure après ils appellent pour avoir corde et équipement… Jean-Noël et Laurent s’équipent et Stéphane restera en surface. Désescalade d’une faille de 10-12 m qui parpine pas mal, passage à l’horizontal entre des dalles assez craignos, si ça lâche, bonjour le hamburger… on se redresse pour arriver au bord dune belle faille assez étroite. Amarrage en première sur un bloc et Jean-Claude plonge, descente quasiment en oppo mais la corde sera bien utile à la remontée. Jean-Noël et Jean-Yves suivent, au fond cela queute sur faille impénétrable, après franchissement d’une petite étroiture. Remontée glissante. On manque de rester asphyxiés au fond, Jean-Yves fêtant la première avec une bonne cigarette, une bonne façon de vérifier qu’il n’y a aucun courant d’air ! Sortie au bout d’une heure et demie dans le brouillard. Redescente par la piste, en 10 mn on est au village… Café chez Philippe. Deux cavités et 50 m environ de vierge.

 

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