Samedi 6
janvier 1996
Spéléo,
exploration, Cast.3 – Oletta -
Jean-Yves, Jean-Noël, Olivier, Jean-Baptiste, Elisabeth, Christophe et Michelle
Lors d’une
précédente sortie, Christophe avait poursuivi l’exploration de la faille étroite
située juste avant celle des fouilles et avait pu déboucher sur une faille
perpendiculaire qui se poursuivait vers une autre réseau plus large mais très
instable. La faille étroite avait bien été explorée lors de la topographie, mais
semblait se terminer vers le bas alors que le passage était en supérieur. Cette
suite était intéressante car elle recelait de nombreux ossements, beaucoup de
chien mais aussi parce qu’elle se dirigeait vers le « réseau gauche » de la
grotte.
Donc deux
projets pour la sortie, cette explo et l’escalade de la faille du plateau à
escargots de Cast.1, en espérant un hypothétique passage par le haut. Équipement
du trou du pylône par Jean-Baptiste, une bonne occasion de réviser le mickey…
suivi de Jean-Noël, Olivier et Jean-Yves. Escalade de Jean-Yves, le plafond est
à 14 m, mais déception on n’avance pas d’un mètre, simple renfoncement en balcon
et la faille se resserre sur trémie ou calcite avec quelques racines, pas plus
d’espoir qu’en bas. Séquence vidéo pour envoyer à notre ami Alain le désobeur.
Déséquipement d’Olivier.
Casse-croûte
puis on rejoint Michelle et Elisabeth qui fouillent à Cast.3. La faille est
assez étroite mais se passe bien en restant en hauteur, bifurcation à gauche
dans une faille perpendiculaire, escalade d’un ressaut en dévers de 2 m (une
corde sera installée plus tard), on débouche dans une galerie plus large mais
très exposée, beaucoup de rochers en équilibre instable. Une suite vers le haut
au milieu de la trémie, Jean-Baptiste se faufile, puis Jean-Yves, mais le
passage, tel la Mer Rouge, se referme et il manque de recevoir le gros bloc sur
l’épaule, doucement, ça craint ! Etroite et poussiéreuse, la trémie n’offre pas
de suite évidente. Plus loin un laminoir entre des dalles permet à Olivier de
tenter une première mais une bonne angoisse lui imposera un repli stratégique,
Jean-Baptiste s’y faufilera mais peu d’espoir. Pas de suite aujourd’hui mais il
faudra topographier pour se situer par rapport au « réseau gauche ».
De fait, une
topo sommaire faite au retour d’après les seuls souvenirs montre que l’on est
proche d’un des boyaux qui partent de la « Mezzanine », au point le plus bas,
5-6 m environ.
Hydrospeed, la
Gravona
Jean-François, Jean-Pierre et Patrick, Marie-France
Après avoir
consciencieusement épluché les topos de la Gravona, nous avons conclu à une
faute de frappe ayant transformé la D 129 en D 229. Nous nous sommes donc rendus
sur la route de Carbuccia, la D 129 ; Jef, ayant effectué un faux départ,
Marie-France, Jean-Pierre et Patrick se lancent dans la rivière, juste en
dessous des infrans… c’est du moins ce qu’ils croient, car après une heure de
descente, ils tombent en plein dessus (pas dedans, heureusement) ! Ils étaient
en fait partis 2,5 km au-dessus du point prévu. Ils sont quand même arrivés au
bon endroit après 2 h 30 d’une descente apparemment assez fatigante, mais très
plaisante.
Moralité :
quand il est écrit D 229 sur une topo, c’est généralement de la D 229 qu’il
s’agit, même si c’est un allemand qui l’a écrit !
Spéléo,
désobstruction, Cast.3 – Oletta -
Jean-Yves, Jean-Noël, Olivier, Laurent, Jean-Claude,
Noël
La topo
provisoire ayant soulevé de grands espoirs pour une jonction entre les deux
réseaux, il faut aller creuser. Un soleil voilé étant de la partie, Jean-Noël et
Jean-Claude prennent le temps de nettoyer à la tronçonneuse le chemin d’accès
des vilains épineux qui rayaient la peinture des 4x4 (pour faire le tour de la
place St Nicolas, ce n’est pas très beau…). Pendant ce temps Laurent et Olivier
accompagnent Jean-Yves pour aller compter les rhinolophes à Cast.2. Regroupement
à l’abri de Cast.3, où Noël nous a rejoint, les trombes d’eau sur Travo avaient
failli le décourager. Scission entre deux groupes, Jean-Yves, Jean-Claude et
Laurent filent dans le nouveau réseau par le P16 tandis que Jean-Noël, Noël et
Olivier vont se poster dans le boyau de la Mezzanine. Descente au point
le plus bas, une étroiture sévère que Noël surnommera « l’étroiture du trou du
c… » ce qui évoque bien ses dimensions (pas de panique, elle a disparu sous les
déblais de la désob) et à peine le passage franchi on entend des coups sourds
mais nets, ils ne sont pas loin, mais apparemment plus haut. Noël repère plus
précisément la provenance des coups, à travers une trémie ; puis on entend les
voix et au fur et à mesure que terre et rochers sont enlevés la communication se
précise et finalement on peut se toucher les mains, un dernier effort, un rocher
accepte de rouler et par une chatière pas trop sévère la jonction est effectuée.
L’euphorie
était à son comble, on a vite comparé ce moment à la jonction du tunnel sous la
Manche ! Mais la fièvre ne retombe pas, entre les deux réseaux il y a une autre
faille qui donne sur un ressaut de 3 m avec une nouvelle faille. Elle pince à
droite mais continue à gauche par deux étroitures serrées dans une trémie où
sont trouvés quelques gros os. Peu d’espoir de suite, on doit se situer sous le
nouveau réseau avec les trémies instables. Remontée à la surface pour manger et
arroser notre réussite. Constitution d’une équipe de topo, Noël, Jean-Yves aux
instruments et Jean-Noël au crayon, Laurent à l’apprentissage. Olivier est un
peu cassé, Jean-Claude ira planter un spit au fractio en bas du P16. Engagement
dans le boyau avant le P16, Laurent commence sa descente observé par Jean-Yves
et là, première pour Laurent et pour le club, un spit lâche ! Pas de cris
simplement, Jean-Yves qui a poussé un oh ! d’étonnement (ou de surprise,
incroyable, il était sûr de l’avoir bien planté…). Laurent débutant sa descente
et étant dans le passage serré du puits a simplement plongé d’un mètre sans
choc. Rappelons à tous (et aux fouilleurs d’os en particulier) que la roche
n’est pas très sûr à cet endroit et que le spit de l’échelle peut aussi lâcher,
le vol plané serait peut-être limité par le deuxième amarrage, mais sans
assurance on peut être projeté contre la paroi et lâcher prise… Pas trop de
frayeur on descend tous et en avant pour la topo. Sortie à la nuit tombante,
bien cassés et poussiéreux.
Spéléo,
initiation à la falaise de Francardo – Omessa -
Encadrement :
Jean-Yves, Jean-Noël, Olivier, Laurent, Hervé, Jean-Claude, Claire, Jean-Baptiste, Noël, Pascal, Valérie
Initiés :
Christian, Sandrine, José, Bernardine et Emmanuel,
Marie-Pierre, Philippe, Bertrand
La sortie a
bien failli être supprimée, suite à une tentative de vol sur le 4x4 contenant
tout le matériel du club, un vendredi soir, à 18 h, garé devant la Chambre de
Commerce… Une vitre de brisée et la valise de la pharmacie envolée, on a échappé
à la catastrophe. Le lendemain matin, les encadrants étant sur place (enfin au
Carré d’As) à 10 h, on a pu commencer à équiper avant l’arrivée des impétrants.
Etant également assez nombreux, démonstration de matériel et apprentissage ont
pu se faire pendant que l’équipement de la falaise se poursuivait. Résultat, la
falaise n’a jamais été autant équipée (4 voies contre paroi, 2 plein pot et la
vire). Il n’y eut pas trop de bouchons. La plupart des nouveaux ayant décidé de
revenir le lendemain (défection de Marie-Pierre pour raisons de santé et de José
pour fatigue intense), il a fallu constituer trois groupes : Morosaglia, Razzu
Biancu et Castiglione.
Dimanche 21
janvier 1996
Spéléo,
initiation, Cast.3 – Oletta -
Jean-Noël, Véronique, Jean-Baptiste, Michelle et Christophe
et Sandrine, Martine et Luc
Sortie pour
« débutants et inquiets de la corde », José fait faux bond, il ne restait plus
que Sandrine et Véronique, licenciée Topi qui allait faire sa première sortie en
grotte… Retrouvailles avec Michelle et Christophe accompagnés de deux amis, et
qui sont venus pour repérer la jonction et voir les gros os. En avant dans le
réseau gauche, les premières étroitures sont franchies avec un peu
d’appréhension mais les initiées restent sereines. La désescalade des deux
ressauts est un peu exposée pour des débutants et la corde amenée par Christophe
est fort utile, elle mène jusqu’au R3 de la nouvelle faille. Les étroitures de
la jonction ne posent aucun problème, un peu plus difficiles sont celles de la
zone des gros os surtout que c’est un cul-de-sac et le demi-tour obligatoire !
Les os de cette zone sont très friables et peu nombreux, ils doivent provenir de
la zone de trémies instables située juste au-dessus.
Appréhension
pour le R2 et la faille étroite à passer en oppo, il faut emmener un minimum
d’équipement pour pouvoir assurer. Visite de la salle concrétionnée pour Sabine
avec montée à l’échelle (assurée). Huit grosses topipinutti dorment sagement,
plus grosses que les petits rhinos et avec le ventre gris et blanc, des grands
rhinos ?
Remontée du
P16 à l’échelle avec assurance, Jean-Noël préfère faire le tour par la jonction
plutôt que de faire la queue en bas du puits, à peine 10 mn suffisent.
Pique-nique au soleil, Jean-Baptiste reste pour replanter un spit en haut du
P16, mais la roche est un peu pourrie et il y a peu de place pour frapper. La
faim le fait sortir du trou et Jean-Noël le remplace. Puis à deux on finit par
mettre en place un amarrage correct, un spit d’assurance près de l’échelle et
une poulie à demeure sur sangle et AN pour remonter les sacs. Sabine et
Véronique décidant d’avoir eu leur comptant d’explo souterraine, la visite du
trou du pylône est ajournée et à 5 h on est à St Florent.
Spéléo,
initiation, gouffre I Luminelli – Morosaglia -
Laurent, Hervé, Noël, Philippe, Valérie et
Bernardine et Emmanuel
Spéléo,
initiation, Aven de Razzu Biancu – Venacu -
Olivier, Jean-Claude et Christian, Bertrand
Hydrospeed sur
le Golo
Jean-François, Jean-Marie,
Marie-France
De Francardo
au pont de San Lorenzo, une heure de descente dans une eau assez froide mais
sous le soleil, du grand plaisir ! Une petite alerte pour Jean-Marie qui a
visité la marmite qui ce jour là était très accueillante !
Le 27, du
« Hamburger » au pont de chemin de fer avant Barchetta, une heure-cinquante de
descente pour 9 km, cela fait quand même long pour la saison, surtout que les
planiols sont nombreux sur cette portion, efforts récompensés par quelques
belles vagues.
Le 28, de
Francardo à Ponte Leccia, soit 8 km en une heure-quinze, il y a un peu plus
d’eau que le 21 mais le temps est couvert, il pleut par endroits. En bref, on a
eu froid, mais cela valait la peine, les marmites étaient impressionnantes, on a
trouvé quelques belles vagues, mais le plus beau, c’était le zébulon, ça
poussait fort ! Heureusement qu’on ne l’a pas reconnu, car on n’aurait peut-être
pas osé s’y mettre et on aurait manqué quelque chose !
Spéléo,
« première » redécouverte de la grotte aux chauves-souris, Cast.2 – Oletta -
Jean-Yves, Jean-Noël, Olivier, Laurent, Jean-Claude,
Claire, Jean-Baptiste, Philippe, Jean-Pierre et
M.T
Cette sortie
avait pourtant mobilisé tous les chasseurs de trou du club qui pensaient tenir
là le trou de l’année ! Les informations étaient prometteuses, le potier de
Saint-Florent, chasseur assidu, avait découvert sur les hauts des rives de l’Aliso,
un gouffre très large et semblant profond, « où les cailloux, etc. », et
détail important, ressemblant à un trou des Causses (dixit notre ami le potier).
Mais bien vite dès la première explication avec M. Truchon, Jean-Claude a vite
compris qu’à la description de l’accès et des abords, il y avait une forte
probabilité pour qu’il s’agisse de « notre Cast.1 ». Cependant la journée
s’annonçait fort belle et le chemin d’accès pour aborder ce trou « inconnu »
était différent de notre approche habituelle, donc en avant.
Départ par une
piste issue de la route de Casta et cheminement à travers le maquis très piquant
pour arriver sur le plateau et redécouvrir en fait Cast.2, le trou aux
chauves-souris. Bonne occasion pour le revisiter, faire un peu de prospection
aux alentours. Une équipe tentera de déblayer un petit orifice se trouvant à
100 m dans l’alignement de la faille et qui déboucherait sûrement en plafond de
salle, mais outre les mètres-cubes de terre à remuer le projet sera abandonné,
sur les conseils de Jean-Yves, pour ne pas déranger ses petites protégées. Mais
à 50 m de l’entrée principale, toujours dans l’axe de la faille, une ancienne
entrée, de faible diamètre, s’était bien agrandie sous l’action des orages et
permettait de faire une « première »… Jean-Noël et Claire, puis Olivier se
lanceront, descente contre paroi de 20-30 m, beaucoup de cailloux et des
frottements, on remontera par l’entrée principale. Jean-Yves est parti se
faufiler dans une chatière située juste à droite en bas de l’entrée, laminoir
(mieux vaut enlever la quincaillerie) puis diaclase plus ou moins serrée, roche
très agressive, descente sur 10-15 m, un plancher, un squelette entier de chien
avec une tête de prolagus au milieu. Poursuite, par quelques étroitures, vers un
ressaut de 3 m où la corde est utile et ça queute de partout… Claire,
Jean-Claude et Laurent nous rejoignent. Retour dans la grande salle,
Jean-Baptiste part filmer accompagné de Philippe et Olivier. Sortie par
l’échelle posée par Jean-Yves tandis que Jean-Claude teste sa déviation
fraîchement installée.
Pendant ce
temps Jean-Pierre, peu enclin à descendre sous terre par ce beau soleil, a fait
visiter le « Système Castiglione » à notre ami le potier. Les cinéastes tardent
un peu, le temps se refroidit, sortie d’Olivier un peu cassé par la dèv. puis
retour aux voitures par le maquis ou la piste qui longe l’Aliso, la nuit nous
gagne vite. Pot au Col d’Amphore, ce n’était pas la découverte de l’année, mais
cela a permis de redécouvrir Cast.2, de faire un peu de première et qui sait la
prochaine fois sera la bonne, il y aurait un trou qui souffle au-dessus du
camping…
Spéléo,
visite, gouffre de San Nicolao - San Nicolao -
Jean-Yves, Jean-Noël, Laurent, Jean-Claude,
Jean-Baptiste, Noël
Ce trou mérite
bien sa réputation, qui est d’être « introuvable »… en effet à de nombreuses
reprises, depuis sa découverte, des équipes de topi l’ont cherché pendant de
nombreuses heures et il en a manqué de peu pour que cette fois ci l’histoire se
répète à nouveau.
L’équipe était
quasiment à l’heure au café de Moriani, puis habillage au bord de la route et
une fois franchie la crête au niveau de la bergerie, le grondement de la rivière
nous a surpris, premières inquiétudes. Descente glissante jusqu’à la rive pour
découvrir un torrent écumant propre à faire rêver nos camarades de la Nage en
Eau Vive. Inquiétude car 50 m plus en aval il y a une belle cascade, pas
question de se faire emporter au fil de l’eau. Premier essai pusillanime, au
bout de 2 m, l’eau montait à mi-cuisses, on remonte au sentier d’arrivée pour
aller retrouver la rive 100 m plus loin en amont à un endroit plus large et où
le courant semblait moins violent. Sacrifice du président qui teste le gué puis
passage du reste de l’équipe avec une corde en assurance, mais l’eau montait
bien jusqu’aux « coucougnettes »… Arrivée de Jean-Yves, mis en retard par un bec
de lampe récalcitrant, et qui refusant de faire trempette à son jogging tout
neuf enleva le tout pour braver les éléments intrépides dans le plus strict
appareil… le tout immortalisé par le caméscope de Jean-Baptiste, qui tient la
cassette à disposition de tou(tes) les adhérent(es) du CDS2B.
La grimpette
qui suivait nous a bien réchauffés et c’est plus trempés par la sueur que nous
arrivâmes au niveau du replat et du gros châtaignier où l’on oblique à gauche en
descendant avant de remonter sur la gauche de l’arbre mort, c’est ce qu’il
restait comme souvenirs aux trois vétérans de San Nicolao qui étaient dans
l’équipe, seulement dès l’arbre mort ce n’était plus qu’un inextricable roncier,
ce qui a semé le doute dans les esprits de nos vétérans, d’autant plus que le
brouillard nous enveloppait et qu’aucune crête ne se dessinait ! Une bonne heure
à chercher, plus haut, plus bas, plus à gauche mais à chaque fois aucun indice,
les souvenirs étaient bien ceux qui avaient guidé nos premiers pas.
Tentative de
feu, avec allumage au carbure, mais avec une telle humidité qu’il fallait
souffler dessus sans arrêt. Casse-croûte, projet d’aller rendre visite au trou
de Velone, car on avait bien abandonné tout espoir, et puis le plafond nuageux
s’est élevé, et grimpés sur une souche, on a pu découvrir au-delà du roncier, la
crête et son mini-lapiaz qui domine le trou. Réveil des énergies, guidés par le
président du haut de sa souche, Noël et Laurent réussirent à se frayer un chemin
jusqu’au lapiaz mais il a fallu encore quelque temps avant de trouver la fente
étroite qui donne accès au gouffre (sur la gauche en descendant au bout de la
crête, 10 m en contre-bas). Il était 15 h passés, décision est prise de faire
une visite rapide, abandon du projet de topo. Équipement de Jean-Claude, puis
Jean-Noël, puis Laurent qui époustouflé par la beauté du puits d’entrée a du
passer vingt bonnes minutes à l’admirer du haut du dernier fractio… celui-ci
placé sur la paroi opposée et plein pot lui offrit quelques résistances (il
demande certes de la technique, posséder une longe courte pas trop courte,
utiliser la pédale pour se délonger, mais en fait, il est plus simple de ne pas
se longer dans le mousqueton mais dans la corde supérieure et de descendre en
bout de descendeur un mètre plus bas, les pieds reposent alors sur la paroi
inclinée et le changement de corde se fait sans difficulté bien que ce ne soit
pas « sécurit à 100% », de même à la remontée inutile d’aller se mousquetonner
dans le fractio.). Finalement, rejoint et conseillé par Jean-Yves, il réussira à
le franchir ayant failli abandonner et voulant remonter… Joli descente contre
paroi, bien faire passer la corde derrière l’écaille, dans une goulotte pour
éviter les frottements à la remontée. Le puits est bien arrosé et un écoulement
important existe au milieu de la faille principale s’échappant par son point le
plus bas, il y aurait peut-être de la désob à envisager… Pendant tout ce temps,
Jean-Claude part visiter le réseau secondaire, plus sec mais beaucoup plus
terreux, de l’escalade, quelques oppos, une descente d’un puits de 5-6 m. Dans
la salle supérieure, un regroupement de 50 rhinolophes Euryals, plus gros que
les petits rhinos et au ventre gris-blanc et, différence essentielle, au museau
pointu, ce que l’on a pu vérifier quand Jean-Yves en a décroché un (lui seul
peut le faire sinon P.V. et amende, c’est un délit !). Exploration de la faille
terminale, il y a peut-être un peu de désob à tenter, revenir avec la massette.
Mais le temps
passe, on n’envisage pas de repasser la rivière de nuit (et pourtant…), les
remontées et les sorties se feront sans gros problèmes… (Laurent reprendra bien
le temps d’admirer le puits du haut du dernier fractio, mais plus rapidement ;
Jean-Baptiste lâchera sa pédale dans l’étroiture de sortie et Noël se fera un
plaisir de redescendre lui chercher ; Noël souffrira pas mal à la remontée et au
déséquipement car ayant oublié son croll, il se servira du bloqueur du palan,
qui apparemment coulisse moins bien que le croll…) et quand le dernier amarrage
sera dans le sac la nuit noire nous aura envahis.
Fort
heureusement, pas de brouillard et la lune est pleine et nous aidera pas mal à
nous guider. Le débit de la rivière semble avoir baissé et l’on tente un passage
direct en bas du chemin, il y a moins d’eau, « les coucougnettes » sont
épargnées, une bonne suée pour remonter sur le sentier, à travers le maquis bien
gras et les voitures sont là. Réconfort à Moriani et rentrée tardive sur Bastia,
une sortie bien remplie, un sacré trou !
Assemblée
Générale CDS et LISC au CPS de Corte
Christian, Jean-François., Bernard, Jean-Yves, Jean-Noël, Patrick, Lou, Laurent, Hervé, Claire,
Jean-Claude, Francis, Marie-France, Noël, Philippe, Michelle, Dany, Philippe, Pascal, Jean-Pierre, Valérie et Joseph
Spéléo,
visite, gouffre d’Altiani – Piedicorte di Gaggio -
Christian, Jean-Yves, Jean-Noël, Jean-Claude, Laurent, Noël,
Philippe, Pascal
Retenir que
l’étroiture d’Altiani est vraiment la plus sévère de Corse. Cinq spéléos
fougueux ont voulu la braver (J-C., J-Y., Ph., N., Pa.), ils en sont sortis,
tous avec beaucoup de difficultés, surtout « l’enfant du pays » qui n’a pu être
extrait qu’après 45 mn de lutte et les efforts surhumains de ces petits
camarades restés en amont… Ne pas oublier d’emmener un couteau pour couper les
longes qui restent accrochées dans les étroitures ; heureusement qu’il restait
encore quelqu’un en dessous pour monter la décrocher… Et laisser une à deux
personnes à l’amont pour se faire tirer… Polémique sur un élargissement possible
car en bas il y a un beau « lac » de 20 m de long…
VTT, Tour de
l’étang de Biguglia
Jean-François, Jean-Noël, Patrick, Olivier, Véronique,
Jean-Baptiste, Marie-France, Philippe, Claire, Pierre X., Fred X., X. et X.
Equipée
réduite à 13 après les défections de Jean-Claude, Bernard et Laurent, pour
diverses raisons de santé. Départ au stade de Furiani, direction le sud, via le
cordon lagunaire, avec alternance de route et de passages en sous-bois. Arrêt
aux Sables de Biguglia pour étoffer la troupe et retour au stade par le côté
« terre » en « collant » à l’étang le plus possible, mot juste car pas mal de
boue (ce qui était recherché…). Les reconnaissances antérieures de
Jean-Baptiste, Jean-Noël, Patrick et Jeff ont permis d’établir un itinéraire
épousant bien les bords. Au total, 47 km, quatre heures sous un super soleil.
Spéléo,
équipement, Cast.1 – Oletta -
Jean-Yves, Jean-Noël, Olivier, Jean-Baptiste
Équipement du
trou jusqu’au plateau à escargots en vue des repérages « pré-désob » du week-end
prochain.
Spéléo,
initiation, visite et désob., grottes de Petre Scritte – Brando -
Jean-Yves
(ACS), Jean-Noël, Olivier, Laurent, Pascal (I Topi) et Roger, Sylvie et Ange, Pierre-Jean, X, X,
X. (initiés)
Initiation
d’un groupe de montagnards au crapahutage souterrain. Montée sur le plateau par
un chemin bien enneigé. Les grottes sont toujours là, les fistuleuses encore en
place, quelques-unes ont souffert, difficile d’y emmener un groupe de débutants…
Progression de 4-5 m au bout de PS.1, le boyau se poursuit après un virage, il
faut continuer à casser, Olivier a fait de la première. Accès à l’entrée du
laminoir de l’enfer de PS.2, beaucoup d’eau et de la boue bien noire.
Spéléo,
repérages de surface, Castiglione – Oletta -
Jean-Yves, Michelle (ACS), Christian, Jean-Noël, Laurent, Jean-Claude, Pierre, Francis, Noël
(I Topi) et Stéphane (initié) ; Alain, Alain MARTY, Daniel
et Nicole (Spéléoclub du Quercy)
Invitation,
sur l’initiative de Michelle, d’Alain Lafarguette, membre de l’EFS et du SSF,
spécialisé en techniques de désobstruction, venu pour étudier la possibilité
d’ouvrir le plateau à escargots de Cast.1 à la surface. Accompagné de Daniel,
artificier, inventeur d’un système de repérage en surface des galeries
souterraines, par balise, et de Alain, du Spéléoclub du Quercy.
La technique
est la suivante, une balise émettrice est suspendue sous terre, strictement
verticale et une détection est réalisée en surface, ce qui permet de caler
exactement la topographie et de corriger les erreurs d’azimut. Ceci est très
important pour le système de Castiglione, afin de positionner le plateau à
escargots, de préciser l’origine des remplissages osseux et de pointer la zone
de jonction potentielle entre les deux réseaux. La communication entre fond et
surface (pour confirmer la détection du signal) se fait par téléphone (ondes
transmises par le terrain, deux piquets de terre reliés par câble).
Récupération
des invités au bateau de 8 h, regroupement à Saint-Florent. Repérages des points
stratégiques de Cast.1. Parallèlement, découverte du trou pour Christian,
Stéphane et Pierre. Stéphane nous fera un petit malaise en haut du P11, fatigue,
crispation. Remarques d’Alain sur la qualité de l’équipement de ce trou, on a le
label EFS…, mais conseille de ne pas laisser les échelles en place, elles se
corrodent, les mousquetons alu s’oxydent, plutôt mettre des vieilles cordes avec
des mousquifs acier et plaquettes idem (voire alu). Le point bas de la Salle de
la chèvre leur semble facile à désober sans explosif, user de la barre à mine et
du burineur. Pour le plateau à escargots, il faudra faire « péter », mais
impossible de se prononcer plus, les premiers tirs nous renseigneront. Il
restera la solution du forage vertical, pour évacuer les fouilles, le plateau
est 16 m, le plafond à 14 m, donc 2 m de terre…
Super repas
organisé par Michelle, figatelli grillés, quiches, fromages, vin de Patrimonio,
desserts, café… Poursuite des repérages dans Cast.3, les extrémités de la topo.
Noël et Francis rééquipent E10, suppression de l’échelle et mise en place d’une
corde à demeure sur la paroi gauche, avec fractio et vire. Sortie à 19 h,
premier compte rendu, il faut recaler la topo de 20 à 30 degrés, la zone de
jonction probable s’est déplacée vers le haut de la zone des fouilles, mais la
distance n’excède pas 5-8 m. Pot à Saint-Florent puis repas au Number One, le
nouveau resto ouvert à côté du club.
Spéléo,
exploration, Castiglione – Oletta -
Jean-Noël, Jean-Claude, Francis
Nos amis du
Quercy ont envie de faire un peu de tourisme et nous confient leur système de
caméra pour explorer les étroitures. Un module de caméra de 8 cm de diamètre
monté au bout de tubes à rallonges, avec possibilité d’orientation et relié à un
écran miniature installé dans un œilleton tenu à la main, le tout alimenté par
accus, soit deux kits à porter.
Premier essai
sur Cast.7, fissure qui souffle découverte en décembre, des feuilles et de la
terre, très serrée, il faut ouvrir plus.
Mise en
pratique sous terre dans le boyau du réseau gauche de Cast.3, où un orifice de
15 cm dans une paroi calcitée offrait quelques espoirs. Visualisée jusqu’à 5 m,
il s’agit d’une faille très étroite, un prolagus arriverait tout juste à
passer…, on semble deviner le fond, à abandonner. Explo du fond du même boyau,
très calcité, se termine sur gros blocs impénétrables.
Explo de
Cast.6, la faille de Gipsy, faille de 10-15 m de long en pente douce, démarrant
au fond d’une doline d’effondrement vers la grotte des chauves-souris (Cast.2).
30 à 50 cm de large et 2,50 m de haut. Le fond se resserre et se coude. Allongé
au maximum, le casque enlevé, Jean-Claude enfile les tubes sur 4 m environ, pas
d’élargissement, un bloc coincé, derrière cela continue mais toujours très
étroit, à abandonner.
Rangement du
matériel, mesures de surface pour positionner les point déterminés la veille,
puis en fouillant Jean-Claude trouve un trou qui souffle, à 50 m en contrebas du
pylône, en direction de la bergerie. Ouverture de 10 cm, 10-15 m de profondeur à
l’oreille… la barre à mine devrait suffire pour élargir, la caméra était rangée
et il fallait la ramener à nos amis qui prenaient le bateau. Cast.8 sera pour la
semaine prochaine…
Spéléo,
initiation et perfectionnement, falaise de Pietralba – Pietralba -
Encadrement :
Jean-Noël, Laurent, Jean-Claude, Francis, Noël, Pascal (I Topi), Jean-Yves
(ACS)
Initiés :
Roger, Sylvie, Ange, Pierre, Karine,
Marie-Pierre (initiés)
Temps maussade
sans pluie. Moins d’initiés que prévu… le problème des réservations. Pietralba
est bien pour son passage dans le trou, bien équipé par Jean-Claude mais on
manque de voies de débutants et il est difficile de suivre leur progression sur
corde en restant parallèle. Francardo reste plus intéressant pour l’initiation.
Progression et passage de fractios bien acquis pour Ange, mais il ne peut venir
le lendemain, idem pour Karine, Pierre n’a aucun problème, Roger et Sylvie
semblent aptes à se déplacer sur cordes mais lentement, avec quelques
difficultés de coordination, pour le lendemain Saint Florent suffira.
Spéléo,
initiation en cavité, Cast.1 – Oletta -
Encadrement :
Jean-Noël, Laurent, Jean-Claude, Noël
Initiés :
Roger, Sylvie, Ange, Pierre, Marie-Pierre
Premier
secours dans Cast.1 ? Voici le compte rendu qui en a été fait auprès du SSF : «
Regroupement au café à 10 h, montée de la piste en 4x4 (donc sans effort
physique) et installation auprès du trou vers 10 h 45. Temps maussade, pluie
menaçante et vent glacial. Le trou étant resté équipé depuis le week-end
dernier, il ne restait qu’à mettre en place la corde d’entrée dans le P7.
Décision est prise de descendre rapidement pour se mettre au chaud, la sortie
est envisagée vers 14 h-14 h 30, heure à laquelle on prévoie de casser la croûte
dans un abri situé plus bas, mais ceci n’a pas été discuté avec les initiés, il
leur a simplement été dit que l’on en avait pour deux heures et demie environ.
La « cordée » de progression sera la suivante : Jean-Noël (pratiquant spéléo
depuis quatre ans, stage de perfectionnement 94, président du club, médecin),
Sylvie (initiée, conjointe de Roger, 49 ans), Roger (la victime), Jean-Claude
(pratiquant spéléo depuis quatre ans, perfectionnement 94, membre du club),
Pierre (22 ans, initié, pompier), Laurent (spéléo depuis six mois, membre du
club), Noël (spéléo depuis cinq ans, pompier, membre du club). Descente assez
lente de nos initiés vétérans, notamment Roger qui hésitera beaucoup avant de
passer un fractio-mickey en haut du P11, accès par main-courante de 2 m en
opposition.
Le « fond »,
vers –30 m est atteint vers 12 h 45. Visite d’une zone fossile riche en
ossements et remontée vers 13 h 15. La « cordée » de progression est la même.
Sylvie passe pas mal de temps en haut du P9, emmêlée dans ses amarrages, mais
Roger qui suit le passe sans aucune difficulté. Remontée du P11, Jean-Noël
attend Sylvie, qui bloquera un peu, croll monté trop haut, puis Sylvie installée
confortablement, il descend deux mètres plus bas dans un puits secondaire pour
poser une sangle. Jonction à la voix avec Roger qui monte lentement ce P11,
passage d’une déviation à –7 m, puis appel de Sylvie pour signaler que Roger ne
se sent pas bien. Il est environ 14 h. Remontée de Jean-Noël en 30 s., assurance
sur main courante pour être auprès de Roger qui se plaint de fatigue extrême, de
sueurs, de fourmillements dans les jambes et signale lui-même qu’il est
vraisemblablement en « hypo ». Il est sous le fractio en Y, croll à 10 cm du
nœud, poignée et petite longe sur main courante. Essai pour l’aider à se
soulever afin de pouvoir décrocher le croll pour le faire progresser sur la main
courante, mais il pèse 95 kg et n’a plus aucune force dans les jambes, ni les
bras… Il parle de moins en moins, devient très pâle et sa tête ballote. Demande
est faite en surface (on est à -7) par Sylvie de nous envoyer du sucre, des
cordes et les palans. Fort heureusement la femme de Noël était restée hors du
trou, ce qui a évité à Sylvie de monter. Devant le malaise qui s’accentue et la
baisse de conscience de Roger, appel est lancé à Jean-Claude qui attendait en
bas du P11 pour qu’il monte apporter son aide. Jean-Claude arrive rapidement,
passe Roger et se longe sur les amarrages du Y. Le sucre arrive, Roger peut en
avaler trois morceaux, ce qui le réveillera en 5-10 mn. Les palans ne sont pas
là mais Jean-Claude et Jean-Noël ayant chacun une poulie, ils réussissent à
soulever Roger par un système de renvoi dans les amarrages, le croll est enlevé
et on réussit à le faire glisser sur la main courante et à l’amener au bord du
puits où une pierre plate lui permet d’être soulagé. La progression est
facilitée par un retour de la conscience et un légère récupération de forces, il
peut accompagner les efforts de J-C. et J-N. Cela a du durer 30 mn environ.
Repos allongé
dans la petite salle en bas du dernier puits, confection d’un palan avec poulie
de renvoi, deux personnes suffiront à tirer ses 95 kg. Les couleurs reviennent,
le vent glacial finit de le réveiller. Le casse-croûte qui suivra auprès du feu,
sera très apprécié.
Analyse :
comme d’habitude, ce genre d’accident est lié à l’accumulations d’incidents.
- Première
erreur : Habituellement, on mange toujours avant de rentrer dans les trous, même
souvent trop… mais là il faisait vraiment très froid, il n’était pas très tard
et le trou était équipé, l’attente lors des équipements n’aurait pas lieu, on
pouvait raisonnablement prendre deux heures et demie pour « faire » ce trou. On
est tous habitués à manger copieusement le matin, céréales, etc., ce qui permet
de repousser l’heure du repas, mais Roger ne prend qu’un café le matin et quand
il part en montagne, il mange dès les premières sensations de faim. Donc erreur
de ne pas avoir mangé avant de descendre ou de ne pas s’être renseigné sur
l’état glucidique de chacun.
- Deuxième
erreur : ne pas avoir emporté de quoi grignoter, c’était un petit trou…
- Troisième
erreur : les comprimés de coramine-glucose qui étaient habituellement présents
dans la couverture de survie dans le casque, n’avaient pas été renouvelés suite
au vol de la pharmacie du club.
- Quatrième
erreur : il faut toujours emporter le palan et une corde de secours (une 15-20
m ?), heureusement que l’on a toujours la poulie sur soi et que la surface, avec
quelqu’un en relais, n’était pas loin, mais c’était une chance, sinon on aurait
perdu du temps.
De plus même
si tout va bien, ne pas perdre de vue les débutants, jusqu’à la sortie du trou,
cela n’aurait pas empêché le malaise mais il aurait peut-être pu économiser
quelques forces.
Une
hypoglycémie n’est pas en soi un accident grave, mais à 60 ans il faut quand
même se méfier, mais la crainte est surtout liée au temps passé en suspension
sur le baudrier, la connaissance de la pathologie survenant sur harnais est
plutôt source d’inquiétude. Bien que dans ce cas on était en haut de puits
étroit avec aucun risque de basculement en arrière, mais…
À noter
également l’inconfort du baudrier que portait Roger, sa forte carrure n’avait
pas permis de l’équiper avec un baudrier adéquat, le torse était également
inadapté, trop serré. Décision a été prise d’acquérir un modèle de grande
taille.
Le dégagement
s’est fait sans trop de difficultés car l’on était en sortie de puits étroit
avec opposition possible, de plus ce puits est équipé « secours » avec des spits
au-dessus des amarrages, ce qui aurait permis d’installer un palan et une poulie
largable pour le sortir ou bien le redescendre si cela s’était produit plus bas
dans le puits. La technique de décrochage d’équipier aurait pu être une
éventualité, mais la pratique manque… le poids de la victime aurait posé un
problème… et l’étroitesse de la diaclase ne s’y prêtait pas. »
L’état de
Roger, une fois sorti et changé, ne présente plus de risques et ils partent se
restaurer à Cast.3. Déséquipement intégral de Laurent et visite de la Salle de
la chèvre, de la vire et de la salle concrétionnée par Laurent et Noël. Mesures
de surface des points relevés lors du balisage, par Jean-Noël et Pierre.
Retrouvailles auprès du feu de camp à l’entrée de Cast.3, la prune de Roger est
toujours appréciée.
Montagne,
Sortie avec nuit à Manganu
Annulation,
météo trop pourrie, de la pluie, un temps bouché pendant deux jours.
Paléonto,
fouilles, Cast.3 – Oletta -
Jean-Yves, Elisabeth, Michelle et Christophe (ACS), Jean-Noël
(I Topi)
Il a plu sans
arrêt depuis trois jours et l’Aliso est en grosse crue, le gué s’est transformé
en fleuve de 20 m de large, la profondeur de l’eau doit approcher le mètre et il
y a du courant. Michelle, Christophe et Elisabeth, bien décidés à poursuivre les
fouilles ont laissé la voiture au camping et sont venus à pied par la piste du
bord du fleuve. Jean-Yves voyant la crue mais ne voyant pas les voitures a
rebroussé chemin jusqu’au Col d’Amphore pour prévenir (et réveiller…) Jean-Noël,
puis s’en retournera vers Corte. Jean-Noël en balade dominicale ne tentera pas
la traversée (quel entraînement pourtant pour le Camel Trophy !) et passera par
la piste de la route de Casta, bien boueuse, avec quatre barrières mais pourra
retrouver les fouilleurs fous. Toujours des chiens, dans un bel état de
conservation, un « cimetière ? »
Hydrospeed,
baptêmes, invitation de la Commission de Nage en Eau Vive
? participants
Spéléo, visite
et prospection, gouffre Sebastien Risterrucci – Ghisoni -
Jean-Noël, Olivier, Laurent, Jean-Claude, Noël,
Philippe, Pascal et Jean-Jacques
Samedi :
Noël et Philippe, montés à pied le vendredi soir, ont passé la nuit dans un abri
aménagé par des chasseurs et prêté gracieusement à nos amis. Confort rustique,
sol en terre battue, mais une mezzanine en bois où 5-6 personnes peuvent
dormir ; cheminée, éclairage par lampe tempête, eau courante à l’extérieur et
tout ça à 15 mn du trou…
Retrouvailles
le samedi vers 11 h 30, après avoir raté Christian B., sa voiture était au
pont, mais il avait du emprunter une autre piste à pied et on ne l’a pas revu.
On a eu confirmation qu’il était retourné chez lui… Pique-nique au soleil puis
descente dans le trou vers 14 h. Équipement de la voie habituelle par Jean-Noël
suivi de Philippe, Noël suivi de Laurent équipera le P51. Regroupement au fond
après de nombreuses minutes passées à chercher le spit d’amarrage du dernier
ressaut, Noël était assis dessus… Cela a donné l’occasion d’en replanter deux
pour installer une main courante sur une oppo un peu exposée. Visite détaille du
fond, il y a eu beaucoup d’eau, du sable très fin et des traces d’écoulement qui
se dirigent vers le point bas situé du côté du P51, à creuser… Par contre la
faille perpendiculaire semble bien colmatée. Remontée des deux équipes, en
inversant les voies, Philippe déséquipera le P51, pour le laisser vierge pour
Jean-Claude le lendemain. Regroupement au musée et sortie sans problème de 18 h
à 19 h. Jean-Claude et Olivier nous attendent avec un bon feu après avoir
prospecté tout l’après-midi avec Jean-Jacques.
Bilan : trois
départs à explorer sur la crête et un départ à 5 m du trou, à la verticale du
P30 du fond d’après la topo, si cela correspond, on aurait un P95…
Désobstruction mais un gros rocher résiste, on verra demain. Repas plantureux à
la grange, figatelli, harengs, tripes… 23 h, retour sur Bastia de Jean-Noël et
Olivier, laissant leurs camarades perdus au fond des bois, et qui devront
descendre à pied le lendemain.
Dimanche :
Pascal montera à pied le matin pour rejoindre ce qui reste de l’équipe. Fin des
espoirs sur le P95, cela queute au bout de 2 m.
20 h 30,
Jean-Noël reçoit un appel de Marie-Pierre, la femme de Noël, le groupe qui avait
rendez-vous avec Nathalie, la femme de Philippe, en bas de la piste vers 17 h,
n’était toujours pas là à 20 h. Cela fait donc trois heures de retard, donc mise
en alerte des spéléos locaux. Appel à Francis Maraval et Philippe Stella, pour
préparer les sacs au cas où… Décision d’appeler la gendarmerie de Ghisoni à
21 h 30 si ils ne sont toujours pas en bas. Objectif, monter voir au bord du
trou si il y a toujours une corde ce qui signifierait incident vraisemblable et
nous en informer par radio, puis nous rendre sur place à 3 ou 4 (Jean-Yves et
Valérie auraient été prévenus) pour un premier bilan avant de prévenir le SSF.
Nathalie était toujours en bas de la piste, appel à la Marie-Pierre à 21 h 30 et
ils arrivent juste à cet instant. Levée de l’alerte.
Ils nous
détaillerons l’incident (fatigue et progression très lente d’Olivier). Lors du
déséquipement du P51, le sac s’est coincé dans une écaille, au niveau du dernier
spit avant la tête de puits. Olivier a tenté la conversion pour redescendre le
débloquer mais s’est emmêlé dans le cordes, d’où épuisement. Il a renoncé, a pu
remonter jusqu’à la galerie du musée et Pascal a fini le déséquipement.
Rapidement Olivier remonte le P12 de la lucarne, attendu par Jean-Claude, Pascal
fermant la marche. Puis remontée lente du P50 de sortie. Sortie au jour vers
19 h. Noël attendait et Philippe, qui n’était pas descendu, ayant laissé son
matériel la veille dans la voiture…, était descendu en bas de la piste avec un
kit. Il a donc retrouvé Nathalie vers 19 h 30, à son retour du coup de fil à
Marie-Pierre. Le reste du groupe est arrivé en bas vers 20 h 30. On aurait pu se
dispenser de l’alerte si Philippe était descendu plus tôt, sans attendre la
sortie du groupe ou si Nathalie et/ou Philippe avait prévenu Marie-Pierre du bon
déroulement de la sortie. On est passé à 2 mn de l’alerte mais cela a permis de
tester le déclenchement de la pré-alerte.
Spéléo,
visite, gouffre I Luminelli – Morosaglia -
Jean-Noël, Jean-Claude, Pierre, Francis, Pascal
et Nathalie
Chaud soleil
de printemps, enfin… il a été difficile de quitter la terrasse du Carré d’As.
Bronzette à l’entrée du trou. Laurent équipe guidé par Francis. Après le R2,
plan incliné, puis passage en main-courante et P8 sans déviation, c’est plus
joli. Débuts souterrains de Pierre et Nathalie, encadrés par Pascal et
Jean-Noël. Bonne progression. Regroupement en bas des derniers puits et visite
du fond pour les nouveaux. Remontée par le shunt, visite de la faille située au
bout de la galerie intermédiaire, deux spits une déviation sur lame et descente
sur 20 m, de plus en plus étroit. Au fond colmatage de chaque côté, longueur
5 m, largeur 30 cm. Remontée suante. Excursion jusqu’à la « rivière
souterraine », étroiture, ressauts en oppo, bonne initiation, mais les cailloux
ne font pas plouf! Sortie pour cause de lumière vacillante. Francis et Laurent
sont restés en bas des puits pour explorer un départ en haut du dernier P6, un
peu de désob, encore des cailloux, il faudra poursuivre. Bonne sortie de nos
initiés. Laurent déséquipera le tout !
Spéléo,
mesures et prospection sur Castiglione – Oletta -
Jean-Noël, Jean-Claude et famille
On termine les
mesures de surface d’après les repérages de la balise et il reste un peu de
temps pour ouvrir Cast.8. En passant, découverte de Cast.9, un petit trou qui
souffle, les enfants LA MILZA vont bien l’élargir et on le finira pour donner
accès à un P7 en désescalade, qui bute sur faille obstruée par des blocs, à
revenir. Pour sa part Cast.8 donne accès à un boyau de 2 m avec un départ de
faille, à suivre également… Pendant ce temps, Marie-Françoise redécouvre Cast.4
qui n’était pas loin, il s’agit d’une belle ouverture, type aven de 2 m de large
par 8 m de long, la profondeur semble être au moins 10 m. Il a bien été visité,
en 92, deux spits d’amarrage, bien rouillés. À revoir, les désobeurs n’étaient
pas très persévérants à cette époque… et puis la verticale est engageante.
Merendella
dans le Cap Corse - Tollare -
Jean-Noël, Laurent, Jean-Claude
Laurent fait
demi-tour à Santa Catalina (mais il avait l’avion le lendemain… ) et Jean-Claude
utilisera le moteur à explosion pour le retour. Le vin et le pastis n’ont pas
manqué.
Spéléo, topo,
grotte de Butrone – Sisco -
Jean-Yves, Jean-Noël
Reprise de la
topo d’entrée jusqu’au réseau fossile et topo de la rivière temporaire et du
laminoir de sortie. Report sur Toporobot, cela se tient et sera présentable aux
Bonifay pour la campagne de fouilles de la semaine prochaine.
Spéléo, explo
et topo, Failles du Monte Emerini – Velone Orneto -
Jean-Noël, Laurent, Jean-Claude
Départ de
Peru-Casaveghje, chemin du cimetière puis piste et obliquer à gauche pour
rejoindre le col de Peru. Au col, tourner à gauche et suivre la ligne de crête
jusqu’au Croce Niolo, alt. 1000 m. Obliquer à droite, suivre la crête et les
failles sont au pied du Monte Emerini, deux heures d’accès. Une grande faille de
150 m de long par 10 m de large et 20 m de profondeur. Deux départs dans des
gros blocs, un boyau de 10 m de long et une « grande salle » de 20 m de long par
3 m de large et 4 m de haut. Tout se termine sur des éboulis. Topographie de la
cavité partant au fond de la faille secondaire. Galerie noire et humide se
terminant après deux ramifications dans des éboulis instables. Un seul petit
rhino d’observé. Beaucoup de petites failles perpendiculaires à ce réseau
principal, 50 cm de large en moyenne, toutes sont colmatées par de la terre à
3-5 m de profondeur. Au retour, nous sommes désolés d’annoncer à quelques
habitants que le mythe de la grotte qui s’enfonce dans les profondeurs a vécu.
Spéléo,
visite, grotte de Butrone – Sisco -
Jean-Noël, Roger et Sylvie
On profite du
passage en Corse de M. Bonifay, paléontologue réputé et « découvreur » de la
grotte de Maccinaggio pour aller lui rendre visite sur le site de Butrone. En
effet cette grotte a retenu toute son attention et il pense y découvrir des
traces d’habitat ou du moins des vestiges paléontologiques animaux. Rencontre
avec le maire de Sisco, M. Vivoni qui se trouvait sur place, le site de Butrone
l’intéresse également et la commune est prête à faire un « effort » pour aider
aux fouilles et à l’« entretien » du site. Une aide financière sera apportée et
une porte sera installée. Bien entendu le club sera détenteur de la clé et les
visites se feront avec notre accord. Premier carré de fouilles dans l’abri et
topographie précise des lieux au 1/50e. M. Bonifay ne connaissant pas
la rivière souterraine (sic), nous l’embarquons pour une visite
détaillée, ce sera l’occasion pour nous d’apprendre que cette cavité a été
creusée dans un premier temps puis rempli entièrement d’alluvions, terre et
galets roulés (de nombreux vestiges sur les bords), puis recreusée et que ce
travail de l’eau se poursuit encore. Ses yeux avertis découvriront de nombreux
os, dont un gros morceau de bassin de cervidé. Regardons maintenant où nous
mettons les pieds… De plus cette cavité recèle un mystère : d’après Bonifay et
le maire (qui l’avaient visité, il y a une vingtaine d’années), il aurait existé
à cette époque un passage en contre-bas et à gauche dans la grande salle fossile
du fond, et qui donnait sur une salle aussi grande avec un cône de sous-tirage
de quelques mètres de profondeur. À l’heure actuelle, rien ne permet de
suspecter ce passage, alors à vos pelles et à vos seaux…
VTT,
L’exploit…
Jean-Claude
Descente du
Pigno en VTT en passant par les glacières de Cardo.
Spéléo,
première, Le trou d’Agheri, enfin…
Christian, Jean-Noël, Laurent, Jean-Claude, Nathalie,
Noël et Patrick, Maryse, Valérie et notre guide Dume
Résumons
l’historique de ce trou : fin 94, le correspondant local de Corse-Matin relatait
à l’occasion d’un reportage sur le massif de Logoniello et du village d’Agheri,
l’existence d’un trou en altitude (1 000 m) et qui rejoignait le défilé de l’Inzecca,
situé 600 m plus bas… de quoi nous faire rêver. Cette histoire lui avait été
transmise par les bergers avec les précisions habituelles, les cailloux, les
histoires d’aventuriers disparus plusieurs jours… mais depuis il avait été
comblé par des branches et des cailloux… Trois expéditions ont suivi, Jean-Yves
puis Jean-Claude, Jean-Noël et Pascal, puis Jean-Claude, Jean-Noël, Jean-Yves et
Jean-Jacques, et malgré les indications des vieux habitants du village, les
bergers rapporteurs de l’histoire, ce fût à chaque fois une galère de maquis et
d’errances épineuses… Jusqu’à ce que Noël rencontre Dume, grand chasseur de
sangliers sur le massif et qui connaissait le trou, enfin on allait le voir…
Mais pour y arriver, il faut compter deux bonnes heures de grimpette… S’arrêter
aux bergeries à gauche avant d’arriver à Agheri, prendre le sentier qui monte à
droite et le suivre jusqu’au replat. Redescendre légèrement et on arrive dans la
partie boisée… Monter jusqu’à la crête en obliquant à gauche. Quand on est sur
le replat on voit l’endroit à atteindre : un sapin mort, sec au-dessus d’un
rocher aux teintes rougeâtres. Passer donc la crête au-niveau d’un petit col
puis redescendre sur la gauche, pour éviter des barres rocheuses et dès que
possible remonter sur la crête. Dans une zone plus plate qui domine le versant
d’Agheri, on trouve une petite clairière avec le trou ! Difficile à préciser
plus et sûrement difficile à retrouver. Bien bouché par des branchages, de la
terre et des cailloux, il ne nous inspire pas, cela ressemble à un conglomérat
de gros blocs volcaniques, peu de chances de trouver des cavités dans une telle
zone. On se décide quand même à creuser mais notre vaillance nous abandonnera
trois heures plus tard, bilan un départ entre blocs qui s’arrête au bout de deux
coudes de un mètre. La profondeur de trois mètres est atteinte mais toujours de
la terre et des cailloux, comblement qui semble naturel… Reprise du chemin de
retour, Dume qui connaît bien les lieux… nous fait redescendre trop bas sur
l’autre versant et la remontée est raide et exposée dans les barres pour
retrouver la crête et le passage aux cols. Retour aux voitures un peu cassés et
déçus. L’imaginaire populaire est vraiment exubérant.
Le vélo, c’est
dans le vent…
Jean-Noël, Olivier, Laurent
Bastia, le
défilé du Lancone et le col San Stéphano. Un temps agréable, tout allait bien,
pas un souffle d’air. Descente sur Oletta et remontée vers Teghime par la route
transversale. Montée régulière pas trop pentue mais qui s’est transformée en
« enfer » car le vent s’est levé et créait de véritables murs, droit sur les
pédales à l’arrivée au col et c’est quasiment plat … Après il ne restait plus
qu’à descendre sur Bastia (et à remonter le boulevard Graziani…)
Spéléo,
Week-end Secours
Christian, Roger et Sylvie, Jean-Noël, Laurent, Olivier, Jean-Claude, Pierre, Nathalie, Francis,
Pascal et Jean-Jacques
Temps
maussade, de la pluie et de la fraîcheur. Le projet secours dans Ghisoni
n’intéressait plus personne. On se rabat sur Francardo, où on a pu rester à
l’abri pour les démonstrations et les montages de bloqueur et palan, puis
installer des cordes sur les amarrages au plafond mis en place pour l’escalade,
cela a créé un beau montage de vire. Perfectionnement de passage de fractio
plein pot, conversion, dégagement d’équipier, simulation de remontée de P80
(moyenne en 10 mn), journée très riche. Mais le projet de l’application en trou
le lendemain n’a retenu que l’attention de Pascal et Jean-Noël, c’est peu pour
un secours… Certains se réservent pour le Vaucluse…
Spéléo, Camp
Vaucluse
Christian, Jean-Noël, Laurent, Jean-Claude, Francis, Noël, Pascal
Spéléo, La
poudre parle à St Florent…
Jean-Yves, Jean-Noël, Olivier, Jean-Claude, Jean-Baptiste
Mise en
application de la technique de désobstruction aux cartouches Spit de pistolet à
scellement, apprise lors du camp Vaucluse. Tandis que Jean-Noël et Olivier
partent équiper en fixe l’escalade du fond de la grande faille de Cast.3 (en
matériel inox), Jean-Yves, Jean-Baptiste et Jean-Claude se lancent dans les
grands travaux. Le premier tir sera foireux, deux cartouches, pas un bruit, une
légère odeur de poudre…
La suite sera
plus efficace mais on est loin d’obtenir les résultats vus sur le continent, le
volumineux rocher est à peine écaillé à chaque tir. Le forêt n’est pas assez
long et on ne met que deux cartouches (le stock est limité), et la masse est
vraiment importante et hétérogène. Au bout de deux heures et après épuisement
des cartouches on a du le diminuer d’un quart de son volume. On reviendra…
Spéléo,
week-end initiation, Francardo – Omessa -
Encadrement :
Jean-Noël, Olivier, Jean-Claude, Pierre,
Jean-Baptiste, Pascal,
Initiés :
Stéphane, Stéphanie, Fanny, Mélanie,
Sandrine, Nathalie
Spéléo,
week-end initiation, Castiglione – Oletta -
Encadrement :
Jean-Yves, Jean-Noël, Olivier, Jean-Claude,
Pierre, Francis
Initiés :
Stéphane, Stéphanie, Fanny, Mélanie,
Sandrine, Nathalie
Michelle et
Christophe, Jean, Martine et Thomas
VTT, Désert
des Agriates
Alain, Jean-Noël, Jean-Claude
et Jacques, Patrick
Réunion AG
LISC, Corte
Jean-Noël, Claire, Francis, Pascal, Jean-Pierre,
Valérie
Samedi 1er
juin 1996
Canyon,
week-end initiation, falaise de Francardo et descente de la Petraleccia
Jean-François, Patrick, Olivier, Jean-Claude, Pierre,
Jean-Baptiste, Marie-France, Noël, Stéphane,
Nathalie, Stéphanie, Sandrine, etc. au total 17
participants
!
Canyon,
week-end initiation, descente du Lama
15 à 17
participants !
Canyon des
Sulléoni
Annulé
Canyon du
Dardo
Jean-François, Jean-Pierre et Patrick, Stéphanie, Olivier,
Gaston, Marie-France, Hélène, Vincent, Jo, Alex, Claire, et Pierre-Henri, Jean-François
(CAF), etc. 17 participants
Canyon de l’Arinella
Jean-Pierre, Sandrine, Pierre-Henri, Jean-François (CAF), etc.
au total 10 participants
Randonnée
Bavella
Canyon de
Sorio
Floriane, Stéphanie, Olivier, Jean-Claude, Pierre, Jean-Baptiste,
Nathalie
Canyon de l’Arinella
Jean-François, Patrick, Nathalie, Sandrine, Jean-Marie,
Marie-France, Hélène, Alex, Jean-Pierreet
Pierre-Henri, Jean-François (CAF)
Canyon,
descente du Travo
Hervé, Valérie et Pierre-Henri, Jean-François (CAF)
Spéléo, désob.,
la fin du caillou, Castiglione – Oletta -
Jean-Yves, Jean-Noël, Jean-Claude, Pierre, Jean-Baptiste, Michelle et Christophe
Canyon du
Vivaggio
Annulation
suite mauvais temps, remplacé par escalade au Rocher Trinité à Bonifacio.
Hervé, Jean-Pierre, Valérie, Pascal et Pierre-Henri, Marc (CAF)
Canyon,
première, affluent de la Solenzara
Jean-Pierre, Pascal et Pierre-Henri, Marc (CAF)
Canyon du
Viula – Olcani -
Jean-Yves, Jean-Noël, Stéphanie, Olivier, Jean-Claude,
Pierre, Nathalie
Canyon,
première, affluent du Verghello,
Jean-Yves, Patrick, Pierre, Claire, Jean-Baptiste, Jean-Pierre, Pascal
Canyon du San
Ghjuvani – Olcani -
Alain, Jean-Claude, Pierre et ?
Canyon du
Partusu
Jean-Pierre et Patrick, Jean-Marie,
Jean-Pierre, Pascal
Canyon de la
Vacca
Jean-Noël, Patrick, Olivier, Pierre, Marie-France,
Philippe, Laurent (initié) et Pierre-Henri, Jean-François
(CAF)
Canyon de
Figaretto
Patrick, Olivier, Pierre, Marie-France, Jean-Philippe, Pascal
Aquarando dans
le bas-Travo
Claire, Jean-Pierre, Michèle, Pierre, Clovis,… (6 pers.)
Canyon de la
Recchusa
Alain,
Jean-Noël, Olivier, Laurent, Pierre, Marie-France, Hélène, Jean-Philippe, Alex et Jean-Pierre
et Gil (initié)s et Pierre-Henri (CAF)
Canyon de
Viula – Olcani -
Alain, Olivier, Laurent,
Pierre, Marie-France …
Canyon de La
Luvana
X… ?
Canyon du
Monte Tignosu -----> Escalade Cap Sagro
Patrick et Jean-Pierre, Jean-Pierre
Annulé suite à
un malheureux oubli de baudrier, remplacé par escalade au Cap Sagro
Canyon de La
Vacca
Marie-France, Philippe et 15 pers.
Canyon de La
Recchiusa
Jean-Pierre, Marie-France, Philippe et 17 pers.
Canyon de
Viula (Olcani)
Jean-Charles, Jean-Noël, Patrick, Jean-Philippe et Pierre-Henri (CAF) et 6 initiés
Spéléo, explo,
trou de la Mine Perdue - Lancone -
Patrick, Jean-Baptiste
Canyon de La
Vacca
Jean-Baptiste
Canyon du
Puliscello
Jean-François, Marie-France
Canyon du
Baracci
Jean-François, Marie-France
Canyon du San
Ghjuvanu – Olcani -
Jean-François, Olivier, Jean-Claude, Jean-Marie, Jean-Baptiste
Canyon du
Viula – Olcani -
Jean-Noël, Olivier, Laurent, Jean-Claude, Pierre,
Jean-Baptiste, X ?, Pierre-Jean et 3 initiés
Dimanche 1er
septembre 1996
VTT Cap Corse,
circuit Alpi Vélo
Jean-François, Jean-Noël, Olivier, Laurent, Marie-France
Teghime par la
face est
Jean-Noël, Olivier
Canyon de La
Vacca
Stéphanie, Olivier, Pierre,
Jean-Marie, Pierre-Jean et 1 initié
VTT, descente
du Pigno
Jean-Noël, Jean-Claude
Canyon, stage
perfectionnement
Alain,
Jean-François, Jean-Noël, Stéphanie, Olivier,
Laurent, Jean-Claude, Pierre, Claire,
Jean-Baptiste, Pierre-Jean, Marie-France, Jean-Pierre
Matin :
exercices sur arbre dans le parc de l’ancien hôpital de la rue St François.
Après-midi :
descente du Bocatoghju, avec tentatives de mise en application des techniques
apprises le matin.
Paléonto,
grotte de Coscia – Rogliano –
Spéléo, grotte
de Santa Catalina – Sisco -
Jean-Yves, Jean-Noël
Visite des
fouilles dans la grotte principale puis rencontre de M. Bonifay à l’entrée de la
seconde cavité en bord de mer. Arrêt à Santa Catalina, visite rapide,
installation de Jean-Yves pour la nuit pour un comptage de chiroptères au filet.
Spéléo,
visite, Faille de Pozzo, grottes de Brando et de Butrone
Groupe 1 :
Jean-Yves, Olivier, Laurent, Jean-Claude,
Pierre, Jean-Baptiste
Groupe 2 :
Jean-Noël et Christian, Gaston
Premier groupe :
exploration d’une faille qui queute au bout de quelques mètres, mais découverte
de deux grenades ce qui déclenchera appel à la gendarmerie et intervention des
démineurs. Les grenades récupérées seront détruites le mercredi suivant à la
carrière de Brando, à cette occasion Jean-Claude obtiendra de précieux
renseignements sur des « trous qui soufflent »…
« En premier,
le rendez-vous au bar. Lorsque Pierre et moi arrivons, Jean Yves, Jean-Noël,
Gaston et Christian sont déjà là. Pour ces deux derniers, ce sera leur baptême
de spéléo. Jean Claude et Pierre ne tardent pas, cafés, discussion et nous nous
sépareront, les uns vers la grotte de Brando pour leur première, accompagnés de
Jean-Noël, les autres vers le village de Pozzo. Une faille y a été aperçue par
notre fine taupe – Jean-Claude trouve-trous. Petite désobstruction rapide et hop
à l’intérieur. Premier constat : environ trois mètres de long sur un mètre
cinquante de profondeur, secundo, il va falloir commencer à creuser. Quelques
cailloux plus tard pas vraiment d’enthousiasme, changement de direction on
creuse toujours mais en plein milieu cette fois.
Ce coup-ci
nous sortons ampoule médicamenteuse et petits flacons de même origine, une
petite boîte et un objet cylindrique de couleur rouge et ressemblant étrangement
à une Haaaa… qu’est ce que l’on en fait et nous la sortons du trou, l’exposons à
la population qui s’arrête au gré de son passage, sans doute intriguée par nos
activités, pour elle pas de doute, c’en est une. Jean-Yves et Pierre nous
quittent, ils ont trouvé un guide pour les accompagner vers une autre grotte en
un autre lieu. Ils reviendront un peu plus tard, mais je leur laisse le soin de
vous le relater. En attendant, nous sortons un autre objet suspect, même couleur
pas de bêtise celle ci a l’air en meilleur état, posons-la à côté de l’autre et
prévenons les gendarmes. Une heure après et pendant la pause déjeuner, ils
arrivent. De loin le premier décide que les objets étaient bizarres et de plus
loin encore, grade oblige, le chef prend l’initiative d’appeler les artificiers.
Une heure encore et deux autres personnes arrivent avec un véhicule équipé de
tout l’équipement prévu en ces cas là : détecteur, canon à eau, testeur et même
un fusil. Eux sont mieux entraînés que les gendarmes et ils n’ont pas froid aux
yeux. Le plus costaud des deux grimpe sur le talus d’un pied aussi sûr
qu’aveugle et piétine les objets suspects, les empoigne au cri de « aaaattention… »
et les identifie aussitôt comme Breda et Romana, ce sont des
grenades si cela avait été des mines, je ne sais pas s’il aurait pu encore les
identifier. Ils nous prêtent un de leur détecteur et je retourne voir s’il n’en
resterait pas une ou deux autres mais je revins bredouille. Les grenades
finiront leur vie au fond d’une carrière. Pour nous trop tard pour aller faire
la topo de la grotte de Brando ; on fera donc un peu de prospection autour de
Pozzo, une falaise prometteuse qui ne nous aura rien révélé sauf que la
propriété sur laquelle elle se trouve devait à son époque être quelque chose de
très joli, mais ceci est une autre histoire. »
Jean-Baptiste
Second groupe :
« Le sous-préfet aux grottes », baptême souterrain, les deux néophytes ont
atteint l’étroiture terminale de Butrone, le « trou de serrure » était bien
arrosé.
Spéléo,
visite, grotte de Carpinello – Lano -
Alain,
Christian, Jean-Yves, Jean-Noël, Olivier, Laurent, Noëlet Catherine (initiée)
Baptême
souterrain de Catherine mais aussi du seau tout neuf que l’on a trimballé
pensant trouver l’étroiture de la rivière, mais aucun bruit. Le niveau du lac
était très bas et l’accès à la petite salle aurait pu se faire… L’étroiture
terminal de la galerie fossile a résisté aux efforts d’Olivier et de Noël, il
faudra casser un peu, cela continue sur 5-6 m. À la descente, visite du boyau de
Grotta, toujours la même trémie d’effondrement (J-N., O., L., Ch., N.)
Spéléo,
prospection, massif de Lano – Lano -
Alain, Laurent, Jean-Claude,
Jean-Baptiste, Philippe
Désobstruction
de 2 m supplémentaires sur le trou du plateau, mais peu d’espoir, cela ressemble
à une faille comblée. Par contre beaucoup de départs potentiels mais tous
comblés par de la terre. On peut éviter la grimpette depuis la grotte de Lano
(une heure et demie), en prenant une piste, carrossable en 4x4, au départ de
Caporalino, elle amène à deux pas de la chapelle.
Spéléo, stage
initiation, falaise de Francardo – Omessa -
Licenciés :
Jean-François, Jean-Noël, Olivier, Laurent,
Sylvie, Jean-Marie, Jean-Baptiste, Francis,
Jean-Claude, Nathalie, Marie-France, Noël,
Pascal
Initiés :
Christian, Catherine, Stéphane, Yves, Michael,
Pierre-Luc, Pierre-Henri, Bernard X.
Spéléo, stage
initiation, gouffres de Castiglione, - Oletta -
Licenciés :
Alain, Jean-Noël, Olivier, Michelle
Initiés :
Catherine, Stéphane, Pierre-Henri
Visite en
premier de Cast.3, descente du P17, zone des fouilles, E7 vers la salle
concrétionnée, la faille perpendiculaire (un courant d’air dans la trémie de
droite), retour par le nouveau réseau (pour les initiés, faut-il équiper la vire
dans la faille étroite et le R3 à escalader ?), sortie par le réseau gauche (une
dizaine de gros chiroptères en activité dans la Mezzanine). Pique-nique.
15 h, équipement de Cast.1, (la C25 qui a été installée dans le P11, a du être
changée suite à une observation d’Alain, gaine bien endommagée, à réformer).
Descente sans problème jusqu’au fond, retour par la salle des marches, (grosse
fatigue de Stéphane en dessous du mickey du P10, poignée et croll bloqués sous
le nœud, il faudra redescendre pour le décoincer). Olivier déséquipe. Sortie au
jour à 18 h, Pierre-Henri est très heureux de revoir la lumière. Cathy et
Stéphane comptent bien poursuivre la spéléo.
Spéléo, stage
initiation, gouffre I Luminelli – Morosaglia -
Licenciés :
Laurent, Jean-Claude, Jean-Marie, Jean-Baptiste, Noël
Initiés :
Christian, Yves, Michael
Spéléo, explo,
première, gouffre de l’Eclipse 44 – Brando -
Jean-Charles, Jean-Yves, Jean-Noël, Laurent, Jean-Claude,
Michael, Pierre, Noël, Philippe
Enfin, le trou
du plateau de la carrière a pu être retrouvé. Bien que Jean-Claude y ait été
emmené trois semaines auparavant, il a fallu batailler un peu avec le maquis
pour quasiment retomber dessus (ou dedans…). Puits vertical de 10 m de
profondeur, de 6 m de diamètre, pratiquement circulaire, aux parois noires de
micaschistes recouvertes d’une végétation luxuriante, lierre, mousses et
fougères. Le fond est composé d’un humus sablonneux noir. D’un côté un cône
d’éboulis, de l’autre un départ de 1x0,50 m sur 1,50 m de profondeur en pente,
le fond semble meuble, il faut creuser… Est-on bien en présence d’une cavité
naturelle ou d’une glacière oubliée ? La première hypothèse nous semble
vraisemblable.
Amarrages
limites (« troncs » de cistes et spits « humains »). Au village, ceux qui se
souviennent de ce trou disent qu’il communiquait avec une grotte de la carrière,
à suivre et à creuser…
Au retour,
désobstruction du trou du chemin qui soufflait l’hiver dernier, faille pourrie
de 4 m de profondeur et 10 m de long, des cailloux et de la poussière, pas de
trace de calcaire.
Spéléo,
visite, Castiglione 1-2-3 – Oletta -
Jean-Yves, Jean-Noël, Olivier, Pierre, Michael,
Michelle
Visite de
Cast.2, la grotte aux chauves-souris par Jean-Yves, Pierre et Michael.
Équipement de la salle de la chèvre de Cast.1 par Olivier et Jean-Noël,
remplacement des échelles des escalades du fond par une corde 11 mm, ramené d’un
canyon (date 1991, très bon état). Double AN, main courante entre les deux,
déviation au niveau du « pis de la chèvre » (MR inox laissé ouvert, à remplacer
par mousquif acier ?), un spit en bas (inox), main courante sur le plancher
relais, deux spits équipés inox en tête de descente, fin sur rochers du fond de
la salle. Équipement de la vire supérieure avec le restant de corde – AN en
tête, AN en relais, nœud de chaise double, fin sur AN. Il serait plus judicieux
de placer un fil clair, on pourrait envisager de rejoindre le fractio du P15
d’entrée par une courte longueur de corde. Espérant que le rat ne grignote pas
la corde, la sangle de l’échelle était bien attaquée… Utilisation de 4 MR et
plaquettes inox. Déséquipement de Pierre.
Visite de la
faille principale de Cast.3 par Olivier, Pierre et Michael, remontée E10, retour
rapide suite à des problèmes de lumière.
Spéléo,
visite, gouffre de Razzu Biancu – Venaco -
Stéphane, Jean-Claude, Michael, Pierre
Circuit
habituel, il faudrait remplacer les amarrages de l’escalade par du matériel
inox, de plus la corde frotte sur une partie un peu arrondie. Michael coincera
un peu dans le colimaçon. Exploration par Jean-Claude d’une faille dans le puits
d’entrée vers -5 m, pendule, on peut lâcher la corde, à gauche cela se poursuit
sur une quinzaine de mètres, étroiture puis élargissement sur une partie très
concrétionnée, à droite cela se prolonge sur moins long et peu de concrétions.
Prospection sur tout le massif de calcaire, nonda…
Assemblée
Générale des Clubs au CESM de St Florent
cf.
compte-rendu AG
VTT et
randonnée pédestre, Promenade à la Tour de Mortella
Ciel bleu et
soleil, certains se baigneront. Superbe journée, seul incident, l’entorse de
Stéphanie ; elle rebroussera chemin après 20 mn de VTT, ramenée sur les épaules
d’Alain et accompagnée de Pierre.
Vendredi 1er
et Samedi 2 novembre 1996
Spéléo,
prospection, visite, gouffre de Ghisoni – Ghisoni -
Jean-Noël,
Olivier, Laurent, Jean-Claude, Pierre, et pour samedi : Christian, Catherine,
Jean-Baptiste
Samedi :
installation dans la cabane des chasseurs (pensez aux bougies), raccord du tuyau
pour l’eau courante, repas puis équipement du trou. Olivier suivi de Jean-Noël
pendant que Jean-Claude, Pierre et Laurent vont faire de la désob sur la crête.
Olivier n’arrivera pas à rentrer dans la lucarne et pour cause, ce n’était pas
la bonne, c’était la première, elle est bien boueuse et assez difficile d’accès,
Jean-Noël équipera la suite jusqu’en haut du P30 du musée. Boulon qui ne se
visse pas à fond (spit à nettoyer, difficile de trouver un autre emplacement).
Olivier équipe jusqu’au toboggan. Il manque un mousquif et une sangle pour le
toboggan et le P16 (oubli sur la topo et Olivier a laissé un mousquif sur la
dèv…), Jean-Noël poursuit avec mousquif perso, et nœud de chaise sur la
bitouille (on peut toujours songer à planter un spit en paroi pour supprimer cet
AN car il frotte un peu mais il n’y a pas urgence). Arrivée sur la plage à
18 h 30. pendant ce temps Laurent équipe le P51 suivi de Jean-Claude. On
remonte, Pierre nous croisera au toboggan et ira faire un tour sur la plage.
Sortie 20 h à 20 h 30. Super feu à la cabane, la cheminée surélevée ne fume pas
du tout. Soirée castagnes. Nuit chaude (duvet et Rhovyl…).
Dimanche :
réveil à 8 h mais les sorties de duvets ne se feront qu’à 9 h. Le soleil
réchauffe la cabane, ramassage de châtaignes. Jean-Claude et Jean-Noël partent
poursuivre la désob de la crête, Laurent reprend la piste à pied, Pierre et
Olivier « farnientent ». La désob de la crête donne un trou prometteur, une
faille étroite mais avec des cailloux qui semblent rebondir sur une dizaine de
mètres, l’orifice est encore trop étroit, il faut ramener la barre à mine.
Malgré le renfort de Pierre et Olivier, on arrête à -3 m. Midi, arrivée de
Jean-Baptiste, Christian et Catherine, on les retrouve à la cabane. Repas,
14 h 30, descente dans le trou, Pierre part déséquiper le P51, Olivier,
Jean-Noël et Jean-Claude encadrent Catherine (qui aura quelques problèmes pour
bien installer son descendeur, gauchère, elle visualisera difficilement le
passage de la corde) et Christian jusqu’à la galerie du musée, regroupement,
Jean-Baptiste va déséquiper le réseau de droite avec ses moyens de fortune
(oubli de la poignée et du torse…), suivi de Jean-Claude, tandis que le reste du
groupe encadre les initiés pour la remontée, qui sera un peu plus pénible que la
descente (Christophe maudira un peu le croll et la corde qui ne veut pas
glisser) mais ils semblent contents de leur sortie… Sortie 17 h 30 à 18 h 30,la
nuit est tombée. Se rappeler que novembre est une saison idéale pour faire Ghisoni et avec la maison c’est le grand luxe pour un week-end.
Spéléo,
rééquipement, Falaise de Francardo – Omessa -
Jean-Noël, Jean-Claude, Pierre, Francis, Pierre-Jean
Echange des
plaquettes alu contre de belles plaquettes « inox », toujours en 8 mm.
Installation d’une voie supplémentaire à gauche pour l’initiation et d’une belle
verticale et d’une vire à droite du porche pour le perfectionnement.
12 spits de
plantés. Initiation de Pierre-Jean qui jusqu’à présent ne connaissait que le
canyon.
Spéléo,
découverte milieu souterrain et topo, grotte de Butrone – Sisco -
Christian, Christian, Roger et Sylvie, Jean-Noël, Stéphane, Pierre, Pierre-Jean, Noël
Visite du
réseau pour Pierre, Pierre-Jean, Stéphane et Christian. 7 rhinos à l’entrée, 4
dans la zone concrétionnée. Boucle dans le réseau fossile (prendre le boyau
supérieur le plus à droite, passer une étroiture sympa sur la gauche et revenir
par la galerie médiane). Le débit de la rivière est peu important, mais
suffisant pour tremper les combis en coton… Franchissement du trou de serrure
pour Jean-Noël, Noël, Pierre et Christian qui finiront la topo du boyau
terminal. Seul Jean-Noël, grâce à la Texair°, passera l’étroiture du Kama Sutra
et tentera de poursuivre sur 12 m mais cela devient trop étroit avec une section
triangulaire, mais l’eau coule bien, une bonne pente et un bruit de cascade… Au
retour, échec dans le laminoir parcouru par la rivière, Claire serait passée
mais c’est vraiment très étroit !
Spéléo, visite
et topo, grotte de Santa Catalina – Sisco -
Jean-Noël, Stéphane, Jean-Baptiste, Pierre, Pierre-Jean
Visite de la
totalité de la grotte puis Pierre accède à la cheminée par une escalade
latérale, MC avec C13 réformée (sera laissée en place) et mise en place d’une
échelle sur 2 AN. Salle supérieure au volume intéressant, à gauche gros
concrétionnement, à droite talus d’éboulis avec trémie et racines (ancien
passage vers la surface ?). Pour les visites ultérieures, ramener échelle et
corde d’assurance ou planter trois spits et monter au jumar (nécessité de
laisser une corde en place…). Pierre et Jean-Noël débute la topo, rejoints par
Jean-Baptiste mais juste avant d’arriver à l’échelle un problème de condensation
dans la boussole et le clinomètre nous arrête dans notre élan. À la sortie
Jean-Baptiste et Pierre-Jean vont explorer les alentours de la statue de Sainte
Catherine, il y a quelques dolines d’effondrement.
Jeudi 21
novembre
Passage de Francis MARAVAL sur RCFM (30 mn,16 h-16 h 30)
Spéléo, stage
initiation, falaise de Francardo – Omessa -
Licenciés :
Alain, Catherine, Roger et Sylvie, Dominique,
Jean-Noël, Stéphane, Laurent, Jean-Claude, Pierre, Francis, Pierre-Jean, Noël
Initiés :
Denis, Sara, Maryse, Franck
Café au Rex
Bar, le feu crépite dans la cheminée. Falaise un peu fraîche mais le temps
semble se dégager. Quatre initiés et quelques anciens nouveaux pris en charge
par Noël et Francis. Équipement des trois voies d’initiation (dont une par le
vétéran spéléo Alain (qui prend en charge Cathy…), puis d’une grande verticale
et enfin de la vire (par Pierre). Pendant ce temps Jean-Claude poursuit sa vire,
il rajoute deux spits et approche du trou… Midi, il commence à pleuvoir, c’est
le moment d’allumer le feu à l’abri sous le porche, de sortir le muscat, le
beaujolais nouveau et les figatelli ! Le temps reste bouché ce qui nous permet
de… déboucher quelques bouteilles; mais à 14 h 30 il faut renfiler le baudard
malgré la pluie qui s’arrêtera rapidement. Atelier de remontée, Roger progresse
mieux mais semble souffler encore pas mal, Maryse restera coincée en haut de la
grande verticale, une de plus… Sara ne semble pas trop à l’aise et déclarera
forfait pour le lendemain. Franck assimile rapidement la technique mais ne
pourra venir le lendemain et Denis ne semble pas avoir eu de grosses
difficultés. Notre nouvelle recrue Dominique, spéléo de longue date a souffert
un peu sur la vie mais aucun problème de progression sur corde. Le déséquipement
de la vire de Jean-Claude est assez sportif, joli pendule de deux mètres.
Descente à la nuit, formation des groupes et préparation du matériel, initiation
à St Flo et perf à San Nicolao.
Spéléo,
perfectionnement, gouffre de San Nicolao – San Nicolao -
Encadrants :
Jean-Yves, Jean-Noël, Laurent
Perfectionnement :
Dominique, Stéphane, Pierre-Jean
Beau soleil à
Moriani et sur tout le parcours pour accéder au trou. Le Bocatoghjo est
tranquille et on passe à sec, une demi-heure de grimpette au pas de légionnaire,
Jean-Yves émettra une protestation syndicale sur la dégradation des conditions
de travail au sein des topis, sur les cadences infernales imposées par la
nouvelle direction. Traversée très épineuse pour arriver jusqu’à la crête
calcaire, prévoir machette et treillis, à midi on s’installe. Le temps se
couvre, le vent se lève, la neige fondue commence à tomber, le Beaujolais est un
peu frais. On écourte le pique-nique et à 12 h 30, on débute l’explo.
Pierre-Jean fait une triste mine, il n’a pas pris de descendeur, Jean-Yves,
notre Mac Guyver, lui prêtera le sien et descendra sur nœud italien, bonjour la
corde vrillée ! Faut-il vérifier à chaque fois si chaque sortant prend bien son
matos (hors première sortie d’initiation) ?
Équipement de
Jean-Noël qui ne verra pas le spit à -6 m, ni Pierre-Jean, ni Stéphane, ni
Dominique, ni Laurent, ouf ! il reste Jean-Yves qui posera le mousquif et fera
une belle déviation mais ça frottera autant, il faut un fractio (heureusement
c’est de la roche bien lisse…). Au bout d’une heure tout le monde est en bas,
Jean-Noël remonte en haut du dernier puits pour doubler l’amarrage car en cas de
rupture il y avait trop de mou sur la corde. L’idéal aurait été de spiter sur la
paroi opposée pour faire un beau plein pot mais la roche est pourrie et se
détache en plaques. Le doublement était indispensable car la roche ressemble à
de la craie, spit à solidité aléatoire (mais avec deux c’est correct). Eviter de
descendre direct dans l’écaille, il y a un spit en milieu de longueur un mètre à
droite et on arrive à côté du « lac ». Pendant ce temps le reste du groupe va
explorer le réseau annexe, pas de chauves-souris, trop tôt dans la saison. La
présence de topis aux petites jambes nous rappelle que l’oppo peut présenter
certains risques. Penser à la prochaine visite, à équiper d’un bout de corde les
deux passages exposés.
Sortie de
Jean-Noël à 16 h, il fait un beau soleil, Pierre-Jean, Stéphane et Laurent
vivent l’accouchement de l’étroiture avec quelques souffrances, mais dans
l’ensemble nos deux nouveaux topis se sont bien débrouillés. Dominique
déséquipera et sera très content de ce trou. Sortie du dernier à 17 h, la nuit
tombe et le froid est vif, descente à la torche. Une sortie « San Nicolao » sans
histoire (excepté le descendeur…).
Spéléo,
initiation, gouffre de Castiglione – Oletta -
Encadrants :
Christian, Pierre, Francis, Noël
Initiés :
Denis, Maryse
Le rendez-vous
était donné au Col d’Amphore à 10 h. Ce matin là, il pleut, Sylvie et Roger ne
viendront pas, ainsi que Jean-Claude. Le planté de spits de la veille a sans
doute réveillé un vieux rhumatisme… Le gué est aisément franchi et le Santana
emporte le matériel sur le site. Le soleil est de retour à midi, au menu
figatelli et Beaujolais nouveau. À 13 h Francis part en tête, équiper la cavité.
En bas du P11, il continue par le réseau de gauche, Noël et Christian équipent
le P11 de droite. Tous les spéléos se rejoignent dans la Salle des marches. Lors
de la remontée, nous décidons d’équiper la Salle de la chèvre pour quelques
photos souvenirs.
Le pénible
retour de Maryse vers la surface, inquiète quelque peu Francis qui craint de
voir s’écrouler la cavité, tant les vociférations et les propos acides de notre
jeune initiée, tonnent dans la caverne. Sortie à l’air libre, 20 h.
Noël Ricoveri, Christian Bernou
Lundi 25
novembre
Jean-Noël sur RCFM (30 mn, 9 h 30-10 h)
Spéléo,
topographie, grotte de Santa Catalina – Sisco -
Sylvie et
Roger, Dominique, Jean-Noël, Jean-Claude,
Pierre
Fin de la
topographie de la grotte, il reste plus de 10 m entre le point le plus haut et
la surface ; si l’on croit la légende, la trémie de la salle du haut cacherait
la suite… courage pour les désobeurs fous à venir. Mise en place d’une corde à
demeure (2 spits et une dèv) pour accéder au réseau supérieur.
Spéléo,
topographie, grotte de Brando – Sisco -
Olivier, Laurent, Jean-Claude, Pierre, Pierre-Jean,
Cyril
Spéléo,
prospection, Petre Scritte – Brando -
Jean-Yves, Jean-Noël, Jean-Claude, Stéphane,
Laurent
Rendez-vous
9 h chez Jeannot, on monte à Silgaggia pour prendre la piste qui rejoint la
carrière. Les topis prennent du gras, fini la saine montée vers la crête des
Petre Scritte, on y arrive maintenant en 4x4… On a l’accord verbal de M. Brignoli,
patron de la carrière, mais obligation d’en informer Pascal, le patron du bar et
en cas d’absence laisser l’info au village. En général la piste est ouverte le
samedi matin car ils vont à la chasse, mais le soir ils ferment à 16 h.
10 h on
retrouve Serge le mineur, qui nous emmène au trou qui soufflait en plein hiver -
de la piste redescendre vers l’usine et prendre la première à gauche que l’on
remonte sur 500 m environ, le trou s’ouvre 50 m à gauche dans la pente, au fond
d’un effondrement dans des blocs de rochers. Jean-Yves désescalade en libre,
salle de 3x3 m, pas de suite apparente, on retourne quand même chercher le
matériel pour équiper la descente glissante, profondeur 4 m, départs qui
bloquent sur trémie, schistes pourris. Tentative de désob’ de Jean-Claude et
Jean-Noël, beaucoup de terre et pas de courant d’air, topo sommaire et on
remonte. Retour de prospection du reste du groupe, nonda, un vague petit
trou au pied d’une girolle.
Après le
casse-croûte au soleil, on hésite entre sieste et prospection. On monte jusqu’au
trou de l’Eclipse 44, pour y installer des barres d’amarrages. Un sac plastique
accroché à un ciste permet de la repérer facilement… Une bonne partie du fond
est occupé par de l’eau, pas de volontaires pour la visite. Deux barres d’un
mètre de long sont enfoncées dans le sol meuble pour permettre les amarrages
ultérieurs.
En
redescendant la piste on s’arrête à droite après le baraquement Algeco° pour
aller visiter un ancien front de taille. L’œil de Jean-Claude est attiré par
deux belles failles qui s’ouvrent à mi-hauteur d’un cône d’éboulis. Descente en
libre sur 5-6 m puis on retourne chercher casque, frontale et gants et
Jean-Claude poursuit suivie de Jean-Yves. Une demi-heure après ils appellent
pour avoir corde et équipement… Jean-Noël et Laurent s’équipent et Stéphane
restera en surface. Désescalade d’une faille de 10-12 m qui parpine pas mal,
passage à l’horizontal entre des dalles assez craignos, si ça lâche, bonjour le
hamburger… on se redresse pour arriver au bord dune belle faille assez étroite.
Amarrage en première sur un bloc et Jean-Claude plonge, descente quasiment en
oppo mais la corde sera bien utile à la remontée. Jean-Noël et Jean-Yves
suivent, au fond cela queute sur faille impénétrable, après franchissement d’une
petite étroiture. Remontée glissante. On manque de rester asphyxiés au fond,
Jean-Yves
fêtant la première avec une bonne cigarette, une bonne façon de vérifier qu’il
n’y a aucun courant d’air ! Sortie au bout d’une heure et demie dans le
brouillard. Redescente par la piste, en 10 mn on est au village… Café chez
Philippe. Deux cavités et 50 m environ de vierge.
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