Samedi 19
janvier 2008
Spéléo, désob’, visite ; aven de l’Avaloir et trou
du Niçois,
Barbaggio.
Participants :
Christian et Maxime
D, Jean-Claude D, Albert D, Jean-Noël D,
Jean-Claude L, Maxime L, Noël R.
Photos
Prés d'un an après la
dernière visite, une nouvelle équipe est constituée
pour se frotter au boyau de la râpe à bois.
Après le
traditionnel café pris au local, les 2 Max, les 2
JC, Albert et Noël se retrouvent au bord du trou. Rien
de changé, les cailloux plats posés il y a quelques
mois pour boucher le trou sont toujours là. C'est
JC D qui se lance pour équiper, c'est son 1er. Mickey, fractio,
déviation, nous voilà dans la grande salle. Le
passage de la 1ère chatière donne le ton ... et c'est
large par rapport à la râpe à bois ! Les 2 tirs
effectués en 2007 ont bien élargi le début du boyau,
mais il reste encore un béquet qui pourrait en refroidir certains pour passer. Nous décidons de
lui faire sa fête. Forage, poudrage, bourrage et
allumage sont
les 4 mamelles du désobage. Nous retournons dans la
1ère salle avec la ligne de tir et, comme d'habitude, Pmax
se charge de la mise à feu. 3, 2, 1, BOOM ! La détonation
est sourde, contrairement à l'année
précédente, les flammes des casques ne s'éteignent
pas, le tir a-t-été efficace ? La fumée arrive quelques secondes plus tard. Il
est déjà midi et nous décidons de remonter nous
restaurer et permettre ainsi la dilution complète
des gaz. De retour à la surface, une fois
l'emplacement du feu décidé, chacun s'emploie
consciencieusement à préparer les grillades.
Ramassage du bois, allumage, débouchage de la 1ère
bouteille, le train-train quoi. Seul imprévu, la
grille a été oubliée, des spedus en bois seront
confectionnés. Nous sommes prés de la route du Pigno
et il y a du passage. C'est ainsi que nous faisons
la promotion du club à des parapentistes, vététistes
et promeneurs de passage. JN D nous rejoint à 2 bouteilles
et demi. Une fois rassasiés, nous
rendons visite au trou du Niçois, découvert en 2007 et
en cours de désobstruction. Celui-ci se trouve en
contrebas de la route, 1 à 2 m de large, 2 m de
profondeur et une faille qui semble continuer ... JN
et Albert, pas très chaud pour descendre dans
l'Avaloir, resteront pour enlever quelques seaux de
terre.
Le reste de l'équipe
retourne dans l'Avaloir, et se retrouve rapidement devant le boyau. Nous dégageons
les blocs éparpillés dans celui-ci. JC L se charge
de l'équipement, 2 spits à l'entrée, 1 spit en tête
de puits avec la corde et l'échelle de 5 m. Le
baudard, le casque et la calebonde n'ont pas
facilité le passage, mais JC L est sorti du boyau
et attend Noël pour une aide éventuelle. Celui-ci
n'aura besoin que de quelques paroles calmantes, afin
de ne pas décourager le reste de l'équipe ! En
attendant leur arrivée, JC L tente encore une fois
l'escalade de la paroi en face du boyau, mais en
vain, la roche est trop friable pour atteindre la
galerie qui semble continuer, il faudra prévoir un
mât d'escalade pour la prochaine visite.
Finalement tout le
monde se regroupe dans la 2ème salle, puis nous
prenons la galerie
latérale pour nous retrouver dans la salle des
concrétions. Séquence contemplation devant les
fistuleuses, excentriques, bouquets d'aragonite et
autres merveilles minérales. Un plan incliné mène
ensuite à 2 nouvelles chatières qui permettent
d'atteindre le siphon de sable, terminus du trou.
Le seau laissé il y a quelques années est
pratiquement recouvert, tout est à refaire.
Il faudra constituer une équipe motivée si l'on veut
passer ce siphon.
Après quelques
séances photos, c'est l'heure de vérité, il faut
repasser le boyau en sens inverse. Le plus fin, Pmax,
s'engage en 1er, aucun problème. JC L passe ensuite,
suivi de Gmax qui regrettera les quelques kilos pris
pendant les
réveillons. Pour JC D., ce sera une formalité, mais
pour Noël, le reste du texte sera censuré ...
La
remontée à l'air libre se fera sans problème.
Bienvenue aux 4
nouveaux membres du club très fermé de "ceux qui ont
passé la râpe à bois".
Christian D nous
attend au bord du trou, dans l'obscurité et sous un
vent glacial, nous nous changeons rapidement et
direction le local pour ramener le matos.
Dimanche 10 février 2008
Spéléo, week-end découverte du milieu souterrain ;
grotte de Carpinetto, Lano.
Participants :
Josyane C, Aline, Maryline, Christian et Maxime D,
Albert D, Jean-Noël D, Olivier G, Maxime L,
Valérie L, Laurent et Stéphanie V, Philippe Ra,
Philippe S, Philippe Ro, Antoine B, Jean-Claude
L.
Photos
Après
un bon café au local à 8 h 30 — 9 h pour certains —,
départ de la caravane vers Lano. Cette fois pas de
neige, la piste est nickel jusqu’au terminus, mais
le ravinement commence à se produire au niveau d’un
des radiers.
Il est 11 h, habillage sous le soleil
et direction la cavité.
Regroupement à l’entrée vers 11 h 45, certains
estomacs crient famine, il est plus raisonnable de
déclencher les agapes maintenant afin d’éviter les
hypoglycémies et hypoalcoolémies. Hypoalcoolémie,
il n’y en aura point, car ce n’est pas moins de sept
bouteilles qui sortent des sacs à dos. Ce sera un
véritable tour de France des vignobles, de la
Bourgogne à la Touraine, en passant par les Côtes du
Rhône, le Languedoc, le Bordelais… Rassurez-vous, on
s’arrêtera au bout de la quatrième ! Question
substances à mâcher, on n’était pas non plus en
reste, salcicce et figatelli de Laurent, grillades
en tout genre, cakes de Josyane, gâteaux de Valérie
et de Philippe R, ces pique-niques deviennent de
plus en plus des banquets… Une heure et demie plus
tard, repus et abreuvés, c’est l’heure d’aller se
tester dans les étroitures de Lano.
Petit
moment d’angoisse pour ouvrir le cadenas, bien qu’en
possession de la bonne combinaison, il a fait
de la résistance. Passage obligé par le laminoir, où
Josyane, malgré sa bonne volonté fera demi-tour —
passant en premier après le pont, ce laminoir tout
noir avait de quoi angoisser — mais la prochaine
fois, elle passe, c’est promis ! Christian également
renoncera malgré une approche bien engagée. Pour les
autres débutants, ils en sortiront enchantés. Puis
circuit habituel, la grande galerie, le lac, le
conduit du fond et ses gours humides. Puis visite de
la zone de contact avec les schistes, après avoir
franchi l’étroiture derrière l’écaille. La grande
salle en pente, la stalagmite rhomboïdale, le boyau
infranchissable où l’on entend le bruit de la
rivière, une petite cascatelle sûrement (Jean-Claude
s’en approchera de très près, mais ça ne passe pas).
Pour sortir du fond de la salle en pente, une petite
chatière permet de se retrouver juste à l’entrée de
l’étroiture de l’écaille.
Puis
vient l’heure du retour, au niveau de la première
salle, on lâchera Josyane, Stéphanie et Maxime L en
libre pour qu’ils puissent retrouver la sortie et
sous la conduite de Josyane, devenue spéléo
aguerrie, ils retrouveront l’air libre sans
encombres.
Il est
15 h 45, TPST : 2 heures quinze.
Christian, sorti un peu plus tôt — car un peu fâché
avec les chatières — aura ravivé le feu et on en
aura bien besoin, car la température avait chuté.
Photos
de groupe, commentaires satisfaits et enthousiastes
de débutants. Retour au bercail après une halte chez
les V pour rapporter quelques charcutailles.
Le
vécu de Philippe Ra. : « Pour une première incursion
dans le club spéléo, de plus avec un invité,
l’accueil est des plus chaleureux. La visite de la
grotte fut enthousiasmante. Bien que ne comportant
pas de difficultés majeures, j’ai repris un attrait
fort pour la spéléo. Toutes les sensations que j’ai
connues, il y a une trentaine d’années, me sont
remontées au cœur et c’est avec impatience que
j’attends… à quand la prochaine expédition ? »
Samedi 23
février 2008
Spéléo, gouffre de San Nicolao
Participants : Albert
D, Jean-Claude D, Maxime L, Maxime et Christian
D, Olivier G, Jean-Noël D, Philippe Ra, Philippe Ro, Antoine B, Jean-Baptiste L, Jean-Claude L.
Photos
Pour
relater cette sortie, un petit exercice de style de
narration : on reprend les compte rendus de sorties
au gouffre U Tribbiolu écrits de 1996 à 2002 (soient
les 3 février 1996, 24 novembre 1996, 28 septembre
1997, 12 octobre 1997, 8 novembre 1997 et 16
novembre 2002) et afin de montrer que la galère se
répète à chaque fois, on sélectionne dans chaque
compte rendu de quoi raconter cette dernière sortie
(en italique dans le récit). Seuls changeront les
prénoms (en gras ce qui est spécifique à la sortie
de ce jour).
«
Faisant suite à une enquête réalisée par la
TOPISOFRES auprès d’un club spéléo pendant10 mois,
la constatation suivante a été faite : “Il existe
dans toute sortie spéléologique un comportement et
un déroulement stéréotypé”.
C’est toujours et à peu d’exception près que nous
pouvons assister au même scénario. Celui-ci est
devenu pratiquement un rituel, dont voici les
différentes étapes :
1
Ramassage et récupération des équipiers
2
Rendez-vous au local pour prendre le matériel
3
Rendez-vous de tous les participants à un point
donné (de préférence un bistrot)
4
Accès à la cavité
5
Restauration et désaltération
6
Exploration et retour.
Il
est 8 h 30, rendez-vous au local pour
charger le matériel, l’équipe était quasiment à
l’heure (traditionnel retard darphinesque).
Le second rendez-vous est prévu chez Multari.
Un peu plus tard nous roulons en direction de Santa
Reparata et nous arrêterons à l’entrée du hameau de
Repiola. Les véhicules sont garés sur l’accotement,
puis habillage au bord de la route, répartition du
matériel dans les sacs et nous grimpons en direction
du lieu-dit U Tribbiolu. Une fois franchie la crête
au niveau de la bergerie, le grondement de la
rivière nous a alerté. Descente glissante
jusqu’à la rive pour découvrir un torrent. 50 m plus
en aval il y a une belle cascade, pas question de se
faire emporter au fil de l’eau. On part sur la
gauche pour trouver un endroit moins
large et où le courant semblait moins violent.
Sacrifice du président qui teste le gué puis passage
du reste de l’équipe après avoir jeté quelques
grosses pierres dans le fil de l’eau, mais l’eau
ne montait pas jusqu’aux «
coucougnettes » comme en 96.
Le
sentier que nous prenons est également emprunté par
les chasseurs et bergers qui l’entretiennent. La
grimpette nous a bien réchauffés et c’est plus
trempés par la sueur que nous arrivâmes au niveau du
replat et du gros châtaignier où l’on oblique à
gauche en descendant avant de remonter sur la gauche
de l’arbre mort, c’est ce qu’il restait comme
souvenirs aux trois vétérans de San Nicolao qui
étaient dans l’équipe, seulement dès l’arbre mort ce
n’était plus qu’un inextricable roncier, ce qui a
semé le doute dans les esprits de nos vétérans,
d’autant plus que le brouillard nous enveloppait et
qu’aucune crête ne se dessinait ! Ce trou mérite
bien sa réputation, qui est d’être « introuvable »…
en effet à de nombreuses reprises, depuis sa
découverte, des équipes de Topi l’ont cherché
pendant de nombreuses heures et il en a manqué de
peu pour que cette fois ci l’histoire se répète à
nouveau. L’équipe connaît approximativement la
direction dans laquelle il se trouve, mais devant
nous se dresse un véritable mur de ronces et de
fougères dans lequel il va falloir se frayer un
passage. C’est, armés de machettes et serpettes, que
les spéléos se défoncent dans cet univers
impénétrable. Guidés par le président l’équipe
réussit à se frayer un chemin au milieu de la
végétation agressive et très dense et dont la
hauteur varie entre 1,50 m et 2,50 m. Avec une
incroyable énergie les outils tranchants frappent,
coupent, refrappent, recoupent… Les végétaux coupés
jonchent le sol et c’est sur ce tas que nous allons
progresser. Après une heure d’efforts et
d’égratignures à chercher, plus haut, plus bas, plus
à gauche, nous atteignons une zone plus dégagée et
repérons l’arête calcaire, les souvenirs étaient
bien ceux qui avaient guidé nos premiers pas. Ouf !
nous y sommes. Il est 12 h 30 quand
nous atteignons la crête et son mini-lapiaz qui
domine le trou.
Nous
décidons de casser la croûte, de mastiquer et de
boire quelques bons Bordeaux (merci Maxime
LG) avant de descendre. Il est 14 h
passés, décision est prise de faire une visite
rapide. Après le petit café offert par Jean-Noël,
nous formerons deux groupes. Jean-Noël et
Jean-Baptiste équiperont le puits,
Jean-Claude descendra ensuite pour guider les
débutants. Mais il a fallu encore quelque temps
avant de trouver la fente étroite qui donne accès au
gouffre (sur la gauche en descendant au bout de la
crête, 10 m en contrebas). Christian qui ne
le connaît pas ne semble pas trop effrayé par
l’étroiture d’entrée.
Équipement de Jean-Noël qui ne verra pas le spit à
-6 m, puis Jean-Baptiste qui posera le
mousquif, puis la descente s’effectue sans trop de
problèmes. (Jean-Noël ayant cependant
oublié d’équiper le départ du toboggan,
Jean-Baptiste lâchera sa serpette dans
l’étroiture de sortie et Jean-Noël se fera un
plaisir de lui retrouver au fond du pierrier…).
Philippe,
Maxime, Olivier… époustouflés par la
beauté du puits d’entrée ont passé de
longues minutes à l’admirer du haut du dernier
fractio… celui-ci placé sur la paroi opposée et
plein pot leur offrit quelques résistances (il
demande certes de la technique, posséder une longe
courte pas trop courte, utiliser la pédale pour se
délonger, mais en fait, il est plus simple de ne pas
se longer dans le mousqueton mais dans la corde
supérieure et de descendre en bout de descendeur un
mètre plus bas, les pieds reposent alors sur la
paroi inclinée et le changement de corde se fait
sans difficulté bien que ce ne soit pas « sécurit à
100% », de même à la remontée inutile d’aller se
mousquetonner dans le fractio). L’idéal aurait été
de spiter sur la paroi opposée pour faire un beau
plein pot mais la roche est pourrie et se détache en
plaques. Le doublement était indispensable car la
roche ressemble à de la craie, spit à solidité
aléatoire (mais avec deux c’est correct).
Finalement, rejoints et conseillés par
Jean-Claude, Jean-Noël et Jean-Baptiste qui sont
remontés du fond, ils passeront…
Joli descente contre paroi, bien faire passer la
corde derrière l’écaille, dans une goulotte pour
éviter les frottements à la remontée. Le puits est
bien arrosé et un écoulement important existe au
milieu de la faille principale s’échappant par son
point le plus bas, il y aurait toujours de la
désob à envisager…
On
apprendra par Olivier que Christian est resté en
surface, car malgré de nombreuses contorsions, son
valeureux thorax n’arrivait pas à passer… la
motivation manquait peut-être…
Au
bout d’une heure et demi tout le monde est
dans la cavité, Jean-Noël remonte en haut du
dernier puits pour doubler l’amarrage du toboggan
et remettre une boucle en place dans le double
amarrage de l’écaille.
Mais
le temps passe, on n’envisage pas de repasser la
rivière de nuit (et pourtant…), les remontées et les
sorties se feront sans gros problèmes… À noter que
le bloqueur de pied est très utile dans les
étroitures verticales et permet de bien pousser dans
l’axe du corps. Sortie de Jean-Noël à 16 h. Puis
suit Maxime LG qui arrivé au premier
fractio s’énerve un petit peu et réussi à passer ;
au second c’est kif-kif bourricot ; au troisième ça
va ; au quatrième ça va pas du tout, « Si j’avais
su, je ne serais pas venu, j’aime pas les montées
», et ça passe, il force, se démène, ça frotte, ça
coince, ça fait chier, Après dix minutes d’efforts
surhumains… ploc ! ! (tiens, il restait encore une
bouteille de Bordeaux ? ― ndlr ―). Il est
17 h Maxime LG est sorti, il redevient plus
serein et est très content d’avoir fait ce joli trou
et surtout d’avoir franchi l’étroiture. Puis les
Philippes vivent l’accouchement de l’étroiture
également avec quelques souffrances, mais
dans l’ensemble nos nouveaux Topi se sont bien
débrouillés.
Sortie d’Olivier qui déséquipera à 19
h et quand le dernier amarrage sera dans le sac, la
nuit noire nous aura envahis. Descente à la torche.
Rentrée tardive sur Bastia, retour au local pour
décharger le matos et rentrer Maison. Une sortie
bien remplie, un sacré trou !
Samedi 1er mars 2008
Spéléo, prospection, San Martino di Lota.
Participants : Marie-Line et Aline D, Alain
T.
Compte-rendu à venir
Samedi 1er mars 2008
Assemblée Générale élective du CDS 2B, Bastia.
Nouveau Conseil d'Administration :
DUBOIS
Jean-Noël, Président
DARPHIN Aline, Vice-présidente
LOSSERAND Valérie, Secrétaire
LE
GUILLOU Maxime, Trésorier
DEMICHELIS Albert, membre CA
MARAVAL Francis, membre CA
RICOVERI Noël, membre CA
Samedi 22 mars 2008
Initiation à la spéléologie alpine, falaise de
Francardo.
Participants : Aline,
Christian et Maxime D, Josyane C, Corinne B,
Anne-Lise H, Franck D, Jean-Claude D, Albert D,
Jean-Noël D, Olivier G, Dominique D,
Jean-Baptiste et Rémy L, Jean-Claude L.
Photos
Compte-rendu à venir
Dimanche 23
mars 2008
Initiation à la spéléologie alpine, application dans
le gouffre de Castiglioni 1, Oletta.
Participants : Aline,
Christian et Maxime D, Josyane C, Corinne B,
Anne-Lise H, Franck D, Jean-Claude D, Albert D,
Jean-Noël D, Olivier G, Dominique D,
Jean-Baptiste et Rémy L, Jean-Claude L, Noël R.
Supporters : Marie-Line D, Valérie L, Nicole R.
Photos
Compte-rendu à venir
Lundi 24 mars
2008
Canyon, le Cippetto, Volpajola.
Participants :
Corine B, Antoine B, Jean-François B, Antoine K,
Matthieu L.
Conditions météo : Bonne condition, soleil et vent.
Eau généreuse et froide, oui bien froide.
Commentaire(s) : Une découverte du Cippettu pour les
3 participants. Nous étions seuls au monde, plein de
fleurs et un pique-nique au bord du Golo pour
conclure. Même si c’est le 2ieme jour du printemps
les conditions étaient hivernales.
Samedi 5 avril 2008
Spéléo, exploration et recherche entomologique, aven
de Razzu Biancu, Venaco.
Participants : Jean
R, Albert D, Maxime D, Maxime L, Olivier G,
Jean-Claude L.
Association Troglorites : Jean-Michel L et
encore Jean R.
http://homepage.mac.com/troglorites/
Photos
Arrivée au local 8h30
Retour au local 21h30
Nous partîmes 5, et
nous arrivâmes ... 5. Rendez-vous était donné à 8h30 aux
vaillants spéléos Olivier G., JC L., Maxime D.,
l’inusable Albert et votre serviteur Maxime. Arrivés
sur les lieux à Venaco le hasard a voulu que nous
croisions la route de têtes bien connues, Nicolas
B., les 2 Antoine, Michelle C. et Jeff B. partis
faire une randonnée en égoïtes (sans en parler aux
autres). Après les salutations d’usage (Nico me fit
un doigt tendu que je lui rendis) nous étions fin
prêts à affronter les 40mn de marche lorsqu’Olivier
me fit remarquer qu’Albert avait un sac énorme
alors qu’il ne portait aucun matériel collectif. Je
n’ai pas su quoi répondre car je ne suis pas de ceux
qui critiquent ou balancent les autres.
Au début du parcours,
Albert partit en tête, la troupe s’arrêta
émerveillée devant un âne au point que
Jean-Claude prit une photo, bon …
Par le plus grand des
hasards, je me retrouva vite derrière, mais pas pour
longtemps quand même et oui j’en ai rattrapé ! Alors
que nous contemplions un joli paysage de montagnes
et respirions un air pur, 3 motards du dimanche en
moto cross firent irruption dans le décor, nous
envoyant un air pollué et le médiocre son de moteurs
pétaradants. Sartre a écrit un bouquin intitulé
« L’enfer, c’est les autres », moi je dis : « Faut
toujours qu’il y ait des casses couilles », mais je
ne suis pas philosophe, on ne m’en tiendra pas
rigueur.
Arrivés sur les lieux,
on commença à organiser l’apéro et le déjeuner,
c’est la dure loi des sports de montagnes. Ce jour
fut une première pour moi car c’est moi qui ait
équipé et déséquipé la grotte sous le coaching de
JC L. C’est pas bien compliqué en fait et pas de
blessé à déclarer. Donc après avoir équipé on a
été rejoint par 2 spéléos septuagénaires du
continent qui étudient les bêtes. Utilisant des
techniques très poussées, ils analysent l’origine de
chaque espèce. L’opération consiste à disserter
toute la soirée autour de quelques litre de vins.
Science sans ivresses égale science de la tristesse.
Donc le déjeuner
commence, au menu grillades, fromages, pain … et une
pomme quand même car c’est bon pour la santé de
manger des fruits. On a bu seulement 1 l de vin
pour 4, on a été raisonnable. Puis vint le moment de
s’équiper, Albert avait des problèmes avec son
équipement, il a pas de pot Albert, à chaque fois,
il tombe toujours sur le mauvais matos.
La grotte commence par
un P11, avec un fractionnement, rien de dur. Arrivés
en bas, Jean Claude L nous explique qu’il y a une
« boite aux lettres ». Tiens c’est curieux, une
boite aux lettres à cet endroit, pensais-je. Il
s’agissait d’une faille, dans laquelle on devait se
glisser. Bof ! Moi j’ai fait la râpe à bois alors je
suis passé comme une lettre à la poste. Albert eut
plus de mal. Des vociférations sortaient des
entrailles de la terre, je n’ai pas tout compris si
ce n’est la phrase culte d’Albert : « bande de
cons ! ». Suite à cela arrive le P17, en fait il
s’agit d’une pente inclinée à 45°. Je partis le
premier, arriva au sommet du fractionnement, nez à
nez avec une corde de 2 millimètres d’épaisseur sur
2 m de long. Tiens c’est curieux, j’ignorais que
cette taille existait. La corde avait été rongée
par les rats ! « Ah les enculés !! ». Heureusement
il y avait une corniche et la corde ne servait que
de main courante. Après la corniche, une autre
montée via une corde qui nous permet d’atteindre le
sommet de la grotte. Et là je dus attendre les
autres. Maxime fut le deuxième à arriver. Il s’est
amusé pendant un quart d’heure en éteignant la
flamme de mon casque avec son doigt, parce qu’il
aimait le bruit que ça faisait quand je rallumais ….
joies simples des puceaux. Nous voilà réunis, à ce
moment là le téléphone sonne, Maxime D venait de
recevoir un message sur son mobile quelques mètres
sous terre ! Alors là ils sont balaises chez Orange
… moi j’ai SFR et ça capte pas dans ma maison en
surface ! JC me dit d’entrer dans la salle suivante
où la sortie s’annonce difficile. Une montée à 45°
dans un boyau sur une roche lisse et glissante, je
tente de monter … donne un coup de pied involontaire
sur le casque d’Albert … râles. Je tente alors de
monter en faisant opposition avec mes 2 bras et mes
2 jambes, je fais un mètre, oui ça marche ! Et je
finis par glisser lamentablement. Albert et moi
comprenons qu’il s’agit d’une farce de Jean Claude.
Quel con ce JC ! On descend en rappel … RAS … ah si,
Albert a un souci : « c’est à cause de mon crawl qui
s’est bloqué dans la corde », ou quelque chose dans
ce genre. Mince, le diable a envouté le matos du
Sieur Albert. Ah enculé ! Il arrive à descendre,
Olivier l’envoie dans un cul de sac, il cherche
désespérément à trouver une sortie, râle quand il
comprend qu’il a été berné. Avant de quitter la
grotte, il nous faut passer près de la boite au
lettre dans une autre faille étroite où Albert est
de nouveau victime d’un complot ourdi par son
matériel, en l’occurrence la calebonde qui le
bloquait. Après ¼ d’heure de lutte, plus de peur que
de mal, Albert arrive à passer. Dois-je préciser les
dialogues : « Ah putain de calebonde de merde, fait
chier », non ce serait inutile.
La balade se termine
par une sortie, logique, où on doit ramper dans un
boyau en colimaçon, Olivier et Maxime D. ont merdé
comme 2 petites fiottes, alors qu’on est tous passés
sans problème. Ils ont galéré, paniqué et
n’arrivaient pas à passer. Ouh les nuls !! En se
démenant pour passer, Maxime D, fit tomber une
pierre de 8 X12 X 1 cm sur mon nez, « Connard ! »
dis-je, ça n’a rien de personnel, c’est juste une
réaction naturel quand on se prend une pierre dans
la gueule, essayez vous verrez. On est remonté, sans
problème, j’ai remonté les kits, déséquipé le site,
on a rallumé le feu, il faisait frisquet, on a fini
le fromage et les 2 litres de vin, puis nous nous
retournâmes dans nos pénates.
A Oletta
Le 06 avril de l’an de
grâce 2008
MAXIME L.
Trésorier du CDS 2B ;
Responsable Communication de la Ligue Insulaire
Corse Kalliste de Spéléologie et Canyoning dans
l’île de Beauté ; Barman i topi pinnuti.
Samedi 12 avril 2008
Assemblée Générale élective de la LISC, Ligue
Insulaire Spéléologique Corse, Bastia
Nouveau Conseil d'Administration :
Jean-Claude LA MILZA, Président
Franck
JOURDAN, Vice-président
Corine
BONNAL, Secrétaire
Francis MARAVAL, Trésorier
Jean-Noël
DUBOIS, Secrétaire adjoint
Marie-Hélène BERNARDINI, Trésorière adjointe
Maxime
LE GUILLOU, Responsable communication
Samedi 19 avril 2008
Perfectionnement
spéléo, falaise de Pietralba.
Participants : Josyane C, Corine
B, Albert D, Jean-Noël D, Olivier G, Maxime L,
Maxime D, Jean-Claude D, Jean-Luc S,
Antoine B, Jean-Claude L.
Photos
Cette journée de
perfectionnement a permis d'apprendre à
confectionner différents nœuds utilisés en spéléo,
huit, mickey,
pêcheur double, papillons vrai et faux, nœud de
chaise, nœud de sangle, ainsi que leur domaine
d'utilisation. Les techniques d'équipement ont été
aussi expliquées : toujours 2 amarrages en début et
fin de main courante, en tête de puits et sur
dernier fraction près du sol. Fractionnement ou
déviation pour éviter les frottements. Un planté de
spit autoforant ou non, au tamponnoir ou au perfo a
été aussi effectué.
Mise en pratique pour
JCD et Antoine avec équipement d'une voie. Olivier
et JCL s'entrainent au dégagement d'équipier, JCL a
failli y laisser un doigt, coincé entre un
mousqueton et la corde lestée par Olivier !
La journée a été
agrémentée par une bonne grillade sous le grand
porche.
Dimanche 27
avril 2008
Canyon, La Purcaraccia, Quenza.
Participants :
Alain ... + Aline,
Antoine, Caroline, Sébastien, David, Aurore, Emilie
(3 ITP 2 CAF 3 ??)
Samedi 3 mai
2008
Canyon, le Dardu, Piana.
Participants :
Alain Jeff ... +
Aline, Antoine, Coco, Jean-Phi, Max LG , Steph P
Samedi 24 mai 2008
Initiation à la spéléologie alpine, falaise du
Bourreau, Bastia.
Initiés : Stella L, Jean S, Roger J,
Jean-François L, Sylvain M.
Membres ITP : Albert D, Pierre L, Olivier G,
Maxime D, Josyane C, Jean-Noël D, Jean-Claude D,
Jean-Claude L.
Photos
Après
avoir envoyé en l'air quelques membres des topi,
l'association de parapente Piu Altu s'est vu offrir
un séjour sous terre, une histoire d'ascenseur en
quelque sorte. Pas de souci de vertige donc pour eux
et bon apprentissage des techniques pour ces
habitués du harnais. Bonne gestion du temps aussi, à
13h00, tout le monde avait fait de la descente, de
la montée et même quelques tours de tyrolienne.
Après
les grillades, quelques uns s'essaieront même à la
grande verticale plein pot de 25 m.
Dimanche 25 mai 2008
Initiation à la spéléologie alpine, Cast 1, Oletta.
Initiés : Jean S, Roger J, Jean-François L,
Sylvain M.
Membres ITP : Valérie L, Antoine B, Philippe R,
Noël R, Albert D, Olivier G, Maxime D, Jean-Noël
D, Jean-Claude D.
Photos
CR à
venir.
Samedi 31 mai 2008
Journée environnement, Miomo.
Participants
: Noël R., Dominique D, Maxime L, Francis M,
Jean-Claude D, Philippe E, Christian D,
Jean-Claude L.
Photos
Installation d'une tyrolienne entre le parapet du
pont de Miomo et une petite pelle mécanique mis à
disposition par la mairie sur la plage. Franc succès
auprès de 38 gamins, plus de filles que de garçons
d'ailleurs, dont certains passeront plusieurs fois.
Un
riverain mettra également à disposition un Optimist
que nous guiderons à l'aide d'une corde pour un
petit circuit sur la rivière.
Vendredi 6 juin
2008
Canyon, le Cippettu, Volpajola.
Participants :
Jeff ... + Antoine,
Eric, Laurent ( 2 ITP 2 Corse Can)
Conditions météo : Temps couvert, lourd et quelques
goutes. Température de l’eau : bonne.
Commentaire(s) : Laurent nous a fait découvrir un
nouveau chemin ….. : Toujours autant « chiant »
!!!!!
Belle petite sortie bien sympathique avec plein de
photos.
Que du bonheur !!!!!
Dimanche 8 juin 2008
Rééquipement et désobstruction Cast 1, Oletta.
Participants : Philippe S, Olivier G, Maxime L, Antoine B,
Dominique D, Jean-Claude D, Jean-Claude L.
Photos
La
corde équipant en fixe la vire de la salle de la
chèvre étant un peu trop au goût des rongeurs
habitant la cavité, il a été décidé de la remplacer
par un bon gros câble en acier habituellement
destiné à équiper les parcours d'accrobranches.
Petite
surprise en arrivant devant le portail d'accès à la
piste, une chaine verrouillée par un cadenas à clef
empêche l'ouverture. Les ouvriers agricoles sont
absents, personne à la cave non plus. On appelle
notre vigneron préféré sur son portable, pas de
réponse et le magasin de St Florent n'est pas au
courant. Finalement nous appelons directement au
domicile de Dominique R. et après une petite
discussion, celui-ci nous autorise à ouvrir le
portail en démontant les gonds !
Après
cette petite péripétie, à laquelle nous sommes un
peu habitué, nous voilà prés du pylône.
Antoine
équipe jusqu'à la
Chèvre pendant que Max se charge, sous la
surveillance d'Olivier et JC2, de l'autre réseau.
Ils aideront ensuite Dumè pour la désob du petit passage
inférieur entre les 2 failles, ce qui permettrait de
passer d'un réseau à l'autre plus facilement. Il
sera nécessaire de revenir avec des moyens plus
expéditifs. Pendant ce temps, Antoine et JC1
équiperont la vire avec le câble d'acier. La corde "tonchée"
sera remplacée jusqu'au mickey et les 2
oreilles de celui-ci seront également allongées afin
d'en faciliter le passage. Le test se fera
prochainement par notre testeur d'équipement en
chef, Albert.
Dumé
ira repérer et dégager l'entrée annexe de Cast1 pour
étudier de quelle manière elle pourrait être équipée
afin d'éviter les chutes de pierres. A suivre ...
Jeudi 12 juin
2008
Canyon, le Cippetto, Volpajola.
Participants :
ITP :
Antoine B, Jean-Claude L.
CAF :
Anne, Coraline, Sébastien.
Photos
Descente en commun avec quelques cafistes rencontrés
par hasard !
Super petit canyon prés de Bastia, ce
qui permet de le faire sur une 1/2 journée. C'était
une première sur celui-ci pour JC, depuis le temps
...
Rendez-vous 14h00 au parking qui suit Ponte Albano,
équipement et en route. Chemin
d'accès bien "maitrisé" par Anto, les jambes n'ont
presque pas souffert. Beau temps et température de
l'eau agréable. Rappels sympa, toboggans sympa, on
reviendra.
Retour
juste à temps au local pour l'apéro et pour ...
préparer le matos du prochain weekend à Ghisoni.
Samedi 14 et
dimanche 15 juin
2008
Spéléo, gouffre Buga di a Cutina, Ghisoni.
Participants :
ITP :
Cathy et Jean-Bernard M, Jean-Luc S, Antoine B,
Maxime L, Jean R, Jean-Noël D, Olivier G,
Jean-Claude L.
Club
Martel de Nice : Cathy et Jo L.
Photos
Samedi :
Après un traditionnel rdv au local à 8 h 30, un
café préparé par Antoine, départ des 4x4 de
Jean-Claude et Jean-Noël vers 9 h. Arrêt à
Casamozza pour récupérer Jean-Luc qui vient de l’Île-Rousse
il me semble que c’est Pietralba ?.
Le prochain arrêt sera en bas de la piste où
l’on doit récupérer le nouveaux spéléos
ajacciens, Jean et les niçois. 10 h 30, le
couple de spéléos ajacciens Cathy et
Jean-Bernard sont là ; présentation, échanges et
la
complicité spéléo s’installe très vite.
« Vieux » routards de la spéléo marseillaise
avec pas mal de trous à leur actif, ils sont en
Corse depuis quatre ans et avaient un peu rangés
matos et carbure au placard, les enfants…, un
a priori sur le fait qu’en Corse on ne
ferait pas de spéléo… En avril
mai
ils entendant parler des
Topi Pinnuti et laissent un message sur le
répondeur du
local que J.-C.
n’entendra qu’un bon mois après… Et ils étaient
partants pour Ghisoni, attaquer de suite le
gouffre le plus profond de Corse ne les
inquiétaient nullement !
Jean, Cathy et Jo (pour rappel ce sont eux qui
nous ont fait découvrir le superbe Aven
Cappucino lors du Camp Alpes Maritimes de mai
dernier ; étant venus passer quelques jours à
Olmi Cappella, chez leur ami Jean, ils voulaient
également goûter à la spéléo insulaire),
finissent par arriver et on s’entasse à 11 dans
les trois 4x4. Pas de souci avec la piste malgré
le printemps humide. Seul changement, le gros
tronc en travers du sentier s’est effondré,
complètement pourri, il est facile à contourner.
On sera à la casetta vers 13 h. Travaux
habituels de remise en état, Maxime s’occupe de
la mezzanine, Olivier et Jo partent rebrancher
l’eau, les autres nettoient, installent le
barbecue d’été et c’est enfin l’heure de
l’apéro, on commence à se sentir chez nous. Les
agapes, grillades, peuvent débuter.
Vers 15 h, il faut enfin réfléchir au projet de
l’après-midi. Comme prévu ce sera la visite du
trou sauf pour Jean et Cathy de Nice qui se
réservent pour le lendemain. Equipement au
parking et direction le lapiaz, la chaleur est
déjà au rendez-vous. Olivier part équiper suivi
de J.-C., Antoine puis J.-N. et J.-Luc qui iront
visiter le Réseau des Bosons. Maxime, Jo,
Jean-Bernard et Cathy suivront ensuite vers le
grand réseau. Derrière Antoine qui disparaît
dans la Lucarne, J.-N. équipe le fond du
puits d’entrée, puis remontée vers le Réseau
des Bosons, suivi de J.-L. Halte à l’Alcôve,
le petit lac est transparent et dans la cheminée
remontante on note des crottes (rongeur ou
chiro ?), pas de courant d’air. J.-L. qui suit
manque de rater l’Alcôve, J.-N. le rappellera à
temps. Visite rapide et demi-tour, et surprise
pour J.-N., il voit J.-L. qui reprend la montée
ayant cru comprendre que J.-C. était passé
(alors qu’il avait été dit que c’était J.-C. qui
avait installé la corde…). Avant qu’il n’aille
se coincer dans le rétrécissement, sur les
conseils de J.-N. il met en pratique la
conversion et repart vers le bas. Remontée
jusqu’à la Lucarne et voyant un peu sa
progression lente, J.-N. lui demande s’il veut
sortir ou poursuivre le grand réseau. La réponse
est immédiate : « Encore ! ». Descente du
P12 de la Lucarne et on rejoint Jo au
Musée. Devant l’embouteillage au
Toboggan, il avait remonté la moitié du P30.
J.-L. part vers le P51 tandis que
J.-N. papote avec Jo avec l’intention ensuite de
remonter car la sangle du Pantin° avait lâché
dans les Bosons. Puis voyant Jo
disparaître dans le P30, l’appel du
vide reprend le dessus et il se décide à suivre,
on remontera à l’ancienne, à la pédale, sans
Pantin° !
Bouchon en haut du Toboggan, où attendent
Antoine, Cathy et Jo. Le bouchon finira par
sauter et toute l’équipe se retrouvera en bas du
P16 à -117. L’équipe du P51
est venue faire la traversée. Photos, papotages
et on commence à remonter en inversant les
équipes. Pas de déséquipement car demain, on
revient. Lente remontée, ça bouchonne un peu, le
Pantin° ne manquera pas trop. J.-L. se mettra en
position délicate à la sortie de la Lucarne,
le Croll° de travers. Vers 20 h, le jour
déclinant tout le monde est dehors. Apéro à la
casetta, le feu crépite et les tripes de
Jean (en sauce…) seront appréciées. J.-L.
accusera une certaine fatigue et passera la
soirée à somnoler sur sa chaise… Les discussions
spéléos nous mèneront presque jusqu’à minuit.
Compte-rendu de Jean R :
Nous retrouvons l’équipe à l’entrée de la piste,
la plupart connaissent Jo et Cathy car 15 jours
avant ils étaient à Andon et Jo et Cathy se sont
occupés d’eux pour une sortie au Capucino
_ On charge le quatre quatre du surplus.
Et c’est le départ vers la maisonnette refuge.
La piste est toujours aussi bonne… les quatre
quatre montent en force mais ça passe.
- Arrivé vers 11h30 : Allumage du feu… etc.…
L’après-midi J.C et les jeunes équipent le trou,
Jo est de la partie. Cathy et moi cherchons Ghisioni 2 et Ghisioni 3 mais impossible de les
trouver.
- Le soir : Comme d’habitude festivités.
Feu dans la cheminée
Charcuterie/Salade/Tripes (Que j’ai pris à Ponte
leccia, ça devient une habitude) Pommes de
terre/Fromages et moult bouteilles.
- Vers 1h dodo (Je dors dans le quatre quatre)
Dmanche :
La nuit aura été très
tranquille, aucun ronflement, aucun pet ou autre
borborygme, un évènement pour la casetta…
8 h, Jean sonne le clairon après avoir
ouvert
la porte avec fracas, il avait préféré dormir
dans son 4x4 sur le parking. Petit dèj’, pas
trop de plaintes et de courbatures, à part J.-L. un
peu las, qui déclinera l’offre de redescendre
dans le trou… Cathy et J.-B. préfèreront
également rester en surface, satisfaits de leur
visite de la veille. J.-N. fera de même ― le
Pantin°… ! Vers 10 h 30 départ vers le trou.
Antoine et Maxime iront vers les Bosons,
que Max visitera à moitié, jusqu’à la
plateforme, la fatigue de la veille se faisant
sentir. Jo accompagné de Cathy (qui posera les
pièges à insectes au fond du gouffre) ira
déséquiper le P30
P51
et le Toboggan, tandis que J.-C.
et Olivier se chargeront
charge des
du P51
P16 et
P30.
Olivier et
Cathy prendront 1 kit chacun jusqu’à la dernière
margelle, JC y apportera le sien suivi de Jo.
Après avoir
accroché 2 kits sur une des cordes du puits
d’entrée, JC remonte et tire ensuite ceux-ci
depuis l’entrée aidé par Antoine.
On aura
ensuite la surprise de voir Jo remonter le
dernier puits avec ses 2 kits au cul,
tranquillement !
Jean descendra en bas du puits d’entrée pour
relever ses pièges posés l’an passé.
Pendant ce temps, J.-N. aidé de J.-B. et J.-L.
referont la provision de bois tandis que Cathy
ira batifoler sur le lapiaz. Vers 14 h, Jo
sortira du trou traînant derrière lui ses deux
kits bien remplis. Tout le monde se retrouve
autour de la table pour un nouveau barbecue
d’été, avec au menu les traditionnels harengs
saurs arrosés de Vouvray moelleux 1976. Et à
17 h 30, la caravane s’ébranlera pour un retour
vers les pénates de chacun. Les nouveaux sont
tombés sous le charme de la casetta et de A Buga,
des projets se dessinent pour le mois d’août.
Compte-rendu de Jean R :
- Tout le monde est dans le trou.
Je descends en dernier avec Antoine du village de
LENTO, lors du piégeage nous étions déjà descendus
tous les deux, je suis pouponné … vu l’âge.
- Je ramasse mes petites bouteilles, remets du
liquide frais et la remontée commence.
De nombreux fractionnements que je passe maintenant
sans problème le CROLL D’ABORD !
- Relevage des bouteilles à 2 paliers et le puits de
30 m.
- Remontée cool sans problème.
L’équipe suit tout en déséquipant, Jo fait la
fermeture avec 2 kits, il est bon pour son âge !
- Cathy piège le fond de Ghisoni.
- A 13h30, autour de la table grillades … Jo et Cathy
n’en reviennent pas.
- Retour : Je conduis sur la piste et Jo prend la
suite sur la route … c’est préférable en cas de
contrôle.
Mardi 17 juin
2008
Spéléo, prospection, Poggio di Venaco.
Participants : Albert D, Jean R.
Nous nous retrouvons à Ponte Leccia au Carré d’As.
Projet : Trouver la faille indiquée par REMY (en
1950) à Poggio de Venaco, dénommée d’après lui
Grotte di Maures.
Les explications de Rémy sont excellentes et nous
trouvons rapidement la faille.
Belle faille descendante jusqu’à la rivière sur
120m, d’une largeur moyenne de 7 à 8 m, tout au
moins au début.
De nombreux départs à prospecter (affaire à suivre).
Nous sommes arrivés à 13h. A 16h30, alors que nous
remontions, la pluie nous accompagne jusqu’à la
voiture, juste, juste.
Les Topi viendront ...
Mercredi 18
juin 2008
Spéléo, prospection, Col de Teghime, Barbaggio -
Grotte de Gudrone, Sorio
Participants : Albert D, Jean R.
Recherche de la faille du Monte Fesso sous la
carrière.
Nous la trouvons sans problème car J.C par téléphone
m’a dit qu’elle est visible de la route en face.
Visite : Faille de 68m de long, 4 à 10 m de large,
mais absolument nulle pour les cavernicoles et même
endogés à ciel ouvert.
- De là direction Sorio pour retrouver la grotte de
Gudrome, ancienne cave à fromage. Mais comme les
fois précédentes impossible de la trouver, malgré
les indications portées sur le livre de Rémy.
- Jean-Noël qui passe sur la route en vélo avec sa
compagne voit le quatre quatre et nous appelle sur
le téléphone ha … ces portables, lui aussi l'a
cherchée mais ne l'a pas trouvée.
Mais je reviendrai !...
Retour, à demain soir au club.
Samedi 21 juin 2008
Spéléo, tournage FR3, grotte de Carpinetto, Lano.
Participants :
ITP :
Cathy, Jean-Bernard, Michel et Lucie M, Noël R,
Pierre L, Olivier G, Maxime L, Rémy L, Maxime D,
Jean-Claude D, Jean-Claude L.
Equipe
de tournage GB Prod :
Antoine G, Tafari T-V.
Photos
Grand
branlebas de combat pour ce tournage, rendez-vous
pour tout le monde au pont de San Lorenzo. Les
ajacciens sont déjà là, les bastiais arrivent en
pointillés et enfin FR3. Présentation générale et en
route pour Lano. Noël et JC1 feront un détour par le
domicile du maire pour l'informer de notre projet.
Quelques patati-patatas plus tard nous rejoignons le
reste de l'équipe au début de la piste. Pierre,
Olivier et le matériel s'entassent dans le Santana
et les ... 12 autres dans le Défender, qui se
transforme pour l'occasion en minibus. A mi-chemin,
la piste est encombrée de palettes de matériaux
divers, nous réussissons malgré tout à passer en
mordant sur le haut coté.
Pour
les besoins du tournage, nous équipons le petit
puits dans le prolongement de la galerie d'entrée.
Ceci permettra de faire quelques prises de vues de
descente et remontées sur corde. La visite de la
cavité se poursuit ponctuée de plusieurs interviews
des "vieux" et des jeunes qui permettent d'expliquer
la façon dont la cavité s'est formée et ce qui
pousse les spéléos à aller sous terre. Les
traditionnelles grillades terminent cette
sympathique séance audiovisuelle.
Dimanche 22
juin 2008
Spéléo, prospection, secteur de Luri-Cagnano.
Participants : Albert D, Jean R.
Compte-rendu de Jean :
"Col de Serra :
recherche de grotte signalée par ZAFRILA. Trouvé de
simples porches d’érosion (trous à vent)
Nous cherchons à trouver
sur la Commune de Cagnano
La Grotte du berger et la Grotte de I Mori, hameau
du Carbonnace par le col de Serra.
Nous prospectons pendant 3h dans du maquis/forêt,
mais rien, des zones de blocs énormes, des vides
mais pas des grottes, sur le retour nous trouvons un
départ de sentier qui pourrait être celui qui mène à
la grotte, mais il ne correspond pas à la position
du sentier sur la carte.
COMME D’HABITUDE AFFAIRE A SUIVRE ! ! !
Si bien que dégoûtés nous abandonnons la recherche
de la Grotte du Berger située à 300m au dessus.
CA SUFFIT POUR UNE JOURNEE ! ! !
Sur le retour : Nous passons voir le trou de
Farinole de Jean-Claude (4.40*4.40).
Enfin celui-ci nous le trouvons ! ! !
Je décide de descendre, il ne fait que 4,40m mais
comme je suis sans combi je demande à Albert de
m’assurer avec une sangle.
Albert (assure) le top ! Et je descends doucement et
… ! J’ai quelque chose de pointu qui me rentre dans
le c… je tâtonne avec la main surprise une barre en
fer bien verticale qui a servie à J-C pour la
désobstruction.
Et si Albert ne m’avais pas assuré….. et si j’avais
glissé …..
Je vais au fond, je place la barre que je plaque
contre la paroi. Remontée, nous bouchons le trou
avec des blocs.
LE TROU DU SIECLE !!!"
Compte-rendu d'Albert :
"Prospection dans le cap le 22/06/08 :
Nous avons pas trouvé la grotte des MORIS ? Nous
l'avons cherché trop haut ! (nous avons trouvé le
chemin sur le retour car la description donnée une
distance aléatoire...
Nous avons trouvé un grand abris sous roche aux
coordonnées N 42° 52' 25.6'' et E 9° 25' 23.4''
Prospection sur le massif de Caporalino le 24/06/08
:
Nous avons pas trouvé la grotte que jean cherchait ?
Mais arrivé sur le mont CECU, nous avons trouvé un
massif qui souffler fort et froid aux coordonnées N
42° 22' 41.8" et E 09° 10' 52.3" l'entrée du trou
descend sur deux mètres puis il y a des pierres qui
l'obstruent (à voir).
Un autre trou ce trouve aux coordonnées N° 42° 22'
41.8" et E 09° 10' 52.3" (il y a eu que 3 satellites
à prendre avec réserve). Ce trou semble avoir était
visité. Je n'ai pas voulu descendre car je n'avais
pas de possibilité de m'assurer !
Ce trou se trouve très prés du trou de Caporalino
que nous connaissons !"
Mardi 24 juin
2008
Spéléo, prospection, Omessa-Caporalino.
Participants : Albert D, Jean R.
Toujours avec Albert qui sait maintenant se servir
de son GPS, mais comme aujourd’hui nous n’avons
aucune coordonnées
…
Recherche de la Grotte d’Omesa signalée par Rémy,
avec le chemin d’accès, il y a de cela 60 ans, c’est
tout dire, le sentier a disparu, le maquis a
remplacé les champs et comme de bien entendu nous ne
la trouvons pas, pourtant celle-là elle existe.
Il doit être possible de la retrouver en faisant le
parcours de Rémy, car à force de chercher nous avons
retrouvé des restes de l’ancien chemin.
Ensuite GROTTE CAPORALINO (ROCHER D’ESCALADE)
Sommet de Monte a Supietra
Il faut dire que de Capolarino à la grotte d’Omesa
et au sommet proche du site d’escalade tout se fait
en 4*4, mais un vrai, heureusement car la marche
d’approche est hard.
Albert, retrouve après moult détours et escalades la
Grotte, le pauvre il s’était mis en combi, dès le
début et à chercher pendant ¾ d’heure sous le
soleil !… Je le récupère au bord de la syncope même
sixcope, il rentre en vitesse dans le trou et la
fraîcheur le remet sur pieds.
Le trou est vraiment impressionnant pour un vide
tectonique, nous ne faisons que la première partie
afin de ne pas déranger les chauves-souris.
Albert assure l’éclairage, et oui, heureusement
qu’il est là car la lumière de mon casque s’est
allumée dans le sac et donc je n’ai plus d’éclairage
(sauf une lampe Dynamo à manivelle, ça marche mais
pas longtemps).
Encore une bonne journée et de bons souvenirs.
Jeudi 26 juin 2008
Spéléo, prospection, désobstruction hauteurs de
Caporalino.
Participants : Albert D, Jean-Claude L.
Photos
Un
coup de fil d'Albert à JC qui met l'eau à la bouche
de celui-ci, un trou d'où s'échappe un fort courant
d'air froid aux environs de Supietra. Nous prenons
la piste de Bocca a Triobbio qui part à droite après
Caporalino. Nous croisons le propriétaire (?) des
lieux qui nous "recommande" fortement de refermer
les barrières après notre passage, un 4x4
immatriculé dans le 06 aurait fauté la semaine
précédente ... Après quelques kms et
d'impressionnants rapaillons le Défender s'arrête au
pied de A Supietra ! Le trou est à 5 mn de marche.
Pas
beaucoup de courant d'air ce matin, en fait il y a 4
départs de trou dans une faille de décompression sur
le flanc sud de Monte a Supietra, nous en faisons
une visite rapide avant de continuer la prospection
en suivant le fond de faille. A quelques dizaines de
mètres vers l'est, un autre départ est découvert et
une corde est installée pour aider la descente. Nous
nous retrouvons vite au fond, on y entend une
chauve-souris sans la voir. Une vingtaine de mètres
de développement et environ 8 m de profondeur, au
point bas ça continue encore par une étroiture
impénétrable.
Nous
retournons vers les 1er départs et nous attaquons
une séance de désob. Maintenant ça souffle plus
fort. Albert entre dans l'un des trous, enlève
quelques blocs rocheux qui colmatent le fond de la
1ère alcôve, c'est assez instable et nous nous
insinuons avec précaution entres les blocs. Nous
nous arrêtons en haut d'une faille impénétrable, les
cailloux rebondissent là aussi sur quelques mètres
... à suivre.
Samedi 28 juin 2008
Spéléo, exercice SSF, local de
Montesoro — Bastia —
Participants : Corine B, Jean-Claude D, Dume D,
Jean-Noël D, Philippe E, Olivier G, Valérie L,
Francis M, Noël R.
Journée au local ITP, consacrée à un exposé sur
l’organisation et le fonctionnement des secours
spéléo et à une initiation aux techniques de
cordes :
- Répartiteur de charge 3 points : mise en œuvre
(matériel utilisé : corde semi statique diamètre 10,
nœud de plein poing), fonctionnement, que se
passe-t-il en cas de rupture d’un point lorsque les
cordes ont été correctement vrillées ou non, etc. ?
- Palan : mise en œuvre, matériel utilisé,
fonctionnement.
- Balancier : mise en œuvre, fonctionnement, rôle du
régulateur, rôle du contrepoids.
Debriefing :
- Trop long sur la partie organisation et
fonctionnement des secours, rôle des intervenants
(COS, DOS, Préfet, CTDS, etc. (on croyait bien
faire…).
- Sur le balancier : importance de connaître
notamment la conversion (passage montée descente sur
corde) avant d’occuper le poste de contrepoids, on
en revient à la nécessaire autonomie sur corde des
intervenants sur un secours.
Dimanche 29 juin 2008
Spéléo, exercice SSF, grotte de Santa
Catalina — Sisco —
Participants : Corine B, Josyane C, Jean-Claude D,
Albert D, Dume D, Jean-Noël D, Olivier G, Maxime L,
Valérie L, Francis M, Noël R.
Objectifs :
Le but de l’exercice consiste en l’évacuation d’une
victime ayant fait une chute dans la Salle des
Ébats, elle est consciente, mais on peut
suspecter une fracture de la colonne vertébrale ce
qui conduira à la mise en œuvre de matériel
spécifique (KED) et à l’installation d’un point
chaud dans les règles de l’art.
La première partie de l’évacuation est effectuée par
brancardage. L’équipement agrès se limite à une
seule longue tyrolienne qui permet de déposer la
victime à l’extérieur, sous le porche d’entrée de la
cavité (corde 95 m).
On peut noter le point chaud « école », dans des
conditions il est vrai quasi idéales (espace, sol
plat, pas d’eau), mais on mesure l’utilité de la
formation ASV suivie par Josyane et Jean-Noël qui
constituent ainsi, avec Corine, le noyau de la
nouvelle équipe ASV (Assistance Victimes). On
regrette l’absence de matelas pneumatique et de
couvertures de survie en état, matériel qui sera
racheté prochainement.
Sur la progression de la civière : l’information
devrait circuler depuis les équipes vers le PC en ce
qui concerne la progression de la civière, ce qui
suppose une communication régulière de la part des
chefs d’équipe.
Téléphones :
Le branchement « en direct » des SPL 05 a
semble-t-il résolu les problèmes de
dysfonctionnement rencontrés lors du dernier
exercice. Sur le déséquipement du téléphone : dans
la mesure où plusieurs postes sont installés il est
préférable de faire le déséquipement à la fin plutôt
que de faire remonter un combiné depuis le fond en
contact avec la civière, ce qui monopolise un membre
de l’équipe téléphone. Prévoir une protection (sac
ou étui), pour les appareils.
Brancardage :
Passages glissants à sécuriser pour la civière
(freins de charge). Importance de la coordination
entre les membres de l’équipe brancardage (à
travailler sur un prochain exercice).
Départ tyrolienne :
accrochage difficile de la civière sur le départ
tyro, peut être un peu tendue, mais également,
prévoir à l’avance le matériel nécessaire
(mousqueton autolock, plus une poulie par point (3
au total) et cordelette (pas utile si utilisation de
poulies « mini rescue », dont on peut
envisager l’acquisition). La corde de retenue de 55
m est trop courte prévoir au moins une 65 m (fiche
d’équipement : 80 m)
Victime :
utilisation du KED, pas de problème, quelques
projections de graviers dans le visage, ce qui amène
à envisager l’achat d’un casque « Helios » avec
visière plexi, pour la protection des yeux.
TPST
(départ première équipe jusqu’à sortie civière) : 3
heures 20 minutes, le but était aussi de faire
découvrir le secours spéléo et le SSF à de nouveaux
licenciés, donc on a pris notre temps.
Côté organisation, le CTDS n’a fait une incursion
sous terre que pour aller admirer le point chaud
(école on l’a dit) et est resté en surface le reste
du temps, on a mis l’accent sur la tenue des
documents tels que fiches de mission, diagrammes,
plannings, et sur la gestion d’un secours depuis
l’extérieur, c’est une nécessité même si c’est dur
de ne pas descendre sous terre, il faut absolument
une, voire deux personnes en surface qui ne font que
de la gestion et de la prise de décisions. Noël
s’affirme en tant que gestionnaire de sauvetage
avisé, la gestion du secours a été faite en binôme,
ce qui permet notamment de pallier à des éventuels
besoins sous terre ou à un manque de matériel.
Le secours spéléo et la maîtrise des techniques sont
importantes pour l’autonomie sous terre, il paraît
important que chacun participe afin d’acquérir une
base de techniques liées au secours afin de
s’intégrer à l’équipe départementale du SSF. L’auto
secours et la réchappe devraient également faire
l’objet de journées techniques au sein du CDS.
Le prochain exercice pour le dernier trimestre
devrait se situer dans la continuité, avec un
objectif, intégrer de nouveaux équipiers au SSF
départemental et poursuivre la formation des
nouveaux licenciés déjà sensibilisés au secours.
Aussi il est proposé le site de Cast.2, qui propose
une diversité au niveau des ateliers, des
possibilités multiples pour un point chaud et une
sortie technique avec balancier et translation sur
tyrolienne horizontale.
Jeudi 3 juillet 2008
Canyon, Le Viula, Olcani.
Participants :
ITP :
Corine B, Olivier G, Antoine B.
Initiés : Christelle, John.
Conditions météo : Beau temps le matin, juste
couvert en fin de journée. T° très chaude et l’eau
même pas froide.
Commentaire(s) : Début juillet et pourtant seul au
monde dans ce superbe canyon. Rien de plus à dire
sauf que l’on recherche un mousqueton et un huit
pour Olivier …… ?!!!?
Belle, très belle journée avec de l’eau au top.
Dimanche 6 juillet 2008
Canyon, Le Viula, Olcani.
Participants :
Josyane C, Jean-Noël D, Jean S, Philippe E, Philippe
Ra., Albert D, Maxime L, Jean-Claude D, Jean-Claude
L.
Photos
Une
saison canyon sans Olcani n'est pas une saison
canyon complète !
Premier rendez-vous au local, puis au rond-point de
Patrimonio et nous voilà à Ponte Nuovo, départ et
arrivée du canyon. Des travaux de rénovation du pont
sont en cours et les places de parking habituelles
sont encombrées; les véhicules sont "garés" en bord
de piste. Un groupe de clients canyonistes encadrés sont
prêts à partir, nous leur laissons prendre de
l'avance afin de ne pas se gêner mutuellement. Vu la
fréquentation, le chemin d'accès au canyon est bien
marqué et pas de souci donc pour trouver la
bifurcation vers celui-ci. Préparatifs habituels et
première prise de contact avec l'eau toujours aussi
froide. Avant de partir, une corde est installée sur
un arbre afin de faire un petit rappel sur les
techniques de descente pour les nouveaux et ...
certains anciens topi.
Le 1er
rappel, assez arrosé, met dans l'ambiance. Petit
bobo à la cheville pour Josyane dans le saut sans
élan. Bien se laisser tomber à la verticale,
d'accord ? D'accord ? D'accord ... bon ben,
exactement pas comme ça !
Vu son
inclinaison, le grand rappel de 45m n'inquiète plus
personne. Le saut de 6m est apprécié plusieurs
fois. La marche aquatique finale est heureusement
entrecoupée de bains rafraichissants.
Retour
au pont et pique-nique bien arrosé (logique après un
canyon).
Dimanche 6 juillet 2008
Canyon, Le Viula, Olcani
Participants :
Alain ... + Aline,
Antoine, Coraline, Jean-Phi, Luc, Mélanie, Sébastien
( 4 ITP 4 Caf )
Mardi 8 juillet 2008
Canyon, le Bucatoggio, Santa Maria Poggio/San
Nicolao di Moriani
Participants : Valérie L, Olivier G, Antoine B,
Jean-Claude L.
Beau
temps, nombreux spectateurs au pont, Température de
l'eau agréable, bon débit, 2ème cascade arrosée et
attention au siphon peu après celle-ci. Initiation à
l'équipement pour Valérie.
Dimanche 13 juillet 2008
Canyon, la Petra Leccia, Castirla
Participants :
Initiés : Laurence Ra., Audrey P, Paul-Antoine O.
ITP :
Josyane C, Jean-Noël D, Albert D, Philippe Ra.,
Philippe E, Jean-Claude D, Jean-Claude L.
Photos
Départ un peu retardé suite à une avarie du ferry de
la SNCM… en effet Josyane attendait ses enfants qui,
à peine arrivés du continent, avaient prévu d’aller
plonger dans les vasques claires de la Petra Leccia !
Mais le bateau prévu à 7 h n’était finalement
annoncé qu’à 9 h et quelques… RDV au local à 8 h 30
pour retrouver Philippe E… et Albert, récupérer un
casque supplémentaire et pendant qu’Albert part
faire l’essence, J.-N. va rejoindre JC1 chez Vulco°,
croissants, café en attendant Albert et Philippe E….
Un appel de portable, ils nous préviendront qu’ils
passaient devant chez Vulco°, mais sans s’arrêter,
alors qu’on les attendait, bizarre… JC1 part au
second RDV chez Multari pendant que J.-N. retourne
sur Bastia attendre les passagers du ferry. Ils
seront là finalement vers 9 h 45, changement de
véhicule rapide et direction Castirla. Une bonne
heure après, traversée du Golo, remontée de la piste
— praticable avec quelques ronces… — et on débouche
sur le terre plein où l’on retrouve l’équipe. Il
est 11 h passées, certains estomacs commencent à
crier famine, JC1 recommande de manger un peu avant
d’aborder les efforts. Une nuée d’étourneaux se
précipite sur la première tarte salée apportée par
Josyane, en 2 mn tout est avalé …
On entame la grimpette vers 11 h 30, un beau sentier
pas trop pentu, de belles ouvertures vers la rivière
et au détour d’une courbe on aperçoit nos amis
canyonistes de CorseCanyon, en haut du dernier
rappel. Grands saluts tonitruants, de quoi effrayer
tous les choucas de la vallée et on poursuit notre
grimpette. Au bout de 30 mn, on croise la Petra
Leccia, sur la gauche un beau rappel de 14 m qui
pourrait se faire en toboggan si il y avait un peu
plus d’eau. On continue à monter sur le sentier pour
aborder la rivière plus haut. Au premier filet
d’eau, Albert et Philippe E… — qui sont venus il y a
peu de temps — décident de s’arrêter pour s’équiper
car pour eux le départ du canyon est là… il faut
pourtant chercher l’eau entre les cailloux ! JC1
monte un peu plus haut mais ne voit rien de plus.
Donc équipement général et descente dans la
végétation assez dense ; un premier rappel de
quelques mètres que l’on peut franchir à l’ancienne
en se tenant à la corde mais cela servira
d’initiation pour Audrey et Paul-Antoine qui
débutent en canyon. Premier contact avec une vasque
d’eau pas trop froide, le haut de combi n’est pas
nécessaire. Quelques mètres et on se retrouve sur le
sentier… en fait on a descendu un tout petit
affluent ! On retrouve de suite un sentier qui nous
amène en haut du rappel de 14 m.
C’est parti, succession de C13, C14
puis marche en rivière pas trop pénible. Les
conditions sont idéales pour le canyon, eau pas trop
froide, pas de long bief à nager, un chaud soleil
pour se sécher et se réchauffer, certains auront des
rougeurs à l’arrivée. Et nous voilà en haut du saut
de 5 m où nous avions aperçus nos amis de
CorseCanyon à la montée. JC1 hésite à donner le feu
vert pour sauter car il faut prendre un peu d’élan
pour aller sauter dans le noir. Le rappel est sur la
gauche mais en paroi droite une main courante de
10 m est en place (depuis quand ?) et permet d’aller
se placer à la verticale de la zone la plus profonde
de la vasque. Paul-Antoine testera la MC en premier,
suivi de Philippe R… puis JC1 qui ferme la marche.
Photo au bout de la vasque et équipement de la
dernière grande cascade, une MC de 5 m puis une C25
avec une arrivée arrosée et en léger surplomb. De
quoi ravir les initiés qui prendront la douche.
Quelques dizaines de minutes de marche et c’est le
toboggan infernal de 15 m. Séquence Orangina° bien
secouée… JC1 ainsi que d’autres se feront un plaisir
de le faire plusieurs fois ; allez voir sur le site
des Topis, les séquences vidéos sont parlantes !
Seule Audrey résistera à la tentation.
En principe la sortie se faisait une centaine de
mètres plus loin en remontant un infâme pierrier qui
amenait à la plate-forme mais JC1 a été informé
qu’une vague sente partant du haut du toboggan
permettrait d’accéder au sentier de départ. Nous
voilà partis dans le maquis. Si le sentier est
parfois tracé avec quelques cairns, souvent il faut
le deviner et grimper à l’aveuglette, mais c’est
quand même moins pénible que le pierrier, disons
comparable en moins long à la sortie de la Vacca.
17 h, nous voilà aux voitures, le soleil tape encore
fort, la famine gronde dans tous les estomacs et on
dévore tout ce qui est déballé, tarte maison,
quiche, charcuterie, fromages… Le tout arrosé de
Chinon et Beaujolais que l’on avait bien gardé au
frais, où ? secret, pas question que certains
canyonistes autant avinés que nous viennent se
servir ! Il est presque 18 h 30 quand on reprend la
route de Bastia. Ca ronfle dans les voitures…
Superbe journée et canyon d’initiation très sympa.
Dimanche 13 juillet 2008
Canyon, la Purcaraccia, Quenza
Participants : Alain T + init : Fafa, Nicolas 1,
Nicolas 2, Christine, Laurence + ITP Aline.
Lundi 14 juillet 2008
Canyon, le Ziocu, Soccia
Participants :
Antoine ... + JeanPhi,
Coraline, Seb ( 2 ITP 2 Caf)
Mercredi 16 juillet 2008
Canyon, le Bevinco, Olmeta di Tuda
Participants :
CorseCanyon : Franck J, Laurent A.
ITP :
Jean-Claude L.
Photos
Descente rapide de ce futur canyon d'initiation et
de perfectionnement aux portes de Bastia. Des sauts
sympathiques qui peuvent s'éviter par une descente
sur corde.
Mercredi 16 juillet 2008
Canyon, la Vacca, Quenza
Participants : Alain T + init : Marie-Jo, Vanina,
Christophe, Stella.
Dimanche 20 juillet 2008
Canyon, la Vacca, Quenza
Participants :
Initiés : Patricia S, Nicolas, Fabien, Xavier D.
ITP :
Josyane C, Valérie L, Olivier G, Jean-Noël D,
Jean S, Albert D, Philippe E, Jean-Luc S,
Jean-Claude L.
Très belle journée ensoleillée avec une eau à bonne
température. Le parking en bas du virage est désert,
on peut stationner sous le chêne. Mise en appétit
par une quiche de Josyane. Descente par le chemin
traditionnel, moins raide que le chemin de chèvres
de l’an passé. Pique-nique au départ du canyon.
Albert nous fera le grand timide au premier saut, on
y restera un bon quart d’heure, il se laissera
finalement tomber, juste à côté des blocs et y
perdra ses lunettes, bon début !
Mais ensuite descente sans soucis, les initiés
prennent un grand plaisir dans les sauts. Séquence
photo sous la cascade du saut de 8 m, Philippe E…
est aux anges. On équipera la 12 m en double pour
gagner du temps et c’est déjà l’épreuve de la
remontée. Moins de trois heures et on a pas couru.
La remontée sera éprouvante pour Valérie et
Patricia, il faut dire que l’on a encore « choisi »
de passer au plus court en escaladant à droite dans
les blocs, il faudra revenir au sentier
traditionnel. Et à trois heures de l’après-midi, le
soleil tapait fort.
Retour aux voitures et on se réconforte avec la
tarte ananas-noix de coco… toujours Josyane et un
délicieux gâteau de Valérie.
Dimanche 20 juillet 2008
Canyon, le Macini, San Gavinu di Fiumorbu
Participants : Alain T, Pierre-Jean M,
Aline D, Antoine B,
Aurore N, Corine B, David B, Emilie C, Jean-Claude
D, Jean-Philippe S, Maxime L, Maxime D.
Jeudi 24 juillet 2008
Canyon, le Bevinco, Olmeta di Tuda
Participants :
Initiés : Baptiste et Francescu F.
ITP :
Albert D, Antoine B, Jean-Claude D, Jean-Claude L.
Première
initiation dans le Bevinco, beau temps, température
de l'eau agréable, sauts appréciés par le + jeune
des initiés (12 ans).
Mercredi 30 juillet 2008
Canyon, la Purcaraccia, Quenza
Participants :
Initiés : Victoria G, Marina, Joseph.
ITP :
Albert D, Philippe E, Jean S, Antoine B, Jean-Claude
L.
CR :
haaaaaaaa, hiiiii, haaa, ha, houuuuuuu, haaaaaaa,
hii, haaaa, haa ...
Jeudi 31 juillet 2008
Canyon, la Ruda, Corscia
Participants :
Initiés : Laurent ?, Christian ?, Sandra A.
ITP :
Antoine B, Olivier G,
Corine B, Jean S, Valérie L.
Conditions météo :
Beau, Chaud, Humide mais pas trop (surtout dans
l’eau)
Commentaire(s) :...
Une bien belle journée dans la Corse bien profonde,
qui malgré le fait qui parait-il, d’habitude il y a
plus d’eau, s’est avérée bien agréable.
Il est difficile de faire une liste
exhaustive des évènements de la journée, néanmoins,
je réserve une mention spéciale à la peau
d’orange(ou Caliméro pour les intimes), qui aurait
pu même servir de balise en vue d’un hélitreuillage.
Encore
merci pour cette balade
Dimanche 3 août 2008
Canyon, le Bevinco, Olmeta di Tuda
Initiées :
Blandine, Stella F, Marie-Ange F, Céline S.
CorseCanyon :
Franck J.
ITP :
Josyane C, Jean-Claude D, Albert D, Jean-Noël D,
Philippe E, Noël R, Patricia et Jean S, Damien M,
Sandra A.
On cherchait un canyon proche de Bastia et assez
court car Josyane ayant travaillé la nuit, pas
question de partir au petit matin et on emmenait
également Marie-Ange faire son premier canyon.
Compte tenu de son peu d’entraînement aux activités
physiques…, il fallait choisir marche et sortie pas
trop engagées.
Franck, gentiment s’était proposé pour encadrer le
groupe, ce fut une vraie sortie CDS… Pique nique à
midi sur l’aire de parking en haut de la descente.
Franck nous rejoint ayant laissé son fourgon en haut
du chemin de sortie. Descente sans difficultés,
hormis quelques épineux. L’eau est agréable, Noël et
J.-N. sont heureux d’étrenner leurs shortys. On
passera beaucoup de temps à sauter, les initiées
hésiteront pas mal au début mais ensuite elles en
ont redemandé…
Puis initiation au rappel, bien que tout puisse se
faire sans baudard. À part un passage après la prise
d’eau où l’on a trouvé quelques mares d’eau
stagnante remplies d’algues, le reste du parcours
était bien en eau, mais pas toujours très claire…
Et voilà le moment de remonter, on devine en haut le
caboulot de l’entrée du défilé du Lancone. Remontée
plutôt raide où Marie-Ange souffrira… beaucoup. On
fera de nombreuses haltes jusqu’à ce que Noël lui
offre une main secourable qui lui fera monter les
derniers mètres comme un cabri (c’est un peu
exagéré…).
Albert qui était déjà arrivé en haut depuis
longtemps ― un vrai cabri lui ! ― avait eu le temps
d’aller chercher sa voiture et emmena J.-N.
récupérer le Disco. Récupération de toute l’équipe
somnolant sur le parapet du caboulot et retour en
fin d’après-midi au local. Canyon court mais à
proximité et sympa pour les initiations, mais à
faire avec de l’eau.
Mercredi 6 août 2008
Canyon, la Petra Leccia, Castirla
Participants : Maxime et Grégory L, Jean S,
Jean-Claude L.
Photos
"APPRENDRE A SE DEMERDER EN CANYON
Casting : moi-même Maxime L, mon frère Greg,
Jean-Claude L et Jean.
Finalement grâce à la politique de Sarkozy de saquer
plus les syndicalistes, notre ami J-C étant
mis au repos encore tout le mois d’août, il avait donc
le temps de nous organiser une sortie en semaine …
cool ! Travailler moins pour canyoner plus …
Arrivés
sur les lieux, nous abordâmes la marche d’approche à
un rythme tranquille, pas moins de 5 pauses pour mon
frère, qui ne fait jamais de sport, et qui sous le
poids de ses 125 kg était curieusement essoufflé, à
tel point qu’arrivé sur les lieux, l’effort subi lui
facilita le transit intestinal au sens propre ... Il
convient de dire que le canyon de Petra Leccia
dispose maintenant d’un nouveau genre de cairn …
Alors que mon frère avait été trahi par la nature de
manière vile et inattendue sous mes yeux, je me
disais « putain il manquerait plus que ça m’arrive …
est-ce l’esprit de famille, un manque de pot, le 63ème
anniversaire du bombardement d’Hiroshima ou tout
simplement le rythme de Porto Latino (3 heures et
demie de sommeil), des mojitos trop chargés en
eau cette année ? Toujours est-il que je fus pris
soudainement
d’une envie pressante. Malgré ce coup du sort je sus
resté digne et civilisé, et profiter des ressources
de dame nature.
Arrivé
au point de départ du canyon, Jean-Claude se mit à
expérimenter un nouveau genre de baudrier adapté au
120 cm de tour de poitrine de mon frère, un
assemblage de mousquetons de sangles assez inédit.
Ce canyon fut pour Jean et moi l’occasion de
pratiquer l’installation et la désinstallation de
mains courantes et de rappels. Ce qu’on fit avec
brio je dois dire.
Coté
canyon, c’était plutôt sec. Pas de rappels
impressionnants, beaucoup de marches aquatiques mais
un saut intéressant qui consiste à se suspendre à
une main courante et à sauter dans le vide. Enfin 3
mètres de haut. Le meilleur moment du canyon c’est
le final, notamment son toboggan où mon frère s’est
illustré ! C’est la première fois que j’ai vu un
tsunami dans une vasque !"
Vendredi 8 août 2008
Canyon, le Cippetto, Volpajola
Participants :
Antoine B,
Jean S.
Samedi 9 août 2008
Canyon, Le Viula, Olcani
Participants : Anto, Olivier, JCD, JeanPhi,
Philippe S, Sandra, Xavier.
Dimanche 10 août 2008
Canyon, le Macini, San Gavinu di Fiumorbu
Participants :
ITP :
Jean S, Jean-Philippe S, Maxime L, Jean-Noël D, Noël
R, Emilie C, Antoine B, Philippe Ra., Jean-Claude D,
Jean-Claude L.
Initiés : Grégory L, Mélissa et Patricia S.
Invitée
CAF : Mélanie.
CR à
venir.
Mardi 12 août 2008
Canyon, la Purcaraccia, Quenza
Participants :
Initiés : Mélissa S, Marie-Ange F, Georges et Jérémy
R, Grégory L.
ITP :
Josyane C, Jean-Noël D, Albert D, Jean S, Maxime L,
Noël R, Antoine B, Jean-Noël D, Jean-Claude L.
Marie-Ange ayant apprécié les joies de la descente
de canyon, lors de son initiation dans le Bevinco,
elle était partante pour une nouvelle aventure. Quoi
de plus beau que l’aqua land de Bavella.
Vacca ou Puracaraccia ? Vu le vécu de la
remontée du Bevinco, on n’a pas retenu la
Vacca, les habitués ont tous en mémoire le
crapahutage final qui nécessite un minimum de
condition physique… Il lui faudra un peu plus
d’entraînement. Alors va pour la Puracaraccia
que beaucoup n’avaient pas encore faite dans la
saison.
Beaucoup de monde sur la route, c’est le boum de la
saison touristique avec ses italiens qui s’arrêtent
à tout bout de champ pour photographier n’importe
quoi et repartent sans prévenir… Difficile de
trouver une place pour se garer… Équipement et c’est
parti sous un chaud soleil. La première partie du
sentier est vite parcourue, un peu vite peut-être,
Marie-Ange a bien suivi… Albert est parti devant
comme un cabri et lorsqu’on s’arrête à la rivière
pour se rafraîchir et grignoter, on ne le voit pas,
il a du commencer à grimper. M.-A. a les traits du
visage qui commencent à être marqués. Après une
longue pause, il faut attaquer la montée. Antoine
nous montre le chemin en rive gauche qui permet
d’accéder plus haut dans le départ du canyon. En
2007, avec Alain, nous étions restés rive droite.
Sous les arbousiers, le pas de M.-A. se fait plus
lent et dès les premiers mètres de sentier après
avoir traversé la rivière, il faut s’arrêter. Le
visage blanc, le souffle court, la tête ballotante,
M.-A. manque de s’évanouir, elle est en pleine
hypo ! Stop à l’ombre, sucre, chocolat et longue
pause. Avec beaucoup de volonté et bien entourée,
elle accepte de repartir lentement. Mais il faudra
s’arrêter plusieurs fois et au niveau du replat en
haut de la dernière grande cascade, il faut se
rendre à l’évidence, elle n’ira pas plus loin.
L’endroit est agréable, plat au soleil, de quoi se
baigner, d’ailleurs c’est plein de touristes
baigneurs ; elle accepte de rester là à nous
attendre, on la récupérera au passage et elle pourra
se faire la suite de la descente avec nous.
Au moment de reprendre la grimpette, qui voit-on
arriver de l’autre côté de la rivière ? notre
Albert ! qui s’engage sur des dalles inclinées…
Comment a-t-il fait pour se trouver là ? On lui
avait dit — ou il avait le souvenir — qu’au gros
arbre à côté du gros rocher, il fallait traverser la
rivière et grimper en face… il a du se tromper
d’arbre… L’urgence c’est qu’il est en situation
périlleuse et qu’il faut lui crier de rebrousser
chemin et descendre plus à gauche. Ouf, sauvé une
fois de plus ! Il peut nous rejoindre.
La montée devient de plus en plus raide et pénible
avec le soleil qui tape dur, même Josyane se plaint
un peu… Et en plus Antoine en rajoute… on montera un
peu trop haut et il faudra redescendre les dalles.
Finalement regroupement au départ du premier petit
rappel, sauf Albert… et Greg qui auront du mal à
gravir les derniers rochers, ça glisse ! Toujours le
même plaisir à la descente des toboggans, les
cascades ne sont pas trop en eau, Albert nous fera
encore une démonstration de sa méthode très
spécifique de descente en « glissé sur le côté »…
efficace ! Les initiés sont ravis, on admirera les
tsunamis de Greg dans les vasques.
En haut de la grande cascade, on fera gentiment
(mais fermement) remarquer à des touristes en
tongues avec enfants dans les bras, qu’il est
dangereux de batifoler au sommet du vide, on se fera
engueuler… Et en plus madame venait de glisser et
s’étaler dans l’eau avec le gamin. N’importe quoi !
On retrouve M.-A. qui a joué les touristes. Elle a
bien récupéré et se sent prête à se lancer en
rappel. Elle descendra en double aux côtés de Noël
et se permettra même de sautiller sur la paroi. Puis
enchaînement des derniers toboggans. Et c’est fini !
Retour sans encombres, simplement relater qu’à
mi-parcours du sentier, on entend une voix juvénile
crier « Papa, Papa ! » à de multiples
reprises. Encore une gamine de touristes qui s’est
égarée… On appelle et on lui dit de remonter vers
nous et qui voit-on arriver… Mélissa, la fille de
Jean, elle a voulu suivre papa et a raté le départ
du sentier pour continuer dans la rivière… Elle a
retrouvé papa au parking !
Et puis c’est l’heure des agapes sur le parapet. On
ne se souvient pas de tout, mais il y avait de bons
cakes et des gâteaux… merci Josyane.
Jeudi 14 août 2008
Canyon, le Bucatoggio, Santa Maria Poggio/San
Nicolao di Moriani
Participants : Anto, Coco, Jean.
Conditions météo :
Nuageux
Commentaire(s) :
Après café et croissants, nous avons commencé la
petite marche d’approche à 10H35 pour sortir du
canyon vers 14H30. Malgré les nuages qui menaçaient
au loin, ce fût une belle journée.
Petit bémol : Jean doit de
toute urgence changer de paire de chaussures …….
Après l’effort, le réconfort
avec un repas sympathique au niveau du pont à la
sortie du canyon.
Vendredi 15 août 2008
Canyon, le Bucatoggio, Santa Maria Poggio/San
Nicolao di Moriani
Participants :
ITP:
Anto, JCD.
CAF:
Melanie.
Dimanche 17 août 2008
Canyon, la Ruda, Corscia
Participants :
Initiés : Patricia S, Laurent.
ITP :
Emilie C, Jean-Claude D, Pierre-Jean M.
CR à
venir.
Dimanche 17 août 2008
Canyon, la Ruda, Corscia
Participants :
Initiés : Amélie D, Marie-Ange F, Victoria et
Anghu G.
ITP :
Josyane C, Albert D, Jean-Noël D, Jean-Claude L,
Noël R.
Départ de Bastia avec deux véhicules, le Disco de
J.-N. et la « caisse » d’Albert. Cela permettra de
faire la navette en laissant la voiture d’Albert
dans la Scala et en emmenant toute l’équipe à
Corscia dans le Disco. Suite à un changement de
véhicule le matin, effectué afin de pouvoir tasser
tout le monde, J.-N. a fait une grosse « cagade »…
le kit pris la veille au club et contenant deux
équipements (pour Amélie et Marie-Ange) a été oublié
dans la Mégane. Et il ne s’est aperçu de sa bévue
qu’après avoir pris le café à Ponte Novo ! un peu
tard pour faire demi-tour. On avisera sur place,
mais il n’y aura pas cinquante possibilités, Noël et
J.-N. laisseront leur matériel aux initiés et
descendront tête nue et en se passant les baudards.
Albert trouve une place 100 m après le pont de la
Ruda et on se tasse à 9 dans le Disco. Équipement
tout en haut du village de Corscia et les anciens
tentent de se rappeler le chemin d’accès au canyon.
Celui qui y a été le plus récemment étant Albert, on
compte sur lui…, mais la mémoire a du mal à revenir.
JC1 finit par reconnaître le sentier, le pylône au
col, là où est installé la stèle commémorative de
l’accident de canadair et la descente dans les
chênes verts. Et c’est le petit pont génois qui
marque l’entrée du canyon.
Équipement de fortune, Noël se fabrique un baudard
avec sangles et mousquifs et J.-N. échangera le
baudard avec Amélie dans les rappels. L’eau est un
peu fraîche et moins transparente que dans Bavella,
mais les paysages sont impressionnants, très bel
encaissement au milieu du parcours. Victoria nous
chantera des vocalises tout au long de ses rappels,
mais n’hésitera pas pour les sauts, Albert sera un
peu plus pusillanime. Pourtant ils ne sont pas bien
effrayants. Beau rappel arrosé (un gros filet d’eau)
à la cascade du gros chêne. On ne pensera pas à
mettre en place le rappel guidé. Derniers sauts et
c’est le grand pont génois. Le saut de 10 m
n’inspire personne, le niveau de l’eau semble bien
bas et l’aire de réception étroite entre les blocs…
L’équipe emprunte le sentier de transhumance du
Niolo qui rejoint la route. Albert suit en dernière
position bien calme, lui qui est si souvent devant.
Devant, JC1 confie à J.-N., en guise de boutade : « Albert
aura au moins pensé à prendre les clés de sa
voiture ? », J.-N. s’empresse de le rassurer, il
lui avait transmis la consigne avant de monter dans
le Disco. Chacun descend rassuré, pensant déjà aux
affaires sèches qu’il va retrouver dans la voiture
d’Albert. Toute l’équipe est regroupée attendant le
propriétaire de l’auto et on voit arriver notre
Albert, la tête basse, déclarant à mi-voix qu’il a
laissé les clés dans le Disco… Un grand silence,
puis quelques éclats de rire, « Il fallait
l’inventer celle-là ! Depuis que l’on fait des
navettes en voiture, c’est la première fois ! »
et J.-N. pète un peu les plombs… « Quand on est c… à
ce point, on reste sur son canapé devant sa télé à
regarder les Jeux Olympiques ! ». Propos un peu
excessifs regrettés plus tard, mais qui doit aller
chercher le Disco ? J.-N. ! Albert s’est bien
proposé, mais cela suffit les galères… Au moins une
heure et demi de marche par le sentier. Et trouver
une voiture qui monte à Corscia, une utopie…
Victoria ne s’avoue pas vaincue et pour rattraper la
« cagade » d'Albert, décide d’arrêter toutes
les voitures qui passent et en août il y en a pas
mal. Bingo ! des marseillais d’origine corses,
habitant Casamaccioli, acceptent d’emmener J.-N.
jusqu’en haut de Corscia, très sympa !
20 mn plus tard, le Disco est de retour et on peut
retrouver nos affaires sèches. La colère est
retombée, ce sera une « cagade » de plus à raconter…
Arrêt pique nique avant d’arriver à Francardu,
Josyane nous a encore gâté et on testera le chili
con carne de les rations de l’armée avec
autocombustion, pas mauvais.
Une jolie rivière avec quelques beaux passages, le
niveau d’eau était un peu juste, mais les initiés
étaient ravis.
Mardi 19 août 2008
Canyon, la Richiusa, Bocognano
Participants :
Initiés : François, Fred, Antony.
ITP :
Corinne B, Jean S, Maxime L, Antoine B,
Jean-Claude L.
Invités espagnols
:
Sylvia et Roger.
Conditions météo : Temps splendide
Commentaire(s) : Voici en quelques mots les
impressions de la journée de Fred, François et Anto :
Superbe
journée pour des novices _ Bonne ambiance _ Bonne
équipe _ Bons encadrants _ Beaux paysages _ Beaucoup
de sauts et sauts réussis (certains ont vu les
rochers de prés) _ Dommage qu’il manquait de l’eau
mais Fred a apprécié les toboggans de François.
EXPERIENCE A RENOUVELER
Mercredi 20 août 2008
Canyon, le Bucatoggio, Santa Maria Poggio/San
Nicolao di Moriani
Participants :
Initiés : Marie-Ange F, Victoria G.
ITP
: Josyane C, Albert D, Jean-Noël D, Noël R,
Jean S.
Un départ à 8 h 30 du local,
Jean nous presse un peu car il craint l’afflux de
touristes sur le parking de la cascade. On prendra
quand même le temps du café à Folelli où l’on
récupère Victoria. Premier bouchon à Moriani, mais
on est tranquille dès que l’on quitte la Nationale.
Arrivée au parking de la cascade vers 10 h, il n’y a
personne, cela sent la fin de la saison estivale …
Organisation de la navette, nous sommes venus à deux
voitures, certains auront toujours du mal à
comprendre le système de navette, n’est-ce-pas
Albert — qui est étonné que l’on reparte du parking
à deux voitures pour deux conducteurs … Jean et J.-N.
rejoignent le parking d’arrivée en laissant le reste
du groupe avec le matos canyon. Combien de fois
a-t-on du rappeler de ne pas oublier de laisser les
affaires de rechange dans la voiture du bas, celle
de Jean en l’occurrence !
Une petite demi-heure plus
tard, retour au parking avec la voiture de J.-N.
Habillage léger car l’eau n’est apparemment pas
froide — dixit Jean qui est descendu la semaine
précédente —, le shorty suffira. Petite grimpette
jusqu’en haut de la première cascade, il y a déjà
quelques touristes sur le pont et dans les premières
vasques ; on sera l’attraction de la matinée. Départ
première cascade 11 h 30. Bien arrosée, ce sera une
première pour les initiées et les anciens (hormis
Jean) n’en avaient pas vu comme ça depuis le début
de la saison. La première vasque est déjà pleine de
touristes et ce sera ainsi jusqu’en bas du pont. On
sera photographié, camescopé … La deuxième cascade
avant le pont est moins arrosée mais la troisième
nous fera prendre une bonne douche. Toute l’équipe
passe sans encombre, on entendra pas Victoria
crier, peut-être a-t-elle vocalisé mais avec le
bruit de l’eau …
La suite, bien que comportant
pas mal de marche dans les blocs, est très sympa,
rappels intéressants, quelques petits sauts, pas de
toboggans (le niveau de l’eau étant insuffisant).
Arrivée dans la dernière vasque vers 17 h 30, on a
mis le temps, les termes d’escargots, voire de
limace (animaux tous les deux hermaphrodites) ont
été entendus … On a pris le temps, tout le monde
était ravi. Jean a équipé comme un chef, Josyane a
bien assuré les copines et a même appris à enkiter
la corde. Et Albert ? Presque rien à dire ! Une
toute petite erreur au départ de la première grande
cascade, il a simplement mis son huit sur la corde
enkitée … Mais il y avait la dégaine de sécurité !
Ensuite, on l’a un peu oublié et il est descendu
comme un grand.
Casse-croûte sur le pont
génois, Josyane avait eu le temps de nous préparer
des cakes, le tout arrosé de Vouvray sec. Navette de
retour et rangement du matos vers 20 h 30.
Samedi 23 et
dimanche 24 août 2008
Spéléo, casetta de Ghisoni
Participants :
Invités : Dominique
et Pierre.
ITP : Jean-Noël D,
Noël R, Philippe S, Jean-Claude D, Antoine B, Jean S
(le dimanche), Jean-Claude L.
Samedi :
Histoires de rendez-vous. Le premier chez Vulco, Anto est déjà là, chargement
des affaires dans le Defender de JC1, contact ...
rien ! Quelques tentatives plus tard, on s'aperçoit
que l'anti-démarrage a été activé par erreur !
Faudra que JC1 révise le manuel du Defender ! Le
2ème rdv est prévu chez Multari avec Philippe et
JC2. Entre temps ce dernier appelle pour nous demander
de le récupérer sur la route de la Canonica. OK, on
y va. Mais que voit-on au rond-point de Borgo, notre
JC2 sur le parking du Coccinelle !!! Il s'apprêtait
à nous appeler pour indiquer le changement de rdv !
Finalement tout le monde se retrouve, JC2 fera la
route avec Philippe et Anto avec JC1. Après quelques
arrêts alimentaires au Super U d'Alistro et à la
boulangerie d'Alistro, nous arrivons au parking de
la châtaigneraie vers 11h30. Nettoyage habituel de
la cabane, remise en service de l'eau avec la pose
de la nouvelle crépine. L'amorçage posera quelques
problèmes, bien laisser la prise d'eau au plus prés
du cailloux bétonné. Pendant le nettoyage de la
casetta une odeur de charogne se repère vers la
caisse à vaisselle. Nous pensons à une souris ayant
choisi de finir ses jours dans cette maison de
retraite. Celle-ci est vidée, rien. Poursuite des
investigations, Philippe enlève le couvercle d'une casserole
posée sur la caisse, horreur, l'odeur inonde la casetta.
Sous le couvercle, un liquide marron, du jus de
charogne, probablement la souris qui a du soulever
le couvercle et tomber dans un reste de thé, triste
fin ! N'écoutant que son courage, Philippe prend la
casserole et s'empresse de la vider ... trop près
de la casetta. Re-horreur, l'odeur envahie tout le
secteur. Il a fallu diluer le liquide nauséabond en
l'aspergeant d'eau et en recouvrant l'endroit
souillé de feuilles et de terre pour retrouver notre
bonne odeur sylvestre. Rien ne vaut un petit apéro
pour nous remettre de cette terrible mésaventure. Une bonne
bouteille de Jurançon sec est ouverte et les relents
de charogne se dissipent peu à peu. Le barbecue est
allumé, grillades. Classique quoi ! Après ce moment
de restauration, nous posons le panneau solaire sur
le faîte de la casetta, la batterie est installée sur
une étagère en hauteur et le câblage est modifié en
conséquence. Ensuite, direction le parking où nous
passons une bonne partie de l'après-midi à
tronçonner, ratisser et aménager ce coin afin de le
rendre plus sûr, car de grosses branches menacent de
tomber. Un gros tronc est déplacé en le tractant
avec le Defender, il fera office de banc pour les
ancêtres du club et rendre plus confortable les
changements de tenues, préservant ainsi les vieux
genoux arthrosiques ...
...
À peine débarqués de l’avion de Paris, Pierre et
Dominique se voient embarqués dans le Disco° de
Jean-Noël, en compagnie de Noël, et direction Ghisoni. Un sacré dépaysement quand on quitte Evry,
en banlieue parisienne en début d’après-midi et que
l’on se retrouve sous les châtaigniers à 19 h !
Arrivés au parking, surprise ! la place est déjà
bien nettoyée, Anto, les deux JC et Phil ont bossé
tout l’après-midi et dégagé les branches mortes du
premier châtaignier, installé un banc et ratissé la
moitié de l’aire de garage des 4x4. Alertés par les
coups de klaxon, tels les petits nains, ils arrivent
en file indienne et nous aident à emmener les
affaires à la casetta. J.-N. appréciera ce
coup de main, car bloqué par un méchant lumbago
depuis la veille, il n’est pas en état de produire
de gros efforts…
Les parisiens sont émerveillés par le sentier et la
casetta, rien ne semble les effrayer ; avec
l’habitude, on ne se rend plus compte comme
l’endroit peut être enchanteur. On fait le tour des
lieux et surtout des travaux réalisés par l’équipe
de l’après-midi. Le capteur solaire a été installé
sur le toit et ça marche ! Du courant est débité,
faible mais suffisant pour recharger la batterie
pendant nos absences. Allumage du barbecue d’été,
apéro au muscat, la nuit tombe et c’est l’heure de
la daube de Josyane. Elle n’a pu venir mais nous a
préparé une succulente daube provençale qui a ravi
toutes les papilles des attablés. Et pourtant le
plat avait failli finir à la poubelle, la cuisinière
lui ayant trouvé une certaine amertume (les olives
avaient été ajoutées trop tôt !) Est-ce les deux
carrés de sucre rajoutés au dernier moment, mais le
fait est que cocotte et assiettes ont été léchées
jusqu’à la dernière parcelle… Philippe s’est même
déclaré prêt à aller farfouiller dans les poubelles
de Josyane au cas où. Puis vint l’épreuve du fromage
corse, pâte de vieux fromage et calenzana, le
tout adouci par de la confiture de figue faite
maison, apportée par Anto. Ce fut quand même un peu
rude pour les papilles des banlieusards. Noël s’est
même aperçu que boire de l’eau après le vieux
fromage rendait la bouche encore plus âpre, rien ne
vaut un bon gargarisme au rouge. En fait de rouge,
on est presque tombé en panne… il a fallu ouvrir le
cubi de réserve ! On termine par les aqua vita,
le mix habituel.
Minuit l’heure de regagner la mezzanine pour une
nuit qui n’a jamais été aussi tranquille. Pas un
ronfleur ! Et faute de péteur, on s’est réveillé à
9 h !
Dimanche :
Après un copieux petit dèj’, les six nains repartent
sur le chantier du parking. J.-N. et Dominique
s’occupent aux tâches ancillaires, tri et rangement
de la vaisselle, tri des provisions. Au parking,
l’objectif est de terminer l’aire d’habillage — un
gros tronc pour s’asseoir et au sol un pavage en
lauzes —, ce sera la tâche de Phil et Pierre. Les 2
JC et Anto poursuivent le nettoyage des branches des
vieux châtaigniers. JC2 — l’élagueur fou avec plus
de dix ans de tronçonneuse à son actif (Francis M et
Thibaut M peuvent s’accrocher) — grimpe harnaché dans
l’arbre et en peu de temps fait place nette dans le
tas de branches mortes. Au sol, JC1 et Anto rangent
pierres et troncs et finissent de ratisser, on finit
par se croire Place St Nicolas. Vers 10 h 30, on
voit arriver le septième nain, Jean qui est monté à
pied en à peine plus d’une heure. Il se joindra
rapidement à l’équipe de nettoyeurs.
Retour à la casetta vers 13 h, apéro,
grillades, etc. Noël et Dominique se lancent dans la
réfection des marches qui accèdent à la réserve de
bois. Jean nous nettoie une aire de camping à gauche
en arrivant à la casetta. Les autres nains
repartent fignoler le boulot et aplanir la partie de
la piste en dévers entre les châtaigniers. Un gros
chantier où l’on essaie de corriger un peu la pente,
il faudra voir cet hiver. De retour à la casetta,
les 2 JC décident de commettre « le » crime de
lèse-majesté envers Noël, ils démontent l’évier ! Il
faut dire que depuis notre arrivée, une mare d’eau
envahissait le pavage de l’entrée, il y avait une
fuite sous l’évier. Dilemme : l’accès au siphon
bricolé par Noël (un goulot de bouteille en
plastique renversé) n’avait pas été envisagé. Pour y
accéder, il fallait soit ouvrir le mur sous l’évier,
ou creuser un puisard sous le pavage pour évacuer
l’eau, soit — solution radicale optée par les JC —
démonter l’évier et changer le siphon… En moins de
deux et avec l’aide du pied de biche, l’évier est
déposé pendant que Noël détourne la tête, n’osant
pas affronter cet horrible spectacle. Le goulot est
en effet percé, sûrement par des déversements d’eau
bouillante et fuyait largement. On prend les
dimensions avec le projet de mettre en place un vrai
raccord, un siphon n’est pas utile. Il faudra
reposer l’évier sur un cadre métallique. Du travail
en perspective, si possible avant les châtaignes de
novembre. Penser également aux plaques translucides
de l’auvent. À ramener pour la cuisine :
huile, vinaigre, torchons, sacs poubelles, vin et
eau. Beaucoup de conserves étaient périmées, il ne
reste plus grand-chose.
Il est 18 h, rangement des affaires. La majeure
partie de l’équipe rentre sur Bastia, à l’exception
de l’équipe du Disco°. J.-N. et Noël emmènent les
invités voir l’entrée du trou. Balade sur le lapiaz
au soleil couchant. Au retour, un arrêt au club pour
déposer le matériel et les pénates vers 22 h.
Sacrées journées pour un début de vacances en Corse.
Consignes d'utilisation de
l'installation électrique :
- n'allumer que les lampes
nécessaires, il n'est pas évident que le panneau
puisse suffisamment charger la batterie entre 2
visites,
- lors du départ de la casetta,
basculer l'interrupteur situé sur la batterie en
position arrêt.
Mardi 26 août 2008
Canyon, la Vacca, Quenza
Participants :
Initiés
: Pierre L, Christopher et Patricia S, Dominique
P.
ITP : Josyane C, Albert D0, Jean-Noël D, Noël R,
Jean S.
Après les joies de la montagne, et une journée de
plage pour se détendre, il est prévu de faire
découvrir aux parisiens les plaisirs du canyon en
Corse. Nos amis avaient eu l’occasion de pratiquer
l’activité il y a une dizaine d’années durant une
semaine dans la Sierra de Guarra, en
descendant notamment le Mascun. La descente
en rappel ne devrait présenter de difficultés pour
eux. Mais c’était sans compter la tendance un peu
anxieuse de l’ami Pierre… Depuis son arrivée en
Corse, il nous faisait part de sa réticence à aller
sauter dans les vasques… va pour les toboggans et
les petits rappels mais pas question de sauter. On
lui a donc proposé la Vacca… pas de toboggan,
un rappel de 12 m et que des sauts ! On l’a préparé
un peu et on ne lui a tout dit qu’au départ du
canyon. Il a accepté le challenge et finalement
chapeau ! il a vaincu son appréhension, a beaucoup
fermé les yeux, on l’a souvent vu devant ― assez
anxieux à l’idée de ce qui l’attendait plus loin. À
la cascade de 12 m, Noël a senti énormément de
tension sur la corde à l’assurance… Mais à
l’arrivée, il était heureux de l’avoir fait et
presque décidé à remettre çà le jeudi.
Un peu moins de monde sur la route et on était sur
place vers 10 h 30. Temps superbe mais la météo
annonçait des risques d’ondées orageuses dans
l’après-midi. D’un commun accord, sur proposition de
Jean, on décide de grignoter avant de partir (une
tarte au mascarpone de Josyane) et de manger au
retour. Midi en bas du sentier et on entame la
descente du canyon, la bonne heure pour éviter les
meutes des pros. Le groupe a bien tourné, Jean et
Noël équipant et J.-N. fermant la marche. Bien
obligé car avec le lumbago, pas facile de sauter de
rocher en rocher et pour les sauts, cela réveillait
la douleur. Donc une première, le saut de 8 m en
rappel… Albert, conforté qu’il pouvait y avoir
quelqu’un de plus hésitant que lui pour les sauts, a
tout sauté sans hésitation (sauf le 8 m !) et se
permettait de donner des conseils à Pierre. Petite
frayeur avant le deuxième rappel, Dominique s’est
coincé le pied entre deux rochers mais a pu a se
dégager avec l’aide des copines sans que les hommes
n’interviennent (occupés à équiper). On sera doublé
par une équipe de 4 dont un « pro »… (avec un casque
de cycliste !).
L’orage nous a bien rattrapé, des cumulus noirs et
quelques coups de tonnerre, assez impressionnants
quand on est dans la partie étroite. Et quelques
gouttes sur le chemin de retour. À la cascade de
12 m, on bute sur deux groupes qui terminent leurs
descente en moulinette (quel intérêt ? mais cela
permet aux pros d’être seuls à encadrer et d’aller
plus vite). Il est 15 h quand on atteint le rocher
marquant la fin de la descente, il ne reste plus
qu’à grimper ! Albert démarre en trombe et prendra
le chemin le plus raide tandis que nous retrouverons
notre voie traditionnelle plus praticable et sans
escalade dans les blocs. Moins de chaleur, moins de
fatigue, on retrouve Albert au niveau du premier
replat, il fallait bien qu’il fasse sa « cagade » de
la journée…
Au total une heure de montée, l’orage est passé et
on part pique-niquer sur les bords de la Solenzara
près du pont. Albert retrouve par hasard (?)
Victoria et ses enfants venus passer l’après-midi
juste à cet endroit. Toute l’équipe partage les
victuailles en commun et le dessert de Josyane…
Jeudi 28 août 2008
Canyon, la Purcaraccia, Quenza
Participants 1er groupe :
Initiés : Patricia S, Candice M,
Jean-Louis A, Hervé M, Christopher S.
ITP :
Valérie L,
Corinne B, Jean S, Olivier G, Antoine B.
Cette journée restera pour moi comme
celle d’une découverte agréable, d’une nouvelle
activité de plein air. Les moniteurs nous ont
encadrés et tranquillisés aux moments les plus
« délicats » avec beaucoup de savoir faire et de
sympathie. Personnellement, j’avais trouvé que la
rivière choisie présentait de trop hauts « rappels »
(sur le moment, j’avais presque souhaité une
initiation sur le sec), aujourd’hui je vois que nous
n’avons couru aucun risque……
Seule la longueur de la journée
rapportée à l’engagement effectif- et due aux
embouteillages sur la rivière entre différentes
équipes me semble avoir été son inconvénient majeur.
Jean-Louis
Participants 2ème
groupe :
Initiés :
Dominique
P, Victoria G, Pierre L.
ITP :
Josyane C,
Albert D, Jean-Noël D, Noël R, Jean-Claude L.
Que faire de plus ludique comme canyon fin août avec
des initiés, une fois que l’on a descendu la
Vacca ? On a hésité entre Ricchiusa et
Purcaraccia. Pensant qu’il risquait d’y avoir
encore de nombreux groupes dans la première, on donc
choisi la seconde. Où les groupes ne manquaient pas
non plus, notamment dix topis, qui s’étaient
inscrits au tableau depuis plus d’une semaine. Mais
a priori, plus on est de topis, plus on rit…
Ce n’est pas exactement ce qui s’est passé !
Premier écueil, le matos ; les dix équipements étant
réservés, on a équipé nos invités avec notre matos
canyon perso et utilisé nos équipements spéléos,
est-on en infraction par rapport à la législation
EPI ? peut-être limite, mais en pratique les initiés
avaient du matos tout neuf. Second écueil,
l’encadrement ; les trois initiateurs étaient
inscrits pour le premier groupe, mais JC1 s’est
gentiment dévoué pour faire partie de l’équipe des
sénateurs (les plus de 50 ans). Pour la corde,
chaque groupe avait ce qu’il fallait. Alors
messieurs les AJT, où était le lézard… pas de quoi
en faire un fromage. Pour une fois que le tiers du
club pouvait partager une sortie ensemble rompant
les barrières de niveau et d’âge, c’était inespéré.
On part ensemble, on s’équipe ensemble et on se
retrouve en bas pour aller manger ensemble. Entre
les deux chaque équipe progresse à son rythme. C’est
d’ailleurs ce qui s’est passé, bien que les
sénateurs aient un peu fait la queue derrière les
AJT…
Montée sans encombres, la chaleur était plus
supportable que lors de notre dernière visite quinze
jours plus tôt. On évitera de monter trop haut comme
la dernière fois. L’arrivée se fera de façon
échelonnée. L’eau est à bonne température, la fièvre
retombe. Équipement du premier rappel pour les
initiés, Pierre un peu pressé est déjà sur la corde,
il attendra en bas avec Josyane et Dominique le
passage de la première cordée. 20 à 30 mn plus tard,
l’équipe des sénateurs se met en route. Nos initiés
ont pris de l’assurance, Pierre commence à ouvrir
les yeux dans les rappels et les toboggans les
enchantent. On entendra à peine les vocalises de
Victoria dans la grande cascade. Et pourtant elle
aura pris le temps de la descendre…, de quoi chanter
en entier un opéra de
Gounod !
On sera rattrapé en haut de cette cascade par un
groupe de spéléos, équipés de croll, jumars et
cordes spéléo, qui feront gentiment remarquer à
notre Albert, qu’il s’était emmêlé les pinceaux en
enfilant son baudard… il avait oublié de passer une
jambe dans un tour de cuisses ! Pas de grand danger
mais cela fait un peu désordre. Ce sera la seule
« cagade » de la journée.
En haut de la dernière grande cascade on rattrape la
première cordée. Une bonne demi-heure d’attente, le
soleil se cache derrière le relief, les shortys sont
un peu justes, il est plus de 17 h. Pour aller plus
vite, on équipe en double et en direct. Sauf pour
Dominique qui ira patauger quelque temps dans la
vasque du relais de droite. En bas on se posera la
question de la noyade ou non, mais la corde bougeait
et JC1 veillait en haut. Finalement tout le monde
est en bas, Noël conseille de faire trempette avant
les derniers toboggans, car ils vont être frisquets.
Tout s’enchaînera très vite, les initiés ont
vraiment pris de l’assurance et il n’y aura pas
d’attente. Pierre a vraiment adoré les toboggans.
18 h, sortie du canyon, la première cordée est au
départ, retour aux véhicules et regroupement au bord
de la Solenzara, près du pont. Il est presque 19 h,
on n’aura jamais mangé aussi tard. Josyane, Patricia
et Valérie nous ont gâtés de délicieux plats, cakes,
crumble aux fruits rouges, gâteau au chocolat et à
l’orange. Un petit orage refroidira un peu
l’atmosphère mais une fois passé quelques éclairs et
coups de tonnerre, le ciel s’éclaircira. Ces
évènements sont parfois utiles et bénéfiques. On
sera à Bastia vers 22 h, il y a longtemps que la
réunion du club est finie.
Charte du spéléo : « (…) J’applique et encourage
le devoir d’assistance et d’entraide vis-à-vis des
autres pratiquants. ».
http://ffspeleo.fr/article.php?rub_id=100
Un club permet à chacun
de pratiquer en y apportant ses forces et ses
faiblesses, à chacun d’être ouvert aux autres et
d’accepter les différences.
Dimanche
31 août 2008
Canyon, Piscia di Gallu, L'Ospedale
Participants :
Cors'Salamandre :
Estelle, Adeline et Paulo F.
ITP :
Maxime L, Jean-Claude D, Jean-Claude L.
CR à
venir
Dimanche 7 septembre 2008
Canyon,
le Bucatoggio, Santa Maria Poggio/San
Nicolao di Moriani
Participants :
Initiés : Angelu, Florian et Victoria G.
ITP
: Josyane C, Albert D, Jean-Noël D, Noël R,
Maxime L, Jean-Claude D, Jean-Claude L.
Les premiers orages de la saison sont annoncés sur
la Corse. Dès jeudi, on a hésité à programmer la
Ricchiusa que pourtant beaucoup n’avaient pas
encore fait dans la saison. Solution de repli
envisagée, le Bucatoghju. La décision est
prise par JC1 le samedi matin, ce sera Moriani.
Un premier groupe au local à 8 h. JC2 nous appelle
pour lui prendre une combinaison complète T3, on la
sort on la pose sur la table et après on boit un
café préparé par Nono puis rdv chez Vulco° pour
récupérer JC1. Puis on retrouve notre couple d’Oletta
JC2 et Maxime à Multari, le bar est fermé donc on
prendra les croissants et les cafés à Lucciana.
Prochain arrêt Folelli pour récupérer Victoria et sa
famille. Un peu de retard, on part devant pour faire
la navette mais Josyane est un peu inquiète de
laisser Albert retrouver seul la route, mais il y
aura Victoria…
Il est 10 h passé, le parking de la cascade est
désert, les touristes sont vraiment partis. On
laissera la voiture d’Albert et JC2 et J.-N. feront
la navette, après avoir encore une fois bien
expliqué où laisser bouffe et affaires de rechange.
JC2 laissera sa voiture au pont génois. Retour au
parking pour s’équiper et là on cherche la
combinaison prise ce matin pour JC2… on a bien
cherché mais elle était restée sur la table du
local ! belle « cagade » J.-N. Heureusement celui-ci
avait emporté son shorty en double et JC2 pourra
faire la descente les mollets à nu ! il n’aura pas
toujours très chaud, l’eau n’était pas très fraîche
mais le soleil a manqué en première partie de
descente.
11 h, on attaque la première cascade. Le niveau de
l’eau n’a pas tellement varié depuis la dernière
visite remontant à quinze jours. Ce qui a changé
c’est la présence de touristes. Les vasques sont
quasiment désertes, quelques spectateurs sur le
pont, on a vu un éclair de flash, et un groupe
d’italiens au bas de la première cascade. Certains
ont d’ailleurs pu remarquer une jeune italienne
propriétaire d’un chien prénommé Yago et qui
avait de très jolis « yeux » (l’italienne bien sûr)
qu’elle cachait naïvement avec une certaine pudeur…
Le seul véritable initié était Florian, le fils de
Victoria, qui présente un déficit auditif et une
mutité, et qui s’est débrouillé comme un chef.
Champion de karaté, ayant déjà pratiqué le rappel,
il n’a eu aucune difficulté à intégrer les règles de
descente du canyon. Tout le monde s’est mis aux
balbutiements du langage des signes. Quand à
Victoria et son autre fils Anghju, on voyait qu’ils
étaient bien plus à l’aise. On a quand même eu droit
à quelques vocalises.
Équipements de JC1 et 2 et Noël. On pris le temps,
quelques sauts, on a découvert une corde en place
accrochée dans un arbre au-dessus d’un petit bief,
qui a fait croire à certains qu’ils étaient Johnny
Weissmüller
au-dessus du Congo.
Dernière cascade avant la vasque terminale. Seul
incident de la sortie, un huit ira terminer sa
course en bas de la chute, mais Florian plongera
pour le récupérer. On a pu également assister à un
évènement, un membre de l’équipe a réussi à stopper
le cours du Bucatoghju en posant son adorable
fessier au niveau de la goulotte de la dernière
vasque suspendue. Vous n’en saurez pas plus, cette
personne est simplement réputée pour ses c…
Retour par le sentier et enfin l’heure de casser la
croûte, TPEC (Temps passé en canyon) : 5 heures
trente. Les bouchons sautent, rosé et bordeaux
(riche en polyphénols, c’est excellent pour la
santé !), pour arroser cake aux aubergines et à la
feta° puis salade, fromage, etc. et gâteau à la
clémentine et au chocolat. Un bon café et le duo JC2
et J.-N. repartent vers le parking de la cascade
chercher l’autre voiture et embarquant Albert au
dernier moment, il n’avait pas encore saisi toutes
les subtilités de la navette… À part ça, rien ;
Albert, on s’ennuie quand tu descends les canyons
comme un pro ! On rentrera à la nuit, c’est la fin
de saison, peut-être le dernier canyon pour 2008,
sniff ! une larme.
Lundi 8,
mercredi 10 et jeudi 11 septembre 2008
Spéléo, aven de Razzu Biancu, Venaco le 8
Canyon, Tavignano, Corte le 10
Spéléo, grotte de Carpinetto, Lano le 11
Participants :
Frank B et Muriel M de
l'Equipe Spéléo de St-Nicolas,
Belgique.
http://www.ess-speleo.be/
La Corse "sous le
plancher des vaches"
Lors de notre séjour en Corse, nos collègues spéléo
de Bastia (I topi pinnuti) nous ont accueilli à bras
ouverts. C'est pour eux la période des canyons et
donc leur programme est chargé. Mais nous, nous
aimerions visiter la Corse sous le plancher des
vaches. Pour ce faire, ils n'hésitent pas à nous
donner en détails les explications pour nous rendre
dans les différentes grottes. Merci à Jean-Claude La
Milza. Vu notre emploi du temps chargé (plongée sous
marine, spéléo, rando,...) nous n'avons fait que
deux grottes. Une non loin de Venaco (Aven de Razzu
Biancu) et l'autre à Lano (Carpinetto) dont voici
quelques clichés.
http://fm-caves-diving.blogspot.com/2008/09/la-corse-sous-le-plancher-des-vaches.html
http://fm-caves-diving.blogspot.com/2008/09/corse-2008-canyon-du-tavignagnu.html
Mardi 9 septembre 2008
Canyon, Le Viula, Olcani
Participants : Corine B, Valérie L, Antoine B, Olivier
G.
Initiée : Anne-Lise H, moi ?
Mardi
9 septembre, sortie canyon, dans la rivière U VIOLA…
après Nonza ;
Nous partons à 6 : Antoine, Corine, Valérie,
Olivier, Anne-lise et moi.
Moi, c’est ma première fois, autant dire que je suis
assez excité même si ça ne se voit pas trop (la
faute aux 253 virages sur la route…)
A moi les toboggans, les sauts dans les vasques
profondes sous le regard amusé des écureuils (hein ?
y a pas d’écureuil en Corse ?!...). Bref, j’ai
l’impression d’avoir 10 ans….
Il fait super beau aujourd’hui, et hormis un peu de
retard à cause de certaines personnes que je ne
nommerais pas (non Anne-Lise, je ne dirais pas qu’à
mi parcours nous avons fait demi-tour parce que tu
avais oublié tes chaussures à Bastia… promis, je ne
le mentionne pas.), donc à part ce petit contre
temps, tout semble réuni pour que notre journée se
passe bien.
Arrivés sur place, c’est d’abord 1h30 de marche
(mais on m’avait pas prévenu !...).
Heureusement, le parcours est propice à une
découverte de la nature avec Antoine comme guide
qui, marchant 15 mètres devant nous, nous apprend
que la salsepareille n’existe pas qu’au pays des
Schtroumpfs, que les myrtilles, c’est bon mais fais
gaffe, ça tache, et autres
secrets de Dame nature…
Enfin on arrive « sur zone » (un peu de langage
technique) ; combi, casques, on est paré ;
« euh dis moi Olivier, on marche dans l’eau c’est
ça ?... non parce que elle est un peu fraîche quand
même … »
Et effectivement, à l’unanimité 6 voix pour, 0
contre, on est tous d’accord, l’eau est GELEE !!
Mais on n’est pas venu pour un atelier poterie,
alors on se lance…
Et là j’avoue, dans ma tête, j’ai 10 ans ; l’endroit
est magnifique, les roches accidentées offrent un
spectacle vraiment saisissant.
On marche les uns derrière les autres, on essaye
quand même de rester au sec, toujours à l’écoute des
conseils de Très Grande Qualité d’Antoine et
Olivier.
Puis arrivent les premières descentes à faire en
rappel ; rien d’extraordinaire apparemment, mais
quand on débute, 3 mètres de hauteur en paraissent
30 ! Tout se passe super bien, Corine ou Valérie,
les plus courageuses (si si !) ouvrent souvent la
voie, et après quelques
recommandations liées à la sécurité (oui un peu
quand même …), nous suivons avec Anne-Lise quand les
pros ferment la voie.
3 heures de marche, de descente, de nage
« sauve-qui-peut-elle-est-super-froide » sur des
longueurs d’ 1m50, pour finir par un magnifique
toboggan et un saut que seul Antoine aura le courage
d’affronter (non vraiment, elle est trop froide …).
Puis nous arrivons à un petit pont génois qui marque
la fin de notre aventure.
Cerise sur le gâteau, le pique-nique, sous un beau
rayon de soleil, puis retour au local, bien claqué
en ce qui me concerne.
Mais super expérience, si vous avez de la place,
pour les prochains, je suis partant !
Et merci encore à Antoine, Olivier, Corine, Valérie,
et Anne-Lise.
Samedi 13 septembre 2008
Spéléo, tournage FR3, grotte de Carpinetto, Lano
Participants :
ITP :
Noël R,
Pierre L, Maxime L, Jean-Baptiste et Rémy L, Maxime D,
Philippe E, Jean-Claude D, Jean-Claude L.
Equipe
de tournage GB Prod : Evelaine C, Simone G, Antoine G, Tafari T-V,
Jean-Michel S.
Cool'ori, 2ème épisode. Les choses sérieuses
commencent. Après le repérage de juin et le tournage
de quelques scènes, cette fois-ci ce sera
l'enregistrement des différents plateaux.
Malgré
quelques inquiétudes, le temps s'est mis au beau.
Autre bonne surprise, Christian est à l'heure chez
Vulco ! Tout le monde se retrouve au pont de San
Lorenzo, on attend l'ajaccien ... Prochain arrêt le
départ de la piste, répartition dans les 4x4, cette fois-ci
nous en avons 4 et le Defender sera moins chargé.
Equipement au bout de la piste et entrée dans la
grotte vers 11h30. Le cadenas est toujours aussi
coriace, nous serons obligés d'utiliser la méthode
du contournement.
La vue
du passage bas à l'entrée ne rassure pas notre
présentatrice mais, professionnalisme oblige, la
crainte est vaincue. Par contre la descente du
puits ne posera aucun problème, prises de vue d'en
haut et d'en bas se succèdent. Les différents
plateau se succèdent sur une petite portion de la
cavité. De temps en temps,
nous nous retrouvons dans la peau de figurants et
certaines scènes seront prisent plusieurs fois. Quelques-unes seront probablement retenues pour
le bêtisier final.
Ce
n'est que vers 16h00 que tous le monde se retrouve
dehors autour d'un bon barbecue réconfortant.
La
programmation de l'émission est prévue mi-octobre en
2 épisodes de 13 mn, le samedi vers 12h00 sur Fr3.
A voir
...
Samedi 13 septembre 2008
Canyon,
la Luvana, Zicavo
Participants : Jean-Philippe S, Jean S, Antoine
B.
Samedi
20 et dimanche 21 septembre 2008
Action
de promotion, place Miot, Ajaccio
Participants :
Cathy
et Jean-Bernard M, Maxime L, Jean-Claude D,
Jean-Claude L, participation de Michel et Lucie M,
spéléos en herbe, et d'Edouard-Alfred le mannequin
du club.
Photos
La
LiSCC tenait un stand lors de la fête du sport
d'Ajaccio, une occasion de rencontrer nos adhérents
du sud et aussi d'anciens membres de clubs
ajacciens. Une occasion également de faire connaître
nos activités et nos clubs au grand public et aux
institutionnels.
Arrivée en fin de matinée du Defender sur la place
Miot. Le stand est vite installé, on a affaire à des
professionnels de la foire !
Pendant que les 2 JC se contentent de panini, le Max
se tape un déjeuner d'affaires avec un de ses
clients, c'est finalement pas mieux. Cathy et JB
viennent prêter mains fortes en même temps que les
premiers visiteurs.
Rencontre sympathique de Jean-Paul L,
"indépendantiste spéléo" régional, accompagné de
Gérard M. La création d'un club ajaccien est
évoquée, ce serait un beau renouveau pour la Corse
du Sud qui n'a plus d'association depuis une dizaine
d'années.
Dans
l'après-midi, un violent orage nous oblige à
démonter les étals et le public se réfugie sous les
chapiteaux. Après la pluie, le beau temps, on
réinstalle le tout et reprise de la manifestation.
L'hébergement des bastiais est assuré par JB et
Cathy, laquelle nous fera déguster un bon plat de
pâtes. Nous passerons le reste de la soirée à faire honneur à tous les
liquides, de 12 à 71° ! La Chartreuse est un
excellent digestif, la nuit fut calme !
Rebelote le lendemain, dés l'installation du stand
terminée, nous attaquons l'apéro avec un bon
Pacherenc, que suit pâtés, saucisses, calendos et
melons. Nous sommes de nouveaux prêts pour
accueillir les visiteurs. Ils seront plus nombreux
ce dimanche après-midi, certains sont même
intéressés par des initiations spéléo et canyon.
Bilan
positif pour cette première participation, des
contacts sont noués, dommage qu'il n'y ait pas la
possibilité de faire des démonstrations sur corde.
Un grand merci aux copains ajacciens pour l'accueil
et l'hébergement.
Retours tardif des 3 compères.
Samedi 4 octobre 2008
Spéléo, désobstruction, Cast 9 et 18, Oletta
Participants : Albert D, Noël R, Jean-Claude L,
Mouskif.
Vendredi. Que fait-on ce weekend ? Si on
allait désober sur Cast ? Ok.
Samedi. JCL récupère Nono, club, prépa du matos,
récupération d'Albert et nous voilà sur la massif de Cast. Nous reprenons la désob de ce qui aurait pu
devenir Cast 18 (voir CR du 14 janvier 2006),
d'abord manuellement pour dégager le maximum de
terre et cailloux puis chimiquement pour casser 2
gros blocs. Le 1er tir se passe sans problème. Le
2ème donne du fil à retordre. En effet, la ligne de
tir n'assure plus la continuité électrique, malgré
une apparence saine. Changement de la ligne, Albert
à la commande et un beau tir bien sonore suit. Les
blocs sont dégagés, quelques seaux de terre sont
encore enlevés mais il faut se rendre à l'évidence,
la suite devient hypothétique. Nous ne trouvons plus
que de la terre au fond. La petite doline d'origine
a du se former à la faveur d'un foisonnement entre
blocs. Ce ne sera pas encore Cast 18.
Mis en
appétit par tous ces efforts, nous passons au
pique-nique. Grillades, bouteilles etc...
Nono
avait envie de faire la connaissance de Cast 9, celui
qui s'ouvre en bord de piste avant la bifurcation
vers Cast 2. Seulement, des baouls y ont jetés les
blocs qui en marquaient l'ouverture. Si les plus
petits sont extraits manuellement, le plus gros
dépasse nos capacités de levage, on utilisera le
Defender. Le problème est qu'il ne peut être tirer
que latéralement et non dans l'axe du trou. Un essai
vers le bas, un essai vers le haut, rien à faire le
bloc reste coincé juste à la sortie. Une dernière
tentative, le bloc est presque dehors et puis ... la sangle casse, le bloc se retrouve
coincé encore plus bas qu'au départ, un mètre sous
l'ouverture. Dernière solution, un tir. Il faudra
qu'il soit efficace. Forage, crayonnage, bourrage,
attention au tir ...
boum ! Le bloc n'est plus,
réduit en morceaux de quelques litres. On peut de
nouveau explorer ce trou. Ce qui est fait illico et
délicatement, car ça parpine encore bien. Nous
atteignons rapidement le fond à ... -8 m. Le courant d'air qui se dégage
du trou est impressionnant.
Celui-ci ne vient pas du fond mais de l'avant
dernier étage, sans pouvoir en repérer exactement
l'origine. Il faudra revenir avec une cigarette ou
un bâton d'encens pour bien suivre ce courant d'air
...
Dimanche 12 octobre 2008
Spéléo, nettoyage grottes de Brando
Samedi 18 octobre 2008
Spéléo, initiation aux techniques de spéléologie
alpine, falaise du Bourreau, Bastia
Participants
Initiés : Emilie
C, Aurore N, David B, Philippe C, Maryvette F (Cors’salamandre).
Perfectionnement :
Albert D, Maxime L, Jean-Claude D.
Encadrants :
Olivier G, Pierre L, Jean-Noël D, Jean-Claude L.
Rendez-vous au
local à 8h30 pour préparer le matériel et boire
le café. On en part vers 9h30, il manquera à
l’appel 2 initiés et 2 membres ITP, direction la
falaise du bourreau. Répartition du matériel,
JCL donne les casques, baudriers à chacun et,
arrivé en bas, il s’apercevra qu’il a oublié le
sien, il en est quitte pour un aller-retour
supplémentaire ! Quand on n’a pas de tête, il
faut avoir des jambes.
Pendant qu’Olivier
s’occupe de la formation des initiés, JCD et Max
équipent les voies sous la surveillance de JCL.
Il faudra consacrer une journée dédiée à
l’équipement des cavités...
Sous un beau soleil
mais avec un peu de vent, parfois frisquet, les
initiés s’initient, descendant et remontant les
différentes voies. La tyrolienne est installée
et plusieurs fois essayée avant la
traditionnelle pause grillades.
Après les agapes,
on recommence et, vu la rapidité d’apprentissage
de nos initiés, on se permet d’équiper la grande
voie de 25 m, sur le versant est de la falaise,
ce qui permet de faire goûter la "douce" sensation d’une
descente et remontée sur une corde en fil
d’araignée.
En conclusion, très
bonne journée avec un groupe prêt pour le
lendemain à affronter une descente dans les profondeurs de
la terre.
Dimanche 19
octobre 2008
Spéléo, initiation aux techniques de spéléologie
alpine, Cast
1 et 3 - Oletta
Participants
Encadrants : Jean-Noël D, Olivier G,
Jean-Claude D, Albert D.
Initiés : Emilie C, Philippe C, Maryvette F.
Rdv local 8h30
David B vient nous ramener les baudriers, Aurore
et lui ne viendront pas aujourd’hui.
Prépa du matos, café puis départ vers Oletta.
Nous retrouvons JCD devant le portail et partons
sur la piste vers Cast1.
Tout le monde s’équipe.
JCD
va équiper la salle de la chèvre, Jean-Noël et
Albert équipent l’autre partie de réseau pour
aller voir un développement champignonaire sur
boiserie…
Tout le monde se retrouve dans la salle de la
chèvre un peu plus tard.
Les cordes et le câble sont en bon état pas de
trace de rongeurs.
Tous les initiés évoluent sans difficultés.
Albert nous fera une figure dont il a le secret
lors de la remontée.
Cette figure s’appelle le pantin renversé ;-)
Tout le monde ressort pour le traditionnel
barbecue. La salle de la chèvre est déséquipée.
Après le repas, 2 équipes se forment.
Maryvette, Albert, JCD vont faire l’autre partie
du réseau et déséquiperont.
Emilie, Jean-Noël, Philippe C vont voir l’entrée
de Cast 3.
30 mn plus tard, retour de l’équipe de Cast 3
qui annonce « on a eu un problème ».
JN sort du maquis avec un mouchoir sur l’œil et
du sang sur les vêtements.
Arcade ouverte et coude abimé.
Il a glissé dans l’escalier de l’entrée de la
grotte et a fait une grosse chute.
On cherche la trousse de secours : elle est dans
Cast 1.
Olivier descend pour la récupérer.
Les plaies sont désinfectées et les pansements
posés par Emilie.
Rangement, retour au local, JN part pour
l’hôpital (7 pts de suture sur l’arcade)
Bilan : les initiés ont apprécié les paysages
sous terrain et l’ambiance, même si la fin de
journée a été « spéciale ».
Vendredi 24, samedi 25 et
dimanche 26 octobre 2008
Spéléo, gouffre Buga di a Cutina, Ghisoni
Participants
ITP :
Josyane C, Philippe C, Maxime et Christian D,
Jean-Claude D, Albert D, Jean-Noël D, Olivier G,
Valérie L, Noël R, Aurore N, David B.
GCC :
Grégory B.
Invité :
Marie-Ange F.
Vendredi :
Arrivée tardive, grimpette de la piste dans le
noir… heureusement qu’on la connaît par cœur
avec Noël. Un casse-croûte vers 23 h et c’est
l’heure du gros somme. Demain, il y aura des
ronfleurs.
Samedi :
Une matinée à ranger la casetta, ramasser
quelques châtaignes, certains ne connaissent pas
encore les lieux. En fin de matinée, arrivée du
second groupe, juste à temps pour manger, une
belle éclaircie nous permettra de tous nous
attabler à l’extérieur. Vers 14 h, direction le
parking pour s’équiper, il y a des petits jeunes
qui sont venus pour faire le trou, les anciens
ont toujours plutôt tendance à rester à table !
Habillage de l’équipe, Noël et J.-N. se
préparent à aller équiper jusqu’au Musée.
Au moment de partir, les nuages arrivent suivis
rapidement d’une pluie drue ! Dans un premier
temps on se réfugie dans les voitures en
attendant au cas où… Mais une bonne demi-heure
plus tard, la situation n’a pas changé, il faut
renoncer.
On rentre à la casetta et on verra ce
soir ou demain, les pauvres jeunes montés pour
faire le trou devront redescendre, un peu déçus.
Vers 17 h, la pluie s’arrête, les deux équipeurs
sautent dans leur baudrier et filent vers
l’entrée du gouffre. Si l’on peut équiper
jusqu’au Musée, cela gagnera du temps
pour demain. À deux l’équipement est rapide, une
heure pour s’arrêter au milieu de la Galerie
du Musée. Une mauvaise surprise, la C95
est bien « tonchée », quasiment en son milieu,
juste au niveau du double fractio avant la
Lucarne, Noël isolera la « tonche » entre
les deux fractios et demain on rajoutera une
sangle pour faire une pédale pour se hisser. La
Lucarne est bien arrrosée. Noël avait
comme projet d’équiper l’accès aux Bosons
par le bas mais dans la précipitation des
préparatifs sous la pluie, on a pris la C30
au lieu de la C35… il manque donc
5 m, on verra demain…
On se retrouve au Musée tous les deux et
en 25 mn à peine, on est sous le ciel noir mais
il ne pleut pas. Retour à la casetta pour
une bonne platée de pâtes. Soirée un peu chaude
pour certains qui forceront sur le pastis et
autres breuvages alcoolisés ; sans commentaires,
parfois ce n’est pas drôle du tout, tout le
monde n’a pas l’humour de David…
Dimanche :
Le matin, fin de la pose de l’évier, attaquée
dans l’après-midi du samedi, l’eau est revenue
dans la véranda. La quasi-totalité de l’équipe
repart vers le gouffre, aujourd’hui le soleil
est de la partie. Balade sans encombres jusqu’au
Musée, les nouveaux sortent un peu
fatigués mais enchantés de cette succession de
verticales. Regroupement à la casetta
vers 15 h, ancienne ou nouvelle heure, on ne
sait plus ? Un bon casse-croûte et c’est l’heure
de recharger les 4x4 à bloc et quelques
malheureux descendront à pied, mais aussi vite
que les 4x4. Mais on aura fait la descente avant
la nuit, ce qui inquiétait Christian. Retour sur
Bastia, dépose du matos au local, il est presque
21 h, nouvelle heure !
Dimanche 16
novembre 2008
Spéléo, journée découverte, grotte de Butrone, Sisco
CR à
venir.
Samedi 22 novembre 2008
Spéléo, Gouffre I Luminelli, Morosaglia
Participants :
Albert D, Jean-Noël D, Noël R, Maxime L, Jean-Claude
D, Jean-Claude L.
Initialement prévu le dimanche, cette sortie s'est
d'abord transformée en weekend d'initiation spéléo
pour nos amis ajacciens, puis en simple journée en
raison de la journée de perfectionnement canyon du
dimanche. Finalement les sudistes ont déclaré
forfait en raison du mauvais temps annoncé.
JN
récupère le matos au local puis Nono et JCL chez
Vulco. Albert est également là, il préfère continuer
avec sa voiture qu'il laissera finalement au
rond-point d'Ortale, où nous retrouvons également
JCD et Max pour un petit café.
Le
prochain arrêt sera le parking du pont sur le
Quercioli pour un habillage sous une météo, certes
fraiche, mais idéale pour attaquer la montée vers le
trou.
Max
s'est porté volontaire pour équiper mais, trouvant
le temps de réaction un peu long, JN demande le 1er
kit et équipe la 1ère section. Max équipera le
toboggan et le dernier puits. Derrière, les autres
compères feront le plus facile, deviser sur la
qualité de l'équipement, prenant même des photos ...
dans un but pédagogique bien sûr ! Prout.
Regroupement général devant la Glace au café pour la
traditionnelle photo de groupe. Nous allons ensuite
jusqu'en haut du P20 et regrettons de ne pas avoir
pris la corde de secours. Prout. Ce puits étroit n'a pas
été visité
depuis fort longtemps et le bruit de chute des
cailloux donne envie de l'explorer plus
minutieusement.
Prout.
JN attaque la remontée par
les puits parallèles, en escalade. Nous évitons de
justesse quelques pavés de plusieurs kilos et une
pluie de cailloux. Noël le suit sur la défensive, les
autres choisissent
prudemment la voie traditionnelle. Un bonne occasion
pour JCD de tester le Machard, forcément, quand on
oublie son Croll, il faut utiliser un moyen de
réchappe. La leçon sera certainement mieux retenue
après cette remontée un peu plus physique ! Prouut.
Sortie vers 16h00, le feu est lancé, prout-prout, les
bouteilles pétaradent. Migliacci, poitrine de porc
et d'agneau dorent sur la grille,
prouuuuut. Nous
nous délectons de ces plaisirs simples et primaires,
sous un petit vent frisquet, annonciateur d'un hiver
bientôt là. Prouuuuuuuut-prouiiiit-prouuuuuuut ....
Pas de
représentante de la gente féminine lors de cette
sortie, les mâles se sont quelque peu relâchés, ça
s'est entendu et sentu :-)))
Dimanche 23
novembre 2008
Canyon,
le Bucatoggiu, Santa Maria Poggio/San
Nicolao di Moriani
Journée de perfectionnement technique du CDS 2B.
Participants
Corse
Canyon : Eric R, Emmanuel R, Jean-Marcel V.
ITP :
Antoine B, Jean-François B, Olivier G,
Jean-Claude L.
Au
programme :
- Mise en place en imperdable
- Position d'attente
- Clé d'arrêt
- Débrayable "à simple en butée"
- Descente "à double brins bloqués"
- Délongeage délicat
- Descente en rappel guidé
Brrrrrrr, faire du canyon avec ce temps n'est pas
très attirant, mais c'est pour la bonne cause, il
s'agit de se former à l'utilisation du nouveau
descendeur double 8, le SFD8. Cette journée
initialement prévue au printemps, puis décalée en
septembre s'est finalement casée en cette fin
novembre. Retrouvailles au début de la piste, JM se
fait attendre, Eric ira voir s'il n'est pas au pont
du Bucatoggiu. Il revient seul. En attendant, Eric
nous donne un aperçu de ce que l'on va apprendre
aujourd'hui. Une corde accrochée au toit de l'abri
bus fera l'affaire. Ensuite, organisation de la
navette, le Picasso reste en bas et nous montons à 6
dans le Kangoo. En cours de route nous croisons JM
qui nous attendait au parking de Moriani !
Nous
nous préparons au pont puis en route, et en chemin
vers la 1ère cascade. Y'a de l'eau, ça coule de tous
les cotés ! Manu se charge du 1er équipement, Eric
se lance pour tester l'équipement et la longueur de
corde. La cascade est assez impressionnante,
l'arrivée dans la vasque se fait au milieu des
embruns et avec un fort courant d'air, JC et JF ont
du mal à retrouver leur souffle. Manu descendra en
dernier, nous essayons de déséquiper, on tire, on
tire, mais ça vient pas. Manu en est quitte pour
remonter par le chemin et enlever le verrouillage
...
Malgré
cette fraiche journée, il y a
quand même un touriste qui nous regarde du pont,
c'est Jean-Noël, faisant une étape de son circuit de
vélo, il vient nous encourager. C'est peut-être ce
qui incite Olivier à nous abandonner avant la 2ème
cascade, à moins que ce soit la froidure de l'eau ?
Nous
continuerons donc à 6, chacun se succédant à
l'équipement des rappels et Eric nous montrant les
différentes techniques. Seule la descente en rappel
guidée n'est pas montrée, faute de temps et vu que,
temps d'attente aidant, ça commençait à cailler !
Manu bénéficiera d'une "Antoinette" sur la dernière
cascade, descente sur une corde qui descend, descend
et puis qui remonte, remonte, il se retrouvera
bloqué sur la boucle de corde à 1 m de l'eau ! JC
lui confectionnera une pédale avec le 3ème brin. En
suivant, Manu n'hésitera pas à plonger pour
récupérer un sac de corde qui, faute de bidon, se
l'est coulé douce !
Nous
ne nous attardons pas et, affamés, nous empressons
de regagner les voitures pour nous changer et
pique-niquer avidement au pont simili génois.
En
conclusion, une journée intéressante tant au niveau
technique qu'au niveau ambiance, surtout pour
certains topi plus habitués au canyonisme estival
qu'hivernal. Journée à renouveler au printemps,
avant la "saison".
Les
vidéos expliquant l'utilisation du double 8 sont
visibles sur le site
passYon.com
Dimanche 7 décembre 2008
Inventaire et TUC (Tâches d'Utilité Collective), local, Bastia
Participants : Valérie L, Olivier G, Jean-Baptiste
et Rémy L, Philippe R, Philippe E, Jean-Claude D,
Antoine B, Jean-Claude L.
Traditionnel inventaire annuel du matériel club.
C'est une bonne occasion de le vérifier, de réformer
celui qui n'est plus opérationnel et de préparer la
commande de remplacement. C'est aussi le jour du
grand ménage, on se débarrasse de ce qui s'est
accumulé généreusement tout au long de l'année (non,
pas les casques, pas les casques ...). Un repas bien
animé (forcément quand il y a JB et JCL) entrecoupe
la journée.
Le
banc de rechargement des batteries est maintenant
alimenté de façon permanente.
A
noter, quelques cordes canyon "tonchées" ont été
coupées en longueurs plus petites et 400 m de cordes
spéléo des années 2000 et 2002 ont enfin été
réformées !
Cette
année se conclue globalement par une bonne gestion
du matériel avec peu de manque et de perte, hormis
quelques outils lourds, barres à mine, massettes,
masses, certainement empruntés par une équipe de
désobeurs anonymes !
Dimanche 7 décembre 2008
Spéléo, grotte de Brando, Erbalunga
Participant : Philippe S.
Nous avions constaté
quelques éboulements au niveau de l'emplacement ou
nous mettions notre groupe électrogène.
Après enquête, dans la nuit du 28.11.08 (jour de la
fameuse tempête) un énorme détachement de la falaise
de plusieurs dizaines de m3 est passé juste à coté
de la maison du gardien. Le fracas a alerté les
habitants des maisons en bord de route qui sont
montés voir le lendemain.
Le spectacle est vraiment impressionnant avec grands
arbres sectionnés et l'ensevelissement de la petite
niche ou il y avait les inscriptions gravées.
On va peut être devoir faire parler la poudre pour
dégager tout ça !
Dimanche 7 décembre 2008
Spéléo, Cast 3, Oletta
Participants
Initiés : Patricia
S, Valérie D,
Gilles O.
ITP : Jean S, Albert D, Jean-Noël D.
CR à venir.
Samedi 13 décembre 2008
Assemblée Générale ordinaire, local, Bastia
Présents : Alain B, Jean-François
B, Corine B, Antoine B, David B, Josyane C, Emilie C, Philippe C, Marie-Line,
Aline, Christian et Maxime D, Jean-Claude D, Albert D, Valérie D, Jean-Noël D,
Dominique D, Philippe E, Laurence G, Olivier G, Victoria G, John H, Jean-Claude
L, Maxime L, Pierre L, Valérie L, Francis M, Aurore N, Gilles O,
Noël R, Patricia et Jean S, Jean-Philippe S, Philippe S, Alain T.
Représentés : Jean-Baptiste L, Cathy et Jean-Bernard M, Pierre-Jean M.
Présents
invités : Cécile G, Mireille G.
Nouveau
Conseil d'Administration et bureau
Président
: Noël RICOVERI
Vice-présidente : Valérie LOSSERAND
Secrétaire
: Corine BONNAL
Secrétaire
adjointe : Aline DARPHIN
Trésorier
: Olivier GERALD
Trésorier
adjoint : Albert DEMICHELIS
Responsable
matériel : Antoine BOSCHI
Samedi 20 décembre 2008
Spéléo, faille Damoclès, Serra di Pigno, Bastia
Participants : Noël R, Maxime L, Antoine B,
Jean-Claude D, Jean-Claude L.
Samedi matin, au local des topi se retrouvent
devant un café chaud, Antoine, Jean Claude et
Noël pour préparer le matériel nécessaire à
l’exploration de cette journée.
Le petit groupe se met en route en direction du
pylône du Pigno où il espère retrouver une
importante faille qui, selon les indications
d’une connaissance de Noël serait profonde d’une
cinquantaine de mètres. (Des chèvres y
tomberaient fréquemment…..)
La totalité des spéléologues se rejoint au
sommet et l’équipe de prospection est
constituée.
À présent, le matériel est distribué, en route
pour la recherche de la cavité.
Il faut se diriger plein Est, laisser sur sa
gauche un pylône situé à l’extrémité d’une
avancée rocheuse et descendre dans une pente
abrupte en se dirigeant légèrement sur la gauche
en direction de Bastia, compter une ½ heure de
marche (viser un chêne)
Chacun prospecte de son coté quand Noël inspiré
par la présence d’un troupeau de chèvres se
dirige au bon endroit. La faille est là. Il
alerte les autres, qui rappliquent aussitôt.
La faille est longue d’environ 250 mètres et sa
largeur est estimée (de 1 à 7 m environ) il
semblerait qu’une partie de la montagne se soit
détachée, laissant entrevoir le fond une 15
aine de mètres plus bas.
Plusieurs ponts rocheux subsistent. Quelques
« puits » permettent d’accéder au fond.
Après une rapide reconnaissance des lieux nous
décidons d’entamer l’exploration.
Un accès en pente nous permet d’explorer une
partie de la faille longue de 50 mètres et large
d’environ 5 mètres. Un passage bas et une
désescalade permettent d’accéder au terminus de
cette partie, baptisée l’ossuaire, compte
tenu de la quantité d’ossements de caprins qui
jonchent le fond.
Nous remontons à la surface et décidons de faire
la pause casse croûte.
Il fait beau ce samedi, la météo est de la
partie. Nous surplombons la ville de Bastia et
profitons de la vue qui s’étale depuis l’étang
de Biguglia au sud, jusqu’aux sommets italiens
que nous devinons enneigés au nord. Les îles
italiennes de Capraja, d’Elbe, de Pianosa et
Monte Cristo se découpent parfaitement sur
l’horizon. Nous pique-niquons sous le soleil.
Une heure après nous reprenons notre
exploration. Quelques dizaines de mètres plus
loin.
Nous
nous faufilons par une nouvelle ouverture et la
topographie des lieux nous oblige à planter des
spits pour poursuivre l’exploration. La descente
se déroule sans trop de difficultés. Il faut
néanmoins purger de nombreux cailloux instables
qui menacent de nous dégringoler sur le coin de
la coucourde au moindre éternuement. La cavité
est humide et par moment très arrosée. les
récents déluges qu’a connu notre département ont
imbibé le sol, une grande quantité d’eau se
retrouve maintenant sous terre.
Maxime et Jean-Claude D quittent le groupe et
retournent sur Bastia, tandis que le reste de
l’équipe poursuit l’exploration jusqu'au fond de
cette partie, estimée à une 30 aine
de mètres.
Plus tard, trempés jusqu’aux os et transis de
froid, ils refont surface quand le soleil se
couche et que se lève un épais brouillard. Le
temps est venu de se changer, de replier le
matériel et d’entamer la remontée vers le
pylône. C’est de nuit, guidés par les lueurs
rouges du pylône perçues par moment à travers la
brume, qu’ils entament la rude remontée à
travers les éboulis.
De retour au local (chaud) le matériel est
vérifié et rangé.
Une autre journée sera nécessaire, afin de
poursuivre l’exploration et réaliser les relevés
topographiques.
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