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2017
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1989 |
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1991 |
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2008 |
2009 |
2010 |
2011 |
2012 |
2013 |
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2015 |
2016 |
2017 |
2018 |
2019 |
2020 |
2021 |
2022 |
2023 |
2024 |
2025 |
2026 |
2027 |
2028 |
2029 |
2030 |
Une des ambitions de notre association est le
partage de nos passions avec le plus grand
nombre. Nos activités nous amènent souvent en
des lieux difficiles d’accès pour le commun des
mortels. Les récits ci-dessous permettent
modestement ce partage, avec l’espoir de faire
vivre, par quelques lignes et quelques photos, les
sensations parfois intenses que procurent nos
activités.
Ces
comptes-rendus
ne représentent pas l’exhaustivité de nos
aventures (certains étant un peu réticents à
s'épancher sur un clavier ;-), ils permettent
néanmoins de donner un aperçu de nos
pérégrinations souterraines et canyonistiques,
et pourquoi pas de faire rêver.
Bonnes lectures, et si l’envie prend le dessus
sur la simple curiosité, rendez-vous au local un
jeudi soir … |
Les comptes-rendus sont agrémentés de quelques
photos, si vous souhaitez que certaines ne
soient pas diffusées, n'hésitez pas à nous
écrire sur
contact@itopipinnuti.fr |
Sommaire
Dimanche 8 janvier 2017
Spéléo, perfectionnement techniques spéléo alpines
et secours - Falaise A Tozza, Patrimonio
Dimanche 15 janvier 2017
Spéléo,
désobstruction, visite technique - Cast 1, Oletta
Samedi 21 Janvier 2017
Operà in Sermano
Mardi 24 janvier 2017
Spéléo, visite -
Grotte de Carpinetto, Lano
Dimanche 5 février 2017
Spéléo interclubs, désobstruction, brochage - Cast 1, Oletta
Vendredi 10 février 2017
Spéléo (du moins en projet) - Topo Cast.1, Oletta
Dimanche 12 février 2017
Spéléo interclubs, désobstruction, topo, brochage -
Cast 1, 5, 8, 11, 13, Oletta
Lundi 13 février 2017
Géologie - Visite de l’exposition de la CRPG, Corte
Jeudi 16 février 2017
Spéléo, topo - Cast.1, Oletta
Samedi 18 février 2017
Spéléo interclubs, équipement, initiation,
désobstruction -
Cast 1 et 5, Oletta
Jeudi 23 février 2017
Spéléo interclubs, comptage chiro, topo - Grotte de
Pietralbello, Motifao
Samedi 25 février 2017
Spéléo interclubs, désobstruction, équipement,
première, chiro -
Cast 1, 6, 14, 19, Oletta
Lundi 27 février 2017
Spéléo interclubs, visite, chiro - Cast 2, Oletta
Mercredi 1er mars
2017
Spéléo,
visite - Grotte de la Coscia, Rogliano
Jeudi 2 mars 2017
Essais
techniques - Casamozza, Lucciana
Samedi 4 mars 2017
Spéléo,
désob, brochage - Cast 1, Oletta
Dimanche 12 mars 2017
Spéléo
interclubs, entrainement - Falaise A Tozza,
Patrimonio
Dimanche 26 mars 2017
Spéléo, équipement -
« Monoxyles, SAISON 3 », Lano
Vendredi 31 mars 2017
Spéléo
interclubs, recherche grotte de Tupo, San Gavino d'Ampugnani
Dimanche 9 avril 2017
Spéléo, interclubs -
équipement - Grotte des Monoxyles, Lano
Lundi 10 avril 2017
Spéléo, visite,
géologie - Grotte de Valletto, Casanova
Samedi 15 avril 2017
Spéléo, équipement -
Grotte des Monoxyles, Lano
Samedi 22 avril 2017
Spéléo interclubs, équipement -
Grotte des Monoxyles, Lano
Samedi 29 et dimanche 30 avril
2017
Spéléo, travaux casetta - Gouffre Buga di a Cutina,
Ghisoni
Mardi 2 mai 2017
Spéléo interclubs,
prospection - Sorio, Santo Pietro di Tenda
Vendredi 5 mai 2017
Spéléo interclubs,
visite - Grotta di Ghjuvani, Santa Maria di Lota ;
prospection, Meria
Lundi 8 mai 2017
Spéléo, visite - Grotte
Santa Catalina, Sisco
Dimanche 14 Mai 2017
Spéléo, visite - A Sapara, a Leccia Torta,
Castiglione - Popolasca
Mardi 30 mai 2017
Spéléo-archéo
interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano
Jeudi 1er juin 2017
Spéléo-archéo
interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano
Vendredi 2 juin 2017
Spéléo, visite -
Grotte de Jujurieux, Jujurieux (01)
Vendredi 2 juin 2017
Spéléo-archéo
interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano
Samedi 3 juin 2017
Spéléo-archéo
interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano
Mardi 6 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano
Mercredi 7 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano
Jeudi 8 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano
Vendredi 9 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano
Samedi 10 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs - Grotte des Monoxyles, Lano
Samedi 17 juin 2017
Journées
Nationales de l'Archéologie, Corte
Dimanche 25 juin 2017
Spéléo
interclubs, tournage documentaire - Grotte des Monoxyles, Lano
Samedi 1er juillet
2017
Spéléo, visite -
Grotte de Brando
Dimanche 2 juillet 2017
Spéléo, entomologie -
Grotte de Cortè, Pietracorbara
Lundi 3 juillet 2017
Spéléo, entomologie,
prospection, première - Failles di a Vadaccia, Sisco
Jeudi 6 juillet 2017
Spéléo,
exploration - Grottes des Fours à Ciments, Peynier
(13)
Vendredi 7 juillet 2017
Spéléo, entomologie -
Grotte San Michele, Sisco ; Failles St
Nicolas, Ville di Pietrabugno
Dimanche 23 juillet 2017
Canyon, initiation - Fiume Raghjunti médian, Soriu
Mercredi 26 juillet 2017
Spéléo, visite, géologie
- Grotte de Brando, Brando - Grotte de Santa
Catalina, Sisco
Dimanche 6 août 2017
Canyon interclubs, initiation - Haut et Bas
Verghellu, Venaco
Mercredi 16 août 2017
Spéléo, recherche cavité
oubliée - A teppa di Teghja, Monaccia d’Orezza
Samedi 9 et dimanche 10
septembre 2017
Fête du sport, Bastia
Dimanche 17 septembre 2017
Spéléo, initiation - Cast 1, Oletta
Mardi 19 septembre 2017
Spéléo, interclubs - Visite carrière Écorcheveau,
Saint Avertin
Dimanche 1er
octobre 2017
Spéléo,
équipement - Cast 1, Oletta
Dimanche 8 octobre 2017
Spéléo, initiation -
Cast 1, Oletta
Samedi 21 octobre 2017
Spéléo,
exercice secours - Grotta Santa Catalina, Sisco
Dimanche 22 octobre 2017
Spéléo, entomologie,
visite - Grotte de la Coscia, Grotte des Embruns,
Rogliano ; Grotte de Cortè, Pietracorbara
Mercredi 25 octobre 2017
Spéléo,
topographie et prospection - Grotta di u Prete,
Ghisoni
Vendredi 27 octobre 2017
Spéléo, relevés entomologiques - Grotte de
Carpinetto, Lano
Dimanche 29 octobre 2017
Spéléo interclubs, initiation, aménagement - Cast 1, Oletta
Vendredi 3 au Lundi 6 novembre
2017
RENCONTRES MÉDICALES CoMed,
Grotte de Bouche Rolland -
Salles la Source (Aveyron)
Dimanche 12 novembre 2017
Spéléo, aménagement
entrée secondaire, perfectionnement équipement - Cast.1, Oletta
Dimanche 19
novembre 2017
Spéléo, aménagement
entrée secondaire Cast 1, Visite Cast 5 - Oletta
Dimanche 26 novembre 2017
Spéléo, aménagement
entrée secondaire Cast 1, Visite Cast 5 - Oletta
Dimanche 3 décembre 2017
Inventaire
et contrôle matériel - Local,
Bastia
Mardi 5 décembre 2017
Spéléo (touristique) -
Grutas de Cacahuamilpa, Mexique
Samedi 16 décembre 2017
Assemblée Générale - Le « Bartavin »,
Patrimonio
Dimanche 17 décembre 2017
Randonnée - Monte San'Angelu,
Silvarecciu
|
Dimanche 8 janvier
2017
Spéléo, perfectionnement techniques spéléo alpines
et secours
Falaise A Tozza, Patrimonio
Participants
-
ITP : Antoine B., Wanda C., Dominique D.,
François D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F.,
Alain G., Marie G., Jean-Claude L., Pierre L.,
Manon L., Stéphane P., Noël R., Rémi R.,
Marie-Pierre R., Alexia S.
Photos
La météo n’incitait
pas à aller se pendre en falaise en cette froide
journée de janvier. Un petit crachin accueille même
les plus courageux au local. Qu’à cela ne tienne, la
sortie est maintenue, on verra bien à la falaise.
Anto, Stéphane,
Alain, Wanda, Marie-Pierre et François préféreront
tout de même rester au local pour une révision des
nœuds, ils rejoindront les plus téméraires à la
falaise en fin de matinée ...
Marie, Dumè,
Henri-Pierre, Rémi et JC sont confiants, ils
chargent le matos et se retrouvent au pied de la
falaise. Bien chargés, ils ne feront qu’un seul
voyage pour monter tous les sacs.
La météo est
meilleure à Patrimonio, il y a même quelques rayons
de soleil intermittents. Toutefois, un petit vent
frisquet vient de temps en temps rappeler que
l’hiver est bien là.
Répartition des
tâches : Henri-Pierre équipera la voie d’initiation
« pieds à terre », sous la conduite de Marie ; Rémi
se chargera de la voie de l’Olivier, accompagné par
JC. Celui-ci en profite pour installer le
répartiteur supérieur de la tyro, Dumè s’occupera du
bas et lancera la corde.
La matinée est ainsi
consacrée à l’équipement. Le reste de l’équipe
arrive en fin de matinée enfin. Anto fera une
démonstration de planté de spits sur la tour pour
les initiés pendant que Dumè, Rémi et JC tendent la
tyro.
Il est l’heure des
agapes lorsque Alexia, Nono et Jean-Noël pointent le
bout de leur nez.
En attendant les
braises, Alexia, Nono et Dumè aménagent une table
minérale près du feu, manque plus que les bancs et
c’est parfait ! JC de son côté ajoute le répartiteur
pour l’atelier contrepoids.
Les grillades et les
bouteilles se suivent, elles réchauffent le corps et
le cœur. Attiré peut-être par la fumée et les
odeurs, Pierre vient se joindre à l’équipe. Isa fera
aussi une apparition éclair.
Une fois rassasiés,
l’entrainement reprend mais en ajoutant un volet
secours cette fois-ci.
Nono fera le blessé,
Alexia le contrepoids et Dumé le régulateur. La
« victime » sera évacuée depuis la plateforme
intermédiaire par un atelier contrepoids, puis
transférée sur la tyro. JC sera au frein de charge,
Stéphane et Manon l’accueilleront au bout de la tyro
avec une reprise de charge. Nono, équipé au
préalable d’un sécateur, en profitera pour faire un
peu d’élagage au passage, faut bien qu’il bosse un
peu le blessé !
Opération inverse
ensuite, Manon fera la blessée. JC reste à son poste
et fera remonter Manon par un balancier. Remontée
laborieuse vu que, faute de poulie à billes, une
simple poulie à palier bronze a été installée,
heureusement que Manon a remplacé Nono ! Celle-ci
sera ensuite reprise par l’atelier contrepoids, avec
Marie à la régulation et toujours Alexia en
contrepoids.
Exercice globalement
efficace et qui demande à être refait, mais en
l’agrémentant d’une 2ème tyro …
Démontage rapide des
installations et retour au local à la nuit tombée.
JCL
|
Dimanche 15
janvier 2017
Spéléo, désobstruction, visite
technique
Cast 1, Oletta
Participants
-
ITP : Jean-Claude D., Albert
D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude
L.
-
La toutounette : Zilia
TPST : 4h00
Photos
Au programme, le gouffre
d’Altiani, pour finaliser la topo de 2009… et
peut-être élargir la plus sévère étroiture de Corse
(mais c’est encore en débat !) ; mais également au
programme de la météo, des chutes de neige à partir
de 400 m et Altiani se trouve à 560 m, pas la peine
d’aller prendre des risques sur la route, on annule
jeudi soir. Et si on reprenait le chantier du tunnel
Cast.1-3 ? Projet d’autant plus intéressant qu’il
faut absolument que les travaux soient terminés
avant mars 2017, après c’est l’APPB… Les habitués
comprendront.
Notre présidente lance
un nouveau SMS d’information mais le chantier ne
mobilise pas les foules (la météo n’est pas très
engageante non plus). Se retrouveront donc au local
une équipe de cinq mineurs (cependant tournant tous
autour de la soixantaine…). Les abonnés au chantier,
Albert, qui pour l’occasion avait acquis un lot de
dix burins en promo, HP, JCL, JN et JCD, qui n’ayant pas
vu son poste de secrétaire de la LISC renouvelé a du
changer de crayons et se rabattre sur sa passion,
les crayons de BA13, c’est notre Charles Trenet du
club, vous savez celui qui chante « Boum/L'astre
du jour fait boum/Tout avec lui dit boum/Quand notre
cœur fait boum-boum ». À ce groupe de vétérans
s’est joint HP qui avait quelques envies de
progression sur corde.
Le temps du café, celui
de la préparation du matos, nous voilà au pied du
pylône pour 10 h, finalement la météo est
acceptable, soleil faisant quelques apparitions
entre les nuages mais un fond de l’air plutôt frais
et un petit vent du Nord assez glacial. La trappe
ouverte c’est un flux d’air chaud qui nous inonde,
c’est devenu le Trou fumant du Pylône, on va
s’empresser d’aller sous terre. Le puits d’entrée
est très humide. On confie l’équipement du P7
à HP, qui se fera un peu aidé par JCL et JN. JN et
Albert descendent en premier pour équiper le
Puits de la Chèvre et celui du Grand Réseau.
Pendant ce temps, 2 JC et HP iront équiper l’entrée
secondaire, celle qui arrive au-dessus du Plateau
à Escargots, elle est peu visité car les parois
du puits sont instables et ça « parpine » pas mal …
Equipement sur oliviers, puis sur la grosse cornière
en place. Descente dans un « tube » d’environ 40 x
60 cm sur 4 mètres et arrivée en haut d’un plan
incliné. Ça parpine moins, mais ça parpine
toujours ! Un spit en place, doublé d’un amarrage
naturel, s’en suit un spit intermédiaire et enfin
les 2 spits de tête de puits. Celui de gauche est
bien fatigué, il faudra songer au brochage … si
décision est prise de buser.
Afin d’égailler la
descente, JCL installe une belle déviation aérienne
sur la « tête de chameau », mais celle-ci
n’est pas appréciée à sa juste valeur éducative, du
moins pas par tous …
JN équipe la Chèvre
et confie le Grand Réseau à Albert, on se
rejoindra dans la Salle de la Chèvre. Vite
arrivé en bas, JN va jeter un coup d’œil au tunnel,
bien humide et au fond un bon courant d’air frais,
l’espoir est toujours de mise. Il se passera un
certain temps avant qu’Albert ne le rejoigne dans la
Salle de la Chèvre, au loin on entend les
échanges de l’autre palanquée qui descendent le P17
de l’entrée 2, il faut rappeler qu’il n’est pas
broché. Finalement JN remonte la Chèvre avec
le projet de récupérer la C40 pour aller équiper la
suite du Grand Réseau ce qui permettrait à la
seconde équipe de faire la traversée. Mais arrivé
dans la Salle du Veau, il est un peu
interloqué par l’équipement albertien du P13…
un nœud bizarrement tricoté et deux broches de la MC
qui attendent désespérément leurs nœuds… par contre
le mickey est magnifique. Il va falloir reprendre
tout cela. La C40 est restée à l’extérieur, il faut
remonter ; mais dehors il n’y a que le kit de désob’,
la C40 est dans la Salle du Veau… Redescente
avec le kit désob’ qui pèse son poids… surtout quand
le kit s’évertue à vouloir passer en même temps
qu’Albert dans la partie la plus étroite !
Heureusement, la seconde équipe est déjà revenue et
prête main-forte à Albert. Celui-ci, délesté de
l’encombrant et lourd sac, arrive enfin dans la
Salle de la Chèvre, JCL suit pour lui livrer
l’insolent kit ; reprise et poursuite de
l’équipement du Grand Réseau par JN. Retour à
la Salle de la Chèvre pour JN, via le
nouveau passage qui est bien utile. Nous voilà tous
regroupés à l’entrée du tunnel. En premier, bien que
ce ne soit pas indispensable, on décide de casser le
gros bloc-dalle qui a glissé de la paroi et qui
restreint la section. Albert a déjà saisi son burin
mais après de nombreuses minutes à s’échiner sur la
masse il doit abandonner… On passe une sangle autour
et on tire, ça vient, le bloc a basculé et il est
couché, cela gêne un peu moins mais JCD qui bout
dans son coin, décide de passer à l’action. Vite
fait le perfo et la mèche sont sortis et pfuittt… le
premier accu est quasiment à plat, l’aide-désobeur,
en l’occurrence HP, lui passe le deuxième accu,
rien ! il est vide… il en reste un troisième et
dernier, on ira pas loin ; on ira même encore moins
loin car JCD n’arrivera même pas à percer de quoi
introduire un petit crayon. Il faut se rendre à
l’évidence, le projet « boum-boum » doit être remis
à une date ultérieure.
On va quand même
s’occuper un peu, compte tenu que la main d’œuvre
est présente, Albert part jouer du burin au fond, JN
se positionne à mi-parcours pour remplir le bidon de
cailloux puis JCD et HP tireront et videront le
tout. JCL décide de remonter pour allumer le feu et
commencer les agapes. On ne verra pas le temps
passer, heureusement qu’Albert a eu mal au dos… On
remontera presque une heure plus tard, ce qui
inquiétera un peu JCL, il allait quand même pas
finir la bouteille tout seul. Remontée par les deux
puits, c’est bien pratique, la sortie à l’extérieur
est saisissante, le vent glacial nous enveloppe et
il faut sortir les doudounes. Il est 15 h, c’est le
temps des agapes. Pâté, salade JCD sans ail, snif…,
ailes de poulets, figatellu et un excellent
Rustique° pour finir la troisième bouteille.
Et la brioche amenée par HP.
Il est 16 h, il faut
repartir sous terre pour déséquiper, on se replonge
dans les 14°C avec plaisir. JN et Albert rentreront
par l’entrée secondaire pour déséquiper ensuite le
Grand Réseau, ils retrouveront JCL au niveau du
Plateau à Escargots, il déséquipera le P17.
HP a préféré accompagner JCD pour déséquiper le
Puits de la Chèvre. Albert déséquipera le P9
et JN prendra la suite pour le P13 puis
le P7. Sortie à 17 h, le soleil décline,
la température aussi. On ne tarde pas à rentrer sur
Bastia pour tout déposer au local, y compris Zilia
qui commencera sa nuit dans un petit coin du local
matos, c’est une autre histoire…
Bilan :
-
Question matos désob’, il semble que les accus
donnent des signes de fin de vie. Le bidon coupé
est resté dans la Salle de la Chèvre avec
une cordelette et une sangle.
-
Entrée secondaire : on songe à un éventuel
busage qui protègerait des chutes de pierres, la
section est irrégulière, entre 40 et 60 cm, il
faudrait trouver un tuyau de 600 en 5 m de long,
cela existe-t-il ? C’est la condition sine
qua non si on envisage de faire des
traversées « de masse », genre
Raid Oxy’jeunes.
Historique de l’entrée
secondaire :
Dimanche 12 novembre 1995
Samedi 18 novembre 1995
Dimanche 3 mars 1996
Mardi 11 novembre 1997
Samedi 29 novembre 1997
Dimanche 18 janvier 1998
Il manque
malheureusement le compte-rendu du jour de la
jonction physique, mais celle-ci a semble-t-il été réalisée
entre le 18 janvier et le 1er février 1998 !
Dimanche 1er février 1998
JND, JCL
|
Samedi 21 Janvier
2017
Operà in Sermano
Participants
-
ITP : Henri-Pierre F., Pierre L., Noël R.,
Marie-Pierre R., Alexia S.
Photos
Cette semaine
un épisode neigeux exceptionnel a touché la Corse
avec des cumuls de neige de 1m20 à 700m. De nombreux
villages du Centre ont été totalement isolés. Dans
le Boziu la situation a été
critique plusieurs jours, les chasse neige ne
pouvant plus accéder aux villages. Un sentiment
d’abandon a gagné les populations. Le SDISS a envoyé
un char M113 pour ravitailler les communes, amener
des agents EDF, secourir des personnes blessés !
Vendredi, Noël a entendu au forum de RCFM l’appel à
l’aide d’un agriculteur dont les bêtes sont
enfermées dans un hangar aux portes bloquées par la
neige à Sermano.
En cette veille des 10 ans de la mort de l’abbé
Pierre, les ITP décident de répondre à l’appel, la
solidarité c’est quand même une règle de base de la
spéléo. Ça tombe bien, Noël vient d’être agréé pour
le spéléo secours. Bon, le déneigement, c’est pas
vraiment de la spéléo, mais sauver des bêtes, c’est
quand même un peu du secours. Contact est pris avec
une association de randonnée « i
chiassi montagnoli » qui est montée dès
le matin. La route est dégagée.
Départ donc à 13 heures 15 du local avec les
pelles. On prendra Marie-Pierre en passant au point
chaud du Golo. Les routes du Bozio, bordées de haut
mur de neige sont encore plus étroites que
d’habitude, on s’y croise difficilement. Avant le
village une voiture, sortie de la route, est plantée
dans la neige, 50 m en contre- bas. On arrive vers
14h45 à Sermano, 60 habitants, à 750 m d’altitude,
tout blanc. On se gare sur les bas cotés comme on
peut et là on tombe sur Petru Guelfucci qui est du
village et qui déneige à la pelle depuis 4 jours.
Les bêtes ont été déjà libérées mais les accès de
certaines maisons sont bloqués.
Sur les indications de Petru qui nous chapeaute on
va chez Raymonde dont on déneige l’accès à la
maison, puis quelques m3 de neige qui
bloque sa voiture. Reconnaissante de notre aide, la
charmante vieille dame nous fait offrir par son
mari, à qui appartient la voiture accidentée, thé et
café pour nous remercier.
Puis on s’attaque à des montagnes de neige créées
par le chasse neige et qui bloquent certains accès.
Les bras et le dos commencent à chauffer.
Les Horloges du Clocher de l’Eglise indiquent des
heures différentes. D’après Petru, qui magagne pas
mal, elles marquent le décalage horaire avec Bastia
et Ajaccio.
Pour nous réchauffer « un sermanolacciu »
nous apporte de nouveau du café, des chocolats et de
l’eau de vie, un délice.
On discute de l’abandon des villages de l’intérieur
dont aucun politique ne se préoccupe réellement.
Petru nous parle de ses ruches, de son miel aux
arômes polyphoniques, et du vin de Francis Cabrel,
avec qui il a chanté à Patrimonio, «
le Domaine du Boiron »
dans le Lot et Garonne.
Alexia, Marie-Pierre et Grand Pierre construisent un
bonhomme de neige.
Mais on parle, on parle, et la nuit commence à
tomber ainsi que la température. Il faut partir. On
entame une Paghhella de départ (non je
plaisante).
Retour sur Bastia, un peu anesthésié par le froid,
les efforts et l’acqua vita. On a fait de
belles rencontres qui nous ont enrichi et réchauffé
l’âme sinon le corps.
Petru Guelfucci saluera, au
Forum de RCFM le
lendemain, la solidarité qui s’est manifestée à
cette occasion et remerciera « l’amichi di
Chiassi Montagnoli » et « l’amichi di Topi
Pinuti » qui ont entendu l’appel et « so
culladu et anu travagliadu cume neri ». Un grand
artiste, simple et chaleureux, beaucoup d’humour, un
être rare. Réécoutez l’album « Corsica »,
une merveille.
HP
|
Mardi 24 janvier
2017
Spéléo, visite
Grotte de Carpinetto,
Lano
Participants
TPST : 2h00
Photos
Vidéo
Weekend très
pluvieux, au point d’annuler la sortie désob’ à Cast.1.
Surtout à partir de dimanche, la Castaniccia
a reçu des litres d’eau. D’où l’idée un peu farfelue
d’aller jeter un coup d’œil à notre grotte de Lano,
qu’allait-t-on découvrir suite à ces trombes d’eau ?
Les retraités ont bien du temps à perdre !
Avant d’organiser la
visite, il faut quand même mieux se renseigner, coup
de fil à M. le maire, « La route est dégagée
jusqu’au village mais après la neige recouvre la
piste. » ; on appelle ensuite Laurent Vincensini,
qui a des bêtes sur le terrain, « Beaucoup de
neige, le 4x4 ne monte pas… ! ». Cela promet,
mais ne fera pas renoncer nos vaillants retraités.
On laissera le 4x4 au garage, on prendra la voiture
et on fera la piste à pied.
Départ de Bastia
vers 9 h 45, la météo est agréable, pas de pluie
annoncée. Premier arrêt au niveau du pont provisoire
sur la Casaluna, une arche de l’ancien pont a
été entièrement emportée lors de la crue de novembre
dernier. On sera en haut de la piste pour 11 h. La
neige est bien là, au moins 10 cm. Même avec des
chaînes cela aurait été un peu chaud de descendre
jusqu’au ruisseau de Laninco.
C’est parti pour une
heure trente de marche dans la neige, c’est en effet
le temps qu’il nous faudra pour atteindre la grotte.
La marche est ralentie par une neige assez molle où
l’on s’enfonce (l’option raquettes aurait été un
choix judicieux), la température positive entraîne
la fonte de la couche et la création de ruisseaux
qui mettent à nu certaines portions de la piste, ce
qui facilite de temps en temps la progression. Au
moins jusqu’au départ de la piste pour la chapelle,
là où les frères Vincensini ont installé leur parc à
bestiaux. Compte tenu de l’état d’enneigement, ils
sont obligés de monter à pieds tous les jours, avec
25 kg de sacs de nourriture. Les traces de leurs pas
nous ont un peu facilité la progression.
Mais ensuite d’est
le tapis blanc, magnifique mais un peu épuisant.
Nous voilà au parking, le barbecue est enfoui sous
plus de 50 cm de neige, on immortalise les Monoxyles
par une séquence photo. Descente vers la rivière, ça
se corse… La Laninco coule avec un fort débit mais
les rochers sont recouverts d’une belle couche de
neige, il faut se rappeler le chemin habituel pour
éviter les crevasses… Nous voilà sans encombres de
l’autre côté. La remontée vers le chemin horizontal
est bien physique, à chaque pas on s’enfonce de 60 à
70 cm. Il reste deux cent mètres mais ils seront
longs… le chemin est en dévers et la neige instable,
on contourne la difficulté en grimpant vers la
falaise au milieu des arbustes. Le terrain devient
moins périlleux et nous voilà devant le ruisseau de
Tassamone, un sacré débit ! Je ne l’ai jamais
vu comme cela. Enfin la grotte, avec son arène de
blocs recouverts de neige c’est magnifique ! Alain
qui la découvre pour la première fois est aux anges.
On est quand même un peu fourbus et déjà bien
trempés… Il est 12 h 40.
Difficile de trouver
un coin sec pour s’habiller, le porche d’entrée est
trempé. À 13 h, on pénètre dans la cavité. Passage
de la vire avec précaution, c’est un peu gras et on
n’a pas la corde. À peine arrivés dans la Salle
de la Colonne, le grondement de la rivière nous
parvient. Direction la Salle des Chauves-souris
où les gours sont remplis d’eau qui arrive de
l’extérieur. Température 10°C, plus chaud qu’en été,
et 5 petits rhinolophes.
Retour vers la
Colonne et visite du Puits du Chien et de
la Galerie d’Accès au Lac où coule une
rivière provenant de la gauche de la trémie
terminale (on est au niveau de la surface
extérieure), qui disparait non dans le Puits du
Chien mais dans un soutirage situé 2 m en amont.
On file ensuite vers la Rivière Principale,
qui est un vrai torrent, le niveau d’eau affleure le
bas du toboggan d’accès, la plage a disparu. Alain
est assez impressionné. Pas question d’aller voir
les étroitures amont…
Dès le
franchissement de l’étroiture accédant à la Salle
de la Civière, on est face à la rivière qui
provient de la base du Colimaçon et qui
disparait dans le labyrinthe chaotique menant à l’Étroiture
Valérie pour rejoindre vraisemblablement la
Rivière Principale, là aussi le débit est
impressionnant.
Montée du
Colimaçon et dès qu’on prend pied à l’entrée de
la Galerie Concrétionnée, un bruit de cascade
assourdissant est présent. Une vraie chute provient
d’un boyau en plafond au niveau du premier soutirage
(Laurent Vincensini l’avait déjà observé en été,
suite à un violent orage). L’eau disparait en
tourbillonnant au fond du soutirage, il y a du
travail pour le burin d’Albert….
Un coup d’œil au
Lac Suspendu, dont le niveau n’atteint pas la
lucarne que l’on pense être son déversoir. Au départ
de la descente équipée en corde à nœuds, un nouveau
bruit de cascade envahit la cavité. Alain fera une
petite pause pour récupérer. Les bruits proviennent
de trois sources :
-
d’une part un
écoulement important au niveau de la lucarne
dénommée « déversoir du Lac » ;
-
un autre
écoulement dans la diaclase qui borde la
descente, provenant apparemment de dessous le
plancher de la Galerie Concrétionnée ;
-
un dernier
écoulement provenant de la galerie du Lac des
Italiens.
Ces trois
« ruisseaux » disparaissent dans un soutirage en bas
de la descente de la corde à nœuds….
Remontée humide du
ressaut bombé, le Lac des Italiens est
quasiment à son point haut, la voûte mouillante est
à 3 cm du plafond… et un grosse arrivée d’eau
provient du diverticule de droite. Pas question
d’aller voir l’Étroiture du Bébé…
Alain a récupéré, on
file vers la Salle Rhomboédrique. Là aussi,
une fois l’étroiture d’accès franchie, le bruit de
la rivière est assourdissant. Un gros flux d’eau
provient du laminoir qui permet d’accéder à la salle
et disparait dans le conduit droit (rejoint-il la
Salle de la Civière ?). Pour éviter de se
tremper, on passera par le haut. La Salle des
Éboulis est plus calme, pas d’arrivée d’eau. On
retrouve la cascade observée par Silvain, provenant
du plafond, en descendant vers la Rivière de la
Salle Rhomboédrique. Alain restera en pause dans
la Salle des Éboulis. Cette dernière rivière
présente également un fort débit et ce qui est
surprenant, emprunte le Passage Albert qui
est ennoyé. Pas question d’aller voir la Galerie
d’Yart. Par contre quasiment pas d’eau dans le
point bas, où il y a un remplissage de sable…
Retour à la Salle
des Éboulis pour récupérer Alain et ressortir.
La fatigue se fait un peu sentir, mais un dernier
détour s’impose vers la Rivière de la Chèvre.
Auparavant, on passe par les Lacs Jumeaux qui
sont à un haut niveau, les berges ont disparu et, ce
qui n’avait jamais été observé, une cascatelle
alimente le lac le plus proche du départ du
Laminoir. On rejoint l’entrée de la Galerie
de la Chèvre, mais un beau ruisseau s’y
engouffre, il provient de la gauche au point haut
côté -4 m, à droite de la sortie du Méandre.
Peu d’envie d’aller se tremper, d’autant plus que la
carte de l’appareil photo est pleine… Pas de bruit
de rivière perçu. Retour par le Méandre et on
retrouve la vire de sortie.
Bilan des
rhinolophes 14 (2 ressaut d’entrée ; 5 Salle des
Chauves-souris ; 5 Méandre et boyaux adjacents ; 2
Galerie Principale). Peu de dolichopodes (surtout
zone d’entrée) et pas de Méta observées.
Il est 15 h 30 quand
on retrouve la lumière. On descendra habillés en
spéléo, quitter des affaires mouillées pour mettre
des affaires un peu moins mouillées n’a pas
d’avantage. Rejoindre la rivière Laninco sera plus
facile qu’à l’aller, les traces sont faites. La
remontée sur la piste se fera sans difficultés.
C’est parti pour la
descente de la piste. Arrivés au niveau de la piste
de la chapelle, on aperçoit Philippe Vincensini qui
appelle ses vaches. JN s’approche pour le saluer
sans voir qu’un jeune taurillon noir l’observait
d’un mauvais œil. En quelques secondes il s’est mis
à charger, tête baissée ; JN se rendant compte qu’il
en voulait à sa personne, comprend vite que le salut
viendra d’une volte-face et d’une fuite… Mais la
bête était déjà sur lui, et d’un coup de corne bien
placé l’enverra quelques mètres plus loin (si, si !
Alain a tout vu…) ; heureusement que la corne était
émoussée et retournée vers l’extérieur et que le
sherpa spéléo a amorti le choc, sinon le coup n’est
pas passé bien loin de ce qui fait « la différence
chez les mâles »… Bilan, un bel hématome à la face
postéro-supérieure de la cuisse droite. Philippe
n’en revenait pas, « C’est la première fois qu’il
fait çà ! », pour JN c’était également sa
première expérience de vache landaise ou
camarguaise…
Après avoir pris
congés des frères Vincensini, la suite de la
descente était plus facile, il ne restait plus qu’à
remonter vers la voiture. On aura mis mais une
quarantaine de minutes. Quel plaisir de pouvoir
remettre des vêtements à peu près secs.
Un arrêt café au
Carré d’As et on sera sur Bastia pour 17 h. Quelle
journée, riche en émotions !
JND
______________________________
Mon expérience spéléo se limitant en 2014 à Cast 1
puis Cast 3 avec Nono, nettoyage accès de Brando
pour les JNSC, démaquisage, puis ma modeste
participation à la réalisation du point chaud et
l’évacuation de Marie sur civière, dans une grotte
du Cap Corse (NDLR : Butrone).
Jean-Noël m’a proposé de faire Lano ce mardi-là,
parce qu’avec les fortes précipitations des jours
précédents, il devait être intéressant de voir et
essayer de mieux comprendre le cheminement des
différentes rivières qui passent dans la grotte.
Ayant dû laisser la voiture sur la route dans le
virage, en raison de la présence de neige sur la
piste, nous voilà parti pour rejoindre la grotte que
nous atteindrons 1h30 plus tard, les bottes m’ont
bien protégé, mais les raquettes n’auraient pas été
superflues.
La voilà cette grotte, avec son panneau d’arrêté
municipal d’interdiction d’accès. Impressionnant.
J’enfile ma combinaison « l’amour est dans le pré »,
le casque, vérifie mon éclairage, mes gants et J.N.
me demande de le suivre.
Arrive de suite une grille, qu’il ouvre,
m’expliquant que le cadenas est faux !!
Il rampe, je le suis ; Quelques mètres comme cela,
et je comprends mieux pourquoi je l’avais vu enfiler
des genouillères. Le sol est dur et mes genoux pas
habitués à se trainer sur le sol mélange terre
collante et cailloux.
Ensuite je peux me mettre debout et découvrir mon
environnement, je dois m’habituer à voir où je mets
les pieds et gérer en même temps mon regard, avec ma
lumière que je dois orienter un peu plus vers le
sol. C’est noir, mouillé, l’eau ruisselle de partout
et surtout ce qui m’impressionne vraiment, voir
m’inquiète un peu c’est ce grondement de l’eau que
je devine dévaler un peu plus loin, mais où ? C’est
assez angoissant et inquiétant, je dois m’y
habituer.
Durant deux heures, je me contente de le suivre en
espérant ne pas le perdre, je serai absolument
incapable de retrouver la sortie.
Je passe dans des étroitures, sur le ventre, sur le
dos, en chicane, ce n’est pas facile, mais j’arrive
à le suivre. A la sortie d’une étroiture, je
débouche dans le lit d’une rivière d’environ 15 cm
de profondeur avec un bon courant qui a pour effet
de me tremper jusqu’aux os et remplir mes bottes.
Il me donne les noms des passages, des salles que
nous traversons, il m’explique les différents types
de roches rencontrés, je suis plutôt concentré sur
ma progression essayant de ne pas le perdre.
Par deux fois, je le laisserai aller voir un peu
plus loin, j’en profite pour reprendre un peu mon
souffle et mes esprits.
Au bout d’une heure, je suis vraiment trempé du cou
au bout des orteils, les bottes se remplissant, mais
ne se vidant pas.
La visite continue, et je lui demande plusieurs fois
quand faisons-nous demi-tour. Oui, oui, on voit
encore cette salle et on retourne vers la sortie.
Une petite hésitation de sa part, tout rentre dans
l’ordre et j’aperçois la grille d’entrée. Je revis.
Cela fait deux heures que nous avons franchi la
grille d’entrée.
Déshabillage, mini collation, de l’eau, et prêt pour
le retour. La descente dans la neige est bien plus
facile que la montée. L’accès jusqu’à la piste
demande beaucoup d’attention.
A mi-chemin, la rencontre avec les exploitants
agricoles locaux et leurs petites vaches corses
ainsi qu’avec un taurillon noir fort imprévisible et
de méchante humeur valent à JN le plus beau vol
plané qu’il lui a été donné de faire et m’a été
donné de voir, fort heureusement, seul un bel
hématome à l’entrejambe attestera de cette rencontre
de l’homme et de la bête.
Encore une bonne demi-heure, et j’aperçois enfin sa
voiture. Se mettre en civil n’est pas aisé, une de
mes bottes refusant obstinément de quitter mon pied
gauche, dû à un phénomène de ventouse, JN finira par
en avoir raison.
Je n’ai qu’une envie, c’est de continuer ces
aventures sous terre, et revoir Lano « sec ».
Un grand merci pour cette découverte de la grotte de
Lano dans un contexte inhabituel de neige et d’eau.
Alain G.
|
Dimanche 5 février
2017
Spéléo interclubs, désobstruction, brochage
Cast 1, Oletta
Participants
-
ITP : Jean-Claude D., Albert D., Jean-Noël
D., Henri-Pierre F., Alain G., Jean-Claude L., Rémi R.
-
GCC : Jean-Yves C.
TPST : 4h00
Photos
« Amburbiales » à Cast 1
Temps très couvert ce matin,
crachouilleux : après Kurt Vendredi, Leiv Samedi,
une troisième tempête d’Ouest touche la France
Dimanche, Marcel, dont on attend les effets chez
nous dans la soirée. Une dépression tourne en mer
Ligure qui génère du mauvais temps sur la Corse.
L’expérience malheureuse du 15 Janvier s’était
soldée par un échec dû à une mauvaise préparation du
matériel. Il a été décidé de retourner à Cast 1
reprendre le chantier du tunnel Cast 1-Cast 3 et
brocher le puits de l’entrée secondaire de Cast 1.
7 courageux se retrouvent au local, tous masculins.
L’élément féminin n’aimant curieusement ni le
désobage ni le brochage. Et pourtant désober ou
désauber signifie étymologiquement « enlever sa robe
blanche » et qui dit brochage dit embrocheur.
Des crêpes et une panette accompagnent le café du
matin. La chandeleur a eu lieu le 2 Février. C’est
la fête des chandelles qui célèbre la pureté de
Marie. Mais aucune Marie n’est présente, ni
Marie-Pierre ni notre vénérée Présidente et puis la
chauve-souris, par nature, n’aime pas tenir la
chandelle, qu’elle a d’ailleurs depuis longtemps
remplacée par une Scurion. Aussi fêtera-t-on les « Amburbiales »,
fêtes romaines d’avant la Chandeleur, qui pour nous,
consistent à aller joyeusement s’embourber la combi
à Cast 1 et manger du gras si le temps le permet.
Cette fois le matériel est prêt : groupe
électrogène, perforateur électrique de Jean-Claude
DB, mèche, marteau et burins.
On embarque tout ça et on part vers Castiglione.
Jean-Yves nous rejoint à Saint Flo. L’Aliso est
assez haut, 40 cm au gué, mais les 4x4 passent
aisément.
En haut, au pied du pylône, 2 équipes se forment :
l’une composée d’Albert, Alain, Jean-Claude DB,
l’artificier en chef et Jean-Noël, ira désober la
jonction Cast 1-Cast 3 ; l’autre de Jean-Claude LM,
dit Super brocheur ou le brocheur fou, HP et Rémi,
ira brocher l’entrée secondaire de Cast 1. Jean-Yves
quant à lui ira tout seul dénombrer les
chauves-souris de Cast 2 et 3.
L’idée de JCLM est de transformer l’entrée
secondaire de Cast 1, peu utilisée parce que le P5
initial parpine pas mal, en une voie pour initié.
Pour cela il faudrait placer un tube en PVC dans le
puits d’entrée et remplacer les spits existants,
bien corrodés et peu fiables, par des broches inox
scellées. On commencera aujourd’hui par le brochage.
Nous voilà donc vers 11 heures au sommet du P5 de
l’entrée secondaire. JC initie Rémi et HP à
l’équipement : 2 points d’amarrages
irréprochables, 8 tressé et double huit sur sangle
en tête d’alouette autour de la cornière. Rémi
équipe le puits. Au bas du P5, en haut du plan
incliné, il faut placer 2 broches à la place d’un
spit et d’un amarrage naturel. La recherche de point
de forage est laborieuse, ça sonne creux et les
endroits propices sont peu nombreux. D'ailleurs, le
premier percement sera abandonné car il a atteint
une poche d'argile. JC effectue ensuite un forage
pour une broche intermédiaire pour la main courante
puis fait encore 2 forages en tête du P10 qui
descend au Plateau à escargots.
Enfin, dans l’optique de l’installation d’une
tyrolienne sur le haut du plateau, il décide de
poser 3 nouvelles broches pour le répartiteur
inférieur. Rémi attaque la roche au perfo mais les
batteries donnent des signes de faiblesse. Pour les
économiser on décide de débuter les forages du
Plateau à escargots au marteau et au tamponnoir et
de les finir au perfo, en se relayant.
Il faut maintenant fixer les broches avec la résine
vinylester, en dépoussiérant préalablement le forage
au goupillon et à la soufflette, en nettoyant au
trichloréthylène les broches et les maintenir
ensuite 5 minutes le temps que la résine sèche.
Jean-Claude injecte la résine puis place les broches
en commençant par le haut. Rémi qui doit partir à un
stage de danse maintient les 2 broches du bas du P5
puis filera à Borgo, HP maintient celles de la tête
du P10, JC celles du Plateau à escargots avant de
déséquiper.
On sort du trou vers 15 heures. 4 heures pour poser
8 broches ! C’est un travail minutieux ! il faut
quand même savoir qu'il est nécessaire d'évaser le
trou au burin afin que l'anneau de broche entre
légèrement dans la paroi.
(Pour ceux qui voudraient se lancer dans une
carrière de brocheur, tout est
là.)
JC a la tête qui tourne un peu, les vapeurs de
trichlo et du durcisseur de la résine. L’achat d’un
masque à cartouche devra être envisagé en
particulier pour les endroits peu ventilés. Une
troisième batterie pour le perfo ne serait pas du
luxe.
Rémi est parti. Il descendra à pied et passera l’Aliso
à la nage pour rejoindre sa voiture.
Jean-Yves de retour de Cast 3 a déjà préparé le feu.
Ceux de la deuxième équipe sortent, les uns après
les autres. On aide Alain qui peine un peu à
s’extraire du puits d’entrée.
Le perforateur électrique n’a pas tenu ses
promesses. Manque de puissance. Il a fallu continuer
au burin. Albert affirme avoir atteint un puits
vertical.
La faim se rappelle à nous, on installe le
pique-nique sous un petit crachin.
Soupe chinoise, traditionnels migliacci et
figatelli secs ou grillés ; mini chicken
wings amenés par JCLM dont Jean-Yves,
soupçonneux et inquiet d’avoir vu si peu de
chiroptères dans Cast 3, se demande, vu leur petite
taille, si ça ne serait pas plus tôt des ailes de
chauve-souris. On le rassure. C’est bien du poulet
nain garanti Le clair, élevé à l’huile de vidange.
On ouvre un Crozes-l’hermitage, un Columbu et un vin
portugais.
Discussion animée sur les présidentielles de Mai
2017, l’honnêteté de l’homo politicus dexter
fillonus, l’utilisation d’hologrammes par un
candidat progressiste atrabilaire. Albert nous fait
part de l’avancée de ses aventures judiciaires, et
de sa proposition de placer le conseil d’état et la
cour de cassation français sous la coupe de la cour
européenne. Il a sollicité l’avis du conseil
constitutionnel.
Mais en attendant, il a oublié ses œufs. Comme un
malheur n’arrive jamais seul, la pluie se renforce
brutalement, il faut quitter la place. Pas le temps
de faire cuire le Rustique. On rembarque le matériel
sous une pluie battante et on démarre.
Franchira-t-on le gué ? L’eau a monté. Jean-Noël qui
est devant passe à fond, puis le Defender de JC suit
sans problème.
Retour au local. A Bastia, c’est la tempête. Après
avoir rangé le matériel, on prend une petite bière
bien méritée en commentant notre journée.
Le feuilleton « Cast 1 » n’est donc pas clos. 8
broches ont tout de même été posées. L’aventure
continue. Avec tout le monde. Cast 1 ça n’est pas
koh Lanta.
Ps : avant les « Amburbiales », les Romains
célébraient le 5 Février les « Lupercales »
en l’honneur du Dieu Pan, au cours desquelles des
prêtres immolaient des chèvres, se couvraient de
leur peau et parcouraient la ville en fouettant les
femmes rencontrées sur leur passage afin de les
rendre féconde. Certains auraient préféré ce mode
festif là. A discuter pour l’année prochaine.
HP
______________________________
Programme annoncé : Désob et brochage !!!
Rdv 9h au local : Café, j’ai apporté des crêpes
maison faites la veille. Tout bon.
Chargement de tout le matos, y compris le groupe
électrogène, les essais fait le jeudi montraient un
perfo « un peu défaillant ».
Equipement sur place. Jean-Yves part seul voir ses
petites bêtes !!
Jean-Claude LM et quelques autres partent pour le
brochage du puits artificiel d’accès à Cast 1.
Moi je reste avec Albert, JN, JC Désob. JN et Albert
descendent par la voie que j’avais utilisée en 2014.
Et JC Désob équipe la voie qui descend directement
dans la salle de la chèvre. Je descends derrière
lui, et passe le fractio sans trop de pb.
Une fois au fond j’aperçois Albert qui s’active à
creuser dans le trou qui une fois percé devrait
rejoindre Cast 3. A mon avis c’est pas encore gagné.
JN m’invite à le suivre et nous empruntons la faille
qui maintenant qu’elle a été élargie permet une
circulation entre la chèvre et le reste de la
cavité. Il m’explique que JCLM équipe en broches
l’autre accès et cela permettra de faire un circuit
entrant par un des accès et sortant par l’autre.
Super top.
Retour dans la salle de la chèvre. Tout au fond,
Albert creuse, creuse, creuse, c’est dur, c’est trop
dur, alors il creuse sous ses pieds, c’est tout bon,
il nous envoie les bidons de terre que vous vidons
là où cela nous a été indiqué.
JC désob récupère le câble électrique, le groupe
ayant été mis en marche avant de descendre, me
demande de tenir le câble pendant qu’il branche le
perfo, il me demande de faire gaffe, car la prise
est bien trempée !!!
Le perfo donne les mêmes résultats que le jeudi,
pour faire un trou dans du placo, super top, mais
pas plus. Tant pis pour Albert. Fin de l’essai.
Albert creuse toujours et soudain, Euréka, un
souffle d’air monte entre ses pieds, il redouble
d’ardeur.
Les gamelles de terre se succèdent, et il me fait
penser alors aux Shadocks, ils creusaient,
creusaient, creusaient…. J’ai peur qu’il disparaisse
dans son trou. JN et JC iront voir le trou :
Impressionnant.
Il est décidé d’arrêter là le percement de l’écorce
terrestre. Albert et JN repartent par la sortie que
JCLM a équipé en broche, et moi je remonte, non sans
difficulté par le chemin pris à la descente avec les
conseils précis et encourageants de JC Désob. Sortie
finale bien aidée par ceux qui sont déjà en surface,
puis déshabillage et pic-nic sous la pluie.
Retour à la maison après passage au local, rangement
du matos. Je suis KC, car le jeudi matin j’avais
descendu le Golo en hydro, c’était une reprise (6
ans sans toucher un flotteur). Mais c’est de la
bonne fatigue. A moi de mieux gérer mes sorties.
Alain G.
|
Vendredi 10 février
2017
Spéléo (du moins en projet)
Topo Cast.1, Oletta
Participants
Vidéo
Pour avancer la sortie du weekend, on a décidé avec
Albert de faire un tour sur Cast.1. En projet :
repérer la hauteur de l’Aliso afin de voir si le
passage à gué est possible, faire la topo de surface
et si il reste du temps, équiper les deux entrées.
Rendez-vous au local en début d’après-midi pour
préparer les kits, Véronique nous y rejoindra avec
Oscar. Le temps est au sec, l’Aliso devrait avoir
baissé. Pour 15 h 30 nous serons sur place et là
devant le gué il faut se rendre à l’évidence, l’Aliso
est bien haut, le niveau atteint la sortie opposée
du gué ; on est déjà passé avec un tel niveau mais
le courant semble plus fort qu’à l’habitude. Avec un
seul 4x4, pas question de tenter le diable. Pendant
que l’on observe le courant, Oscar, attiré par les
bovins qui paissent tranquillement sur l’autre rive,
se lance dans la traversée ; après deux tentatives
infructueuses où il se trouve pris dans le courant
et ramené sur le bord 30 m plus loin, ce qui nous a
un peu inquiété la première fois, il réussit sa
traversée la troisième fois en réalisant un
magnifique bac, il a pu attraper la contre-veine
opposée qui l’a ramené sur la rive opposée, belle
initiation à l’hydrospeed. Et se défouler en courant
après les vaches… Nous voilà bien, comment le
récupérer. Heureusement qu’un taureau un peu
menaçant lui a fait comprendre qu’il avait intérêt à
faire demi-tour, les patous effraient les loups et
les ours mais les taureaux c’est autre chose ! Et
puis JN lui avait raconté l’aventure de Lano.
Une fois Oscar revenu sur la rive (une seule
tentative a suffi), on envisage de passer par la
route du camping partant du pont de la route des
Agriates. En principe elle est barrée, mais on a vu
un 4x4 sur la rive opposée qui venait de cette
direction, qui sait ? Nous y voilà, mais à l’entrée
du camping, tout est fermé, on commence à échanger
avec deux personnes présentes près d’un véhicule. Le
plus jeune, la trentaine nous confirme que c’est
impossible, même en contournant le camping-car il y
de l’eau plus loin. En discutant, on reconnait le
jeune homme Olivier qui nous avait emmenés aux trous
de Serrigio le 1er mai 2001, il devait
avoir 18 ans à l’époque.
Mais d’où venait et surtout où allait le 4x4 aperçu,
il ne reste qu’une possibilité, passer par la piste
qui part plus haut sur la route des Agriates. C’est
parti. La première partie est sèche et roulante mais
plus on s’approche de l’Aliso, plus ça devient gras
et on se fait quelques glissades. Mais arrivés à 200
m du gué, on bloque, à droite une barrière et une
nappe d’eau, à gauche un fossé que l’on n’a pas osé
franchir, bien qu’il y ait des traces de pneus.
On se décide à longer l’Aliso vers l’amont mais le
chemin se rétrécit et oblique vers la route des
Agriates. On coince devant une tranchée avec de
grosses pierres, il faut faire demi-tour. Le retour
sera un peu épique, les ornières se sont creusées et
on manque de rester bloqué… le Disco s’en est bien
sorti !
Demain journée sèche, le niveau devrait baisser. On
verra bien dimanche matin.
JND
|
Dimanche 12
février 2017
Spéléo interclubs, désobstruction, topo, brochage
Cast 1, 5, 8, 11, 13, Oletta
Participants
-
ITP : Wanda C., Albert D., Jean-Noël
D., Henri-Pierre F., Marie G., Jean-Claude L.,
Véronique M.
-
GCC : Jean-Yves C.
-
Gente canine : Nala, Oscar
TPST : 4h00
Photos
Vidéo
La bonne résolution de ce début
d’année des ITP : aider à la prise de l’APPB (arrêté
préfectoral de protection de biotope) du massif de
Castiglione (Oletta). Ben quoi, faut bien justifier
de son agrément protection de la nature. C’est donc
avec une bonne volonté manifeste que ITP offre
l’opportunité à JY GCC de profiter de leur
logistique (4x4 jusqu’à Cast 1, passage du gué à
sec, mémoire des lieux, de leurs découvertes et de
l’intérêt potentiel des cavités, présence à
proximité gage de sécurité en cas de besoin) lors de
leurs sorties brochage de Cast 1.
Les sites Cast 2 et 3 sont les seuls d’importance
internationale de Corse dans la hiérarchisation
nationale de la
SFEPM (Société Française d’Etude et
Protection des Mammifères), avec des colonies de
parturition de Murin du Maghreb, Murin de Capaccini,
Minioptère de Schreiber et Rhinolophe euryale. En
hiver par contre c’est un désert avec juste quelques
Petits et Grands rhinolophes. Pourtant ces cavités
se prêteraient bien à un site d’hibernation de
Rhinolophe euryale et l’observation en février 1995
de 15 individus à Cast 2 nous incite à y croire.
Telle est la quête du GCC.
La semaine dernière Cast 2 et 3 ont été contrôlés
avec quand même 5 R. euryale, l’espoir est de mise.
JND a préparé la manip avec un fond de carte pointé
et les coordonnées des 19 cavités du massif. La
mémoire phénoménale de JND et de JCL permet de
prioriser les cavités potentiellement les plus
intéressantes, Cast 4, 5, 6, 11, 19. Aller, c’est
parti, les ITP sur Cast 1, JY en quête du Graal. Je
vous passe les détails du maquis qui a repris ses
droits, des inversions probables de coordonnées de
certains trous, de l’état des spits. Au bilan, 4
cavités retrouvées, Cast 5, 8, 11 et 13 et 3 Petits
rhinolophes. Et toujours pas d’euryale.
Pour mémoire :
-
Cast 5. Incomplètement visité par JY, à refaire
(faille égyptienne et suite zappées). Deux
localisations de guano assez significatives au
plan incliné de départ et à mi-profondeur du
puits direct, sous un plafond surbaissé. Guano
de type Petit rhinolophe ? Spit tête de puits, 1
ok, 1 semi HS. Spits des 2 fractios semi HS (ne
prennent que sur quelques filets). Localisation
JND probablement inversée entre Cast 9/Cast 5.
Reconnaissable en surface par petit muret autour
de l’entrée.
-
Cast 8. Pas de spit, amarrage sur végétation.
Coordonnées ok.
-
Cast 11. Pas de spit, amarrage sur végétation.
Peut être visite incomplète de JY, une faille
base de puits non pénétrée. Pointage carte ne
correspond pas aux coordonnées mais coord
probablement ok.
-
Cast 13. Spit tête de puits, 1 ok, 1 semi HS.
Spit fraction bas, total HS. Coordonnées ok.
-
Cast 4 ; Pas trouvé.
JY/GCC
______________________________
Quand JCL a une idée en tête, il ne l’a pas ailleurs
! Suite de la série « Avec une tyro, c’est plus
rigolo ! ».
Lors de la précédente visite, la pose des broches
pour la future tyrolienne souterraine avait été
suspendue par épuisement des batteries. JCL emmène
cette fois-ci Marie et Wanda vers le puits
artificiel de Cast 1 qu’elles ne connaissent pas.
C’est la présidente en personne qui se colle à
l’équipement. Elle utilisera les nouvelles broches
posées il y a tout juste une semaine, et ça tient !
Le trio se retrouve rapidement sur le plateau à
escargots.
En attendant l’équipement du réseau classique par
l’autre équipe, une petite excursion jusqu’à la
salle du chien permettra à Wanda de découvrir cette
partie du réseau. Surprise en bas du nouveau
ressaut, un soutirage depuis la galerie des fossiles
a créé une ouverture presque franchissable. Un peu
de désob et un raccourci vers le point bas de la
cavité pourrait s’envisager.
JC pousse la descente jusqu’au squelette du chien
qui est toujours en place, bien que quelques os
aient été déplacés de quelques dizaines de
centimètres sous un retour de paroi. L’affichette de
la cave à vin a atterri à cet endroit. Le
cheminement n’est quand même pas direct, comment
a-t-elle pu se retrouver ici ? Courant d’air ?, peu
probable, peut-être un rat farceur, qui aura aussi
déplacé les os !?!?
L’arrivée de l’équipe topo, et de sa corde, facilite
la remontée du nouveau ressaut. JN et HP vont tester
le nouvel équipement du puits artificiel et
prendront quelques mesures topo pour recaler
celle-ci. Marie, Wanda et JC remontent en haut du P9
pour le brochage. Explication de la technique par JC
qui fore les 2 premiers trous. Marie prend le relai,
mais le troisième forage sera plus problématique.
Les 3 premiers essais tombent à chaque fois sur une
inclusion d’argile ou un décollement de paroi au
dernier centimètre ! Finalement la broche sera
installée sur la paroi opposée, pas l’endroit idéal
mais il faut s’adapter. Les mesures prises par
l'équipe topo donnent une tyro de 15 m de long pour
une pente de 14°, soit 4 m de dénivelé. La vitesse
de descente ne devrait pas être trop effrayante !
Les trous sont chanfreinés, écouvillés, soufflés, la
résine injectée, les broches posées. Le trio se
sépare, Wanda et Marie ressortent par la voie
classique, JC déséquipera la voie artificielle. En
passant par la salle de la Chèvre, Marie ira donner
un coup de main à Albert qui a continué patiemment
la désob. A la remontée, ce dernier sera victime
d’un pantin malicieux qui ne voulait plus quitter la
corde. Celle-ci sera déséquipée par Marie avec
l’appareil espiègle toujours en place, photos à voir
…
Tout le monde se retrouve autour des tables pour
apprécier dignement les grillades et autres
victuailles.
Si à l’aller l’Aliso a été franchi sans souci, le
retour sera plus limite, le fleuve ayant reçu le
renfort de la fonte des neiges d’altitude tout au
long de la journée. C’est passé, mais il n’en
fallait pas beaucoup plus pour une entrée d’eau dans
les habitacles !
Retour sur Bastia à la nuit tombante pour le
rangement du matos.
JCL
______________________________
Activité topographie :
L’espoir de vendredi s’est réalisé, le niveau de
l’eau a baissé, l’Aliso a retrouvé un cours plus
tranquille, on voit nettement l’arrivée sur la rive
opposée, sous forme d’un tas de gravier. Le Land et
le Disco passeront sans difficultés. Arrivée sur
site pour 10 h 30. Le trio « Brochage » (JCL, Marie
et Wanda) passeront par l’entrée 2 ; le duo « topo »
(JN et HP) par l’entrée 1 ainsi que le solo « désob’ »
(Albert). Avant de descendre, Véronique et JN
réaliseront la topo de surface entre les entrées 1
et 2, on obtiendra en fait 8 m de dénivelé et non
2 m comme on le croyait. JN retourne ensuite à
l’entrée 1 où HP a installé un super mickey pour la
descente du P7 d’entrée. Véronique
restera avec Oscar et nous préparera le feu pour la
sortie.
JN rejoint HP et Albert dans la Salle du Veau,
l’équipe de tête hésite un peu pour l’équipement du
P13, la fiche d’équipement est,
parait-il, écrite en petits caractères… Un peu
pressé par le temps (il faut équiper pour le trio
« brochage » jusqu’en bas du Plateau à Escargots
pour qu’ils puissent remonter mettre en place trois
broches pour la tyrolienne), JN décide de prendre
les choses en mains. Équipement du P13,
puis de la MC et du P9. Pendant ce temps
Albert est parti rejoindre son chantier de désob’.
HP et JN retrouveront l’équipe « brochage » en haut
du ressaut menant à l’entrée de la Salle des
Marches. Suite à l’épisode pluvieux — la cavité
est d’ailleurs bien plus humide que la semaine
passée —, un trou s’est ouvert au pied du ressaut et
donne accès au plafond de la galerie glaiseuse
située en dessous. L’arrivée du duo sera salutaire
pour Wanda qui souffrait un peu pour la remontée du
ressaut, la corde du P9 l’aidera bien.
Ils rejoindront ensuite le haut du P9
pour installer les trois broches nécessaires pour
finaliser la tyrolienne menant au Plateau à
Escargots.
De leur côté, JN suivi de HP remontent pour
rejoindre l’entrée 2 et se lancer dans la topo. La
remontée est un peu rastèg au niveau du
rétrécissement avant le dernier tronçon vertical et
on sollicitera JCD pour un petit élargissement…
Arrivés en haut demi-tour et topo, HP servira de
mire. Au niveau du Plateau à Escargots, on
voit l’équipe « brochage » en plein boulot, on en
profite pour un coup de Laser qui nous donnera une
distance de 15,68 m, pour une pente à 14° et un
dénivelé de 4 m. Ce sera une belle descente !
Une fois en bas du P9, HP fera demi-tour
pour ressortir par l’entrée 2. Wanda servira de mire
au niveau de la dèv’ et en laissera tomber sa pédale
de joie… Récupérée par JN, elle la remontera par la
corde, ce qui a été inutile car elle redescendra
pour suivre HP… JN poursuit seul sa topo et rejoint
le duo « brochage » (Marie et JCL) en train de
chercher désespérément un coin de paroi capable
d’être broché. Les vapeurs de trichlo commencent à
envahir la cavité. JN poursuit la topo jusqu’au
croisement en T des diaclases. Il ne reste plus qu’à
fusionner avec l’ancien fichier…
La troisième broche est enfin posée, l’heure avance,
les crampes d’estomac apparaissent, il faut songer à
sortir. JCL passera par l’entrée 2 et déséquipera.
JN récupère le kit « brochage » qui pèse un « âne
mort » ! et part prévenir Albert que l’on sort (il
ne faut pas l’oublier…). Il peste un peu car il
s’est retrouvé seul sans pouvoir sortir ses seaux de
terre et de cailloux mais on était un peu juste pour
être sur tous les chantiers. Il a quand même bien
avancé et a réussi à casser le bloc qui fermait le
fond du boyau et en-dessous cela semble toujours
continuer.
JN ressort avec une bonne suée, retrouvant JCL en
surface, qui arrive de l’entrée 2. Marie déséquipera
et finalement Albert sortira en dernier, il est
presque 14 h. JY est également de retour, le feu
crépite et les agapes peuvent débuter. Il ne reste
plus qu’à repasser l’Aliso. Surprise, le niveau a un
peu remonté, mais il faut se lancer. JN passe, un
peu vite peut-être… le moteur peinera pour la sortie
sur la rive opposée et JCL suivra sans problème.
Retour au local pour ranger le matos.
JND
|
Lundi 13 février
2017
Géologie
Visite de l’exposition de la CRPG, Corte
Participants
Photos
La
Commission Régionale du Patrimoine Géologique, qui
regroupe géologues, hydrogéologues, spéléologues,
archéologues, paléontologues…, au sein de laquelle
était représentée la Commission Environnement de feu
le CDS 2B en la personne d’Albert Demichelis, a
organisé, sous la houlette
de Marie-Madeleine Ottaviani-Spella (université de
Corse) et Elisabeth Pereira (bien connue des
topis pour ses travaux à Cast.1 avec Michelle
Salotti), une exposition « La Géologie sous
toutes ses facettes ».
Cette exposition se tenant du 16 janvier au 15
février, il était temps de la visiter. Albert et JN
en ont rapporté les meilleures images, visibles en
pièces jointes, ITP y était à l’honneur.
Ci-dessous les impressions succinctes d’Albert.
« Aujourd’hui Jean-Noël et moi, nous avons visité
l’exposition sur
« La Géologie sous toutes ses
facettes ». C’est
un beau travail, les planches sont belles et la
galerie des vitrines sont très lisibles. Jean-Noël
et moi-même, nous avons apprécié la partie
spéléologie et de n’avoir pas oublié de citer I
Topi
Pinnuti.
Bravo pour cette belle exposition, qui met en valeur
la géologie en général et celle particulière de la
Corse.
Albert »
JND, Albert
|
Jeudi 16 février
2017
Spéléo, topo
Cast.1, Oletta
Participants
TPST : 1h30
Photos
Suite à la sortie de dimanche, le topographe est
resté sur sa faim… l’entrée 2 était enfin bien
positionnée, huit mètres de dénivelé avec l’entrée
1, au lieu des deux mètres antérieurement relevés,
mais le fait d’avoir réalisé le bouclage à partir de
l’entrée 2 avait complètement chamboulé la structure
de la topo. Il fallait terminer le bouclage jusqu’à
l’entrée 1 ou la reprendre de l’entrée 1 jusqu’au
terminus de dimanche, c’est-à-dire le croisement en
T des deux fractures principales. Ce fut l’option
choisie. On en profitera pour topographier la
nouvelle jonction entre le bas du P13 du
Grand Réseau et la Salle de la Chèvre.
Pas besoin d’attendre la prochaine sortie de groupe,
l’opération pouvait se faire seul, avec un
observateur à l’extérieur, en l’occurrence
Véronique. On sera sur place pour 14 h, l’Aliso se
franchit sans encombre. Équipement du P7,
puis du P13, me voilà en bas de diaclase.
La prise des mesures topo fut assez rapide et
réalisable en solo. Jusqu’au croisement en T il
suffisait de relever les paramètres D, Az, P, haut
et bas, en choisissant des stations caractéristiques
(fractio, dèv, rocher). Pour les quatre mesures
menant à la Salle de la Chèvre, ce fut plus
classique.
Sortie pour 15 h 40, le soleil est toujours de la
partie. Arrêt café au Col d’Amphore et retour sur
Bastia.
Bilan :
on a gagné 1 m en profondeur… et 8 m en
développement ; en fait toute la seconde partie de
la cavité, Plateau à Escargots et remontée
vers entrée 2 a été décalée vers un niveau
légèrement plus profond. Bonne idée d’avoir voulu
réaliser la tyrolienne. Mais pas mal d’heures pour
recaler toutes les galeries…
JND
|
Samedi 18 février
2017
Spéléo interclubs,
équipement, initiation, désobstruction, chiro
Cast 1 et 5, Oletta
Participants
-
ITP : Dominique D., Henri-Pierre F., Marie G., Jean-Claude L.,
Manon L.
-
Initié : Valentin C. (CAF)
-
GCC : Jean-Yves C.
TPST : 3h30
Photos
Complément du 18/02/17 à la
prospection du
12/02/17.
Cast 5 refait ce jour, cette fois du bon coté,
jusqu'au temple indou. Toujours pas d'euryale, juste
un Grand rhino.
Et correction des cavités faites le 12/02, Cast 13
annoncé mais c'est surement Cast 4 (Cast 13 pas de
spit dans la fiche topo alors que le trou fait par
JY est équipé) Et coordonnées probablement à revoir.
Donc en résumé, trous contrôlés JY = Cast 4, 5, 8 et
11.
JYC/GCC
_____________________________
Programme
ambitieux pour cette nouvelle journée à Cast 1. Dumè
et JCL, arrivés un peu à l’avance au local prévoient
de quoi équiper le circuit classique, le puits
artificiel, la tyro, mais aussi de quoi faire péter,
essayer les futurs barreaux pour la via ferrata de
Lano et donc le groupe avec un perfo 220 V, et puis
au cas où on s’ennuierait de quoi brocher … Et comme
Manon amène son copain, il y aura aussi une petite
initiation. Le Def est presqu’aussi chargé que pour
un camp !
10h15, JY
est klaxonné au passage devant la boulangerie du
rond-point Leclerc d’Oletta et tout le monde se
retrouve au bord de l’Aliso. L’eau coule bien mais
le niveau a bien baissé et c’est sans crainte que
les deux 4x4 franchissent le gué, et se garent près
du pylône.
Mise en
branle rapide, JY ira terminer la visite de Cast 5,
Marie s’occupe de l’initiation de Valentin et amène
les 2 tourtereaux vers le puits artificiel. HP,
accompagné de Dumè et JC se charge de l’équipement
de Cast 1. Il sera ensuite relayé par JC et tous les
trois se retrouvent au point haut de la tyro. Dumè
installe le répartiteur et peu de temps après, la
corde est envoyée à Marie qui installe le
répartiteur inférieur.
Les jeunes
prêtent mains fortes à JC pour tendre la tyro.
Celle-ci est rapidement essayée, tout d’abord par
JC, normal c’est lui qui a eu cette idée saugrenue !
Surprise, le trajet passe devant une belle fracture
dans la paroi, en partie concrétionnée, elle
méritera une future visite ... Puis c’est au tour de
Manon se s’élancer, suivie par Valentin, Marie et
HP.
Il s’avère
après ces premiers tests qu’il faudra apporter
quelques modifications à la tyro :
-
ajouter
une déviation un mètre après le répartiteur
supérieur afin d’éviter un frottement sur une
stalactite. Ceci permettra également d’abaisser
le niveau du départ pour faciliter l’accrochage.
-
raccourcir le répartiteur inférieur afin de
baisser le point d’arrivée et éviter un petit
point de frottement de celui-ci sur une
draperie.
-
réduire
la tension de façon à avoir moins besoin de la
corde de freinage.
JY, qui a
fini sa visite de Cast 5, rejoint le groupe en
passant par le puits artificiel. La faim se fait
sentir, tout est déséquipé. Sortie par le puits
artificiel pour HP, JC et Dumè qui déséquipe, par le
réseau classique pour le reste de l’équipe.
Pendant la
mise à température des braises, il est procédé à un
essai d’installation d’un barreau via ferrata. Le
groupe est mis en marche, Valentin ne se fait pas
prié pour percer les 2 trous de 14. Le fer à béton
en U est présenté mais il ne s’enfonce que de
quelques centimètres. Il faudra refaire des essais
avec des mèches de 15 puis éventuellement de 16.
Les
bouteilles sont débouchées, les grillades sont
lancées et ingurgitées, le dessert avalé.
Une fois
repus, le groupe est de nouveau lancé. Deux trous
sont percés dans le bloc rocheux qui gêne le passage
dans l’entrée artificielle. La cavité souffle fort,
la poussière est littéralement éjectée du trou. Deux
crayons sont installés puis allumés, l’entrée est
maintenant calibrée. Il restera à faire parler les
massettes et burins dans le rétrécissement inférieur
avant la pose des éléments anti-parpinage.
Retour au
local pour le rangement du matos. Sébastien nous y
attend pour faire le point sur le projet de brochage
de Ghisoni.
JCL
_____________________________
Le RDV est prévu à 9 h au local. La météo sur Bastia
est très arrosée mais notre côté optimiste nous dit
que le temps va s’arranger. Étant donné que le
matériel n’ayant pas pu être préparé le jeudi soir
JCL et Dumé se donnent RDV à 8 h 30 pour commencer
les préparatifs.
Les cordes et amarrages sont enkités. Les casques
et baudriers sont préparés. Il faut aussi
reconnaître que nous sommes très optimistes sur les
objectifs de la journées. En effet on s’est dit :
bon ça coûte rien de charger dans les voitures alors
on va prendre :
-
de quoi brocher au cas où
-
de quoi équiper la traversée
-
de quoi équiper la tyro
-
de quoi percer
-
de quoi faire p---r
-
de quoi tester un barreau de la Via-Ferrata
Après le petit kawa on prend la route de Cast.
Jean-Yves nous attend au point chaud, Manon et
Valentin au départ de la piste. Le beau temps est au
rendez-vous. La traversée du gué ne présente pas de
gros problème, en effet ça coule moins que la
semaine dernière. Nous voici à pied d’œuvre devant
l’entrée de Cast 1. Nous allons former 2 équipes.
Marie et Manon vont équiper le puits artificiel et
encadrer Valentin. JCL, HP et Dumé vont descendre
par le circuit normal pour installer la tête de la
tyro. JYC en mono équipier part à la recherche de
Cast 5 pour y recenser d’éventuels résidents. HP
équipe le puits d’entrée (pour info la corde de 12 m
arrive tout juste en bas. Il faudra prévoir un corde
un peu plus longue pour rendre plus confortables les
prochains équipements). Puis JCL prend la relève
pour équiper la suite. HP et Dumé le rejoignent au
niveau de la main courante. Pendant que Jean-Claude
peaufine l’équipement, Dumé grimpe avec ses petites
jambes au niveau des amarrages de la tête de la tyro.
Il installe en même temps 2 anneaux de sangles sur
AN (béquet et lunule) pour rendre la position un peu
plus confortable. Le répartiteur est mis en place,
le bout de la tyro y est accroché avec un demi-cab
et nœud de mule. Pendant ce temps, le trio d’en face
descend jusqu’au plateau à escargots. Marie y
prépare le répartiteur du bas, Jean-Claude la
rejoint pour procéder à la tension de la tyro.
Celle-ci commence à se tendre sans problème.
Cependant en haut, HP et Dumé s’aperçoivent qu’une
grosse stalactite gène la mise en place. Il faut
donc faire passer la corde sur le côté gauche de la
concrétion (en regardant vers le bas) et y mettre un
kit pour la protéger du frottement. Pour l’instant
ça se passe pas trop mal. Y a plus qu’à essayer.
Devinez qui se porte volontaire ???? Eh bien oui
vous avez deviné c’est JCL ; en effet depuis le
temps qu’il en rêvait. Vu la tension de la tyro et
la hauteur où elle se trouve il faut faire un peu de
gymnastique pour s’y accrocher. Heureusement, la
stalagmite d’environ 50 cm se trouvant juste avant
le puits sert de marche pied. JCL a pris toutes les
précautions possibles et inimaginables ; accroche
petite longe sur poulie tandem + descendeur pour se
freiner + corde de freinage tenue par Dumé + le
signe de la croix (on ne sait jamais). Après une
petite impulsion, le voilà parti. Ça descend
tranquille, les 15 mètres du trajet se font sans
problème. Le seul Hic !!!, c’est à l’arrivée où il
faut appuyer sur le répartiteur pour pouvoir toucher
le sol pour se décrocher. Puis tout le monde à tour
de rôle va descendre en étant freiné par Dumé avec
un simple passage de la corde dans un mousqueton
acier. Entre temps JYC nous rejoint par le puits
artificiel et fait sa traversée en solitaire dans
l’autre sens. Un premier bilan à chaud du test tyro
fait apparaître 2 réajustements à faire.
1) Il faut faire passer la tyro à droite de la
stalactite.
2) Il faut y accrocher une déviation qui sera
amarrée sur la paroi de droite de façon à écarter la
corde de la concrétion et en même temps la faire
descendre légèrement pour éviter tout frottement.
Concernant l’amarrage de cette dev, Jean-Claude a
trouvé un AN percé dans lequel il faudra passer une
sangle. Nous testerons les nouvelles installations
une prochaine fois.
Nous décidons de démonter la tyro, de croiser les 2
équipes et de remonter pour nous sustenter. Dehors
il fait très beau, Valentin s’occupe du feu, JYC des
boissons, Dumé de réchauffer les succulents miaghi
et chacun à tour de rôle de la grillade. Après les
ripailles, il faut se remettre au turbin. 2 petits
chantiers nous attendant : tester les barreaux de
via-ferrata et élargir l’entrée du puits artificiel.
Pour l’essai du barreau via-ferrata nous décidons de
percer 2 trous de diamètre 14, d’une profondeur de
18 cm et à 30 cm d’entraxe. Un rocher à côté du BBQ
fera l’affaire. Une fois les trous forés nous
essayons d’enfoncer le barreau, mais malgré les
coups de massette, celui-ci ne s’enfonce que de 1 ou
2 cm. Il faut nous rendre à l’évidence : le perçage
à 14 est trop petit. Il faut envisager de creuser à
15 voire 16 pour pouvoir enfoncer les barreaux.
Le deuxième travail consiste à élargir l’entrée du
puits artificiel. En effet un rocher bombé situé
juste sous l’entrée du puits gêne légèrement la
progression. Nous y mettons 2 crayons et
élargissons ledit passage. Il faudra au cours de la
prochaine séance envisager de terminer le nettoyage
et en même temps peut-être envisager d’aménager
également le passage entre la base du puits
artificiel et le plan incliné.
Puis retour au bercail vers 18 h00 où nous attend
Sébastien pour parler de son projet sur le trou de
Ghisoni.
Dumè
|
Jeudi 23 février
2017
Spéléo interclubs,
comptage chiro, topo
Grotte de Pietralbello, Moltifao
Participants
TPST :
1h30
Photos
Dans les projets de topo à reprendre ou à compléter,
JN avait retrouvé la grotte de Pietralbello. Lors de
la dernière visite, le 19juillet 2015, Anne-Marie
avait découvert dans la première salle, un boyau
concrétionné qui avait échappé à la sagacité des
premiers topographes et il restait également en
attente le boyau situé sous le ressaut d’entrée.
Mais chacun le sait, la cavité fait l’objet d’un
APB, interdisant tout accès, en dehors
d’exceptionnelles autorisations accordées par le
maitre des lieux, Jean-Yves, le défenseur des chiros
corses. Et encore au prix d’acrobaties dangereuses,
car il fallait franchir la grille de deux mètres de
haut, ce qui devenait de plus en plus ardu pour les
vétérans des topis…
Des négociations, rapidement conclues avec le GCC,
ont permis d’obtenir l’autorisation d’accompagner JY
lors d’un prochain comptage, sous réserve d’un petit
nombre de participants. Ce fut le cas, deux topis
retraités ont accompagné un GCC retraité un jour de
semaine.
RDV au Carré d’As à 9 h pour un café, un jour de
beau soleil. On sera au départ du sentier pour 9 h
45. La cavité est facilement trouvée, 15 mn de
marche, on voit la grille de loin au milieu de la
chênaie. Et là le grand luxe, JY sort la clé et
ouvre la porte… Il file devant pour repérer les
chiros, puis Albert suit précautionneusement, car le
plan incliné est plutôt glissant. JN le rejoint
rapidement et détermine le point de reprise de la
topo à l’arrivée dans la première grande salle. Le
boyau à topographier se trouve en paroi gauche à 1 m
de hauteur. Une étroiture de 50x40 cm qui donne dans
un évasement où est plantée en son milieu une belle
stalagmite. Derrière le diverticule se termine 1 m
plus loin sur une trémie. Sur la gauche une fracture
impénétrable permet de deviner un ressaut d’environ
1 m donnant sur une fracture perpendiculaire
revenant vers la grande salle. Pas grand espoir de
continuité, au total un développement de 7 m.
JY est déjà sur le chemin du retour, il a dénombré
une quinzaine de rhinos au plafond de la première
salle. Il reste le boyau d’entrée à topographier, on
fait donc demi-tour, la suite nous est bien connue.
JN furète un peu dans des diverticules latéraux mais
rien ne continue. Remontée du plan incliné, pas mal
glissant, Albert va galérer un peu. JN décide donc,
arrivé en haut, d’embaucher JY pour servir de mire
pour le boyau qu’il a d’ailleurs déjà été visiter.
Un parcours en U, avec une étroiture de 40 cm de
large au milieu et qui se termine au bout de 8 m par
une trémie, on est au niveau de la pente extérieure.
Albert est de retour, quelques photos et on retrouve
les voitures un quart d’heure plus tard. Au total
une heure et demie sous terre et on ramène 15 m de
développement, il reste probablement encore quelques
diverticules tant la cavité est encombrée de blocs
sur les côtés.
Nouvel arrêt au Carré d’As, le patron est surpris de
nous voir si tôt de retour… Une bonne bière et le
soleil est de plus en plus chaud, cela sent le
printemps. Retour à Bastia pour 13 h.
JND
|
Samedi 25 février
2017
Spéléo interclubs, désobstruction,
équipement, première, chiro
Cast 1, 6, 14, 19, Oletta
Participants
-
ITP : Wanda C., Jean-Claude D., Albert
D., Dominique D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L.,
Véronique M., Noël R., Alexia S.
-
GCC :
Jean-Yves C.
-
Gente animale : Nala, Oscar
TPST : 4h00
Photos
Encore une fois plusieurs ateliers
sont prévus pour cette journée sur le massif de
Castiglione, et une certaine effervescence règne dans
le local. Est-ce l'excitation du programme envisagé
ou tout simplement l'odeur du café frais, les kits
se remplissent allègrement de cordes, mouskifs,
matériel de brochage, de désob etc. Il ne faut pas
moins de 7 kits classiques + 2 petits pour tout engloutir
! A tout ça il faut bien sûr ajouter le groupe
électrogène et ses accessoires.
Les cafés et viennoiseries sont
également avidement engloutis, puis les véhicules
chargés. Le convoi s'ébranle (chut Dumè !),
direction le Nebbiu.
JY est happé au rond-point d'Oletta
avec seulement 1/4 d'heure de retard, tous se
retrouvent devant le gué. Le niveau a encore baissé,
l'eau arrive à peine au niveau des moyeux.
Répartition des équipes :
-
Petit briefing de sélection et de
localisation des cavités pour le contrôle chiro
par l'équipe JY qui sera composée du monôme JY,
-
Dumè et les 2 JC iront calibrer
l'entrée artificielle de Cast 1,
-
HP équipera le puits d'entrée, le
P13 et le P15 délaissé, supervisé par un peu
tout le monde,
-
Albert sera chef de l'équipe
« désob de la chèvre », composée principalement du
monôme Albert. Il recevra ensuite l'appui de
Wanda et HP,
-
Alexia et Nono se chargeront de
commencer le brochage du P15 délaissé.
Avant tout ceci, Nono embarque une
partie de l'équipe pour bouger quelques cailloux
dans un départ découvert lors du dernier exercice
secours. La déception arrive rapidement, rien. Ou
justement pas de vide, donc que de la terre et des
cailloux à se mettre sous les dents.
L'équipe Dumè passe la matinée, bien
mûre, à raboter les parois du puits artificiel. Un
seul tir pour émietter le reste du bloc rocheux
entamé la semaine précédente. Le reste est attaqué
avec le burineur électrique, le burin tout court, le
pied de biche et une bonne dose de volonté.
JN et Véro arrivent en fin de matinée
et s'engouffre rapidement dans le trou par le canal
habituel.
Tenaillés par la faim, les désobeurs
de surface allument le barbecue et lancent l'appel
général. Il faut néanmoins une bonne heure pour que
le regroupement autour de la table soit général.
Une fois rassasiés, les maquisards
reprennent les hostilités. JY vers Cast 19, Dumè et
JCD vers la désob de surface, JCL les abandonne et
rendra visite à la nouvelle galerie suspendue
découverte le samedi précédent. Nono et Alexia
entament le brochage du puits délaissé.
JCL s'engage dans la galerie après un
petit pendule sur la corde du P9, puis installe une
déviation sur un amarrage naturel. Il arrive à
s'installer plus ou moins facilement dans la galerie
et à libérer la corde. JN se positionne à son tour
devant l'ouverture et enregistre les données topo.
Celles-ci donnent 9 mètres de longueur accessible +
3 mètres en visuel inaccessible. JN ira ensuite se
positionner dans la salle des marches pour constater
de visu qu'il y a bien une continuité de la nouvelle
galerie avec la salle des marches. En effet, les 2
explorateurs voient leurs lumières respectives se
refléter sur les parois, 3 à 4 mètres séparent les 2
galeries.
L'animation sonore est assurée par
les 2 désobeurs de surface, le bruits des cailloux
et blocs qui tombent sur le plateau à escargots
résonnent agréablement dans la cavité.
JN et Albert ressortent, JCL fait un
petit détour par le chantier de désob de la chèvre.
Le trou s'est bien agrandi et un petit passage
soufflant est maintenant visible, mais de nombreux
seaux seront encore à remplir et à déplacer.
JCL le butineur rejoint ensuite
Alexia et Nono sur le chantier brochage. Un faux AN
a déjà été percé, puis 4 trous pour les broches. Le
chantier est laissé en l'état, il faudra encore
préparer 1, voire 2 percements avant d'installer les
broches. Ce sera pour le prochain épisode ...
Avant le retour dans les pénates,
Dumè et JCL font un petit repérage vers Cast 3 pour
étudier les possibilités d'équipement d'une petite
verticale en vue de préparer les futurs initiés dans
le cadre des journées tout en un. Le petit
effondrement à proximité de Cast 3 pourrait s'y
prêter.
JCL
______________________________
Comme on dirait dans le Cid : le jeudi soir nous
nous
inscrivîmes à 3 et par le plus grand des hasards
nous nous retrouvâmes à 9 sans aucun retard.
RDV à 8 h 30, p’ti café, chargement matos, direction
Saint Florent, récup JYC et nous voici pour la
Énième Fois (Hé oui quand on aime on ne compte
pas!!) devant le Pylône.
Dans un premier temps, pendant qu’Henri-Pierre
commence l’équipement, Noël propose d’aller voir un
départ qu’il avait vu sur le parking 4x4 supérieur
le jour du grand barnum SSF. De son côté JYC va
essayer de retrouver Cast 6 d’après les informations
de JCL bien que celui-ci pense que sa mémoire lui
paraît un peu défaillante. Le départ trouvé par Noël
n’est qu’une petite anfractuosité qui
malheureusement ne va pas loin. Pendant que les 2 JC
essaient de localiser Cast 6, Dumé propose de voir
s’il est possible de rejoindre Cast 17 depuis le
parking SSF. En effet, au cours des journées de
préparation du Spéléo Secours, il avait commencé le
nettoyage avec Marie. Le tracé ne demande qu’à être
élargi. Nous montrons Cast 17 à Alexia et Wanda puis
regagnons Cast 2 et revenons sur la piste par le
sentier qu’avait nettoyé Noël pour les entraînements
SSF. Il faudra réfléchir pour savoir si on maintient
l’accès à Cast 2 par ce sentier ou bien si on
nettoie le sentier proposé par Dumé.
De retour au Pylône, Henri-Pierre a déjà équipé le
puits d’entrée. Noël propose de faire équiper à
Henri-Pierre la partie hantée (En T) de la faille du
fond. Donc sous terre il va y avoir : Noël, Alexia,
Wanda, Henri-Pierre + Albert qui va continuer à
creuser son trou au fond de la Chèvre. JYC continue
l’inventaire des cavités et le recensement de nos
amies ailées. Les 2 JC et Dumé s’attaquent au
calibrage du puits artificiel. Les 2 crayons de la
dernière fois ont bien travaillé et JCL retire des
blocs instables. Puis avec le burineur et un peu
d’huile de coude les 2 JC vont poursuivre le
calibrage en enlevant tantôt de la terre, tantôt de
la roche. Dumé joue le grutier et remonte les seaux
de remblais. Tout doucement le puits commence à
ressembler à un puits quasi cylindrique. Le gabarit
est plus confortable et tout doucement on descend
jusqu’au ressaut situé 2 mètres avant le fond. Le
substrat est formé de terre et blocs mélangés ce qui
ne facilite pas les perçages pour les pailles. Un
ronronnement mécanique annonce l’arrivée de JN et
Véro qui nous rejoignent pour casser la croûte. JN
et Véro descendent voir le reste de la troupe. Ho la
la !! il est bientôt 13 h 00 et il faut penser à
reprendre des forces. Direction la cuisine pour
allumer le feu, préparer les grillades et faire
péter les bouchons. Cela a pour effet de faire
remonter les explorateurs. Apparemment ils nous ont
bien entendu faire du bruit et ont également entendu
quelques blocs rocheux descendre depuis le plateau à
escargots.
Comme d’habitude le repas est très léger et avec une
consommation modérée de jus de raisin.
Bon c’est pas tout il faut y retourner. Noël propose
à JCL de prévoir le brochage de la partie En T. JN
et Véro déséquiperont, tandis qu’Albert va continuer
son chantier. JCD et Dumé poursuivent leur lent et
inexorable élargissement.
De retour en surface JCL les rejoint et tous les 3
réfléchissent à la technique de busage la mieux
adaptée. En effet il y a 3 possibilités :
-
Mettre une buse annelée de 60 cm de diamètre
(mais cela restera quand même assez cher), il
faudra compter environ 400 €,
-
Soit récupérer des fûts plastiques et les
emboîter,
-
Soit poser un grillage (style grillage à poule),
de préférence galvanisé, ce qui permettra
d’épouser au mieux le contour du puits et de
garder un cachet plus naturel.
Dumé
propose également de prévoir une margelle et une
structure métallique en forme de H au-dessus du
puits pour permettre de mieux s’installer à la
descente (Ha ! ces spéléos, plus ça va, plus ils
veulent du confort. C’est plus ce que c’était mon pauv’ami !!).
De retour à la surface on range le matériel dans les
kits et retour au local (çà devient vraiment une
habitude!!!!!!!!)
Voili-voilà
Dumè
|
Lundi 27 février
2017
Spéléo interclubs, visite, chiro
Cast 2, Oletta
Participants
TPST : 2h30
Photos
CR final suite sortie du 27/02/17 à
Cast 2 bis.
Au final, ce sont 11 cavités, à priori les plus
potentielles, sur les 16 connues qui ont été
contrôlées ce mois ci : Cast 1, 2, 3, 4, 5, 6, 8,
11, 14, 19.
Aucun gîte d'hibernation notable n'a été trouvé,
notamment pour le Rhinolophe euryale. Une 30ne de
Petits rhinolophes (effectifs max à Cast 2
classique), de rares Grands Rhino (4), quelques
Rhinolophes euryale (environ 5, sur Cast 2 et 3) et
une poignée de Murins de Capaccini (très probable)
dans Cast 2 bis.
Des accumulations de guano fossile goudronneux sur
Cast 2 bis et Cast 5. Du guano contemporain sur Cast
5 et bien sûr Cast 3 et 2.
Tant pis pour la quête de l'Euryale en hibernation,
reste du boulot pour les spéléos !
JYC/GCC
_____________________________
Un magnifique lundi de fin d’hiver, enfin le soleil
pointe son nez ; le plaisir de la retraite c’est çà,
pouvoir profiter de l’instant présent. Enfin pour JY
et JN, car pour HP cela tombait bien il est en
vacances. En fait HP est à l’origine de la sortie,
il désirait mettre à profit cette semaine de congés
pour poursuivre son entraînement spéléo. JN lui a
proposé Cast.2 qu’il ne connaissait pas encore, JY
de son côté était partant pour poursuivre son
inventaire hivernal, il avait zappé le Nouveau
Réseau lors de sa dernière visite et Véronique
était partante pour continuer à se remettre dans le
bain.
Rendez-vous 9 h 30 au bar près du Leclerc pour un
café au soleil puis direction le massif de
Castiglione. Le gué se passe encore sans encombre.
Parking sur les hauteurs au départ du sentier pour
Cast.2. Préparation des kits, habillage. Nala
gardera les véhicules.
La sente est bien tracée, merci le GCC ? Départ dans
la cavité, 11 h 15. HP va équiper, guidé par JN. On
se complique un peu la vie, la dèv’ n’est pas
nécessaire – la corde passe pile poil près de la
paroi. JY suit et ils partent tous les deux visiter
la fracture nord jusqu’en haut de E9. JY
observera une quinzaine de rhinos au plafond.
Pendant ce temps, JN suivi de Véronique part équiper
la fracture sud, le Nouveau Réseau.
Désescalade dans la Crypte, franchissement de
l’étroiture, mise en place des deux AN pour le R3
(peut-être pourrait-on sceller un ou deux barreaux,
ce qui éviterait la corde ?). Nous voilà en haut de
la dernière descente, la MC20. Mise en
place des mousquifs dans les spits, en dessous bel
AN derrière une concrétion, puis descente le long de
la paroi à la recherche du second AN. Le voilà, un
petit pilier d’une dizaine de centimètres en paroi,
bien attaché au sol et au plafond et derrière la
sangle passe facilement.
Poursuite de la descente vers le haut du plan
incliné pierreux. Et là, JN ne se souvient plus mais
il a le vague souvenir de se sentir partir vers la
droite, un peu chahuté – mains, dos, casque… - et se
retrouve 5 m plus bas à l’aplomb du premier AN, au
départ du plan incliné, sur un petit replat. Vite
debout, tout semble intact, les jambes flageolent un
peu, douleur à la base du pouce gauche et dans les
côtes droites. Tout d’abord rassurer Véronique. Un
coup d’œil 1 m plus haut, il y a le nœud, la sangle,
le mousquif’ et le pilier, qui s’est détaché de ses
ancrages… Était-ce le bon AN que l’on utilisait
habituellement ? Finalement le descendeur stop a
joué son rôle, la chute est due au pendule. Première
intention, après avoir pu défaire le nœud et
récupérer la sangle, aller fixer la corde sur le
spit en haut du plan incliné. Sans AN, cela ne sert
à rien, la corde est trop loin de la paroi, on
obtient une tyro… Finalement, ce qui est plus simple
et sûrement à utiliser pour les prochaines visites,
on peut descendre direct depuis le premier AN sans
aucun frottement.
Pendant ce temps, arrivent HP et JY. Débriefing en
haut du plan incliné. On poursuit la visite. JN, une
main gauche assez douloureuse (fracture peu
probable, mais dans ces cas là on craint toujours un
arrachement ligamentaire ou une fêlure de la base du
pouce) et une bonne douleur intercostale), tente de
retrouver le passage vers le haut de la fracture. JY
s’enfile vers le bas pour aller voir les os, c’est
toujours un peu galère…
Finalement le passage vers le haut est retrouvé,
mais est-ce le fait des dernières pluies, les
rochers sont très instables. Avec précautions JN
suivi de HP réussiront à prendre pied dans la
galerie supérieure. Un gros rhino au ventre
gris-blanc virevolte au plafond. On laissera le soin
à JY de l’identifier. HP redescend et part rejoindre
Véronique qui a décliné l’escalade. JN attend JY à
mi-hauteur pour le guider dans le labyrinthe.
Observations intéressantes, le sol est tapissé en
fait d’un très vieux guano qui s’est transformé en
une matière un peu visqueuse, un gisement de
pétrole ? ?
Une fois le comptage terminé, descente avec
précaution, JY tentera de partir à l’horizontal pour
rejoindre le haut du plan incliné, mais c’est trop
périlleux, il revient à la voie habituelle.
Regroupement avec Véronique et HP. Celui-ci accepte
gentiment de se charger du déséquipement, JN est
bien handicapé avec sa main, la sortie de
l’étroiture l’inquiète un peu. Finalement ça passe
assez bien même avec une seule main. Véronique suit
derrière puis JY. Quelques difficultés pour la
remontée du R3 et l’étroiture.
Regroupement en bas du P8 et sortie, ça
ne frotte pas, la dèv’ est inutile.
Il est 14 h 45, le temps se couvre. Retour aux
voitures et on file pique niquer au pylône. HP se
lance dans un magnifique strapping pour
immobiliser le pouce de JN dont la base est bien
gonflée, gros hématome. Pas le temps de faire le feu
on se contentera (entre autres…) d’un bocal de foie
gras apporté par HP, et de saucisson, de
migliacce… Retour à Bastia pour 17 h.
Bilan :
plus de peur que de mal, pas de fracture, le
lendemain matin c’était dégonflé, mais bien bleu.
Pas de douleur pour tenir le guidon du vélo. Il
n’empêche qu’en cas de grave pépin, cette zone est
plutôt difficile d’accès, « Eh ben, tu as eu
chaud, l’attente de l’élargissement de l’entrée
aurait pu être longue avec peut-être l’appel de
renfort du continent ! », comme a dit JCL… Y
songer quand on emmène des débutants, surtout au
niveau de l’escalade dans les blocs… à éviter !
JND
______________________________
« Prolapsus dans le Guano »
Rendez-vous ce Lundi matin à 9H30 au Délice du
Nebbio pour visiter Cast 2. HP ne connait pas la
cavité, Jean-Yves veut poursuivre son cycle
d’exploration des grottes de Castiglione, Véro se
remet en forme, JN joue gentiment le rôle de
l’encadrant.
Un grand soleil luit, cela fait du bien après cet
hiver particulièrement gris et pluvieux. Le
printemps pointe son nez.
Les 2 4x4 franchissent tranquillement l’Aliso avec
de l’eau à mi-roue et montent la piste dans un
grincement de calicotome après l’embranchement vers
la cima di u Buttogio. Equipement. Nala restera
garder les 4x4.
Petite marche de 200 mètres, arrivée à l’aven qui
s’ouvre par un cône d’effondrement au milieu d’un
bouquet de chênes. 11h.
HP équipe sous la férule de Jean-Noël la main
courante et le P8. Partage ensuite en 2 équipes.
Jean-Yves et HP iront explorer la branche Nord de la
grotte et rejoindront ensuite Jean-Noël qui, avec
Véronique, équipera la branche Sud.
JY et HP chemine sur les énormes blocs
d’effondrement recouverts d’un guano ancien,
noirâtre. On aboutit après 40 mètres à une corde qui
donne accès, 9 mètres plus haut, à un replat.
L’extrémité de la corde est effilochée, grignotée
par les rats. D’après Jean-Yves elle a été mise en
place 20 ans auparavant. L’aspect des plaquettes un
peu rouillées n’est pas très engageant non plus. Les
dérivations à un spit n’ont pas de boucles.
L’équipement est plus conçu pour passer à la force
des bras que comme un équipement spéléo classique.
Enfin, ça tient quand même et on arrive sur le
replat, JY poursuit un peu plus haut et compte une
quinzaine de rhino. Descente, passage un peu
laborieux d’un fractio sans boucle, difficultés pour
enlever le descendeur. A mon humble avis il faudrait
peut-être sécuriser tout ça.
On part ensuite rejoindre Jean-Noël et Véronique
dans la branche Sud. Petit ressaut, Crypte, passage
de la chatière, du E3. Jean-Noël et Véro sont là. JN
s’est fait mal. Un AN de la main courante a lâché et
il a basculé dans la pente, 5 mètres plus bas. Il
s’est pris un bon pét sur le casque, a mal à la main
gauche et aux côtes à droite. Courageusement il
décide de poursuivre. La cavité est très pierreuse,
on dirait le Cinto. JY part dans le réseau
inférieur. HP suit JN qui escalade une trémie
boueuse et instable vers le sommet de la grotte.
Chauve-souris comptées on se regroupe pour sortir.
JN a mal à la main, il passe en premier, suivi de
Véronique. Petit problème pour passer la chatière.
HP déséquipe. On sort sans encombre.
Le temps s’est couvert, on rejoint Cast 1 pour
pique-niquer. JN prend un Efferalgan, se fait bander
la main par HP. Un petit coup de Colombo et de
Bourgueil par-dessus. L’anesthésie parfaite.
Pas le temps de faire le feu. Miaggi, foie gras
d’avant la grippe aviaire, saucissons, œufs, panette
sucrée. On platonise sur la disparition des
chauves-souris et de l’espèce humaine. Et puis
retour sur Bastia vers 17 H.
Conclusion : Quand l’encadrant chute, l’initié se
retrouve dans le guano. Et puis, à posteriori rien
de cassé, mais c’aurait pu être beaucoup plus grave
pour JN avec un gros trauma de cuisse par exemple.
Et alors là pour faire passer son gros membre
tuméfié dans cette chatière trop étroite (Pardon
Véro) dur dur !
PS : Prolapsus = descente d’un organe par
relâchement de ses moyens de fixation
HP
|
Mercredi 1er
mars 2017
Spéléo, visite
Grotte de la Coscia, Rogliano
Participant
TPST : 0h20
Photos
Après un mois de Janvier froid et de Février plus
chaud (+1°4/Nle) mais pluvieux, ce 1er
Mars 2017 est ensoleillé et chaud (15°). HP et Nala
décident d’aller voir sur le sentier des Douaniers
du Cap où en est la végétation et passer par la même
occasion à la grotte de la Coscia.
On se gare le long du port de Macinaggio, rue du
Quai. Quel extraordinaire fouillis de boutres emplit
le port du Cap ! Nous longeons la plage, envahie par
des montagnes d’herbier, passons devant le canon de
Paoli et gagnons la grotte.
La Coscia, fine appellation. La cavité a été creusée
par la mer dans des calcaires dolomitiques, il y a
400 000 ans, alors que le niveau de la mer était 20
mètres plus haut. Elle constituait alors une
ouverture de 70 à 80 mètres sur le front de mer et
de 100 mètres de profondeur. Elle s’est fermée vers
50 000 BP par accumulation de sables dunaires et
d’éboulis argilo-sableux. Un effondrement partiel du
plafond a eu lieu il y a 3500 ans et a recouvert 20
mètres de sédiments contenant des fossiles de
mammifères, d'oiseaux, de rongeurs, de coquillages….
La porte est partiellement détruite, rouillée et
barrée par 2 planches en bois. Alors que je dégage
l’entrée, surgit brusquement dans mon dos le garde
littoral de la réserve. L’homme est ombrageux, et
d’un abord peu facile. Il me signifie une
interdiction de pénétrer dans la grotte qui est
« dangereuse » : il faut cesser les abus, les
enfants ne doivent pas jouer sur la berge du ravin.
Je sors alors mon casque spéléo et décline mon
appartenance au Topi Pinnuti. Je viens compter les
chauves-souris. Cas fumeux, le sésame opère. Il
s’adoucit un peu et me laisse aller.
Un clan est dans la grotte : une quinzaine de petits
rhinos dorment paisiblement (mais je comptais ceux
que je pus, car aucun homme n’est jamais assez fort
pour ce calcul). Un dernier calcul et on s’en va. Je
transmettrai mon compte à JY. Qui qu’a dit qu’on ne
calculait pas les chiro ?
Pour Nala c’est la caverne d’Ali Baba. Des centaines
d’os et de bois de cerfs accumulés dans le fond de
la cavité. Elle réclame un arrêté de protection de
biotope avec entrée réservée à la gente canine des
Topi pour préserver ce trésor archéologique. On
ressort, mon cerbère est toujours là, soupçonneux.
On discute un peu. Il a la mine piteuse du gars qui
s’est comprimé la panse en dinant. Je lui dis qu’il
faut absolument réparer la porte de la grotte. Il
prend la chose en riant mais est d’accord car cette
grotte lui donne du tracas jusqu’au cou. On se sépare et je poursuis ma randonnée.
Capuchon de moine, ciste blanc à feuille de sauge,
le premier des cistes à fleurir, délicats orchis
morio, orchidée commune, au labelle blanc tachée de
pourpre et au casque nervé de vert, sauge, romulée
de Requiem, endémique corso-sardo-toscane. La nature
renait après l’hiver. Photos macro. Excellent
casse-croute à la Tour Santa Maria, il faut être peu
pour bien diner. Et puis Back to Bastia après une
journée tranquille et ressourçante.
Au Grand Maitre du contrepet, Doumé.
HP
|
Jeudi 2 mars 2017
Essais techniques
Casamozza, Lucciana
Participants
-
ITP : Dominique D.,
Jean-Claude L.
-
GCC : Grégory B., Jean-Yves
C., Delphine R.
Photos
Le nouveau perforateur 220 V est
arrivé. Une question tenaille les techniciens du
club, peut-il être alimenté par un groupe
électrogène 1000 W ?
Coïncidence, le GCC dispose d'un tel
groupe et il aménage en ce moment un ancien moulin
près de Casamozza afin de protéger les
chauves-souris d'éventuels inquisiteurs.
Il n'en faut pas plus à Dumè et JCL
pour effectuer un raid technique sur place.
Dumè passe au local prendre mèches et
kit, il kidnappe JCL au passage à Furiani et le
perfo est récupéré chez Polymat.
Quelques minutes plus tard ils
retrouvent Delphine, JY et Greg sur le chantier. Le
groupe tourne, il alimente une bétonnière 700 W sans
broncher.
Petite visite du moulin, beaucoup de
matériel encore en place mais l'infrastructure est
très délabrée, voire dangereuse.
Le perfo est branché, un 1er essai
avec une mèche de 16 sur un gros galet en granit.
Petite baisse de régime au démarrage du perfo mais
pas plus qu'avec un groupe plus puissant. La roche
est dure mais le groupe encaisse la demande. Le
galet se casse finalement en 2 morceaux.
Essai sur du schiste, du beurre. Un
autre galet subit à son tour les attaques du perfo,
un essai de burinage est également effectué sur du
schiste. Essais concluants, 1000 W ça passe !
JCL
|
Samedi 4 mars 2017
Spéléo, désob, brochage
Cast 1, Oletta
Participants
-
ITP : Pierre-Henri F.,
Dominique D., Jean-Claude L., Noël R., Alexia S.
-
La toutounette : Nala
TPST : 4h30
Photos
Nouvel épisode de la
saga « Brochage et Calibrage à Cast 1 ». Décidément
l’engouement autour de Cast 1. va devenir aussi
célèbre que les séries télévisées « Amour Gloire et
Beauté » ou « Les feux de l’amour » !
Devinez ce qui est
proposé au programme le jeudi soir : Cast 1 !!!!!
RDV prévu à 9 h 00 :
pas de retard constaté, mis à part que la présidente
a joué la dissidente et doit rejoindre un groupe
aquatique.
Le prologue habituel
est respecté et nous voici au pied du pylône. Le
temps sur Bastia incitait plutôt à rester sous la
couette mais nous sommes accueillis par un beau
soleil et le vent annoncé par la météo a oublié le
petit massif de Castiglione.
Nous allons former 2
ateliers. Le premier composé de Alexia, HP et JCL va
continuer le brochage de la faille en T. Noël et
Dumè vont continuer le calibrage du PA 1 (Puits
Artificiel 1).
Premier groupe :
Alexia va équiper le grand réseau, cela lui fera du
coup une sortie perfectionnement. JCL va surveiller
discrètement que tout ce passe bien. Le trio a pour
mission de continuer et finir le brochage commencé
le samedi 28/02.
De leur côté, Dumè
et Noël vont inaugurer le nouveau perfo/burineur
électrique de 900 W. Dumè commence le burinage et
Noël en surface fait passer le seau et les divers
matériels. L’élargissement se poursuit sans trop de
difficulté. Seule la constitution du substrat
(conglomérat de terre, de calcite et de blocs) est
un peu gênante quant à la possibilité de percer pour
crayonner. Par chance une zone assez compacte
permettra la mise en place d’une paille. Le résultat
est satisfaisant et tout doucement les fouineurs
fous gagnent du terrain. Dumè est entrain de buriner
et se retrouve avec la pointe coincée. Pour la
dégager, il tire en arrière en s’aidant de la
poignée de commande du perfo et en mettant une main
sur le mandrin quand tout à coup il se retrouve avec
le perfo sans mandrin. En effet, celui-ci est resté
sur la pointe (heureusement que celle-ci est
toujours plantée dans la roche). Il en informe Noël
pour lui expliquer la situation). Le chantier avance
bien et parfois de gros morceaux dégringolent sur le
plateau à escargots. Nous effectuons également une
jonction sonore à la voix entre les brocheurs et les
désobeurs. L’élargissement du PA 1 se situe
maintenant au niveau du passage vers le plan
incliné. Noël remplace Dumè quand tout à tout il
s’écrie P----N !, j’ai perdu le mandrin ! Et il se
retrouve dans la même situation technique que Dumè
(voir plus haut). En fait le mandrin s’est
désolidarisé, oui mais comment ? Après plusieurs
hypothèses, il semblerait que lorsque Noël burinait
du haut vers le bas, à un moment donné un morceau de
calcite s’est brusquement détaché et avec l’inertie
le perfo est venu s’appuyer sur le rocher faisant
reculer la bague de couplage et la gravité a fait le
reste. Du coup on interrompt le chantier pour éviter
de faire tomber des cailloux sur le mandrin. Nous
revenons au point de pique-nique et voici qu’Alexia
et JCL viennent à notre rencontre. Nous leur
expliquons notre mésaventure et du coup, pour
poursuivre son perfectionnement, Alexia suivie par
JCL, équipe la descente jusqu’au plateau à escargots
pour récupérer le mandrin. De retour en surface (15
h 00) nous décidons de déséquiper le chantier et de
ranger le matos car vu l’heure et qu’on va passer au
repas/goûter ça ne sera pas facile de retourner sous
terre. Et une fois que tout est déséquipé on
s’aperçoit qu’on a oublié la massette de Dumè et les
2 burins neufs du club en bas du PA 1. Bah ! Ce
n’est pas grave, cela nous fera revenir encore un
fois !
Pour résumer, le
chantier calibrage a bien avancé. Cependant on n’a
pas eu le temps de tester la mise en place du
grillage pour retenir les éventuelles chutes de
matériaux. Donc, nous avons stocké les 3 rouleaux
dans la salle du Veau.
Il faut encore
compter une bonne journée pour peaufiner le
calibrage et la purge des parois du PA 1 ainsi que
le nettoyage des débris tombés sur le plateau à
escargots et sur le plan incliné. Puis une autre
journée pour la mise en place du grillage.
Un appel général est
également lancé sur la recherche de solutions pour
éviter le déboîtage du mandrin.
Mission accomplie
côté brocheurs. Alexia a équipé jusqu’au R4 de
jonction avec la salle du Chien. Trois nouveaux
trous sont percés, un pour le mickey du P15 et deux
pour le R4 de jonction vers la salle du Chien. Tous
les trous sont nettoyés et soufflés à la descente,
le trio remonte et prépare la seringue de résine.
Petit soucis avec
les buses d’injection, elles étaient fendues et la
résine fuitait sur le côté. Il a fallu les
raccourcir de 3 cm afin de ne pas trop en répandre
partout. Il faudra dorénavant les transporter dans
un tube rigide de protection.
JC repart et pose
les sept broches à la descente, ce qui est plus
rapide. La résine n’a ainsi pas le temps de durcir
dans la buse. Le brochage est terminé et permet
maintenant d’utiliser plus facilement cette partie
du réseau. Il faudra néanmoins toujours régler
pilepoil le mickey du P15 en faisant passer la corde
au plus près raisonnable de la paroi de droite, dans
le sens de la progression.
Les vapeurs de
résinent accompagnent le trio jusqu’à la surface. Il
faudra prévoir un masque adéquat pour les futures
séances de brochage dans les cavités peu ventilées,
ce qui est généralement le cas pour les cavités
corses !
Petites réflexions :
Concernant le perfo,
Noël, JCL et Dumè constatent que celui-ci est
performant par rapport à nos attentes. Ces
performances sont notamment dues au fait que le
groupe électrogène du club fournit 2,5 KW.
Cependant 2
questions reviennent :
A ce propos JC
et Dumè tentent de peser le pour et le contre
d’un groupe de 2000 W :
On essaye même
de recenser les principaux lieux où pourra être
utilisé le GE : Lano, la casetta, les divers
trous de Cast, Souterrata.
Donc on en
déduit que s’il faut transporter le GE, ce sera
sur des distances assez raisonnables et que cela
pourra se faire en se relayant. Le groupe du
club bien plus lourd et encombrant a déjà été
transporté sur ces divers lieux. C’est sûr que
si un jour on doit intervenir sur un site très
isolé ce ne sera pas l’idéal ; mais bon, jusqu’à
présent on n’a pas été confronté à ce problème.
Petite proposition :
étant donné que nous arrivons près des beaux jours,
il serait peut-être préférable d’avancer l’heure du
rendez-vous au local à 8 h 30, voire 8 h 00. En
effet, on ne commence sur place jamais avant 11 h 00
du mat.
Dumè
|
Dimanche 12 mars
2017
Spéléo interclubs, entrainement
Falaise A Tozza, Patrimonio
Participants
-
ITP : Antoine B., Wanda C.,
Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Alain G.,
Jean-Claude L., Pierre L., Véronique M.,
Stéphane P., Noël R., Marie-Pierre R., Alexia S.
-
GCC : Jean-Yves C.
-
La toutounette : Nala
Photos
Les beaux jours reviennent, et si
pour changer on n'allait pas à Cast 1 ? Une douzaine
de topi se retrouvent ainsi à Tozza, histoire de
dérouiller quelques vieilles articulations, de
déraidir quelques muscles ankylosés et de commencer
la préparation du prochain camp dans l'Hérault.
Les falaisistes sont agréablement
accueillis par le soleil et par un parterre de
plantes aromatiques (HP nous apprendra dans la
soirée qu'il s'agit de
maceron - smyrnium olusatrum,
jadis cultivé comme légume mais aujourd'hui oublié).
Objectifs de la journée :
perfectionnement à l'équipement, révision des
passages de nœuds et des conversions à la descente
comme à la montée.
Après une rapide présentation de ces
techniques, sur une corde horizontale, Alexia et JY
partent équiper les 2 voies plein pot accompagnés
par JC, Wanda équipe la voie d'initiation « pieds à
terre » encadrée par JN, HP équipe la voie
d'initiation verticale encadré par Nono.
Des nœuds sont ajoutés sur les
dernières tirées et permettent ainsi d'entamer les 1er
exercices sur corde.
MP arrive en fin de matinée, puis
c'est au tour de Pierre, d'Anto et Sté de venir se dorer au
soleil.
La faim se fait sentir, le feu est
allumé, une armada de migliacci se posent sur la
grille, suivis par diverses tranches porcines.
Fromages, desserts et l'addition, fin des agapes.
Reprise des activités, les nœuds sont
passés et repassés, les conversions sont
pratiquement maitrisées.
Déséquipement général et retour au
local.
JCL
______________________________
Rendez-vous au local
ce dimanche matin à 8h30. Cette journée
d’entrainement est orientée en vue du camp spéléo du
mois de mai prochain, qui aura lieu dans l’Hérault.
Sur place, nous
décidons de créer des équipes et de répartir les
participants en fonction de leur degré d’évolution
et d’aisance sur corde.
Wanda, sous la
houlette de Jean-Noël, équipera pour la première
fois la voie d’initiation de droite, elle sera
suivie par Alain et Véronique.
Henri-Pierre, serré
de près par Noël, se lancera dans l’équipement plus
technique de la voie du milieu. La particularité de
cette voie consiste en l’apprentissage
du « tricotage » de corde pour arriver en bas de la
verticale.
Alexia et Jean-Yves,
surveillés par Jean-Claude, vont s’engager dans
l’équipement des deux grandes verticales de gauche.
Les points particuliers de ces deux voies sont
l’installation de déviations et de passages de
nœuds.
L’heure du casse
croute arrive et emmène avec elle Antoine, Stéphane,
Marie-Pierre et Pierre.
À présent, le
barbecue est prêt, les migliacci chauffent,
les fumets des grillades des tranches de ventrèche
et de bulagna mettent en alerte la truffe
sensible de Nala qui ne sait plus ou donner de la
tête.
L’après-midi est
consacrée plus précisément à l’apprentissage des
passages de nœuds, à la technique de descente aux
bloqueurs et aux conversions.
17 heures, la
journée se termine, il est temps de déséquiper, de
ranger le matériel et de rentrer à Bastia.
Nono
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Dimanche 26 mars
2017
Spéléo interclubs, équipement
« Monoxyles, SAISON
3 », Lano
Participants
-
ITP :
Jean-Claude D., Albert D., Dominique D.,
Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Marie G.,
Jean-Claude L., Véronique M., Noël R., Alexia S.
-
GCC :
Jean-Yves C.
-
Les toutous :
Nala, Oscar
Photos
Vidéo
Suite à son succès,
la saga PA de CAST 1 voit revenir un sérieux
concurrent : Les Monoxyles et ce pour la 3ème
Edition. En effet ; 2015 : Découverte et premières
analyses - 2016 : sondages de sauvetage et 1ère
campagne de fouilles programmées – 2017 : 2ème
campagne de fouilles programmées.
Le but de la journée
est le suivant :
Réinstaller la corde de progression normale +
transport des barreaux et ferraillage pour la pseudo
via ferrata + début de l’installation de la via
ferrata + installation des mains courantes dans la
cavité + commencement aménagement confort du
sentier.
Apparemment il y
aura assez de monde pour essayer d’atteindre notre
objectif. Mais il faut préciser que notre équipe
présente quelques faiblesses physiques : Noël a mal
au bras gauche, Dumé a mal à la hanche gauche.
RDV 8 h 30 au local
en tenant compte du changement d’heure, pour le café
et le chargement du matériel. Ensuite direction le
Kré d’As pour récupérer JYC et Noël et Alexia (Bouduuu
ils sont déjà là!!). Recafé et direction le terminus
de la piste que nous atteignons aux alentours de 11
h 00. A propos de la piste, celle-ci n’a pas
subi de gros dégâts suite aux intempéries de
novembre 2016, mais à noter cependant que l’entrée
du premier ponceau après la barrière a perdu un peu
de sa largeur et que l’eau a creusé sous
l’avant-dernier radier en béton : il faut passer
avec précaution. Vu l’heure, nous décidons de
commencer le chantier et de ne manger qu’après. Nous
prenons quand même quelques réserves d’eau et de
quoi grignoter au cas où. Nous préparons les kits et
fagots de matériels puis nous attaquons la rude
montée jusqu’au trou.
Dur Dur !! Ça monte
et on est chargé comme des mules. Heureusement nous
avons un solide gaillard en la personne de JCD qui
se propose très gentiment de monter le nouveau
groupe électrogène qui malgré ses 13 kg est
relativement lourd, d’autant plus que JCD y a
accroché en supplément le bidon d’essence.
Marie et Alexia vont
équiper l’accès normal et les mains courantes devant
la cavité. JCL va descendre par la voie des Abeilles
pour se retrouver à peu près au milieu du tracé de
la via ferrata. Au niveau du talweg JCD installe le
groupe. Henri-Pierre, Noël, JYC et Dumé vont
commencer le nettoyage et aménager un premier
passage jusqu’à une petite vire naturelle. Puis JCD
et JYC vont entamer l’aménagement du sentier en
créant des petites marches (eh oui il faut penser
aux archéos qui vont emprunter le chemin). JCL
installe les plaquettes de la future main courante
d’assurance. Noël est au perfo, Dumé en assistance
et Henri-Pierre en tant que manœuvre. Ils
s’attaquent à la via ferrata. Les débuts sont un peu
hésitants quant à la distance entre les barreaux. En
fait, on va planter ceux-ci à la demande (on se met
en situation de progression et essayons de les
implanter aux meilleurs endroits). On va également
utiliser au maximum les banquettes et aspérités
naturelles. Entre temps JYC rejoint l’équipe des
filles et profite de sa descente pour faire quelques
photos. JCL termine la mise en place de la main
courante et arrive au niveau de la plate-forme où il
retrouve le binôme féminin et JYC.
Il est un peu plus
de 16 h 00 et certains estomacs commencent à
gargouiller. Alexia et JYC vont faire le trajet
depuis la grotte jusqu’au talweg pour tester la main
courante et les barreaux VF, Marie remonte par la
voie des Abeilles et déséquipera la voie normale par
le haut, JCL déséquipe la voie des Abeilles. Entre
temps les aménageurs redescendent un peu plus bas
pour planter 4 barreaux qui vont permettre de
sécuriser un petit passage délicat sur une vire.
Noël en profite pour couper quelques branches
récalcitrantes.
Nous voici aux
voitures où nous attend un BBQ préparé par JND et
Véro. Les agapes vont bon train, le jus de raisin
coule à flot, les diverses discussions habituelles
également.
Bon c’est pas tout,
maintenant il faut penser à rentrer. Le retour par
la piste se fait sans encombre (attention au passage
béton). Il est 19 h 00 quand nous reprenons le
goudron et environ 20 h 30 quand nous arrivons au
local où nous attend Anto qui a continué à bricoler
sur l’aménagement du coin bar. Nous rangeons le
matériel et regagnons nos foyers. Ce fut une belle
journée en tant que météo. Nous avons également bien
avancé dans l’aménagement. Il ne reste plus qu’à
poursuivre le chantier dès que possible. Comme
diraient certains, il faut battre le fer quand il
est chaud !
Dumè
|
Vendredi 31 mars 2017
Spéléo interclubs,
recherche grotte de Tufo, San Gavinu d’Ampugnani
Participants
TPR (temps passé dans les ronces) : 2h00
Photos
La grotte de Tufo, une Arlésienne du club. Cette
petite cavité se développant dans une zone de
calcaire en plein milieu schisteux — 26 m de
développement pour un dénivelé de +4 m —, avait été
explorée par ITP et ACS le 1er
décembre 1991, puis retrouvée par ITP le
16
décembre 2000, sur indications de Roger Defendini,
qui l’aurait visitée avec des autochtones et nous
avait rapportés la description d’une rivière
souterraine de 150 m... Après quelques heures de
bataille contre les ronces, la cavité avait été
retrouvée et la topo avait été effectuée avec les
modestes résultats cités plus haut.
Elle aurait pu être archivée et tomber dans l’oubli
mais JN la gardait dans les grottes à revoir, car on
avait omis à l’époque de prendre une photo du porche
d’entrée, 4x3 m quand même ! Le projet est remonté à
la surface récemment, suite à la visite au club
d’une personne représentant une société de
production désirant réaliser un documentaire sur les
cavités souterraines de la Castagniccia avec
exploitation anthropique. Or cette cavité avait fait
l’objet d’un aménagement : captage d’une source (la
fameuse rivière de 150 m) avec bassin de rétention
qui devait alimenter, il y a environ 50 ans… des
jardins et un champ de noisetiers. La société de
prod’ n’a pas donné suite mais la bande de retraités
du club, où s’est joint HP a décidé d’y retourner en
ce début de printemps ensoleillé, avec l’idée que la
neige abondante tombée cet hiver en Castagniccia
avait bien tassé les ronces. On partait très
optimiste, car HP avait relevé sur les nouvelles
cartes IGN un sentier qui menait direct à la grotte.
RDV à 9 h à l’Escale à Folleli pour le café
matinal, direction San Gavinu d’Ampugnani,
précisément le hameau de Casanova. Le temps est
magnifique. Équipement, chacun prend un instrument
tranchant — on ne sait jamais —, croissant,
coupe-branches, sécateur et faucille. Départ 10 h,
le sentier est facilement trouvé, juste à droite de
la maison la plus haute du hameau. Beau sentier qui
descend dans le premier vallon, où il est un peu
incertain, suite aux passages de cochons et à la
tempête qui a couché de gros arbres. On remonte
ensuite par la gauche sur la croupe qui sépare les
deux vallons. Là on oblique à droite pour continuer
à monter. Ayant relevé sur nos deux GPS la position
de la grotte sur la carte IGN, on est confiant, on
est dans la bonne direction. Par contre aucun
souvenir des lieux pour les anciens (JN et JY). À mi
pente de la croupe, les GPS indiquent d’obliquer à
gauche vers le vallon de la rivière que l’on
aperçoit en contrebas, on est à 80 m.
Mais là dès qu’on quitte le couvert boisé, c’est le
domaine des ronces, un magnifique roncier que les
neiges d’hiver et les premières chaleurs ont bien
alimenté… JY se dévoue, suivi de JN puis Albert, HP
fermera la marche, Nala dans les bras. Plus on
s’approche du vallon, plus les ronces sont hautes et
épaisses, on connait bien ce genre de progression.
Devant un mur végétal, JY opte pour un contournement
par la droite et JN oblique à gauche vers le vallon.
Cela semble moins haut mais des escarpements de
1-2 m se cachaient dessous à l’approche de la rive.
C’est plus en rampant que le lit à sec de la rivière
est atteint. JY a réussi également de son côté à
descendre dans ce ravin. Quelques mètres de large,
en amont un ressaut de 3 m recouvert de mousse avec
des ronces de part et d’autre, le GPS indique la
cavité à quelques mètres au-dessus… ; en aval cela
continue et semble praticable.
JY opte pour un repli et contournement par le
roncier tandis que JN opte pour la descente aval.
Albert est toujours dans les ronces et HP fait
demi-tour. La descente se fait sans grandes
difficultés, quelques laisses d’eau, des embâcles,
mais au bout d’une centaine de mètres le profil ne
change pas, toujours étroit alors que dans les
souvenirs de JN la grotte se trouvait dans un
élargissement (les jardins, etc.). Demi-tour, la
remontée des escarpements dans le roncier n’a pas
été facile, et une chaleur… Regroupement avec Albert
qui essaie de suivre JY qui peine à contourner le
ressaut, puis abandon et demi-tour pour retrouver
HP. Ce n’est pas possible, la position GPS doit être
fausse, la cavité ne doit pas être si haute dans le
ravin.
On se retrouve sur le sentier d’arrivée, sur la
croupe au niveau d’un gros rocher. JN descend en
sens inverse car le sentier continuait vers la
gauche au niveau de la bifurcation. Mais rapidement
cela devient une sente de plus en plus imprécise et
bientôt il n’y a plus aucune trace,
vraisemblablement un poste de chasse. Regroupement
au niveau du gros rocher, tout le monde est un peu
fourbu, il est midi passé. Mais en furetant dans la
pente, HP pense avoir observé à travers la forêt un
bassin en contrebas et on devine un élargissement de
la rivière et des galets. Serait-ce là ? JN et JY
tentent de descendre mais la pente est trop raide et
JY bloque au-dessus d’un escarpement de plusieurs
mètres de haut. Ah si on avait une corde… car Albert
avait le baudrier !
Retour à Casanova pour le casse-croûte, le lieu est
sympathique, l’herbe bien grasse. On pensait le
hameau désert, bien qu’il y avait deux véhicules de
garés, mais on voit arriver le seul habitant qui est
très heureux de nous parler de la grotte, où il
allait jeune, il y a plus de 60 ans… Il nous indique
la direction, après le grand chêne recouvert de
lierre… (direction qui semble a postériori
trop au nord), mais pour lui il y a trop de ronces.
Une solution pour lui, descendre à la route et
remonter la rivière… on acquiesce mais cela nous
semble farfelu.
Nos quatre compères s’octroient ensuite une bonne
sieste de 30 mn pour récupérer. Mais avant de
partir, JN propose de tenter de retrouver le sentier
de 2000, qui partait de Penta alle Travu, un
peu plus en contrebas, de la maison de l’amie de
Roger. Une marche digestive sur 1 km de route (qui
fera pester JY, on aurait pu prendre les voitures…)
et on arrive chez Maguy. La maison est déserte, ils
ne viendront que dans quelques semaines. On entre
sans problème et on trouve un sentier qui part vers
la droite en direction du premier vallon mais
rapidement des restanques, du fouillis et plus de
sentier. Albert propose de prendre une piste qui
part à gauche et descend rapidement vers une autre
rivière et une station d’épuration mais on
s’éloigne, on est bien trop au Nord. Il faut se
résigner, ce ne sera pas pour aujourd’hui. Retour
aux voitures.
Halte à l’Escale pour une mousse et un
débriefing. Trois possibilités :
-
Reprendre le roncier et descendre le ravin à sec
-
Descendre la pente boisée en équipant avec
cordes mais on tombera sûrement sur des ronces
en bord de rivière
-
Voir avec Maguy quand elle sera au village, il
semblerait, d’après Roger…, qu’elle connaitrait
le passage…
À suivre ...
JND
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Dimanche 9 avril
2017
Spéléo interclubs, équipement
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Wanda C., Albert D.,
Dominique D., Henri-Pierre F., Alain G.,
Jean-Claude L., Noël R., Rémi R., Jean-Philippe
S., Alexia S.
-
GCC : Jean-Yves C.
Photos
Il fait beau, les oiseaux gazouillent, une journée
idéale pour se dorer la pilouille en falaise .
Premier rendez-vous à 8h00 pour Dumé, Albert et JC,
afin de s’avancer dans la préparation du matériel.
Alain, Wanda, HP et Rémi ne tardent pas à arriver.
Café et direction Lano sans passer par la case Carré
d’AS. J-Phi, le seul qui possède une galerie sur son
véhicule, livre les 6 fers à béton de 6 mètres de
long au début de la piste.
Le comité d’accueil est là et bien là. Alexia et
Nono qui ont passé la nuit sur place, après une
journée consacrée au tour de Corse, ont installé une
table bien garnie avec café, viennoiseries et tout
ce qu’il faut pour bien démarrer la journée.
Les fers à béton sont accrochés au crochet
d’attelage du Pajero d’HP, ils seront ainsi trainés
sur la piste jusqu’au terminus. JY ferme le convoi,
il s’occupera d’arranger la piste en montant
tranquillement avec son Nemo.
Chacun prend une partie du matériel et, revendiquant
l'égalité des sexes, Alexia prend en charge le
portage du groupe électrogène.
La répartition des tâches se fait au feeling, Wanda,
Alain et J-Phi arrangeront le chemin d’accès et
prépareront la station de tri des sédiments, ils
seront ensuite rejoints par Dumè.
Nono continue la pose des barres en U, assistés par
HP et Rémi. JC et Albert équipent la voie des
Abeilles, celle-ci porte toujours bien son nom
puisqu’elles sont revenues, malgré le traitement
énergique de la dernière visite. Celle-ci
retarderont notablement le chantier malgré les
nombreux pendules effectués par JC pour envoyer du
désodorisant au géranium vers le nid. Celui-ci ne se
montrera pas très efficace, si ce n’est de les
rendre moins agressives !
JC équipe également la voie classique afin de
terminer l’installation de la main courante.
Nono et JC poseront ainsi une dizaine de barreaux
chacun, HP et Rémi assurant l’approvisionnement et
la gestion du groupe électrogène.
La jonction avec la plateforme est réalisée, il ne
manque qu'un barral en milieu de parcours (eh oui,
un barral, des barreaux ;-). Il
faudra user d’un moyen plus expéditif pour casser un
pan rocheux incertain. Celui a résisté aux assauts
des coups massettes, malgré une tentative de
fragilisation en alignant une dizaine de trous avec
le perfo.
La main courante de confort est également bien
avancé, deux longueurs de fer à béton sont posés, il
en restera encore deux à poser la prochaine fois. Il
faudra également poser des raidisseurs sur ceux-ci
afin de rendre la progression moins « flottante ».
Il est déjà 18h00 lorsque tout le monde se rassemble
autour du Pajero de Dumè, qui sert encore une fois
de table à victuailles. J-Phi et JY sont déjà
partis. Une bataille entre un objet contendant et le Nemo a
vu l'objet gagner par 1 radiateur à 0 !
Au
dessert
Dumè propose un toast en
hommage à Sté, Alain relate sa dernière sortie avec
lui. Il ne manque que la Pietra …
Retour tardif sur Bastia et rangement du matos.
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Lundi 10 avril 2017
Spéléo, visite,
géologie
Grotte de Valletto,
Casanova
Participants
-
ITP : Michèle
C., Albert D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F.,
Véronique M.
-
Invités : Elisabeth, P.-R., Mado S
-
Gente canine :
Nala, Oscar, Zilia
TPST : 1h30
Photos
Encore une sortie
retraités et RTT, cette fois à visée géologique.
Elle fait suite à une demande d’Elisabeth et de Mdo,
toutes deux animatrices de la Commission Régionale
du Patrimoine Géologique de Corse (CRPG). Elisabeth
est bien connue des anciens topis, c’est elle
qui avec Michelle Salotti avait encadré les fouilles
paléontologiques à Cast.3 ; pour celles et ceux qui
ne l’auraient pas encore lue, sa thèse, publiée en
2001, sur Le peuplement mammalien quaternaire de
Corse (post-glaciaire exclu) : son contexte
environnemental, biologique et physique est
disponible dans la bibliothèque de la LISC. Elles
sont également à l’origine de l’exposition sur la
géologie de la Corse qui a été présentée récemment à
la bibliothèque de l’université de Corse, où ITP
était à l’honneur (présentations de grottes).
Albert étant notre
représentant au sein du CRPG, il a été sollicité par
ces dames qui désiraient recueillir des témoignages
iconographiques en vue d’une nouvelle exposition sur
la géologie du venacais. Deux massifs majeurs dans
cette région : Razzu Biancu et Valletto. Pour
Elisabeth, la dernière visite remontait au 8 février
2003 et pour les topis au 27 janvier 2007. Ce
n’est pas si éloigné mais les souvenirs de la cavité
étaient assez vagues.
JY a du déclarer
forfait suite à des problèmes mécaniques, on s’est
donc retrouvé entre topis pour encadrer nos
invitées. Rendez-vous 9 h 30 au Bar de la Plage…, en
plein centre corse à Corte. Café traditionnel puis
direction l’aire de pique nique (marquée Aire de
jeux sur la carte IGN) située à mi-chemin entre
Corte et Saint Pierre de Venaco. La cavité est
facilement retrouvée, un petit quart d’heure de
marche. L’entrée est un peu encombrée de ronces sur
quelques mètres, mais sera libérée en quelques coups
de serpette.
Avant d’entamer la
visite, JN préfère aller repérer la sortie de la
traversée. Bien lui en a pris car elle est obturée
par une énorme pierre qu’il aurait été difficile de
pousser de l’intérieur. Puis un coup d’œil pour les
nouveaux aux Trous de Valletto 2-3-4.
Retour à la grotte,
il est 11 h 30. Mise en place d’une C30 pour la
descente des deux ressauts glissants, une telle
longueur n’est pas de trop pour les débutants, cela
leur permet d’arriver en bas de la grande salle.
Elisabeth et Mado, accompagnées de Véronique et
Henri-Pierre, sont rapidement en train de fureter
dans tous les recoins. On redécouvre des graffitis,
notamment de 1896 et 1906 qui nous avaient échappés
lors des dernières visites, par contre on ne
retrouve pas celui de Zafrilla… Michèle et Albert
ferment la marche. On mitraille les quelques
concrétions en vue de l’exposition géologique.
Puis JN préfère
partir devant car la suite ne lui revient plus en
mémoire. La première étroiture est retrouvée, puis
la seconde, et on arrive dans la grande salle très
basse de plafond (une quarantaine de centimètres). À
l’évocation de ces deux étroitures et de la suite un
peu basse… Véronique et Mado préfèrent remonter vers
l’entrée. HP guide Elisabeth pour les étroitures
puis suivent Michèle et Albert.
On délaisse la
visite de la salle basse et du puits de la désob’…
La galerie ascendante de sortie est assez facilement
trouvée sur la droite, on peut se redresser mais
vient ensuite une escalade un peu exposée.
D’ailleurs un bout de corde ou de sangle ne serait
pas de trop pour les débutants ou un fer en U. Les
grandes jambes de JN l’aideront bien à franchir ces
trois mètres de ressaut, Michèle aura un peu plus de
difficulté, Albert également mais la poussée
secourable d’HP sera appréciée. Elisabeth s’en
sortira très bien.
Regroupement au
milieu des concrétions, car cette partie haute est
richement concrétionnée, avec malheureusement pas
mal de dégradations. Le jour est visible, il reste à
franchir le pertuis de sortie. Trente centimètres de
diamètre et peu de prises pour les mains à
l’extérieur et les pieds à l’intérieur. JN va peiner
un peu, il faut mieux passer d’abord les deux bras
pour s’appuyer pour la sortie. Michèle sera happée
par la main vigoureuse de JN, tandis qu’Albert
peinera un peu. Le dernier sera HP, qui s’en sortira
sans efforts, encouragé par Nala.
Nous voilà tous
dehors, on remet la pierre en place, une pierre
plate serait plus adaptée. Retour à la cavité où
nous attendent Véronique et Mado, il est 13 h.
Déséquipement de l’entrée et avant de regagner
l’aire de
piquenique, JN propose d’aller jeter un coup d’œil à
la carrière au-dessus. Ce sera l’occasion pour Mado
de nous faire partager ses connaissances en
géologie. En effet, outre le calcaire il y a de
beaux filons de radiolarite rouge, issue de
radiolaires sédimentarisés et métamorphisés.
Voici venu le temps
des agapes. Nos géologues nous ont gâtés, tartes aux
herbes, sandwiches en tout genre, et un bon Bordeaux
apporté par HP. Les conversations vont bon train,
rendez-vous est pris pour une prochaine visite et on
se quitte vers 16 h.
JND
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Samedi 15 avril 2017
Spéléo, équipement
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Sébastien C., Dominique D.,
Marie G., Jean-Claude L., Pierre L., Noël R., Alexia S.
Photos
Vidéos
Pour cette troisième journée d’équipement,
l’objectif est le suivant :
-
Finir la main courante rigide de confort de
progression,
-
Révision du dégagement d’équipier pour Sébastien
avec l’aimable participation de Marie,
-
Arbre pédagogique de révision dégagement,
passage de nœuds etc... sur le gros chêne juste
avant d’arriver sur le départ de la main
courante.
Le rendez-vous est fixé à 8 h 00 au local pour
Jean-Claude, Marie et Dumé. Le matériel préparé le
jeudi précédent est chargé, et le café est bu. Puis
rendez-vous au départ de la piste entre 9 h 45 et 10
h00 où nous attendent Alexia et Noël avec le stand
petit déj. Sébastien qui vient d’Ajaccio est là
aussi. Les horaires sont respectés et nous attaquons
la montée jusqu’au troisième radier béton. Celui-ci
a été fortement dégradé par les intempéries de
novembre 2016 et la partie exutoire a été évidée par
l’eau et le béton se retrouve en porte à faux. Et si
malheureusement nous y mettions une roue on risque
de se retrouver en mauvaise posture. Lors de la
dernière sortie nous avions décidé d’arranger un
petit peu le passage. Donc nous allons effectuer 2
perçages et avec l’aide de nos petites mains nous
allons déplacer quelques cailloux de façon à
calibrer le passage. Puis nous arrivons au parking
terminal et comme d’hab on prépare le matériel à
monter : groupe, perfo, outillage divers, cordes
d’équipement etc... etc...
La nouvelle technique de bosser jusqu’aux environs
de 16/17 h et de manger ensuite est reconduite.
Cependant chaque participant va prendre de quoi
boire et de se sustenter un minimum.
Nous voici maintenant à pied d’œuvre. Sébastien
jette un coup d’œil sur le chantier de la Via
Ferrata. Puis il repart avec Marie pour équiper la
voie normale, visiter la cavité et faire un premier
dégagement d'équipier très aérien ! Le reste du
groupe reprend l’aménagement de la VF. Jean-Claude
met en place la corde d’assurance et installe un
raidisseur qui va rigidifier la flottabilité de la
main courante. Puis il arrive au niveau des
apicultrices qui sont toujours là et viennent faire
du rase-casque sur la tête de JC. Il est vrai que la
présence de nos amies ralentit considérablement
l’installation de la corde. Pour éloigner
momentanément les abeilles, nous décidons de faire
un peu de fumée. En effet nous allumons un fagot
d’herbes sèches sous l’entrée de la ruche. Pour
fumer, ça fume ! Mais le résultat escompté n’est pas
tout à fait celui qu’on espérait. En effet les
butineuses qui reviennent à la ruche ne peuvent y
entrer et en quelques minutes un nombre
impressionnant d’abeilles se retrouve au-dessus de
nos têtes. Heureusement que celles-ci ne sont pas
trop agressives, même si de temps en temps
quelques-unes viennent sur nous. Puis vient le temps
de l’accalmie (les abeilles se sont calmées et la
falaise commence à se retrouver dans l’ombre) et
nous pouvons continuer notre installation.
La dernière fois une dalle légèrement décollée ne
permettait pas de poser un barreau. Nous appliquons
un crayon et quelques coups de massette plus tard
JCL perce les trous pour le barral. Il y a encore un
bombé qui risque de gêner au niveau des tibias.
Marie redescend par la voie normale pour mettre en
place un amarrage supplémentaire pour la main
courante rigide puis elle va récupérer l’extrémité
d’une barre de fer qu’a fait passer Alexia via Noël,
Pierre, Dumé à JC, cela afin de la positionner à
bonne hauteur sur un barreau. La barre est juste
pile-poil au niveau longueur et jonction avec la
précédente. Cependant après réflexion un spit
intermédiaire planté lord d'une précédente séance
est légèrement trop haut, ce qui risque d’handicaper
la progression des petits gabarits. JCL remet un
nouvel amarrage environ 25 cm plus bas. Voilà, la
main courante rigide est en place et fixée au
barreau.
Marie rajoute un barreau de confort, Pierre
consolide un barral qui bouge légèrement. Tout le
monde se retrouve sur la plate-forme. Nous estimons
les petits travaux d’aménagement à réaliser sur
celle-ci : mise en place de 1 ou 2 tirefonds,
consolider la branche support de l’accoudoir, pose
de mains courantes dans l’alcôve.
Certains estomacs commencent à crier famine, nous
décidons de nous replier vers le barbecue. Après
démontage de la main courante d’assurance, nous
crayonnons le bombé (dixit plus haut). Nous verrons
les résultats lors de la prochaine journée, mais à
première vue ça a l’air bon.
Pendant qu’Alexia, Marie et Pierre vont s’occuper
des grillades, le reste de l’équipe va rajouter 2
barreaux de confort sur 2 petites vires sur le
chemin de retour.
A prévoir pour la prochaine fois :
-
Mise en place de la main courante avec quelques
légères modifications au niveau des plaquettes
-
Mise en place d’une planche pour appui du dos au
niveau de la partie terminale verticale de la VF
-
Consolider la branche d’appui de l’accoudoir
-
Mettre en place et tester la corde de descente
du trou vers le bas de la falaise afin de
vérifier qu’elle ne se retrouve pas au milieu
des barreaux verticaux.
-
Continuer l’aménagement du sentier
-
Aménagements divers
|
Samedi 22 avril 2017
Spéléo interclubs, équipement
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Wanda C.,
Dominique D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Alain G.,
Marie G., Jean-Claude L., Véronique M., Noël R., Rémi R., Alexia S.
-
GCC : Jean-Yves C.
-
Les toutous :
Nala, Oscar
Photos
Allez, cette fois-ci c'est la
dernière, on la finit cette via ferrata ! Mais en
fait, n'y prendrait-on pas du plaisir à sortir des
sentiers battus habituellement parcourus par le club
? Une belle découverte archéologique, 2 campagnes de
sauvegarde avec utilisation de 2 techniques
différentes de tyrolienne pour traverser la vallée
de Lanico sur 200 m de long, et maintenant une via
ferrata, encore du nouveau pour le club. Certes,
celle-ci permettra un accès à la cavité moins
aérien, plus en contact avec le sol, en l'occurrence
des barreaux de fer, mais il n'en demeure pas moins
inhabituel pour des archéologues. Et puis les topi,
et le représentant du GCC, ne se sont pas focalisés
uniquement sur la via ferrata, ils ont aussi aménagé
le chemin d'accès afin de le rendre plus praticable.
On peut même dire que la moitié de temps de travail
global a été dédié à cet aménagement. Un nouveau
parcours moins pentu a été taillé dans la forêt, des
marches ont été creusées dans les parties pentues et
des barreaux ont été posés afin de faciliter le
passage de quelques ressauts. Ce chemin pourrait
porter le titre de GR (Géniale Rando !). Il faut
dire que les 4 séances consacrées à ces aménagements
pédestres et en falaise, avec en moyenne 10
volontaires par jour, représentent globalement plus
de 40 journées de boulot ! Sans parler des centaines
de kilos de matériel cumulés porté ! On peut aussi
apprécier l'aide de la météo qui aura été des plus
clémente, pas une seule goutte de pluie n'aura
refroidi les ardeurs des participants durant ces 4
journées de travail !
Pour résumer cette dernière séance,
la descente vers la rivière est maintenant des plus
aisée, des marches ont été réalisées avec des
rondins de bois, le luxe ! D'autres aménagements du
chemin ont encore été effectués. Les filles ont
installé la main courante définitive de la via
ferrata avec une belle corde toute neuve et toute
jaune. Celle-ci est poursuivie sur la plateforme où
3 mains courantes seront à disposition des archéos.
Une devant la cavité, une autre au bord de la
plateforme et enfin une troisième en hauteur. Il y
aura l'embarras du choix ! La main courante est
conservée jusqu'à la petite galerie de droite, pas
de chauve souris dans celle-ci. La couleur jaune de
la corde a été choisie intentionnellement afin de
permettre aux archéos de bien visualiser la corde où
on peut, et on doit, se longer.
Le nouveau perfo sur batterie a pu également être
testé afin de poser 2 spits et agrandir des faux AN,
c'est un bon achat ! La tyrolienne permettant de
descendre les sédiments vers la zone de tamisage a
pu être testée. L'amarrage du bas est ensuite
démonté et le tout stocké dans la cavité. La partie
via ferrata de la main courante est également
déposée et entreposée au même endroit.
Satisfaits par cette dernière
journée, les topi et le GCC se retrouvent sur la
piste pour les traditionnelles grillades qui se
déroulent, comme d'habitude maintenant, à l'heure du
goûter.
Retour encore une fois tardif au
local pour le rangement du matos.
JCL
______________________________
Cela représente quasiment une équipe de foot avec un
remplaçant et 2 supporters
En cette journée printanière un peu frisquette un
groupe d'irréductibles va encore se promener sur la
falaise de Lano.
Le RDV et prévu au local à 8 h 00. Pas de
retardataires, on devient bon. Comme prévu avec les
nouvelles résolutions, le matériel a été préparé le
jeudi. On prend le petit café et viennoiseries. Puis
on charge le matériel dans les 4x4 de Alain et
Jean-Noël. Nous retrouvons JYC au départ de la
piste, cette fois-ci nous n'aurons pas droit au
stand petit déjeuner d'Alexia et Noël.
-
Vu le nombre de participants le programme va
être plus ou moins le suivant :
-
Installation de la main courante (corde jaune)
de la via ferrata définitive
-
Installation des mains courantes dans l'alcôve
(corde de la même couleur)
-
Essai de la tyro depuis la grotte jusqu'à la
plateforme de tamisage
-
Aménagement du raidillon de la descente du bout
de piste vers la rivière
Le matériel moins nombreux que lors de précédentes
journées est assez bien réparti. Rémy encadré par
JCL part pour équiper la voie de la descente
normale, c'est finalement JCL qui s'y collera. Wanda
et HP feront un peu les manœuvres. Noël et Dumé vont
légèrement modifier le départ de la main courante
rigide, puis Marie est Alexia vont tendre la main
courante d'assurance. Alain et JYC vont s'attaquer à
l'aménagement de la descente. JN et Véro fignoleront
le démaquisage.
Dans un premier voyage, JN, Alain et Wanda vont
monter 3 planches sur la zone de tamisage, elles
permettront aux archéos de travailler dans de bonnes
conditions.
Toutes ce petites mains sont à l'ouvrage, la météo
est encore des nôtres, malgré un petit air en
falaise. Tout ce qui a été prévu est en plein
accomplissement, tout va pour le mieux. Les abeilles
nous laissent tranquilles ; elles ont envoyé quand
même quelques éclaireurs. La seule « difficulté » de
l'équipement de la corde d'assurance sera juste à la
fin de la mise en place. En effet il faut calculer
comment l'installer dans la dernière partie
verticale, de façon à ce qu'en cas de chute on ne se
retrouve pas en facteur 2. Et c'est là que le
conseil des sages (Marie, JCL, Noël et Dumé) se
réunit afin de trouver une solution. Deux spits sont
plantés par Marie à bonne hauteur, là où la paroi
est de bonne qualité. La corde arrive en bas des
marches, elle y est guidée par un maillon rapide
fixé à un barreau, puis elle remonte vers les 2
nouveaux spits, pour ensuite se diriger vers la
plateforme.
Puis Dumé redescend en pied de falaise au niveau de
l'aire de tamisage pour récupérer le bout de la tyro
qui va lui être envoyer et la fixer sur le
magnifique chêne.
Pendant ce temps l'équipement des mains courantes se
poursuit dans la cavité. Il est 15 h 00 et les
efforts ont creusé les estomacs. La panette
et les petits pains seront les bienvenus.
Dumé remonte et rejoint Noël en bout de VF, ils vont
fixer une barre main courante supplémentaire ainsi
qu' un morceau de corde de confort au niveau du
départ de la VF.
Puis ils vont revenir au point bas de la tyro pour
faire un test en descente. JCL va envoyer deux kits
de matériel accrochés à un maillon et retenus par
une corde de freinage, ils vont arriver
tranquillement comme prévu. Nous n'avons pas fait de
test remontant, mais en mettant une poulie et pas
trop de poids cela devrait marcher. L'essai est
concluant et la tyro est démontée. Noël et Dumé vont
descendre les kits jusqu'à la bifurcation des
sentiers. Puis ils remontent jusqu'à la VF pour
retrouver les autres participants mis à part JCL qui
va repartir vers la cavité et déséquiper la corde
d'assurance et la laisser au niveau de la
plate-forme. Puis il va remonter par la voie
traditionnelle, et la déséquiper. Tout le monde
redescend vers le camp de base et quelle belle
surprise nous attend sur la partie qu'ont aménagée
Alain et JYC. En effet nous ne reconnaissons plus le
petit raidillon. Des marches dignes d'un jardin à la
japonaise avec dalles et rondins de bois nous
tendent les pieds, sacré boulot !!. JCL nous rejoint
quelques minutes plus tard. Les agapes vont bon
train et comme d'habitude, c'est toujours autour
d'un bon verre que les discussions fusent et ce
coup-ci devinez de quoi on va parler !!!!
d'élections, oui mais d'élections présidentielles.
Les pronostics sont lancés, et les magagnes aussi.
Le traditionnel retour assez tardif au local est lui
aussi respecté.
Le bilan de la journée est très positif puisqu'on a
pratiquement fait ce qu'on avait programmé.
Cependant il va falloir que le premier jour de
fouilles :
-
Faire les derniers fignolages techniques de
dernière minute
-
Réunir les archéos et leur présenter
l'équipement qui a été posé
-
Réviser la mise en place des baudriers et
l'utilisation des longes
Dumè
|
Samedi
29 et dimanche 30 avril 2017
Spéléo, travaux casetta
Gouffre Buga di a Cutina, Ghisoni
Participants
-
ITP :
Sébastien C.,
Dominique D., Alain G., Marie G., Noël R.,
Marie-Pierre R., Alexia S.
TPST :
Photos
Objectifs :
1) Nous avons prévu d’aménager quelques tronçons de
la piste entre les premières bergeries et le
terminus.
2) Équipement du trou et techniques de réchappe
Tout commence le samedi matin à 8 h 00 par le
traditionnel café du matin suivi du chargement du
matériel dans les 4x4 de Pierre et de Dumè. Ensuite
un petit arrêt au géant Casino de la Rocade pour
acheter un réchaud tout neuf. Nous reprenons la
route et nous retrouvons à Aléria pour la
pause-café/pain. De là nous repartons direction la
piste de la Casetta. A propos de la piste, celle-ci
s’est fortement dégradé dès quasiment depuis le
départ et jusqu’au col des chasseurs. En effet les
grosses pluies de 2016 ont beaucoup raviné la piste
et à plusieurs endroits il faut combler des ravines
de façon à ce que les 4x4 puissent passer. Il faudra
également enlever des branches et couper quelques
pins en travers du chemin. A partir du col des
chasseurs la piste est moins scabreuse, mais
présente encore quelques difficultés. Après près de
1 h 30 digne d’un trail 4x4 nous arrivons enfin au
parking terminal (il est 12 h 30). Nous attaquons
les va-et-vient entre les voitures et notre humble
demeure pour transporter le matériel et les agapes.
Au niveau mobilier nous avons récupéré quelques
éléments de cuisine pour embellir la cuisine. Une
fois que tout le matos est à la Casetta on commence
à souffler un petit peu. Marie et Alexia se dévouent
pour aller rebrancher l’eau. Noël et Dumè rangent un
peu devant la Casetta. Les filles reviennent en nous
signalant qu’elles n’ont pas pu brancher le tuyau.
Nous y retournons et nous apercevons que le tuyau
est trop de 5 m environ pour pouvoir le brancher
dans la vasque supérieure. Après moult tentatives
Noël trouve la solution en le coinçant en dessous du
passage à gué.
Dans l’après-midi Noël et Dumè vont s’attaquer aux 2
écailles rocheuses qui se trouvent en travers du
chemin avant le petit ruisseau après les bergeries
et qui font partir en crabe les 4x4. Le burineur
fait vroum vroum, la masse fait tong tong et nos
deux compères font les cons cons. On finit par
décaisser environ 20 cm sur la partie du haut, ce
qui redresse considérablement le niveau de la piste.
Vers 20 h 00 Alain et Marie-Pierre nous rejoignent.
En effet Alain revenant du sud a rejoint
Marie-Pierre et sont montés ensemble.
Le lendemain dimanche comme prévu Sébastien nous
rejoint pour le petit déj. Il est monté à pieds
(sacré gaillard !!!). Il a prévu de faire le trou
avec Marie, Marie-Pierre et Alexia. Ce qui va
permettre de faire de l’entrainement pour le camp de
l’Hérault et de réviser des techniques de réchappe.
Après le terrassement de la veille, Dumè, Noël et
Alain vont s’attaquer au nivèlement de la piste à
l’endroit où le devers est assez important
entrainant des risques de glissades en temps de
pluie. Mais dans un premier
temps ils vont tenter d’arranger le passage avant
les premières bergeries. Des cailloux, de la terre,
du creusement et du nivèlement seront nécessaires
pour essayer de canaliser l’eau en dehors du chemin.
On reprend le décaissement de la piste. Celui-ci
prend du temps car on fait tout au burineur. En
effet il faut creuser d’environ 30 cm sur la partie
haute de la piste et ratisser vers le bas de façon à
redresser le profil de la piste. Il est bientôt midi
et nos petits bras commencent à fatiguer.
Dumè
|
Mardi 2 mai 2017
Spéléo interclubs,
prospection
Sorio, Santo Pietro di
Tenda
Participants
TPAP : 3h00
Photos
Jean est de retour pour une campagne de recherches
entomologiques. Il a mis à profit son hiver pour
étudier de près les anciennes cartes au 25 000ème,
les écrits de Rémy et Béron et les cartes
géologiques. En croisant toutes ces données, il a pu
aligner une longue liste potentielle de cavités. Il
est vrai que les anciennes cartes comportaient de
nombreux lieux dénommés « Grottes, speluncato… ».
De quoi programmer de belles sorties de prospections
quand l’équipe de retraités va s’étoffer.
En attendant on décide de se concentrer sur la
région de Sorio, pourtant peu propice aux cavités,
car essentiellement composée de prasinites, mais il
existe quand même deux cavités intéressantes, I
Topi Pinnuti (belles fractures tectoniques) et
Gudrone. Lors d’une sortie antérieure il
avait pu explorer une cavité d’une dizaine de mètres
après I Topi Pinnuti et avait aperçu à la
jumelle des « trous noirs » plus haut dans la
montagne en direction de Santo Pietro di Tenda.
Rendez-vous
est pris à 9 h avec JY au point chaud du col San
Stephano pour le café, mais point de café, il y a
une coupure d’eau… On file donc sur Rapale où l’eau
coule au robinet et le café est très bon. Puis route
vers Sorio et premier arrêt à la grotte I Topi
Pinnuti pour JY qui fera son inventaire chiro,
présence de grands rhinos. Pendant ce temps, Jean
part à la recherche de l’aristoloche, une plante sur
laquelle butine un papillon spécifique appartenant
au genre Zerynthia[1] ; présent
dans la région de Nice, inconnu à ce jour en Corse.
La plante est repérée à une centaine de mètres de la
grotte.
Jean nous emmène ensuite au départ de la
prospection, une centaine de mètres après le virage
qui suit sur la D52 (cf. carte), au départ
d’une piste pentue. Départ pour 10 h 30, la piste
mène à une bergerie mais avant devant nous se dresse
un portail fermé par un cadenas, haut de 1 m on le
franchit aisément par-dessus mais que faire d’Oscar,
50 kg à bout de bras ça pèse… mais après quelques
atermoiements, il arrivera à passer dessous, juste
la place pour la tête mais pour un chien de spéléo
c’est le baptême de l’étroiture.
Jean propose d’aller retrouver la cavité d’une
dizaine de mètres de développement qui s’ouvrirait
au-dessus du virage. Le décor est sympa, énormes
rochers posés au milieu d’une forêt clairsemée de
chênes verts, on trouve quelques abris sous roches,
des gros tafoni aménagés en enclos à chèvres,
mais impossible de retrouver la fameuse cavité. On
décide alors de monter vers la crête pour avoir une
vue d’ensemble. La forêt fait place à un maquis ras
parsemé de blocs de prasinites, la progression est
facile. On tombe sur une piste qui nous amène au
bord du ruisseau de Canneo. Au loin on semble
apercevoir à la jumelle des trous noirs dans des
escarpements près de la fontaine de Mausina mais
c’est un peu loin de notre zone de prospection.
Belle vue également sur le canyon du Nocio.
On oblique à droite vers le Nord pour atteindre un
point haut surmonté d’une croix mais nous sommes
arrêtés par le ruisseau de Petrical, un profond
ravin qui semble difficile à descendre, il faudrait
contourner les barres rocheuses par la gauche. On
hésite un peu car sur la rive opposée on voit en
effet de gros tafoni dont certains sont
murés, ce sont les fameux trous noirs aperçus à la
jumelle par Jean. Aucun espoir de cavité. On fera
demi-tour.
On passe encore près d’abris sous roches aménagés,
l’activité pastorale devait être très développée
dans cette zone. On retrouve la piste qui nous amène
directement à la bergerie du départ. Oscar
rechignera un peu à repasser son étroiture. On a un
peu de temps devant nous, on file à Santo Pietro di
Tenda pour aller voir la grotte A Teppa di Lupino,
que ne connaissent ni JY, ni Jean. Cette petite
cavité — 25 m de développement pour 3 m de dénivelé
—, a fait l’objet d’une campagne de fouilles en 2003
et 2004, dirigée par Michelle Salotti et Elisabeth
Pereira – laboratoire de géologie de Corte – qui a
permis la découverte de lames d’obsidienne, d’un
talon de hache, de percuteurs, de tessons qui
attesteraient la présence de l’homme il y a 3 à 5
000 ans. De nombreux ossements, notamment du
prolagus et de la musaraigne fossile (qui s’est
éteinte en Corse à l’âge du fer)[2]. À
5 mn à pied du village, la cavité est située une
vingtaine de mètres au dessus du chemin, un peu
perdue dans les ronces et les fougères. Pour y
accéder, il faut escalader un ressaut très glissant
qui n’effrayera pas JY, mais fera hésiter JN et Jean
(ainsi que les aboiements d’Oscar). Rapide visite de
dix minutes et on retourne aux voitures.
Direction le pont de Briacale pour un pique-nique
succinct, on n’a pas vraiment prévu… pas de nectar
rouge, salades en boîte et pomme… Arrêt ensuite à
Rapale pour un café et chacun regagne ses pénates.
[2]
Bulletin de la Société des
sciences historiques et naturelles de la
Corse N° 724-725 (2008)
« A Teppa di u Lupinu » :
étude de provenance du mobilier des hommes
établis…
H. Paolini-Saez, F.-X. Le
Bourdonnec, G. Poupeau, C. Bressy, M.-M.
Ottaviani-Spella, E. Pereira,
P. Tramoni, A. Berlinghi, S.
Lorenzo, I Topi Pinnuti, M. Salotti
JND
|
Vendredi 5 mai 2017
Spéléo interclubs,
visite
Grotta di Ghjuvani,
Santa Maria di Lota ; prospection, Meria
Participants
TPST :
1h30
TPAP :
1h00
Photos
La saga
des grottes oubliées se poursuit. Après la grotte de
Tufo, qui est toujours perdue dans le maquis
de Castagniccia, on se décide pour la Grotta du
Ghjuvani, située sur la commune de Santa Maria
di Lota. Découverte dans les années quatre-vingt dix
et visitée jusqu’en 2003 (24 juin
1995/16 décembre 1995/21 juin 1997/18 juillet
1997/11 janvier 2003/19 janvier 2003),
cette cavité qui développe 133 m pour un dénivelé de
17 m, avec un puits de 5 m et de belles formes
d’érosion et de karstification, présente un fort
intérêt spéléologique. On est dans une minuscule
zone de
calcschistes et micaschistes qui avait permis
l’extraction de matériel calcaire pour alimenter des
fours à chaux.
Seul JN l’avait visitée à plusieurs reprises, les
autres protagonistes de la sortie ignoraient son
existence. La dernière visite à l’entrée de la
cavité remontait au 28 juillet 2009, pour un
repérage GPS. Déjà à l’époque l’accès n’avait pas
été évident, il avait fallu se battre avec quelques
passages de salsepareilles. Alors pour simplifier
l’accès (il fallait passer dans des jardins privés)
et compte tenu des modifications urbanistiques sur
la commune, on avait repéré que des villas avaient
été construites juste au-dessus du front de taille
de la carrière où se situe la cavité. Pour en être
sûr, JN s’est déplacé sur site la veille pour
vérifier et en effet le GPS indiquait la grotte à
25 m. Mais il pleuvait fort et il n’avait pas été
plus loin, on verra demain.
Rendez-vous est pris chez Véronique pour 9 h, on
joue à domicile, puis direction le hameau de Partine ?
On est rapidement en contrebas des villas, où l’on
discute avec le proprio en train de débroussailler.
Pas de souci pour passer à la limite de son terrain,
accueil très sympathique. Il n’a jamais entendu
parler de grottes dans le voisinage. JN retrouve le
point de la veille — grotte à 25 m — mais c’est 25 m
de vide ! on est en effet à la verticale du front de
taille. On n’a pas la corde pour…
On hésite à contourner par la gauche ou par la
droite. À gauche JN revient bredouille, le maquis
est inextricable… on part à droite, d’autant plus
qu’un sentier bien tracé descend vers la vallée.
Mais rapidement la trace se perd et nos explorateurs
s’égaillent au milieu des lentisques, des arbousiers
et surtout des salsepareilles. Finalement on se
retrouve dans le jardin de la villa que l’on
traversait lors des explorations antérieures. JN
reconnait le sentier qui longe le mur et se dirige
vers les fronts de taille, il y en a deux et c’est
le second qui nous intéresse. On est à 120 m de la
cavité.
Mais depuis 2009, où le maquis était déjà dense, ça
a bien poussé ; on arrive à trouver la première
carrière où l’on doit obliquer à droite mais ensuite
c’est le mur végétal. JY réussit en premier à
retrouver le front de taille et la cavité…
heureusement que les coordonnées GPS étaient bonnes,
il y avait de quoi abandonner. Une heure pour faire
100 m, on arrive trempés de sueur (pour ceux qui
avaient mis la combi spéléo) et d’eau (il avait bien
plu la veille) et bien griffés pour ceux qui ne
l’avaient pas mise…
JY s’est déjà engouffré dans la cavité pour son
inventaire de rhino. Entrée un peu étroite, puis le
ressaut de 2 m en plan incliné (présence d’un petit
rhino comme lors des précédentes visites), JN attend
HP et Jean qui ferme la marche. Ayant passé
difficilement l’entrée et voyant l’Étroiture de
la Bouteille, Jeannot décide de déclarer
forfait. Il est vrai que cette étroiture parait
vraiment étroite à JN, mais JY est passé !
Finalement ça passe bien. Bouteille et vieille pile
de 1995 sont toujours là !
On retrouve JY au bord du P5,
installation sangles et échelle, on se passera de
corde d’assurance, on n’a pas de baudard. Autant la
première partie était poussiéreuse (ce qui avait
enclin Jean à ne pas poser de pièges), là on trouve
un fond humide avec deux tas de guano. Visite rapide
des deux extrémités de la « salle » et remontée de
l’échelle.
Direction la Salle Sup’, intéressante pour
ses formes de concrétions, plancher stalagmitique,
draperie échancrée, mais pas de présence d’araignées
Meta, si nombreuses lors de derniers
passages. On en verra deux exemplaires avec cocons
lors du retour et près de la sortie. JY repart en
premier et rate la sortie, le voilà parti pour la
boucle de la Salle Sup’, le passage bas n’est
pas évident. L’Étroiture de la Bouteille se
repasse bien, de quoi faire de sympathiques photos
d’accouchements, et nous voilà sortis.
Pendant l’attente, Jean a repéré les lieux et nous
propose de repartir vers le Nord pour contourner le
front de taille. En effet quand on lève les yeux, la
villa où nous étions le matin est 25 m plus haut. HP
aimerait bien escalader mais les blocs ne semblent
pas très stables. C’est reparti dans le maquis, une
vague sente puis plus rien, impossible d’avancer, il
faut ramper sous la végétation. Finalement au bout
de 20 mn, JY arrive à sortir de cette jungle de
salsepareilles pour déboucher au pied de la villa où
JN avait renoncé le matin.
Guidé à la voix, HP dans un ultime effort, suivi de
ses deux acolytes, réussit à surfer sur la canopée
de salsepareilles pour atteindre l’orée tant
espérée. La propriétaire de la villa et au balcon et
nous accueille très gentiment, un peu surprise
d’avoir entendu des voix provenant du maquis et de
voir surgir quatre vieux évadés de l’Epahd de Saint
Hyacinthe… Échanges très sympathiques, on a
l’autorisation de revenir.
Pour la prochaine visite, qui sait ? il faut passer
par le front de taille, installer une C35 amarrée
sur de beaux chênes qui poussent en lisière en
contrebas de la première villa et descendre en
direct, on doit arriver quasiment à l’entrée de la
cavité.
C’est l’heure du casse-croûte, en dix minutes on est
à Miomo pour savourer la bière et le rosé. Deux
heures plus tard — on n’échappera pas aux
discussions sur l’élection de dimanche —, JY et HP
doivent repartir. Il nous reste du temps avec
Jeannot pour aller voir un lieu-dit dénommé
E Grotte sur la commune de Meria. Le site est
accessible apparemment facilement depuis l’ouverture
d’une piste qui dessert le champ de panneaux
photovoltaïques au-dessus du village.
On
emprunte la piste jusqu’au lieu-dit Murteda,
et là une barrière grillagée. On préfère aller voir
si il y a une présence dans la maison et un monsieur
très sympathique nous donne l’autorisation sans
difficultés, la barrière a été posée par le berger.
On continue en 4x4 mais pour s’arrêter 100 m plus
loin, monticules de terre et de rochers et une
barrière métallique bien fermée, « Accès interdit
par arrêté municipal ». Il faut se résoudre à
grimper à pied.
La piste est belle, au moins deux voies, taillée
dans la
montagne, mais elle grimpe bien, on mettra presque
45 mn pour monter de 200 m en dénivelé et au moins
2 km. On arrive finalement sur le site de E Grotte.
Un massif rocheux qui se détache du maquis et au
sein duquel on devine des tafoni. Mais on n’a
nulle envie de se rebattre avec les salsepareilles,
bien qu’il y ait quelques passages de sanglier, on a
assez donné le matin ! On devine des restes de murs,
ce qui signifie probablement des abris aménagés
et la carte géologique donne des précisions sur la
zone, deux langues de schistes/calcschistes et
quartzites micacées. Qui sait ? Il faudra revenir en
fin d’année pour éviter les chaleurs lors de la
grimpette.
Il est temps de redescendre, le vent frais venant de
l’Est nous rafraichit ; en contrebas sur la droite
sur le flanc nord du Campu Pianu, Jean
aperçoit encore des trous noirs… de belles fractures
dans des escarpements, mais là peu de probabilité de
cavité, on est en plein dans la serpentinite ? Vingt
minutes plus tard, on est à la voiture et retour sur
Miomo après une journée bien remplie.
JND
|
Lundi 8 mai 2017
Spéléo, visite
Grotte Santa Catalina,
Sisco
Participants
-
ITP : Michèle C.,
Wanda C., Albert D., Jean-Noël D., Henri-Pierre
F.
-
Gente canine : Zilia
TPST : 2h30
Photos
Rendez pris ce jour de commémoration d’arrêt des
combats de la seconde guerre mondiale, non pour
défiler devant le monument aux morts, mais pour
explorer la grotte de Santa Catalina (Sainte
Catherine) que Michèle, Wanda et HP ne connaissent
pas.
Un front perturbé descendu d’Italie a troublé une
journée qui s’annonçait très belle, mais déjà le
beau temps se relève. Nous sommes garés sur la route
impériale au pied du manoir Santa Catalina.
Vierge et martyre, Ste Catherine,
patronne des marins, des philosophes, des jeunes
filles et des guérisseurs, fut rouée et décapitée
par l’Empereur Maximin qu’elle refusa d’épouser pour
demeurer chaste et se consacrer à Dieu.
Une mystérieuse légende s’attache au manoir : en
1255 ou 1325, selon les sources, un navire
transportant un reliquaire attaché à la basilique
Sainte Catherine d’Alexandrie, d’Égypte en Avignon
où s’est installée la Papauté, est pris dans une
violente tempête au large de Sisco. Face au péril,
les passagers implorent Dieu, lui promettant de
déposer le reliquaire dans le premier lieu chrétien
rencontré en échange de leurs vies sauves et sont
exaucés. Ils peuvent aborder dans une crique devant
la grotte. Mais une fois leur navire réparé, ils
repartent vers Avignon. Une nouvelle tempête se lève
au cours de laquelle le navire sombre. Le reliquaire
peut toutefois être sauvé et est déposé dans une
petite chapelle datant du 12è siècle,
édifiée elle-même sur un sanctuaire du 2è
ou 3è siècle et sise sur un promontoire
au-dessus de la grotte. Dans le second quart du 15è
siècle, des religieux vinrent s’installer à côté de
la chapelle devenue lieu de pèlerinage, puis
construisirent un hôpital pour héberger les infirmes
qui affluaient chaque jour espérant un miracle comme
il s’en produisait journellement selon la tradition.
Les pèlerins descendaient en procession dans une
crypte de la chapelle par un escalier aménagé près
du chœur ; ils empruntaient un étroit couloir,
passait devant un petit autel et remontaient par
l’autre côté. Ce dispositif, réalisé au 15è
siècle, était peut-être une copie du Saint Sépulcre
de Jérusalem.
Une source miraculeuse à côté de laquelle pousse des
papyrus était réputée guérir les ophtalmies, tout
comme sa source jumelle qui coule près d’Alexandrie,
sur le lieu où fut édifiée la Basilique de Sainte
Catherine d’Alexandrie, dont l’édifice recouvrait un
ancien temple dédié à la déesse Isis.
Au 16è siècle les reliques furent mises à
l’abri des rapines barbaresques à l’église Saint
Martin de Sisco devenue plus sûre et dominante.
Elles sont visibles dans une armoire de la
sacristie.
Transportées dans des petits
coffrets en ivoire « elles comprennent un morceau
de la baguette que portait Moïse pendant sa
traversée du désert, un peu de manne tombée dans le
désert, un peu du limon ayant servi à façonner
Adam ; les bourses de la Sainte Vierge, de Sainte
Marie-Madeleine et de Sainte Catherine ; quelques
brins de fil filé par la Vierge, quelques gouttes de
son lait, un fragment du bois de la Sainte Croix, un
poil du manteau de Jean Baptiste… ». Les
reliques ont été authentifiées par l’évêque de
Mariana au 18è siècle !
Enfin un souterrain relierait le manoir à la mer.
L’existence de ce passage serait une quasi-certitude
mais on a perdu la trace de son entrée et de sa
sortie. La légende veut qu’il débouche dans le
tombolo de Sainte Catherine. Pourtant les
nombreuses visites des topis dans la grotte n’ont
jamais pu le retrouver.
Nous voilà donc devant le vaste porche d’entrée. Un
réseau karstique a percé ici des marbres calcaires.
La crique est encombrée d’énormes blocs rocheux
rendant tout accostage par la mer impossible. Ils
ont dévalés là lors de la construction de la route
impériale vers 1840 ou plus tard lors de son
élargissement, on voit les traces de barre à mine.
Le chemin de Sisco à Bastia passait auparavant par
le manoir. Nous observons un pilier maçonné sur le
côté droit de l’entrée et quelques restes de pilier
à gauche. Y avait- il une voute ? Un hangar à
bateau ? Un oratoire ?
Nous pénétrons dans la grotte : deux petits rhinos
dorment au plafond, arrivons à la Salle des Ébats,
on compte encore deux petits rhinos, nous descendons
ensuite à la Salle Verte puis au fond de la
galerie. Une chauve-souris y volette, un euryale
d’après Jean-Noël. Retour sur nos pas. On s’équipe
pour accéder aux Salles Supérieures.
Jean-Noël s’enfile en premier sur la vire en
permettant l’accès, suivi de HP. Wanda cherche à
passer trop haut sur de mauvaises indications
(involontaires) de HP et Jean-Noël, bloque son
casque, peste contre le monde entier, s’épuise,
recule puis revient à la charge et finit par passer.
Albert se bloque, retenu par ses longes. On visite
les salles du haut. On jette un coup d’œil à un
boyau ascendant qui se termine par une trémie.
Est-ce là l’accès au souterrain. Pas très accessible
comme passage. Puis on installe une corde pour la
descente. HP déséquipe et par peur de ne pouvoir se
délonger, refait le chemin inverse plutôt que de
basculer sur une sorte de grosse bitouille au pied
de l’étroiture. A posteriori on verra une
vidéo d’Antoine passant aisément à la montée en se
juchant sur cette bitouille mais avec une longe très
longue.
On ressort Zilia, coincée dans une alcôve, qui nous
attendait silencieusement dans le noir. Dehors le
soleil est radieux. Un dernier regard à la statue et
l’on part boire un pot chez Jeannot à Erbalunga. Le
mystère de l’accès au passage souterrain reste
entier.
Biblio :
HP
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Dimanche 14 Mai 2017
Spéléo, visite
Tre Grotte in Ghjovellina : a Sapara, a Leccia Torta,
Upulasca
Participants
-
ITP : Wanda C., Henri Pierre F., Noël R.,
Marie-Pierre R., Alexia S.
-
La toutounette : Nala
TPST :
Rendez-vous aux pains chauds du Golo initialement
pour Morosaglia en vue d’un entrainement pour le
camp de l’Hérault, mais Noël est averti par Dumé le
matin qu’une course de voiture ancienne en bloque
l’accès. Changement de programme donc ; direction la
Ghjovellina.
Premier arrêt à la Sapara dont l’entrée est occupée
par des vaches, puis on monte à Castiglione (village
fortifié en Corse), perché sur son rocher calcaire
au pied des aiguilles de Rundinaia. Une légende veut
que les maisons du village soient reliées à un
réseau de souterrains karstiques permettant la fuite
de leurs habitants en cas d’attaque sarrasine.
On descend le jardin pentu à l’entrée du village ou
se trouve la grotte. Pas de chêne tordu mais des
ronces qui bouchent l’entrée et que Noël armé d’une
serpette dégage à grands coups de moulinets.
La galerie est fraiche, très humide. On y trouve
quelques pièges à troglobies posés par l’ami Jean et
des débris divers, pot de chambres, pièces
métalliques informes qu’il faudrait signaler au
service d’entretien municipal. La grotte a été
équipée et topographiée en 2012 avec une corde et
une main courante à demeure, mais Noël ne s’en
souvient plus bien et on trimbale 2 kits de cordes
en cas.
Passée la « fissure inaccessible de Rémi », Alexia
équipe le P7 et nous descendons dans la diaclase,
gagnons le fond et empruntons un boyau ascendant qui
aboutit à une corde en place qui permet de remonter
sur une coulée de calcite à un premier plateau puis
à une deuxième salle plus haut. Alexia teste
prudemment la corde, ignorant depuis quand elle est
installée.
Au sommet on aperçoit un conduit qui monte
verticalement mais son accès est acrobatique et
mérite une prochaine exploration. Une chauvesouris
s’envole à notre approche.
Nous redescendons sur la vire inférieure. Elle est
concrétionnée de petites stalagmites brunâtres comme
un tapis de fakir spéléologue, avec des gours
remplis d’une eau poisseuse, collante. Ces
stalagmites sont-elles d’origine uro-fécale ? Une
analyse chimique et bactériologique pourrait être
réalisée. Penser à amener un petit pot à la
prochaine visite et une bandelette urinaire à la
recherche d’urobilinogène. Alexia et Marie-Pierre
ont bu un peu d’eau suintante ignorant sa possible
origine. On verra l’effet dans les deux prochains
jours. Longée à la main courante installée par JCLM
en 2012, on suit la vire vers la salle de la
rouille, on y patauge dans une boue peu ragoutante.
On met en place autour d’un AN une corde rappelable
pour descendre en sécurité la première partie du
boyau puis une autre amarrée sur 2 plaquettes et
l’on rejoint l’entrée de la diaclase ou nous attend
impatiemment Nala. Noël déséquipe à la descente mais
la corde enroulée autour d’un rocher se bloque et il
doit remonter le P4 pour la débloquer.
On décide ensuite d’aller pique-niquer à la Sapara
au bord du ruisseau de Terrivola. Crudités,
Miggliacci, pâté, Cantal et Pecorino, brioche au
sucre accompagnés d’un Côtes du Rhône rouge.
HP recherche infructueusement aux alentours des
Gouets maculés.
Nos agapes achevées, nous allons visiter la grotte
pléonasmatiquement dénommée a Sapara . Elle
bénéficie d’un
arrêté de protection de
biotope car elle sert de transit au Murin
de Capaccini et au Minioptère de Schreibers ; une
partie est interdite à la visite et obturée par une
grille. On se contente donc de visiter le Lac dont
la profondeur avoisine 1 mètre puis après une petite
escalade un goulot qui aboutit au bord de la
rivière. 2 chauves-souris que l’on n’identifie pas
volent autour de nous.
Wikipedia reprend à
propos de la Sapara la vieille légende d’un réseau
de galeries longues de plusieurs dizaines de km qui
coure sous la corse schisteuse, emprunté par les
bergers et dont une des entrées se situerait à
Sapara et une sortie à Calvi près de la Revellata.
Des militaires auraient fléché le parcours avec de
la peinture blanche encore visible par endroit ?? La
mairie en aurait obturé l’accès ? De même le précis
de Géographie physique de la Corse d’Ambrosi (1929)
que nous avait envoyé Silvain faisait partir de
Pietralbella un ancien cours du Golo exploré par des
professeurs de l’Université de Christiana
(Danemark ?).
Troisième étape : grotte de Popolasca. Vaste cavité
au pied des aiguilles de granit rouge éponyme,
transformée en salle des fêtes. Pas vraiment de la
spéléo, mais une curiosité. On visite un peu le
village qui est désert en cette saison puis on
redescend sur Bastia.
Bilan : journée agréable à la fraiche dans le calme
et le coté sauvage de la ghjovellina. 3
chauves-souris vues. Etude des stercostalagmites de
Leccia
Torta
à faire.
HP
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Mardi 30 mai 2017
Spéléo-archéo interclubs
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Henri-Pierre F., Alain
G., Marie G., Jean-Claude L.
-
GCC : Jean-Yves C.
-
Archéos : Patrice C., Philippe
G., Franck L., Bénédicte Q.
-
La toutounette : Nala
Photos
C'est parti pour la campagne de
fouilles 2017. HP récupère JC à Ceppe et ils
retrouvent Marie au pain chaud du Golo. Café.
Retrouvaille peu après le pont de San
Lorenzo sur le Golo avec JY, qui pompe sur son
nouveau gadget hi-tech qui permet de moins tousser
en fumant !
L'équipe technique ne perd pas de
temps, HP balise le chemin avec les panneaux
préparés par Dumè et Nono, JY vérifie les barreaux à
coups de massette, Marie et JC équipent la descente
depuis le plateau et la descente vers le bas de
falaise. La mini tyro est également installée entre
la plateforme et la zone de tamisage.
Les archéos arrivent vers midi, il
est décidé de pique-niquer avant d'entamer les
fouilles. Pas de grillade et que du light en boisson
...
Plein d'entrain, les archéos décident
d'accéder à la plateforme par la corde. De toutes
façons, les abeilles interdisent pour l'instant le
passage par la via ferrata, HP et JC en ont fait la
piquante expérience ! Alain fait un passage très
discret et peut ainsi accéder pour la première fois
à la cavité. « Tout ça pour ça ! », mais il
n'a pas encore vu les vestiges.
Ajout de la main courante inférieure
et premières utilisations de la tyro. Du matériel
est monté vers la plateforme, des seaux sont
descendus vers la zone de tamisage.
Traitement du problème des abeilles
en fin d'après-midi, à confirmer ...
Il est plus de 20h00 lorsque le
portail est fermé ...
JCL
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Jeudi 1er juin 2017
Spéléo-archéo interclubs
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Alain G.
-
GCC : Jean-Yves C.
-
Archéos : Anne-Gaëlle C.,
Patrice C., Philippe G., Franck L., Bénédicte Q.
Arrivée à 8h au départ de la piste,
quelques minutes après les 3 voitures sont en route
pour le pk.
Montée au site.
Rdv au tamisage.
Philippe organise la montée à la
cavité des 2 filles et de Patrice, sur corde et/ou
via ferrata.
Il m’est proposé comme activité pour
la journée de continuer le décaissage qu’avait
commencé la veille JY, c’est-à-dire la partie sous
la cavité, à mi-distance du bas de la paroi et dans
laquelle plein de choses ont pu tomber.
Travail de terrassier en plein soleil
jusqu’à midi, déjeuner, et reprise début après-midi
après avoir été invité à voire Philippe extraire un
crâne et autres os. Je ne suis pas prêt d’oublier
ces quelques minutes.
Petit stop à cause de la pluie et
retour à mon décaissage.
Fin vers 18h30, descente au pk.
Ramené les 2 filles au gîte car
Franck est à Ponte-Leccia pour faire les courses, le
Duster restant n’a que 2 places.
Super expérience.
Alain G.
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Vendredi 2 juin 2017
Spéléo, visite
Grotte de Jujurieux, Jujurieux (01)
Participants
-
ITP :
Albert D., Jean-Noël D.
-
Gruissan Prospection Spéléo :
Jean-Marie B., Claire F.
TPST : 3h00
Photos
Comme pour tous les congrès de la FFS, le comité
organisateur équipe différentes cavités dans leur
région. Pour 2017, le
congrès, organisé
par le CDS 01 se tenait à Nantua, et Albert et
Jean-Noël y participaient ; Albert comme grand
électeur GE, de la LISC et Jean-Noël comme membre du
Conseil d’administration. Arrivant le vendredi sur
place, on avait prévu de retrouver Claire et
Jean-Marie, nos amis de la CoMed, pour partager
ensemble une sortie.
La mise en ligne des topos ayant pris du retard, le
choix de la cavité s’est décidé au cours du vendredi
matin. En cours de route, peu après Marseille,
Jean-Marie nous appelle pour fixer le rendez-vous à
Jujurieux afin de visiter la grotte homonyme. Elle
est située sur notre route, peu avant d’arriver à
Nantua, c’est une traversée, deux petits puits de
quelques mètres, cela devrait être assez rapide.
On se retrouve sur la place de l’église pour midi,
il fait un temps magnifique. Direction la sortie du
village, l’entrée de la cavité se situe au niveau
d’une ancienne carrière. Une voiture sur place, des
locaux. On les voit rapidement arriver, ce n’est pas
moins que Bernard A., le président-adjoint du CDS
que JN avait rencontré lors d’un CA, accompagné d’un
autre vieux briscard. On se fait expliquer un peu la
cavité car la topo téléchargée est un peu confuse.
Il y a bien une traversée qui ressort en haut du
front de taille mais il faut pour cela franchir une
Boîte aux Lettres, un mot que JN n’aime pas
trop… Mais d’après Bernard, elle serait
franchissable en hauteur sans trop de difficultés,
on verra…
On casse d’abord la croûte à l’ombre des bouleaux.
On s’équipe et puis c’est parti, un sentier un peu
raide, bien aménagé et balisé, qui nous amène en à
peine un quart d’heure à l’entrée de la cavité.
13 h, on pénètre dans un beau porche elliptique de
2x1,50 m et une galerie déclive aux dimensions
humaines, de 1,50 à 2 m de diamètre, avec quelques
toboggans, et au bout de 50 m une partie plane. Soit
on continue droit devant par un plan incliné
argileux remontant soit on descend un P6
en paroi droite. On optera pour cette voie. Descente
dans difficulté, la galerie continue horizontale, de
même diamètre, avec de belles coulées
stalagmitiques, passage en dévers équipé d’une vire,
une remontée dans des blocs et une étroiture basse
en laminoir qui se franchit aisément, on débouche
dans la Cathédrale. Vaste salle de plus de
15 m de haut, un plan incliné équipé d’une corde
nous incite à grimper mais en fait la suite est sur
la gauche derrière des blocs.
Nous somme en haut du P9 avec un départ
un peu aérien comme celui de l’Aven du Bois du Bac.
Rapidement, il se descend contre paroi et on se
retrouve devant une fourche. Deux galeries de même
diamètre, 2x1 m partent l’une vers le Nord et
l’autre vers le Sud. JN arrivé en premier opte pour
ce qui lui semble revenir sous la Cathédrale,
donc vers le front de taille, en passant par la
fameuse BAL. La palanquée suit. Galerie de
belles dimensions sur plusieurs dizaines de mètres,
un passage bas mais qui ne mérite pas le nom
d’étroiture, puis cela se rétrécit. Il faut ramper,
sur des planchers stalagmitiques, des oppos sur des
vides de quelques mètres, une étroiture au milieu de
concrétions, Claire commence à se poser des
questions sur la suite. Un élargissement permet à
Jean-Marie de poursuivre en tête, on l’entend
frotter et ahaner, la suite ne semble pas
réjouissante. On a du se planter et partir vers le
réseau qui s’enfonce dans la montagne où la topo
parle d’étroiture sableuse… On décide de faire
demi-tour.
Retour en bas du P9. En avant vers
l’autre branche, une grande laisse d’eau à franchir,
heureusement quelques blocs sont bien disposés, la
galerie semble ensuite se rétrécir. Jean-Marie
consulte sa boussole et on s’aperçoit que nous somme
en direction du Nord donc on s’éloigne de l’entrée,
on aurait pu vérifier avant… Soit on veut faire la
traversée et il faut reprendre la galerie un peu
rastèg que l’on a parcourue en premier, JM ne devait
pas être loin de la fameuse BAL, soit on ressort par
l’entrée. Un vote démocratique aboutit au choix de
la seconde option. Déjà plus de deux heures qu’on
crapahute.
Remontée du P9 et au lieu de descendre
dans la galerie du P6 on part à
l’horizontal pour déboucher en haut du plan incliné
au niveau du départ du P6. Reste à
remonter la galerie d’entrée et on ressort au
soleil, il est 16 h. Dommage qu’on ait raté la
traversée, après tout la BAL se serait peut-être
bien franchie…
Direction Nantua où on assistera aux premières
descentes de la grande tyrolienne au-dessus du lac.
JNJND
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Vendredi 2 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Jean-Claude L.
-
Archéos : Anne-Gaëlle C.,
Patrice C., Philippe G., Franck L., Bénédicte Q.
Photos
Côté archéos les fouilles avancent
tranquillement, grattage, tamisage, ensachage.
Côté topi, changement des 2 cordes en
9 mm par des cordes en 10,5 mm, ça coulisse moins
bien mais les règles de travail sont respectées.
Installation d'un répartiteur et d'un
système balancier pour permettre à Anne-Gaëlle de
monter tranquillement.
Violent orage en fin de repas, la
foudre tombe plusieurs fois à quelques centaines de
mètres du site, les grondements de tonnerre
résonnent fortement dans la vallée. Tout le monde
reste à l'abri de la bâche tendue au-dessus de
l'aire de pique-nique.
Après la pluie ... le beau temps. Les
coups de tonnerre s'éloignent, la pluie cesse,
poursuite des opérations.
Fin des travaux vers 18h00.
JCL
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Samedi 3 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Jean-Claude L.
-
GCC : Jean-Yves C.
-
Archéos : Anne-Gaëlle C.,
Patrice C., Philippe G., Franck et Céline L.,
Bénédicte Q.
-
En apprentissage : Antoine L.
-
Initiés : Marie-Françoise L.,
Laurence L., Antoine L.
Photos
Les opérations de sauvetage
continuent.
JY termine le nettoyage de l'aire de
sédiments en contrebas de la cavité. JC fait visiter
le site à un collègue féru d'archéologie et à sa
compagne. Marie-Françoise se contentera du site de
tamisage et de la vue d'en bas.
La corde de sécurité de la via
ferrata est en grande partie démontée et reposée en
supprimant le croisement de celle-ci avec la main
courante rigide.
Encore une fois la pluie s'invite en
milieu d'après-midi, mais sans orage cette fois-ci.
La journée se termine par un agréable
barbecue au gite de Lano en compagnie du maire et de
son épouse. De savoureuses brochettes terminent
ainsi cette journée de mi-campagne.
La nuit est tombée depuis un bon
moment lorsque JY rentre sur Altiani, MF et JC sur
Biguglia. Un gros sanglier les a même salué au
passage !
JCL
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Mardi 6 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Jean-Claude L.
-
GCC : Jean-Yves C.
-
Archéos : Anne-Gaëlle C.,
Patrice C., Philippe G., Franck L.,
Kévin P., Bénédicte Q.
-
Invité : Pierre B.
(journaliste du Monde)
Photos
Déjà la 8ème journée de fouilles. Le
« tas d'os » a été dégagé mais il subsiste encore
quelques os enterrés. La couche de sédiments
contenant tous les vestiges se poursuit vers le fond
de la galerie et fera l'objet des prochaines
extractions. D'ailleurs, cette galerie prend peu à
peu une forme caractéristique des réseaux karstique,
le trou de serrure.
il est de plus en plus question
qu'une troisième campagne soit nécessaire en 2018
...
JC installe une bâche pare-abeilles
afin d'isoler le nid de la via ferrata. Le but est
de cacher à la vue des gardiennes de la ruche le
passage des via-ferratistes. Pas vu, pas piqué !
Un journaliste scientifique du Monde
monte jusqu'à la cavité en vue d'un article à
paraitre le mardi 13 juin. Il réalise également
quelques interviews.
Il est également
prévu pour le lendemain le tournage d’une séquence
d’un documentaire en coproduction entre plusieurs
chaines sur les pérégrinations des
Shardanes,
une des ethnies du bronze final composant les
Peuples de la mer, et qui auraient pu faire escale
en Corse … Albert et Alain seront sur place et
pourront donc donner des infos sur cette période de
leur jeunesse ;-)
JY et Kévin entament le décapage du
pied de falaise avec l'espoir de recueillir encore
quelques vestiges qui seraient tombés de la cavité.
Une planche d'environ 50 cm de long sur 15 de large
est dégagée, fait-elle partie du 1er cercueil ? à
confirmer ...
Fin des travaux vers 19h00.
JCL
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Mercredi 7 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Albert D., Alain G.
-
Archéos : Anne-Gaëlle C.,
Patrice C., Philippe G., Franck L.,
Kévin P., Bénédicte Q.
Quelques couacs pour joindre Albert
qui, je l’ai appris plus tard de sa bouche, ne lit
pas ses sms et n’écoute pas ses messages……
Je suis à 8h au départ de la piste et
en route pour le parking. Je fais la connaissance de
Kevin avec lequel je vais passer la journée à finir
de décaisser la partie au pied de la falaise dans
l’espoir de trouver quelque chose…. Au final, dixit
Kevin, ce sera des fouilles géologiques qui
permettront de mieux comprendre l’évolution de cette
falaise dans le temps.
Dans la matinée, arrivée du Maire et
des 2 membres de l’équipe de TV. Ils réalisent un
film où la grotte de Lano sera présente. Philippe
accompagne le cameraman jusqu’à la cavité en passant
par la via ferrata et au retour c’est Albert qui
accompagne le cameraman jusqu’à la zone de tamisage.
Ils continueront à filmer et photographier les
différentes étapes de fouilles, décaissage,
tamisage, dessins, mesures etc.…
Stop vers 12h pour se restaurer un
peu et surtout pour Kevin et moi de se mettre à
l’ombre.
Bénédicte nous apprend qu’ils ont
presque froid dans la cavité (courant d’air ?).
Vers 15h la mini équipe TV prend le
chemin du retour.
Les fouilles continuent dans la
cavité et peu de choses sont sorties ce jour.
Anne-Gaëlle a remplacé Franck au tamisage dans
l’après-midi.
Vers 18h30, feu vert de Philippe pour
la fin de journée des 2 Topi.
Kevin descend avec nous pour
reprendre un outil dans un des Duster et accueillir
un archéo qui, circulant en moto de route, a dû la
laisser au départ de la piste. Il était attendu bien
plus tôt !!!
Petit débriefing au tél avec JCL vers
20h pour lui communiquer les coordonnées du
responsable de l’équipe TV qui souhaite un contact
avec les découvreurs.
Alain G.
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Jeudi 8 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Jean-Claude D.
-
GCC : Jean-Yves C.
-
Archéos : Anne-Gaëlle C.,
Patrice C., Philippe G., Kévin P., Bénédicte Q.
-
Invitée : Hélène L.
Journée tranquille, Franck est sur le
continent.
JCD et LN, une copine de JCD,
retrouvent JY au départ de la piste. Les archéos
arrivent vers 8h10.
Pas mal de temps morts, pour les
spéléos comme pour les archéos.
La couche X est raclée jusqu'à la
roche, et la coupe fait bien 50 cm de haut, mais
visuellement, pour JY, semble stérile. Il reste au
moins 2 m à fouiller.
La fouille en pied de falaise n'a
rien donnée.
JCD et LN dégagent en début
d'après-midi.
Vers 17h00 une partie des archéos
part (veulent faire un peu de tourisme sur Aiti), JY
aussi, reste 2 archéos qui souhaitent amorcer une
nouvelle tranche.
JYC/GCC
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Vendredi 9 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Pierre L.
-
Archéos : Anne-Gaëlle C.,
Patrice C., Philippe G., Kévin P., Bénédicte Q.,
Maxime S., Anne-Sophie.
Photos
8h les 3 Duster montaient la piste
avec à leur bord Philippe, Patrice, Kévin Bénédicte,
Anne-Gaëlle et bibi.
9h Philippe part chercher Maxime et
Anne-Sophie arrivés du bateau Bastia jusqu'au bout
de la piste avec leur fourgonnette remplie de matos
topo, mesures GPS, théodolite ...
Beaucoup de terre, grotte et pied
falaise, manipulée pour aucun résultat de toute la
journée.
13h pause casse-croûte.
14h reprise des ateliers.
Descente de beaucoup de matos de la
grotte et du PC vers les véhicules pendant
l'après-midi pendant les derniers travaux de
fouilles puis mesures au fond du trou, énorme
maintenant.
Baptêmes via ferrata puis descente en
rappel pour la timide Anne-Sophie.
19h30 les 3 Duster bien chargés
redescendent la piste.
20h à 21h pause bière à Lano village
à la maison des archéos avec le maire.
22h15 bibi arrivé maison
Rangement bordel
Bonne douche
Dîner
Minuit épuisé, alors dodo pour être
prêt "demain " :-)
Pierre
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Samedi 10 juin 2017
Spéléo-archéo interclubs
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Antoine B., Dominique
D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Pierre L.,
Noël R., Jean-Philippe S., Alexia S.
-
Archéos : Patrice C., Philippe
G., Franck L.
Photos
Vidéo
Peu avant Lano croisement avec
Bénédicte, Kévin, Anne-Sophie et Maxime, échanges
d'au-revoir, c'est le dernier jour de la campagne
2017.
Retrouvailles peu avant 10h en début
de piste avec les archéos, Alexia et Nono. On
apprendra plus tard que Pierre est déjà au bout de
la piste.
Tout le monde se retrouve rapidement
à pieds d'œuvre à la falaise. Les archéos font une
dernière visite à la cavité pour un dernier point.
Les planches et la chaise sont mises à l'abri dans
la cavité. Derniers transferts de matériel par la
tyro et c'est le démontage général.
Hormis Patrice, les archéos partent,
les topi s'agitent. Toutes les cordes sont démontées
sauf la guide. Les premiers mètres de la main
courante rigide et les premiers barreaux sont
également déposés.
Tout est rondement mené, retour à la
piste pour 14h et grillades.
Le matériel est rapporté au local, il
est même rangé et il ne manque rien !
Séparation vers 18h00.
La suite en 2018 !
______________________________
Il est maintenant temps de dresser un
petit bilan de cette campagne 2017.
Tout d'abord, compte tenu des
conditions d'intervention particulières, en pleine
paroi d'un à-pic, à 25 m du sol, il est à noter
qu'il n'y a eu aucune blessure, si ce n'est 4
piqures d'abeilles. Mais il faut reconnaitre
qu'elles étaient dans leur droit, étant en place
depuis peut-être l'âge du bronze ! La pose d'une
bâche de séparation a permis à chacun de faire ce
qu'il avait à faire. On peut néanmoins noter une
belle glissade sur le chemin d'accès qui a valu un
beau coquard à Patrice !
D'un point de vue humain,
l'investissement a été moins important que lors de
la campagne 2016, il faut dire que le défit
technique semblait moins sensationnel, et peut-être
un peu de lassitude également ...
4 journées de préparation ont été
nécessaires pour l'installation de la via ferrata,
la pose des équipements d'accès traditionnels et de
sécurité sur la plateforme, l'aménagement et le
balisage du chemin d'accès.
16 topi et 1 GCC se sont relayés
durant ces 4 journées, représentant 41 journées
spéléos :
|
26 mars |
9 avril |
15 avril |
22 avril |
|
Jean-Claude D |
X |
|
|
|
1 |
Albert D |
X |
X |
|
|
2 |
Dominique D |
X |
X |
X |
X |
4 |
Jean-Noël D |
X |
|
|
X |
2 |
Henri-Pierre F |
X |
X |
|
X |
3 |
Marie G |
X |
|
X |
X |
3 |
Jean-Claude L |
X |
X |
X |
X |
4 |
Véronique M |
X |
|
|
X |
2 |
Noël R |
X |
X |
X |
X |
4 |
Alexia S |
X |
X |
X |
X |
4 |
Wanda C |
|
X |
|
X |
2 |
Alain G |
|
X |
|
X |
2 |
Rémi R |
|
X |
|
X |
2 |
Jean-Philippe S |
|
X |
|
|
1 |
Pierre L |
|
|
X |
|
1 |
Sébastien C |
|
|
X |
|
1 |
Jean-Yves C |
X |
X |
|
X |
3 |
|
11 |
11 |
7 |
12 |
41 |
D'un point de vue technique, un
nouveau challenge a été proposé aux topi,
l'amélioration des conditions d'accès à la cavité.
Si les précédentes campagnes avaient fait goûté aux
archéos l'ivresse aérienne des descentes sur corde,
il s'avérait nécessaire pour cette année d'humaniser
ces conditions d'accès, d'ou l'idée d'une via
ferrata horizontale. Mais il fallait que celle-ci
soit confortable et donc, outre les supports rigides
pour les pieds, il a été posé une main courante de
confort en parallèle avec la main courante de
sécurité. La première était constitué d'une barre
métallique rigide qui permettait d'avoir des prises
de mains stables. La deuxième était classiquement
constituée d'une corde où l'on pouvait se longer.
Cette corde a été prolongée jusque sur la plateforme
et a également servi aux 4 mains courantes
disponibles devant la cavité. En outre, elle était
de couleur jaune afin de bien visualiser la corde
sur laquelle on pouvait et on devait se longer. Il
faut saluer le travail de Dumè qui s'est démené pour
trouver tous le matériel nécessaire à la réalisation
de la via ferrata !
Autre détail de confort, les longes
des baudriers affectés aux archéos ont été
remplacées par 2 longes longues afin de faciliter
leurs manipulations.
On peut dire que le challenge a été
réussi par les topi et leur a apporté une belle
expérience supplémentaire que ce soit au niveau
technique, humain et scientifique.
Vient maintenant la campagne. 13 topi
et 1 GCC se sont relayés afin d'assurer la présence
d'au moins un spéléo tout au long de la campagne,
représentant 33 journées spéléos.
|
30 mai |
31 mai |
1 juin |
2 juin |
3 juin |
4 juin |
5 juin |
6 juin |
7 juin |
8 juin |
9 juin |
10 juin |
|
Henri-Pierre F |
X |
|
|
|
|
|
X |
|
|
|
|
X |
3 |
Alain G |
X |
|
X |
|
|
|
|
|
X |
|
|
|
3 |
Marie G |
X |
|
|
|
|
X |
|
|
|
|
|
|
2 |
Jean-Claude L |
X |
|
|
X |
X |
|
|
X |
|
|
|
X |
5 |
Jean-Yves C |
X |
X |
|
|
X |
|
|
X |
|
X |
|
|
5 |
Albert D |
|
|
|
|
|
|
|
|
X |
|
|
|
1 |
Jean-Claude D |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
X |
|
|
1 |
Pierre L |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
X |
X |
2 |
Antoine B |
|
|
|
|
|
X |
|
|
|
|
|
X |
2 |
Dominique D |
|
|
|
|
|
|
X |
|
|
|
|
X |
2 |
Jean-Philippe S |
|
|
|
|
|
X |
|
|
|
|
|
X |
2 |
Wanda C |
|
|
|
|
|
|
X |
|
|
|
|
|
1 |
Noël R |
|
|
|
|
|
|
X |
|
|
|
|
X |
2 |
Alexia S |
|
|
|
|
|
|
X |
|
|
|
|
X |
2 |
|
5 |
1 |
1 |
1 |
2 |
3 |
5 |
2 |
2 |
2 |
1 |
8 |
33 |
Tout le démontage des installations a
pu être effectué lors de la dernière journée.
On peut noter la bonne coopération
entre les spéléos et les archéos. Les premiers ont
répondu aux attentes techniques et aux
accompagnements souhaités par les archéos, les
deuxièmes ont tenu informé en permanence les spéléos
de l'évolution des recherches.
Perspectives.
Une nouvelle
campagne a été prévue par les archéos en 2018
afin de continuer le
déblaiement et tamisage des sédiments encore
présents dans la cavité. Même si les derniers
prélèvements de la campagne 2017 n'ont pas révélé de
vestiges, il convient de s'assurer qu'ils n'en restent
plus.
Donc rendez-vous en 2018 pour de
nouvelles aventures spéléo-archéologiques, avec
peut-être un nouveau challenge technique, certains
proposent avec malice un stannah
JCL
|
Samedi 17 juin 2017
Journées Nationales de l'Archéologie,
Corte
Participants
-
ITP : Henri-Pierre F.,
Jean-Claude L., Pierre L., Noël R., Marie-Pierre
R., Alexia S.
-
Invitée : Marie-Françoise L.
Photos
Dans la foulée de la campagne de
fouilles à Lano, un petit passage aux JNA
s'imposait, histoire (;-) de rester dans le bain
!
Plusieurs conférences intéressantes,
dont celle sur la photogrammétrie et celle faisant
le point sur les recherches en cours, avec un focus
particulier sur les fouilles de Lano.
Après cet épisode culturel, les topi
profitent du libre accès à la citadelle pour y
rendre une petite visite et monter au balcon
culminant de l'édifice. Ce sera une première pour
certains. La vue de là-haut est magnifique, On peut
se rendre compte que les nouveaux immeubles
construits vers le cimetière ne sont pas du tout en
harmonie avec l'architecture cortenaise, dommage !
La visite continue par le musée, une
première pour certains aussi, puis retour tranquille
vers Bastia.
JCL
|
Dimanche 25 juin
2017
Spéléo interclubs, tournage
documentaire
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP : Michèle C., Jean-Claude
D., Albert D., Valérie D., Jean-Noël D.,
Jean-Claude L.
-
GCC : Jean-Yves C.
-
Toutounette : Zilia
Photos
Une équipe de tournage avait effectué une visite
pendant la campagne de fouille en vue de réaliser un
documentaire de 52 mn. Celui-ci aura pour thème
« les peuples de la mer » durant l’âge du bronze et
consacrera environ 1/3 du temps à la Corse, dont
quelques minutes à la découverte des Monoxyles.
Un nouveau rendez-vous a été pris avec cette fois-ci
avec les 6 participants à la mémorable sortie qui
avait permis la découverte des Monoxyles. Au
programme, faire une reconstitution de cette
découverte.
Il fait déjà chaud sur la petite piazza suttana
de Lano quand les topi et le GCC rejoignent l'équipe de réalisation et le maire, toujours
fidèle au poste lors des évènements importants pour
sa commune.
Le réalisateur, Daniel Michau, est un passionné
d’archéologie. Il avait déjà participé à la
réalisation d’un 1er documentaire sur des
fouilles en Corse du Sud « Opération
Cauria »
(trailer),
il est accompagné du producteur, Paul Chiesa et
du caméraman,
Patrick Mannu.
Un égyptologue italien,
Giacomo Cavilllier
est également présent. Ce documentaire posera entre
autres questions, existe-t-il une relation entre
les
Shardanes,
un des peuples de la mer, et les Monoxyles ?
Hypothèse osée, mais on peut s’attendre à tout avec
l’histoire …
Quelques images aériennes de Lano sont prises avec
un drone, puis la descente de la piste en 4x4, par
devant, par derrière, de dedans, de dehors. Tiens,
un randonneur apparait au détour d’un virage ! Le
randonneur se transforme en randonneuse, une menue
silhouette familière puis le visage de Michèle
apparait dans l’encadrement de la fenêtre du Def.
Tout le monde est surpris, surtout quand elle
annonce fièrement qu’elle est venue en stop depuis
Bastia ! L'auto-stoppeuse est donc prise en
charge, on ne s’étalera pas sur les origines de ce
défi …
Les prises de vue se succèdent, descente vers la
rivière (à sec), passage en forêt, montée vers le
haut de l’à-pic, reconnaissance du point de départ
de la descente, installation de l’équipement,
descente vers la cavité puis remontée. Le plus
facile est fait.
Vient maintenant le récit de la découverte par JY et
JCL en mode « Souviens-toi … ». Et là, les 2
découvreurs n'arrivent pas à se mettre d'accord sur
le moment le plus émouvant de cette aventure. Cette
séquence téléréalité devrait laisser les
téléspectateurs perplexes ! A effacer ...
S’en suit un interview de l’égyptologue devant une
« gravure » qu’il a découvert sur une paroi rocheuse
en prospectant les alentours et dont tout est
possible sur l’origine, naturelle, anthropique …
Retour à la piste où les prises de vue se terminent
par une discussion entre le maire et l’égyptologue.
La table est mise, un pique-nique topinesque termine
cette séquence terrain.
Après un petit rafraichissement pris chez le maire,
l’équipe se retrouve pour d'autres
rafraichissements dans la maison du producteur à Omessa où Pierre-Jean, qui a rejoint l'équipe,
montre quelques vidéos tournées au moment des
fouilles 2015 et 2016, avec notamment les
tyroliennes. Quelques séquences qui pourraient
compléter le documentaire.
JCL
|
Samedi 1er
juillet 2017
Spéléo, visite
Grotte de Brando
Participants
Nous décidons cet
après-midi de nous rendre à la grotte de Brando pour
une visite classique de la cavité et des jardins,
mais aussi pour nous rendre compte de l’état des
lieux.
Nous débutons par la
visite de la grotte, pas grand-chose à dire mis à
part quelques bouteilles cassées et de nombreuses
bougies abandonnées. Nous trouverons aussi un
tabouret dans la salle principale… La maisonnette
n’a pas trop souffert des nombreux visiteurs qui
viennent là.
Nous grimpons pour
nous rendre sur le belvédère, et observons que
quelques marches sont descellées. Arrivés sur place,
nous remarquons que quelque « brillant génie » a eu
la bonne idée d’installer son barbecue au pied des
deux arbres au centre de la plateforme ; bien
évidemment un des deux chênes a souffert. Le même
ingénieux génie sans doute a cru bon de réaliser un
autre barbecue dans l’alcôve ; le plafond s’est
inévitablement couvert de suie… Le remuant génie,
toujours lui, imaginatif, dégourdi et
incontestablement bien inspiré …. a renversé une
très grosse pierre du bord de la murette…
La visite se
poursuit en direction de la maison du commandant, le
sentier reste toujours praticable mais la
végétation reprend peu à peu ses droits. On peut
observer les traces de nombreuses sentes à travers
les trouées dans le maquis. Plus loin, nous
constatons que le mur des latrines du commandant
s’est en partie effondré. Il ne nous faudrait qu’un
peu d’huile de coude et de bonne volonté pour
remettre cet édicule en état avant qu’il ne
s’effondre complètement.
La visite se termine
par un passage au rocher de « La Favorita », puis
nous rentrons sur Bastia.
Nono
|
Dimanche 2 juillet
2017
Spéléo, entomologie
Grotte de Cortè,
Pietracorbara
Participants
TPST : 0h40
Photos
Jean est de retour pour sa campagne semestrielle de
piégeage. Au programme, relevé de pièges posés l’an
passé en bordure de routes traversant le Cap Corse,
ce qu’il fera seul en venant d’Olmi Capella. Mais vu
la circulation, l’horaire de retrouvailles sera un
peu tardif. Le rendez-vous sera donc fixé
directement au parking de l’église Saint Clément à
Oreta, hameau de Pietracorbara, pour aller relever
les pièges de la grotte de Cortè qui attendent
depuis le 30 janvier 2016.
On emprunte le magnifique sentier qui passe par le
pont génois, puis la châtaigneraie au bout de
laquelle on retrouve le lit du ruisseau qui descend
de la source de Monte Fioscu, bien sec,
quelques laisses qui feront la joie d’Oscar. On
retrouve les escarpements rocheux en rive gauche qui
marquent le départ du sentier vers la cavité mais la
végétation est assez luxuriante, on mettra un peu de
temps avant d’y arriver. Le sentier est toujours
bien marqué, les chasseurs doivent l’entretenir,
mais la branche brûlée qui marquait le départ de la
descente vers la cavité a disparue. Heureusement la
mémoire de Jean est toujours aussi performante.
Nous voilà devant la cavité, tiens le câble qui
facilitait la descente du plan incliné, a également
disparu … Chasseurs, berger ? Jean penche pour la
seconde hypothèse, il n’apprécierait pas trop les
visites (des groupes venaient à une certaine
époque). Premier objectif, retrouver les pièges
posés à l’extérieur devant l’entrée. On en avait
posé deux avec Albert en 2016, mais ils sont si bien
cachés qu’on cherchera en vain. C’est parti pour une
petite visite de la cavité. JN part en premier pour
compter les rhinos, mais aucun chiro à l’horizon.
Retour à l’extérieur, pour aider Oscar à descendre
le plan incliné, ses aboiements commençant à nous
fatiguer. Une fois dans la grotte, il se calme et
part en exploration, il a l’air très à l’aise.
Petite visite du boyau du fond, avec une entrée
assez rastèg, le casque frotte, mais Oscar s’aplatit
et suit JN au pied et continue dans le boyau… il a
fait son baptême de chien de spéléo. Un petit coup
de noir absolu, le chien reste calme. Retour sans
difficultés. On retrouve Jean en bas du plan
incliné. Là on retrouve un piège ancien où croupit
un liquide nauséabond. Aucune bestiole à espérer.
Jean vide le contenu au sol et Oscar ne trouve rien
de mieux que de se rouler dedans, pas étonnant quand
on sait qu’il adore se rouler dans les bouses de
vache… Bilan, une horreur il est tout marron et
dégage une odeur pestilentielle. Heureusement qu’au
retour le ruisseau de Pietracorbara offre de belles
vasques.
Retour au parking, on abandonne le projet d’aller
piéger la grotte de la Coscia à Rogliano et on
décide d’aller repérer le départ des pistes qui
partent du pylône de Bocca San Rocco et qui
mènent au-dessus de barres de Striajo,
au-dessus d’Oreta, où il y aurait une cavité,
d’après les archives de Jean. Il suffit de remonter
la vallée jusqu’au hameau de Lapedina et emprunter
la D32, en fait une piste qui mène à Cagnano. Piste
très praticable en SUV et même en véhicule pas trop
bas de caisse. On confirme qu’une piste praticable
plutôt en 4x4 descend jusqu’au niveau des barres. On
reviendra.
Retour au parking puis direction le bar de la plage
de Pietracorbara pour une bonne Pietra°.
JND
|
Lundi 3 juillet 2017
Spéléo, entomologie,
prospection, première
Failles di a Vadaccia,
Sisco
Participants
TPST : 0h10
Photos
La lecture du compte rendu du 29 octobre 2016 avait
mis l’eau à la bouche de notre Jeannot, des
fractures profondes de plusieurs mètres avec des
zones d’obscurité et une végétation luxuriante,
quasi tropicale… cela pouvait être une aire riche en
cavernicoles. On se décide donc pour ce projet.
Départ vers 9 h avec le Duster, à la lecture
du compte rendu on y apprenait que la piste avait
été refaite et qu’on pouvait se passer de 4x4.
Arrêt à la grotte San Michele, au départ de
la piste ; Jean ne connaissait pas, on y reviendra
pour piéger. La piste semble en effet plus roulante,
quelques passages recèlent cependant des coulées
pierreuses. Arrivés presque à la chapelle, on stoppe
derrière deux 4x4 d’autrichiens, un Land et
un Disco TD5, du beau matos tout neuf.
Quand on prend des photos, on peut se garer même sur
une piste… On descend pour aller voir les
conducteurs et on se rend compte qu’ils sont arrêtés
car la route s’est effondrée… juste après la citerne
DFCI, 200 m avant la dernière grande épingle à
cheveux, un torrent a emporté la piste. Cela doit
dater des intempéries du 25 novembre 2016.
Un passage de fortune existe, mais très pentu, avec
des ornières comblées de blocs et en face la
remontée semble raide et instable. Le Disco
tente sa chance mais il patine dans la montée et
impossible de prendre de l’élan car une ornière
transversale barre la piste. Il y a pourtant des
traces de pneus de 4x4, mais les nouveaux
équipements électroniques des Disco et
Land ne semblent pas permettre les
franchissements limites (d’après ce que j’ai pu
comprendre des explications en anglais du conducteur
autrichien…). À voir avec nos vieux engins…
Pas question de tenter avec le Duster. Les
autrichiens font demi-tour et nous nous garons en
bordure de piste. La chapelle n’est pas loin à pied.
Finalement une fois l’épingle franchie, on voit un
sentier de vache qui file en direction du
promontoire de Presa di a Vadaccia. Maquis
ras clairsemé, restes d’incendies, on avance
facilement ; on sera sur le plateau en une vingtaine
de minutes. On retrouve les marques orange qui
ornent le sentier venant de la chapelle.
On tombe sur la Faille 5
(en fait fracture…), une trentaine de mètres de
long, pénétrable à l’horizontale par son entrée est.
Très riche fougères, on y reviendra pour piéger. On
remonte vers le haut du plateau, vers l’ouest pour
découvrir les autres « failles ». La plus imposante
est la numéro 1, caractérisée par ses deux grands
arbres (érables ?) du côté est. Se souvenant du
compte rendu de 2016, on cherche la voie qui permet
d’accéder au fond. Les deux côtés semblent un peu
exposés, pas question de prendre des risques, on
renonce. JCL joint ensuite au téléphone nous
précisera qu’on accède par le milieu de la crevasse
et qu’on en ressort par le côté est, mais il nous le
déconseille un peu. De toute façon il faudra revenir
avec le matos topo.
On
part chacun de notre côté pour prospecter, JN
cherche sous les escarpements rocheux nord et Jean
part vers l’ouest après le petit vallon. Il
appellera JN car il a trouvé grotte et aven… Il
s’agit d’une nouvelle fracture où les cailloux
rebondissent un certain temps… estimation d’une
dizaine de mètres mais l’entrée se trouve au fond
d’un abri sous roche, on l’appellera Grotta di a
Vadaccia et on reviendra pour la topo.
Retour à la première fracture de notre visite, la
Faille 5, où l’on posera trois flacons-pièges en
bordure de fracture au milieu des fougères, mais la
terre, qui en fait recouvre les blocs effondrés, est
bien sèche, pas sûr que ce soit propice aux
bestioles. On les relèvera en automne.
Retour à la piste par le même sentier de vache. La
journée est bien avancée, la visite de San
Michele est reportée, vraisemblablement pour
vendredi prochain. On clôturera cette journée par
deux tournées de Pietra° sur le port d’Erbalunga.
JND
|
Jeudi 6 juillet 2017
Spéléo,
exploration
Grottes des
Fours à Ciment, Peynier (13)
Participant
TPST : 0h15
Photos
Tracé
Petites vacances en famille sur les
coteaux de la plaine d'Arc au pied de la Sainte
Victoire, un bungalow sous les pins non loin du
petit village provençal de
Peynier. Les
journées se passent tranquillement entre les visites
touristiques et familiales, le farniente et la piscine du camping.
Tiens, 2 grottes sont notées sur la
carte 1/25000ème
du secteur, il n'en faut pas plus pour me décider à
y rendre une petite visite. Malgré un départ
relativement matinal, la concurrence de la piscine
n'incite pas la jeunesse à m'accompagner, c'est vrai
que la température approche déjà les 30°.
J'arme mon téléphone portable avec
Géoportail et me voilà parti gaiement sous les pins.
Un chemin de randonnée longe le camping et permet de
s'approcher de la 1ère cavité. Souvent
dépité par la précision du positionnement des
grottes sur les cartes, cette fois-ci le GPS m'amène
pile poil dessus. Et en plus le sous-bois est
relativement propre, juste un bâton est nécessaire
pour coucher quelques branches de buissons et
surtout faire fuir d'éventuelles vipères, on n'est
pas en Corse ...
Petite déception pour cette première
cavité. Au fond d'une dépression, un trou de 50 cm
de large sur 20 cm de haut. Celui-ci nécessiterait
de la désob, mais je ne suis pas équipé pour.
Dommage car une photos prise en bout de bras laisse
deviner un élargissement et du noir ...
Je reprends la prospection, longe une
route dont quelques terrassements montrent une coupe
du terrain géologique. Un coup d'œil sur Infoterre
indique «
C6b - Calcaires marneux
(Fuvélien) », me voilà dans le crétacé (Carte,
Notice). Un bloc
rocheux montre même quelques bivalves fossiles, des
Corbicules affirme
Google. Je quitte la route et emprunte une piste. Un
peu plus loin apparait une construction présentant à
sa base 2 ouvertures semi-circulaires. Tiens, des
fours à chaux ? Presque, là aussi Google vient à mon
aide, il s'agit en fait d'anciens
fours à ciments,
assez répandus dans la région au XIXème
siècle.
La piste est abandonnée, un sentier
passe au-dessus des fours mais aucune ouverture
supérieure n'apparait. A proximité, il ne reste
qu'une petite construction en ruine, seule trace
d'une exploitation des calcaires environnants.
Je continue mon chemin et tout à coup
une bise fraiche m'englobe. Sur la gauche, derrière
quelques buissons, une ouverture de 4 m de large sur
0,5 m de haut me souffle un air rafraichissant. La
hauteur était plus grande à l'origine, un tas de
gravas et des branches en travers tentent d'empêcher
toutes visites. Faut dire que la vue sur la 1ère
salle n'encourage pas à y entrer. Des étais en
partie effondrés tentent de maintenir les dalles du
plafond. Oubliant la prudence je m'engage dans la
cavité. Un plan incliné de quelques mètres aboutit
dans une grande salle, une quinzaine de mètres de
diamètre et 3 m de haut, des blocs rocheux de toutes
dimensions éparpillés au sol. Pas de chauve-souris malgré
les grincements entendus à l'entrée. De cette salle
partent en étoile quelques galeries au plafond bas,
mais la menace d'éboulement est trop importante et
la prudence reprend le dessus. Une question se pose,
est-ce une cavité naturelle d'où ont été extraits
les matériaux nécessaires à la fabrication du
ciment, ou est-ce une cavité entièrement anthropique
? En tous cas aucune trace de creusement mécanique,
faut dire que les lauzes se délitent tellement
facilement qu'un simple burin et une simple massette
étaient probablement suffisants pour morceler la
roche.
La position de cette cavité ne
correspond pas à celle indiquée sur la carte. Je
continue le chemin, guidé par M. Géoportail et, à
l'endroit signalé, une ouverture de 2 m de large sur
1 m de haut apparait, mais pas de courant d'air
cette fois-ci. Là aussi l'entrée est étayée, mais de
façon encore plus précaire que la précédente. Si le
support de gauche est encore debout, celui de droite
s'est affaissé et la traverse horizontale n'est
justement plus horizontale. On peut se demander
comment tient le plafond, il est fissuré dans tous
les sens. Pas de risque cette fois-ci, demi-tour.
Retour au camping, en passant par la
piscine où les enfants s'éclatent ...
JCL
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Vendredi 7 juillet
2017
Spéléo, entomologie
Grotte San Michele,
Sisco ; Failles St Nicolas, Ville di Pietrabugno
Participants
TPST : 1h00 x 2
Photos
Poursuite de la campagne de piégeage, Jean est
descendu de son village pour partager le rosé lors
de la réunion du club. C’est l’occasion pour Alain
pour se joindre à l’équipe, la moyenne d’âge va
exploser… (72 !). On avait envisagé de terminer les
cavités du Cap corse, grotte San Michele de
Sisco, grotte U Cuventu de Cagnano (mais Jean
s’est souvenu ensuite l’avoir déjà piégée lors de la
première de l’Aven du Berger, sans résultats) et la
grotte de la Coscia à Rogliano (mais
probablement trop sèche en ce moment), on verra
demain matin.
Rdv est pris pour 9 h 15 chez Jeannot à
Erbalunga, Alain nous attendra jusqu’à 9 h 45… Café
et choix des cavités. En reprenant l’Inventaire,
on constate qu’il ne reste plus grand chose à piéger
sur le Cap pour Jean. Ce sera San Michele à
Sisco le matin et les Failles St Nicolas à Ville di
Pietrabugno l’après-midi.
Direction le départ de la piste en haut de la vallée
de Sisco. Le soleil tape déjà bien fort et
heureusement les arbres offrent un parking bien
ombragé. Mais comme prévu il va falloir affronter le
roncier. Il semble bien plus dense que lors de la
visite du 20 mars 2016, JN décide d’attaquer par la
droite projetant de rejoindre la vire qui mène à la
cavité. Une vingtaine de mètres plus loin, la
falaise est atteinte mais impossible de rejoindre la
vire, trop de ronces sèches, très résistantes.
Retour en arrière pour obliquer à gauche et
rejoindre le bas du plan incliné menant à la cavité.
La progression est plus facile, comme à l’habitude
on surfe sur la canopée du roncier, il y a au moins
1,50 m de ronces en dessous !
Nous y voilà, le bas du plan incliné est libre de
ronces, il ne reste plus que l’escalade de 4 m. On
fixe deux mousquifs en bout de corde pour servir de
lest et on envoie le tout au-dessus du tronc de
l’arbre qui pousse au bord du ressaut. Quelques
essais plus tard le bout est récupéré et JN peut
monter en assurance, sinon l’expo est un peu chaude.
Jean et Alain suivront sans difficultés.
La cavité semble propice au piégeage pour Jean, sol
terreux, racines, humidité. On posera cinq pièges au
fond, à gauche et à droite et trois au milieu de la
galerie en paroi gauche. Alain découvre avec plaisir
les techniques de piégeage et sert d’apprenti à
Jean.
Pendant ce temps, JN furète dans la cavité, qui
n’est pourtant pas bien grande, et s’aperçoit qu’on
peut monter en plafond en milieu de galerie et que
cela continue horizontalement sur 5 m pour se
terminer comme en bas sur un pertuis impénétrable,
il faut mettre à jour la topo (environ 7 m de
plus…).
Mission accomplie, il faut organiser la descente.
Alain, notre moniteur canyon s’en occupe ; descente
sur corde double et assurance de Jean, puis JN en
moulinette. Le retour par le roncier ne sera qu’une
formalité. Jean décide de poser des pièges en
extérieur au niveau des châtaigniers surplombant le
parking. Alain sera à la tâche : forage à la
tarière, pose du tube perforé puis du flacon
contenant l’appât sucré, on ferme et on recouvre le
tout de cailloux. On viendra relever en fin d’année.
Il est 13 h, arrêt chez Jeannot pour une
tournée de Pietra°. Alain récupère sa voiture
et direction le chemin des Oliviers. C’est là que se
situent les Failles St Nicolas visitées par les
topis en 1990 puis topographiées par JCL et JN
le 12 janvier 2014. On est en banlieue de Bastia, le
parking est rapidement retrouvé, la cavité est 65 m
au-dessus, au niveau des barres calcaires. Quelques
hésitations pour la retrouver, on part un peu à
gauche et puis l’entrée est recouverte de branchages
bien secs comme en 2014 mais en 15 mn on est au
bord.
Alain semble un peu dubitatif devant l’entrée
étroite, canyoniste il a peu l’habitude des
étroitures. JN se lance, il le suit et ça passe
bien. La cavité est un frigo comparée à l’air
extérieur, plus de 20° d’écart… Six mètres plus
loin, on oblique à droite mais nouvelle étroiture
qu’il faut passer par le bas. Alain coincera un peu
mais c’est bon. Derrière Jean, qui s’est un peu
allégé ces derniers mois, passe comme une lettre à
la poste !
Jean repère les points bas de la galerie qui suit,
racines, morceaux de bois en décomposition, humidité
(de l’eau de condensation ruisselle en paroi) tout
est propice à la présence d’hôtes cavernicoles. On
le constatera en soulevant quelques pierres, des
cloportes s’enfuient. On continue, on piègera au
retour. On découvre l’entrée supérieure verticale,
qui est plus ou moins obturée par des branchages.
Puis la suite par le premier soupirail au raz du
sol. Alain hésite puis c’est passé. Jean hésite,
veut confier les pièges à JN puis se décide et ça
passe. Seconde étroiture, Alain est en confiance
mais Jean préfère rester en haut.
Pose de deux pièges au point le plus bas mais les
conditions sont moins favorables, terre sèche,
friable, peu de débris végétaux, on verra bien. La
suite plutôt rastèg offre peu d’intérêt pour la
recherche d’insectes, on fait demi-tour. Alain
remonte la première étroiture en forçant un peu,
poussé par JN et tiré par Jean. Il reste la
seconde ! Jean passe en premier, elle est un peu
plus méchante, car triangulaire et peu de prises
pour les pieds. Puis JN et c’est au tour d’Alain.
Mais là ça coince… on a beau tirer, il s’épuise,
redescente, JN repasse l’étroiture et assurera ses
pieds par-dessous pendant que Jean tirera et le
voilà sorti ! Le baptême de spéléologue.
Arrêt au bas de la grande galerie pour poser un
grand nombre de pièges et sortie au bout d’une
heure. La sortie paraitra plutôt facile pour Alain
après ce qu’il avait vécu. On retrouve la fournaise,
repose des branchages et descente directe aux
voitures. On retrouve Véronique et Oscar à
l’embarcadère de Miomo et ensuite une bonne tournée
de Pietra°.
JND
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Dimanche 23 juillet
2017
Canyon, initiation
Fiume Raghjunti médian, Soriu
Participants
-
ITP : Albert D., Jean-Noël D., Alain G.,
Jean-Claude L.
-
Initiés : Muriel D., Maël R.
Photos
Si le niveau d’eau était correct lors de la dernière
initiation estivale en août 2015, cette fois-ci la
sècheresse qui sévit actuellement a rendu ce canyon
presque « dry ». Pourtant, un contrôle préalable de
la vasque terminale permettait un peu d’espoir.
Entre le pont génois et la 1ère cascade :
l’eau est propre, quelques biefs permettent de se
rafraîchir.
C9 : petite douche. Équipée en rappel dans un 1er
temps, puis en technique rappel guidé rappelable.
1er oscuros : pas d’eau
2ème oscuros : pas d’eau (contrairement à
août 2015)
Vasque terminale : le petit barrage permet de
bénéficier d’une belle piscine. Quelques sauts
depuis le bord. Des personnes se prélassent au
soleil.
Pique-nique pris sur les parapets de la route en
attendant … Michèle, qui nous provoquera encore une
fois quelques inquiétudes. Elle est « égarée » sur
les crêtes qui dominent la route, ne sachant plus
par où revenir. Albert part à son secours, Michèle
revient seule au bout d’une bonne demi-heure, en
maillot, sans eau, sans téléphone, les jambes
lacérées par la végétation ! Zilia est assoiffée,
Alain lui remplit une gamelle qu’elle vide en
quelques lapements. Il faudra encore près d’une
demi-heure avant qu’Albert rejoigne le groupe.
Entretemps, la piscine a été envahie par une
colonie de vacance venue chercher un peu de
fraicheur.
JCL
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Mercredi 26
juillet 2017
Spéléo, visite, géologie
Grotte de Brando, Brando
- Grotte de Santa Catalina, Sisco
Participants
-
ITP : Michèle C.,
Albert D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Alain
G.
-
Invitées : Elisabeth P., Mado S.
-
Gente canine : Oscar,
Zilia
TPST : 3h00 (une heure trente pour chaque
cavité)
Photos
Poursuite des sorties Retraités et RTT à visée
géologique. Le 10 avril dernier, nous avions
accompagné Elisabeth et Mado, toutes deux
animatrices de la
Commission Régionale du Patrimoine Géologique de
Corse (CRPG), pour la visite de la grotte de Valetto
à Casanova. On s’était alors fixé rendez-vous pour
l’été pour visiter des cavités qu’elles ne
connaissaient pas, notamment, ce qui peut paraitre
surprenant, Brando pour Mado et Santa Catalina
ignorée des deux.
Le même groupe s’est reconstitué, avec Alain qui
n’avait pu être présent la dernière fois.
Rendez-vous traditionnel chez Jeannot à
Erbalunga pour 10 h, tout le monde est à l’heure.
Papotages, café, on décollera vers 10 h 30. La
grotte du Commandant Ferdinandi n’est pas loin mais
la difficulté est le stationnement. Chacun réussit à
trouver une place pas trop éloignée des escaliers.
On finit par se retrouver à l’entrée pour 11 h.
Quelques pierres semblent être tombées du haut de la
falaise. Visite des extérieurs, la maison du
gardien, l’éboulement de la falaise (dissimulé sous
une épaisse couche de ronces, il y a 5-6 ans, on
pouvait remonter vers Mausoléo en la longeant…).
Il fait bon rentrer dans la cavité, ambiance très
fraiche par rapport à la canicule extérieure.
Explications sur l’histoire de la cavité, le
dallage, la loge du « caissier » et sa plaque en
marbre puis les escaliers. Malgré son état de
dégradation, nos géologues sont fort intéressées et
émerveillées par ce qui reste de concrétionnement.
La gente canine suit sans appréhension ; depuis sa
balade à la grotte de Cortè, Oscar est à l’aise
comme tout sous terre, il file devant, furète
partout, il va bientôt nous trouver des suites…
Albert endosse le rôle de guide qu’il avait si bien
rempli lors des JNSC et emmène Elisabeth et Mado
dans tous les recoins. La crypte, la galerie
concrétionnée du fond, la remontée dans les blocs et
pour finir nous voilà devant la chatière ! Albert
est parti et Elisabeth, malgré quelques hésitations
suivra. Mado décline sans essayer. Alain se présente
à son tour mais malgré sa bonne volonté, l’étroiture
lui résistera. Henri-Pierre n’aura aucun souci pour
se retrouver de l’autre côté puis Michèle et Zilia
qui passent sans difficultés… JN n’essaie même pas
par respect pour les oreilles de ceux qui restent, à
peine devant l’étroiture Oscar a commencé à aboyer.
Après tout il serait peut-être passé ?
Une vingtaine de minutes plus tard, toute la
palanquée ressort sans problèmes, enchantée de la
visite de cette
partie un peu préservée de la cavité. Retour au
soleil, au chaud soleil. Il est presque 13 h, Albert
avait raison,
ce serait bien de piqueniquer au belvédère. Il avait
prévu et avait monté toutes ses victuailles. Les
autres redescendent aux voitures, sauf Alain qui
pensait qu’on allait manger chez Jeannot. Pas
de soucis, Albert avait amené de quoi manger pour
trois régiments… Piquenique froid, vu la sécheresse,
beaucoup d’eau, et pour finir deux succulentes
tartes aux abricots cuisinées par Michèle.
Il est passé 14 h, il faut redescendre pour prendre
la route pour Santa Catalina. Henri-Pierre va
raconter la suite.
JND
______________________________
Direction donc Sisco, grotte de Santa Catalina au
pied du manoir éponyme, ancien couvent, ancien
hôpital, ancienne église consacrée à Sainte
Catherine d’Alexandrie et à l’adoration de reliques
ramenées d’Egypte pour un pape avignonnais et
échouées par l’effet d’une tempête divine (?). Peut
être la première église de Corse et du promontoire
sacré ; non, pas le nez de Jean-Claude LM, mais la
dénomination romaine du Cap Corse.
Santa Catalina, décapitée par un empereur d’Orient,
après avoir tenu tête dans une joute
sophique aux plus
grands philosophes de son temps. Peut-être une
récupération chrétienne de l’histoire de la grecque
Hypathie,
mathématicienne et musicienne (cf le magnifique film
Agora).
Sa statue nous contemple alors que nous nous garons
de part et d’autre de la route. Elle semble faire un
signe à nos 2 géologues. Se dit-elle que, comme elle
en son temps, elles représentent la sagesse et la
science en une époque où renait l’obscurantisme
religieux. Il faut dire que si la science se mesure
à la longueur des études, notre expédition
spéléologique c’est du lourd. 2 Professeurs
d’université, 2 médecins, un spécialiste de la
bactériologie cavernicole, des chiens renifleurs.
Va-t-on résoudre le mystère de la grotte, retrouver
enfin l’escalier légendaire qui conduit au manoir ?
On descend donc le chemin escarpé et glissant qui
conduit à l’entrée. Les restes d’un mur ruiné de
pierres schisteuses bordent la fente géante.
Abritait-il des bateaux des tempêtes ? Mérimée
l’avait déjà observé au 19e siècle. Mado
s’extasie devant le plissement des roches.
Nous montons vers la Salle des Ebats, die
liebesspielzimmer. Petit rappel historique de la
dénomination. Albert arbore un grand sourire. Nous
ne monterons pas vers la Salle Supérieure. Trop
physique. Alain part seul explorer la suite. Nous
contemplons les planchers stalagmitiques. Nous
passons ensuite dans la salle verte dont la paroi
droite est constituée de serpentinite, séance photo,
puis passons les ressauts, le pont et l’on arrive à
la faille du fond.
On discute de l’origine géologique de la cavité.
C’est bel et bien un karst recensé dans
Karsts et grottes de France : « Zone
des schistes lustrés du cap Corse…Des cavités ont
été étudiées par Calandri : celle de Brando, située
dans les cipolins au-dessus de la source du même
nom, est une cavité fossile divisée selon les
fractures et bien concrétionnée. Au nord de la
marine de Sisco, les grottes du Corvero de Santa
Catalina sont creusées dans une écaille de marbre
associée aux ophiolites ».
Retour à l’air libre. Emotion, Zilia a disparu ;
elle est en fait coincée dans une anfractuosité et
attend sagement qu’on la délivre.
Nous retrouvons la chaleur de Juillet : un petit
bain de mer nous rafraichit. HP remonte en soufflant
un fragment de marbre calcaire plissée en souvenir
pour Mado. Il préfère l’étude de la flore corse, les
échantillons sont moins lourds ! Et puis la géologie
c’est plein de noms bizarres difficiles à retenir.
Son disque dur n’a plus l’espace nécessaire à leur
stockage.
Nous filons chez Jeannot à Erbalunga pour un dernier
verre. Bilan attendu de la sortie : une
interprétation géologique de la grotte.
Mais nos géologues ont encore un long chemin vers
Corte et Ajaccio. Nous nous séparons à regret. Le
mystère de la grotte reste entier.
HP
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Dimanche 6 août 2017
Canyon interclubs, initiation
Haut et Bas Verghellu, Venaco
Participants
-
ITP : André B., Antoine B., Wanda C., Mickaël
D., François D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F.,
Marie G., Noémie G., Jean-Claude L., Manon L.,
Sophie M., Noël R., Marie-Pierre R.,
Jean-Philippe S., Alexia S.
-
Initiés : Michèle C., Aurélien G., Loïc
et Mathias G., Marion M.
-
CC : Emilie, Jérôme A.
Photos
Réunion de crise au Pain Chaud du Golo en ce
dimanche matin de canicule, le massif de Bavella est
fermé par arrêté préfectoral en raison des risques
d’incendies. Donc pas de Vacca aujourd’hui. Vu le
nombre élevé de participants, le comité de décision
a du mal à accoucher d’un canyon de repli. Après
avoir envisagé le Macini, voire le Viula, c’est
finalement le Verghellu qui est choisi. Peu de
rappel, de l’eau, tout ce qu’il faut pour un groupe
aussi nombreux. L’idée est de descendre le Haut
Verghellu, sortir pour pique-niquer et finir par le
Bas Verghellu. JCD déclare forfait et jette son
baudard, il opte pour du cabotage en jet vers St
Florent, nous ne serons donc plus « que » 23. Il
faut dire que cette sortie « initiation canyon pour
les membres du club » s’est élargie à la famille et
connaissances, seuls Wanda et HP seront les vrais
initiés club.
Le convoi de véhicules se retrouve ainsi au parking
du pont de Vacchereccio, un peu plus de 5 km après
le début de la petite route de la forêt de Cervellu.
Il y a foule, c’est un canyon utilisé par des pros
de l’activité et en raison de la fermeture de
Bavella, certains touristes se sont également
rabattus sur celui-ci. Tellement de monde que le
club prête même un baudard et un casque à un pro …
Nous laissons les palanquées touristiques partir et
entamons la petite marche d’approche d’une vingtaine
de minutes.
La descente commence, l'eau est claire et à bonne
température. Succession de marche en rivière, petit
toboggan, sauts et rappels. Voici le « clou » du
canyon, un rappel guidé avec option toboggan. En
raison du remplissage partiel de la vasque par des
galets lors d’une crue, ce dernier est à prendre 3
mètres sous la margelle en se projetant bien à
gauche pour éviter un petit cassé casse-cul. Manon
et Aurélien en feront l’expérience. Les 23 se
répartissent entre le toboggan, le rappel guidé et
le rappel tout court. Encore un petit saut et voilà
le pont qui signale la fin de cette 1ère partie.
Canyon idéal pour une petite initiation pépère, à
condition de ne pas vouloir être seul.
Les topi se répartissent maintenant sur le petit
muret qui entoure la plateforme de la maison
forestière pour un bon piquenique.
Reprise des activités après cet intermède
revigorant. Wanda, HP, JN et JC rentrent, ils
indiqueront au passage à Michèle et Marion le départ du chemin de sortie du Bas Verghellu.
Elles y attendront dans la rivière le reste
de l’équipe qui ne seront plus « que » 17 à jouer le
2ème épisode. La descente s'effectue sans
trop de problème, hormis 2 rappels m.......s, une
corde tonchée et 2 amarrages posés il y a tout juste
1 an (Samedi
30 juillet 2016),
pour une petite descente sous blocs, mais qui ne servent
maintenant plus à rien car une crue a presque complètement bouché le
passage avec d'énormes blocs.
Départ de la route de Cervellu à ... 19h15 !
Pour rappel :
Départ sentier vers arrivée Bas Verghellu : 340 m du
début de la route
Départ canyon du Querceto : 2,3 km plus loin
Départ sentier vers le Haut Verghellu : encore 2,4
km plus loin
JCL
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Mercredi 16 août 2017
Spéléo, recherche cavité
oubliée
A teppa di Teghja,
Monaccia d’Orezza
Participants
TPAC (temps passé à chercher) : 0h30
Photos
Au fond du tiroir topo, JN avait en réserve une
fiche très incomplète sur une cavité se trouvant sur
la commune de Monaccia d’Orezza, dénommée Teglia,
en contrebas du hameau de Picchiaracce. La fiche
était succincte :
« Grotte découverte en 1990, elle servait de
dépotoir au village. Prendre à Folelli la D 506, au
pont Bianco – après 14 km -, prendre la D48 en
direction de Piazzole jusqu’à la mairie de Monaccia
d’Orezza (5,5 km environ). Prendre à pied, le
sentier qui part à droite de la route (direction
sud) et qui passe à droite des ruines d’une église
en descendant vers les maisons. La grotte se trouve
dans le jardin de la dernière maison au pied d’un
muret. »
Pas de grand réseau à espérer, on est en pleine
corse schisteuse mais une possibilité de galerie de
quelques mètres aux dépens d’une fracture.
D’ailleurs le compte rendu de visite, retrouvé après
la sortie… était assez explicite : « 7
août 1990, durée 3 heures, participants :
JP Vergnon, JY Courtois, Cl. Lambardan, Ph. Bonnet,
V. Verlhac, P. Coadalan. JPV demande au propriétaire
l’autorisation de pénétrer dans son jardin et de
descendre dans le trou, après une petite discussion,
c’est OK. Descente dans la cavité avec l‘équipement
complet. Après un passage étroit on aboutit à une
salle d’une dizaine de mètres de long et six de
large. La progression se fait sur un éboulis de
cailloux et de détritus (cavité ayant servie de
décharge). La salle se termine par une petite
verticale de 3 m à gauche. Puis Claire essaie de
passer par une étroiture près de la sortie, arrêt
après 4 m de progression verticale ».
Belle journée très ensoleillée au frais en
Castagniccia. On déjeunera au Refuge à
Piedicrocce puis direction Monaccia d’Orezza. La D48
est une route sans issue, elle se termine à Parata,
départ de randonnée pour la chapelle San Barthélémy,
on ne devrait pas rencontrer grand monde. La suite
nous démentira. Grande place de village, en face de
l’église et au pied d’un campanile isolé. En fait il
était accolé à une église en ruines qui a été
détruite à la fin du siècle précédent. Quelques
villageois sont assis à l’ombre des maisons bordant
la place, cela devrait faciliter les recherches.
Premier contact, il n’a jamais entendu parler de
grotte, il est du village mais en vacances car
habitant sur le continent. Mais la doyenne du
village ne devrait pas tarder. En effet quelques
minutes plus tard, on voit arriver une dame âgée,
très pimpante dans sa robe à fleurs et sur ses
petits talons (elle affiche avec vigueur ses
91 ans), qui ne connait pas de grotte mais a entendu
parler des teppe, en contrebas du hameau, où
la carte IGN marque Teglia. On connait A
teppe di u Lupino à Santo Pietro, ce devrait
être cela. Teppa signifie, escarpement,
marche. Elle se propose de nous montrer le chemin
mais doute fort qu’on la retrouve, c’est plein de
ronces et elle a même prévenu le maire qu’en cas de
feu… On verra bien.
On la suit dans une ruelle partant à gauche vers le
sud, au pied du campanile, passant sous une voûte
puis le chemin s’enfonce dans le maquis, c’est pas
gagné… Notre guide s’arrêtera là. Retour au Disco
pour s’équiper, au moins chaussures de marche, app.
photo, GPS et une frontale. On est si peu optimiste
qu’on oubliera les gants, la combi, le sécateur et
le matos topo… Véronique restera avec Oscar sur la
place car les vaches et les cochons sont en liberté.
Tout en préparant le matos, je suis abordé par une
habitante, se rendant à la messe (eh oui c’est la
Saint Roch), qui a entendu nos échanges et m’apporte
quelques explications sur le site. Ce n’est pas
Teglia mais Teghja, elle habite justement
sur cette partie du hameau, mais n’a jamais entendu
parler de grotte (mais depuis quand ?) et me propose
une autre voie pour se rendre sur le lieu. Reprendre
la D48 sur 50 m et descendre rejoindre un beau
sentier qui rejoint Orezza et qui passe au pied des
fameux escarpements.
La progression est en effet très facile jusqu’au
pied des escarpements, une falaise de schiste d’une
vingtaine de mètres de haut, surplombée par les
dernières maisons du hameau. Mais le pied de la
falaise où devrait se trouver la cavité (?), est
sous les ronces et les détritus. Ce fut en effet,
comme dans beaucoup de villages corses, le lieu qui
servait de décharge publique. Vieux plastiques,
bouteilles en verre, ferraille, tous les rebus du
siècle dernier sont là. La décharge n’est plus
alimentée apparemment depuis plusieurs années, mais
les ronciers s’en sont donnés à cœur joie.
Impossible de longer la falaise en totalité,
quelques trouées permettent de l’approcher mais pas
de trace de cavité. Seul espoir, un espace semi-clos
par des murets de 1,50 m, adossé à la falaise et au
pied un départ étroit au raz du sol. Mais le muret
est haut et « enroncé », cela devrait se descendre
mais la remontée est loin d’être assurée. Prise de
photos. Est-ce là le fameux jardin visité en 1990
avec l’entrée étroite ?
Assez de griffures, on demandera à JY s’il a
quelques souvenirs… et on reviendra un peu plus
équipés avec d’autres topis. Remontée sur la
plage du village qui est très animée. Comme précisé
plus haut c’est la Saint Roch, saint auquel l’église
est dédiée et la messe, qui va débuter bientôt,
réunit tous les habitants et une grande partie de la
diaspora actuellement en vacances. Le curé est
présent et bientôt l’église retentit de chants
religieux. Véronique et Oscar font l’animation pour
les enfants.
Il est 17 h, retour sur Bastia. On reviendra.
JND
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Samedi 9 et dimanche 10 septembre 2017
Fête du sport, Bastia
Photos
Encore une fois les topi se sont mobilisés pour la
tenue d’un stand à l’occasion de la traditionnelle
fête du sport. Comme d’habitude le stand est partagé
avec le CAF, sur le coin sud-est de la place Saint
Nicolas, dédié aux sports de pleine nature, à côté
du manège.
Une initiation à la spéléo alpine est prévue pour le
weekend suivant, plus de vingt volontaires s’y
inscriront tout au long de ces 2 journées.
Une
discussion s'ouvre entre les topi pendant les
périodes d'attente, que pourrait proposer le club à
l'occasion du Téléthon ? Les topi ne manquent pas
d'imagination, pourquoi ne pas mettre à profit notre
expérience des Monoxyles et proposer une tyrolienne
au-dessus du Vieux Port ?
Le
projet prend forme peu à peu dans les esprits, Dumè,
JCD et JCL décident de se rendre sur place pour
étude. La plateforme située sous le Palais des
Gouverneurs pourrait en être le départ, et le phare
sud de l’entrée du Vieux Port l'arrivée, afin de ne
pas trop gêner les manœuvres d'entrée et de sortie
des bateaux.
Ce projet continue à murir et une nouvelle visite
s’effectue dans l'après-midi, avec encore Dumè et JCL
mais accompagnés cette fois-ci d’Alain, Nono,
Alexia, JN et Véro. Nono en profite pour rendre une
petite visite à la grotte qui s’ouvre sous la
citadelle, pas de suite visible.
Une
mesure sur Géoportail et sur Google Earth donne 210
mètres de longueur pour la tyro. Pas de chance, un touret
normalisé ne
suffira pas ! Le point de départ est donné à 18 m
d'altitude, l'arrivée à environ 3 m, ce qui fait un
dénivelé
d'une quinzaine de mètres.
Alain est enthousiaste et de facto nommé
coordinateur du projet. Celui-ci bat le fer tant
qu'il est chaud, le projet est déjà présenté aux
élus présents, le maire de Bastia et le président de
la CAB ne formulent aucune objection !
Même s'il parait juste de le mettre en place pour la
prochaine édition du Téléthon, il peut être envisagé pour 2018.
Un barbecue
clôture cette première journée.
Rebelote le
lendemain mais avec un final original, une alerte
vent fort très «
principe de
précaution »
fait fermer prématurément le stand, il est tout
juste 16h00 lorsque le matériel est rangé au local !
JCL
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Dimanche 17
septembre 2017
Spéléo, initiation
Cast 1, Oletta
Participants
-
ITP : Antoine B., Wanda C., Dominique D.,
Henri-Pierre F., Alain G., Marie G., Jean-Claude
L., Pierre L., Sophie M., Nicolas M., Noël R.,
Rémi R., Marie-Pierre R., Alexia S.
-
Initiés :
Catherine C., Michèle C., Orlanda C., Amal D.,
Aurore D., Cyril D., Laetitia D., Morgane D.,
Florien F., Patricia G., Pierre-Jean G., Marine
J., Laure L.,
Pierre L.,
Florence N., Justine P., Quentin
R., Tania R., Franck Z.
-
La toutounette : Nala
TPST : environ 6h00
Photos
Plus de vingt personnes s’étaient inscrites pour une
initiation spéléo lors de la fête du sport du
weekend précédent. Peu de désistement depuis
puisqu’il en reste 20 qui ont confirmé leur
participation.
Rendez-vous pour une partie des initiés et les topi
à 8h00 au local, petit café et c’est parti pour le 2ème
rendez-vous avec les autres initiés sur le parking
du Leclerc à Oletta. Encore un arrêt sur le
terre-plein en face du départ de piste et les 4x4
prennent le relai. Tout le monde arrive à trouver
une place plus ou moins confortable dans les
véhicules. Comme prévu, pas d’eau dans la rivière,
tout est sec. Pas moins de 6 4x4 se retrouvent à
côté du pylône. D'ailleurs, profitons-zonzon pour
faire un petit aparté de mécanique. Pourquoi
appelle-t-on un 4x4 un 4x4 ? Rien à voir avec
l'arithmétique, un 4x4 est un véhicule qui roule sur
4 roues, rien d'original jusque là, mais ces 4
roues sont motrices, c'est à dire entrainées par le
moteur. La voiture de monsieur tout-le-monde est
généralement une 4x2, c’est-à-dire 4 roues dont 2
motrices. Il existe également des 6x4 (6 roues dont
4 motrices, par exemple les poids lourds qui ont 2
essieux à l'arrière), des 6x6, 8x6 etc. Fin de cette
section de culture mécano-spéléo ...
Revenons à nos moutons, du moins nos initiés. Une
douzaine sont ainsi rassemblés et briefés à côté du
pylône. Anto ne tarde pas à grimper sur celui-ci
pour installer des cordes et montrer ainsi les 1er rudiments de technique
spéléo.
Pendant ce temps, Nono se charge d'équiper le puits
d'entrée, Alexia le puits de la chèvre et JCL le
P13. Ils se mettent en poste en attentant le passage
des initiés ; Dumè et Nono sur le plan incliné de la
Chèvre, Alexia en bas du puits qui suit, JCL dans la
salle de la chèvre. En complément, Rémi se
positionne en bas du P13, Anto puis MP en haut de ce
même puits, Marie dans la salle du Veau avec HP qui
se chargera de l'assurance des initiés en bas du 1er
puits. Le reste de l'équipe restera en surface pour
gérer les entrées et sorties. C’est la formule qui
avait été utilisée avec succès lors des dernières
JNS, les encadrants restent en poste fixe à chaque
point délicats et les initiés évoluent
de poste en poste.
Ceux-ci
se débrouillent plutôt bien, hormis un refus en haut
du P13, c'est vrai que la vue sur ce vide tout noir
peut intimider. Quelques infos sur la genèse de
la cavité et des concrétions sont égrenés au fil des
passages.
Sortie des derniers encadrants vers 14h30, la
palanquée de l’après-midi est déjà là, impatiente de
descendre dans les entrailles de la terre.
Rebelote, les topi reprennent presque leur place
respective, hormis JCL qui remplace Marie dans la
salle du Veau, celle-ci remplace Nono dans le plan
incliné, et ce dernier remplace JCL dans la salle de
la Chèvre. Une permutation circulaire donc.
Le groupe d’initiés PM est moins nombreux que l'AM,
la visite se fait donc plus rapidement.
D'autant plus que tous se débrouillent plutôt correctement
pour une 1ère fois.
Déséquipement général, Alexia descend dans le puits
artificiel pour récupérer une massette et des burins
oubliés lors de la
dernière visite.
Retour au local à la nuit tombante, rangement du
matos et débriefing qui se révélera globalement
positif. Un point de vigilance toutefois, il nous
faut être bien attentif à la bonne mise en place de
la corde dans
les appareils par les initiés, notamment dans le
descendeur.
JCL
______________________________
Suite à la journée
de la fête des sports du 9 et 10 septembre une
trentaine de personnes se sont inscrites pour la
journée d’initiation à la « Spéléologie Alpine ». Au
moment de leur inscription il avait été précisé
l’aspect « sportif » initiatique, cela de façon à
éviter un trop grand nombre d’inscrits.
Donc, le jour J, le
rendez-vous est prévu à 8 h 00 au local. Le matériel
ayant été préparé le jeudi 14 et chargé dans le 4x4
de Poulpy, nous buvons tranquillement le kawa et
prenons la route pour le second rdv prévu à 9 h 00
au Leclerc d’Oletta. Le timing est quasi respecté.
La majorité des initiés du matin est déjà sur le
parking. Traditionnelle présentation par Marie et
c’est reparti pour nous retrouver au départ de la
piste. Nous effectuons les transferts des personnes
et de leurs matériels dans la benne de l’Isuzu et
les différents 4X4. La montée de la piste se fait
sans problème. Nous voici au bord du trou ou (au
pied du mur pour certains). Dès l’ouverture de la
trappe quelques sourires se crispent légèrement
(certainement que quelques pensées du style « mais
qu’est-ce que je fous là ?? » doivent traverser les
esprits de certains initiés).
Marie présente le
déroulement de la journée en expliquant que vu le
nombre de personnes qui se sont inscrites nous
allons former 2 groupes (1 le matin et 1
l’après-midi). Elle va expliquer grosso modo le
circuit qui doit être revu légèrement à la baisse vu
le nombre de participants. Le but étant de découvrir
la spéléo alpine.
Pendant ce temps,
Grand Pierre, Antoine, Poulpy et Alain préparent
l’atelier « pylône » qui servira pour faire les
démonstrations sur les matériels de descente et de
remontée. Les initiés très attentifs se retrouvent
tous autour de la bâche qui va servir de « parc
matériel » pour présenter les équipements
individuels. Dans un premier temps Pierre présente
et liste les divers outils qui vont servir à
descendre et remonter. Puis il va réaliser et
détailler l’utilisation de chaque instrument. Et
enfin il va manipuler sur la corde. Les yeux
écarquillés, les futurs spéléos vont endosser tout
ce barda et tenter de reproduire les faits et gestes
de Pierre.
Pendant la
démonstration du matériel, Alexia, Noël, Jean-Claude
et Henri-Pierre vont équiper le circuit qui sera le
suivant : descente du puits d’entrée – regroupement
partiel Salle du Veau – Descente du P 13 avec
déviation – Passage de la désob - Salle de la Chèvre
avec 2ème regroupement partiel pour explication
géologique, tectonique et formation des concrétions
– remontée par la voie de la Chèvre – et retour
surface.
Vu le nombre d’encadrants,
vu le circuit, vu les initiés voici les points de
contrôles :
Départ surface –
Salle du Veau – Départ P 13 – Arrivée P 13 – Sortie
du passage de la désob – Salle de la Chèvre –
Amarrage Y et la Biroute de la voie de la Chèvre.
Il est un peu plus
de 10 h 30 quand le top départ est donné. A tour de
rôle les initiés s’enfoncent dans les entrailles de
la Terrrrrrrrrrrrrrrre. Leur cœur bat la chamade et
la gorge se sèche. Heureusement, les GO des Topi
sont là pour les rassurer et leur tenir la main. Le
premier puits est descendu sans problème et les
initiés reprennent confiance en eux. La poursuite de
la visite est un peu plus inquiétante au départ du P
13, mais les conseils et réconforts des encadrants
lèvent toute angoisse. A la demande générale ils en
profitent un peu pour se contorsionner et se frotter
dans le passage de la désob. Rassemblement par
binôme ou trinôme dans la Salle de la Chèvre pour
écouter les explications de JCL sur la formation de
la cavité et de ses concrétions.
Et maintenant
qu’est-ce qu’on fait ?? Hé oui les ptis gars il va
falloir remonter !!!!.
Oulala !!! il faut
se remémorer toutes les explications qui ont été
faites en surface pour installer les crolls,
poignées, pédales, longes etc.... Avec toute leur
gentillesse mondialement reconnue, les GO ITP vont
réexpliquer et régler du mieux possible les baudards
et agrès. Et c’est parti mon kiki !! dur dur de
synchroniser la montée de la poignée et du pied,
mais tout doucement ça vient. Et voici le 1er
fractio de la montée : l’amarrage en Y. Ce n’est pas
évident de se retrouver au milieu d’un tas de corde
qui vient d’en bas, qui vient d’en haut, avec en
plus des nœuds et surtout pendu dans le vide à 5
mètres du sol. Et il faut rajouter qu’il n’est pas
facile de trouver les appuis pour les pieds. A ce
propos il y a même un étrier qui permet des appuis
supplémentaires pour ceux qui le souhaitent. Donc
pour passer ce premier fractio qui est un fractio
technique et tactique, c’est Noël qui avec sa
légendaire pédagogie va se charger de rassurer et
d’expliquer phase après phase la façon de procéder.
Donc c’est dans de bonnes mains que les néo spéléos
vont passer leur première grosse difficulté. Plus
que 2 autres fractios et revoici la salle du Veau.
Quelques bras commencent à ressentir les effets des
tractions et tensions nerveuses. Et enfin la
délivrance est là, c’est le retour à la surface. Les
mines sont à nouveau réjouies, les sourires aussi.
Ouf !
Les premiers sortis
nous parlent de leur ressenti. Les suivants aussi. A
première vue tout le monde est content. La grande
majorité a trouvé le circuit très bien . Cependant 2
ou 3 initiés auraient aimé que cela dure un peu
plus.
Nous comprenons leur
petite déception ; mais nous sommes tenus par le
nombre de personnes et le temps passé sous terre.
Dumé, fermant la
marche du matin sortira le dernier vers 14 h 30.
Entre temps les
personnes du second groupe sont déjà à pied d’œuvre.
En effet pendant que les participants de la première
équipe se restaurent autour de frugaux
casse-croûtes, ceux de la deuxième sont pris en
charge par l’équipe des démonstrateurs.
Et rebelote pour les
présentations des matériels.
Il est bientôt 16 h
00 quand nous reprenons nos postes respectifs et
c’est reparti pour un tour (cette fois-ci il n’y a
que 8 initiés ; ce matin il y en avait 12). Cette
deuxième équipe se débrouille également très bien.
Pour le déroulement sous terre, c’est presque du
copié-collé du matin. Et voilà, il est presque 18 h
30 quand Marie qui déséquipe en dernier sort à son
tour. De nombreux initiés du matin sont déjà
redescendus à pied. Le ressenti de ceux du second
groupe est presque identique.
Bref tout le monde
il est content, il a passé un bon moment. D’autant
plus que la météo a été clémente envers nous.
Retour au local vers
19 h 30, déchargement et rangement du matos.
Et à bientôt pour de
prochaines aventures.
Dumé
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Mardi 19 septembre
2017
Spéléo, interclubs
Visite carrière Écorcheveau, Saint Avertin
Participants
-
ITP : Jean-Noël D.
-
Spéléo Club de Touraine : François G.
-
Initiées : Émilie, Morgane, Zoé, Valentine,
étudiantes de classe préparatoire de BCPST
(Biologie, Chimie, Physique et Sciences de la
Terre) du lycée Descartes de Tours
TPST : 3h00
Photos
En séjour pour une semaine à Tours, je reprends
contact avec François, président du CDS 37 et membre
du SCT. Toujours aussi peu de cavités naturelles en
Touraine, on se rabat encore une fois sur une
carrière. Cela tombe bien, au programme du SCT cette
semaine, une reconnaissance dans la carrière de l’Écorcheveau
à Saint-Avertin, en banlieue sud de Tours, avec
relevés des témoins de fissures, des niveaux d’eau
et visite d’une partie des galeries présentant des
signes d’instabilité. François avait prévu également
d’y emmener quatre étudiantes qui dans le cadre de
leur TIPE (Travaux d’Initiative Personnelle
Encadrés) devaient réaliser une étude sur une cavité
souterraine parcourue par un réseau hydrographique à
caractère pétrifiant. Je connaissais ce lieu depuis
mes jeunes années, les premières discothèques (on
parlait de boites de nuit à l’époque) étaient
installées à proximité dans des carrières
souterraines aménagées, mais je n’avais jamais eu
l’occasion d’y pénétrer, le virus de la spéléo ne
m’avait pas encore contaminé.
« La carrière dite de l’Écorcheveau (l’origine du
nom Écorcheveau [parfois orthographié ‟Les Cors
Chevauxˮ] n’est pas sûre.
L’explication la plus probable serait une
déformation de l’appellation d’origine
‟Concharum vallisˮ (la tranchée aux coquillages),
devenue Concheveau puis Écorcheveau par suite du
spectacle offert par les chevaux blessés en tirant
leurs lourdes charges de pierres extraites des
carrières.) Elle est creusée dans un faciès de
tuffeau fréquent dans les constructions de la ville
de Tours, notamment pour les soubassements. La
caractéristique principale de cette pierre, par
rapport au tuffeau jaune ordinaire, est d’être plus
cohérente et donc moins altérable ; en contrepartie,
les empreintes de fossiles et donc les nombreuses
dépressions, en font une pierre qui ne se prête
guère aux sculptures ou aux moulures trop fines. En
revanche, puisqu’il est impossible d’obtenir des
surfaces planes et lisses et surtout parce qu’elle
est très résistante, cette pierre est
particulièrement prisée pour les parties basses des
constructions les plus sollicitées. De plus, lorsque
les blocs présentent une face dressée, l’aspect
produit par les fossiles est fortement rugueux et
fait penser au bossage rustiqué ; c’est peut-être
également une des raisons pour lesquelles on
l’utilise en soubassement. Elle a servi de carrière
à ciel ouvert pendant l’époque romaine, puis au
Moyen Age de carrière souterraine du XIe
au XIXe siècles.
Cette vaste carrière comprend plus de 30 km de
galeries dans lesquelles sont encore visibles les
piliers de soutènements, les traces d’enlèvement au
pic des gros blocs de tuffeau et le noir des fumées
des lampes de carriers. Les galeries qui ont servi
de refuge pour les dames et demoiselles de
Saint-Avertin avant l’arrivée des Prussiens en 1871,
puis pour les habitants durant les bombardements de
la Seconde Guerre Mondiale, et enfin lieu de
regroupement pour les résistants, à quelques
centaines de mètres d’un dépôt de munitions
allemands ! »
Rendez-vous à 14 h, l’entrée se trouve en bordure de
la nationale 76 à l’entrée de la commune de Saint
Avertin. Retrouvailles avec François et présentation
aux quatre étudiantes. Une porte en fer donne dans
un ancien atelier d’affûtage abandonné où on peut se
changer tranquillement. Une porte au fond donne
accès aux premières galeries de la carrière. Le
volume est important, galeries de plusieurs mètres
de large mais avec, ce qui est la caractéristiques
de nombreuses carrières, un plafond souvent réduit à
1,60 m ce qui oblige à marcher la plupart du temps
courbé, on en ressort systématiquement avec un mal
au dos, enfin cela dépend de l’âge des visiteurs…
C’est un vrai labyrinthe, certes il y des repères
numérotés mais avec des suites toutes différentes
(topo de spéléos, repères de géomètres, de carriers,
de champignonniers…). Il n’y a quasiment pas de
dénivelé. François nous amène aux endroits les plus
intéressants (il y a 30 km de réseau…) : une salle
au plafond chargé de fistuleuses ; des parois
remplies de coquillages, une ammonite en plafond ;
les fronts de taille ennoyés avec leurs volcans de
calcite, sources d’eau très chargée en calcaire qui
forment des cônes de calcite ; les vestiges de
l’occupation du site par des habitants se cachant
des prussiens lors de la guerre de 1870 et des
résistants, avec batteries et fils rouillés… ; et le
clou de la visite, la rivière de calcite. L’eau est
tellement chargée en calcaire et le débit
d’écoulement si faible, que l’on peut observer des
plaques de calcite flottante en très grand nombre,
les cailloux immergés sont tous calcifiés. On se
croirait face à une rivière gelée. Les étudiantes en
profiteront pour effectuer des mesures de paramètres
hydriques et laisseront en place quelques canettes
qu’elles viendront récupérer dans un mois, elles
devraient être recouvertes de calcite. Ce phénomène
est rencontré également dans les grottes
pétrifiantes de Savonnières, à 15 km de Tours en
bordure du Cher.
Il est temps de rentrer, mais cela va nous demander
un peu plus temps que prévu… Malgré sa connaissance
des lieux, François perdra un peu le fil du retour,
mais pas de quoi appeler le CTDS (c’est d’ailleurs
lui…). Nous voilà sortis à 18 h.
Le lendemain soir, visite de courtoisie au local du
SCT pour partager une Pietra° et un peu de
charcuterie corse.
JND
|
Dimanche 1er
octobre 2017
Spéléo, équipement
Cast 1, Oletta
Participants
-
ITP : Wanda C., Jean-Claude
D., Dominique D., Henri-Pierre F., Jean-Claude
L., Noël R., Marie-Pierre R., Alexia S.
-
La toutounette : Nala
TPST : 1h00
Photos
Les topi se lancent dans un nouveau
projet que certains pourraient qualifier de farfelu,
tuber le puits artificiel
de Cast 1 avec un grillage à poule !
Celui-ci a été creusé à la verticale du Plateau à
Escargots par un terrassier dans le cadre des
fouilles paléontologiques qui se sont déroulées dans
les années 90-2000. Le but était de créer un
raccourci afin de faciliter l'évacuation des déblais
de fouilles pour tri complémentaire.
Les fouilles ont cessées, le puits est resté.
L'idée d'utiliser ce passage pour
proposer
une traversée lors des séances d'initiation était
envisagé depuis longtemps, mais le puits étant
creusé dans un conglomérat de roches, cailloux et
terre, le potentiel parpinage limitait le passage
aux membres du club.
La première idée de tuber le puits
avec une canalisation d'eau pluviale annelée a été
abandonnée en raison du coût et de l'incertitude de
pouvoir l'installer.
L'option grillage a été retenue, celui-ci a été
acheté au printemps et attendait patiemment son
heure dans la Salle du Veau.
Quelques topi se retrouvent donc au
local en ce premier dimanche d'octobre. Le temps est
doux mais maussade et quelques gouttes commencent à tomber
lorsqu'ils se dirigent vers St Florent.
Pas d'eau dans l'Aliso, c'est sec de chez sec. Les
trois 4x4 se garent sous la ligne HT, celle-ci nous
accueille chaleureusement par son crépitement
caractéristique des jours humides. D'ailleurs, la
pluie s'intensifie et nous oblige à installer une
bâche sous le pylône, ce qui a pour effet de faire
arrêter les ondées !
Passons aux choses sérieuses, HP est
le premier équipé, il se charge de récupérer les 3
rouleaux de grillage entreposés dans la Salle du
Veau.
Le tour du trou est décaissé, nous
partons pour une pose verticale des lés de grillage
en laissant une cinquantaine de centimètres en haut,
ceux-ci seront rabattus sur le sol. Des cornières sont
mesurées afin de faire un cadre métallique qui sera
posé sur le grillage.
Le gros groupe électrogène est lancé,
les cornières sont découpées à la bonne longueur
puis soudées avec le poste à souder. Le groupe a un
peu de mal à fournir l'énergie nécessaire à la
soudure. Des pattes sont également soudées
perpendiculairement au cadre afin de le sceller dans
le sol.
Pendant ce temps, HP, équipeur de la
journée, se charge d'équiper le trou jusqu'au
plateau à escargots. Ceci permettra à MP et Wanda de
faire un aller-retour jusqu'au fond, et à JCL
d'essayer son nouvel appareil photo.
Après cette séquence touristique, le
premier lé est envoyé dans le trou puis déplié. Il
était prévu de le fixer contre la paroi à l'aide
de chevilles spéciales câble, mais il s'avère que la
pose n'est pas aussi simple qu'il n'y paraissait et
que les chevilles ne tiennent pas assez solidement
dans les trous. Il sera dont fixé provisoirement
avec des chevillettes et des T en fer à béton soudés
in-situ. Les 2 autres lés sont installés et plaqués
contre la paroi, ils tiennent
pratiquement tout seuls, quelques chevilles devront
toutefois être posées lors d'une prochaine visite,
notamment en bas des lés pour les recourber contre
la paroi. Il faudra également « coudre » entre eux
les bords verticaux des lés.
La météo de cette journée aura
finalement été clémente, le soleil faisant même son
apparition, notamment pendant le pique-nique. Pas de
grillades, mais les verres se sont levés plusieurs
fois pour fêter le début des derniers congés de JCL
... avant retraite !
JCL
|
Dimanche 8 octobre
2017
Spéléo, initiation, aménagement
Cast 1, Oletta
Participants
-
ITP : Wanda C., Dominique D.,
Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Alain G.,
Jean-Claude L., Francis M., Noël R., Marie-Pierre R., Alexia
S.
-
Initiés :
Amal D., Michèle C., Laetitia D.,
Baptiste F., Quentin R.,
Franck Z.
-
La toutounette : Nala
TPST : 3h00
Photos
Encore une fois le beau temps est de
la partie pour cette nouvelle initiation. Il y a
assez d'encadrants pour que
celle-ci soit couplée avec l'aménagement du puits
artificiel. Les topi se divisent donc en 2 groupes,
le premier pour encadrer les
initiés, le deuxième pour continuer la pose du
grillage. Celui-ci n'est pas entièrement posé que
déjà les initiés le testent. Une déviation a été
ajoutée à la base du puits afin d'éviter un
frottement.
Rebelote après le pique-nique, les
initiés ont droit à une courte visite des salles
d'entrée de Cast 3.
JCL
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Samedi 21 octobre
2017
Spéléo, exercice secours
Grotta Santa Catalina, Sisco
Participants
-
ITP : Antoine B., Michèle C.,
Wanda C., Jean-Claude D., Albert D., Dominique
D., Amal D., Jean-Noël D.,
Agnès F., Henri-Pierre F., Alain G., Marie G., Noémie G.,
Samuel G., Jean-Claude L., Pierre L., Manon L., Véronique
M., Nicolas M., Noël R., Rémi R., Marie-Pierre
R., Alexia S.
-
Pompiers (GRIMP 2B) : Laurent G.,
Jean-Jacques H., Yvan K.
TPST équipe n°4 : 3h30
TPST ASV : 4h30
Photos
Compte-rendu
de l'équipe n°4, Marie
« J’adore travailler les techniques sur corde de
secours spéléo et la perspective du stage
équipier / chef d’équipe de mi-novembre avec
Alexia et Antoine est une raison supplémentaire
pour me sentir très motivée par ce nouvel
exercice secours. C’est donc pleine
d’enthousiasme que je me suis présentée au PC
fraichement monté sur le bord de la route, à
Sisco, ce samedi matin.
J’ai été missionnée par le CTDS comme chef de
l’équipe n°4 également constituée de Jean-Claude
L. et Noémie G.. Notre secteur correspondait à
la salle supérieure jusqu’à la salle des Ebats,
via le ressaut de 4m. Notre mission, confiée à
11h50, était de prendre en charge la civière et
de mettre en place un frein de charge pour la
descente vers la salle des Ebats.
Nous avons commencé par préparer le matériel
avec l’aide de Pierre, responsable du parc : de
quoi monter 3 répartiteurs, 3 cordes, un palan,
une poulie en plus, de la sangle, de la
cordelette, un perfo et une trousse à spits.
Puis nous nous sommes mis en tenue.
Nous sommes arrivés devant la cavité à 12h35.
Nous avons voulu nous signaler au PC via le
poste téléphone n°4 avant de nous rappeler qu’il
y avait des soucis de communication entre le PC
et le PC avancé via les talkies. Nous nous
sommes signalés un peu plus loin dans la cavité,
quand la communication avec le PC avancé était
de nouveau opérationnelle.
Dans notre progression vers la salle supérieure
où se situait la victime et l’équipe ASV, nous
avons doublé l’équipe téléphone. Arrivés dans la
salle supérieure, je me suis rapidement mise à
la tâche et avec Yvan nous avons commencé à
réfléchir sur les points d’amarrage du frein de
charge pour évacuer la civière sur cette
première partie de la cavité. Nous avons trouvé
les trous nécessaires dans les concrétions qui
tapissent le mur en face du boyau. Nous avons
donc monté le répartiteur sur sangles sur
amarrages naturels. On a discuté avec Yvan du
meilleur outil pour faire le frein : descendeur
spéléo ou RIG (matos du GRIMP). Finalement ce
sera le RIG qui sera utilisé, le rendement est
bien meilleur (moins de frottements). On
craignait en effet que la civière soit moins
facile à gérer avec le descendeur pour le
passage du boyau où la pente est faible.
Ensuite j’ai rejoint Jean-Claude L. en haut du
ressaut équipé, au bout du petit boyau. Il a
suggéré que nous ne montions pas de balancier ou
contrepoids mais que l’on utilise le frein de
charge pour descendre la civière, en ajoutant
simplement une poulie largable pour dévier la
corde de la civière et faciliter le passage du
ressaut. C’est donc ce qu’il fit. Il installa un
répartiteur à 2 lobes en utilisant un amarrage
de la main courante en câble (considéré comme
point double car repris en amont sur un autre
amarrage) + une sangle sur concrétion.
En outre, Jean-Claude L. a usé de la massette
pour casser en partie une lame rocheuse située
en plafond de l’entrée de l’étroiture afin de
faciliter le passage de la civière.
Une fois la civière enfin apportée jusqu’à la
salle des Ebats (nous l’avons attendue), nous
l’avons montée avec la corde du frein de charge.
Cela nous a permis de voir comment la faire
passer dans le boyau.
Les rôles sont répartis : Noémie gère le frein
de charge, Henri-Pierre et Nicolas gère l’entrée
de la civière dans le boyau puis je réceptionne
la civière dans le boyau et la conduit au niveau
du ressaut avec Jean-Claude L. qui gère la
poulie de déviation pour le ressaut. Une fois la
victime brélée dans la civière et le top départ
donné par le PC, la progression de la civière
depuis la salle supérieure jusqu’à la salle des
Ebats est relativement rapide (je dirais 5 à 10
min à vue d’œil). Le dispositif mis en place a
parfaitement fonctionné. On ne s’est pas gênés
et Michèle nous a indiqué qu’elle n’avait pas
ressenti d’inconfort particulier, notamment pour
le passage du boyau où la civière était
légèrement inclinée sur la tranche.
Au final, nous avons pris trop de matos, nous
avons utilisé deux répartiteurs (et non trois),
une corde (et non trois), de la cordelette, une
poulie, de la sangle (et le RIG du GRIMP).
Dans la Salle des Ebats c’est l’équipe d’Antoine
qui a pris en charge la civière. Nous avons donc
ensuite rapidement démonté l’atelier, rangé le
matos de l’équipe ASV puis avons géré le
déséquipement de la cavité. De retour sur le
parking du PC à 16h15.
D’un point de vue personnel, j’ai apprécié le
travail en binôme avec Jean-Claude L. pour ainsi
bénéficier de son expérience. Je me suis sentie
à l’aise pour l’installation du frein de charge.
Je n’aurais cependant pas osé ni eu l’idée de ne
mettre qu’une poulie largable au niveau du
ressaut. J’aurais mis un balancier.
La solution
de la poulie était néanmoins parfaitement
adaptée et économique en équipiers. J’ai trouvé
l’exercice trop court, je suis un peu frustrée
de ne pas avoir fait plus de manip, mais la
cavité et le schéma étaient parfaitement adaptés
à un exercice sur une journée. J’ai enfin trouvé
très stimulant et intéressant de faire équipe
avec des gens du GRIMP, cela nous a permis
d’échanger sur les techniques, d’apprendre des
leurs et de voir comment peut se passer notre
collaboration. Pour ce qui me concerne, j’ai
trouvé que le travail d’équipe avait bien
fonctionné. »
______________________________
Compte-rendu
de l'équipe ASV, Jean-Noël
«
Après moultes
discussions et débats au sein de la communauté
spéléo corse, via ITP et la LISC, on
obtient le feu vert pour un exercice secours à
Santa Catalina. Francis et Noël ont bien
préparé les choses, participation du GRIMP,
peut-être l’hélico. Bon Noël se retrouvera seul
aux commandes mais c’est une bonne occasion pour
mettre en pratique sa formation.
Qui va faire partie de
l’équipe ASV ? Il faut bien sûr être autonome
sur corde mais Santa Catalina est une
cavité sans difficulté, le seul obstacle pour
cette équipe sera l’accès à la Salle
Supérieure, soit par la vire câblée, soit
par une échelle de 4 m. Ce sera la seconde
proposition qui sera retenue. Première hypothèse
envisagée par JN : les confrère et consœur HP et
Wanda, Alain (un peu déçu de n’avoir pas été
retenu comme « victime ») et Véronique qui se
sentait motivée.
Rendez-vous est fixé le
jeudi soir pour samedi matin 8 h, genre
pré-alerte, retrouvez-vous au club avec votre
matos. On est quasiment au complet et on attend
autour du café et des viennoiseries. Scénario
idéal, ce serait que l’équipe ASV sera alertée
par le CTDS pour se rendre sur place. Pour
combler l’attente, on prépare avec Alain,
Véronique et HP les trois kits ASV, le point
chaud, les soins et la survie alimentaire.
Le feu vert de départ
n’interviendra qu’à 10 h… via JCL prévenu
par Noël ? ? Finalement l’équipe ASV sera
constituée de HP comme chef d’équipe (très bonne
idée pour une mise en situation), JN, Véronique,
Nicolas dit Poulpy et un pompier du GRIMP déjà
sur place. Wanda sera affectée au planning et
Alain attend son ordre de mission.
À peine quitté le local,
JN s’aperçoit qu’on a oublié le duvet, Francis
pensait que ce n’était pas indispensable et
l’avait mis de côté dans une malle qui était
cependant déjà chargée dans le Def°. Une
fois le duvet récupéré direction Santa
Catalina, environ 30 mn de route, on sera
ralenti par un « escargot » avec un logo ITP,
c’est Albert…
10 h 45 nous voilà sur
site, équipement, on fait connaissance d’Yvan
notre pompier ASV et enregistrement au PC.
Direction la cavité, il doit être environ 11 h.
Regroupement de l’équipe dans la Salle des
Ébats au pied de l’échelle. HP monte suivi
d’Yvan et ils hisseront les kits ASV. JN suivra,
assistera un peu Véronique pour le passage du
surplomb et Poulpy fermera la marche sans
difficultés.
On prend pied dans la
Salle Supérieure, HP et Yvan sont déjà au
chevet de la victime, Michèle qui « aurait
chuté » de 3 m en accédant au balcon
concrétionné. Cela fait au moins trois heures
qu’elle nous attend… seule ! Quelqu’un aurait du
rester à ses côtés après avoir prévenu les
secours…
Elle est allongée sur le
dos, consciente, se souvenant de sa chute.
Suspicion de traumatisme cervical et rachidien,
Yvan et HP ont déjà posé collier cervical et KED,
la victime est sécurisée. HP fait le premier
bilan que l’on confie à Poulpy pour qu’il aille
le transmettre au PC.
Pendant ce temps JN et
Véronique s’attaquent à la mise en place d’un
point chaud. On s’enlève le baudard, le casque
et on remplace par une frontale, on est plus à
l’aise pour travailler. Difficile de trouver une
zone plane, il y a bien un replat au-dessus de
la victime mais ce sera un problème pour l’y
amener ; un autre endroit pourrait convenir, le
départ du boyau en haut du plan incliné d’accès
mais très bas de plafond, on aura du mal à
accéder à la victime.
Le reste de la salle est
constitué d’un éboulis de blocs décimétriques en
pente. Seule possibilité, le bas de l’éboulis,
de nombreux blocs mais disposés horizontalement.
On égalise, on ramène un peu de terre et on fait
l’essai avec le mille-feuilles et le matelas,
cela semble confortable. Installation des
ficelles, impossible de planter des pointes à
béton, heureusement que l’on peut glisser les
ficelles dans des anfractuosités derrière les
petites concrétions. Petit point noir à
signaler, pour faire de la place au duvet, un
kit ASV a été déconditionné et JN cherche un peu
le matos. À éviter, il faut mieux rajouter un
kit aux kits déjà constitués. L’armature est en
place, pose des couvertures de survie, on peut
amener la blessée.
Ce ne sera pas évident
car on doit lui faire franchir un ressaut d’un
mètre en descente. Les quatre mecs, dirigés par
Yvan s’en sortiront en douceur, grâce aux
poignées du KED. Voilà Michèle installée dans le
duvet sur son matelas. On lui a laissé son
équipement spéléo, il aurait fallu couper en
situation réelle. On rabat les couvertures et HP
peut réaliser son deuxième bilan. Entre temps
l’équipe téléphone et l’équipe atelier N°4 sont
sur place. Transmission du bilan et attente.
Pas besoin de bougies
sous le point chaud, la cavité est plutôt à
bonne température. Pour tromper le temps, JN
teste le kit survie, de quoi se faire un bon
café. HP et Véronique veillent sur la victime
dont l’état est stable. Marie, Yvan et Noémie
installent le répartiteur pour le frein de
charge. La transmission des infos et des bilans
semble bien fonctionner, vue de notre côté. On
attend… la civière. Tout est prêt, atelier,
victime, il faudra au moins une heure pour que
la civière soit en bas de l’échelle.
Pour accélérer les
manœuvres — à éviter en cas de secours réel —,
JN démonte le point chaud et range le matos.
Enfin la civière est là. Tout s’enchaine très
vite ensuite, on la glisse sous Michèle, elle
est ensuite brêlée. Un dilemme se pose à nous,
le collier et le KED ne permettent pas de lui
poser casque et visière… Mais vu que le passage
dans l’étroiture va être limite, bien que JCL
l’ait un peu élargie, on enlève les contentions
et on pose le casque. Prévoir la mise en place
d’une simple visière en plexiglas en cas de KED.
L’équipe de l’atelier
N°4 gère le passage du boyau, aidée par Yvan, HP
et Véronique. La civière est rapidement en bas
de l’échelle. Pour nous il reste à finir de
ranger le matos, à déséquiper le répartiteur.
Les kits sont descendus en bas via la
corde que tous emprunteront pour la descente
dans la Salle des Ébats. HP déséquipera
le boyau et Marie l’échelle avec retour via
la vire câblée.
Retour vers la sortie,
la tyrolienne est démontée, on aura rien vu…
Rangement de la civière et direction le PC.
C’est l’heure du débriefing puis du
casse-croûte, bravo l’intendance !
Un petit mot du
coordonateur du Pôle Santé-Secours de la FFS : il faut saluer la
synergie mise en place entre le SSF 20 et le
SDIS 2B. Le SSF, commission spécialisée de la
FFS, est reconnue par la Direction générale de
la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC)
comme acteur essentiel dans les secours
souterrains, la prise en charge de la victime
relevant ensuite des SDIS à la sortie de la
cavité. Cette complémentarité
est parfois mise en défaut dans certaines
régions par des SDIS qui sortent alors de leurs
missions. Notre région est exemplaire sur ce
sujet, reconnaissons aussi que le risque
accident souterrain n’est pas la priorité
actuelle du SDIS 2B. Dernièrement le Conseil
d’administration de la FFS a tenu à rappeler que
le SSF était une commission spécialisée et que
le logo FFS se devait d’apparaître aux côtés de
celui du SSF. Pour cela la photo de groupe
réalisée en fin d’exercice est exemplaire. Ainsi
que l’article paru le lendemain dans Corse
Matin. L’action communication est une
réussite. À nous de nous améliorer et nous
perfectionner pour l’efficacité sur le terrain.
»
______________________________
Compte-rendu Dumè
« J’ai
essayé de faire une petite synthèse des points à
améliorer et des points positifs en fonction des
divers postes que j’ai pu observer.
Ce ne sont pas
des critiques, loin de là, mais plutôt des
commentaires à partir de mon ressenti et du
débriefing à chaud et en tenant compte des
observations de Laurent Guyot et des pompiers du
GRIMP 2B. Toutes mes observations sont dans un
but constructif pour les prochains exercices.
POINTS A
AMELIORER
Au niveau de
l’alerte :
Celle-ci a été déclenchée par NR à 9 h 15. Noël
signale auprès du Codis la démarche à suivre
tout en donnant les coordonnées de la présidente
de ITP ainsi que la participation du GRIMP. On
apprendra plus tard que le GRIMP sera prévenu
avec plus d’une demi-heure de retard. (A mon
avis, ce n’est pas là le plus important)
Au niveau du
Barnum:
(succinctement)
Sur le coup de 9
h 00, il fait très beau et il n’y a pas de vent.
Par la suite, lors qu’arrivent les divers
participants un petit vent se lève sans
préjudice. La mise en place du barnum de 4,5 x 3
m demande du personnel et l’installation n’est
pas de plus aisée. Mais on y arrive quand même.
Heureusement qu’il y a du monde. Imaginons que
le barnum pour X raisons arrive une fois que le
secours est lancé : Quid du montage.
Vers 11 h 00 le
vent se renforce et impose le démontage du
barnum. Donc : A VOIR pour le choix des
dimensions de la tente et si en plus elle doit
être mise en place par très peu de personnel.
Au niveau du
PC :
La semaine
précédente Noël et Alexia avaient fait des
essais de talkie-walkie en divers point entre la
grotte et le PC. Les zones de non réception
avaient été répertoriées. Pour remédier à ce
problème Noël a prévu un PC Avancé juste en haut
du dernier plan incliné avant d’arriver à la
grotte. A partir de ce PCA une liaison
téléphonique avec l’intérieur de la cavité sera
mise en place. Une personne fera l’opérateur
téléphone en relais avec le PC et la cavité.
Il s’est avéré
que la mise en place du premier poste
téléphonique n’a pas été positionnée au bon
endroit. Et du coup la liaison talkie-walkie
avec le PC ne fonctionne pas. Ce qui a eu pour
effet de monopoliser l’attention de Noël pendant
un long moment jusqu’à la résolution du problème
en déplaçant le PCA.
Au niveau du
PCA :
C’est
Marie-Pierre qui en a été l’opératrice et qui a
rencontré les problèmes suivants :
Facteur
important : le bruit de la mer, du vent et des
voitures lui rendent souvent les écoutes
inaudibles et doit souvent répéter ou faire
répéter les messages. Du coup le PC manquait
d’informations concernant la progression des
équipes.
A signaler que
le premier poste tph situé dans le porche
d’entrée n’a pas été très efficace. En effet le
bruit du ressac et sa position le rendant très
inaudible.
Supposons que si
le PCA avait été en bord de route dans une
voiture, cela aurait peut-être permis un
meilleure communication. A vérifier.
Peut-être
faudra-t-il envisager l’achat de 2 postes radio
talkie-walkie plus performants pour la liaison
PCA/PC. Il faudra peut-être aussi envisager de
mettre 2 personnes au PCA de façon à mieux gérer
la liaison grotte/PCA et PCA/PC. Il est vrai que
cela demande du personnel supplémentaire.
Au niveau de
l’équipe téléphone :
Celle-ci avait
pour consigne de placer la ligne le plus
possible à gauche en montant. Il s’est avéré que
la ligne s’est plutôt retrouvée à droite. Il a
fallu la décaler pour ne pas gêner le départ de
la tyro. Elle a également emprunté un passage
qui aurait pu servir à l’équipe de brancardage.
Il faudra peut-être insister auprès de l’équipe
téléphone pour qu’elle suive les consignes et à
la limite qu’elle les répète. D’autre part la
position des tph n’est pas très visuelle. Du
coup je pense qu’il faudra peut-être mettre un
morceau de rubalise SSF Jaune pour indiquer
l’emplacement physique des différents postes.
Pour
l’ensemble des équipes :
Leur demander et
insister de se signaler A CHAQUE FOIS QU’ELLES
PASSENT DEVANT UN POSTE TPH. Ce qui n’a pas
toujours été fait (d’autant plus que les postes
n’étaient toujours visibles). Du coup il n’y a
pas eu pratiquement pas d’informations qui
remontent au PC et celui-ci doit travailler en
« sourd aveugle »
Lors de chaque
exercice on demande de jouer le jeu comme sur
vrai accident. Mais notre côté camaraderie bon
enfant reprend le dessus et c’est un peu le
brouillon. Au cours de l’évacuation, et sans que
cela soit interprété comme une discipline
militaire : essayons de ne pas tous parler en
même temps, faire un peu de silence et que ce
soit la personne la mieux placée qui commande la
manœuvre.
N’oublions pas
que si un jour nous devons intervenir sur un
vrai accident, il y aura diverses autorités
civiles et militaires et il faudra qu’on soit
crédibles à leurs yeux.
Concernant la
civière :
Les 2 poulies du
sac civière ne sont-elles pas un peu trop
petites au niveau diamètre ? Peut-être que 2
poulies Rescue seraient mieux adaptées pour la
mise en place sur la tyro : A voir
Concernant le
matériel :
Lorsque nous
sommes passés au parc matériel on n’a pas vu de
sangles. Autant il y en avait ailleurs.
Je pense qu’au
même titre qu’on a préparé des répartiteurs
complets, il serait peut-être bon de préparer
quelques pochettes en filet contenant chacune :
2 sangles de 2 m
+ 2 sangles de 4 m + 2 sangles de 6 m + 3
mousquetons à virole ce qui permettrait d’avoir
du matériel au cas où il faudrait rallonger les
amarrages des répartiteurs ; en fait ce matériel
servirait d’entretoise entre les amarrages et
les répartiteurs.
A signaler
également que 3 personnes qui avaient prévu
d’être là, n’ont pas pu participer.
Grosso modo tous
ces problèmes mis bout à bout nous ont fait
perdre au moins 2 heures sinon plus.
POINTS
POSITIFS
Il y en a quand
même quelques-uns :
-
En premier
lieu la météo qui a été des nôtres, malgré
un passage venteux. Et s’il avait plu ?
-
La
participation et l’investissement de tous
les participants (SSF et GRIMP). La
participation de Wanda et Rémi au PC.
-
La mise en
place de l’exercice par Noël et cela malgré
l’absence du CTDS Titulaire.
En effet Noël a beaucoup pris sur lui, il a
dû tout préparer, organiser, déléguer,
accueillir la presse, etc. Et surtout gérer
les problèmes de communications Grotte/PCA/PC.
Ce qui lui a pris beaucoup trop de temps
pour lancer le départ du secours. Malgré
tous ces problèmes il s’en est sorti. Et
c’est tout à son honneur.
-
L’évacuation
de la civière qui s’est très bien déroulée
(un peu plus d’une demi-heure),
personnellement j’avais prévu environ 1
heure.
-
Les échanges
sur les techniques et matériels du GRIMP
-
Le
débriefing à chaud entre le SSF et le GRIMP
-
La bonne
ambiance et l’investissement de tous.
-
Le
casse-croûte
Donc pour
résumer :
Je pense que si
nous arrivons à régler ne serait-ce qu’en partie
tout ce que nous avons vécu comme désagréments,
ce ne sera que plus bénéfique pour les prochains
exercices.
Cela nous aura
servi de leçon et de voir ainsi tous les points
à améliorer.
Apparemment,
notre principal gros problème de la journée a
été la communication Grotte/PCA/PC.
Et pour
reprendre l’expression de Laurent :
« Pas de
communication, pas d’opération, alors déplace
ton PC pour avoir de la réception ».
J’espère que si
nous arrivons à résoudre ce gros problème par
l’achat de matériel plus performant ou avec
l’aide de l’ADRASSEC (association de radio
amateurs) nous aurons bien avancé et pouvoir
ainsi anticiper la communication Grotte/PCA/PC
lors de nos prochains exercices.
Encore une fois
cette analyse ne doit pas être interprétée comme
des critiques, mais comme une observation
générale en vue d’améliorer les points où nous
sommes encore un peu justes et sans aucune
prétention de ma part. »
______________________________
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Dimanche 22 octobre
2017
Spéléo, entomologie,
visite
Grotte de la Coscia,
Grotte des Embruns, Rogliano ; Grotte de Cortè,
Pietracorbara
Participants
-
ITP : Wanda C.,
Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Véronique M.,
Jean R.
-
Gente canine : la toutounette esseulée Nala
TPST (Coscia) : 1h00
TPST (Embruns) : 0h30
TPST (Cortè) : 0h45
Photos
La saison entomologie
est relancée, Jean est arrivé de Nice et nous voilà
partis pour une semaine de piégeage et de relevés.
Ce dimanche, au programme la grotte de la Coscia à
Rogliano qui n’a jamais été piégée et le relevé de
pièges à la grotte de Cortè sur Pietracorbara.
Rendez-vous à Macinaghju
pour 10 h 30, Wanda et HP sont de la partie. Le vent
prévu est bien au rendez-vous, des pointes à
130 km/h, comme lors de notre dernière visite le
21 novembre 2015.
On s’équipe à l’abri de la maisonnette des télécom
et direction la grotte. On croise sur le sentier
deux vacancières accompagnées d’un jeune garçon
d’une dizaine d’années, elles s’interrogent sur
notre destination vu notre accoutrement de spéléos.
On leur propose de leur montrer l’entrée de la
cavité, ce qui réjouit le jeune.
Il n’y a plus de porte à
l’entrée supérieure, elle est réduite à un morceau
de tôle arraché et tordu, des casques de chantier
sont à l’abandon dans le renfoncement. On emmène
prudemment nos visiteuses jusqu’à l’entrée de la
grande salle, Antony, le jeune garçon, est tout
émerveillé, c’est sa première grotte, on a peut-être
une prochaine recrue pour son club spéléo local,
mais en Auvergne il y a peu de grottes…
Jean pose ses pièges en
différents endroits sur le pourtour de la salle,
dans des zones un peu humides, Wanda et JN partent à
la recherche d’un chilopode – un mille-pattes – que
Jean aurait aperçu une fois, mais aucune bestiole en
vue, la cavité est dans l’ensemble sèche. Une fois
le piégeage terminé, on en profite avec Jean pour
dépolluer la zone de fouilles, enrouler les fils de
fer qui pendent, récupérer les rallonges et les
projos rouillés et ramener les câbles d’alimentation
dans le renfoncement de l’entrée, cela fait un peu
moins décharge.
Avant de repartir,
petite excursion jusqu’à la grotte des Embruns, que
ne connaissent pas Wanda et HP. Jean qui connait
l’étroiture d’entrée préfère regagner la voiture.
Entrée toujours aussi basse et passage du bénitier
un peu acrobatique, HP choisira de ne pas martyriser
son dos. Visite courte mais qui vaut le coup d’après
Wanda, les concrétions sont intéressantes. Nala a
suivi jusqu’au bout sans difficulté.
Retour aux voitures, le
vent a encore augmenté, il faut s’accrocher à
l’approche de la tour. Il est 14 h, On choisit
d’aller pique-niquer à Oreta sur le parking de
l’église St Clément, Véronique nous y rejoindra.
Mais là aussi le vent reste fort et il faut
s’abriter derrière le mur de la salle des fêtes.
Casse-croûte frugal mais accompagné d’un rosé de
l’Aude et pannette et café pour finir.
16 h, départ via
le pont génois, une petite demi-heure plus tard on
est à l’entrée. Visite jusqu’au fond du boyau
terminal pour Wanda et HP, Véronique fera le tour de
la grande salle et Jean restera dehors pour relever
ses pièges. Les gours du boyau scintillent. Nala
suivra également et sans difficulté vu son gabarit,
Oscar avait bien réussi à franchir ce boyau étroit.
Son compagnon de sortie lui manque-t-il un peu ?
Trente minutes plus tard
tout le monde est dehors et retour en vingt minutes
aux voitures. Chacun part retrouver ses pénates.
JND
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Mercredi 25
octobre 2017
Spéléo, topographie et prospection
Grotta di u Prete, Ghisoni
Participants
TPST : 0h30
Photos
Tracé kmz
Un puits de 17 m à 40 m de la
Grotta di u Prete, une info récoltée il y a une
dizaine années par Jean R. auprès d'un « black »
ancien spéléo cortenais. Une première recherche
effectuée par Jean et Albert avait permis de trouver
la Grotta di u Prete, mais point de P17. Jean
a réussi à mettre l'eau à la bouche des 2 retraités
prospecteurs du club et une expédition est décidée
pour cette belle journée d'un automne indien qui
n'en finit pas.
Les 3 compères se retrouvent devant
un café à Casamozza, échangent quelques infos
spéléologiques et prennent la route de Ghisoni.
Le véhicule est garé en face du
vallon du ruisseau de Grotta del Prete, non loin du
paléoméandre ou
méandre recoupé de Testalo.
Un sentier y démarre, chemine sur une épaule avant
de descendre vers le Fium'Orbu. Peu d'eau dans le
fiume mais quelques hésitations pour trouver le bon
endroit pour le traverser. Le reste de la marche
d'approche se fait au jugé en suivant une vague
sente en rive droite orographique du ruisseau. Les souvenirs de
Jean sont assez précis pour trouver les 2 énormes
blocs rocheux qui matérialisent la Grotta di u
Prete.
La cavité se développe en fait à la
faveur de l'espace pratiquement clos créé par les 2 rochers appuyés l'un à l'autre. Une entrée
inférieure triangulaire d'environ 6 m de large à sa
base sur 2 m de haut permet d'accéder à une «
salle » sombre d'environ 10 m². Des traces d'aménagements
subsistent, un reste de muret à l'entrée, un banc en
pierre, un petit enclos à agneaux. Un creux dans le
sol terreux contre la paroi droite permet à quelques
sangliers de faire la sieste. Une source sourd de la
base du bloc de gauche. Si jadis un prêtre venait
s'y retirer, le confort devait être spartiate !
Une entrée supérieure à l'opposée de
la première et en hauteur, également
triangulaire mais plus petite, apporte un peu de
clarté à la cavité.
La topo est rapidement réalisée et
voilà maintenant les 3 prospecteurs partis à la
recherche du fameux P17. La roche environnante,
γ1hE :
Granite perthitique à biotite ±
amphibole, ne
laisse aucun espoir d'une découverte de réseau
karstique, mais un trou c'est un trou ! Si l'info
est claire - 40 m de la Grotta di u Prete en
direction du sud-ouest - la recherche l'est beaucoup
moins. Le maquis pentu est parcouru de long en
large, parfois avec quelques pas d'escalade, mais rien,
que dalle, nada, niente, nunda ! La recherche est abandonnée.
La sente empruntée à l'aller recoupe
un chemin bien marqué et cairné. Un coup d'œil sur
la carte IGN indique qu'il mène au vieux pont génois
Ponte di Mela. Nous nous laissons tenter par
ce petit détour touristique. Le chemin est bien
aménagé et certaines parties dans les virages sont
appareillées. Il serpente en partie à couvert sous
les pins laricio. Le Ponte di Mela a la
particularité d'être construit avec 2 arches de
tailles différentes. La
grande enjambe le Fium'Orbo qui est à son niveau
d'étiage, la seconde, plus petite, permet au fleuve
de passer lors des crues. Dispositif efficace
puisque le pont est toujours là après plusieurs
siècles et de nombreuses crues.
Dilemme après le pont, le sentier se
divise en 2 branches, la plus évidente se dirige
vers le nord-est à l'opposé de la voiture, la moins
marquée vers le sud-ouest et se rapproche du
véhicule. Jean et JN choisissent la première, JC la
seconde. Les 2 chemins sont en fait marqués en bleu
et mènent tous les 2 jusqu'à la route où le trio se
reconstitue.
Après s'être changés au début de la
piste de la casetta, les 3 vétérans s'installent sur
le terre-plein du site d'accro-branche pour un
agréable pique-nique.
Une dernière halte à Casamozza pour
savourer une Pietra et chacun regagne ses pénates.
JCL
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Vendredi 27
octobre 2017
Spéléo, relevés entomologiques
Grotte de Carpinetto, Lano
Participants
TPST : 1h00
Photos
Poursuite de la campagne entomo, au programme :
relever des pièges dans les galeries d’entrée de
Carpinetto et autour de la grotte de Leccia Torta à
Castiglione village. HP est de la partie, cela fait
baisser légèrement la moyenne d’âge…
RDV au Carré d’As à 9 h 30, café traditionnel, le
temps est frisquet, un petit 8°C mais très beau
soleil. On s’entasse dans le Pajero° d’HP et
direction Carpinetto. En cours de route, JN songe
soudainement qu’il a oublié de prendre la clé du
cadenas du portail de la piste la veille au club… Il
va falloir monter à pied ! Heureusement le téléphone
passe, appel au maire de Lano, qui n’est pas sur
place et personne ne pourra nous ouvrir mais il y a
eu des travaux sur la piste et le portail devrait
être ouvert… Pour assurer on passe un coup de fil à
Laurent Vincensini, super il répond, les travaux
sont en principe terminés et le portail devrait être
fermé mais on peut récupérer une clé auprès de son
frère Philippe à San Lorenzo.
On monte à Lano jusqu’au départ de la piste, le
cadenas est bien en place et pas de clé sous les
pierres, on ne sait jamais ? Entre une heure de
marche et 20 mn AR en Pajero° pour aller à San
Lorenzo le choix est vite fait. On trouve facilement
le moulin à châtaignes des frères Vincensini et
Philippe est là. En préambule, JN est heureux
d’apprendre que le taurillon qui l’avait un peu
« bousculé » lors de la sortie enneigée du
mardi 24 janvier
2017 a fini à l’abattoir (on apprendra ensuite
qu’il était assez agressif et avait récidivé…). La
clé est récupérée, retour à la piste.
Le cadenas s’ouvre, on sera au parking vers 11 h 15.
Équipement et en route vers la grotte. Pas la
moindre goutte d’eau dans l’Aninco. Nala sera
des nôtres, elle franchira la vire bien assurée par
HP et ensuite se faufilera partout. On file
récupérer les pièges de Jean, il les avait placés
dans le plan incliné entre le Méandre et la
Galerie du Bloc Coincé. On a oublié le tamis,
il faut décanter les bouteilles pour ne garder que
le fond où sont en principe les bestioles et
transvaser dans un flacon. À l’œil nu rien de
visible, sauf un gros carabidae, mais en
général elles ne font que quelques millimètres, Jean
filtrera ce soir.
Retour à la Salle de la Colonne ; un coup
d’œil au Puits du Chien (Nala n’est pas
tombée dedans), le niveau est bien bas, on peut
prendre des photos qui montrent bien une petite
salle avec un boyau impénétrable à son extrémité
sud ; puis les Lacs Jumeaux, là aussi le
niveau est bas, là Nala a failli faire plouf !
La rivière principale est complètement à sec, puis
montée du Colimaçon et visite de la
Galerie Concrétionnée jusqu’au Lac Suspendu,
entièrement vide. Retour par l’étroiture sous le
Balcon, que Jean est heureux de pouvoir passer.
On récupère les bouteilles et retour au soleil. On
sera au parking pour 13 h.
La température a grimpé, il fait au moins 20°C et on
est au soleil. On mange ou on file à Castiglione ?
Jean demande si on a bien le GPS car les pièges de
Castiglione avaient été posés en extérieur et leur
position notée par Albert… Mais JN n’a pas pris le
GPS et de plus la conversion des relevés GPS
d’Albert, qui datent de cinq ans, nécessitent un
ordinateur… On abandonne le projet et on s’installe
pour le casse-croûte au soleil. Migliacci,
pâté au poivre vert, gâteaux et Côtes du Rhône,
entre autres.
14 h 30, on plie bagages. Au départ de la piste on
croise Thierry, l’autre frère Vincensini (?), avec
qui on échange en corse (enfin Jean) sur la rareté
de la ressource châtaigne et qui nous informera sur
le sort du taurillon (cela avait du faire le tour de
San Lorenzo !). On lui remet la clé et retour au
Carré d’As pour un café et un bilan de la semaine.
Jean repart dimanche et on ne le reverra qu’en
décembre.
Chacun reprend sa voiture et on sera pour nous à
Bastia pour 17 h.
JND
|
Dimanche 29
octobre 2017
Spéléo interclubs, initiation, aménagement
Cast 1, Oletta
Participants
-
ITP : Michèle C., Wanda C.,
Jean-Claude D., Dominique D., Amal D., Jean-Noël
D., Henri-Pierre F., Alain G., Jean-Claude L.,
Noël R., Alexia S.
-
Initiés : Grégory C., Adeline
D., Agnès F., Sébastien M., Antoine et Clément
S., Romain V.
-
GCC : Jean-Yves C.
-
A mammona : Michelle S.
-
La toutounette : Nala
TPST : 4h00
Photos
Encore une sortie initiation, la 3ème
depuis la fête du sport ! Encore une fois c'est Cast
1 qui a été finalement choisie. Il a été envisagé
une visite de Cast 3, afin de montrer aux petits
enfants de Michelle les lieux d'exploits de leur
mammona paléontologue, mais après contrôle de JY,
il s'avère que les chauves souris ont déjà pris
possession des lieux pour leurs quartiers d'hiver,
c'est donc dans Cast 1 que les initiés seront
guidés. Les fouilles paléontologiques de Castiglione se sont
déroulées durant une bonne partie des années 90 et ont
permis la mise à jour de nombreux fossiles, notamment des Prolagus
(lapin-rat, ancêtre du lapin), mais aussi du chien, des cerfs
et divers autres animaux du pléistocène (Infos).
Encore une fois, ce retour à Cast 1 sera
l'occasion de continuer l'aménagement de l'entrée
artificielle, ce sera principalement Dumè qui s'y
collera. Il a auparavant fait fabriqué un
petit portique avec la cornière existante et 4 fers
en U. En préalable, il a passé dans la semaine 3
couches de peinture antirouille vert-maquis. Les 4
pieds sont boulonnés sur place, un peu de
terrassement permet de positionner le portique à la
vertical du trou. Il restera l'aménagement des
abords à faire, de grosses pierres plates cerneront
l'entrée et seront « cloutées » en place avec des
fers à béton.
Revenons à nos initiés. Deux voies
sont installées aux angles du pylône, elles
permettent une première approches des techniques de
spéléo alpine. Utilisation des bloqueurs pour la
montée, et du descendeur pour la ... descente.
Pendant ce temps, Alexia et HP équipent
la cavité. Compte-tenu du nombre de personnes à
descendre sous terre(16), le circuit
prévu est allégé : puits d'entrée, P13, salle de la Chèvre,
remontée dans la salle du Veau et sortie.
Les choses sérieuses commencent
maintenant,
les encadrants se positionnent aux points délicats, assurent le passage des initiés
et rassurent les initiés au passage. Une variante est
proposée, JN, Wanda et JCD emmèneront les plus
téméraires faire le circuit de la vire supérieure de
la Chèvre.
Les 2 figlioli sortent en
premier, ils auront droit à une petite visite du
porche d'entrée de Cast 3, guidés par leur mammona.
Il est déjà plus de 16h00 lorsque
les 20 participants à la sortie se serrent autour des tables en
pierre pour le pique-nique, il faudra prévoir
d'agrandir la table ...
L'ambiance est
chaleureuse malgré une sècheresse qui s'éternise et
qui ne permet toujours pas les grillades.
Retour au local pour une grande
partie des participants et rangement du matériel, il
ne manque rien !
JCL
|
Vendredi 3 au Lundi 6
novembre 2017
RENCONTRES MÉDICALES CoMed (COMMISSION MÉDICALE
DE LA FFS)
Grotte de Bouche Rolland,
Salles la Source (Aveyron)
Participant
TPST : 2h00
Photos
Pour rappel,
la CoMed est la Commission médicale de la FFS, seule
commission obligatoire exigée par le ministère. Elle
a été créée en 1979 par le Dr France
ROCOURT entourée d’une dizaine de médecins. Depuis,
elle s’est développée et ce sont environ
116 médecins, paramédicaux et correspondants qui
reçoivent actuellement la feuille de liaison CoMed.
Elle est composée de bénévoles, médecins et non
médecins.
La réunion nationale se déroulait cette année dans
une région spéléologique peu connue pour nous, le
nord ouest du département de l’Aveyron et plus
précisément le Causse Comtal. Y participait donc
Jean-Noël D. comme membre du Comité technique et
représentant du CA de la FFS au titre de responsable
du pôle Santé-Secours.
Le compte rendu qui suit reprend le programme de ces
rencontres médicales 2018, en insistant sur les
points qui nous semblent importants pour notre
communauté spéléo et canyon locale (le compte rendu
in extenso sera consultable prochainement sur le
site de la CoMed,
http://comed.ffspeleo.fr/)
Vendredi 3 novembre 2016
Départ de Bastia, le jeudi soir à 18 h 30. Petite
frayeur le soir, j’ai oublié le connecteur du câble
d’alimentation du portable, il faudra en trouver un
demain en route si l’on veut travailler avec l’ordi.
Arrivée à Marseille pour 7 h du matin. 350 km à
parcourir pour rejoindre le site de l’Oustal (http://www.oustal-vacances-aveyron.fr/),
village de vacances où se tiennent les Journées,
dont plus de 300 km d’autoroute. Deux magasins
d’informatiques repérés sur la route, à Millau et à
Rodez. Pour assurer, halte à Millau, on évite le
viaduc, la vue sur les Grands Causses est toujours
aussi magnifique d’autant plus que Millau est sous
une mer de nuages, au loin le viaduc semble flotter
dans une mer de coton. Millau est une ville à fuir
pour sa circulation automobile, le magasin est en
centre-ville, impossible de trouver une place pour
stationner, je renonce.
Arrivée à Rodez vers midi, là aussi des sacrés
embouteillages, c’est la sortie du boulot. Je trouve
finalement le magasin mais qui est fermé mais cela
tombe bien il est au nord de la ville sur la route
de Salles la Source, je reviendrai après le repas.
Le camp de l’Oustal est à une dizaine de kilomètres.
Salles la Source est un magnifique village bâti à
flanc de falaise et dominé par le Causse Comtal.
D’une échancrure de la falaise jaillit une superbe
cascade. Il reste 2 km pour atteindre l’Oustal, un
peu de temps perdu à cause du GPS qui m’envoie en
pleine nature… mais finalement à 13 h je retrouve
Jean-Pierre et Guy à l’entrée. Sont là également
Raoul, Claire et Jean-Marie. Retrouvailles
sympathiques et premier repas en commun.
Après un saut à Rodez accompagné de Guy pour trouver
ce fameux connecteur (il faudra en fait acheter un
nouveau transfo !), mise en place de la salle de
réunion, très bien équipée ; visite des chambres, on
sera bien installé avec TV.
Comme pour toutes les
Journées Nationales CoMed, une sortie spéléo est
prévue pour découvrir le sous-sol de la région, ceci
dans les limites de praticabilité des participants,
plutôt de l’horizontale, pas de grands puits, compte
tenu de l’âge et surtout du manque de pratique de
certains…
Cette année, contact
avait été pris avec le Spéléoclub de la MJC de
Rodez, bien connu d’Albert, qui nous avait proposé
une grotte horizontale – la Grotte de Bouche Rolland
– ou un aven vertical – le Tindoul de la Vayssière.
Il aurait fallu équiper le P31, on avait
peu de temps, on a donc choisi l’option horizontale.
La météo s’annonçant un peu pourrie pour le weekend
et le chemin d’accès à la grotte apparemment exposé
et glissant on décide d’y aller cet après-midi, le
soleil est au zénith. De plus le programme est
chargé et les participants de Rhône-Alpes n’auront
pas assez de temps pour spéléoter.
Direction Solsac à une dizaine de kilomètres de
Salles la Source, petit hameau aux maisons aux toits
de lauze. Un sentier étroit et une jolie vire un peu
exposée et glissante, sur une reculée jurassienne
typique amène à une conduite forcée impressionnante.
Vaste porche de 6*15 m, fermé par un mur en pierres.
Une porte permet d’accéder à l’intérieur, 20 m plus
loin une nouvelle porte au milieu d’un nouveau mur
en pierres. À gauche un beau méandre fossile ramène
vers la falaise mais se termine sur colmatage. La
galerie, environ 8*5 m fait un coude vers la gauche
et le plafond s’abaisse sur de grands gours.
Ce pourrait être un
réseau majeur. Mais hélas au bout de 200 mètres de
galerie entrecoupée de jolies salles notre
progression bute sur le siphon terminal. Quelques
passages bas, souvent ennoyés, mais là c’est
vraiment l’étiage, une magnifique coulée
stalagmitique vanille-chocolat. À l’aller on fera un
peu les équilibristes pour ne pas se mouiller, mais
au retour, après avoir bien trempé les cottes, bon
bain argileux, à l’approche du siphon, ce sera
retour direct. Petit film de la visite :
https://youtu.be/awMG82dMcX8
Retour aux véhicules. TPST deux heures. Avant de
rentrer, visite au Tindoul de la Vayssière,
magnifique grands puits d’effondrement avec une
verticale de 31 m qui aboutit sur un cône
d’effondrement menant à côte – 67 m. Suivent
plusieurs galeries dont la principale au bout de
quelques centaines de mètres, amène à un siphon
terminal après avoir traversé un lac. Bien entendu
visité par E.-A. Martel le 1er mai 1892.
On s’arrêtera devant la grille, il fait sombre… et
on a que deux cordes de 20 m !
_________________________________
LA GROTTE DE BOUCHE ROLLAND
Cette grotte semble avoir été occupée depuis
très longtemps, une occupation confirmée par de
récentes découvertes (céramique,
trous de calage de poteau, restes humains...).
La légende locale raconte qu’un bandit nommé
Rolland se serait servi de ce lieu comme repère,
au Moyen Âge, avec une bande de truands tout
aussi cruels que lui. Après ses raids et ses
pillages, il aurait amassé une fortune
considérable qu’il aurait, dit-on, cachée
quelque part dans la grotte. Cependant, aucun
trésor n’a jamais été découvert dans
Bouche-Rolland, malgré plusieurs recherches
menées par les anciens propriétaires de la
grotte et, plus récemment, les
spéléologues.
_________________________________
Réunion de travail du vendredi 3 soirée au lundi 6
au matin
Canistrelli
et haribo sont toujours là pour stimuler les
cerveaux… et comme à l’habitude on sortira l’apéro
et les spécialités locales apportées par chacun.
Nouvelles fédérales :
Aucun changement dans les instances fédérales par
rapport à l’an passé. La prochaine assemblée
générale de la FFS aura lieu en juin 2018 à Méaudre
(Isère).
Certificat médical :
Les faits sont là, la FFS a vu son nombre de
licenciés pour 2017 chuter de 8.8 %. La commission
Statistiques a montré que les chiffres sont restés
assez stables depuis 2 000. Certes l’évènement
majeur a été la mise en place, imposée par le
ministère, du certificat annuel. Il n’y a quasiment
pas eu de cas de refus de délivrance de certificat
par un médecin pour raisons de santé. Les quelques
refus ont été pris en charge par des médecins
fédérés. Mais malheureusement la posture « ambigüe »
de la FFME qui a acceptée de délivrer des licences à
des spéléos ou clubs qui pratiquaient la spéléo en
argumentant qu’elle était fédération multisports a
sûrement entrainé des transferts d’adhésions. On est
plus dans une logique financière (économiser une
consultation) que dans une posture idéologique.
Aucune contre-indication formelle et définitive
n’est retenue, si un spéléologue est confronté à des
difficultés pour obtenir son certificat par son
médecin traitant, il est invité à s’adresser à la
FFS qui l’orientera vers un médecin référent de la
CoMed dans sa région. L’arrêté du 24 juillet 2017
est venu préciser le contenu de l’examen médical
pour le CMNCI à la spéléologie et à la plongée :
«2o Pour la pratique de la plongée
subaquatique, une attention particulière est portée
sur l’examen ORL (tympans,
équilibration/perméabilité tubaire, évaluation
vestibulaire, acuité auditive) et l’examen dentaire;
«3o Pour la pratique de la spéléologie,
une attention particulière est portée sur l’examen
de l’appareil cardio-respiratoire et pour la
pratique de la plongée souterraine, sur l’examen ORL
(tympans, équilibration/perméabilité tubaire,
évaluation vestibulaire, acuité auditive) et
l’examen dentaire
Examen finalement pas très contraignant.
Cardiofréquencemétrie :
les travaux de cardiofréquencemétrie sont
poursuivis, un premier bilan a été réalisé lors
d’une réunion à Lyon en septembre. Des campagnes de
mesures de cardiofréquencemétrie lors de sorties
jeunes, de plongées et de séances de désobstruction
sont envisagées. Un article est prévu pour
Spelunca courant 2018.
Microbiologie : un article sur
la bilharziose a fait l’objet d’une publication dans
Spelunca N°146. Il est prévu d’en réaliser un
sur le risque Cyanobactéries (JND et Albert D.).
Message de prévention par rapport au risque rage et
chiroptères.
Étude sur les porteurs de prothèses articulaires
chez les licenciés de la FFS :
l’enquête est arrivée à son terme et présente un
bilan très favorable, avec un taux de reprise
important de l’activité après intervention.
Plaquettes de prévention :
validation de nouvelles plaquettes (canyon, spéléo
et canyon au féminin, toxicité des gaz, certificat
médical). Les fiches ont eu un franc succès et un
retirage est envisagé.
Calendrier des prochaines réunions :
novembre 2018, réunion plénière du
CT, envisagée sur Carcassonne, avec la traversée de
Cabrespine au programme.
- Congrès UIS Lyon 2021
- 40e anniversaire de la CoMed en 2019
Questions diverses
-
Quelle toxicité des métaux pour exploration
d’anciennes mines, suite à une intoxication au plomb
chez des spéléos.
-
Possibilité d’une étude sur le cancer chez les
pratiquants (demande du CA fédéral) : évaluer
l’apport de l’activité spéléo ou canyon dans la
lutte contre la maladie.
- France nous fera une démonstration de réduction de
luxation d’épaule (25 % des accidents traumatiques
en spéléo).
https://youtu.be/TJG8oEh_b5I.
Un article est prévu dans un prochain Spelunca.
Dimanche 5 novembre 2016
Les rhônes-alpins et Guy nous quittent en début
d’après-midi. Le soleil est revenu, on en profitera
pour faire un peu de tourisme à Salles la Source,
visite de la grotte sous la cascade et randonnée
jusqu’au Causse du Comtal. Arrêt à la salle des
Fêtes du village, c’est la foire à la Pomme !
Retour au camp de vacances pour une bonne bière
locale, tous s’y mettent ! Puis retour en salle pour
la poursuite des travaux.
Lundi 6 novembre 2016
Une dernière matinée de travail pour régler les
problèmes administratifs. Les départs vont
s’échelonner. JN prendra son temps pour rentrer en
Corse, une halte à Montpellier puis le ferry à
Marseille à 19 h. Le mistral sera de la partie en
début de traversée.
JND
|
Dimanche 12
novembre 2017
Spéléo, aménagement
entrée secondaire, perfectionnement équipement
Cast.1, Oletta
Participants
-
ITP : Wanda C.,
Dominique D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F.,
Alain G., Jean-Claude L., Franck Z.
-
La toutounette : Nala
TPST : 2h30
Photos
C’est décidé maintenant,
quand un chantier est commencé il faut aller
jusqu’au bout… Pas question de laisser l’aménagement
de l’entrée secondaire de Cast.1 en cours, Dumè et
JCL sont partants pour dimanche, pendant ce temps on
organisera un peu de perf’ à l’équipement et une
visite tranquille de la cavité pour ceux qui ne la
connaissent pas entièrement (si, si il en reste !).
RDV au local à 8 h 30,
le temps est magnifique, on nous avait prédit la
tempête… Café, viennoiseries, préparation du matos
et départ pour 9 h 30.Trois 4x4 se garent sur le
parking, on sort tout le matos. HP s’est rapidement
équipé et prend Franck en mains pour un peu de
révision sur le matériel et la technique. JN équipe
le P7 d’entrée sous l’œil attentif
d’Alain qui révise les mickey et les huit tricotés.
Dumè et JCL partent finir les travaux du puits
secondaire.
HP est déjà dans la
Salle du Veau, suivi de Franck, Wanda et Alain,
JN ferme la marche. Équipement et descente du P13
puis du P9 de la grande diaclase. HP va
retrouver JCL qui est à l’aplomb du Plateau à
Escargots mais devra rapidement fuir les lieux
suite à la purge sévère de JCL.
Pendant ce temps JN
emmène les trois acolytes restants jusqu’au point
bas de la cavité à -43 m, le fond de diaclase est
bien gras et les ressauts un peu exposés. Remontée
jusqu’à la Salle des Marches pour aller
rendre une visite au Trésor de Castiglione…
L’accès est toujours assez physique. On a bien fait
d’y passer, un flacon de nectar était en train de
basculer dans le vide…
Pour le retour Franck
récupère la corde du P9, suivi d’Alain
puis JN tandis que Wanda redescendra pour se charger
du déséquipement (il faut enlever le mousquif du
ressaut du bloc coincé). On retrouvera HP à
l’intersection des diaclases. Sortie étagée et
tranquille, la remontée du P13 sera un
peu éprouvante pour Franck et Alain. JN aura la
désagréable surprise de voir sa pédale se rompre en
plein milieu de la remontée, le pantin suffira pour
terminer. Sortie de Wanda à 13 h 30.
C’est l’heure des
agapes, toujours pas de tempête on peut faire les
grillades, arrosées de vin sicilien et de minervois
et il y avait des chipos pour Nala… On s’active
ensuite pendant une petite heure, finition des
travaux autour du puits et élagage d’olivier. Retour
Bastia pour 17 h, la tempête arrive.
Bilan des travaux sur le puits artificiel :
Pose et fixation partielle du dernier lé de
grillage, après avoir cassé 2 excroissances
rocheuses en bas du puits, en haut du plan incliné.
Ceci facilitera le passage de cette « étroiture ».
Fixation du grillage à finir.
Scellement humide de 3 pieds du portique, il ne
risque plus de s’envoler !
De grosses pierres plates sont approchées de
l’entrée, elles permettront de réaliser la future
margelle.
Une armature de clic-clac récupérée par Dumè permet
maintenant de sécuriser le trou. Il restera à lui
passer une couche de peinture antirouille et de
lasure sur les lattes.
JND, JCL
|
Dimanche 19
novembre 2017
Spéléo, aménagement
entrée secondaire Cast 1 - Visite Cast 5
Oletta
Participants
-
ITP : Wanda C.,
Dominique D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F.,
Alain G., Jean-Claude L., Marie-Pierre R., Franck Z.
-
La toutounette : Nala
TPST : 2h00
Photos
Bis repetita placent, on prend
les mêmes et on recommence ! Presque vrai, MP est
venue renforcée l'équipe des aménageurs de trou.
Encore une fois, un maximum de matos
est chargé dans les véhicules, faudrait pas qu'on en
manque ! Les topi se retrouvent rapidement près du
pylône, qui nous aura rarement vu autant de fois
en si peu de temps.
Première opération, préparer le
chantier d'aménagement du puits artificiel de Cast
1. Tous le monde met la main à la pâte, une grosse
pierre plate est même approchée du trou, elle
servira de margelle de départ.
Deux équipes se forment ensuite, JN
emmène MP, Wanda, Alain, HP et Franck vers Cast 5.
Dumè et JCL continuent l'aménagement. Dumè se charge
du terrassement autour de l'entrée, JCL descend dans
la cavité pour terminer l'accrochage du grillage.
C'est vite écrit, mais il faudra 2 bonnes heures
pour finir le boulot.
Retour en surface, la grosse pierre
est posée à sa place, la margelle est prête.
L'équipe Cast 5 est de retour, elle
n'aura finalement visiter que le P13 suite au refus
d'aller au bout de la vire aérienne, la salle
blanche n'augmentera pas le nombre de ses adhérents
...
Regroupement général pour le
piquenique. Nala n'aura pas son morceau de chipolata
mais elle lèchera avidement le plat de la
tartiflette concoctée par Dumè. Les 2 bouteilles de
Beaujolais nouveau, restes de l'apéro du jeudi soir
sont vite liquidées, elles seront complétées par une
bouteille de secours. Pas moins de 3 panettes sont
sorties pour finir le repas !
Fin des agapes, les travaux
reprennent. Le sommier de clic-clac bouche-trou est
renforcé par 2 tubes et de nouvelles grosses
pierres sont approchées du trou. 2 sacs de béton
sont encore nécessaires pour caler et sceller les
dalles calcaires qui encerclent maintenant le puits.
Il restera à passer une couche de
lasure sur les lattes du sommier ainsi qu'une couche
de peinture. Il ne faudra pas encore une fois
oublier la plaquette inox pour la déviation.
Satisfaits de leur journée les topi
rentrent au local à la nuit tombante.
JCL
_________________________________
Les bonnes
résolutions de la semaine passée ont été confirmées
jeudi dernier, « Quand un chantier est commencé
il faut aller jusqu’au bout… ». On retourne donc
à Cast.1 mais pour agrémenter la sortie JN avait
proposé de faire découvrir Cast.5 à l’équipe
souterraine de dimanche dernier. D’autant plus qu’on
avait été jeter un coup d’œil à l’entrée lors de la
dernière sortie.
RDV habituel à
8 h 30 au local mais maintenant l’équipe est rôdée,
en une grosse demi-heure le matos est prêt et à 10 h
nous sommes sur site. Soleil au rendez-vous,
température printanière, pas de vent. Matos
déchargé, avant de filer vers Cast.5 on donne un
coup de main à nos compagnons maçons pour amener une
grosse dalle au bord du trou.
Puis habillage et
direction Cast.5. Cette fois, on trouve l’entrée du
premier coup. HP est à la manœuvre pour équiper. Les
spits extérieurs ne sont pas en trop mauvais état.
Par contre celui de la dèv’ en bas du plan incliné
est inutilisable, pas d’AN possible apparemment, si
on veut éviter le frottement il faut respiter, cette
fois on remontera en escalade. Les spits en haut du
P13 sont encore utilisables en forçant un
peu. HP trouve facilement la dèv’ et file vers le
bas. Mais il faudrait trouver d’autres dèv’ ou
fractionner, beaucoup de frottements pour le retour.
Le puits est tarabiscoté au milieu de gros blocs
mais ça passera car la roche est arrondie et on peut
faire un peu d’escalade.
JN rejoint HP puis
toute l’équipe arrive. Pas grand-chose à voir au
fond, on a peu envie de farfouiller dans la trémie…
Direction la Salle Blanche. HP remonte suivi
de JN. Pendant que le reste de l’équipe remonte on
rejoint la Faille Égyptienne. HP trouve que
le profil n’est pas très engageant et hésite. Un peu
pressé par JN il se décide et passe dans trop de
difficultés. La remontée de la cheminée est un peu
plus pénible mais le voilà « redressé » sur la vire
et alerte JN que la progression est bloquée ! Il y a
un bloc au milieu de la vire… JN passe à son tour la
Faille puis la cheminée et rejoint HP. Pas de
bloc effondré mais en bout de vire il faut passer en
oppo au-dessus du P22, c’est en effet un
peu stressant vu de loin.
HP se décide à aller
voir mais finalement ne le sent pas et renonce.
Retour en haut de la cheminée, il arrive à se caler
dans l’alcôve et JN peut passer sur la vire. Le bloc
est passé mais derrière HP préfère faire demi-tour.
JN revient sur ses pas et on retrouve rapidement (le
retour est bien plus facile) l’équipe qui finit de
sortir du P13. Franck s’enfile dans la
Faille et rapidement disparait dans la cheminée
puis la vire et le voilà presque au bout de la
corde. MP suit, avec pas mal de difficultés puis la
cheminée mais bloque pour accéder à la vire et fait
demi-tour. Le retour dans la Faille Égyptienne
sera assez pénible, elle se coince à la sortie dans
la partie basse, il faudra pousser, tirer… Franck
est revenu derrière elle et sort sans problèmes.
Wanda se lance à son
tour et passe la Faille de front… Bien
entendu aucun souci pour la vire et la suite. Elle
s’arrêtera presque au bout de la corde, hésitant
devant la suite. Sans grand espoir Alain se présente
et renonce sans tenter de passer. Si l’on veut que
la Salle Blanche soit accessible à tous,
initiés et seniors, il faut élargir deux passages,
la Faille Égyptienne et le bloc en bout de
vire. Notre nouveau CPT qui vient d’être reçu sera
mis à contribution.
C’est l’heure de la
sortie, JN déséquipera. Il est 13 h, le feu est
allumé et les agapes peuvent commencer à une heure
correcte. Le Beaujolais est au rendez-vous pour
accompagner le pâté au foie gras de Franck et la
tartiflette
maison de Dumè réchauffée à la braise. Un délice !
Pour accompagner le dessert JN avait retrouvé une
vieille bouteille de Lambrusco rouge au fond de sa
cave, imbuvable, trop vieille…
Fin des agapes à
14 h 30, on a le temps de repartir au turbin pour
terminer l’aménagement de l’entrée du puits
secondaire.
JND
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Dimanche 26
novembre 2017
Spéléo, aménagement
entrée secondaire Cast 1 - Visite Cast 5
Oletta
Participants
-
ITP : Wanda C.,
Jean-Claude D., Dominique D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F.,
Jean-Claude L., Véronique M.
-
La toutounette : Nala
TPST : 2h00 + 1h00
Photos
Pour le prologue matinal, on fait du copier-coller
sur les sorties précédentes et on recommence.
Cette journée avait pour but les 2
destinations ci-après :
Sur le coup de 10 h 30, une première équipe
constituée de JCL, HP et Wanda est revenue à Cast 5
pour enfin découvrir « La Salle Blanche ». En effet
au cours de la sortie du 19/11/2017, ce petit joyau
Corse n’avait pas pu être atteint (Voir le
compte-rendu de la semaine dernière).
Une deuxième équipe composée de Dumé et JCD va
continuer l’aménagement de l’entrée du puits
artificiel. Dumé reprend le terrassement et JCD
finira les modifications du clic-clac. Deux lattes
sont coupées afin de ménager deux ouvertures assez
larges pour le passage des chauves-souris.
Il est vrai que depuis quelques temps, concernant la
finition du puits artificiel, on prend notre temps
et on y prend goût. En effet à chaque fois on se
dit « encore une journée et c’est fini ». Eh bien
non, cela s’est encore confirmé ce week-end. On a
presque fini, mais il faudra encore une journée pour
fignoler et effectuer les opérations suivantes :
Repasser un coup de lasure sur le clic-clac + un
coup de peinture sur les boulons + mettre des
colliers rapides sur le clic-clac pour maintenir le
grillage + cloutage et bétonnage d’une ou deux
dalles qu’on a repéré en fin de journée et qu’on n’a
pas eu le courage de continuer le chantier en fin de
journée.
JN et Véro nous rejoindront vers 11 h 30, ils iront
retrouver l'équipe de Cast 5, mais arrivés au bord
de la cavité, nul ne répond au bout de la corde, ils
ont dû franchir la Faille Égyptienne. Véronique
préférant attendre un peu avant de se lancer dans
l’aventure souterraine, ils entreprennent de
démaquiser et de baliser le chemin d’accès à Cast.5,
car les dernières sorties ont vu quelques spéléos
errant dans le maquis à la recherche de l’entrée. Le
temps d’arriver à l’entrée, voilà Wanda qui pointe
son casque, la toutounette piaffait d’impatience au
bord du trou. Les deux compères suivent derrière, ne
sachant pas si JN et Véronique allaient descendre,
ils ont laissé équiper. Mais la douceur automnale a
alangui un peu la vigueur de ces derniers et c’est
bientôt l’heure des agapes. Wanda redescendra
enlever le fractio. Ils viennent de rejoindre la
Confrérie de Ceux qui ont vu la Salle Blanche (soit
43 membres à ce jour). On profite des outils pour
fermer l’entrée par de beaux branchages, voilà Cast.5
sécurisé, en attendant son sommier à lattes…
Concernant l’aménagement du puits d’entrée, Dumè a
utilisé 2 sacs de bétons pour consolider quelques
blocs et aura clouté 3 dalles.
Il est 13 h 30 quand nos estomacs commencent à se
manifester. Il est temps de reprendre des forces.
Malgré un beau temps assez ensoleillé, nous ne
pourrons pas allumer notre BBQ traditionnel. En
effet le dieu Éole s’est invité et des rafales trop
violentes nous interdisent de gratter les
allumettes. Qu’à cela ne tienne JCL propose de
descendre dans le porche de Cast 3 et de griller à
l’abri (nous avons déjà effectué cette opération il
y a quelque temps).
Les 2 JC préparent et allument le BBQ. Wanda et Dumé
seront à la cuisson. Au menu et comme à chaque fois, rien que du bon diététique : Tortilla, Tartifletta, Figatella et divers jajas.
(JN qui vide sa cave des vieilles bouteilles avait
misé sur un magnum de Côtes du Rhône de 1982, mais
raté ! il est oxydé, il finira en sauce,
heureusement que JCD nous a ramené du Cahors de son
stage de CPT et que JCL avait amené un Côtes du
Rhône de seulement 10 ans d'âge, mais buvable ;-).
Après les
agapes nous allons jeter un coup d’œil aux alentours
afin de repérer et essayer de trouver une zone qui
permettra de mettre en pratique les premières
descentes et remontées lors de nos prochaines
initiations. Actuellement les démos se font sur le
pylône et parfois ce n’est pas trop pratique. Après
avoir arpenté la zone autour de Cast 3, nous avons
trouvé une petite zone qui pourrait faire l’affaire,
mais cela demandera pas mal de nettoyage, purge et
démaquisage. Donc à voir et à discuter.
Pour finir l’après repas, JCL, JN et Véro vont
descendre jusqu’au Plateau à Escargots par le PACAST
1. JCL remplace en passant la plaquette zicral de la
1ère dèv par une plaquette inox et avec JN
ils vont également essayer de retrouver un
gant perdu par Dumé la semaine dernière, mais pas de
gant : mystère.
Lors de la prochaine initiation, on pourra proposer
la traversée entre le trou du Pylône et le PACAST 1.
Oui mais dans quel sens ?, 2 options :
-
1ère option : descente par le trou du
Pylône et sortie par PACAST 1.
- les + : pratiquement que de la descente et
uniquement un P17 à remonter.
- les - : à savoir que la dernière partie
« cage à poule » (sortie) n’est pas très
évidente car le grillage gène les appuis des
pieds sur la paroi mais ce n’est pas très long
(+/- 7 mètres).
-
2ème option : descente par PACAST1 et
sortie par le Pylône
- les + : descente plus facile de la
partie « cage à poule » et belle vue sur
l’enfilade de la faille principale.
- les - : la remontée est plus longue et
plus physique.
Il sera également possible de constituer une équipe
qui descende par le pylône et une autre par PACAST1
et de se croiser dans la grotte.
Pour l’épilogue de fin de journée même chose que les
sorties précédentes.
Dumè + JN, JCL
_________________________________
Cast 5. Belotte, re-belotte
et 10 de Der. 7 et 3 = 10. Cast 5 c’est étroit.
CQFD.
On se souvient que
le week-end précédent, Jean-Noël, Marie-Pierre,
Wanda, Franck, Alain et HP avaient exploré le P13 de Cast 5, passé l’Egyptienne et s’étaient arrêtés
après la vire. Ils avaient constaté qu’une partie
des spits en place étaient très abimés. Jean-Claude
avait décidé d’aller contrôler tout cela avec dans
l’idée de brocher la cavité. HP et Wanda avaient
rêvé dans la semaine des merveilles de la Salle
Blanche. Les revoilà donc, ce dimanche matin, avec
Jean-Claude à l’entrée de Cast 5, Jean-Noël devant
les rejoindre avec Véro plus tard.
Petit coup de
dégorgeoir, les 2 spits de départ se vissent bien.
HP débute l’équipement, met en place le mousqueton
du kit sur son MAVC et surprise le kit mal attaché,
tombe dans le trou. HP le retrouvera au bord du P13.
Heureusement la corde avait déjà été mise en place
et l’on se retrouve rapidement devant la Faille
Egyptienne. JC s’y engage le premier, HP et Wanda
suivent.
Il fait très chaud
dans la cavité. Est-ce l’exposition sud qui fait que
la roche accumule de la chaleur ? HP porte un cardiofréquence-mètre pour compléter les travaux de
Jean-Noël à la COMED sur la charge cardiaque de la
spéléo. Dans l’Egyptienne, le cœur bat à 155 en
moyenne avec des poussées à 175, entre 80 et 87% de
la fréquence cardiaque maximale. La spéléo c’est
quand même physique, mieux vaut ne pas avoir les
coronaires bouchées. On passe la vire aisément. Les
cordes sont en place et ne paraissent pas usées mais
datent de 1999. Les plaquettes inox sont en bon
état.
On descend le
ressaut. Un des spits de tête de puit du P6 est
naze. HP place une dév sur une bistourne mais
celle-ci n’est pas efficace, JC installera un
fractio. On arrive enfin à l’objet de notre quête :
la Voie Lactée, puis la Salle Blanche, la Molaire,
le Temple Hindou, seule une poignée de privilégiés
dans le monde sont parvenus ici ! Une vingtaine de
chauve-souris dorment paisiblement au plafond.
Séance photos.
On remonte
tranquillement. En sortant, HP perd sa clé de 13 qui
retombe dans le puits. Hypoglyco-alcoolémie ? Wanda
redescend et finit de déséquiper. On retrouve
Jean-Noël et Véro qui ont démaquisé les alentours,
mis des cairns. Il est temps de se restaurer. Entre
Cast 1 et Cast 5 la voie est maintenant bien
dégagée. En prévision de prochains travaux ? Broches
ou goujons ?
HP
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Dimanche 3
décembre 2017
Inventaire
et contrôle matériel
Local, Bastia
Participants
-
ITP : Antoine B., Michèle C.,
Henri-Pierre F., Alain G., Marie G., Noémie G.,
Jean-Claude D., Dominique D., Amal D.,
Jean-Claude L., Pierre L., Francis M., Noël R.,
Rémi R., Alexia S., Franck Z.
Qu’est-ce qu’on l’aime notre matos. Surtout quand on
y est pendu dessus d’ailleurs. Et cet amour est
proportionnel au vide qu’on a sous les fesses !
Alors, une fois par an, on va le bichonner ce matos.
Vérification, nettoyage, comptage, c’est le but de
cette journée d’inventaire. Il faut au moins ça pour
recenser les 1736 articles répartis en 351
références.
C'est
là aussi qu'on s'aperçoit que le matos n'est pas
toujours bichonné à sa juste valeur, et qu'une corde
de 62 m aurait été oubliée à Tozza !
Un bon casse-croûte topinesque a permis de recharger
les batteries en milieu de journée.
Un
grand ménage a également été fait au local, exit le
buffet de cuisine et de nombreux «
ça
peut servir »
!
Quelques petits aménagements ont été réalisés comme
un nouveau panneau de recharge des batteries.
Celui-ci est métallique de façon à limiter la
propagation d'un éventuel départ de feu. A noter :
on ne recharge que
des piles rechargeables, cela semble une évidence
mais il a été vu des piles alcalines sur les
chargeurs ! Autre point, les piles sont polarisées
et on les installe le + (le téton) vers le haut ...
Une
nouvelle console a aussi été ajoutée pour les cordes
spéléos.
Le résultat est disponible sur un tableur
téléchargeable sur le site du club.
JCL
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Mardi 5 décembre 2017
Spéléo (touristique)
Grutas de Cacahuamilpa, Mexique
Participants
Photos
Deux topis au pays du
Temple du Soleil
À la lecture du Guide du
Routard, avant la préparation du voyage au Mexique,
le nom Grutas est apparu dans la rubrique
« À voir » dans les environs de Taxco, la cité
des mines d’argent, où nous avions prévu de passer
deux jours. Avec en plus le qualificatif « parmi
les plus grandes grottes du monde »… il fallait
y aller !
Le
parc national Grutas de Cacahuamilpa est un
parc national du
Mexique situé dans l’État du
Guerrero. Le parc comprend les grottes de
Cacahuamilpa. Elles sont situées à 52 km de
Taxco et à environ 100 km de Mexico. Elles sont
réputées comme étant les plus grandes
grottes du monde. Il s’agit d’une immense
résurgence fossile constituée aux dépens de la
confluence de deux rivières souterraines dans une
zone géologique du crétacé. La partie explorée
développe plus de 16 km et la partie aménagée pour
le tourisme plus de 2 km.
De nombreuses
stalactites de formes diverses (bouteilles de
champagne, animaux), font la beauté des lieux. Les
dimensions de la galerie sont impressionnantes,
jusqu’à 90 m de hauteur sous plafond et presque
autant de large, ce n’est plus un métro mais un
immense tunnel…
On achète les billets à
un petit comptoir puis on fait la queue en attendant
la visite suivante (une par heure). La visite de la
grotte seule coute 70 MXN$, ce qui représente 3 €.
La visite dure environ deux heures, la progression
est on ne peut plus aisée, sur un sentier balisé et
cimenté, quasi horizontal, avec un éclairage bien
conçu qui se déclenche au passage des visiteurs.
Dommage
que chaque énorme concrétion soit commentée comme si
elle représentait un personnage ou un animal – toute
la mythologie religieuse et le bestiaire
traditionnel y passe -, les commentaires géologiques
sont quasi
inexistants. Peu de touristes, une
clientèle essentiellement mexicaine, mais en très
nette baisse depuis le
récent tremblement de terre. À
ce sujet le guide nous a raconté qu’il était sous
terre lors de ce dernier évènement, grosse
frayeur parmi le groupe de visiteurs, quelques
massifs concrétionnés ont
tremblé mais rien n’est tombé… Il parait que la
suite de la cavité est occupée par des millions
(sic) de chauves-souris…
Il est possible d’aller voir ensuite la rivière, qui
passe 85 m plus bas, de pratiquer d’autres activités
sur place (tyrolienne, canoë, rafting, escalade,
etc.). Des concerts de musique classique se
déroulent également à l’intérieur.
JND
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Samedi 16 décembre
2017
Assemblée Générale
Le « Bartavin », Patrimonio
Photos
Un nouveau CA presque entièrement
renouvelé. De la jeunesse, mais aussi de la vieille
garde qui remonte au front (certains diraient qu'on
ressort la vieille argenterie ;-)
Présidente : Alexia SIMIAN-BUISSONET
Présidente-adjointe
: Manon LUCIANI
Secrétaire :
Rémi ROSSIGNOL
Trésorier : Antoine BOSCHI
Responsable
matériel : Alain GAULME
Secrétaire-adjoint : Noël RICOVERI
Trésorier-adjoint : Jean-Claude LA MILZA
En bonus, Mika sera l'intendant du local !
Bonne mandature 2018 !
JCL
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Dimanche 17
décembre 2017
Randonnée
Monte San'Angelu, Silvarecciu
Participants
-
ITP : Antoine B., Michèle C.,
Wanda C., Jean-Claude D., Dominique D., Amal D.,
Henri-Pierre F., Marie G., Jean-Claude L.,
Pierre L., Nicolas M., Noël R., Alexia S.
-
Invités : Mireille G., Pascal
et Sabine G.
-
La toutounette : Nala
Photos
Trace
Pour la traditionnelle sortie d'après
AG c'est l'ascension du Monte San'Angelu qui a été
sélectionnée. Rando facile, 600 m de dénivelé, entre
4 et 5h00 aller-retour.
Rendez-vous 9h00 à L'Otentik
au rond-point d'Arena Vescovato. C'est un bar-resto
rénové et bien situé à la sortie de « l'autoroute »,
grand comptoir, grande salle et boulangerie.
Pour l'instant il fait beau, mais
frais. Le ciel est clair et les côtes italiennes se
profilent au-delà de la mer tyrrhénienne, on
aperçoit même la chaine des Apennins recouverte de
son manteau hivernal.
Après le café, les topi se
répartissent dans les véhicules pour le prochain
rendez-vous, Silvareccio. Plusieurs itinéraires sont
choisis, qui par Venzolasca, qui par Sorbo Ocagnano
et qui par ... Folelli ! Quelques ondées maritimes
sont aperçues au loin, la météo change ...
Si les 2 premières options arrivent à
peu près en même temps, il faudra près d'une
demi-heure d'attente pour voir arriver les
folellistes.
Personne dans la rue principale de
Silvareccio, il faut dire que la température, qui
dépasse de peu les 0°, n'incite pas à la promenade.
Un premier groupe a déjà entamé la randonnée, Dumé
et JCL attendront les retardataires avant d'entamer
à leur tour la montée.
Le chemin serpente tranquillement au
milieu des châtaigneraies jusqu'au col qui domine la
vallée de Monte. La neige est maintenant présente au
sol, le chemin continue plus ou moins en courbe de
niveau en longeant une belle falaise équipée
escalade.
La couche de neige s'épaissit et les
jambes s'enfoncent parfois jusqu'aux genoux. Encore
un rapaillon et voilà la bergerie. Celle-ci est
atteinte alors que des bourrasques de neige et de
grésil s'abattent sur le petit col. Le San'Angelu
est maintenant invisible et nous prenons la sage
décision d'en rester là. D'autant plus que la
bergerie semble très sympathique et accueillante.
Elle ressemble à notre casetta ghisonesque, avec une
salle commune équipée d'une grande table, d'une
cheminée et d'un coin cuisine. Au-dessus, une
mezzanine permet une quinzaine de couchages. Un
barbecue extérieur nous tend les grilles et un feu
est rapidement allumé.
Les victuailles et bouteilles
s'étalent sur la table, les figatelli font cui-cui,
scène habituelle pour les topi. La température
extérieure est à 0° et il fait 1° à l'intérieur, la
cheminée permettra de gagner quelques degrés.
Nous partageons les figatelli avec un
trio de randonneurs arrivés en fin de repas et avec
un ... cochon venu lui aussi en randonnée !
Descente tranquille vers Silvareccio,
entrecoupée de quelques batailles de boules de
neige. Le bar du village connait son coup de feu en
nous voyant arriver en nombre, une salle nous est
mise à disposition.
Dans leurs pénates, éparpillés les
topi retournent.
JCL
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I Topi Pinnuti - Bât. A8 - Les Logis de Montesoro -
20600 BASTIA
Association affiliée à la Fédération Française de
Spéléologie sous le N° V20-005-000
Téléphone : 04 95 32 68 16 (répondeur) -
www.itopipinnuti.fr
-
contact@itopipinnuti.fr |
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