Samedi 5
janvier 2002
Spéléo, visite,
désob, topo ; Grotte Steph’ – Siscu -
Jean-Noël,
Jean-Claude, Alain
Découverte le
1er janvier 2002 par Alain Touzet et Pierre Lacombe au cours d’une séance de
prospection des cavités de rivage. Un petit trou de furet a permis, après de
nombreuses heures de désobstruction, à Stéphanie Bayen de déboucher dans la
salle. Sur la D80, en venant de Bastia, s’arrêter sur la droite juste avant le
dernier virage avant d’arriver à la marine de Siscu. Longer le muret vers le
nord sur une vingtaine de mètres, descendre la pente en éboulis vers la mer sur
5 m, la cavité s’ouvre à la verticale d’un ressaut exposé de 2 m. Une corde de
5 m est la bienvenue pour franchir le ressaut d’accès à la cavité, amarrage sur
des racines de cistes…
Une entrée en
fente horizontale de 1x0,40 m, on débouche dans une salle de 4 m de diamètre et
2 m sous plafond. Deux départs à droite qui se terminent au bout de quelques
mètres par des effondrements. En face un départ entre les blocs qui permet
d’accéder au boyau le plus long de la cavité, on progresse entre les blocs sur
une douzaine de mètres. Ce boyau se termine en pente ascendante sur un
effondrement. Dès le début de ce boyau, un passage sur la gauche assez étroit
s’élargissant ensuite. Au sol, sur la droite, un départ de ressaut de 4 m (en
désescalade) qui permet d’accéder au point bas de la cavité (-7,50 m). À noter,
au niveau du départ de ce ressaut, un os (de petit mammifère ?) semble collé sur
un bloc au plafond ; c’est le seul qui ait été repéré dans la cavité. Le boyau
se sépare en deux ; vers la droite il se poursuit sur 4 m, un passage bas sur la
gauche, désobstrué, donne accès à une petite salle où un léger courant d’air
filtre entre les blocs (il semble provenir de l’entrée toute proche) ; vers la
gauche, on revient dans la salle d’entrée. Un départ en hauteur permet d’accéder
à une faille étroite d’une dizaine de mètres de long.
Biologie :
Dolichopodes à l’entrée et un petit rhinolophe au niveau du boyau en T.
Dimanche 13
janvier 2002
Spéléo,
rééquipement et désob’ ; Aven de Razzu Biancu – Venacu -
Michel,
Jean-François, Dume, Olivier, Jean-Claude,
Jean-Baptiste, Thibault
Sous un superbe
beau temps hivernal, Olivier nous mène au trou en 35 mn avec un train soutenu.
Dume et Jean-Baptiste essayeront le Bazol° pour élargir la faille qui semble
continuer après le puits d’entrée. Quelques tirs sont effectués mais une
oreillette du casque antibruit et une bande de cartouche tombe au fond de la
faille qui restera pour l’instant impénétrable. Le reste de l’équipe fera la
visite classique et en profitera pour ré-équiper le puits remontant. L’ancien
équipement, spits à terre avec frottement de corde sur la partie supérieure est
remplacé par des spits en plafond et ajout d’une main courante. Deux spits en
hauteur sont placés en haut du P17 pour en faciliter le passage. Des plaquettes
et maillons inox sont posés et la corde fixe, remplacée en 2001, est installée
en définitif.
Samedi 19
janvier 2002
Spéléo, visite,
photos ; Aven du Sémaphore – Siscu -
Jean-Noël,
Jean-Claude
La topo est
complétée avec la prise des coordonnées GPS et de quelques photos.
Samedi 26
janvier 2002
Spéléo,
rééquipement ; Cast.1 – Oletta -
Jean-François, Michèle, Dume, François, Olivier,
Jean-Claude, Philippe
Depuis longtemps
ils en rêvaient. Jean-François d’équiper la salle de la chèvre, les autres de
remplacer la corde en fixe de la même salle. C’est chose presque faite. Donc
Jean-François, attentifs aux recommandations de Jean-Claude, passe en premier et
équipe parfaitement. Jean-Claude le rejoint au fond, suivi de François et
Michèle, et tous les quatre commencent le rééquipement. La première montée, le
balcon, la seconde montée ne présentent pas de problèmes. Il n’y a pas de
grandes modifications à apporter. Par contre la vire de traversée ne vas pas
être facile à positionner, du fait des concrétions qui se trouvent au-dessus de
nos têtes. Après le casse-croûte, Philippe, Olivier, François et Michèle doivent
rentrer sur Bastia, lâcheurs… (Ils partent rejoindre la journée découverte du
milieu souterrain organisée par Christèle pour les petits topis à la grotte de
Brando). Jean-Claude, Jef et Dume reprennent la suite. Ce ne sera pas évident de
se décider quant au passage de la corde. Il faut tenir compte des concrétions,
du sol pentu, de l’emplacement des amarrages, etc. On fera pour le mieux. Mais
bientôt le manque de maillons rapides se fait ressentir et nous ne pouvons
terminer comme nous l’aurions souhaité. Ce qui va nous obliger à laisser équipé
provisoirement en mousquetons traditionnels la suite en espérant pouvoir revenir
le plus tôt possible.
Dimanche 3
février 2002
Spéléo,
rééquipement, suite ; Cast.1 – Oletta -
Michel, Dume,
Jean-Noël
Le samedi
précédent, une équipe de farfelus avait décidé de ré-équiper la salle de la
chèvre, mais par manque de matos il a fallu revenir.
Donc nos trois
lascars de ce jour, bien décidés à finir l’équipement de la chèvre sont à pied
d’œuvre. Dume qui avait participé le week-end dernier reprend l’équipement. Pour
un meilleur confort, et de façon à protéger quelques belles stalactites, il faut
modifier le départ du dernier tronçon qui redescend dans la salle de la chèvre.
La paroi est recouverte de calcite et il faut bien sonder l’emplacement des
amarrages. Après calcul et recherches, Dume installe le nouveau départ. Pendant
ce temps Jean-Noël sert d’initié, ce qui permet de régler le tracé et le mou de
la corde. Le Belge fini de défaire l’ancien amarrage sur la grosse concrétion.
Jusque là tout va bien. Le fractio qui se trouve en dessous (équipé
provisoirement samedi dernier) ne va pas être facile à modifier. En effet,
Jean-Claude l’avait équipé avec des maillons rapides à Grande Ouverture, ceux-ci
ont été récupérés par Dume pour l’amarrage cité plus haut. Donc il faut refaire
un Mickey avec des maillons à… … Petites Ouvertures. Le problème, c’est que la
corde ne passe pas et qu’il a fallu enfiler les maillons par l’extrémité de la
corde. Alors imaginez le spéléo lamda qui a déjà du mal à faire un nœud de 8
avec un anneau enfilé dans la corde. Vous le voyez faire un Mickey avec deux
maillons, je vous dis pas la visualisation qu’il fait faire pour qu’ils se
retrouvent dans la bonne boucle. Nous passerons ici sur les noms d’oiseaux (cela
pourrait heurter la sensibilité des jeunes lecteurs) qu’a exprimé Dume pendant
vingt minutes pour pouvoir réaliser ce fameux Mickey et surtout de le régler…
Cela ne nous a
pas empêchés de griller notre migliaccu et de nous rincer avec le jaja.
Samedi 9
février 2002
Spéléo,
équipement ; Falaise du Boia – Bastia -
Willy,
Lionel et Magali, Dume, Jean-Noël, Jean-Claude, Philippe et Alice
L’objectif de
cette journée est de terminer l’équipement des voies d’initiation en cours et
d’essayer d’en trouver deux ou trois de nouvelles. Les éclaircies du matin et un
vent pratiquement nul permettent de bien progresser dans la finition de
certaines voies. Pour Willy et Alice ce sera leur premier équipement en tête,
d’ailleurs ils vont très bien se débrouiller. Pour Willy ce sera également
l’occasion de faire connaissance avec le marteau et le tamponnoir. Son premier
spit planté manuellement, il nous avouera que ce n’est pas si facile et si aisé.
Par contre lorsqu’il abandonne la technique archaïque et qu’il découvre le
modernisme avec le perfo électrique, il ne demande qu’à en replanter… Quant à
Alice, elle vole d’une voie sur l’autre sous le regard attentif de Philippe,
Dume et Jean-Noël. Lionel qui vient d’acquérir son matos tout neuf se bat avec
les sangles de son cuissard et toute la quincaillerie qui sent le neuf. Magali
se fait une bronzette. Dume repère de nouvelles voies et commence l’équipement.
Bla, bla, bla, bla… C’est l’heure du repas. Le feu crépite, le migliacci et les
figatelli se dorent sur la grille. Philippe se dévoue pour sacrifier une
bouteille de Boulaouane. Pour ceux qui ne connaissent pas, vous avez tous
compris, il s’agit d’un petit vin gris du Maroc, cueilli à la main et foulé au
pied et… tenté d’être ouvert avec un tire-bouchon digne de ce nom. Mais voilà
que le récalcitrant bouchon n’en fait qu’à sa tête, et malgré les tentatives de
Philippe, Lionel et Dume, il ne veut pas céder. Que faire ? ? après moult
tentatives et réflexions Lionel change d’extracteur et réussi à retirer
l’opercule. L’après-midi de nombreux nuages envahissent le ciel et
rafraîchissent l’atmosphère. Après quelques plantés de spits et déséquipement
des voies nous quittons les lieux.
Si la météo le
permet Jean Noël et Dume reviendront le lendemain pour essayer de terminer.
Mardi 13
février 2002
Spéléo,
prospection ; Falaise de Petra Bianca – Solaro
Marie-Françoise
et Jean-Claude
Cette falaise,
visible rive gauche en montant vers Bavella, ressemblait à du calcaire. Eh bien
s’en est !
Une piste privée
partant de l’embouchure de la Solenzara mène à trois quarts d’heure de marche de
la première falaise. Une autre falaise s’aperçoit à 500 m vers l’ouest ainsi
qu’un mamelon ressemblant également à du calcaire. Seul point intéressant, un
trou en paroi qui serait accessible par le haut avec une corde.
Samedi 16
février 2002
Spéléo,
équipement ; Falaise du Boia – Bastia -
Dume,
Jean-Noël, Jean-Claude
La météo étant
exécrable le dimanche 10, Jean-Noël et Dume n’ont pu venir terminer
l’équipement. C’est pourquoi nous sommes là aujourd’hui. Nous reprenons le
travail où on l’avait laissé la semaine dernière. C’est-à-dire continuation de
l’équipement des nouvelles voies d’initiation et finition de la petite vire.
Bien qu’il fasse un peu frisquet nous avançons tout doucement dans notre labeur
et petit à petit les voies s’équipent, s’essaient et se peaufinent. On passe sur
les agapes de midi (c’est quasiment le même scénario que d’habitude). C’est
bientôt six voies d’initiation qui sont là prêtes à accueillir toutes les bonnes
volontés.
Samedi 23 et
Dimanche 24 février 2002
Spéléo,
initiation ; Falaise du Boia – Bastia - ; Cast.1 (trou du pylône) – Oletta -
Initiés : Ludovic, Jean-Paul
Perfectionnement : Willy, Lionel
Encadrants : Dume, Jean-Noël, Olivier, Jean-Claude, Pierre, François
T (un gars qui vient du continent et qui connaît la
spéléo)
Et l’aimable
participation de Jean-Baptiste, Magali, Rémy et tutti conti…
Samedi 23 : C’est
pas de chance, chaque fois (surtout le samedi) que l’on vient à la falaise du
Boia, le dieu Eole est parmi nous. Donc on fera avec les conditions météos
suivantes : vent fort, frais et ciel sombre. Ce samedi, Pierre se voit promu
démonstrateur du matériel. Nos deux seuls initiés vont se trouver en de bonnes
mains. Statistiquement un encadrant et des poussières par initié. Après avoir
longuement écouté les explications, démonstrations et conseils, Ludovic et
Jean-Paul vont tenter de les mettre en application sur les différentes voies qui
leur seront proposées. Tout d’abord une petite vire pour le maniement des longes,
suivie d’une seconde vire descendante préparée pour l’installation du
descendeur. Une petite voie avec deux fractios pour en comprendre le passage.
L’après midi ce
sera descentes et montées sur trois voies avec un peu plus de gaz (environ 13 m)
pour se familiariser avec l’effet de pente et de hauteur. Sur trois voies les
initiés, les déjà initiés et un certain P.L. vont « s’éclater » et imiter les
accro-brancheurs. Tandis que de leur côté, Willy sous l’œil attentif de
Jean-Claude va équiper un plein pot de 25 m. Bref il y en aura pour tous les
goûts.
Dimanche 24 : Le vent est légèrement tombé et nous
revoilà devant le trou du pylône (ah ! s’il
n’existait pas celui-là, il faudrait l’inventer).
Tout le monde est là, mis à part Jean-Paul qui ayant
passé une mauvaise nuit a préféré ne pas venir.
Olivier va équiper la Chèvre, suivi de Jean-Claude
et Ludovic. Lionel, pour qui se sera son premier
équipement va quant à lui équiper le réseau normal.
François l’assistera dans sa progression. Tandis que
tous les deux feront demi-tour pour aller visiter la
Chèvre, Dume finira l’équipement du fond. Dehors le
soleil brille et le feu entretenu par notre vestale
Jean-Baptiste attend avec impatience les pizzas,
figatelli, saucisses et autres viandes. La cave à
vin nous propose une large gamme très cosmopolite.
Allez hop ! ! il faut y retourner dur … dur après
manger ; tout le monde ira au fond. Dume déséquipera
la Chèvre. 3 demis, 2 cocas et 1 diabolo menthe
seront
nécessaires pour éliminer la poussière qui s’est
déposée sur nos gosiers. Donc attablés au Col
d’amphore chacun de nous commente ces deux journées.
Ludovic est très satisfait et nous promet de mettre
sur papier ses impressions. François est très
agréablement surpris qu’en Corse nous puissions
faire de la spéléo et a retrouvé et surtout apprécié
ce côté convivial d’après trou.
Samedi 2 mars
2002
Spéléo, explo ;
Le Lancone – Olmetta di Tuda -
Dume,
Jean-Baptiste, Jean-Claude
C’est par un bel
après-midi presque printanier que nos trois lascars décident de visiter
l’ancienne mine située au bord de la route du défilé du Lancone. Tout le monde
est à l’heure. Nous avons tout prévu, les bottes (n’est-ce pas Jean-Baptiste ?),
le bateau et même un gilet de sauvetage qui va rassurer Dume au cas où…
Première cavité :
Cette première galerie que nous allons visiter se trouve juste au bord de la
route. Il semblerait qu’il s’agisse d’un sondage minier. En effet la galerie a
été creusée à la jonction de deux strates et suit un filon. L’orientation
générale est SO/NE. Sur les vingt premiers mètres nous allons utiliser le
bateau, ce qui nous permettra de sonder le niveau de l’eau (environ 40 cm,
jusqu’en haut de bottes) Nous rencontrons une grille qui semble avoir été posée
assez récemment, celle-ci est ouverte. La galerie mesure environ 2 m de haut et
autant de large. Nous allons progresser sur un sol légèrement boueux. Nous
verrons quelques coulées de minerai de couleur bleuâtre. La galerie se poursuit
sur environ 50 m et est également fréquentée par une vingtaine de chiroptères à
ventre blanc. Il faudra contacter Jean-Yves pour définir de quelle variété il
s’agit.
Une seconde
galerie du même style s’ouvre à environ 25 m au-dessus. Elle mesure 15 m de long
et est orientée à peu près N/S.
Deuxième cavité :
Jean-Baptiste avait repéré depuis le croisement de Rutali un trou de forme
carrée un peu plus haut sur la route et sous la ligne électrique. Puisque nous
avons le temps nous allons essayer de le retrouver. Nous allons remonter un
ruisseau, le quitter sur la gauche, contourner une barre rocheuse, et
redescendre pour récupérer le dit ruisseau et enfin le trou Kré. C’est un
effondrement dans les strates en pied de falaise qui a formé un petit abri sous
roche de 6 m de long, 3 de haut et 4 de large habité par un pigeon. Les
cordonnées sont mal prises, par contre il se trouve en dénivelé de 40 m
au-dessus de la route.
Samedi 16 mars
2002
Spéléo,
prospection – Santu Petru di Tenda -
Lionel,
Dume, Jean-Claude, Michelle
C’est devant un
bon café au Col d’amphore que nous élaborons les projets de la journée. Tout
d’abord montrer à Michelle la grotte qui se situe sous les premières maisons du
village, puis aller prospecter sur une falaise en contrebas du village.
Donc nous voici
sur le coup de 10 h 30 dans la grotte que Jean-Claude, Jean-Noël et David
avaient visité il y a quelque temps (la topo avait été faite à ce moment-là).
L’accès à la salle principale nécessite d’escalader un ressaut de 2 m. Le fond
de cette salle a été très bouleversé, il y a des traces de creusement récent.
Michelle ausculte attentivement le sol et commence à trouver du Prolagus. C’est
bon signe ! Pendant qu’elle va recueillir des sédiments, nous décidons d’aller
prospecter la falaise. Au passage nous nous arrêtons à la miellerie/huilerie de
la famille Moratti. Nous sommes reçus très gentiment et demandons si des grottes
se trouvent dans le coin. Mme Moratti se souvient qu’au début des années
quatre-vingts un groupe de spéléo était venu prospecter et explorer des grottes
au-dessus du village. M. Moratti étant encore au travail, nous convenons de
revenir vers midi. En attendant nous essayons de trouver un passage qui nous
mène vers la falaise. À force d’enjamber des murs, des clôtures, des ronces,
etc., nous trouvons enfin un pied de falaise, mais qui ne semble pas
correspondre à ce que nous recherchons, puisque nous nous retrouvons juste à
quelques mètres au-dessus de la rivière. Nous trouverons une petite cavité
d’environ 2 m de long sur 1,50 de large et 80 cm de haut. De retour à la
miellerie autour d’un verre nous rencontrons M. Moratti qui en tant que
véritable mémoire vivante nous raconte ses souvenirs et nous parle avec passion
de sa région et des nombreuses découvertes qu’il y a faites. Il nous propose de
nous accompagner voir deux trous. Rendez-vous est pris pour l’après-midi. Après
le repas pris avec Michelle, celle-ci nous accompagne voir M. Moratti pour lui
demander les coordonnées des éventuels propriétaires de la grotte. Nous
reprenons notre prospection avec notre guide et quelques minutes plus tard en
bordure d’un ancien chemin nous arrivons au lieu dit U missoghiu. Il semblerait
qu’à un certain moment de l’histoire des messes y auraient été célébrées. La
cavité se présente sous la forme d’une faille de formation tectonique dans
laquelle on accède après avoir désescaladé un ressaut de 3 m. La longueur est
estimée à environ 25/30 m la hauteur entre 5 et 8 m et la largeur d’environ 2 m
au bas. Le sol est comblé par de gros blocs et on ne sent pas de courant d’air.
Une paroi est à peine concrétionnée. Puis nous reprenons notre chemin et comme
la végétation le permet nous traversons le ruisseau et remontons dans un grand
porche qui a servi d’abri pendant la guerre. Celui-ci mesure environ une
quinzaine de mètres de profondeur, 5-6 m de large et 7-8 de haut. M. Moratti se
souvient qu’au fond de celui-ci il y avait un mur et également avoir vu le sol
jonché d’os calcifiés de lapin sauteur sur environ 2 m2 et 30 cm d’épaisseur.
Malheureusement la main de l’homme est passée par-là, le mur a été démonté et
les os emportés. Nous devrons signaler cette cavité à Michelle. De retour à la miellerie nous reprenons un verre toujours en écoutant avec attention les
indications de M. Moratti qui pense également qu’il peut y avoir une seconde
entrée dans la faille qu’avait explorée certainement l’ACS au début des années
80. Donc il faudra revenir pour topographier les deux cavités et visiter la
faille du haut.
Vendredi 22 au
Dimanche 24 mars 2002
Spéléo, visite,
aménagement ; week-end à Ghisoni.
Lionel et Magali, Dume, Jean-Noël, Olivier, Jean-Claude,
Rémy et Jean-Baptiste
Craignant que la
piste soit encore impraticable par les dégâts de la tempête de neige de décembre
dernier, Dume et Jean-Noël montent dès vendredi pour faire le passage. Bonne
surprise, les chasseurs sont certainement déjà venus et la piste a été dégagée
des branches et arbres cassés.
Le conduit de
cheminée est prolongé de 1,5 m et le tirage s’en trouve grandement amélioré.
Plus de fumée dans la cabane, une époque épique est révolue !
Magali, Lionel,
Jean-Baptiste, Rémy, Olivier et Jean-Claude arrivent le samedi. Après les
délicieux poulets rôtis à la cheminée, Lionel et J-C. vont au trou. Lionel
équipe jusqu’au musée. J-C. descend en parallèle sur la corde dont la gaine
semblait se déchausser mais ne constate rien. Pendant que Lionel remonte, J-C.
visite le prolongement du puits d’entrée. Trois bouteilles de bière en verre
sont posées dans des anfractuosités, servant certainement à piéger des insectes
pour études. Il faudra revenir pour remonter le puits qui se prolonge dans une
direction opposée à la suite du réseau. Soirée grillades et tarots devant la
cheminée qui tourne enfin comme il faut.
Le dimanche, nous
faisons descendre Rémy dans le premier puits. À 4 ans et demi, c’est le plus
jeune spéléo à atteindre la première margelle, 25 m plus bas et en plein pot !
Pas rassuré au départ, il a quand même tenu à suivre son père dans le trou. Une
corde pour J-B., une pour Dume avec la caméra et une moulinette manœuvrée par
J-C. pour Rémy qui était également longé sur J-B. La remontée se fera à l’aide
d’un palan.
Samedi 13
avril 2002
Spéléo,
découverte du milieu souterrain ; grotte de Butrone – Siscu -
Initiés :
Dominique, Daniel, Elie, Camille, Perrine, Guillaume, Benoît, Anne-Charlotte,
Sébastien, Rose-Marie, Christelle, Léa, Théo.
Encadrants :
Jean-François, Jean-Noël, Jean-Claude, Noël
Une sortie hors
programme qui a eu un franc succès : 11 enfants et adolescents de 9 à 16 ans
accompagnés de deux parents, encadrés par trois membres du club et un
« indépendantiste », ça fait 17 personnes dans la grotte. C’est peut-être un
nouveau record ! Nous avons quand même été battus par les chauves-souris,
56 petits rhinolophes ont été comptabilisés, dont un groupe de 46 individus.
Pendant prés de trois heures, les initiés ont pu découvrir différents aspects du
monde souterrain : grandes galeries, étroitures, chatières, rivières
souterraines, concrétions et bien sûr la traditionnelle bataille de boue,
debout !
Samedi 20
avril 2002
Spéléo,
initiation aux techniques de spéléologie alpine spéciale scouts, Falaise du Boia
– Bastia -
Initiés : Julien,
Ange-Jean, Michel, Francescu, Pierre-Hubert, Guillaume
Accompagnateur :
Pascal
Encadrants : Dume, François,
Jean-Claude
La falaise du
Boia prend son rythme de croisière. Les scouts ne seront là qu’en début
d’après-midi. François, Dume et Jean-Claude passent la matinée à équiper
tranquillement les voies d’initiation et la 25 m plein pot. Après le migliacciu,
les feuilletés aux herbes et les tranches de panzetta grillés au feu de bois,
nos jeunes scouts arrivent et nous passons l’après-midi à leur apprendre le
b.a.-ba de la technique spéléo. Les scouts iront ensuite camper sur le site qui
referme la plus grande concentration de gouffres de Corse : Castiglione.
Dimanche 21
avril 2002
Spéléo, mise en
pratique ; Castiglione 1 – Oletta -
Initiés : Julien,
Ange-Jean, Michel, Francescu, Pierre Hubert, Guillaume.
Accompagnateurs :
Pascal, Jean-Jacques
Encadrants : Dume, Jean-Claude, Francis (autonomiste du CDS), Noël
En raison des
impératifs horaires et du niveau des initiés, nous nous contenterons d’une
visite de la salle de chèvre pour les quatre grands et de la salle du veau pour
les deux plus jeunes. La remontée a quand même été problématique pour les plus
« costauds » !
Après leur
départ, grillades sous un ciel de plus en plus menaçant. Aux premières gouttes
de pluie et sous les coups de tonnerre, nous trouvons refuge dans le Defender
pour finir les agapes et les … bouteilles.
Samedi 27
avril 2002
Spéléo,
entraînement aux techniques de secours spéléo ; Falaise du Boia – Bastia -
Lionel,
Dume, Jean-Noël, François F, Jean-Claude, Philippe
Ça sent déjà les
vacances ! Nous n’étions que six à participer à cette journée de révisions et
d’entraînement aux techniques de spéléo secours qui s’est transformée finalement
en journée de perfectionnement. La journée fut divisée en deux ateliers : le
matin, mise en place d’une belle tyrolienne de 32 m entre la falaise de calcaire
et la falaise de schiste, une quinzaine de mètres au-dessus de la vallée avec
une superbe vue panoramique et en travelling sur la plaine orientale et l’étang
de Biguglia. L’après-midi, après les grillades, nous nous sommes entraînés à
différentes techniques de dégagement d’équipier du bas vers le bas. La méthode
« traditionnelle » du balancier sur pédale crollée reste la préférée ! Lionel a
eu droit à un cours particulier de conversion et de passage de nœud à la
descente et à la montée.
Dimanche 28,
Lundi 29 et Mardi 30 avril 2002
Spéléo,
prospection, secteur de Poggio di Nazza
François,
Philippe
Dimanche soir :
Bivouac au bout de la piste de d’Altana au niveau d’un col (site à découvrir
absolument !), la piste continuant en basculant en lacets serrés vers la plaine.
Un promeneur nous signale que nous ne serions qu’à 20 mn du « trou des
sarrasins » mais ne saurait nous y conduire.
Lundi : Repérage
des massifs calcaires en parcourant les crêtes entre Punta di Campiglione et
Punta Bronco. Le massif de Punta Cutina est bien visible mais également un autre
massif plus bas sur le même versant, bien détaché du premier. Redescente sur la
piste mentionnée « Route de Tana » jusqu’à son terminus. Poursuite par un chemin
qui mène au ruisseau de Chiaraggioli (massif calcaire parfaitement visible), le
traverse et continue en légère montée direction Est. Nous ne pouvons affirmer
être sur le massif Cutina ou celui repéré plus bas. Celui que nous allons
prospecter est composé de cinq arêtes de différentes tailles que nous avons
identifiées de 1 à 5 d’amont en aval. Les arêtes 1 et 5 n’ont pas été
prospectées. Sur l’arête 4, François a trouvé un départ bien individualisé de
1,5 m de diamètre et de 6 m de profondeur. Des traces de désobstruction sont
manifestement visibles tout autour avec l’empilement de blocs rangés en
demi-cercle sur plusieurs niveaux (sans doute les travaux réalisés il y a
environ vingt ans par l’ACS lors d’un camp de deux jours auquel j’ai participé
mais sans aucun souvenir particulier). Le fond est constitué d’un mélange de
pierres et de terre qui semble facile à désober. Retour et bivouac en bord de
piste à hauteur d’une spectaculaire aiguille calcaire.
Mardi : Lever à
l’aube pour prospecter cette aiguille située au point coté 914 en aval de la
piste de Tana (exactement à hauteur du mot « Tana » sur la carte IGN). Elle est
facilement abordable par l’épaule en 10 mn et abrite sur son sommet une sorte de
couronne qui s’ouvre sur la vallée mais dont l’accès ne semble praticable qu’en
escalade (relativement facile si l’on fait abstraction du gaz, ce qui ne fut pas
notre cas !). L’intérieur de la couronne semble être une zone d’effondrement
susceptible de donner un accès à l’intérieur de l’aiguille. La végétation y est
importante. Nous avons contourné l’aiguille à sa base par le nord sans rien
observer de notable.
En conclusion :
région passionnante à plus d’un titre qui mérite un long week-end de repérage
(quel est le massif que nous avons exploré ? où est le second ?), de
désobstruction et de prospection à l’intérieur de l’aiguille.
Phil
Jeudi 2 et
Vendredi 3 mai 2002
Spéléo,
exploration gouffre A Buga – Ghisoni –
Dume,
Jean-Noël, Jean-Claude, Thibault, Noël
Jeudi : pendant
que Thibault et Jean-Claude équipe le trou jusqu’au fond du premier puits (la
C95 arrive juste en bas), Dume, Jean-Noël et Noël commencent l’installation du
circuit électrique de la cabane et la mise en place d’une table d’extérieur.
Soirée gambas, lentilles et tam-tam. On ne sera plus embêté par les cochons
sauvages pendant un certain temps ! Pendant la nuit, des trombes d’eau
s’abattent sur la cabane.
Vendredi : après
un réveil pétaradant et en attendant une accalmie météo, nous installons une
gouttière sur l’appentis. Après le repas et entre deux averses, nous décidons
enfin de descendre dans le trou. Le but : explorer le puits qui remonte depuis
base du puits d’entrée. Celui-ci peut aussi être rejoint depuis la lucarne et
c’est cette option qui est choisie. Nous installons une vire qui enjambe
successivement deux puits et qui arrive une quinzaine de mètres au-dessus du
fond. Le puits qui reste à franchir est un peu plus large et long que les
précédents. Installation d’un spit sur la paroi calcitée gauche, mais celle-ci
cède. Finalement nous utiliserons un double amarrage naturel pour franchir ce
puits en technique olé-olé. J-C. réussit enfin à se hisser sur une margelle 10 m
en face et 5 m plus haut. Celle-ci se trouve à la base d’un puits qui remonte
sur une douzaine de mètres, avant de se séparer en deux oreilles. Au-dessus,
c’est le noir, c’est le puits de l’espoir ; il se dirige vers une zone opposée
au reste du réseau … Espérons qu’il ne devienne pas un jour le puits de la
déception !
Lundi 6 mai
2002
Spéléo, cours
particulier de spéléologie alpine, falaise U Boia – Bastia –
Michèle,
Dume, Jean-Claude, Patrick
Spectatrice et
soutien moral : Catherine
Patrick a pu
profiter des enseignements de deux encadrants, quelle chance ! C’était la
première fois qu’il goûtait au plaisir relatif d’être pendu à une corde.
Équipement de 3 voies d’initiation dont une par Michèle.
Mardi 7 mai
2002
Spéléo, mise en
application à Castiglione 1 – Oletta –
Dume,
Patrick
Visite de la
salle du veau et de la salle de la chèvre en passant par les vires aériennes.
Samedi 11 mai
2002
Spéléo, sortie
classique, Castiglione 5 – Oletta –
Jean-François, Willy, Michèle, Dume, Jean-Claude, Noël
Il était prévu la
visite de plusieurs cavités au programme mais, afin de ne pas gêner la
reproduction de nos compagnes d’aventures souterraines, nous n’en avons fait
qu’une seule. C’est Castiglione 5 ou trou du Rolling Stone qui a été retenu car
peu de monde connaît cette cavité qui présente des aspects intéressants. Michèle
équipe le P5 et le P13. Il faudra ajouter une déviation ou un fractio entre la
tête de puits et la première déviation pour éviter un léger frottement sur le
plat d’un bloc. Découverte d’une petite salle en bas du puits en élargissant un
petit passage. Remontée puis équipement du puits qui mène à la salle blanche par
Willy. Emerveillement collectif devant la voie lactée, la coulée banche et les
fistuleuses. Un seul petit rhinolophe dans celle-ci. Nous avons également vu au
loin ce qui semble être un couple de murins au bout de la faille qui suit le
temple hindou.
Samedi 18 mai
2002
Spéléo, nettoyage
des accès aux grottes de Brando
Jean-Yves, Lionel et Magali, Jean-Noël, François, Anita, Jean
L, Jean-Baptiste, Philippe, Gwenaëlle, Véronique,
Bénédicte
La journée a été
active. On a fait du bon boulot. Le superbe jardin du Commandant Ferdinandi qui
entoure les Grottes de Brando a été débroussaillé depuis le bas jusqu’au
belvédère supérieur. Reste à faire le chemin qui mène à la maison du haut et à
son annexe plus au sud. Merendella et bonne humeur étaient de la fête, et même
un peu de soleil entre les gouttes.
Samedi 25 mai
2002
Spéléo :
initiation, Castiglione 1. – Oletta –
Jean-Noël,
Jean-Claude, Noël, Gwenaëlle, Vincent
« Gwenaëlle, le
retour »
Journée tout en
un. Vincent a rapidement été mis au courant des techniques de spéléo alpine
grâce à une corde installée sur le pylône ! Pour Gwenaëlle, c’était juste une
révision. Après le pique-nique, Noël, en manque de spéléo, équipera jusqu’au
fond. La côte -43m est vite atteinte avec la visite du plateau à escargots et de
la galerie des os fossiles. Le retour s’effectuera tout aussi rapidement en
visitant au passage la salle des marches.
Samedi 2 juin
2002
Spéléo, soirée
chiroptères
Grégory,
Valérie B, Jean-Yves (ACS/GCC), Jean-Claude, Alice et
Philippe, Gwenaëlle (ITP)
Le Groupe
Chiroptère Corse (GCC), commission de L’Association Cortenaise de Spéléologie
(ACS) organisait ce jour-là un contrôle nocturne de Murins de Capaccini. C’était
une bonne occasion pour nous de connaître un peu mieux la vie de l’animal
fétiche des spéléo. Avant la nuit, nous sommes d’abord descendus dans Cast.3 où
un essaim d’environ 250 Murins à oreilles échancrées côtoyait un autre d’environ
60 Rhinolophes Euryales au plafond de la grande faille. (Note : il faut
absolument changer les cordes en place et consolider le bloc rocheux coincé en
tête du P17). Ensuite, visite de Cast.2 pour repérer les Murins de Capaccini.
Après un repas pris à la tombée de la nuit (c’était également l’heure du repas
pour les moustiques !), retour dans Cast.2 où nous avons pu voir des
chauves-souris roses ! Si, si roses. Pourtant le repas n’était pas plus arrosé
que d’habitude. Sérieusement, une fois les 200 parents sortis pour s’alimenter,
il ne restait plus qu’environ 80 bébés. Agés de 1 à 5 jours, ceux-ci formaient
une masse rose et grise accrochée au plafond au-dessus du ressaut du fond de la
salle. Vu également 300 Grands Murins.
Samedi 7
septembre 2002
Spéléo, visite,
topo, grotte de Cuticci II – Corte –
Dume,
Jean-Noël, Jean-Claude
Découverte le
8 décembre 2001 (voir compte rendu), il fallait faire la topo de cette nouvelle
cavité. Résultats : 17 visées pour 39 m de développement et –11 m de profondeur.
C’est mieux que rien et il reste quelques départs à élargir.
Samedi 21 et
Dimanche 22 septembre 2002
Fête du Sport –
Bastia –
Michel,
Lionel, Dume, Jean-Noël, Olivier, Jean-Claude, Pierre, Jean-Baptiste, Noël, Alain,
Thierry V.
L’habituelle
rangée de stands rigides a fait place cette année à des abris de jardin
éparpillés sur la place Saint Nicolas. C’est plus joli, plus léger, trop léger.
Le dimanche, quelques bourrasques de vent ont mis à mal la plupart des abris.
Celui des topi - maintenu par des cordes et autres accessoires spéléo -, a
fièrement tenu le coup. Bilan de ces deux journées : beaucoup d’informations sur
la spéléo en général et la spéléo corse en particulier ont été données au
public. Nous avons également profité de cette vitrine sportive pour faire la
publicité des journées nationales de la spéléologie que nous déclinerons à la
grotte de Brando. Les barbecues organisés pour le midi ont étonné certains
passants, mais d’autres, nous connaissant, ont reconnu nos pratiques
spéléogastroenologiques. En tous cas, belle journée aidant, il y a des topi qui
rentreront à la maison avec les yeux propres ! Nous avons également recueilli
une information très intéressante à propos d’une grotte avec rivière souterraine
sur les hauteurs de Bastia. À suivre..
Vendredi 27
septembre 2002
Spéléo,
prospection Valetto – Casanova –
Fanny et
Jean-Claude
Profitant d’un
concours de circonstances et d’une belle journée, J-C. profite de l’après-midi
pour découvrir le site. En partant de la grotte, deux entrées bouchées par des
blocs rocheux, puis un trou équipé de deux spits, puis un trou équipé d’un spit,
puis en haut du massif un trou prés de la carrière, le tout sur un alignement
d’environ 150 m. Il faut y revenir pour visiter la grotte signalée par Michelle
Salotti sur la rive droite de la rivière de San Gavina en bas de la falaise
calcaire, d’autant plus qu’un berger rencontré ce jour nous indique la présence
d’une grotte sur la rive gauche de cette rivière. Le lieu est vraiment sympa !
Samedi 28
septembre 2002
Préparation
Journées Nationales de la Spéléologie, Grotte de Brando – Brando –
Dume,
Jean-Noël (SDF), Olivier, Jean-Luc, Jean-Claude,
Pierre, Noël, Philippe, Jean-Pierre (ACS),
Thierry V., Maud
Le CDS 2B
déclinera les JNS à la grotte de Brando. Nous passons la journée à nettoyer et
aménager le site. Le projet d’équiper la falaise de voies de démonstration est
abandonné en raison du risque de « parpinage ». L’aire de pique-nique est
équipée de belles tables en dalles de calcaire plates. Celles-ci sont
immédiatement testées. Les escaliers et murets sont reconstruits en partie.
L’entrée et une ouverture qui étaient murées retrouvent la lumière et l’escalier
qui serpente dans la cavité est balayé !
Samedi 5 et
Dimanche 6 octobre 2002
Journées
Nationales de la Spéléologie, Grotte de Brando – Brando –
Les Topi Pinnuti
et l’Association Cortenaise de Spéléologie ont participé activement à
l’organisation et à l’animation des ces journées et on peut dire que c’est une
réussite : plus de 500 personnes ont pu visiter la grotte de Brando en un jour
et demi ! Il faut dire qu’on avait mis les moyens : deux groupes électrogènes,
éclairage électrique de la cavité qui donnait un air d’aven Armand, diaporama,
vidéo, hôtesse d’accueil et quatre spéléo-guides ont montré les charmes du monde
souterrain en donnant au passage quelques explications techniques et
scientifiques sur notre milieu de prédilection. Ce fut également l’occasion de
la première sortie pédagogique sur le thème de la spéléo pour les élèves de la
classe de CE2 de Travo.
Samedi 12
octobre 2002
Spéléo,
prospection, - Santa Maria di Lota ; Bastia –
Magali et Lionel, Dume, Jean-Noël, Jean-Claude, Jean-Baptiste, Nicole notre indic
Matin :
prospection du piton calcaire du relais de Miomo où J-C. avait vu un trou en
falaise. Après un amarrage en Y sur … deux arbustes, J-C. descend le long de la
paroi et constate que le trou queute au bout de 2 m ! En contre partie, nous
bénéficions d’une belle perspective aérienne sur Lavasina et Erbalunga. La
prospection du bas de falaise permet de découvrir un abri sous roche dans le
plafond duquel s’ouvre un passage accédant à une faille d’environ 5 m.
Midi : grillades
à la carrière de Teghime où nous arrosons le demi-siècle de Jean-Noël.
Champagne, s’il vous plaît.
Après-midi : lors
de la fête du sport, nous avions recueilli une info concernant une grotte sur
les hauteurs de Bastia, en contre-bas de la décharge. Notre indicatrice est
présente au rendez-vous et nous amène sur le site. Malheureusement une coulée de
boue, due à la construction d’une piste et aux récentes pluies diluviennes,
obstrue l’entrée principale. En creusant sur le côté, nous arrivons finalement à
nous frayer un passage permettant l’accès à un diverticule en L d’environ 5 m de
long qui aboutit à une petite cavité. Le plafond de celle-ci est composé de
plaques de tôles enchevêtrées venant probablement d’engins militaires abandonnés
lors de la dernière guerre mondiale, c’est donc de l’artificiel. Le spectacle
est peu réjouissant et vraiment pas ragoûtant. Du jus de décharge s’écoule
lentement sur un sol noirâtre et nous sommes peu enclins à essayer de retrouver
le réseau principal, que la configuration des lieux laisse quand même présagé.
En contre-bas, nous restons stupéfaits devant la taille de certains bulbes
d’asphodèles qui atteignent allègrement celle d’un ballon de foot, le jus de
décharge a peut-être du bon ! Notre indic nous amène ensuite vers une autre
cavité située sur l’autre versant de la vallée. C’est une faille d’une douzaine
de mètres qui transperce de part en part une falaise de calschiste et où
54 personnes s’étaient mises à l’abri des bombardements pendant la dernière
guerre !
Samedi 19
octobre 2002
Spéléo,
initiation aux techniques de la spéléologie alpine, Cast.1 – Oletta –
L’initié :
Stéphane
Encadrants : Dume, Jean-Noël,
Jean-Claude
Le pylône de
Cast.1 sert encore une fois de structure de démonstration. Apprentissage de la
descente, de la montée et du passage des fractio et main courante. Après une
bonne grillade, durant laquelle nous sommes rejoint par Jean-Noël, nous faisons
le circuit de la salle de la chèvre de Cas.1. Puis direction Cast.3 avec
descente par le P17, visite du balcon et de la salle concrétionnée où deux
groupes de 4 et de 8 Grands Rhinolophes sont observés. Nous montons ensuite dans
la salle où pourrait se faire la jonction avec Cast.1. Au retour, nous visitons
la faille des fouilles, nous croisons encore 2 Grands Rhinolophes dans la faille
égyptienne et nous sortons par l’entrée du réseau gauche. Bilan positif pour
notre initié qui se montre très à l’aise dans les évolutions sur cordes.
Dimanche 27
octobre 2002
Spéléo, photos,
grotta di Cudi – Barbaggio - ; trou d’Alzetu – Ville di Petrabugno –, Grotte de
Santa Catalina – Sisco -
Jean-Noël
Séances photos
pour occuper un dimanche. À Santa Catalina, la corde pour accéder au réseau
supérieur a disparu, il faudra à nouveau escalader.
Vendredi 1er
novembre 2002
Spéléo, photos,
grotte de Corte – Pietracorbara –
Jean-Noël,
Olivier
Olivier ne
connaît pas cette grotte, on n’a pas de photos, en avant. Le chemin d’accès est
toujours bien marqué, le fait qu’une association locale en parle sur le net,
signifie sûrement qu’elle doit y organiser des visites régulières. Visite in
extenso, jusqu’au boyau terminal – sans franchir le bloc. Une heure trente
suffit. Au retour, on rencontre des ramasseurs de châtaignes indigènes qui nous
signalent que leur grand-père parlait d’une autre cavité située plus loin que
celle qui est connue, mais vu la densité du maquis, on est pas près de la
retrouver…
Vendredi 8,
samedi 9 et dimanche 10 novembre 2002
Spéléo,
exploration gouffre A Buga – Ghisoni –
Dume,
Magali et Lionel, Jean-Noël, Jean-Claude, Noël, Philippe
Suite de la
sortie du 3 mai dernier, le franchissement du troisième puits de la vire est
équipé à l’aide de spits pour en sécuriser le franchissement par Noël puis début
de l’escalade en artif à l’aide des barres Raumer par J-C. Surprise, il faut une
mèche de 8 pour les goujons ! L’équipement se fera avec des plaquettes à un
trou. C’est pas le top. Une lucarne apparaît 8 m plus haut. C’est une alcôve
d’où partent deux petits puits verticaux. Celui du fond queute au bout de 3 m,
l’autre se resserre 5 m plus haut mais laisse apparaître un autre puits entre
deux coulées de calcite qui empêchent de continuer l’escalade. Au-delà de cette
lucarne, le grand puits continue encore sur une dizaine de mètres avant de se
resserrer. Derrière c’est encore le noir. Le nouveau réseau est baptisé « Réseau
des Bosons ».
Suite au prochain
épisode.
Samedi 16
novembre 2002
Rangement du
local
Dume,
Jean-Noël, Jean-Claude, Jean-Baptiste, Thierry,
Noël, Philippe
Rien de tel qu’un
bon inventaire pour faire le ménage dans le local qui en avait bien besoin. On a
même retrouver des choses que l’on croyait disparues et on a fait disparaître
des encombrants que l’on croyait utiles ! Un espace est ainsi libéré pour
entreposer les combinaisons de canyon. Barbecue devant la porte et repas pris
dans le local.
Samedi 16
novembre 2002
Spéléo, visite,
gouffre U Tribbiulu – San Nicolao -
ACS/GCC : Greg, Valérie, Jean-Yves, Anita, Claire
ITP :Dume, Jean-Claude, Miche,
Alice et Philippe
SDF : Jean-Noël
Belle classique
pour une belle sortie inter-clubs. La partie terminale du chemin d’accès,
habituellement encombrée de ronces et de fougères, est cette fois-ci franchie
facilement. Après les grillades, nous voilà tous devant le puits d’entrée qui
paraît moins étroit que d’habitude ! Philippe s’occupe de l’équipement, Dume
encadre la jeune Alice et tout le monde se retrouve au fond du trou. Un seul
chiroptère pour accueillir les « chiroptofans » du GCC. C’était aussi le retour
de Claire dans les entrailles de la terre après quelques années de pause. Visite
du « lac » et de la grande faille puis circuit passant par la lucarne des
Euryales, la faille étroite et retour par la chatière inférieure. Nous profitons
de la visite pour changer la corde en fixe du R4 menant à la faille Est et dont
la sangle inter-amarrage a été rongée et coupée par des rats ? Retour sans
encombre et sortie dans la nuit.
Samedi 7 et
dimanche 8 décembre 2002
Assemblée
générale des clubs à Avapessa
Bilans financier,
matériel et d’activités spéléo et canyon de l’année 2002.
Élection du
nouveau Conseil d’Administration et du nouveau Bureau :
Président :
Jean-Baptiste LUCIANI
Secrétaire :
Thierry PEQUIGNOT
Trésorier :
Jean-Claude LA MILZA
Vice-Président et
responsable de la commission spéléo : Noël RICOVERI
Vice-Président et
responsable de la commission canyon : Pierre-Jean MICAELLI
Responsable
technique : Olivier GERALD
Samedi
14 décembre 2002
Spéléo,
prospection Montebello
Maxime et
Jean-Claude
Profitant
lâchement d’une séance de conduite accompagnée, J-C. entraîne son fils pour
prospecter une strate calcaire visible depuis la D81 entre la décharge et la
fontaine du Bourreau et en contre bas de la Cima Orcaio. Cette strate a été
exploitée jadis sous forme de quatre petites carrières. C’est dans la plus haute
que se trouvent trois départs en plans inclinés entre deux couches de calcaire
mais qui queutent sur de la terre au bout d’un à deux mètres. Une séance de
désob est à envisager !
|