Samedi 14
janvier 2006
Spéléo,
désob’, Cast.18 ? — Oletta —
Albert,
Jean-Noël, Jean-Claude
Les
anciens se souvenaient de cette petite doline sur le bord gauche de la piste qui
mène à Cast.1 — le trou du pylône —, juste avant le rapaillon terminal, un petit
effondrement d’à peine 1 m de diamètre, où une tentative de désob avait déjà été
tentée dans le milieu des années 90 mais elle avait cessé faute de moyens plus
percutants. Cette fois-ci, nous y montons avec quelques artifices. Jean-Claude a
décidé d’en faire son chantier de fouilles pour l’année 2006.
RDV à 9 h
au local pour J.-C. et Albert, pas mal de temps perdu pour réunir le matériel de
désob’, il y a des cartons partout. Albert et J.-C. arrivent devant le portail
de la ferme et surprise, une chaîne équipée d’un cadenas à combinaison a été
installée ! Le souvenir du stage spéléo secours avec Christian Dodelin au cours
duquel nous était arrivé la même mésaventure revient en tête de J.-C. L’ouvrier
agricole présent nous informe que suite à des dégradations effectuées par des
visiteurs intempestifs, M. Rossi est entré dans une grande colère et a décidé de
verrouiller l’accès au site. Avec une certaine crainte, J.-C. appelle le
vigneron/éleveur qui nous donne tout de suite la combinaison, simple à retenir :
0000 ! Il viendra peut-être nous rendre visite dans la journée. Albert et J.-C.
prennent la piste et arrivent sur place.
Début des
travaux vers 11 h, des cailloux, de la terre, un beau tir et un départ en faille
qui se devine au fond de la doline, mais bien bouché. Une faille mais aucun
courant d’air, ce n’est pas bon signe. Qu’à cela ne tienne, il faut en avoir le
cœur net, cet effondrement n’est pas là par hasard. Les premiers blocs sont
enlevés manuellement, mais pour continuer, il faut tailler dans la masse deux
protubérances rocheuses. J.-C. commence à percer mais au bout d’une vingtaine de
centimètres, la mèche traverse une inclusion dans la roche. La deuxième
tentative sera la bonne, une cartouche est insérée, la bourre est bourrée, la
ligne est tirée, Albert se poste en contre bas sur la piste pour prévenir d’une
arrivée possible de M. Rossi. J.-C. se cache derrière un buisson au dessus du
trou, « Attention pour le tir ! », « Trois, deux, un, Feu ! » et
une seconde après : « Boom ! ». Le tir est efficace, le bloc est cassé en
plusieurs morceaux mais le fond de la faille est rebouché !
Jean-Noël
pointe son nez vers 12 h 45, à pied car la batterie du Disco était à plat, une
petite grimpette c’est bon pour la santé. J.-C. continue à creuser, les deux
acolytes vident les seaux. Un nouveau tir et c’est l’heure des agapes. Albert et
J.-N. se lancent dans la construction d’un foyer en bord de piste, J.-C.
installe la salle à manger - des blocs extraits pour installer trois sièges et
une table -, migliacci, côtes plates arrosées d’un vin de chez Dume, de
Saint Paul de Fenouillet. On reprend le terrassement jusqu’à 15 h 30 mais le
bilan est maigre. Un nouveau tir permet d’élargir encore l’entrée mais bouche
encore plus le fond. Il faudra prévoir encore une séance de désob’ pour bien
dégager le fond et se faire une idée sur le potentiel de cette doline.
Profondeur 1,50 m, diamètre 2x1 m, un vague départ en faille, la barre à mine
s’enfonce de plusieurs dizaines de centimètres dans un terrain meuble mais aucun
courant d’air… Il faut revenir !
On
recouvre l’entrée de quelques branchages, puis on va rendre visite à Cast.6 — le
Trou de Gipsy — J.-N. emmène Albert jusqu’au resserrement de la faille, la
chaleur du trou est impressionnante dès le départ ! Retour à Montesoro, on avait
le projet d’installer la boîte aux lettres mais faute de chevilles, le projet
est repoussé à jeudi.
Samedi 21
janvier 2006
Spéléo,
visite classique, Cast.3, la traversée — Oletta —
Christian
et Maxime, Albert, Jean-Noël, Jean-Claude, David, Sonia, Flavien
Première sortie « visite de classique » prévue au programme ITP
2006. Sonia, David, Albert, Christian et Maxime sont présents au rendez-vous
mais Thibaud, ayant trouvé chaussures à son pied, ne viendra pas, préférant les
cimes enneigées d’Asco. Le matériel, préparé depuis le jeudi, est chargé dans le
Vitara de J.-C.. Avant de partir, une petite discussion s’engage avec un voisin
de dessus. C’est Louis Vignaroli (04 95 33 30 64), photographe à Corse Matin et
qui est à la recherche de sujets originaux. Ça tombe bien, nous sommes originaux
et nous évoquons l’article sur l’inauguration de notre nouveau local, après les
travaux de rénovation !
Tout le monde se retrouve devant le portail de la ferme, cette
fois-ci pas de cadenas, le Vitara fait la navette pour franchir le gué. Albert
et Christian monte à pieds tandis que Sonia et Maxime prennent place dans le
Vitara et David, à sa grande joie, sur le marchepied à l’arrière. La montée
s’effectue sous les grincements des calycotomes agressifs, il faudra prévoir une
séance de démaquisage.
Tout le monde essaie se s’équiper sur le parking du pylône, le
terme essayer est approprié car chacun a besoin de quelques conseils, croll à
l’envers, virole du delta ou longe mal positionnées. Il reste un gros problème,
Christian. Ce n’est pas que Christian est gros, mais nous n’avons pas de torse
assez long. Il faut en rabouter deux pour faire le tour de la bête ! J.-N.
arrive au moment où tout le monde est pratiquement prêt. Il est 11 h 30, nous
mangeons un peu afin de ne pas entrer dans le trou le ventre vide et nous
partons pour Cast.3. C’est la première sortie souterraine pour Christian.
Celui-ci est un peu inquiet par le passage de la première étroiture. Mais ça
passe et la descente du P17 se fait sans problème, même Albert ne râle pas !
Nous visitons la Salle des Fouilles et ses os fossilisés,
nous continuons par le Balcon, puis le point haut qui permettrait la
jonction avec la salle de la chèvre de Cast.1. C’est dans cette salle que nous
avons la révélation sur le potentiel de Christian à émettre des phrases
historiques : « Là-haut, c’est plus haut qu’ici en bas ! ». Après
méditation collective sur la puissance de cette constatation, nous continuons
par une rapide visite de la salle concrétionnée car celle-ci est occupée par 5
chiroptères, Grands Rhinolophes ou Murins que nous ne voulons pas déranger.
Le retour s’effectuera par la vire, qui ne sera pas au goût de
tout le monde, la Mezzanine et la Salle Jumelle. Durant le retour,
nous verrons encore un Petit et un Grand Rhinolophe au dessus de la Faille
aux Chiens et deux Grands Rhinolophes, un après la jonction et un dans la
Mezzanine.
Après trois heures de visite, nous retrouvons Sonia en compagnie
de Flavien qui est arrivé entre temps. Les braises sont prêtes et nous entamons
rapidement notre déjeuner/goûter. Pendant ce temps, J.-N., affamé de spéléo,
emmène Flavien faire le même circuit, ils seront de retour une heure après ! une
visite à la japonaise. Dans Cast.3 sup’, Flavien osera quand même demander
« Je peux m’arrêter un moment pour regarder… ».
Samedi 11
février 2006
Spéléo,
repérages, grotte de Butrone — Sisco —
Jean-Noël
Un bel
après-midi de janvier, après avoir parcouru ses 100 bornes en vélo, J.-N. —
inquiet pour le week-end prochain —, décide d’aller se dégourdir les jambes du
côté de Butrone. En effet, la dernière visite du club remontait au 8 mars 2003
et à cette époque les ronces avaient déjà bien repoussé après l’incendie de
2001, il était à prévoir que l’accès serait épineux… Accès en voiture jusqu’au
départ de la piste, la barrière des chasseurs est en place et fermée par un
cadenas. Petite grimpette, la piste est bien boueuse. Une centaine de mètres
avant le gros arbre et le « gué » de la rivière de Pietratenna, juste avant le
départ théorique du sentier d’accès, il y a un bûcheron en Lada accompagné de sa
femme. On fait causette, il s’agit de M. Salaris, garagiste et surtout
connaissance de notre Philippe Stella. Il connaît bien les spéléos et nos
visites régulières à la cavité, mais pour sa part il n’y est pas allé depuis
longtemps et doute que le sentier soit praticable. Apparemment les chasseurs
n’occupent plus le poste de guet au niveau de la grosse pierre avant le replat,
cela risque d’être vraiment épique…
J.-N. part
quand même à l’aventure, le départ du sentier est toujours marqué mais au bout
de quelques mètres, cela devient touffu, dense, épineux… un passage en force et
plus de chemin ! Demi-tour, on ne voit plus le passage… Heureusement la piste
était toujours en vue. Nouvelle tentative, 50 m plus haut dans une zone
défrichée, mais rapidement on se heurte à un mur de maquis, tentative de passage
en force mais bientôt on ne voit plus rien… Il faut à nouveau faire demi-tour.
Coup de fil à Noël pour mettre en pré-alerte de SSF au cas où… Juste une
plaisanterie car la piste est vite retrouvée mais cela nous confirme bien que la
sortie du week-end prochain sera difficile. Dernière tentative 50 m plus bas où
part un sentier menant à une source repérée lors de l’incendie mais la situation
est la même. Au retour recausette avec M. Salaris qui n’est pas surpris de la
situation. On évoque la possibilité de shunter le sentier menant au poste de gué
et d’accéder directement par le haut (chemin repéré lors de la recherche du
disparu de la vallée en 2000). Mais il faudrait accéder au plateau en 4x4, bonne
idée, M. Salaris est prêt à nous prêter la clé pour dimanche prochain. Retour
tranquille à la voiture, on va prévenir les copains, ce serait bien de venir
préparer l’accès samedi après-midi.
Dimanche
19 février 2006
Spéléo,
visite classique, sortie entomologique, grotte de Butrone — Sisco —
Christian
et Maxime, Albert, Jean-Noël, Jean-Claude, Flavien, Jean R, Noël et Alain C,
Samantha, Mallory, Sandra
Finalement, la proposition du repérage du samedi n’a mobilisé personne et on
part vers de nouvelles aventures dans le maquis. Rendez-vous au local à 8 h,
préparation du matériel et regroupement chez Jeannot à 9 h. Un petit café, on
fait connaissance avec Alain Coache, le copain de Jean, grand entomologiste
amateur, passionné, spécialiste des coléoptères souterrains, duvalius et autres
nyphargus. On se connaissait déjà par courriel. Ils sont venus de Nice pour une
semaine de recherches souterraines, pose de pièges, capture de nouvelles
espèces. Butrone avec son milieu très humide, lié à sa rivière souterraine leur
semble très propice à une moisson abondante d’insectes cavernicoles. Départ en
convoi de 4 4x4 vers Sisco. Arrêt chez M. Salaris qui habite juste à droite
avant le camp de l’Aérospatiale, pour récupérer la clé. On franchit la grille et
on remonte la piste. Arrêt au niveau du départ du sentier retrouvé samedi
dernier, tout le monde voit bien que c’est touffu.
J.-N.
tient à tenter de passer par le plateau supérieur, mais ses souvenirs de 2000
étaient bien vagues, la piste est longue et une fois arrivés sur le plateau, on
ne voit plus la grotte. On emprunte un sentier assez clair avec Noël mais
rapidement il faut se rendre à l’évidence, ce sera aussi difficile qu’en bas et
en plus on ne sait pas où on va… Retour au départ du sentier près du gros arbre.
Equipés de machettes, serpettes, coupe-coupe, croissant, faucille, taille-haie…
le groupe s’élance. Noël — tel un sanglier dans un bosquet de noisetiers…
(réputation acquise en Ariège) —, se bat comme un beau diable contre les ronces,
arbousiers, lentisques et arbres morts qui barrent la progression. Heureusement
on a échappé à la salsepareille ! Il nous faudra presque une heure et demie pour
atteindre l’entrée de la bergerie. Il est bientôt midi, l’heure des grillades,
quelques kilos de merguez congelées apportées par Albert le tout arrosé de
Cahors, vin du Quercy et quelques bouteilles corses. Notre ami entomologiste,
très sobre, est un peu sidéré mais Jean l’avait quand même mis au parfum. La
pluie prévue n’est pas au rendez-vous et le repas s’éternise.
Passé 2 h,
on se faufile sous terre. Heureuse rencontre dans le Réseau fossile, 26
petits rhinolophes au plafond, cela fait la joie de nos jeunes initiées. Visite
de la Salle sup’ concrétionnée, passage obligé par la chatière des boyaux
supérieurs. Christian aura beau forcé, ça ne passera pas ! il est vraiment large
du thorax, mais en dégonflant un peu… on dira à sa compagne de lui sauter un peu
sur le ventre… Albert manquera de rester coincé sous des mètres cube de
cailloux… (sa prise a lâché à la sortie de la chatière). Pendant ce temps Jean
et Alain vont poser des pièges et tamiser la terre dans la salle inférieure.
Alain nous fait un cours de recherche entomologique, très instructif !
Regroupement, passage du méandre et à la joie de tous on débouche dans la
rivière. Au pied de la grosse méduse, Alain nous montre que sous les cailloux,
il y a de la vie : plein de petites bêtes, notamment ces fameux nyphargus —
crevettes blanchâtres de quelques millimètres. Dire qu’on en a écrasé des
dizaines à chaque visite. Entre les chiros au plafond et les nyphargus au sol,
la visite des grottes devient de plus en plus compliquée, n’oublions pas les
dolichopodes sur les parois et les araignées… En parlant d’araignée, sachez qu’à
l’entrée du Trou de serrure, sur la droite, une araignée troglobie (ou
troglophile) — une Meta — a tissé sa toile, est-elle venimeuse ? sûrement
pas mais faites attention en posant la main de ne pas toucher à la toile…
On
continue la visite, montée sur la grosse Méduse, le Passage de la
pluie et photos aux Dents de requin. Un petit ramping humide pour
rejoindre le Réseau actif et c’est la balade dans la grande salle de la
rivière. Arrivé au Trou de serrure, Albert n’en peut plus, depuis que
Noël lui a déclaré que pour lui « les étroitures c’est du pet de lapin », il
s’élance la tête la première, bravant le bruit de la cascade, l’insondable du
noir absolu et l’oppression des parois rocheuses. Deux mètres plus loin ça
coince… « Vous êtes sûr que c’est par là, » ; Noël : — « Continue tout
droit, tu sortiras à la fontaine du village ! » Quelques longues minutes
plus tard, il est passé et disparaît derrière le coude du boyau. J.-N. suivra
également la tête en avant, surpris que cela mieux que les pieds devant comme
d’habitude — merci Albert d’avoir innové —, puis Maxime et enfin J.-C. et Noël.
Demi tour au Kama Sutra, l’eau est bien froide. Repasser par le Trou
de serrure posera quelques problèmes techniques à Albert mais Maxime sera
d’un grand secours pour lui pousser les pieds.
Sortie par
la Galerie de la boue — sans lancer de boules… (les traditions se
perdent) —, et retour par le Laminoir aux os. Enfin pas tous, les plus
futé(e)s et averti(e)s shunteront les gours ou ressortiront par la galerie
d’entrée. Mais les lamineurs et lamineuses sortent tous enchanté(e)s, englué(e)s
dans la boue et la poussière et le sourire aux lèvres.
On ne
traîne pas, le temps s’est couvert, le vent se lève et quelques uns grelottent.
A peine un quart d’heure plus tard nous sommes en bas aux voitures, un arrêt
chez M. Salaris pour remettre la clé — il se propose de nous la prêter à chaque
fois que nous en aurons la nécessité, bonne initiative, cela évitera la
grimpette sur la piste. En cas de besoin contacter le CDS qui vous fournira les
coordonnées de M. Salaris.
Retour par
le local de Montesoro où nos amis entomologistes nous expliquent le programme de
la semaine, prêt de topos et rendez-vous jeudi prochain pour le bilan.
Samedi 25 février 2006
Aménagement du local
Albert,
Dume, Jean-Noël, Jean-Claude, Noël, Philippe
Le groupe
des Bosons s’est agité toute la journée de 9 h à 18 h pour ranger, balayer,
nettoyer, trier… Casse-croûte sur place, les tagueurs avaient heureusement
oublié trois bouteilles de rosé dans le frigo ! Mauvaise nouvelle : apparemment
il faut ajouter au montant du butin des tagueurs un kit avec cinq baudriers.
Il a de la
gueule ce local mais il y a encore à faire…
Dimanche,
deux heures de rangement en plus pour Albert et Jean-Noël qui en ont profité
pour le faire visiter à notre vieil ami Roger. Il est capable de revenir créer
une section montagne…
Samedi 4
mars 2006
Spéléo,
visite classique, Cast.2, la Grotte aux chauves-souris — Oletta —
Corine,
Maxime, Albert, Jean-Noël, Olivier, Jean-Claude, Noël
Samedi 11
mars 2006
Aménagement du local
Christian
(et Mme), Maxime, Albert, Dume, Jean-Noël, Olivier, Cecile, Jean-Claude,
Pierre-Jean, Noël (et Marie-Pierre), Jean-Philippe, Philippe, Alain T
Toute la
journée de 9 h à 18 h pour ranger, balayer, nettoyer, trier… Casse-croûte sur
place,
Il a de la
gueule ce local mais il y a encore à faire…
Samedi
18 mars 2006
Spéléo,
initiation aux techniques de la spéléologie alpine, lieu : logis de Montesoro… —
Bastia —
Encadrants : Cécile, Albert,
Pierre, Olivier, Dume, Jean-Claude, Jean-Noël
Initiés : Morgane et
Jean-Jérôme, Agnès, Maud, Fred
Rendez-vous 8 h 30 au local, le temps est gris, incertain.
Préparation du café et du matos, les initiés arrivent vers 9 h. Départ vers la
falaise, quelques gouttes commencent à tomber mais c’est supportable. Le vent et
la pluie nous accueillent quand nous arrivons à la bergerie. Pas sympa la
journée falaise en perspective. Nous évoquons la possibilité de poursuivre à la
falaise d’escalade de l’épingle, mais le temps sera certainement aussi mauvais.
Nous allons donc réaliser une première aujourd’hui, faire l’initiation dans
notre nouveau local !
Olivier se charge de l’équipement, 2 S + 2 S sont installés en
haut du grand mur de la salle d’accueil et 2 S + 1 S + 2 S sur la poutre qui
sépare le local matériel du bureau. Nous disposons ainsi d’une voie contre mur
et d’une plein pot. Les murs sont protégés contre les traces qui pourraient être
laissées par les chaussures. Les initiés sont sceptiques mais rassurés de passer
la journée au chaud et au sec !
Le reste de la matinée est consacré à l’apprentissage des
techniques de descente et de montée pour Morgane et Jean-Jérôme, ceux-ci
comprennent très vite.
Tradition oblige, nous installons le barbecue de foire et
grillons les traditionnelles cotes de porc d’Albert.
L’autre groupe d’initiés nous rejoint au moment du café, Agnès,
déjà venue un an auparavant, accompagnée de Maud et Fred. Rebelote, nous
reprenons l’initiation sur notre mur. C’était notre première initiation
« indoor ».
Dimanche
19 mars 2006
Spéléo, mise
en application en gouffre, Cast.1 — Oletta —
Encadrants : Albert, Pierre,
Olivier, Noël, Dume et Jean-Claude
Initiés : Morgane et
Jean-Jérôme, Agnès, Maud, Marie-Pierre, Fred
Le café au local devient traditionnel, dehors il fait
frisquet et tout le monde se retrouve autour de ce « point chaud ». Les parents
de Maud et Jean-Jérôme sont venus s’informer sur la sortie et sur le club.
En allant au trou, Agnès ira se perdre dans le défilé du Lancone
bloquée par la Giralia, elle sera attendue par Noël devant la caserne des
pompiers de St Florent. Pendant ce temps le reste de l’équipe dégage une grosse
branche d’olivier qui barre la piste. Tout le monde se retrouve enfin au bord du
gouffre et se prépare sous un vent frisquet pendant que Dume installe des bâches
sous le pylône en cas d’averse. Après une rapide collation nous nous engouffrons
dans le trou qui nous parait bien chaud, et avec une certaine appréhension pour
Agnès et Fred.
Une fois tous réunis dans la Salle du Veau, deux équipes
sont formées. Direction Salle de la Chèvre pour Morgane, Jean-Jérôme,
Marie-Pierre (pour éviter une scène de ménage avec Noël !), Olivier et J.-C.
Agnès, Maud, Fred, Albert, Dume et Noël iront jusqu’au fond.
La descente dans la Salle de la Chèvre se déroule sans
problème, la petite Morgane nous épate par la facilité avec laquelle elle passe
les fractios. Néanmoins, une surprise nous attend au niveau de la vire du haut
de la salle, les sangles d’amarrage sont complètement effilées et la corde
d’équipement est carrément coupée ! Les rongeurs commencent à nous poser de
sérieux problèmes. Qu’à cela ne tienne, J.-C. désinstalle la corde de remontée
et rééquipe la vire ce qui permet d’effectuer le circuit traditionnel, Olivier
se chargera de tout réinstaller.
La sortie se passe sans problème et tout le monde se retrouve
dehors pour les traditionnelles grillades du goûter !
Samedi 1er
avril 2006
Spéléo,
journée perfectionnement, falaise de Pietralba — Pietralba —
Albert,
Jean-Claude, Pierre, David, Sonia, Nathalie, Francis, Colyne, Alaïs, Gabriel,
Marie-Pierre, Noël
Belle journée printanière pour ce perfectionnement. David équipe
sa première voie, Pierre équipe la grande qui passe par l’intérieur de la
falaise et Albert plante son premier spit. J.-C. fera également une première, un
dégagement d’équipier au-dessus d’un fractio. Pas de difficulté spéciale, il
suffit d’installer le descendeur du blessé sur son MAVC, transférer le poids
dessus, enlever l’autre et continuer la descente.
Après les grillades, Francis installe une tyrolienne pour la plus
grande joie de ses petites. Pour finir, David déséquipe la grande voie et Albert
sa première !
Samedi
22 avril 2006
Spéléo,
perfectionnement, gouffre I Luminelli, trou du Bulbe — Morosaglia —
Albert,
David, Noël
RDV
habituel au Carré d’As à Ponte Leccia. Café, puis en route pour les avens de
Morosaglia. Sur place, la pente toujours aussi raide, nous fait transpirer à
grosses gouttes. Lors de la montée, Albert passe par l’Aven de Cassiopée
et tarde à rejoindre les deux autres qui l’attendent au bord du gouffre I
Luminelli. Plus tard, Noël ira le chercher… Viens ensuite l’heure du repas
et là ! pas de feu… personne n’y avait pensé ! Heureusement l’acéto viendra en
aide aux spéléos. Les steaks grilleront sur la pierre brûlante.
Noël part
en tête et équipe la cavité jusqu’à la Glace au café. La descente ne pose
pas de problèmes. A la remontée, David déséquipe et ferme la marche. A peine
sortis, David et Noël décident de visiter le Trou du Bulbe. La cavité
n’avait pas vu de spéléos depuis quelque temps et Noël avait oublié que certains
passages étaient un peu « cassants ». Enfin, la visite se passe bien et ils
retrouvent la surface alors qu’Albert commençait à s’impatienter.
A présent
le soleil plonge derrière les aiguilles de Popolasca, il est temps de rentrer.
Cette dernière sortie insulaire
—
avant d’attaquer les gouffres ardéchois
—
s’est très bien déroulée.
NB :
Penser à ramener une grille de barbecue à Morosaglia.
Dimanche
30 avril au Lundi 8 mai 2006
Spéléo, camp
Ardèche
Albert,
Jean-Noël, Jean-Claude, Pierre, Noël, Philippe
Samedi 20
mai 2006
Spéléo,
initiation et perfectionnement aux techniques de la spéléologie alpine, Cast.1 —
Oletta —
Encadrants :
Dume, Jean-Noël, Jean-Claude
Initiés :
Antoine,
Ulrich
Perfectionnement :
Albert
Photos
Une bonne
odeur de café envahit le local, il est 8 h 30. Albert, Jean-Claude, Jean-Noël,
Dume et l’initié Antoine s’affairent à préparer le matériel. Antoine est un vrai
débutant, première expérience en spéléo, mais pas mal d’années en montagne et
escalade et un peu de canyon. Albert passe maintenant, après ses brillantes
prestations au cours du camp en Ardèche, dans la classe supérieure, il est
inscrit en perfectionnement… Au dernier moment, Ulrich a décidé de s’inscrire
pour l’initiation. Rappelez-vous, Ulrich est notre ami allemand qui était
reparti chez lui depuis deux ans. Il est à nouveau avec nous jusqu’à la fin de
l’année universitaire. Sa dernière expérience spéléo date de novembre 2003, il
va falloir tout reprendre.
Pendant
que Dume attendra Ulrich pour 10 h 30 à la caserne de pompiers de St Florent, le
reste de l’équipe file vers le pylône. Pas de cadenas au portail, ouf ! J.-C.
prend Antoine en mains pour l’explication du matériel, pas de falaise, il va
apprendre directement sur le terrain. Pendant ce temps Dume et Ulrich nous
rejoignent.
Il est
11 h. J.-N. et Albert descendent équiper le grand réseau. Albert va se
débrouiller tout seul, il jouera un peu le porte sac. On a décidé d’équiper la
faille de droite au bout du grand réseau, un P11 où on n’a pas du aller depuis
dix ans, J.-C. ne pense pas l’avoir faite… Main courante de 3 m en oppo
au-dessus de la faille puis un mickey à régler pile-poil car il y a un
rétrécissement en bas du puits. Les spits ont l’air un peu rouillés mais le
filetage est bon. A la descente, pas de problème la corde passe juste, rapide
visite de petite salle et on remonte. Là ça passe juste, il faut éviter de se
balancer, sinon mettre un fractio mais cela compliquera la descente des
débutants. J.-N. croise Albert à l’extrémité de la main courante, il va se faire
sa descente et remonter. Equipement de la faille gauche puis pause en haut du
Plateau à escargots pour observer la descente d’Albert. Au loin on entend
distinctement les voix de l’autre groupe, ils doivent suivre ; en fait ils sont
en train d’équiper le Réseau de la Chèvre.
J.-N. et
Albert se retrouvent en bas de la grande faille avant le ressaut glaiseux ; en
escaladant J.-N. rejoint la faille de droite et remonte par le P11 ; Albert
remontera par la faille de gauche comme un grand. En classe perfectionnement, on
est autonome, mais après, il avouera à Dume avoir fait quelques erreurs : oubli
de mettre grande longe sur poignée, a enlevé sa poignée pour passer la dèv’…
Mais pas de grands cris, quelques coups de sang envers le croll qui ne veut pas
se débloquer sauf quand il découvre que le pantin est utile…
J.-N.
rejoint Dume et Ulrich sur le balcon de la Chèvre. J.-C. et Antoine sont en
train de changer la corde sur la vire, les rats se sont régalés, les sangles
sont effilochés et la corde bien tonchée. En attendant d’installer un fil clair
en inox — on prend les mesures —, on change de corde. Progression sans soucis
pour les débutants, Antoine est déjà bien à l’aise, Ulrich prend son temps,
langsam, langsam… J.-C. et Antoine sortent les premiers, ils iront
faire le grand réseau plus tard. Il est 14 h, tout le monde se retrouve autour
des braises.
Migliacce,
carpaccio de porc, travers de porc, Rustique° à la braise, rosé(s),
rouge… Le vent du matin s’est assagi et le soleil tape dur, à moins que ce ne
soit le rosé.
15 h 30,
devant ne pas rentrer tard sur Bastia, J.-N. et Albert rangent leur matériel. Le
reste de l’équipe, quatre assoiffés de profondeur, repart vers le grand réseau,
la faille de gauche pour remonter par la faille de droite. Au fond de la salle
de la jonction, après le ressaut de 2 m, attiré par une tache blanchâtre, J.-C.
découvre, ce qui semble être des ossements récents de chien, recouverts de
moisissures (datant de quelques semaines voire de quelques mois ?). Il serait
tombé par l’entrée 2 et aurait roulé ou se serait traîné jusque là…
Sortie
19 h 30, les initiés sont enchantés.
Samedi 3
juin 2006
Spéléo, sortie
désob’ « Ca va péter », Cast.2 — Oletta —
Dume,
Jean-Noël, Jean-Claude, David, Noël
Lors de la
sortie du 4 mars dernier, ayant remonté le talus de l’éboulis de Cast.2 — la
grotte aux chauves-souris —, notre ami Noël, devant attendre en bas du P8,
décida de fureter en contrebas des concrétions barrant le prolongement de la
faille et il nous avait convaincu que cela soufflait fort, mais le passage était
bien étroit, un trou de souris… Suite à la topo, on avait bien vu que la suite
de la faille était plausible, géologiquement parlant, J.-C. avait été fureter
aussi mais il fallait casser des concrétions, ce qui était contraire à son
éthique de spéléo. A l’époque nous n’avions que massette, burin et éclateur de
roche, depuis nos moyens se sont perfectionnés… Donc jeudi soir, atelier
« crayons » au club et samedi « Ca va péter ! », ce sera la sortie « Des Zobs »,
dixit David…
8 h 30,
toujours la bonne odeur de café qui envahit le local, J.-C., Dume et J.-N. se
retrouvent pour préparer le matos. Avec un peu de retard, car Dume a du venir
démarrer le Disco de J.-N., qui avait refusé de partir après être resté quinze
jours avec les phares allumés… Un petit hic ! J.-C. a oublié le perfo à Biguglia,
on fera avec celui qui restait au club mais les batteries ne tiendront pas
longtemps.
On
retrouvera Noël et David qui nous attendent à la Caravelle à St Florent.
11 h, au bord du trou, David – en responsable de sortie — prend les choses en
mains et part équiper suivi de J.-N.. Pendant ce temps, J.-C. part en
prospection aux alentours. Surprise, en bas de la MC, au niveau de l’arbre, on
trouve corde et échelle métallique, cela sent l’ACS, il doit y avoir du comptage
de chauves-souris dans l’air. Au niveau de la dèv habituelle, David s’aperçoit
qu’il n’a pas pris de sangles, on fera donc un double fractio en mickey. Ce sera
un peu acrobatique, heureusement que David a de grandes jambes, mais le mickey
sera un peu court. Dume rallonge le mickey en pensant que sera plus confortable,
mais la corde frottera sur l'arête du rocher à la remontée.
Lors de la
seconde descente, J.-N. rééquipera en dèv avec mousquifs et dégaine. C’est la
meilleure solution, à moins de trouver une autre voie d’abord pour le P8.
Tout le
matos de désob est descendu et on s’enfile dans la chatière qui s’ouvre au pied
des concrétions, un ressaut de 2 m et on s’installe dans une petite salle de
2x2 m — la crypte —, et c’est là que sous la paroi de calcite souffle le courant
d’air et cela en direction opposée au grand volume de la cavité…. Noël avait
raison, ça souffle bien. Dume, notre boutefeu, se lance pour le premier tir ;
Noël commence à monter un mur pour stocker les déblais ; David et J.-N.
enlèveront quelques pierres — aidés par Noël —, pour élargir la chatière. Les
quatre tirs sont un succès, le fait d’avoir placé la résistance au milieu du
crayon de poudre doit améliorer la mise à feu. Deux heures après, le passage
semble possible, de toute façon il faut tenter, car la batterie est presque à
plat. Une chatière de 0,50x0,25, derrière cela s’élargit et surtout après avoir
passé la tête on voit un puits… Noël arrive à passer les pieds en avant, se
fracasse un peu le tibia sur une méchante concrétion qu’il fera sauter ensuite,
peut se retourner et se placer en haut du puits, cela continue… Le puits est une
méchante étroiture verticale de 3 m environ, au milieu de concrétions mais pas
plus large que 20 à 25 cm ; à la descente, ce sera comme une lettre à la poste,
mais à la remontée… Noël ne se sent pas, on laissera ce plaisir à J.-C..
Celui-ci, rentré de sa prospection infructueuse — il n’a pas pu retrouver les
départs de Serrigio —, a mis le feu en marche et nous attend depuis une bonne
heure.
On décide
donc de remonter se restaurer, il est presque 15 h. Vu l’inconfort du fractio en
mickey, David se fera son initiation à l’échelle, il souffrira un peu sur 8 m,
Noël lui rappellera que notre maître Robert De Joly remontait ainsi des P90…
Grillades sous un ciel couvert, migliacce, côtes de porc et puis
Rustique° sublime, le tout arrosé, comme d’hab’… La nouvelle grille de
barbecue restera sur place (on ne savait pas à ce moment qu’elle servira
sûrement très prochainement).
16 h
passée, il faut descendre ce puits. J.-C. part en premier suivi de l’équipe,
J.-N. fermera la marche et rééquipera la dèv. Arrivé dans la crypte, il n’y a
plus personne, ils sont passés tous les quatre, on les entend, cela continue
bien, des bruits de cailloux qui roulent et qui résonnent, il doit y avoir du
volume, on entend David qui parle coulée de calcite. Bien que peu décidé, ayant
un peu mal aux genoux, J.-N. se lance, pied en avant comme il a vu faire Noël,
mais ça coince… il faudrait mieux enlever le baudard et la quincaill’. Nouvelle
tentative, ça coince… le thorax est vraiment trop puissant. Manque de
conviction ? Les voix de l’équipe se sont éteintes, ils doivent être loin, il
faut passer ! Massette et burin sont à portée de main mais les derniers becquets
restants sont bien résistants. C’est alors que la voix de J.-C. parvient du fond
du puits, insistante, « Cela vaut le coup, et puis Noël est bien passé… »
Ultime tentative, un effort et le thorax passe, derrière on peut de retourner et
se retrouver en haut de ce puits de 3 m entre paroi et concrétions, c’est
vraiment étroit… La descente ne devrait pas poser trop de problème et encore… Il
faut se lancer, expression juste, et ça descend en frottant pas mal, la
pesanteur aidant bien, mais ne pas penser au retour… heureusement ils ont laissé
une cordelette et le bloqueur de pied est à sa place…
Arrivée
dans un boyau de 5 m de long puis sur la droite, une descente d’une dizaine de
mètres, longeant une coulée de calcite, on débouche dans une grande faille de
15 à 20 m de haut aux parois inclinées, éloignées d’environ 7 à 8 m. Elle semble
se prolonger sur environ une quarantaine de mètres, le fond se pince et est
encombré de gros éboulis. Au milieu, une roche bizarre, en forme de hérisson.
Belle découverte également d’ossements, certains récents sur le talus d’éboulis
(symétrique de ce que l’on connaît dans l’autre partie de la cavité), mais
d’autres sont situés plus loin du talus et sont pris dans la calcite, notamment
un fémur ou un humérus de belle facture. On va faire appel à Michelle.
Vu
l’orientation et la configuration, on est bien dans le prolongement de la grande
faille de Cast.2, l’éboulis d’entrée ayant séparé cette faille en deux. Nous
sommes arrivés par le sommet de la partie ouest de la faille. Il faudra revenir
pour une topo précise et explorer tous les coins, au cas où il y aurait un autre
départ de faille, comme la Faille au Chien, et puis Dume a de l’espoir,
on se dirige vers Cast.17 — il va peut-être retrouver sa lampe… On explore un
peu, David se coince dans les blocs (Sonia a failli accoucher sans le géniteur),
il sera sauvé par J.-C. qui s’est d’ailleurs explosé les doigts pour le sortir.
Juste après J.-C. a failli se retrouver englouti sous une tonne de roche si
David ne l’avait tiré en arrière… pour la topo, il faudra se méfier de certaines
trémies peut-être instables. Comme dit David, « Une découverte comme ça, ça
secoue ! ».
Et puis
vient l’heure du retour. J.-C. prévoyant décide d’envoyer un petit mince en
éclaireur, on ne sait jamais, J.-N. suivra. Au bout de deux essais, Dume est
passé, cela rassure J.-N., mais vu d’en dessous c’est bien étroit, cela va être
galère… A peine monté de 50 cm, on est pris dans l’étau de la roche, on peut
pousser à droite avec le bloqueur de pied, mais à gauche Dume a beau dire de
bloquer avec le genou, ça ne monte pas… deuxième essai, puis troisième,
heureusement Noël arrive et livre son épaule solide à la poussée vigoureuse du
pied gauche de J.-N. ; échec, l’épaule lâche, Dume va bientôt être obligé de
jouer du perfo… ultime essai et le verrou est franchi, il n’y a pas long,
quelques dizaines de centimètres ; après on peut pousser avec les bras et puis
on est tellement serré qu’on ne peut que monter… Mais pour la topo quelques
centimètres de large en plus, ce ne serait pas plus mal. Albert et Ulrich, vous
avez manqué cette émotion de l’étroiture verticale. Derrière Noël s’y reprendra
également à plusieurs reprises, quand à David et J.-C. ont-ils vu l’étroiture ?
Sortie
vers 18 h 30, le soleil n’est toujours pas au rendez-vous.
Bilan plus
que satisfaisant, il y avait longtemps que nous n’avions pas découvert un volume
aussi grand, et dans une cavité que nous pensions finie… Comme quoi il y a
encore à faire à Castiglione. Revenir dès que possible pour la topo et
d’éventuelles suites. Avis aux passionnés…
Samedi
17 juin 2006
Spéléo, sortie
classique, gouffre I Luminelli — Morosaglia —
Olivier,
Jean-Claude, Maxime le G, Valérie, Noël
Ce petit
coin virtuel, me parait l'endroit idéal pour vous parler de mon nouveau choix de
vie : la spéléologie et le canyoning. Alors pourquoi ? Tout simplement pour être
au contact de la nature, de se ressourcer, surtout avec de bonnes grillades et
du bon vin entre amis. Après cette première étape, et non des moindres, c'est
parti pour une plongée dans un autre univers obscur et magique, pour le plaisir
de se laisser glisser vers le gouffre.
La
première fois, est toujours difficile me direz vous d'un air goguenard, on est
un peu stressé par l'obscurité et le changement de cordes et surtout pour
trouver ses appuis. Mais bon, on n’est pas des fiottes non ! ?
Quant au
canyoning, on retrouve les mêmes plaisirs que dans l'étape 1 (contact avec la
nature, convivialité) puis la beauté des paysages, le saut, barboter dans l'eau
fraîche et vivifiante, glisser,tout.
Alors
comme on dit au Groland : Viendez !
Maxime
Samedi 24 juin 2006
Spéléo,
initiation souterraine, Cast 1, Cast 3 — Oletta —
Sortie hors
programme destinée à initier aux joies de la spéléo le papa de David.
Jean-Claude, Jean M et David
Rendez-vous 8 h 30 au local, petit café, chargement du matos et
direction St Florent. Ah oui, avant de partir, J.-C. ferme le local sous l’oeil
vigilant de David…
Les alentours de Castiglione sont bien secs, le vent souffle, on
ne pourra pas faire de grillades à l’endroit habituel. La chaleur est bien
présente, chacun s’équipe et David rappelle à son père le fonctionnement de tout
l’attirail spéléo. L’entrée dans la fraîcheur bienfaisante de Cast.1 se fait
vers 10 h 30, J.-C. équipe le puits de la chèvre suivi par Jeannot qui, malgré
son âge mûr — 65 ans —, se débrouille bien mieux que certains jeunes hommes ! La
visite se poursuit par l’itinéraire classique et en passant par la vire, J.-C.
récupère le mousqueton oublié lors de la dernière initiation. Cette fois-ci les
rats n’ont pas grignoté le nouvel équipement fixe temporaire. Nous retrouvons la
fournaise extérieure vers 13 h et nous décidons de descendre faire nos
traditionnelles grillades sous le porche d’entrée de Cast.3. Dans une bonne
ambiance et dans une agréable fraîcheur, après le pastis apporté par David, nous
dégustons merguez et poulets grillés accompagnés d’une bouteille de vin
pétillant et d’une bouteille de rouge, il faut ce qu’il faut !
Vers 16 h, l’esprit léger, nous décidons d’entamer la visite de
Cast.3. Là encore nous effectuons le circuit habituel, le P17, la faille aux
fouilles et le retour par le réseau de la jonction. Il pète la forme le père
Jeannot, à 17 h 30 nous sommes déjà dehors avec certainement le record de
l’initié aux techniques de spéléo alpine le plus ancien, 65 ans !
Retour au local, rangement du matos, Jeannot nous offre une bonne
bière fraîche et chacun rejoint ses pénates après avoir fermé la porte !
Dimanche
9 juillet 2006
Spéléo,
recueil iconographique, failles de Vacaja, Mt Emerini — Velone —
Albert,
Jean-Noël et Roger en invité.
Les
dernières visites aux failles de Vacaja, au pied du Mont Emerini, remontaient au
17 juin 95
et au 13 avril 96,
une époque où le numérique n’était pas né et deux sorties où nous avions oublié
l’argentique. Il manquait donc quelques photos de ces failles et de la grotte
dans les éboulis pour être exhaustif dans l’Inventaire de la Corse
Souterraine.
Les randos
de 95 et 96 s’étaient faites en partant de Pero Casavecchie, via le Croce
Niolo — deux bonnes heures de marche —, et l’on avait remarqué sur la carte que
le village de San Damiano semblait plus proche, plus précisément le hameau d’Alzi.
En effet, de là partait une piste rejoignant un réservoir à la côte 770 m, il ne
restait plus qu’à trouver un sentier pour rejoindre le sommet à 1 050 m, un
dénivelé d’environ 300 m soit une petite heure de marche.
13 h 30,
les trois compères réunis au dernier moment se mettent en route pour le village
de San Damiano. Petite erreur d’aiguillage au départ, ne pas prendre la première
route à gauche après Folleli via Pruno, la seconde est plus courte via
San Gavino d’Ampugnani. La Castagniccia, ça grimpe et ça tourne… Passé Pruno,
Roger demande sa route, on est bien à San Damiano, mais c’est le nom de la
commune, le hameau se nomme Bonifaziu. On trouve sans difficulté le hameau d’Alzi
d’où partirait la piste du réservoir, dixit la carte IGN. Un hameau du
bout du monde situé au pied du Mont Emerini. Roger part à la recherche d’infos,
la carte IGN s’est plantée, il faut revenir sur nos pas et monter à gauche de
l’église de Bonifaziu. Point de piste, nouvelle sollicitation d’un autochtone,
un vrai — Roger a eu du mal à comprendre ses indications… Prendre la direction
de Mont d’Olmo et dans le second virage en épingle, on trouve à droite le départ
d’une piste. Au bout de 800 m, avec un passage un peu scabreux à la fin — le 4x4
est obligatoire —, on arrive sur le replat du réservoir. On redescend 50 m plus
bas, où partait un sentier sous bois, direction la chapelle de San Bartu. Cela
semble bon, on prend la direction de la crête du Mont Emerini.
Il est
15 h, il ne faut pas tarder, n’oublions pas que ce soir on sacre les français
Champions du Monde… Beau sentier, bien dégagé, marqué de points jaunes, on
progresse à l’ombre des frondaisons des châtaigniers. Jean-Claude le savait, ce
sentier sert de rando à des sorties équestres, on repère les traces de fers.
Malgré l’ombre, la chaleur est encore forte. Pour sa première sortie depuis
quelques mois, Roger peine un peu. Au bout d’une vingtaine de minutes, il décide
de se poser sur le bord du sentier et de nous attendre. D’un pas décidé Albert
et J.-N. filent vers les crêtes. Le sentier continue de grimper sans grande
difficulté et une bifurcation se présente à nous. Tout droit direction San Bartu
mais les points jaunes continuent vers la droite. On choisit l’option droite qui
nous permet de rejoindre la ligne de crête et vers 16 h, on débouche au pied du
Mont Emerini, côte 1 050. En fait, en reprenant la carte, la pancarte doit
indiquer un sentier moins raide qui rejoint la crête entre Croce Niolo et Mont
Emerini — lieu où se trouvent les failles — puis se poursuit en contournant Mont
Emerini, Pietra Gusta et Pointe Castello Mozzo par la gauche en courbe de
niveau, vers la chapelle San Bartoloméo (voir la carte IGN). Pour une prochaine
sortie, il faudrait plutôt choisir cette option, on doit arriver directement aux
failles.
Arrivés
sur la ligne de crête, J.-N. est un peu perdu, il ne reconnaît pas le paysage
visité en 96. On choisit de partir vers le sud-ouest et de grimper au sommet de
la première crête sommitale du Mont Emerini, une succession de marches
schisteuses, Albert comparera le site à la Muraille de Chine, rien que ça (il a
quand même précisé qu’il faudrait un peu retailler la roche). On poursuit notre
recherche vers le sud-ouest avec un doute, car on avait bien vu une barre sombre
en regardant vers la crête rejoignant le Croce Niolo. Albert ira même jusqu’au
sommet de Pietra Gusta, mais point de failles… Un peu dépité, J.-N. se décide à
faire demi-tour, il est presque 17 h. Ultime recours, un appel téléphonique à
Jean-Claude, qui semble se rappeler que les failles étaient bien vers le Croce
Niolo. Rapidement J.-N. pique vers cette crête du nord-est et tombe (quasiment)
une centaine de mètres plus bas dans la grande faille orientée nord-sud. Les
souvenirs resurgissent, quelques photos, en fond de faille il doit y avoir deux
départs de petites galeries dans des trémies et la grotte de 50 m doit se
trouver aux alentours de l’entrée de la grande faille, mais il semble trop tard
pour fouiner. Dommage car on ne devait être qu’à une cinquantaine de mètres de
l’entrée, ce sera pour une autre balade. Il faut remonter le dénivelé et
rejoindre Albert qui attend sur la crête.
Entre
temps, Roger a téléphoné — merci la technique —, pour nous prévenir qu’il a
repris le sentier, mais on préfère qu’il fasse demi-tour et rendez-vous où nous
nous étions quitté. La descente sera rapide, à peine 40 mn. Pour le retour, on
évitera Pruno et à 19 h, on sera à table chez Roger.
Les
français ne seront pas Champions du Monde…
Samedi 29
juillet 2006
Aménagement du local
Albert,
Dume, Jean-Noël, Philippe E, Jean-Claude
Malgré la
canicule ambiante, on s’est enfin lancé dans la réalisation des caissons et des
étagères du local matériel.
Lundi 30
juillet 2006
Aménagement du local
Albert,
Dume, Jean-Noël, Philippe E, Jean-Claude, Noël
Informé
des aménagements en cours par Jean-Noël, Noël décide de passer au local. Epaté
devant l’avancement de ces travaux pharaoniques, il tient absolument à y
apporter son concours. On se retrouve à trois avec Albert et J.-N., bientôt
épaulé par Philippe qui a entendu du bruit… puis par Dume qui rentre du boulot
et en fin d’après-midi par Jean-Claude… Ce sera du non stop de 15 h à 20 h !
Déplacement d’armoire, tri…, poubelle…, rangement du petit matériel, le local
matériel est quasiment terminé. En fin d’après-midi, on s’attaque au bar et au
rangement de la bibliothèque et du coin salon de lecture…
Samedi 5
août 2006
Canyon,
canyon de Viula (ou d’Olcani) — Olcani —
Antoine,
Albert, Maxime le G, David, Jean-Claude
Rendez-vous 8 h au local, petit café et préparation du matériel.
Philippe E. avait prévu d’y participer mais quelques angoisses l’on fait se
désister, « Je le sens pas ce canyon » a-t-il répété à chaque coup de fil
passé à Antoine dans la journée précédente !
Qu’à cela ne tienne, tout le monde se retrouve sur le « Ponte
Novo », point d’arrivé du canyon. C’est l’option sans navette qui est choisie.
Direction le Monte Stello en papotant allègrement, tellement que le semblant de
chemin rejoignant le canyon est dépassé et le groupe se retrouve quasiment à la
Bocca di Puratellu ! Demi-tour sous les quolibets des « nouveaux ». J.-C.,
« vexé », prend de l’avance, trouve le départ et reconstruit le cairn de
repérage qui avait été éparpillé.
Le début du canyon est ainsi vite atteint et tout le monde
s’équipe rapidement, quelques nuages faisant leur apparition. Nous sommes au
mois d’août et l’eau du Viula est toujours aussi froide. Nous atteignons le joli
resserrement caractéristique de ce canyon et sa succession de beaux rappels.
Antoine équipe, J.-C. assure d’en bas. David, l’initié, se régale de cette
première expérience de canyoning. Le grand rappel de 50 m est déjà équipé en
double avec une corde d’un certain âge… Les deux brins arrivent à 7-8 m du bas,
ce qui permet de finir en toboggan. Après une petite collation prise au bord de
la grande vasque, nous terminons par la marche en rivière, ponctuée de quelques
sauts. Une fois sur le « Ponte Novo », quelques coups de tonnerre retentissent
mais seules quelques gouttes tombent.
Sur le retour, nous arrosons cette « première » de David devant
une bonne mousse au Col d’Amphore ».
Jeudi 10
août 2006
Spéléo,
recueil iconographique, visite, trou du Bulbe et aven de Cassiopée — Morosaglia
—
Albert,
Jean-Noël, Noël
RDV à 7 h
au local, avec Albert, il faut aborder la montée de Morosaglia le plus tôt
possible, vu la chaleur. On retrouve Noël au Carré d’As, à peine dix minutes de
retard… Un café et direction Querceta Tonda. Le projet, faire des photos de
Cassiopée et du trou du Bulbe car en 2000 — date de la découverte —,
on n’avait pas le numérique et depuis les visites de ces trous, plutôt rastègues,
se sont faites rares (quasiment aucune depuis la découverte le 13 mai 2000).
Entraînés par Albert, le cabri des montagnes, à 9 h nous sommes au pied du P8
de Cassiopée.
9 h 30,
entrée dans l’aven, Noël se charge d’équiper suivi d’Albert et J.-N. L’étroiture
de la lucarne ralentira un peu la progression, mais ce sera surtout au départ du
P8 après l’étroiture que l’on entendra de multiples noms d’oiseaux. D’abord de
la part de Noël, qui pestera contre les AN puis d’Albert qui maudira les
pierres, la corde, les amarrages, le vide… se brûlera les poils du bras, se
coincera le coude, le pied, manquera de perdre ses lunettes, mais finalement
vingt bonnes minutes plus tard arrivera en bas du P8 dans les bras de
Noël. On retrouve la grande faille qui se pinçait et où on avait évoqué un shunt
possible par le haut. Noël et J.-N. se font une escalade par la paroi de droite
qui permet de s’élever d’une bonne dizaine de mètres et Noël réussit ensuite
avec le projecteur à apercevoir le haut de la faille qui se pince en puits
remontant, on ne doit être qu’à quelques mètres de la surface. Si l’on pouvait
repérer cette zone en surface un petite désob’ déboucherait sur un puits d’au
moins 20 m ! Encore un projet…
Noël
remonte le P8 par une escalade parallèle qui débouche à la lucarne et
Albert se lance dans son premier déséquipement de cavité. Attendu au relais par
ses copains, la sortie du P8 sera plus rapide qu’à l’aller. 12 h 30,
le dernier spit est enlevé, il est temps de manger. On restera à l’ombre des
chênes de Cassiopée, car l’entrée du trou du Bulbe est exposée en plein soleil.
13 h 30,
Noël disparaît dans l’entrée du Bulbe. Pas de corde ni de baudard mais le trou
est plus rastèg’. Le plan incliné d’entrée, un peu étroit se passe bien en
descendant, le retour sera un peu plus physique. Noël gratouille dans la
Salle de l’ossuaire et met à jour un morceau de poterie, qui n’est peut-être
pas ancien, mais compte tenu que ce trou était bien fermé quand Dume l’a
découvert, il fallait bien un orifice d’entrée pour que ce morceau de poterie
arrive dans cette salle (ainsi que les autres ossements que l’on y a trouvé). Un
petit ramping, un ressaut et on est face à la Faille de l’oppo. Pas de
grosses difficultés pour franchir cette faille assez étroite en bas, il faut
bien rester en haut en oppo et on débouche sur une petite salle où on retrouve
le sol par une désescalade. Albert ne nous écoutera pas et tentera de filer tout
droit par le bas… la suite nécessite quelques contorsions. Reprendre une faille
à gauche, par le bas puis monter en oppo un ressaut de 2 m et on retrouve un
ramping dans des blocs qui nous amène dans une salle plus grande, la Salle du
Bénitier, où trône un bloc surcreusé en son centre – en forme de bénitier
(?). Au fond de cette salle, quelques aragonites terreuses. La suite est par une
désescalade sur la droite où on arrive dans une salle d’une dizaine de mètres de
long, plus concrétionnée. Noël furète dans tous les coins mais aucun espoir de
suite. On laisse le point le plus bas de la cavité que l’on peut atteindre par
deux boyaux caillouteux et poussiéreux sans aucun intérêt.
Pour le
retour, on teste le sens d’orientation d’Albert, avec le scénario suivant :
« Noël se casse la figure, J.-N. doit rester à ses côtés, il faut que tu
retrouves la sortie pour aller prévenir les secours. » Il n’est pas sûr que
ces lignes aient pu être écrites, car la sortie fut laborieuse. Avant de
redescendre dans la faille donnant dans la salle qui précède la Faille de l’oppo,
surtout bien descendre à droite. A gauche un bidon étanche se coince (22 cm de
diamètre) et Albert a tenté de forcer le passage… heureusement que Noël ne se
soit pas réellement cassé la figure et ait pu le pousser par dessous pendant que
J.-N. tirait au-dessus !
15 h, tout
le monde est au soleil. Un petit détour vers I Luminelli pour mesurer le
futur cadre pour protéger l’entrée, 1,50x1 m devrait suffire. Une mousse au
Carré d’As, et on sera de bonne heure à Bastia.
Samedi 19
août 2006
Canyon,
canyon de la Ruda — Corscia —
Antoine, P
Maxime, Albert, David, Jean-Claude, Franck (le cousin d’Antoine)
Aujourd’hui, samedi 19 Août 2006 Moi, Maxime, 12 ans et demi je m’apprête à
vivre une nouvelle expérience, mon premier canyon. Site choisi : la RUDA.
Rendez-vous fixé à 9 h 15 devant chez VULCO où nous attendaient déjà Jean-Claude
et Albert. Nous voilà partis à Ponte Novo pour rejoindre Antoine et Franck et
pour prendre ensemble un bon café et un bon pain au chocolat.
Nous
partons pour la Scala Regina et deuxième arrêt à la stèle Santa Regina. Antoine
prévoyant et croyant n’oublie pas de remplir les bouteilles d’eau à la source
avec une petite prière. Ensuite, après des discussions interminables entre
adultes confirmés (qui, quoi, comment, ou…) et les ventres grognant, nous nous
sommes arrêtés au pont de l’Accia. Là, nous avons chargé le matériel d’une
voiture à l’autre.
Mon père
regarda alors avec anxiété Antoine, Franck, Albert, Jean-Claude et votre conteur
mais surtout aussi sa voiture, partir jusqu’au village de Corscia.
Donc nous
avons abandonné mes parents avec un véhicule et nous autres, sommes partis en
voiture, nous l’avons garé près d’un enclos ou trois ânes montaient la garde.
Nous avons pris nos équipements et sommes allés rejoindre la rivière.
Après 50
minutes de marche ! Je ne vous dis pas le mal de pieds ! OUF ! ! Nous sommes
arrivés.
J’ai
enfilé la combinaison que Jean-Claude m’a gentiment prêtée, la mienne étant trop
petite (on peut toujours compter sur les amis à sa taille !). Au départ on a eu
peur qu’il n’y est pas assez d’eau. Je me suis allongé dans l’eau pour mouiller
toute la combinaison et nous voilà partis. J’ai fais trois sauts et deux
rappels. Je préfère les sauts ! C’est plus rapide et aussi j’aime les sensations
fortes.
Albert a
sauté de 2 m 23 cm 04 alors que son record était de 2 m 21 cm 02
(conclusion : Albert a battu son record). Quant à Frank comme c’était son
premier canyon, il a préféré faire les rappels car c’est plus instructif.
Antoine m’a beaucoup surpris sur la fin du canyon car il a fait le saut du pont,
plusieurs fois même car les touristes appréciaient.
En
admirant papa qui nageait dans cette eau glaciale (c’est papa qui le dit), une
touriste a perdu ses lunettes de soleil depuis le pont. Albert a essayé de les
repêcher mais ce trou d’eau sous le pont est vraiment un puits sans fond et sans
visibilité aucune (et puis au fond on sait pas ce qu’il y a…).
Bon moi je
ne l’ai pas fait mais d’ici deux à trois ans ce sera bon, j’ai sauté d’un peu
plus bas pour ne pas m’effrayer puis nous avons continué le canyon. Ensuite nous
sommes montés par la montagne pour récupérer un chemin qui rejoint la route. Une
fois arrivés ma mère a vu qu’on avait loupé un tunnel sur le canyon. On s’était
dit « Tant pis ce sera pour la prochaine fois ».
PS : Bravo
à maman, vous savez c’est la première fois qu’elle marche autant.
Ensuite
nous sommes allés mangés devant une fontaine où il y avait plein de sainte
vierge pour se remettre de nos aventures extraordinaires. Puis nous avons pris
le chemin du retour, ma mère, mon père et moi avons raccompagné Albert et
Jean-Claude.
J’ai aussi
vu, en raccompagnant Jean-Claude chez lui ses deux poules bien grasses et prêtes
à rôtir. Et pour terminer je suis rentré chez moi en ayant mal partout avec des
ampoules aux pieds mais je n’oublierais jamais cette journée de bonheur et de
sensations fortes et je compte bien remettre ça le week-end prochain. Ciao à
tous et à la prochaine !
Maxime
Mardi 22
août 2006
Spéléo,
visite, grotte de Brando — Brando —
Jean-Noël,
Philippe accompagnant Serge, Magali et Annie
RDV avec
Serge Caillault, spéléo et journaliste au magazine Spéléo, dans le cadre
de la parution d’un article sur la grotte de Brando « Un Patrimoine à
rénover ». On se retrouve à Erbalunga, il est là avec femme et enfant.
Contact très sympa, entre spéléos, le courant passe vite. Montée à la grotte,
visite de fond en comble, même la chatière donnant dans la petite salle de
gauche. Photos, il est très bien équipé. On fera quelques plans de macro sur une
araignée Meta, endémique en Corse et qui a tissé sa toile à droite de
l’entrée de la chatière. La visite se poursuit par la montée au Belvédère, à la
maison du Commandant et à ses dépendances. Serge et sa famille sont enchantés.
Retour à Erbalunga pour un pot sur le port, on prend des contacts pour le futur
camp spéléo de 2007, pourquoi pas le Vercors et précisément la Dent de Crolles ?
Il paraît que c’est un vrai de gruyère avec plein de traversées, la plus grande
faisant 600 m…
Jeudi 24
août 2006
Spéléo,
désob’…, grotte de Brando — Brando —
Jean-Noël
Y’en a
marre de cette chatière de la petite salle ! une fois ça passe, l’année d’après
ça coince ! Frustré l’avant-veille de ne pas avoir pu accompagner Serge, J.-N.
s’est défoulé une heure à coup de massette et burin, et ce fut une occasion
d’étrenner le nouveau perfo. Jean-Claude avait dit moins de 2 cm, ce fut plutôt
quelques millimètres ! Ca frotte encore mais c’est plus confort.
Vendredi
25 août 2006
Spéléo,
recueil iconographique, failles de Vacaja, Mt Emerini — Velone —
Christian et
Maxime, Albert, Jean-Noël et des amis de Christian
Lors de la
visite aux failles de Vacaja, au pied du Mont Emerini, en date du 9 juillet, la
finale de la Coupe du monde de foot nous avait interrompus dans notre collecte
de photos. Un projet de ballade au Rotondo ayant avorté — se lever trop tôt,
trop fatigant, trop haut, trop long… —, nous nous sommes rabattus sur cette
rando de moyenne montagne qui est vraiment très agréable. Départ de Bastia vers
8 h 30, rdv à Folelli pour récupérer les amis de Christian, un café. Arrêt à
l’église de Bunifaziu pour laisser une voiture et on s’entasse à 7 plus la
chienne Feluccia dans le Disco. Une heure et demi pour atteindre la crête
du Mont Emerini – nous avions un fumeur avec nous. Il est 11 h 15, un peu tôt
pour manger, une grimpette au sommet du Mont Emerini, Albert emmène ensuite une
partie du groupe sur la ligne de crête jusqu’à être en vue de la chapelle San
Bartulinu. Le reste de l’équipe part repérer la grande faille, où on retrouve la
grotte et sa « salle » de 6-8 m de long, on était optimiste sur les dimensions
en 1996 ! Il fait faim, on remonte en vue des autres randonneurs, mais il faudra
les attendre une bonne heure avant de pouvoir ouvrir la bouteille de rosé et les
amuse-gueules.
Après de
bonnes agapes — le rouge a suivi le rosé —, on part retrouver la « grotte ». Pas
de difficulté elle est en contrebas à gauche de l’entrée nord de la grande
faille. J.-N., Albert et Maxime en font l’explo complète — ce fut assez rapide…
—, très humide et beaucoup de paillettes de mica. Toujours des trémies très
instables au fond des boyaux et les plafonds ne sont guère rassurants. Aucun
chiroptère. Au retour on essaiera de couper en courbe de niveau pour rejoindre
le sentier aux points jaunes, mais ce fut un peu épique, le mieux est de
remonter sur la crête. Albert fera l’exploit de ramener une corse en schiste
d’au moins 15 kg dans son sac à dos pour les jolis yeux de la compagne polonaise
de l’ami de Christian… Une mousse à Folelli — Christian en rêvait —, et retour à
Bastia vers 18 h 30.
Samedi
26 août 2006
Canyon, canyon
de la Vacca — Solenzara —
Christian
et P Max, Albert, Antoine, G Max, David, Jean-Claude
CR par Christian…
Samedi 2
septembre 2006
Spéléo,
première, explo, topo, grottes de Fornellaccio — Patrimonio —
Maryline,
Christian et P Max (Petit Max), Albert, Jean-Noël, G Max (Grand Max),
Jean-Claude, Noël, Alain et son papa.
Photos
Le but de la journée est d’explorer une cavité en falaise repérée
par Alain et J.-Y. Courtois et faire la topo des trois grottes marines. Petit
café au local et direction la marine de Patrimonio. Alain propose de visiter le
trou en falaise en équipant d’en haut. Nous prenons un chemin qui monte raide
vers le plateau sud-ouest. Après repérage, une corde est amarrée sur un sapin
qui passait par là… puis sur un solide olivier. J.-C. se lance, d’abord un plan
incliné puis la verticale, il y a bien 40 m de vide en dessous. Il n’y a plus
d’amarrage naturel, il faut spiter. Alain envoie le sac perfo en l’accrochant
sur la corde. Un envoie un peu vigoureux, le rabat s’ouvre et la 2ème
batterie prend son envol et amerrit dans un grand plouf ! Heureusement, c’était
celle qui était bien fatiguée, Alain tentera de la récupérer lors d’une
prochaine plongée dans le coin. J.-C. plante deux spits en « tête de puits »
puis un autre 10 m plus bas. Ensuite la roche devient gréseuse et le spitage
aléatoire. J.-C. continue la descente puis pendule vers l’entrée de la cavité
qui se situe à une quinzaine de mètre au dessus de la mer, des pigeons dérangés
s’en échappent. Pendant que J.-C. accroche le bout de la corde à l’intérieur,
Alain ajoute un amarrage naturel afin de limiter les frottements dans la zone
« merdique ». La grotte se présente comme une pyramide couchée de 15 m de
profondeur, elle se termine par une petite galerie de 2 m qui finit par un boyau impénétrable. Quelques concrétions ornementent cette
partie. Un croquis et quelques photos plus tard, il est décidé de remonter sans faire descendre le reste de l’équipe, la
descente est assez impressionnante et il faut gérer les frottements résiduels à
la remontée.
Pendant ce temps, les autres topis ne sont pas restés sans rien
faire, en continuant le sentier du littoral, ils sont arrivés prés d’une grotte
marine. Quand Alain et J.-C. viennent les rejoindre, leurs voix sortent de la
cavité au raz de l’eau. Alain n’hésite pas, se met en slip, plonge dans la mer
et nage les rejoindre. J.-C. préfèrera attendre l’après-midi et son
maillot de bain. Il est déjà plus de midi, la faim se fait sentir, Christian,
Maxime 1 et 2, Albert et Alain sortent de la grotte, retrouve J.-C. qui
prospecte les alentours et tout le monde reprend le chemin de la plage. Sur le
plateau, rencontre avec J.-N. et Noël qui sont arrivés entre temps, nous
redescendons tous pique-niquer sur la plage.
Pas de grillade cette fois-ci mais un bon casse-croûte accompagné
de ce qu’il faut …
Nous voilà repartis en deux
groupes. Albert et J.-C. par la mer, environ 400 m de nage, les autres
par le plateau. Retrouvaille à l’entrée de la grotte marine, une trentaine de
mètres de nage sont nécessaires pour atteindre le rivage intérieur. On commence
à prendre les longueurs à partir d’un petit îlot intérieur. J.-N. sort sa caméra
et son numérique pour immortaliser tout ça, et là c’est la cata, vous prenez un
J.-N. de tous les jours, du matériel sensible et de l’eau de mer, forcément tout
se mélange. De l’eau est rentrée dans le bidon étanche, une batterie tombe à
l’eau (décidément c’est la journée), le viseur est embué, la situation est
critique, J.-N. range le tout et retourne chez lui essayer de rincer le matos.
Nous n’avons plus de topographe, les compas et clinomètre sont illisibles, nous
nous contenterons d’un croquis que dessinera Noël. La cavité présente deux lobes
avec un boyau qui part au milieu. J.-C. s’engage, suivi par Albert, les deux
Maxime et Noël. Tout le monde se retrouve dans une 1ère petite salle que l’on pensait terminus du boyau, mais
non, le boyau continue. J.-C. s’engage, puis Albert, petit Max et Noël. Première
défection, grand Max, le ramping en maillot de bain et tee-shirt n’est pas aisé.
On continue, un resserrement, seconde défection, Albert. Celui-ci retrouvera
Grand Max sans éclairage et ils repartent ensemble vers la sortie dans le noir
absolu. De l’autre coté, on continue, encore un resserrement et cette fois-ci
c’est Noël qui bloque, problème de trop grosse poitrine, entre des gours et un
tas de guano. J.-C. et Petit Max vont jusqu’au bout, au niveau d’un croisement
de faille où le vol d’une chauve-souris est encore perçu. A droite, une galerie
étroite monte en plan incliné sur 3 m. En face, un ressaut remontant de 3 m puis
une galerie étroite sur 5 m avec en haut du ressaut, un tas de guano. A gauche
un ressaut descendant de 2 m puis une galerie… étroite de 7 m. JC s’engage quand
même dans les trois branches mais celles-ci pincent vraiment. Le retour se fera
aussi péniblement et nous ressortons avec quelques griffures et contusions.
Le retour à la plage de Patrimonio se fera pratiquement comme à
l’aller, J.-C. à la nage en longeant la côte, le reste de l’équipe par le
sentier du littoral.
Dimanche
3 septembre 2006
Spéléo,
équipement falaise, Ajola — Biguglia —
Fanny et
Jean-Claude
J.-C. avait cette idée qui lui trottait en tête depuis un moment,
installer une voie d’initiation sur son terrain. Celle-ci est installée sur la
petite falaise qui se situe dans le jardin, à coté de la maison. La 1ère
section de 2 m peut s’équiper en main courante pour la technique canyon ou au
descendeur pour la spéléo. Ensuite, pour la 2ème section de 5 m, 2
spits en « tête de puits », et une déviation sur amarrage naturel. Cette voie
permet de tester différentes techniques d’équipement et de progression en spéléo
et canyon, ce qui est fait illico presto par Fanny et J.-C. Il ne reste plus
qu’à fabriquer un trou…
Fiche
d’équipement : 2S + 2S + 1 sangle de 1m + 1 C12
Samedi 9
septembre 2006
Spéléo,
aménagement du local
Albert,
Jean-Noël, Noël
Noël est libre
cet après-midi, il appelle Jean-Noël qui appelle Albert et nous voilà attelés à
un rangement énergique du bar. Elément déterminant, une étagère permet de ranger
verres et apéro et menu matériel. Et Noël comme à son habitude, n’hésite pas à
mettre au rebut tout ce qui lui semble superflu, et il en reste encore…
La veille,
Noël et Jean-Claude avait installé une superbe armoire vitrée qui permet de
mettre en valeur notre collection de concrétions.
Dimanche
10 septembre 2006
Spéléo,
Fête du Sport — Bastia —
La bande
des Topis
Après
avoir chargé le matériel au local à 8 h, toute l’équipe se retrouve à 8 h 30
Place St Nicolas dans le stand réservé. Première impression, c’est un peu exigu,
tout juste 4 m2, avec une grande table et deux chaises. Mais fi de tout cela,
nous allons tirer profit au maximum de l’emplacement offert. A notre droite,
Alain et le CASK, plus loin, le CAF et à gauche la plongée. Point positif,
l’exposition plein nord ce qui nous évitera de mourir de chaud comme d’habitude.
Vingt minutes plus tard, le stand est installé, Oscar en place, les photos
scotchées, devant on place la table et les revues et on attend. Pas mal de
visites le matin, un creux de 13 h à 15 h et nouvel afflux le soir jusqu’à
17 h 30. Albert nous a encore sidéré dans son rôle de « public relation » envers
la gente féminine, si une de ces créatures avait l’imprudence de s’arrêter
devant le stand et encore plus de se saisir d’un programme ou bien d’ouvrir une
revue, elle en était pour vingt bonnes minutes avec Albert et repartait avec
programme et numéro de téléphone (parfois celui d’Albert, il se mélangeait un
peu les pinceaux…).
Cette
année on peut dire que notre com’ envers les élus a bien fonctionné : rencontre
de François Tatti au cours de l’apéro, puis passage de Juliette Dominici au
stand — elle nous a assuré de son soutien pour les demandes de sub’ — et long
arrêt de Emile Zucarelli, le maire en personne qui nous a entretenu de
tyrolienne et de l’Aven d’Orgnac.
Samedi 20 octobre 2006
Spéléo, initiation,
perfectionnement, Cast.1 — Oletta —
Encadrants :
Jean-Yves (ACS), Jean-Noël, Jean-Claude, Olivier, Christophe (ACS)
Perfectionnement :
P Max, Albert, Pierre-François
Samedi 28 octobre 2006
Spéléo, reconnaissance de
site et confirmation d’éléments cadastraux, grotte de Carpineto — Lano —
Albert D,
Jean-Claude L,
Noël R
accompagnant M. Paul S
(Maire
de Lano)
Petit
rappel historique :
Un article émanant de la DDJS portant sur l’interdiction de la pratique de la
spéléologie dans la grotte de Lano alerte le CA du CDS. Immédiatement des
contacts sont pris auprès de monsieur le maire afin de négocier une solution
faisant dérogation à cette interdiction.
Après de nombreuses
entrevues et rencontres, nous avions décidé cet après-midi là de nous
transporter sur le terrain afin de confirmer
in situ, les éléments relevés
préalablement sur les plans cadastraux de la commune.
Aux alentours de 14 h., nous
sommes tous réunis au départ de la piste, M. le maire nous remet des textes et
photographies qui sont en sa possession et qui viendrons enrichir le recueil
d’informations détenu par le CDS 2 B. Nous voilâmes à présent en haut de la
piste, qui signe le terminus pour les véhicules.
A pied, à présent, les plans
et les notes dans les mains, nous parcourons la piste en partie détériorée par
les intempéries. Nous nous dirigeons vers l’entrée de la cavité, tels des
arpenteurs, nous mesurons, ou plutôt, estimons les distances. M. Salicetti nous
aide bien, grâce à sa bonne connaissance des lieux. Ouf ! Nous avons de la
chance, la grotte se trouve sur une parcelle communale ainsi que la piste qui en
permet l’accès. Sur place, nous convenons d’un accord commun, de fermer
définitivement l’accès de la cavité par la pose d’une grille, seuls la
municipalité de Lano et le CDS 2B en détiendront la clef. La pose d’un panneau
informant le public sur l’interdiction de pénétrer dans la grotte est également
adoptée.
Certain de notre intérêt
pour la spéléologie en général et en particulier à l’attention que nous portons
à la grotte de Lano, M. le maire nous informe de son intention de remettre en
état, la partie de la piste emportée par d’importants effondrements causés par
les pluies torrentielles. A l’avenir, nous devrions pouvoir nous rendre en 4x4
jusqu'à la rivière. La journée se termine et de retour en bas de la piste, nous
prenons congé.
Une dérogation définitive à
l’arrêté municipal est actuellement en cours d’élaboration sous la forme d’une
convention.
Jeudi 2 au dimanche 5
novembre 2006
Spéléo, grand week-end à
Ghisoni, désob’, explo, topo, visite, poule au pot… — Ghisoni —
Jeudi,
Vendredi, Samedi :
Anita et Jean-Yves (ACS), Christian, P Maxime, Jean-Claude, Noël
Jeudi, Vendredi :
Albert, Jean-Noël
Samedi,
Dimanche : Philippe
Jeudi :
Premier rendez-vous chez Jean-Noël pour embarquer Maxime et Christian, il est
8 h 20. Direction le local pour charger le matériel et retrouver Albert.
Surprise la porte est ouverte, pas d’angoisse, ce n’est que Jean-Claude qui est
déjà sur place. Café, chargement du matos, départ 9 h. Après négociations…
Albert accepte de rester deux jours au lieu d’une journée. Il montera avec
Jean-Claude, les 4x4 sont pleins à ras bord. Première halte au panier garni,
J.-C. doit faire une halte au Panier Garni
pour les légumes de la poule au pot, au détour des rayons, il
retrouvera J.-N. à la recherche des harengs saurs qui doivent absolument
accompagner tout séjour à Ghisoni ! J.-N. reste patois devant le rayon des
poissons séchés, il y a rupture de stock sur le hareng ! à moins que J.-C. ne
soit passé la veille pour… On va se laisser abattre, 5 mn plus loin, arrêt au
Super U, ils ont des harengs ! ! On peut repartir, Christian est un peu surpris
de cette chasse au Hareng, on lui avait croire que l’on cherchait un cadeau pour
la fête de J.-C. (c’est en effet la Saint Léon aujourd’hui – les amis
comprendront). Maintenant il faut chercher le pain, Christian apparemment
difficile sur la qualité de la mie, nous fera faire au moins trois boulangeries
avant de trouver son bonheur à Folelli.
Regroupement vers 11 h 30 au
départ de la piste, on retrouve Jean-Yves et Anita qui patientent depuis un bon
bout de temps. On entasse tant bien que mal tout le matos, et il y en a, dans
les 4x4 de J.-C. et J.-N. et en avant pour une demi heure de secousses. Une
surprise, la piste a été déviée dans les premiers lacets, suite à la remise en
état de la châtaigneraie. Pour la suite, elle n’est pas trop dégradée. Arrêt au
replat herbeux avant d’arriver au trou pour partir à la recherche de quelques
lactaires. Jonction téléphonique avec Noël qui passe le premier col, il ne va
pas tarder. Regroupement, puis déchargement du matériel au parking des
châtaigniers. La cohorte de sherpas, surchargés de victuailles – Christian a
fait fort, il a emmené au moins 15 kg de conserves… -, se dirige vers la
casetta. Pas trop de dégâts, pas mal
de crottes de loirs, des tas de châtaignes mis en réserves pour l’hiver.
Nettoyage de la mezzanine, dépoussiérage de la
casetta, remise en état de l’eau,
branchement de la batterie, les tâches habituelles et bien rôdées de
l’installation à Ghisoni. Puis le rituel apéro, grillades…
Il faut s’organiser, J.-C.
décide de se lancer dans la réalisation de sa poule au pot. Il faut trouver des
volontaires pour aller équiper le trou pour le lendemain, ce sera Noël, J.-N. et
Albert. Le reste de l’équipe aidera J.-C. ou vaquera à de menues tâches
ancillaires. Direction le trou pour nos trois compères, Noël doit équiper la
voie habituelle de progression tandis que J.-N. se lancera dans le P51 afin de
pouvoir effectuer une jonction le lendemain. Il est 15 h quand nous rentrons
dans le trou. Albert progresse à son rythme, suivant fidèlement Noël, au
Musée, on se sépare, J.-N. échouera
dans son équipement su P51, pas moyen de trouver les deuxième et troisième
fractio… Il sera obligé de s’arrêter à 5-6 m du fond, la C60 était juste et il
était prévu de rabouter une corde au troisième fractio. Quelques frottements à
la remontée et toujours pas de fractio ! Arrivé au
Musée, vu l’heure et Noël n’étant
qu’au départ du Toboggan –
toujours suivi d’Albert -, on décide de remonter. Sortie à la nuit, il est 18 h.
Retour à la
casetta qui embaume d’effluves de
poule au pot. Ce sera comme d’habitude une soirée festive mais moins arrosée que
par le passé (non il ne s’agit pas de pluie, mais d’œnologie), est-ce le
caractère vieillissant de notre population de spéléos qui s’assagissent ou la
présence de la nouvelle génération à qui nous ne voulons pas montrer une image
de vieux dépravés… En tout cas personne ne se plaindra de maux de tête le
lendemain matin, c’est un signe.
Vendredi :
Après une nuit très perturbée par de puissants ronflements darphinesques… réveil
à 8 h pétantes – bien que Dume soit absent. C’est le grand jour pour Anita,
Christian et Maxime, descente dans trou le plus profond de Corse. Vers 10 h la
caravane s’ébranle, équipement, montée du lapiaz, le dernier – J.-N. qui était
resté ramasser des châtaignes - commencera sa descente vers midi. En tête, Noël
qui finira d’équiper le Toboggan
et le dernier P16, suivi d’Albert, puis J.-C. qui assiste Maxime et Christian,
puis Anita assistée par J.-Y., J.-N. fermera la marche. On piétinera un peu dans
le grand puits d’entrée. Regroupement au
Musée. J.-Y. va tenter d’équiper le P51, retrouvera le deuxième
fractio, mais pas le troisième, raboutera la C20 sur la C60 et réussira à poser
le pied au fond du P51, mais quels frottements à la remontée… De toute façon, il
n’équipera pas la jonction avec le P16 de l’autre voie, car J.-N. avait du
descendre récupérer la corde de jonction laissée au premier fractio du P51 pour
que J.-C. puisse faire un balancier pour aider Christian à se sortir du P30… Car
n’écoutant que sa volonté et son inconscience, il ne s’était pas arrêté au
Musée et s’était lancé dans le P30…
J.-C. lui a alors rappelé la dure loi de la pesanteur et dès les premiers mètres
de remontée, ce fut un peu galère… Et ce fut ainsi jusqu’à sa sortie, J.-C.
pourra en témoigner. Ce début de remontée laborieuse a sonné le signal de la
sortie collective… Suivant J.-C. et Christian, on retrouvera Maxime et Anita qui
peineront un peu. J.-Y. déséquipera le P51 et assistera du mieux qu’il peut.
Devant la retraite générale,
du haut du P30, J.-N. conseille à Albert et Noël de faire demi-tour mais
celui-ci quasiment arrivé au fond, aimerait bien qu’Albert pose son pied sur la
plage de Ghisoni… Mais il n’en est pas encore là, il n’est qu’en haut du
Toboggan. J.-N. décide alors de
s’installer dans une douce torpeur en attendant ses acolytes, peu tentée d’aller
faire des châteaux de sable dans la plage de Ghisoni. Mais la torpeur est
soudainement troublée par le appels au secours d’Albert… il s’est lancé dans le
Toboggan… est parti en glissade
et se trouve coincé au fractio du P16, suspendu sur la longe, lumière éteinte,
etc. Noël essaie bien de lui donner quelques conseils du bas du puits mais les
cries d’orfraie redoublent d’intensité et J.-N. se sent obligé de descendre voir
l’étendue des dégâts… Le descendeur fait chauffer la corde, mais le temps de
parcourir les 30 m et passer les quatre fractios, notre Albert a repris ses
esprits, a rallumé la lumière et s’est remis en position plus académique pour
passer le dernier fractio. C’est là que J.-N. le retrouve. Plus de peur (de
cris) que de mal… La suite est sans encombres et Albert sera tout heureux
d’avoir atteint le record de profondeur corse.
On ne s’éternise pas, il
faut songer à la sortie. Noël en premier, suivi d’Albert et puis J.-N. qui
déséquipera. Mais pour le retour du fond, on aura pas mal de bouchons… surtout
au Musée, puis à la
Lucarne… Albert sortira du
Musée à la
Lucarne son gros kit de
déséquipement – chargé de la C90 et de mousquifs… Pour la suite, il faudra
toujours patienter, plus on approche de la sortie, plus les bouchons sont
importants… comme le retour vers la capitale, une fin de week-end ! On verra
quand même la lumière du jour dans la remontée du P30, mais à peine le temps de
déséquiper et on rentrera aux voitures à la lumière des casques. TPST : 6
heures. Pas mal de sensations fortes pour les débutants, mais en général, soyons
modestes, il est judicieux de s’arrêter au
Musée pour une découverte.
A la
casetta, le feu crépite, les braises
sont suffisantes pour se lancer dans la cuisson des harengs. Moment délicieux
que de savourer ces filets fumés arrosés de Vouvray 76 demi-sec, on a cru voir
J.-C. replonger dans le plat à plusieurs reprises et se lécher les doigts… Puis
vient l’heure de la séparation pour Albert et J.-N. qui rentrent sur Bastia. Une
halte au local et vers 21 h on retrouve nos pénates.
SAMEDI : en attente
DIMANCHE : en attente
Samedi 18
novembre 2006
Spéléo,
exercice spéléo-secours, grotte de Lano
Olivier,
Pierre, Albert, P Max, Francis, Noël, Dumé, G Max, Jean-Claude, Marie-Pierre,
Christian, Jean-Noël
6 pompiers
dont Alain et Stéphane membres des Topi, Laurent de CorseCanyon.
Le Comité Départemental de Spéléologie de
Haute Corse en étroite collaboration avec le SDIS 2B a organisé un exercice de
spéléo secours le samedi 18 novembre 2006 dans la grotte de Lano. Le but de cet
exercice étant de travailler en bonne entente avec les sapeurs pompiers sur les
techniques de conditionnement et d’évacuation d’une personne victime d’un
accident dans une grotte.
Le scénario retenu pour cette manœuvre est le
suivant : un groupe de 5 spéléos visitent la grotte de Lano, une de ces
personnes fait une chute sur « le balcon de la grande salle » et se plaint d’une
violente douleur à la jambe droite, parmi ses coéquipiers, un médecin
diagnostique une fracture sans déplacement. Pendant que ses coéquipiers la
mettent en sécurité dans un point chaud improvisé, un membre de l’expédition
ressort pour donner l’alerte. Les secours composés de 12 spéléos et de 6 sapeurs
pompiers pénètrent dans la cavité à 13 h 00. Les différentes équipes vont
s’engager chronologiquement comme suit : une équipe médicale, une équipe
téléphone, une équipe « point chaud » et 2 équipes d’évacuation. Pendant que
l’équipe médicale dont le responsable est un infirmier du SDIS conditionne la
victime sur la civière, une première équipe installe un poulie frein et une
tyrolienne pour permettre la descente du brancard depuis le haut de la salle où
a eu lieu l’accident. Le rôle de l’équipe téléphone consiste à dérouler une
ligne téléphonique depuis la surface jusqu’à la victime. L’installation de cette
ligne ne doit en aucun cas gêner la progression des sauveteurs et de la civière.
Ce système va permettre de signaler à la surface à tout moment le déroulement de
l’évacuation et l’emplacement de la civière ainsi que les problèmes rencontrés.
Depuis la surface le PC peut joindre également à tout instant l’équipe
d’évacuation pour avoir des informations. L’équipe « point chaud » est
responsable d’une installation légère qui a l’aspect d’une tente, cette
structure est réalisée à l’aide couvertures de survie et de cordelettes tendues
entre les parois de la grotte.. Le TOP DEPART de la civière est donné à 15 h 40,
celle-ci est descendue par le poulie frein puis reprise sur la tyrolienne afin
d’éviter 2 passages chaotiques très glissants. Un second poulie frein dans la
continuité de la tyrolienne va aider la descente de la civière sur un plan
incliné sur lequel les sauveteurs vont se positionner pour guider et porter. La
configuration de cette cavité rend le cheminement très complexe, ce qui oblige
tous les secouristes à jouer aux contorsionnistes et ils se retrouvent tantôt
debout, assis, accroupis, sur le dos, etc... Un passage comportant 2 étroitures
doit être franchi. Dans le premier rétrécissement la civière coince au niveau
des bras, nous devons la reculer et l’engager dans le second passage, où ça va
passer très juste. La progression se poursuit jusqu’à un autre passage scabreux
mais plus large et nous débouchons enfin sur la salle du point chaud.. Une demie
heure est nécessaire à la finition des équipements de la seconde partie de
l’évacuation. Pendant ce temps, à l’intérieur du point chaud dont le sol a été
isolé avec une bâche, on va pouvoir reconditionner et la réchauffer la victime.
Dès la reprise de l’évacuation le portage se poursuit en remontant un léger plan
incliné, puis reprise sur poulie frein pour descendre un ressaut de 4 mètres. Au
pied de celui-ci on assure la civière par un poulie bloqueur pour remonter un
autre plan incliné de 10 mètres et atteindre un balancier de 5 mètres. La
reprise sur celui-ci par un poulie frein et une poulie largable permet de
tracter la civière sur le ramping d’entrée et la victime est sortie de la grotte
à 17 h 50.
Récapitulatif :
3 poulies frein, 1 tyrolienne, 1 balancier, 2 poulies bloqueur, 1 poulie
largable auront été nécessaires pour franchir les différents obstacles entre le
lieu de l’accident et la sortie.
Entre le top départ de la civière (15 h 40 et
la sortie de celle-ci 17 h 50) 2 h 10. Une très bonne entente entre les spéléos
et pompiers.
On a vu pratiquement tous les cas de figure
des différentes techniques utilisées en spéléo secours : balancier, tyrolienne,
portage, passage d’obstacles, poulie frein, poulie bloqueur.
Bref, ce n’était pas si mal que ça malgré
quelques « ratages »
Samedi 2
décembre 2006
Inventaire du
matériel club
Albert,
Antoine, Dumé, Jean-Noël, Olivier, Philippe S, Philippe E, Noël, Jean-Claude.
C'est le 1er inventaire dans notre
nouveau local. Nous passons la journée à compter, vérifier, constater le manque
de matos, le tout entrecoupé heureusement par un sympathique barbecue qui a
agrémenté cette "corvée" annuelle.
Samedi 9
décembre 2006
Assemblée Générale du club
Présents :
Magali, Jean-François, Corine, Antoine, P Maxime, Albert, Dominique, Olivier,
Cécile, Jean-Claude, G Maxime, Jean-Baptiste, Pierre-Jean, Anne, Stéphane Pe,
Thibault, Noël, Philippe, Alain T
Représentés :
Alain B, Jean-Noël, David, Hubert, Stéphane Po, Jean-Philippe, Alice, Laurence.
Présents invités :
Marie-Line, Philippe E, Valérie, Marie-Pierre.
Représentants élus du club
auprès du CDS2b
Cécile,
Corine, Jean-Noël,
Maxime L, Jean-Claude, Albert,
Alain T,
Antoine, Jean-Baptiste.
Nouveau Conseil
d'Administration et bureau
Présidente : Cécile
Secrétaire : Corine
Trésorier : Albert
Commission spéléo et adjoint
responsable matériel : Olivier
Commission canyon : Alain T
Responsable matériel :
Antoine
NB : Maxime D de part son âge ne peut se présenter aux élections
mais il a manifesté la volonté de participer. Il secondera donc le responsable
matériel dans son activité.
L’Assemblée Générale s’est clôturée dans la bonne humeur par un apéro et un
repas raclette.
Mercredi 27 décembre 2006
Spéléo, visite, grotte Santa
Catalina — Sisco —
Noël R
accompagnant Sylvie M, Xavier P, Yannick et Lucie (indépendants, Var)
Contacté par un couple de
spéléos varois de passage en Corse, nous avions convenu de nous retrouver ce
jour, pour une sortie souterraine commune. Rendez vous à 9 h au local pour
prendre ensemble un café, visiter notre nouveau club et, bien évidemment parler
spéléo.
Vers 10 h 30, le kit en
bandoulière nous partons pour Sisco et la grotte de Sta Catalina.
Arrivés sur place, conformément à la tradition spéléo, nous commençons par
chercher du bois afin d’alimenter un confortable feu, qui permettra de faire
goûter à nos hôtes quelques unes de nos spécialités gastronomiques.
Les
migliacci et le
figadellu sont unanimement
appréciés, comme le bon vin varois qui commence maintenant à produire son effet
enivrant !... Après le café, nous nous décidons enfin à pénétrer dans la cavité.
Visite traditionnelle, Salle des Ebats,
commentaires concernant la présence de spits… (exercice
de spéléo secours).
Une surprise attendait Noël
au fond de la cavité. Lors de la dernière désob’, une grande quantité de terre
et de cailloux se trouvait accumulée à quelques mètres du fond de la galerie
terminale, une partie de ces déblais ne se trouvaient plus en place et le sol
semblait avoir été lessivé par un grand volume d’eau…
La visite se poursuit, de
retour dans la salle des ébats, Yannick (19 ans) avec l’aisance d’un dolichopode
juvénile a entrepris l’escalade au plafond et mis en place l’échelle spéléo qui
a permis au reste du groupe de visiter la salle supérieure
(sauf la petite Lucie qui commençait à trouver le temps long et sa maman qui a
dû la raccompagner à l’extérieur).
La visite terminée, la
totalité du groupe se retrouve en bord de mer, il fait frisquet en cette fin
d’après midi, nous rassemblons nos affaires et décidons de nous rendre sur le
site de la grotte de Brando, ou nous effectuerons une rapide visite de la cavité
(sauf la
petite Lucie qui s’était endormie, et son papa qui a dû veiller sur elle).
Il fait nuit à présent,
c’est l’heure de prendre congé, après les échanges de contacts et de bouteilles
de vins locaux, Noël propose aux spéléos varois de venir se joindre à nous lors
de notre camp spéléo à Ghisoni. A suivre…
Vendredi 29
décembre 2006
Spéléo, visite, recueil
iconographique, première (?) ; grotte A Supietra —
Omessa —
Albert D., Jean-Noël D., Noël
R.
Superbe journée ensoleillée de fin décembre, pour
conclure cette année spéléo en beauté, rien de mieux
que de conjuguer rando sur le lapiaz et crapahutage
souterrain. Comme beaucoup de petites cavités
topographiées avant 2000 (le 28 mars 1998 en
l’occurrence) et l’avènement du numérique, nous
n’avions pas de photos de la cavité du
Monte A Supietra
située au-dessus de la
carrière de Caporalino. Certes le soleil était au
rendez-vous à Bastia, 12°C au compteur, mais dès que
l’on a dépassé Barchetta, il ne faisait plus que
-1°C ! et pas plus de 4°C dans le jardinet de Noël.
Heureusement il nous avait préparé un bon café chaud
et à 11 h, on commençait la grimpette à gauche de la
carrière.
Il
aurait été moins rude de passer par le vallon de
gauche, mais on voulait reprospecter les deux
grandes failles qui descendent du sommet de
A Supietra.
Superbe lapiaz avec de belles cannelures d’érosion,
à montrer dans le cadre de notre future EDS. La
grimpette nous a vite réchauffé, le soleil nous
enveloppant également de ses maigres mais très
agréables rayons. La prospection n’a pas permis de
découvrir de nouvelles cavités, on a revisité ce que
l’on avait dénommé
Grottes de la Faille
lors des précédentes visites, des effondrements sous
blocs pour la plupart.
À
midi, on atteignait le replat herbeux au pied du
sommet, où se trouve l’entrée de la grande cavité.
Bien que tenté par la dégustation du
figatellu
et des migliacci
achetés à Ponte Leccia (n’hésitez pas à vous arrêter
à la Superette avant le carrefour, il est
délicieux !), on décide de faire le tour de la
cavité. Albert de la connaissait pas et Noël n’avait
vu que l’entrée lors d’une balade avec Jean-Claude
en 2004. Entrée genre
I Luminelli,
descente entre blocs sur 5-6 m, puis une étroiture
et une première grande salle. À gauche une salle
borgne et à droite après un passage serré dans une
faille, une progression dans les blocs avec
franchissement d’une étroiture en laminoir permet de
faire une boucle. Une belle
Méta
sera immortalisée à la sortie de la faille. Si l’on
poursuit dans la première salle, on remonte
légèrement, on passe sous un gros bloc dans un
passage plus resserré, puis on redescend sur
quelques mètres pour atteindre le fond dans une
trémie, on est à -18 m et à une vingtaine de mètres
de l’entrée. Albert — alléché par le
figatellu —,
repart vers la sortie et Noël comme à son habitude
commence à fureter dans les trémies. On trouve alors
une cheminée remontante sur 6-8 m au-dessus de la
dernière salle. Apparemment oubliée lors de la topo
de 98. On ne doit pas être loin de la surface car
les racines abondent. Puis retour vers la sortie,
temps passé sous terre 1 h 15.
Une balade au sommet du
Monte A Supietra,
situé tout proche. Vision panoramique à 360° sur la
vallée du Golo, les montagnes de Corte,
Monte Ceccu,
les aiguilles de Popolasco et au loin la
Paglia Orba
et les contreforts de
Cinto.
Nous ne sommes qu’à 650 m, mais quelle vue ! Vient
l’heure habituelle des agapes, saucisson,
migliacci
et figatellu
à la braise avec un
speddu
de fortune, le tout arrosé de Chinon 2003. Et
toujours sous le soleil, vraiment chaud. La descente
se fera par le vallon de
Bianconaccio
où on rejoint la voie ferrée ou des chemins de
chèvre qui nous ramènent à la carrière. Il est 16 h,
halte chez Noël et retour au local pour ramener le
matos. Belle fin d’année.
|