Samedi 10
janvier 1998
Montagne,
Vallée de la Restonica, couloir du Lombarduccio, lacs du Melo et du Capitello —
Initiation Piolet-Crampons —
Stéphane,
Jean-Yves, Roger, Catherine, Dominique,
Jean-Noël, Olivier, Laurent, Sophie, Thierry, Noël et Jean-Jacques (CAF), Nadège, Katie
Très belle
journée. Démonstration de différentes techniques de progression sur glace.
Présence appréciée de Jean-Jacques Scotto, grand maître en la matière. Mise en
pratique des conseils dans le couloir du Lombarduccio, glacé à souhait.
À noter, la
bonne ambiance, tant au cours du repas que tout au long de la journée. Super
démonstration de Jean-Noël, Noël, Nadège, Dominique et Laurent qui
accompagneront Jean-Jacques pour un « tout-droit » vers le Capitello.
Jean-Yves,
fidèle à lui-même, nous fait croire qu’il s’est perdu… dans le brouillard de
cette journée ensoleillée. Tout le monde a bien participé (à sa recherche…).
et les topis
chantaient : « Que la montagne est belle… »
et les topis
disaient : « Nous reviendrons dimanche… »
Roger
Montagne,
Vallée de la Restonica, couloir du Lombarduccio, lacs du Melo et du Capitello,
brèche de Goria — Initiation Piolet-Crampons —
Alain,
Jean-Yves, Sylvie et Roger, Olivier, Pascal,
Sophie, Bernard, Pascal, Nadège, Katie, un ami de
Dominique
Beau fixe,
plein soleil et ciel bleu. Glace au point, neige croûtée. Démonstration de
différentes techniques de progression avec assurance et mise en place de broches
à glaces. Progression dans un couloir glacé.
Très bonne
sortie de haute tenue, Jean-Yves ne se perd même pas, Alain — toujours aussi
performant — veille au grain. Pascal KB enlève Nadège, Katie, Sophie, Olivier et
l’ami de Dominique jusqu’à la brèche de Goria.
Journée
splendide. Topis contents, Roger aussi. Ouf ! vivement samedi pour le Renosu.
Roger
Spéléo, désob,
première, explo, aven du Sémaphore, Pietre Longhe — Brando —
Dominique,
Laurent, Jean-Claude (pour l’explo), Jean-Noël,
Philippe et ses filles, François F & family (pour les recherches
en surface)
Après avoir
fait un détour par Mausoléo pour aider l’ami François à démonter et remonter un
escalier et une rambarde afin de permettre le passage de son bureau, nos trois
p’tits gars se rendent sur le secteur du sémaphore. Au cours d’une précédente
sortie (voir notre édition du 13 décembre de l’année passée), Jean-Claude et
Dume avaient commencé la désobstruction d’un aven/grotte. Donc nous revoici
devant les blocs qui, la dernière fois, n’avaient pas voulu obtempérer. À tour
de rôle nous prenons l’affaire en mains (ou plutôt la masse) pour taper avec
acharnement sur les derniers récidivistes. Au cours de cette opération, Laurent
casse son bracelet montre, puis se ruine un doigt (c’est la journée Pad’chance
pour Laurent ; déjà le matin en buvant l’apéro il découvre un morceau de verre
dans son verre, que va-t-il encore lui arriver ?). Il est 13 h quand nous avons
dégagé le plus gros. Un fort courant d’air nous projette la poussière au visage.
Il ne reste que des petits cailloux et de la terre à évacuer. Pendant que
Jean-Claude retourne à la voiture chercher un seau, Laurent et Dume commencent à
casser le béton (hé oui pour une fois qu’on trouve un trou béton…) mis en place
par l’entreprise électrique. En effet, un coffrage perdu en tôle ondulée ferme
l’entrée de l’aven. Laurent tel une furie s’acharne sur le béton et la ferraille
et pourfend celle-ci à grands coups de massette et de godasses ! !
(demandez-lui). Nous décidons de nous restaurer avant de déguster la première
(enfin pas tout à fait une vraie première, mais quand même). Une bonne bouteille
de rouge a été prévue pour arroser l’événement. Laurent (oui encore lui) a
failli renverser ce nectar des dieux, en effet ce n’est pas sa journée. Même que
nous aurons droit à la galette des Rois (merci Laurent). Sans perdre trop de
temps — le ciel s’est couvert et le vent souffle fortement — nous nous équipons.
C’est à Dume que revient la primeur de descendre le premier. Il sera suivi de
Jean-Claude et Laurent.
Pour
information : les descriptions et directions qui vont suivre ne sont
qu’approximatives et n’engagent que la responsabilité de l’auteur.
Un premier
puits estimé à 7,50 m permet d’accéder dans la faille et nous nous retrouvons
dans une grande salle (par rapport à ce que nous connaissons). La paroi sud est
fortement inclinée. Au bas de celle-ci un ressaut de 2,50 m, franchi en
désescalade, nous conduit après 5 m à une bifurcation où nous recoupons une
deuxième faille orientée E/O. À noter la présence dans un gour asséché de
quelques perles de cavernes. Côté mer, la faille est inclinée identiquement à la
salle supérieure, le bas de celle-ci est comblée par une terre très sablonneuse.
Un passage étroit dans le sable oblige Jean-Claude à se tortiller comme un ver.
Le faisceau de la lampe éclaire la continuation sur environ 6/7 m, un gros
travail de désob est à prévoir. Côté massif, la galerie aux modestes dimensions
remonte légèrement sur environ une dizaine de mètres et nous nous retrouvons à
une nouvelle intersection. Vers le N/E une galerie remonte de 8/10 m pour se
terminer par une petite cloche où de nombreuses racines sont venues chercher
l’humidité. On ne doit être trop loin de la surface d’autant plus que l’on
entend le vent souffler par rafales. Toujours vers l’ouest, une petite arrivée
d’eau se déverse par des magnifiques mini-gours, superbement concrétionnés.
Derrière ceux-ci, sur 4 m, Jean-Claude, se glisse par une gros boyau lui aussi
très beau. À noter la présence de draperies dentelées.
Le boyau
continue sur quelques mètres avant un rétrécissement rappelant l’Avaloir.
Ensuite, la faille s’élargie, et un beau couple stalactite-stalagmite barre le
passage et oblige à se contorsionner pour continuer. La faille se termine dans
une petite salle qui met fin au réseau côté ouest.
Apparemment
Jean-Claude a du parcourir 20/25 m. Il y a également quelques belle stalactites
au plafond. Très contents et satisfaits par cette superbe visite nous remontons
en essayant de voir s’il y a d’autres départs. Ceux que nous trouvons queutent
très rapidement. Nous terminons de déséquiper quand une bande de spéléo de tous
âges se pointe : Philippe et ses enfants, François et toute sa famille et le
grand garnement de Jean-Noël. Pour fêter cette « première » nous nous arrêterons
chez Jeannot…
Spéléo, stage
initiation spéléo à Francardo – Omessa -
Encadrants :
Jean-Yves, Dominique, Jean-Noël, Olivier,
Jean-Claude, Noël
Initiés :
Stéphane, Michèle, Chloën, Paul-Henri (Paulo),
Erwan, Christelle, Jean-Paul (remise à niveau)
Enième
rendez-vous au Rex Bar pour prendre le café
C’est sous un
ciel maussade et une température quelque peu fraîche que va se dérouler cette
première journée.
Au programme :
- découverte
du matériel et de son utilisation
- règles de
sécurité
- mise en
pratique sur les différentes voies de la falaise
- entracte :
grillade, casse croûte, pinard,…
- reprise
flemmarde
-
aller-retours sur les cordes
-
auto-dégagement et technique réchappe sur échelle : PAS EVIDENT ! !
Pour certains
ITP : dégagement d’équipier du bas vers le bas, DUR DUR ! !
Spéléo,
initiation spéléo à Cast.1 — Oletta —
Encadrants :
Dominique, Jean-Noël, Jean-Claude, Francis,
Noël
Initiés :
Stéphane, Michèle, Chloën, Paul-Henri (Paulo),
Christelle
Participants :
Jean-Yves, Michelle
Enième + un
rendez au Col d’Amphore à 9 h 45 (quinze minutes d’indulgence ont été accordé
aux initiés qui la veille ont été particulièrement attentifs et méritants).
L’Aliso coule
bien, mais il est franchissable. Seul Jean-Yves passera avec son C15 mobile.
Pour les autres c’est la répartition dans les 4x4 de Francis et de Jean-Claude.
C’est sous un
soleil printanier que nous arrivons au bord du trou. Jean-Claude, Noël et
Jean-Yves accompagnent les initiés voir l’entrée du puits que Michelle Salotti a
fait creuser avec l’espoir de se retrouver en pleine verticale au-dessus du
« plateau à escargots ». Francis et Dume préparent le matériel d’équipement et
le feu. Tels des lézards au soleil et légèrement enfumés nous faisons travailler
l’appareil digestif. Jean-Noël n’est pas encore là. Le portable de Francis
retentit et nous apprenons que l’irréductible démarreur du 4x4 de Jean-Noël ne
veut rien savoir. Normalement il arrivera un peu plus tard (s’il trouve une
voiture…). Il est 13 h et il serait quand même temps de s’équiper. Il ne faut
pas perdre trop de temps, sinon on ne pourra pas tout faire. Quand tout le monde
est prêt, nous allons former deux groupes. Francis, Chloën, Paulo, Stéphane et
Dume descendront les premiers pour se rendre jusqu’au fond. Jean-Claude,
Christelle, Michèle et Noël feront le réseau de la chèvre. Puis les deux groupes
permuteront les circuits. Jean-Yves et Michelle continueront l’équipement de la
nouvelle entrée. Transpirant et venu à pied depuis le gué, Jean-Noël nous
rejoint, il cassera la croûte et nous rejoindra ensuite. Il règne quand même une
petite angoisse pour certains initiés qui n’ont jamais mis les pieds sous terre
et d’autant plus sur des cordes (réaction tout à fait humaine). Mais une fois
pendus sur la nouille, et la descente amorcée, cela se passe très bien et toute
inquiétude disparaît pratiquement. Les fractios et déviations ne présenteront
pas de trop grosses difficultés. La visite du trou est très appréciée et
émerveille la curiosité des étudiants. Puis toujours dans une très bonne
ambiance, ce sera la remontée, dehors le soir commence à tomber. Michelle
Salotti offre le champagne (c’est à propos d’un certain pari avec Jean-Noël). Il
fera nuit quand les deux derniers (Jean-Claude et Noël) qui déséquipent,
sortiront. Après une deuxième tournée de champ’, c’est la descente en nocturne
de la piste, chacun récupère son véhicule et rendez-vous au Col d’Amphore pour
savourer une bonne mousse. On papotera sur le contenu des deux journées et
chacun pourra donner ses impressions. Dans l’ensemble ce fut un week-end très
réussi.
Montagne,
Raquettes, Crampons/ Piolet – Du Haut-Asco au Col Perdu –
Stéphane, Sœur
Chloën, Roger et Sylvie, Albert, Dume,
Jean-Noël, José, Olivier, Pascal, Sophie, Pierre-Jean, Bernard, Hubert (ami de Roger),
Stéphane, Angelo
Record
(presque ?) battu avec la participation de 16 amoureux de la montagne.
On va encore
se répéter une fois ; le sempiternel rendez-vous est fixé à 8 h au Carré d’As.
Avec la précision d’une montre à quartz (à +/-20 mn), tout le monde se retrouve
autour d’un bon café et du journal local. [Trajet Ponte-Leccia / station du
Haut-Asco]. Environ 3 km après le village; à partir du pont (alt. 788 m), qui
enjambe le ruisseau du Stranciaccone, la route, bien que dégagée, est verglacée
et par endroits recouverte d’une mince pellicule de neige fraîche. Cela vaudra
quelques petites glissades et patinages, les voitures arriveront cependant sans
encombre au parking de la station. Celui-ci est recouvert par 30 à 40 cm de
neige et seulement une voie d’accès a été dégagée, ce qui n’est pas très
pratique pour se garer. Il va nous falloir une bonne heure pour s’équiper et
régler les crampons et raquettes.
Puis sous la
conduite d’Hubert et Pascal nous attaquons la montée en direction du GR.20. Cet
itinéraire a été choisi pour deux raisons : tout d’abord pour éviter le grand
« mur » de la piste, et deuxième raison pour traverser et admirer la forêt de
pins Lariccio qui a revêtu son châle blanc. José n’a pas de raquettes, et suivra
tant bien que mal les traces. Pour éviter le grand « MUR », on l’a évité, mais
qu’est-ce que nous avons fait comme « petits ». Nous débouchons sur le plateau
du téléski, magnifiquement éclairé par un soleil hivernal. La montée nous a fait
transpirer, nous quittons l’espace d’un moment nos affaires mouillées et
essayons de sécher un petit peu. Les photographes de service actionnent les
déclencheurs. Pascal, tel un bon berger, compte son troupeau 12…13…14 et 15…
c’est bon, tout le monde est là. Nous sommes les premiers de la journée. Nous
suivrons les traces laissées la veille et les cairns (transformés en d’étranges
sculptures sous l’action du vent) du chemin de randonnée passant légèrement en
contrebas du télésiège. Le tracé monte progressivement et parallèlement à
mi-pente de la vallée. Par endroits, la neige balayée par le zef laisse
apparaître une croûte « croustillante » et craque sous les raquettes. C’est
superbe, le paysage estival a mué sous la chape de neige, et les falaises
illuminées par le dieu Râ sont rougeoyantes. La lune encore présente s’élève
au-dessus de la Punta Minuta et donne vie à une image presque féerique. Le ciel
est d’un bleu… ciel. Nous ferons un point de regroupement dans la petite
dépression (alt. 1 930 m) sous le Capu di A Muvraghia.
Après la pause
boisson/aliments énergétiques, nous échangerons nos raquettes contre les
crampons. Petite surprise : trois skieurs de randonnée (Hélène, Alex et
Pierre-Henri) nous rendent visite, ils vont faire la même promenade que nous. À
partir de là, nous quitterons le GR et prendrons le couloir qui monte au sud. La
pente moyennement raide est bien enneigée et nous nous enfonçons dans la
poudreuse. Là aussi, par endroits la neige a été soufflée et nos crampons
mordent dans le dur. Il est un peu plus de midi et Pascal propose de s’arrêter
pour manger et prendre des forces (Hé oui, il faut penser à tout le monde). Mais
Bernard et un grand barbu (JND) quelque peu têtus, veulent arriver un peu plus
haut (« Là haut il y a un replat », qu’ils disent) et cela malgré
quelques petites invectives de la part de Pascal. Bref quand on s’arrête, on
retrouve nos trois skieurs qui ont presque fini de déjeuner. Nous nous
installons au soleil (sic) et déballons nos victuailles. Pour l’instant, il fait
très beau, mais pas pour longtemps. Dume et Stéphane font la remarque : « Vu
la position du soleil, dans cinq minutes on se retrouve à l’ombre »,
remarque appuyée par Pascal ; « On aurait du manger plus bas… ». En effet
la prévision était bonne et tout d’un coup un froid glacial, hivernal, sibérien,
etc. nous enveloppe et nous congèle sur place. C’est la première fois qu’un
repas sera aussi vite ingurgité, et Roger placide nous annonce avec flegme,
« Les gars, il fait -8 ». Pas étonnant qu’on ait froid aux mains et
ailleurs. Heureusement que le café et les « gourdes magiques » de Roger sont là
pour réchauffer les corps et les esprits.
Très vite on
se remet en route. Sylvie est un peu fatiguée ; Roger et Hubert redescendront
tranquillement, et la raccompagneront. Dume est victime de crampes passagères.
Cinq minutes plus tard la température a repris le dessus et le groupe se hisse
vers « Le Col Perdu ». Toujours dans une neige tantôt poudreuse, tantôt dure.
Nous progressons à travers de belles pentes et petits couloirs, et tout cela
dans une bonne ambiance et surtout une bonne humeur vers notre objectif. Nous y
voilà ! ! : « Le Col Perdu » (2 183 m) situé juste sous l’arête S-E du Pic Von
Cube (2 247 m). Ce col est le passage entre la haute vallée d’Asco et le
« Cirque de la Solitude », il fait partie également d’un des itinéraires pour
gravir la Punta Minuta. Une méga casquette interdit toute approche du bord,
d’autant plus que quelques blocs de neige se détachent des parois exposées plein
soleil. Depuis cette énorme brèche, le panorama qui s’offre à nos yeux est
fabuleux, voire majestueux. Vers le N/NE se dresse la chaîne formée par : Le Pic
Von Cube (2 247 m), Bocca a U Purtellu (2 001 m), Capu di A Muvraghia, Bocca
Stranciaccone (1 987 m), Punta Missoghiu (2 201 m), Punta Stranciaccone
(2 151 m). Vers le S/SE une partie de la Grande Barrière avec en toile de fond
l’immense à-pic entrecoupé par des passages brumeux de la Paglia Orba (2 525 m)
et l’imposant profil du Capu Tafunatu (2 335 m).
Le vent est
nul et nous profitons de ce magnifique point de vue pour regarder nos trois
skieurs s’élancer et s’éclater dans la poudreuse. Pierre-Jean fera un petit
roupillon, les autres assis écouteront la tranquillité du lieu et rempliront les
boîtes à images de souvenirs. C’est avec un petit pincement au cœur que nous
quittons ce merveilleux endroit, (on était si bien au soleil). La descente se
fera par un autre itinéraire qui rejoindra l’endroit où nous avons (rapidement)
mangé. Pascal et Olivier se lanceront dans une descente en ramasse et glissade,
mais ça glisse pas ! et personne n’a de sac poubelle ! Dommage. Dume va râler
comme une bête, voulant glisser lui aussi, il n’a pas fait attention et son
appareil photo « jetable » s’est jeté hors de la poche du pantalon (va savoir
où) Bouuuouuu ! ! « Allez pleure pas Dume, on te passera les nôtres »,
lui disent Chloën et Jean-Noël pour le réconforter.
De retour à la
cote 1 930, nous décramponnons et chacun aura le choix de rechausser ou non les
raquettes. La descente se fera tout droit par l’ancienne piste de ski. De retour
aux voitures nous sommes accueillis au stand « boissons chaudes » dressé par
Roger, Sylvie et Hubert. C’est vachement sympa de leur part (ils nous adorent,
[nous aussi] et c’est tellement gentil !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!)
Allez hop,
Pascal recompte et ce coup-ci on est 16 (tiens ce matin sur le plateau il n’y en
avait que 15 ! Bizarre !). La descente vers Ponte-Leccia via Asco se fera sans
problème mis à part la magnifique démonstration d’un tête-à-queue magistralement
interprété par Albert. Le pot de l’amitié ne se prendra pas au Carré d’As (tiens
c’est étonnant !) mais au bar-PMU de Ponte Leccia, où les commentaires sur la
sortie vont bon train.
Pour
récapituler : Ce fut une super journée, aux conditions météo exceptionnelles :
soleil, pas de vent, quand même un feu frisquet pour le repas. Une super
ambiance agrémentée de bonnes et franches parties de rigolades. En fait une très
bonne thérapie de groupe.
Petit conseil
pratique (d’après Dume) : Si vous ne voulez pas que votre appareil photo se
jette avant l’heure, longez-le !, Ou bien fermez la poche (m’a dit un jour un
vieux sage)
Les appareils
photos jetables se jettent… après le développement chez le photographe (conseil
d’un vieux sage, un peu barbu)
Spéléo, explo,
Monte Canarinco 2— Barbaggio —
Marie-France et
Jean-François, François F, Jean-Claude, Jean-Paul
Montagne,
Raquettes, Crampons/ Piolet – Lac de l’Oriente –
Alain et 15 participants
Spéléo,
visite, explo et topo, Aven du Sémaphore, Pietre Longhe, - Brando –
Dume,
Jean-Noël, François, Thomas et Axel F, Jean-Claude,
Jean-Paul, Philippe
Rendez-vous à
9 h 30 à Erbalunga, suivi de quelques courses et papotages devant un café chez
Jeannot.
Pour ceux qui
ne connaissaient pas le trou, ce sera leur première visite. Pour ceux qui
connaissaient, ce sera la continuation de l’exploration. L’équipe topo est
composée de Jean-Noël, Jean-Paul et Dume. Pour Jean-Paul c’est sa première
expérience au décamètre, d’ailleurs elle commence mal. En effet, car Jean-Paul
descend en tirant le déca et stationne au bas du puits. Sans le vouloir
(quoique…), Dume lui envoie quelques cailloux et comme Jean-Paul regardait vers
le haut, il s’en prend un « DANS LA GUEULE ! ! », résultat : petit saignement à
l’arcade, mais ce n’est pas bien grave (dixit le doctor), il en verra
d’autres. Jean-Claude est parti devant, et vous vous doutez bien ce qu’il est
allé faire (fouiner, fouiner, encore fouiner...) ; Philippe également se promène
un peu partout. La famille Fontaine ne viendra que l’après-midi. Les mesures,
les visées, les relevés et petits dessins vont bon train.
Pour protéger
les perles de caverne (fossiles) trouvées la dernière fois, nous les signalerons
avec du rubalise. La faille côté est présente quelques passages un peu étroits,
mais en forçant ça passe. Il faut jouer les contorsionnistes pour pouvoir lire
dans le clinomètre. Tout doucement le développement s’agrandit. Quand nous
retrouvons Jean-Claude, celui-ci est contemplatif devant une super étroiture aux
dimensions suivantes : largeur de 3 m ; longueur de 2 m mais hauteur de 0,15 m !
C’est bien dommage car tout au bout on voit le jour, on entend les voitures et
la mer. Jean-Paul qui n’a pas osé s’aventurer dans les étroitures est ressorti
pour essayer une jonction à la voix, mais il est impossible de la réaliser. On
voudrait bien élargir, mais c’est de la roche bien compacte, et bien dure !
comme par hasard ! Il reste à faire la topo du réseau amont, nous la ferons tout
à l’heure après le repas.
Le vent est pratiquement nul, le ciel est
couvert, mais il ne fait pas trop froid, ce qui nous permet de manger
tranquillement et de siroter une bouteille (une seule ?). François et ses
enfants nous rejoignent et apportent le kawa. Bon, il faut redescendre, on prend
les mêmes et on recommence. Jean-Claude et Philippe resteront en surface et
iront démonter un mur - qui apparemment a été construit devant un départ – un
peu plus haut et explorer une dépression dans laquelle une première de 5 m les
attend. En dessous, la topo continue, il faut faire très attention car il y a de
belles concrétions à ne pas casser et tout cela en rampant. À noter, nous avons
été témoins d’un phénomène psychologique rarement vu dans les annales de la
spéléo. Voici les faits : dans la position allongée sur le ventre, surtout quand
le relief ne permet pas d’échappatoire, n’importe quel homme est très
vulnérable. La preuve : profitant de la situation Jean-Paul, dans une crise de
« rut », a sauvagement essayé
d’enfourcher la monture qui se trouvait devant lui (en l’occurrence Jean-Noël).
Heureusement qu’une combi renforcée se trouvait par-là, ainsi le pire a été
évité. Un joli petit boyau avec un passage style « avaloir » conduit dans la
petite salle terminale baptisée « Salle de la moumoute », pourquoi ce nom ?,
demandez à Philippe*. Pour terminer les mesures, nous ferons la galerie en pente
qui se termine par une cloche où se trouvent les racines. Nous allons faire une
découverte ; en effet le plafond concrétionné est constitué de galets et
cailloux à travers lesquels se sont formées les stalactites. Egalement englobés
ou soudés par la calcite se trouvent des os et dents (de ruminants ?), nous en
informerons Michelle le lendemain. Au retour nous fêterons un peu tout ça devant
une bonne mousse.
* Pour
franchir le « petit avaloir », Philippe n’a gardé que l’éclairage électrique.
Une fois dans la salle terminale sa pile a rendu l’âme. Etant tout seul, il se
retrouve dans le noir (c’est le cas de le dire). Pour retrouver son chemin il y
va à tâtons, mais malheureusement sa tête – déjà quelque peu dégarnie – ne le
protège pas de l’attaque d’une stalactite. Au cours de la topo, Dume va
retrouver une partie de la crinière de Philippe accrochée sur l’agresseur. Là
aussi le cuir chevelu a quelque peu souffert et l’hémoglobine a légèrement
coulé.
Dimanche 1er
février 1998
Spéléo, visite
et topo, Cast.1&3 – Oletta –
Jean-Yves, Dume, Albert, Jean-Noël, Michelle, Maud
Ah ! si le Col
d’Amphore n’existait pas, il faudrait l’inventer.
Donc après les
toujours émouvantes retrouvailles entre fouilleurs et spéléos nous nous
dirigeons vers les Cast. Pour ne pas perdre les bonnes habitudes, on laisse des
voitures au gué et on s’entasse dans le 4x4. Au pied du pylône, il ne fait pas
très chaud, et certains d’entre nous se réchauffent au-dessus du souffle de
Cast.1. Albert est l’initié de la journée et débutera la spéléo par le trou
creusé au-dessus du plateau à escargots. Ce n’est pas trop évident pour lui de
se faufiler par cet étroit passage, avec le baudard, tout le tzoin tzoin et
l’échelle spéléo qui traîne au milieu. Un fois arrivé au plateau, Jean-Noël le
laissera entre les mains de Michelle et Maud. Avec Dume il part descendre dans
la salle de la chèvre pour essayer de retrouver un morceau de stalactite cassé
et perdu lors de la dernière initiation, afin d’en recoller les morceaux.
Jean-Yves qui nous a rejoint continuera de spiter et fixer les éléments
d’échelles rigides pour permettre un accès plus aisé aux fouilleurs. Après avoir
retrouvé le morceau manquant, Jean-Noël et Dume reviennent au plateau pour
terminer la topo d’un diverticule et de la nouvelle sortie. Albert n’est pas
très rassuré sur l’échelle souple et selon ses dires ses jambes « se sont
transformées en coton ». Puis autour d’un bon feu et d’une succulente grillade,
suivie d’excellents fromages (merci Albert), il se remettra de ses petites
émotions.
Michelle et
Maud vont gratter à Cast.3, Jean-Yves continuera son chantier. Pendant que
Jean-Noël déséquipera Cast.1, Dume et Albert vont faire le petit réseau sous le
porche d’entrée et agrandir un passage. Celui-ci est situé à quelques mètres du
foyer découvert par Michelle en 1997. Le remplissage n’est pas trop compact et
la pelle remplie parfaitement son office. Il faut enlever environ 20 cm
d’épaisseur sur 2 m de long. Après une demi-heure de désob, Dume réussi à passer
et rampe encore de 2 m pour se trouver sous une trémie, « Putain ça
queute ! ». En faisant marche arrière, il sent un petit courant d’air qui
provient du côté droit et après avoir retiré quelques cailloux, on aperçoit une
continuation. Jean-Noël arrive à son tour et remplace Dume en deux temps, trois
mouvements le passage est agrandi et Dume s’y engage… délicatement…, car c’est
très instable. Là aussi on arrive sous une énorme dalle, cela forme une petite
salle entourée d’éboulis et on notera la présence d’une multitude de petits os
qui après examen semblent appartenir à des prolagus. Il était prévu de faire la
topo de la partie supérieure du réseau des chauve-souris, mais le temps est
passé tellement vite qu’elle sera remise à une fois prochaine. Retour sur
Saint-Flo et arrêt bibine.
Montagne,
sortie « Classe de Neige » pour les élèves des écoles : I Topi Pinnuti, ACS et
divers – Lac du Rinoso –
Stéphane,
Chloën, Roger et Sylvie, Albert, Dume,
Jean-Noël, José, Olivier, Laurent, Pascal, Hubert et Jean-Jacques, Nadège
Voici une
bonne recette à l’ancienne, mise en œuvre et agrémentée au goût du jour pour
réussir une très bonne sortie hivernale :
- Prendre 14
énergumènes âgés de 7 à 77 ans (enfin presque…)
- Bien
mélanger le tout de façon homogène pour obtenir une moyenne de 35 (?)
- Ajouter à
cela divers ingrédients :
- Très bonnes
conditions météo.
- Bonne neige.
- Très bonne
et chaleureuse ambiance.
- etc., etc.
- Parfumer
avec un zeste d’animateur improvisé style (sic : Pierre Richard de la
Neige), un volontaire d’office a été désigné : Albert.
- Une fois
toute cette bonne pâte bien malaxée, la laisser reposer au pied d’un rocher, le
temps de cramponner.
- Puis lui
donner le temps de monter le long du ruisseau du Rinoso et d’arriver au pied du
Monte Giovanno Paolo (coucou Jean-Paul) – 2 123 m.
- Respecter
une première pause pour admirer un paradisiaque panorama revêtu de son blanc
manteau.
- Continuer
environ une demi-heure pour retrouver un replat (1 950 m) ensoleillé et bien se
restaurer.
- Tchatcher
une petit peu, muscler les zygomatiques et lézarder au soleil.
- Pour
digérer, avaler la potion magique de Roger et prendre le dessert : un joli
« Mur » (spécialité venue d’ailleurs : glace + poudreuse) d’environ 80 m incliné
à 50°.
- Faire
attention aux quelques plaques prêtes à se décoller.
- Après cette
petite poussée d’adrénaline suivre la trace jusqu’au lac du Rinoso (2 065 m)
- Moment très
attendu : en principe une démonstration de patins à glace sur le Rinoso par
Albert ; mais la femme de ménage n’est pas venue et n’a pas balayé les 50 cm de
neige recouvrant le lac. Ce sera pour la prochaine fois.
- Après le
regroupement général, rebattre la pâte pour la rendre à nouveau onctueuse et la
lancer ver le col du Rinoso à 2 170 m.
- Une fois
là-haut suivre les traces du renard. Et pour les plus courageux (Jean-Noël,
Stéphane et Chloën) faire l’ascension de l’altimétrie 2 342 afin d’admirer une
vue géniale sur la plaine.
- Pour ne pas
laisser trop refroidir, entamer la descente vers le lac de Melo.
- Dans la
poudreuse jusqu’aux genoux, descendre sans jamais courir.
- Puis
attendre tout le monde et décider du chemin de retour en commun.
- Pour ceux
qui veulent, chausser les raquettes, pour les autres rester cramponnés.
- Attention à
certains passages cachant des trous : un petit incident a eu lieu, Roger s’est
fait une entorse au genou. Dume a volé, sa raquette gauche en position bloquée
s’est prise dans le piolet dépassant du sac, devinez la suite…
- Retour
tranquillos aux voitures et rendez-vous au café de France pour papoter encore un
peu.
Si la recette
vous a plu, il ne vous reste plus qu’à la renouveler (poils au nez)
Montagne -
Tour du Monte d’Oro -
Alain, Dume, Olivier, Laurent, Pascal, Noël
Il est environ
4 h du mat’ quand soudain, dans les chaumières encore plongées dans un profond
sommeil, retentissent les abominables écarte-paupières. DUR ! DUR ! de se lever.
Le rendez-vous
est fixé à 5 h 30 à Cazamozza, puis direction Ponte Novo pour récupérer Noël
(son fichu de réveil n’a pas sonné), légèrement en retard. Nous ferons un petit
détour par Corti pour essayer de trouver une station service, mais apparemment
les autochtones ne sont pas des lève-tôt, nous verrons au retour. La chapelle de
Vizzavona émerge en même temps que le jour quand nous arrivons à 7 h 15. C’est
en bâillant, en ronchonnant un petit peu (style : « j’aurais mieux fait de
rester au pieu… pourquoi j’ai couru vendredi soir, etc. ») que nous nous
équipons et entamons notre promenade à 7 h 35 précises. Un joli sentier,
empruntant en partie l’ancien chemin des Puzzatelli et balisé en orange, recoupe
à plusieurs reprises une piste forestière, et traverse la forêt domaniale. La
montée régulière chauffe nos muscles et lorsque le soleil repousse la pénombre
nous commençons notre strip tise (sic) ; d’abord les vestes, ensuite les
pulls… nous en resterons là. Au fur et à mesure que nous nous élevons, la brume
s’installe, recouvrant ainsi le fond de la vallée. Au-dessus de nos têtes un
magnifique ciel bleu laisse présager une très bonne journée. Bientôt les pins
lariccio laissent la place aux aulnes dénudés. Nous atteignons les ruines des
bergeries de Puzzatelli (1 526 m).
Une petite
halte, pour récupérer et prendre des forces, est la bienvenue. Pascal est
pessimiste quant à la suite de sa balade ; une vieille douleur à la cheville
l’agace. Mais son moral est au beau fixe et il va tenter d’arriver au pied du
couloir, puis en fonction de son état il décidera. Lorsque nous arrivons à
proximité de la Bocca di Pozzi la neige molle nous oblige à poser guêtres. Le
manteau neigeux recouvre les infrastructures du lieu et modifie complètement le
paysage. Une fois le petit col franchi nous débouchons dans le cirque, au pied
de la Scala. Plus nous approchons du couloir, plus celui-ci semble se redresser
(un peu comme nos cheveux sur la tête). En effet vu d’en bas, il est assez
impressionnant, et surtout qu’il est long (environ 300 m). Pour nous motiver
nous ferons une pause et cramponnons, Noël et Dume révisent l’arrêt au piolet
sur une petite pente. Nous enfilons les affaires chaudes, car nous allons
grimper à l’ombre. Ce fameux « couloir » (qui au fond de chacun d’entre nous a
fait travailler les méninges) est découpé en trois zones. La première, qui est
en fait le pied, est moyennement pentue, la neige n’est pas trop dure et la
progression est aisée. La deuxième zone, qui semble être la plus longue, est
certainement la plus difficile. Tout d’abord elle est davantage pentue, la neige
est plus dure et comporte quelques passages glacés. Un rétrécissement oblige le
passage entre deux blocs. Une fois cette difficulté franchie, la pente redevient
un peu plus douce et le couloir s’élargit. La troisième zone est semblable à la
première, mis à part qu’elle est bien ensoleillée (exposée Est). Il faut compter
environ 45 mn à 1 h… pour gravir ce couloir. Nous débouchons sur le « Prato Scampicciolu » (2 200 m) et c’est un magnifique panorama qui nous y attend. Nous
dominons le caractéristique rocher de la Cafetière. Au-dessus de la mer de
nuages, qui s’étale sous nos pieds, percent divers sommets. La séance photo est
de rigueur. Ah oui ! Pascal n’a pas résisté à la tentation, et a été plus fort
que la douleur (comme le baume Kamol). Nous apercevons le sommet à quelque 500 m
à vol d’oiseau et à quelques minutes de marche éreintante dans une neige
extrêmement molle. Lorsque nous arrivons au pied du sommet nous croisons deux
hardis montagnards avec lesquels nous échangeons le bonjour et quelques mots. À
notre tour nous atteignons les blocs sommitaux.
De notre
position la vue est SPLENDIDE ! En effectuant un 360°, que de superbes et
artistiques paysages s’offrent à nos yeux. Toute la région située au N/NE se
retrouve sous la brume et seuls émergent les sommets dépassant 1 800 m. À
l’ouest tout le relief est dégagé et à l’horizon la chaîne s’étalant du Capu
Tafunatu jusqu’au Monte Cinto se détache sur un ciel d’un bleu céleste. Sous nos
pieds le grand lac d’Oro semble figé et immobile par un coup de baguette
magique. Des traces fraîches montent depuis le plan d’eau jusqu’à la bocca di
Porco. Nous redescendons légèrement et après discussion sur le choix de
l’itinéraire de retour décidons de redescendre par le côté SE et le GR.20 (en
effet certains passages du couloir risquent d’être craignos). Le soleil chauffe
énormément, il est un peu plus de 13 h. Nous ne nous attarderons pas plus
longtemps. Nous mangerons après avoir franchi les passages un peu hard en crête.
Nous reprenons la descente toujours dans une neige MOLLE et cela vers le GR.20.
Quand nous atteignons celui-ci, le brouillard limite notre orientation et il
faut faire attention à ne pas trop s’égarer du GR. La descente sur le sentier
caillouteux est longue… très longue et les chevilles et genoux sont mis à rude
épreuve.
Enfin ! ! la
cascade des Anglais, c’est un très joli endroit où le ruisseau de l’Agnone coule
dans un magnifique canyon très prisé des touristes l’été. Encore un peu de
marche dans les cailloux et nous arrivons à la buvette (fermée) rive droite du
ruisseau. Un joli petit pont de bois (sur l’air d’Yves Duteil) permet de
traverser le cours d’eau et quelques instants plus tard, c’est sur une piste en
sous-bois sans cailloux que nous pouvons reposer nos arpions. Nous retrouvons la
piste forestière de ce matin et il est 17 h 30 quand : OUF ! on est arrivé. Pour
finir de nous achever, il faut faire poussette avec la voiture à Pascal qui
refuse de démarrer (batterie fatiguée). Mais une bonne halte au Chalet
(bar-restaurant au-dessus de Vivario), nous fera le plus grand bien : bibine,
chocolat, et dans la suite logique, sandwich au figatellù et carafon de rouge,
bref de quoi se requinquer. Le ravitaillement en carburant pourra se faire à
Corti et sur ce… retour au bercail.
Spéléo,
initiation au monde souterrain, Grotte de Lano – Lano -
Dume,
Jean-Claude, Francis et 12 enfants et 2 monitrices de
l’association Fium’altu
Spéléo,
topographie et explo Cast.3 - Oletta –
Dume, Jean-Noël, Francis
Spéléo,
initiation au monde souterrain, Grotte de Brando – Brando -
Dume,
Jean-Claude, Francis et 12 enfants et 2 monitrices de
l’association Fium’altu
Montagne, Le
Fer à Cheval - Refuge de Ciottulu Di I Mori - Paglia Orba
Alain, Chloën, Roger, Albert, Dume, Jean-Noël,
Olivier, Pascal, Véronique, Sophie, Hubert, Cyril, Philippe, Jean-Pierre, Pierre-Henri,
nous aurons la participation exceptionnelle d’un 16ème personnage : Rantanplan,
Rintintin, le chien, Daniel, etc. (baptisez-le selon votre goût). Il s’agit d’un
animal qui a du chien ; un Huski ou Malamutte que nous avons rencontré sur le
parking et qui nous a suivi tout au long de notre périple.
Samedi 21 :
Le regroupement général est prévu dans le courant de l’après-midi au refuge de
Ciottulu di I Mori. En effet de nombreuses obligations de toutes sortes obligent
les participants à faire plusieurs fournées :
1)
Roger, Hubert, Pascal, Albert, Jean-Noël, Dume, Chloën (après
récupération au bateau)
2)
Jean-Pierre, Pierre-Henri, Véro, Cyril
3)
Philippe, Sophie, Alain, Olivier
Avant de
commencer notre pérégrination nous faisons connaissance avec notre nouveau
compagnon de voyage. Celui-ci après avoir flairé tous les sacs a décidé de jeter
son dévolu sur celui d’Albert (au hasard). Nous essayons par tous les moyens de
le dissuader de nous suivre, mais ce genre d’animal est très têtu et nous serons
obligés de l’accepter dans notre bande. Il est 11 h, le temps se maintient au
beau et nous entamons notre promenade. Seules quelques plaques de neige exposées
à l’ombre subsistent jusqu’aux bergeries de Radule. Après avoir franchi une
première fois le Golo, le GR emprunte l’ancien chemin encore bien conservé par
endroits. Le Plan de La Croix (1 544 m) est atteint à 12 h 15. C’est sur les
grandes dalles ensoleillées que nous allons effectuer notre première pause et
manger un morceau. Un groupe d’allemands est là et se repose un moment avant de
continuer leur descente, (ils viennent de faire le Cintù). Nous leur demandons
de ramener le chien à l’hôtel du col de Verghiù, mais ce cochon de chien nous
rejoint une heure après. Nous revenons sur la rive D du Golo. Vers 1 600 m la
neige est plus abondante et recouvre le fond de la vallée. Un peu avant les
ruines des bergeries de Tula le GR s’élève à G, Roger et Pascal suivront cet
itinéraire, Jean-Noël, Hubert, Albert, Chloën et Dume prendront l’ancien tracé
(plus court, mais plus raide). Il est 15 h 15 quand nous atteignons le refuge
(2 000 m). La première des priorités est d’allumer le poêle à bois, ce qui
réchauffera les lieux et ceux qui arriveront plus tard. Après notre
installation, c’est avec plaisir que nous avalons café, thé, etc. Puis installés
sur la terrasse nous attendons le reste de la troupe. Assis au soleil, les
doigts des pieds en éventail (si on veut), nous scrutons le fond de la vallée.
Nous apercevons des petits points qui se rapprochent au fur et à mesure. Lorsque
nos chers collègues arrivent à quelques mètres du refuge nous les encourageons
(c’est peut-être quelque peu frustrant). Jean-Pierre et Pierre Henri pensant que
l’enneigement serait faible ont planqué leurs skis de rando dans la vallée, et
maintenant ils les regrettent un petit peu. De toute façon c’est la faute à un
certain M - - - - Z. De plus, crapahuter avec des godasses de ski ce n’est pas
une sinécure, mais quand on aime on ne compte pas. Vers 17 h 30 tout le monde
est là. En principe Francis devrait nous rejoindre, mais s’il n’est pas là, il
nous a demandés de ne pas nous inquiéter. Une partie de cartes par-ci, aller
chercher de l’eau par-là permet de passer le temps et d’attendre l’heure du
repas. L’eau des pâtes frissonne, les amuse-gueule sont prêts et nous passons à
l’apéro : vin doux et blanc. Albert gère la cuisson, quand les pâtes sont al
dente, Alain se charge de la délicate opération d’égouttage. Hum ! ! nos
estomacs sont unanimes et nos papilles apprécient le succulent mélange des
pâtes. Un seul petit point noir, il n’y a qu’une bouteille de rouge, et il faut
consommer avec parcimonie (il y en a déjà pas beaucoup !). Après le repas, va
s’engager la décision de la sortie du lendemain, et qui pourra la faire ? La
séance astronomie est très intéressante, la voûte céleste est superbement
étoilée et chacun d’entre nous apporte ses connaissances sur telle ou telle
constellation. La fatigue et le sommeil se font sentir et nombreux d’entre nous
se couchent. Seuls les plus courageux feront la revanche à la contrée. Seuls
quelques légers ronflements perturberont la quiétude de la nuit.
Dimanche 22 :
À 6 h pétantes ! la dizaine de personnes qui a prévu de faire la Paglia Orba se
lève en essayant de ne pas réveiller ceux qui veulent prolonger leur nuit et
faire la grasse matinée. Un bon petit déj bien consistant est pris pour
affronter la suite des événements. Du refuge nous montons vers la voie SW et
passons devant la source du Golo. Au cours de la montée nous aurons la chance
d’apercevoir pendant quelques secondes une belette (?) blanche se faufilant
entre les blocs. Au pied du couloir-cheminée, la pente se redresse et il n’est
pas très évident de trouver le bon passage. Roger est certain que c’est le bon
chemin, mais la neige comble le passage d’été et modifie totalement la
configuration du terrain. Albert n’est pas très rassuré et veut faire demi-tour,
Olivier ne le sent pas, Pascal dégoûté ne comprend pas pourquoi on a
« conseillé » à Albert de venir et fera aussi marche arrière pour le ramener.
Alain les accompagnera afin d’essayer de convaincre Pascal de remonter mais… en
vain. Après avoir trouvé le bon passage, Roger, Philippe, Jean-Noël, Chloën et
Dume tenteront l’ascension. Après avoir franchi un couloir, nous gagnons la
combe des Chèvres et montons par le versant SW. Le plateau sommital est
abondamment enneigé (par endroits l’épaisseur de neige dépasse un mètre). Il est
9 h 50 quand le sommet (2 525 m) venté et climatisé à -7° est atteint.
Traditionnelle photo de groupe et pause carburant. Le coup d’œil vaut le
déplacement, toujours le même spectacle grandiose des montagnes enneigées avec
en toile de fond, la mer. La météo est encore des nôtres, bien que vers l’ouest
ce soit couvert. La descente se fera par la cheminée d’hiver où nous tirerons un
rappel pour plus de sécurité. Au pied de celle-ci nous retrouvons Cyril, Pierre
Henri et Jean-Pierre qui se rendent sur l’épaule de Foggiale (2 302 m). Retour
au refuge pour manger un morceau et reconditionner les sacs avant de
redescendre. C’est aussi l’occasion pour faire certaines mises au point et de
crever l’abcès qui s’est développé dans une atmosphère quelque peu grinçante. Il
est midi quand nous quittons le refuge. Il y aura plusieurs options pour
redescendre ; voie normale — tout droit — et par les crêtes. Cette dernière sera
choisie par Pascal, Alain, Philippe, Sophie, Jean-Noël et Dume. C’est une
superbe route aérienne suivant l’arête sommitale et les courbes de niveau
(demandez à Philippe). Elle domine de magnifiques et « sauvages » panoramas.
Nous suivrons pendant dix minutes les traces laissées par une harde de mouflons.
Puis arrivés à la Bocca di Guagnerola (1 833 m) nous bifurquerons vers le GR.
Retour par le même itinéraire que la veille pour retrouver les voitures à 15 h.
Arrêt bistrot à Calaccucia et direction Maison.
Réflexion tout
à fait personnelle (mais qui a certainement été ressentie par d’autres
personnes) : C’est bien dommage qu’il y ait eu une « joute » de sous-entendus et
de « lancer de piques » entre certains. Une sortie montagne, je pense, doit
avoir comme objectif que tout le monde s’éclate (au sens figuré). Mais il est
vrai que parfois des risques inutiles peuvent être pris. Il n’est pas très bon
de vouloir « influencer » certaines personnes souvent hésitantes, (je pense à
Albert). L’accumulation de tous ces détails et parfois le manque de concertation
créent des tensions difficiles à résoudre et qui cassent un peu l’ambiance.
Peut-être qu’à l’avenir les initiations devraient être portées sur un peu plus
de techniques de base (arrêt piolet, rappel, etc.) et peut-être programmer les
sorties en fonction du niveau des participants. Sinon à part ça, ce fut un très
bon week-end.
Dume
Spéléo,
visite, fouilles paléonto, Aven du Sémaphore - Brando - / visite, Grotta di
Ghjuvani, - Santa Maria di Lota -
Jean-Noël,
François F, Michaël, Pierre, Véronique, Jean-Paul, Elisabeth, Cyril, Michelle
Visite au
sémaphore pour montrer, à Michelle et Elisabeth, les os, découverts en plafond
de galerie. Pierre va en profiter pour retourner faire un petit tour sous terre,
cela faisait longtemps… Rendez-vous chez Jeannot à Erbalunga, vers 9 h 30,
échanges sur les topos de Castiglione autour d’un bon café et puis en route vers
le sémaphore. Équipement corde et échelle (pour la remontée) et descente de
l’équipe sans incidents, c’est bien plus simple que le P17 de Cast.3.
Regroupement dans la galerie des os, où les découvreurs mettront quelques
minutes avant de retrouver les os au plafond. Les petites jambes de Michelle et
Elisabeth ne leur permettent pas de se mettre en oppo pour dégager les os alors
ce sera juchée à califourchon sur les larges épaules de Jean-Noël et de
Jean-Paul (à tour de rôle), que Elisabeth pourra opérer ; bien que la position
fut très inconfortable pour nos deux souteneurs (sic), il y a supplice
plus pénible que celui-là… Visite de l’étroiture terminale par Jean-Noël et
Pierre, Cyril et Véro ne semblaient pas très passionnés par les étroitures
poussiéreuses. 13 h, tout le monde est ressorti, départ de Michelle et
Elisabeth, très heureuses de leurs prélèvements, Cyril et Véro les accompagnent,
devant prendre la route pour dormir au pied du Renosu. Le reste de l’équipe a
faim, il faut se mettre à l’abri car le levante nous frigorifie. Le projet de
redescendre après manger pour faire la jonction à la voix au niveau de
l’étroiture terminale ne rencontre aucun succès, François va donc déséquiper.
Repas à
l’abri, un bon Cahors, 14 h on descend aux voitures et l’on rencontre Jeff et
Marie-France à mi-pente, le réveil a sonné trop tard. Jean-Paul rentre mais le
reste de l’équipe va rendre visite à la grotta di Ghjuvani sur la route de Miomo
à Partine. Jeff et Marie-France se contenteront de nous accompagner jusqu’à
l’entrée, n’ayant pas pris de matériel et n’ayant aucune envie d’aller faire les
courses couverts de poussière. Petite visite rapide de la partie horizontale
(3/4 h), on ne descendra pas le P6, les araignées visqueuses sont toujours
présentes dans la salle sup’. François passera l’étroiture de E2 et s’engagera
dans un boyau horizontal de 6 m de long qui est en fait le fond d’une faille de
5 à 8 m de haut, mais cela queute, croisement d’une faille en T, à +2 m, mais
sans continuation. On laisse les araignées visqueuses en paix et on ressort au
soleil.
Samedi 28 février
1998
Initiation Cascade de
glace (celle qui se trouve légèrement en dessous du
déversoir du Mélo)
Dumè D., Pascal K.,
Bernard d’Ajaccio
Au
cours de la semaine précédente, Roger et Pascal ont
grimpé cette cascade. En souhaitant que les
conditions météo n’aient pas trop évolué nous
espérons renouveler l’opération. Arrivés au niveau
des ruines des anciennes bergeries de Mélo nous
apercevons la paroi encore glacée et poussons un
petit ouf de soulagement. Depuis le plateau des
aulnes nous voyons la neige voler sur les crêtes
ventées, se détachant sur un ciel azur : il ne doit
pas faire bon là-haut. Face à nous dans un couloir
du Lombarduccio, deux autres grimpeurs sont à
mi-parcours de leur itinéraire.
Pour l’instant nous ne
subissons que l’aérologie sous le vent et quelques
belles rafales. Il est 11 h 30 quand nous atteignons
la cascade. Il y a quelques jours sa base atteignait
3 m, aujourd’hui elle a bien diminué et ne fait plus
que 1,50 m. Pascal monte par le couloir de droite
pour équiper en « Moulinette ». Pendant ce temps,
abrités sous la falaise surplombante, Bernard et
Dumè mangent un morceau et prennent quelques forces.
Pascal tire un rappel et nous rejoint. Nous enfilons
les baudards, les crampons, sans oublier le casque
(ça peut servir). Avant d’attaquer, Pascal nous
prodigue les conseils de base :
• Planter sainement un
piolet, puis le second : attention ! se méfier des
éclats de glace qui vont s’arracher d’où le port
obligatoire du casque.
• Planter un crampon, puis
l’autre.
• Déplacer un pied, puis
l’autre, ensuite faire de même avec les piolets et
rebelote, ainsi de suite.
• La position du pied est
très importante; mettre le talon plus bas que
l’avant pour éviter les crampes
• Très Important : Être
toujours sur trois points
Dumè part le premier,
assuré par Bernard. Les premiers gestes sont un peu
brouillons, puis la synchronisation s’améliore. Par
contre ses crampons dix pointes (randonnée) ne sont
pas vraiment adaptés pour la cascade. Cela lui
vaudra de se retrouver de temps en temps sur deux
points au lieu des trois. les gants sont également
des éléments de protection et de sécurité : s’ils ne
sont pas épais et renforcés, il y a deux risques. En
contact permanent avec la glace, le froid finit par
traverser et lorsqu’on plante le piolet les doigts
cognent souvent et ça finit par faire mal. À son
tour Bernard grimpe les 45 m de glace et neige. Au
début sa confiance envers le matos est hésitante,
mais au cours de la montée celle-ci se renforce et
on peut constater que lorsque les lames et pointes
sont bien ancrées dans de la bonne glace il n’y a
pratiquement aucun risque de chute. Malgré le vent
qui souffle à la sortie de la cascade, on n’a pas
froid. Il est vrai que grimper sur une cascade de
glace est assez physique et cela vous réchauffe.
Pascal montera à son tour et déséquipera.
Puis il nous expliquera la technique des piolets
éjectables et de la broche dévissable : ce sont deux
techniques à connaitre pour pouvoir effectuer un
rappel de plusieurs longueurs sur un terrain
hivernal. Il est 14 h 30 quand nous quittons les
lieux et puisque nous avons le temps et qu’il ne
fait pas trop mauvais, nous décidons de redescendre
par la rive droite de la Restonica. Nous traversons
le torrent et marchons dans une belle neige. Un peu
plus bas Dumè passe en premier et décide de suivre
le cours d’eau au plus près au lieu de suivre les
marques jaunes. Pratiquement au milieu de la rivière
nous passons d’un caillou à l’autre. Nous arrivons
devant un ressaut d’1 m qu’il faut descendre sur les
fesses. Dumè s’assoit, descend un pied, le pose sur
une dalle inclinée et descend l’autre pied quand
tout à coup : Hé oui ! ce qui devait arriver arriva
; « Putain cha gliche chef ! » et voila qu’il prend
son premier bain de l’année dans un joli petit gour,
sous les yeux ébahis et le fou rire intempestif de
Pascal et Bernard. La glace flottante confirme la
basse température de l’eau. Tout le côté droit
jusqu’à la ceinture du petit Dumé est immergé, mais
aussitôt ressorti, la stupéfaction est générale, il
n’a même pas froid. Incroyable, d’autant plus que
seule ia jambe est mouillée (infiltration par la
guêtre). La cuisse est à peine humide: Explication :
le pantalon GoreTex° soldé, qu’il a acheté la veille
a parfaitement rempli son rôle et Dumè en très
content. Il faut préciser aussi que le vent n’est
pas glacial et qu’il y a du soleil. Nous rattrapons
le GR, regagnons les voitures, petite pause
désaltérante à Corte (café du Cour : très enfumé} et
nous donnons rendez-vous pour le lendemain.
Dumè
Dimanche 1er
mars 1998
Montagne,
Monte Renoso - (enfin presque…) -
Bernard (pas
le préfet, l’autre), Roger et Sylvie, Dume, Sylvie,
Pascal, Véronique, Sophie, Francis, Pierre-Jean, Bernard, Hubert PERIGOT, Thierry, Cyril,
Pascal, Jean-Pierre, Jocelyne, Lola, Sylvianne, Chantal, Delphine
Plus ça va,
plus les sorties en montagne connaissent un engouement qui ne cesse d’augmenter.
Bientôt il faudra affréter un car pour transporter tout ce monde. Le parking de
la station connaît une grande frénésie : les gens sortent des voitures et
quelques minutes plus tard, se sont transformés en d’étranges personnages
couverts de la tête aux pieds et dont il est difficile de dire qui est qui
(c’est pour vous dire si le temps qui sévit à 10 h du mat’ est quelque peu
exécrable). Les uns chaussent les skis, les autres des raquettes, certains rien
du tout. Et voilà que tous s’étalent à la queue leu leu sur la piste
correctement enneigée. Le brouillard n’est pas trop épais, mais par contre le
dieu Eole s’en donne à cœur joie. Nous monterons en direction de l’ouest par la
large et plate arête qui conduit au plateau de Pizzolo (1 893 m). La progression
est rendue difficile, non par le relief, mais par les bourrasques de vent. Il
faut faire très attention à ne pas être déséquilibré, et nous devons contrer
chaque rafale en nous penchant ou en s’asseyant. Mais malgré tous les efforts,
nous serons presque tous victimes de petites chutes sans gravité. Les skieurs
doivent déchausser et porter leurs spatules à dos ou sur l’épaule.
Le plateau de
Pizzolo a quelque chose de ressemblant avec la Sibérie, et le vent s’intensifie.
Les grains de neige gelée, soufflés avec violence, viennent nous titiller le
visage et ça pique. À l’abri derrière quelques gros blocs, nous nous concertons
et décidons de rebrousser chemin. Ce n’est pas très amusant d’avancer dans de
telles conditions. Le brouillard a pratiquement disparu, le ciel est bleu et
nous apercevons le sommet. Apparemment il n’y a personne sur l’itinéraire,
surtout que là-haut le vent doit souffler encore plus fort. Ce serait un peu
hasardeux que de tenter la montée sommitale. Le retour se fera soit par la voie
normale soit tout droit sur la station, en passant au pied de la Pietra Niella.
Jean-Pierre et Cyril s’éclateront dans la poudreuse, et d’autres se feront de
belles glissades sur les popotins. Il fait bien plus chaud sur le parking, les
nuages ont été dissipés et le vent est plus supportable. Nous casserons la
croûte au refuge de Capannelle ou de Pietraniella. La seule table de la cuisine
ne peut contenir tout le monde et certains se porteront volontaires pour manger
au soleil (mais aussi au frais) devant le refuge. Puis vint le moment de se
rentrer chez soi (poils au doigt).
Tchao et à la
prochaine
Spéléo,
visite, topo, Gouffre de Razzu Biancu – Venaco -
Grégory,
Chloën, Jean-Yves, Jean-Noël, Dume, Anita, Jean-Claude, Lorenzo, « Hawaï », Delphine, Valérie
Dans la
série : « Aventures Spéléogrottesques ». Feuilleton d’aujourd’hui : Les timbrés
de « La Boîte aux Lettres » (explication un peu plus bas dans le texte)
Le rendez-vous
est fixé à 10 h au bistrot de Venacu. Malgré un coucher tardif pour certain(e)s,
tout le monde est à l’heure. Après avoir bu leur xième café de l’année les
explorateurs du merveilleux monde souterrain se dirigent vers l’affleurement
calcaire (razzu biancu signifie rocher blanc) situé au-dessus du village.
L’ancien chemin est encore bien conservé et permet d’effectuer une jolie
promenade familiale entre Venacu et le pont du Vecchio. Les étudiants tels des
lièvres de compétition passent devant et sous la speedante conduite de Delphine,
nous avançons à la « vitesse grand V ». Vingt-cinq minutes après notre départ
nous atteignons la zone karstologique qui nous intéresse. C’est sous un petit
vent rafraîchissant accommodé avec un soleil printanier que nous déjeunerons
avant de descendre (Il y avait tout ce qu’il faut, et le jus de raisin fermenté
coule à flot).
L’équipe des
étudiants sera emmenée par Jean-Yves et Greg, de ce fait elle sera entre de
bonnes mains (ouais, ouais, ouais !). Chloën, sous les conseils de Jean-Claude,
équipera le puits d’entrée — pour son premier équipement, elle se débrouillera
très bien. Puis avec Jean-Noël, Jean-Claude et Dume, elle participera à la
topographie de la cavité (et une de plus). Au bas du puits d’entrée, la faille
se resserre un peu, mais ça passe bien. Puis nous arrivons à « La Boîte aux
Lettres » : c’est une étroiture de 3 m pratiquement verticale. Le départ de
celle-ci est un peu serré et ça frotte, mais en passant à gauche ça descend
bien. Puis elle s’élargit (il faut se freiner) et elle aboutit dans une seconde
faille où l’on circule debout. Nous continuons à prendre les mesures et bientôt
serons rejoints par le deuxième groupe. Nous voici au pied du plan incliné
(17 m) équipé en fixe. Nous remontons celui-ci, quand tout à coup nous sommes
attirés par des cris presque inhumains poussés surtout par la gent féminine.
Nous nous doutons bien qu’encadrés par monsieur Chiroptère et Greg, les
étudiants et étudiantes doivent subir un traitement quelque peu spécial. De
notre côté nous continuons tranquillement notre humble tâche scientifique (bhé
quoi ? un peu de pommade de temps en temps, ça fait pas de mal). De décamètre en
clinomètre, de clinomètre en carnet, nous atteignons le terminus du réseau
supérieur. Nous profitons pour remplacer les amarrages en tête ; ceux-ci
commençaient à s’altérer.
En revenant
dans la petite salle au-dessus du plan incliné, ça bouchonne. Les pauvres
étudiantes ne sont plus reconnaissables, elles ont eu droit (et gratuitement
s’il vous plaît) à un super ravalement de façade qui leur va si bien. De toute
façon, il paraît que les bains de boue sont bons pour la peau. Donc, pour un
baptême, ce fut un beau baptême ! Elles râlent quand même un tout petit peu
envers… : vous avez deviné qui. Elles nous promettent une vengeance terrible…
Nous redescendons, et arrivés presque en bas de la nouille nous sommes
accueillis par un mini bombardement de boulettes de la part de J-Y. Celui-ci a
également fait croire aux étudiants qu’il fallait remonter par « La Boîte aux
Lettres » (qu’est-ce qu’il n’a pas dit-là). La topo se poursuit vers « le
colimaçon » (passage entre les blocs qui ramène dans la grande salle d’entrée).
De retour au pied du puits d’entrée, nous allons terminer par le réseau situé
juste au-dessus de « La Boîte aux Lettres ». Nous sommes intrigués par de drôles
de gémissements provenant sous nos pieds; en fait ce qui se passe, c’est que nos
chers étudiant(e)s remontent en effet par la « BAL », et ils en chient un petit
peu. Incroyable, la blague de Jean-Yves s’est transformée en réalité et nous
leur tirons notre chapeau, car cette difficulté est assez technique et n’est pas
évidente à franchir, surtout de bas en haut. Qui plus est, Jean-Yves va
rouspéter comme une bête en la remontant. Il fallait l’faire ! ! et ils et elles
l’ont fait ! ! Encore BRAVO ! !
La galerie
perpendiculaire sous le fractionnement du puits d’entrée sera également
topographiée, le fond de celle-ci mérite bien le pendule d’accès : elle est
superbement concrétionnée, nous recenserons deux rhino (lophes et pas céros).
Greg déséquipera, et après la merendella de 17 h, nous redescendrons
tranquillement sur Venacu, nous marquerons un arrêt rinçage à la fontaine, sous
les curieux regards d’automobilistes qui doivent penser que nous sommes un peu
farfelus (quelque part c’est un peu vrai). Puis pour honorer la très gentille
invitation de Chloën, nous prendrons une agréable collation dans son petit
château. et c’est ainsi qu’autour d’une bonne table nous retrouvons pas mal de
monde qui en passant par-là ont vu de la lumière et se sont arrêtés…
Razzu Biancu
est un agréable et sympathique trou. Il peut très bien se faire après
l’initiation en falaise, car il comprend un peu de tout : marche d’approche,
puits, ressaut, étroitures, pendule et très belles concrétions. Cette cavité et
relativement propre et se ferait presque en smoking (à condition de ne pas se
vautrer dans la boue, n’est-ce pas ?).
Montagne, Lac
du Cintu
Bernard,
Jean-Noël, José, Jean-Paul, Francis, Bernard
et Jean-Jacques
Montagne,
Massif d’Asco
Roger et Sylvie, Catherine,
Laurent, Pascal
Montagne,
Couloir du Strancciacone
Dume et les
tribus (Sylvie, Roger, Ange), (Hubert, Jean-Baptiste, Lydie), (Lola, Pascal, Sylvianne)
Comme dirait
quelqu’un, le dimanche c’est la journée de prédilection pour une sortie
familiale dominicale (voir liste des participants). Le rendez-vous est fixé à
10 h à la station. La météo récidiviste nous accorde encore une belle journée.
Plusieurs options sont proposées :
- Sylvie,
Sylvianne et Hubert ont décidé de se promener en raquettes et vont arpenter
l’ex-domaine skiable.
- Roger va se
convertir en nurse et en compagnie de la squaw d’Hubert, ils vont s’occuper des
papooses Lola et Jean-Baptiste.
- Ange, Pascal
et Dume vont tenter la Punta Strancciacone.
Après avoir
marché dans une neige molle et mitigée pendant une heure, le Chef Hubert, Ange,
Pascal, Dume atteignent le terminus du télésiège. Hubert (Hug !) va attendre
Sylvie et Sylvianne qui montent tranquillement tout en papotant, d’ailleurs on
les entend de notre position (ha ! ces nanas !). Ange, Pascal et Dume montent
vers la droite pour atteindre le pied du couloir. Laissant les raquettes, ils
attaquent la montée. Celle-ci est un peu raide, et la neige ensoleillée est
toujours molle. Nous enfonçons jusqu’à mi-jambe, mais la progression est aisée
et ne présente pas de grandes difficultés. Il est 12 h 15 quand nous atteignons
la Brèche de Missoghiu (2 050 m), c’est un joli petit col sur la crête. À part
le vent qui souffle par intermittence, il fait très beau et nous profitons pour
manger un morceau et prendre les traditionnelles photos. Puis nous reprenons
notre marche, et au lieu de suivre le GR, nous traversons à l’horizontale ; la
neige moins exposée au soleil est un peu plus dure et c’est plus agréable. Ce
raccourci permet de gagner pratiquement une heure sur l’itinéraire normal et
nous conduit au sommet du couloir qui permet d’accéder à une brèche
caractéristique et très étroite se franchissant par le bas à la bonne saison.
Une pente d’une quinzaine de mètres donnant sur l’arrivée d’un raide couloir
(celui par lequel nous redescendrons), nous conduit au pied d’un escarpement
rocheux. Le franchissement de celui-ci n’est pas très facile, car la neige est
vraiment très mauvaise. C’est avec une grande prudence qu’Ange s’engage en
sondant à chaque coup de crampon ou de piolet l’état du manteau neigeux. Un
court passage exposé et aérien nécessite notre plus grande attention, puis nous
atteignons l’arête sommitale et le petit replat (4x1,50 m) du sommet W
(2 151 m).
Le temps est
superbe, le panorama magnifique, Ange est très content d’avoir atteint le sommet
car c’est sa troisième tentative en hivernale, les deux précédentes s’étant
soldées par des abandons au pied de la barre rocheuse. La pose photo est de
rigueur, il faut immortaliser ce moment. Nous redescendons par le même
itinéraire, là aussi il faut redoubler de vigilance, car nous descendons en
marche arrière et cela dans les traces laissées tout à l’heure. Nous revoici
devant le fameux couloir, Ange propose de tenter de le descendre; la semaine
précédente avec Roger ils avaient essayé par le bas et ont dû s’arrêter au pied
d’une cheminée de 7-8 m, d’autant plus qu’un vent tempétueux les gênait. Pascal
s’avance sur un promontoire pour essayer d’évaluer la difficulté, et apparemment
ça doit pouvoir se faire. Donc nous nous engageons dans la pente exposée à
l’ombre sur toute la longueur. Là aussi, nous sommes obligés de descendre en
marche arrière, la neige est molle et Pascal ouvre la voie. Après une vingtaine
de mètres, nous atteignons un premier ressaut d’1,50 m qu’il faut franchir en
terrain mixte. Toujours dans la même position nous parcourons encore 30 m et
c’est le deuxième ressaut presque identique au précédent qui nous permet
d’atteindre la partie la plus raide du couloir. L’inclinaison est forte et sur
quelques mètres nos visages touchent presque la neige. Dans la neige jusqu’aux
genoux et toujours en marche arrière nous arrivons 40 mètres plus bas à
l’endroit qui semble être le plus étroit (4-5 m) du couloir, encaissé entre les
deux immenses parois. Nous espérons à ce moment là qu’une plaque ne se détache
pas. Une première traversée pas très rassurante de droite à gauche sur trois
mètres fait monter un petit peu le taux d’adrénaline. Un troisième ressaut de
cinq mètres dans une zone mixte et instable accède sur une autre section du
couloir, et deuxième traversée de gauche à droite pour éviter une belle plaque.
Une descente d’environ trente mètres débouche sur le quatrième ressaut de 2 m,
presque sans prises, ou alors celles-ci difficilement accessibles, Dume préfère
se faire assurer, car quatre mètres plus loin, c’est le vide. Donc lorsque nos
trois lascars se retrouvent au-dessus du rappel, il va falloir trouver de quoi
planter deux clous. Ce qui ne va pas être une mince affaire, les fissures ne
permettent pas de planter correctement les pitons. À plusieurs reprises nous
essayons, mais sans grande satisfaction. Nous finirons par trouver quelque chose
de super : une mince faille entre deux gros blocs en coincement permet de passer
une sangle et là c’est le top !. Il nous aura quand même fallu 45 mn pour
pouvoir équiper le relais en sécurité. Pascal descend le premier à
« l’ancienne », et retrouve alors en partie enfouis les anneaux de cordes qui
permettent les rappels en été. Puis nous envoyons une cargaison de sacs. Ange et
Dume rejoignent Pascal, juste à l’endroit où la semaine dernière Roger et Ange
s’étaient arrêtés.
Mais pendant
que nous faisions tout ce cirque, le temps passe et dans « la petite station de
la vallée » (tiens ! ça fait penser à quelque chose) l’inquiétude commençait à
venir. En effet vers 16 h personne ne nous a vu arriver. Sylvianne et Roger sont
montés jusqu’au plateau pour tenter de nous voir, mais en vain, et commencent à
se poser des questions. Il est vrai que si nous étions revenu par la voie
normale, nous serions en bas depuis belle lurette. Après la récupération des
raquettes, nous descendrons le plus rapidement possible, et ce n’est que lorsque
nous serons en visuel des installations et que nous ferons de grands signes que
toute inquiétude disparaîtra (il est quand même 17 h 15). Pour se remettre de
ces émotions nous prendrons une boisson chaude et quitterons la station vers
18 h. Ce fut une très belle course, avec quelques passages un peu « hard ».
Dommage que les conditions de neige n’aient pas été meilleures, car nous aurions
gagné du temps et cela aurait été plus sympa. Mais la montagne est ce qu’elle
est, et il faut la respecter.
Montagne,
massif de Bavella, Tafunatu di I Paliri
Dume, Roger
et Sylvie, Pascal, Laurette et Jean-Paul (deux montagnards
de Gap)
C’est par une
de ces belles journées quasi printanière que nous roulons vers le sud en
direction du massif de Bavella. Il est 9 h 30 quand nous quittons la voiture et
entamons la première montée. D’un pas alerte, Roger ouvre la marche, pendant un
quart d’heure ça monte progressivement et après une série de lacets bien
aménagés (le GR emprunte l’ancien chemin de Conca) nous atteignons la Foce de
Finosa (1 206 m). Après une courte pause, pour admirer le panorama bien dégagé,
nous entamons la descente sinueuse (petit paradoxe : en effet ce n’est pas
souvent qu’on descend pour monter quelque part) qui va nous conduire vers le
refuge d’I Paliri. Au cours de la progression Pascal et Roger vont débattre sur
un certain raccourci pris le 2 janvier et dont nous ne connaîtrons jamais son
tracé.
Le sentier,
toujours dans un sous-bois de pins est très agréable, et une petite odeur de
résine flotte dans l’air. Après dix bonnes minutes de descente, le chemin
redevient pratiquement horizontal et nous arrivons sur un petit replat d’où l’on
aperçoit pratiquement toute la chaîne de Bavella. Nous ne citerons que quelques
noms assez caractéristiques : Campanile de Sainte Lucie, le Trou de la Bombe,
Punta Velaco, etc. Encore un sixième d’heure en légère montée et nous atteignons
le refuge de Paliri (1 040 m). Nous ne sommes pas les premiers; en effet, grâce
à M. Communication (Roger), nous ferons connaissance avec Laurette et Jean-Paul
— un jeune couple de montagnards venu des Alpes du Sud et de surcroît très
sympathique. Il est 11 h et nous décidons de manger au soleil avant de grimper
vers le Tafunatu. Laurette et Jean-Paul partiront un quart d’heure avant nous.
Après le café nous nous engageons sur le sentier cairné qui monte en direction
N-N/W, comportant quelques passages assez raides. Quelques pas sont un peu
aériens et il faut lever la jambe.
Nous
retrouvons nos deux Gapois qui n’ayant pas trouvé le bon passage se sont engagés
dans une petite brèche rejoignant un peu plus haut la voie normale. Nous voici
maintenant au pied d’une cheminée d’un mètre de large et de trois de haut qu’il
faut monter en oppo. N’étant pas très sûre d’y arriver Sylvie demande assistance
à Roger, mais celui-ci s’occupe de Laurette « ho ! quel coureur celui-là ! ».
C’est Pascal très galant qui va aider Sylvie à passer, mais pour cela il
doit se positionner en dessous d’elle. Il est vrai que pour franchir certaines
difficultés, il faut adopter certaines positions, celle-là méritait la photo. Et
hop ! Tout le monde est passé de l’autre côté. Un dernier ressaut donne sur une
terrassette (petite terrasse) juste à l’entrée du trou. Le vent, s’engouffrant
dans celui-ci, souffle par rafales et il faut faire très attention où l’on pose
les pieds.
Après la
visite de l’imposante ouverture nous monterons au sommet N-E. Quelques passages
exposés sur l’arête sommitale seront franchis délicatement et en sécurité (pose
de sangles et corde). Jean-Paul ouvrira le passage pour accéder au sommet
principal. Décoiffés par un bon petit zef, nous essaierons malgré tout de
prendre quelques photos pour fêter nos nouvelles relations montagnardes. De
retour au trou nous envisageons de tenter un beau rappel qui aboutit sur le
sentier en contrebas. Pour éviter de faire un relais nous allons rabouter les
cordes de Roger et Jean-Paul. Celui-ci descendra le premier et purgera au
maximum les passages. Puis c’est au tour de Sylvie qui subit un drôle d’assaut
amoureux de la part de Roger : « Chérie écarte bien les jambes ! »,
évidemment il pensait au rappel, mais une telle déclaration ne pouvait tomber
dans les oreilles d’un sourd et c’est le fou-rire général, pauvre Sylvie ! Ce
magnifique rappel, estimé à 45-50 m sur une belle paroi avec une corniche sur le
tiers inférieur, arrive plein pot sur le sentier. Roger descend le dernier en
réclamant qu’on le prenne en photo sous toutes les coutures.
De retour au
refuge nous effectuerons une nouvelle pause pour reconditionner les sacs et
boire un p’tit coup. La descente vers la voiture se fera dans l’autre sens
(évidemment aurait dit La Palice). Mais peut-on parler de descente, alors qu’il
faut à nouveau remonter au col de Finosa avant de… redescendre vers la piste.
Très content d’avoir rencontré des gens très gentils, Roger refera le retour
avec Laurette et Jean-Paul tout en papotant, et bien sûr parlant montagne. Voilà
nous sommes à la voiture (une heure et vingt minutes depuis le refuge), après
avoir échangé nos adresses, nous rentrons sur la maison et nos nouveaux
compagnons de marche remontent sur le gîte de Bavella.
Spéléo, stage
initiation et perfectionnement, Falaise de Francardo – Omessa -
Initiés :
Albert, Michaël, Féli et Antoine (l’après -midi)
Perfectionnement :
Michelle, Chloën, Jean-Paul
Encadrement :
Francis assisté de Dume, Jean-Noël, Laurent,
Jean-Claude, Philippe
Grimpeurs :
Jean-Jacques
Dix heures, le
Rex-Bar est toujours aussi plein quand les Topi débarquent, les quelques mètres
carrés réservés aux clients sont vite remplis. Comme d’hab’ on boit un café, on
lit le canard, on papote avec les proprios (public relâchions ! , car se sont
eux aussi les propriétaires des terrains que l’on traverse en 4x4 pour atteindre
le pied des falaises. Faignasses les spéléos !). Et puis hop ! on y va. La
journée s’annonce belle et vu la présence de certains participants, on s’attend
à de franches rigolades. Le matos est réparti, (ce coup-ci on n’a pas oublié les
amarrages), au passage on récupère du bois (non pas Jean-Noël, celui pour la
grillade) et on se retrouve à pied d’œuvre, (ou plutôt au pied de la paroi).
Deux initiés
ne seront pas là le matin et nous rejoindront vers 14 h. Donc en les attendant,
ce sera la partie perfectionnement : Francis et Jean-Noël donnent les conseils
pour la préparation des kits : nœud en bout de corde, lovage intérieur, numéro
des kits, etc. Puis Francis accompagnera les deux féminines de l’équipe sur le
haut de la falaise pour leur faire équiper deux jolies voies. Jean-Noël prendra
en charge Michaël et Albert. Pendant ce temps Philippe, Jean-Claude et Dume se
remémorent les gestes et techniques pour l’installation des palans et poulies
largables. Albert, sujet au vertige, n’est pas très rassuré et appréhende
beaucoup, (ce qui est normal). Puis en parallèle avec Dume, il commence à
descendre tout doucement pour se mettre bien en main (et dans la tête) les
gestes à faire et surtout ceux à ne pas faire. Il n’est pas très à l’aise; la
peur du vide et de glisser l’envahit, ses mains se crispent et n’ose pas
descendre les fessiers assez bas. Dume essaie de le rassurer, de lui faire
prendre confiance au matériel, mais ce n’est pas évident. Alors dans un dernière
tentative, Dume « humourise » pour le dérider, exemple « Tu vois Albert, plus
on descend, moins on est haut », ce qui apparemment marche un petit peu.
Albert commence à fatiguer, une fois longé il se repose un petit peu, ses jambes
commencent à « flageoller » qu’il dit : « On n’est pas pressé, prends ton
temps », puis c’est la reprise de la descente, et tout doucement décimètre
après décimètre, fractio après fractio nous regagnons le plancher des vaches et
Albert va pouvoir récupérer. Jean-Paul équipe une voie, lui aussi a fait
beaucoup de progrès. Puis il sera le cobaye pour une révision de dégagement
d’équipier, et pendant de longues minutes, il poussera de drôles de cris (de
plaisir maso ?), lorsque Jean-Noël le sauvera (mais que lui a-t-il donc fait ?).
Vers 13 h le
feu est allumé et en attendant la braise nous taperons l’apéro : muscat, vin
doux, pastagas, croquants et rousquilles. Nous ne mentionnerons pas le nombre de
bouteilles qui ont été « descendues » pour faire passer la grillade et les
fromages d’Albert. L’ambiance est à son paroxysme, mais au fait il faudrait
peut-être y retourner. Après le café, nous renfilons nos baudards et voici
qu’arrivent Félie et Antoine. À la vue des récipients vides qu’est-ce qu’ils
doivent penser des spéléos ? Philippe les prend en charge et les initie au
matériel et à son maniement, puis avec Dume ils feront un aller-retour sur les
voies d’initiation. Jean-Paul, tel un chef, équipe la vire, ce qui n’est pas
évident. La bonne cadence semble revenue, et ça monte par-ci, ça descend par-là,
ça dégage par-là bas. Ca s’attache, ça s’arrose entre certains, bref ça rigole
pas mal (Est-ce dû à la chaptalisation d’une certaine boisson ?).
Il est 17 h et
on n’a pas vu le temps passer, il faut déséquiper et redescendre. Les 4x4 sont
autorisés à craboter quelques passages. Sur le parking c’est l’heure de se
séparer. Sniff ! Sniff ! et rendez-vous est donné pour le lendemain.
Très belle,
bonne et instructive journée. Tout le monde s’est parfaitement débrouillé. Bravo
à tous !
Spéléo,
initiation et perfectionnement, Mise en pratique… Cast.1&2 – Oletta -
Initiés :
Féli et Antoine
Perfectionnement :
Jean-Paul
Encadrement :
Jean-Yves, Dume, Jean-Noël
Le rendez-vous
est fixé à St-Flo et à 10 h 30, tout le monde est là. La météo n’est pas aussi
bonne que la veille; on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Nous
pensons à deux pauvres étudiantes coincées quelque part dans le cortenais (hé
oui il faut bûcher de temps en temps), qui auraient bien voulu revenir
aujourd’hui.
Nous allons
assister à la première anecdote : en croisant une voiture, Jean-Paul se serre un
peu trop et hop ! il se retrouve avec une roue dans le vide ; heureusement que
la voiture de dépannage (4x4 JND) est là. Pendant que Jean-Paul accompagné par
Jean-Noël continue son perfectionnement en équipant Cast.1, Jean-Yves accompagne
le reste de la troupe visiter Cast.2. C’est une grotte nurserie abritant jusqu’à
3 à 4 000 chiroptères au moment des naissances. L’accès dans la cavité se fait
par un P8 donnant dans une immense salle aux dimensions imposantes, ce qui
certainement en fait la plus grande connue actuellement en Corse. Celle-ci est
orientée E/O.
Un plan
incliné conduit vers le tiers inférieur de la salle et nous progressons ensuite
horizontalement entre de gros blocs d’effondrement. De nombreuses draperies
fossiles attestent de la présence de calcaire qui couvrait la surface. Nous
recenserons sept individus (il y en a certainement d’autres) au cours de notre
visite. Une escalade de 4 m équipée en fixe permet d’accéder sur un balcon
surplombant la salle. Après notre visite nous regagnons nos deux compères qui
remontent par la nouvelle entrée/sortie de Cast.1. C’est la deuxième anecdote :
Jean-Paul (encore lui) s’aperçoit qu’il a oublié sa poignée en bas de l’échelle.
Quelque part,
le fond de l’air est frais et nous apprécions le petit feu qui réchauffe un
tantinet l’atmosphère. Assis devant l’entrée « naturelle », nous profitons
également de l’air « chaud » qui en sort. Après le repas Jean-Paul nous quitte
car il a un rendez-vous dans la plaine (attention au bas côté !). Jean-Yves
ouvre la marche, suivi par Féli et Antoine, Jean-Noël reste derrière et Dume
ferme la marche. Les gestes maintes fois répétés en falaise ressortent presque
naturellement et la descente se fait sans problèmes. Même la déviation qui n’a
pas été vue en initiation sera expliquée in situ et franchie tranquillement.
Après la
visite de la salle des marches et du fond, la sortie se fera par « le plateau à
escargots ». Là aussi c’est une nouveauté pour les débutants : échelles fixes
jusqu’au balcon et échelle souple pour la sortie. Ces deux nouveaux agrès ne
présenteront également pas de difficultés. Au passage Jean-Yves récupère la
poignée de…, vous avez deviné qui. Nos deux initiés ont passé une très bonne
journée, ont découvert la progression sur corde et échelles en milieu
souterrain. Ils ont beaucoup apprécié et reviendront… Nous arroserons leur
première sortie au C…l d ‘ - - - - - - e.
Spéléo,
prospection Caporalino
Dume,
Jean-Noël, Jean-Claude, Jean-Paul, Philippe
Ce fut le
genre de journée que l’on peut classifier de : Positive en tout point.
La zone
calcaire que nous allons parcourir se situe à l’ouest de l’ancienne carrière de
Caporalino. Nous avons délimité le secteur qui s’étale de la voie ferrée jusqu’à
la crête, sur une largeur variant entre 100 et 150 m. Déployés en tirailleurs,
nous grimpons en direction des deux failles que l’on distingue parfaitement
depuis la route. Le chaud soleil de 10 h 30 (nouvelles) nous fait transgoutter à
grosses pires. Nous examinons avec attention les moindres pieds des gros blocs
émergeant sur la pente. La roche est très faillée et l’érosion a sculpté de
belles cannelures. Le dénivelé plus le soleil, plus le poids des sacs nous font
courber l’échine. Nous ferons de nombreuses pauses et nous faufilerons dans des
pseudo-départs, mais sans suite. Jean-Noël, Jean-Paul, et Jean-Claude s’engagent
dans la faille de droite. Philippe et Dume remontent celle de gauche. La faille
de droite est la plus importante. Celle-ci a été comblée par les éboulements
successifs des parois. Nous trouverons de nombreux passages entre les blocs
d’effondrement. Certains développant quelques mètres, d’autres quelques
dizaines. Nous recenserons également une trentaine de chauve-souris au cours des
explos. Jean-Claude trouve ce qui semble être un « puits » très intéressant,
mais petite déception quand il trouve également les spits ! Jean-Noël, Philippe
et Jean-Paul feront une traversée dans le bas de la faille, c’est toujours le
même phénomène : de nombreux passages entre les blocs.
Nous
continuons à remonter les failles pour nous retrouver sur une magnifique
plate-forme d’environ 200 m2 entourée par des blocs et les parois.
Nous sommes au pied du « Monte Supietra » (654 m). Nous profitons de l’endroit
herbeux et bien exposé, qui devait servir d’enclos pour les animaux, pour casser
la croûte. Avant d’entamer les agapes nous attendrons Jean-Claude qui s’est
faufilé dans le réseau qui doit être topographié. En effet, Philippe se souvient
qu’à l’époque ils avaient trouvé un trou au moment de manger, et il semblerait
que ce soit celui-ci. Mais ce Jean-Claude mets du temps pour ressortir. Enfin au
bout de dix bonnes minutes le revoilà ; il est tombé en panne de lumière et a
fait une partie du retour à tâtons, « un peu, on déclenche un avis de
recherche » lui lance espièglement Jean-Paul.
Après une
courte sieste nous grimperons sur le sommet pour digérer et admirer le paysage.
Philippe, Jean-Paul et Jean-Noël feront la topo, Jean-Claude et Dume
prospecteront autour du « Monte Supietra ». Vers 16 h 30 nous redescendons très
contents d’avoir passé une très bonne journée, bien remplie de « découvertes »
et de rigolades. À ce propos nous réclamons à Jean-Paul qu’il sorte les deux
cailloux qu’il a au fond du sac. Celui-ci, croyant à une boutade, ne nous croit
pas, et c’est une fois chez lui qu’il découvre le petit cadeau gentiment déposé
par… … (une enquête est en cours)
Spéléo,
Exercice Secours, gouffre I Luminelli – Morosaglia -
Samedi 4 :Falaise
de Francardo
Christian,
Bernard, Albert, Dume, Jean-Noël, François, Jean-Claude, Mikaël, Claire, Jean-Baptiste
et son beau-père, Jean-Paul, Noël, Philippe
Pour ne pas
passer pour des rigolos devant les pompiers le dimanche 5 nous décidons de
consacrer la journée à l’entraînement secours. Donc, après un court passage au
Rex, nous nous retrouvons au pied de la falaise.
Trois ateliers
« Palan - Poulie largable - Transformation montée/descente » vont être mis en
place. « Montage après démontage, démontage et remontage » sont les mamelles du
B à Bas (sic) de l’exercice-secours. Tout le monde met la main à la pâte,
et c’est ainsi qu’en répétant à plusieurs reprises les gestes du montage que
nous arrivons à assembler les palans et poulies-bloqueurs presque les yeux
fermés. Vers 13 h, le soleil éclaire la falaise et les figatelli bronzent sur la
grille. Pour digérer nous montons un atelier « civière » sur la troisième voie
d’initiation. La première équipe (Jean-Claude, Jean-Noël, Noël et Bernard)
montera la civière. Ce n’est évident car il faut tenir compte des trajectoire,
renvoi, équipement, traction/assurance, accompagnateur. Puis la deuxième équipe
composée de Philippe, François, Jean-Paul et Dume redescendra la civière par les
deux premières voies d’initiation. Là aussi il faut tenir compte des mêmes
éléments, plus un autre qui s’est levé très vite ; le vent. Jean-Paul fera le
relais à la voix entre la civière et les freins de charge. Après le
déséquipement de la paroi nous redescendons. Et là, suite à l’appel verbal du
berger (qui se trouve à côté de voitures), nous allons faire les rabatteurs et
pousser les vaches dans le champ limitrophe. Après les dernières mises au point
et lieu de rendez-vous du lendemain nous nous dirigeons sur le SDI. Comme cela
était convenu nous y laissons le matériel du spéléo secours (quincaillerie,
civière, duvet et attelles). Puis chacun regagne ses quartiers en pensant à ce
qui va se passer le lendemain…
Dimanche 5 :
Gouffre de Morosaglia
Bernard, Dume, Jean-Noël, François, Jean-Claude,
Jean-Baptiste, Jean-Paul, Noël, Philippe
En principe
l’alerte doit être donnée à 8 h par Noël. Mais à 8 h 20 pas de déclenchement,
que se passe-t-il ? Puis s’en suivent quelques coups de fil entre les spéléos
qui s’inquiètent quelque peu. Enfin à 8 h 30 l’exercice secours est enfin lancé
par le CODIS.
Nous jouons le
jeu et à 9 h nous arrivons chez les pompiers. Direction la salle opérationnelle
pour faire un premier point avec Pierre FERRANDI et boire un café. Nous pensons
charger le matériel laissé la veille, mais on ne sait pas quel minibus sera mis
à notre disposition, et il faut attendre le conducteur. Quand celui-ci arrive à
9 h 30, il n’est pas du tout au courant. De plus le véhicule est à sec et il
faudra faire le plein en cours de route. Bref nous quittons le SDI à 10 h et à
11 h 30 nous arrivons au « PC route ». Là un stationnaire nous accueille et nous
présente la situation: Il s’agit d’une personne de sexe masculin d’environ
40 ans qui a fait une chute à - 50 m et ne peut plus remonter par ses propres
moyens. Sur place se trouve une équipe du GRIMMP et le Docteur Sancy. Par
liaison radio notre arrivée est signalée au PC surface à l’entrée du trou.
Nous
déchargeons le matos et procédons à sa répartition. Nous ne savons pas si nous
pourrons tout monter. Finalement le Colonel et deux autres officiers monteront
la civière et des kits. La montée est rude et les sacs hyper lourds. Il fait
chaud (la météo s’est un peu trompé) et nous ferons plusieurs mini arrêts pour
récupérer. Enfin nous atteignons les lieux. Très vite nous échangeons les
« Bonjour, ça va ? etc. ». Philippe prend contact avec le responsable du PC
surface et se renseigne sur l’état de la victime, de la médicalisation, du
personnel et les moyens engagés … Pendant ce temps nous préparons le parc à
matériel. Apparemment la liaison radio fond/surface est bonne et les infos
remontent bien, ce qui veut dire que nous n’installerons pas le généphone.
Il est 11 h 55
quand la première équipe mixte (Jean-Paul, François plus deux pompiers) descend
jusqu’au blessé. Puis à leur tour Jean-Claude et Noël descendront la civière.
Jean-Noël, Dume plus deux pompiers (équipe n°2) s’engagent pour aller au P11 et
installer le palan et l’assurance. Nous nous servirons des spits en place (ils
ont déjà servi pour les précédents exercices), mais peut-être aurions nous dû
faire comme s’ils n’y étaient pas et équiper différemment ?
Jean-Claude et
Noël remontent pour repérer leur amarrages et attendent la remontée du matériel
de l’équipe n°1 qui doit se faire en principe quand celle-ci aura amené la
civière au pied du P11. Les deux pompiers de l’équipe n°2 souhaitent descendre
afin de voir le déroulement des opérations, Jean-Noël et Dume terminent
l’équipement. Puis Jean-Noël descend à son tour pour éventuellement apporter son
aide au fond. Dume fignole le travail, Philippe et le Colonel descendent à leur
tour pour se rendre compte in situ et de visu de tout le travail à faire. Au
passage Philippe dépanne Dume en corde courte et poulie.
Apparemment la
remontée de la civière est en cours, mais en surface le top départ ne semble pas
avoir été communiqué. Philippe rejoint le Colonel un peu plus bas, et vont faire
la jonction avec l’équipe n°1.
Du haut du P11
on aperçoit la lueur des lampes qui accompagnent la civière dans le toboggan. La
progression est pénible et délicate. Qui plus est le cameraman de l’extrême (en
l’occurrence Jean-Baptiste) doit dégager un peu pour faciliter la traction du
blessé.
Arrivée de la
civière au pied du P11 et changement de blessé. Pendant ce temps les kits du
déséquipement sont remontés en haut du P11. Un kit logistique sera descendu pour
permettre au personnel de se restaurer et se réhydrater. Jean-Paul, François et
un pompier rejoignent Dume pour la traction et l’assurance. Noël s’occupera de
faire la navette du poulie-bloqueur. Jean-Noël et une pompier surveilleront la
manœuvre et les frottements. En raison du nombre important de poulies largables
(4) les trois tractionnaires tirent comme des bêtes (sur la corde). Petit à
petit la civière monte régulièrement, alternée de petites pauses pour permettre
de ravaler le mou. Enfin le brancard apparaît et il faut effectuer une manœuvre
en force et en délicatesse pour le faire pivoter et basculer vers le plan
incliné au-dessus du P11.
Vu l’état de
fraîcheur de la troupe. Quelques pompiers en ont plein les bottes, et on les
comprend ; en effet, tirer la civière sur deux puits, un méandre, un toboggan,
des passages étroits et de surcroît dans un milieu particulier, ce n’est du tout
évident. Donc la décision de shunter le troisième puits est prise, d’autant plus
que Jean-Claude et Noël n’ont toujours pas pu équiper. C’est une bonne et sage
décision qui va permettre de gagner au moins deux heures et éviter une fatigue
supplémentaire, car il semble qu’il n’y ait pas eu de relève prévue.
Pendant que
Francis est « déssaucisssoné » et que les kits sont montés et évacués, les
pompiers regagnent la surface soit par la corde, soit par la petite escalade.
Puis le matériel de secours est démonté et le P11 déséquipé. La civière est
montée en dernier et Francis reprend son rôle de blessé. Dans le passage bas
avant la sortie, nous reconditionnons la civière pour le fun. Le brancard sera
tiré depuis la surface et guidé par-dessous. Le nez de Francis frôle (non pas la
catastrophe, mais) la paroi et enfin la civière se retrouve dehors à 18 h.
Certains d’entre nous profitent pour manger un morceau car six heures sous terre
ça creuse (c’est le cas de le dire).
Le matériel
est trié et redistribué, la photo avec les différents intervenants est de
rigueur et c’est la descente (moins éprouvante que la montée) vers les
véhicules. Nous prenons congé de tout le monde et retour au CODIS. Déchargement
du matériel et rechargement dans les voitures spéléos, puis direction le local
et redéchargement avant une nuit compensatrice.
- Dans
l’ensemble, l’exercice secours s’est relativement bien passé. Cela a permis
d’une part de travailler avec les pompiers et le GRIMMP en très bonne entente.
- Malgré la
légère modification du scénario, nous avons à peu près respecté les différentes
missions des différentes équipes. On se rend très bien compte que les spéléos et
pompiers sont complémentaires à différents niveaux et que les équipes mixtes
favorisent et renforcent les contacts.
- Ce premier
exercice (d’une longue série, espérons-le !) a permis de voir les limites du
personnel et des moyens engagés.
- D’autre part
le matériel et la logistique demandés par le fond ont bien été descendus, mais
l’équipe n’en a pas été informée.
- La
coordination et la communication sont la base de la réussite d’un secours. À ce
niveau là, certains messages importants (ex : top départ de la civière…) ne sont
pas remontés à la surface.
- La gestion
du parc matériel spéléo secours a un peu cafouillé, en effet la répartition de
celui-ci n’a pas été gérée au mieux, d’autant plus qu’on allait nous envoyer une
équipe pour nous aider.
- La toute
première équipe à descendre (GRIMMP) avec le docteur Sancy ont bien bossé et la
médicalisation a pu être faite rapidement (c’est très important de réconforter
le blessé).
Tout le monde
a joué le jeu et tous les intervenants ne peuvent que s’en réjouir.
Spéléo,
prospection et topographie, Monte Canarinco et Monte A Torra,
Barbaggio, Poggio d'Oletta
Dume, Jean-Noël, Jean-Paul, Jean-Claude
Normalement il
était prévu de passer le week-end à Ghisoni pour nous entraîner un petit peu en
vue du camp spéléo dans l’Aude. Mais ! d’une part la météo ne s’annonce pas très
belle, Francis ne pourra pas venir, et Jean-Noël qui traîne une crève pas
possible, donc pas de 4 x 4 et peu de participants. Nous devons nous résigner,
la sortie est annulée (dommage). Donc pour palier à tous ces imprévus, nous
décidons de sortir samedi pour topographier la faille qu’ont trouvé, il y a
quelque temps, Jean-Claude, François et Jean-Paul.
Bien que le
vent souffle relativement fort, il ne fait pas trop froid et nous voici longeant
les falaises de Canarinco. Arrivés au nouveau trou nous nous équipons. C’est sur
un jeu de mots que nous allons baptiser cette grotte « U Tafunu di U Cudi ».
Explication : Jean-Paul n’ayant pas de casque se fait prêter celui de
Jean-Claude. Le tuyau est un peu court pour notre grand gaillard, et la lampe
tire en arrière le couvre-chef. Un peu plus tard Jean-Paul dit comme ça, à
Jean-Noël, « J’ai mal au cou, dis ! ». Cette remarque ne tombe pas dans
l’oreille d’un sourd qui lui demande : « C’est quoi un coudi ? » et voilà
comment parfois les linguistes du 20ème siècle ont parfois du mal
pour retrouver certaines origines toponymiques. Cette cavité est en fait une
large faille dans laquelle une immense bloc s’est détaché du plafond et s’est
brisé en deux parties, laissant deux passages permettant de le contourner. La
topo terminée nous mangerons dans « le vestibule » d’entrée. Après quelques
sandwichs et deux flacons de rouge, nous nous dirigeons vers l’ancienne carrière
au sud du col de Teghime. De là une piste permet de monter pratiquement en
crête. Pourquoi prospecter ce secteur ? C’est une très bonne question : il y a
de ça quelque temps, suite à une information des chasseurs, il y aurait un trou
dans le secteur du Monte A Torra. Une première prospection dans des conditions
assez rude a eu lieu le 25 novembre 95. Aujourd’hui nous espérons pouvoir
trouver ce trou, d’autant plus que le vent s’est calmé et qu’il fait très beau
pour crapahuter. Donc nous allons parcourir la crête jusqu’au Monte A Torra. De
nombreuses terrasses abandonnées mais d’une incroyable verdeur et quelques
prunelliers sauvages attestent de l’activité pastorale qui avaient lieu ici
autrefois. Un renfoncement de rocher a même été aménagé en abri de berger.
Malgré presque les trois heures passées à la recherche d’un potentiel aven nous
ne ferons aucune trouvaille mis à part la beauté du site.
À revoir avec
les chasseurs
VTT, plaine de
St Florent
Albert DE MICHELIS,
Dume DESCALZO, Jean-Noël DUBOIS, Paul FERRANDES, Jean-Paul MANCEL
Vendredi 1er
au Lundi 4 mai 1998
Camp Spéléo
dans l’Aude
Dume,
Jean-Noël, Jean-Baptiste, Jean-Paul, Francis
Samedi 13 et
Dimanche 14 juin 1998
Spéléo,
entraînement falaise de Francardo et gouffre Sébastien Risterucci
Chloën,
Dume, Laurent, Jean-Claude, Francis, Bernard
et Didier (gendarme du PGHM)
Montagne,
Bavella : Trou de la bombe et canyon Puliscellu
Jean-François et
Marie-France, Catherine, Murielle, Jean-Noël,
Pierre, Sophie, Pierre-Jean, Thierry,
Marie-Pierre, Jean-Philippe, Emilie
Montagne, Lac
de Ninu
Alain,
Catherine, Dume, Sophie, Pierre-Jean, Thierry, Denis, Josy
Montagne,
Refuge de Ciottulu di i Mori — Paglia Orba, Capu Tafunatu —
Dume, Philippe, Noël
Vendredi 31
juillet et Samedi 1er août 1998
Montagne,
Refuge de Ciottulu di i Mori — Paglia Orba, Capu Tafunatu —
Dume,
Philippe, Noël, José, Laurent, Florence, Camille, Patrice,
Valérie, Catherine (quatre connaissances de José et Dume)
Canyon de la
Vacca
Jean-Noël et
Amélie, Christophe, Marie-Catherine,
Noël, Maryse, Eric, Julie, Pierre et Georgette
Premier séjour
en Corse pour Christophe et Marie-Catherine. Ce sera in-oubli-a-ble, grâce à une
sortie canyon sous la conduite expérimentée, chaleureuse et rassurante de Noël
et Jean-Noël. Bien sûr, la veille, on frimait un peu quand Noël parlait des
« débutants tremblotants ». Débutants d’accord, tremblotants non ! « Le
dernier qui saute le 12 m paie le resto ! » Personne n’imagine qu’il
pourrait être le dernier…
Le samedi
matin, arrivés au pied des aiguilles de Bavella, on était un peu moins fiers, un
peu moins bavards, stressés ? C’est d’abord l’épopée de l’équipement : trouver
la combinaison qui pourrait être à sa taille, passer un bon moment à se
contorsionner pour rentrer dedans, régler le baudrier sous l’œil vigilant de nos
encadrants (déjà comprendre comment l’enfiler !), essayage de la coiffe
obligatoire. Et là, on commence tous à se regarder : des airs de martiens ! !
Allez, on pose pour la photo, « Cheese », sourire décontracté…
Suant et
transpirant, on affronte les premiers rochers, de manière hésitante, nous sommes
tous en chaussures de sport plus ou moins usagées alors que nos mentors sont
bien équipés de chaussons confortables antidérapants. Premier toboggan — un tout
petit, pourtant — c’est curieux sur la photo-souvenir, ce n’est pas vraiment
encore l’air décontracté… Et puis le premier saut, Maryse a un truc — elle hurle
et elle saute. Pour les autres filles, c’est nettement plus hésitant, c’est le
pas qui coûte ou c’est l’eau qui fait peur… Enfin le saut, les yeux fermés et la
tasse à l’arrivée (rassurez-vous, il restait encore de l’eau dans la vasque
après !)
Pause du midi,
à se rôtir sur les rochers, le camembert fond et se mange à la petite cuillère…
L’eau va être froide après et le meilleur nous attend : les sauts de 6 m, 8 m et
le fameux 12 m ! Mais le groupe est très sympa, Georgette et Marie-Catherine
fantasment sur le whisky-glaçons à l’arrivée, histoire de se donner du courage.
Les garçons sont pleins de gentillesse et d’encouragements rassurants. Au
décours du sentier, ils s’extasient sur de superbes paysages, quelques naïades à
peine vêtues — il faut dire que nous les filles, avec nos tenues martiennes, ce
n’est pas des plus seyant… Le 6 m : un peu dur à l’arrivée, le saut n’est pas
parfait et les cervicales s’en sont ressenties. Et juste après le 8 m, Noël et
Jean-Noël vont quand même l’équiper pour une descente en rappel pour les plus
hésitants. Jean-Noël a déjà sauté puis Pierre, Amélie se décide, Marie-Catherine
hésite, puis se lance (plutôt mal d’après les spectateurs). La recette : hurler
et fermer les yeux. Ouf ! dans l’eau ! et Noël a pris la photo-souvenir pour
l’Histoire. Georgette et Christophe descendent en rappel.
Arrivée au
12 m : là, c’est quand même vraiment haut. Jean-Noël demande à Noël d’équiper…
trop tard, Noël a déjà sauté et nous attend… en bas ! Tout le groupe descendra
en rappel. Selon les goûts, c’est plus ou moins stressant. Noël, dans l’eau, à
l’assurance, commence à avoir froid. Enfin tous en bas… Et là commencent les
gags, pour nous remonter le moral (il faut dire qu’au bout de quatre heures la
fatigue commence à se faire sentir !), Jean-Noël et Noël nous promettent que
nous sommes arrivés. C’était sans compter deux autres petits sauts qui ont donné
des sueurs froides à Georgette, Christophe et Marie-Catherine. Quelques passages
à la nage, pour enfin atteindre notre but. Là on savoure la petite cigarette (à
défaut du whisky-glaçons).
Remontée dans
le maquis en ordre dispersé. Eric et Jean-Noël partent chercher le 4X4 resté au
départ et nous attendons au bord de la route, en maillot de bain humide et
tremblotants de froid (il est 20 h), sous les yeux ébahis de touristes de
passage en voiture. Fatigués… mais heureux et fiers, on se quitte sans partager
une bonne bière (seul oubli du GO, pas de glacière pour les bières et trop tard
pour le bar d’en bas).
Et qui a payé
le resto ? Bonne
question…
Marie-Catherine
Montagne, Lac
de Ninu
Dume, Jean-Noël, Marie-Catherine,
Philippe et Vicky
Point de
rendez-vous, à côté de « l’église » de Pietranera avec Dume, Philippe et Vicky.
Nous partirons avec un seul véhicule. Petite pause-café et achat de quelques
vivres à Calacuccia. Et pour atteindre notre point de départ, un petit tour de
piste, sur les conseils de Dume, et nous gagnerons une heure-trente de marche.
C’est le départ, on se croirait au Camel Trophy, Jean-Noël s’est équipé de son
chèche, ramené du Maroc, les chaussures de randonnée pour tout le monde, sauf
pour moi, qui suis équipée de magnifiques Pataugas jaune vif (que les papillons
apprécieront beaucoup).
D’abord, le
chemin de ronde, balade de santé dans une forêt superbe, puis nous arrivons
vraiment en bas de la montée. Tiens une vache noire, puis une autre, vite la
photo. Puis le « cimetière des cairns », chacun monte à son rythme, Vicky et moi
un peu en arrière, Jean-Noël assure la liaison avec le groupe de tête, Philippe
et Dume qui montent comme des dératés (gonflés à l’EPO ? ou mauresque — Eau,
Pastis, Orgeat). Enfin le sommet, la crête qui surplombe le lac, photos bien
sûr, c’est splendide. Vue sur le lac, les pozzines, quelques baigneurs, chevaux,
veaux, cochons. Explications sur les sommets environnants, Capu Tafunatu, Paglia
Orba, au loin le Cintu, le GR.20.
Pause
pique-nique sous les grands aulnes, une bouteille de Bordeaux pour cinq, c’est
un peu juste ! Puis sieste, les cochons corses, très respectueux de la
tradition, ne viendront pas nous déranger… Excursion sur les pozzines et au-delà
pour repérer des bergeries qui pourraient servir de points de bivouac lors des
balades hivernales. Au détour du chemin, on tombe sur une troupe de cochons et
surtout sur une truie, croisée sanglier aux trois-quarts, avec ses petits
marcassins-porcelets, c’est a-do-ra-ble ! Sur le retour, nous serons accompagnés
par un cheval affectueux que Dume avait satisfait d’un morceau de pain rassis.
De nouveau la crête et la descente, le ciel s’est chargé, un coup de tonnerre.
Cela stimule les dernières forces, finalement à l’arrivée sur le chemin de
ronde, nous retrouverons un grand soleil. Vite, vite, on sent la mousse frémir…
Philippe prend
en mains la voiture sur la piste. Arrêt à Calacuccia, fête au village,
dégustation de beignets de fromage et de la fameuse bière qui nous a tant fait
rêver. Retour sur Bastia, pas trop tard, car il faut être en forme pour le
canyon du Lama, demain matin à 7 h 30.
Marie-Catherine
Canyon du Lama
— Chisa —
Alain,
Jean-Noël, Bernard, Danièle et Sarah, Marie-Catherine,
Philippe, Yann, Régine, Fred
7 h 25, appel
d’Alain et Philippe, ils ne sont que deux pour faire le canyon d’Olcani et ils
vont venir se joindre à nous. Arrêt dans les bois avant le pont de Chisa, pour
s’équiper discrètement. Épopée classique du choix de la combi, du baudrier, du
casque, je commence à être rodée. Stationnement au pont, photo-souvenir du
départ, maillots de bains, combis sur l’épaule, avant la montée dans le maquis —
agréable mais chaude.
La rivière,
c’est le moment du pique-nique, Fred a amené les provisions, un peu de
case(anis)… Séance habillage pour le départ, Régine se fait aider par Fred pour
enfiler une combinaison, peu-être un peu trop petite. Il nous manque les photos…
Un couple d’italiens démarre devant nous.
Départ du
grand toboggan, on ne s’est pas tout à fait rendu compte qu’il y avait ensuite
une chute de quatre mètres… Aucune importance, nous avons tous glissé avec
plaisir et sans complexe. Puis le second rappel, sans problèmes. Le parcours
sera émaillé de quelques chutes, un peu brutales, au point que Philippe et Alain
en viennent plus particulièrement à veiller sur ma petite personne qui se coince
et se met à partir en fou-rire. Alain est très attentif sur les passages
glissants « Viens ici ma biche… », pour me plaquer contre le rocher… Ah,
ces longs passages à nager sur le dos pour récupérer de la crapahute dans les
rochers. Danièle, Régine, Sandra et moi commençons vraiment à être (beaucoup)
fatiguées.
Enfin le pont
en vue ! C’est la dernière marche qui est la plus difficile. Nous admirons le
saut de 15 m… possible ! Mais pourquoi tous les hommes sont de l’autre côté ?…
pour admirer le paysage… Et bien sûr, comme il se doit, nous avons fêté
dignement la réussite de notre expédition dans le bar de Travo.
Il n’y a pas à
dire, le canyon, quel plaisir et quel spectacle. À l’année prochaine, pour
d’autres aventures…
Marie-Catherine
Montagne,
Etang de Gialacatapiano (quézako ?)
Alain, Dume, Vicky, Philippe (pour la troisième mi-temps)
Connaissez-vous le vallon de Manganello ? Alors lisez ces quelques lignes.
Depuis le hameau de Canaglia, une piste forestière mène vers le ruisseau de
Manganello. Cinq cents mètres après les dernières habitations, celle-ci se
dédouble ; en effet il y a quelques années une seconde piste carrossable a été
ouverte, permettant ainsi d’arriver à la passerelle de Tolla. Mais pour la
balade rien ne vaut de suivre l’ancien chemin qui longe le ruisseau sur la rive
droite, cet itinéraire est emprunté par la variante « Mare à Mare Nord ».
Certains tronçons de cette ancienne piste ont été éventrés par la dernière crue.
Après une heure de marche dans un magnifique sous-bois, nous offrant ombrage,
fraîcheur et mûres, nous atteignons le GR.20 à la passerelle de Tolla (942 m),
c’est là qu’arrive également la piste récemment créée. Cette passerelle permet
le franchissement du Manganello qui coule à 6-7 mètres sous nos pieds dans un
très joli défilé sculpté et érodé par la force hydraulique. Une fois sur la rive
gauche la végétation change (un peu plus de maquis et moins de grands arbres) et
le soleil, quasiment au zénith, chauffe. Il nous faudra environ un quart d’heure
pour atteindre les bergeries de Tolla (1 011 m).
Ces
constructions, bien conservées et entretenues, sont très bien situées et le
panorama qu’elles offrent sur le Monte d’Oro est imprenable. Café, vin,
sandwichs, ravitaillement, produits corses, etc. sont également proposés par les
autochtones aux randonneurs qui peuvent se reposer et se restaurer dans un cadre
quasi paradisiaque. Après les bergeries, le GR traverse une très belle forêt de
pins au lieu dit « U Pianu ». Ce passage est sublime et très reposant. La
tranquillité des lieux, le vent nul, la montée douce et régulière, le soleil
perçant par ci- par-là à travers le couvert végétal, le clapotis de l’eau, etc.
ne peuvent que relaxer les petites jambes fatiguées des randonneurs. Un peu plus
loin cette sérénité laisse la place à quelques raidillons et faux plats, qui eux
aussi ont leurs charmes. Alain se souvient qu’il faut quitter le GR et traverser
la rivière au niveau d’une rustique passerelle vers 1 100 m enjambant une
magnifique gorge digne d’une descente canyon ; cela afin d’éviter un long
détour. Ensuite, théoriquement nous devrions grimper dans un « méga » éboulis et
récupérer le chemin qui monte vers les bergeries de Gialacatapiano (il faut dire
que ses souvenirs remontent environ à 10-12 ans). Voilà nous avons traversé…
mais par où monter ? et pas la moindre trace du fameux éboulis. Nous décidons
tout de même de suivre quelques cairns suivant une trace plus ou moins visible
qui longe le haut du canyon dans lequel coule le ruisseau descendant depuis
Gialacatapiano. Après une vingtaine de minutes de montée à travers les cailloux,
petites barres rocheuses et quelques arbres, victimes de rudes conditions météo,
nous rattrapons enfin le fameux chemin qu’Alain nous a décrit, OUF ! « Je
savais bien qu’il était là, et qu’il n’a pas pu disparaître comme ça ! » (dixit
Alain rassuré). Après avoir
allégé nos gourdes (d’eau), nous reprenons notre pérégrination vers les
bergeries que nous atteindrons vingt minutes plus tard. Celles-ci sont
pratiquement en ruines, une seule bâtisse semble avoir fait l’objet d’un
sommaire aménagement de la toiture (bâche d’étanchéité). Il est vrai que peu de
gens montent dans ce secteur, ce qui est un peu dommage car l’endroit mériterait
d’être un peu plus connu. De notre position nous apercevons les falaises au pied
desquelles se trouve l’étang. Alain espère que le sentier conduisant au plan
d’eau est assez propre. Là aussi il se souvient de la galère qu’ils avaient eu
avec Philippe à travers les aulnes la première fois qu’ils sont venus. Par
chance le passage est ouvert et grâce à quelques cairns, qu’il faut débusquer à
travers les branches, nous traversons l’aulnaie sans trop de problèmes.
Trente minutes
après avoir quitté les bergeries, nous arrivons au lac (1 523 m et trois heures
et demie depuis la voiture) blotti au fond du cirque. La pelouse verdoyante
bordant celui-ci est très belle, le ruisseau provenant du déversoir coule à
travers quelques pozzines en partie asséchées. L’eau ressemble à un miroir sur
lequel viennent se bichonner les libellules multicolores. Une large bande de
potamots* borde la rive sud-est de l’étang. Nous ne se serons pas les seuls à
avoir tenté la promenade, il y a là une famille qui est venu pêcher. Nous
mettons la bouteille de Cahors à rafraîchir et nous installons à l’ombre des
aulnes. Les doigts des pieds en éventail, les amandes salées à l’apéro nous
commençons nos agapes. Hinnn ! Ploc ! Glouglouglouglou ! et voilà que le rouge
coule à flots dans les gobelets. Pour accompagner la boisson de Bacchus, Dume
sort du sac un bon petit fromage (que nous vous recommandons) appelé « Le
Crémier » et qui, une fois chambré, se tartine très bien. Après avoir sifflé la
bouteille, nous sommes dans l’obligation de respecter une sieste « décuvante ».
Celle-ci sera complétée par une séance de yoga. Nous quitterons les lieux en
même temps que nos voisins pêcheurs et — voyez comme le monde est petit — après
discussion avec cette famille ajaccienne, il s’avère qu’elle habite le même
quartier que le frère d’Alain et en plus ils le connaissent très bien,
époustouflant ! non ?
Le retour,
c’est la même chose qu’à l’aller mis à part que nous suivrons le chemin des
bergeries tout le long afin de retrouver l’éboulis et l’endroit exact où il faut
quitter le GR. C’est chose faite, en fait le matin nous avons traversé un peu
trop tôt. Comme ça la prochaine fois on saura. Avant de retrouver la voiture
nous allons nous laver un petit peu dans la rivière. Nous trouvons une jolie
petite piscine pour faire trempette mais attention, l’eau est… quelque peu
frisquette, et seule Vicky, comme si de rien n’était, résistera le plus
longtemps (elle y serait encore). Après avoir enfilé des affaires propres et
échangé nos « écrasebouses » contre des chaussures plus légères, nous prenons la
direction de la gare de Vizzavona où nous retrouvons Philippe qui est venu en
train (rassurez vous ce n’est pas lui qui a conduit). Une bonne mousse bien
fraîche est la bienvenue avant de passer à table (hé oui ! on ne se refuse
rien). La terrasse du Restaurant-Gare connaît une bonne affluence et offre un
bon moment de détente autour de sympathiques assiettes mettant en valeur
produits et recettes corses. Puis, bien repus et contents d’avoir passé une très
belle journée, nous rentrons à la maison (poils au menton).
*plante
aquatique
Spéléo,
prospection, explo et topographie, Cast.1&3 – Oletta –
Dume, Jean-Noël, Jean-Claude
Michelle nous
fait faux bond au Col d’Amphore suite à une mauvaise fièvre. À 10 h 30 nous
serons au bord de Cast.1. Équipement de Dume, les automatismes se sont un peu
perdus durant la saison de repos… Visite du point bas où un trou soufflait. Les
archéos ont bien travaillé, marches, main-courante, petit muret… On retrouve le
trou, fente de quelques centimètres à droite du point le plus bas de la cavité,
mais pas de courant d’air, on jette quelques cailloux qui ne vont pas bien loin…
peu d’espoir ! On remonte manger, Jean-Claude sort par les échelles, Jean-Noël
déséquipe. Repas au soleil, Irouleguy, coteaux corses, une sieste s’impose
jusqu’à 14 h. Jean-Noël et Dume partent vérifier un point de topo dans Cast.3,
tandis que Jean-Claude ira faire de la prospection à partir de la nouvelle piste
ouverte sur le plateau.
Descente du
P17, Dume monte dans la salle des chauves-souris (salle concrétionnée) et
Jean-Noël file dans la faille parallèle à la zone de fouilles. Il y a bien
correspondance entre les deux zones, la faille supérieure estimée à 10 m de
profondeur après étroiture, se prolonge bien par la faille inférieure, mais le
passage est impossible (et sans intérêt). Sortie 16 h, Jean-Claude n’a rien
trouvé. Quelques bonnes bières au Col d’Amphore, une petite heure à regarder les
touristes… Au retour, on fera une halte au P440 de Farinole, rien n’a changé
depuis la dernière désob, Dume est tenté pour poursuivre le travail inachevé.
Spéléo,
visite, initiation Cast.5 – Oletta –
Dume, Jean-Noël, Jean-Paul et David, Nathalie
Jean-Paul
désirant faire partager sa passion de la spéléo (sic) à son fils et à
l’amie de celui-ci, direction Castiglione. Nous décidons de choisir Cast.5 car
il n’y a pas de fractionnement, Jean-Paul ne le connaît pas et il y a quelque
temps que nous avons lui rendu visite. Arrivée au bord de Cast.1 vers 10 h 30,
chaud soleil et vent fort. Un peu d’hésitation pour retrouver l’entrée, nous y
sommes vers 11 h. Le rondin du premier ressaut commence à donner des signes de
fatigue, il faut spiter, installer une main courante et un fractio en haut du
plan incliné. Petite crise d’angoisse de Jean-Paul quand il entend Jean-Noël
ahaner dans le passage de la faille égyptienne, mais il suivra quand même.
Équipement de la vire avec AN, AN et fin sur les deux spits du P22. Il serait
intéressant de laisser une corde de 92 en place avec des maillons inox.
Équipement du dernier puits, penser à spiter en hauteur car l’AN fait bien
frotter la corde.
Malgré de
nombreux efforts et les conseils avisés et attentifs de Dume, Jean-Paul ne
pourra franchir l’étroiture du haut de ce puits (quel thorax mesdames !). Nos
deux néophytes se débrouillent à merveille, en plus ils sont emballés par
l’arrivée sur la coulée de calcite de la voie lactée et la salle des
fistuleuses. La remontée ne posera pas de problèmes, apprentissage du jumar sur
le terrain. On retrouve Jean-Paul et sortie au soleil sans anicroches. Le vent
redouble de force, il est 15 h, Jean-Paul propose de redescendre au gué pour
manger, la visite de Cast.5 semble avoir suffi aux initiés. Repas dans un creux,
un peu à l’abri, puis pot à la terrasse du Col d’Amphore.
Spéléo, explo
crêtes de Luri-Meria, vallon de Bonnellasca, ruisseau de Lissandru
Dume, Jean-Noël, François
Accès par la
route de Luri puis une piste à droite avant la maison de retraite qui nous amène
à la chapelle San Salvadore et son vieux campanile. Le 4x4 est obligatoire, mais
la luxuriance des épineux nous a fait stopper quelques centaines de mètres après
la chapelle. Poursuivre vers le Monte Acutu et à la limite de la zone incendiée
quinze jours auparavant, descendre dans le vallon du ruisseau de Lissandru.
Quelques barres rocheuses de calcoschistes, des abris sous roches, fermés par
des petits murets (des anciens casgiles), sur la rive opposée du ruisseau on
trouve des coulées de calcite, des piliers concrétionnés, mais pas de cavités.
On remonte le ruisseau (à sec !), spectacle de désolation de troncs calcinés, de
roches éclatées par la fournaise, le lit du ruisseau est tapissé de cendres. On
visite les barres rocheuses supérieures mais aucun départ. Redescente dans le
vallon puis remontée vers la crête du Monte Acutu et on regagne la limite du
brûlé, pour trouver l’ombre salvatrice d’un chêne vert, c’est l’heure du
casse-croûte.
Pour terminer
l’explo, il n’est que 13 h 30, on fait le tour jusqu’à Rogliano et Tomino et pot
à Maccinagio.
Spéléo,
prospection Ghisoni
Dume, Philippe
Kayak de mer —
St Florent, plage du Loto —
Kayakistes :
Stéphanie, Paul, Olivier, Pierre, Alain T,
Philippe, Jean-Pierre, Michelle, X.
Randonneurs :
Patrick, Claire
Bateau :
Jean-François et Marie-France, Jean-Luc et Nathalie, Jean-Noël, Marie-Catherine
Spéléo,
initiation, falaise de Francardo — Omessa -
Encadrants :
Dume, Jean-Noël, Olivier (samedi), Jean-Claude,
Francis
Remise à niveau : Michèle, Chloën (dimanche)
Initiés :
Paul (samedi), José, 4 étudiantes de Corte (Corinne, Maeva,
Catherine, Anne-Catherine)
Spéléo,
initiation, grotte de Brando — Brando —
Encadrants :
Bernard, Dume, Jean-Noël, François, Jean-Claude, Pierre
Initiés :
enfants B, enfant F
Spéléo,
initiation, grotte de Lano — Lano —
Encadrants :
Chloën, Dume, Jean-Noël, Francis, Catherine, Noël + étudiants de Corte
Vendredi 20
(au soir) au Dimanche 22 novembre 1998
Spéléo,
exploration, désob’, visite— Ghisoni —
Vendredi :
Dume, Jean-Noël, Noël, Francis
Samedi :
les mêmes plus Stéphanie, Chloën, Olivier, Jean-Claude, Alain T et Catoch
Dimanche :
les mêmes moins Olivier, Alain et Stéphanie
Pour un
week-end mémorable, ce fut un week-end inoubliable
En effet, nous
avons goûté aux joies de la spéléo hivernale (un peu en avance, certes), et ce
dans des conditions quasi extrêmes.
Les trois
principaux objectifs au commencement étaient :
- aménagement
de la cabane des chasseurs et agrandissement de la mezzanine,
- continuer la
désob des deux départs sur la crête trouvés en 97
- faire le
trou et déséquiper celui-ci (équipé depuis le 10 octobre dernier).
Vendredi 20
Jean-Noël,
Noël et Dume après plusieurs coups de fil repoussant l’horaire de départ se
donnent rendez-vous à Ghisonaccia vers 17 h. Après un petit café pour combattre
le fond de l’air frisquet, nous prenons la direction de Ghisoni, puis la piste
et arrivons enfin au parking des bergeries aux environs de 19 h. Le temps est
clément, il ne pleut pas, il neigeote à peine, il ne fait pas de vent et la
température est supportable. Nous faisons un premier voyage à la cabane et
allumons le feu (comme dirait Johnny). Pendant que Jean-Noël continue
l’installation, Noël et Dume font une deuxième navette pour ramener le reste des
victuailles, sous une neige qui a commencé à tomber plus fort. De retour dans
notre maisonnette nous passons à la corvée du bois (merci à la tronçonneuse),
car nous avons le pressentiment que la nuit sera fraîche.
Devant un joli
feu crépitant, nous buvons l’apéro en attendant que la braise soit faite pour la
grillade. La table est garnie et le bouchon du vin nouveau saute. Nous savourons
la succulente entrecôte quand : toc ! toc ! qui voilà qui arrive à 22 h 30 :
Francis. Celui-ci n’est pas venu les mains vides et sort également son canon de
rouge. La suite de la soirée se passe comme d’habitude ; papotage devant la
cheminée, petite vodka gentiment offerte par nos collègues polonais (voir plus
bas dans le texte).
Samedi 21
La nuit, comme
prévue, a été très fraîche et dès notre réveil nous nous empressons de recharger
la cheminée. Pendant la nuit il est tombé 5-6 cm de neige, quelques belles
chandelles glacées descendent du toit et il continue de neiger. Après le petit
déj’, nous revenons aux voitures et continuons de ramener le reste du matériel
(planches, eau, vin, etc.) à la cabane. Il faudra faire trois aller-retour, et à
chaque fois nos traces sont recouvertes, l’épaisseur de neige dépasse largement
les 10 cm. Tels des Yétis ou grands enfants, nous apprécions marcher dans la
poudreuse qui recouvre le sol, les arbres, les rochers ; étant donné qu’il ne
fait pas de vent tout est calme et nous avons l’impression de pénétrer dans une
carte postale.
En principe,
le rendez-vous pour le reste de la troupe est prévu à 10 h au croisement
piste/route. Jean-Claude, Olivier, Alain, Stéphanie, Chloën et Catoch vont
attendre jusqu’à la demie pour voir s’il y a d’autres fadas pour monter, même
pas les polonais ne se sont pointés (c’est un groupe de huit polonais pratiquant
spéléo, VTT, canyon etc. qui par l’intermédiaire d’Internet ont pris contact
avec François, ils sont passé au local jeudi 19, nous avons fait connaissance et
normalement ils devaient venir à Ghisoni). Les conditions météos sont exécrables
à partir d’Aléria, ce qui a certainement découragé les absents.
L’ex-Lada de
France Télécom grimpe la piste chargé comme une mule (6 personnes + matos +
ravitaillement). Dans la dernière partie quelques passages obligent les
occupants à descendre et à pousser la bête et bien sûr il neige toujours. Il est
un peu plus de midi quand ils rejoignent le quatuor déjà sur place. Ça fait
plaisir de se retrouver et de goûter aux prémices de l’hiver. L’immanquable
apéro précède les pâtes. Puis courageusement Olivier, Alain, Stéphanie et
Jean-Claude s’équipent et vont se taper le trou. Chloën et Catoch encore sous
les effets de la méga fiesta qu’elles ont faite la veille préfèrent terminer
leur nuit et garder leur force pour faire le trou dimanche.
Jean-Noël,
Noël, Francis et Dume se lancent dans l’agrandissement du dortoir. Après une
demi-heure de réflexion les plans sont mis en application. La tronçonneuse et
les marteaux s’en donnent à cœur joie, sans même faire sourciller nos deux
étudiantes qui se sont réfugié dans les bras de Morphée. Il est environ 20 h
quand revient le groupe de l’aven. Hum ! la bonne sousoupe et le figatelli
grillé avec amour, ça fait du bien par où sa passe, même s’il y des courants
d’air qui vous glacent les jambes. Il est 22 h 30, et Olivier n’ayant pas
apporté son matos de couchage préfère rentrer malgré la proposition de rester
faite par reste de l’équipe. Alain et Stéphanie redescendront avec lui (c’est
très gentil de leur part). Pour ceux qui restent, la nuit s’annonce encore
froide et nous rechargeons au maximum l’âtre. L’agrandissement de la mezzanine
nous permet de prendre nos aises et malgré le froid de passer une assez bonne
nuit.
Dimanche 22
La neige a cessé de tomber et quelques
éclaircies pointent leur nez. Après nous être accordé une petite grasse matinée
nous rallumons la cheminée pour réchauffer les lieux qui en ont sacrément
besoin. Le programme de la journée est fort simple : Francis, Jean-Claude,
Catoch, Chloën et Dume vont faire le trou et le déséquiper — Jean-Noël et Noël
(victime de maux de tête) vont commencer la rangement de la cabane. La marche
d’approche se fera dans 20 cm de neige et la montée au trou est assez pénible
car le blanc manteau qui recouvre le sol dissimule les dalles inclinées, et il
faut faire attention aux glissades. Il est 11 h quand nous attaquons la
descente, et deux heures plus tard tout le monde se retrouve au fond. Après dix
minutes de pause et un petit coup de flotte, nous attaquons la remontée. Francis
a déséquipé la jonction, Chloën jusqu’en haut du plan incliné, Catoch jusqu’à la
galerie du musée. Là, nous retrouvons Noël qui ayant moins mal à la tête et ne
pouvant résister à la tentation est venu nous rejoindre. En attendant
Jean-Claude et Catoch, nous confectionnons de nouveaux objets et
personnages pour le musée. Noël remontera
le kit du fond et Jean-Claude déséquipera jusqu’à la sortie. Vers 16 h tout le
monde est de retour au cantonnement pour avaler un bon plat de riz. Sans perdre
trop de temps, nous laissons un petit message aux amis chasseurs et regagnons
les voitures. Le soir commence à tomber, heureusement que la météo est clémente,
et notre convoi roule vers de nouvelles aventures.
Jean-Noël
ouvre la trace suivi par Francis et Jean-Claude. Sans chaînes le pilotage est
plus délicat et il faut manœuvrer en souplesse. Dans la première épingle,
Francis glisse et se retrouve légèrement en travers, une petite poussade et le
voilà sorti d’affaire. Devant, Jean-Noël roulant tout doux tente de trouver les
bons passages, ce qui ne pose pas trop de problème. Il fait nuit et les phares
éclairent les centaines de sapins de Noël qui nous font une haie d’honneur. Le
poids de la neige rabat les branches surchargées vers le milieu de la piste et
dès que nous touchons celles-ci, des paquets de neige tombent sur les pare-brise
qu’il faut dégager parfois à la main. Nous avons l’impression de faire partie
d’une expédition en pays nordique… Nous allons nous faire piéger une seconde
fois; dans une super épingle à gauche, nous ne pourrons éviter l’ornière
profonde de 50 cm comblée à ras la gueule, et notre trajectoire devra se faire à
l’intérieur de celle-ci. Les marches pieds de Jean-Noël repousseront les
sapinettes. Francis, après plusieurs tentatives pour éviter l’obstacle, se
retrouve joue contre joue avec les arbres. Après quelques coups de scie par-ci
par-là et une petite poussade, il passera. Jean-Claude avec son Lada qui est
beaucoup plus court fera moins de manœuvres et évitera l’ornière. La descente
reprend, l’épaisseur de neige est moins importante et par endroits apparaît le
sol. À 1 km environ de la route nous pouvons rouler « normalement ». Ce n’est
qu’après une heure et demie de sensations fortes, montée d’adrénaline et sueurs
froides que nous retrouvons avec plaisir le macadam. Nous poussons un ouf ! de
soulagement, et pour récupérer de toutes ces émotions nous avalons une bonne
rasade de Carrrrrcassonne… (jargon inventé pour désigner le vin rouge). Francis,
Chloën et Catoch remonteront par le col de Sorba. Nous ramenons Noël à
Ghisonaccia et nous dirons au revoir devant la traditionnelle mousse.
Conclusion personnelle
Ce fut en tout
cas un super week-end spéléo. Nous avons touché à la spéléo hivernale (imaginez
les copains du continent, surtout ceux qui pratiquent dans les massif en
altitude). Nous avons eu de nuits très fraîches, mais ça fait partie du jeu.
Nous n’avons pas pu faire de la désob (ce sera pour une prochaine fois). Le
paysage recouvert d’un blanc manteau (tiens ! déjà entendu ça quelque part)
valait le coup d’œil et le déplacement. La compagnie des eaux n’a pu alimenter
la cabane, car l’eau était gelée à l’intérieur des tuyaux. Tout le monde a
beaucoup apprécié cette expérience qui mérite d’être vécue ou revécue
Dume
VTT dans le
Sartenais, circuit des menhirs et dolmens
Dume,
Jean-Noël, Paul, Jean-Michel, Francis
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