Samedi 14 mars 2009
TUC,
Travaux d'Utilité Collective, local de Montesoro,
Bastia
Participants : Albert D, Antoine B, Dominique D, Noël
R, Jean-Noël D, Jean-Claude D, Jean-Claude L.
Longtemps promise, peut-être espérée, cette
journée aménagement-rangement a permis
d'ajouter des étagères dans le local matériel et
d'installer des barres métalliques pour
supporter les combis, ce qui a permis de se
débarrasser de 2 armoires métalliques, une
grande et une petite, d'une table, et d'un tas
de S.........S.
Sciage, clouage, marmonage, vissage, pétage de
plombs, pliage, soudage, déconnage, mangeage,
buvage, nettoyage, rangeage et enfin...
satisfaction, une journée bien remplie !
Tellement satisfaisant qu'Anto, Nono et JCL ont
remis ça le mercredi suivant pour les finitions.
Pas d'inquiétude, il restera toujours quelque
chose à faire dans le local, notamment dans la
pièce bureau où y'a du boulot !
Dimanche 15 mars 2009
Spéléo, exploration, tunnel de Luri
Participants
ITP :
Stéphane P, Alain T, Aline D, Pierre L.
Invités : Pierre P, Clément P.
Il y a des projets
qui, comme le vin, pour qu'ils soient
bons, doivent mûrir. Depuis plus de deux
ans mon ami Pierre P. me parle, lors des
gardes pompiers, surtout la nuit lorsque
les heures défilent plus lentement,
d'une galerie de mine minée ... sur la
commune de Luri.
En effet, juste
après guerre, les armes du Cap Corse
issues de la résistance et autres furent
regroupées, stockées dans une ancienne
mine, puis cette dernière fut minée pour
mettre hors d'atteinte cet arsenal. Des
collectionneurs avertis retrouvèrent il
y a plusieurs années l'endroit, un
tassement de terrain à flanc de colline.
Un dégagement succinct permit à cette
équipée sauvage d'atteindre le
toit effondrée de cette galerie. Ainsi,
sur 18 ml linéaire et deux à trois
mètres de large, se développe une faille
en partie effondrée, mais les
prospections s'arrêtèrent là, la
pression des roches branlantes et la
présence d'une multitude d'araignées
ayant découragé les plus acharnés.
Le jour mainte
fois repoussé est fixé. La galerie est
en effet remplie d'araignées noires à
l'abdomen gonflé comme une ampoule prête
à exploser, une par m². La roche est
friable, gavée d'eau. Un reste de pieu
de soutènement en bois est retrouvé, la
grotte a bien une origine anthropique.
Tout au fond, aucun courant d'air n'est
relevé et l'étroitesse des lieux et les
risques d'effondrement ne nous engagent
pas vraiment à creuser ... Cependant
nous évacuons quelques pelletées de
terre/roche, Pierre L reçoit une grosse
pierre sur le dos ... On stoppe là !
L'Histoire
ci-avant ne s'appuie pas sur des écrits,
mais par un bouche à oreille incertain,
cependant il serait intéressant d'étayer
et d'aller voir au fond .... Une
nouvelle visite prudente s'impose !!
Samedi 21 mars 2009
Spéléo, exploration, Cast 5, Oletta
Participants : Corine B, Valérie L, Olivier
G, Antoine B, Jean-Claude D, Jean-Claude L.
Soutien grillado-oenologique de Jean-Noël D.
Le RDV étant fixé à
8h30 au local, préparation du matériel et
prévision de remplacer les amarrages de la main
courante.
JCD nous retrouve
sur place comme d’habitude.
C’est lui qui
s’occupera par la suite d’équiper la cavité.
Le matin, tout le
monde s’équipe et descend.
Exploration
de la partie arrivé en bas à droite de la
grotte, et de l’entassement des blocs (certains
instables), et « moult » séances photos.
JCL, Antoine et
Olivier remontent par les blocs et retrouvent
l’autre partie de l’équipe au milieu du P13.
Sortie vers 13h30,
Jean Noël nous a rejoint pour le pic nique.
Au menu, mélange
salé spéciale Antoine, 1ère bouteille
de vin, pizza et Miacchu, 2ème
bouteille de vin, grillades, 3ème
bouteille de vin, salade de riz spéciale Coco,
un peu d’eau mais pas de trop, gâteau puis
Limoncellu.
Alors que je
m’apprêtais à faire la sieste, toute l’équipe se
prépare pour redescendre visiter la 2ème
partie de la grotte (partie de gauche)
« Heu, vous êtes
sûr que vous voulez y retourner ? »
Parait il qu’il y a
une certaine salle blanche à ne rater sous aucun
prétexte.
« Bon puisque vous
insistez »…
Donc redescente un
petit peu déstabilisante, (c’est surtout le sol
qui n’était pas très stable), au cours de
laquelle certains mettront la poignée ou le
crowl pour la descente du 1er plan
incliné, qui m’a d’ailleurs valu de rédiger ce
compte rendu, et d’autre, le descendeur à
l’envers…
« Vous
êtes sur de vouloir continuer ? »
« Oui, oui, …la
salle blanche »
« Bon, ok allons
y … »
Quelques fous rires
plus tard, passage de la faille égyptienne, où
là d’un coup, tout le monde dessoûle, quelques
séances photos et arrivée à la salle blanche.
Accueillis par de
merveilleuses petites perlites, une splendide
coulée de calcite blanche, et de nombreuses
fistuleuses au plafond, entre lesquelles se
cachaient 3 petites chauve souris.
Visite du temple
indou.
Eblouis par la
beauté de cette salle, nous ne nous sommes pas
privés de faire à nouveau quelques séances
photos.
Malheureusement,
l’heure du retour était arrivée, il fallait
remonter, mais la tête encore dans la salle
blanche.
Rebelote en sens
inverse et sortie de la cavité aux alentours de
17h.
Au retour,
accompagnés par les vaches nous avons eu un peu
de mal à ouvrir la cadenas de la grille mais
celui-ci ne nous résistera que quelques minutes.
(Les 0 étant affichés sur le dessus et les 8 au
niveau du trait).
Bilan :
Une journée de
détente, de fous rires, et de belles images
plein la tête qui restent gravées, une journée
qui permet de recharger les batteries avant
d’attaquer la semaine.
A quand la
prochaine ?...
NB :
-
Les changements des amarrages de la main
courante ont été effectués
-
Descendre de l’eau et une brosse la
prochaine fois en vu de nettoyer les
perlites et les traces sur la calcite
-
Prévoir d’enlever 2 maillons rapides
rouillés situés sur la main courante.
Valérie L
Dimanche 22 mars 2009
Spéléo, exploration, faille de Pietra Nera, San
Martino di Lota
Participants
ITP : Pierre L,
Alain T, Aline D.
Invités :
Léo et/ou Maora
Depuis la route du
Cap, à la sortie de Pietra Nera, une
belle faille est visible depuis la RD.
Elle se situe sur la falaise
surplombant l'un des derniers immeubles
côté montagne de la commune, au
niveau de la fontaine récente en bord de
route.
Il s'agit en fait
d'un passage de 15ml qui ressort en
partie supérieure. Le site présente de
nombreuses failles de plusieurs mètres
de larges avec des profondeurs de
l'ordre de 3 à 5 m. De petites cavités
de part et d'autre s'ouvrent sans
beaucoup d'intérêt, risque
d'effondrement, schiste délité et
instable.
La présence d'une
source et les failles parallèles au
front de la falaise laissent présager un
ensemble de fissures et de petites
cavités actives du type de
l'effondrement de la RD80 à Erbalunga,
Brando.
Une prospection
plus minutieuse pourrait être envisagée
afin de s'assurer de l'absence d'un
réseau plus conséquent.
Ps : ça c'est
fait, je ne passerai plus par là en
imaginant des puits sans fond.
Dimanche 29 mars 2009
Spéléo, journée découverte du milieu souterrain
Grotte
de Santa Catalina, Sisco
Grotte de Brando, Erbalunga
Participants
Initiées : Mireille et Alona G, Colyne et Alaïs M.
ITP :
Francis M, Dominique D, Antoine B, Noël R,
Jean-Claude D, Jean-Claude L.
Sale temps, il pleut, un temps à rester à la
maison ou à aller ... sous terre ! De 16
volontaires jeudi soir au local nous finirons à
10 en ce triste début de dimanche. Le matériel
est préparé, le café est bu, direction le Cap
sous une pluie agaçante. Nous avons souvent été
agréablement surpris par les micros-climats
corses. S'il pleut à Bastia, ce n'est pas
forcément le cas à St Florent ou à Sisco. Nous
arrivons à l'église San Antone. Dumè, Mireille
et Alona nous attendent, la pluie se calme et
les premiers rayons de soleil nous illuminent.
Ca peut le faire. Tout le monde se répartit dans
les 2 Land et nous nous arrêtons après 100 m de
piste devant la barrière. Nous avons pris la
précaution de prévenir de notre visite nos 2
contacts locaux mais surprise, la barrière a été
changée. Impossible de défaire, comme
d'habitude, les gonds pour l'ouvrir. Nous
rappelons nos contacts et descendons leur rendre
visite. Ceux-ci essaient de joindre le berger,
"notre St Pierre local", il ne répond pas. Nous
nous résignons à changer de programme, direction
Santa Catalina. Il est déjà près de 13h00
lorsque nous y arrivons, en tenue et avec le
bois nécessaire au feu. Pas de grille sur place,
c'est donc sur une pierre plate que grillerons
échines de porc et tranches de lard.
Cadre
magique, d'un coté la grotte avec son porche
impressionnant, de l'autre
la mer. La houle est forte, les vagues se
fracassent sur les rochers en d'immenses gerbes.
Certaines auront les fesses mouillées, pas par
la pluie, pas par la visite de la grotte, mais
par des vagues plus importantes que prévues ...
La
visite débute, le plan incliné glissant a été
équipé par Dumè. Les jeunes initiées s'en
donnent à cœur joie, on ne se pose pas de
question à cet âge ! On escalade, on rampe, on
glisse, on rit, on admire les concrétions et les
chauves-souris, on s'éclatent. Les grosses
pluies de l'automne dernier ont fait disparaître
les traces de la désob abandonnée d'un boyau, ça
doit bien couler par moment. Fin de visite, nous
restons sur notre faim et décidons de nous
rendre à la grotte de Brando, où seul Dumè a vu
l'effondrement de la falaise. Une fois sur
place, nous sommes impressionnés par l'ampleur
de l'éboulement. Des blocs de plusieurs tonnes
se sont décrochés de la paroi. A 20 m prés,
c'était l'entrée de la grotte qui était bouchée
!
Nous visitons rapidement la cavité par le
parcours "touristique", les casques des filles
ayant été oubliés !
Une
journée qui s'est finalement déroulée sans pluie et
qui confirme l'adage topinesque "qu'il pleuve ou
qu'il vente on y va, sur place on verra".
Samedi 11 avril 2009
Canyon,
Stollu, Sorio
Participants : Jean S, Jean-Claude D,
Jean-Claude L.
Les
2 JC étaient prêts à faire parler la poudre au trou
de l'Epingle, un message de Jean à la dernière
minute (7h11) et on se décide pour un petit canyon.
JCL propose le Stollu, il l'avait fait en 1995 ou 96
et gardait un bon souvenir d'une belle cascade
tombant dans une grande vasque profonde. Préparation
rapide du matériel et direction Sorio, lieu du
rendez-vous avec JCD qui nous attend depuis quelques
minutes. Nous allons jeter 6 yeux au pont de
Briacale pour nous rendre compte du niveau d'eau et
laisser le Land pour la navette. La 207 sera laissée
au parking de Sorio, prés de l'église.
Le
chemin débute à travers les ruelles du village, un
oranger nous offre un de ses fruits au passage.
Quelques minutes plus tard, nous voilà devant la
chapelle Sant Antone, toute belle après sa
restauration. Encore quelques centaines de mètres et
nous contournons par la gauche le petit barrage de
Campiglione, vide. Le chemin, bien tracé, monte en
pente régulière. Peu avant le départ du canyon, Jean
est attiré par un trou noir en contrebas. Reflex
compréhensible, nous y descendons.
C'est un méga tafonu d'environ 10 x 12 mètres,
partiellement fermé par un mur de pierre. Après une
heure de marche tranquille depuis Sorio, nous voilà au bord de
l'eau. Changement vestimentaire, premiers pas dans
l'eau, c'est froid ! Deux petits rappels arrosés et
un toboggan plus tard nous sommes à température, et
ça va. Nous voilà au 3ème rappel, amarrage naturel
encore une fois. C'est l'occasion d'une révision
générale du 8 en butée débrayable, y'en a besoin ! JCL descend, l'eau s'engouffre dans une faille
piégeuse pleine de branches, contournement par la
droite et descente rapide d'un ressaut. Un peu trop
rapide, la corde coincée en bas du rocher, arrête
brusquement la descente et plaque violemment les
côtes de JCL contre le rocher. Après reprise du
souffle, celui-ci parvient en bas du plan incliné.
Jean suit sans difficulté, JCD presque aussi ...
Rappel de la corde, on tire, on tire, ça devient
dur, ça force, c'est coincé. M.rde ! On a beau
secouer dans tous les sens, ça ne vient pas. Jean se
dévoue pour remonter par la rive gauche. Il débloque
la corde et redescend en moulinette. On rappelle la
corde, on tire, on tire, ça devient dur, p.tain ça
force, m.rde, m.rde, m.rde c'est coincé. Cette
fois-ci JCD montera avec Jean pour décoincer la
corde et l'aider à remonter.
Après
cette péripétie nous voilà au plan incliné précédent
le grand rappel de ce canyon. Un seul spit au départ
! On le sécurise avec la corde de secours sur un
arbre qui passait par là. Jean s'élance, la goulotte
où toute l'eau s'écoule est très glissante, le
double amarrage du haut de la cascade est en vue
mais il ne se la sent pas. Demi-tour, la remontée
sur cette roche savonnette n'est pas facile. Les 2
JC tirent sur la corde. Lequel glisse en 1er ? Peu
importe, les 2 JC se retrouvent à terre et JCL se
reprend un coup sur les côtes. Cette fois-ci ça fait
cloc-cloc, ça bouge là dedans ! C'est à son tour de
ne pas sentir l'équipement de la cascade. Prudence
oblige, on la contournera par la rive droite.
Avant
d'entamer la marche aquatique finale, nous irons
jeter un regard envieux à la cascade, par le bas.
C'est promis, on reviendra.
Le
retour est un peu longuet (surtout pour JCL), la
roche est glissante, les désescalades se suivent,
encore quelques bains forcés et nous voilà au pont
génois de Case Cocchie. De là nous décidons de
remonter au village pour faire la navette, à
l'envers.
Une
rapide collation termine cette mémorable sortie.
Samedi 18 avril 2009
Spéléo,
désobstruction, grotte de Brando, Erbalunga
Participants : Jean-Noël D, Dumè D, Noël R,
Jean-Claude L.
CR à venir
Samedi 2 mai 2009
Spéléo, visite Casetta, Ghisoni
Participants
ITP : Jean-Noël D, Jean-Claude L, Noël R.
Invitée : Véronique M.
Visite en deux temps...
Épisode 1, Jean-Noël et Véronique décident
d’aller pique-niquer à la casetta. La
veille, le Disco avait refusé de démarrer, mais
avec une bonne charge durant la nuit, le moteur
est parti du premier coup le matin. Arrivée en
haut de la piste, par sécurité, on s’arrête aux
premières bergeries en garant le Disco dans le
sens de la pente. Avant d’aller à la casetta,
on fait un essai de démarreur et là, nonda
! La batterie s’est vidée... Fini le pique-nique
à la casetta, on va tenter de repartir en
poussant le Disco dans la petite pente. JN
poussera et Véro se mettra aux commandes, mais
cafouillage dû au fait que la voiture de Véro
est automatique, elle oublie de débrayer quand
le Disco est lancé ! ! et plus loin la piste
remonte, on
est
coincé... Impossible de remonter le Disco en
arrière. Il y a les câbles mais il faut une
autre batterie. Seule solution appeler les
copains, merci Jean-Claude et Noël d’avoir
répondu à l’appel au secours. Ce sera l’épisode
2.
En attendant, on prendra le temps de
pique-niquer à la casetta. Et là c’est le
désastre... suite aux intempéries de l’hiver, de
nombreuses branches sont tombées sur le sentier.
Les plaques de la véranda sont à changer et le
tuyau d’amenée de l’eau est interrompu en de
multiples endroits. Pour la remise en état, on
reviendra en force en novembre.
On profite du repas, les copains arrivent en fin
d’après-midi et pas de soucis pour repartir, on
en sera quitte pour changer la batterie.
Dimanche 10 mai 2009
Canyon,
le ruisseau de Falconaia, Corscia
Participants : Caroline B, Alain T, Philippe
C, Jean S, Antoine B, Fabien,
Jean-Claude L.
On ne pouvait pas ne
pas faire de canyon pendant le RCC 2009 ! Alain
propose le Falconaia, avant qu'il ne soit à sec.
Rendez-vous au camping du RCC, JC sort des brumes,
Philippe sort du brouillard, la soirée RCC a été
arrosée ! JN gardera le stand FFS/LISC/CDS pendant
que les topi iront sous les cascades. Nous voilà partis,
sous un beau soleil et une agréable température
printanière.
Les véhicules sont
garés sur le petit parking qui suit le pont du
ruisseau. Il est 10h00, l'équipe s'élance gaiement
vers le sentier muletier. Un nouvel itinéraire est
proposé, se diriger vers le haut de la Ruda puis,
arrivé à hauteur, rejoindre le début du canyon en
courbe de niveau. 3/4 d'heure plus tard, nous sommes
bloqués par des barres rocheuses, trop délicates à
franchir. Nous décidons prudemment de redescendre et
de prendre l'itinéraire classique. Encore une heure
d'une rude montée et nous atteignons enfin le Falconaia. Nous sommes vite mis à température par un
petit saut, la suite n'est que beaux rappels avec
vue magnifique sur la Scala Santa Regina. Antoine et
Alain se relaient pour équiper. Un rappel permet
même un petit passage hypogée. Le rappel de 70 m est
atteint, Alain et Fabien équipe le départ, JC se
chargera du relai intermédiaire à -35 m. La cascade
est belle mais elle se trouve à une bonne quinzaine
de mètres de la corde de descente, nous sommes
vraiment hors eau ! Alain se chargera du déséquipement.
Nous quittons ensuite le lit du
canyon pour rejoindre le sentier muletier et enfin
la route.
Temps de montée :
1h00
Temps de descente :
3h00
Vendredi 15 mai 2009
AG extraordinaire du club, local, Bastia
CR à venir
Samedi 16 mai 2009
Spéléo,
sortie vidéo, grotte de Sapara, Castiglione
Participants : Valérie L, Olivier G, Hubert
P, Maxime D, Dumè D, Noël R,
Jean-Claude L.
CR à venir
Samedi 23 mai 2009
Canyon,
l'intégrale du Stollu, Sorio
Participants : Emilie C, Philippe C, Antoine B,
Jean-Noël D, Noël R, Jean-Claude D,
Jean-Claude L.
Longueur 1000m
/ 300m Données Topo et
Altitude du premier départ 800m
/ 583m validées selon
les
Dénivelé 300m
/ 83m deux
Jean-Claude !!!!
Approche 1 h 15
/ 0 h 45
Parcours 7 h 00
/ 3 h 00
Retour 1 h 10
/ 1 h 00
Cordes
Ø10.4mm 35m + 30m + 25m + sécu Ø8mm 38m
Roche Du bon vieux
Schiste bien de chez nous.
Cotation Total inconnu
pour 5 d’entre nous
Navette 2KM A/R pour
une sortie sur la route
Le nouveau TOPO a pu être réalisé grasse aux
nombreuses photos prises pendant cette belle
AVENTURE … qui pourrait presque être une
première pour le haut du canyon !!
Départ de Sorio vers 10h50
Arrivée au 1er départ
12h15 => environ 1h15
Départ dans le canyon 12h45
Arrivée au vrai départ 16h45 => environ
4h00
Sortie juste après la 27m 19h45 => environ
3h00
Début de la marche de retour 19h55
Au ruisseau Campucassu 20h20
Au pont Case Cocchie (génois) 20h45
Arrivée à Sorio vers 21h00 et 21h15 =>
environ 1h00 / 1h20
Le chemin d’approche est simple … à la sortie du
village prendre toujours tout droit !
Sans quoi depuis la table d’orientation et la
petite chapelle St Antoine suivre le chemin pour
aller au mont Astu. Après environ 1000m (~25mn)
de marche laisser le bon chemin sur la droite et
prendre à monter sur la gauche. Continuer encore
sur 1000m en suivant toujours le chemin du mont Astu et là prendre cette fois tout droit un chemin
dans des dalles rocheuses et non sur la gauche.
On retrouve de suite un bon chemin en courbe de
niveau sur 500m qui va couper le ruisseau au
point de départ du canyon.
Dès le départ, petit passage sous roche … non,
non, on est bien en canyon pas en spéléo … 10 mn
de marche pour arriver sur un beau toboggan de
9m sangle rive gauche, attention à l’arbre en
travers. Une succession de désescalade en blocs
glissants pendant 15mn. Alors on débouche sur une
cascade de 6m, puis une de 8m suivie par un petit
plan incliné avant une cascade de 10m. Et on
repart pour une marche et désescalade dans des
blocs toujours aussi glissants pour 10mn. Et là,
on entre dans une belle étroiture qui commence
par une cascade de 6m. En plein milieu de cette
étroiture, en rive droite, on vient planter 2 spits au tamponnoir (alors Philippe c’est
comment le tamponnoir !!) pour franchir une C6
suivi de prés par un PI de 8m. Très, très, belle
étroiture. Apres 30 mn de marche, de désescalade
et de petit toboggan on arrive enfin au vrai
départ du canyon dans le TOPO !!! Ca fait 4h00
qu’on le cherchait !!!
Nous voilà enfin en terrain connu, 3 cascades
plus tard nous arrivons au plan incliné qui
débute par un seul amarrage. La trousse à spit
est de nouveau sortie et Emilie goûtera pour la
1ère fois aux joies du planté de spit ! Vite
rassasiée, elle laissera
gentiment Philippe continuer. Pendant ce temps,
JCL retrouve la sangle qu'il avait posé une
quinzaine d'années auparavant lors de la 1ère.
Elle est recouverte de lichen, le maillon rapide
est tout rouillé, mais le scotch vert du club
est toujours là ! Antoine s'occupe de
l'équipement et nous pouvons enfin descendre
cette belle cascade de 27 m.
L'aventure n'est pas encore finie, il nous faut
maintenant retrouver le chemin de retour, par le
maquis car personne ne veut se coltiner encore
les 3/4 h de marche en rivière. Après quelques
errements, le chemin est enfin trouvé et nous
arrivons au pont génois. Encore une remontée et
la chapelle est atteinte, puis le village et sa
source bienfaisante.
Il fait nuit, nous nous installons sur la place
du village pour le diner. Les hostilités
commencent, une
bouteille est débouchée. Nous sardinons, nous
patétisons, nous jambonisons, nous saladisons
et soudain ... le drame. En
canyon les accidents se produisent souvent en
fin de sortie. On ne le répètera jamais assez,
il faut rester vigilent jusqu'au bout. La pauvre
Emilie est assise sur le parapet, derrière elle
3 ou 4 m de vide, à coté d'elle la bouteille de
rouge. On ne peut rien contre la fatalité, quand
ça doit arriver ça arrive. Un geste maladroit et
patatras. Etait-elle à moitié pleine,
complètement pleine ? Peu importe, d'un beau
rouge habillé de vert, elle gît maintenant en
contrebas et se vide du liquide vital. C'est la
consternation, la stupeur, une terrible tragédie. Hébétés, sans maudire
et sans mot dire, nous regardons celle
qui nous tenait tant à cœur. C'est la fin.
La perte est cruelle, résignés mais courageux,
nous trouvons malgré tout les ressources pour déboucher sa
cousine, la vie continue ;-)
Dimanche 31 mai 2009
Canyon,
la Petra Leccia, Castirla
Alors nous étions :
Caroline B, Philippe C, Jean-Noël D et sa copine
Véronique, Jean-Philippe S, Olivier G,
Jean-Claude D, Jean-Claude L et moi même
(Emilie)…
Nous avions rendez-vous à 9h00 chez Vulco pour
un petit café avant de partir… et pour une fois,
j’étais en avance…
Après s’être bien abreuvé et bien nourri pour
certains, nous voilà en route pour la Petra
Leccia … arrivés sur notre point de départ
« marche d’approche infernale » tous les petits
topi se préparent ! Et enfin, nous pouvons
commencer notre marche d’approche, juste après
les perpétuelles photos de groupes !!!!
Nous voilà en pleine marche, qui n’était pas si
rude que ça finalement… Véronique nous a fait
l’honneur de nous escorter et de nous tenir
gentiment compagnie, mais en court de route…
Ho !?!?! Mais où est Véronique ???? Jean-Noël la
retrouve, et finalement elle redescendra pour se
baigner tranquillement dans la rivière...
Nous arrivons au départ du Canyon, enfin ! Tout
le monde se prépare dans leur coin. Enfin prêts,
J-Claude D ouvre la marche et équipe le 1er
rappel. Pendant ce temps Olivier et Caroline
s’adonnent à une nouvelle technique de relaxation
en eau douce…
Olivier et moi sommes restés en arrière et
prenons un peu de retard, c’est seuls qu’ils
entament la marche en rivière pour rejoindre les
autres.
Le canyon s’est passé sans trop de dégâts, dans
les temps comme d’habitude parce qu’on est trop
fort et forte !!!! … le toboggan final a été
apprécié et quelques-uns l’ont testé à plusieurs
reprises !!!
La marche pour remonter aux voitures, je
l'appellerai la marche impitoyable... mais on a
tous réussi à remonter... bonne " manghjiate et
scrisade" arrivé à la case départ et c'est sûr,
j'en referais un autre bien volontier.
Samedi 6 juin 2009
Canyon,
La Purcaraccia, Quenza
Participants
ITP : Caroline B, Antoine B.
Initiés : Amandine, Benoit,
Charlotte, Claire DG, Claire, Erwan, Julien,
Sophie
Invités : Coraline, Seb, Jonathan,
Michèle, Julie
CR à venir
Samedi 6 juin 2009
Spéléo, grottes du Berger et du Couvent, Cagnano
Participants :
ITP :
Jean R, Albert D, Jean-Noël D, Jean-Claude D,
Jean-Claude L.
Association
GCC
: Jean-Yves C.
Association
Troglorites : Jean-Michel L.
Soutien : Véronique.
CR à venir
Dimanche 7 juin 2009
Canyon, Le
Poggiolo, Santa Maria di Lota.
Participants
: Jean S, Philippe C, Olivier G, Valérie
L.
CR à venir
Samedi 13 juin 2009
Spéléo, grotte de Bocca al Prato, Cambia
Participants : Emilie C, Albert D, Jean-Noël D,
Noël R,
Dominique D, Jean-Claude L.
Invité : Henri F.
CR à venir
Dimanche 14 juin 2009
Canyon, le Viola, Olcani
Participants : Corine B, Antoine B, Jean-Philippe
S, Emilie C, Philippe C, Patricia et Jean S.
CR à venir
Samedi 20 juin 2009
Canyon, Le Dardu,
Piana
Participants
ITP : Valérie L,
Olivier G, Emilie C, Philippe C, Jean-Philippe S,
Antoine B, Caroline B.
Invitée : Julie
CR à venir
Samedi 27 juin 2009
Spéléo, topo, Grotta di U Covento, Cagnano
Participants : Dumè D, Noël R, Jean-Noël D.
La grotte du Couvent devenue depuis Grotta di U
Cuventu, avait été visitée le 6 juin dernier,
mais suite à l’oubli du matos topo, J.-N.
n’avait pas pu réaliser les mesures. JCL avait
bien ramené des photos et un croquis d’explo
mais il fallait une vraie topo pour une cavité
qui devait faire plusieurs dizaines de mètres
aux dires des explorateurs du 6 juin. On fait le
tour des Bosons, mais difficile de concurrencer
le canyon de la Ruda qui est prévu le même jour.
Maxime et JCD se désistent au dernier moment et
heureusement que Dumè, incertain, a rejoint le
duo des vieux Bosons.
Rdv
au local à 14 h pour récupérer Noël, prendre le
matos topo et une corde de 25 m avec quelques
mousquifs, au cas où on aurait le temps de
rendre visite au Gouffre du Berger, que Noël et
Dumè ne connaissent pas. On prend Dumè au
passage à Miomo et direction Cagnano. Vers
15 h 30, on est au bord du trou, un petit vent
rafraîchit l’atmosphère. Avant de plonger dans
les entrailles de la terre… on part rendre une
visite au Couvent afin de voir les os. Noël y
était venu il y a bien longtemps et Dumè ne
connaissait pas (J.-N. non plus, n’ayant pas
suivi le groupe le 6 juin dernier). Un tour dans
le couvent, on voit bien des dalles au sol, un
premier coup d’œil, rien et on n’a pas de
lumière… on décide d’aller visiter le cloître à
gauche où dans une pièce latérale, on découvrira
des restes de cercueil avec quelques ossements,
mais point de crânes. On poursuit la visite de
tous les escaliers et recoins mais rien
d’autre ! Un peu dépités on retourne au 4x4.
Habillage et à 16 h, début de la topo. Noël en
première, au lasermètre et au clino
électronique, puis Dumè au compas et enfin J.-N.
qui note le tout. L’étroiture d’entrée se
franchit facilement, puis le boyau et on
découvre la faille parallèle avec à gauche deux
boyaux dont un borgne et un autre qui s’enfonce,
impénétrable. À droite, la faille s’élargit et
remonte sur 6 m à 50°
vers
des racines blanchâtres où perlent quelques
gouttes d’eau ; fin sur trémie, on est au niveau
de l’entrée. En fait il y a sûrement un mètre ou
deux de terre car le terrain est en pente à
l’extérieur. En bas de cette pente fortement
incliné, sur la gauche une lucarne au sol — 70
cm de large — donne accès par un ressaut de 2 m
à une galerie de 1,50 m de large, barrée par un
pont rocheux. Derrière, elle remonte fortement à
40° sur 4 m jusqu’à une barrière de calschiste
et se poursuit ensuite à l’horizontale,
impénétrable sur 2,50 m. En bas de cette pente,
sur la gauche, une fente pénétrable donne accès
à une petite salle fermée en pente de 2 m de
diamètre.
On furète encore un peu, car J.-N. a un doute
sur l’intégralité de la visite. Il se souvient
des photos ramenées par JCL et qui montrait un
passage bas et une salle en pente, bien plus
grande que les recoins exigus explorés. On
remonte la lucarne et nous voilà face au boyau
d’entrée et on a rien trouvé de plus. On se
décide à sortir.
Avant de franchir la dernière étroiture, Noël et
Dumè font une petite désob sur la droite qui
donne accès à un élargissement de 1 m de
diamètre à l’aplomb d’une faille verticale très
étroite visualisée sur 3 m environ. La roche a
changé, on est dans du cipolin plus dur. Et là
en sortant le compas, la pochette échappe des
mains de Dumè pour aller se coincer deux mètres
plus bas, heureusement sans le compas… Il faudra
revenir avec des perches, un hameçon ?
Retour
au soleil après TPST 1 h 30. Il est trop tard
pour monter au Berger, les nuages descendent de
la montagne. Un coup d’œil à la falaise qui
permettrait d’accéder à Grotta di I Mori par le
haut, cela ne semble pas évident ! A aller
vérifier d’en haut.
Arrêt à Erbalunga chez Jeannot pour se
désaltérer. Première estimation 45 m pour 7-8 m
de profondeur. Après avoir déposé Dumè, retour
au club, où viennent d’arriver les canyonistes
de la Ruda. Et là JCL, nous confirme bien qu’on
est plutôt nuls en explo ! Il y avait bien une
suite et évidente, juste en face de la sortie du
boyau d’entrée, un peu en hauteur, un laminoir
suivi d’une salle en pente. J.-N. est dépité, on
ne peut pas laisser la topo comme ça, qui va
vouloir la terminer et dans sa tête commence
déjà à songer à y retourner le lendemain.
Suivent ensuite quelques libations de nombreuses
bières belges et hollandaises amenées par un ami
belge sorti en canyon avec eux.
Avant de quitter le club, Noël, revenu entre
temps ne dit pas non à l’idée de terminer cette
topo, on verra demain. Rater les crânes et le
tiers de la grotte, bilan pas terrible, les
Bosons vieillissent mal !
Samedi
27 juin 2009
Canyon, La Ruda, Corscia
Participants
ITP : Corine B, Jean-Claude L, Henri F,
Claire G, Antoine B.
Initiés : Stéphane, Jean-Do,
Jean-Christophe 1, Romain, Christophe,
Jean-Christophe 2
Invités : Luc, Jacques
Photos
CR à venir
Dimanche 28 juin 2009
Spéléo, topo, Grotta di U Cuventu, Cagnano
Participants :
Jean-Noël D, Noël R.
Jean-Noël pestait devant cette topo inachevée
que lui dévoilait l’ordinateur, dire qu’en face
de la sortie du boyau d’entrée, il aurait suffit
de lever un peu la tête pour voir ce départ vers
le noir ! On ne pouvait laisser ce chantier en
l’état, quand serait-on retourné dans ce « trou
de rats »… Insistant avec force persuasion
auprès de Noël,
celui-ci accepta gentiment, malgré un emploi du
temps chargé de retourner sur place dans
l’après-midi. Le cercle des bosons était
restreint en ce dimanche de juin !
14 h 30,
Noël appelle, rdv au local pour récupérer le
matos topo et direction Cagnano. Quelques croix
de touristes sur la route, aller dans le cap
devient pénible… et vers 15 h 45, on est sur
site. Un petit vent frais très agréable,
habillage et descente dans la bouche de la
Grotta di U Cuventu. Franchissement de
l’étroiture d’entrée puis du boyau et dès
l’arrivée dans la première petite salle, la
fameuse suite en hauteur est évidente ! comment
a-t-on pu ne pas la voir hier ? Début des
mesures, une étroiture ponctuelle suivie d’un
boyau de quelques mètres et en contournant un
gros bloc rocheux par la gauche on débouche dans
la « Salle sup’ »… en fait un volume de 5x5 m en
plan incliné à 40° avec une hauteur sous plafond
de 50 à 80 cm. En haut du plan incliné, une
cheminée remontante donnant sur une trémie et au
point bas à droite, un boyau pénétrable sur
quelques mètres en enlevant quelques cailloux
mais avec des risques d’effondrement du plafond,
on abandonnera l’explo de ce « boyau qui
craint » à nos successeurs… Retour avec arrêts
photos et sortie sous le chaud soleil.
TPST :
une heure. On reste en combi et on retourne
jeter un coup d’œil à l’ossuaire du couvent, que
nous avons également raté hier… Aujourd’hui pas
de problème, on ouvre le second caveau à gauche
et les os sont bien là. Noël nous joue Hamlet en
live ! En revenant vers le trou, Noël tient à
ramasser deux branches pour tenter de récupérer
en le pinçant, la pochette du clino tombée la
veille dans la petite faille d’entrée, elle est
à 2 m de profondeur dans une faille de 15 cm de
large.
Redescente
dans le trou, passage de l’étroiture et Noël
s’enfile dans une autre étroiture à gauche, pas
forcément plus rastèg, mais mal fichue, il faut
se contorsionner pour se retourner. J.-N. lui
passe les bâtons, et au second essai il réussit
à la pincer et à la remonter sur 50 cm, mais
elle lui échappe pour descendre plus bas et
disparaître de notre vue, on peut la considérer
perdue corps et âme… J.-N. passe l’étroiture
pour aller voir, mais on pourra se passer d’y
retourner…
Retour enfin définitif au soleil, il est presque
18 h. Le déplacement valait le coup. Une topo
achevée, 25 m de plus. Au total, l’ordinateur
nous livrera 69 m de développement pour un
dénivelé de 10 m (+2/-8). Un trou pour
passionnés, mais les parois tapissées de racines
blanchâtres valent d’être vues. Avis aux
amateurs…
Il ne restait plus qu’à se farcir au retour les
croix du Cap sur la route…
Dimanche 28 juin 2009
Canyon, La Purcaraccia, Quenza
Participants
ITP : Antoine B, Jean et Patricia S,
Christo, Jean-Philippe S, Damien M, Ingrid
B, Olivier G, Valérie L, Jean-Claude D.
Initiés : Guy-Florent.
CR à venir
Dimanche 28 juin 2009
Canyon, La Vacca, Quenza
Participants
ITP : Alain T, Stéphane P, Aurore N, David
B, Jean-François B.
Initiés : Sylvie, Jean-Michel
Invités : Anne, Seb
CR à
venir
Samedi 4 juillet 2009
Spéléo, découverte du milieu souterrain, Grotte
de
Carpinetto, Lano
Participants
ITP :
Francis M, Dumè D, Noël R, Jean-Noël D, Henri F,
Jean-Claude D, Jean-Claude L.
Initiés : 10
spéléos en herbe + 5 mamans.
CR à
venir
Mardi
14 juillet 2009
Canyon, La Bravone, Pianello
Participants : Valérie L, Patricia et
Jean S, Jean-Philippe S, Antoine B, Jean-Claude L.
CR à venir
Dimanche 19 juillet 2009
Canyon, La Richiusa, Bocognano
Participants : Laurent B, Jean-Philippe S,
Jean S.
Marche d’approche 55 mn jusqu’au bergeries,
c’est dommage de partir plus bas, le départ
est sympa !
Descente 1 h 15. Faible débit mais suffisamment
d’eau pour tous les sauts. Personne dans le
canyon. Très belle journée !
Dimanche 26 juillet 2009
Canyon, La Richiusa, Bocognano
Participants
ITP : Patricia, Mélissa et Jean S, Jean-Claude
D, David B, Jean-Noël D, Henri F,
Jean-Claude L.
Initiés : Véronique M, Guillaume Z.
17 inscrits, et quelques désistements de
dernière minute, les Soirées de Patrimonio
finissent très tard… Départ club 8 h 15,
arrêt Vivario pour un café stimulant, JCD,
où sont passés les pains au chocolat ?... À
11 h, on est sur les bords de la Gravone.
Marche d’approche une heure quinze jusqu’aux
bergeries, le soleil tape fort. Eau assez
fraîche dans les vasques supérieures mais
cela sera plus agréable dans le parcours
inférieur, à l’exception de la traversée de
l’encaissement terminal où ombre et petit
vent frisquet refroidiront les organismes,
certains ne regretteront pas d’avoir choisi
le haut de combi. Faible débit mais
suffisamment d’eau pour tous les sauts.
Descente 3 h 30, on a pris le temps d’admirer
les paysages, tout le monde est sorti enchanté.
Personne dans la quasi-totalité du canyon, on
sera simplement rattrapé par des jeunes en
shorts avides de sauts dans la partie moyenne et
un groupe de Cors’Aventure dans la partie
terminale. Un pique nique au bord de la Gravone,
avec quelques bouteilles restées fraîches dans
les glacières et les savoureuses pâtisseries de
Patricia et Véronique, clôturera cette très
belle journée.
Mardi 28 juillet 2009
Spéléo, repérages cavités, Santa Maria di Lota
Participants
ITP :
Jean-Noël D.
Le nouveau GPS est arrivé, avec paraît-il une
très grande sensibilité, il faut aller le tester
sur le terrain. L’objectif étant de mettre à
jour notre base de données, notamment nos
cavités décrites avant l’arrivée des GPS. On va
commencer tout prêt, sur Santa Maria di Lota où
trois cavités devaient être précisées : la
grotte du Relais, Grotta di Ghjuvani et Grotta
di A Capella.
Premier arrêt à la grotte du Relais, balade à
pied du cimetière de Partine jusqu’au Relais de
téléphonie. Il a fallu batailler dans le maquis
brûlé en 2003 pour retrouver cette « petite »
cavité (6 m de développement et +2 m de
dénivelé) à la verticale de la falaise nord du
promontoire. Le GPS supersensible avait du mal à
afficher plus de quatre satellites, précision
30 m… un peu normal au pied d’une falaise, en
remontant 5 m plus haut sur le promontoire, la
précision est tombée à 4 m !
Deuxième halte à Grotta di Gjuvani, situé sur
les anciennes carrières de fours à chaux dans la
montée de Miomo. On avait le souvenir que lors
de notre dernier passage, il y a… (après
vérification, c’était en 2003), nous avions été
interpellés par les propriétaires de la villa
dont il fallait traverser le jardin, que le
terrain était privé et que dorénavant il
faudrait contourner le jardin, assez normal ! On
tente quand même, entrée dans le jardin et
signalement de notre présence à une charmante
dame qui semble être la propriétaire de lieux.
Spéléo, CDS2B, GPS, nécessité de passer pour
aller pointer la grotte sur la carte et trouver
un passage dans le maquis… Elle trouve notre
démarche très honnête car elle se souvient de
bonshommes avec des sacs rouges qui traversaient
son jardin sans rien dire et avait trouvé cela
très impoli ! ! Elle accorde la possibilité de
passer et nous conduit jusqu’aux limites de son
jardin sur le sentier en nous précisant qu’un
propriétaire a posé des barbelés et que le
sentier est envahi par le maquis. Intrépide, on
enjambe le barbelé, une partie du short y
restera… et on s’enfonce dans les arbousiers et
les salsepareilles. Après moult griffures, on
débouche dans la carrière et on commence à
chercher l’entrée sur la paroi gauche mais rien,
au bout d’un quart d’heure, balafré de partout
par les salsepareilles, il faut faire
l’hypothèse que l’entrée est enfouie dans les
ronces et qu’il faudra revenir avec la machette…
en fait à six ans d’écart c’est la même erreur
de mémoire, il faut aller jusqu’au second front
de taille ! (précision retrouvée en relisant la
fiche topo au retour…). Retour à la villa où la
propriétaire offre un point d’eau pour laver les
blessures du maquis. Et accepte que pour la
prochaine fois nous passions dans son jardin
sous réserve de la prévenir, le numéro de
téléphone est sur la fiche topo. De toute façon
ce ne sera pas bien fréquent…
Dernière halte sur Santa Maria, grotta di A
Capella à Figarella, où l’entrée est maintenant
« fermée » par un portillon, il faut refaire la
topo car le ressaut d’entrée d’1 m n’existe
plus.
Au retour, halte au Trou d’Alzetu sur la commune
de Ville di Petrabugno.
Dimanche 2 août 2009
Canyon, La Ruda, Corscia
Participants
ITP
:
Antoine B, Jean-Claude D, Jean-Noël D,
Jean-Claude L, Laurent B, Patricia, Melissa et
Jean S, Jean-Philippe S.
Initiés :
Richard G (ITP), Véronique M, Guillaume Z.
La navette se réalisera sans raté (pas tout à
fait, on ne dira pas quel JC a failli oublier
ses clés en bas !), ceux qui étaient
présents en 2008 ou auront lu attentivement les
comptes rendus comprendront cette introduction.
Jean a laissé sa voiture à l’arrivée du canyon
et les clés avec… Les initié(e)s souffriront un
peu moins que la semaine précédente, la marche
d’approche étant quasiment toute en descente,
rien à voir avec la grimpette de la Richiusa !
On est surpris dès l’arrivée par le faible débit
d’eau, ceux qui l’ont pratiqué en début de
saison nous montrent les zones où l’eau
tourbillonnait et où Patricia a failli se noyer,
rattrapée juste à temps par son galant mari. Il
y avait quand même de quoi faire de jolis sauts
dans une belle eau à température agréable, le
shorty pouvait suffire. Pas de soucis pour les
initié(e)s, rappels et sauts n’ont pas présenté
de difficultés majeures et tous ont reconnu
l’attention et la qualité de l’encadrement.
Au pont génois, seul Jean-Phi, notre vétéran
aguerri a sauté (deux fois !), dont une fois
pour Jean qui a du rentré par le sentier,
victime d’un traumatisme à l’oreille lors d’un
saut. La majorité du groupe continuera la
descente jusqu’au pont de la Scala.
On terminera la sortie par un sympathique
pique-nique sur la piste de la Petraleccia.
Canyon del 2 de Agosto
Acceso muy bonito casi en llano sobre piedras
escalanodas que parecian hechas para acoger
nuestros pasos (mas facil que la ultima vez).
El agua era menos fria que el week-end anterior.
Faltaban toboganes, pero fue todo precioso en un
paisaje de sueňo que me parece solo existe en
Corsega.
Veronica
Lundi 3 août 2009
Spéléo, repérages cavités, Barbaggio, Poggio d’Oletta
ITP :
Jean-Noël D.
Fin
de soirée venteuse, on hésite un peu à aller sur
les crêtes. Les pompiers sont en alerte et il y
a même un car de CRS sur la route du Pigno. En
premier l’Avaloir, toujours bien bouché par des
cailloux depuis notre dernière visite de 2008.
Une surprise au GPS, la localisation précise l’a
fait passer de Bastia à Barbaggio, la limite de
commune doit passer à quelques mètres à l’ouest.
Puis visite au trou des Niçois (en attendant
qu’il devienne un aven, qui sait…). Les piquets
brûlés sont toujours bien posés, une petite
visite rapide pour prendre des photos
(profondeur 2 m, développement 6 m…).
Suite sur Teghime, pour retrouver notre « aven
de Teghime », appellation encore un peu
présomptueuse car il doit développer encore
moins que le Niçois ! Emprunter la piste de la
carrière puis celle qui monte à droite vers la
crête et d’après les souvenirs, le trou s’ouvre
sur la première crête herbeuse. Lors
de la dernière désob’ en février 99…, on s’était
abrité du vent derrière le 4x4, il doit être sur
cette crête, mais rien… que des ronces ! On
reprend le 4x4 pour continuer la piste des
crêtes et retrouver le bon endroit. Précision,
la piste est en très bon état, quasiment
accessible en VL. Mais après trois arrêts,
retour en arrière, ce ne peut être que la
première crête. Bingo, il était là bien enfoui
dans les ronces, en dix ans, la végétation a
repris ses droits.
Pour finir U Tafunu di U Cudi, que l’on
retrouve en empruntant le sentier menant aux
voies d’escalade de Canarinco, et qui part
devant l’embranchement pour le Pigno. Beau
sentier jusqu’aux voies et ensuite le maquis
reprend ses droits, mais c’est encore
praticable. Par contre l’entrée du trou est bien
enfouie dans les ronces… Il faut revenir les
visiter de temps en temps nos petits trous !
Au retour, le car de CRS est stationné près du
4x4, je vais avoir droit au contrôle d’identité,
il n’y a que les incendiaires qui se baladent
dans le maquis les jours de grand vent. Eh non,
ils doivent somnoler ou jouer aux cartes.
Mardi 4 août 2009
Spéléo, repérages cavités, Casanova, Corte
Participants
ITP
:
Jean-Noël D, Jean-Claude L.
Invitée :
Véronique M.
Un record, 14 cavités en une seule sortie : Trou
de la RN Francardo, Valetto (entrée principale
et sortie secondaire), trous de Valetto 3 – 4 -
5, trou de la Carrière, trou JBC, trou du Seau,
porches de San Gavino 1 – 2 – 3, trou de la RN
Valetto, trou de Licetto, ouf ! On a pas tout
visité… simplement des repérages GPS et quand
même trois topos (Francardo RN, Valetto RN et
Licceto), la plus longue atteignant tout juste
10 m.
L’entrée de Valetto est encombrée de ronces, et
le trou JBC est enfoui sous les ronces, on est
passé devant sans le voir ! Pour Francardo RN,
jolis boyaux en conduite forcée dans du calcaire
bien lisse, pas d’espoir de suite. Licceto
semble définitivement obstruée. Seule espoir,
Valetto RN, qui se situe en bas d’une faille
issue de la grotte de Valetto et qui semble se
prolonger sous la RN, il n’y a qu’un gros
caillou à faire sauter, un simple pied de biche
pourrait suffire. Un bémol, de l’autre côté de
la RN, on est plus dans le calcaire, on retrouve
le schiste.
La sortie se conclura par un agréable pique
nique dans l’abri rocheux en contrebas du trou
de Licceto, où coule une source sous l’ombrage
de figuiers. Le dallage a été refait et sous
l’œil de la Madone et de Saint Antoine, le rosé
frais était délicieux.
Vendredi 14 août 2009
Canyon spécial "FT", La Purcaraccia, Quenza
Participants
ITP et FT : Jean-Claude D, Guy
G, Jean-Claude L.
FT : Augustin V, Florent N,
Jean-François T, Jean-Louis B, José F, Marc
L.
"Et
si on se faisait un canyon entre
collègues ?". Une idée
lancée un peu en l'air, et qui s'est
finalement concrétisée ce vendredi.
Parmi ces collègues d'une ancienne
administration d'état figurent 3
topi, d'où la présence de ce petit
compte-rendu sur le site du club.
Nous sommes des lèves-tôt à FT,
rendez-vous à 7h00 au rond-point de
Ceppe, et après récupération
d'Augustin à Lucciana, direction le
grand sud. Un rendez-vous café est
fixé à Aléria (on a bien dit Aléria,
A-lé-ria ...). Et vers 9h30, nous
voilà garés peu après le col de
Larone. Préparation rapide, chacun
récupère son sac, sa combi, son
casque et son baudrier et nous voilà
partis par le joli sentier. En pente
douce et à l’ombre tout d’abord,
histoire de nous échauffé
tranquillement, celui-ci se met
ensuite au soleil et s’élève
franchement vers les cimes.
Forcément, ceux qui sont addictes au
tabac et à la bière-canapé le
regrettent ! Quelques poses plus
tard, nous voilà au départ du
canyon. JL et JCL donnent les
recommandations habituelles et
expliquent le fonctionnement du
descendeur. C’est parti pour les
descentes en rappel, les toboggans,
les quelques sauts et de nombreuses
parties de rigolade. Un groupe pro
est là aussi et nous impose une
longue attente au 2ème
rappel. Des nuages
s’accumulent
sur les hauteurs et nous avons même
droit à quelques énormes gouttes.
« Mauvais temps » temporaire car le
soleil
revient et reprend ses droits. Le 3ème rappel
est équipé par la vasque suspendue
et c’est déjà la fin. Retour par le
même itinéraire qu’à l’aller. Sur le
bord du chemin des traces de besoins
naturels. C’est malheureux que
certaines personnes, venant
apprécier les beautés de la nature,
ne soient pas capables d’un peu plus
de discrétion, ce n’est quand pas
difficile de s’écarter un peu plus
du passage et de recouvrir d’un
cailloux les mouchoirs jetables et
autres …
Une fois aux voitures, nous décidons
de pique-niquer avant le pont de
Calzatoju. Il y a beaucoup de
voitures garées avant celui-ci, il
en reste juste assez pour nous caser
derrière un Patrol. Tiens-tiens,
mais on le connaît ce Patrol, ne
serait-ce pas celui de Marcel ?
MARCEL, MARCEL, où es-tu ? MARCEL,
sors de ton trou. Et que voit-on
arriver, notre retraité FT, notre
Marcellu clandestinu apparait en
pleine forme, surtout au niveau
abdominal ;-) Décidément c’était une
sortie FT jusqu’à l’après canyon. Un
pique-nique topinesque suit avec
bouteilles, charcutailles, fromages,
etc. etc.
Retour vers Bastia, sauf pour Marc
qui restera faire un peu de tourisme
dans le sud. Les bouchons routiers
remplacent ceux des bouteilles,
Ghisonaccia, Moriani, Folelli, Torra,
Casamozza, Ceppe, la coupe est
pleine, long le retour à l'écurie !
Dimanche 16 août 2009
Canyon, La Bravone, Pianello
Participants : Emilie C, Aurore N, David
B, Henri F, Jean-Claude D, Jean S, Jean-Claude L.
Mi-août,
l'eau se fait rare dans les canyons, lequel
pourrait-on faire ? Pourquoi pas la Bravone, il
reste toujours bien alimenté, même en plein été.
Passage au local pour prendre le matériel,
récupération d'Emilie à Lucciana, une petite pause
café et nous voilà partis.
Si la
route de la côte orientale est une peu monotone,
celle qui suit, entre la plaine et Pianello, n'est
pas triste, saturation de virages garantie !
Enfin
arrivés au pont sur la Bravone, nous nous préparons
rapidement et prenons le chemin amont rive droite
qui mène à la 1ère cascade. Pas de girolle cette
fois-ci, contrairement à la sortie du 14 juillet
dernier !
JCD
s'occupe du 1er rappel, y'a encore de l'eau, et
celle-ci est fraiche ! Nous passons ensuite sous le
pont routier et arrivons au 1er saut. Celui-ci a un
goût de reviens-y.
La remontée est un peu glissante et délicate, Jean
s'élance de nouveau, pédale en l'air, et ... aie !
Il s'est fait un claquage à la cuisse. Continuer ne
l'inspire pas, la détente de la cuisse est
douloureuse et il préfère regagner les voitures tant
que nous n'en sommes pas trop loin. Le reste de
l'équipe continue lâchement sans lui. La C17 suit
avec un passage bien aquatique sous le bloc coincé
pour les 2 JC. Une plaquette est ajoutée sur la C35
et la sangle du Pi25 remplacée. De nombreux points
restent à sécuriser dans ce canyon, notamment au
niveau des mains courantes. Quelques petits rappels
peuvent être encore équipés. Petit passage hypogée
sous de gros blocs avant la C17. Nous entamons la
remontée rive gauche tout de suite après celle-ci en
nous frayons un passage dans les zones de maquis
ras.
Jean
attend au bord de la route, il a gentiment patienté
pour le pique-nique ... sans ouvrir une seule
bouteille !
Comme
la fois précédente, nous irons profiter du beau
point de vue de Notre Dame des Grâces pour nous
rassasier... grassement.
Vendredi 21 août 2009
Spéléo ; prospection, exploration Cap Corse - Tollare
Participants
:
Albert D, Noël R.
C’est en kayak de mer, depuis le petit village
de Tollare à la pointe du cap corse, qu’Albert
et Noël décident de partir explorer la grotte
située en bas de la tour génoise d’Agnello.
Le kayak est chargé et c’est parti. Les courants
marins nous sont défavorables, mais coup de
pagaie après coup de pagaie nous arrivons enfin
à l’entrée de la cavité. Il faut maintenant
abandonner l’embarcation sur les rochers et
poursuivre à la nage. L’exploration de la grotte
peut commencer.
Il s’agit d’une grotte marine où l’on ne peut
progresser qu’à la nage. Le porche d’entrée
présente de belles dimensions ― 5 m de large par
7 m de haut environ. La galerie unique est
quasiment rectiligne, longue d’environ une
quarantaines de mètres, large de 5 m environ au
départ, elle se rétrécit au fur et à mesure de
la progression, le sol remonte également et sur
la fin nous avons pied. Le plafond, lui aussi
s’abaisse. La cavité se termine par un boyau
étroit impénétrable. Au-dessus du porche
d’entrée, une brève escalade permet d’accéder à
une salle d’environ 20 m2.
Retour au kayak et c’est reparti dans l’autre
sens. Nous rentrerons sur Bastia très tard, et
arriverons très en retard pour assister à la
réunion de bureau du club.
Dimanche 23 août 2009
Canyon, L'Agnone, Vivario
Participants : Emilie C, Corine B, Henri
F, Jean-Claude D, Jean-Noël D, Patricia et
Jean S.
Canyon de l’Agnone du 23-08-2009
Les seigneurs de l’Agnone.
1h30 de marche d’approche
4h00 parcours
30 minutes de marche de retour
Equipe des preux chevaliers
Jean : Aragorn (le roi)
Jean-Noël : Gandalf (le sage sorcier)
Jean-Claude D : Gollum
Henri : Sam sage (compagnon de Frodon)
Emilie : L’elfe Légolas
Coco : Frodon Sacquet (porte le fardeau des
nœuds)
Patricia : Arwen (promise du roi)
Les
aventuriers à la recherche de l’Agnone
s’engagent dans une forêt pour 1h30 de marche.
Ils croisent des dragons qui se déplacent dans
les arbres ; on dit qu’ils sont «accros aux
branches». Le groupe en selle sur des
« quatre-pattes » préparés par Sam Sage, grimpe
sur un sentier assez raide au départ, mais qui
devient plus agréable ensuite. Les seigneurs
arrivent aux portes du Mordor, enfilent les
armures, et brandissent leurs armes.
A l’assaut !!! Justement ! Le premier saut dans
une eau
glaciale, saisit nos courageux assaillants qui
enchaînent d’autres sauts sympas et un saut
assez étroit ou il faut bien viser ; Fort
heureusement Gimli le nain bigleux n’est
pas là.
Puis une vasque large et très profonde d’où on
peut sauter entre 5m et 11m environ, et un
rappel un peu glissant à cause de la bave
gluante de la sangsue géante.
Ce canyon comporte peu de rappels, mal équipés
voire pas du tout. Pas de toboggan ; pas mal de
marche dans très peu d’eau.
La croisée terminée, les vaillants prennent le
chemin du retour pour se ravitailler. Après une
telle bataille, il faut reprendre des forces.
L’elfe Légolas dépose une tarte aux pommes
d’amour ; Gandalf offre un cake aux perles de
corail ; Arwen un cake aux émeraudes et une
tarte aux pierres d’Ambre ; Sam sage sortit un
coffre rempli de perles blanches et de
cornalines.
Et Gollum ! Ah Gollum ! Évidemment ! Il allèche
nos yeux de son précieux « TITUS ! » mais il ne
l’ouvre pas. Gardant l’espoir fou qu’il reste
son précieux à jamais.
ARWEN
Dimanche 6 septembre 2009
Fête du Sport, place St Nicolas, Bastia
Participants : Corine B, Albert D, Dumè D,
Olivier G, Henri F, Jean-Claude L, Pierre L,
Valérie L, Noël R, Patricia, Mélissa et Jean S.
Traditionnel rendez-vous de septembre, la Fête
du Sport permet aux topi de faire connaître
leurs activités et leur club.
8 h, Henri et Noël chargent tout le matos et
direction la place St Nicolas où Dumè
les attend depuis 7 h 30. Il réserve le stand
que nous allons partager avec la Ligue Corse de
Ski.
Sur les lieux, les uns et les autres arrivent.
Nous nous activons pour assurer la mise en place
du matériel, les triptyques photos organisés par
Corine sont très remarqués.
La journée, ensoleillée, se déroule tout
doucement, nous répondons aux nombreuses
interrogations du public, présentons les
nombreuses facettes de nos activités et assurons
la pub pour les JNSC du mois d’octobre prochain.
Vers 18h, l’heure du démontage est arrivée,
rechargement du matos dans l’autre sens, à 19 h
le matériel est réintégré au local.
Dimanche 20 septembre 2009
Spéléo ; Cast.1, la Salle de la Chèvre ; Cast.3,
la Traversée - Oletta
ITP :
Albert D, Jean-Noël D, Jean-Claude L, David
M, Noël R.
Initié : Charles-Henri C.
Invitée :
Véronique M.
Samedi 26 septembre 2009
Spéléo ; journée nettoyage de la grotte de
Brando en vue de l’organisation des JNSC -
Brando
ITP : Antoine B, Albert D, Dumè D, Olivier G,
Henri F, Pierre L, Noël R, Damien M, Ingrid B.
GCC : Jean-Yves C, Anita H.
Invitées :
Christelle, Marie-Pierre, Jeannine
8 h 30, rendez-vous est donné au local, après le
café, nous chargeons les voitures et partons en
direction de la grotte de Brando. Sur place
Jeannine nous rejoint (c’est probablement une
nouvelle adhérente…). Dumè nous y attend et a
déjà commencé la remise en état de quelques
marches qui donnent l’accès au belvédère.
Tous mettent du cœur à l’ouvrage, les pierres
sont enlevées, les murets remis en état, le
câble électrique est installé, les ronces et les
salsepareilles sont coupées, les allées, les
plates formes, les chemins, ratissées avec
énergie.
Vers 13 h, Marie-Pierre, Christelle et grand
Pierre nous retrouvent sur le belvédère pour les
traditionnelles agapes ― pinard, cake,
grillades, caviar d’aubergines et tutti quanti…
L’après midi, re-belote, on y retourne, les
sécateurs, serpes, pelles, pioches, râteaux se
remettent à chauffer… Nous terminerons la
journée à l’intérieur de la grotte pour replacer
et re-maçonner quelques concessions (sic ! ou
concrétions [ndrl]) saccagées retrouvées sur le
sol.
La journée se termine, les reins sont en
compote, les mains sont illuminées comme des
cabarets par de multiples ampoules, les visages
et les vêtements sont recouverts de poussière.
C’est complètement harassés, que nous décidons
de remballer le matériel aux alentours de 18 h
et de rentrer au local.
Samedi 3 et dimanche 4 octobre 2009
Spéléo ; 4ème édition des JNSC -
Brando
ITP
:
Albert D, Jean-Noël D, Noël R, Antoine B,
Olivier G, Valérie L, Henri F, Damien M, Ingrid
B, Dumè D, Corine B, Pierre L, Philippe C,
Maxime L, Jean-Claude D.
GCC :
Jean-Yves C, Delphine R.
Invitée :
Véronique M, Marie-Pierre R, Ambroise D,
Christelle, Jeannine
De passage le soir :
Patricia et Jean S, Jean-Philippe S, Hubert P.
Organisées
par le Comité Départemental de Spéléologie de
Haute-Corse, (CDS 2B), sous l’égide de la
Fédération Française de Spéléologie, les
Journées Nationales de la Spéléologie et du
Canyon se sont déroulées les 3 et 4 octobre
dernier. Pour cette quatrième édition locale, le
site de la grotte de Brando a été à nouveau
retenu.
Malgré une météo capricieuse, cette
manifestation a connu un vif succès. Un flot
ininterrompu de curieux, emmené par des guides,
s’est introduit dans les entrailles de la
grotte, entièrement éclairée pour l’occasion.
Plus de 300 personnes ont pu découvrir un monde
minéral habituellement peu accessible.
L’inlassable œuvre des gouttes d’eau, associée à
l’horloge du temps qui passe, façonne et cisèle
les paysages délicats, fragiles et enchanteurs
du monde souterrain. Ce fut l’occasion de
sensibiliser tous nos visiteurs et
particulièrement les plus jeunes à la fragilité
de ces merveilles souterraines, la nature
mettant plus d’un siècle pour faire pousser une
stalagmite d’un centimètre…
À l’extérieur, les expositions sur la
préhistoire, les chiroptères, la paléontologie
et bien sûr la spéléologie et le canyon, ont
permis aux nombreux visiteurs de se
familiariser avec ces disciplines. Ce public
nombreux a été comblé.
Le CDS 2B tient à remercier la municipalité de
Brando pour son accueil ainsi que pour
l’assistance technique et logistique qui ont
permis le bon déroulement de cette
manifestation.
Le CDS 2B remercie tout particulièrement les
nombreux participants qui se sont investis
pleinement sans compter leur temps et leur
énergie pour que ces journées soient une
réussite.
Samedi 10 octobre 2009
Spéléo ; aide logistique au tournage d’un film -
Brando
ITP
:
Maxime et Christian D, Jean-Noël D, Pierre L,
Philippe C, Jean-Claude D.
Invitée :
Véronique M.
Corse Canyon (de passage le matin et le midi) :
Franck J, Emmanuel R.
Sollicité le 9 septembre dernier, le CDS 2B
avait accepté la proposition de soutien
logistique souterrain auprès d’une société de
production cinématographique corse située à
Borgo et dirigée par Pierre P. Le thème du
documentaire s’appuyait sur les disparitions
inexpliquées en Corse, notamment celle de Pierre
B, footballeur du SCB disparu mystérieusement
dans les années quatre-vingt dix. Le réalisateur
était à la recherche de lieux mystérieux et
avait flashé sur la grotte de Brando.
Notre soutien devait consister en un éclairage
de la grotte et la création d’un « puits de
lumière » dans la faille de la grande salle. Le
jeudi précédent, après rencontre avec le
responsable électrique de la production, il
avait fallu se rendre à l’évidence que notre
matériel ne suffirait pas à permettre un
tournage dans de bonnes conditions. Besoin d’au
moins 5 kW alors que notre groupe ne pouvait en
délivrer que 1,8… Même en se branchant sur le
tableau du local de pompage ― ce qui avait
gentiment accepté par la mairie de Brando ―,
cela n’aurait pas suffit. Après négociation, la
production a accepté de trouver deux groupes
électrogènes de plus de 2 kW. On aurait même pas
besoin de l’apport de la mairie.
RDV au local où J.-N., JCD et Pierre chargent
groupe et câbles. Juste avant notre arrivée,
l’équipe de Corse Canyon était passée pour nous
donner un coup de main pour tout charger, avant
d’aller descendre le Poggiolo à Miomo. On se
ratera de 5 mn. Puis 10 h 30 sur place aux
Glacières où Christian, Maxime D… et Philippe
viennent étoffer l’équipe. Dix minutes plus
tard, une partie de l’équipe de prod’ est déjà
là, avec les gros bras pour monter les groupes.
Au total, ils seront 9 : Pierre le producteur,
Jean-Pierre son fils qui est l’acteur principal,
Jean-Marie le réalisateur, Renato, grosse
pointure de la lumière dans le cinéma
international, Fred l’électricien, le caméraman,
nos deux roadies et Stéphanie qui fait fonction
de régisseuse, script, etc…
Notre job consistera en fait à monter notre
groupe, tirer un câble de la casetta du gardien
jusque dans la grande salle, où Pierre et
Philippe installeront un tableau avec les prises
et mettre en place trois néons pour sécuriser la
progression dans l’escalier, on ajoutera
quelques lampes acéto. On aura même pas à mettre
en marche le groupe on se branchera sur leurs
groupes. Parallèlement ils tireront un câble
pour éclairer la zone de tournage (grande salle
et boyau du fond) avec deux gros projos de 2 kW.
Tout se passe dans la bonne humeur et
sympathique coopération, pause syndicale vers 13
h, Stéphanie avait prévu des supers sandwiches
pour tout le monde. Visite rapide de Franck et
Manu de retour du canyon, à la recherche de
bières fraîches, mais il n’y a que du rouge… ils
ne resteront pas.
On admirera la patience de Fred qui saura
répondre au perfectionnisme de Renato en matière
d’éclairage. Ils passeront près de deux heures
pour une scène qui durera à peine une minute…
Ils nous filmeront sur plusieurs scénettes
déambulant dans la grotte pour nos archives et
comme pub pour les JNSC 2011.
À 17 h, tout est dans la boîte, en une
demi-heure, le matos sera redescendu et on se
séparera en bas des escaliers en se donnant
rendez-vous pour la projection ou une future
collaboration.
Dimanche 11 octobre 2009
Spéléo ; initiation, visite, grotte des Chauves
souris, Cast.2 - Oletta
Encadrants ITP :
Jean-Noël D, Noël R, Jean-Claude D.
Perfectionnement ITP
:
Valérie O, Patricia S.
Initiée :
Jeanine
Invitée :
Véronique M.
Noël ou une initiée vous raconteront peut-être
le matin, le RDV au local vers 8 h 30, le café,
le départ vers St Flo aux alentours de 9 h 30,
l’arrivée à la barrière de chez
Rossi,
qui était fermée, par chance, Nouri l’ouvrier
agricole était d’astreinte à la cave… et a pu
ouvrir. Puis la montée au trou avec un seul 4x4,
ce qui a nécessité un peu de grimpette à pied
pour trois participants. Enfin le rituel
habituel des visites à Castiglione.
À 11 h 30, J.-N. appelle Noël, ils viennent
d’arriver à l’aire de stationnement de Cast.2.
J.-N. et Véronique arriveront sur le site vers
12 h 30, et après une traversée épineuse du
maquis au milieu des calycotomes (il faut mieux
avoir la combi ou le pantalon), ils rejoindront
l’équipe déjà au bord du trou en train d’équiper
l’accès au P8. Sous la surveillance
attentionnée de Noël, Valérie ― pour qui c’est
une première ― se chargera de l’équipement, en
fait elle équipera et déséquipera toute la
sortie, beau perfectionnement ! Jeannine, un peu
anxieuse, suivra les opérations de près, c’est
sa première excursion souterraine (après
Brando…).
13 h 15, l’heure des agapes, JCD nous allumera
le feu ― merguez et côtes de porc ―, et en apéro
ce sera champagne pour fêter le changement
d’année de J.-N., il entre dans les 57… Puis
salades, charcut’, fromage à point avec
confiture de figues aux noix maison, pudding et
Noël fera griller ses premières châtaignes à
Castiglione. Un avant-goût de Ghisoni (dans
trois semaines). TPAM : deux heures ! À 15 h 15,
on se dirige lentement vers la main-courante.
Valérie teste son amarrage, suivi de JCD,
Jeannine doit suivre ― sous l’œil de Noël ―,
mais ça bloque, impossible de se lancer dans le
vide, elle sera à deux doigts de renoncer….
Patricia
passera devant pour lui montrer la simplicité du
geste (facile à dire mais le premier saut dans
le vide est toujours générateur d’angoisse chez
les initiés). Finalement elle se lancera. J.-N.
fermera la palanquée. Pendant ce temps Véronique
se fera dorer au soleil chaleureux de ce mois
d’octobre. Elle se réserve pour l’initiation en
falaise du 24 prochain.
Visite du Grand Réseau jusqu’en bas de
l’escalade, très haut nous entendons nettement
les cris de chauves souris et leurs battements
d’ailes. Séance photos au milieu des blocs de
concrétions. Puis retour à la base du P8.
Petite crise d’essoufflement pour Jeannine qui
décide quand même de poursuivre. Cela ne fait
qu’une heure que nous sommes sous terre, on a le
temps de rendre visite au Nouveau Réseau.
Passage de l’étroiture sans appréhension,
descente de l’éboulis, arrêt juste à l’étroiture
des os et pour finir, on décide de remonter dans
l’escalade de la trémie pour voir les zones
concrétionnées et le plafond. L’escalade est
toujours un peu limite et la désescalade encore
plus, le remplissage de terre et blocs est assez
instable (certes les concrétions sont très
belles mais ce n’est pas une zone pour les
initiations, se contenter du fond).
Au retour, Noël tient à emmener Valérie et
Jeannine voir ses perles des cavernes… dans la
petite salle blanche, pendant que J.-N., Pat et
JCD entament leurs sorties. Ils seront sous le
soleil déclinant vers 17 h 30. Il faudra
attendre 18 h 15 pour le trio des Perles sortir,
la pénombre tombe sur Cast.2. TPST : trois
heures.
Le retour vers les 4x4 se fera dans le noir, les
calycotomes seront encore plus agressifs…
Dernière frayeur, on a failli ne pas retrouver
les clés du Disco°… Ouf, le portail est toujours
ouvert et enfin retour sur Bastia, vers 20 h 30.
Jeannine nous raconte ses premiers pas sous
terre :
« Dès notre arrivée au local, nous avons listé
le matériel et vérifier le bon fonctionnement
des piles pour l’éclairage des casques. Les sacs
remplis, nous sommes partis. Sont présents :
Noël, Jean-Claude, Valérie, Patricia, Jeannine.
À Castiglione 2, Valérie, supervisée par Noël,
fera la mise en place des pitons nécessaires à
la descente du trou : pose des crochets
d’amarrages sur la paroi et au fur et mesure de
l’avancement, apprentissage des nœuds pour la
main courante qui va assurer notre descente au
trou. Jean-Noël et Véronique nous rejoindrons
pour le repas de midi. La descente du trou ne se
fera qu’après le repas.
Après nous être tous munis de notre matériel
(combinaison, baudrier, croll, serpentine [sic],
longes, descendeur, poignée avec sangles où se
loge le pied pour la remontée, casque) il est
environ 15 h quand nous amorçons la descente du
Cast.2. Jean-Noël se joint à nous pour la visite
du site. Descente sur corde d’une hauteur de 15
m et non sans appréhension pour Jeannine qui
fait ce jour ses premiers pas de spéléo.
Le palier est atteint. Sur notre gauche, nous
commençons à amorcer des passages chaotiques et
glissants car le sol est jonché de guano,
fientes des chauves souris, ressemblant par sa
teinte noire à du terreau. L’odeur qui en émane
est acide, les gaz qui s’en dégagent empêchent
une bonne oxygénation dont on s’habitue assez
rapidement. Le couloir emprunté est relativement
large permettant à chacun de se déplacer en
fonction des ses aptitudes.
Notre
arrivée a perturbé les chauves souris
“rhinolophes” qui commencent leur période
d’hibernation et nous le témoignent par leur
agitation dans une danse permanente de va et
vient. Le couloir est assez plan dans cette
partie du trou mais plus nous descendons sous
terre et plus nous retrouvons des concrétions de
calcite aux couleurs différents et aux formes
bizarres : La Vierge et l’Enfant, une tête de
renard, des stalactites et stalagmites de
gabarits différents, des parois entièrement
recouvertes de calcite blanche dont l’aspect
fait penser à des coulées de neiges et dont les
cristaux renvoi des lumières scintillantes, par
endroits des tapis de dentelles appelés gours…
Après quelques photos prises par ci par là, nous
remontons au premier palier pour emprunter sur
notre droite une chatière relativement étroite,
à plat ventre et les pieds d’abord. Valérie et
Noël recommencent à poser des crochets
d’amarrage. La
chatière passée, nous descendons une paroi
abrupte de 5 m encaissée dans une fente. Le
passage est étroit. Nous rencontrons des dolichopodes ainsi qu’une chauve souris qui
n’a pas l’air de se soucier de notre présence.
Assurés par nos crochets de sécurité, nous
amorçons une pente raide remplie de guano. Nous
crapahutons, nous escaladons des rochers jusqu’à
une sorte de “crèche” miniature préservée par
des stalactites et stalagmites rassemblées en
colonnes formant une sorte de rideau naturel et
donnant à cet endroit une impression de “sacré”.
Nous rebroussons chemin pour accéder à d’autres
endroits tout aussi magiques. Le groupe s’est
partagé en deux. Jean-Claude et Patricia, guidés
par Jean-Noël commencent leur remontée. Noël,
Valérie et moi-même allons jusqu’à une salle
blanche que l’on emprunte difficilement à plat
ventre afin de ne pas abîmer les concrétions en
formation. Nous nous attardons devant la
splendeur de la salle qui semble contenir des
trésors fabuleux. Les gours de cette salle
blanche ressemblent aux alvéoles des nids
d’abeilles tant ils semblent ciselés,
étroitement liés, protégeant “des perles de
grottes” de différentes tailles comme autant de
bijoux dans des écrins. L’aspect est mat et la
couleur gris perle convient à leur nom. Tout
semble magique, spectaculaire. Nous quittons la
salle à regret et reprenons le chemin du retour.
Valérie et Noël ferment la marche afin de
récupérer le matériel d’amarrage et la main
courante. Jeannine n’a plus de lumière à son
casque et panique à l’idée de grimper la paroi
abrupte. Aidée par Noël, elle y arrive tant bien
que mal. Tout en haut, sur la gauche, il y a la
chatière et presque la fin du périple sous
terrain. La remontée ne semble pas si facile
tout compte fait car c’est sur le tas que
Jeannine apprend l’utilisation de son matériel.
Dur, dur par moment… mais l’appréhension
dépassée, tout semble OK ! !
Valérie et Noël arrivent les derniers et se
restaurent un peu avant de reprendre les 4x4. Il
n’est pas loin de 20 h quand nous rentrons au
local. Nous répertorions et nettoyons le
matériel emprunté pour notre sortie. »
Samedi 17 octobre 2009
Sortie sportive : Le grand rappel. (Région de
Corte)
La journée organisée par Alain T a rassemblé un
grand nombre de participants. 100 mètres de
rappel pendulaire… Cela ne se rate pas !
La météo est capricieuse en cette mi-octobre,
avant même le lever du soleil, l’obscurité est
zébrée par de nombreux éclairs et le tonnerre
gronde. De grosses gouttes de pluie tombent sans
discontinuer.
Le rendez-vous est donné à 8h à la boulangerie
« le point chaud du golo ». Coco n’est pas là
malgré les coups de téléphone insistants de
Noël pour la réveiller.
En attendant une improbable éclaircie, nous
sommes restons tous attablés devant les
chocolats chauds et les cafés croissants.
La pluie et les éclairs redoublent, quelle
décision prendre ?
Plus tard, un coup de téléphone passé à la
caserne des pompiers de Corte ne nous encourage
pas. Nous prenons alors, la sage décision de
reporter cette sortie.
Les uns rentrent chez eux. Les autres, Jeannine,
Marie-Pierre, Ingrid, Antoine, Damien, Philippe
C, Olivier et Noël se retrouvent au local devant
un nouveau café.
Plus tard, enfin réveillée, Coco les rejoint.
Entraînés par je ne sais plus qui, les unes et
les uns se mettent à nettoyer, à ranger, Coco et
Marie-Pierre entreprennent de réaliser
l’inventaire de la bibliothèque et de ranger les
livres dans son meuble. Les garçons fixent aux
murs les panneaux de photos, réalisent le
système qui permet de remonter l’écran de
projection au plafond, démontent et remontent
les vitrines….. Les agencent, repeignent le
comptoir, trient les documents, parfois
poussiéreux du bureau…… midi sonne ; le repas en
commun se prendra au local.
L’après-midi, Damien et Ingrid nous quittent, on
verra arriver Philippe E, Patricia et Jean,
donner un coup de main.
L’aménagement du local se poursuivra jusqu’à
tard.
Le lendemain après midi, Coco, Marie-Pierre et
Noël se retrouvent de nouveau au club pour
poursuivre les travaux entamés la veille.
Arrivant de Corte aux alentours de 19 h, Antoine
les rejoint. Plus tard les filles partent et nos
deux compères vont poursuivre leurs travaux
jusqu'à 23h.
Il est temps de rentrer, nous nous apprêtons à
partir, quand tout à coup revoilà Corine. Elle
revient au local pour continuer à travailler
encore une partie de la nuit. Elle a emmené avec
elle, dans un ramequin, un excellent tiramisu.
Est-il utile de préciser ici, quel a été le
funeste sort de ce gâteau ?
Samedi 24 octobre 2009
Spéléo, initiation et perf - Falaise
du Bourreau, Bastia
Repérage cavité,
Grotta Suterratta,
Barbaggio
Encadrement
: Dumè D, Pierre L, Olivier G, Jean-Noël D,
Noël R, Jean-Claude L.
Perfectionnement : Antoine B, Jean-Claude D.
Initiation : Véronique M, Jeannine S, Henri
F, Jean-Baptiste C, Damien M.
Soutien moral : Marie-Pierre R, Philippe B.
Suterratta
épisode 2, JCL
et Nono profiteront de la présence du berger
pour se faire montrer l'emplacement d'une grotte
sur la route de Poggio d'Oletta. Ils n'avaient pu la
trouver 1 an auparavant, "vous voyez l'arbre
en bord de route, et ben la grotte est 30 m en
contrebas" avait indiqué alors le berger,
mais des arbres, y'en a ... Cette fois-ci, il
montrera précisément la position de la grotte et
les deux spéléos s'empressent d'y descendre.
L'entrée, en partie appareillée, est
accueillante. Eclairé par les téléphones
portables, la 1ère salle, d'une trentaine de
mètres
de long est rapidement explorée. Mais la
faiblesse de l'éclairage et le berger qui attend
en bord de route nous incite à stopper la visite. Retour à
la falaise avec une forte envie de revenir, mais
mieux équipés.
Retour à la falaise.
Une superbe journée d’automne avec un
déroulement traditionnel d’une journée en
falaise. 5 voies équipées, Anto et JCD, en perf,
se chargent des grandes voies. JCD s'occupera
également de scier les quelques branches qui gênent
le saut dans le vide de la tyrolienne. Deux
bonnes heures pour les agapes autour des
grillades et du vin nouveau, le Primu Vinu. Et
la tyrolienne, où il y avait la queue ; il a
fallu clore les descentes à 17 h, avant que le
soleil ne se cache derrière la crête de Teghime.
Dimanche 25 octobre 2009
Spéléo, initiation aux techniques de la
spéléologie alpine, Cast.1 - Oletta
Encadrants ITP : Antoine B, Jean-Claude D,
Jean-Noël D, Olivier G, Noël R, Robert L.
Perfectionnement ITP : Marie-Pierre R.
Initiés : Ingrid B, Jean-Baptiste C, Henri F,
Véronique M, Jeannine S, Philippe B.
Castiglione 1, je connaissais déjà la position
du trou ― m’y étant rendue au moins deux fois ―,
la seconde fois en tant qu’accompagnatrice pour
la beauté du paysage, le calme et bien sûr
l’indispensable pique-nique. Dimanche, j’ai
enfin pu expérimenter une première excursion en
grotte verticale. Évidemment l’entraînement en
falaise ne fut pas inutile. Tout s’est très bien
passé au point de vue sécurité, encadrement,
bons conseils aux bons moments. La descente du
puits d’entrée se fit sans aucun souci, une
première attente avant de continuer vers le
« balcon » puis la fameuse déviation légèrement
plus difficile à cause du rocher glissant ― où
Jean-Noël sans être longé (si ! sur la déviation
– ndlr -) m’a aidée à déplacer le mousqueton ―,
puis l’ascension en répartissant les efforts
entre tractions sur les bras et poussées sur les
jambes pour rejoindre Marie-Pierre, qui comme
moi avait peiné un peu pour arriver à l’alcôve.
Lorsque Marie-Pierre et moi avons essayé de
retirer le croll, ce fut impossible et grâce à
l’aide de J.-N., qui toujours sans être longé
(si ! il est remonté sur la corde de
progression… - ndlr-) et nous a rejoint à la
force des bras, nous y sommes enfin arrivés.
Heureusement pour moi que j’ai pris le temps de
m’ôter la corde d’entre les jambes, car j’ai
failli être coincée par la tension de la corde.
Nous y avons fait une petite sieste assez
confortable avant de rejoindre Noël et
Jean-Baptiste qui nous attendaient pour
redescendre à nouveau. Attente un peu longue
mais qui nous a permis d’admirer maintes
concrétions, des mites et des tites qui nous
entouraient ; l’une d’entre elles (un peu
particulière) m’avait d’ailleurs aidé à
faciliter une dernière poussée sur les jambes
pour rejoindre Marie-Pierre. Cette attente fut
néfaste pour l’un d’entre nous mais les choses
se sont arrangées… digestion difficile (les rats
vont se régaler – ndlr -). Une voix lointaine
nous a fait comprendre à Philippe et à moi,
qu’il fallait rebrousser chemin car pour
plusieurs raisons la descente se révélerait
difficile pour nous. C’est reparti vers le bas.
On s’écorche un peu les genoux et nous amorçons
la dernière petite descente en rappel depuis le
« balcon » avant de remonter les puits.
Il faisait complètement noir et merci
Jean-Claude D… qui m’a hissée hors du puits
(paraît-il que j’ai trouvé des excuses pour
profiter de sa force, au lecteur de juger). À
l’extérieur, il faisait nuit noire, nous étions
restées cinq heures dans le trou. Dommage qu’il
n’y ait pas de grotte à vendre comme à Grenade
(les casas-cuevas) très caractéristiques de
cette province d’Andalousie.
Résultat des journées : encadrement très
satisfaisant, très bonne ambiance et soleil
resplendissant, digne de notre île d’adoption.
Véronica
Vendredi 30, samedi 31 et dimanche 1er novembre 2009
Spéléo, visite, travaux à la Casetta - Ghisoni
ITP : Ingrid B, Antoine B, Jean-Claude D,
Jean-Noël D, Jean-Claude L, Noël R.
Initié(e)s :
Véronique M, Jeannine S.
Invité(e)s :
Jean-Baptiste C, Marie-Pierre R, Christelle R,
Théo, Georges R, Maxime R, Marine, Mouskif.
Vendredi :
Avec un rdv au local à 17 h, on allait arriver à
la casetta en pleine nuit ! Préparation
du matos, attente des retardataires, cela nous a
permis de voir arriver plus tôt que prévu la
tribu R... Prévus demain matin, ils ont
réussi à être prêts pour ce soir, Noël nous
avait plutôt habitué à l’inverse jusqu’à
présent. La caravane se met en branle vers 18 h,
4x4 bien chargés. On récupère Jeannine et Ingrid
au passage, Jeannine prendra sa voiture. C’est
vendredi soir, il faudra autant de temps pour
aller de Bastia à Casamozza que de Casamozza à
l’Inzecca ! le trio des 2 JC et Anto s’arrêtent
à Borgo prendre les plaques de plexi pour la
véranda. Retrouvailles au pied de la piste vers
20 h 30, où les R… ne tarderont pas à nous
rejoindre. On s’entasse dans les trois 4x4, à 12
et un chien cela laisse encore de la place.
Grimpette de la piste dans le noir, heureusement
qu’on la connaît par cœur. La piste est plus
confortable, on voit des traces de chenillettes,
un bull a du passer niveler. Le trio des 2 JC et
Anto ne peuvent s'empêcher de faire quelques
haltes pour ramasser des sanguins.
Arrêt au col, encore quelques sanguins, puis fin
de la piste aux bergeries. Après c’est la
jungle, rien n’a changé depuis la visite éclair
du 2 mai dernier. Toujours autant d’arbres
abattus en travers de la piste sous les
châtaigniers. Il va y avoir du boulot demain… En
attendant il faut rejoindre la casetta
avec toute la logistique pour dormir et manger.
Heureusement la lune est pleine et éclaire bien
mais la progression au milieu des arbres tombés
est assez pénible. Au moins trois rotations
seront nécessaires.
À l’intérieur, peu de dégâts, pas mal de
poussière sur la mezzanine, deux verres de
lampes à pétrole cassés (faut-il les remplacer
ou mettre des lampes tempêtes à la place ?). Le
panneau solaire a rempli son rôle, la batterie
semble chargée et les néons fonctionnent. Les
plus pressés et les habitués
installent leurs couches puis c’est l’heure de
l’apéro, Jurançon, Muscat… Puis, il ne faut pas
se laisser abattre, demain on aura besoin de
forces, on se met à table, il est bien 23 h ; un
plat bien roboratif, du cocido ― sorte de
pot au feu espagnol avec jambon espagnol, veau,
bœuf,
poulet et pois chiches. On ne sera pas couché
avant 1 h 30. Demain, certain(e)s se plaindront
qu’il y a eu des ronfleurs, pourtant Christian
et Maxime n’étaient pas là…
Samedi : Le réveil ne se fera pas à
7 h pétantes, d’une part Dumè n’était pas là et
d’autre part, les premiers réveils spontanés se
sont faits à 8 h 30. Le ciel est bien dégagé,
une belle journée en perspective. Après le ptit
dèj’, les équipes vont se constituer. JCL part à
la prise d’eau remettre en place la crépine,
derrière J.-N. coupe les troncs tombés sur le
tuyau, pendant que Anto et Ingrid les rangent et
nettoient le sentier. Noël et Mouskif suivront
et en profiteront pour ramener pieds de moutons,
girolles et lactaires. Une fois le sentier
dégagé, il faut raccorder les morceaux de tuyau.
On passera pas mal de temps dans la zone
escarpée juste après la rivière. C’est là que
Mouskif nous fera une frayeur : glissant sur les
aiguilles de pin, il tombera de 5 m de haut dans
le lit de la rivière au milieu des blocs, le
museau en avant. Il y laissera un bout de dent
et une plaie de la gencive et sera bien abattu
le reste de la journée. Fort heureusement il
recommencera à gambader le lendemain. En fin de
matinée l’eau coule au robinet ! La gente
féminine va enfin pouvoir faire la vaisselle… on
ne peut pas être au bois et au
robinet !
Pendant ce temps JCD a attaqué la piste sous les
châtaigniers et en quelques heures l’homme à la
tronçonneuse a nettoyé les 200 m encombrés de
branches… 13 h, pause syndicale, regroupement
autour du sanglier apporté par JCD. Fabuleux,
tendre, parfumé… On mangera à l’intérieur car le
soleil commence à jouer à cache-cache. À 15 h,
il faut retourner au taf’. Tâches de
l’après-midi : Anto, M.-P. et JCL s’attaquent à
la véranda, J.-N. et Véronique au sentier
jusqu’au parking tandis que le reste de l’équipe
terminent la piste. D’autres cuisineront,
vaisselleront, sudokuront… il y a toujours de
quoi faire à Ghisoni. Un peu cassés, et la nuit
tombant précocement, on rapatriera la casetta
vers 17 h 30. Pour s’installer dehors, apéro et
châtaignes à la lueur des bougies. D’autres
resteront au chaud près de la cheminée pour
jouer à différents jeux de société. De quoi
patienter jusqu’à 20 h pour changer de table et
s’installer à l’intérieur pour les grillades.
Mais les estomacs commencent à saturer… certains
ne mangeront qu’un petit morceau de figatelli.
Les plus fatigués seront couchés vers 22 h, eh
oui ! mais d’autres résisteront bien plus tard !
Dimanche :
Bonne nuit mais toujours des insomniaques qui
entendent des ronflements partout…
il faut s’habituer aux branches de châtaigniers
qui craquent sous le vent (mais il n’y avait pas
de vent !). Lever plus précoce vers 8 h, ciel
encore plus bleu que la veille et les nuages ne
feront pas d’apparition de la journée. Au
programme, le trou ; vers 10 h, JCL et Anto
partent pour explorer le P51. En
attendant J.-N., Noël, JCD couperont du bois,
aidés par d’autres petites mains. Midi, départ
de JCD, Ingrid, Noël, Jeannine, J.-N. et
Véronique pour la descente vers le royaume des
ténèbres. Vers 12 h 30, on se regroupe auprès de
l’entrée et JCD nous fait l’Albert… il a oublié
son torse à la voiture. Le temps d’y retourner,
on change l’ordre des descentes. 13 h, en
premier plongent Noël et Jeannine, puis JCD et
Ingrid et en derniers J.-N. et Véronique. On
confie JCD à Ingrid pour aller au Musée,
il reconnaîtra être un peu fatigué après sa dure
journée de bûcheronnage de la veille. On fera
bien car il nous rejouera l’Albert deux ou trois
fois.
Derrière
les deux vieux briscards emmèneront les
impétrantes jusqu’à la margelle à -30 m.
Descentes sans souci et longées à la margelle,
elles piafferont d’impatience pour aller plus
loin, mais notre expérience du trou nous a
appris à être modeste. Il faut savoir en garder
sous la pédale. Les fractios suivants sont plus
techniques, notamment celui plein pot où nos
équipeurs n’avaient pas mis de boucle, non
nécessaire puisque les initiés s'arrêtaient plus
haut, et le passage de la lucarne qui demande un
peu de pratique. Quelques photos à la margelle
puis remontée de Noël et Jeannine. Tranquille et
sans souci. Pendant ce temps, les visiteurs du
Musée arrivent à la margelle, JCD est bien
fatigué et Ingrid ravie… J.-N. et Véronique
empruntent la corde de retour, remontée
également sans problème et sortie sans souci. À
14 h 45, toute l’équipe d’initiation est de
retour
au bord du trou.
J.-N. et Noël en manque de corde, replongent
dans l’abîme à 15 h pour retrouver l’équipe d’explo
du P51.
15 h 08, ils sont au Musée et entendent
JCL qui annonce les préparatifs de retour. Ils
ont plantés 6 spits pour progresser en vire dans
une faille étroite avec 30 m de gaz. En bout de
vire, on aperçoit un puits remontant et la
faille qui fait un coude, il faut aller jusqu’au
bout ! Le temps qu’ils remontent, Noël remet de
l’ordre dans les figurines du Musée, les
dolichopodes avaient bousculé nos œuvres
d’art. Arrivée de JCL, J.-N. commence sa
remontée vers 15 h 40, chargé du perfo et de la
trousse à spit. À 16 h, sortie du puits, un
petit détour vers le Trou de l’Arbre Mort
pour relever les coordonnées GPS puis retour
à la casetta. Pendant ce temps, sont
arrivés à pied Georges le frère de Noël, son
amie Marine, son fils qui lui est monté en quad.
On se croise alors qu’ils montent au trou
attendre l’équipe.
Vers 17 h, tous se retrouvent de retour à la
casetta. Il est enfin l’heure de manger ―
pour ceux qui ont crapahuté ―, les sédentaires
et débutants ont terminé il y a bien longtemps.
On savoure les grillades de M.-P., fin des
fromages, ultime tournée de bouteilles (il ne
restera qu’une survivante), un peu de verdure
pour calmer les intestins, les sanguins et
girolles seront oubliés, tant pis pour nous et
tant mieux pour les sangliers, et vient l’heure
du rangement. Tous s’activent
à laisser la casetta en état pour la
future visite. La batterie est à plat et les
néons s'allument faiblement. Il faudra prévoir
un autre système, ajouter un autre panneau
solaire ou pourquoi pas relancer le projet de
pico-centrale électrique ?
Départ 19 h, descente dans la nuit éclairée par
la lune. Au retour il était prévu de passer par
Migliacciaru pour récupérer la machine à bières
et les fûts pour les 25 ans des topis. En cours
de route, à 1 km du but, un appel de Philippe
C…, pour nous prévenir que rien n’est prêt ! On
s’arrêtera quand même, le temps d’écluser une
bonne bière locale. Enfin retour sur Bastia, il
est presque 22 h
Pour la prochaine visite : Penser à amener du café, quelques
bonnes bouteilles, des sacs poubelles 130 l
résistants, des bougies, des allumettes, du
produit vaisselle le plus écolo possible.
Feu d’amitié et de cheminée,
Tapis de feuilles mortes et de châtaignes,
Horizon bouché par la sérénité des arbres
Dans leur sommeil à peine frôlés
Pour leur laisser reprendre haleine,
Feu de cheminée et parfum de terre
Où respirent les fougères
Et les captives girolles
De tapis aux couleurs d’automne.
Une petite cabane là-haut perchée
Dans le silence de la forêt,
Entre la rivière et les châtaigniers
Fut témoin de notre feu de cheminée et d’amitié.
Véronica
Samedi 7 novembre 2009
Spéléo/canyon, journée "techniques cordes",
Falaise de l'Epingle, Barbaggio
Participants
: Ingrid B, Corine B, Véronique M,
Philippe C, Damien M, Jean-Noël D, Maxime L,
Antoine B, Jean-Claude L.
Cette journée "techniques cordes" commence au
local par une révision générale des nœuds de
corde et de sangle. Le portique des combis
servira de support !
Tout le monde se retrouve ensuite à la falaise
de l'épingle qui se prête bien pour cette
journée d'entraînement. Proche de Bastia, en
bord de route avec des places pour se garer et
un terre-plein gazonné pour le pique-nique, que
demander de mieux ?
Après les traditionnelles grillades, 3 équipes
se forment :
-
JN fera une séance d'initiation aux techniques
spéléo spécialement pour Véro,
-
Antoine s'occupera d'Ingrid, Damien et Philippe
pour apprendre à équiper un canyon,
-
JCL initiera à l'équipement spéléo Coco et Max,
plantés de spits compris. Ingrid équipera
également une voie en technique spéléo.
Il
faudra y revenir pour finir d'équiper les voies
entamées et pourquoi pas en créer d'autres.
Samedi 14 novembre 2009
Les 25 ans !
Le 14 novembre dernier dans la Salle Polyvalente
de Lupino, se sont réunies plus de 90 personnes
pour souffler les 25 bougies du gâteau
d’anniversaire d’I Topi Pinnuti.
L’association bastiaise fait partie du paysage
sportif et scientifique da la ville depuis
maintenant un quart de siècle. En Haute-Corse ce
sont trois spéléologues Philippe S, Alain B et
Georges M, qui, réunis par la même passion –
celle de l’aventure et de l’exploration du monde
souterrain – ont porté en octobre 1984
l’association I Topi Pinnuti sur les
fonds baptismaux, (la chauve-souris étant le
symbole international de la spéléologie).
Depuis le temps a passé et la colonie de
chauves-souris s’est agrandie, ce sont
aujourd’hui 61 adhérents qui composent
l’effectif de cette dynamique association. Les
nombreuses explorations souterraines ont permis
au fil du temps de découvrir, de topographier et
d’établir l’inventaire de près de 170 grottes et
gouffres insulaires, représentant près de
8 500 m de galeries, puits et autres chatières…
De nombreuses études (paléontologie,
archéologie, entomologie…) sont également menées
en collaboration avec des professionnels de ces
disciplines. Les spéléologues participent ainsi
à l’agrandissement du territoire insulaire et à
son étude intime.
Les années 90 ont vu arriver une nouvelle
discipline issue de la spéléologie, le
canyonisme. Cette activité aquatique attire de
nombreux pratiquants, qui n’hésitent pas en
toutes saisons à parcourir chemins et maquis
afin de descendre les cascades en rappel et
glisser le long des toboggans naturels.
Le club remercie tous les participants grâce à
qui cette soirée s’est déroulée dans une
excellente ambiance et donne rendez-vous dans 25
ans pour de nouveaux passionnés et de nouvelles
aventures.
Samedi 21 novembre 2009
Spéléo, exploration, topographie, Grotta
Suterratta, Barbaggio
ITP : Jeannine S, Véronique M, Christian
D, Jean-Claude D,
Dominique D, Jean-Noël D, Noël R, Jean-Claude L.
Invités :
Gabriel R, Théo E.
Indicateur
: Henri P.
Suterratta
épisode 3 :
une belle journée,
d'un beau mois de novembre, d'une vrai sortie
spéléo, et qui commence, comme il est coutumier
maintenant, par un bon café au local. Le matériel,
en partie préparé le jeudi, est complété par le perfo et les éclateurs chimiques,
"on ne sait
jamais" dixit Nono.
Tout le monde se
retrouve ensuite sur le bord de la route peu
avant la carrière désaffectée de Poggio d'Oletta.
Henri P, notre indic, est là. Noël s'occupera de
le "cuisiner" amicalement sur d'éventuelles
autres grottes. Il parlera d'un gouffre sur la
crête au sud de Téghime où les cailloux tombent,
tombent ...
Pendant ce temps,
Dumè, Christian et les 2 JC démaquiseront le
passage afin de sécuriser l'accès à la grotte.
Ils se
retrouveront rapidement dans la grotte avec
cette fois-ci un éclairage adapté (voir CR du 24
octobre dernier). Une galerie basse suit la
grande salle d'entrée à l'endroit où s'étaient
arrêtés Nono et JCL lors de la 1ère visite. Une
dizaine de ce qui semble être des Grands
Rhinolophes volent autour de nous. Une grande
stalagmite, des gours remplis de guano, quelque
sapins d'argiles, une belle coulée blanche, un
dernier ressaut et c'est la fin. La galerie se
rétrécit et une petite lucarne laisse espérer
une suite que l'on aperçoit sur quelques mètres.
Il faudra faire parler la poudre. JN, Véro,
Jeannine et Gaby nous rejoignent en fin de
matinée pour les grillades que nous ferons en
bord de route. L'après-midi sera consacré à la
topo, pendant que Christian et JCL feront de la
prospection aux alentours.
Suite au prochain
épisode ...
Dimanche 22
novembre 2009
Spéléo, relevés GPS, grottes de Brando, Brando
Participants : Jean-Noël D, Véronique M.
Une
balade autour de la grotte de Brando pour
relever les coordonnées GPS de l’entrée sup’ en
dessous de la maison du Commandant, et de ce que
l’on croyait être Brando 2 et qui serait en fait
Brando 3… La vraie Brando 2 est une entrée au
milieu du front de taille de la carrière, citée
et explorée le 2 avril 2000 par Philippe S et
François F (voir compte-rendu). À revoir… Brando
3 est un trou à rat de 3 à 4 m de développement
(non visitée ce jour mais décrit par Dumè D)
partant à droite d’un abri sous roche semi fermé
par un mur en pierres sèches.
Retour par le sentier de la carrière, la route
de Mausoléo puis le bord de mer. On voulait
repérer la Grotte du Palazzo, mais il faisait
trop sombre. D’après les coordonnées GPS
existantes (François F), elle serait en
contrebas de la grande villa se trouvant à
droite vers le nord après les Glacières (le
Palazzo ?). Le mieux serait d’y accéder par la
plage de l’Arinella.
Dimanche 29 novembre 2009
Spéléo, désobstruction, Grotta Suterratta, Barbaggio
ITP : Véronique M, Antoine B, Dominique
D, Jean-Claude D,
Jean-Noël D, Noël R, Jean-Claude L.
Invités :
Christelle R alias Youcuncun, Théo E.
Suterratta épisode 4 : le rdv de 8 h 30 au local s’est étalé jusqu’à
9 h 45… et il manquait encore JCD quand nous
sommes partis. Pas de pluie mais un libeccio
croisé avec un mistral glacial qui nous a saisi
quand on est descendu des voitures, cela
rappelait le blizzard du Causse Bondons pour les
anciens (oui Antoine les vecchii sont
toujours vigoureux !). La plupart décideront de
s’habiller à l’abri dans la grotte à part JCL
qui affrontera les morsures d’Éole.
Vers 11 h, la colonne se dirige vers le fond de
la galerie. Antoine et Dumè attaquent le front
de taille à la massette et à la pointerolle,
secondés par Théo, très actif à la pelle,
Christèle à l’évacuation des déblais pendant que
Noël prépare le matériel de désintégration et
veille au stockage des cailloux. Derrière J.-N.
et Véronique reprennent des points de topo et
complètent l’inventaire photographique. JCL part
prospecter dans le maquis environnant au pied
des falaises situées en contrebas. Pas de
départs, mais de belles falaises qui auraient pu
servir de site d’entraînement si elles étaient
plus proches de la route.
Au fond, les premières epxlosions retentissent,
d’abord quelques tris au Bazola, pour en
montrer l’usage à Antoine, mais rapidement on
fera péter la vraie puodre. Au moins cinq tris,
tous très efficaces. On attaquera l’étroiture
remontante à sa base pour travailler dans de
bonnes conditions. Entre temps JCD s’est
réveillé et a rejoint l’équipe du front de
taille, puis c’est le tour de JCL et des
topographes. On se retrouvera bientôt à neuf
dans la salle du fond… Et il faut repasser
l’étroiture d’accès avant chaque tri. Christèle
et Véronique joueront les boutefeux avec
plaisir.
13 h, retour à l’entrée. JCL rentre pour le
couscous familial, le reste de l’équipe
s’installe à l’abri du vent qui souffle de
l’ouest. Montage du foyer et concours de
dégustation de figatelli, chacun ayant
tenté de débusquer le meilleur spécimen.
Finalement celui du Casino ne sera pas si
mauvais, mais celui de Moriani, bien qu’un peu
plus sec (plus de foie) sera quand même plus
savoureux… Bilan trois figatelli et trois
bouteilles. À retenir également salade de pommes
de terre à l’ail de JCD et pudding de Véronique.
Retour
au front, JCD et Dumè reprennent leur travail de
sape de plus belle. Travail d’équipe à la
chinoise ou la vietnamienne, JCD et Dumè percent
et cassent, Antoine et Théo aux caryons et au
buorrage et à la pelle ; derrière les petites
mains s’affairent, Christèle et Véronique tirent
terre et cailloux et en bout de chaîne, J.-N. et
Noël stockent et aplanissent l’aire des déblais,
le sol en pente a disparu… il faudra revoir la
topo ! Au bout de cinq nouveaux tris les accus
commencent à peiner, c’est bientôt le dernier
tri. Les bras de JCD et Dumè montrent quelques
signes de fatigue, mais quelle énergie ! On ne
passe toujours pas. On repasse l’étroiture,
rangement du matériel de tri. Un dernier buom !
et JCD et Dumè voyant qu’il ne reste plus que
terre et cailloux retrouvent une dernière
énergie pour élargir. Enfin ! on va pouvoir
passer, on laisse Théo se faufiler, une vraie
première. Derrière il peut se redresser, mais ce
n’est pas une grande galerie. Le reste des
gratteurs suit les uns après les autres. On peut
se redresser, on se retrouve dans une faille de
1 m de large pour une hauteur de 3 m ; devant
une lame décollée et un gros becquet rocheux
arrêtent la progression. Il résistera à nos
coups de massette. Deux mètres plus loin la
faille se poursuit très étroite mais on semble
croiser une autre faille un peu plus large et
qui redescendrait… Plus d’accus, il faudra
revenir pour faire ptéer. En hauteur il se
pourrait que cela corresponde avec le boyau sup’
qui part à droite avant l’étroiture d’accès à la
salle terminale. Il faudra vérifier avec le
projecteur.
On repart un peu déçu mais l’important c’est
d’avoir tenté et surtout d’être passé. Encore un
dimanche sympa… et c’est pas fini !
Samedi 5 décembre 2009
Spéléo, relevés GPS, grotte A Leccia Torta —
Castiglione — / 20 ans GCC - Omessa
Participants : Jean-Noël D, Véronique M.
Après ITP, c’est au GCC de fêter leurs 20 ans.
Le Groupe Chiroptère Corse est né en 1989, au
sein de l’Association
Cortenaise de Spéléologie, elle-même créée en
1974 (premier club de spéléologie de
Haute-Corse !). En 2005, il a pris le statut
d’association à part entière pour le devenir le
GCC, gardant le nom de ACS en codicille,
continuant à rester dans la mouvance spéléo,
adhérant à la FFS et faisant partie du CDS 2B.
Petite réunion très chaleureuse dans le local du
club à Omessa, où se retrouvèrent une trentaine
de personnes, beaucoup étant inconnues du
président du CDS 2B, c’est assez normal, le GCC
a 30 adhérents mais seulement 9 sont à la FFS.
Buffet très bien garni, arrosé d’une Cuvée
Spéciale du vintenaire, un gâteau délicieux, où
l’on a pu admirer à la coupe la dextérité du
président.
Avant
de retrouver nos amis du GCC, nous avons projeté
un détour par le village de Castiglione, au pied
des Aiguilles de Popolasco, pour relever les
coordonnées GPS et photographier l’entrée d’une
cavité que l’on n’avait pas visitée depuis 2001,
A Leccia Torta. Cavité citée dans le
Rémy
(visite le 22 août 1948), s’ouvrant en
contrebas du village, sous le mur du parking. En
2001, lors d’une visite de A Sapara qui se
trouve plus bas sur le cours de la Terriola,
nous avions fait une rapide explo de cette
cavité qui se développe dans une des nombreuses
failles de l’éperon calcaire sur lequel est bâti
ce village. Le fait que la rumeur évoquait que
ces failles servaient de fosses d’aisances aux
habitations et que des traces marrons avaient
été observées dans la cavité (sûrement des
écoulement ferrugineux), avait peut-être freiné
les ardeurs de visite… le fait est que la topo
était toujours en attente.
Départ bien tard de Bastia et arrivée sur site
vers 16 h 20, il faut faire vite, la nuit est là
vers 17 h. Descente dans les terrasses par
l’escalier et recherche de l’entrée
(1,50x0,50 m) dans les ronces. Mais les
souvenirs sont trop lointains et imprécis… rien
ne revient en mémoire. Un éperon calcaire, une
entrée qui semble correspondre, mais cela semble
queuter, difficile de se faufiler, on est
habillé pas trop crados (pour aller à la
réception du GCC…). Au bout d’une demi-heure,
pas d’autre entrée, il faut se résigner à
remonter vers le village. Là, trois personnes
discutent en se réchauffant autour d’un feu de
palettes. Présentations, engagement de la
conversation, précisions sur l’objet de la
visite… Pas de problèmes, la grotte est en
dessous et le monsieur nous montre l’éperon
calcaire. On redescend, mais rien de neuf et ses
indications restent vagues ; sa sœur descend
nous prêter main forte pour la recherche, elle
avait visité la grotte étant jeune ― mais elle a
45 ans, cela date donc un peu… Il faut se
résigner à remonter car la nuit tombe vite. On
retrouve notre indicateur. En fait ce monsieur
s’appelle Elie
C…
et est cousin avec Daniel
S…,
le premier président de la LISC, avant notre
bienveillant (…) président actuel et Pascal
T…
qui l’a précédé. Il habite Francardo et monte
régulièrement au village voir sa mère. Il
connaît également l’entrée de la grotte dite de
Castiglione 2, qui s’ouvrirait par un P5
dans une cave et qui déboucherait sur un réseau
d’une quarantaine de mètres… inespéré ! mais
l’excitation retombe, car le propriétaire est
décédé et la maison est en indivision. Il se
trouve qu’il est un des successeurs mais ne peut
ouvrir la cave sans l’accord des autres
propriétaires… Il faudra voir un peu plus tard,
on comprend qu’il faut arrêter la négociation,
on reprendra contact avec Dany ― qui avait
visité le réseau et pourrait peut-être faire un
croquis de mémoire et peut-être intercéder en
notre faveur dans quelques temps. Il est
d’accord pour nous montrer l’entrée de la cave,
elle est GPSée ! Chemin faisant, il nous raconte
l’histoire d’un ancien qui serait descendu dans
une puits d’une vingtaine de mètres qui
s’ouvrait sur la place du village avant qu’elle
ne soit bétonnée et qui serait arrivé dans une
grande salle. Cette anecdote recoupe celle
racontée dans le
Rémy
(M. Paul
Maestracci, qui avait fait visiter la
cavité à P.-A.
Rémy
en 1948, rapporte qu’un maçon serait descendu
d’une vingtaine de mètres dans un gouffre).
Ayant raconté l’histoire le lendemain à Noël,
celui-ci a proposé de rencontrer le maire pour
lui proposer de retrouver l’emplacement de
l’entrée du puits sur la place du village,
ouvrir et installer une dalle en verre et
éclairer le puits, cela ferait une attraction…
Intéressant ?
La nuit est profonde, direction Omessa.
Dimanche 6 décembre 2009
Spéléo, désob’ ; Grotta Suterratta - Barbaggio
ITP : Mireille G, Valérie A, Jean-Claude D,
Dumè D, Jean-Noël D, Olivier G, Véronique M,
Noël R.
Invité(e)s : Alona G.
Suterratta épisode 5 : encore un dimanche sympa… et c’est pas fini !
Sur ces belles paroles, on s’était quitté la
semaine dernière, la tête rempli de galeries, de
puits, de boyaux, derrière ce becquet rocheux
qui nous barrait la route. Et les rêves sont
devenus réalités ! ! On est passé !
Week-end découverte prévu à Butrone puis à Lano,
mais faute d’inscrits, on s’est vite décidé pour
la poursuite de l’explo de Grotta Suterratta.
Atelier caryons le jeudi soir, chargement à
blocs des accus. Regroupement au local 8 h 30 –
9 h, la plage horaire s’élargit, café, on
retrouve Émilie qui reprend contact après une
absence de plus de quatre mois pour grosse
douleur au genou. Dumè a déjà préparé tout le
matos et en route vers Teghime. Beau soleil et
moins de vent, on peut se changer en bord de
route.
10 h 30,
l’équipe est dans la première salle, JCD ne
tarde pas à filer vers le champ de tri (après
une petite erreur d’aiguillage…) et s’attaque au
fameux becquet, chargement du caryon ; pendant
ce temps, Émilie perce son premier trou, on a
décidé d’élargir l’étroiture d’accès à la Salle
d’Attente. Un premier tri, vite suivi d’un
deuxième, JCD et Dumè évacue des gros moellons
dans la Salle d’Attente. Côté étroiture, le tri
a aussi été efficace, Olivier et J.-N. terminent
le travail à la massette, l’accès est devenu un
boulevard. Entre temps, on vérifie une
éventuelle continuité entre le boyau supérieur
et la Salle du Becquet avec le projo mais aucune
lumière, il est borgne. Encore quelques tris de
confort et le passage du becquet est franchi.
Pendant ce temps, Valérie nous a rejoint, à
moitié dans le noir, son éclairage étant
capricieux, mais au bruit, elle ne pouvait pas
nous rater ! Émilie doit nous quitter.
Devisant de choses et d’autres, Olivier et
J.-N., d’un seul coup s’aperçoivent que le
brouhaha qui venait de la Salle d’Attente s’est
tu, ils sont tous passés derrière l’étroiture
terminale et le passage du becquet a été
franchi. C’est la ruée vers l’inconnu. On
s’empresse d’aller les rejoindre. On frotte
encore pas mal au becquet et après, surprise, on
remonte à droite sur deux mètres, passant sous
un bloc coincé pour déboucher dans un
élargissement de 1,50 m de large où l’on se
tient debout à trois. Il y a là Dumè, JCD et
Valérie tous excités comme des poux, car devant
Noël est parti… cela continue dans un puits
étroit vertical, où il a pu descendre en
désescalade jusqu’à un palier situé une dizaine
de mètres plus bas et là un vide d’au moins
5-6 m l’arrête, il va falloir baudard et corde.
On décide de faire la pause, d’aller faire péter
maintenant les bouchons, Olivier doit également
rentrer.
On reste manger devant la grotte, un peu à
l’ombre mais à l’abri du petit vent. Mireille et
Alona sont arrivées juste à l’heure pour fêter
l’évènement. Lard toscan aux aromates (dit de
Colonnata, séché dans les mines de Carrara),
boudin et figatellu grillés, salade à l’ail de
JCD, café et panetta en dessert, les agapes
habituels.
À
peine deux heures, JCD et J.-N. sont déjà
repartis au front. But, faire ptéer le caillou
dans la remontée après le becquet. Un tri
suffira à le faire epxloser, encore un ou deux
tris de confort pour le bas et le passage
devient très facile. Alona fera son premier tri.
La Salle d’Attente devient de plus en plus
encombrée de déblais, que Valérie et Véronique
tentent de ranger du mieux possible… Noël, JCD
et Valérie repartent vers le puits de l’espoir,
pendant que Dumè, Mireille et Alona doivent
rentrer. Véronique et J.-N. reprennent la topo à
partir de la Salle d’Attente, mais bientôt
Véronique se plaint d’essoufflement et de
fatigue, J.-N. ressent également une certaine
oppression, un coup d’œil au détecteur de gaz,
on est à 34 ppm de CO, la Salle d’Attente est un
point bas où se sont accumulés les gaz de tri,
on a contrôlé après chaque tri et les pics
atteints étaient de 100 à 150 ppm. L’attente
dans cette atmosphère enfumée et avec un taux un
peu élevé de CO expliquait ces symptômes, ils
décident de sortir prendre un peu l’air frais.
Cela arrangera les choses immédiatement.
Véronique restera un peu récupérer au soleil et
J.-N. retourne à la topo.
Personne dans la Salle d’Attente, on fera la
topo tout seul. Valérie est en haut de la
remontée, JCD au palier et Noël presque au fond…
au moins 15 m plus bas ! L’engagement dans le
puits est un peu rasteg, il faut se faufiler
entre concrétions et becquets mais cela se
descend bien, on verra pour la remontée… Arrivée
au palier, en dessous il y a les trois lumières,
mais c’est plein vide, on s’assied au bord, les
jambes pendantes, cherchant les appuis et Noël
crie « Pas par là, par derrière ! », en effet ce
plein pot de 6 m où il s’était arrêté le matin
se shunte par l’autre bord du palier, il a
suffit d’un bon coup de massette et il est
passé. Poursuite en désescalade toujours étroite
et on se rejoint ― tout en faisant la topo, du
-90 partout mais il faudra l’habiller. La place
est juste, Valérie, puis JCD remonte pour que je
puisse rejoindre Noël. On est à nouveau sur un
palier de 1 m puis un petit plan incliné qui
donne sur un orifice de 1x0,50 m où l’on devine
un vide encombré d’éboulis 5 m plus bas et cela
semble s’élargir et partir en plan incliné… Mais
là il faut absolument une échelle ou une corde.
Noël me laisse rêver devant ce vide et entame sa
remontée. On reviendra dans quinze jours (non,
entre temps le programme a changé, ce sera le
week-end prochain…).
Il faut remonter, les prises sont bonnes, on
arrive bien à se faufiler entre les becquets.
Regroupement à la Salle d’Attente. Il y a moins
de gaz. Véronique est venue nous retrouver. Il
reste suffisamment d’accus pour trier deux fois,
un peu de confort pour le passage dans la Salle
du Becquet. Difficile d’arrêter JCD, il a
terminé avec l’accu de la torche ! Torche qui
revient de loin, lors de son arrivée au palier
en première, elle a échappé des mains de Noël
pour s’éclater 6 m plus bas, le réflecteur a
sauté mais Noël a tout réparé.
Il est 17 h, on sort à la nuit. Les yeux de nos
spéléos brillent dans la nuit, une vingtaine de
mètres de première, un P2O et ça
continue !
Mercredi 9 décembre 2009
Spéléo, relevé entomologique,
reprise topo, première
; Grotta I Mori - Cagnano
ITP : Jean R, Jean-Claude L, Jean-Noël D,
Véronique M.
Association Troglorite :
Jean-Michel L
et
encore Jean R.
Le 6 juin dernier, nous avions vainement cherché à repérer au moins le départ du sentier
d’accès à cette cavité, visitée, topographiée
mais non photographiée en 2000, et ce bien
qu’étant passé auparavant chez M.
Scartabelli Dany, berger, chasseur et
également meunier à Cagnano, qui nous y avait
emmené la première fois. Dans les jours qui
suivirent, Jean, Jean-Michel et Albert y
retournèrent accompagnés de notre ami meunier
pour enfin y mettre pieds et y déposer quelques
pièges à insectes. Ils avaient marqués leur
passage en entaillant au passage les arbustes à
coup de serpette. Ce qui nous a été fort utile
ce jour, mais nous avions le GPS en cas de perte
de sente.
Objectifs
du jour : relever les pièges, photographier et
fouiller dans tous les coins au cas où. Départ
traditionnel du club vers 9 h 30 mais après de
multiples arrêts en cours dont on vous passe les
détails, on se regroupe sur la piste de Pietracorbara vers 11 h !
La montée durera
environ une heure, nos guides hésiteront peu. Au
passage quelques champignons, trompettes des
morts, pieds de mouton, cèpes, peu mais une
petite omelette possible. À midi arrivée sur le
plateau rocheux. C’est l’heure du barbecue, les
figatelli sont là.
Entrée dans la faille d’entrée à 13 h 15,
progression au milieu de ce qui est en fait une
gigantesque trémie, qui craint un max en
certains endroits. Surprise, de nombreux petits
rhinolophes sont en hibernation, 47 au total, ce
qui est surprenant pour le Cap Corse d’après nos
amis du GCC. En farfouillant, J.-C. ouvre un
pertuis qui donne sur un ressaut de quelques
mètres, une première ? Déception, en fait J.-N.
en se faufilant vers le fond, rejoint J.-C. au
milieu du ressaut où il avait balancé l’échelle.
Il s’agissait du R5 de la topo de
2000, mais avec un autre départ. Au fond une
grande salle d’où part un conduit amenant au
point le plus bas de la cavité à -23 m, du
connu. Pose de pièges dans cette zone un peu
humide.
On remonte fouiller dans le réseau supérieur.
J.-C. met à jour en face du pertuis du R5,
un départ un peu serré et bien inconnu cette
fois-ci. J.-N. et Jean attendent un peu plus
loin, ne croyant pas trop à la trouvaille, mais
il ne reviendra que vingt bonnes minutes plus
tard ! Cela continue bien, il faut se
résoudre à topographier. Ressaut de 3 m, faille,
étroiture, petit ressaut et fin sur comblement
de faille par trémie. Une originalité, une
strate de terre rouge
en bout de faille. Au total plus de 20 m de
première. De leur côté, les deux acolytes
avaient également découvert un pertuis donnant
sur un ressaut vertical d’environ 4 m. Au retour
J.-C. installe l’échelle et part vers l’inconnu.
Une dizaine de mètres plus loin, après un autre
ressaut, il débouche dans le réseau inférieur au
niveau du R5, un shunt dans cette
gigantesque trémie et il y en a sûrement
d’autres mais désober dans cet environnement est
plus que risqué…
Satisfaits de leurs découvertes, c’est l’heure
de ressortir, on a bien passé deux heures trente
sous terre. Pendant ce temps Véronique et
Jean-Michel devisaient en se réchauffant autour
du feu de camp. Il est l’heure de reprendre la
descente, le soleil se couchera bientôt. En
moins de trois quarts d’heure, on sera aux
voitures. Il ne faut pas rater la réunion du CD
du CDS qui doit débuter à 18 h 30. On arrosera
cette petite première et il faudra reprendre la
topo.
Samedi 12 décembre 2009
Spéléo, désob’ ; Grotta Suterratta - Barbaggio
ITP : Valérie L, Emilie C, Antoine B,
Jean-Claude D, Dominique D, Christian D, Maxime
D, Olivier G, Noël R, Jean-Claude L.
Invité(e)s :
Christelle R, Théo E.
Suterratta épisode 6 :
une équipe motivée se retrouve au local pour un
nouvel épisode du feuilleton spéléo de cette fin
d'année 2009. Café, préparation un peu longue du
matos, arrêts pain et croissants, la matinée est
bien avancée lorsque tous le monde
se retrouve sur le petit parking. Le vent est
frisquet, voire glacial, seuls 2 hurluberlus se
changent en bord de route, ça fait moins de
poids à porter. C'est vrai que la grotte est
loin, au moins 5 mn de marche et 20 m de
dénivelé !
Tous le monde trépigne d'impatience pour faire
cette première tant attendue depuis la dernière
visite (voir CR du 6 décembre). Honneur à
JCD qui se charge de l'équipement. Une corde de
30 m est fixée dés le départ du puits sur 2
amarrages naturels, puis désescalade jusqu'au
palier qui avait arrêté la progression, il reste
encore ces 5 m de l'espoir. La corde est
fractionnée sur une grosse lame rocheuse,
l'échelle est envoyée dans le vide. JCD s'élance
dans l'étroit passage, la faille s'élargie et le
fond est rapidement atteint. C'est sa 1ère
première ! Joie modérée de JCD qui constate vite
que la faille se rétrécie à nouveau. Certes ce
n'est pas la fin, mais la suite est sévère.
Quelques blocs coincés sont enlevés, les
cailloux lancés dans la fente
ricochent longuement sur les parois, y'a bien
une bonne douzaine de mètres encore. Il faudra
de nouveau faire parler la puodre mais les
estomacs crient tous en cœur : "Non, on verra
ça après manger !". Faussement résignés,
tout le monde se retrouve à l'extérieur.
Christian et Max sont déjà partis, tant pis. Le
feu est déjà en cours.
On
y croie de plus en plus à ce trou. Pour preuve,
une table est confectionnée à l'aide de grosses
dalles de pierres plates. Le barbecue est
opérationnel et les figatelli se succèdent, les
bouteilles aussi. Le feu de bois compense le
soleil qui n'arrive pas à passer par dessus la
crête montagneuse.
Après les clémentines, les hostilités
reprennent. Pendant que JCL fait une petite
sieste dans la salle d'attente, Dumè, JCD et
Nono feront des tris de confort afin de
faciliter la descente au fond. Les caryons sont
bourrés au papier journal mouillé, le mesureur
de CO s'affole, 80, 120, 200, 360 ppm ! Faut pas
s'éterniser, il n'y a pas beaucoup de courant
d'air et le CO met du temps à se dissiper. Nous
nous contenterons de 3 tris, la prochaine fois
on bourrera avec du papier alu et on refera les
mesures.
A la fois déçus et plein d'espoirs, nous
améliorons encore notre table avant de partir et
rentrer au local.
Samedi 19 décembre 2009
Canyon de Noël
;
le
Bevinco ; Olmeta di Tuda
Corse Canyon : Alexandra P, Adeline F,
Béatrice W, Franck J, Erick R, Jérôme A, Pascal
C, Laurent A, Emmanuel R.
ITP : Henri F.
Santa Claus made in Corsica
Comme chaque année, l’association Corsecanyon
organise la sortie de Noël au cœur d’un canyon.
Pour 2009, nous avons choisi le 19 décembre
comme date de rassemblement. Les gorges du
défilé du Lancone ont été désignées comme
parcours, un magnifique site pour cette réunion
conviviale.
En quelques jours nous arrivons à motiver plus
d’une dizaine de personnes pour fêter cet
événement qu’est la venue du Père Noël sur notre
île.
Il n'y avait plus qu’à prier que le beau temps
soit au rendez-vous, après une semaine d’intempéries qui s’abattaient sur la
Haute-Corse. Au beau milieu de la nuit nous
sommes réveillés par de gros grondements, nous
ne sommes ni au jour de l’an pour entendre la
mitraille, ni à une époque propice aux
attentats, c’est donc l’orage qui nous réveille.
La journée va-t-elle être ratée ?
À
notre surprise, au petit matin, nous constatons
que la neige est tombée à basse altitude
(300 m), mais également que le ciel bleu est
présent ! On ne peut pas rêver mieux que cette
blancheur hivernale pour accueillir comme il se
doit le Père Noël. À midi et demi, l’ensemble de
l’équipée est présente au rendez vous. Du haut
des gorges nous remarquons également que la
neige est présente dans le canyon. Chacun revêt
son habit de lumière et son fameux chapeau à
pompon, pour se retrouver quelques minutes après
dans les premières vasques.
Un étrange défilé rouge et blanc sillonne les
encaissements, sauts, toboggans et quelques
rappels de ces drôles de bonhommes de fêtes
égayent la rudesse d’un ruisseau en hiver. Deux
heures de descente intense dans la joie et la
bonne humeur, nous ramènent au parking où un feu
de joie est réalisé avec quelques palettes et de
nombreuses bûches. Les vivres sortent des
véhicules. Nous voyons passer des bourriches
d’huîtres, du foie gras, des quiches maison,
sans oublier la charcuterie locale et ses
figatelli qui seront cuits au feu de bois.
Chacun commente la journée, les rires sont au
rendez-vous sous l’influence de quelques très
bonnes bouteilles et cela jusqu’à la nuit…
Le rendez-vous est déjà pris pour l’année
prochaine, et surtout pour le canyon de l’An
dans moins de deux semaines … À suivre …
Samedi 19 décembre 2009
Assemblée
Générale de la LISC, Ligue Insulaire
Spéléologique Corse
Local de
Montesoro, Bastia.
Ambiance animée, très animée pour cette AG !
Pas de grand enjeu, les bilans traditionnels de
l'année passée ont été présentés. Le principal
point était l'élection d'un nouveau membre en
remplacement de Marie-Hélène et au remplacement
de notre trésorier Francis qui est parti à
Tahiti. Antoine Boschi est
élu triomphalement et à l'unanimité au Comité
Directeur et au poste de trésorier !
Composition du Comité Directeur modifié :
Jean-Claude LA MILZA, Président
Franck
JOURDAN, Vice-président
Corine
BONNAL, Secrétaire
Antoine BOSCHI, Trésorier
Jean-Noël
DUBOIS, Secrétaire adjoint
Francis MARAVAL, correspondant de la LISC à
Tahiti
Maxime
LE GUILLOU, Responsable communication en sursis
Poil
au ...
Dimanche 20 décembre 2009
Spéléo, désob’ ; Grotta Suterratta - Barbaggi
ITP :
Jean-Claude D, Jean-Noël D, Véronique M, Noël
R.
CorseCanyon :
Franck J, Alexandra P.
Invité(e)s :
Christelle R, Théo E.
Petit dèj’ au local, l’équipée un peu réduite
était cependant hypermotivée, JCD tenait
absolument à trouver un raccourci pour déboucher
Place Tiananmen pour le Nouvel An ! Une
première, Franck sera de la partie accompagné
par Alexandra. Après un petit briefing sur les
techniques de tirs, direction Teghime pour les
spéléos tandis que les canyonistes fileront par
le Lancone.
Au-dessus de l’hôpital, « Route barrée », on
oblique à droite vers Suerta. Et là, à
l’embranchement de la route de Cardo : « Route
barrée » ! Après avoir posé l’hypothèse que
c’était vraisemblablement à cause de la neige
qui couvrait les crêtes au dessus de Bastia, on
décide de contourner le barrage symbolique.
Jusqu’à Suerta, aucun souci, mais après le pont,
la route est entièrement verglacée, on est à
l’ombre. Deux véhicules sont bloqués dans la
descente. On ne s’arrête pas, en seconde ça
monte bien. On aurait mieux fait de prévoir les
4x4. La montée de la décharge est au soleil.
Mais au replat du canon, de l’autre côté on est
à l’ombre et c’est une vraie patinoire.
Arrêt
de nos trois véhicules et après une tentative
ratée d’équiper la Laguna avec des chaussettes à
neige (on n’a pas la bonne pointure), on part à
pied repérer les lieux jusqu’à la route de
Poggio d’Oletta. Au moins dix centimètres de
neige sur les bords et une bonne couche de glace
sur le premier kilomètre…
À ce moment, Franck et Alexandra arrivent de
Poggio et confirment que c’est glacé jusqu’à la
carrière. Toujours pareil, pour monter c’est bon
mais pour descendre cela va craindre ! On
hésitera un peu mais on renoncera à prendre des
risques pour la grotte. Il est bientôt midi, le
soleil n’arrivera sûrement pas à réchauffer
cette partie et on sortirait
avec la nuit
tombante, la route redeviendra impraticable. On
se résout à faire demi-tour après une partie de
boules de neige. La descente de Suerta est
dégagée. Retour au local vers midi, pour un
petit apéro.
JCD devra se résoudre à prendre l’avion pour
rejoindre Beijing. Puisque c’est comme ça, nous
reviendrons Mercredi…
Mercredi 30 décembre 2009
Spéléo, désob’ ; Grotta Suterratta - Barbaggio
Participants : Véronique M, Jean-Noël D, Dominique D, Noël R, Jean-Claude L.
Suterratta épisode 7 :
une petite dernière pour clore l'année, séance
désob avec essais de tris groupés. Un premier le
matin avec 3 caryons, 3 lignes séparés mais avec un
allumage simultané, ça marche ! Dans la salle
d'attente, la cinquantaine de Nono est dignement
fêtée au champagne !
On redescend l'après-midi et, après dégagement
des blocs, on a gagné 2 mètres de profondeur !
La faille qui se poursuit est mieux visible et
les cailloux jetés dedans tombent et ricochent
agréablement. Même chose l'après-midi, un
nouveau tri groupé
de 3 caryons mais on en constatera l'efficacité
la prochaine fois. Sur le retour, on fera la
fête à un bloc rocheux qui gênait le passage
dans la galerie, il faut penser au confort des
cinquantenaires ...
Une petite vidéo résumera la journée :