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2023 |
2024 |
2025 |
2026 |
2027 |
2028 |
2029 |
2030 |
Une des ambitions de notre association est le
partage de nos passions avec le plus grand
nombre. Nos activités nous amènent souvent en
des lieux difficiles d’accès pour le commun des
mortels. Les récits ci-dessous permettent
modestement ce partage, avec l’espoir de faire
vivre, par quelques lignes et quelques photos, les
sensations parfois intenses que procurent nos
activités.
Ces
comptes-rendus
ne représentent pas l’exhaustivité de nos
aventures (certains étant un peu réticents à
s'épancher sur un clavier ;-), ils permettent
néanmoins de donner un aperçu de nos
pérégrinations souterraines et canyonistiques,
et pourquoi pas de faire rêver.
Bonnes lectures, et si l’envie prend le dessus
sur la simple curiosité, rendez-vous au local un
jeudi soir … |
Les comptes rendus sont agrémentés de quelques
photos, si vous souhaitez que certaines ne
soient pas diffusées, n'hésitez pas à nous
écrire sur
contact@itopipinnuti.fr |
Sommaire
Samedi 15 janvier 2011
Spéléo, rando-prospection - Mont Sant Angelo,
Saint Florent
Mercredi 19 janvier 2011
Formation à la sécurité en canyon
Samedi 22 janvier 2011
Assemblée Générale ITP - Local, Bastia
Samedi 29 janvier 2011
Perfectionnement « techniques de réchappe » -
Parc municipal des sports « Chabrière », Corte
Mercredi 2 février 2011
Formation à la sécurité en canyon - Local de
Montesoro, Bastia
Dimanche 13 février 2011
Spéléo, exploration - Citerne de Vignale,
Rogliano
Dimanche 13 février 2011
Spéléo, sortie interclubs « chiro et initiation
spéléo » - Gouffre « U Tribbiolu », San Nicolao
Mercredi 16 février 2011
Formation à la sécurité en canyon - Local de
Montesoro, Bastia
Dimanche 20 février 2011
Spéléo, désob’ - Grotta Suterratta, Barbaggio
Dimanche 27 février 2011
Spéléo, initiation spéléo et tournage « J'ai
testé pour vous », France 3/Via Stella - Cast 1,
Oletta
Samedi 5 mars 2011
Canyon, exercice secours - Pont de Figarella,
Santa Maria di Lota
Samedi 5 mars 2011
Assemblée Générale du CDS2B
Samedi 5 mars 2011
Assemblée Générale de la LISC
Samedi 12 mars 2011
Spéléo, initiation spéléo - Garage « JCD »,
Bastia
Dimanche 13 mars 2011
Spéléo, initiation spéléo - Traversée de l'Aliso,
Oletta
Samedi 19 mars 2011
Canyon, exercice secours - Pont de Figarella,
Santa Maria di Lota
Dimanche 20 mars 2011
Sortie cohésion, oursinade - Centuri
Samedi 26 mars 2011
Canyon, entrainement - Garage « JCD », Bastia
Jeudi 31 mars 2011
Canyon, entrainement - Mur du Fango, Bastia
Vendredi 1er avril 2011
Spéléo, échanges inter-CDS - Visite des
Carrières de la Grande Bretèche avec le CDS
Indre et Loire, Tours
Dimanche 10 avril 2011
Spéléo, interclubs. Exploration, désobstruction
- Aven de Razzu Biancu, Venaco
Dimanche 17 avril 2011
Spéléo, perfectionnement - Cast 3, Oletta
Vendredi 22 avril 2011
Canyon, stage "Initiateur canyon" - La Ruda,
Corscia
Lundi 25 avril 2011
Balade, Merendella - Casetta, Ghisoni
Jeudi 5 mai 2011
Pot - Local, Bastia
Dimanche 8 mai 2011
Spéléo. Exploration, désobstruction - Aven de
Razzu Biancu, Venaco
Samedi 14 mai 2011
Canyon, initiation - La Petra Leccia, Castirla
Samedi 21 mai 2011
Journée nettoyage de fin de Printemps.
Débroussaillage - Castiglioni, Oletta
Samedi 28 mai 2011
Canyon - Piscia di Gallu, L'Ospedale
Samedi 28 mai 2011
Entraînement spéléo-secours - Falaise "U Tipponu",
Barbaggio
Dimanche 29 mai 2011
Entraînement spéléo-secours - Grotta Santa
Catalina, Sisco
Mercredi 1er juin 2011
Spéléo, découverte du milieu souterrain - Grotte
de Carpineto, Lano
Samedi 4 juin 2011
Canyon, initiation - La Vacca, Quenza
Dimanche 12 juin 2011
Canyon, initiation - La Richiusa, Bocognano
Dimanche 12 juin 2011
Spéléo, exploration, visites, topographie -
Grottes Tavonu di Nuaia (dites de Conca) et de
Punta Calcina, Conca
Lundi 13 juin 2011
Spéléo, exploration, topographie - Grotta di I
Paladini, Solaro
Samedi 19 juin 2011
Spéléo, initiation - Cast 1, Oletta
Dimanche 26 juin 2011
Canyon, initiation - Purcaraccia, Quenza
Dimanche 26 juin 2011
Spéléo, visite - grotte de Ponte Leccia
Vendredi 1er juillet 2011
Spéléo, recherche objet disparu - Grotte de
Ponte Leccia
Dimanche 3 juillet 2011
Canyon, initiation - Purcaraccia, Quenza
Dimanche 10 juillet 2011
Canyon, initiation - Viola, Olcani
Jeudi 14 juillet 2011
Canyon - Valdoniellu, Corte
Vendredi 15 juillet 2011
Spéléo, initiation, désob’ - Grotta Suterratta,
Barbaggio
Samedi 16 juillet 2011
Canyon, initiation - Purcaraccia, Vacca, Quenza
Dimanche 17 juillet 2011
Canyon, initiation - La Richiusa, Bocognano
Mercredi 20 juillet 2011
Canyon - La Ruda, Corscia
Samedi 23 juillet 2011
Canyon - Ruisseau de Grotelle, Corte
Dimanche 24 juillet 2011
Canyon - Bucatoghju, San Nicolao
Dimanche 24 juillet 2011
Canyon, initiation - Macini, San Gavinu di
Fiumorbu
Dimanche 31 juillet 2011
Canyon, initiation - Bravone, Pianello
Vendredi 5 août 2011
Canyon, initiation - Bucatoghju, San Nicolao
Samedi 6 août 2011
Canyon - Piscia di Gallu2, L'Ospédale
Dimanche 7 août 2011
Canyon - Ruisseau de Grotelle, Corte
Vendredi 12 août 2011
Canyon, initiation - La Richiusa, Bocognano
Samedi 13 et dimanche 14
août 2011
Spéléo, sortie interclub - Gouffre « Buga di a
Cutina », Ghisoni
Dimanche 14 août 2011
Spéléo, sortie découverte - Grotte de Carpinetu,
Lano
Dimanche 14 août 2011
Canyon, initiation - Bucatoghju, San Nicolao
Samedi 20 août 2011
Canyon - Le Zoicu, Soccia
Dimanche 21 août 2011
Spéléo, entrainement - Gouffre I Luminelli,
Morosaglia
Mercredi 24 août 2011
Spéléo, perfectionnement - Cast.3, Oletta
Jeudi 25 août 2011
Canyon, ré-équipement - Ruisseau de Grotelle,
Corte
Dimanche 28 août 2011
Canyon - Valdoniellu, Corte
Dimanche 28 août 2011
Canyon, initiation - La Richiusa, Bocognano
Dimanche 4 septembre 2011
Canyon - Cippetto, Volpajola
Dimanche 11 septembre 2011
Fête du Sport, Bastia
Dimanche 18 septembre 2011
Canyon, initiation - La Richiusa, Bocognano
Dimanche 25 septembre 2011
Canyon - I Pozzi, Corte
Dimanche 9 octobre 2011
Canyon - Zoicu, Soccia
Vendredi 14 octobre 2011
Spéléo, démaquisage - Butrone, Sisco
Dimanche 16 octobre 2011
Spéléo, découverte du monde souterrain - Grotte
de Carpinetto, Lano
Dimanche 16 octobre 2011
Canyon, initiation - Macini, San Gavinu di
Fiumorbu
Mercredi 19 octobre 2011
Spéléo, Redécouverte, exploration - Grotte de
Gudrone, Sorio
Samedi 22 octobre 2011
Spéléo, désobstruction - Monte a Supietra,
Caporalino
Dimanche 23 octobre 2011
Canyon, initiation - Purcaraccia, Vacca, Quenza
Samedi 29 octobre 2011
Spéléo, initiation spéléo - Falaise "U Tipponu",
Barbaggio
Dimanche 30 octobre 2011
Spéléo, initiation spéléo - Cast 1, Oletta
Mardi 1er novembre 2011
Spéléo, raid œnologique - Cast 1, Oletta
Dimanche 6 novembre 2011
Spéléo, visite, explo - Cast.5 « Trou
Rollingstone », Oletta
Samedi 12 et dimanche 13
novembre 2011
Spéléo, exploration - Gouffre « Buga di a Cutina
», Ghisoni
Dimanche 20 novembre 2011
Canyon - Bucatoghju, San Nicolao
Dimanche 20 novembre 2011
Spéléo, visite, explo, topo - Puits St
Barthélemy - Bonifacio
Dimanche 27 novembre 2011
Spéléo, visite - Gouffre I Luminelli, Morosaglia
Samedi 3 décembre 2011
Inventaire matériel - Local, Bastia
Samedi 10 décembre 2011
Spéléo/canyon, perfectionnement - Falaise "U
Tipponu", Barbaggio
Dimanche 11 décembre 2011
Canyon - Ruisseau de Trotto, Bocognano
Samedi 17 et dimanche 18
décembre 2011
Canyon, perfectionnement - Falaise "U Tipponu",
Barbaggio - Falaise "A Tozza", Patrimonio
Dimanche 18 décembre 2011
Spéléo, initiation, visite - Cast.3, la
Traversée, Oletta
Vendredi 23 décembre 2011
Canyon de Noël - Ruda on Ice, Corscia
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Samedi 15 janvier 2011
Spéléo, rando-prospection
Mont Sant Angelo, Saint Florent
Participants
ITP : Jean-Noël D, Jean-Claude L, Véronique
M.
GCC : Jean-Yves C.
Invité : Ambroise D.
Topo rando
(Google Earth)
Photos
Après un bon café pris sur la place du
village, les cinq participants à cette
randonnée se rendent en voiture… à pied
d’œuvre. La journée, belle et ensoleillée
nous met de bonne humeur pour partir sur des
sentiers inconnus. À environ 3 km de St
Florent, sur une route qui mène vers Oletta,
nous sortons nos sacs à provisions et
entamons la montée vers les sommets.
Où allons-nous ? Que cherchons-nous ?
Quelles sont nos intentions inavouables ?
Nous ne pensons pas être « trop exigeants »,
mais nous souhaitons satisfaire nos
multiples curiosités :
·
Celle du Spéléologue,
désireux de trouver une caverne profonde et
inexplorée.
·
Celle du Biologiste, amoureux
des pipistrelles.
·
Celle du Paléontologue, à la
recherche du fossile introuvable.
·
Celle de l’Archéologue
amoureux des vieilles pierres.
·
Celle du Promeneur, amateur
de beaux paysages.
·
Celle du Gourmet, spécialiste
du figatellu cuit au feu de bois du
maquis…
Partis vers 10 h de la route, nous arrivons
au sommet des falaises vers 12 h. Nous avons
longtemps longé des parois calcaires
abruptes qui donnent le vertige… à
ceux qui l’ont déjà… Des « lézards » de la
grimpette y ont laissé des traces de leur
passage, car de nombreux crochets y sont
encore fixés. Nous voyons de belles strates,
de belles couleurs, mais de fossiles point…
Arrivés au sommet, le premier souci est de
regarder le paysage qui s’offre à nous :
d’un côté le golfe de St Florent ; de
l’autre côté, la vallée qui mène vers Oletta
et ses coteaux plantés de vignes alignées au
cordeau.
Sur la petite surface plane que nous
occupons, en bordure de la falaise
vertigineuse, nous découvrons quelques
belles ruines : les restes probables d’une
chapelle romane datant de ? ? À côté, un
abri avec ses trois murs de pierre encore en
bon état. Entre les deux, les vestiges d’un
puits dont les parois inférieures portent la
trace de nombreux visiteurs, certaines
inscriptions datant du 19è
siècle.
Vers 12 h 30, nous nous « mettons à table »
et dégustons, entre autres, le figatellu
que Jean-Noël… spécialiste de la cuisson au
feu de bois, nous a préparé. Vers 13 h 30,
la descente, par l’autre versant, nous a
permis de découvrir les joies de l’inconnu :
glissades sur les éboulis, piqûres de
ronces, maquis impénétrable, descente en
rappel à l’aide d’une corde, marche dans le
lit d’une rivière asséchée… Jean-Yves et
Jean-Claude, mieux inspirés, avaient choisi
un autre chemin, mais eux… n’avaient pas le
vertige en marchant le long des falaises
abruptes…
Certes :
·
Jean-Noël et Jean-Claude
n’ont pas découvert la caverne d’Ali Baba,
remplie de… stalactites.
· Jean-Yves
n’a pas découvert la grotte remplie de
chauves-souris.
· Ambroise
n’a pas trouvé de fossiles rares.
· Véronique
n’a pas fait de la luge sur les éboulis…
encore que…
Mais tout le monde a pu se remplir les yeux
de la beauté des paysages et se satisfaire
d’une saine fatigue en passant par des lieux
restés sauvages et peu fréquentés.
Retour à St Florent vers 17 h. La journée
fut très agréable. Nous sommes prêts à
récidiver.
Ambroise
________________
«
Sur le bord de la falaise il y a des trous ...
», une phrase rapportée à JCL qui, associée
au beau temps annoncé pour le week-end, a éveillé
quelques ardeurs prospectives. L'âge moyen du groupe
n'est pas très juvénile, 60 ans, faut dire que notre
septuagénaire nous le plombe quelque peu ;-). Qu'à
cela ne tienne, c'est l'envie qui compte. Un 1er
rendez-vous au local pour Véro, JND et JCL pour y
prendre un peu de matos. Une corde, de la sangle,
quelques mousquetons et l'outil favori de JCL, le
piochon, ça devrait suffire. 2ème
rendez-vous au Col d'Amphore avec JYC et
Ambroise, ça fait quelques années que ce n'était pas
arrivé ! Après un bon petit café, direction la route
de la Cathédrale. Le départ de la rando-prospection
se situe au niveau des Strette, une petite
discussion avec le berger du coin nous précise le
meilleur parcours pour monter à Sant Angelo.
Il nous autorise même à garer nos véhicules près de
ses hangars.
Le sentier emprunté chemine à flanc de falaise sur
une large vire naturelle. Des surplombs ont favorisé
l'aménagement de plusieurs enclos. A coté de l'un
d'eux, une doline d'environ 5 mètres de diamètre,
plus ou moins protégé par des branches et du
grillage, nous interroge. Naturelle, artificielle ?
Les avis sont partagés, d'autant plus qu'une faille
se devine d'un coté. Les grimpeurs y ont également
équipé quelques voies, des dégaines et une corde
laissées en place témoignent que certaines sont
inachevées. La vire est large et confortable, un
seul passage donnera le vertige à notre vétéran.
Nous arrivons ainsi au col N-E du Sant Angelo et
obliquons au S-O pour l'atteindre, nous sommes à 354
m d'altitude. Nous y bénéficions d'une magnifique
vue sur le golfe de Saint Florent, la chaine du
Pigno et la plaine d'Oletta. Deux ruines nous
attendent depuis certainement quelques siècles. Il
ne reste que 2 pans de mur de la plus grande, la
plus petite en a conservé 3. A l'ouest de la
première nous découvrons une citerne dont la moitié
du toit est encore en place. Sur celui-ci une
cheminée carrée permettait de puiser l'eau, celle-ci
était acheminée par 2 « gouttières » situées aux
angles supérieurs de la citerne. Nous y entrons, les
murs enduits sont recouverts de graffitis, des noms,
des dates, gravés ou écrits. La plus ancienne, 1789
!
Le feu crépite, le figatellu et les tranches
de lard grillent. Nous pique-niquons sous un
agréable soleil que l'on peut qualifier de
printanier, les romarins sont déjà en fleurs, quelle
belle journée !
Le retour s'effectuera par la crête en s'éparpillant
sur le versant incliné. En arrivant sur un talweg,
deux groupes se forment, JYC et JCL continuent par
la rive gauche, JCD, Véro et Ambroise descendent par
la rive droite. Ce sera
l'occasion pour Ambroise de faire son 1er
« rappel », JND installera la corde pour aider la
descente d'un plan incliné.
Tout le monde se retrouve bredouille aux véhicules,
pas de trou découvert, mais quelle belle randonnée.
Nous ne pouvions finir cette belle journée sans
prendre la traditionnelle mousse à la terrasse
ensoleillée du Col d'Amphore.
JC
|
Mercredi 19 janvier 2011
Formation à la sécurité en canyon
Local de Montesoro - 18h30
Responsable de stage : Alain T.
Encadrants : Jean-Noël D. et Stéphane P.
Stage organisé sous l’égide du CDS 2B.
1ère
séance :
Stagiaires : alors qu’il y a une dizaine de
stagiaires en salle, on ne comptera que 4/5
stagiaires en canyon. Mais bon, l’important est
de participer…
En
salle - d’une durée d’environ 2h00.
1ère séance :
Sté exposa un diaporama présentant un concept
concis de secourisme : S.O.S. ATTITUDE
S : Satelliser les informations concernant le
sinistré, le sinistre et les sinistrables.
O : Organiser l’attente des secours
S : Secourir avec présentation de la S.O.S. Box
(trousse à pharmacie)
Jean Noël et Alain complétant le débat.
|
Samedi 22 janvier 2011
L'Assemblée Générale de notre association s'est
déroulée au local de Montesoro.
Les nouveaux membres du Comité Directeur :
Président : RICOVERI Noël
Secrétaire : DESHAYES Valérie
Trésorière : BONNAL Corine
Trésorier-adjoint : CHRISTY Philippe
Responsable matériel : BOSCHI Antoine
Responsable matériel adjoint :
DEL BASSO Jean-Claude
Responsable communication : SALERNO
Jean
|
Samedi 29 janvier 2011
Perfectionnement
«
techniques de réchappe
»
Parc
municipal des sports
«
Chabrière
»,
Corte
Participants
ITP : Antoine B, Jean-Noël D, Jean-Claude L,
Véronique M, Noël R.
GCC : Grégory B, Benoît C, Jean-Yves C, Delphine
R, Mélanie R.
Photos
(attention, c'est hard ;-)
Documents supports
Que ce
soit en pratiquant la spéléo ou le canyonisme, tout
le monde doit se préparer au petit ou gros pépin.
Une poignée ou un descendeur perdu, une corde trop
courte, un équipier en situation difficile, voire
blessé, sont des situations que l'on se doit de
maitriser afin que la sortie ne tourne pas au «
secours ». Initiée par le GCC et sous l'égide du CDS
2B, cette journée a réuni une dizaine de membres des
2 associations.
Initialement prévue sur la falaise de Francardo, le
mauvais temps nous oblige à nous rabattre au parc
municipal de « Chabrière » à Corte et le rendez-vous
est décalé au bar des Plages à coté de la gare.
Véro, JND et Nono nous rejoindront directement sur
site. Celui-ci est un ancien hangar de la légion qui
a été équipé de panneaux d'escalade artificiels. Ils
nous permettront d'installer quelques cordes et
surtout d'être à l'abri des intempéries.
Le
programme de la journée, lancé sur le nouveau
forum ITP
:
·
rappel des règles d’installation des agrès
et de l’équipement personnel,
·
le
demi-cabestan,
·
nœud de cœur, 8 à l’italienne,
·
les Prussik, Machard et Valdotain,
·
utilisation de la Minitraxion,
·
auto-dégagement sur échelle,
·
conversions montée/descente et inverse,
·
passage de nœud à la montée et à la
descente,
·
descente sur corde tendue,
·
le
dégagement d’équipier sur corde,
·
le
balancier espagnol,
·
le
coupé de corde.
Programme ambitieux qui a été en grande partie
réalisé. Une autre journée est à prévoir pour
les passages de nœuds, le balancier espagnol et
le coupé de corde, et refaire des dégagements
d'équipier ...
Une journée utile à tous, nouveaux, anciens et
... encadrants.
|
Mercredi 2 février 2011
Formation à la sécurité en canyon
Local de Montesoro - 18h30
Responsable de stage : Alain T.
Encadrants : Jean-Noël D. et Stéphane P.
2ème
séance :
C’est Alain qui s’y colle.
Le
secourisme à proprement parler. Avec démo sur
tableau pour les principaux gestes et le
mannequin pour la RCP, puis cobaye pour la mise
en PLS. Ensuite tout le monde passa à la mise en
pratique.
Ce
coup-ci, c’est Jean-Noël et Sté qui complètent
le débat.
|
Dimanche 13 février 2011
Spéléo, exploration
Citerne
de Vignale, Rogliano
Participants
ITP : Alain T, Aline D.
Topinnetu : Léo T.
UNE PREMIERE EN
TERRE ECOSSAISE QUI N’EN ETAIT PAS UNE
Les participants :
Léo 17 mois et 7 dents, Aline et Alain
quelques années et dents plombées
Il y a des lieux
en Corse qui dans des conditions de
lumières et d’humidité d’avant printemps
et surtout de grand vent semblent nous
emporter dans des ailleurs
extraordinaires. Il en est un situé à
Rogliano, par sa disposition sur un
éperon rocheux entouré de quelques
champs où paissent quelques moutons, qui
évoque le pays d’Ecosse. Là haut, en
effet au lieu dit de Vignale se dresse
les restes fortifiés d’un château fort
ou peu médiéval. Le fracas des épées sur
les heaumes de fer y résonne encore,
entrainant le promeneur dans des
rêveries chevaleresques. Les flèches des
archers percent les airs en sifflant, à
moins qu’il ne s’agisse que du vent dans
les pales des blanches éoliennes…
Messire Alain, sa
princesse Aline et l’héritier Léo
entreprirent dimanche dernier de
conquérir cette citadelle souvent
conquise mais jamais soumise.
En effet au creux
des renforts, barbacanes, meurtrières et
autres joyeusetés guerrières se trouve
l’ouverture étroite mais profonde de
l’accès à l’ancienne citerne d’eau …ou
du fameux passage secret qui relirait
cette forteresse au nid d’aigle,
impérial s’il avait été à Ajaccio, de
Corte. Une chèvre qui s’est retrouvée un
jour de l’autre côté des monts peut
témoigner de son existence. Ce passage
secret aurait aussi comme bonne idée,
abondance de biens ne nuisant pas,
d’emprunter la salle des coffres du
trésor des templiers qu’aurait perdu
Rommel en passant le cap en 1944.
Ainsi une corde
est fixée sur deux points, une dynamique
sans sangle d’amarrage, ni autre
mousqueton est retenue comme ça vient
par un bout de maçonnerie et un coin de
rocher. Le passage vertical fait les
dimensions d’une feuille A3 et s’ouvre
sur un éboulis de pierres maçonnées deux
mètres en dessous. La princesse et le
rejeton regardent, l’explorateur porter
son regard sur le fond bien sombre avant
de s’engager : un sanglier assoiffé de
sang
ne serait-il pas tombé là par
mégardes ? Non, le silence règne …
Bon ben il y a
bien une ancienne citerne, des restes de
câbles électrique et à en juger par
l’odeur amère certains y ont fait pipi
depuis le haut. Elle fait 2.50 * 5m pour
une hauteur de 2 à 3 mètres. Sur un
reste d’enduit bâtard un grand cœur avec
une liste de noms locaux datée de
1932…Point de trésors, de passage
secret, ni même de chèvres
aventurières....
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Dimanche 13 février 2011
Spéléo, sortie interclubs
«
chiro et initiation spéléo
»
Gouffre
« U Tribbiolu
», San Nicolao
Participants
ITP : Antoine B, Philippe C, Jean-Claude L,
Laurianne T.
GCC : Grégory B, Jean-Yves C, Delphine R.
Initiés : Benoît C, Fanny D, Fabienne E, Mélanie
R.
TPST : 3h00
Photos
Il était une fois, en l'an de grâce 1996, un 3
février, une cinquantaine d'Euryales
furent aperçus dans cette cavité rarement
visitée. 15 ans plus tard, J-Y eut un grosse
envie de retourner voir la descendance de ces
charmantes bestioles et propose donc d'y jeter
quelques yeux. Cette journée « chiro » se
transforme peu à peu en journée d'initiation
spéléo puisque 4 néophytes se joignent au
groupe. 1er rendez-vous chez Vulco, le matos est
entassé dans le Def et direction Moriani pour
Laurianne, Anto et J-C. 2ème
rendez-vous avec le reste de l'équipe au bistrot
qui fait angle avec la route de San Nicolao,
sauf pour J-Y qui, par habitude, opte pour la
parking du supermarché (c'était le rendez-vous
d'il y a 15 ans ;-). Il est déjà 10h00 et le
groupe de 11 personnes et 4 chiens quitte
presqu'à regret la terrasse ensoleillée du café
en se répartissant dans 3 véhicules pour en
limiter le nombre.
Nous nous garons tant bien que mal sur le bord
de la petite route peu avant le hameau de
Repiola, chacun prend son matériel et c'est
parti vers le chemin d'accès. Un peu
d'hésitation au col puis c'est la rivière. Un
petit tronc jeté en travers entre des blocs
rocheux nous permettra de franchir l'obstacle
sans se mouiller, ce que feront allègrement les
chiens. Encore un peu d'hésitation sur le champ
de fougères et le chemin est retrouvé. Nous
voilà déjà au fameux châtaigner mort, le repère
où il faut quitter le chemin pour se diriger
vers le trou. Et là, oh miracle, c'est
l'autoroute ! Nous avons bien fait d'attendre
février pour venir, les abondantes chutes de
neige de janvier ont écrasé le roncier redouté
et nous atteignons la crête calcaire sans
difficulté.
Répartition des rôles, Anto et Philippe vont
commencer à équiper le puits d'entrée, Delphine,
J-Y et Greg s'occupent du feu et J-C donne
quelques rudiments de techniques spéléo.
Le soleil est toujours là pour agrémenter les
grillades. Il est déjà 2 bouteilles et demi
(13h30 à la montre) et il est temps de plonger
sous terre.
Anto passe l'étroiture d'entrée, il finira
d'équiper, suivi par J-Y, Greg et Delphine.
Philippe supervisera l'entrée des initiés tandis
que J-C se positionnera sur le plan incliné pour
assurer ce passage clef. La descente s’effectue
sans aucun problème pour les initiés.
Un bonne surprise attend les chiromen dans la
salle d’entrée, plus de soixante Euryales,
accrochés au plafond bas, trépignent entre le
lac et le R4 de la faille de l’Arbre Chu. J-Y
(qui ne se déplace jamais sans son
thermomètre ;-) relève un peu plus de 11°,
température jugée basse pour un gîte
d’hibernation de cette espèce de chauves-souris.
A cette occasion nous apprenons un détail
permettant de différencier les Rhinolophes
Euryales des Petits et Grands, contrairement à
ceux-ci, qui s’emmitouflent dans leurs ailes,
les Euryales hibernent le ventre largement
découvert.
La grande faille est rapidement visitée puis
c’est au tour de l’ex-salle des Euryales. La
corde en fixe du R4 est intacte mais une seule
plaquette la retient, la sangle du 1er
amarrage naturel gît au sol, victime de quelques
rongeurs. J-Y, Greg et Delphine passent, ils
iront équiper le P8. J-C installera une nouvelle
sangle et une partie du groupe fera le circuit
faille de l’Arbre Chu-lucarne-P8 et retour dans
la faille par la chatière inférieure. Bonne
expérience pour les initiés qui apprendront
ainsi qu’il faut au préalable bien mémoriser le
cheminement pour passer une chatière en
baïonnette avant de s’y engager …
Le retour à l’air libre se passera sans soucis,
Philippe déséquipera et sortira vers 17h30.
Le feu a été ranimé par les 1er
sortis, on grignote un peu, on vide les
bouteilles … pour les alléger. Le retour aux
véhicules se fera dans la pénombre. Le passage
de la rivière n’est qu’une formalité, les
chiens, un peu plus frileux que le matin
passeront eux aussi sur le mince tronc d’arbre.
Tout le monde se remet présentable aux véhicules
et pour se réhydrater et refaire le plein de
sels minéraux, Anto met en pâture un pack de
Pietra, vite liquidée …
Une sortie appréciée par tout le groupe et en
particulier par les chiroptérologues et les
initiés.
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Mercredi 16 février 2011
Formation à la sécurité en canyon
Local de Montesoro - 18h30
Responsable de stage : Alain T.
Encadrants : Jean-Noël D. et Stéphane P.
3ème
séance :
C’est au tour de Jean-Noël qui expose deux
diaporamas sur l’accidentologie en canyon.
Et
ce coup-ci vous l’aurez compris, c’est Alain et
Sté qui complètent aussi modestement que
possible le débat. C’est sûr que passé « après »
le toubib c’est pas évident mais on a pu faire
partager notre expérience de « Pompier ».
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Dimanche 20 février 2011
Spéléo, désob’
Grotta Suterratta, Barbaggio
Participants
Antoine B, Jean-Claude D, Jean-Noël D,
Jean-Claude L.
Suterratta épisode 21 : désob’ suite
Photos
Dimanche matin, 8 h 46 pétantes, les trois
premiers acolytes étaient là, le quatrième
n’avait retenu que le 6 et a pointé son nez à
9 h 16 ! Café, croissants, on charge le Defender
et le Disco et direction le soleil de Barbaggio.
Il est presque 10 h et la côte ouest est sous le
soleil. Pour Anto et JCL, la dernière visite à
Suterratta remontait au… 21 mars 2010 ! Il y a
bien eu l’épisode 20 en novembre mais la faille
terminale n’avait pas eu de visite depuis
presque un an.
Le temps agréable nous incite à palabrer un peu
autour de la table en pierre et à comparer les
différentes valeurs obtenues par nos GPS, pas
moins de six exemplaires étalés devant nous et
pas un qui donne la même valeur que son voisin.
Ce sera l’occasion de mieux faire connaissance
avec le Lambert IV, les coordonnées UTM, le
WGS84, les ellipsoïdes, un vrai cours de
géographie sur le terrain.
Il est plus de 11 h quand on décide à
s’organiser. Direction le fond de la grande
faille où Anto et JCD vont planter quelques
crayons tandis que J.-N. et JCL reprendront la
topo à partir du bas de l’échelle. Une surprise
attendra Anto en bas de la faille, deux gros
rats s’enfuiront à son approche, même au moment
des forages. D’où viennent-ils et où sont-ils
passés ? On imagine une arrivée par le bas, une
remontée de la faille, d’où l’hypothèse d’une
galerie en dessous… Mais en remontant, on
trouvera des crottes en bas de l’échelle, ils
doivent sûrement être venus de par le haut.
N’empêche qu’avec JCL on a senti un très léger
courant d’air…
On a bien fait de reprendre cette topo, bilan
profondeur de -28 m, 3 m de plus que ce qui
avait été estimé et un développement de 101 m !
Pendant que nos démineurs bourrent les trous,
les topographes ressortent pour filer vers
Ducati. Grotta Ducati découverte en mars 2010,
lors d’un retour de prospection de la zone de la
source de Funtanetta. Relevés de surface, de
l’entrée de Suterratta se diriger direction 255°
sur une cinquantaine de mètres, l’entrée se
trouve au pied d’un éperon rocheux, 50 m en
contrebas. En fait, il faut contourner l’éperon
par la gauche. La cavité s’ouvre par un
renfoncement de 1 m de large par 3 m de haut,
orienté au nord-est, sous des blocs rocheux. Au
bout de 2 m, on se trouve face à une sévère
étroiture de 0.40 m par 1.30 m qui marque
l’entrée de la faille. JCL se faufile en
remarquant quand même que c’est étroit. J.-N.,
un peu dubitatif essaie à son tour mais comme
d’habitude ça frotte trop et comme c’est une
configuration « boîte aux lettres », cela
pourrait passer à la descente mais la galère est
prévisible pour la sortie… Soyons raisonnable,
il est bientôt l’heure de manger. JCL après une
rapide visite, aura d’ailleurs quelques
difficultés à ressortir, il faudra enlever le
casque.
Retour à Suterratta, nos démineurs ne sont pas
sortis, on allume le feu et un bruit sourd venu
des profondeurs nous informe du succès de
l’opération et de leur retour prochain. Ce qui
ne tarde pas, on va pouvoir faire sauter le
premier bouchon. Mais le temps se gâte, quelques
gouttes puis il pleut vraiment. On se rapatrie
dans la grotte, le feu a bien pris et
figatelli et côtes plates seront à point. À
prévoir pour la prochaine sortie, un
agrandissement de la table intérieure, un peu
juste…
Deux bouteilles plus tard, c’est tout, on
retourne voir le résultat… un crayon a foiré et
il y a encore plus de 80 ppm, on reviendra pour
les cailloux. Sortie du matos et direction
Ducati pour élargir l’entrée et faire la topo.
Le plafond nuageux est quasiment à l’entrée de
la grotte, maquis et rochers sont bien humides.
Pendant que JCL et Anto se lancent dans la topo,
ils sont passés sans problème, JCD aussi
d’ailleurs… celui-ci ressort (sans forceps) et
avec J.-N., ils mettent en place un crayon. On
attend la sortie de nos topographes pour appuyer
sur la gâchette mais pfuiii… rien ! On refore un
nouveau trou et repfuiii… on accuse les
résistances, la poisse de JCD, le fil qui serait
coupé et on abandonne, on le testera au local.
La topo a pu être faite, J.-N. passera la
prochaine fois ! La cavité se développe suivant
un axe nord-sud de presque 20 m de long. La
partie sud se termine en plan incliné à 45° sur
une trémie de 0,40 m de large, tandis que la
partie nord en légère pente ascendante se
prolonge par un boyau en S de 0,60 m à 1 m de
section qui plonge à -30° sur 8 m de long, pour
se terminer sur du gravier. La galerie
principale possède une section moyenne de 3x5m
en son milieu. La paroi est inclinée à 60° et le
plafond est estimé à plus de 6 m au point le
plus haut. Bilan : 38 m
de développement pour un dénivelé de 6 m
(+2/-4).
Retour humide, il ne fera pas chaud au parking
et direction le local. Le fil était OK, la
batterie était à plat et ne prend plus la
charge, au rebus !
Nota : vu un
Petit Rhinolophe accroché au plafond dans
Suterratta juste à droite après l'entrée et un
autre dans Ducati.
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Dimanche 27 février 2011
Spéléo, initiation spéléo et tournage
«
J'ai testé pour vous
»,
France 3/Via Stella
Cast 1, Oletta
Participants
ITP : Philippe C, Jean-Claude D, Valérie D,
Jean-Noël D, Jean-Claude L, Véronique M, Noël R,
Patricia S.
LFX Prod : Laurent S.
France 3/Via Stella :
Sandrine S.
TPST : 5h00
Photos
Vidéo :
j'ai testé pour vous la speleo par
LFXPROD
Après avoir trainailler quelque peu au local,
Nono et Val vont récupérer les journaleux à N°4,
pendant que les autres prennent la route
classique. Tout le monde se retrouve devant la
barrière du transfo qui permet maintenant
d'atteindre le gué sans se préoccuper des
portails de la ferme.
Petit arrêt à la ferme de Castiglione pour
vérifier si le 4x4 du cadreur est apte à monter
au pylône. Celui-ci étant déjà bien rayé, il
peut donc subir sans regret les attaques
agressives des salsepareilles.
Deux équipes se formes, la 1ère composée de
Nono, Sandrine, Laurent, Patricia, JCD, Val et
JND iront vers la Chèvre pour le tournage, JND
s'occupant de l'équipement. Philippe, Véro et
JCL constitueront l'autre équipe, Philippe ayant
besoin d'entraînement pour son prochain stage
spéléo se chargera de l'équipement. Il commence
d'ailleurs tranquillement par le puits d'entrée.
En bas de celui-ci nous attend pendant seulement
quelques minutes un Rhinolophe Euryale (JYC
précisera plus tard que c'est la 1ère fois qu'un
exemplaire est remarqué dans ce trou).
JND nous rejoint pendant que Phil équipe
paisiblement le P13 du Grand Réseau. Pour
accélérer la montée de ce puits, un spit a été
ajouté dernièrement pour transformer la
déviation en fractio. Ceci impose maintenant un
réglage très précis des mickeys. Autre
inconvénient, ce fractio étant placé dans la
partie la plus étroite de la faille, le
franchissement de celui-ci est moins facile. Il
faudrait planter 2 spits au dessus du
rétrécissement. Véro confirmera la difficulté à
passer ce fractio, JCL remontera pour l'aider,
ce qui laissera Phil prendre un peu d'avance
pour équiper le dernier puits de 15 m. La visite
continue par le plateau à escargots. Un contrôle
du chai s'impose, les caisses inférieures sont
très dégradées, un calage préventif avec des
pavés est effectué. Il est temps de remonter,
Phil aidera Véro à passer la dernière déviation,
une aide sera aussi nécessaire au passage du
fameux fraction du P13.
Pendant que Phil déséquipe le Grand Réseau, JCL
ira donner un coup de main à la 1ère équipe pour
la remontée du P13 de la salle de la Chèvre.
Sandrine est très soulagée de sortir, ce qui
n'est pas forcément bon signe ...
A l'extérieur, le temps se dégrade. Le feu est
allumé, les grillades sont envoyées mais la
pluie arrive et impose la pose d'une bâche pour
se mettre à l'abri. C'est ainsi que tous debout,
nous savourons figatelli, boudins et autres
cochonnailles accompagné de quelques
débouchages.
JCL
_____________________________________
Contacté par une équipe de journalistes de FR3
Corse, intéressé par la réalisation d’un
reportage sur l’activité spéléo de notre région,
nous avons immédiatement réagi pour organiser
une journée de tournage.
La cavité de Cast 1 a été retenue pour sa
diversité. Puits, concrétions, petites salles…
mais aussi, pour sa facilité de progression.
Les 4 X 4 traversent aisément le gué de l’Aliso
et nous nous retrouvons tous au bord de la
cavité.
Noël est désigné pour accompagner Sandrine S
afin d’assurer le reportage, tandis que Laurent
S gère la caméra et le son. L’éclairage sera
transporté et mis en œuvre par les membres de
l’association à tour de rôle.
Nous pénétrons dans Cast 1, Noël, équipé d’un
micro, répond aux questions de l’animatrice,
pendant que le cameraman filme. Arrivés dans la
salle du veau, JCL, Véro, Philippe et Jean-Noël
partent vers le fond, les autres se dirigent par
le P 10 et accèdent dans la salle de la Chèvre.
Le tournage se poursuit et les plans se
succèdent, escalade, passage par la vire,
redescente puis remontée à la surface.
Entre temps la météo a changé, il s’est mis à
pleuvoir. La journée se termine et c’est abrités
sous une bâche à la nuit tombée, que nous
prenons un repas tous ensemble.
Le film sera diffusé sur FR 3 et VIA STELLA,
probablement fin avril, début mai.
Nono
|
Samedi 5 mars 2011
Canyon,
exercice secours
Pont
de Figarella, Santa Maria di Lota
Participants
ITP : Antoine B, Philippe C, Jean-Claude D,
Jean-Claude L, Stéphane P, Alain T.
Après un petit café et croissant au local, on a
préparé la matos et hop …, nous voilà partis.
Au
programme était prévu le déplacement d’une victime
du haut vers le bas :
Le
cacolet italien / déplacement sur tyro.
Le
cacolet italien que Sté a présenté, a été mis en
pratique à la première cascade et, il a marché
moyennement !!!
A la
seconde cascade, il y avait un peu trop de débit
pour nous, ce qui nous a mis un peu de pression ;
c’est la que S.A.(Super Anto) est intervenu en
descendant en premier après une longue concertation
avec Alain et Sté. Du coup, on a pas fait la tyro.
Ensuite, Jean-Noël nous a rejoint pour les photos. A
l’arrivée au pont on a mis en pratique
l’adage « après l’effort, le réconfort » : vin chaud
en apéro puis vin chambré au repas…
|
Samedi 5 mars 2011
Assemblée
Générale du Comité Départemental de Spéléologie
de Haute-Corse
Election
complémentaire des membres du CD
Comité Directeur :
Jean-Noël DUBOIS, Président
Christian DARPHIN, Vice-président (nouveau)
Jean-Claude DEL BASSO, Secrétaire (nouveau)
Pierre LACOMBE, Trésorier
Alain TOUZET, membre CD
Francis MARAVAL, membre CD
Noël RICOVERI, membre CD
|
Samedi 5 mars 2011
Assemblée
Générale de la Ligue Insulaire Spéléologique
Corse
Election
complémentaire des membres du CD
Comité Directeur :
Jean-Claude LA MILZA, Président
Alain TOUZET, Vice-président (nouveau)
Corine BONNAL, Secrétaire
Antoine BOSCHI, Trésorier
Jean-Noël DUBOIS, Secrétaire adjoint
Philippe CHRISTY, Membre CD (nouveau)
Francis MARAVAL, Membre CD
|
Samedi 12 mars 2011
Spéléo, initiation spéléo
Garage
«
JCD
»,
Bastia
Participants
ITP : Corine B, Antoine B, Jean-Claude D,
Dominique D, Jean-Noël D,
Fanny L,
Jean-Claude L, Véronique M.
Initiés : Angélique, Julie, Pierre, Rémi,
Thibaud.
Photos
Le mauvais temps annoncé est bien là. On avait
bien pensé décaler ce weekend d’initiation, mais
la machine était lancée …
Chargement du matos au local, café, croissants,
le ciel est seulement couvert.
A la fontaine du Bourreau c’est une autre
limonade. Brouillard, pluie et vent nous
accueillent, la totale quoi !
Un petit saut à la falaise U Tiponnu, mais c’est
guère mieux. Nous imaginons donc une initiation
au local, mais il faudra démonter les panneaux
photos fixés au mur. Sur le chemin de retour,
JCD nous informe que son garage est presque vide
et que les poutres de la charpente sont à 4 m de
hauteur. Tiens-tiens, pourquoi pas, nous y
faisons un petit détour et l’affaire se présente
bien. Juste 2 spits à planter pour installer un
fractio sur chacune des 2 voies contre
« paroi », 2 autres sangles permettent de faire
2 pleins-pots d’au moins 3 m ! Voilà, notre
falaise de secours est prête, faute de grive, on
se contente de merles …
On commence par l'explication du matériel spéléo
et de la descente sur corde le matin.
Le pique-nique est également pris dans le
garage, une tyrolienne est installée entre
celui-ci et la fenêtre de la cuisine de JCD pour
faire descendre les grillades !
L’après-midi est principalement consacré à la
remontée et aux passages de fractio et
déviation, que ce soit à la descente comme à la
remontée. La descente avec confection d’une clef
d’arrêt est également vue, ainsi que les
conversions sur corde.
Le matériel est ramené au local en fin
d’après-midi et celui du lendemain préparé.
|
Dimanche 13 mars 2011
Spéléo, initiation spéléo
Traversée
de l'Aliso, Oletta
Participants
ITP : Corine B, Antoine B, Jean-Claude D,
Dominique D, Jean-Noël D,
Fanny L,
Jean-Claude L, Véronique M, Jeannine S.
Initiés : Angélique, Julie, Pierre, Rémi,
Thibault.
Photos
Le temps ne s’est pas arrangé, il tombe des
cordes sur Bastia. Nous prenons la route
d’Oletta, en espérant qu’il n’y tombe que des
ficelles :-). Le passage du col de Teghime ne
nous rassure pas !
Tout le monde se rejoint à la ferme, nous y
trouvons le … fermier. Nous lui proposons de
poser notre cadenas en série avec le sien, ça au
moins c’est fait (depuis le temps …). En
l’informant de notre volonté de traverser le
gué, un sourire révélateur barre son visage.
Nous descendons malgré tout constater le niveau
d’eau. JN, qui est passé par la barrière du
transfo, est déjà de l’autre coté. Comme des
moutons, tout le monde suit. L’eau arrive
pratiquement au niveau des capots. Le Vitara
passe juste, déjà secoué par le courant. Nous
faisons le point de l’autre coté de l’Aliso. Il
y a trop de (mal)chances pour que l’eau continue
à monter en cours de journée. Une petite
reconnaissance pour voir si on peut rentrer par
la route de Casta ne donne rien, nous décidons
de faire demi-tour. Ca passe pour le Pajero,
mais pas pour le Vitara. Le niveau d’eau est
déjà monté et le petit 4x4 boit la tasse par le
filtre à air, il se retrouve bloqué au milieu du
gué. L’eau entre dans l'habitacle et arrive
rapidement au niveau du siège, Pierre et Coco
rejoignent le capot par les fenêtres. JCD passe
le gué et Anto envoie une corde aux naufragés.
Coco se fera un plaisir d’amarrer le Vitara avec
un nœud de son invention appelé nœud « Khokho ».
Le Navarra parvient à tirer le Vitara, quelques
hectolitres d’eau s’en échappent à l’ouverture
des portes …
Mettant en œuvre ses connaissances en
mécaniques, Pierre démonte les bougies de
préchauffage. Quelques tours de démarreur
permettent la vidange des cylindres pleins
d’eau. Remontage des bougies et le Vitara …
redémarre !
C’est simple, mais il eut fallu qu’on le susse !
L’initiation spéléo s’est transformée en
initiation « Camel Trophy ».
Un petit débriefing s’impose, direction St
Florent pour une boisson chaude ou une petite
mousse. Le projet de continuer à Grotta
Suterratta est également abandonnée, nous
décidons d’aller nous restaurer au local.
Le matériel est rangé, les tables sont mises, le
barbecue est allumé, les bouteilles sont
débouchées, nous respectons enfin le programme
de la journée !
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Samedi 19 mars 2011
Canyon,
exercice secours
Pont
de Figarella, Santa Maria di Lota
Participants
: Corine B, Philippe C, Jean-Claude D,
Jean-Claude L, Stéphane P.
Article de presse
Effectif réduit pour cette dernière journée du
stage sécurité et secours en canyon. Pourtant
c'était la cerise sur le gâteau puisqu'une
tyrolienne était au programme, ainsi que la
venue de la presse.
Après un rapide passage au local pour le café et
les croissants, nous nous retrouvons au pont qui
enjambe le ruisseau de Mandriale.
Nous commençons d'abord par une petite révision
sur la confection d'une tyrolienne, un platane
et le pare-chocs du Navara feront l'affaire.
Alors que nous sommes tous équipés pour
descendre dans la rivière, le photographe (notre
voisin de local Louis) et le journaliste
arrivent. Petite interview et nous descendons
installer la tyrolienne. Celle-ci partira du bas
de la cascade en rive gauche, passera sous le
pont et déposera le "blessé" en rive droite.
Coco et Sté se chargent du point de départ, 2
goujons sur le gros rocher en bas de la cascade,
les 2 JC de l'arrivée où un arbre servira
d'amarrage. Sté fera le blessé en utilisant la
civière de fortune. C'est parti, Coco contrôle
la descente tandis que JCD tire sur la corde de
traction et que JCL fait une déviation pour
éviter que la corde ne frotte sur le pilier du
pont. Pendant ce temps le photographe prend les
clichés dont il a besoin. La flèche de la corde
fait que la civière passe à raz de l'eau ! Alors
que Philippe nous rejoint, nous décidons de
refaire l'exercice en installant 2 déviations
largables depuis le parapet du pont. Le trou
d'évacuation des eaux servant à l'amarrage est
envahi de ronces, JCL se charge de les couper.
La position n'est pas confortable et mal lui en
a pris, au dernier coup de serpette un tour de
rein stoppe son agressivité envers ce végétal
qu'il n'aime pas, et c'est réciproque ...
Le 2ème
exercice se déroule malgré tout. JCD fait le
blessé, Coco est encore au frein de charge, Sté
à la corde de traction, Phil et JCL aux
déviations. Au passage sous le pont, la
déviation en tête de civière est tendue tandis
que celle du pied est larguée, permettant ainsi
de maintenir une hauteur convenable de la
civière au dessus de l'eau.
L'exercice est réussi, ça s'arrose ! Piquenique
à coté des véhicules, accompagné de vin chaud,
froid et limoncellu (un peu trop pour le
vrai blessé !).
L'après-midi est consacré à quelques révisions
pour les futurs initiateurs. Deux cordes sont
installées sur un platane. Elles permettent de
faire quelques remontées et descentes, avec
passages de nœuds, conversions, nœud de cœur,
etc. Révision également de la main courante
rappelable.
JCL
Après un petit café et croissant au local, on a
préparer la matos et hop …, nous voilà parti.
Et
oui encore mais avec quelques personnes en
moins. Peut-être, le froid a eu raison d’eux ???
Après avoir fait une tension de corde sur le
parking puis le brancard de fortune de Sté, on a
mis en pratique dans l’eau, enfin comme on a
fait la tyro sous le pont, on avait de l’eau que
jusqu’aux… chevilles !!!!!!!!!!!!!!!! On a
répéter la manip deux fois avec deux dév.
Jean Claude et Sté, on même était interrogé puis
pris en photos par la presse locale. Voir
article Corse Matin.
Une nouvelle fois, on a mis en pratique
l’adage « après l’effort, le réconfort » :Vin
chaud en apéro puis vin chambré au repas…et
limoncellu en digestif.
L’après-midi, on a fait quelques manip de corde
pour préparer les tests techniques du stage
d’initiateur de canyonisme.
Sté
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Dimanche 20 mars 2011
Sortie cohésion, oursinade
Centuri
Participants
ITP : Corine B, Valérie D, Patricia S, Noël R.
Invités : Bernard P et ses enfants, Anne, Cyril
et leurs enfants.
Rendez vous est donné au local de l’association, la
météo, incertaine jusqu’au dernier moment, s’est
améliorée et c’est sous un beau soleil que le convoi
prend la route du cap Corse.
Tandis que les uns complètent le ravitaillement, les
autres rejoignent Bernard et ses enfants à
Miomo. Sur la cote Est du cap Corse, le GRECALE
(vent de nord-est) agite la mer, nous nous
interrogeons sur l’éventualité de plonger
aujourd’hui….
Vers 10h30 nous arrivons au petit village de
Centuri. Sur ce coté Ouest de la Corse le vent est
apaisé, mais, il persiste une forte houle résiduelle
d’Ouest.
Nous nous installons dans une petite crique
ensoleillée. Tandis que Coco et Nono enfilent les
combinaisons de plongée, les autres aménagent le
barbecue, recherchent du bois et s’établissent tout
doucement.
Le moment tant redouté arrive, il faut à présent
renter dans l’eau. Elle n’est pas très chaude pour
ce premier jour du printemps. Enfin, le premier pas
est franchi, et les premiers oursins sont récoltés.
Tandis que nos deux plongeurs, ballotés
continuellement par la houle, remplissent le filet,
les autres pêchent ou s’affairent autour du feu. Pus
tard, Cyril prête main forte à Coco et Noël. Il les
rejoint à l’eau et la cadence de collecte augmente
de façon significative.
Au bout de deux heures passées dans l’eau fraiche,
le froid commence à se faire sentir et il est temps
pour les plongeurs grelottants de regagner la berge.
Un plateau bien garni d’oursins est proposé et tous
se régalent (pour certains(es) c’est une première
découverte), de nombreuses bouteilles de vins blancs
accompagnent ces fruits de mer. Les agapes se
poursuivent par du figatellu et/ou des
sardines grillées. En fin de repas, Bernard nous
propose un excellent limoncellu liquoreux,
accompagné de caramels maison, un véritable délice…
Il reste encore quelques bouteilles, alors,
visiblement très déterminés, quelques-uns(es) vont
s’employer à les assécher avec obstination et
constance……. (Plus tard, nous constaterons que les
abus de Gewurztraminer vont fortement en exténuer
certains(es) d’entre nous….).
Maintenant, le soleil radieux plonge lentement dans
la mer, il est temps de rentrer. Nous replions nos
balluchons et reprenons la route pour Bastia.
Nous avons passé une très très bonne journée. À
renouveler.
|
Samedi 26 mars 2011
Canyon,
entrainement
Garage
«
JCD », Bastia
Participants
: Corine B, Philippe C, Jean-Claude D,
Jean-Claude L.
Petite séance d'entrainement en vue du prochain
stage initiateur canyon. Le garage de JCD est
encore mis à contribution, 3 cordes sont
accrochées aux chevrons avec le Navara.
Attention, pour éviter toute mauvaise
compréhension, nous n'avons pas accroché le
Navara aux chevrons, mais nous nous sommes servi
de lui pour accrocher les cordes ;-).
Plusieurs méthodes de remontées sont utilisées,
« 8 à
l'italienne
», nœud de cœur ; avec poignée ou avec Shunt.
Les descentes
se font soit avec conversion du
«
8
à
l'italienne
», soit sur demi-cab.
Les passages
de nœud à la montée et à la descente sont
également revus.
Un atelier
«
main courante rappelable
» permet d'automatiser la mise en œuvre.
Installation d'un rappel débrayable en utilisant
différentes techniques,
«
8 en butée capelé »,
«
8 en butée, avec nœud de mule », avec un
demi-cab.
Révision des
différents nœuds susceptibles d'être utilisés en
canyon, 8 simple, 8 double, demi-cab, cabestan,
papillon, de chaise, de sangle, raboutage de
corde par nœud de vache ou pêcheur double.
Un après-midi
bien rempli qui laisse un petit goût de
reviens-y, 2 ou 3
«
soirées
» sont d'ores et déjà prévues d'ici le stage
pour compléter les révisions, avec notamment la
remontée sur corde double et l'utilisation des
nœuds autobloquants.
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Jeudi 31 mars 2011
Canyon,
entrainement
Mur
du Fango, Bastia
Participants
: Philippe C, Jean-Claude D, Jean-Claude L.
C'est au mur d'escalade artificiel du Fango que
les postulants initiateurs se retrouvent encore
une fois, pendus sur des cordes, pour réviser et
devenir de futurs grands maîtres du canyonisme
(peut-être ...).
Les voies en surplomb de gauche permettent
d'installer 2 cordes plein pot d'une dizaine de
mètres.
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Vendredi 1er
avril 2011
Spéléo, échanges inter-CDS
Visite
des Carrières de la Grande Bretèche avec le CDS
Indre et Loire, Tours
Participants
ITP : Jean-Noël D.
CDS 37 : François G. (président CDS 37 et
secrétaire du Spéléo Club de Touraine), Cédric
G. (SCT).
Photos
De passage en Touraine, ma terre natale, pour une
semaine, j’ai décidé de réaliser ce qui me trottait
en tête depuis fort longtemps, prendre contact avec
les spéléos locaux. J’avais commencé en effet la
spéléo, lorsque j’habitais encore Tours, en… 1975 !
mais avec un club d’Angoulême et je n’avais jamais
eu l’occasion de rencontrer les locaux. Il faut dire
que je n’avais alors pratiqué que deux ans et que
les sorties se faisaient en Charente Maritime, dans
le Lot, dans le Loir et Cher (la rivière souterraine
d’Orchaise) et le camp d’été dans les Picos de
Europa. Mais aucune visite en cavité
tourangelle.
Recherche sur le net pour trouver un téléphone, il y
a bien un CDS 37 (http://cds37.free.fr/)
et deux clubs actifs, le Spéléo Club de Touraine
SCT (http://sct37.ffspeleo.fr/index.php)
et le CRAD ! (Club Résurgences Avens
Diaclases). Mais aucun numéro de téléphone… En
fouinant sur le site du CDS 37, je tombe sur la
composition du bureau et là un nom connu : Henri V,
secrétaire de la FFS. Direction le site de la Fédé
où je trouve son numéro et après avoir pu le joindre
me voilà en contact avec François G, le président du
CDS 37.
Pas de réunion de bureau à court terme, elle avait
eu lieu la veille, le mercredi soir de 21 h à
minuit, mais une sortie de prévue le lendemain
matin. Objectif, le contrôle de fissures dans des
carrières de pierre de taille. Le S.C.Touraine a en
effet passé un partenariat avec le Syndicat des
cavités 37, moyennant finances, avec comme mission
de surveiller l’évolution de fissuration dans
certaines carrières souterraines et d’aider le
géomètre dans les zones d’accès difficiles.
En effet, de nombreuses carrières souterraines, pour
extraire la pierre de tuffeau, nécessaire à la
construction de l’agglomération tourangelle, ont été
ouvertes dans les coteaux du bord de Loire. Dès
l’époque gallo-romaine, des carrières de tuffeau ont
été exploitées en Anjou et en Touraine pour
l’édification de bâtiments. L’activité d’extraction
de tuffeau a atteint son apogée entre le XIème
et le XIXème siècle. Elle disparaît
totalement au milieu du XXème siècle,
puis renaît dans les années 60 pour soutenir les
travaux de rénovation de l’Abbaye Royale de
Fontevraud.
L’exploitation en galeries souterraines a été la
technique d’extraction la plus fréquemment utilisée.
En effet, les conditions de travail restent
sensiblement les mêmes tout au long de l’année, été
comme hiver ! De plus, la couche exploitable étant
facilement accessible, la méthode souterraine
permettait de sauvegarder les terrains agricoles en
surface.
Le carrier attaquait le front de taille à l’aide
d’un pic. Les dalles qu’il abattait avoisinaient les
1.80 m de haut par 1,75 m de large sur 0,65 à 0.80 m
de profondeur. Ces blocs étaient ensuite débités
manuellement sur place en pierres de dimensions
diverses. Le tuffeau « prétaillé » était ensuite
sorti des galeries. Chargé à fond de cale dans les
gabares (embarcations servant au transport de
marchandises), le tuffeau était acheminé au fil de
la Loire et des rivières vers les sites de
construction du Val de Loire et des régions
avoisinantes.
La carrière que nous allons contrôler se trouve à
l’intérieur du domaine d’une ancienne congrégation
religieuse, la Grande Bretèche,
située en bord de Loire au nord de la ville de
Tours. Ce domaine, toujours géré par
l’administration diocésaine et qui abrite encore une
communauté des sœurs dominicaines de la Présentation
de Tours a été en partie reconvertie en centre
d’hébergement pour étudiants et personnes âgées.
Le couvent dispose d'un bel espace puisque au-dessus
de ses bâtiments qui longent la Loire, s'étend un
très grand parc qui domine
Tours
et le fleuve. Une chapelle dédiée à la Présentation
de la Vierge au Temple occupe le centre du lieu,
elle est encadrée symétriquement par deux bâtiments
en pierre blanche. Elle abrite entre autres un
retable en céramique d'Avisseau et une grande Vierge
à l'Enfant (fin
xve
début xvie
siècle). En
1996
la chapelle de la Grande Bretèche a été restaurée.
Le 19 septembre
1996,
le pape
Jean-Paul II
en visite à
Tours
pour trois jours séjourne à la Grande Bretèche.
La surveillance du CDS 37 porte sur le plafond de
caves situées à l’arrière du domaine et surtout sur
les fissurations observées dans la grande carrière
souterraine qui s’étend sur plus de 300 m sous le
coteau. L’accès à cette carrière se faisait par une
entrée « anthropique » à partir d’une des caves mais
elle a été obturée suite à un effondrement. Afin de
pouvoir effectuer la surveillance de ces carrières,
qui ont une tendance naturelle à l’effondrement (la
nature a horreur du vide…), un puits d’accès de 13 m
a été creusé à partir des jardins du coteau situés
au-dessus du domaine.
Reprenons le cours de la sortie. RDV à 9 h dans le
parking de la Grande Bretèche. François, président
du CDS 37 m’accueille. Grand gaillard à lunettes aux
cheveux grisonnants, la soixantaine à peine marquée,
il est retraité du Service d’hygiène de la mairie de
Tours. Il me présente son compagnon de sortie,
Cédric, jeune spéléologue d’à peine trente ans,
pratiquant depuis moins de cinq ans.
On échange sur nos pratiques, le fonctionnement de
nos CDS respectifs, nombre de clubs (deux en
Touraine), nombre d’adhérents (ils tournent autour
de 30-35 pour le SCT et 8-10 pour le CRAD),
subventions (CNDS, Conseil général [pour le CDS et
le SSF], et Syndicat Intercommunal des cavités 37
pour le S.C.Touraine), organisation des réunions
hebdomadaires (ils n’ont pas de bar ! mais quelques
bonnes bouteilles traînent sous les tables), sorties
locales (carrières, petites cavités, désob’),
entraînement (pas de falaise, mais un superbe
château d’eau [voir sur leur site]), sorties hors
département (ils sont à quatre heures du Lot, où ils
vont régulièrement en week-end), etc.
En 2011 la moyenne d’âge du CDS 37 est de 40,8 ans,
leur taux de féminisation est de 9 femmes pour 40
licenciés. Il compte 2 membres de moins de 18 ans et
6 de moins de 26 ans. Le nombre de pratiquants
canyon occasionnels se chiffre à 18 et aucun
adhérent ne pratique exclusivement que du canyon. La
répartition des encadrants est la suivante : 5
initiateurs spéléo, 1 moniteur spéléo, aucun
instructeur.
Il est temps de partir sous terre, on se rend en
premier à l’arrière des bâtiments pour la visite de
trois caves, contrôle des plafonds, recherche de
blocs effondrés et contrôle des fissures. Pour cela
ils mettent en place un fissuromètre, petit appareil
coulissant en deux dimensions qui permet
d’objectiver les déplacements des blocs. Dans une
des caves on peut apercevoir l’ancienne entrée de la
grande carrière, obturée par un effondrement.
Retour aux véhicules pour récupérer des kits et
direction les jardins supérieurs où se situe le P13
donnant accès à la carrière. Pour cela on doit
traverser quelques couloirs où la déambulation de
spéléos portant leur kit au milieu de statues
religieuses est assez insolite… Mais nulle cornette
à l’horizon. On emprunte ensuite un ascenseur qui
avait été installé pour le pape Jean-Paul II, lors
de son séjour en 1996, mais il ne l’avait pas
utilisé, ni les escaliers d’ailleurs… Petite
promenade dans les jardins au milieu des cerisiers
en fleurs, les allées goudronnées présentent des
fissures que nos amis spéléos contrôlent
régulièrement, mais rien ne bouge ! Un tampon en
fonte obture le puits d’accès à la carrière. Après
s’être équipé dans la grange attenante, et avoir mis
en place du rubalise autour de l’entrée au cas où
une nonne distraite plongerait directement sous
terre, c’est la descente à l’échelle fixe – sans
assurance… mais on est des présidents de CDS que
diable !
La visite de cette carrière souterraine est bien
dans l’ambiance spéléo. Ramifications de galeries,
deux grandes salles de plus de 20 m de diamètre qui
sont des trémies d’effondrement avec un plafond à
5-6 m — les jardins sont juste au-dessus —, quelques
passages bas où il y a eu des effondrements, et
longues galeries de 3 à 4 m de large mais avec un
plafond à 1.20-1.50 m qui oblige à progresser
quasiment plié en deux — les vieux spéléos
arthrosiques souffriraient. Et il ne fait pas froid,
12-13°C.
En fait lors de l’exploitation, la hauteur était
d’environ deux mètres mais les déblais de taille
restaient sur place et ont comblé une grande partie
de la section de la galerie. En paroi et au plafond,
quelques fossiles, beaucoup de pinces de crabe, bien
conservées. Au passage on note les mesures de
fissuromètres et l’état de certains piliers qui
n’ont plus d’appui au sol, certaines zones ont ainsi
une portée très importante… heureusement que des
poids-lourds ne passent pas en surface. Pas de
concrétions, le tuffeau ne s’y prête pas du tout.
Au total la carrière s’étend sur plus de 300 m sous
le coteau. Ici et là quelques fronts de taille
abandonnés, on devine la masse des éléments
primaires qui étaient débités, plus de 7 tonnes ! Il
ne fallait pas rester à côté lorsqu’il se détachait.
Imaginez les conditions de travail, le bruit, la
poussière, les manutentions…
En fond de galerie le LAC… une étendue d’eau de 35
cm de profondeur en moyenne, liée à des remontées de
la nappe phréatique, on voit d’ailleurs sourdre
quelques sources. De la calcite flotte en surface.
Bientôt deux heures que l’on crapahute, François
doit se rendre dans une zone très basse pour
vérifier un fissuromètre. Ayant un impératif
horaire, je prends congé de notre collègue
tourangeau en lui promettant de l’accueillir à l’Usu
corsu, lors de son prochain passage en Corse ;
il doit en effet venir cet été. Cédric me ramène
vers le puits d’entrée, un beau labyrinthe.
Au bilan, pour moi un retour aux sources, une spéléo
qui sort de notre pratique habituelle, des spéléos
tourangeaux très sympas et accueillants.
Ci-dessous le compte rendu de François
G
réalisé pour son club :
CARRIERES DE LA GRANDE BRETECHE
Cave de l’Aumônerie :
Visite de la cave, rien d’anormal à signaler.
Pas de blocs ou écailles tombées au sol.
Cave sous Saint-Joseph :
Visite de la cave, rien d’anormal à signaler.
Pas de blocs ou écailles tombées au sol.
Cave sous escaliers :
Visite de la cave et de la carrière, rien
d’anormal à signaler. Les deux tessons de
porcelaine placés en mars 2008 dans deux
fissures différentes, comme témoin de fortune
(N°1 le premier en allant vers le fond, N°2 le
second) n’ont pas bougé. Dans l’amorce de
galerie située à droite de l’allée principale,
le fissuromètre N°10 mis en place le 11 juin
2010 n’a pas évolué. Dans cette partie de
galerie comportant un pilier central sans
assise, la portée de la voûte est en moyenne de
18 m. Le géologue intervenu le 13 juillet 2010 a
préconisé un confortement à ce niveau, la
topographie détaillée de cette galerie a été
effectuée par le géomètre du Syndicat des
Cavités 37.
Allée des Cerisiers :
Réalisation de photos pour effectuer des
comparatifs sur la fissuration de l’enrobé. Pas
d’évolutions particulières constatées, les
fissures sont partiellement colmatées par des
débris végétaux et de l’herbe et sont
partiellement cachées par les pétales des fleurs
des cerisiers.
Témoins de fissure de la grange :
Réalisation de photos pour effectuer des
comparatifs sur la fissuration. Pas d’évolutions
visibles constatées.
Carrière principale :
Contrôle Salle du pilier Sud-Est :
·
Rien d’anormal à signaler. Pas d’écailles
tombées au sol.
· Réalisation
de photos pour réaliser des comparatifs. Rien
d’anormal à signaler.
· Présence
d’un petit rhinolophe.
Trémies N°1 et N°2 : Pas de blocs ou écailles
tombées au sol.
Contrôles témoins de fissure :
F 23 :
Réalisation de photos pour effectuer des
comparatifs. Rien d’anormal à signaler sur deux
ans.
F 41 :
Réalisation de photos pour effectuer des
comparatifs. Sur les deux dernières années les
évolutions du phénomène de cisaillement et
d’écartement qui affectent ce fissuromètre ne
dépassent pas les 2/10ème de mm. La
longueur de la fissure où se situe le
fissuromètre mesure environ 9,50m, elle se
ramifie ensuite.
F 53 :
Réalisation de photos pour effectuer des
comparatifs. Rien d’anormal à signaler sur deux
ans.
Niveau d’eau en front de taille : niveau assez
bas = 37 cm (tendance à la remontée)
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Dimanche 10 avril 2011
Spéléo, interclubs. Exploration, désobstruction
Aven de Razzu Biancu, Venaco
Participants
ITP :
Antoine B, Valérie D, Jean-Noël D,
Jean-Claude L, Véronique M, Noël R.
GCC : Jean-Yves C, Timothée P.
TPST : 3h30
Photos
Initialement prévue sur 2 jours cette sortie a
été ramenée à 1 jour. Le beau temps est là et
nous accompagne jusqu'à la base du lambeau
calcaire qui est atteint en une trentaine de
minutes. Malgré une matinée qui tire à sa fin,
nous décidons quand même d'entamer l'exploration
de la cavité. JCL prépare l'équipement de main
courante et la sécurité du spit foireux (voir CR
du 16/01/2010). Anto prend le relai et installe
tant bien que mal la plaquette de tête de puits.
Les 3 spits en place sont à présent tous HS, il
devient indispensable de prévoir leur
remplacement lors de la prochaine visite. JC
suit et ajoute un fractio 3m plus bas en
installant une sangle d'amarrage supplémentaire
sur un beau pont rocheux.
Deux équipes se forment, JN et JC s'occuperont
de la désob, pendant que les autres membres de
l'équipe exploreront la cavité.
Le "front de taille" se situe à 4,5m de
profondeur dans cette faille qui suscite un
espoir de continuation. Les cailloux
rebondissent encore sur une dizaine de mètres
après le rétrécissement ...
Avant de forer, JC envoie la
Topicam dans
la faille, mais manque de chance la batterie est
HS, alors qu'elle avait été vérifiée au local,
grrrr ...
Les conditions de travail ne sont pas faciles
mais 2 crayons sont installés en "pointe" et 2
autres en "confort", environ 1m plus haut. La
quantité de papier alu est tout juste
suffisante, le 4ème trou est fini au papier
mouillé.
Le câble 4 paires est acheminé jusqu'à la base
du puits d'entrée, la mise à feu se fera de cet
endroit, après que les "touristes" aient fini
leur visite ;-). Ceux-ci sont allés jusqu'en
haut du réseau et sont passés par le colimaçon,
à l'aller comme au retour.
Pendant que Valérie et Anto entament la
remontée, JC emmène Anto et Timothée faire
connaissance avec la célèbre boite aux
lettres,
de nouveau suivie par un retour classique via le
colimaçon.
Il est temps de mettre un peu d'ambiance, 3 - 2
- 1 - ... une grosse précède 2 plus petites. Les
cailloux tombent dans la faille, accompagnés par
un bruit de vaisselle cassée. Un rapide examen
depuis le milieu de la faille permet de
constater la réussite des tirs, mais 180 ppm
nous obligent à faire demi-tour. Il y a encore
30 ppm à la base du puits d'entrée, tout le
monde remonte.
Il est bientôt 16h00, les ventres crient famine,
il est grand temps de passer aux grillades, bien
arrosées comme le veut la tradition.
Le soleil nous accompagne encore pour le retour
vers Venaco, avec une envie de revenir
rapidement ...
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Dimanche 17 avril 2011
Spéléo, perfectionnement
Cast 3, Oletta
Participants :
Valérie D, Jean-Claude L,
Noël R, Jeannine S.
TPST : 5h30
Photos
Rendez-vous est donné au local ce dimanche
matin. Café, croissants, préparation du
matériel, puis, nous prenons la route vers St
Florent.
Pour
cette journée destinée au perfectionnement spéléo,
nous avons décidé de rééquiper la cavité de Cast 3.
En effet, depuis de nombreuses années, suite à la
campagne de fouilles paléontologiques, de nombreux
équipements étaient restés en place. Certaines
cordes étaient installées et amarrées de façon « abracadabrantesque »
comme dirait l’autre… Il était devenu nécessaire de
modifier de façon définitive ces équipements, pour
être beaucoup plus en conformité avec une
exploration souterraine sécurisée.
Pour
les filles c’était une double première :
- -
Première
découverte de Cast 3.
- -
Première
pour installer des cordes et planter des spits.
Nous
débutons l’exploration par la descente du P17, puis
visitons la faille perpendiculaire à gauche, qui
mène dans la zone de fouilles. De nombreux ossements
sont encore visibles, incrustés dans les parois.
Nous
décidons à présent de commencer le rééquipement de
la vire qui permet de joindre les deux réseaux. La
main courante installée là se trouve beaucoup trop
basse, et oblige les spéléologues à progresser
continuellement en facteur 2.
Guidée
par Noël, Valérie s’active à coups de marteau et de
tamponnoir. Jeanine, encadrée par JC fait vrombir le
perforateur. Progressivement, les plaquettes et les
spits sont placés, puis les cordes sont remplacées.
Jeanine et JC terminent l’équipement total de la
vire.
Pendant ce temps, Valérie et Noël poursuivent plus
en avant. Ils rééquipent le puits qui mène vers « le
réseau de l’humus… », continuent ensuite par les
ressauts qui remontent en direction de la salle
jumelle.
Plus
tard, les deux autres les rejoignent. Il était
temps, la répétitivité des coups de marteau
commençaient à fatiguer les muscles des deux
planteurs de spits. Heureusement le
perforateur arrive et le travail se fera maintenant
beaucoup plus rapidement.
Jeanine et JC décident de sortir les premiers de la
cavité, pour préparer les grillades. Valérie et Noël
continuent à percer pour terminer l’installation des
mailons et des cordes, de façon à permettre une
progression beaucoup plus confortable.
Nous
ne pourrons pas terminer aujourd’hui, les plaquettes
et les maillons viennent à manquer. Nous serons
obligés d’arrêter là.
De
retour vers la surface Valérie et Noël passeront par
le réseau sous le porche d’entrée, pour aller voir
le foyer fossilisé.
Il est
17 heures, nos estomacs sont affamés, nous nous
retrouvons autour du feu et enfin, cassons la
croute. Comme d’habitude grillades, «fromage à
point » et bon vin.
A présent, nous quittons Oletta pour nous rendre au
local. Ce soir Jean-Jacques B, instructeur fédéral
canyon, nous rend visite. Il est venu en Corse pour
encadrer le stage initiateur canyon de la semaine
prochaine.
Nous y
retrouvons Jean-Noël, Véronique, Antoine,
Jean-Claude D, Jean et Patricia.
La
soirée se poursuit jusqu’à tard devant d’autres
agapes (grillades, salades, flan, gâteau… et verres
de bon vin).
CAST 3. Reste à faire : poursuivre le
rééquipement plus sécurisé et plus confortable du
P17 d’entrée. (Voir pour partir en vire dès le
départ et effectuer la descente plus loin).
Brochage et dépollution de la cavité…
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Vendredi 22 avril 2011
Canyon,
stage "Initiateur canyon"
La Ruda,
Corscia
Participants
Cadres :
Jean-Jacques B (instructeur
EFC-FFS), Jean-Claude L, Stéphane P.
Stagiaires :
Nicolas S, Jean S.
Initiés :
Pierre B, Didier D.
Dernier jour de la semaine de stage, les
postulants initiateur sont fatigués ! Il s'agit
de l'encadrement réel d'une sortie d'initiation
avec de vrais initiés.
Rendez-vous à l'arrivée de la Ruda pour JCL,
après avoir, en passant, livré le pain à l'autre
groupe qui se dirige vers la Petraleccia.
Le temps n'est pas de la partie, le ciel est
couvert et quelques gouttes tombent déjà. Le
gîte du stage se trouve juste en face du départ
pour le canyon. JJB complète l'équipe et c'est
parti pour une demi-heure de marche. Les
pompiers du groupe imposent une minute de
silence devant la stèle commémorant le crash
d'un Tracker en 1996.
Encore quelques minutes et c'est le pont génois.
Il y a encore pas mal d'eau, celle-ci recouvre
toute la largeur du lit de la rivière sous
celui-ci.
C'est Nico qui joue le rôle de leader
aujourd'hui, la veille c'était Jean, dans la
Petraleccia. Le premier bain remet les neurones
en place, c'est ce qu'on appelle une fraicheur
vivifiante !
Nico s'occupe de l'équipement, sous l'œil (ou
plutôt les 2) de JC, Jean teste ceux-ci, tandis
que JJB supervise l'ensemble. La progression se
fait en privilégiant les bords du cours d'eau,
non seulement à cause du froid mais aussi parce
que les cailloux sont très glissants et que les
stagiaires ne disposent pas de chaussures
vraiment adaptées. Et en plus, ils sont en
chaussettes ...
Equipement classique en débrayable de tous les
rappels, sauf pour la C12 qui bénéficie d'un
rappel guidé largable en boucle.
Il commence à pleuvoir sérieusement à la fin du
canyon, 4h00 après avoir quitté Corscia.
Changement rapide sous
les hayons des véhicules et direction le gîte.
L'autre équipe est déjà revenue et la joyeuse
assemblée termine le café. En fait, ils ont
quitté le canyon dès les premières pluies après
la première cascade. Leur groupe ayant 5
initiés, il n'était pas raisonnable pour eux de
continuer.
Le débriefing s'effectue après un bon
casse-croûte. Sté, JJB et JCL font le bilan de
la semaine et chaque stagiaire a droit à
quelques recommandations. Tous le monde est
reçu, le club pourra ainsi compter sur des
initiateurs canyon supplémentaires.
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Lundi 25 avril
2011
Balade, Merendella
Casetta, Ghisoni
Participants :
Jean-Noël D, Véronique M.
Photos
Le grand week-end de Pâques de trois jours à
Ghisoni s’est rapidement rétréci comme une peau de
chagrin à deux jours, faute de combattants, puis à
un jour compte tenu des festivités pascales et de la
météo prévue, et finalement la casetta a
failli rester déserte.
Car ce lundi matin il fallait être téméraire
pour prendre la route, certes le ciel n’était que
voilé sur Bastia, mais dès Borgo, les premières
gouttes sont arrivées. Alors on se dit, on verra à
Folelli, puis à Moriani, puis à Aléria, et
finalement on s’est retrouvé en bas de la piste, et
là miracle ! la pluie s’arrête et le soleil perce
les nuages…
La piste est praticable et on décide de se
garer aux premières bergeries, au cas où la suite
serait un peu glissante ; on aurait pu arriver
jusqu’au parking habituel, pas de branches cassées
mais des troncs sur l’aire de parking, on aura un
peu de rangement à faire. Ensuite aucun souci pour
accéder à la casetta. Celle-ci est en très
bon état, la véranda n’a pas souffert de la neige,
et à l’intérieur aucun dégât, quelques crottes de
mulots sur la mezzanine.
Des provisions de bois sec à l’intérieur, merci
Noël ! Grillade de la côte de bœuf sur le barbecue
d’été, arrosé au Marsannay 2005, un bon bourgogne.
Un soleil maigrichon, voilé par des passages
nuageux, le fond de l’air est encore frais à 1 000 m
d’altitude. La lumière marche mais un fluo ne
tiendra que 20 mn, et la batterie a chargé pendant
cinq mois, le panneau est trop petit. L’eau ne coule
pas, on n’aura pas le courage d’aller vérifier la
crépine. Ni d’aller voir le gouffre, ce sera une
visite farniente.
Inventaire des provisions restantes – il ne
reste plus grand-chose à boire… -,
réapprovisionnement des réserves de bois. On
retrouve la grande grille, restée dehors contre la
barrière. Bonne nouvelle pour Jean-Claude, la grille
aux harengs a vécu et finira à la déchetterie !
Inventaire
On remplit le cahier, aucun passage depuis
celui de Noël en novembre dernier, du moins pas de
traces écrites.
Descente vers 17 h, pour rentrer on fera le
détour par le col de Sorba.
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Jeudi 5 mai 2011
Pot
Local, Bastia
Participants :
les membres du club, le
CDS 2B, la SCC, la LISC ...
Après avoir subi et apprécié les différentes
épreuves techniques et morales du cursus durant
une semaine de stage
bien remplie, les nouveaux initiateurs canyon
ont fêté comme il se doit leur réussite.
D'anciens membres du club, exilés sur le
continent et de passage sur l'ile, ont pu
constater que la bonne ambiance est toujours de
rigueur aux topi et que toutes les occasions
sont bonnes pour se retrouver autour de quelques
verres et pizzas !
Une nouvelle fête est programmée pour la remise
officielle des diplômes,
forcément ...
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Dimanche 8 mai 2011
Spéléo. Exploration, désobstruction
Aven de Razzu Biancu, Venaco
Participants :
Jean-Claude D, Jean-Noël
D, Jean-Claude L, Victor M, Véronique M, Noël R.
TPST : 3h00 + 2h00
Photos
C’est déjà la 2ème visite de
cette cavité en 1 mois, y’a anguille sous
roche, y’aurait-il de la première en
perspective ?
Départ très matinal de Bastia (8h00 …),
récupération de JCL à Ceppe, café à Ponte
Leccia où Victor rejoint l’équipe et arrivée
à 10h00 à Venaco. Il reste encore des places
de parking, les amateurs de fromages de « A
FIERA DI U CASGIU » ne sont pas encore là !
Nous nous préparons sur le trottoir, le
matériel collectif est partagé et c’est
parti pour une demi-heure de marche sous un
soleil voilé. Près de la bâtisse en ruine,
le cairn biconique est toujours debout,
bravant les lois de l’équilibre et les
animaux de passage.
L’un des objectifs de la journée est le
rééquipement du puits d’entrée. Broches ou
goujons inox ? Le débat est rapidement clos,
nous avons des broches de 10 et des
cartouches de résine de 14 ! Ce seront donc
des goujons !
La
matinée est bientôt finie
et nous picorons un peu avant de rentrer
sous terre. JCD s’occupe de l’équipement,
une déviation permet de shunter les spits
foirés.
C’est le 2ème trou de Victor (ben
pourquoi vous rigolez ?!?!), il bénéficiera
d’une petite séance de rappel avant de
descendre.
Rassemblement général dans la « grande »
salle et répartition des tâches. JCD et
Victor ne connaissant pas la cavité, JND
fera le guide en passant par le Colimaçon.
Pendant ce temps, Nono et JCL continuent la
désob et se rendent compte que
l’un
des 4 crayons installés au mois d’avril
n’avait pas fonctionné (effectivement, il
n’y avait eu que 3 dtéonations, cf.
compte-rendu). La raison est rapidement
trouvée, un des fils a été coupé par la
projection d’un caillou.
JCL souhaite ménager son dos et c’est Nono
qui s’occupera bien volontiers des
percements et de la pose des crayons. JCL
fera une dizaine de montées et descentes
dans la faille pour l’approvisionnement en
matériel, le tout en opposition, c’est
excellent pour le dos …
Sur le front de taille, les conditions de
travail n’étant pas non plus très
confortables, c’est JCD qui, de retour de la
visite touristique, terminera les bourrages.
La mise à fue se fera, comme d’habitude
maintenant, de la base du puits d’entrée. 3,
2, 1, boum … boum ! Deux puissantes
dtéonations éteignent les flammes des acétos
et font vibrer les parois. Encore des
ratés ? On verra ça après le casse-croûte,
les ppm montent, certes moins rapidement que
la dernière fois,
mais il fait faim et soif …
Véro s’est éloignée des effluves de « A
FIERA DI U CASGIU » et nous a rejoint. Un
beau et chaud soleil a fini par s'imposer.
Le
feu est allumé, Victor ouvre une bouteille
de Colombu.
Tournée générale ... mais
que se passe-t-il ? JND refuse la moindre
goutte
de
ce nectar de Balagne !
Cette attitude suscite quelques
interrogations et inquiétudes.
Sous le choc, les autres membres discutent
déjà d’une éventuelle sanction ; rappel à
l’ordre, avertissement, blâme, voire
exclusion du club ?
Les statuts seront examinés,
de tels comportements indignes et contraires
aux règles élémentaires de sécurité ne
doivent pas rester sans réponse
.
Quelques merguez,
brochettes,
casgiu
et patates à l’ail
plus tard, nous faisons une petite ballade
digestive
...
En contrebas
du chemin, nous découvrons un petit coin
auquel le printemps donne un air de paradis.
Une petite prairie d’herbe verte
entourée de grands pins, châtaigniers et
chênes. Sur un coté,
un
pagliaghju en bon état où l’on
peut dormir à 2 ou 3.
Au
bout de la prairie, des amoncellements de
gros blocs en granit forment des abris sous
roches où l’on peut
également
s’abriter pour une nuit. L’un de ceux-ci est
même rempli d’une réserve de rondins de
bois. Un ancien tipi dont il ne reste que
l’ossature est découvert, il y pend 2
espèces de raquettes. Nono, grand
spécialiste des cultures amérindiennes, nous
explique que ce sont des
capteurs de rêves,
objets symboliques des légendes indiennes
...
Des enclos et petits aménagements font
penser qu’un essai de retour à la nature a
été tenté en ce lieu paradisiaque,
qui offre de surcroit une magnifique vue sur
la vallée du Vecchju.
Il est temps de constater l’efficacité des
tris. Nous retournons vers le chemin en
passant devant l’entrée de l’igue de
Begood. Nous remontons vers Razzu
Biancu et descendons rapidement dans la
« grande » salle. Malgré les 42 ppm restant,
JCD et JCL se précipitent dans la faille, un
crayon n’a pas fonctionné mais du
bon
boulot a été fait. JCD dégage les blocs
coincés, ceux-ci tombent bruyamment dans la
faille ; ça devrait passer. JCD s’engage et
... CA PASSE !
DE LA PREMIERE A
RAZZU BIANCU !!!
Forcément, JCL suit de près. Certes, une
petite première de 5 m, mais depuis bientôt
vingt ans que nous parlions d’élargir cette
faille, c’est maintenant chose faite ! Bon,
ça pince rapidement et il faudra encore
quelques
séances de tris avant d’atteindre le fond,
mais l’espoir fait toujours revenir le
spéléo …
Les ppm dépassent allègrement les 200 et les
2 JC décident de ne pas s’attarder. Tout le
monde remonte en pensant déjà à la prochaine
visite, peut-être sur 2 jours …
Avant de quitter la cavité, nous posons 2
goujons inox en tête de puits et un autre en
fin de main courante. Une tentative de pose
d’un goujon en face de ceux installés en
tête de puits échoue, la calcite est trop
tendre. La prochaine fois, il faudra boucher
les spits foirés et extraire le goujon
foireux.
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Samedi 14 mai
2011
Canyon, initiation
La
Petra Leccia, Castirla
Participants
ITP :
Philippe C, Stéphane P, Laurianne T.
Initié
: André.
Météo : ensoleillé jusqu'à 14h11, après ça c'est un
peu couvert et du coup rafraîchi. Départ vers 9h22 de Casatorra - Philippe avait tout
préparé, même le kit boule - il me l'a répété au
moins 150 fois. Et, c'est vrai que c'est pas mal. Départ à pied à 10h44 - lors de la marche
d'approche, on leur a fait le coup de la pomme de
pin et du cyclamen. Après une petite initiation de descente en rappel
avec le huit imperdable ; on a fait le toboggan puis
on a enchaîné les cascades avec comme corde pour les
mains courantes : la corde sécu - encore une idée
pas trop mauvaise de Philippe --- c'est que bientôt
il va devenir moniteur s'il continu ce petit merd
..............!!! On a pris la main courante d'Anto ; mais après le
saut d'André, le reste c'est top secret - ce qui se
passe en canyon reste en canyon ; mais bon,
Laurianne a préféré descendre en rappel ??? Installation d'une main courante rappelable nouvelle
version - Philippe emmagasine encore de
l'expérience. On a fait un toboggan à l'intermédiaire - cascade en
photo sur la page de couverture du CR initiateur
2011. Puis on a enchaîné sur le toboggan final que l'on a
fait plusieurs fois et après un énième saut, on est
remonté - j'ai même trouvé la corde à nœud. Je leur
avais dit que dans une autre vie j'étais pisteur
dans l'ouest américain ; et bien là ils m'ont cru.
Une fois sur le sentier, on a un peu soufflé et ...
retrouvé le sourire. Arrivés aux voitures, vers 14H52, on a cassé la
croûte sans arroser notre sortie ; ça a un peu déçu
Philippe. Faut
dire qu'il sortait d'un stage spéléo, alors
..................... vous avez compris !!! Les deux encadrés étaient super contents de leur
journée, ils attendent avec impatience la prochaine
sortie et nous aussi. PS : si quelqu'un a des infos écrites sur le tunnel,
on est preneur .......................... Pour les photos et vidéos, voir avec Philippe. @+Sté...
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Samedi 21 mai
2011
Journée nettoyage de fin de Printemps.
Débroussaillage
Castiglioni, Oletta
Participants
ITP :
Jean-Claude D, Jean-Noël D, Jean-Claude L.
GCC :
Jean-Yves C.
Photos
Wiiiiiiinnnnnnnn, Dzoiiiiinnn, Vroiiiiiiiiiiimmmmm,
Zzzzziiiiiinnn : le site de Castiglione n’avait pas
résonné de ces chants stridents depuis le 22 mars
1997 ! À l’époque Dumè avait comparé ces envolées
sonores avec des chants tibétains… Depuis EDF était
passé une fois nettoyer sous le pylône puis le
maquis avait repris ses droits sur notre aire de
parking.
Depuis quelques semaines le CDS avait lancé un appel
vibrant à la communauté spéléo — voire canyonesque —
de Haute-Corse pour venir démaquiser la piste
d’accès à notre site école. En promettant même
d’arroser largement les agapes de quelques bonnes
bouteilles ! Mais cela n’a pas suffi pour attirer
les troupes, le samedi matin nous étions quatre
vaillants courageux armés de trois
débroussailleuses, deux tronçonneuses, serpettes,
sécateurs, croissants, fourche… de quoi équiper un
bataillon !
On ne s’est pas découragé pour autant. Après avoir
retrouvé JY au Col d’Amphore pour le café trad’ ; à
10 h 30, on était sur site. Cela n’a pas été un
travail de tout repos, la végétation est très dense,
JY et JN attaquaient chacun un bord de piste à la
débroussailleuse ensuite les deux JC suivaient pour
jeter les branchages le plus loin possible et
tailler les picots restants. Pendant que JY filait
jusqu’au parking de Cast.2, JN s’attaquait à l’aire
sous le Pylône, stationnement et pique-nique puis à
la descente de la piste jusqu’au replat.
Vers 13 h 30, l’hypoalcoolémie commençant à sévir
dans le groupe, JCD nous alluma le feu et rameuta le
reste de l’équipée. Tout le monde était un peu
cassé, mais quel travail d’abattu en moins de trois
heures : depuis le replat avant le raidard, jusqu’au
Pylône, c’est un vrai boulevard, les peintures de
certains 4x4, habitués de la Place St Nicolas, ne
risquent plus rien. Les agapes durèrent ensuite
presque deux bonnes heures et se terminèrent par une
petite sieste sous l’olivier maintenant bien dégagé.
On a failli ensuite assister à un remake de Massacre à la tronçonneuse quand JCD a commencé
à démonter pour la nettoyer la tronçonneuse de JY.
Le problème a été que remontée et propre, elle n’a
jamais voulu redémarrer… heureusement pour JCD
d’ailleurs !
Après être bien repus, nos démaquiseurs ont estimé
que le contrat était rempli. Retour au bercail. JN
est descendu devant pour élaguer les oliviers qui
grattaient les véhicules au départ de la piste,
pendant que les JC et JY finissaient les bords de
piste.
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Samedi 28 mai
2011
Canyon
Piscia di Gallu, L'Ospedale
Participants
ITP :
Stéphane P.
Invités : 2 pot'eaux de koko.
Juste
un petit coucou pour faire un peu saliver certains
nouveaux initiateurs...
Départ
6h33 Arrivée 13h33 Durée canyoning de la voiture à la voiture : 1h33
Le canyon à trois, c'est impec... un peu court mais
bon pour toute cette route !!! Il faut le goupiller avec autre chose.
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Samedi 28 mai
2011
Entraînement spéléo-secours
Falaise "U Tipponu",
Barbaggio
Participants :
Jean-Claude D, Jean-Noël D,
Pierre L, Jean-Claude L, Véronique M, Noël R.
De
passage : Philippe C et Maeva.
Photos
Rendez vous au local ce samedi matin, le matériel
est prêt. Nous chargeons les véhicules, puis prenons
la route de St Florent, nous stationnons dans le
virage de l’épingle et commençons l’équipement de la
falaise. Un couple de grimpeurs suisses se trouve
là, nous faisons connaissance et remarquons
immédiatement que la fille porte d’étranges
lunettes. Intrigués, nous la questionnons et faisons
la découverte de cette innovation originale. En
fait, ces lunettes sont étudiées pour les grimpeurs.
Elles permettent de conserver la tête confortable et
d’apercevoir la personne qui se trouve en haut de la
voie sans que celle, qui, chargée de l’assurance
depuis le bas, soit constamment obligée d’avoir la
tête en hyper extension.
Nous, nous sommes là pour nous entrainer aux
techniques de spéléo-secours, alors nous installons
les répartiteurs, les cordes et ……..
Saperlipopette !!!....Nous ne sommes pas assez
nombreux pour réaliser les exercices. Les
participants manquent, …….. Un caillou de taille
imposante est alors choisi pour « faire la
victime ». Il faut auparavant percer un trou de part
en part de cette victime improvisée… afin de
pouvoir passer une cordelette qui permettra de
l’accrocher.
Nous allons maintenant, pouvoir débuter les
exercices.
Les régulateurs sont en place, les contrepoids
également, les balanciers peuvent être activés.
Alors, la « victime » remonte, puis est reprise en
translation par le deuxième balancier qui va la
faire redescendre. Les manips s’enchainent non sans
quelques hésitations qui immanquablement vont
entrainer des galères, on entendra même,
quelques blasphèmes…. Il va falloir revoir et
corriger certains points de nos connaissances en
SSF.
Nous constatons que le manque de pratique nous fait
perdre des automatismes.
Plus tard, vers midi, arrivent Philippe et Maeva qui
faisaient le tour du cap en moto. Tous ensembles
nous partageons les olives, les grillades et le bon
vin. En début d’après midi, Jean-Noël et Véronique
arrivent également. Après le repas, Véronique se
propose pour remplacer la victime minérale. Nous
abandonnons notre caillou et reprenons les
exercices. Quelques manœuvres plus loin, nous
décidons de mettre un terme à cette journée, puis
reprenons la route de Bastia. Le matériel sera rangé
au local. Noël restera pour préparer l’équipement
nécessaire à la journée du lendemain.
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Dimanche 29 mai
2011
Entraînement spéléo-secours
Grotta Santa Catalina,
Sisco
Participants :
Valérie D, Noël R.
8 H 30, nous nous retrouvons au local et débutons la
journée par quelques informations sur le
fonctionnement du SSF. Nous enchainons par la
présentation du matériel et sa mise en œuvre. Le
KED, la bâche de transport, les différentes attelles
d’immobilisation, la pose du collier cervical.
Plus tard nous prenons la route du cap, dépassons
les pèlerins qui se rendent en procession au
sanctuaire de Lavasina.
Arrivés à la grotte de Santa Catalina nous nous
équipons et après une courte visite de la cavité,
nous confectionnons et installons le point chaud.
Aux alentours de 13 h nous sommes à l’extérieur, il
est temps de passer à table, boudin grillé, salade
de fruits rouges et bon petit vin.
Le reste de l’après midi sera consacré à une
activité beaucoup plus reposante : la bronzette à la
plage.
La journée se termine, nous rentrons sur Bastia et
réintégrons le matériel.
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Mercredi 1er
juin 2011
Spéléo, découverte du
milieu souterrain
Grotte
de Carpineto, Lano
Participants
ITP :
Valérie D, Jean-Claude L, Noël R.
Initiés : 21 enfants des centres aérés de
Biguglia et Borgo + 2 animateurs.
Photos
Ce
mercredi matin le rendez vous est donné au centre
aéré de Borgo à 08 h 30. Nous sommes accueillis par
la directrice du centre : Fanny L, également membre
ITP.
Plus
tard, le bus arrive. Les enfants embarquent, nous,
nous grimpons dans le Defender, puis prenons la
route pour la grotte de Lano.
Les
véhicules stationnent dans le virage au départ de la
piste, nous sommes rapidement rejoints sur place par
monsieur SALICETTI, le maire de la commune, qui,
inquiété par ce bus chargé d’enfants se dirigeant
vers la grotte, vient se renseigner. Rassuré par
notre présence, il nous quitte rapidement pour
d’autres vicissitudes communales.
Tandis
que les enfants monteront à pied, le 4x4, chargé de
sacs à dos et de matériels nécessaires à
l’exploration, grimpe la piste.
Arrivés sur place, Valérie et Noël partent équiper
les passages délicats. Un groupe est formé, les
premiers entrent dans la cavité, accompagnés par
Jean-Claude. La visite passe par la grande galerie,
les chatières et se termine dans la salle
concrétionnée. Nous expliquons la formation des
grottes, les stalactites, mettons l’accent sur le
respect du milieu.
Plus
tard nous ressortons à l’air libre.
Il est
temps à présent de passer à table.
À
peine le casse-croute terminé, nous revoilà de
nouveau sous terre. Le deuxième groupe profite des
commentaires des encadrants. Le circuit passe par la
visite de la nappe phréatique et du petit lac au
bout de la salle terminale. Une nouvelle fois nous
soulignons la fragilité du milieu et le respect à
observer vis-à-vis des habitants cavernicoles. Le
message semble passer auprès de la jeunesse.
La
visite prend fin, de retour à l’extérieur, nous
replions nos balluchons. Chargé, le 4x4
bringuebalant redescend la piste suivi de près par
un essaim d’enfants enthousiastes et sautillants.
Le
temps nous est compté, nous sommes tenus par des
contraintes horaires strictes et le bus attend déjà
au bout de la piste.
Apres
avoir embarqué dans la navette, nous rebroussons
chemin et rentrons sur Borgo.
Il est
18h 30, les parents et la directrice attendent
impatiemment notre retour.
Note : De mémoire de spéléo, nous remarquons
qu’il n’y a jamais eu autant de monde dans la grotte
de Lano.
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Samedi
4 juin 2011
Canyon, initiation
La Vacca, Quenza
Participants
ITP :
Antoine B, Philippe C, Jean-Claude
D, Fanny L, Jean-Claude L.
Initiés :
André B, Dany B, Nicolas B,
Carlos O, Aurélien P.
Photos
Beau
temps, personne dans le canyon.
Refus
de saut de Dany à l'œuf, installation d'un rappel :
difficulté à sortir du remous, frayeurs.
Errements habituels sur la marche de retour puis
grillades de merguez sur le bord de la Solenzara
avec un spedu en bois !
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Dimanche 12 juin 2011
Canyon, initiation
La Richiusa, Bocognano
Participants
ITP :
Corine B, Philippe C, Patricia et
Jean S.
Initiée :
Bérengère.
Invité :
Christopher S.
La veille au soir, petite soirée tranquille
chez Philippe, je me couche tôt pour être en
forme, car je me doute qu'il va falloir
l'être (j'ai pas idée à quel point!).
Dimanche matin, réveil 7H00, ça y est la
journée commence. Petit déjeuner, on se
prépare et on prend la route pour Bastia,
direction le local. On arrive vers 8H15 pas
en retard, Coco est déjà là. Arrive ensuite
Jean, Patricia et Christopher, il y a aussi
Philippe E., nous prenons un café en faisant
un peu connaissance, le stress monte mais ça
va encore, l'ambiance est agréable. Une
petite demi-heure plus tard on prend la
route pour Bocognano.
Ça commence mal, la route, ses virages et la
conduite sportive de Philippe, me donne mal
au cœur « pourquoi je ne suis pas restée au
lit ce matin ?». Vers 9H30 on s'arrête dans
un café de Bocognano pour un petit déjeuner
et une pause pipi. Ça magagne pas mal,
Philippe nous lit l'horoscope, c'est sympa.
Mais faut y aller le canyon n'est pas loin.
On repart en voiture. Mon stress est de plus
en plus grand. On arrive sur le site, on
s'équipe et là c'est parti pour une bonne
heure de rando assez corsée. Je tire très
rapidement la langue et n'ai pas encore idée
que ce n'est pas le plus dur. Arrivé en haut
du canyon, les choses sérieuses commencent,
il faut mettre la combi et tout le reste,
rien que ça c'est du sport ! Notre super
reporter Philippe immortalise ces moments.
Premier plouf dans une petite vasque pour se
mettre en condition, c'est froid et là ça y
est le parcours du combattant commence
vraiment, on descend le canyon. Au début on
marche pas mal et le premier saut arrive,
c'est trop beau ça a l'air facile mais j'ai
trop peur. Tout le monde saute et se régale
et moi je suis coincée sur un rocher en
sachant très bien qu'il faut que je saute,
j'ai pas le choix. Après une petite
hésitation, je me lance mais pas sans mal.
S'en suit quelques sauts et toboggans et ça
je préfère, ça fais moins peur (enfin ça
dépend desquels !). Après un second saut
assez catastrophique où je ne me sens plus à
l'aise, je finirais le parcours en rappel,
et ça j'aime bien ! Je fatigue par moment,
mais c'est très beau et l'ambiance qui règne
au sein du groupe me réconforte un peu. En
milieu de parcour je suis épuisée, au bord
des larmes, mais les pauses Balisto,
l'entraide de tout le monde, l'assurance des
pros et le soutien des filles m'encouragent.
Par moment je me dis que je n'y arriverais
pas , mais pas le choix car l'hélicoptère ne
viendra pas me chercher. J'ai plus trop la
notion de temps, ça fait quelques heures que
l'on est parti, la fin est proche, je me
décrispe légèrement et profite un peu mieux
de la beauté des lieux, je me rend compte
que j'ai de la chance d'être là. Dernier
petit saut avant la fin, j'ai pas le choix,
il n'y a pas de rappel, je saute et là je
flotte sur le dos pour admirer la vue qui
est magnifique. Arrivée au bout, on enlève
le matériel, je pose mes fesses sur un
rocher, tout le monde a l'air fatigué mais
heureux, moi aussi, mais sous le relâchement
de la pression je pleure.
Philippe a immortalisé tous ces moments avec
des photos et vidéos. Après un petit quart
d'heure de marche (et oui, c'est pas encore
vraiment terminé) on rejoint les voitures
pour se changer, et la je râle pour de bon :
j'ai mal aux pieds, j'ai la trace des
anneaux de mon maillot incrustée dans la
peau, je n'arrive pas à sortir ma combi, je
demande de l'aide à Philippe qui râle aussi,
du coup le groupe nous prend pour un vieux
couple : la belle affaire !! Une fois tous
séchés et à peu prés propres, on reprend la
route pour aller pique-niquer. Jean nous
emmène dans un petit coin sympa, chacun sort
ses provisions et le vin... On casse la
croûte tous ensemble, ça fait trop de bien,
il doit être 19h00 nous l'avons bien mérité.
On papote encore un peu, l'occasion pour moi
d'apprendre quelques mots de vocabulaire
corse, qui me seront très utiles une fois
revenu sur le continent j'en suis sûre.
Patricia nous raconte des blagues histoire
de finir cette journée dans la bonne humeur.
20H00 environ, c'est le moment de rentrer à
la maison, on se dit au revoir et on reprend
la route bien plus doucement qu'à l'aller
car Schumacher (Philippe) est fatigué et que
les freins de la voiture nous lâchent ...
Bilan de la journée : Le canyon c'est du
sport (je ne suis pas sportive) et pas mal
de sensations fortes (un peu trop pour moi
qui suis peureuse) mais si ce doit être
l'unique, je suis heureuse de l'avoir fait
en Corse avec vous. Merci à vous tous et à
dobu!!!
Bérengère.
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Dimanche 12 juin 2011
Spéléo, exploration, visites, topographie
Grottes Tavonu di Nuaia (dites de Conca) et
de Punta Calcina, Conca
Participants
GCC :
Jean-Yves C.
ITP :
Jean-Noël D, Jean-Claude L,
Véronique M, Noël R.
Photos
« Les Présidents en goguette dans le sud
»
Maintes fois reporté, ce week-end dans
le sud s’est enfin concrétisé. Le but
était de topographier les cavités du
secteur de Conca, visitées quatorze
années auparavant par Dumè, Jean-Yves et
JCL (CR du 9 mars 1997). Le projet de
rééquipement de la cascade de 80 m du
Haut-Fiumicelli est finalement tombé à
l’eau (sic), à deux c’était un
peu juste pour une course d’une telle
envergure. La prospection de la pointe
calcaire Punta Furnellu
initialement prévue en combinaison avec
le rééquipement du canyon a finalement
été remplacée par l’exploration de la
Grotta di I Paladini, cavité décrite
dans le
Rémy et (re)découverte par JY sur
indication d’archéologues, mais qui
serait nommée Ordinacciu par
ceux-ci.
Coïncidence, pas moins de quatre
présidents sont dans l’équipe. Le
nec-plus-ultra, le fleuron, la crème, l’élitre
de la spéléo insulaire s’est mobilisé
pour cette expédition…
Après un premier regroupement des
bastiais au rond-point de Luciana,
l’heure de rendez-vous avec JY à Aléria
est respectée, pour une fois… Café pris
en terrasse au bar qui fait coin avec la
RN200, sachant qu’un coin possède
forcément deux côtés… (JY, Nono et JC
attendaient d’un côté, JN et Véro de
l’autre :-)
La matinée est bientôt finie lorsque
nous arrivons au pied de la Punta
Calcina. Préparation rapide et
direction la rivière Conca en
passant d’abord par des champs. Aucune
difficulté à ce niveau mais quel
contraste par rapport à la dernière
visite, quatorze années plus tôt, lors
que nous arrivons à la rivière ! La
végétation était basse à l’époque,
maintenant ce sont des arbres de haute
futaie qui bordent la rivière. Autre
différence, l’eau coule en abondance
cette fois-ci et c’est presque du
canyonisme ! Quelques chaussures sont
déjà mouillées lorsque nous arrivons
devant la première grotte. On ne résiste
pas, JY s’engouffre en premier, afin de
vérifier la présence et de compter
d’éventuels chiroptères, bientôt suivi
du reste de l’équipe. Ce n’est pas la
Mammouth Cave, une trentaine de
mètres de développement, peut-être. Ce
sera TDN 1. La galerie principale est
envahie par les dolichopodes, dont
certains sont en train de muer, ce qui
évoquera à certains des postures
insolites du Kama Sutra ? On fera la
topo plus tard, on part à la recherche
de la cavité de 80 à 100 m de
développement qui serait située en rive
gauche.
Cette deuxième cavité doit donc se
trouver en rive gauche, mais un mur
végétal de maquis, ronces, orties,
salsepareilles et autres douceurs a
envahi les rives de la rivière et oblige
à aller patauger, ce qui ne gênera pas
JY équipé de bottes mais la densité de
la végétation refroidira un peu les
ardeurs des autres membres les empêchant
d’accéder à la paroi calcaire que l’on
devine une dizaine de mètres plus haut.
Des tentatives de contournement
échouent, on se parle mais on ne se voit
pas à 3-4 m, on est en plein dans
Astérix en Corse. JY aperçoit
finalement une entrée et JCL se met à
creuser un véritable tunnel dans la
végétation pour le rejoindre et enfin
atteindre la grotte. JN et Véro suivront
en rampant derrière, pendant que Noël se
perdra dans les salsepareilles.
Mais celle-ci ne correspond pas aux
quelques souvenirs restants dans les
cerveaux rabougris de JCL et JY. Point
d’entrée en forme de trou de serrure,
développement plus petit et morphologie
différente. Ce sera TDN 2. Une entrée
orientée au nord-est, de section 3x2 m
se développant horizontalement sur
environ 15 m. À une dizaine de mètres de
l’entrée s’ouvre sur le bord gauche de
la galerie, une excavation verticale de
2 m de diamètre et 2 m de profondeur, un
court boyau borgne partant au fond. Il
s’agit apparemment d’une zone de
fouilles, du temps du Pr
Rémy ? La galerie prend fin sur
une étroiture impénétrable. Quatre
mètres avant cette étroiture, part une
galerie sur la droite. Développement
horizontal sur 6 m se terminant sur un
ensablement impénétrable avec quelques
gours. La section est d’environ
1.50x0.50 m. Au milieu partent de chaque
côté des boyaux étroits, celui de gauche
est borgne, et celui de droite rejoint
la galerie principale. Au total un
développement de 25 m pour un dénivelé
positif de 2 m.
Après le relevé topo, nous continuons
encore un peu la prospection, quelques
abris sous roche sont découverts,
notamment une petite cavité quelques
mètres à droite avant TDN 2, que l’on
appellera TDN 3. Une entrée de 80x50 cm,
se prolongeant vers l’ouest par un boyau
bas de 3 m débouchant dans une salle
circulaire de 2 m de diamètre avec des
banquettes latérales et de marmites
d’érosion en plafond. À l’extrémité de
cette salle, part un boyau impénétrable
visible sur environ 2 m. Au total, 4 m
de développement…
Mais la cavité tant espérée n’est
toujours pas débusquée. Il nous reste à
espérer une grosse crue qui nettoierait
le lit de la rivière.
Retour à la première grotte, TDN 1, que
l’on topographie. Celle-ci est plus
labyrinthique, une entrée de 1.30x2 m,
suivie d’une galerie principale quasi
rectiligne se dirigeant vers le
sud-ouest d’environ 15 m avec de belles
formes d’érosions calcaires en plafond.
La hauteur varie de 1.50 à 2 m et la
largueur de 1 à 1.50 m. Elle se termine
en étroiture impénétrable sauf à casser
quelques concrétions, on reviendra
peut-être… Une galerie annexe part sur
la droite, 6 m après l’entrée, décrivant
une courbe de 7 m pour revenir dans la
galerie principale, 1.50 m plus loin en
amont. Au milieu de cette galerie
annexe, part sur la droite un passage
bas donnant accès à une salle remontante
de 3 m de diamètre pour 1 m de hauteur.
Un mètre plus loin départ d’un nouveau
boyau remontant, impénétrable visible
sur 3 m. En poursuivant vers le fond de
la galerie principale, un pilier se
présente au milieu de la progression. En
bas de la paroi de gauche, on trouve 3
passages bas donnant accès à une galerie
basse de 7 m de long pour 2 m de large
et une cinquantaine de centimètres de
hauteur. À son point extrême, qui semble
se situer près de l’entrée, on peut
entendre le bruit de la rivière. Au
total un développement de 39 m pour un
dénivelé positif de 3 m.
La topographie réalisée, nous ressortons
à l’aire libre pour réveiller Véronique
et JY plongés dans une bonne sieste.
C’est enfin l’heure d’un bon pique-nique
au bord de l’eau. En revenant aux
véhicules, JY tente encore de retrouver
la grotte recherchée en remontant rive
gauche à travers la végétation, mais que
dalle.
Nous passons maintenant à la deuxième
opération prévue ce jour, la topo de la
Faille du Pylône 99. Là aussi le
maquis a pris le pouvoir et nous sommes
quelque peu sceptiques quant à
l’accessibilité de la cavité. Les
véhicules sont garés sur la route du
relais hertzien en face d’un ancien
départ de piste. Celle-ci permet de
s’approcher à une cinquantaine de mètres
du pylône, le reste se fait à travers le
maquis. Nous longeons la falaise vers le
nord pour atteindre l’entrée, après une
petite désescalade aérienne. C’est une
faille de décollement de la falaise,
orientée au nord-est, la
progression n’est pas aisée, tantôt en
opposition, tantôt en fond de faille.
Quelques purges de blocs coincés mettent
un peu d’ambiance sonore durant la
séance de topographie !
L’entrée se présente comme une fente de
4 m de large pour 1 m de haut. Descente
inclinée à 45°, sur 12 m en progressant
sur d’énormes blocs d’effondrement. On
est -7 m, la suite est un ressaut
vertical de 6 m, que l’on shunte en
poursuivant à l’horizontal en
opposition, quelques blocs coincés sont
les bienvenus. La largueur de la faille
est d’environ 70 cm, le plafond en
pincement de faille est à une dizaine de
mètre au-dessus. Le fond de la faille
est constitué d’une partie revenant sous
les blocs d’entrée où on atteint la
profondeur maximale de -15 m. En
revenant en arrière et en reprenant
l’axe principal, la faille se rétrécit,
largueur de 60 à 90 cm avec une hauteur
sous plafond de 9 à 10 m. Un ressaut de
2 m oblige à remonter dans les blocs,
cela devient un peu instable. On peut
observer au plafond une fente
perpendiculaire de 10 cm de large et
d’environ 4 m de haut où l’on aperçoit
la lumière du jour. La faille se pince
7 m plus loin dans un encombrement de
blocs. Au total un développement de 47 m
pour une profondeur de 15 m.
De retour aux véhicules, nous décidons
de monter au sommet de la Punta
Calcina pour admirer le paysage. La
magnifique vue et la présence d’un poste
de guet « pompier » nous convainc de
bivouaquer sur place, d’autant plus que
la fin de journée approche. Le soleil se
couche, JN et Véro ont décidé de nous
quitter. Nono s’occupe du feu (normal
pour un ex-pompier), suivent
charcutailles, grillades, fromages et
débouchages de bouteilles. Un melon
terminera agréablement les agapes.
Nous passons la nuit presque sous les
étoiles, caressés par un vent qui nous
protège des moustiques... jusqu’à 6 h,
ensuite… on se lève ! !
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Lundi
13 juin 2011
Spéléo, exploration, topographie
Grotta di I Paladini, Solaro
Participants
GCC :
Jean-Yves C.
ITP :
Jean-Claude L, Noël R.
Photos
Réveil très matinal, petit déjeuner avec
vue panoramique et départ vers la
Solenzara. Les véhicules sont garés sur
le bord de la D268, à environ 5km de la
RN 198, au niveau du Mare e Monti « I
Paladini ». Le sentier passe par une
barrière cadenassée (!!!) avant
d’atteindre la rivière au niveau d’une
belle passerelle, fermée elle aussi car
un des câbles de fixation est cassé ! Ce
n’est pas ça qui nous empêche de
l’emprunter pour atteindre l’autre
rivage.
Le chemin est fraichement démaquisé et
peinturluré de grosses marques oranges.
Il faut le laisser au moment où il suit
les courbes de niveau et prendre une
sente peu marquée repérée par des petits
points oranges. Nous finissons par le
perdre et atteignons l’ancienne piste au
jugé. Celle-ci est également envahie par
le maquis, mais la progression y est
plus facile. JY s’arrête au niveau du 1er
pierrier et nous donne les coordonnées
qu’il avait relevées lors de sa dernière
visite. S’en suit un exercice de
repérage qui nous mène finalement en
haut du 2ème pierrier ! JY
est là, il attend devant la cavité,
sourire aux lèvres, il a déjà effectué
sa visite de contrôle des
chauves-souris. C’est un beau porche
semi-circulaire, la galerie qui suit est
également de même section avec des
passages en trou de serrure. Quelques
départs en faille ou en boyau, dommage
que cette grotte ne soit pas plus prés
de Bastia, elle mériterait quelques
travaux d’agrandissement ! De l’entrée
part également un boyau menant vers une
zone joliment concrétionnée. JC et Nono
s’occupent de la topo.
En redescendant le pierrier, JY et JC ne
résistent pas à l’envie d’enlever
quelques cailloux au fond d’une petite
doline, on continuera une autre fois …
Le pique-nique se fait sur la piste
avant d’entamer le retour. La descente
sous un soleil de plus en plus chaud
sera rapide et dés l’arrivée à la
passerelle, nous ne pouvons résister à
l’appel de l’eau rafraichissante. En
slip, nous sautons de la passerelle et
des rochers dans la belle vasque
émeraude, sous le regard de quelques
touristes, dont certaines topless …
Une petite mousse à Travo terminera ce
bon weekend dans le sud.
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Samedi
18 juin 2011
Spéléo, initiation
Cast 1, Oletta
Participants :
André B, Dominique
D, Jean-Noël D, Jean-Claude L, Aurélien P,
Véronique M, Noël R.
Photos
Premiers pas sous terre pour les
nouveaux adhérents du club, André et
Aurélien. Perfectionnement pour Véro.
Pendant que JC met les initiés au
courant des techniques de descente sur
le pylône, Dumé équipe le réseau de la
chèvre. Il sera exploré le matin. Nono
s'occupe de l'équipement du grand
réseaux et nous en ferons la visite
totale l'après-midi après les grillades,
jusqu'à la faille au chien.
Quelques difficultés d'ouverture du
Croll pour l'un des initiés ...
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Dimanche 26 juin
2011
Canyon, initiation
Purcaraccia,
Quenza
Participants
ITP :
Stéphane P, Nicolas S (encadrants)
+ Carlos O.
Initiés :
6 amis (commandos) de Nico
Départ : 7h22 de Casatorra - Nico a préparé tout
le matos, il est au top, c'est à dire qu'il a eu
un bon formateur .... JJB et qui d'autre ???
Marche commando, normal avec les potes à Nico :
52 mn pour arriver au départ du canyon, mais bon
j'ai quand même assuré, je leur ai fait prendre
un raccourci.
Nico a mis en pratique les consignes du stage
d'initiateur : le vertaco à l'ombre puis
départ des 1er toboggans. 1er rappel, on s'adapte au nombre -
corde en f...(secret - cette fois c'est Nico qui
emmagasine de l'expérience - manip non vue au
stage).
Sauts et toboggans se suivent avant le 2e
rappel, les commandos remontent et enchaînent de
nouveaux sauts et toboggans. 2e
rappel, encore une adaptation maison mais
chut.......
.
Puis les 2 derniers toboggans : séquences
frissons. Les commandos ont même sauté dans les
vasques de réception des toboggans.
Retour aux véhicules, tranquille. On a tout de
même mis 4h44 de la voiture à la voiture :
groupe trop important = encore de l'expérience
pour Nico. Arrivé aux véhicules, l'eau étant
dans les voitures, elle était bouillante !
Déjeuner vers 15h 007 puis retour sur Bastia.
Arrêt à la source sous le col obligé.
Tous les participants étaient ravis de leur
journée et rdv est pris pour un autre canyon...
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Dimanche 26 juin 2011
Spéléo, visite ; grotte de Ponte Leccia
Participants :
Valérie D, Jean-Noël D, Dany F, Véronique M,
Noël R, André B, Aurélien P.
Photos
Au programme « Prospection en Balagne ». La
Balagne n’est pas réputée pour ses cavités, vu
sa nature géologique, essentiellement des roches
granitiques, on connaît la Grotte des Veaux
Marins, près de Calvi, mais c’est à peu près
tout hormis des taffoni plus ou moins
imposants en montagne. Mais il existe cependant
la superbe grotte de P…, dont on préfère
conserver l’anonymat vu la qualité de son
concrétionnement.
La dernière visite avait eu lieu le 31 janvier
2004, afin d’en lever une topo précise,
rappelez-vous la rencontre cocasse avec les
représentants de la maréchaussée lors de notre
sortie nocturne.
Trop occupés par la topo à l’époque, nous
n’avions pas eu le temps de ramener de photos
des grands volumes. Ce sera l’objectif de cette
sortie associé à une initiation aux boyaux
argileux pour les derniers arrivants au club.
RDV 8 h 30 au club pour JN, Véro, Aurélien,
André et Dany. JCD manque à l’appel, et ne
répond ni au portable ni au fixe, doit-on
déclencher les secours… Pause à Casamozza pour
le café et retrouver Noël et Valérie. L’équipe
au complet, direction la porte de la Balagne. On
peut serrer les trois véhicules sous un bel
arbre, car la journée est partie pour être
chaude. Au bruit de la rivière coulant le long
de la route, on abandonne l’idée de trimballer
le pique-nique jusqu’à la grotte. Il est
10 h 30, on a largement le temps de la visite et
de revenir pour manger à une heure correcte au
bord de l’eau fraîche de la rivière en
contrebas.
Un quart d’heure de marche d’approche, l’entrée
est vite retrouvée par Nono, confirmée par le
GPS qui valide les coordonnées de 2004. Valérie
et Nono équipent le couloir d’entrée avec une C40
afin que Dany puisse s’initier au descendeur.
Juste avant de pénétrer dans la grotte, le
téléphone sonne, c’est JCD… qui vient de se
réveiller, il a fait du jet-ski la veille et du
Get 27 en soirée ; un peu fatigué, il décline
l’invitation à venir nous rejoindre.
On apprécie tous de se retrouver au frais dans
la première grande salle. La nouvelle lampe LED
de JN est vraiment top, on apprécie les grands
volumes et la position Grand Phare permet
d’égaler quasiment un projecteur. La remontée
vers la Salle de la Soupière est bien
glissante et la progression dans celle-ci se
fera avec précautions. Après être descendu
jusqu’à l’Autel, on se lance dans une
série de photos de groupe avec le flash
auxiliaire, qui bien qu’un peu capricieux, nous
donnera quelques beaux clichés. La glaise
présente partout donnera des idées de bataille
rangée à quelques adolescents attardés du
groupe.
On part ensuite à la découverte du boyau
argileux, Nono ouvre la marche, Dany ne se
sentira pas d’aller au-delà du pilier, dans la
partie laminoir, le sentiment d’oppression prend
le dessus ; ce qui fera renoncer également
Véronique… JN s’abstiendra, pour ne pas
embouteiller le retour et surtout pour pouvoir
saisir en photo, les expressions lors de la
sortie du laminoir. André n’appréciera pas trop
ce genre de reptation, il faut dire qu’en
tee-shirt et mains nues, c’est pas le costume
idéal… il préfère les cordes, vivement Ghisoni !
Au retour, sortie par la Salle des
Fistuleuses et le court boyau qui revient
dans la grande salle. Dans la première salle,
sur la paroi de droite en remontant, Nono
explore un boyau perpendiculaire de quelques
mètres. Retour sans difficulté à la canicule, la
C40 servira un peu dans la première
section glissante.
Une dernière photo de groupe, bien maculés de
boue, avant de sortir à l’air libre. 13 h 30,
nous voilà tous dehors, deux heures et demi de
visite, cela permet de bien découvrir la cavité.
Pour le pique-nique, Nono propose de remonter
les gorges de la rivière pour s’installer près
de belles vasques.
Les places sont prises, mais on trouvera un bel
emplacement à l’ombre et au bord de l’eau
fraîche, mais à la température idéale, où tout
le monde ira plonger. On en profite pour
nettoyer le matériel bien glaiseux et ensuite
les agapes, muscat, rosé et Orenga rouge. Puis
farniente jusqu’à plus de 18 h, une belle sortie
spéléo.
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Vendredi 1er juillet 2011
Spéléo, recherche objet disparu
Grotte de
Ponte Leccia
Participants :
Jean-Noël D, Véronique M.
Lors du rangement du matériel au local et après
avoir fouillé la voiture et sollicité les autres
participants à la sortie de dimanche dernier, il
a fallu se rendre à l’évidence, on avait perdu
le flash et la cellule de déclenchement. Après
quelques hésitations, les souvenirs reviennent
en mémoire. JN l’a vu lors du rangement des sacs
à la sortie et se souvenait bien qu’il avait
besoin d’un bon coup de nettoyage, tout maculé
de boue qu’il était. Puis aucun souvenir…
Notamment celui de l’avoir nettoyé à la rivière
avec le reste du matériel.
Plusieurs hypothèses : oublié dans la grotte sur
l’Autel (peu probable), laissé à l’entrée
de la cavité, perdu en regagnant les véhicules,
oublié au pied des voitures en rangeant les
sacs, au bord de la rivière ? Direction la
grotte ce vendredi après-midi, pour vérifier ces
hypothèses. Arrêt sous l’arbre, nonda ;
auprès de la rivière, nonda ; retour au
parking et direction la grotte. Il est 15 h 30,
le soleil tape fort. On fouille les moindres
recoins au passage du muret où il aurait pu
tomber, nonda. Le scénario de la perte
devient plus clair, il a été rangé dans le haut
d’un petit kit de portage qui a été placé
horizontalement au-dessus du gros kit de portage
et il a dû tomber entre la grotte et le retour
aux véhicules.
On reprend le chemin de la grotte en essayant de
ratisser le plus large possible mais en montant
vers la grotte, le maquis, certes ras, est quand
même assez dense. Arrivés à l’entrée de la
cavité, toujours rien, nonda ! JN a amené
combi et casque, autant aller jusqu’à l’Autel
pour être sûr à 100%. Escalade du premier
ressaut toujours aussi physique. Une vingtaine
de minutes pour faire l’aller et retour.
Nonda ! Pas de rhinos non plus. La fraîcheur
de la
grotte est bien agréable mais au retour, surtout
pour repasser le dernier ressaut c’est le coup
de chaud assuré. On ratisse à nouveau la zone en
redescendant plus à gauche mais il faut se
rendre à l’évidence, le matériel est bien perdu.
Soit tombé dans un fourré, soit récupéré par un
randonneur, berger ou chasseur…
Au bilan, ce n’est pas une très grosse perte, le
flash très capricieux datait d’avant 1990 et la
cellule, assez ancienne également, ne permettait
pas de réglages de temporisation. Ce sera une
occasion pour renouveler notre matériel.
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Dimanche 3 juillet
2011
Canyon, initiation
Purcaraccia,
Quenza
Participants ITP :
André B, Antoine B, Philippe C,
Jean-Claude D, Axel, Mathis et Valérie D,
Jean-Noël D, Dany F, Fanny et Jean-Claude L,
Véronique M, Aurélien P, Noël R, Jean et
Patricia S. Initiées : Amandine
(Australie),
Françoise V.
Km
véhicule/participant
: 67 TVAV : 7h00 TPEC : 4h45
Photos
Peu de monde dans le
canyon et contrairement à ce que qui était prévu
nous ne faisons qu’un seul groupe. Un franc
soleil remplace le temps mitigé du début de
journée. Les toboggans sont descendus et
redescendus jusqu’à plus soif.
Equipement en
double-double du 1er rappel de mise
en condition, en double de la C45 et en triple
de la C40. Piquenique traditionnel au bord de la Solenzara.
Le spedu en bois de la sortie du 4 juin
est toujours là ! Retour à la tombée de la nuit sur Bastia,
heureusement que nous sommes dans la période des
jours les plus longs de l’année !
JCL
Notre réveil sonne
beaucoup trop tôt et je ne veux pas bouger. Mais
de banna et nutella me donne assez
d'énergie, pour emballer les sacs et monter dans
la voiture. On file sur Bastia 10 minute en
retard avec Philippe qui crie à les voitures en
face. Nous arrivons au bureau comme le dernier
voiture est en train de partir et donc
rapidement on prend le équipement et les suivi.
Un arrêt pour le petit déjeuner et je rencontre
tout le monde qui va faire le canyon aussi.
Nous changeons de voiture
et commencer à monte dans les montagne, la vue
est déjà incroyable! Je suis la seule dans la
voiture pour être tellement impressionné. Nous
arrivons au début de la piste et on organise des
cordes et des sacs. La marche vers le haut est
bonne et je m'arrête souvent pour admirer les
environs, mais la promenade se termine trop
vite, j'aurais aimé continuer. Une petite pause
et puis nous avons à mettre les combinaisons...
et ca est de travail en soi même.
Philippe montre les quatre
débutants comme faire correctement les casque,
harnais et le nœud boucle 8 pour la descente en
rappel. Et il est temps de faire mon premier
rappel..un peu nerveuse mais Jean Claude
descende avec moi, je touche le fond et je
réalise que je n'ai rien à s'inquiéter. C'est
super! Après, c'est la première toboggan et
c'est facile, il y a seulement deux dans les
jours entiers où j'hésite à descendre et qui
quand vous regardez d'embase a l'air d'être fou
mais ça va je suis déjà en bas! Les troisième
rappelle est le plus amusant d'avoir à changer
les cordes à mi-chemin. Sur le chemin il y a
d'autres groupes et parfois nous allons
lentement, mais il me donne le temps de refaire
une toboggan ou prendre une pause au soleil et
profiter de la vue. Génial. Après 6 heures dans
l'eau nous avons à prendre le dernier parti de
chemin à pied pour retourne vers les voitures et
ensuite trouvée
un coin pour manger. Entre le fromage de chèvre,
du vin et une salade d'ail (et pommes de terre)
je la chance d'observer un peu plus le caractère
Corse.
En conclusion mon premier,
de je l'espère de nombreux canyons, et-te une
belle journée avec bonne compagnie. La prochaine
fois je espérer avoir plus de 3 heures de
sommeil et de meilleures chaussures. Un grand
merci à tous qui ont facilité la journée et de
me permettre à joindre.
Amandine.
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Dimanche 10
juillet 2011 Canyon, initiation
Viola, Olcani
Participants ITP : André B, Jean-Claude D, Fanny et
Jean-Claude L, Carlos O, Aurélien P, Noël R,
Jean et Patricia S, Laurianne T.
Initiés:
Amandine (Australie), Alain et Marie-Hélène
(Alsace).
Km
véhicule/participant
: 20 TVAV : 5h40 TPEC : 4h35
1ère expérience canyon pour les
alsaciens, 2ème pour l’australienne.
Le chemin d’accès au canyon est en bon état,
mais celui qui continue vers le col est
pratiquement bouché. La montée s’effectue en un
peu plus d'une heure
sous
un chaud soleil. Température de l’eau fraiche
mais pas glacée. Descente des rappels sans souci
pour les initiés. Le toboggan de la C8 passe
bien, quelques appréhensions pour le saut de 3
m, celui où il faut bien sauter à la verticale
de la margelle. Le saut facultatif de 6 m
n’inspire pas tout le monde, mais certains le
refont plusieurs fois.
Piquenique final sur le Ponte Novu et retour au
local pour l’étendage du matos.
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Jeudi 14
juillet 2011
Canyon
Valdoniellu, Corte
Participants :
Antoine B, Aurélien P,
Jean S.
Rdv au local 7h30 - Départ 7h45
Circulation fluide - parking de la Restonica
vide. Pause café à Corte au café de la plage.
Temps magnifique.
Du vent pendant la montée envoyée en 50 min.
Un peu d'eau dans le canyon pour arroser les
cascades. Eau fraîche et température agréable dans le
canyon. Cordes : 1x35m pour les descentes et 1x40m pour
le rappel des cordes (corde de sécu mauve).
Casse-croûte sous le pont des Grotelle
accompagné d'une bière et d'une bouteille de Patrimonio.
Belle journée Canyon.
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Vendredi 15 juillet 2011
Spéléo, initiation, désob’
Grotta Suterratta, Barbaggio
Participants
ITP : Jean-Noël D, Jean-Claude L, Francis M,
Véronique M.
Initiés et invités : Nathalie C,
Colyne et Alaïs M + 1 poignée de copains et
copines.
Suterratta épisode 22 : désob’ suite
Photos
Visite éclair pour les tahitiens du club sur le
chantier spéléo du moment. Nous en avons profité
pour poser 3 nouveaux crayons de « confort »,
couplés à 2 anciens qui n'avaient pas pétés.
Résultat, seulement 3 belles détos et des
cailloux qui tombent, tombent ...
Visite également de Grotta Ducati pour tenter
d'allumer les 2 crayons « foirés » du 20 février
dernier mais ... il n'y avait plus de ligne !!!
Qu'à cela ne tienne, Véro, Francis, Nono et JC
franchissent l'entrée pour explorer cette
nouvelle cavité. Trois petits Rhinos accrochés
au plafond nous attendent. Visite rapide et
sortie toujours aussi physique !
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Samedi 16 juillet
2011
Canyon, initiation
Purcaraccia, Vacca,
Quenza
Participants ITP :
Antoine B, Jean-Claude L,
Guy-Florent P, Noël R. Initiés : Jean-Charles, Rock P.
Km
véhicule/participant
: 85 TVAV : 9h20 TPEC : 7h15
Enchainement de la
Purcaraccia et de la Vacca sans quitter la
rivière, hormis pour échanger les 2 cordes
de 60 m par une de 20 m, voilà une bonne
journée d'initiation canyon !
On oublie le mode
survie avec seulement quelques
barres et raisins secs à se partager, et
sans parler du rationnement d'eau ...
Ah oui, autre détail,
2 sacs gigognes oubliés par un initié en
haut de la C12 de la Vacca et nous voilà
tout penauds, à attendre et espérer
l'apparition d'un autre groupe ... qui
arriva au bout d'une bonne demi-heure !
A part ça, belle
journée (mémorable), pas trop de monde dans
les canyons et beaux souvenirs pour tous !
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Dimanche 17
juillet 2011
Canyon, initiation
La Richiusa, Bocognano
Participants
ITP :
Patricia S, Françous V, Dany F,
André B, Aurélien P, Jean S, Anto B, Olivier
G. Initié : Manu.
Départ à 7h30 du local, un petit café au Chalet
à Vivario (panne de la voiture d'Anto au moment
du départ) Temps : beau Montée : 1h Descente : 3h30 Température de l'eau : légèrement fraîche Débit : faible. Malgré le faible débit nous avons pu faire tous
les toboggans et sauts. Belle journée pour tout le monde et repas
convivial sur les tables en béton à la sortie de
Bocognano sur l'ancienne route.
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Mercredi 20 juillet 2011
Canyon
La Ruda,
Corscia
Participants :
André B, Aurélien P, Jean
S.
RDV : 7h30 au local.
Les orages de la veille nous ont incité à
choisir un Canyon que nous n'avions pas descendu
par manque d'eau cette année.
Choix au départ du local : Cipettu, Falcunaghja
et Ruda pour assurer le coup.
Le débit d'eau étant faible dans le Cipettu et
le Falcunaghja étant à sec, nous nous sommes
rabattus sur la Ruda. J'avais prévu des cordes légères perso pour la
Ruda, nous avons donc laissé de coté les 2 x 55m
du club pour attaquer la montée de l'ancienne
scala à partir du parking du bas. Nous n'avions
qu'une seule voiture... Temps de parcours complet avec montée : 4h
Le canyon de la Ruda est largement gérable avec
une seule voiture et un petit groupe.
Le débit d'eau était largement correct compte
tenu des orages de la veille mais le niveau
était très bas et beaucoup de vasques étaient
croupies.
Tout le fond de la rivière est de couleur marron
et les feuilles en décomposition tapissent
toutes les vasques. Le premier petit saut nous a dissuadé de sauter
dans les vasques peu profondes par la suite, les
remontées à la surface des matières en
décomposition ont failli nous faire tous
dégueuler.
Du coup, le Canyon a perdu de son charme et
malgré le débit correct nous avons évité les
sauts. le rappel de la grotte était bien arrosé et nous
avons terminé par un saut du pont pour clore la
journée.
Les deux autres ont tout de même apprécié la
ballade et se promettent de refaire la Ruda en
eau et dans état normal.
Il
faudra certainement attendre l'automne et
plusieurs journées de pluies pour nettoyer tout
ça...
Petit casse croûte bien mérité dans un détour de
l'ancienne route à l'ombre et retour au local
pour faire le rangement de la sortie de dimanche
dernier.
Un
groupe a prévu le Bucatoghju dimanche, non merci
... Pour moi ce sera le Macini.
Jean.
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Samedi 23 juillet 2011
Canyon
Ruisseau de Grotelle, Corte
Participants :
Stéphane P, Alain T.
Alain et moi-même venons à peine de rentrer, et
j'en profite pour être au calme pour faire ce
petit CR. Que JC mettra en ligne Merci. Canyon sympa. A conseiller - ambiance haute
montagne sauvage.
Départ 7h00 comme prévu quoi que Alain est un
peu en retard, et oui monsieur promène le chien
- obligation !!!
Après un petit café bien au chaud, on part vers
Corte et la Restonica et, son péage ...
Départ 9h02 - froid sibérien ... brrrrrrrr !!!!
Après un petite - mais hard - montée et bien, on
est encore monté - faire une cascade de 25m env.
Non mentionnée sur le topo - on s'en est rendu
compte qu'après.
Donc on l'a équipée avec sangles et maillons.
S'enchaine une autre cascade que nous avons
également équipée avec une sangle et là on s'est
posé des questions sur l'équipement du canyon
parce qu'à ce rythme, on allait être à court ...
enfin presque !!!
Pour l'anecdote, la cascade nous revenait sur la
gueule, et oui, l'eau au lieu de descendre
remontait, tellement il y avait du vent.
Enfin, on commence à baliser un peu quand même
...
Quand soudain une plaquette, on l'aurait presque
embrasser ...
Finalement le canyon se déroule tranquillement.
J'ai même ramassé une corde jaune et rouge en
morceaux.
Arrivée à la voiture à 12h02 - petit
casse-croute et direction Bastia.
Un peu d'eau fraiche et vent fort ne font pas un
bon mélange pour nos vieux os ... Mais bon
celui-ci est fait, place à une prochaine
aventure.
Sté.
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Dimanche 24 juillet 2011
Canyon
Bucatoghju, San Nicolao
Participants
: Jean-Noël D, Fanny et Jean-Claude L,
Véronique M, Noël R.
Km
véhicule/participant : 40
TPEC : 5h00
Photos
Rendez-vous 9h00 à Borgo, on a pu faire la
grasse matinée J
Le beau temps est là et le vent s’est
apaisé.
Le
moniteur se fait un nœud avec les nœuds au 1er
rappel, Nono se dévoue pour remonter et
remettre de l’ordre. Beaucoup de spectateurs
dans les vasques et sur le pont.
Eau suffisante dans le canyon, les vasques
sont encore limpides et les cascades
arrosées. La descente se déroule pépère et
les sauts sont refaits
plusieurs fois.
Les sangles des amarrages sont vieilles,
certes doublées, mais vieilles. Pose d’une
sangle neuve sur le dernier rappel où, là
aussi, nous faisons le spectacle pour une
bonne trentaine de touristes et locaux.
Beaucoup de jeunes, pieds-nus ou en
claquettes, remontent la cascade pour faire
les sauts, dont celui d’une dizaine de
mètres. San Nicolao, saint patron des
enfants, les protège …
Piquenique traditionnel sur le pont génois.
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Dimanche
24 juillet 2011
Canyon, initiation
Macini, San Gavinu di Fiumorbu
Participants
ITP :
André B, Antoine B, Philippe C, Dany F,
Patricia et Jean S, Françous V.
Initiés :
Antoine, Fred B.
Départ à 7h30 du local, un petit café à
Migliacciaru.
Temps : légèrement couvert.
Montée : 1h15 (au pif !).
Descente : 4h30 (au pif ! on contrôlera tout ça
avec les photos), arrivée au coin pique-nique à
17h30.
Température de l'eau : fraîche.
Débit : correct.
L'intégrale du Macini !
Des initiés heureux malgré l’appréhension.
Des membres qui découvraient ce beau canyon.
Un
très belle journée ! De beaux sauts, de beaux
rappels qui en ont impressionné quelques uns.
Le
dernier rappel a été effectué dans la grotte.
Un
super repas bien mérité sur l'aire de jeu.
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Dimanche
31
juillet 2011
Canyon, initiation
Bravone, Pianello
Participants
ITP :
André B, Antoine B, Philippe C, Dany F,
Jean-Claude L, Valérie L, Noël R, Patricia et
Jean S, Françous V.
Initiée :
Sabrina (Québec).
Photos
Départ du local à 8h.
Café à la station d'Alistro.
Temps de descente du Canyon 5h30.
De
l'eau froide et un bon débit.
Les cascades étaient bien arrosées, les filles
ont souffert...
Remontée dans le ruisseau de Rispoli après la
cascade de 35m. L'heure avancée ne nous a pas
permis de terminer le canyon.
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Vendredi 5 août
2011
Canyon, initiation
Bucatoghju, San Nicolao
Participants
ITP :
Stéphane P, Nicolas S, Alain T.
Initié : José.
TVAV : 2h56
RDV : 12hoo presque tout le monde est à
l'heure.
Départ vers les cascades avec deux
véhicules. Une pour l'arrivée, dont je ne me
souvenais plus trop par où il fallait
prendre, ben oui ça fait bientôt 7 ans que
l'on ne l'a plus fait ce canyon. Alain à force de dire que c'est de la bouse,
on l'a presque oublier. Mais comme Nico
voulait le faire sur mes précieux conseils -
LOL - enfin, c'est surtout dans l'optique
d'y amener du monde qu'il est très
intéressant, en shuntant les cascades du
haut. Pas trop loin de Bastia et, pas de
marche d'approche, ni de sortie...le tout
dans un cadre des moins pittoresque. On a
même fait un peu de tourisme, en remontant
chercher le second véhicule. en passant par
San Nicolao, on a vu l'aqueduc ... en
friche, c'est dommage !!!
Après quelques cascades, Alain a tout de
même changer d'avis sur ce canyon, et l'a
trouvé plutôt pas mal.
Nico est emballé, on a même pris RDV pour la
semaine prochaine pour y amener un groupe.
Quand à José, notre collègue, il est aux
anges.
Canyonistiquement parlant, l'après-midi,
s'est très bien passée, on a équipé chacun
son tour, plus ou moins dans les règles de
l'art ... Nico a encore découvert une
technique - celle du: on s'en bat le
steak...
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Samedi 6 août
2011
Canyon
Piscia di
Gallu2,
L'Ospédale
Participants
ITP :
Antoine B, Jean-Noël D, Jean-Claude
L.
CAF 2B : Coraline G.
Soutien :
Véronique M.
Km
véhicule/participant : 80
TVAV : 5h15
Photos
La grande
cascade de Piscia, au moins une quinzaine
d’années que je l’attendais… disons depuis
mes débuts en canyon en 95, on en parlait
déjà au Topi comme de LA CASCADE ! Et puis
les années ont passé, avec des années sans
canyon ou avec des rendez-vous ratés – pas
libre, trop nombreux, trop loin… Et là
encore une fois, j’ai failli la rater,
n’étant pas libre pour la sortie prévue du
21 prochain. La sortie de ce jour s’est
programmée au dernier moment le jeudi, alors
pas de vélo le samedi, ce sera Piscia !
Connaissant la vision de la cascade d’en
bas, on se dit que par le haut cela doit
être sacrément impressionnant. Mes plus
grands dénivelés étaient de 40-50 m contre
paroi et 35-40 m en fil d’araignée, et
beaucoup plus en spéléo – mais dans le noir…
-, mais là on sera à presque 70 m. Départ 7
h de Bastia, trois heures de route,
heureusement sans bouchons mais peut-être
une certaine anxiété au point de rater le
radar de San Giulano, 83 au lieu de 70… On
sera à l’ancien parking autour de 10 h.
Temps
superbe, équipement et descente vers les
premières vasques situées à droite du
sentier menant au belvédère touristique.
Véronique ira profiter des superbes plages
de San Ciprianu pendant ce temps. Mise à
l’eau du quatuor vers 11 h. Photo de groupe
avec retardateur (dans ce cas il est
préférable de penser à enlever la dragonne
passée autour du cou, sinon le résultat est
surprenant). La température de l’eau est
agréable. Le premier rappel est vite devant
nous, assez bouillonnant, la première vasque
est occupée par un tronc d’arbre qu’il faut
enjamber. Pas de difficulté technique mais
pas mal d’eau. Deux autres rappels
sympathiques avant d’aborder la vasque
terminale avant la cascade.
Une
alternative : la voie humide par la gauche
avec un toboggan qui a l’air de chahuter pas
mal et à la réception, il ne faut pas se
manquer et bien nager pour éviter le chute…
et la voie sèche par la droite avec
tyrolienne pour nous ramener sur la rive
gauche. Antoine puis Coraline se sortiront
parfaitement du toboggan. Avec JCL on
emprunte la voie sèche en emmenant les sacs.
On les envoie en premier par la tyrolienne
mais sans poulie ils resteront coincés en
plein milieu, Antoine remontera la tyro pour
les tirer après un échec avec la corde. Je
me lance ensuite mais avec un maillon rapide
comme poulie, je subis le même incident que
les sacs. La fin se fera à la force des
bras. JCL suivra dans les mêmes conditions.
On est
maintenant en haut de la C70. Finalement, ce
qui était un peu prévisible, le stress a
disparu. Antoine et JCL équipent, puis JCL
se lance et suivront quelques difficultés
pour le débrayage, nécessitant l’usage du
shunt, le montage était original, mais
sécurit quand même… Finalement JCL est
arrivé en bas, c’est libre, Coraline se
lance et disparaît rapidement de notre vue
quelques mètres plus bas. Peu de temps après
c’est mon tour, et tout va très vite, pas le
temps de sécréter de l’adrénaline, on se
retrouve très vite dans les embruns puis
avec des milliers de litres d’eau qui se
déversent sur votre tête, ce n’est pas le
moment pour admirer le paysage. En bas on
prend pied dans une vasque au milieu des
embruns, 2-3 m à parcourir pour retrouver
JCL et Coraline hors de la furie de la
chute. En levant la tête on apprécie mieux
la verticale surtout quand on voit le petit
lutin d’Antoine qui descend, sous les flashs
des APN et des caméscopes des touristes
amassés sur le belvédère. Il est 12 h 30,
quand on entame la remontée, croisant encore
des dizaines de touristes.
Une
demi-heure plus tard, on est à nouveau au
départ du canyon car le trio a envie de
repartir, je préfère l’option bronzette,
titillé par une petite douleur à la
cheville. Vers 13 h 30 ils s’élancent à
nouveau vers la grande cascade. Une petite
demi-heure pour remonter aux voitures, et
bronzette sous les pins en les attendant.
Vers 14 h 30, Véronique remonte de la plage
et autour de 15 h 45, notre trio est de
retour, ils
auront fait la seconde descente en une
heure.
Puis
c’est l’heure du pique-nique et il reste à
rentrer sur Bastia, encore trois heures de
route, toujours sans bouchons. Sortie
magnifique mais six heures de route pour à
peine plus d’une heure de canyon… Jean-Noël
Le 2ème
service se fera sans JND, Coraline essaiera
la tyrolienne et le débrayable sera ok. JC
souffrira quand même un peu pour la 2ème
remontée, Anto n'ayant pas voulu porter les
2 cordes de 60 m :-))
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Dimanche 7 août
2011
Canyon
Ruisseau de Grotelle, Corte
Participants
: André B, Dany F, Aurélien P, Patricia
et Jean S.
Départ à 7h40 du local et un petit café
croissant à Corté.
Quelques petites difficultés pour trouver le
chemin d'accès ; nous avions mal lu le topo
de Corse Canyon.
Notre sens de l'orientation nous a permis de
nous frayer un chemin jusqu'au début du
canyon.
Il se trouve que le chemin que nous avons
découvert est tout à fait celui préconisé
par Franck dans son topo.
Nous pensions trouver un canyon rééquipé
correctement. Nous savions qu'il avait été
pratiqué dernièrement. Peau de balle !
Aucune sangle n'avait été changée, AUCUNE
!!!
Nous avons du placer 4 maillons rapides sur
les sangles des 3 amarrages naturels ainsi
que sur l'amarrage d'une main courante
rappelable.
Bonjour les frottements, les usures, et les
échauffements lors des rappels de cordes de
ceux qui sont passés avant nous. J'ai préféré rééquiper dans les règles de
l'art pour assurer la sécurité des personnes
que j'encadrais et en appliquant les
consignes que l'on m'a enseignées lors de
mon stage initiateur.
Ceci dit le canyon est splendide, les
cascades s'enchaînent sans interruption et
sans aucune marche intermédiaire. Très peu d'eau, mais je pense que ce n'est
pas plus mal dans ce canyon technique.
Tous ont été enchantés des nombreuses heures
passées à observer le paysage, à chercher
les amarrages, à rééquiper, et enfin à
descendre en rappel.
Une belle journée, bien remplie, ponctuée
par un bon repas tardif (sortie du canyon à
18h15).
Pour moi, il est à refaire absolument, avec
un petit peu plus d'eau (mais pas trop...).
Jean
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Vendredi 12
août 2011
Canyon, initiation
La Richiusa, Bocognano
Participants
ITP :
Jean et Christo S. Initiés : 3
Temps : beau Température de l'eau : fraîche Débit : faible
Départ de la marche d'approche à 9h45 retour à
13h.
Arrivée au local à 16h après un petit repas au
Chalet de Venaco.
J'ai accompagné une bande de copains de mon fils
qui s'est éclatée dans le joli canyon de la
Richjusa.
Aucune appréhension lors des sauts, ni dans les
rappels et un réel plaisir à faire les
toboggans.
De belles trouvailles aujourd'hui : des
techniques nouvelles et un nouveau saut de 15
mètres (au moins...)
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Samedi 13
et dimanche 14 août 2011
Spéléo, sortie interclub
Gouffre «
Buga di a Cutina »,
Ghisoni
Participants
ITP :
Antoine B, Jean-Claude D,
Jean-Claude L.
CAF 2B :
Coraline G, Sébastien F.
Km
véhicule/participant : 100
TPST
Samedi : 3h30 à 5h00
Dimanche : 2h00 à 3h30
Inventaire
Tu montes, tu bois, tu descends, tu montes,
tu bois (tu mange un peu), tu descends, tu
montes, tu bois et le week-end est déjà
terminé
PFFF ... TROP DUR !!!!
En plus, tu ajoutes la visite d'un renard
dans la nuit et quelques fourmis qui font
une explo dans tes conduits nasaux ....
PFFF ... TROP DUR !!!!
Pour terminer tu redescends à pieds car le
4x4 est plein de bois.
Sacré week-end !
Merci à toute l'équipe pour cette découverte
du plus GRAND TROU DE CORSE.
PS : je reviendrai quand la baie vitrée sera
installée.
Seb du CAF
On était Jean-Claude D, Jean-Claude L,
Antoine B, Seb F et Coraline G.
Comme vous pouvez le remarquer, j'étais la
seule femme ...
Bilan : ménage, vaisselle, cuisine ...
Bon JCD nous a fait une bonne daube de
sanglier ...
La nuit était rude, renard, fourmis et des
petits bruits avec une odeur particulière
(n'est-ce pas Jean-Claude !)
Le trou : super, je me suis régalé même si
la montée est dure sans le bloqueur de pieds
...
Dommage que Philippe C ne soit pas venu et
merci à toute l'équipe des Topi pour nous
avoir emmené ici.
A Bientôt dans le 64.
Coraline du CAF
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Dimanche 14
août 2011
Spéléo, sortie découverte
Grotte
de Carpinetu, Lano
Participants
ITP :
Valérie D, Noël R.
Initiés :
Liam, Mathis, Axel O,
famille C (5 pers), Jean-Marie… ( 11 personnes).
Depuis quelques semaines, Valérie, avec ses
talents de sergent recruteur avait mis sur pied
cette sortie découverte. Nous nous retrouvons ce
matin chez les Fratelli Angeli pour le
traditionnel café-croissants. Tout le monde est
là. Nous prenons la direction de Lano.
Aujourd’hui il n’y a pas de 4x4, c’est donc à
pied que nous attaquons la montée qui conduit à
la grotte de Carpinetu.
Arrivés devant le porche d’entrée, aux alentours
de 11 heures 30, nous décidons de nous restaurer
avant d’entamer la visite de la cavité. La
grille est ôtée et Valérie sécurise le passage
en installant la main courante. Outre la
traditionnelle visite nous avons décidé, de
passer par le laminoir qui va en « émouvoir »
plus d’un (e). Certains feront demi-tour.
L’exploration se poursuit dans la salle
concrétionnée puis nous continuons dans la salle
de la stalagmite rhomboédrique. Noël retrouvera
le médaillon (en bon état) que Mousquif
(l’épagneul) avait perdu lors de
l’exercice secours réalisé il y a quelques
années. Il est temps maintenant de faire
demi-tour, Valérie déséquipe la corde et de
nouveau la grille est refermée. La descente de
la piste se fera tranquillement par tous, sauf
pour Noël qui descendra en courant. En effet, il
avait perdu du temps en partant explorer plus
loin en aval
dans le cours d’eau, la résurgence qui avait été
colorée à la fluorescéine l’hiver dernier. Cette
dernière, aujourd’hui à sec, se présente sous la
forme d’une galerie basse d’une longueur de 15
mètres environ, elle se termine par une
trémie de pierres.
Un
relevé topographique existait déjà au club.
Le
retour à Bastia se fera aux environs de 20
heures.
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Dimanche 14 août
2011
Canyon, initiation
Bucatoghju, San Nicolao
Participants
ITP :
André B, Valérie L, Aurelien P, Patricia et
Jean S, Franssou V. Initiés : Fred, Antoine.
Temps : beau. Température de l'eau : à peine fraîche. Débit : correct.
Nous sommes entrés dans le canyon à 11h et
sortis à 18h30......
Après avoir été applaudis par une foule
nombreuse aux 2 premières cascades, nous
avons continués tranquillement notre
descente dans l'intimité.
Après la
C10 et le siphon, nous avons décidé de faire
une pause pipi et restauration au soleil.
Un petit
groupe de 2 canyonistes, certainement des
allemands, en a profité pour nous doubler.
Nous
reprenons notre descente, les algues qui
tapissent le haut du canyon deviennent de
moins en moins présentes et l'eau de plus en
plus claire.
La C10 RG
nous offre une belle descente arrosée
(surtout quand la vasque du dessus est
bouchée et l'eau larguée d'un coup par la
suite...).
Ensuite,
c'est l'accident dans le plan incliné de 12
m ; Franssou fait une glissade et se
réceptionne mal. Franssou ressent une forte
douleur à la cheville ; les copains pensent
à une entorse ; je suis plus pessimiste et
je pense plutôt à une fracture du péroné.
A partir
de là commence notre galère.
Nous lui
posons une atèle de fortune pour lui
maintenir le pied en position.
Frassou
est portée par André la plupart du temps,
j'ouvre le chemin pour choisir la meilleure
voie.
Tout le
monde participe au sauvetage, je mouline
Franssou à chaque fois que c'est possible,
au moins 4 fois avant l'arrivée à la
dernière vasque.
A la
dernière vasque j'installe une main courante
rappelable et deux brins de descente avec la
corde de 60 m pour accélérer le passage.
Je
modifie ensuite l'équipement d'un brin afin
de permettre de mouliner Franssou.
André
accompagne Franssou sur la main courante,
elle est ensuite moulinée dans la cascade
avec André à ses cotés.
Le tout
sous les crépitements des flashs des
baigneurs présents dans la dernière vasque.
Franssou
est ensuite portée jusqu'à la voiture, sa
combinaison et son chausson découpé pour
permettre le déshabillage.
Après un
repas bien mérité, Dany, qui nous avait
rejoint en bas du canyon avec sa voiture,
accompagne Franssou à la Polyclinique.
Un
Pansement alcoolisé pour passer la nuit lui
a été posé... C'est n'importe quoi....
Franssou
n'a pas dormi de la nuit, elle est retournée
aujourd'hui à la polyclinique pour passer
une radio.
Bilan des
courses : fracture du péroné au niveau de la
malléole, elle est opérée demain matin...
Et merde !
Jean
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Samedi
20 août 2011
Canyon
Le
Zoicu, Soccia
Participants :
Stéphane P, Nicolas S, Alain T.
TVAV : 4h44
On est parti à 19h02 du N°4 Ortale.
2h00 après on était à Vico où on s'est
restauré, on a même bu du 1769...
On est arrivé au parking vers minuit, Alain
et Nico ont monté leur tente et moi j'ai
dormi, enfin j'ai essayé... dans la
voiture...
Vers 6h03 réveil puis petit déj, froid...
j'ai oublié le réchaud.......... Une petite
dizaine de minutes de marche et plouf...
7h28 : on attaque le canyon.
10h11 : on croise le chemin du retour, on
aurait dû le prendre mais bon, dame
curiosité nous incita à continuer. A part un
rappel, rien d'extraordinaire. Ça vaut
vraiment pas le coup !!!
Enfin, l'arrivée à 10h34.
S'en est suivi la remontée, presque 33 mn
jusqu'au lavoir (haut du village). Puis Nico
est monté chercher le véhicule sur le
parking.
Pour info : trajet Aller : par la Scala -
Evisa - Vico - Soccia.
Trajet retour : Soccia - Vico - Sagone - Afa
- RN193 : c'est plus cool.
Bilan : très très belle 1ère
partie, super bien équipée.
2ème partie nulle.
2 blessés : Alain, une béquille à la cuisse.
Sté, un coude. Je vais passer une radio, je
vous tiens informés.
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Dimanche 21
août 2011
Spéléo, entrainement
Gouffre I Luminelli, Morosaglia
Participants :
Valérie D, Noël R.
Après une préparation précédente sur les
falaises de Caporalino, et en vue du camp spéléo
ardéchois qui aura lieu dans quinze jours, nous
avons décidé de parfaire l’entraînement de
Valérie par une mise en situation sous terre, le
gouffre I Luminelli est choisi.
Nous nous retrouvons ce matin, le petit déjeuner
est copieux, on traine, le temps passe vite, le
soleil est déjà haut dans le ciel lorsque nous
prenons la route de Ponte Leccia. Café et
dernier ravitaillement sur place, puis nous nous
dirigeons vers Morosaglia. Arrivés sur le
parking nous enfilons les combis. Il est midi et
c’est sous le soleil brulant que nous entamons
la rude montée en direction du gouffre. La
raideur de la pente conjuguée au soleil de
plomb, nous oblige à monter doucement en
effectuant de nombreuses pauses. Il n’y a pas un
seul souffle d’air. Les organismes sont
fatigués, nous frôlons le coup de chaleur.
Harassés et ruisselants de sueur, nous
arrivons sur la crête. Plus loin, un bosquet de
chênes salvateurs nous offre son ombre
charitable et bienfaisante. OUF ! …….. L’heure
est venue de se restaurer et de récupérer un
petit peu.
Plus tard, repus et reposés nous entrons sous
terre. Valérie se lance dans l’équipement de la
cavité sous l’attention de Noël. La vire, les
puits, le toboggan, tout se passe bien. Arrivés
sous la « glace à café ». Petite pause et c’est
reparti dans l’autre sens, Valérie enchaine et
déséquipe la cavité en tirant les kits.
Vers 18 heures, nous sommes dehors, et c’est
maintenant, sous les rayonnements adoucis de
« l’astre lumineux » que nous débutons la
descente. Retour à Bastia aux alentours de 20
heures.
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Mercredi 24 août 2011
Spéléo, perfectionnement
Cast.3, Oletta
Participants
: Jean-Noël D, Véronique M
TPST : 2h00
Photos
Le camp Ardèche approche, les sorties
spéléos se font rares, alors afin de ne pas
perdre la main et de se perfectionner, on
part faire une petite visite à Castiglione.
Le temps est un peu compté, on n’a que le
mercredi matin devant nous, alors ce sera
Cast.3, déjà équipé et qui offre quelques
verticales, main-courantes et ramping.
Départ de Bastia vers 8 h 15, arrêt au club
pour emporter corde de secours et pharmacie.
Entrée par le portail du transfo, l’Aliso
est complètement à sec. Vers 10 h on est au
pied du pylône, le soleil commence à bien
taper. On part s’équiper dans le porche
d’accès où la température est plus
supportable. Le sentier d’accès aura besoin
d’être un peu nettoyé. Descente par le P17,
la déviation a disparu… Visite de la grande
faille, remontée au balcon. Les plaquettes
sont bien rouillées, apparemment solides
mais à changer… Entrée précautionneuse dans
la Salle des Concrétions, au cas où
il y aurait quelques chiros, mais nulle
trace de présence animale, pas mal de guano
au sol, une température de 15°C, minimum
noté à 14°C. Séances de photos pour
s’entraîner pour l’Aven de Noël, il faut
s’équiper en flash…
D’abord des dégradés de coloris
ambre et sienne dans une faille magnifique,
puis la Salle des Concrétions où les
stalactites laissent deviner entre elles des
figures aux allures de Bouddha comme dans la
grotte de
Pak Ou
au Laos, ou des profils généreux
de femmes, assis à la Gauguin. — Véronica
—
On poursuit la montée jusqu’au croisement de
faille, Véronique s’en sort bien,
l’entraînement sur la voie installée sur le
rocher de son jardin a été profitable.
Redescente et direction la Faille aux
Chiens pour tester le nouvel équipement.
Bien plus sécurit mais je l’ai trouvé un peu
bas, en fait il faut rester en hauteur et ce
n’est qu’une assurance ; ne pas se pendre
dessus, sinon la sortie est un peu physique
en bout de faille. Remontée du R3
vers Cast. sup’, là aussi, les plaquettes
sont bien corrodées, un changement est
nécessaire.
Avant d’envisager de ressortir par la
Mezzanine, je file devant pour vérifier
l’éventuelle présence de chiros.
L’équipement des deux ressauts est enfin
sécurisé, beaux spits, il reste à installer
un fractio au milieu où j’ai laissé
un rataillon de corde à la place de la
sangle. Mais à l’approche de la Mezzanine,
l’odeur ammoniacale du guano
et
les cris stridents des chauves-souris
attestent de la présence de nombreux
habitants. On décide donc de faire demi-tour
et de ressortir par la faille et le P17,
bon entraînement. Il faut bien s’écarter de
la paroi pour la remontée.
Vers midi trente on retrouve la chaleur qui
s’est engouffrée sous le porche d’entrée.
Retour à la voiture, on sera à Bastia vers
14 h, les grillades seront pour l’automne…
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Jeudi 25
août 2011
Canyon, ré-équipement
Ruisseau de Grotelle, Corte
Participants
: André B, Dany F, Patricia et Jean S.
Nous avions promis de retourner équiper le
canyon des Grotelle ; C'est chose faite !
Chargés comme des mules avec le perforateur,
2 batteries, une vingtaine d'amarrages et 10
mètres de sangle, nous attaquons la montée.
Elle nous a parue moins harassante que la
fois dernière.
Les posts suivants détailleront le chemin
d'accès et le topo du canyon ré-équipé.
Bilan :
- 5 équipements de cascades ont été réalisés
dont une avec départ de main courante.
- 1 départ de main courante a été rajouté.
- 1 amarrage a été doublé.
- toutes les sangles des amarrages ont été
changées.
Nous n'avons pas utilisé les relais de la
C53 et de la C26, nous n'avons donc pas
changé les sangles sur ces amarrages puisque
nous sommes descendus en direct.
Il est cependant judicieux d'utiliser ces
relais pour deux raisons si le débit de
l'eau le permet :
- Le relais de la C53 évite un coincement
dans une petite rigole lors du rappel de
corde.
- Le relais de la C26 évite la gestion
impérative d'un gros frottement.
Le débit d'eau n'a pas varié depuis 3
semaines, toujours un pissou avec quelques
petites vasques bien fraîches.
Nous avons descendu le canyon torse nu en
short, tee shirt pour certains et lunettes
de soleil.
Un régal dans un univers minéral de toute
beauté.
Retour au véhicule à 18h, repas et arrivée
au club pour l’apéritif du jeudi à 21h.
Pour Jean-Noël et Jean-Claude ( CDS et
Ligue) : je fais une demande de matériel au
nom du club I Topi Pinnuti auprès de la
Ligue et du CDS afin de remplacer le
matériel avancé par le club pour
l'équipement de ce canyon.
- 3 plaquettes avec anneau et goujon de 10.
- 10 plaquettes et goujons de 10.
- 4 maillons rapides.
- 10 mètres de sangle.
Le chemin d'accès :
Tout est une question de gros pins à suivre
(pins à tête plate).
- Monter tout de suite dans la pinède à
droite du petit pont de pierre à l'endroit
où le ruisseau des Grotelle croise la route.
- Il est possible de garer la voiture à
quelques mètre du pont de pierre.
- Dans la pinède obliquer légèrement vers la
droite et laisser le pierrier à droite.
- Monter jusqu'à la barre rocheuse. Un
énorme pin s'y adosse.
- Continuer à gauche du pin et emprunter le
petit vallon très raide, souvent humide, qui
se fraye un passage dans la barre rocheuse.
- Au sommet du vallon, on accède à une pente
très praticable, qui domine la route et les
bergeries.
- Pour rejoindre le début du canyon viser,
tout en montant, l'énorme pin qui surplombe
les falaises du canyon en rive gauche.
Arrivés au premier, il suffit de viser le
second et ensuite le troisième...
A vous de choisir l'ombre du pin que vous
préférez pour une éventuelle pause...
- Descendre dans le canyon.
- Nous avons choisi d'équiper la première
cascade dans l’affluent le plus à droite.
- Le premier rappel se trouve rive gauche
pour une C25 environ en plan incliné.
En fait le canyon commence 3 cascades avant
le topo de Franck qui est certainement
descendu dans le canyon au niveau du 2éme
pin sur le chemin d'accès sur le chemin
d'accès après le vallon raide. Ce qui
explique l’absence d'équipement avant la C26
du topo de Corse Canyon.
Jean
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Dimanche 28
août 2011
Canyon
Valdoniellu, Corte
Participants :
André B, Patricia et
Jean S.
Temps : beau Marche d'approche : 1h10 Débit : faible mais quand même de quoi profiter
des cascades arrosées Température de l'eau : très fraîche. Temps de descente : 4h
Nous avons pris notre temps afin de profiter de
la fraîcheur du canyon. Nous avons du poser une plaquette afin de
doubler un amarrage ; Tamponnoir dans le granit
c'est gratiné !!!! André s'est initié aux équipements techniques,
main courante et relais suspendus... Il
progresse !
Repas dans la Restonica et retour au local !
Encore une belle journée dans la Restonica.
Dimanche prochain nous comptons programmer un
canyon dans le grand sud avec un départ samedi
en fin d'après midi. Les volontaire seront les bien venus...
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Dimanche 28
août 2011
Canyon, initiation
La
Richiusa, Bocognano
Participants
ITP :
Jean-Claude D, Valérie D, Jean-Noël D,
Jean-Claude L, Véronique M, Noël R.
Initiés :
Axel, Hugo, Mathis.
TVAV : 5h 06mn 3s
Km
véhicule/participant : 50 |
Dimanche 4
septembre 2011
Canyon
Cippetto, Volpajola
Participants :
André B, Antoine B, Dany
F, Patricia et Jean S.
Des conditions orageuses étaient prévues pour ce
dimanche 4 septembre, nous avons donc annulé
notre sortie dans le Zioccu et programmé une
sortie dans un canyon de la région.
Le rendez-vous est donné à 7h45 au local pour
une analyse plus précise de la météo.
Les prévisions météo nous laissant un petit
créneau à la mi-journée, nous décidons donc de
nous rendre sur place malgré la pluie.
Arrivés sur place un coin de ciel bleu annonce
l'accalmie prévue, nous attaquons la montée à
l'ombre des nuages. Un ciel bleu nous a accompagné durant toute la
descente et les pluies de la veille n'ont pas du
tout gonflé le débit du canyon.
Petit casse-croûte sur les bords du Golo juste
avant que les gouttes ne refassent leur
apparition.
Retour au local vers 14h30, et badaboum les
orages prévus éclatent !
Le
timing était bon et encore une journée télé
évitée.
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Dimanche 11
septembre 2011
Fête du Sport, Bastia
Participants : Antoine B, Philippe C, Dumè D, Valérie D, Jean-Noël D, Pierre
L, Jean-Claude L, Véronique M, Noël R, Jean et
Patricia S.
De
passage : Olivier, Valérie et leurs enfants, les
parents d’Olivier, Gaby le père de Noël.
Antoine, seul au local ce matin charge sa
voiture, Dumè, se trouve sur la place depuis les
aurores afin de réserver les places (comme
d’habitude) Jean-Claude arrive au local trop
tard (8h50), Noël a du mal à se réveiller,
Jean-Noël pédale, ….. Bref !!! , …… Petit à
petit nous nous retrouvons tous sur la place St
Nicolas et le stand se monte tout
doucement.
Sous un chaud soleil, toute la journée une foule
dense défile, pose de nombreuses questions,
promet de nous rejoindre pour les JNSC…. Nous
répondons aux abondantes interrogations. Les
heures passent, il est déjà 18 heures, il est
temps pour nous de commencer à démonter et
remballer notre attirail. Petit à petit, tous
s’éparpillent, Antoine (encore lui) et
Noël se retrouvent au local pour réintégrer la
totalité du matériel.
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Dimanche 18
septembre 2011
Canyon, initiation
La
Richiusa, Bocognano
Participants
ITP :
André B, Dany F, Jean et Patricia S.
Initiés :
Marilyn, Patrick.
Départ à 7h30 du local, puis retour (J'avais
oublié d'envoyer les coupons). Nouveau départ à 9h00 de Casamozza.
Notre prévision météo nous laissait largement de
temps de pratiquer le canyon avant l'arrivée des
premières gouttes prévues vers 16h dans la
région d'Ajaccio.
Montée à l'ombre des nuages d'altitude, descente
du canyon dans le trou bleu et le beau soleil de
front froid en approche de notre région.
Une eau fraîche et un débit faible mais les
vasques toujours bien remplies ont réjoui nos
initiés. Tous les toboggans ont pu être pratiqués, les
sauts aussi.
3
rappels ont été installés pour ceux qui ne
souhaitaient pas sauter et nous avons terminé le
canyon par une tyrolienne dans la dernière
vasque.
Maryline a été au top, Patrick a réussi à
surmonter sa peur et j'ai toujours autant de
plaisir de sortir avec les 3
autres du groupe.
Casse-croûte au relais de Vivario compte tenu de
la météo qui s'est dégradée pendant le repas.
Retour à Bastia sous une pluie torrentielle.
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Dimanche 25
septembre 2011
Canyon
I
Pozzi, Corte
Participants :
André B, Dany F, Jean et
Patricia S.
Départ du local à 8h30. Un petit café à Corté. Début de la marche d'approche à 10h30 - Retour à
la voiture à 15h.
Beau petit canyon de montagne, débit un petit
peu plus important que dans les Grotelle et le
Valduniellu ; Quelques vasques bien remplies. Equipement correct et une belle 50 m. Nous avons
tiré le rappel d'en haut sans passer par la main
courante. Montée à l'ombre juste après la légère pluie, la
descente avec un petit peu de soleil par
moments.
Une belle journée Canyon
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Dimanche 9
octobre 2011
Canyon
Zoicu,
Soccia
Participants
: André B, Philippe C, Dany F, Carlos O, Jean
et Patricia S.
Départ de Bastia le samedi à 19h pour une
première étape à Calacuccia à l'hôtel l'Acqua
Viva ; Toujours aussi bien ! Une pizza au feu de bois à la Pizzeria de Cuccia
; super bonne ! Départ le matin à 9h15 de Calacuccia après un
petit déjeuner copieux. Le couple Philip et Carlos avait passé la nuit
sur Ajaccio, nous le retrouvons à Soccia. Nous avons envisagé le canyon dans son
intégralité, nous organisons donc la navette et
nous attaquons la marche d'approche. Il faut une petite vingtaine de minutes pour
rejoindre la passerelle en suivant la piste
forestière. Dès les premières vasques, la température de
l'eau nous a tout de suite donné le ton ! Nous
allions avoir froid... L'eau était glaciale, il était difficile d'y
laisser les mains nues immergées plus de
quelques secondes. Nous avons souffert du froid dans les parties
encaissées. Les grandes vasques étaient pleines et le débit
très correct. On se demande même comment il peut y avoir
autant d'eau dans le canyon après tous ces mois
de sècheresse. Un canyon grandiose, magnifique ! Les jeux de cordes emportés nous ont permis
d'équiper à tour de rôle sans interruption. Nous avons tout de même passé 5 h dans le canyon
avec la marche de retour. La partie finale dans les blocs au soleil a
permis de nous réchauffer et nous ne l'avons pas
trouvée pénible du tout. La marche de retour se fait sur un beau sentier
qui remonte vers le village en une vingtaine de
minutes. Une superbe journée dans un canyon magnifique. Retour à Bastia par le col de Vergio en 2h30.
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Vendredi 14
octobre 2011
Spéléo, démaquisage
Butrone,
Sisco
Participants :
Jean-Noël D, Jean-Claude
L, Noël R.
L'après-midi commence mal, JN a crevé ; enfin
pas lui mais son Disco ! Détour par le Fango
pour l'aider à changer une roue récalcitrante à
se faire démonter.
Direction Sisco, petite discussion avec le
chasseur qui a laissé la clé du cadenas du
portail sous le
caillou ; non pas celui-là, l'autre !
Il
nous a prévenus que ça aller être dur ... et
effectivement ça l'est. Malgré une
débroussailleuse, une tronçonneuse, un
coupe-branche et quelques machettes, nous ne
progressons que d'une cinquantaine de mètres. Il
en reste environ 200 et nous n'aurons pas le
temps de nettoyer jusqu'à la grotte. Une autre
cavité d'initiation devra être choisie,
certainement Lano.
Le
chasseur nous a rejoint et nous montre le projet
de prolongement de la piste supérieure, qui sera
prochainement réalisé par les sapeurs
forestiers. Celle-ci nous permettrait
d'atteindre la grotte en courbe de niveau, mais
il y aurait encore 150 à 200 m de chemin à créer
!
Retour au local après un petit café-canistrelli
gentiment offert par le chasseur.
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Dimanche 16 octobre 2011
Spéléo, découverte du monde souterrain
Grotte de Carpinetto, Lano
Participants :
Encadrants ITP :
Valérie D, Jean-Noël D, Noël
R.
Initié(e)s ITP :
Marjorie M, Marie-Pierre R.
Initié(e)s :
Vanina P, Laurent, Laurina et
Lisandru C, Brigitte, Julie et Eric S, Livia et
André-Pascal T, Florian G, Damien M.
TPST : 3 heures.
Photos
Ce devait être Butrone et sa rivière souterraine
(sûrement à sec, on aurait peut-être pu franchir
l’étroiture du Kama-Sutra ?), ce fut Lano, voir
nos mésaventures de vendredi.
Rendez-vous successifs à partir de 8 h 30 au
local, puis chez Angeli puis au pont du Golo sur
la route de San Lorenzo où le dernier à
rejoindre l’équipe sera JN. La caravane s’élance
vers Lano pour un regroupement au départ de la
piste. Il n’y aura qu’un 4x4 pour 16 personnes,
on chargera tout le matos et les initiés
préfèreront une rando pédestre. Pourtant il y a
fort longtemps, ce même Disco, avait emporté 21
pers. jusqu’en haut de la piste (il y en avait
d’accrochés partout…). Pendant que Noël prépare
son briefing, on voit remonter de la piste un
C15 d’où sort un habitant du village qui nous
remet une clé ; le portail est maintenant fermé
par un cadenas, mais par quel miracle savait-il
que ceux qui s’occupent des chauves souris
allaient venir… Le GCC avait-il téléphoné ? Il
faudra appeler le maire pour trouver un accord
pour cette clé.
On peut donc passer et une fois de plus laisser
la clé sous le caillou. Sont donc montés en
Disco, JN et Noël, mais au bout de la piste, on
se met de suite au travail. Il y a 15 casques à
préparer, 6 électriques et 8 acétos, charger eau
et carbure. À peine 20 mn et les éclaireurs de
la troupe arrivent. Les enfants sont déjà tout
excités. Certains parents semblent un peu plus
anxieux ; pour la majorité, après Brando, c’est
leur première incursion souterraine. Nouveau
briefing de Noël à propos du matériel,
casse-croûte pour les plus affamés et direction
la grotte. La rivière est complètement à sec.
Entrée sous terre vers 11 h 45. Après avoir
tenté de débloquer le cadenas grippé, JN fait
passer le gros de la palanquée sous la grille,
bonne initiation aux étroitures. Valérie et Noël
équipent la vire d’une main courante et on se
regroupe dans la grande salle pour les
explications de Noël sur la formation des
spéléothèmes. Explications poursuivies ensuite
dans la petite salle blanche des gours, où les
enfants assis en rond boivent ses paroles avec
délectation. Au plafond, un rhinolophe endormi
ne bougera pas d’un sourcil.
Retour à la salle et direction le laminoir.
Auparavant, passage du « ravin » au-dessus du
lac, il y a assez d’eau pour un plouf, ce n’est
qu’une jambe. La quasi-totalité de l’équipe se
sortira très bien du laminoir. On part ensuite
pour la visite classique de la galerie
concrétionnée, du lac suspendu et de la conduite
forcée terminale. Il faudra retenir Noël qui
envisageait la salle de la stalagmite
rhomboïdale et d’autres galeries…
Peu d’eau dans la grotte, le lac suspendu est
vide, la rivière ne coule pas. Les enfants sont
tous devant, enfin juste derrière JN qui ouvre
la marche, surtout Julien curieux comme tout.
Passage des deux étroitures avec un peu de
difficultés pour certains parents, ils se
reconnaîtront. Visite de la conduite forcée
jusqu’à son étroiture où les enfants auraient
bien envie de se glisser. Retour vers l’entrée,
malgré Noël qui râle, il en voudrait plus, on
reviendra pour tout faire… Sortie au soleil vers
14 h 30, on fera la photo de groupe sans Nono,
parti fureter dans un laminoir inconnu.
Il reste apparemment un coin de soleil dans le
lit de la rivière mais le temps de descendre, on
mangera à l’ombre. Auberge espagnole, sans
grillades – les feux sont encore interdits -, la
tradition spéléo ne sera pas respectée – une
bouteille de Cahors et deux bières pour 16…,
mais on ne sera que quatre à déguster et il en
restera.
Retour au Disco qui est toujours au soleil…
Chargement du matériel et des enfants, heureux
de faire du 4x4 et de Noël qui tentera de resté
accroché sur le pare-choc arrière. Les parents
regagneront les véhicules à pied. On
quittera les lieux vers 17 h. Tout le monde est
heureux de cette journée, bien sûr les enfants
mais aussi les parents qui ont un peu vaincu
leurs appréhensions. Nos deux nouvelles
adhérentes, Marjorie et Marie-Pierre sont
enchantées et ont hâte de se retrouver en
falaise dans quinze jours.
Arrêt au local avec Noël pour nettoyer et ranger
le matos, et partager une bière avec l’équipe
canyon qui rentre d’une initiation dans le
Macini. Là aussi la bonne humeur semble régner,
mais c’est une autre histoire qu’ils vous
conteront.
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Dimanche 16 octobre 2011
Canyon, initiation
Macini,
San Gavinu di Fiumorbu
Participants :
Membres présents :
Isa, Zaza, Océane G,
Florine E, Patricia S, Carlos O, Philippe C,
Antoine B, André B, Jean-Claude D, Jean S.
Départ du local à 8h, Jean-Claude récupère Phil
et Anto à Aleria. 3 voitures pour 12 personnes, pour une fois le
covoiturage est optimisé. Départ de la marche d'approche à 11h, JCD qui
nous avait gentiment accompagnés, qui ne pouvait
pas se joindre à nous dans le canyon à cause de
son entorse, reste aux voitures pour préparer
les grillades. La montée fut rude pour certains et nous avons
décidé, compte tenu du nombre, de ne pas faire
l'intégrale. Pour accélérer la descente, les premiers
équipent le rappel suivant et les confirmés
accompagnent les débutants. Tout se passe pour le mieux et la dernière
cascade est équipée en rappel guidé. Anto et Phil assurent la réception et André
s'occupe du départ de l'arbre avec moi. Petite frayeur tout de même pour lors du passage
de Carlos qui s'était dé-longé avant même
d'équiper son huit en rapide... il s'est retrouvé un moment longé sur la poulie
de descente sans autre assurance... Notre Carlos a bien faillit faire une descente
rapide sur la poulie et sans aucun freinage
possible. Phil, qui assurait la sécurité à l'arrivée de la
tyrolienne, a faillit, pour une fois, être mis à
contribution pour freiner Carlos transformé en
fusée... Les premiers arrivent vers 15h10 au barbecue et
JCD s'active pour le feu. Déshabillage et rangement du matos dans la
foulée et ensuite la petite équipe s'attable
pour un repas bien mérité. Nous avons eu droit à la visite d'un habitant de
San Gavino, le Sébastien Loeb du coin, qui s'est
attablé avec nous pour profiter de notre
breuvage à base de raisin fermenté. Nous quittons les lieux vers 17h pour un retour
au local.
Encore une belle journée Canyon et Nenette nous
a manqué...
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Mercredi 19
octobre 2011
Spéléo, Redécouverte, exploration
Grotte
de Gudrone, Sorio
Participants
ITP : Jean R.
Club Martel de Nice : Albert D.
Recherche de la grotte de Gudrone pour la quatrième
fois en dix ans, sans oublier les sorties du club,
nous ne l’avons toujours pas retrouvé (transformée
en cave à fromage). Nous prospectons : en nous
tenant juste au-dessus de la grotte des Topi dans la
zone chaotique. Nous découvrons trois failles de 6 à
8 mètres mais qui se ferment peu à peu, peu à peu
nous nous rapprochons du pont.
Nous
arrivons dans une zone victime d’un retour à la
terre : chênes coupés, oliviers aves les filets à
terre qui doivent être là depuis quelques années,
des ruches en morceaux le tout à l’abandon. Ne
pénétrant pas sur le terrain à la hauteur des
ruches, je monte tout droit et trouve un ancien
sentier pavé… Est-ce celui-là ? Je continue, il
m’emmène en vue d’une construction incluse dans le
rocher, des failles, mais rien…
Je
reviens sur mes pas et trouve à trente mètres de là
des traces d’un sentier montant vers la falaise, je
m’élève de 20 m et suis au pied de celle-ci. Elle
est haute de 15-20 m, gorgée de nids d’abeilles dans
la roche, sous l’abri un ancien parc à chèvres juste
avant une faille. Je rentre de 8 m de long, une
baïonnette à 2 m à droite et la faille repart en
pente ; un coup d’éclairage et je m’arrête là étant
seul.
À
nouveau à l’extérieur, je vais voir les restants de
murs du parc à chèvres et surprise au bout de
celui-ci une porte dans la paroi ! Un couloir sombre
et étroit : l’entrée de la grotte comme la décrit
RÉMY ; une visite rapide : c’est bien là (murs et
ancienne porte…), ressaut, étroiture.
Albert
me rejoint : nous voilà à nouveau dans la grotte,
nous passons les ressauts, deux de 2 m. Albert se
prépare à affronter l’étroiture (un harnais et une
corde car il y a un puits de 4/5 m). Je laisse
Albert à l’entrée du passage et retourne à la faille
que j’ai visité tout à l’heure car d’après le plan
de RÉMY, elle devrait couper en angle droit le puits
où va descendre Albert.
La
faille/la baïonnette/la seconde faille en pente sur
4 m, je me retrouve dans une salle de 8 m par 5,
hauteur de 3 à 5 m et au fond une pente d’éboulis un
passage avec une autre salle basse que j’éclaire… À
suivre…
Albert rien, moi je change de côté et là, il me
répond un trou effondré correspond à sa position
dans le puits. Je jette quelques pierres, il les
voit tomber à 3 m de lui, à mi-hauteur du puits ; la
jonction reste à faire.
Nous
ressortons tout heureux de notre découverte. Nous
reviendrons avec le club, faire le topo.
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Samedi 22 octobre 2011
Spéléo, désobstruction
Monte a Supietra,
Caporalino
Participants : Antoine B,
Jean-Noël D, Jean-Claude L, Jean
R.
TPST : 1 heure.
Km
véhicule/participant : 52 km
Photos
Lors de son passage au local, entre une tranche
de saucisson béarnais et une tartine de pâté au
piment de squelette (d'Espelette :-), le vaillant vétéran
de l'association émet ces quelques mots, un verre de rosé
du Béarn à la main : "Y'a un trou qui souffle
...". Une petite phrase qui semble anodine,
voire grivoise, mais que seuls les spéléos
peuvent comprendre, titillant leur imagination
et créant immédiatement une certaine fébrilité.
Les crayons sont remplis, les mèches affutées,
les batteries chargées, le matos est prêt.
Rendez-vous traditionnel en ce samedi automnal
au Carré d'As de Ponte Leccia avec
Jeannot, le chercheur de bébêtes.
Petit café et
c'est parti pour la piste de Monte a Supietra.
Nous traversons timidement une battue de chasse
sous le regard pas très conciliant d'un des chasseurs
postés. Heureusement, notre lieu de travail se
situe
hors battue.
Jeannot nous mène au fameux trou qui souffle, et
effectivement un fort courant d'air chaud
s'échappe des entrailles de la terre. La faille
est quand même étroite, une dizaine de
centimètres. Nous
commençons par dégager quelques gros blocs, mais
maintenant d'autres moyens sont nécessaires.
La
roche est bien homogène, dure, les tirs sont
efficaces et nous transformons quelques gros
blocs en cailloux !
Deux randonneuses de la région alpine passent
curieusement dans ce coin perdu et découvrent
avec étonnement nos activités. Elles pourront
même assister à un tir, qui sera certainement
l'un des souvenirs marquants de leur séjour en
Corse.
Le
pique-nique sans grillade suit, la charcutaille est accompagnée de
Primu
Vinu.
Jeannot part ensuite "cueillir" ses pièges à insectes
posés lors de sa dernière visite à Supietra. Pendant
ce temps, nous forons le dernier trou, les batteries
étant presque vides. JND arrive pour le dernier
tir. Efficace lui aussi, nous dégageons les
cailloux et Anto peut même
pénétrer pour la 1ère fois dans cette nouvelle
cavité. La suite est visible, mais y'a encore
du boulot. Le Trou du Vétéran est né !
Faute de munition, nous décidons d'explorer
maintenant A Supietra, distante d'un trentaine
de mètres. Le tour est vite fait et nous en
profitons pour vérifier si le nouveau trou ne
donnerait pas dans celle-ci. Jeannot tape en
surface sur un bloc rocheux, tandis qu'Anto et
JC recherchent l'origine du son. Celui-ci est
rapidement localisé et
après qu'Anto ait dégagé
un nouveau passage, on se retrouve à quelques
mètres sous le nouveau trou, la voix du frappeur
est même perçue.
On
peut encore espérer qu'une nouvelle galerie se
développe entre les 2, mais ...
Satisfaits de notre journée, nous redescendons
savourer une boisson chaude à Ponte Leccia, puis
retour au local pour ranger le matos.
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Dimanche 23
octobre 2011
Canyon, initiation
Purcaraccia, Vacca,
Quenza
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Samedi 29 octobre 2011
Spéléo, initiation spéléo
Falaise "U
Tipponu",
Barbaggio
Participants
ITP :
Antoine B, Philippe C,
Dominique D, Jean-Noël D, Olivier G, Jean-Claude
L, Pierre L.
Initiés club :
Isabelle L, Kévin O,
Marie-Pierre R.
Initiés externes :
Agathe J, Géraldine M,
Matthieu S.
Km
véhicule/participant : 10 km
Photos
Contrairement
à ce qui était annoncé par la météo, le temps
est plus que maussade. Après un petit café, nous
nous donnons rendez-vous devant la maison du
bourreau pour faire le point. Le plafond nuageux
est bas, le vent noie par intermittence la
falaise dans le brouillard et l'on aperçoit la
casquette orange fluo d'un chasseur en poste en
haut de celle-ci. Nous décidons de tenter notre
chance vers la falaise "U Tipponu". Bien que ce
ne soit pas le top, l'endroit est plus
accueillant, nous sommes à l'abri du vent et
nous avons une belle vue sur la baie de St
Florent baignée par le soleil, elle.
Pendant que
Pierre explique le rôle et le fonctionnement des
différents matériels qui composent la panoplie
du spéléologue, Dumé, Anto et Phil équipent 3
voies sur la falaise. Par rapport au Bourreau,
celle-ci présente des avantages intéressants
pour les initiations "hivernales". Proche de
Bastia, parking à proximité et donc pas de
marche d'approche, elle mériterait quelques
spits supplémentaires pour l'adapter à notre
activé. Elle pourrait ainsi être utilisée
lorsque les grimpeurs préfèrent rester au chaud.
Les voies installées sont rapidement utilisées
par les initiés pour mettre en application les
techniques de descente.
La pluie fait
son apparition, nous installons une bâche entre
la falaise, un panneau d'information et un le
bloc rocheux qui avait servi de victime lors de
l'entraînement secours. Le feu est allumé, les
viandes grillées, les bouteilles débouchées, et
ainsi les ventres rassasiés. Pendant ce temps,
Olivier qui profite d'une ouverture dans son
emploi du temps surchargé d'heureux papa de
jumeaux, vient nous rendre visite et fait
quelques montées et descentes régénérantes.
Les exercices
reprennent l'après-midi en y ajoutant la
remontée sur corde. Phil équipe une autre voie avec un
passage en vire aérienne. Celle-ci sera
également expérimentée par quelques initiés.
C'est déjà la
fin de l'après-midi, déséquipement
de la falaise et retour au local pour ranger le
matériel et préparer celui du lendemain.
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Dimanche 30 octobre 2011
Spéléo, initiation spéléo
Cast 1, Oletta
Participants
ITP :
Antoine B, Philippe C, Jean-Noël D, Jean-Claude
L.
Initiés club :
Isabelle L, Marjorie M, Kévin
O, Marie-Pierre R.
Initiés externes :
Agathe J, Géraldine M,
Matthieu S.
TPST : 2 à 4 heures.
Km
véhicule/participant : 17 km
Photos
La journée
commence bien, il fait un temps printanier, avec
en prime une heure de
sommeil en plus grâce au passage à l'heure
d'hiver. Enfin pas pour toute ;-)
Marjorie,
absente la veille, complète l'équipe d'initiés.
Petit café et c'est parti pour l'aventure
souterraine.
Kévin laisse
son véhicule juste avant le gué de l'Aliso (sans eau), et
tout le monde s'entasse dans le Disco et le Def.
Si la partie supérieure de la piste est bien
dégagée depuis l'opération démaquisage du
printemps, il n'en va pas de même pour la partie
inférieure qui avait été un peu délaissée, il
faudra prévoir une journée de nettoyage
complémentaire.
Le
beau temps est toujours présent, Anto installe
une corde sur le pylône pour mettre Marjorie au
courant des techniques spéléo ; ce sera aussi
l'occasion d'un petit rappel pour Isa et MP.
Pendant ce temps, Phil, Agathe, Géraldine,
Matthieu, Kévin et JC partent vers le grand
réseau de Cast 1. Phil équipe jusqu'à la faille
aux os, point bas de la cavité à 43 m sous la
surface.
JN
équipe la salle de la Chèvre, il sera suivi par
Isa, Marjo, MP et Anto.
Regroupement général pour le pique-nique.
Grillades et reminéralisation avec un liquide
adapté au menu.
L'après-midi, les d'jeuns explorent la salle de
la Chèvre pendant que JN récupère une bouteille
d'Aliso Rossi, de Rossi (il faudra la remettre
en place !). Anto s'occupe du déséquipement.
Il
fait encore jour quand les 4x4 redescendent la
piste, il fait nuit à l'arrivée au local pour le
rangement du matos et la remise des certificats
de baptême spéléo.
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Mardi 1er novembre 2011
Spéléo, raid œnologique
Cast 1, Oletta
Participant
: Jean-Noël D.
TPST : 1 heure.
Photos
Dimanche dernier, dans sa précipitation, JN s’était
trompé de bouteille, cf. CR de dimanche. Comme a dit
le président de la LISC, à juste titre, elle ne nous
appartenait pas, celle qui était prévu de remonter
était la Cuvée I Topi déposée par Dumè. Dimanche
soir on était tombé d’accord pour la remettre en
place lors de la prochaine sortie du week-end
suivant, lors de la visite de Cast.5. Mais on avait
promis à Dumè de lui faire goûter sa bouteille jeudi
prochain, alors JN n’avait qu’une solution,
retourner à Cast.1 avant jeudi.
Départ
de Bastia vers 14 h 30, une halte au club pour
préparer un kit et deux cordes de 40 m avec quelques
mousquifs et direction Cast.1. Entrée sous terre à
16 h, une petite demi-heure pour atteindre la cave,
dix minutes pour le changement de bouteille et
retour à la surface en déséquipant pour 17 h, ce fut
une visite éclair.
La
bouteille semble en bon état, l’étiquette a
simplement un peu souffert de l’humidité, pour le
breuvage on verra jeudi.
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Dimanche 6 novembre 2011
Spéléo, visite, explo
Cast.5 « Trou Rollingstone », Oletta
Participants :
Antoine B, Jean-Claude D, Jean-Noël D,
Jean-Claude L, Isabelle L, Marjorie M, Marie-Pierre
R.
Km
véhicule/participant : 51 km
Véhicule/participant : 0,37
TPST : 4 heures.
Photos
Un rendez-vous traditionnel au local à 8 h 30. Les
fortes pluies de la veille se sont atténuées, le
temps est maussade et un peu venteux. JCL est très
pessimiste pour le passage de l’Aliso, il doute que
nous puissions accéder au site, il a d’ailleurs
annulé la sortie de Fanny et de son amie. JN est un
peu plus confiant, on a vu pire (un Vitara avait
failli se noyer…) et mardi dernier le lit était
entièrement à sec.
Tour de table des présents, on va voir sur place.
Vers 10 h, on est au bord du fleuve en furie… le
niveau de l’eau atteint la côte observée en mars
lors de la noyade du Vitara, et il y a beaucoup de
courant. Avec regrets il faut renoncer. JCL parle de
Suterradda, on a de quoi faire péter, mais JN
propose quand même de tenter le passage par la route
des Agriates pour rejoindre l’autre rive. D’autant
plus que le temps est superbe, il fait un beau
soleil sur Castiglione. Les initiés approuvent, ils
veulent voir la Salle Blanche…
Demi-tour et à peine une demi-heure plus tard après
avoir emprunté les pistes descendant de la route de
Casta, nous arrivons en vue de l’Aliso. On se
souvenait que le portail sur le pont était cadenassé
et qu’il fallait (d’après des repérages pédestres et
les conseils de
Rossi) emprunter un gué traversant un fossé sur la gauche du
champ. Le convoi stoppe à quelques mètres du gué, le
fossé est bien chargé en eau, on ne connaît pas la
profondeur du fossé et on hésite… JN aperçoit alors
un 4x4 venir vers nous après avoir franchi le pont,
il est donc ouvert. Il s’agit d’un chasseur local
qui nous signifie que l’on ne peut franchir le fossé
et qu’il faut faire demi-tour. Plutôt que de se
résigner, on commence à discuter sur les us locaux
afin de montrer que nous sommes des habitués et
notre chasseur s’amadoue. Il n’est pas en sympathie
avec le monde souterrain car il est le propriétaire
du chien que nous avions retrouvé au fond de Cast.1,
à l’aplomb de l’entrée secondaire… Il nous laissera
passer le pont et ne refermera pas le portail, mais
pour lui on n’ira pas plus loin car il y a un gros
arbre déraciné en travers du chemin et le bord de l’Aliso
doit être noyé. On ne se décourage toujours pas ;
après repérage, Anto, JCL et JCD partent avec la
scie pour libérer les branches en travers du passage
et on passe. Dernière surprise, un gros tronc
d’arbre mort en travers, juste après le gué de l’Aliso
sur le chemin du camping. Il est très vermoulu et ne
résistera pas à nos bras puissants. Enfin la route
est libre.
JCD laissera son
Navara rutilant dans le
champ, le bas de la piste a besoin d’être démaquisé.
Vers 11 h, Land et Disco et ses huit
occupants sont au bord de Cast.1, toujours sous un
magnifique soleil. Une faim collective s’empare de
toute l’équipe, on sort pain, pâté, bière et vin
rouge, avant de s’équiper. JCD bidouille car le
croll est resté en bas, la poulie-traxion fera
l’affaire. Midi, direction Cast.5 que l’on retrouve
avec un peu d’hésitations, la dernière visite date
de 2009.
JCD se lance dans l’équipement, oublie le premier
fractio qui sera mis en place ensuite par JCL, le
départ se fait en fait en MC. JCD continuera ensuite
l’équipement du P13 – la dèv’ aurait
besoin d’être replacée ou doublée plus haut -, suivi
par Marie-Pierre, Marjorie, Isabelle, JN fermera la
marche. Pendant ce temps JCL et Anto fileront
jusqu’au bout de la vire pour explorer la faille
étroite perpendiculaire. Regroupement en bas du P13,
explo rapide de départs dans la trémie mais c’est
bien le Trou Rollingstone, on sent qu’il ne
faut pas trop éternuer dans cette zone. Le tour est
vite fait, il est 14 h 30, remontée sans problème
des initiées.
Suit le passage de la
Faille Égyptienne et de
la Vire. JCD ouvre la voie suivi de
Marie-Pierre qui coincera un peu, Marjorie sans
souci, puis Isabelle, sans problème et JN qui
fermera la marche. On retrouve Anto au moniteur
pendant que JCL s’est enfilé dans la faille sur
2-3 m avec la caméra, mais c’est étroit avec
quelques cailloux en travers, peu d’espoir et un
gros boulot de désob’, on renonce. Direction la
Salle Blanche.
JCD continue l’équipement, les nouvelles se
débrouillent bien dans tous ces passages étroits.
Avec moult précautions on découvre enfin la Voie
Lactée, le gour des Perles de cavernes et les
fistuleuses de la Salle Blanche. L’association
de « Ceux qui ont vu la Salle de la Coulée »,
créée le 8 octobre 1995, s’est agrandie de trois
membres
J.
Tour de la salle pour découvrir la Molaire,
le Temple Hindou, le fond de faille ne
souffle pas, puis photos souvenirs face à la Voie
Lactée.
JCD remonte suivi de
Marie-Pierre, puis JN, et Isabelle
et Marjorie,
Anto et JCL déséquiperont. Sortie sans difficultés.
On sera dehors vers 16 h toujours sous un beau
soleil. Le vent souffle un peu. On sort les
bouteilles, les merguez et le figatellu et on
savoure la quiche de Marie-Pierre et les gâteaux de
nos initiées.
17 h, le soleil décline, les
nuages qui s’étaient amoncelés sur la crête de
Teghime commencent à déferler sur St Florent, on
commence à ranger les affaires et en quelques
minutes les premières gouttes sont là. Juste le
temps de grimper dans les 4x4 et l’averse nous tombe
dessus, E Piove ! Il fera nuit quand nous
serons près de l’Aliso.
Personne ne se décidant
à passer devant, JCL démarre
et après le portail file droit, au lieu de longer à
droite vers le fossé et se trouve bloqué par les
barbelés. JN, connaissant bien les lieux, coupe à
travers le champ (inondé
par près d’un mètre d’eau sombre,
mais sans ornières) et rejoint la piste près du
fossé. Derrière, après hésitations
(JN a disparu),
ils font demi-tour pour tenter de longer l’Aliso en
amont mais il n’y a pas de sortie ; le téléphone ne
passe pas, il fait nuit noire, on attend leur retour
et au bout de dix minutes ils ont rebroussé chemin.
Reprise de la piste,
JCL
repart
en tête faute de
volontaire …, et à un
croisement, rate la piste de gauche et commence à
grimper vers la colline. Rapidement cela devient
craignos, ornières, boue ; marche arrière, un
demi-tour et JN reprenant les rênes de la caravane
on retrouve la piste et la route des Agriates.
Il ne reste plus qu’à rentrer sur Bastia sous une
pluie battante. Fin de l’aventure au local vers 19 h
30, une journée chargée…
|
Samedi 12
et dimanche 13 novembre 2011
Spéléo, exploration
Gouffre «
Buga di a Cutina »,
Ghisoni
Participants
ITP : Antoine B, Dominique D, Valérie D,
Jean-Noël D,
Olivier G, Mireille G, Jean-Claude L, Noël
R, Marie-Pierre R.
GCC : Jean-Yves C.
Km
véhicule/participant : 90 km
Participants/véhicule : 2
TPST : 4h30 à 5h30
Photos
Déjà 2 ans que les topi ne sont pas venus à
la casetta en période automnale, y'aurait-il
un peu de lassitude ? Les
châtaignes, les champignons et surtout la
poursuite de l'exploration du P51 ont réussi
à motiver les indécrottables du club,
accompagnés d'une nouvelle adhérente et d'un
représentant du GCC. Même Dumé, le
carillonneur du matin est de retour, mais
malheureusement que pour le pique-nique du
samedi midi.
Mais
revenons au début. Rendez-vous 8h30 au local,
presque tout le monde est à l'heure. Le matos est
rapidement entassé dans le Def et Anto prend sa place
habituelle dans le véhicule climatisé (air froid
l'hiver, air chaud l'été). Nono préfère le confort
bourgeois du Disco, celui-ci fera étape à Borgo pour
récupérer Marie-Pierre.
Le
café est pris à Lucciana, le soleil est au
rendez-vous, le weekend s'annonce radieux.
Il est
10h45 quand nous rejoignons Jean-Yves en bas de la
piste, le rendez-vous est tenu. La Clio de Dumé est
déjà là, il a décidé de monter à pieds avec
Mireille. Le Disco arrive quelques minutes plus
tard, JY abandonne sa C15 et, préférant le confort
spartiate du Def, s'installe à côté d'Anto. La piste
n'a pas trop souffert des intempéries, pas de
nouvelle ornière, juste quelques lessivages par
endroits. La camionnette abandonnée, déjà vue au
mois d'août, est toujours là, mystère... Quelques
panneaux "chasse en cours" jalonnent le début de la
piste mais un seul chasseur croisé au niveau du col.
Plus loin, sur la partie horizontale, nous essayons
en vain de faire démarrer la tronçonneuse pour
dégager un tronc de pin qui empiète dangereusement
sur la piste. Une scie manuelle est mise à
contribution. La tronçonneuse finit par démarrer !
Mireille et Dumé sont rejoints peu avant la
casetta. Armée de son APN Mireille mitraille les
beautés automnales. La casetta est en bon état, pas de
dégradation hormis un morceau du mur de soutènement
du chemin mis à terre par les sangliers.
Il est
12h00, l'alimentation en eau est rapidement remise
en service par JY, il suffisait de réamorcer le
siphon. Nono et Anto s'occupent de raccrocher le
tuyau devant le chenil.
Les
premières bouteilles du weekend sont débouchées. Dumé
reprend vite ses habitudes, déjà six ans d'abstinence
de casetta, et prend les commandes du
barbecue ! Chacun commence les réserves de protéines
animales. Un Rustique à la braise conclut
brillamment le repas.
Mireille et Dumé repartent en début d'après-midi. Il
était prévu de descendre le Def en bas de la piste
pour Olivier, mais après contact avec celui-ci, JC
ramène le Def car Olivier n'est pas chaud pour
monter avec l'engin de nuit et préfère faire la piste à
pieds.
L'après-midi est consacré à la réfection de la piste
dans sa partie terminale, sous la châtaigneraie. Les
sangliers y ont éparpillé de nombreux cailloux.
Ratissage de ceux-ci afin de continuer l'équilibrage
de la pente transversale de la piste. Quelques
branches de soutènement sont également ajoutées,
encore quelques années et ça devrait être bon...
C'est
en fin d'après-midi que Nono succombe à la
tentation. Ancré au bord de la piste, il lui a fait
plusieurs clins d'œil et il n'a pu y résister. En
manque de désob, il ne peut s'empêcher de lui mettre
un tir. Forage profond, bourrage terminé à la
feuille de châtaignier, une déto sourde, le caillou
s'est tout juste fendu la poire. JY, Anto et JC
laissent Nono avec son caillou et partent équiper
le puits d'entrée du trou. La main courante est
installée et les cordes de 95 et 40 mètres sont
jetées dans le gouffre. Une forte détonation est
entendue, Nono insiste. Le trio redescend de nuit,
plus personne sur le chantier du caillou. Celui-ci
est maintenant cassé en plusieurs arêtes tranchantes
qui pourraient blesser les pneus. Rejoint par JN,
les quatre individus mettront plus de deux heures
pour venir à bout du monstrueux rocher. Il faudra un
tir supplémentaire, des centaines de coups de masse
et massette, l'utilisation de burin, pointerolle,
barre à mine, piochon, tout ça pour éliminer un
malheureux bloc d'une taille d'environ 80x30 cm sur
20 cm d'épaisseur ! Le calcaire est heureusement
plus facile à casser. Certains reviennent à la
casetta avec une bonne tendinite !
Rien
de tel qu'un bon apéro pour oublier tout ça.
Celui-ci s'éternise jusque vers 22h00 quand arrivent
Valérie, Olivier, et Nono parti à leur rencontre.
Un bon
plat de gingembre au curry et au porc constitue le
point d'orgue du menu, il se terminera par des
châtaignes grillées et quelques eaux de vie
d'origine plus ou moins déterminée.
Il est
plus de minuit, Anto installe son matelas sur la
table, Olivier directement par terre à côté de la
bouteille de gaz... La nuit débute sous les bruits
mélodieux de quelques voies aériennes supérieures et
se termine par quelques bruits mélodieux issues de
sorties inférieures.
Vers
8h00 JY
donne le top départ de la journée, les
levés s'échelonnent jusqu'à plus de 9h00 !
JY,
Anto et JC partent vers le trou. Pendant que JY
furète dans les pagliaghju et sur le lapiaz,
que JN fait vrombir la tronçonneuse, Anto termine
l'équipement. Il amène la corde de 95 m jusqu'en
haut du P51 et continue avec la corde de 60 m (la
2ème 95 a été laissée à l'autre équipe qui veut
descendre par le réseau des puits). Le but est de
finir l'exploration du P51. JC prend le relais,
équipe la vire installée lors des précédentes
visites, et c'est la panne de plaquette. Valérie,
Nono et JY sont au musée, Anto remonte récupérer
quelques équipements et revient les livrer sur le front.
JC plante un dernier spit, prolonge la vire, éclaire
horizontalement la faille qui... queute, déception.
Vers le haut, un puits semble continuer, d'après la
topo il se dirige vers le puits d'entrée, mais ce
serait intéressant de l'escalader. Vers le bas, une
lucarne apparait à quelques mètres. JC entame la
descente, se décale de 3 ou 4 mètres et atterrit sur
un gros bloc coincé. Derrière, un puits suit. Les
blocs rocheux lancés tombent dans un bruit fracassant. JC
s'allège du perfo et de la trousse à spits, passe
par l'étroite ouverture, et se retrouve pendu dans
le vide. Pas d'amarrage naturel possible et de toute
façon la corde ne serait pas assez longue. Un
cailloux est percé avec le perfo, entouré d'un
élastique de chambre à air, puis jeté dans le puits.
Il nous permettra, si on le retrouve au fond et au
bout de la faille du P51, de savoir si nous nous
trouvons à la verticale. Demi-tour et déséquipement
de la vire, une plaquette s'échappe et dégringole
dans la faille. Il y a encore du bruit au musée, JC
et Anto décident de continuer la descente en espérant
que la corde de 60 m soit suffisante. JC pose les
pieds sur le sol, il reste moins d'un mètre de corde
! Anto suit, ils se dirigent maintenant vers le fond de la
faille et trouvent la plaquette perdue juste avant le
ressaut terminal. Celui-ci est escaladé, JC descend
de l'autre côté et trouve le caillou percé. Celui-ci
a perdu son élastique dans la chute. Nous sommes
bien à la verticale de la lucarne découverte 30 m
plus haut. Il sera néanmoins intéressant de
l'équiper, une éventuelle lucarne intermédiaire permettrait
de prolonger le réseau...
Anto
remonte, suivi par JC qui déséquipe. Pendant tout ce
temps, MP est descendue jusqu'au musée. Elle a déjà
commencé la remontée du puits d'entrée. Elle est accompagnée
par Olivier qui a pris la corde de secours, au cas
ou... Valérie équipe le réseau des puits, suivie par
Nono et JY.
Il
fait encore jour quand MP, Olivier, Anto et JC
rejoignent la surface. Il fait un froid de canard,
Anto et JC sont complètement trempés, ils descendent
tous les quatre se changer et se mettre au chaud
dans la casetta. JN est déjà parti mais la
table est mise. Anto et JC profitent des dernières
lueurs du jour pour démonter le panneau solaire
obsolète.
Quelques verres et grignotages plus tard, Valérie,
Nono et JY arrivent à leur tour dans la nuit. On
finit les restes, quelques clémentines, un dernier
verre et c'est le branlebas de combat pour le
départ. Tout est rangé dans la casetta, tout
est entassé dans le Def. JY et Nono trouvent un peu
de place à l'arrière, coincés entre la caisse de
la
tronçonneuse, les kits et la porte. Valérie et MP
ont droit aux places "confort" sur la banquette
passagers avant.
Olivier et Anto qui n'avaient
d'autre possibilité que de descendre à pieds sont
déjà loin. Pauses "téléphoniques" sur la section
horizontale de la piste puis descente vers la
civilisation. Les marcheurs sont rattrapés juste
avant le parking.
Retour
tardif sur Bastia, la matos est "jeté" au local et
chacun retrouve ses pénates.
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Dimanche
20 novembre
2011
Canyon
Bucatoghju, San Nicolao
Participants : André B, Jean S.
Dany F
et Patricia S en soutien logistique.
Photos
Vidéo
Buccatoghj'EAU
Départ du local à 8h.
Phil, dont son oncle incarcéré lui fait toujours
souffrir le martyr, n'a pas pas pu se joindre à
nous.
La corde de 60 orange et tout le matos de sécu dans
nos sacs, nous nous dirigeons vers Moriani.
Nous prenons notre temps, Patricia et Dany ont prévu
de nous rejoindre à 15h au pont génois de la sortie
du canyon.
Après quelques cafés nous décidons de rejoindre les
tunnels du Buccatoghju.
Le soleil est quelques fois de la partie et une
belle journée se profile.
Le ton est donné sur pont, le Buccatoghju est en
eau, ça va être sportif.
Départ du canyon à 10h de la première cascade, une
descente de toute beauté dans un Buccatoghju
débarrassé de sa vase d'été et en eau.
Toutes les cascades étaient arrosées et les vasques
bien pleines, vive le canyon d'hiver...
Fin du canyon à 14h, c'est vrai que nous avons pris
notre temps et fait quelques pauses.
Juste le temps d'obtenir suffisamment de braise dans
le feu que nous avons allumé près du pont Génois, et
les femmes arrivent avec les victuailles et des
affaires sèches.
Belle journée ponctuée par bon repas composé de
Pizza, Quiche, Figatellu, vin de Bordeaux, café,
pousse café, etc...
Retour au local
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Dimanche
20 novembre
2011
Spéléo, visite, explo, topo
Puits St Barthélemy - Bonifacio
Participants
ITP : Antoine B, Jean-Claude D, Jean-Noël D,
Pierre L, Isabelle L, Marjorie M, Pierre-Jean M,
Noël R, Marie-Pierre R, Jean-Philippe S.
Tournage vidéo, plongeur : David B, Jean-Pierre P et le
chien Milou.
TPST :
3h30
Photos
Vidéo
Article de François Canonici
La Saint Barthélémy, le retour.
Onze ans après nous revenons dans ce lieu
extraordinaire. La dernière exploration des topis
datait en effet des 9 et 10 décembre 2000. Philippe
STELLA avait alors emmené toute une partie de ITP
(Alain, Stéphanie, Francis, Jean-Claude, Pierre,
Noël, Jean-Luc, Jean-Philippe, Pierre-Jean Florence
et une équipe de tournage de FR3 [Jean-Luc LECCIA,
son plongeur, le preneur de son et l’éclairagiste]).
Lui-même avait plongé ce lac souterrain en novembre
1983 avec deux pompiers de Bastia, Pascal SANCI et
Michel ANDREI, accompagné de Gérard BALDOCCHI,
photographe (cf. coupure de presse du 8 décembre
1983, Nice-Matin) .
Ce
puits et son lac sont revenus d’actualité depuis
quelques semaines suite à un appel de Jean
FERRANDINI, — hydrogéologue bien connu des anciens
topis (il avait participé aux fouilles de Catiglione
avec Michelle SALOTTI dans les années 90) — qui
désirait explorer ce lac en compagnie de sa femme
Michèle pour en déterminer l’origine et mieux
connaître les circulations d’eau sous le calcaire
bonifacien. De plus la mairie de Bonifacio aurait en
projet d’aménager un circuit touristique reliant le
puits de la St Barthélémy à l’escalier du Roi Aragon
avec vue sur le lac au passage. Depuis la visite de
2000, la porte en fer donnant accès au puits avait
été boulonnée, ce que nous avions constaté lors
d’une visite au retour de Sardaigne en 2007. Les
lieux appartenant à la CTC (la mairie en ayant la
gestion ?), il fallait obtenir de multiples
autorisations, pour accéder au site désaffecté de la
caserne Montlaur (en friches depuis 1989) et à la
tour renfermant l’entrée du puits. Était en principe
programmée une visite commune hydrogéologues, élus
de Bonifacio et encadrement technique par ITP.
Passons sur les multiples rebondissements… on a eu
confirmation le jeudi que l’on pouvait y accéder le
dimanche mais les hydros y allaient le vendredi et
les élus le lundi… Un peu dommage mais
l’autorisation de visite avait réveillé les
souvenirs des anciens de 2000 et attisé la
convoitise des nouveaux. On sera donc une dizaine.
Se joindront aux topis, des plongeurs amis de
Pierre-Jean.
Quelques rappels historiques : ce site est unique en
Corse, un puits de 60 m plein pot qui donne sur un
lac qui se prête à la plongée. « Dès 1668, un projet
de forage avait été envisagé mais repoussé par les
confrères de St Barthélémy, petite chapelle
(transformée depuis par l’armée en salle de
spectacle) à côté du puits actuel. Ils craignaient
en effet un effondrement de leur oratoire jugé trop
proche du forage. Le projet ressurgit en 1837 mais
ne prend corps que vingt ans plus tard, le 3
novembre 1857, date à laquelle est donné le premier
coup de pioche par le Génie de l’Armée. Le forage de
la partie centrale du puits durera six mois.
L’escalier qui entoure le puits central ne sera
terminé qu’en 1860 (ou 1864) avec des volées de
marches interrompues tous les neuf mètres par un
palier. L’intérêt du forage résidait évidemment dans
la possibilité de tirer désormais l’eau de la nappe
souterraine par un système de pompage actionné par
une éolienne placée au sommet de la tour entourant
le puits. (…) Ce puits est constitué d’un cylindre
parfait de 3 m de diamètre autour duquel serpente
hélicoïdalement un escalier également creusé à même
la roche. Cet escalier est bordé d’une rampe
laissant entrevoir le puits par ouvertures bordées
par les piliers. Le calcaire gréseux étant sans
doute trop tendre pour supporter une usure
importante au niveau des marches, on avait
recouvertes celles-ci d’un parement de cipolin
(peut-être même de la “pierre de Brando”). Escalier
compris, le diamètre est alors de 6 m. »
RDV
matinal au local à 7 h 30 au local et le convoi de
quatre véhicules s’élance vers le sud un peu avant
huit heures. Après un arrêt café manqué à
Ghisonaccia, on se retrouvera sur le parking du port
de Bonifacio à 11 h. Le temps est maussade, vent
froid et pluie fine. David et Pierre-Jean, puis
Jean-Pierre de Ghisonaccia nous rejoignent et on
monte vers la ville haute. Le portail de
l’ex-caserne est ouvert, ouf… on hésite un peu avant
de retrouver la tour d’accès au puits et finalement
la mémoire revient aux anciens. Noël ouvre
délicatement la porte, déboulonnée mais avec des
gonds un peu rouillés et la rotonde du puits s’offre
à nous.
Le
site est de plus en plus délabré, toutes les
ferrailles rouillées, le toit part en morceaux et on
accède à la trappe du puits avec précaution, un
carré de 50 par 50. Chacun jette un coup d’œil à
cette verticale de 60 m, au fond on voit briller les
reflets de l’eau du lac. Une partie de l’équipe
commence à descendre le matériel de plongée par
l’escalier. Ils découvriront que la sortie vers la
mer est scellée, et que le fond du puits est
encombré de morceaux de ferraille, d’ailleurs le
tuyau de pompage qui existait encore en 2000 a
disparu. Il faudra être attentif à la réception en
bas.
Pendant ce temps Anto, Noël et JN se lance dans
l’équipement, fixer un tube à l’extérieur en travers
d’un fenestron un peu périlleux d’accès, plus trois
spits rouillés qui datent de 2000 dans le mur pour
un répartiteur plus fractios au-dessus du puits avec
attache autour d’un gros pilier maçonné (en 2000 il
y avait une déviation sur le tuyau de pompage du
puits). On installera deux cordes pour permettre les
prises de vue et la descente en double.
Il est
presque 13 h, on s’équipe, combis spéléos ou
néoprène direct. On fait sauter un bouchon
accompagné de quelques charcutailles, on ne va pas
manger de bonne heure… On se regroupe dans la tour
ronde autour de la margelle du puits. Un vent froid
nous glace un peu les os, JCD, décide de fermer «
délicatement » la porte en ferraille, les gonds ont
vécu…
Jean-Phi se lance le premier avec Anto suivi de
l’équipe de tournage, David et Pierre-Jean. Le reste
suivra par groupes de deux. En bas les plongeurs
commencent immédiatement à filmer avant que l’eau ne
soit troublée. À la réception, Anto tire vers la
grève les descendeurs, car l’amas de ferrailles est
un peu dangereux. Nos nouvelles topinettes s’en
sortiront très bien.
Une
fois au fond, le lac est visible en son entier,
orienté vers l’intérieur des terres. À l’opposé, une
ouverture sur la mer est condamnée par une grille
scellée, on ne pourra pas accéder à l’escalier du
Roi Aragon . JN refait la topo de la galerie entre
la grille et le lac assisté par Isabelle. La galerie
de la grille au lac mesure 30 m avec une section de
5x3 m.
Après
les plongeurs, Isabelle, JCD, Noël et JN se lancent
à l’eau et après une nage de 30 m dans une eau douce
tempérée (autour de 15°C), claire mais où flotte pas
mal de déchets genre morceaux de polystyrène et
bouteilles (sûrement ramenés par la mer à travers la
grille lors des tempêtes), la galerie se resserre et
la voûte plonge dans l’eau, on est au siphon… Notre
plongeuse émérite Isabelle hésite, JCD et JN ne se
la sentent pas… il n’y a que Noël qui se lance vers
l’inconnu et rapidement crie « Ça passe », en effet
on voit sa lumière deux mètres plus loin. On y va à
notre tour, une petite apnée, à peine deux mètres
sous l’eau à 20 cm de profondeur, pas de quoi s’en
faire un monde, et on émerge dans une grande salle
de 60x15 m au bout de laquelle on peut prendre pied
sur une grève où nous attend Pierre. Le plafond est
à 3-4 m de haut, d’où pendent en deux zones des
concrétions jaunes (composés soufrés ou produits
chimiques ?). Ce plafond et les parois aussi sont
très friables (les plaques de calcaire s’enlèvent à
la main), si bien que sous leur poids les
concrétions tombent du plafond décollant la plaque
de calcaire leur servant de support. Nos amis
plongeurs en retrouveront de multiples exemplaires
au fond du lac.
Séance
photos, les plongeurs viennent nous retrouver,
exploration rapide de l’extrémité de la salle d’où
partent deux boyaux étroits horizontaux
impénétrables. On se remet à l’eau pour fureter le
long des parois, Noël part à la recherche d’une
sorte de crustacé de 5 mm que JCL avait observé en
2000 et qui avait disparu prestement dans une
microfaille. On avait même pensé aux tubes à
prélèvements, mais nonda !
Le
siphon se repasse sans souci, le fond est à environ
4 m et l’eau est restée assez claire, que de belles
images ! On rejoint la grève de départ où pendant ce
temps Marjorie a remonté les 60 m du puits, bon
entraînement pour Ghisoni. Elle redescendra par
l’escalier et sous la pression de Noël se lancera à
son tour dans le passage du siphon et la visite de
la grande salle terminale. Pendant ce temps,
Marie-Pierre, accompagnée d’Anto, entame à son tour
la remontée du P60. JN, JCD, Isabelle remonteront
par l’escalier avec du matériel de plongée. Au
milieu du puits on rencontrera un curieux couple de
dolichopodes emmêlés sur le bord du vide, c’est
Marie-Pierre qui a préféré couper au bout de 30 m et
remonter à pieds. Anto continuera sur la corde.
En
haut, il ne pleut plus, chacun s’active à se
changer, Anto et Jean-Pierre déséquipent les
amarrages, ceux du bas remonteront par l’escalier.
Bientôt 17 h on peut passer aux choses sérieuses,
les agapes. Les bouchons sautent, pas de grillades,
il est un peu tard, le soleil décline. David nous
montre sur sa tablette les superbes images qu’il a
pu filmer en plongée. Le noir s’installe sur le
promontoire calcaire, il est temps de remonter vers
le Cap Corse. Concluons comme Philippe en 2000 : «
Nous voilà avec des brassées de souvenirs d’un
week-end original, insolite, enrichissant et donc
absolument passionnant ! ».
JND
________________________
Dimanche matin, rendez-vous est donné au local à 07
heures 30. Nous nous retrouvons autour d’un bon café
accompagné de croissants. Valérie déclare forfait,
elle est malade et restera au chaud.
Le matériel est prêt depuis jeudi dernier et les
voitures seront vite chargées.
C’est sous un ciel maussade que nous prenons la
route pour Bonifacio.
Aux alentours de 11 heures nous sommes sur le port
de la cité des falaises, il pleut et un vent
frisquet rafraichit l’atmosphère. Nous attendons
Pierre-Jean et ses 2 amis plongeurs.
Dringggg- dringggg……..Appel de Valérie qui bisque….. Enfin, les 3 autres arrivent.
Nous nous dirigeons vers le haut de la citadelle,
après quelques hésitations dans l’ancienne caserne
nous retrouvons enfin le bâtiment qui abrite
l’entrée du puits. La mairie nous a communiqué le
code du cadenas
(2060)
qui donne accès au sommet du puits. Noël et Antoine
se lancent dans l’équipement, il faut d’abord
grimper sur les toits des bâtiments voisins et faire
passer la corde par une ouverture. Nous nous
trompons de trou et la corde ne tombe pas au bon
endroit ; il faut remonter sur le toit plus ou moins
en ruine du bâtiment d’à coté. Les spits plantés
lors de notre dernière visite ont souffert de l’air
marin, ils se sont oxydés. Nous les utiliserons
quand même.
Plus tard, le répartiteur est en place et
l’équipement est terminé. Il est temps de se lancer
dans le vide. Depuis le haut, à travers l’ouverture
carrée, on aperçoit l’eau du lac qui frisotte 60
mètres plus bas. Pour certains(es) c’est une
première ; un grand puits ! Il faut vaincre son
appréhension et y aller…..
Entièrement creusé dans la roche, le puits est
extraordinaire. Parfaitement circulaire, des
escaliers s’enroulent tout autour. Ils ont été
taillés dans la paroi et permettent d’accéder dans
la grande salle du fond où se trouve le lac
souterrain le plus vaste de Corse.
Au fil du temps, ce colimaçon s’est paré de coulées
de calcite et de quelques stalactites de couleur
jaune. Parfois on peut lire les graffitis inscrits
par les visiteurs passés par là. La base du puits
débouche au sommet de la salle à environ 5 mètres de
la surface de l’eau. Un amoncellement de tuyaux de
cuivre et de ferraille rouillée se trouve dans l’eau
à l’aplomb du puits. Il faut s’écarter et se poser
sur une plage de graviers.
La salle présente de belles dimensions. Au fond, une
ouverture donne sur la mer et laisse entrer une très
belle clarté. Une grille scellée à l’extérieur en
interdit l’accès par ce côté.
Les plongeurs expérimentés, (Pierre-Jean, David,
Grand Pierre, et Jean-Pierre) s’équipent et se
mettent à l’eau. Ils possèdent un très bon matériel
et partent en premier afin de réaliser des prises de
vue. Jean-Noël suit avec son appareil photo. Dans la
foulée, Isabelle, Jean-Claude et Noël leur emboitent
le pas (ou la palme…. c’est comme on veut).
L’eau du lac est parsemée de détritus flottants,
emmenés là par la mer qui doit s’engouffrer par la
grille, lorsque la tempête tape fort sur le pied des
falaises.
Quelques coups de palme plus loin et nos 3 plongeurs
partis en masque et tuba sans ceinture de plomb se
trouvent devant le siphon. Jean-Noël est là qui
barbotte en faisant quelques photographies. Noël
plonge et passe. L’obstacle n’est pas très long
(1 mètre environ). De l’autre côté il encourage
les autres à faire de même. Isabelle, Jean-Claude et
Jean-Noël plongent à leur tour et tous les 4 se
retrouvent dans une nouvelle salle où Grand Pierre
les attendait, sagement assis sur un caillou. C’est
la dernière salle de la cavité. Des stalactites
jaune doré pendent du plafond dont une partie s’est
détaché et a emporté des concrétions qui,
aujourd’hui, se retrouvent sous l’eau. Des vieilles
caisses à munitions couvertes de limon se trouvent
là. La citadelle de Bonifacio était occupée par
l’armée il y a quelques années.
Sur le retour nous en profitons pour tenter de
pénétrer dans la faille perpendiculaire, mais
celle-ci est étroite et, en partie complètement
immergée. Le casque frotte sur le plafond et sur les
parois latérales, en apnée ce n’est pas très
évident. Les plongeurs en bouteilles se régalent et
réalisent de nombreuses prises de vues en filmant
leur progression.
De retour dans la salle, Noël persévérant, encourage
Marjorie à tenter la plongée. Elle a déjà remonté et
redescendu le puits avec Marie-Pierre. Elle se
décide enfin, part se cacher à l’abri derrière un
pilier pour se métamorphoser en plongeur spéléo. Les
deux, repartent pour une nouvelle visite totale de
la cavité. Les nombreux coups de palmes ont soulevé
le limon et à présent la turbidité de l’eau limite
la visibilité.
Le temps passe vite. Les uns remontent par la corde,
les autres par les escaliers. Antoine et Noël
déséquipent. Il est 17 heures, nous partageons le
repas tous ensemble.
La journée se termine et nous quittons
Bonifacio sous un ciel menaçant.
La route de retour se fera sans encombre, à 20
heures 30 le matériel est réintégré au local.
Nono
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Dimanche 27
novembre 2011
Spéléo,
visite
Gouffre I Luminelli, Morosaglia
Participants :
Antoine B, Jean-Claude D, Jean-Noël D,
Eric G, Jean-Claude L, Isabelle L, Marie-Pierre R,
Laurianne T.
Km
véhicule/participant : 38 km
Participants/véhicule : 2,6
TPST :
3h30
Photos
Café, croissants, pains au chocolat au local à 8 h
30, nous sommes gâtés. Vers 9 h le convoi de deux
véhicules prend la route sous un beau soleil,
température de 14°C à Bastia, mais passé Ponte Novo,
à l’approche de Ponte Leccia, on entre dans le frigo
du centre de la Haute-Corse, 3°C ! as-t-on amené la
bonne polaire. Regroupement des véhicules au parking
du pont, il reste deux places, les chasseurs sont en
pleine battue et ont garé là leurs 4x4.
On est plus en altitude, mais il fait plus chaud
qu’à Ponte Leccia, 5°C, on est à l’ombre mais on
voit le sentier menant à la crête qui est bien
ensoleillé. On ne tarde pas à se préparer, certains
font du zèle torse nu, les autres cherchent les
doudounes. Répartition des kits et à peine partis,
les « jeunes », Éric, Laurianne et JCD… gambadent
déjà devant. Derrière les anciens grimpent à leur
train de sénateur mais en à peine une demi-heure,
toute l’équipe est au bord du trou. On n’a pas eu
froid à la montée et on est vite en tee-shirt.
Entrée sous terre à 11 h 15, JCD part équiper suivi
de JN et Éric. En principe on doit trouver la grille
laissée par Noël au mois d’août en bas du ressaut
d’entrée, mais nonda ! On la retrouvera en
bas du premier puits, elle a dû rebondir… Équipement
du premier puits en vire pour corser un peu la
progression. Deuxième puits où un spit de la vire
est HS, on oubliera la dèv’ sur AN au milieu.
Arrivée dans la grande faille, on enkitera la C40
pour la suite, oui un peu original comme préparation
des kits… Équipement du toboggan puis du P8.
On s’arrêtera sous la Glace au café,
haut-lieu photogénique de la cavité. Regroupement de
l’équipe, les nouvelles se sont bien débrouillées
sur les vires, un peu anxieuses en pensant à la
remontée. Antoine entre temps nous a rejoint,
légèrement fatigué par une nuit dans sa voiture
après l’AG de Corse Canyon à Bavella.
Séances de photo, puis remontée du ressaut pour
aller visiter la galerie menant à la faille étroite
à topographier. Mais JN avait oublié le carnet et on
ne peut faire en même temps visite et topo. Par
curiosité et par petit groupe, car ce n’est pas
large, on va voir le départ de la faille. Retour en
bas du P8, Éric, Laurianne, Marie-Pierre
et Isabelle emprunteront la corde pour sortir tandis
que JCL et JN shunteront par l’éboulis latéral.
Antoine fermera la marche pour déséquiper.
JCD sortira en premier pour allumer le feu. Nos
nouvelles recrues seront encadrées par les anciens
et s’en sortiront très bien. À 14 h 45, on est
autour du feu. Le soleil est très agréable, toujours
en tee-shirt. Merguez, figatelli, pizze,
migliacciu, les agapes habituelles, avec un
gâteau à la farine de châtaigne et à l’orange pour
finir. Mais on finira à court de carburant,
seulement trois bouteilles pour sept… Et pour le
café, un fond de thermos tiède… raté ! La grille est
à nouveau envoyée au fond du ressaut d’entrée, ou du
premier puits…
16 h 30, le soleil décline et se cache derrière la
barrière montagneuse, nous sommes enveloppés
brutalement d’un manteau d’air froid, on perd plus
de 10°C d’un seul coup. Rassemblement des affaires
et retour vers les voitures. JCL tentera de
retrouver Cassiopée mais sans succès. Pour se
réchauffer arrêt au Carré d’As pour chocolat
chaud et café. Retour de villages, un peu
embouteillé à partir de Casamozza. Dépose, rangement
du matériel au local et visualisation des photos.
Fin de la sortie vers 19 h. Un grand merci à notre
responsable de sortie JCD, bon timing de la journée.
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Samedi 3 décembre 2011
Inventaire matériel
Local,
Bastia
Participants
ITP :
Antoine B, Jean-Claude L, Marie-Pierre R, Noël R,
Isabelle L, Jean-Noël D, Marjorie M, Philippe C,
Carlos O, Corine B, Dany F, André B.
Externe : Léa M, Nadège.
TPAL :
4 à 10h00
Photos
Par une belle journée de décembre, une
douzaine de vaillants topi ont passé la
journée à inventorier tout notre beau
matériel d'exploration. La convivialité des
journées d'inventaire nous fait un peu oublier
une éventuelle sortie.
Du mousqueton au frigo, de la corde à la
pile rechargeable, en passant par les
livres, les kits, les spits, les écrous, les
... etc., ce sont pas moins de 319
références, représentant 1469 articles qui ont
été comptés.
L'inventaire a bien sûr été coupé par
quelques grillades et quelques aménagements
du local.
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Samedi 10 décembre 2011
Spéléo/canyon, perfectionnement
Falaise "U Tipponu",
Barbaggio
Participants :
André B, Antoine B, Philippe C, Dany F, Jean-Claude L,
Isabelle L, Marjorie M, Noël R, Marie-Pierre R.
Km
véhicule/participant : 9 km
Participants/véhicule : 2,25
Photos
La journée commence au local par un petit
café. Elle continue par l'apprentissage de quelques nœuds de base.
Nœud simple, nœud de 8 simple,
nœud de 8 double,
nœud de sangle. Ce n'est qu'un début mais il
vaut mieux maitriser ces nœuds de base avant
d'en apprendre d'autres.
Direction maintenant la falaise "U Tipponu",
dite de l'Epingle. Les chaines qui "barraient"
l'entrée du site n'ont pas duré longtemps,
elles se sont volatilisées !
André se charge d'équiper 2 voies type
"canyon", Anto et JCL installent 2 voies type
"spéléo". Celles-ci permettent aux
nouvelles recrues de réviser
les passages de fractio, à la descente comme
à la remontée, et elles en sont ravies ;-).
Avant la pause repas, JCL plante 2 nouveaux spits,
ceux-ci permettent l'installation d'une troisième
voie entre les 2 précédentes, ce qui permet
de rester au plus près des initiées.
Des grillades coupent agréablement la journée.
L'après-midi est consacrée aux clés d'arrêt
sur descendeur et aux conversions sur corde.
Phil et André révisent le passage de nœud en
technique canyon et les remontées en
utilisant les Valdotain, huit à l'italienne,
Rémy et nœud de cœur. Anto et JCL terminent la journée par
des
dégagements d'équipier sur corde, sous les
regards médusés des initiés ...
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Dimanche 11 décembre 2011
Canyon
Ruisseau de Trotto,
Bocognano
Participants
ITP :
André B, Antoine B, Jean S.
Guest
Star : Tigrou.
Vidéo
Une belle journée canyon dans le ruisseau de Trottu
ponctuée par une bonne Pietra blonde, un figatellu
au feu de bois et un délicieux dessert.
La marche d'accès est toujours aussi pentue mais
elle a été, cette fois-ci, plus facile à trouver.
De l'eau pour s'amuser dans les cascades et un
Tigrou très à l'aise. Les manips de cordes de la
veille en falaise ont été bien utiles.
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Samedi 17 et dimanche 18 décembre 2011
Canyon, perfectionnement
Falaise "U Tipponu",
Barbaggio
Falaise "A Tozza", Patrimonio
Participants : André B, Dany F, Jean S.
Une petite vidéo sur le rappel débrayable avec 9 :
Vidéo
Samedi après midi : Le vent souffle fort à la
falaise de Teghime (U Tipponu), après quelques
exercices dans le froid, nous décidons de descendre
à la falaise de Patrimonio qui offre un temps plus
clément et beaucoup plus de possibilités.
Exercices sur corde : main courant rappelable,
installation d'un rappel débrayable avec 9 et
remontées sur corde.
Dimanche : le temps s'annonce plus clément le matin,
beau soleil et température agréable.
Nous avons pu travailler du haut de la falaise sur
un rappel de 25 mètres.
Feu de bois et grillades, figatellu, côtelettes de
veau, un bon vin, clémentines frappes et café près
de la tour ruinée au sommet de la falaise ; Un
régal.
Le retour sur Bastia s'annonce plus problématique,
le col de Teghime est fermé pour cause de neige.
Nous décidons de passer par le Lancone qui était lui
aussi bien enneigé mais praticable.
L'objectif est de valider les compétence du
référentiel Niveau 1, il y a encore du boulot mais
ça progresse.
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Dimanche 18 décembre 2011
Spéléo, initiation, visite
Cast.3, la Traversée, Oletta
Participants
ITP :
Antoine B, Jean-Claude D, Jean-Noël D, Isabelle
L, Noël R, Marie-Pierre R.
Initiés :
Agathe, Marie, Silvain.
Guest
Star : Tigrou.
TPST : 4 heures
Photos
La journée commence comme d’hab’ au local à 8 h 30
par un petit café et quelques viennoiseries, les
bonnes habitudes. Le ciel est dégagé, la tempête
ventée de la veille s’est éloignée, on devrait avoir
une belle journée de fin d’automne avec une
température agréable. Préparation de l’équipement
assez rapide, la cavité est équipé en fixe, il faut
simplement emporter les équipements perso et un kit
pour Tigrou, la mascotte, actuellement en
vacances chez les topis, qui part pour son baptême
souterrain.
On se regroupe à deux 4x4 pour prendre la direction
de St Flo. De l’autre côté de Teghime, toujours le
même soleil radieux. Arrivés au transfo, une
surprise nous attend, des palettes ont été disposées
en travers de l’entrée ; direction le portail de la
ferme et là autre surprise, le portail métallique a
été enlevé, à sa place une vague palissade qui
s’ouvre de suite. Passage du gué sans encombre, JCD
va laisser son Navara à côté de la bâtisse de
Castiglione, la peinture n’est pas encore rayée. Ses
cinq occupants (ce sont les plus jeunes de l’équipe)
vont charger leurs affaires dans le Disco et
entamer la grimpette à pied.
Installation et équipement au pied du pylône. On
ouvre Cast.1 pour l’aérer un peu ? ? JCD parle de
faire sauter un bouchon de Vacqueyras – c’est
l’heure de l’apéro – mais on n’en verra pas les
arômes. 11 h 15 une file indienne, qui comprend
quatre pères et mères noël, se dirige vers Cast.3
avec un léger détour pour éviter de déchirer nos
houppelandes dans les calycotomes.
Les nouvelles et nouveaux découvrent avec plaisir
l’entrée d’une vraie grotte, le porche de Cast.3
change des entrées étroites connues à ce jour. On
fera la traversée par le P17 et retour
par la Salle Jumelle. Noël ouvre la marche,
la dèv a disparue, mousqueton bloquée et sangle
retrouvée au sol. À remplacer la prochaine fois,
mais cette fois-ci on s’en passera car on ne remonte
pas. Les habits de Père Noël ne sont pas très
pratiques pour la descente sur corde et ce qui
devait arriver (comme dans la vidéo aux USA) arriva…
le président du CDS se coince la barbe dans le
descendeur… heureusement qu’il y avait l’échelle
pour se longer car la seule solution a été de tout
ouvrir !
En bas du P17, séquence photo de quatre
pères et mères noël accrochés à la corde et à
l’échelle. Visite de la Salle des Os. Puis
montée au balcon, Tigrou est super à l’aise dans le
dos de JCD, pas un feulement. Regroupement au point
haut, la trémie de droite souffle un peu. Nos
géologues sont ravis de pouvoir observer ces failles
et ces remplissages. Un Euryale en vol a pu être
observé. Long arrêt photo dans la Salle
Concrétionnée pour immortaliser nos Santa Claus
afin d’envoyer un cliché insolite à Corse Matin.
Tigrou est magnifique, trônant au milieu des
concrétions. Température autour de 14°C.
Franchissement de la vire de la Faille aux Chiens
(la sortie a été rééquipée ; dans la faille, avant
l’entrée de la Salle de l’Obsidienne, un
petit rhino en dormance et un Euryale au plafond) et
remontée par Cast.3 sup’ avant de sortir dans la
Mezzanine. Les pas d’escalade feront souffrir un
peu Isabelle. Mais dans l’ensemble, toutes nos
nouvelles recrues se débrouillent fort bien. Noël et
Anto finiront d’équiper l’escalade vers la
Mezzanine avec un plantage de spit. Pas une
chauve-souris dans la Mezzanine ! Le
thermomètre est hors d’usage. Direction la sortie
avec une halte dans la Salle Jumelle.
Certaines initiées bougonnent quand on parle de
redescendre pour trouver la sortie. Elles sont
heureuses de retrouver la lumière du jour.
Dehors c’est la pluie et le vent, plutôt frisquet,
qui nous accueillent. Arrivés au parking, un
magnifique panache de fumée sort de Cast.1, un
superbe Trou qui Fume ! Il est 15 h 30, on se
rend vite compte que c’est râpé pour le figatellu
au barbecue. On va aller piqueniquer au local.
Rabillage fissa et nos jeunes repartent à pied vers
le Navara.
JCD part devant et dans la montée de Teghime, on le
voit redescendre en nous informant que la route est
barrée par les gendarmes pour cause de neige… On
monte quand même, si des 4x4 ne peuvent pas passer
avec quelques centimètres de neige… La gendarmerie
est bien là et gentiment nous demande de faire
demi-tour, car c’est un camion qui s’est mis en
portefeuille et qui bloque l’accès au col. Aucune
info sur un dépannage. Ils nous disent de passer par
Luri car San Stefano est interdit… Pas mal comme
détour !
Pour pimenter le retour, JN propose à JCD de couper
par le col Saint Jean entre Olcani et Sisco,
peut-être plus court en distance mais en temps ?
C’est parti, une fois Olcani dépassé, on ne voit
plus la montagne, enfouie dans les nuages et la
neige commence à s’accumuler sur les bords de la
piste. On dépasse l’ancien parking pour accéder au
canyon de Viola et la piste devient de plus en plus
enneigée, atteindra bientôt les 5 à 10 cm ! Un peu
de patinage dans les virages, la nuit est déjà
tombée, va-t-on atteindre le sommet à 1 000 m. Nous
y voilà, la croix et la chapelle en contrebas. Arrêt
pour immortaliser cette sortie insolite. Tigrou
prend son premier baptême de neige.
La descente sera prudente, la neige ne disparaitra
qu’en arrivant à la route goudronnée de Sisco.
Retour sans problème au local, on aura mis au moins
deux heures pour rentrer sur Bastia. C’est l’heure
de l’apéro, le bouchon du Vacqueyras saute enfin
suivi de deux autres Côtes du Rhône. La table est
remplie de victuailles, JCD a encore réussi de
fantastiques patates à l’ail (bien dosées !). Il
fallait faire deux repas en un…
Fin des festivités, par le rangement du matériel, il
est presque 21 h.
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Vendredi 23
décembre 2011
Canyon
de Noël
Ruda on Ice,
Corscia
Participants
: André et Jean.
Vidéo
Départ du local à 8h, nous avons décidé de faire le
Canyon de la Ruda sans navette.
Une halte longue Halte à Ponte Novu au café "A
Mémoria", pour prendre un bon café, la température
extérieure est de - 3°.
Pour accéder au haut du canyon, nous avons envisagé
une marche d'approche en empruntant la alta scala.
A partir du parking de la route, rejoindre la veille
Scala di Santa Régina, prendre à gauche et
poursuivre sur une cinquantaine de mètres. Un gros
cairn indique le départ du sentier qui monte raide
pour surplomber la falaise que l'on aperçoit du bas
et ensuite rejoint le pont génois supérieur de la
Ruda en suivant la Alta Scala.
Le départ du canyon est atteint en 45 minutes.
De la Neige, de la glace, de l'eau fraîche, mais
quel pied !
La carte de la marche d'approche :
Cliquer dessus pour agrandir
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I Topi Pinnuti - Bât. A8 - Les Logis de Montesoro -
20600 BASTIA
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