Samedi 11
janvier 2003
Spéléo,
visite, photos, Grotta di Ghjuvani – Santa Maria di Lota –
Jean-Noël,
Jean-Claude
On a failli convaincre Noël (enfin Marie-Pierre…), de venir
retrouver cette grotte des jeunes de Partine, mais samedi matin il a annulé.
14 h, nous nous garons en bord de route au niveau de la nouvelle villa en
pierres sèches et direction les fronts de taille des anciennes carrières en
empruntant la rampe en béton qui mène à des villas. On se souvenait être passés
dans les jardins lors de la dernière visite en 98, mais les souvenirs sont
vagues et on tente le coup en passant à l’intérieur de la villa… Dans son salon,
une dame très occupée à sa lecture ne semble pas nous avoir vu ? pour le retour
on reviendra par les jardins.
Le sentier est
fermé par des barrières et une clôture, il faut contourner par les terrasses
supérieures. Jean-Claude tente un accès par le haut, mais un quart d’heure après
il sera pris au piège dans les salsepareilles… Jean-Noël débouche rapidement
dans la première carrière, les lieux semblent familiers, un front de taille, une
excavation (une doline ?), la cavité doit se trouver tout à gauche, mais il n’y
a rien ! On a beau fureter, il y a du y avoir un éboulement, depuis cinq ans
tout est possible. Jean-Noël est sûr de sa mémoire… Jean-Claude n’est venu
qu’une fois. On décide d’accéder au front de taille situé bien au-dessus, une
escalade un peu glissante et on se retrouve sur une canopée de salsepareilles !
On marche carrément sur un épais tapis de ronces… ce n’est pas par-là. Il est
bientôt 15 h, on songe à rebrousser chemin et à conclure que la cavité a disparu
sous un éboulement. À tout hasard, en laissant les sacs sur place, on va jeter
un coup d’œil sur la suite du sentier qui se continuait sur la droite (avant
d’arriver à cette première carrière, obliquer à droite en montant sur un petit
talus, au milieu du maquis assez dense) et d’un seul coup les souvenirs
remontent à la mémoire de Jean-Noël, le muret, l’autre carrière et l’entrée est
bien là à gauche au milieu des arbustes et des cactus, eurêka !
On laisse les baudriers à l’entrée, on devrait pouvoir faire le
puits à l’échelle, mais vu qu’elle ne fait que 5 m pour un P6 ? L’entrée est
assez humide sur une dizaine de mètres, un petit rhino au niveau du premier
ressaut, l’étroiture de la bouteille ne présente aucune difficulté et la suite
est toujours aussi sèche et poussiéreuse. Visite de la salle supérieure où les
araignées visqueuses sont absentes. Jean-Claude réussit à jeter un coup d’œil
dans le conduit supérieur toujours aussi étroit.
Descente vers
le puits où câble électrique et vieille corde à nœud sont toujours là. Sangle
sur le rocher et une C20 (sic) en assurance, on y va pour l’échelle. Un
coup de projo, Jean-Claude se lance, elle arrive à 50 cm du fond, c’est jouable.
Le fond est sec, un cloporte se promène sur la vieille corde à nœud de
l’escalade E2, il n’est pas prêt de trouver la sortie. Remontée et sortie sans
problème, une heure quarante-cinq sous terre, on sort avant la nuit.
Samedi 19
janvier 2003
Spéléo,
explo, topo, Grotta di Ghjuvani – Santa Maria di Lota –
Jean-Noël, Jean-Claude,
Philippe
Le but de
l’opération était de finir la topographie de la grotte dont il manquait quelques
mesures.
Nous
empruntons le chemin habituel qui emprunte une voie privée bétonnée lorsque nous
croisons le propriétaire qui manifestement n’est pas heureux de nous rencontrer
chez lui. Après moult palabres, même s’il nous accorde de passer cette fois nous
comprenons bien qu’il sera préférable d’éviter ce chemin à l’avenir. En effet,
même avec ce dernier viatique, nous nous sentons gênés de traverser ainsi la
propriété sous le nez des propriétaires qui vaquent à leurs occupations. Enfin,
l’entrée est là, au pied d’une ancienne carrière qui servait manifestement à
alimenter les fours à chaux que nous avions aperçus en contrebas, en bordure de
route. Nous faisons parler le GPS qui nous donne des coordonnées identiques à
celle relevées par Jean-Noël avec la méthode traditionnelle. Bravo !
Nous nous
engageons dans l’ouverture constatant une température étrangement élevée et une
sécheresse jamais constatée auparavant. Un petit rhinolophe sommeille à deux pas
de l’entrée. Nous arrivons au fond du dernier puits toujours équipé du câble
électrique et d’une vieille corde à nœud, vestiges des expéditions des gosses du
coin. Des formations globuleuses de calcite tombées du plafond, nous indiquent
clairement qu’elles se sont formées dans l’eau alors que la galerie était
entièrement noyée, il y a sans doute fort longtemps.
Nous remontons
le puits et partons du côté opposé à la sortie pour topographier les petites
galeries manquantes. Quel plaisir pour nous, vieux presbytes, de bénéficier des
nouvelles technologies de notre nouveau super compas-clinomètre à éclairage
intégré et correcteur de dioptries. Dire que les plaisirs de la topographie
allaient nous être interdits et nous voilà à l’abri jusqu’à l’arthrose
généralisée !
Une fois
sortis, nous décidons de trouver un autre chemin de fortune en redescendant. Une
bonne galère nous attendait pour rejoindre la carrière située au-dessous plus à
l’est. Le maquis ne nous a pas permis souvent de toucher le sol tant il était
dense. Une joie dont nous sommes pourtant coutumiers et que nous pratiquons
régulièrement sans le rechercher vraiment. C’est un mystère qui reste tout à
fait inexplicable. L’enivrement des essences peut-être ?
En conclusion,
pour la prochaine visite de la grotte, nous suggérons le gilet pare balles ou
alors la boussole et la débroussailleuse.
Philippe
Vendredi
24, samedi 25 et dimanche 26 janvier 2003
Spéléo,
explo, topo, Gouffre A Buga – Ghisoni –
Dominique, Jean-Noël, Olivier,
Jean-Claude
Un premier
départ de Dume, qui prend J-C. au passage et après quelques courses en cours de
route, arrivée à la casetta vers 18 h. Noël a annulé suite à des soucis
familiaux, peut-être montera-t-il à pied demain avec sa fille ? À l’extérieur,
quelques dégâts, une plaque de plexiglas cassée par le vent, l’eau n’arrive pas
à l’évier, il semble que ce soit le tuyau blanc qui soit bouché. À l’intérieur,
la table ronde avec la plaque « Renucci » bien posée en évidence, des restes de
foyer devant la cheminée (sic) et la grille du foyer enlevée (on
découvrira la justification plus tard). Le temps d’allumer le feu et vers
19 h 45, arrivée de J-N. et Ol. La piste n’est pas plus dégradée qu’à l’automne.
Apéro,
migliacci, boulettes de viande, mais la température a du mal à monter, des
courants d’air s’insinuent dans les fentes des pierres, la montre de Dume
plafonne à 11°… Juste le degré d’alcoolémie de la seconde et dernière bouteille
de Corbières. Il n’y aura pas de mal au crâne le lendemain matin. Coucher
22 h 30, certains auront du mal à se réchauffer malgré les couvertures, la
cheminée rayonne peu.
Le lendemain,
8 h (pétantes, cela va de soi), tout le monde est debout, il fait meilleur
dehors que dedans car le soleil sera avec nous pendant ce week-end. Après une
mise en train progressive direction le trou. À 11 h, Ol. entre le premier pour
équiper jusqu’au fond du puits d’entrée, en laissant la lucarne de côté. J-C. et
Dume suivent, encombrés du matériel d’escalade en artif’ car on est partis pour
remonter le nouveau puits du Réseau des Bosons. J-N. ferme la marche et suit J-C.
et Dume qui ont emprunté la vire de la lucarne laissée équipée. J-C. assuré par
Dume remonte jusqu’à l’alcôve atteinte la dernière fois et poursuit sa remontée.
J-N. commence à équiper le puits qui rejoint le fond du puits d’entrée où se
trouve Ol., 1 spit pour doubler la sortie de la MC de la plate-forme et 1 spit
sur une coulée e calcite à –7m et 15 m plus bas on rejoint le fond du puits
d’entrée. Un nouveau et beau puits dans A Buga, belle descente au milieu de
coulée de calcite brune vierge de tout passage. Pendant ce temps Ol. déséquipe
la vire – sage précaution si l’on veut conserver intactes les concrétions, on
pourra la réserver pour des perfectionnements -, déséquipement assez technique,
on se trouve souvent au-dessus des amarrages. Séance de topo par J-N. et Ol. du
nouveau puits et on rejoint l’autre équipe à l’entrée de l’alcôve. Une escalade
de 8 m « sans trop se pendre sur les spits… », la paroi est entaillée de
nombreuses aspérités et échancrures. On accède à une lucarne de 80x80 cm avec
des fines concrétions à l’entrée et sur le sol… Au bout d’un mètre, une laisse
d’eau (le « lac »), un passage bas et un boyau remontant de 3 m recouvert de
coulée de calcite ruisselante, obstrué à son point haut par le concrétionnement.
En vis-à-vis, départ d’un boyau identique un peu plus étroit. Poursuite de la
topo et séance photos. J-C. a pu continuer l’escalade du puits 11 m plus haut
mais il se ferme irrémédiablement en forme de sifflet, 5x0,40 m, il lui a été
difficile de planter deux spits et il s’est décidé à abandonner, suite à des
gerçures et à une certaine lassitude et il y a peu d’espoir de suite…
On ramasse
tout le matos et sortie par le nouveau puits. J-N. déséquipera et Ol. nous fera
une grosse fatigue dans le puits d’entrée. Sortie 18 h, la température a bien
chuté. Un bon apéro pour se réchauffer, suivi de grillades mais malgré un tirage
d’enfer (ou à cause de…) la température ne décolle pas. On se décide à enlever
la grille pour abaisser le foyer et cela change tout ! on gagne au moins 2°C… en
tout cas on a l’impression d’avoir plus chaud et la température montera sur la
mezzanine. Un peu ralentis par le froid, direction les duvets vers 22 h.
Réveillés à
8 h par Dume, on s’active à ranger, puis à se lancer dans la corvée de bois car
les réserves étaient vides. Départ à 10 h pour un retour vers Bastia.
Un peu déçus
de ne pas avoir trouvé de lucarne qui aurait débouché sur un autre puits mais on
a augmenté le développement de 50 m, et le réseau des Bosons agrémentera un peu
la visite d’A Buga.
Samedi 8
février 2003
Spéléo,
prospection, explo, visite, Grotte de Valetto et son massif calcaire – Casanova
–
Jean-Yves, Albert, Jean-Noël, Jean-Claude, Elisabeth, Noël, Michelle
La météo était
de la partie ce jour là et c’est par une belle matinée ensoleillée qu’aux
alentours de 10 h, nous nous retrouvons à l’entrée de la grotte. Là une surprise
nous attend, nous trouvons des militaires de l’UIISC 5 de Corte en manœuvre de
spéléo-secours dans la caverne…
Michèle, Elisabeth et Albert, lors de l’exploration de la cavité, fouilleront le
fond de l’excavation située dans la grande salle, en espérant trouver quelques
ossements de prolagus.
Jean-Yves,
Noël et Jean-Claude, pour qui c’était la première visite de Valetto, poursuivent
leurs pérégrinations dans la grotte. La traversée terminée, ils entament
l’exploration des trois départs situés sur le lapiaz. Valetto 2, 3 et 4 (voir
les croquis d’explo).
Vers 13 h,
Jean-Noël (après être passé trois-quarts d’heure plus tôt près de la grotte et
n’ayant pas entendu le moindre ahanement – et n’ayant pas vu les sacs sous le
porche…, puis parti s’égarer sur les bords du ruisseau de San Gavinu à la
recherche du nouveau trou…) rejoint la troupe attablée autour d’un excellent
fromage accompagné d’un délicieux vin tourangeau.
L’après midi a
été consacré à la prospection (fructueuse) du massif. Quelques nouvelles cavités
sont venues enrichir le patrimoine souterrain de notre île, notamment trois
porches, découverts dans le talweg situé en contre-bas du massif. Ils se
poursuivent en conduites forcées à l’intérieur desquelles, nous avons trouvé des
ossements qui paraissent intéresser nos deux paléontologues.
Vers 17 h,
avec la légendaire fraîcheur cortenaise nous nous sommes séparés en projetant de
revenir creuser et gratouiller.
Samedi 15 février 2003
Spéléo,
découverte du milieu souterrain, grotte de Carpinetto – Lano -
Encadrants :
Michel, Dume, Lionel, Olivier, Jean-Claude,
Jean-Baptiste, Noël
Initiés :
Pierre A, Pascal, Albert, Philippe, Chantal, Charlye, Stéphane, Antoine ( ?)
Depuis quelque
temps, Noël avec son infaillible côté sergent recruteur a réussi à convaincre
quelques collègues sapeurs-pompiers de Ghisonaccia pour venir découvrir le monde
souterrain et ses merveilles.
Noël et ses
potes devant arriver par Francardo le rendez-vous est fixé à 9 h 30 au Kré d’as.
Nous sommes les premiers et buvons un bon café en attendant le reste de la
troupe. Billipbilip…. le téléfonino de Jean-Claude retentit et à l’autre
bout Noël l’informe qu’ils sont au carrefour de San Lorenzo et qu’ils montent
directement à Lano.
La piste qui
mène au bord du ruisseau est en partie enneigée et il y a bien 3-4 cm de neige
sur le micro parking qui sert de place de retournement. Brrrrrrrr !!!!! dur,
dur ! de se changer. Après quelques explications sur le fonctionnement des
dudules nous nous dirigeons vers la grotte. Une fois le bout de la piste atteint
nous devons descendre dans le lit du ruisseau et traverser celui-ci. Nous
remarquons des marques orange fluo qui suivent et remontent la rive gauche du
ruisseau. Ces marques commencent en effet depuis le terminus ; en effet un beau
sentier a été ouvert dans le maquis, il passe devant l’entrée de la grotte et
continue en amont vers où ?
Nous
atteignons la grotte vers 11 h 15, la température est très fraîche, le bois est
glacé, et nous avons un peu de mal pour allumer le feu, mais avec beaucoup de
ténacité nous y arriverons. Pendant que quelque uns s’occupent à ramasser du
bois, d’autres officient avec les bouteilles. Parmi les initiés, les plus
téméraires osent s’approcher de l’entrée de la caverne. Sur certains visages les
sourires de tout à l’heure ont disparu et les petites angoisses commencent à
poindre : « Je ne passerai jamais là », « J’ai un peu peur »,
« C’est pas large », « Il faut passer là ? », « Je suis pas très
rassuré », etc. Le feu est bien parti, les discussions vont bon train, les
agapes sont fort appréciées et le vin fait tout descendre. « C’est bien la
Spéléo : on mange un peu, on boit pas mal, et puis si on a le temps on va un peu
sous terre » dixit Jean-Claude. Bon c’est pas tout, il faut y aller. Dix,
onze, 12, 13 et 14, le compte y est, ce n’est pas un record mais c’est pas mal.
Dès que tout le monde est entré dans la première salle, Noël concocte un petit
briefing afin d’expliquer certaines règles de sécurité sous terre. Puis tel un
scientifique, il explique la formation des concrétions et des grottes. Sans
oublier l’aspect environnemental et la protection de la faune. Nous continuons
notre visite, la descente sur une vire ne rassure pas trop Chantal qui malgré sa
bonne volonté ne « sent pas trop ce passage » et préfère ressortir. Pour
l’instant les autres initiés semblent enthousiastes par la découverte des
entrailles de la terre. Ils sont admiratifs devant les concrétions. Maintenant
la progression peut se faire en position « bipédique », nous marchons dans une
faille d’où partent de nombreux conduits. « C’est un petit peu
labyrinthique » lance Noël qui a du mal à retrouver (ce n’est pas le
seul) les bons passages. Bon
maintenant on va aller voir la nappe phréatique, un passage bas conduit à une
faille remplie d’eau qu’il va falloir franchir. De l’autre côté c’est le
laminoir (bon je ne vous explique pas ce que c’est qu’un laminoir), il fait
environ 15 m. La progression doit se faire à plat ventre en se poussant avec les
pieds et le coudes. Pierre ayant des problèmes d’articulations préfère shunter
ce passage. Tout le monde se regroupe et nous continuons la visite.
Une petite
ouverture permet d’accéder à un autre réseau. L’impression de manque d’air et de
compression rend certains un peu stressés, mais de l’autre côté cela va mieux.
Après de courtes escalades, nous arrivons dans la grande salle. Celle-ci est
vraiment très belle, c’est une des plus belles de Corse pour ses concrétions qui
tapissent parois et plafond. Un petit colimaçon permet d’accéder sur une vire au
sommet de la salle et d’admirer celle-ci depuis le haut. La vire permet
également de surplomber un beau puits rempli d’une eau transparente comme le
cristal. Un autre réseau inférieur dont on atteint le fond grâce à une corde
est également visité. L’inquiétude du début a partiellement disparu et les
cigarettes fortement appréciées redonnent du souffle et calment les nerfs mis à
rude épreuve. La sortie se fera par le même itinéraire qu’à l’aller et tout le
monde se retrouve devant le feu. Ouf ! c’est fini. Nous regagnons les voitures
et prenons la direction de Ponte Leccia. Ce coup-ci ce n’est pas devant un café,
mais une boisson bien méritée que les initiés et encadrants expriment leurs
sensations. Apparemment tout le monde a apprécié cette expérience (sera-t-elle
renouvelée ?). Bref, nous avons passé une très bonne journée…
Autour d’une
boisson réconfortante, les initiés nous écrivent ces quelques impressions :
« Très bonne
expérience, physiquement très intense. Bonnes explications sur l’environnement
souterrain. Correspond à ce que j’attendais. »
Chantal :
« Mon expérience s’est limitée à l’entrée de la grotte
où j’ai vu la spectaculaire chute d’Albert. Puis, je me suis chauffée prés d’un
bon petit feu loin de la grotte. »
« Très bonne
expérience malgré mon appréhension du départ. L’encadrement a été d’une extrême
gentillesse dans les actes et dans les propos. Bonne continuation. Vive e topi
pinnutu… très physique ! »
Stéphane :
« Une ouverture à faire pâlir le gynéco d’Alice
Sapritch, que dis-je, des orifices me rappelant ma première femme ! L’orgasme
parfait, c’était super. »
Charlye :
« Bouh … c’était mac, megafun, over in Charlye hyper
out ! »
Samedi 22 février 2003
Spéléo,
journée de reprise et de mise en forme, falaise du Bout’rot (U Boia) – Bastia -
Albert,
Magali et Lionel, Dume, Jean-Claude, François T
C’est par une belle et fraîche matinée que nous nous retrouvons à
la fontaine du bourreau. Un petit air frisquet titille nos frimousses. Une fois
le matériel réparti nous entamons la descente vers la falaise. Le vent du
sud-est vient taper sur la falaise créant un courant d’air ascendant qui
n’aurait pas déplu à Marilyne Monroe (vous savez la scène du film ou elle danse
au-dessus d’une bouche d’aération du métro, sa robe se soulevant, laissant
entrevoir sa c-----e) Par contre à quelques mètres sur la plate-forme il fait
bon. Pour Albert c’est une grande révision. Jean-Claude le prend en mains et lui
réexplique de A à Z le matériel, sa mise ne place, son fonctionnement etc., etc.
Lionel quant à lui va équiper une voie sous l’assistance de François. Dume se
propose pour la corvée de bois.
Un peu avant midi Jean-Claude et Dume vont installer la
tyrolienne de 32 m. Celle-ci est vraiment sympa car elle franchit le ravin avec
environ 15 m sous nos pieds. Une fois qu’elle est tendue Jean-Claude va tester
avec un premier passage avec la poulie-tandem. Ca manque un peu de tension, et
il faut installer une corde pour remonter la poulie. Dume va essayer avec une
poulie Rescue°, ça va un peu plus vite et on arrive carrément sur la paroi d’en
face s’en se tirer sur les bras pour les derniers mètres. François équipe une
voie de 15 m, puis tente de trouver un endroit pour installer son WINCHLATER.
Ques aquo ? en fait c’est le montage d’un winch 2 vitesses sur un châssis inox.
François a depuis longtemps cogité cet instrument qui certainement doit pouvoir
hisser une charge ou un bonhomme sans trop de problème. Il veut l’essayer pour
voir si ça marche ainsi que les modifications à y apporter..
Il est 12 h 45 et l’estomac de Magali qui nous a rejoint en VTT
(jusqu’aux voitures) commence à cirer famine. Dume a mis le feu. En attendant
les braises, Lionel débouche une bouteille de jaja qui a passé quelques mois
dans la cave de la falaise (celle-ci est bien connue de tous ceux qui fréquente
l’endroit).
Miggliace,
pizza, figatelli,
côtes de porc, fromage, clémentines, chocolat, et tarte seront les mets
composants notre menu (on pourra tenir un siège avec tout ça) Pour digérer on va
se refaire quelques passages sur la tyro. Magali va aussi traverser malgré un
peu d’appréhension. Albert qui n’a pas voulu « tyroler » le matin, suite aux
conseils de tout le monde (et peut-être du Cabernet Sauvignon), va aussi
s’envoler sur cette traversée, même qu’il va rouspéter après Dume parce qu’il ne
l’a pas laissé aller trop vite (je plaisante). Seuls seront volontaires pour la
25 m plein pot Jean-claude et Lionel. J-C. équipera la voie et Lionel la
déséquipera. Puis après avoir tout rangé et remis dans les sacs nous regagnons
les voitures et retour au bercail.
Samedi 8 mars 2003
Spéléo,
découverte du milieu souterrain, grotte de Butrone– Sisco -
Encadrants :
Jean-Noël, Noël
Initiés :
Pierre, Pascal, Albert, Philippe, Chantal, Charlye, Stéphane, Jérôme
11 h, tous les
participants se retrouvent à la marine de Sisco. Le chemin d’accès à la grotte
est partiellement encombré de ronces et de branchages qui ralentissent la
progression, ce qui a pour effet d’irriter certains d’entre nous.....
Heureusement, l’excellent muscat du Cap qui accompagnera le repas calmera les
esprits et c’est vers midi que le petit groupe atteint enfin la cavité. Agapes
habituelles autour de bonnes grillades arrosées, puis café. Arrivée de
Jean-Noël, qui après un petit tour du Cap en vélo a trouvé l’énergie nécessaire
pour grimper jusqu’à Butrone. Préparations du matériel, les initiés semblent
fâchés avec le fonctionnement des lampes à carbure. Un autre a beau ouvrir le
pointeau à fond, pas un pet d’acéto, il ne savait pas qu’il fallait de l’eau ! ;
la palme revient à Charlye, qui malgré une dudule pleine d’eau n’obtenait aucune
flamme, on nettoie, rien ne marche, on ouvre pour voir si l’eau coule… pas de
carbure ! elle a oublié d’en mettre lors de la distribution en bas de la piste,
on se cotise pour lui donner chacun une pierre. Jean-Noël est tout fier de
montrer sa Texair° jaune canari qu’il ressort une fois par an pour faire Butrone,
mais rien au fond du sac, elle est restée dans le Disco… bien les encadrants !
On ira en bleu de travail. 30 mn plus tard tout le monde se retrouve enfin dans
la galerie.
Premier
ressaut franchi sans problème par Albert… ouf. Les habituelles chauves-souris -
une quarantaine - se trouvent bien dans la galerie fossile, nous les dépassons
avec précaution pour faire une première halte dans la salle du fond. Seuls
Albert, Jérôme, Jean-Noël et Noël se frotteront à la chatière, le reste de
l’équipée est bien pusillanime.
Nous poursuivons notre visite par le méandre pour atteindre les galeries
actives, passage obligé sous la douche pour aller voir les Dents de requins .
Accès à la galerie de la perte principale, un petit ramping humide, un coup
d’œil à la Galerie des racines, puis direction le « trou de serrure ».
Tous sont impressionnés, on décrit ensuite le Kama Sutra, Albert et
Jérôme vont s’avancer sur 2 m pour voir… mais aucun ne tente le passage,
pourtant le niveau d’eau est assez bas. Les anciens seraient bien tentés de
faire les intéressants, mais sans Texair°… Puis retour sur nos pas par la
galerie de la boue, mais sans bataille.
Le retour à
l’air libre, se fera en empruntant le passage du laminoir. Jean-Noël, prétextant
le flash laissé dans la galerie fossile, reviendra sur ses pas accompagné de
Pierre, peu tenté par le ramping. Un coup d’œil à la perte principale qu’il est
de plus en plus difficile de retrouver dans le maquis. Presque deux heures de
Temps Passé sous Terre. Tout le monde est content !
Sur le chemin
du retour une brève halte au lavoir du village, nous permet de laver casques et
calebondes.
Samedi 22 mars 2003
Spéléo,
initiation aux techniques de la spéléologie alpine, falaise U Boia – Bastia -
Encadrants :
Dume, Jean-Claude, François T (l’après-midi)
Initiés :
Lionel, Alice
En principe cette journée devait être une journée d’initiation ;
elle s’est transformée en journée de perfectionnement. En effet, suite à un
impératif professionnel, Florence n’a pu se libérer et n’a pas pu ainsi
participer à cette initiation, c’est bien dommage.
Donc nous
allons mettre à profit ces impondérables pour permettre à Alice et Lionel de se
perfectionner à l’équipement. Sous la houlette et les conseils de Jean-Claude,
Alice équipe pour la deuxième fois une voie sur ce site. Lionel révise avec Dume
les nœuds, les différents amarrages et les choix des plaquettes par rapport à la
configuration du relief. Ensuite Lionel mettra en application cette révision en
équipant dans un premier temps une voie d’environ 10 m. Pendant ce temps Dume
prépare, installe et prétend la tyrolienne. Lionel, content de son équipement,
attaque une seconde voie. Jean-Claude et Alice terminent de leur côté et font
savoir que leurs estomacs commencent à crier famine, Jean-Claude a du prendre un
gros coup de vent car son gosier est quasiment déshydraté.
Pendant que
Dume joue à la vestale du feu, Jean-Claude et Lionel profitent pour finir de
tendre la tyro. Suspendus à leur poignée, ils tirent sur le palan de tension
quand tout à coup schtooonnggg ! ! ! ! What is it ? ? Putain un spit
vient de lâcher ! ! !: Qu’est-ce qui s’est passé ?. Après enquête le spit sur
lequel est installée la poulie de renvoi du palan s’est cassé en deux (sous
l’effort de la traction). Une partie du spit est restée dans la
roche, l’autre est encore vissée sur le boulon. Heureusement que d’une part les
deux tractionnaires étaient longés et d’autre part le répartiteur a bien joué
son rôle : en effet les deux autres spits ont encaissé et amortit l’arrachement
du premier spit. C’est autour d’un boulaouane rosé que nos commentaires
sur cet incident iront bon train :
- Première
hypothèse :
Etant donné que la poulie de renvoi est déportée par rapport à l’axe de la corde
et qu’elle est fixée sur un amarrage déjà sollicité par le répartiteur peut-être
que cela a influencé la cassure ?
- Deuxième
hypothèse :
C’est la troisième ou quatrième fois qu’on installe cette tyro : l’amarrage a
peut-être fragilisé au cours de ces précédentes installations.
- Troisième
hypothèse et proposition :
étant donné que ces spits sont d’un diamètre de 10 mm contrairement aux spits
« traditionnels » de 12 mm et qu’ils travaillent à l’arrachement, peut-être
faudra-t-il envisager de penser à équiper les amarrages « en arrachement »
en 12 mm. Les spits de 10 ont tout de même une épaisseur inférieure à ceux de
12.
L’après-midi,
sous un ciel maussade et un petit air frisquet, sera consacré au déséquipement.
Heureusement que François qui passant par-là et a vu de la lumière s’est arrêté
et nous a aidé à remonter le matériel. Le reste de l’après-midi comme d’habitude
(retour, déchargement du matos etc.).
Dimanche 23 mars 2003
Spéléo,
initiation aux techniques de la spéléologie alpine, Castiglione 1 – Oletta -
Annulé
faute de participants.
Mercredi 16 avril 2003
Spéléo,
travaux de voirie sur la piste – Ghisoni -
Dume, Jean-Noël, Noël
Jeudi 1er au Samedi 3 mai 2003
Spéléo,
mini-camp, travaux d’aménagement – Ghisoni -
Michèle,
Albert, Dume, Jean-Noël, Jean-Claude,
Noël
Programme
principalement chargé en activités extra-spéléo.
Jeudi :
arrivé vers midi, après un rapide repas pique-nique, nous nous attaquons à
l’alimentation en eau de la casetta. Après avoir déposé l’ancien petit tuyau,
175 m de nouveau tuyau en diamètre 15 mm est posé. Cette foi-ci le débit à
l’arrivée est confortable et nous projetons déjà une dérivation vers le coin
douche. La plaque transparente de la véranda cassée par les intempéries de
l’hiver dernier est remplacée par une autre plus solide. Soirée polenta et
ragoût de veau.
Vendredi
:
c’est le bagne. Nous passons la journée à casser et à déplacer des cailloux,
combler des ornières et élaguer le bord de la piste entre le dernier gué et le
bloc tombé au milieu du chemin. Il faudra encore au moins une journée de travail
pour finir. Soirée grillades, tam-tam et prout-prout.
Samedi :
trou pour Noël et J-C., Dume est redescendu, Albert, victime de douleurs
post-bagne, préfère renoncer à sa première visite de la cavité. En montant par
un chemin inhabituel, Noël découvre un petit départ qui méritera une séance de
désob lors d’une prochaine visite. Nous remontons dans la lucarne baptisée « micro-musée »
lors de cette visite pour essayer de passer le boyau vertical qui laissait
encore un espoir de suite. J-C. se déséquipe, franchit le premier boyau et
constate que c’est malheureusement presque la fin. Il faudrait casser une coulée
de calcite pour voir si ça continue. On attendra la caméra d’investigation... Au
retour, nous remarquons dans le puits de l’escalade une zone à explorer avec une
belle stalactite blanche et nous visitons une galerie inconnue qui passe sous la
vire des bosons. Celle-ci aboutit dans le puits d’entrée en contre-bas de la
lucarne. Noël remonte enchanté par son nouveau baudrier Fedra°.
Samedi 10 mai 2003
Spéléo,
prospection, désobstruction secteur Butrone – Sisco -
Dume, Jean-Noël, Jean-Claude, Jean-Baptiste et son
beau-papa
L’entrée
de la grotte du Pirate est élargie et le resserrement de paroi attaqué à la
pointerolle et à la massette. Le chemin d’accès à la perte de Butrone et la
fenêtre de visite de la seconde perte sont dégagés. Deux nouveaux départs sont
découverts sous la grotte du Pirate.
Samedi 24 mai 2003
Spéléo,
initiation aux techniques de spéléologie alpine, falaise de Francardo – Omessa -
Encadrants :
Jean-Noël, Olivier, Jean-Claude, Noël
Initiés :
Albert, Fiora et Laurent
Retour à notre
falaise fétiche où nos deux initiés goûtent aux joies relatives pour les
débutants des descentes et montées sur cordes. Albert, notre éternel initié, se
lance également dans le vide avec une appréhension certaine ! Lors des
grillades, Laurent nous fait goûter ses spécialités familiales : saucisson et
confiture de châtaignes.
Dimanche 25 mai 2003
Spéléo, mise
en pratique, gouffre I Luminelli – Morosaglia –
Encadrants :
Michel, Jean-Claude, Noël
Perfectionnement :
Magali et Lionel
Initiés :
Fiora et Laurent
Rendez-vous
habituel au Carré d’As. Noël se fait attendre (c’est ce qu’on appelle un
pléonasme !) et Jean-Louis ne viendra finalement pas, déménagement oblige. La
montée vers le trou a été dure pour notre pompier, « Il faut que je reprenne
l’entraînement », « Je vais me remettre au vélo », « La pente
devient plus raide d’année en année ! ». Un bon pique-nique avec grillades
permet de récupérer des efforts fournis. Les techniques apprises la veille ont
été bien retenues par nos initiés. Noël équipe, suivi par Lionel. Michel et
Jean-Claude s’occupent de l’encadrement. Parcourt classique jusqu’à la méduse et
la glace au chocolat. Retour un peu plus difficile pour Fiora qui peu à peu
arrive à maîtriser la technique de remontée sur corde. Bilan du week-end : les
initiés sont ravis et le club compte deux adhérents supplémentaires.
Samedi 31 mai 2003
Spéléo,
visite, grottes de Santa Catalina et de Brando.– Sisco, Brando –
Albert,
Jean-Claude, Noël, Fiora
Faute de
photographe pour l’aven du Sémaphore et sur demande de Fiora, nous rendons
visite à ces deux belles cavités du Cap Corse. Les moins frileux prennent leur
bain de mer tandis que les autres prospectent et préparent le feu pour la
grillade. Pendant le pique-nique, Noël fantasme sur les Saintes Écritures où il
était marqué qu’un Messie viendrait un jour conforter la foi spéléo. Fiora, qui
goûte à son premier verre de vin, fait encore délirer notre pompier qui
s’exclame « Même le Messie s’y met ! ». Nous sommes donc là pour réaliser
un rêve d’enfance de Fiora. Bien nous en a pris, un groupe de 2 à 300
chauves-souris, nous accueille dans la deuxième salle, « C’est un signe,
c’est un signe ! ». Certainement un regroupement pour mise bas de Murins.
Nous visitons également la salle supérieure après un équipement acrobatique de
Noël. Après la visite, Albert replonge dans les eaux de la mer Tyrrhénienne.
Sur le retour,
nous visitons la grotte de Brando. Nous en profitons pour faire la jonction
visuelle entre le réseau qui suit la chatière et la falaise.
Samedi 9 juin 2003
Spéléo,
exploration, première, Aven qui coince (ex-Moro II) - Morosaglia -
Albert,
Jean-Claude, Jean-Baptiste, Noël
Faille étroite
s’ouvrant prés du gouffre « I Luminelli », cette entrée avait été explorée
sommairement il y a quelques années par Jean-Baptiste et Pierre. Cette fois-ci
nous y revenons avec le matériel de désob nécessaire. J-B. fait une première
tentative de pénétration mais ça coince, la faille s’est certainement refermée.
Certains pensent que c’est J-B ; qui s’est un peu élargi, des mauvaises
langues ! J-C., toujours svelte, arrive à passer et fait une visite complète de
la cavité pour en estimer les possibilités de continuation. Après le puits
d’entrée de 8 m en désescalade, arrivée dans une petite salle de 6 par 2 m.
Ensuite un ressaut de 3 m puis la faille se rétrécit sur une trémie d’où souffle
un courant d’air prometteur. En remontant, il en profite pour casser quelques
becquets de calcite. Grillades bien arrosées puis J-B. et J-C. descendent pour
désober la faille d’où sort le courant d’air. Noël et Albert s’occuperont
d’élargir le puits d’entrée. Pendant que J-B. et J-C. s’affairent à déplacer des
blocs rocheux, ils entendent des appels. De retours sous le puits d’entrée, il
trouve Albert coincé dans la faille sans pouvoir ni descendre, ni remonter. Une
bonne demi-heure plus tard, aidé par Noël qui le tire d’en haut, J-B. qui pousse
le pied gauche et J-C. le pied droit, Albert parvient à s’en sortir. Pendant
tout ce temps, les traditionnelles vannes fusent, « On reviendra dans quinze
jours, tu auras suffisamment maigri », « T’inquiète pas, on te sortira de
là, morceau par morceau s’il le faut ». Après cette péripétie, chaque équipe
reprend son travail, Noël et Albert se battent avec le Bazola, J-B. et J-C. avec
les cailloux. Ceux-ci ne tardent pas à faire apparaître une continuation de la
faille avec un ressaut qui suit. Le passage dégagé n’inspire pas les désobeurs,
passer sous des blocs coincés qui peuvent tomber à tout moment a de quoi rebuter
les plus vaillants. Mais c’est trop tentant, une corde d’assurance est installée
et J-C. suivi de J-B. descendent en se faufilant entre les cailloux. La suite
n’est guère réjouissante, une petite salle suit un ressaut de 2 m, nous ne
sommes plus dans le calcaire, les blocs ne sont plus collés par la calcite et
continuer la désob dans ces conditions s’avère trop dangereux. Il reste à
essayer d’élargir la faille qui continue à l’opposée de celle-ci en bas du puits
d’entrée et qui se dirige vers le gouffre « I Luminelli ».
Samedi 21 juin 2003
Extra-spéléo, Fest’in Cavallu – Corte -
Albert,
Dume, Olivier, Jean-Claude, Jean-Baptiste,
David, Noël
Coprésidée
par Marie-Pierre - la femme de Noël -, cette manifestation consacrée au cheval
est une occasion de replonger dans le monde des foires. Lorsque nous arrivons,
il ne reste presque plus d’emplacement à l’ombre. Le seul qui nous convient se
situe à côté de deux ânes avec lesquels nous lions tout de suite des relations
amicales, affinités obligent. Les arbres en place sont trop petits et nous ne
pourrons faire des démonstrations d’évolutions sur corde. Bien rôdés à ce genre
d’activités, le stand est vite mis en place malgré quelques problèmes dans le
montage de l’auvent, le tube 8 avec le 5 mais ne pas oublier le 3 et ne pas en
mettre à l’envers… Après un apéritif copieux offert par l’organisation suivi de
sandwichs pris au buffet nous retournons sous la fournaise du stand, il doit
bien faire 35 ou 36°C. Cette chaleur a certainement découragé les visiteurs qui
ne sont guère venus en masse et a également chauffé l’esprit des étalons du club
qui profitent de cette manifestation pour admirer les belles juments qui passent
sur la carrière. Il est à noter que le taux de féminisation des activités
équestres est à peu prés inverse à celui de la FFS, environ 9 pratiquants sur 10
sont des pratiquantes. Certains proposent la création d’une section équestre au
club et pour ce qui est des chevaux, c’est pas la peine de les acheter tout de
suite, il y a des volontaires pour les remplacer !
Dimanche 7 septembre 2003
Spéléo, prospection, Petre Scritte – Brando -
Albert,
Dume, Jean-Noël, Philippe, Pipo le chien et avec
l’aimable participation de Vicky à l’apéro
Le site de Petre Scritte ayant été ravagé par le dramatique
incendie du week-end dernier, décision est prise de prospecter le site afin de
retrouver les cavités existantes et enfouies sous le maquis et en ayant toujours
l’espoir de trouver de nouveaux départs. Préparation du matériel avec Albert au
club à 13 h, on prend Dume au passage et regroupement chez Philippe à 14 h pour
un bon petit café. La piste est ouverte, ce qui nous permet de monter jusqu’à la
carrière en 4X4. À bord, la discussion est portée sur les dégâts causés par le
feu de la semaine précédente. De part et d’autres de la piste qui part de
Silgaggia et monte vers les carrières, et pratiquement à perte vue, ce n’est que
désolation. Le feu a tout ravagé ; du maquis, des chênes, des autres arbres, il
ne reste que de vagues squelettes calcinés. La poussière et l’odeur de brûlé
sont âcres et imprègnent nos bouches. Par-ci par-là quelques mètres carrés de
végétation ont échappé miraculeusement aux flammes et se détachent dans ce
paysage lunaire. Le chant des oiseaux, le vent dans les feuilles se sont tus
pour longtemps. La seule forme animale que nous rencontrons sont les lézards et
quelques papillons. Spectacle de désolation de désert brûlé.
Arrêt au
premier front de taille où on retrouve PS4 découverte en 1996 au cours
d’une prospection ITP/ACS et qui s’ouvre maintenant au ras de la piste. Prise
des coordonnées GPS, on ne descend pas mais il faudrait maintenant la corde.
Dume retrouve un autre départ bouché par des pierres mais qui avait déjà du être
exploré, on reviendra. Direction le front de taille supérieur, sous l’ancien
radar. Aucune trace du porche de PS1 mais on retrouve ce qui semble être
l’entrée de PS2, passage bas avec des dalles, mais trop de cailloux et
gros danger vu l’instabilité. Prise des coordonnées. De là nous crapahutons sur
le plateau dans le maquis brûlé pour retrouver le Gouffre de l’Eclipse des 44
et prospecter. Disparu le maquis dense qui nous faisait craindre de tomber dans
ce gouffre, la recherche est devenue très facile. Bouche béante de 8 m de
diamètre, ce qui était un site à la végétation exubérante avec ses lianes, ses
fougères de grande taille courant sur les parois ruisselantes d’humidité, tout
cela est grillé, les crapauds et salamandres ont-ils échappés à la cuisson ?
L’origine de cette excavation reste toujours inconnue. À notre connaissance, ce
genre de trou est unique en Corse. Dume et Albert ne connaissaient pas le site,
mais aucune envie de descendre, mais les pitons d’amarrage sont toujours là.
Poursuite de la prospection sur tout ce plateau mais aucun départ, Aux alentours
de l’aven nous trouvons quelques champignons qui selon les dires, pousseraient
dans les 48 heures après un incendie au pied des souches de cistes calcinés. De
la taille de rosés des prés, au chapeau ressemblant à la coulemelle, avec des
tubes en dessous. Philippe décide d’en faire la cueillette pour les faire
expertiser et éventuellement s’en foutre plein la panse s’ils sont comestibles.
Retour au
véhicule et on reprend une piste qui descend vers Silgaggia pour explorer le
très ancien front de taille de Petre Scritte. Après quelques lacets, on se gare
auprès du départ du Trou qui souffle sur le chemin, découvert également
en 96, faille pourrie de 4 m de profondeur, personne ne rentre, prise des
coordonnées. En avant pour la prospection de cette falaise de 300 m de long et
de 15 à 30 m de haut. Les fissures sont de types « décompression », elles
pincent vers l’intérieur de la paroi et vers le haut. Il y a quelques petits
départs souvent impénétrables. Du pur tectonique, rien à explorer. La
progression étant très facile, on pense que l’inventaire est terminé. (Cette
analyse n’engage que la responsabilité des prospecteurs). Nous
n’aurons prospecté qu’une infime partie du terrain parcouru par le feu, il y a
encore de quoi faire.
Albert,
Jean-Noël et Pipo descendent en direct tandis que Phil et Dume remontent au 4X4
pour les récupérer au passage. Nos fringues ont complètement changé de couleur
et virent au noir charbonnier, nos visages ont aussi pris quelques coups de
crayons. Nous avons les gosiers aussi secs que nos comptes en banque. Devant
l’apéro pris sur la terrasse du bar Stella et Cie nous aurons de
belles discussions à bâtons rompus. Chacun d’entre nous étalant sa science (le
plus fort c’est Albert qui se lancera dans un exposé sur les différences entre
coliformes et clostridium.), nous alimentons une séance culturo/cuisine, en
fantasmant à une bonne bouillabaisse, paella, cassoulet, etc.
Voilà
c’est tout.
Samedi 20 septembre 2003
Spéléo, première, topo, prospection, Faille des Pléiades,
Querceta Tonda – Morosaglia -
Albert,
Dume (le matin), Jean-Noël (l’après-midi), Jean-Claude,
Noël
Après le gros
feu de Morosaglia - Ponte Leccia du mois d’août dernier, Noël est informé par un
chasseur qu’il y a un trou sur la crête à quelques centaines de mètres de I
Luminelli. Noël tel un furet s’acharne dans la semaine précédente à rechercher
ce nouveau trou, il en informe les Topi et la décision de prospecter et de
désober est prise pour le samedi 20. Le rendez-vous est prévu chez Noël à Ponte
Leccia et voici que nous prenons le chemin de Morosaglia. Le feu parti de la
route de San Lorenzo a dévasté tout le flanc est jusqu’à la crête de Punta di
Querceta Tonda et dévalé celle-ci sur quelques mètres avant de s’arrêter à
contre vent. Les quelques arbres qui arboraient les alentours du trou I
Luminelli ont été léchés par les flammes et seules subsistent les carcasses
calcinées. Arrivés sur les lieux Noël nous montre les nouvelles entrées qu’il a
« rubalisé » la veille. Nous commençons par sonder le trou qui se situe au pied
de la partie sommitale de la crête. Trois orifices très rapprochés, dont un
comme une balle de golf, jonctionnent sur une même faille. Après
avoir sorti quelques cailloux, Jean-Claude s’engouffre tel une anguille dans la
faille, et au fur et a mesure qu’il progresse, il en informe Noël et Albert qui
sont restés à l’entrée. Dume prospecte le tour du sommet sans aucune trouvaille.
Il est bientôt midi, Albert prépare le repas. Dume perce deux trous pour tester
l’amélioration portée au percuteur du Bazola° d’une part, et essayer la
nouvelle technique pour désobstruer baptisée « Le détopeur » d’autre part. Les
essais s’avèrent très concluants. Si sous terre ils ont la même performance
qu’en surface, ça va donner. On espère ainsi pouvoir passer dans certains
réseaux qui par manque de largesse n’ont pu être franchis. Vers 13 h 30, à
l’ombre d’un chêne rescapé se trouvant en bordure du trou nous dégustons les
côtes d’Albert et le jaja de Noël. Jean-Noël nous rejoint pour faire la topo,
Dume qui doit rejoindre les cimes d’Asco quitte les lieux. Quelques mètres avant
d’arriver au trou exploré Noël a également deux autres entrées très proches.
Selon Dume il semblerait que celles-ci soient connues déjà depuis un petit
moment, il faudra demander confirmation à Philippe.
Dume
Grimpette
toujours aussi éprouvante dans le maquis vers la crête de la Punta di Querceta
Tonda, aucun signe d’incendie. Mais dès que l’on débouche sur la zone plate, on
tombe sur le brûlé. Un incendie d’une précision chirurgicale, les flammes ont du
basculer du sommet à la côte 900 pour retomber sur quelques centaines de mètres
sur ce plateau et mourir faute de vent et de combustible. Résultat, les deux
versants du plateau ont échappé aux flammes. Arrivée sur site vers 14 h, les
copains se trouvent à 200 m de l’entrée d’I Luminelli, vers le sommet de Punta
di Querceta Tonda, la combi orange de Dume se voit bien dans ce paysage brûlé.
Les agapes sont terminées, une petite mousse et on s’équipe pour visiter et
topographier ce nouveau trou situé à 10 m de là.
Une entrée
de 0,60x0,40 m bien élargie par le travail de terrassier de Noël, une première
marche à 1,50 m et on débouche 5 m plus bas en désescaladant en opposition dans
une faille, la corde (sur AN extérieur) a été d’un providentiel secours pour
Albert, à la descente comme à la remontée. Un fond de faille horizontal de 5 m
de long, 70 cm de large et plafond à 3 m, un pertuis correspond avec la surface.
Quelques concrétions sur la paroi de gauche. Le bout de la faille est obstrué
par un bloc et au-dessus l’exploration se termine dans une petite alcôve. Les
rayons du soleil pénètrent jusqu’au fond de la faille et en servant du carnet
topo comme d’un miroir on arrive à éclairer le plafond. La suite se trouve à
l’aplomb du puits d’accès, une descente de 4 m entre des blocs, d’où la chute
d’une pléiade de petits cailloux sur la tête des premiers. Au milieu de la
désescalade, un élargissement et un boyau qui doit correspondre avec la surface
– on a vu la lumière. À – 9 m, départ d’un plan incliné à 45°, un premier
rétrécissement suivi d’une étroiture triangulaire assez sévère, de 30 cm de
côté. Jean-Claude se faufile sans difficulté suivi par Albert, ayant apparemment
oublié les affres de l’Aven qui Coince. Les jambes passent, le bassin et ça
coince ! Le bras gauche est replié et empêche la progression et une méchante
pierre de quelques centimètres (vue par Jean-Claude) lui rentre dans la hanche.
D’après Jean-Claude le plus dur est fait mais il ne plus bouger… Noël est dans
l’impossibilité de le tirer, n’arrivant pas à passer le premier rétrécissement.
Albert commence à pester, voire à étouffer – c’est ce qu’il dit -, et nous on
l’encourage en reprenant le refrain d’Adamo « Laisse tes mains sur mes
hanches, ne fait pas ses yeux furibonds… ». La pierre finit par lâcher et
Albert disparaît rapidement dans l’étroiture, un accouchement à l’envers. On se
regarde avec Noël et considérant nos thorax puissants on prend la sage décision
de rester sur place. Surtout que la suite est assez ordinaire, même si c’est une
première… La faille se poursuit sur une quinzaine de mètres en légère déclivité,
largeur entre 0,40 cm et 1 m et plafond à 2 m, jusqu’à la profondeur de – 13 m.
Fin sur colmatage. Les voix de nos fougueux explorateurs deviennent plus nettes
et on sent une certaine angoisse dans celle d’Albert, il va falloir accoucher
pour de bon. La tête est passée puis un bras et quelques reptations plus tard
les hanches passent, il se surprend lui-même que ce soit si simple… Pour
Jean-Claude c’est encore plus simple. Direction la sortie, les petits cailloux
continuent de pleuvoir. La corde aidera bien Albert à sortir car l’oppo n’est
pas son truc. Il est 16 h le soleil est toujours de la partie. On referme
l’entrée en construisant un vrai tumulus de 50 cm de haut, un gros cairn, mais
il est bien bouché, y reviendra-t-on ?
30 m plus
bas, un bel effondrement prometteur, mais par où attaquer, Noël commence à user
de la barre à mine, mais le temps passe, on reviendra, ce sera Moro V. À la
descente on jette un coup d’œil au Trou de Hans, effondrement à désobstruer.
Albert part devant, Jean-Claude descend en direct pour prospecter, Noël et
Jean-Noël font le tour de toutes les cavités pour reprendre les coordonnées GPS
et faire quelques photos. Moro III est difficile à retrouver et on repère, pas
très loin dans l’axe de Luminelli, une entrée à creuser, est-elle connue ? ce
sera Moro IV. De la désob en perspective… Regroupement aux véhicules, une mousse
au Carré d’As et retour à Bastia.
Jean-Noël
Samedi 27 septembre 2003
Spéléo, première, topo, prospection, Faille de l’Epingle –
Barbaggio - ; Tunnels – Poggio d’Oletta -
Albert,
Magali et Lionel (l’après-midi), Dume (le matin), Jean-Noël
(l’après-midi), Jean-Claude, Jean-Baptiste, Philippe
(le matin)
Pour
l’occasion nous utilisons les détaupeurs. Cela ressemble à des pétards, mais
avec deux fils électriques qui permettent la mise à feu à l’aide d’une simple
pile de 4,5V. Renforcé par 1, 2 ou 3 cartouches Spit, ce système permet une plus
grande sécurité de travail par rapport au Bazola°. Le passage est bien
élargi, encore quelques tirs et on pourra commencer à dégager la trémie qui
bouche la faille. Nous prospectons aussi toute la zone de cipolin qui se trouve
au-dessus de la falaise.
L’après-midi nous allons faire la topo des deux tunnels repérés par Jean-Claude.
les jours précédents. Le premier, inconnu, ne fait que 9 m de long. Le second
avait déjà fait l’objet d’une visite par Jean-Yves et J-C. le 11 novembre 1997.
Après avoir parlementé avec les propriétaires le droit d’y entrer, nous faisons
une topo qui révèlera une longueur surprenante de 150 m ! Cette galerie servait
de drain de captage pour l’eau.
Samedi 4 octobre 2003
Spéléo, équipement, Falaise U Boia – Bastia -
Dume, Jean-Noël (l’après-midi), Jean-Claude
Mise en
place de trois nouveaux spits pour la tyrolienne puis essais de celle-ci. Les
nouvelles cartouches spit sont également essayées avec succès. Quelques blocs
rocheux sur le sol témoignent de leur efficacité ! La « salle à manger » est
réaménagée. Il vente, le temps est frais, on plie bagages vers 15 h.
Spéléo, photos, Trou de la Chouette – Sisco -
Jean-Noël
D.
Samedi 11 octobre 2003
Spéléo, initiation aux techniques de spéléologie alpine, falaise
U Boia – Bastia -
Encadrants :
Jean-Yves
(ACS), Dume, Jean-Noël (l’après-midi), Olivier,
Jean-Claude, Pierre, Jean-Baptiste
Initiés :
Paulo, Guy, Anne-Lyse, Valérie
Perfectionnement :
Albert,
Magali et Lionel (l’après-midi), Anita (ACS)
Première
visite de la falaise pour les représentants de l’ACS, Jean-Yves équipe l’une des
voies aériennes de la falaise de perfectionnement. Nous équipons les voies
faciles pour les quatre initiés. Ceux-ci se familiarisent avec les techniques de
spéléo verticale avec quelques montées d’adrénaline dans les descentes !
Le nouvel
aménagement de la salle à manger est unanimement apprécié et les grillades
aussi. Soudain, l’atmosphère se tend et l’angoisse se lit dans nos regards. La
journée avait trop bien commencé. Nous sommes bientôt pris de panique,
l’inconcevable devient réalité, la bouteille de Cabernet laissée au frais dans
une faille de la falaise depuis le week-end précédent a disparu. Nous accusons
bien-sûr les bergers, chasseurs et autres boucs émissaires de passage. Nous
sommes proche du delirium tremens. Heureusement pour nos nerfs, J-Y., le
farceur, met fin à ce sinistre canular et sort d’une cachette notre jus de fruit
préféré, nous avons frôlé la crise d’hypoalcoolémie !
L’après-midi, les initiés refont quelques manips sur cordes et testent la belle
tyrolienne aérienne installée entre les deux falaises.
Dimanche 12 octobre 2003
Spéléo, mise en pratique en gouffre, Cast.1 – Oletta -
Encadrants :
Dume, Jean-Noël (l’après-midi), Olivier, Jean-Claude,
Noël
Initiés :
Paulo, Guy, Anne-Lyse, Valérie
Perfectionnement :
Albert
Lionel
(aide logistique)
Pendant
qu’Olivier équipe, Paulo a droit à un cours particulier sur le pylône
électrique. Entrés sous terre à 11 h. Circuit classique, salle du veau, salle de
la chèvre, la vire et retour en surface. Les concrétions ont été appréciées par
les initiés, les passages de fractio moins, surtout par notre éternel initié !
Valérie et Anne-Lise ont pu essayer nos nouveaux éclairages à LED. La couleur
est un peu déroutante au début mais on s’y habitue vite. Notre entrée tardive,
provoque une sortie tardive, 16 h 15, nous attaquons les grillades à l’heure du
goûter ! Pleins d’énergie, nos « fêlés du Bazola » - Noël et Dume partent
élargir l’étroiture de sortie du P13 du réseau de la chèvre.
Samedi 18 octobre 2003
Spéléo, visite, désob’, prospection, Cast.4, Cast.2, Cast.17 –
Oletta -
Jean-François, Dume, Jean-Noël, Jean-Claude
Ce
matin-là le temps est bien maussade, un café place Vincetti et on file vers
Oletta. Depuis le 1er mai 2001, Cast.17, un tout petit trou près de
Cast.2, attend notre retour. Dume, l’inventeur, pour voir ce qu’il a dans le
ventre. s’empresse de lui rendre visite et de faire parler le Bazola. Tandis que
le trio restant part visiter Cast.4, inconnu de Jean-François et Jean-Noël
voulait compléter le recueil iconographique des cavités du site. Equipement de
J-F., la faille étroite se passe sans difficulté, la corde est très utile à la
remontée. Un grand rhino a décidé de stationner juste en dessous des amarrages
du P6, on a beau passer à pas de loup (sic) le plus au large possible, il
finit par s’envoler. J-F. est un peu déçu par le fond… - 19 m et pas grand chose
à voir ! Au total deux grands rhino et on a retrouvé les deux burins perdus il y
a quelques années (un 25 janvier 1997, souvenez-vous de l’aphorisme : « Un
seau n’est pas si sot si on ne lui fait pas faire le grand saut. »).
Déséquipement, il bruine dans le P9 d’entrée. Pique-nique sous la pluie, pour
Dume qui se charge des grillades, les autres restent à l’abri dans le 4x4.
L’après-midi débute sous de meilleurs auspices, le soleil pointe son nez. Ce
matin, Dume est quasiment tombé sur un vieil obus découvert sur le chemin menant
du pylône à Cast.17. Il faudra le baliser et alerter M. Rossi pour prévenir la
gendarmerie et le Service de déminage. J-C. et J-F. partent visiter Cast.2,
beaucoup plus intéressant que le trou à rats du matin (dixit J-F.). Dume
et J-N. poursuivent la désob’. Bazola°, burin, mais la barre à mine nous
manque ; l’espoir est là, la suite entre les cailloux, impénétrable – sauf pour
la frontale à Led de Dume qui saute de la main de J-N. pour disparaître dans le
futur gouffre… -, il faut vraiment revenir.
Samedi 25 octobre 2003
Spéléo, visite, désob’, prospection, Cast.4, Cast.2, Cast.17 –
Oletta -
Dume, Jean-Claude (le matin) ; Magali et Lionel, Jean-Noël
(l’après-midi)
Le matin,
avant d’aller sur Castiglione, nous allons dans la ferme d’Aliso Rossi pour
informer le vigneron de la présence d’un obus sur ses terres mais M. Rossi est
absent. Jean-Claude et Dume poursuivent la désobstruction de l’entrée de
Cast.17, Bazola°, barre à mine… 13 h, les cyclistes du matin viennent les
rejoindre autour du feu et force grillades et jus de la vigne sont au
rendez-vous. Visite de Cast.2 par Jean-Noël et Lionel, une première pour lui.
Balade jusqu’au bout de la faille et déséquipement par Lionel. Les désobeurs
fous, les fêlés du Bazola° continuent leurs efforts dantesques, ils
réussissent à mettre à jour un plan incliné de quelques dizaines de centimètres
de long impénétrable mais où l’air est chaud… La zone de l’obus a été
gépéessée et rubalisée (les ouvriers de la ferme ont été prévenus et
M. Rossi en sera informé le lendemain par Jean-Noël lors d’une rencontre à
Antisanti à la foire de la clémentine). Une mousse chez les Delcroix avant de
rentrer.
Vendredi 31 octobre, Samedi 1er et Dimanche 2 novembre 2003
Spéléo, mini-camp, visite, désob’, prospection, A Buga di A
Cutina – Ghisoni -
Magali et
Lionel, Jean-Noël (vendredi, samedi)
Dume, Jean-Claude, (vendredi, samedi, dimanche)
Noël, Alice et Philippe, Gisèle et Jacques (samedi,
dimanche),
Vendredi :
10 h 30 au local pour Magali, Lionel et Jean-Noël, heureusement que Jean-Claude
et Dume avaient tout préparé la veille, la table était recouverte… un
déménagement, comme à chaque séjour à Ghisoni, comme à chaque projet de désob’,
d’explo… On charge les deux 4x4 et direction le sud. La météo est maussade, les
nuages recouvrent le Renoso mais il ne pleut pas sur l’Inzecca. La piste devient
de plus en plus ardue mais l’expérience du terrain est là ! 13 h 30 arrivée au
parking. Toujours pas de pluie mais la montagne est humide. Quelques surprise à
l’ouverture de la casetta : les visiteurs précédents ont bien lavé et rangé la
vaisselle mais en la laissant sécher sur la table… ce qui a servi de terrain de
jeu aux topis (les vrais !) en tous genres. Bilan une vaisselle à refaire. De
toute façon il a fallu vider et laver entièrement le placard car nos charmants
topis ont réussi à grignoter une ouverture dans la porte… un trou en demi-cercle
de 5 cm de diamètre, heureusement celles des victuailles est bien plus épaisse.
Quant à la mezzanine ! des crottes partout, des châtaignes à demi-rongées
partout sur le plancher et un nid en laine entre le coffre à couvertures et la
protection en plastique. Ils s’apprêtaient à passer l’hiver ! Les mêmes
visiteurs précédents ont négligé de faire le plein de petit bois sec, ce qui
rend l’allumage de la cheminée un peu difficile. Fut-il édicter un code de bonne
conduite pour l’utilisation en commun de la casetta ? Pour l’eau il a suffi de
rebrancher les tuyaux au niveau de la rivière. Entre temps nous avons la visite
de nos amis chasseurs cherchant la palombe (normal la chasse au sanglier est
fermée le vendredi et le mardi). Quelques mots échangés sur les châtaignes, que
l’on n’a jamais trouvé aussi grosses, malgré la sécheresse. Il décline notre
proposition d’apéro et continue leur traque. Cherchaient-ils un gîte pour la
nuit, on s’est posé la question car le 4x4 restera aux bergeries jusqu’au
lendemain matin.
On passe à
table. Le temps passe, déjà 16 h. Des gouttes tombent par intermittence, le
projet d’équiper le trou avec Lionel a du mal à démarrer. On décide d’attendre
Jean-Claude et Dume qui doivent arriver vers 17 h. On part au parking pour
ramasser quelques châtaignes et on tombe sur eux, en montant la piste, ils ont
fait une belle cueillette de sanguins. Retour à la casetta, Dume apporte la
tronçonneuse toute neuve. Apéro, il bruine. Toujours peu d’enclin dans le groupe
pour équiper. Finalement vers 18 h, Jean-Claude et Jean-Noël se décident. J-C.
jusqu’au Musée et J-N. double puits d’entrée et continue jusqu’en bas du
Réseau des Bosons. Sortie vers 20 h. De retour pour l’apéro, le Chinon et
la succulente daube de sanglier de Magali avec des spaghettis, précédés des
sanguins grillés au feu de bois. La soirée se termine par les traditionnelles
châtaignes grillées. Température très agréable, on est passé de 10 à plus de
20°C. Il va pleuvoir toute la nuit.
Samedi :
Réveil à
5, 6, 7… heures pétantes, les anus sont déréglés. La pluie est toujours là. Vers
8 h, on prend le petit dèj’, en espérant que le temps s’améliore pour aller
tronçonner et finir l’équipement. Mais statu quo. Dume se lance dans le baptême
de la nouvelle tronçonneuse secondé par Jean-Noël qui range les bûches. Le reste
de l’équipe s’affaire à l’intérieur sur de menus travaux. Jean-Claude a ramené
une plaque de plexiglas pour fermer le fenestron de la mezzanine, mais la
découpe est plutôt difficile. On ne trouve pas de meilleure idée que de chauffer
au rouge la machette et de vouloir trancher le plexi, ce qui a pour effet de
dégager des vapeurs irritantes qui donnent des migraines à tout le monde.
Heureusement qu’entre deux averses on peut terminer sur la table extérieure.
11 h 30, arrivée de Philippe et Alice, Gisèle et Jacques qui découvrent Ghisoni
et la casetta. Apéro, hareng saur grillé accompagné de Vouvray demi-sec, très
bon mélange d’après les connaisseurs, puis installation à table, figatelli… Noël
pointe son nez vers 14 h. Il pleut toujours, pas terrible pour aller désober.
Jean-Claude se lance dans la préparation des lentilles pour le soir, quelles
effluves ! Vers 16 h, on se décide à approcher A Buga, la pluie ayant cessé.
Magali et Lionel préfèrent prendre le chemin du retour, craignant de descendre
la piste de nuit. Phil part en premier emmener Alice visiter le Pays des
Merveilles – la galerie du Musée. Jean-Claude part en première dans les
Bosons. Pour Gisèle et Jacques ce sera l’initiation directe à la
verticale. Premier contact avec la spéléo, le P30 d’entrée jusqu’à la dèv. Dume
accompagne Gisèle pour la descente suivie de la remontée immédiate et Noël se
chargera de Jacques. Jean-Noël bien qu’équipé préfère déclarer forfait et rentre
sur Bastia, le 4x4 émettant des bruits inquiétants. Finalement le moteur tiendra
bon mais avant Folelli le pneu arrière droit déjantera complètement et il faudra
une bonne heure pour réparer, le cric refusant de monter…
Les
initiés se débrouilleront à merveille et seront enchantés de cette plongée dans
le noir obscur. Jean-Claude a fureté dans la partie supérieure du réseau des
Bosons d’où part un puits remontant mais il faut installer une vire plein vide
pour rejoindre la stalactite blanche. Avant, il faudra sécuriser le passage car
une belle plaque de calcaire d’une centaine de kilo menace de tomber. En
rentrant à la cabane, les lentilles aux figatelli nous attendent patiemment,
nous leur ferons la fête.
Dimanche :
Gisèle et Jacques font une ballade dans les montagnes alentours. Philippe, Alice
et Dume redescendent jusqu’au musée et déséquipent. Noël et J-C. commencent à
élargir le départ trouvé par Noël lors de notre dernière visite, malheureusement
celui-ci semble du à un décollement de paroi. En remplacement J-C. se souvient
d’un départ repéré il y a quelques années près d’un arbre mort en contrebas du
trou connu. La végétation a bien poussé depuis, mais celui-ci est retrouvé près
de l’arbre qui maintenant gît au sol. Commencé à la barre à mine et aux
piochons, la désob se poursuit au Basola°. J-C. entame les hostilités,
suivi par Noël et Dume venu en renfort. Le premier bloc rocheux qui barrait
l’entrée est ainsi enlevé. Prochaine étape, élargissement de l’étroiture qui
mène à la trémie qui bouche l’hypothétique P100...
De retour
à la cabane, nous accommodons les restes pour notre dernier repas. Jacques et
Alice laissent quelques mots sur le cahier de liaison et retour à la
civilisation…
Samedi 8 novembre 2003
Spéléo, recueil iconographique, I Topi Pinutti – Sorio -
Jean-Noël, accompagné de Roger
Recueil de
photos à la grotte I Topi Pinutti à Sorio, une autre grotte à explorer 30 m à
droite, un ressaut à 1,50 m du bord de la route en hauteur, qui donne dans une
petite salle – une corde semble nécessaire. Mais les anciens du club ne s’en
souviennent pas (notamment Philippe Stella). Puis visite à la grotte A Teppa di
a Lupino. Entrée « fermée » par un treillis métallique car des fouilles
paléontologiques sont en cours, Michelle Salotti y a découvert des obsidiennes
et un talon de hache médiévale.
Lundi 10 novembre 2003
Spéléo, visite et recueil iconographique, grottes de Petre
Scritte – Brando -
Jean-Noël
DUBOIS
Visite et
recueil de photos au Trou qui souffle sur le chemin ; puis au gouffre de
l’Eclipse des 44, au fond ce n’est qu’un tas de cendres, une fougère sur la
paroi a miraculeusement échappé au feu ; puis au front de taille, le départ de
PS1 semble être praticable, mais vu les tirs de mines fréquents, il serait
imprudent de s’y aventurer.
Samedi 15
novembre 2003
Spéléo,
nettoyage des alentours des grottes de Brando
Jean-Yves, Albert, Dume, Jean-Noël, Olivier,
Anita, Jean-Claude, Jean L, Noël, Alice et Philippe, Jacques et avec l’aimable passage de Vicky, Colyne et
Francis
À l’appel du
CDS, de nombreuses personnes se sont portées volontaires pour participer à cette
troisième journée de nettoyage des abords de la grotte de Brando. L’objectif de
ce samedi était de dégager les allées au-dessus de la plate forme dite
« pique-nique ». Donc à partir de 9 h nous nous retrouvons sur le site. Le
soleil est également au rendez-vous. Et c’est armés de tronçonneuses, machettes,
serpettes, sécateurs, scies, hachettes et touti conti que nous nous
attaquons à la végétation qui recouvre les passages. De nombreux arbres calcinés
par le feu de 1995 et n’ayant pas réussi à reprendre de leur verdure vont être
coupés, débités, et serviront pour fermer l’entrée de la faille supérieure qui
rejoint la grotte en son milieu. Les ronces et la salsepareille sont très
tenaces, coriaces et parfois seront victimes d’injures de la part de certains.
Une fois les marches dégagées de toute végétation, l’équipe composée de, Jean,
Anita, Jean-Yves, Alice va s’employer à sortir la terre et les gravats qui les
recouvrent en partie. Malgré l’abondance des arbres morts et des plantes
grimpantes récalcitrantes le chantier va bon train. Sur le coup de midi et demi
nos estomacs criant famine et nos gosiers réclamant du produit dépoussiérant,
nous respectons la pause syndicale. Pendant que la braise se prépare, les
quelques plocs gloup gloup gloup ! ! traditionnels seront les bienvenus.
Comme d’hab’ les agapes se composent des traditionnelles charcutailles,
grillades, etc. Une fois les ripailles terminées il faut y retourner, dur !
dur ! de reprendre le ventre plein (pour ne pas dire les bonhommes). Nous nous
attaquons aux alentours de la Favorita – la maison du Commandant Ferdinandi.
Comme l’avait prévu en partie la météo, le ciel se voile par l’ouest, mais les
brasiers que nous avons allumé pour incinérer les branches coupées réchauffent
l’atmosphère. En fin d’après midi nos petits bras en ont plein le dos,
d’ailleurs nous aussi. Il y a encore devant nous de nombreuses journées de
labeur, mais comme dit le proverbe « Petit à petit on coupera le maquis »
Samedi 22
novembre 2003
Spéléo…,
première…, exploration d’un bunker à l’Arinella – Bastia -
Alain T
Beuh ! !
Exploration du Bunker…. Après une descente en rappel devant quelques promeneurs
médusés… dans une ambiance humide et puante… découverte d'un magnifique squat
(en fait il y avait une entrée cachée par des canisses !) avec toute l'ambiance
de ces lieux glauques - bouteilles, seringues, vieux journaux et vielles
couvertures -, beurk ! Heureusement y avait personne.... Pour le fun je suis
remonté en technique réchap' par le puits d'accès. Après collecte d'informations
auprès du voisinage « Y a même eu une histoire de viol et autres horreurs dans
ce bunker » (vive les rumeurs ? !).
Samedi 29 novembre 2003
Spéléo,
initiation aux techniques de spéléologie alpine, falaise U Boia – Bastia -
Initiés :
Gisèle, Marie-Pierre F, Ulrich, Stéphane,
Jacques
Encadrement :
Dume, Jean-Noël (l’après-midi), Olivier, Jean-Claude LA,
Pierre, Noël, sa fille et la copine de sa fille
Miracle !
après plusieurs journées de pluies torrentielles, la météo devient enfin
clémente pour cette journée en falaise. La présence du soleil compense le petit
vent frisquet qui vient du nord-ouest. Le scénario de la première journée est
devenu quasiment un rituel : rendez-vous au local ou à la fontaine, répartition
du matos, descente jusqu’à la falaise etc. Pendant qu’Olivier et Dume équipent
les voies d’initiation classiques, Pierre et Jean-Claude s’occupent de la
théorie et présentent le matériel aux initiés (en fait Ulrich et Marie-Pierre
sont les seuls à être vraiment initiés, les autres ont déjà touché du doigt le
matériel, pour Stéphane, c’est la seconde initiation), et tous encadrent les
initiés pour la mise en pratique. La météo bien que capricieuse nous laisse en
paix et nous pouvons crapahuter sur les différents ateliers sans nous mouiller.
Stéphane se rappelle rapidement les gestes (c’est comme le vélo) et après une
petite mise en train, se débrouille très bien. Gisèle et Jacques qui ont déjà
fait le premier puits de Ghisoni sont moins hésitants et assimilent mieux les
techniques. Ulrich est un peu plus hésitant et n’a pas toujours confiance dans
le matériel ; mais encadré, conseillé, aiguillé et parfois un peu bousté
il arrivera à passer les fractios et finira par avoir confiance. Un peu avant le
repas Olivier et Dume mettent en place la tyrolienne.
Interlude : « Ploc ! ploc ! scrunch scrunch slurp slurp scrunch gloups slurp
gloups blurp blurp ! »
Les
grillades sont unanimement appréciées.
Après
avoir bien bu et être bien repus, nous voici revenus pour s’en mettre plein la
vue. Dur ! dur ! la reprise des ateliers après les agapes. Rien de tel qu’une
bonne tyrolienne (évidemment il s’agit de la corde et non de la personne) pour
digérer les migliacci et figatelli. Après quelques descentes
ludiques de la tyro nous procédons au démontage et nous nous donnons rendez-vous
pour le lendemain.
Dimanche 30 novembre 2003
Spéléo, mise
en pratique en gouffre, Cast 1 et Cast 3. – Oletta –
Initiés :
Gisèle, Ulrich, Stéphane, Jacques
Encadrement :
Dume, Jean-Claude, Noël
La seconde
journée ressemble, elle aussi aux autres secondes journées des initiations.
Après le café du Col d’amphore, devinez quel trou on va faire ? hé bien oui vous
avez gagné : le Trou du pylône avec son incontournable Salle de la Chèvre.
Après avoir tenté de sortir une vache coincée dans un fossé prés de la ferme,
voilà nos initiés devant l’objet du désir et de crainte : le trou. Stéphane, qui
était venu quelques années auparavant, est le plus à l’aise. Chacun s’équipe
mais nous sommes quand même obligés de rectifier quelques équipements
individuels. C’est le circuit traditionnel qui a été choisi pour faire découvrir
le milieu souterrain. Salle du Veau, Salle de la Chèvre, Vire
de la Chèvre, re-descente dans la Salle de la Chèvre et retour en
surface - du classique !
Vers 10 h 45
Jean-Claude s'engage en premier, suivi de près par Stéphane qui est relativement
autonome. Ensuite c’est Ulrich qui va descendre, Gisèle et Jacques le talonnent,
Dume fermera la marche. Noël doit nous rejoindre dans la matinée. La descente du
premier puits (surtout l’entrée) impressionne un petit peu, mais une fois sur la
corde ça descend tout seul. Dans la salle du veau les impétrants, regards
émerveillés et parfois un peu inquiets, scrutent les concrétions et les moindres
départs menant vers les entrailles de la terre. La gorge un peu nouée et la voix
parfois éraillée, ils s'enfoncent dans les ténèbres. Pour le puits de la
Salle de la Chèvre, Jean-Claude équipe suivi par Ulrich et Stéphane. Le fond
de la salle est atteint ; grand ouf ! (pour l’instant) de soulagement. La
visite émerveille toujours autant les nouveaux visiteurs. Il est vrai que cette
salle regroupe un panel de divers fractios et concrétions que l’on peut
rencontrer sous terre (stalactites, mites, draperies, colonnettes, concrétions
aux formes très particulières, etc.) La remontée jusqu’à la vire se fera sans
problème et les initiés passeront sans difficulté la déviation. Puis ce sera la
séance photo sur la vire et dans la petite salle. La redescente dans la salle
sera un peu plus sportive au niveau du fractio en mickey. Maintenant, les gestes
sont devenus plus sûrs, le passage des fractios moins hésitants, et nos initiés
s’en tirent bien.
Il est
14 h quand Dume sort du trou… La vestale du feu est là
(Noël est arrivé il y a
un petit moment et en a profité pour allumer le barbecue). Comme d’hab et comme
la veille nous nous installons à table avec les mêmes ingrédients, mais Gisèle
innove : raclette sur papier alu avec charcuterie et pain grillé. Délicieux !
Quelques bouteilles plus tard… bientôt l’heure du goûter, il est passé 16 h !
Noël, excité comme une puce ne peut s’empêcher de vouloir faire un trou, surtout
après les kilomètres qu’il vient de faire (même tout seul qu’il a dit). Il y a
un moment de tâtonnement, la décision est prise, tout le monde descend faire
Cast.3 (hormis Dume qui s’en va),. Nous voilà donc partis pour une autre cavité
avec un P17 qui inquiète un peu Gisèle et Ulrich, mais une fois arrivés dans la
salle concrétionnée au-dessus du balcon, personne ne regrette la visite. Aucune
chauve-souris en vue. Nous montrons ensuite la salle de jonction potentielle
avec Cast.1 et la faille aux fouilles. Noël regagne la surface par le réseau sud
et nous par le P17. Sortie à la nuit à 19 h 30 !
Les
progrès réalisés par les initiés en deux jours sont évidents et la remontée se
passe sans aucun problème. Pour fêter son baptême, Ulrich nous propose de
déboucher une bouteille de cidre, celle-ci est vidée illico presto et les
initiés nous font part unanimement de leur grande satisfaction sur les deux
jours passés ensemble.
Samedi 13 décembre 2003
AG des clubs,
I Topi Pinnuti et ACS à Valle de Rustino
Bilans
financier, matériel et d’activités spéléo et canyon de l’année 2003.
Élection du
nouveau Conseil d’Administration et du nouveau Bureau :
-
Président :
Jean-Baptiste LUCIANI
-
Secrétaire : Albert DE MICHELIS
-
Trésorier : Jean-François BARBIER
-
Vice-Président et responsable de la commission spéléo :
Jean-Claude LA MILZA
-
Vice-Président et responsable de la commission canyon :
Pierre-Jean MICAELLI
-
Responsable technique : Noël RICOVERI
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