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Une des ambitions de notre association est le partage de nos passions avec le plus grand nombre. Nos activités nous amènent souvent en des lieux difficiles d’accès pour le commun des mortels. Les récits ci-dessous permettent modestement ce partage, avec l’espoir de faire vivre, par quelques lignes et quelques photos, les sensations parfois intenses que procurent nos activités.

Ces comptes-rendus ne représentent pas l’exhaustivité de nos aventures (certains étant un peu réticents à s'épancher sur un clavier ;-), ils permettent néanmoins de donner un aperçu de nos pérégrinations souterraines et canyonistiques, et pourquoi pas de faire rêver.

Bonnes lectures, et si l’envie prend le dessus sur la simple curiosité, rendez-vous au local un jeudi soir …

Les comptes rendus sont agrémentés de quelques photos, si vous souhaitez que certaines ne soient pas diffusées, n'hésitez pas à nous écrire sur contact@itopipinnuti.fr

 

Sommaire

 

Samedi 6 janvier 2001
Spéléo, désob, explo, topo - Grotta di a Capella, Santa Maria di Lota

Samedi 13 janvier 2001
Spéléo, désob’, exploration, topo - Cast.12, Oletta

Samedi 20 janvier 2001
Spéléo, journée perfectionnement - A Calanca di U Boya, Bastia

Dimanche 21 janvier 2001
Spéléo, journée désob’ - Désobstruction des Trous Boya.1&2, Bastia

Samedi 27 janvier 2001
Spéléo, journée initiation - Falaise de Francardu – Omessa

Dimanche 28 janvier 2001
Spéléo, journée initiation - Gouffre I Luminelli, Mérusaglia

Mardi 30 janvier 2001
Spéléo, explo - Aven de l’Avaloir, Barbaggio

Dimanche 4 février 2001
Spéléo, initiation équipe médicale héliportée du SAMU de Haute-Corse - Falaise de Francardu, Omessa ; Gouffre I Luminelli, Mérusaglia

Samedi 17 février 2001
Spéléo, découverte du milieu souterrain - Grotte de Butrone et rivière souterraine de Pietratenna, Siscu

Dimanche 18 février 2001
Spéléo, Prospection - Monte Pedani, Mérusaglia

Samedi 24 février 2001
Spéléo, prospection - Grotte de Butrone et rivière souterraine de Pietratenna, Sisco

Samedi 3 mars 2001
Spéléo, initiation aux techniques de la spéléologie alpine - Aven de Razzu Biancu, Venacu

Samedi 10 mars 2001
Spéléo, visite de cavité - Cast.5, Oletta

Samedi 17 mars 2001
Spéléo, sortie rétro, visite de cavité - Grotte A Sapara et Grotte A Leccia Torta, Castiglione

Vendredi 23, samedi 24 et dimanche 25 mars 2001
Spéléo, exercice secours Spéléo Secours Français - Gouffre Sébastien Risterucci, Ghisoni

Samedi 31 mars 2001
Spéléo, topographie, initiation GPS - Grotte A Sapara, Castiglione

Samedi 7 avril 2001
Spéléo, prospection - Monte Canarincu, Bastia

Samedi 7 avril 2001
Canyon de Vadone

Dimanche 8 avril 2001
Spéléo, prospection - Monte Santu, Sari-Solenzara

Samedi 14 avril 2001
Extra, rangement - Aménagement du local, Bastia

Mardi 24 avril 2001
Spéléo, visite - Grotte de Santa Catalina, Siscu

Vendredi 27 avril 2001
Spéléo, visite - Cast.1, Oletta

Samedi 28 avril 2001
Spéléo, initiation aux techniques de la spéléologie alpine - Falaise de Francardu, Omessa

Dimanche 29 avril 2001
Spéléo, mise en application en cavité - Cast.1, Oletta

Mardi 1er mai 2001
Spéléo, prospection - Secteur de Serrigio, Oletta

Samedi 5 et dimanche 6 mai 2001
Spéléo, aménagement et visite - Gouffre Sébastien Risterucci, Ghisoni

Samedi 12 mai 2001
Spéléo, visite, photos - Cast.1&3, Oletta

Samedi 19 mai 2001
Spéléo, rééquipement secours - I Luminelli, Merusaglia

Dimanche 20 mai 2001
Spéléo, prospection, explo - Crête de Caporalino, Omessa

Jeudi 24 mai 2001
Canyon de Valdu Niellu (Frascaghiu)

Vendredi 25 et Samedi 26 mai 2001
Spéléo, aménagement Casetta – Ghisoni

Dimanche 27 mai 2001
Spéléo, rééquipement secours et visite - I Luminelli, Merusaglia

Samedi 2 et Dimanche 3 juin 2001
Foire de Francardu

Samedi 9 juin 2001
Spéléo, initiation jeunes, repérages - Grotte de Butrone, Siscu

Dimanche 10 juin 2001
Spéléo secours, exercice - Gouffre I Luminelli, Merusaglia

Mercredi 13 juin 2001
Spéléo, initiation jeunes - Grotte de Butrone, Siscu

Vendredi 15 juin 2001
Spéléo, sortie photo - Castiglione, Oletta

Samedi 16 juin 2001
Canyon de la Vacca

Lundi 18 juin 2001
Spéléo, sortie photo - Ghisoni

Dimanche 24 juin 2001
Canyon, initiation, la Purcaraccia

Samedi 30 juin 2001
Spéléo, sortie photo - Trou du Calvaire, Oletta

Samedi 7 juillet 2001
Spéléo, sortie photo et topo - Massif de Castiglione, Oletta

Dimanche 16 juillet 2001
Canyon, initiation, la Vacca

Vendredi 20, Samedi 21 et Dimanche 22 juillet 2001
Spéléo, aménagement - Casetta, Ghisoni

Samedi 4 août 2001
Canyon - Ricchiusa, Bocognano

Dimanche 5 août 2001
Spéléo, séances photos - Cast.6&3, Oletta

Samedi 11 août 2001
Spéléo, séances photos - Cast.3, Oletta

Samedi 25 août 2001
Canyon - Viula, Olcani

Dimanche 26 août 2001
Canyon de Piscia di Gallo

Samedi 1er septembre 2001
Spéléo - Valetto, Casanova ; Capannuli, Omessa

Dimanche 2 septembre 2001
Spéléo, archéo, paléonto - Castiglione, Oletta

Samedi 8 septembre 2001
Spéléo, remise en forme - Calanca di u Boia, Bastia

Mardi 11 septembre 2001
Canyon de la Richiusa

Samedi 15 septembre 2001
Spéléo, prospection, première, explo, topo - Grottes San Reginu 1,2,3, massif de Pietralarella, Poggio d'Oletta

Jeudi 20 septembre 2001
Spéléo, archéo, paléonto - Visite des sites de Castiglione par la Commission Régionale d’Archéologie 

Samedi 22 et Dimanche 23 septembre 2001
Fête du Sport - Place St Nicolas, Bastia

Samedi 29 septembre 2001
Spéléo, initiation aux techniques de la spéléologie alpine - Calanca di u Boia, Bastia

Dimanche 30 septembre 2001
Spéléo, mise en application en cavité - Cast.1, Oletta

Samedi 6 au Samedi 13 octobre 2001
Camp Spéléo-Canyon en Sardaigne

Samedi 20 octobre 2001
Spéléo, prospection, désobstruction, explo et topo… - Cecu 1, Corte

Samedi 27 et Dimanche 28 octobre 2001
Spéléo, initiation aux techniques de spéléologie alpines - Falaise de Francardu, gouffre « I Luminelli »

Jeudi 1er au Dimanche 4 novembre 2001
Spéléo, visite, explo, rééquipement - Gouffre SR (A Buga), Ghisoni

Dimanche 4 novembre 2001
Spéléo, prospection, première – Siscu

Samedi 10 novembre 2001
Spéléo, explo, topo - Grotta a Lupino, Santo Pietro di Tenda ; Grotta I Topi Pinnuti, Sorio

Dimanche 18 novembre 2001
Spéléo, exercice secours - Santa Catalina, Siscu


Samedi 1er décembre 2001
Assemblée Générale à San Martino di Lota

Samedi 8 décembre 2001
Spéléo, désob, explo « Cuticci »

 

 

Samedi 6 janvier 2001

Spéléo, désob, explo, topo, Grotta di a Capella – Santa Maria di Lota -

Michèle, Dume, Jean-Noël, Olivier, Jean-Claude, Sylvie, Noël 

Accéder au hameau de Figarella par la D.31, se garer sur la place en face de l’église. L’entrée se trouve en contrebas du mur de soutènement de la place.

Cavité connue des anciens du village, elle leur servait de terrain d’aventures et même, comme nous l’a confié une mamie « d’endroit où on allait faire pipi en urgence… ». Compte tenu de l’appareillage en pierres sèches qui sert d’entrée, elle était utilisée comme abri pour les animaux. Les anciens se souvenaient qu’au-delà d’une première salle, cela continuait sous l’église et « ressortait » derrière l’abside ? Milieu du XXè s. une placette a été réalisée devant l’église et pendant l’hiver 1956, au cours d’une violente tempête de neige, un platane situé au-dessus de la grotte se serait effondré durant la nuit, dans un grand trou. On a sorti le platane, rebouché le trou avec un camion de remblai et on a oublié l’entrée de la grotte en contrebas, qui a disparu sous la terre et les branches de palmiers.

L’entrée se fait par un passage bas qui débouche dans la salle d’entrée par un ressaut de 1 m. On passe en fait au-dessus du linteau de l’ancienne porte en pierre. Salle de 3x3 m ; au fond à gauche, orientée nord, départ d’une faille qui aboutit rapidement sur une trémie instable. Par un passage étroit sur la gauche, on aboutit dans une petite salle qui revient dans la salle d’entrée par une faille impénétrable. En fait, on contourne un bloc effondré. La trémie terminale correspond au remblai déversé suite à l’effondrement de la place. Il est vraisemblable qu’au-delà de cette trémie (sur 2 m environ ?), la faille se prolonge vers l’église. Mais actuellement cela présente trop de risques de la désobstruer par le bas. 

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Samedi 13 janvier 2001

Spéléo, désob’, exploration, topo, Cast.12 – Oletta –

Michèle, Dume, Jean-Noël, Jean-Claude, Francis 

En partant du trou du pylône (Cast.1), continuer plein nord en courbe de niveau, descendre et remonter un petit vallon, l’entrée se trouve au sommet de la remontée, en contrebas d’un petit escarpement de calcaire. Découverte par Philippe Stella, 29 janvier 2000, lors d’une prospection de la grande faille de surface de Castiglione. « Jean-Claude commence à dégager l’entrée tandis que Philippe dégage les lieux à coup de machette avec Jean-Noël. Jean-Claude parvient à s’engager et fait passer les pierres qui deux mètres plus bas l’empêchent de progresser vers une faille. La progression continue laborieusement jusqu’à un départ vertical évalué à 7-8 m. Un travail de désobstruction est nécessaire pour le franchir et il n’est pas loin de 13 h 30 et les motivations s’émoussent tandis que la faim grandit inversement »

Entrée un peu serrée ; après descente d’un éboulis terreux, la suite se trouve à gauche, en poursuivant la faille débouche par une autre entrée située à 10 m de l’entrée principale. Etroiture horizontale en pente sur 2 m, franchissement d’une étroiture plus verticale et on débouche dans la grande faille, 1 m de large et 11 m de profondeur. La progression se fait en oppo sur une dizaine de mètres et l’on arrive sur un balcon rocheux concrétionné. On peut poursuivre en désescalade serrée jusqu’à un boyau incliné. La faille se poursuit 4 m plus bas en se pinçant de plus en plus. À chaque extrémité, la faille se termine en se resserrant et interdisant toute progression. 

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Samedi 20 janvier 2001

Spéléo, journée perfectionnement, A Calanca di U Boya – Bastia -

Encadrants : Jean-Noël, Olivier, Jean-Claude, Francis

Initiés : Jean-François, Michaël, Sylvie, Isabelle,  

Notions d’équipement, apprentissage des différents nœuds utilisés en spéléo. Équipement par les stagiaires des belles voies aériennes, avec vue sur la mer, s’il vous plaît ! 

 

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Dimanche 21 janvier 2001

Spéléo, journée désob’, Désobstruction des Trous Boya.1&2 – Bastia -

Jean-François, Jean-Noël, Michaël, Jean-Claude 

Malgré l’énergie de Michaël, les trous n’ont pas donné grand chose, Boya.1 continue sur 3 m en faille très étroite ; Boya.2 laisse passer la moitié du corps, un petit espoir mais il faudra encore pas mal taper ! 

 

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Samedi 27 janvier 2001

Spéléo, journée initiation, falaise de Francardu – Omessa -

Encadrants : Dume, Jean-Noël, Olivier, Jean-Claude, Jean-Baptiste, Francis

Perfectionnement : Michaël, Sylvie

Initiées : Laure, Julie, Lénaïc, Laetitia, Julie, Emmanuelle, Élodie et Perrine, Angélique 

Le samedi : 8 filles dans le vent

Étudiantes à la fac de Corte et désirant approfondir (dans les deux sens du terme) leurs connaissances de la Corse, les huit filles sont venues rejoindre les spéléologues de l’association I Topi Pinnuti à Francardu. Après un petit café bien chaud pris devant la cheminée du Rex Bar, tout le monde se retrouve au pied de la falaise école, spécialement équipée pour la spéléo. Les ateliers installés permettent l’apprentissage des différentes techniques spécifiques à la pratique de la spéléo verticale.

Tout d’abord, le matériel individuel. Casque, baudrier, longes, descendeur, bloqueur de poitrine, poignée, pédale, tout est montré et expliqué. Puis le matériel collectif avec les amarrages et les cordes. Viennent maintenant les séquences sensations avec les premières descentes sur corde. L’impression de hauteur est amplifiée par la vue plongeante sur la vallée du Golo mais la petite brise hivernale qui souffle sur le plateau encourage à revenir au pied de la falaise par le chemin le plus direct : la corde. Encadrées par les Topi, nos vaillantes étudiantes passent de la théorie à la pratique. La technique est simple mais doit être réalisée comme il se doit et dans le bon ordre. Toutes s’en sortent à merveille et après quelques descentes tout le monde se retrouve autour d’un feu de bois. Figatelli, côtes plates et autres grillades sont partagés dans la joie et la bonne humeur.

Après la descente, la remontée. Bien que plus dure physiquement, la remontée sur corde ne présente pas de difficulté particulière, tout est affaire de technique et de pratique. Le reste de l’après-midi est employé à monter et descendre plusieurs fois la falaise.

Nos étudiantes repartent vers Corte en appréhendant un peu la journée du lendemain.

 

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Dimanche 28 janvier 2001

Spéléo, journée initiation, gouffre I Luminelli – Mérusaglia -

Encadrants : Jean-Noël, Olivier, Jean-Claude, Jean-Baptiste, Francis, Noël, Philippe.

Perfectionnement : Jean-François B Michaël L.

Initiées : Julie, Lénaïc, Julie, Emmanuelle, Élodie et Perrine, Angélique 

Le dimanche : 8 filles dans l’aven

Changement de décor et d’encadrants.

Le gouffre « I Luminelli » est situé sur la commune de Mérusaglia. La profondeur totale connue est de 60 m mais le groupe s’arrêtera à la côte –45 m car la suite est une faille étroite peu intéressante.

Après une demi-heure de marche sur une pente assez raide et sous un soleil radieux, le gouffre apparaît sur une crête dénudée. Une ouverture de 80 cm de section permet de pénétrer dans les entrailles de la terre et de mettre en pratique les enseignements de la veille. Une petite inquiétude se lit sur quelques visages mais aucune ne veut rater l’expérience. L’une après l’autre les jeunes filles passent la frontière entre deux mondes totalement différents. L’un connu et rassurant, l’autre inconnu et inquiétant. Éclairé par les lampes à acétylène, le groupe descend dans les profondeurs de la montagne en utilisant les cordes mises en place par les spéléo, admirant au passage les sculptures minérales réalisées par la nature au fil des siècles. Trois puits permettent d’atteindre la dernière salle où tout le monde se rassemble. Après quelques minutes de visite et de repos, la remontée est effectuée par le même chemin et la sortie à la surface se fait sous un ciel couvert et dans le froid. Un panache de vapeur sort du trou en raison de la différence de température entre la cavité, qui reste constante à environ 14°C, et l’extérieur qui s’approche de 0°C.

Des souvenirs pleins la tête, les huit étudiantes redescendent vers les véhicules en échangeant leurs impressions et en se renseignant déjà sur les prochaines sorties organisées par les topi pinnuti.

 

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Mardi 30 janvier 2001

Spéléo, explo, aven de l’Avaloir – Barbaggio

François, Jean-Claude 

Y-a du gaz !

Profitant d’une journée sans travail pour les fonctionnaires ;-) , décidée par les organisations professionnelles, François et Jean-Claude ont décidé de rendre visite à l’aven de l’Avaloir pour prendre quelques photos de concrétions et gratter un peu le siphon de sable terminal. François équipe le premier puits et Jean-Claude s’occupera du second. Celui-ci s’engage dans le boyau de la râpe à bois et commence à ressentir une certaine appréhension et oppression qu’il met sur le compte de l’étroitesse de ce passage toujours redouté. Il avance de 2 m et s’arrête pour reprendre sa respiration. Encore 2 m et de nouveau un arrêt pour gonfler ses poumons. Décidément, on se fait vieux ! Maintenant, il faut de toute façon aller au bout car un retour en reculant serait problématique avec tout l’équipement. Rétablissement au bout du boyau et pose d’une plaquette en haut du puits de 5 m. Alors que l’éclairage fonctionnait bien jusque là, la flamme s’éteint sans arrêt. Ceci met la puce à l’oreille de François qui attend au début du boyau. Il émet alors l’idée d’une présence de CO2 et insiste fermement pour que Jean-Claude fasse demi-tour. Celui-ci n’insiste pas et préfère enlever son équipement en haut du P5 afin d’accélérer son retour et l’accroche à la corde d’équipement que François tire vers lui. Ainsi allégé, le retour se fait plus rapidement et les deux spéléos se retrouvent en surface plus tôt que prévu.

La présence de CO2 pourrait s’expliquer par les quelques jours de pluie qui ont précédé cette journée et qui auraient favorisé la production de gaz carbonique d’origine organique, celui ci s’infiltrant ensuite dans les fissures du sol. Il serait intéressant de revenir, dans les mêmes conditions, mais avec un appareil de mesure de CO2, afin de vérifier cette hypothèse.

On aimerait avoir plus souvent la sensation de gaz dans les trous corses, mais le bon, celui que l’on ressent en haut des grands puits ! 

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Dimanche 4 février 2001

Spéléo, initiation équipe médicale héliportée du SAMU de Haute-Corse, falaise de Francardu – gouffre I Luminelli – Omessa et Mérusaglia –

Encadrants : Dume, Jean-Noël, François, Olivier, Jean-Claude, Jean-Baptiste, Francis, Philippe

Initiés : Xavier, médecin SAMU 2B ; Jean-Louis, directeur SAMU 2B ; Daniel, Médecin Chef SDISS 2B ; Xavier, médecin SAMU 2B ; Dominique, médecin Sapeur Pompier 2B ; et Michèle 

La journée n’a posé aucun problème, tous étaient déjà habitués aux maniements de cordes et de descentes en rappel. Il était important d’initier à la spéléo ceux qui, éventuellement, interviendraient en cas de secours spéléo.

La sortie a fait l’objet d’un article sur Corse Hebdo

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Samedi 17 février 2001

Spéléo, découverte du milieu souterrain, grotte de Butrone et rivière souterraine de Pietratenna – Siscu –

Encadrants : Jean-Noël, Olivier, Jean-Claude, Michäel, Jean-Baptiste

Initiés : Caroline, Julie, Jérémie, Lénaïc, Julie, Élodie et Perrine, Emmanuelle, Angélique

 

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Dimanche 18 février 2001

Spéléo, Prospection du Monte Pedani – Mérusaglia –

Jean-Claude, Noël 

Beaucoup de calcaire et de dolomie sur cette zone qui donne parfois une impression de paysage comme à « Montpellier le Vieux », mais pas de cavité. Pas beaucoup d’indices non plus. Quelques décrochements de terrain et un abri sous roche de petite taille. Les pierriers alternent avec des zones très accidentées. Par contre, il reste de grandes surfaces calcaires à prospecter autour du Monte Pedani, comme le montre la carte géologique. Sur le retour nous allons vérifier une info de Noël concernant une grotte signalée au hameau de Grate sur la commune de Valle di Rostino. Nous allons jusqu’au bout du bourg sans rencontrer âme qui vive. Après avoir fait demi-tour, nous croisons une « express » et nous faisons part de notre recherche auprès des occupants. Ce faisant, ils avisent l’étiquette « à vendre » sur la vitre arrière du Lada et nous invitent à boire un café. La grotte correspond d’après eux à un abri sous roche en contre bas du village où des prisonniers avaient été cachés durant la dernière guerre, mais elle serait profonde de 2 à 3 m. La conversation se détourne de nouveau sur le Lada et c’est ainsi que Jean-Claude vendit son 4x4. Quelle aventure ! 

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Samedi 24 février 2001

Spéléo, prospection, Grotte de Butrone et rivière souterraine de Pietratenna – Sisco –

Jean-Noël, Jean-Claude, Noël,  

Le vent s’est levé sur le Cap Corse et il souffle fort et frisquet dans la vallée de Siscu. Après deux bons cafés chez Jeannot, direction les terrasses de Butrone. Faisant suite aux incendies, la zone est malheureusement bien dégagée et lors de la sortie initiation du week-end dernier, nous avions repéré quelques départs. Bien avant d’arriver au ruisseau de Pietratenna, on oblique à droite pour ratisser la zone. Une première bergerie, un superbe mur en pierres sèches bien conservé, sous une avancée de la falaise. À l’intérieur, contre la paroi de la falaise, un mur… à quoi pouvait-il servir ? si ce n’est à obstruer un départ de cavité ! Surtout qu’au-dessus une coulée de calcite provenant d’un orifice de 20 cm de diamètre, situé à 2,50 m de haut nous confortait dans cette hypothèse. En dix minutes, ce mur qui n’avait pas bougé depuis au moins 200 ans fut transformé en tas de pierres. Derrière… rien ! Une explication possible, il avait été construit pour servir de plan de travail pour poser les cruches que l’on devait remplir à une ancienne source. Envolé notre espoir de cavité. Respectueux du site, nous nous mîmes au travail et en un quart d’heure le mur fut reconstruit comme à l’origine (enfin presque, mais ne craignez rien, quand on connaît les talents de constructeur de Noël).

La suite ne fut que découverte en découverte, Noël grattait de partout comme un lapin de garenne en rut à la recherche du terrier de sa dulcinée. Ici une fente obturée de quelques pierres plates livre bientôt un boyau de 30 cm de large par 60 de haut et 1 m de long, derrière cela s’élargit mais il n’y aura que ce freluquet de Jean-Claude qui passera et cassera de l’intérieur ce qui autorisera les deux autres gratteux à pénétrer. Cela semble continuer mais le passage est barré par un gros bloc, on disserte sur le pistolet à cartouches Hilti et on laisse notre « Trou du Pirate » pour une autre fois. Puis un autre boyau s’ouvre quelques dizaines de mètres plus loin, beaucoup de terre à déblayer, une entrée étroite triangulaire, Noël et Jean-Claude se mettent à gratter.

La bergerie de Butrone n’est pas loin, Jean-Noël part allumer le feu – ce qui sera un peu long compte tenu du vent… - et nettoyer l’ancienne aire de battage qui sert de bivouac. Une demi-heure après, nos lapins reviennent enthousiasmés, le boyau s’enfile dans les entrailles de la terre en pente sur une vingtaine de mètres. Ils ont laissé le pied de biche au fond, il reste à topographier et tenter de poursuivre. Feu d’enfer, les réserves de bois ne manquent pas, pierrade de migliacci, pizza, arrosée de vin d’Australie… Noël repart en prospection tandis que le reste de l’équipe relèvent la topo de surface de l’entrée jusqu’aux pertes. Le Lasermètre est très précis mais cela s’avère difficile de viser au-delà de dix mètres en plein jour, par contre, on le verra plus tard, sous terre c’est super rapide. En poussant un peu plus loin de ce qu’on appelait la perte principale, on tombe sur le cours principal du ruisseau de Pietratenna et près de celui-ci (à environ une dizaine de mètres en rive gauche orographique), un puits de 1 m de diamètre et 3 m de profondeur et au fond coule une rivière ! Voilà la perte principale, le ruisseau n’est pas loin, l’eau s’infiltre entre des blocs et traverse la base de ce puits. On se précipite chercher les éclairages et dix minutes après on descend le puits en désescalade. Au fond une petite salle, le ruisseau sort des blocs puis disparaît dans une trémie caillouteuse. La salle se prolonge sur 3 m par un boyau sec et étroit. Il faudra faire une jonction au son. Après report de la topo de surface, nous sommes bien au départ du réseau actif qui mène au « trou de serrure ». Tellement excités par ce puits on en a oublié le matos topo, il faudra revenir pour mesurer le boyau.

On part retrouver Noël qui a encore mis un nouveau départ à jour, U Lumbriculu 2, mais il y des mètres cubes de terre à sortir… En attendant topographie du boyau de U Lumbriculu 1 (il y avait des lombrics à l’entrée, dans la terre meuble). Après le pied de biche, le fond queute sur resserrement impénétrable, on a quand même 26 m de développement et une profondeur de 9 m. La sortie est un peu physique, la pente est très glissante… On laisse U Lumbriculu 2 pour une autre sortie, il se fait tard. Belle sortie arrosée chez Jeannot. 

 

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Samedi 3 mars 2001

Spéléo, initiation aux techniques de la spéléologie alpine, Aven de Razzu Biancu – Venacu –

Initiés : Denis, Caroline, Olivier, Sandrine, Céline, Orianne, Éric et Nathalie

Perfectionnement : Jean-François, Michaël

Encadrants : Jean-Noël, Olivier, Jean-Claude, Jean-Baptiste, Noël 

Opération tout en un, initiation aux techniques de spéléologie alpine directement dans une cavité. C’est faisable mais avec un groupe moins important.

Il avait bien plu les jours précédents, le sentier ressemblait à un ruisseau. Beaucoup de vent, on mange dans la vieille bergerie qui se trouve 500 m après l’accès à l’aven. Le feu aura beaucoup de mal à prendre et nous enfumera très vite. Malgré le vent, on émigrera dehors et Jean-Baptiste nous concoctera une superbe pierrade. Bien rassasiés, direction le trou. Circuit classique : P12 entrée, boîte aux lettres, remonté du P18, visite de la partie supérieure, descente du P18 et retour par le colimaçon et le P12 d’entrée. Boîte aux lettres qui avalera toutes nos débutantes sans problèmes, enfin presque toutes car Nathalie souffrira pas mal, une grosse poussée d’angoisse, ce qui obligera Noël et Jean-Baptiste à la raccompagner vers la sortie. Le passage de l’étroiture du pilier sera épique et la remontée du P12 d’entrée très, très lente. Soutenue par Noël en haut et Jean-Noël en bas, qui ressortait déjà, centimètres par centimètres elle s’en sortit et promit qu’on ne la reverrait jamais plus… Pendant ce temps le reste du groupe remontait les cheminées. Au retour, installation d’une poulie bloqueur avec la corde de secours au P12 de sortie pour aider certaines nanas. Tout le monde fut enchanté de la sortie.

 

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Samedi 10 mars 2001

Spéléo, visite de cavité, Cast.5 – Oletta –

Jean-Noël, Michaël 

Une journée d’initiation pour Michaël qui ira équiper Cast.5 comme un grand. Visite du P13 que l’on avait un peu oublié. Pas de concrétions, une suite de trémie, nous sommes en pleine zone d’effondrement. Remontée tranquille, on a oublié la dèv. Puis la faille égyptienne, la vire qui impressionnera un peu notre débutant, avec des grandes jambes ce n’est pas évident. Et enfin le bijou, la salle blanche. Malheureusement de moins en moins blanche, même si ce trou est peu visité, les concrétions se ternissent. Et là au milieu des fistuleuses, trois rhinolophes en plein sommeil. De quoi ramener un superbe cliché ! Michaël, toujours plein d’espoir, commence à gratter le fond, en dessous de la molaire, pourquoi pas, il y a pas mal de cailloux à déplacer… La totale pour Michaël qui déséquipera et souffrira un peu à la dernière dèv… ça ne se passe pas comme un fractio ! Encore un peu d’exercice et ça rentrera. Sortie au soleil, bonne journée. 

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Samedi 17 mars 2001

Spéléo, sortie rétro, visite de cavité, Grotte A Sapara et Grotte A Leccia Torta – Castiglione

Jean-Noël, Jean-Claude, Michaël, Philippe, Lenaïc, Denis, Eric, Manu, Carine, Sandrine et en guest-star Roger 

La grotte de Sapara fait l’objet d’un arrêté biotope qui en interdit l’accès pour protéger les chauves-souris qui peuvent hiberner en grand nombre dans la cavité. Une reconnaissance révèle que seulement trois rhinolophes sont présents. La visite est donc possible en passant loin des chauves-souris.

Hormis Philippe, qui connaissait déjà la grotte, tous les autres habitués de la spéléo corse sont surpris par les dimensions et les grands volumes de cette cavité. Rares sont les grottes corses qui présentent ainsi les caractéristiques typiques des réseaux karstiques : conduites forcées, galeries en trou de serrure, petit lac, tout y est. Il y a de quoi initier quelques génération de spéléos en herbe.

Il faudra revenir visiter le petit lac en équipement de plongée, car il y a peut-être un siphon avec la rivière ? Michaël tentera bien une explo en slip, mais l’eau est froide et troublée, les étudiantes aussi d’ailleurs à la vue de cet apollon sorti de la bouche de l’enfer… ; un curieux phénomène dans la galerie annexe de la grande salle : presque au fond, une laisse d’eau de 2x2 m où l’on peut observer une arrivée d’eau par le fond, une résurgence de la rivière ? dans cette même galerie, on observe bien au plafond le joint de strate entre le schiste et le calcaire ; quelques concrétions dans la grande salle ; une cheminée remontante dans une cloche du plafond de la grande salle, l’escalade nécessitera du matériel, à revoir….

Dehors, le temps est maussade, Roger qui a rechigné à crapahuter à quatre pattes pour franchir la porte d’entrée, nous attend auprès d’un feu d’enfer qui accueillera force grillades, encore un bon moment. Michaël fera une petite prospection au-dessus de la grotte mais rentrera bredouille.

Une visite au village de Castiglioni qui se trouve au-dessus pour retrouver la grotte de la faille de Castiglioni, connu des très anciens du club et archivée. Plus tard, on s’apercevra qu’elle avait été publiée dans le Rémy, sous le nom de A Leccia Torta. Stationnement à l’entrée du village et en combi, on commence à déambuler à la recherche de renseignements, trois extraterrestres en combinaisons bariolées et recouverts de KWay, voire de sac plastique – il pleut dru -, mais le temps maussade a incité les habitants à rester cloîtrés chez eux. On tombe sur un groupe de chasseurs qui nous indique la zone à prospecter : en contrebas de la route à l’entrée du village, juste en dessous de nos voitures. C’est une zone d’anciens jardins envahis par les ronces, au bout de vingt minutes Philippe a trouvé. Entrée à mi-hauteur de la pente, 1,50x1 m, galerie horizontale sur une dizaine de mètres, un ressaut de 5 m remontant, un peu étroit et on débouche dans une grande faille d’une quinzaine de mètres de haut sur une vingtaine de mètres de long. Jean-Claude équipe sur AN et un puits de 8 m contre paroi s’offre à nous. Toute l’équipe descendra, ce sera un peu serré au fond, car la faille queute sur un plancher stalagmitique. En bout de faille, une remontée glissante sur de concrétions couleur brun-foncé, - on a un doute car la rumeur dit que les toilettes du village se déverseraient directement dans les nombreuses failles qui sont présentes dans le sous-sol… -, Michaël est rapidement au premier palier, de là il retrouve une très vieille corde, qui doit dater de la visite des topis en … ? ou bien de Rémy ! (mais sur la topo retrouvée dans le Rémy, la faille n’apparaît pas, il n’aurait pas franchi le ressaut étroit ?) et par une désescalade on le voit ressortir par la chatière étroite du fond de faille. On reviendra pour la topo et un rééquipement. 

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Vendredi 23, samedi 24 et dimanche 25 mars 2001

Spéléo, exercice secours Spéléo Secours Français, Gouffre Sébastien Risterucci – Ghisoni –

Jean-François, Michèle, Dume, Jean-Noël, François, Francis, Philippe, Noël

Olivier, Michaël à partir du samedi matin 

Samedi : Équipement en technique balancier de la galerie du musée jusqu’au fond. Le trou est ainsi équipé en totalité pour un éventuel secours. François fera la victime et sera remonté sans gros problème jusqu’au musée. Un ou deux équipiers en plus auraient permis une progression continue.

Dimanche : positionnement au GPS de Ghisoni 2 et 3. Carrelage de l’évier de la cabane.

 

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Samedi 31 mars 2001

Spéléo, topographie, initiation GPS, Grotte A Sapara – Castiglione

Jean-Yves, Jean-Noël, Anita, Jean-Claude, Michaël, Pierre 

Jean-Yves et Anita sont déjà sur place quand on arrive et on déjà fait le tour du propriétaire. Équipement, visite au lac dont le niveau a monté d’au moins 10 cm depuis la dernière visite. En tenue de plongée avec masque et tuba, Michaël part pour découvrir « Le secret du lac souterrain de Sapara », à l’aplomb de la paroi opposée, la profondeur est d’environ 1,50 m, mais sa progression sera vite stoppée, il n’y voit absolument rien, le fait de marcher sur le fond a soulevé des nuages de sédiments. Il a beau chercher, pas de suite sous la paroi. L’infiltration doit se faire par le sol, à partir de la rivière, comme on l’avait observé la première fois dans la galerie de la grotte.

C’est parti pour la topo, un vrai labyrinthe. On explore les moindres recoins, dans un coin une petite faille descend à –2 m. L’accès au trou au centre d’une cloche en plafond, vu lors de la dernière visite, a pu être approché en shuntant l’escalade par un boyau démarrant à l’extérieur de la cloche. Malheureusement, aucune suite n’est découverte.

Dans la galerie annexe, le niveau de l’eau a bien monté, la laisse d’eau s’est transformée en petit lac, on ne peut plus passer, à moins de bien se tremper. Cela doit correspondre au niveau du lac et au débit de la rivière.

Grillades au soleil et initiation au GPS par Jean-Claude pour les plus courageux, les autres somnolent… On retourne terminer la topo labyrinthique et il ne reste plus qu’à aller s’asseoir devant l’ordinateur.

 

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Samedi 7 avril 2001

Spéléo, prospection, Monte Canarincu – Bastia –

Dume, Olivier, Jean-Claude 

Temps pourri avec vent, giboulées et quelques timides éclaircies. Visite de la faille repérée par Dume. Celle-ci, 40 m de long sur 3 m de large, s’ouvre à ciel ouvert dans du métagabbros à filon de roches acides, « leptynites », dixit la carte géologique du coin ! Deux départs entre blocs rocheux instables queutent au bout de quelques mètres, mais la nature du terrain laisse peu d’espoir de continuation. Grillades à l’abri dans un cagil, puis visite de la source du Figuier, au pied de la couche de calcaire et cipolin de Canarinco, toujours aussi impressionnante avec son débit estimé à 10 l/s. La faille qui s’ouvre derrière la source est visitée jusqu’au bout cette fois-ci (lors de la première visite, il y avait des restes de charogne !). Malheureusement, elle est rétrécie sévèrement par deux coulées de calcite qui nécessiteront du matériel de désob ou une caméra d’exploration pour voir la suite.

 

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Samedi 7 avril 2001

Canyon de Vadone

Alain, Stéphanie, Catherine, Thierry, Alain, Jacques, Karine, Philippe 

Le premier canyon de l’année pour la plupart d’entre nous. Un gros morceau pour un début de saison puisque l’intégrale était programmée. Cependant, l’importance du débit et l’hétérogénéité du niveau technique de notre petit groupe nous a obligé à shunter le dernier quart du parcours par le maquis, rive droite. Une équipée épique qui s’est terminée à la nuit tombante ! Mais que de souvenirs à raconter...

 

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Dimanche 8 avril 2001

Spéléo, prospection, Monte Santu - Sari-Solenzara –

Noël 

La couche calcaire qui compose le Monte Santu paraît intéressante par sa qualité, mais le massif est très fragmenté et de nombreux blocs sont instables. L’épaisseur de la couche qui ne varie que de 5 à 15 mètres de hauteur, est posée sur un sol granitique et ne permet probablement pas de développements très profonds. La pêche à la cavité n’a pas été miraculeuse ; je n’ai pu ramener dans mes filets que ce petit aven et cette petite grotte (voir les croquis). La grotte s’ouvre aux dépens d’une faille, son sol est pavé. Elle servait vraisemblablement d’abri aux bergers de la région. Le P7 part entre des blocs. Le « méandre » du fond se dirige vers l’avant de la falaise situé à cinq mètres environ. On aperçoit la lumière du jour.

Il reste le cas de la grotte principale du Monte Santu, qui, même si nous entamions des travaux de désobstruction ne donnerait pas grand chose, étant donné la faible épaisseur du calcaire.

Faune rencontrée : 1 petit rhinolophe.

Noël 

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Samedi 14 avril 2001

Extra, rangement, aménagement du local – Bastia –

Michèle, Dume, Jean-Noël, Jean-Claude, Philippe 

La journée était prévue au programme comme journée de formation à l’auto secours à la Calanca di u Boia. Mais le temps, lamentable, vent, pluie… nous a fait changer d’objectif. Nous passerons la journée à faire un grand ménage dans le local. Tout ce qui était entreposé dans celui-ci, dans l’espoir d’une quelconque utilité, est trié. De nombreux « ça peut servir » finissent à la poubelle. Un coin bar est aménagé et le panneau matériel canyon terminé. La petite chaîne Hi-Fi, don d’Eric Martin, notre ami Tintin exilé sur le continent, est installée. L’aspect du local est plus clair et nous gagnons de la place pour accueillir un peu mieux les topi et topinettes.

 

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Mardi 24 avril 2001

Spéléo, visite, grotte de Santa Catalina – Siscu -

François F et Christophe du club « Thalès Spéléo », Lisa et Hugo.

 

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Vendredi 27 avril 2001

Spéléo, visite, Cast.1 – Oletta –

François F et Christophe du club « Thalès Spéléo »

Le matin, équipement laissé en place pour l’initiation spéléo du week-end.

Spéléo, visite, aven du sémaphore – Brando –

François F et Christophe du club « Thalès Spéléo » + Lisa (8 ans)

L’après-midi. 

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Samedi 28 avril 2001

Spéléo, initiation aux techniques de la spéléologie alpine, Falaise de Francardu – Omessa –

Initiés : Alice (13ans), Lydie, Frédérique Co., Frédérique Cr., Thibault, Benoît, Jean-Louis

Perfectionnement : Michèle

Encadrants : Dume, Olivier, Jean-Claude, Noël, Philippe 

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Dimanche 29 avril 2001

Spéléo, mise en application en cavité, Cast.1 – Oletta –

Participants : les mêmes sans Benoît 

Nous en avons également profité pour équiper la descente de la vire de la salle de la Chèvre, ce qui permet de réaliser un circuit de visite plus rapide et d’avoir un super point de vue sur la salle.

 

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Mardi 1er mai 2001

Spéléo, prospection, secteur de Serrigio – Oletta –

Jean-Noël, Dume, Jean-Claude, Michaël, Olivier et sa maman 

Ce n’est pas parce que c’est le 1er mai, qu’on ne va rien faire, il y a du boulot en prospection ! Jean-Claude, ayant su par Olivier, le fils du propriétaire du camping de l’Aliso, qu’il y avait un trou sur les hauteurs, nous voilà partis. Accompagnés par nos « indics », Olivier et sa maman, nous montons à l’aplomb du camping, il suffit de grimper vers le sommet de la colline, en restant à gauche de la combe. La cavité s’ouvre à une dizaine de mètres du sommet. Orifice de 1x0,80 m, il ferait au moins une trentaine de mètres, on n’entendrait plus les cailloux tomber. Jean-Claude se faufile, suivi de Jean-Noël, il faut se rendre à l’évidence, profondeur 5 m, une faille qui remonte d’un côté, obstruée par de la calcite et de l’autre côté, on débouche dans une salle de 4 m de diamètre, constituée après effondrements de blocs et qui présente la particularité sur un côté, d’être très richement concrétionnée. Deux grosses stalagmites, avec des petites cupules en leur extrémité. Ce sera Serrigio.1 (nom du plateau). On fait la topo dans la foulée et retour en surface pour poursuivre la prospection.

Deux autres cavités sur le plateau. Une, un fond de micro-doline d’effondrement avec deux entrées à désober, l’autre, une faille très étroite en bordure de plateau où les cailloux tombent sur quelques mètres. On reviendra. On file vers Cast.2, car nos amis du camping ne la connaissent pas. On en profite pour ratisser large, mais rien de neuf. Quelques trouvailles après Cast.2 : un petit départ prés de Cast.16, un autre entre Cast.2 et Cast.6 (Cast.17). Relevé des coordonnées GPS. Tous se retrouvent à l’entrée de Cast.1. Nos amis du camping nous quittent, pique-nique, grillade… Dume et Michaël vont gratter Cast.17 tandis que Jean-Claude et Jean-Noël retournent creuser dans la microdoline, ce sera Serrigio.2. Mais beaucoup de terre, il faudra revenir. Deux heures plus tard, l’autre équipe nous rejoint, ils ont un peu progressé mais c’est étroit.

À revoir, car il y a un certain espoir. 

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Samedi 5 et dimanche 6 mai 2001

Spéléo, aménagement et visite, Gouffre Sébastien Risterucci – Ghisoni –

Michel, Michèle, Dume, Jean-Noël, Jean-Claude, Noël, Jean-Baptiste, Thibault, Hubert, Lydie et Jean-Baptiste, Christian (le samedi) 

Le samedi, deux 4x4 pour monter à six spéléo et quelques centaines de kilos de matériel, cela va être juste. On va se serrer, le Vitara de Jean-Claude va peiner un peu et il regrettera le bon vieux Lada. Déchargement du matériel, sable, gravier, outils, etc. ; fort heureusement Noël avec Christian, les chaises et les bancs. En trois allers et retours, le chantier est prêt. Mise en jambes – apéro -, repas copieux et on s’attelle au mur de soutènement de l’évier, après avoir mis en place la bâche apportée par Dume. Bien nous en a pris car les averses se succèderont. Pendant que les joyeux bâtisseurs s’activent, Thibaut nous tronçonne au moins deux stères de châtaigniers, Jean-Baptiste et Jean-Noël s’attellent à la chape et au carrelage devant la cheminée, Jean-Noël nettoiera le sentier d’accès des ronces envahissantes, rajoutera quelques cailloux au passage es rivières. Puis arrive la famille Périgot et Michèle, ils ont planté la tente en bordure du sentier. Le mur est superbe. Christian doit rentrer sur Travo. C’est à nouveau l’heure de l’apéro, suivi d’une plantureuse soupe concoctée par Michèle. Quelques libations œnologiques plus tard, il est l’heure de se coucher.

Le dimanche, huit heures pétantes, merci qui ? Noël nous quitte vers 9 h, pour être à Porto-Vecchio à 9 h 30, il descend à pied… Dume et Jean-Noël resteront à la casetta pour finir l’aménagement intérieur, coffre de rangement pour la vaisselle qui servira également de plan de travail, étagère à chaussures, porte-manteaux en fer-à-cheval fabriqués par Noël. Pendant ce temps Jean-Claude, Michel le Belge (1er trou en Corse), Thibault (2ème sortie spéléo), Jean-Baptiste et Michèle iront faire le trou jusqu’en bas du P51, que Michèle ne connaissait pas. Ils ressortent vers 15 h. On mange… Départ de Jean-Noël, Jean-Baptiste et Thibault vers 17 h. Le reste de l’équipe finira de manger, rangera et quittera la casetta vers 19 h. Les travaux ont bien avancé ! La prochaine fois, on s’attaquera à la cheminée, à la terrasse et au dallage… 

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Samedi 12 mai 2001

Spéléo, visite, photos, Cast.1&3 – Oletta –

Michel, Jean-Noël 

Pas de projet spéléo, un coup de téléphone à notre ami belge, qui ne connaît pas le site de Castiglione et la sortie est organisée. Cela permettra en plus d’enrichir l’iconographie des topos du club. Beau soleil pour s’équiper, pas trop chaud. Équipement de Cast.1 par Jean-Noël, Michel servira de modèle photo et toute la cavité est visitée. Remontée vers 14 h, grillade et en avant pour Cast.3, où l’on fera la traversée, P17/salle concrétionnée (température 13-12°, pas de rhinos)/zone de fouilles (où tout a été rebouché)/remontée par Cast.3G (température de la mezzanine 15-14°, pas de rhinos). Pas de photos car la batterie est vide, il faudra revenir… Sortie 17 h, Michel a l’air très content. 

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Samedi 19 mai 2001

Spéléo, rééquipement secours, I Luminelli – Merusaglia –

Jean-Noël, Francis, Noël 

Ce matin-là, Francis avait une demi-heure de retard, se disant que Noël serait en retard comme d’habitude, mais Noël se disant que… n’était toujours pas parti de Travo, quand nous avons quitté Bastia… À 11 h, nous étions au parking et après vingt minutes d’attente, on laisse le matériel sous la voiture et en avant vers la crête. Surprise, dès les premiers mètres, on aperçoit des marques jaunes que l’on suivra jusqu’à quelques mètres du trou. Elles se poursuivent ensuite vers la crête. Cela doit faire partie d’une réhabilitation d’anciens sentiers. Le repérage est simplifié et on a l’impression de grimper plus vite… impression, car avec matos perso, kits d’équipement et perfo, on n’a pas eu froid. Arrivé sur la crête, on entend le vrombissement de la moto de Noël.

Arrivés au bord du trou, Jean-Noël descend équiper jusqu’en haut du P11. Remontée et casse-croûte au soleil, Noël vient d’arriver, il a pris le temps de rajouter quelques cairns. Un bon vin de Gaillac plus tard, ce qui a mis Francis aux anges, le trio s’enfile dans le trou. Au passage, on commence à repérer les emplacements pour les équipements secours. Noël équipe P11 et toboggan et fera justement remarquer que ce P11 craint un peu ; départ inconfortable et risque de chutes de pierres. Il faudra le rééquiper avant l’exercice.

On s’installe en haut du dernier P8 où Francis, après avoir cassé quelques rochers instables et gênants, installera un balancier. Puis rééquipement de la MC du toboggan, plus haute et plus éloignée du passage. Noël descendra dans le puits « à rosé » mettre en place la surprise pour le secours. Après deux heures de perfo, on remonte. En réfléchissant à la sortie de la civière dans le dernier puits de sortie, on en vient à penser qu’en élargissant un peu le haut de la faille, cela passerait avec balancier et reprise par palan. D’autant plus qu’un très gros caillou bouge. Quelques coups de perfo et pas mal de coups de marteau à spit l’ébranlent mais malgré l’acharnement de chacun des membres du trio, il ne vient pas. Il manque massette et pied-de-biche. Il se fait tard, il vaut mieux remettre à la prochaine fois.

Il reste encore de la topo à faire… 

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Dimanche 20 mai 2001

Spéléo, prospection, explo, crête de Caporalino – Omessa –

Jean-François, Jean-Claude, Philippe, Sarah et Alice, Etienne 

Notre indicateur, Etienne, nous amène sur une zone située à mi-hauteur entre la RN.193 et la chapelle San Angelo où, selon ses souvenirs de jeunesse, il y aurait une grotte. Une piste nous permet d’atteindre pratiquement la bonne altitude, le reste se fait plus ou moins en courbe de niveau. Belle ballade au début, puis passage plus délicat dans la forêt. La grotte espérée n’est pas retrouvée, ah ! les souvenirs… Petite consolation, une grotte de 8 m de profondeur est découverte en cours de chemin. Celle-ci sera dénommée « La grotte de Toute à l’Heure » lors du retour, elle servira d’abri pour le pique-nique. L’après-midi, nous irons visiter la grotte de Cabanuli, environ 30 m de développement, à topographier, et les grottes qui se situent au-dessus de la carrière de Caporalino et dont une comporte une belle galerie en forme de conduite forcée.

À noter, présence d’un grand rhinolophe dans la salle terminale et le thermomètre laissé par le Groupe Chiroptère Corse indique 16°C. 

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Jeudi 24 mai 2001

Canyon de Valdu Niellu (Frascaghiu)

Alain, Jean-François, Olivier, Catherine, Jean-Claude, Thierry (ITP), Jean-Pierre (ACS) + 3 initiées : Corinne, Béatrice, Laurence.

En raison du temps incertain et certainement peu propice aux canyons encaissés, c’est le canyon de Valdu Niellu qui a été choisi. Départ du pont avec apprentissage de la descente sur corde pour les débutants. Eau assez froide et petite pluie intermittente. Belle séance de jambes en l’air pour Corinne sur… l’avant dernier rappel. Le soleil apparaît enfin en fin de parcours et pique-nique sur l’herbe au milieu des cochons (les vrais !).

 

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Vendredi 25 et Samedi 26 mai 2001

Spéléo, aménagement Casetta – Ghisoni –

Jean-Noël, Noël 

Finalement, on s’est retrouvé à deux pour aller poursuivre les travaux à la casetta. Alors qu’étaient prévus Dume, Roger, Michèle, Jean-François… Deux pour transporter 100 kg de sable, 100 kg de gravier, deux plaques en acier de 10 mm de 40 et 60 kg, sans oublier les outils, l’eau… À midi et demi on était sur le parking, après une petite frayeur car un 4x4 de chasseurs obstruait le chemin au niveau des bergeries – mais on a pu le déplacer sans problèmes. Angoisse devant la porte de la casetta, la clé n’est pas à l’endroit habituel, on finit par la trouver après avoir fureté dans tous les interstices. Les chasseurs sont passés la veille, on le verra sur le cahier de transmission et l’ont placée dans un autre endroit.

Après sept allers et retours, chargés comme des mulets – qu’on aurait bien aimé avoir avec nous -, à 16 h 30 le matériel était sur place ! En premier, manger une bonne assiette de pâtes puis une petite sieste réparatrice de 30 mn et on se lance dans la mise en place des plaques de cheminées. Ô rage ! ô désespoir ! trop grande de 2 cm, si on force, on va casser les briques ou la cornière. Seule solution pour enlever un coin de 2 cm, le scier avec une lame de scie à métaux fort heureusement retrouvée dans les outils. Mais de l’acier de 10, ça ne se laisse pas faire ! Il a fallu au moins 30 mn à Jean-Noël pour en venir à bout. Pendant ce temps, pour s’occuper, Noël commence à décaisser la terrasse, pour préparer le travail pour la prochaine fois. Car ce n’était pas prévu, on était venu pour la cheminée et le dallage du jardin d’hiver. Nouvelle tentative pour la cheminée, il manque un chouïa… Noël propose de mettre le coin de la plaque sur le gaz et quand ce sera rouge, on pourra la tordre. On installe le système et pour s’occuper, on commence à monter quelques pierres du futur mur de la terrasse. Enlever tous les déchets qui traînaient, décaisser le sol, égaliser et continuer le mur ! Un travail cyclopéen. Au bout d’une demi-heure la plaque refusait toujours de rougir, on tente quand même à grands coups de massette de plier un peu le coin. On arrivera à gagner quelques millimètres qui lui permettront de bien s’encastrer.

Retour à l’extérieur, où entre quelques gouttes de pluie, on poursuit la construction de la muraille. 20 h, Jean-Noël va téléphoner à Dume pour avoir des nouvelles de leur éventuelle venue. Mais ce sera négatif, il ne peut assurer le 4x4 qu’à partir de lundi. Peut-être que Michel et Pierrette passeront demain, peut-être… Encore une demi-heure de mur et la nuit tombe. La fraîcheur aussi, c’est l’occasion d’essayer la cheminée. Noël pense que cela devrait marcher sans la grille, directement sur l’âtre, mais 30 mn plus tard il faut se rendre à l’évidence, la casetta est redevenue un fumoir à châtaignes ! Mise en place de la grille et ça ne fume plus, un super tirage. Ça s’arrose, avec un bon cassoulet des familles, cela évitera de mettre le réveil demain matin et couchés à minuit.

Lever tranquille vers 8 h 30, très beau soleil. La tache nous attend, il reste au moins un tiers du mur à élever et notamment la marche. On commence à manquer de pierres, il faut descendre de plus en plus bas pour les trouver. Noël finit par opter pour l’option ciment pour la marche, cela consolidera l’appareillage. Le passage de deux randonneurs nous distrait un peu, pause syndicale, un petit café. 13 h, fin des gros travaux, le mur a de la gueule… Il ne manque plus que la décoration. On opte pour les nains de jardin. Imaginez une bordure de nains de jardin avec des casques spéléos… On y pense pour la prochaine visite. Rangements, Noël monte étanchéifier les fuites du toit. 15 h, on quitte à regrets, mais un peu fourbus et cassés. En descendant, on croisera Henri Renucci, le chasseur, et son fils ; ils sont très heureux de voir les aménagements entrepris – cela fait revivre la casetta -, et sont d’accord pour que l’on essaie de tous se retrouver un jour autour d’une bonne bouffe.

Noël avait également auparavant rencontré le propriétaire des bergeries, qui les mettraient gracieusement à notre disposition, on peut en faire ce que l’on veut. Certes l’endroit est sympa, proches du trou et à 2 mn du parking, une exposition plein est, dégagée, de l’eau, mais les surfaces sont petites, elles sont basses de plafond, il n’y a pas de cheminée. Vu le temps, l’énergie, le matériel, les sous, que l’on a investi dans notre casetta, ce serait dommage de l’abandonner. On peut envisager de rénover une bergerie comme abri secondaire, comme dortoir annexe, on est parti pour un complexe hôtelier, pour accueillir les groupes de spéléos de passage ! !

 

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Dimanche 27 mai 2001

Spéléo, rééquipement secours et visite, I Luminelli – Merusaglia –

Jean-Noël, Francis 

La dernière fois, on était resté un peu sur notre faim, ce caillou nous résistait. Francis et Jean-Noël ne sont pas des hommes à se laisser démonter par un vulgaire caillou, alors direction I Luminelli. Pourtant on était pas en très grande forme, Francis sort de deux jours de crève et Jean-Noël s’est couché à 3 h passée. On retrouve le chemin cairné en jaune, et en vingt minutes nous voilà sur la crête ! 11 h 30, pique-nique à l’ombre au bord de Moro 2, pas de Gaillac cette fois-ci, on tourne à l’eau plate, mais vue la chaleur… Coup de téléphone à nos mamans respectives (c’est la fête des mères) et à midi et demi on est en bas du premier ressaut. À coup de massette, Jean-Noël s’attaque au caillou, il bouge. Un coup de pied-de-biche et dans un énorme vacarme, le voilà en bas ! Un bel espace pour pouvoir passer la civière. Francis se lance ensuite dans l’installation du répartiteur pendant que Jean-Noël fera de nombreux aller et retour en bas du P8 d’entrée pour récupérer le burin, la massette, le foret… Au bout de deux heures, on a un super équipement secours ainsi qu’un équipement progression confortable – une MC de 2 m, un mickey et un plein pot de 9 m ! On déséquipe la vire que l’on conservera pour certaines initiations.

Francis aimerait bien équiper secours le grand puits mais on décide de le laisser pour Jean-Claude & Co. Jean-Noël se lance dans le rééquipement de progression de ce P11, équipement inconfortable, risque de chute de pierres, départ serré, descente sur blocs. Maintenant on progresse à l’horizontale, une MC de 3 m, un tout petit mickey (vraiment tout petit pour éviter tout frottement), une dèv et on retrouve le dernier fractio, après un plein pot d’une dizaine de mètres. Entre temps Francis a fait basculer un méchant bloc en équilibre au milieu du puits. Les copains ne vont pas reconnaître la cavité.

Il reste encore de la topo à faire…

Sortie vers 18 h, une mousse au Carré d’As 

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Samedi 2 et Dimanche 3 juin 2001

Foire de Francardu

Michel, François F, Jean-Claude, Pierre, Jean-Baptiste, Francis, Noël & family, Alain 

Et oui, il faut bien assurer la promotion grand public du club de temps en temps. Et puis cette foire se déroule sur la commune où nous avons notre falaise d’entraînement spéléo, donc échange de bons procédés. Alors, nous voilà foireux pendant deux jours. Mais pour joindre l’utile au désagréable nous en avons profité pour nous entraîner au dégagement d’équipier sur une corde accrochée aux branches d’un arbre et sous les yeux médusés des visiteurs.

Le dimanche, nous avons même monté des gamins, équipés du ouistiti et accrochés comme des kits après la longe, à quelques mètres du sol, puis descente après conversion. Cette opération a eu un franc succès auprès des petits. Prochain rendez-vous : la foire du vin de Luri ! 

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Samedi 9 juin 2001

Spéléo, initiation jeunes, repérages de la grotte de Butrone – Siscu –

Michel, Michèle, Dume, Jean-Claude et Delphine, l’institutrice de Travo 

Reconnaissance de la cavité pour la maîtresse de la classe de CM2 de l’école primaire de Travo. La végétation a déjà repris le dessus depuis notre dernière visite et il a fallu jouer de la machette pour accéder à la grotte. Parcours classique : réseau fossile puis réseau actif. Nous lui épargnons tout de même le trou de serrure et l’étroiture du Kama Sutra ! L’enseignante, impressionnée par la visite et avec un certain scepticisme dans le regard nous a demandés si la cavité est vraiment adaptée pour un groupe d’écoliers de 10 ou 11 ans. Réponse dans le prochain épisode … 

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Dimanche 10 juin 2001

Spéléo secours, exercice au gouffre I Luminelli – Merusaglia -

Jean-François, Michel, Dume, Jean-Noël, François F, Francis, Jean-Claude, Pierre, Jean-Baptiste, Noël, Philippe, Alain, Laurent (notre ami pompier) et dans le rôle de la victime Michèle 

Ce devait être le grand « barnum » avec pompiers, médecins du SAMU, hélicoptères … on s’est retrouvé à 12 spéléo des topi et un pompier. C’est dur de motiver les troupes !

Qu’à cela ne tienne, l’exercice s’est quand même déroulé dans de bonnes conditions. Michèle a bien sûr joué le rôle de la blessée, c’est moins dur pour remonter !

Points positifs : remontée complète de la civière du fond jusqu’à la surface (c’est la moindre des choses diront certains), bon déroulement des différents ateliers. Nous avons aussi testé une nouvelle technique de déviation humaine pour la sortie du trou : une poulie à bille montée sur un répartiteur accroché à la longe de quatre équipiers. Les efforts sont mieux répartis et il est possible d’adapter la position de la poulie pour faciliter la sortie de la civière.

Points négatifs : le traditionnel manque de discipline. Chacun doit jouer son rôle et s’y tenir. La manipulation du blessé est quelques fois brutale, c’est vrai, mais c’est Michèle !

 

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Mercredi 13 juin 2001

Spéléo, initiation jeunes, Grotte de Butrone – Siscu –

Stéphanie, Dume, Jean-Claude, Francis, Noël, Cathy (conseillère pédagogique), Delphine (madame la maîtresse), 16 élèves 

Après moult tracas administratifs, c’est le grand jour pour 16 écoliers de la classe de CM2 de l’école primaire de Travo. Malgré notre récent passage, il a encore fallu utiliser la machette pour faciliter la marche. Le cortège donnait ainsi l’impression d’une expédition à la « Indiana Jones » à la plus grande joie des bambins !

Les élèves sont divisés en deux groupes. Au programme :

- groupe extérieur : repérage cartographique et géographique, identification des plantes environnantes, visite de la perte.

- groupe grotte : visite de la cavité ; formation de la grotte et des concrétions ; la topographie d’une grotte avec prise de longueur, direction, pente, largeur et hauteur ; repérage à l’aide de la topographie ; recherche et détermination de quelques animaux cavernicoles ; prise de la température de l’air et de l’eau.

Les deux groupes ont ensuite permuté. Les craintes de la maîtresse et de la conseillère pédagogique se sont peu à peu dissipées en voyant avec quelles aisances les enfants peuvent évoluer dans ce milieu.

Un projet pédagogique, plus ambitieux, est envisagé pour l’année scolaire 2001/2002.

Cette sortie a fait l’objet d’un article sur Corse Matin. 

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Vendredi 15 juin 2001

Spéléo, sortie photo à Castiglione – Oletta –

Jean-Noël, Roger 

Assuré par son vieux pote, Jean-Noël visitera Cast.7, 8, 11, 13, 14 et l’entrée de Cast.4 afin de poursuivre les relevés photographiques des cavités du site. 

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Samedi 16 juin 2001

Canyon de la Vacca

Michèle, Jean-Claude, Gwenaëlle 

Jean-Claude ne voulait pas faire l’intégrale de pont à pont, mais sans savoir précisément où laisser la voiture ! Malheureusement ce n’est pas le bon virage qui a été choisi. Une tentative de sortie par la forêt a été rapidement réfrénée par les « salopes-pareilles » (salsepareilles) ! Finalement c’est la totale qui sera faite. Mais qu’il est sympa ce canyon !

Beau temps. 

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Lundi 18 juin 2001

Spéléo, sortie photo à Ghisoni – Ghisoni –

Jean-Noël et Amélie, Roger 

Un bon casse-croûte à la casetta, une côte de bœuf à la braise, arrosée au Bourgueil, puis sous un vent frais et une petite pluie, visite de Ghisoni 2 et 3, assuré par Roger. Il faut traiter la charpente de la casetta ! Il y a plein de sciure au sol ! 

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Dimanche 24 juin 2001

Canyon, initiation, la Purcaraccia

Initiés : Magali et Lionel, Christine, Véronique, Dominique, Yannick, Xavier (guide de montagne)

ACS : Sylvie, Pascal

ITP : Michael et Yoann, Jean-Claude, Pierre-Jean (moniteur canyon), Jean-Philippe, Sophie, Caroline. 

Superbe canyon, beaux rappels, toboggans affolants mais peu de sauts. Beaucoup de monde aussi, 16 personnes. Départ voitures 10 h, retour 16 h. Temps magnifique. 

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Samedi 30 juin 2001

Spéléo, sortie photo au trou du Calvaire– Oletta –

Jean-Noël 

Une journée noire : en s’habillant au parking, on s’aperçoit que l’on a oublié le casque – retour à Bastia, une heure de perdue - ; une crevaison sur un rocher qui dépasse, un pneu à changer ; et en plus la vitre avant-gauche se bloque… De quoi hésiter avant de rentrer dans le trou, quand on a la scoumoune, mieux vaut pas insister ! Et le trou, il a fallu le chercher et surtout appeler Jean-Claude sur le portable, pour se faire préciser le chemin, car le maquis est très dense. Après, RAS. 

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Samedi 7 juillet 2001

Spéléo, sortie photo et topo, massif de Castiglione – Oletta –

Dume, Jean-Noël 

Une bonne occasion pour étrenner le 4x4 de Dume sur la piste de Castiglione, le baptême se soldera par une crevaison avec quatre trous sur la roue avant ! Installation au pied du pylône, une chaleur étouffante, on part relever les coordonnées GPS de Cast.10 – la faille étroite (très étroite…), dans le virage -, quelques photos, puis Cast.15 (un trou de renard étroit…), photos, puis Cast.12. Descente vers Cast.3 pour des photos du porche et de la doline. Retour au pylône, il est 11 h, il fait trop chaud pour manger maintenant, on part faire Cast.2, pour se mettre au frais. Pour s’économiser - les spéléos vieillissent aussi -, on décide de s’approcher le plus près possible de l’entrée, à travers le maquis brûlé, mais il a bien repoussé et la visibilité est juste.

Un petit vent se lève et permet de supporter le soleil ardent. Équipement MC puis P8 et séquences photos. Au niveau de la pente inclinée, on commence à apercevoir des petites taches noires au plafond, plein de chauves-souris et au fond de la faille, ce sera une cacophonie de piaillements, il doit y avoir des milliers de copines en haut de la cheminée remontante avant l’escalade E9. On visite jusqu’au fond de la faille et au retour on explore le fond de l’éboulis de la grande salle, Dume est persuadé qu’il y a une suite dans les gros blocs, Jean-Noël en doute… On reviendra que pour ça. Arrêt à la faille au chien, mais l’entrée est toujours trop étroite pour J-N…. Dume prend quelques photos du haut de la faille et on se promet de revenir pour : élargir l’entrée, poser une corde d’assurance pour la descente du P15 de la faille et aller explorer le fond qui nécessite également une assurance.

Retour au soleil mais sous un vent d’enfer. Avant de descendre manger à la rivière, on décide d’aller prendre quelques photos à Cast.6. J-N. est à peine parti, GPS à la main, que Dume le rappelle, le pneu avant droit est à plat, les chicots brûlés ont sévi, on verra plus tard qu’il y a quatre trous ! La suite est un peu stressante, le cric ne monte pas, il manque le tube-levier, on cherche la clé partout, il faut ensuite creuser sous la roue pour pouvoir la changer… on a été à deux doigts d’appeler Jean-Claude à la rescousse. Quarante minutes plus tard, on est à l’abri au bord de la rivière, les photos de Cast.6 sont remises à plus tard, car Dume doit rejoindre Noël à l’Interlacs. Une heure de bar à St Flo, pour réparer la roue et Dume devrait être ce soir à Grotelle.

 

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Dimanche 16 juillet 2001

Canyon, initiation, la Vacca

Initiés : Yannick, Mathilde, Gérard et Grégory.

ACS : Claire

ITP : Jean-Noël, Jean-Claude, Noël 

La météo annonçant des orages, nous optons pour la version courte-courte. Départ et retour du virage en bas du col de Larone. Premier canyon pour Yannick et Grégory dont c’était le 13ème anniversaire. Finalement la météo s’est plantée, superbe soleil tout au long de la descente. Rencontre de deux autres groupes de canyonistes sur le parcours. Personne ne tente le saut de 12 m en raison de la profondeur incertaine de la vasque. Équipement rive gauche avec installation d’une main courante. 

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Vendredi 20, Samedi 21 et Dimanche 22 juillet 2001

Spéléo, aménagement Casetta – Ghisoni –

Dume, Jean-Noël, Marie-Pierre et Noël pour le samedi

Michèle, Marie-Paule et Julien à partir du samedi soir

et Ioni et Chipie 

Finalement, on a tranché, on installera des plaques translucides sur la véranda. Rendez-vous est pris avec Dume vendredi à 15 h, pour aller acheter le matériel. Auparavant, on passe au club préparer le matériel pur aller explorer le P51 le dimanche matin – Dume a quand même pris son matériel au cas où, Noël et Jean-Noël sont partants, surtout que Francis va monter les seconder. Ensuite arrêt chez Obi pour charger les plaques, les clous, rondelles, lames de scie… le 4x4 est déjà rempli. On prévient Noël que l’on quitte Bastia, il est 16 h, rendez-vous en bas de la piste vers 17 h 30. À peine arrivés à Aléria, un appel de la famille Ricoveri – le cheval a du mal à avaler son avoine, ils seront un peu en retard… On fait donc la pause, courses supplémentaires, une mousse. On sera en bas de la piste vers 18 h 30 mais l’équipe ne sera au complet qu’à 19 h ! Quatre passagers et deux chiens et c’est parti pour la séquence « Secousse Orangina ».

Parking et deux allers et retours plus tard, bien facilités par le nettoyage du chemin réalisé par Dume le week-end précédent, le matériel est amené au pied de la Casetta. Nos amis chasseurs sont passés, il y a peu de temps et ont laissé des commentaires élogieux sur nos aménagements. Il est trop tard pour bricoler, on pose simplement les plaques pour voir l’effet produit, super ! Avant de passer aux agapes habituelles, il faut traiter la charpente ; lors du dernier week-end, Dume s’était aperçu que la sciure provenait de galeries creusées par de grosses fourmis noires. Quelques pulvérisations de formicide sur toutes les poutres, on verra le résultat.

C’est l’heure du Casa-OK. Puis grillades, puis soirée musicale d’enfer, Jean-Noël à la guitare, Noël au bidon étanche et Dume au panier à salade, ça déménageait. Un solo de panier à salade sur Bambino, cela n’a jamais été fait. On aurait pu remplacer Patrick (Bruel quoi ! le pauvre avait du décommander son concert la veille, suite à un coup de Libecciu !). Un peu épuisés par ce show et également par l’aquavita, le trio alla se coucher vers 1 h.

Réveil tranquille vers 8 h, un beau soleil, petit déjeuner sur la terrasse puis on se lance dans les travaux. Marie-Pierre et Jean-Noël à la pose des plaques de la véranda, Dume à la construction de la douche et Noël au crépi de la cheminée avec pose de l’emblème du club, une superbe topipinnuti. Après un agréable repas sur la terrasse, les ateliers se poursuivent l’après-midi, en plus on commence à décaisser l’entrée pour préparer le dallage, ramassage de pierres plates qui seront débitées en lauzes. En fin d’après-midi, on prend notre première douche, chaude !

Vers 19 h, arrivée des renforts, Michèle accompagnée de Marie-Paule et Julien qui découvrent émerveillés les lieux. Jean-Noël part prévenir Francis que les travaux ont pris un peu de retard et que l’on ne fera pas de spéléo le lendemain, il préfèrera se réserver pour un week-end futur. Resoirée Cas-OK et nouveau show musical mais le trio est un peu fatigué, la prestation sera écourtée (le bidon étanche a causé quelques hématomes sur les doigts de Noël). Chaude nuit et réveil à 8 h sous un beau soleil. Petit déjeuner et c’est parti pour trois ateliers : Dume et Julien s’attaquent à la réfection du chemin d’accès ; Noël et Jean-Noël à l’opus incertum de la véranda ; Michèle et Marie-Paule nettoient les abords de la terrasse, taillent les houx et préparent le terrain pour quelques fleurs ! Repas sur la terrasse, grillade sur le barbecue d’été (on prévoit de le construire en dur…), brochettes et gambas.

Le Gaillac était délicieux mais il faut reprendre les ateliers… Et dire que certain(e)s pensent qu’on se la coule douce à Ghisoni. Pose d’une tôle alu recouverte de lauze sur le mur de l’évier afin d’éviter les infiltrations. Malgré toute la célérité de nos maçons, les joints de l’opus incertum ne seront terminés qu’à 17 h. On quitte à regrets avec encore plein de projets dans la tête, mais la prochaine fois ce sera pour faire de la spéléo !

 

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Samedi 4 août 2001

Canyon, Ricchiusa – Bocognano –

Marie-France et Jean-François, Jean-Noël, Olivier, Noël, Philippe

Initiés : Benoît, Jean-Etienne 

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Dimanche 5 août 2001

Spéléo, séances photos, Cast.6&3 – Oletta –

Jean-Noël 

Photos de Cast.6 et du réseau gauche de Cast.3. Température mezzanine : 20°C ! Une trentaine de chauve-souris au niveau du miroir de faille et en haut du R3 de la faille aux chiens.

 

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Samedi 11 août 2001

Spéléo, séances photos, Cast.3 – Oletta –

Dume, Jean-Noël 

Photos du réseau droit de Cast.3. Descente du P16, remontée E10 ; un léger courant d’air dans la trémie du haut ; salle concrétionnée ; zone de fouilles Cast.CG puis faille aux chiens ; la faille de la vire et la salle de l’obsidienne et retour par le P16. Nettoyage d’une trémie suspendue dans le boyau d’accès au P16, mais vérifier à la prochaine visite. Le projet de photos à Cast .4 est abandonné, trop tard, Dume part sur Asco. 

 

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Samedi 25 août 2001

Canyon, Viula – Olcani –

Jean-Noël, Jean-Claude, Jean-Philippe, Philippe

Initiés : Magali et Lionel, Victor 

Départ du virage habituel sur la piste du col Saint Jean, le chemin est « passable » sur la première partie mais devient ensuite épineux. Nous arrivons un peu labourés à la rivière. La prochaine fois, nous prendrons le chemin ouvert par les pro du canyoning. Premier canyon pour Victor et première expérience épineuse pour Magali et Lionel qui découvrent ainsi que certains canyons se méritent !

Le niveau d’eau est bas et quelques sauts sont évités. Le rappel de 45 m est fait en duo.

 

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Dimanche 26 août 2001

Canyon de Piscia di Gallo

Initiées : Bénédicte, Lise

ITP : Jean-François, Jean-Claude, Pierre-Jean, Jean-Philippe 

Niveau d’eau moyen et bel éclairage par un soleil à la verticale du canyon. Deux tyroliennes sont déjà en place sur la partie finale mais Pierre-Jean en installe une de plus qui mène directement au départ du rappel de 45 m. L’intérieur du canyon ressemble à une toile d’araignée ! Le dernier rappel est toujours aussi impressionnant. Une vire au débouché rive gauche a été installée pour éviter les frottements des premiers mètres et s’écarter de la cascade. Nous utiliserons l’amarrage habituel et quelques paquets d’eau nous accueillent sur la partie inférieure. Suggestion : un morceau de bâche pourrait être installé en début de saison sur la zone de frottement de la corde, ce qui permettrait de descendre au plus près de la cascade sans risquer l’usure de la corde.

 

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Samedi 1er septembre 2001

Spéléo, Valetto – Casanova – ; Capannuli – Omessa -

Dume, Jean-Noël, Philippe, Alice et Sarah 

À part Philippe, qui n’y était pas retourné depuis des lustres, nous découvrions tous cette grotte. Intéressante pour des initiations à la découverte du monde souterrain, joli porche d’entrée, quelques désescalades glissantes à équiper, une belle salle, une autre plus grande, la salle basse, au plafond très bas – on ne peut progresser qu’allongé -, et une sortie en remontant au milieu de concrétions, certes un peu dégradées, et on ressort par une étroiture à quarante mètres du porche.

Prospection sur le massif au-dessus qui a brûlé récemment. Dans le prolongement de la grotte, direction plein nord, on trouve à quelques mètres de distance trois départs, le premier descend à – 3 m et on aperçoit le puits de descente du second, mais celui-ci est estimé à 5-6 m – et on n’a pas de corde ! -, deux plaquettes sont en tête de puits, donc les anciens sont passés par-là. Un peu plus loin, même situation, un puits de quelques mètres avec deux plaquettes. Puis on ratisse la carrière de chaux qui se trouve au-dessus, Dume explore un décollement de faille de quelques mètres et rien d’autre. On redescend casser la croûte auprès de la voiture.

Direction la grotte de Capannuli, au-dessus de Caporalino, exploré il y a quelques mois, mais la topo restait à faire. En venant de Bastia vers Corte, prendre le chemin juste à droite après la dernière maison de Caporalino (1,5 km du village) et le suivre plein ouest sur 1,2 km (de préférence en 4x4), passer sous la voie ferrée et se garer au col. Franchir la clôture et prendre un vague sentier nord/ouest vers un bosquet d’arbre, le suivre en courbe de niveau sur 500 m (10 à 15 mn), l’entrée se trouve au pied d’un rocher blanc lui-même près de deux chênes sur un replat plus dégagé. Une fois arrivés sur place, après avoir un peu chercher le départ du sentier, on prend les mesures GPS ; surprise, il nous indique que l’on est arrivé sur site ! Jean-Claude et Philippe avaient déjà relevé les coordonnées ! Petite cavité d’une vingtaine de mètres de long avec une étroiture au fond de la première salle. Quelques phénomènes d’érosion intéressants, fin sur colmatage par des sédiments.

Il est trop tard pour aller topographier Rumindella, retour sur Bastia au milieu des incendies.

 

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Dimanche 2 septembre 2001

Spéléo, archéo, paléonto, Castiglione – Oletta - 

Présentation de l’avancement des fouilles de Castiglione par Michelle Salotti et Elizabeth Pereira, à la salle polyvalente de la commune d’Oletta, en présence d’une quarantaine de personnes, du maire et du vice-président de l’Université de Corte. La spéléo était représentée par Jean-Claude et Jean-Noël. Contact pris pour aller enfin visiter le trou qui s’ouvre sur la crête de Teghime au-dessus de Poggio d’Oletta.

 

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Samedi 8 septembre 2001

Spéléo, remise en forme, Calanca di u Boia – Bastia –

Jean-François, Jean-Noël, Dume, François F, Jean-Claude, Jean-Baptiste, Francis 

Reprise de l’entraînement en falaise après l’interruption estivale. Équipement des voies, la grande vire est poursuivie et atteint pratiquement la grande verticale nord. Création d’une nouvelle verticale de 27 m. Une nouvelle voie d’initiation est ajoutée. Mise en application de la technique du dégagement d’équipier en auto-moulinette.

 

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Mardi 11 septembre 2001

Canyon de la Richiusa

Initiés : Marylène, Stéphane, Jean-Jacques, Jean-Claude B, Jérôme, Yann, Bertrand, Cyril

ITP : Jean-Claude, Noël 

Niveau d’eau bas et beau temps avec apparition de quelques nuages en milieu d’après-midi. Sur la partie supérieure de la marche d’approche en rive gauche, nous entendons les cris de joie d’un autre groupe dans le canyon et une demi-heure après notre sortie, un groupe de 20 personnes sortent à leur tour. Pour notre part, nous avons fait notre descente sans rencontrer âme qui vive. C’était le premier canyon pour nos initiés, pompiers de leur métier, et tous ont apprécié le caractère ludique de cette activité et en particulier de ce canyon.

 

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Samedi 15 septembre 2001

Spéléo, prospection, première, explo, topo, grottes San Reginu 1,2,3, massif de Pietralarella – Poggio d'Oletta –

Michèle, Dume, Jean-Noël, Jean-Claude 

Grâce à M. Dominique Leccia, de la mairie d’Oletta, nous allons enfin trouver ces grottes de la crête de Teghime que nous recherchons depuis au moins cinq ans. Rendez-vous 9 h à la mairie d’Oletta, accueil très sympathique des membres du conseil municipal autour d’un café, Dume retrouvera un collègue de la DDE. M. Leccia et deux autres compagnons vont nous servir de guides, nous prenons par la D233 la direction du village de Poggio d’Oletta, que l’on laissera sur la gauche ; 500 m plus loin, prendre la route qui mène aux ruines de Romanacce et 50 m à gauche prendre la piste qui mène sur la crête. 3 km de piste assez raide, quelques virages serrés et on débouche sur le plateau de Pietralarella, au pied du Monte Zuccarello, avec d’anciennes châtaigneraies, des vestiges nombreux d’exploitation pastorale mais le feu a du passer de nombreuses fois. Au détour des fougères, une clairière avec de nombreux 4x4, une battue. On prend un chemin direction Nord et 50 m plus loin obliquer N/O sur 80 m, direction un petit col où nous attend déjà notre guide. Belle entrée de 1,20x1,50 m qui part en biais, un puits de plusieurs mètres, puis M. Leccia nous montre un autre puits situé 15 m en contrebas vers le N/E. Belle bouche de 1,50x2 m qui ouvre sur le vide, plusieurs mètres de plein pot. Des branchages recouvrent l’entrée. Jean-Claude et Dume ont déjà commencé à fureter aux alentours et découvrent trois autres départs, un porche de 2,60x1,70 m dans les fougères à l’Ouest, un départ dans des blocs, au sud du premier puits et un départ de boyau de quelques mètres avant d’arriver à ce premier puits. Comme dit M.Leccia, « Vous en avez pour la journée ! » Bonne prévision.

Repérage au GPS et on retourne aux 4x4 pour s’équiper. Nos guides redescendent sur Oletta et on leur promet de leur faire le compte rendu le soir même. D’après M. Leccia, le lieu-dit s’appelle San Reginu, les trous seront donc décliné d’après cette toponymie. Le premier trouvé, qui deviendra San Reginu 2 (car moins important en développement) est exploré par Jean-Claude et Jean-Noël. Puits de 6 m en pente avec AN sur souches, salle de 5x4 m et fin sur pincement de failles comblées. Trois autres départs de failles rapidement obturées. On est en plein dans des schistes lustrés. Relevés topo et photos, la visite est terminée.

San Reginu 1, la belle bouche verticale. Amarrage assez loin sur An, souches, un fractio sur sangle au bord du puits et c’est parti pour Jean-Noël. Au bout de 3 m, on débouche au sommet d’une belle salle en diaclase d’une dizaine de mètres de long par 2 à 3 m de large. Puits de 9 m et on prend pied sur un cône d’éboulis. 10 m à gauche et cela semble fini mais cela continue au-delà d’un gros bloc, on change de faille, une quinzaine de mètres, cela se resserre puis on oblique à droite dans une nouvelle grande faille, largeur 1 m et hauteur 6 m. La fin est 10 m plus loin après une escalade sur blocs, pincement et trémie. On est en pleine tectonique, que des schistes lustrés et quelques maigres concrétions (en surface aux alentours il y avait bien quelques affleurements de cipolin). Michèle et Jean-Claude arrivent surpris également par les volumes. On repart au pied du puits d’entrée car la faille continuait à l’opposé. Elle prend fin au bout de 15 m et nous revenons en arrière en relevant la topo avec précaution car de nombreux et énormes blocs ont l’air instables ! Poursuite de la topo et l’heure du casse-croûte se fait sentir. À la surface, Dume a réussi à déblayer l’entrée de son trou mais Jean-Claude s’insinue sur quelques mètres et cela pince. Il s’agit d’un décollement de paroi.

Casse-croûte de 14 à 16 h, cela s’arrose ! Les chasseurs rentrent de la battue, on fait un brin de causette. Puis direction San Reginu 3. Beau porche qui débouche dans une grande faille de 1,50 m de large et 6 m de haut. Une désescalade de 2 m et au bout de 10 m on oblique à droite, puis à gauche, puis à gauche, en pente et cela se resserre de plus en plus, on est toujours en pleine tectonique. Dume, toujours curieux, se lance dans une désob au fond de la faille, cela semble continuer sur quelques mètres. Mais il se fait tard, on sort vers 17 h, mesures de surface, déséquipement et retour vers Oletta ? Il n’y a plus personne à la Mairie, mais on les appellera ce soir.

Belle journée de premières, même si l’on est en pleine tectonique avec un pan de schistes lustrés qui a apparemment basculé suivant un plan de clivage NE/SO. Une centaine de mètres de première et de topo, la commune d’Oletta devient la commune la plus riche en cavités répertoriées. Et on ne rêvera plus sur le trou de la crête de Teghime, c’est bien celui que nous avons cherché des heures avec Félicien (relisez les anciens Putaghji).

 

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Jeudi 20 septembre 2001

Spéléo, archéo, paléonto, visite des sites de Castiglione par la Commission Régionale d’Archéologie 

Rendez-vous 8 h au pont de l’Aliso, il y a la fine fleur de la recherche archéo-paléonto-historico… locale et régionale, Michelle Salotti et Elisabeth Pereira, M. le Maire d’Oletta et la spéléo locale représentée par Jean-Noël Dubois. Cette fine fleur est la Commission Régionale d’Archéologie, sollicitée par Michelle pour étudier les demandes de poursuites de fouilles sur le site de Castiglione (Cast.1, 3 & 14). Elle est composée des différents conservateurs régionaux (entre autres M. Cesari) et de différents chercheurs spécialisés dans les disciplines suivantes : paléontologie, archéologie, histoire (romaine, entre autres). Après les présentations d’usage, la caravane se rend sur le site de Castiglione ; arrêt à la bergerie, les 4x4 sont restés au garage (Michelle tenait apparemment beaucoup à ce que la CRA découvre le site à pied…). On monte tranquille… jusqu’au pylône, écoutant les explications de Michelle sur l’historique des fouilles – remercions-la encore vivement de rappeler à chaque fois le rôle important des spéléos locaux dans la découverte des cavités et dans la logistique des fouilles ; « sans eux… ». Arrêt pour explication au bord de Cast.1, la vue du P7 en effraie quelques-uns uns ! Puis descente vers Cast.3, visite de la doline où Elisabeth nous fait le bilan de toutes les découvertes de Cast.3, impressionnant ! Puis descente dans la salle d’entrée, coup d’œil dans le boyau de droite, jusqu’au départ du réseau sous le porche. Nos savants n’iront pas plus loin. Michelle propose de poursuivre la fouille de la salle d’entrée afin d’arriver au niveau inférieur (« la jonction sous le porche »), où se trouve le foyer moyenâgeux, mais des réticences s’élèvent de la docte assemblée, cela leur semble trop risqué, le mur qui ferme la cavité et sert d’escalier est trop instable et le montant des travaux serait trop élevé. Par contre vu la richesse du site, ils proposent de fouiller dans le boyau droit qui est plus stable. Michelle aurait bien aimé avoir un accord pour ouvrir en surface la grande faille et installer un monte-charge (sic) pour accéder facilement au fond de la cavité. Cela heurte un peu notre sensibilité spéléologique mais pour la science… Il est presque 11 h, on espère que M. Rossi nous a concocté un petit apéro, mais on ne le trouvera pas à sa cave, il est parti dans les vignes, tragique oubli ! Direction Saint-Florent où cette matinée d’étude se terminera autour d’une bonne table. L’après-midi, nos têtes chenues partent visiter le site d’Aléria.

 

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Samedi 22 et Dimanche 23 septembre 2001

Fête du Sport, place St Nicolas – Bastia -

Michel, Michèle, Dume, Jean-Noël, François, Maxime et Jean-Claude, Pierre, Noël, Philippe, Alain et quelques topis de passage. 

 

Photos

 

Rendez-vous habituel et annuel des associations sportives de la région, la fête du sport, organisée par la Direction Départementale de la Jeunesse et Sport, est une grande vitrine qui permet de mieux faire connaître nos activités au public et aux institutionnels. Une fois encore, la nacelle si espérée et qui nous aurait permis d’ajouter un peu de piment à la manifestation, fut absente faute de personnel municipal volontaire pour sa surveillance.

Fil rouge du week-end : la vente des billets de tombola dont le tirage eut lieu en fin du dimanche après-midi. Quelques inscriptions également pour le prochain week-end d’initiation spéléo. À noter, un bon barbecue pour le dimanche midi. Nous avons également eu droit à une photo de notre stand pour illustrer l’article de Corse Matin et nous avons fait une apparition lors du journal télévisé régional de France 3.

 

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Samedi 29 septembre 2001

Spéléo, initiation aux techniques de la spéléologie alpine, Calanca di u Boia – Bastia –

Initiés : Willy, Lionel, Bénédicte, Yannick, Stéphanie, Samia

Perfectionnement : Michèle, Michaël

Encadrants : Dume, Jean-Noël, Olivier, Jean-Claude, Francis, Philippe 

La falaise du Perf’ a été pour la première fois le cadre d’une initiation spéléo. Paradoxalement, les grandes voies plein pot sont techniquement les plus faciles mais bien sûr les plus impressionnantes pour les débutants. Par contre, les voies d’initiation sont plus difficiles à utiliser. Il faudra améliorer celles-ci lors d’une prochaine journée de perfectionnement. Bon comportement des initiés hormis Stéphanie E. qui ne parvient pas à maîtriser sa peur du vide. 

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Dimanche 30 septembre 2001

Spéléo, mise en application en cavité, Cast.1 – Oletta –

Les mêmes sans Stéphanie E., Jean-Noël et Francis mais renfort de Michèle 

Exploration de Castiglione 3, dit le trou du Pylône. Visite de la salle de la chèvre avec passage sur la vire aérienne puis descente jusqu’au plateau à escargots. 

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Samedi 6 au Samedi 13 octobre 2001 ; Camp Spéléo-Canyon en Sardaigne

Jean-François, Michèle, Dominique, Jean-Noël, François, Olivier, Jean-Claude, Pierre, Jean-Baptiste, Philippe

 

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Samedi 20 octobre 2001

Spéléo, prospection, désobstruction, explo et topo… Cecu 1 – Corte

Dominique, Jean-Noël, Jean-Claude, Michaël 

Sur une indication du patron de la station service BP de Corte, Dume nous emmène sur le Monte Cecu. Le trou décrit n’est pas trouvé mais un départ est repéré avec des cailloux qui tombent sur quelques mètres… C’est une bonne occasion de tester le basola. Malgré quelques ennuis avec une gâchette qui se déclenche de façon intempestive, l’entrée est élargie en quelques heures mais ne donne accès qu’à une petite faille de 7 à 8 m de long, 5 m de profondeur et 30 cm de large ! Déception. La topo et le repérage GPS sont quand même réalisés. 

 

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Samedi 27 et Dimanche 28 octobre 2001

Spéléo, initiation aux techniques de spéléologie alpines.

Samedi : retour à la falaise école de Francardu

Initiés : Willy, Lionel et Magali, Gwenaëlle, Jean L, Samia, Thierry, Sophie (*),Aurélie (*)

Encadrants : Dume, Olivier, Jean-Claude 

Superbe beau temps. Deuxième participation pour Lionel, Samia et Willy. Premier équipement de voie pour Lionel. 

Dimanche : gouffre « I Luminelli »

les mêmes avec en plus Noël R et en moins Magali, Lionel (solidarité conjugale oblige) et Willy.

 

Descente jusqu’à la glace au café. Utilisation du nouvel équipement au-dessus du méandre. Nota : faire un petit mickey en tête de puits pour éviter le frottement du nœud sur la bosse de calcite et ne pas oublier la déviation sur amarrage naturel. Première expérience de spéléologie verticale pour Jean qui porte bien ses 60 balais. Sophie se promet de faire un peu de musculation avant la prochaine sortie et Samia s’étonne de sortir du trou aussi fraîche, c’est sa deuxième cavité !

 (*) à prendre au local

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Jeudi 1er au Dimanche 4 novembre 2001

Spéléo, visite, explo, rééquipement, Gouffre SR (A Buga) – Ghisoni -

- Jeudi et Vendredi : Francis

- Jeudi au Samedi : Jean-Noël, Roger

- Samedi : Jean-Baptiste et Rémi

- Samedi et Dimanche : Caroline, Lionel, Olivier, Jean-Claude, Michaël, Jean L, Philippe et Alice

- Jeudi au Dimanche : Dume, Noël

 

Jeudi : 8 h 30 au local pour Dume et Jean-Noël pour embarquer le matériel préparé la veille. Francis appelle, il sera un peu en retard (sic) et nous rejoindra chez Roger. En effet, notre vieux pote sera de la partie. Arrêt à Tintoraghju, café, gâteaux… Francis appelle, il sera un peu en retard (resic), les plaquettes de frein changées la veille restent bloquées ! Roger est un peu déçu, Isabelle qui pourtant avait promis, ne viendra pas… mais Féli devrait venir le samedi - son regard s’éclaircit. Après le dépannage du Land et le déménagement des sacs de Roger (au moins 80 kg pour trois jours…), départ vers Ghisoni, il n’est que 10 h 30 ! Ah, ces spéléos…

Dume ira récupérer les affaires de Noël qui ne pourra monter que ce soir. 13 h, enfin, le parking au bout de la piste. En sortant, on pose le pied sur un tapis de châtaignes et il en pleut sans arrêt, certains le sentiront sur leur petite tête, les habillages autour des 4x4 se feront avec Port du casque obligatoire ! Installation de nos quatre compères à la casetta, apéritif, etc. ; le rituel, on mange sous la véranda. Le matelas pneumatique double de Roger est impressionnant, il nécessitera au moins une heure de gonflage. Après-midi de petit bricolage, ramassage de châtaignes. Vers 19 h, Francis descend chercher Noël en bas de la piste. Soirée au coin du feu, haricots au figatelle, etc. le rituel ! Quelques averses de pluie la nuit.

 

Vendredi : Réveil rituel vers 7-8 h pétantes, avec le changement d’heure, tout le monde était un peu perturbé. Le soleil est là, on prend notre temps et vers 10 h direction le trou, Roger gardera la casetta. Francis devant rentrer en début d’après-midi, on part pour un équipement rapide. Équipement du puits d’entrée en double, Noël suivi de Francis descendent, puis Dume. Ils décident de supprimer le double fractio du second palier pour le remplacer par un double fractio à la place de la dèv qui suivait, d’où plantage de spit. L’opération ne s’avérera pas si intéressante car il faudra rajouter une dèv au niveau de ce second palier et pour les débutants, ce fractio sur palier est très confortable, à discuter… Jean-Noël descend enfin après une heure à lézarder au chaud soleil d’automne. Concertation au sujet de la C95 qui semble avoir souffert, la gaine glisse sur quelques centimètres au milieu du puits d’entrée. On décide de l’inverser. Jean-Noël remonte pour réaliser l’opération. Puis se remet à lézarder au soleil en attendant que ses petits camarades lui donnent le feu vert pour suivre (il doit équiper la suite du musée avec Dume, tandis que Noël et Francis continueront par le P51). Le temps passe, toujours un bruit de marteau, il faut replanter un spit au-dessus de la lucarne. Puis Dume remonte, il est plus de midi, ils ont décidé de manger et de poursuivre l’équipement plus tard (sans Francis qui repartira sur Bastia). Mais à peine sortis du trou, les deux compères restants ont changé d’avis… ils continuent jusqu’au musée. Qu’ils se débrouillent ! Dume et Jean-Noël partent retrouver Roger qui a déjà mangé, victime de ses hypoglycémies chroniques. En attendant nos équipeurs, Dume prépare un caillou du chemin pour un essai du Bazola. Vers 14 h, ils sortent, Noël est tout heureux de découvrir ce Bazola tellement attendu ! Premier essai, la cartouche explose au troisième tir. Francis nous quitte. On décide tirer une nouvelle fois pour Noël, mais rien ne se passe. Impossible de faire péter les cartouches. Plus grave, la tige percuteur reste coincée dans la pierre. Tentative de perçage et de tir, cinq centimètres à côté, échec. Cela se terminera à coup de burin, d’huile de moteur et d’huile de coude ! Comme dit Noël : « Avec le Bazola c’est comme avant et en plus on a failli perde la mèche ». On se voyait bien avec une mèche dépassant d’un caillou en bordure de chemin et plein de cartouches à l’intérieur… Explication plausible : les cartouches ont séjourné longtemps au local et sont probablement éventées, ont-elles pris l’humidité ?. Pour vérifier, acheter des cartouches neuves et procéder à de nouveaux tirs.

Casse-croûte à la casetta, il est au moins 15 h. Ces spéléos sont complètement décalés pour les repas, cela va perturber notre ami Roger. 16 h 30, on retourne au gouffre. Descente speed jusqu’au musée, Francis a isolé la partie « tonchée » de la C95 au niveau de l’amarrage du P12 de la lucarne, ce qui fait qu’elle s’arrête à l’entrée de la galerie. Noël et Dume vont équiper le P51 et Jean-Noël le réseau du toboggan. Mais n’étant pas sûr que la C95 était suffisante pour aller jusqu’au fond en partant du départ de la galerie du musée, il débutera l’équipement en haut du P30. Pour demain, il faudra rajouter une main courante. Arrivée tranquille au fond de Ghisoni, on se perd un peu dans les équipements, suite au secours, il y a des spits partout (Dume proposera de marquer les spits secours en rouge, pourquoi pas ?). Vérification de la longueur de corde, il reste au moins 17 m, la C95 est bien suffisante pour équiper à partir du départ de la galerie du musée. Le sable est bien lisse, de quoi s’étendre en attendant les potes qui arriveront par le R5, mais les bruits de marteau retentissent dans la cavité, Dume replantent deux spits en haut du P51. Noël a eu une petite angoisse, la C60 s’arrête à 1 m du fond… Au bout de 45 mn, la lumière de Noël apparaît en haut du R5, la corde salvatrice (…) est lancée, regroupement et rééquipement de la vire exposée – un spit de planté et C20 pour la montée et la MC. Noël part explorer le boyau perpendiculaire, toujours très étroit (il faut mieux passer par le haut), Dume et Jean-Noël descendent au point bas où l’eau semble s’infiltrer, beaucoup de sable mais on est peut être sur un plancher stalagmitique, comme on voit quelques vestiges plus haut ? Il faudra tenter un chantier de désob, quelques seaux de sable à sortir… Une croix est faite sur le sable pour repérer d’éventuels coulées d’eau. Remontée glissante et sportive pour les petites jambes (l’oppo est large).

Changement de puits pour la remontée des équipes. Avec le bloqueur de pied, la remontée du P51 est un vrai plaisir, coincé entre les parois, on a l’impression de monter un escalier. Coup d’œil en passant sur la faille, cela ne semble vraiment pas continuer, l’espoir est faible, Jean-Claude aura la même impression le lendemain. Jean-Noël s’installe dans la galerie du musée, il est 20 h. L’autre équipe n’apparaîtra que 30 à 40 mn plus tard, ils ont changé l’équipement du toboggan en prévision de la visite des initiés du lendemain. Installation de la corde de la MC de la galerie du musée, les mousquifs commencent à manquer… Remontée rapide jusqu’au second palier où l’on se regroupe car Dume veut planter une dèv (le déplacement du double fractio, pour supprimer une dèv, a entraîné un frottement et il faut rajouter une dèv…, un peu ubuesque !). Mais la paroi n’est que de la calcite pure et éclate sous les coups de marteau. On y arrive enfin mais il n’y a plus de mousquif. Pose d’une plaquette et on verra demain. Sortie vers 22 h, la lune est pleine et nous apparaît dans l’ouverture du puits d’entrée. À la lumière du clair de lune, sous un ciel étoilé et au son des cliquetis du matos on rejoint la casetta. Roger est déjà dans les bras de Morphée (faute d’Isabelle et en plus Féli ne peut venir !). Cuisses de canard grillées et lactaires délicieux sautés (ramassés par Dume dans l’après-midi), avec un bon Bourgueil. Roger n’arrivera pas à trouver le sommeil, intoxiqué par toutes ces effluves. Minuit passé, il est temps de se coucher, au milieu d’un nuage de fumée (le lendemain, on remontera le foyer pour résoudre le problème). Dume se réveillera avec un sacré mal de crâne (mais non ce n’est pas le Bourgueil ou la prune de Roger, mauvaise langues, il y avait beaucoup de fumée !).

 

Samedi : Ce matin, on traîne, les horloges biologiques sont en panne. Roger s’agite à partir de 7 h 30, ils sont fatigants ces montagnards. P’tit déj au soleil sous la véranda, Dume et Roger iront à la source, Jean-Noël fera du tri et du rangement dans le stock d’épicerie de la casetta (on ne manque pas de pâtes et de sauce tomate, ni de conserves, charcuterie, etc.). Vers 11 h, arrivée de Jean-Claude, Jean-Baptiste et Rémi (fils du précédent, 3 ans et très prometteur !), puis Lionel, Olivier et Michaël (qui seront montés à pied), puis Philippe, Alice, Jean et Caroline. Pendant que chacun s’installe et commence à préparer le repas, réunion de bureau du club ITP, une première à la casetta ! Une bonne heure de discussions et quelques apéros plus tard, on passe à table. 14 personnes dans la casetta, on doit rentrer la table ronde ! Jean-Claude nous offre un excellent rôti de porc cuit à la broche à la chaleur de l’âtre, un délice ! Quelques bouteilles plus tard, Jean-Claude, Michaël, Lionel et Olivier décident de faire le trou. Noël et Dume consolideront le chemin d’accès au parking et le reste de l’équipe se baladera sur le lapiaz. 17 h 30, Jean-Noël rentre sur Bastia en compagnie de Roger, Jean-Baptiste et Rémi.

 

Dimanche : en partant vers le trou, nous rencontrons l’un des multiples propriétaires des lieux qui nous donne une autre dénomination pour le gouffre. Celui-ci aurait pour nom « Buga da Cutina » qui voudrait dire « bouche de la pierre blanche ». Ca fera une appellation de plus ! Jean, accompagné par Dume, fait le P30 d’entrée jusqu’à la margelle et remonte, tandis que Noël, Philippe, Lionel, Olivier, et Jean-Claude déséquipe le trou.

 

Parole est donnée à un des nouveaux explorateurs du week-end :….

 

WEEK-END À GHISONI

 

Regard d’un néophyte :

 

Mon premier week-end au trou de Ghisoni a commencé très mal ! Une heure dix de marche sur une mauvaise piste avec un bon dénivelé, heureusement le point de vue en valait la peine. Une vue sur divers sommets et sur une bonne partie de la plaine de la côte orientale, avec en prime un soleil éclatant. Nous arrivons enfin, Olivier, Michaël et moi à la casetta, au point de ralliement. En fait de cabane de chasseurs, j’ai eu l’impression de pénétrer dans une épicerie marocaine tellement les victuailles remplissaient les étagères. De plus, des sacs de provisions étaient suspendus aux portes-manteaux et je ne vous parle pas de la cave à vin ! Je fus surpris aussi par le luxe 3 *** de cette cabane, superbe cheminée avec carrelage pour protéger la future moquette, éclairage tamisé, double gaz et mezzanine pour le couchage. À l’extérieur l’évier carrelé avec eau courante léger débit pour ne pas gêner les voisins. Enfin un endroit prodigieux et bravo aux courageux qui ont aménagé ce petit paradis.

Profitant du week-end prolongé pour les plus chanceux, Dume, Jean-Noël, Noël et Francis étaient arrivés le jeudi pour préparer le terrain. Le trou de 117 m était donc tout équipé pour les arrivants du samedi. Tous les membres du bureau étant arrivés, la réunion prévue a pu se dérouler sur la terrasse, avec un petit remontant pour se réchauffer un peu. Pendant ce temps la préparation du repas était en bonne voie, (rôti de porc en broche dans la cheminée), je précise que nous étions quatorze à table.

L’après midi, selon l’envie, fut la sieste pour certains et surtout certaines (n’est-ce pas Caroline) pour d’autres l’occasion de ramasser des châtaignes et d’autres (les plus courageux) la descente en enfer dans le trou. Pour moi, ce fut la découverte de ce trou de 117 m (le plus profond de Corse), un trou très impressionnant par ces puits successifs, avec cette lucarne pour passer d’un puits à un autre. Ensuite nous arrivons au Musée avec ses œuvres d’arts, personnages, service petit déjeuner et la fameuse réplique des atouts de notre cher président, le tout fait en argile. À partir de cet endroit deux possibilités pour descendre à – 117 m, à gauche la descente directe par le puits de 51 m, pas facile car très étroit, à droite le toboggan puis une succession de puits. D’un commun accord, nous décidons de descendre par le P51 et de remonter par les autres puits. À –117 m, le talent de Noël a encore frappé, deux beaux visages en argile collés à même la roche, ce qui prouve que le stress et l’angoisse ne sont pas omniprésents comme le pensent beaucoup de personnes. Bien équipée par les copains, la descente fut assez rapide, bien entendu la remontée fut plus difficile, (ce n’est pas Michaël qui va dire le contraire).

Remontés vers 21 h, nous retournions à la cabane où un bon repas nous attendait. Pas de fainéant pour aller se coucher (même Caro), nous étions dix à dormir dans la mezzanine serrés pour ne pas avoir froid, 32 a annoncé Michaël pendant la nuit, était-ce la température ou le temps qu’il voulait mettre pour remonter le trou ? .

Le dimanche debout à 7 h 30, une petite toilette et un bon petit déjeuner pour pouvoir redescendre. Sept partants ce matin. Certains préfèrent la grasse matinée, Caroline en fait évidemment partie, d’ailleurs Caro nous avouait par la suite, que dans l’après-midi, allongée en plein soleil avec la compagnie d’Alice, avoir redormie encore deux bonnes heures. (Quelle mouche l’a piquée ? Cela est dur de travailler la nuit).

Noël et Philippe descendirent par le P51, Jean-Claude et moi fîmes le chemin inverse de la veille, remontée par le P51 donc. Une remontée physique tout de même, merci à Jean-Noël de m’avoir prêté son bloqueur de pied (ça aide bien). Pendant ce temps Dume encadre les seconds pas de Jean dans la première partie du trou. Jean a découvert qu’il avait des jambes pour s’aider à la remontée. Sorti des ténèbres vers 14 h, suivi d’un bon repas, il fallait ensuite reprendre la route (en 4x4 cette fois).

Un superbe week-end avec des gens tous fort sympathique (Jean nous a fait bien rire). Dume on ne peut plus serviable (il n’est jamais assis à table), le coup de l’expo photos de Jean-Noël, tous autour du micro et …… (à revoir).

Merci à tous

Lionel

P.S. : après ce week-end j’ai fait une demande de fond à mon comptable et néanmoins épouse pour l’achat de matériel, après une sérieuse étude de faisabilité la demande est accordée mais pour le PERE NOEL ! !

 

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Dimanche 4 novembre 2001

Spéléo, prospection, première – Siscu -.

Stéphanie, Pierre, Alain T, Florence (Aquaviva)

 

Visite de deux cavités découvertes par Alain aux alentours de la statue de Santa Catalina. La première est une faille d’environ 15 m qui s’ouvre au raz de l’eau en bordure de mer. La deuxième est une faille d’environ 20 m qui s’ouvre à 5 m au-dessus de l’eau.

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Samedi 10 novembre 2001

Spéléo, explo, topo ; Grotta a Lupino – Santo Pietro di Tenda - ; Grotta I Topi Pinnuti – Sorio -

Jean-Noël, Jean-Claude, David

 

Le temps était loin d’être engageant mais nous avions promis à notre nouvel arrivant David de lui montrer notre terrain de jeu, avec comme projet la visite d’un beau porche en falaise montré à Jean-Claude par un habitant du village de Santo Pietro di Tenda quelques jours auparavant et la recherche de la grotte de Vezzi. Départ du local vers 9 h, il pleut et le vent souffle au col de San Stefano et cela continuera toute la matinée. Le village est désert, le bar également. Prendre le chemin qui part à gauche quand on redescend vers St Flo, la cavité s’ouvre en paroi à gauche par un beau porche, une vingtaine de mètres au-dessus du chemin, juste en contre bas du village. Il paraît que la grotte mène sous l’église. Habillage sous une pluie fine, équipement léger et on approche du porche. En moins de 5 mn le porche est atteint. Belle entrée de 4x2 m, un départ à gauche et la suite en pente sur une dizaine de mètres et c’est fini ! Fin en cul de sac terreux où l’on trouve une bêche avec un début de fouille. Au plafond une belle géode de calcite visiblement exploitée. Quelques ossements dans la terre, type prolagus, on prélève pour les envoyer à Michelle. Après cette rapide visite, on topographie. 25 m de développement, +3 m de dénivelé.

La matinée touche à sa fin, il pleut toujours, le vent souffle froid, c’est l’hiver. On repasse par le bar, toujours désert ; puis on s’arrête à la maison de l’apiculteur qui connaîtrait la cavité qui s’ouvre sur une crête au nord du village, la grotte de Vezzi, où on aurait jeté des armes et un coq qui serait ressorti en contre bas… Il pleut dru, la grand-mère nous renseigne très gentiment, l’apiculteur est dans la vallée. Que faire ? Une visite à Cast.3 ou un retour sur Bastia ? On pense à la grotte de Sorio - I Topi Pinnuti - qui n’a jamais été complètement topographiée. On est juste à côté. Arrêt à l’épicerie pour achat de munition, on a oublié de prendre une bouteille, et on est à la grotte vers midi. Il pleut et il fait toujours aussi froid, pas question de manger dehors. Dans la grotte peut-être ? Ce n’est pas très large et en plus les premiers mètres ont servi de chiottes aux vacanciers de passage… On se rabat sous le pont du Raghjunti, on y sera à l’abri de la pluie mais pas du froid. Heureusement qu’on a acheté des munitions. David ne boit pas… quel spéléo ! Olivier non plus quand il est arrivé au club… Pas question de s’éterniser, une demi-heure plus tard, on débute la topo qui nous prendra au moins deux heures. Succession de failles tectoniques, largeur de 40 cm à 1,50 m, hauteur de 2 à 5 m. Au total 132 m de réseau, avec un point bas 6 m sous la route, la DDE est-elle informée ? Il pleut toujours en sortant, retour sur Bastia vers 17 h.

 

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Dimanche 18 novembre 2001

Spéléo, exercice secours, Santa Catalina – Siscu -

Stéphanie, Dume, Jean-Noël, François F, Olivier, Jean-Claude, Pierre, Francis, Noël, Philippe, Alain, 5 médecins du SAMU, 1 médecin des pompiers + 2 pompiers

 

Cet exercice réalisé en collaboration avec les médecins du SAMU et les pompiers avait pour thème la médicalisation d’un blessé en milieu souterrain et son acheminement avec tout l’attirail médical. La victime était à 100 m de l’entrée. Un point chaud a été mis en place. Une perfusion, une assistance respiratoire et un drain gastrique ont été installés par les médecins. La première partie s’est faite en portage avec installation d’un frein de charge pour franchir les deux ressauts. La deuxième partie s’est faite par une belle tyrolienne de 50 m qui portait la victime directement devant l’entrée de la grotte, à 10 m de la mer !

En fin d’après-midi, Alain, Jean-Claude, Jean-Noël, Noël, Philippe et Pierre décident de visiter la cavité trouvée par Alain (cf. le 4 novembre). C’est en fait une belle cavité d’environ 40 m de développement avec une petite salle d’entrée d’environ 40 m2. La faille se poursuit ensuite sur quelques mètres en se rétrécissant.

 

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Samedi 1er décembre 2001

Assemblée Générale à San Martino di Lota.

 

Bilans financier, matériel et d’activités spéléo et canyon de l’année 2001.

Nouveau Conseil d’administration et bureau :

Président : Thierry Péquignot

Secrétaire : Michèle Chirat

Trésorier : Dumè Descalzo

Vice-Président commission spéléo : Jean-Claude La Milza

Vice-Président commission canyon : Pierre-Jean Micaelli

Responsable technique : Jean-Baptiste Luciani

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Samedi 8 décembre 2001

Spéléo, désob, explo « Cuticci »

Participants : Jean-François, Dumè, Jean-Claude.

 

Moins d’une heure de désob ont suffit pour dégager l’entrée de cette cavité signalée à Dumè la semaine précédente. Première « première » pour Jean-François qui ne se fait pas prié pour pénétrer sous terre le premier. A une extrémité de la petite salle d’entrée, un puit de 5m vite dégager permet de descendre en oppo jusqu’à une autre petite salle d’où 2 boyaux semblent continuer. Après une tentative de désob, le 1er boyau semble impénétrable. Nous gardons le 2ème pour la prochaine fois …

 

 

 

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I Topi Pinnuti - Bât. A8 - Les Logis de Montesoro - 20600 BASTIA

Association affiliée à la Fédération Française de Spéléologie sous le N° V20-005-000

Téléphone : 04 95 32 68 16 (répondeur) - www.itopipinnuti.fr - contact@itopipinnuti.fr