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2025 |
2026 |
2027 |
2028 |
2029 |
2030 |
Une des ambitions de notre association est le
partage de nos passions avec le plus grand
nombre. Nos activités nous amènent souvent en
des lieux difficiles d’accès pour le commun des
mortels. Les récits ci-dessous permettent
modestement ce partage, avec l’espoir de faire
vivre, par quelques lignes et quelques photos, les
sensations parfois intenses que procurent nos
activités.
Ces
comptes rendus
ne représentent pas l’exhaustivité de nos
aventures (certains étant un peu réticents à
s'épancher sur un clavier ;-), ils permettent
néanmoins de donner un aperçu de nos
pérégrinations souterraines et canyonistiques,
et pourquoi pas de faire rêver.
Bonnes lectures, et si l’envie prend le dessus
sur la simple curiosité, rendez-vous au local un
jeudi soir … |
Les comptes rendus sont agrémentés de quelques
photos, si vous souhaitez que certaines ne
soient pas diffusées, n'hésitez pas à nous
écrire sur
contact@itopipinnuti.fr |
Sommaire
Dimanche 2 janvier 2022
Spéléo, visite, entomo, brochage -
Gouffre I Luminelli, Trou du Bulbe - Morosaglia
Mercredi 5 janvier 2022
Spéléo-VTT, prospection - Monte di
Tuda, Oletta
Samedi 8 janvier 2022
Spéléo, visite, équipement - Aven de
l'Avaloir, Barbaggio
Samedi 15 janvier 2022
Canyon - Ruisseau de Torbia,
Antisanti
Samedi 22 janvier 2022
Spéléo - équipement falaise, visite cavité -
Falaise de Monte di Tuda, grotte du
Calvaire - Oletta
Samedi 29 janvier 2022
Spéléo, première - Faille de Punta Vessa, Aghione
Dimanche 20 février 2022
Spéléo, visites cavités - Trous du Bulbe et de Cassiopée,
Morosaglia
Samedi 26 février 2022
Spéléo, visites cavités - Trous de Cassiopée et du Bulbe, Morosaglia
Dimanche 6 mars 2022
Spéléo, visite cavité, prospection, première -
Grotte A Teppa di u Lupinu,
Faille du Berger, Santo Pietro di Tenda
Dimanche 27 mars 2022
Spéléo, déséquipement - Grotte des Monoxyles, Lano
Dimanche 3 avril 2022
TUC,
Travaux d'Utilité Collective ; Assemblée Générale
LISC - Local de Montesoro, Bastia
Samedi 9 avril 2022
Spéléo - aménagement, démaquisage, brochage,
prospection - Cast 5, Oletta
Dimanche 17 avril 2022
Spéléo, visite, entomo - Grottes A Leccia Torta,
du Pressoir, A Sapara - Castiglione
Samedi 30 avril 2022
Canyon, préparation
JNsC - Pont de Briacale, Ruisseau de Furnelli
- Sorio
Dimanche 8 mai 2022
Canyon, descente -
Viula, Olcani
Dimanche 15 mai 2022
Canyon, JNsC, ruisseau de Fiumi Raghjuti - Sorio
Spéléo, visite et comptage chiro, grotte I Topi Pinnuti, Sorio
Dimanche 22 mai 2022
Canyon, descente -
Purcaraccia, Quenza
Samedi 4 juin 2022
Canyon, descente - Viula, Olcani
Samedi 11 juin 2022
Canyon interclubs, formation -
Falaise de Tozza, Patrimonio
Dimanche 12 juin 2022
Canyon interclubs, formation -
Ruisseau de Cippetto / Le Golo, Volpajola
Samedi 18 juin 2022
Divers, Journées Européennes de l'Archéologie -
Musée de site archéologique de
Mariana, Lucciana
Samedi 18 juin 2022
Canyon, descente - Le Macini, San-Gavino-di-Fiumorbo
Dimanche 26 juin 2022
Canyon, initiation - Purcaraccia, Quenza
Dimanche 3 juillet 2022
Canyon, initiation -
La Vacca, Quenza
Dimanche 10 juillet 2022
Canyon, initiation - La Richiusa, Bocognano
Dimanche 17 juillet 2022
Canyon, initiation - La Richiusa, Bocognano
Samedi 23 juillet 2022
Canyon interclubs, descente - Le Bucatoghju, San
Nicolao
Dimanche 24 juillet 2022
Canyon, descente - La Ruda, Corscia
Dimanche 31 juillet 2022
Canyon, descente -
La Bravona, Pianello
Vendredi 5 au lundi 8 aout 2022
Spéléo et travaux - Buga di a Cutina et
casetta, Ghisoni
Dimanche 14 aout 2022
Spéléo, exploration -
Grottes Mughia, Veaux Marins - Calvi
Samedi 20 aout 2022
Canyon, initiation - Fiumi Raghiunti - Sorio
Dimanche 21 aout 2022
Canyon, initiation - Bucatoghju, San
Nicolao
Vendredi 26 au dimanche
28 aout 2022
Spéléo et travaux - Buga di a Cutina et
casetta, Ghisoni
Mardi 30 aout 2022
Canyon, initiation - Ruisseau de Fiumi Raghiunti - Sorio
Dimanche 4 septembre
2022
Canyon, initiation - Le Bevinco, Olmeta di Tuda
Samedi 10 septembre 2022
Spéléo-Canyon, entrainement - Falaise A Tozza,
Patrimonio
Dimanche 18 septembre
2022
Fête du Sport - Place Saint Nicolas, Bastia
Vendredi 23 septembre 2022
Rassemblement Aliénor 2022 -
La Petite Bidouze, Aussurucq (64)
Samedi 24 septembre 2022
Rassemblement Aliénor 2022 -
Gouffre Nébélé, Aussurucq (64)
Dimanche 25 septembre 2022
Rassemblement Aliénor 2022 -
La Verna, Saint-Engrâce (64)
Vendredi 30 septembre
2022
Interclubs spéléo, visite - Traversée
Hayau-Bouhadère, Saint-Pé-de-Bigorre (65)
Dimanche 2 octobre 2022
Spéléo, initiation JNSc - Cast 1, Oletta
Dimanche 9 octobre 2022
Canyon, repérage, descente, entrainement - Le Bucatoghju, San
Nicolao
Vendredi 14 octobre 2022
Stage photo - Soirée formation au local, Bastia
Samedi 15 octobre 2022
Stage photo - Grotte de Carpinetto, Lano
Dimanche 16 octobre 2022
Stage photo -
Grotte de Santa Catalina, Sisco
Lundi 17 octobre 2022
Stage photo - Grotte de Brando, Brando
Samedi 22 au dimanche 23
octobre 2022
Spéléo, rééquipement et désobstruction -
Buga di a Cutina, Ghiso
4 - Ghisoni
Samedi 29 octobre 2022
Spéléo, initiation spéciale « Mon cœur ♥ »
- Cast 1, Oletta
Samedi 5 et dimanche 6 novembre 2022
Spéléo, initiation grande verticale, désobstruction
-
Buga di a Cutina, Ghiso
4 - Ghisoni
Jeudi 10 novembre 2022
Spéléo, visite - Grotta Gradiccia, Bastia
Samedi 12 novembre 2022
Spéléo, visite -
Grotte « Oubliée » ou
«
heu » ?
« Aux pigeons » ?
« Des pêcheurs » ?
« De la chèvre » ?
« Des Pirates » ?, Sisco
Samedi 12 novembre 2022
Spéléo, visite - Grotte de Trabuc, Mialet (Gard)
Dimanche 13 novembre
2022
Spéléo, visite et contrôle chiro - Gouffre de San
Nicolao « U Tribbiolu », San Nicolao
Samedi 19 novembre 2022
Spéléo, exercice secours - Grotta Santa Catalina,
Sisco
Samedi 19 novembre 2022
Spéléo, visite - Grotte de C..., Cabrespine (Aude)
Samedi 26 novembre 2022
Spéléo, équipement - Faille de Lainosa, Olcani
Dimanche 27 novembre
2022
Spéléo, prospection - Grottes marines de la
Chapelles, Grotta Murata, Brando
Samedi 3 décembre 2022
Inventaire matériel - Local, Bastia
Samedi 10 décembre 2022
Assemblée Générale - Casa di Caesar, Port de Toga, Bastia
Dimanche 11 décembre
2022
Canyon, descente - Ruisseau de Mandriale, Santa
Maria di Lota
Samedi 17 décembre 2022
Spéléo, photos, chiro - Cast 2, Oletta
Dimanche 18 décembre
2022
Rando - San Petrone, Nocario
Jeudi 29 décembre 2022
Spéléo, visite - Mines de Capanole, Biguglia
Jeudi 29 décembre 2022
Spéléo, prospection, visite - Monte Magnu,
Poggio-d'Oletta - Grotte du Calvaire, Oletta
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Dimanche 2 janvier
2022
Spéléo, visite, entomo, brochage
Gouffre I Luminelli, Trou du Bulbe - Morosaglia
Participants
-
ITP : Michèle Cl.,
Wanda C, Michaël D., Henri-Pierre F.,
Jean-Claude L., Franck Z.
-
Individuel : Jean-Yves
C.
TPST : 6h00
Photos
Première sortie de
l'année, nous nous retrouvons au Carré d'As à Ponte
Leccia. Pas d'embrassades pour souhaiter les vœux.
Après un petit café nous nous remettons en route
pour aller vers la cavité.
Une belle montée nous
attend, environ 150 m de dénivelé pour 40 minutes de
marche sous un ciel chargé. La végétation n'a pas
trop augmenté depuis la dernière visite, nous
arrivons à nous frayer un chemin. Il faut suivre les
marques jaunes. Nous passons au pied de la fameuse
pierre bleue, nous voilà à l'entrée de la cavité.
Nous découvrons qu'elle est même mentionnée sur la
carte Iphigénie. Il bruine légèrement mais nous
réussissons à allumer un feu sans utiliser de
produit dopant.
Franck descend en
premier, Micca et Jean-Claude le rejoignent. Ils
seront vite doublés par le reste de l'équipe car ils
vont brocher la cavité. Les spits de cette cavité
se dégradent relativement rapidement et plutôt que
d'en planter des nouveaux, qui ne dureront qu'une
dizaine d'années, l'option brochage inox a été
privilégiée, sachant qu'en plus les emplacements
disponibles se font plus rares. Le brochage de la
cavité a débuté en janvier 2016 par le plan incliné
qui suit l'entrée, la vire et le 1er puits. En mars
2019 deux nouvelles broches ont été posées pour le
début de la main courante menant au 2ème puits.
Cette fois-ci, c'est au tour de la vire
menant au 2ème puits avec 4 nouvelles broches, ainsi
que le plan incliné et le 3ème puits d'être rééquipés. C'est
ainsi que 9 broches seront posées par Jean-Claude
assisté de Micca. Dans la journée, la boite neuve
d'ampoules sera quasiment vidée, il n'en restera
plus qu'une seule.
La cavité est maintenant entièrement brochée, du
moins sur sa partie initiation. Les compléments
d'équipement se feront éventuellement
en amarrages forés.
Une plaquette vrillée au
numéro 73 refait son apparition, elle a dû être
oubliée lors de la dernière visite. Tout le monde
remonte, Micca déséquipe. La dernière main courante
sera déséquipée par Jean-Claude qui est plus
expérimenté pour ça. Nous revoilà à la surface, nous
partageons un bon repas et le président
devient roi pour la journée.
Comme d'habitude, descente à la
nuit tombante vers les véhicules.
Micca/JCL
Poursuite de l’inventaire entomologique des cavités
corses pour Wanda et HP.
Petar Beron avait écrit en 1970 : « les 33 grottes
corses plus ou moins étudiées donnent une idée assez
exacte de la faune cavernicole corse et les
recherches futures ne sauraient être de nature à
beaucoup changer cette idée et plus spécialement les
troglobies ». En 2 ans nous avons déjà découvert
8 nouvelles espèces. I Luminelli n’est mentionnée ni
dans le Rémy ni dans le Béron, donc l’inventaire en
est nécessaire. On recherche en particulier
l’araignée Troglohyphantes Cyrnaeus, endémique de la
Corse et pour l’instant retrouvée uniquement à
Butrone. L’altitude de 847 mètres est compatible
avec son biotope ; la cavité est très riche en
draperies et l’on sait que Troglohyphantes aime à
tisser des toiles horizontales dans leurs creux. On
recherche aussi isopodes, myriapodes et araignées.
L’équipement assez long de la grotte du fait de
l’obturation de presque tous les spits laisse des
temps d’attente dont nous profitons. Au bas de la
cheminée du départ on ramasse quelques isopodes, on
laisse tranquille un myriapode juvénile. En haut du
Tobogan un tas de bouteilles vides témoigne de la
pose de pièges antérieure qui n’est mentionnée dans
aucun compte rendu des Topi. Les couloirs de la
cavité et le fond, salle de la glace au café et fond
sont abiotiques ; aucune chauve-souris visible
malgré la présence de guano.
Abandonnant les autres, HP remonte lentement le P12
et le P9. Pas de Troglohyphantes, 3 araignées à
identifier, une tique à carapace claire et bordure
noire, une grosse méta, quelques dolichopodes. Bilan
assez maigre donc mais la saison ne s’y prête pas.
Il faudra revenir au printemps et explorer les
autres cavités du complexe de Querceta Tonda.
PHP
Première fois que Franck équipait cette cavité. La
première partie (P9) est brochée et ne pose pas de
problème. Nous équipons la petite vire qui est un
peu technique car le déplacement se fait en
opposition et la broche intermédiaire est cachée.
Le reste de l’équipement est spité, c’est la galère
car la plupart des spits sont oxydés ou
partiellement bouchés : le temps d’attente entre
chaque agrès augmente. Après le P12 Franck installe
une longue main courante jusqu’à la tête de puits
qui est spectaculaire à équiper car au-dessus du
puits. Le réglage du nœud est fait pile poil pour
éviter les frottements. Arrivé dans la salle de la
glace à café on s’aperçoit tout de même que la
déviation pourrait être utile lors de la remontée.
Elle sera donc installée. Franck est alors rejoint
par Jean-Yves puis Michèle. Ces derniers sont
descendus en désescalade de l’autre côté de la glace
à café.
Un dernier P8 et un ressaut de trois mètres et nous
nous retrouvons à -60 mètres. Puis Franck partira en
solo, exploré la salle de la glace à café, le
ressaut de 3 m et jusqu’à la tête de puits du 20 m
et remontera en escalade jusqu’au P12.
À la sortie le feu est activé et alimenté par HP et
Wanda puis Jean-Yves. Michèle et Franck vont
jusqu’au trou du bulbe. Michèle ne visitera pas la
totalité de la cavité. La visite fera l’objet d’une
prochaine journée de spéléo. Nous commençons les
grillades en attendant le retour de l’équipe de
brocheurs.
FZ
|
Mercredi 5 janvier
2022
Spéléo-VTT, prospection
Monte di Tuda, Oletta
Participants
Tracé
Nouvelle sortie VTT avec
une arrière-pensée spéléo. Il s’agit cette fois de
faire une reconnaissance prospective du Monte di
Tuda, sommet caractéristique des environs d’Oletta.
Il a été en partie rongée par une carrière de
calcaire et une cavité y est déjà recensée en
contrebas de la piste menant au sommet, la grotte du
Calvaire. Une visite de cette cavité imposera de
s’armer de ce qu’il faut pour franchir la barrière
végétale. Une petite prospection du sommet dans
les années 2000 n'avait rien donné, mais un nouveau
regard peut donner des idées.
Montée très raide
imposant de mettre pieds à terre sur les sections
caillouteuses. Deux pylônes de télécommunication
profitent de la vue dégagée, une croix est également
posée au sommet, c'est le terminus du Calvaire.
Petite prospection de la zone sommitale, du beau
calcaire bleu et homogène, du Sinémurien
d'après Info Terre. C'est certes du Jurassique
inférieur, mais il présente une belle
apparence. Il faudrait envisager d’y revenir pour
une prospection plus sérieuse. Il est même
envisageable d'y faire une journée de
perfectionnement aux techniques d'équipement
falaise, la hauteur au niveau du front de taille de
la carrière est estimée à une cinquantaine se mètres
...
Redescente vers Oletta
par le nord en empruntant un chemin également
bien raide. Là aussi du calcaire est traversé …
Retour au stade, point
de départ de cette virée spéléo-vététesque. En face
du parking quelques agents
municipaux terminent leur vacation. Petite
discussion, le chef connait la grotte du Calvaire et
il a également entendu parler d’un gouffre où les
cailloux tombent, tombent … Il se situerait vers le
col Saint Antoine près d’une source. Le
rapprochement avec les trous de San Reginu est
évident mais il serait connu sous le nom de « U Missoghju* » ! Ceci clorait l’hypothétique projet
de recherche de cette cavité s'il s'avère qu'un seul
Missoghju existe ...
JCL
* missoghju : escarpement
Inzecca in un’erpale, in una calanca, in una
zenna duv’ellu s’entre senza pudè più sorte: caccià
capre di i missoghji cù fune è canapi.
Référence :
https://adecec.net/infcor/
Proposition de traduction : entaille dans une
falaise, dans une calanque, dans un crête où on
entre sans plus pouvoir sortir : sortir une chèvre
d'une faille avec une corde de chanvre.
|
Samedi 8 janvier
2022
Spéléo, visite, équipement
Aven de l'Avaloir, Barbaggio
Participants
-
ITP : Amal D.,
Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Marie
Pierre R., Franck Z.
TPST : 4h30
Photos
Et si on se faisait peur en ce début d'année 2022 !
L'aven de l'Avaloir est mis au programme du weekend.
Si la première partie de la cavité est raisonnable,
un puits d'une dizaine de mètres aboutissant dans
une salle de belle dimension, la suite demande un
peu plus d'engagement. Une galerie mène au fameux
boyau de la Râpe à Bois qui précède un petit puits à
l'équipement délicat.
Pour l'historique de cette cavité se reporter au
compte-rendu du
Vendredi 9 mars 2018.
La dernière fois que le boyau a été franchi remonte
au 19 janvier 2008, une paille. Faut dire que son
franchissement a de quoi refroidir. Et s'il n'y
avait que ça, il faut ensuite sortir du boyau en
restant à l'horizontal et en opposition au-dessus du
vide jusqu'à ce qu'un redressement à la verticale
soit possible. Il ne reste plus alors qu'à équiper
le puits et descendre. Pas étonnant que ce soit
toujours le même à avoir équiper le boyau et le
puits qui suit :-)
Première surprise de la journée, il fait un froid de
canard là-haut, renforcé par une bonne bise d'ouest.
Nous nous garons au niveau de l'épingle qui suit le
stand de tir. D'ailleurs, les tireurs sont là et ils
ne tardent pas à tirer des coups, ça fait peur !
Deuxième surprise, le trou est bouché. Enfin, pas
entièrement bouché mais une grille remplace les
petits murets de protection. Mais celui qui a fait ça,
apparemment un Léon, a eu la lumineuse idée de poser
une grille pivotante. Il faut toutefois aller
chercher un pied de biche dans le Def pour pouvoir
décoincer les gonds. Peu enclin à refermer la grille
derrière nous, et sur la corde, Franck met sa
voiture en protection avant le trou. Pendant ce
temps JC équipe la cavité. Premier puits sans souci
et regroupement dans l'alcôve des mouches. Reste
maintenant à franchir ce fameux boyau qui génère
tant de haine. Il a quand même été bien malmené ce
boyau, sur les cinq mètres de longueur à l'origine,
il ne reste plus qu'un mètre à mériter vraiment le
nom de boyau. Passage et redressement acrobatique,
il ne reste plus qu'à équiper le puits en
mono-point.
La C13 prise par précaution à la place d'une C10
suffit à peine pour arriver en bas du puits. Éric
puis Amal retrouvent ainsi JC en bas du puits.
Derrière ça suit, presque. MP se retrouve bloquée au
bout du boyau, le torse est passé mais le bassin
coince. Quelques longues dizaines de minutes plus
tard, elle arrive à faire marche arrière avec l'aide
de Franck et HP qui ont réussi à accrocher une corde
à son baudrier et à l'aider à reculer.
Cet épisode quelque peu angoissant aura calmé les
ardeurs de Franck et HP qui préfèrent en rester là.
Le trio vainqueur visite la salle concrétionnée
ainsi que le siphon de sable où le seau laissé lors
des tentatives de désob est presque entièrement
recouvert de sable et de graviers. Il est bien sûr
envisagé d'y revenir pour continuer le dégagement de
ce passage prometteur, on voit derrière que ça
continue ... Il est également question de tenter
l'escalade qui permettrait d'atteindre la suite du
boyau de l'autre côté de la salle. Il faudra pour
cela prendre des pitons, la prochaine fois ...
Des traces de sédiments sur les parois laissent à
penser que les mises en charge du réseau doivent
être impressionnantes ...
Retour en surface sans problème. JC déséquipe le
puits infernal mais ajoute un spit à sa tête (depuis
le temps ...). Il faut modifier la topo et prévoir
une C15. Franck déséquipe le puits d'entrée,
fermeture de la grille.
Le projet de faire les grillades dans le maquis est
abandonné, il fait frisquet et le bois n'est pas
très abondant aux alentours. C'est donc au local que
se feront les grillades. Grillades est le bon mot
puisque le barbecue de foire est installé dans la
baignoire (qui a bien pu avoir cette idée farfelue
:-). Il faudra tout de même l'aide du décapeur
thermique pour allumer le charbon de bois. Et la
fumée ? Il y a bien l'extracteur d'air juste
au-dessus, mais il s'est avéré très insuffisant et
malgré l'ouverture du vasistas et la mise en marche
des ventilateurs, le local se retrouve de plus en
plus enfumé, et les topi aussi ... Bonne rigolade
quand même en savourant ces grillades originales
:-))
Entomo : opilion et métas dans la 1ère salle et dans
le Colimaçon : myriapode, collemboles,
et ce qui ressemble à un Staphylin des grottes,
mais sa taille (25 mm) laisse à penser que c'est
plutôt un staphylin épigé tombé dans la cavité par
une anfractuosité. Pas de chauve-souris.
JCL
|
Samedi 15 janvier
2022
Canyon interclubs
Ruisseau de Torbia, Antisanti
Participants
-
ITP : Michaël D., Jean-Claude L., Franck Z.
-
Corse Canyon :
Alexandre C., Jean-Marcel V.
TPEC : 3h00
Corde : 40 m
Photos
Reportée depuis plusieurs weekends et sollicitée par
Micca, nous avons finalement programmé cette sortie
prometteuse : découvertes d'un nouveau canyon et
d'une nouvelle faille.
Le ciel est dégagé mais une température très fraîche
aura raison du nombre de Topi présents au lieu de
rendez-vous situé au PN4. Seuls JCL et Franck
quittent les lieux vers 8h30 et se dirigent vers
Alistro/Canale Di Verde afin de rejoindre le trio
Micca, Alex et Jean-Marcel. La pause-café permet de
présenter la journée et de prendre quelques forces
afin d'affronter le froid hivernal et l'eau glaciale
du canyon.
Nous quittons la boulangerie en direction d'Aleria
puis la T50 qui mène à Corte. Au bout de quelques
kilomètres nous stationnons le véhicule au bord de
la route sur un petit parking qui surplombe le
Tavignano. Alex nous montre la sortie du canyon
située en rive droite du Tavignano. La gerbe d'eau
nous donne une indication sur le débit du ruisseau
et laisse présager un saut. Nous transvasons les
kits afin de réaliser une navette vers le départ du
canyon situé avant le village d'Antisanti. Petite
déconvenue, Micca a oublié ses chaussures canyon.
Nous attendrons Carine qui a fait la liaison et nous
pouvons reprendre notre périple. Les 34 kilomètres
de navette semblent interminables jusqu'à une
épingle, point de départ du canyon sur un petit
chemin forestier. Le chemin est bien tracé, nous
passons devant un des affluents sec du ruisseau dans
lequel repose la carcasse d'un vieux poids lourds.
Il faudra tenter de descendre par là pour rejoindre
le ruisseau lors de notre prochaine visite.
Nous continuons le chemin qui se rétrécit alors et
devient légèrement maquisant. Le sécateur de JC est
en action sur quelques mètres, puis le chemin sera
dégagé jusqu'à un petit ruisseau, un autre affluent
du ruisseau de Torbia.
Le faible débit permet d'éviter les vasques et les
marches en bloc. Cette première partie ne présente
pas trop d'intérêt. Nous arrivons enfin à la
jonction des affluents point de départ de la
deuxième partie de ce canyon. Nous regrettons un peu
de ne pas avoir pris le premier affluent car ce
dernier se termine par un enchainement de deux
belles cascades. Le canyon est sauvage, verdoyant et
se situe en sous-bois. Un petit arrêt permet de
s'équiper convenablement avec le haut de combi. La
suite est une suite de vasques, petits biefs,
toboggans et quelques sauts. De nombreux passages
encaissés et concrétionnés sont magnifiques, nous ne
profitons pas de ces paysages car l'eau gelée nous
congèle l'organisme. Nous arrivons sur un campement
laissé à l'abandon, tentes, tables, chaises, caisses
en plastique jonchent le sol. Mais pas de trésor…
Le canyon aboutit à un très beau rappel de 18 mètres
dans une goulotte qui finit dans une vasque: la
corde de 30 mètres est un peu courte. L'amarrage :
un AN, une corde de plus de 10 ans dont on ne
distingue pas la couleur à cause de la mousse verte
qui a poussé dessus n'inspire pas confiance. Bon !!!
ça passe, mais il faudra penser à son remplacement
si on refait ce canyon. Nous arrivons enfin
au-dessus du Tavignano qu'il faut traverser. Deux
possibilités, un saut après une désescalade ou
installer une corde autour d'un amarrage
« brindille ». Jean-Marcel est déjà de l'autre côté
suivi d'Alex. Nous installerons la corde JCL et
Micka descendent en rappel. À les entendre on
comprend que la température du Tavignano est pire
que celui du canyon. Franck hésite à récupérer la
corde et effectuer le saut mais finira par descendre
en rappel. Une fois dans l'eau, le courant et la
traction de la corde l'empêche de nager
convenablement afin de rejoindre l'autre rive.
L'aide d'Alex sera la bienvenue. Il faudra ensuite
trois personnes pour rappeler la corde qui est
coincée dans les branches. La remontée tout droit
dans le maquis en direction de la T50 nous permet de
nous réchauffer. On appréciera tous d'enfiler des
habits chauds et secs.
Nous repartons vers Antisanti
afin de récupérer le van puis nous rendre vers Teppa
pour manger un morceau. Au bord de la route nous
trouvons une cabane de chasseurs et un petit foyer
aménagé avec des pierres pour faire le barbecue.
Quelle aubaine !!! Le feu est rapidement mis en
route et les bouteilles ouvertes. Le gueuleton est
salvateur… Nous repartons vers 17h00, la nuit
commence à tomber, et arrivons au départ de la
piste, le lieu-dit Teppa indiqué par JC. Une
barrière fermée bloque l'accès. Une dernière
tentative pour prendre contact avec des riverains
reste veine.
Nous quittons les lieux un peu déçus de ne pas avoir
pu prospecter et repérer cette faille.
Nous arrivons sur Biguglia aux alentours de 19h00.
Bien qu’inachevée, nous avons passé une bonne
journée en compagnie de deux fous furieux de Corse
Canyon. À refaire mais au printemps…
Franck
Une découverte incongrue sur le parcours une
quinzaine de mètres au-dessus du canyon, un
campement abandonné. Des bâches servant de tapis de
sol éparpillées, des tables, des chaises, des
ustensiles de cuisine, une plancha avec sa bouteille
de gaz, des tentes plus ou moins debout, des
caisses, des bouteilles, des boites de conserve, un
vrai capharnaüm. Une installation en plein nulle
part prévue sur la durée. Pour quelles raisons ?
Travaux forestiers, planque, c'est un mystère. Un
indice toutefois, une image iconique plastifiée
traine au milieu des immondices. C'est apparemment
une Vierge à l'enfant de style orthodoxe. Au dos, ce
qui semblerait être une ou des prières écrites en
alphabet cyrillique.
De retour devant un ordinateur, la traduction des
textes confirme bien l'origine orthodoxe de cette
image. C'est une Vierge à l'enfant, Kazanskaïa,
Notre Dame de Kazan, une icône
particulièrement révérée par l'Église orthodoxe,
spécialement par l'Église russe (https://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_de_Kazan).
Un bon nettoyage laisse apparaitre une feuille
d'olivier et un peu de terre (russe ?) insérées dans
le plastifiage. Tout ça a de quoi alimenter
l'imagination ...
Traduction
JCL
|
Samedi 22 janvier
2022
Spéléo - équipement falaise, visite cavité
Falaise de Monte di Tuda, grotte du
Calvaire - Oletta
Participants
TPST : 1h00
Photos
L'entrainement secours ayant été reporté, c'eut été
dommage de ne pas profiter du beau temps annoncé
pour ce weekend. Une petite reconnaissance en VTT
avait permis d'envisager un équipement de l'ancienne
carrière de Monte di Tuda. Deux topi et demi se donnent ainsi
rendez-vous au local par ce frais mais ensoleillé matin d'hiver. La
rutilante machine à café manque de grains à moudre
et seuls les 2 premiers arrivés bénéficient du chaud
breuvage. Le 3ème se contentera de la mouture de la
grand mère.
Préparation du matos, JC est optimiste. Cordes de
62, 55, 25 et 20 mètres, 30 mouskifs, les 2 petits
perfos, 2 trousses à spits, quelques sangles et
protège-cordes, heureusement pas de
marche d'approche en perspective.
Une piste permet d'atteindre pratiquement le sommet
du Monte di Tuda, montagne caractéristique des
environs d'Oletta. Elle domine la plaine et outre le
fait d'avoir été rongée par la carrière, elle sert
également de point haut pour un réservoir d'eau et
pour un pylône de télécommunication qui concurrence
une croix, terminus d'une Via crucis. La
proximité des émetteurs n'est pas très rassurante,
mais nous sommes probablement à l'extérieur du cône
d'émission.
Pendant que JY prospecte les alentours, le nouveau
petit perfo est rapidement mis à contribution. 2
spits sont posés, puis 2 intermédiaires. Avant de
poser les 2 spits de fin de main courante, une
reconnaissance est effectuée afin de s'assurer que
l'équipement peut se poursuivre. Un dernier spit est
planté en bas d'un petit plan incliné, une sangle à frotter permet de descendre
jusqu'au premier palier intermédiaire.
Malheureusement la paroi verticale créée par le
front de taille est très fracturée et poursuivre
l'équipement peut s'avérer risqué. Dommage, le site
aurait permis de belles voies très aériennes.
A noter le beau vol plané du marteau à spit qui
s'est échappé du bras de JC lorsque ce dernier a
enlevé son gant. Après un rebond sur le premier
palier, il a fini son vol sur le deuxième, une
trentaine de mètres plus bas. Éric s'est chargé de
le récupérer après contournement des à-pics.
Le nouveau perfo s'est montré bien vaillant, il a
foré 5 trous et demi et sur l'indicateur de charge 2 LED sur
3 sont encore allumées. Le demi-trou correspond à un
forage non terminé suite bulle d'air dans le
calcaire (photo dans l'album).
Un peu dépités nous décidons d'ouvrir une première
bouteille. Remède très efficace et c'est dans la
bonne humeur que nous partageons de savoureuses
grillades. Par précaution médicale nous décidons
d'un rappel, une 2ème bouteille est vidée.
Deuxième partie du programme de la journée, la
grotte du Calvaire. C'est une petite cavité
découverte en 2000, appelée ainsi à cause de la
proximité d'une probable station du chemin de croix
menant au sommet.
Les coordonnées et les souvenirs ténus de JC permettent de situer
approximativement la cavité. Le chemin d'accès
n'existe plus et c'est par une descente directe à
travers la végétation que l'entrée est atteinte sans
même utiliser les sécateurs et coupe-branches.
C'est une fracture de décompression, là-aussi dans
du Jurassique inférieur. Un ressaut d'entrée de
quelques mètres permet de poser les pieds dans une
galerie relativement étroite. Encore quelques
ressauts et passages entre les blocs et nous voilà
au point bas de la cavité à -16 m. La cavité est
assez sèche, juste un peu de suintement localisé.
Peu de faune, seulement 3 petits rhinos, quelques
araignées, isopodes et les traditionnels
dolichopodes.
Remontée vers la piste par un autre cheminement.
Petite discussion avec 2 promeneurs, l'un d'eux nous
informe de l'existence d'une grotte sur le versant
nord-ouest du mont. Cette cavité aurait été explorée
et étudiée par des spéléos et archéologues.
Confusion avec la Grotta de Campo al Console
? Un coup de fil à sa tante brouille encore
plus les pistes car elle situerait la cavité plutôt
vers Oletta. Il n'empêche qu'une prospection plus
complète de ce massif est à envisager.
JCL
|
Samedi 29 janvier
2022
Spéléo, première
Faille de Punta Vessa, Aghione
Extra : bains de Puzzichellu
Participants
-
ITP : Michèle Cl., Amal
D., Michaël D., Jean-Claude L., Marie Pierre R.,
Franck Z.
-
Individuel : Jean-Yves
C.
TPST : 1h45
Tracé
Photos
« ../.. une longue et profonde faille
s'ouvre sur un ensemble rocheux. La profondeur de la
faille semble importante. Lorsqu'on y jette une
pierre on l'entend rebondir plusieurs fois entre les
parois ../.. ». Un message reçu sur la
boite du club qui a de quoi mettre le baudrier à la
taille d'un spéléo normalement constitué !
Une reconnaissance avait été tentée lors de la
dernière sortie canyon dans le secteur, mais la
tombée de la nuit nous avait fait abandonner le
projet.
Cette fois-ci c'est l'objectif principal de la
journée, et cette journée s'annonce belle et
ensoleillée.
Premier regroupement au PN4, puis café au carrefour
des T10 et T50.
Direction maintenant le petit hameau de Chioso,
commune d'Aghione. Nous sommes pratiquement au
terminus d'une petite route de bout du monde.
Nous laissons la barrière où nous avions renoncé le
15 janvier et continuons jusqu'au 2ème départ de
chemin, option recommandé par un berger avec qui
Micca avait pu discuter quelques jours auparavant.
Quelques échanges avec un habitant du hameau,
celui-ci nous recommande également cette option. Il
connait la cavité et nous accompagne même sur
quelques dizaines de mètres.
Le chemin prend un air de bocage normand avec un
talus de chaque côté. Il rejoint une piste qui nous
mène directement à la base d'un grand bloc rocheux,
la Punta Vessa1. Nous le
contournons par la droite et arrivons sur sa partie
supérieure, la faille s'ouvre devant nos yeux.
C'est une grande fracture longue d'une trentaine de
mètres, large d'environ deux. Première tentative de
désescalade côté nord par JY mais il se retrouve
bloqué à quelques mètres du fond. Le reste de
l'équipe opte pour l'extrémité sud qui est plus
ouverte. Équipement sur arbre puis désescalade
jusqu'à un gros bloc coincé entre les 2 parois.
Tentative de pose d'un amarrage Multi-Monti2, vis se vissant
directement dans la roche, mais celle-ci semble bien
plus dure que le calcaire et la vis rend l'âme. 4
protèges-cordes seront nécessaires pour palier aux
frottements et arriver au fond. Nous sommes à 10
mètres de profondeur, loin des 70 annoncés, mais
nous avons l'habitude ...
La galerie est explorée sur une vingtaine de mètres
vers le sud où une escalade permet de rejoindre la
surface, seule Amal réussit à passer l'étroiture ...
La paroi Est présente une couleur rougeâtre, l'Ouest
est plutôt verdâtre. Une consultation d'Infoterre
précise que la rouge est une radiolarite (Jaspes à
Radiolaires), la verte serait dans les schistes
lustrés. Le secteur est au croisement de 4 cartes
géologiques sans concordance des séries. Les parois
ont un profil complémentaire, ce qui confirme une
origine tectonique de cette faille.
Côté nord, un ressaut permet d'atteindre une
petite alcôve, terminus d'une chèvre fatalement
égarée. Quelques striures sur la paroi laissent
imaginer qu'elle a dû s'exciter contre la fatalité.
Bilan : un développement visité d'environ 20 mètres
et un point bas à une quinzaine de mètres de
profondeur. Trois petits rhinos sont observés ainsi
qu'une minuscule araignée difficile à photographier.
Remontée générale en gérant au mieux les
frottements, la corde s'en sort bien.
Le retour s'effectue par l'autre option d'accès. Une
piste descend jusqu'à une bergerie et nous arrivons
ainsi devant la dernière barrière. Celle-ci est gardée par 2 ânes
qui nous regardent dubitativement, nous faisons de
même. Le courant semble passer, ils nous laissent
franchir cette barrière libératrice.
Retour aux véhicules par la route, rapport de visite
à l'habitant du matin et direction le «
Restaurant ». Nous apprenons que c'est le nom
donné à l'espace de pique-nique déjà utilisé après
la dernière sortie canyon.
Comme précédemment, les braises sont encore chaudes
et le feu n'a pas de mal à redémarrer. La cabane de
chasseurs qui se trouve à proximité nous fait penser
à notre casetta. On y sent l'ambiance des
travaux de construction et d'aménagement, les
graillous, les bouchons qui sautent dans la bonne
humeur.
Il est encore tôt et la visite envisagée des bains
de Puzzichellu peut agréablement compléter cette
journée. Pas assez tentant pour Michèle et JY qui
nous quittent pour des aventures plus
chiroptérologiques.
Ces bains d'eaux sulfureuses étaient connus dès
l'antiquité pour leurs vertus en ORL, en
pneumologie, en rhumatologie ou encore en
dermatologie. Ils ont plus ou moins bien traversé
les siècles jusqu'à leur fermeture définitive en
1939. Des projets de réhabilitation sourdent de
façon intermittente, un parking en terre battue a
même été aménagé dans les années 2000, mais les
velléités ne sont pas pérennes.
Nous garons le véhicule près de l'ancien hôtel et
nous descendons vers le ruisseau de Puzzichello.
Visite de quelques ruines au passage où 2 petits
rhinos sont observés en plafond des pièces les plus
sombres. L'odeur d'œufs pourris prévient de la
proximité des sources où l'eau prend une couleur
gris-bleu. Fallait être malade pour se baigner
là-dedans. Ceci dit, c'était justement la raison
principale des cures ...
Les bâtiments de bains qui longent le ruisseau sont
en très mauvais état, ce patrimoine unique ne verra
probablement pas le prochain siècle.
Autres infos :
http://eaux-minerales-oubliees.over-blog.com/article-35808529.html
https://www.corsicamea.fr/paesi/puzzichellu.htm
Fin d'une journée multi-facettes comme on les aime,
avec un volet spéléo, de la première de surcroit,
les traditionnelles grillades, et un volet
touristico-culturel avec la visite d'un lieu d'un
autre âge.
JCL
1 Informations communiquées par notre indicateur sur
l'origine probable du nom de ce site :
« Comme toutes les
langues non écrites, le corse a connu de nombreux
changements dans le temps.
En ce qui concerne le
nom du site, on entend habituellement prononcer « Punta
Vessa ». Il s'agirait en fait d'une déformation
du mot fessa.
En effet,
Infcor-Adecec
donne comme traduction pour les mots fessa,
sfessa : fente, fêlure, fissure.
Autrefois, les animaux
étaient identifiés grâce à une marque sur l'une ou
les deux oreilles. Ce signe de
reconnaissance appelé « u
segnu », pouvait être une encoche, une pointe
coupée ou une fente. On disait alors que la bête
avait une « orecchja
sfessa ».
La pratique n'est pas
seulement locale. Elle est, ou a été en usage dans
plusieurs parties du monde, comme chez les éleveurs
Peuls, les Lapons ou les manadiers de Camargue qui
font une « escoussure »
!
Toussaint S. »
2
https://forum.ffspeleo.fr/viewtopic.php?id=3986
et
https://www.speleo-secours.fr/?p=713
|
Dimanche 20
février 2022
Spéléo, visites cavités
Trous du Bulbe et de Cassiopée,
Morosaglia
Participants
TPST : 1h30 + 1h00
Photos
Visite du Bulbe jusqu'au fond avec quelques
difficultés pour passer la faille étroite à l'aller
comme au retour.
Cassiopée est visitée jusqu'à la deuxième chatière,
une chauve-souris bouche le passage !
Anonymus
______________________________
Ce compte rendu, écrit presque
un an après l'exploration des cavités de Morosaglia,
n'a sans doute qu'un lointain rapport avec ce qui a
pu se passer ce 20 février, mais en ces jours post
AG ou il est écrit dans le compte rendu que les
rédacteurs sont en sévère diminution, il était
important de montrer qu'un Topi tient toujours ses
promesses.
Nous étions trois ce 20 février
au départ du club. Attirés par la poésie des
toponymes des trous, je ne pouvais manquer la visite
de Cassiopée dont le nom évoque les splendeurs des
nuits d'été. Le Bulbe s’il peut évoquer les centres
galactiques, inspire moins de rêverie stellaire.
L’origine de la dénomination, recherchée auprès des
anciens, est floue mais reste certainement liée à la
présence d’une herbacée dont l'existence est
majoritairement souterraine. Qu’importe, la visite
démontrera qu’en spéleo il y a plus à voir sous
terre que sous les étoiles.
Temps sec mais frais ce
dimanche. Les combis difficilement enfilées offrent
une protection réduite contre la fraîcheur du matin
dans ce fond de talweg, la marche d’approche remédie
rapidement à ce tracas non pas seulement qu’elle se
déroule rapidement au soleil, mais plutôt du fait
d’un petit dénivelé assez sympathique.
La rareté des visites de ces
cavités délaissées efface les souvenirs et les
traces de l'accès aux trous. Les trois sangliers
atteignent enfin la crête de l’épaulement, déposent
les sacs dans ce qu’on pensait être un des deux
objectifs de la journée. Ce n’est qu’un effondrement
qui queute.
Les recherches continuent,
l'accès au Bulbe se dévoile enfin. Pas d’équipement
à mettre en place, ce qui ne veut pas dire qu’il se
fasse les mains dans les poches, deux passages en
baïonnette dont un qui n’admet pas les fausses
routes : trop bas dans la faille on laisse le casque
avec éventuellement la tête dedans, trop haut on
risque de reprendre rapidement le chemin du bas. Les
prises sont rares. Passées ces quelques difficultés
on découvre une superbe salle : draperies,
coulées de calcite, passant par toutes les nuances
de couleur du blanc éclatant à l’ocre sombre,
recouvrent les parois. Sur le chemin du retour,
arrêt devant les concrétions en chou-fleur. Le
passage de la faille au retour s’avère aussi délicat
qu’à l’aller, dans ce sens il faut plutôt monter,
non la faille ne s’est pas élargie.
Ces petites cavités qu’on
parcourt rapidement autorisent plusieurs
explorations dans la journée, aussi direction
Cassiopée dont le seul nom m’avait attiré. L'accès,
s’il a été façonné de main d’homme, reste non pas
délicat mais plutôt branlant : un empilement de
pierres ceinture le trou, mieux vaut tout déblayer
pour ne pas avoir à tester la solidité du casque.
L’ambiance change dans la constellation, le boyau ne
permet pas la balade, entre le ramping et le quatre
pattes les étroitures se succèdent, les parois loin
d’être tapissées de calcite, frottent et rappent. Un
petit rhino en a profité pour occuper le plafond de
la chatière à 10 cm de nos têtes… Est ce l’effet de
l’heure qui, quand même, avance ou l'hésitation à
troubler ce qui en cette période est sans doute une
fin d’hibernation, le groupe d’un commun accord,
envisage de combler la dernière cavité : celle des
estomacs. Retour vers la surface, l’heure est déjà
bien avancée, hélas Cassiopée n’a pas tenu ses
promesses, pas d’étoile au plafond, il faudra
attendre le
week-end prochain pour découvrir qu’elle aussi cache
un peu plus loin ses concrétions. Sage décision, la
recherche de la grille, retrouvée finalement pendue
à un arbre, ne permettra pas le début des grillades
avant 15 h 30, heureusement Marie Pierre qui n’avait
pas tenté Cassiopée, avait déjà préparé le feu.
Comme dans une tribu gauloise bien connu, la sortie
se termine autour d’un banquet, le sanglier étant
réduit à un figatellu.
Éric
|
Samedi 26 février 2022
Spéléo, visites cavités
Trous de Cassiopée et du Bulbe, Morosaglia
Participants
-
ITP : Antoine B.,
Michèle Cl., Amal D., Éric G., Jean-Claude L.,
Noël R.
-
Individuel : Jean-Yves
C.
-
Invitée : Ève A.
TPST : 2h + 1h30
Photos
Bis repetita placent ? Reprogrammation des
mêmes cavités visitées la semaine précédente. Ces
cavités « fond de tiroir » sont rarement programmées et inconnues de la majorité des topi.
Première en 2000, puis 2 visites en 2006, puis plus
rien, réveil du volcan 16 années plus tard.
Un beau soleil nous accueille au parking de
l'épingle avec un vent plus faible qu'annoncé.
Cassiopée est retrouvée grâce au GPS, l'entrée est
toujours en partie obturée par des fers à béton
retenant quelques pierres plates. Quelques
branches complètent symboliquement la fermeture.
L'équipement est simple, 2 spits, dont 1 avec sangle
à frotter, permettent de descendre le petit puits
d'entrée. Ne pas rester en bas de ce puits en raison
des risques de parpinage. La même corde permet
d'équiper avec un AN le petit ressaut suivant
accessible via une première chatière. Encore 2
chatières et voilà le P8 équipé par 2 AN en tête de
puits, suivi par un dév sur AN également.
La galerie terminale est bien plus vaste avec un
plafond à plusieurs mètres de hauteur. Belle coulée
de calcite qui permet d'escalader la paroi, nous
sommes à une cinquantaine de mètres du réseau d'I
Luminelli.
La cavité est fraiche, 16 petits rhinos et 4 grands
sont comptabilisés ainsi qu'une tique Ixode
et ce qui semble être la mue d'une autre.
Retour en surface, le trou est rebouché avec des
branches fraichement coupées.
Direction I Luminelli maintenant pour reprendre des
forces. Petite visite de la doline d'effondrement
intermédiaire, elle se trouve à mi-chemin en les 2
cavités. Un bon courant d'air chaud en sort, il
serait intéressant d'y revenir pour étudier une
éventuelle désob.
Repas topinesque sous un beau soleil, finalement le
fort vent annoncé sera assez timide.
Petite visite du trou de Hans avant de descendre
dans le Bulbe. Là-aussi une désob est toujours dans
les projets malgré l'absence de courant d'air.
Par contre le Bulbe souffle bien et la cavité est
bien plus chaude que Cassiopée, d'ailleurs on n'y
dénombrera aucune chauve-souris. En revanche la
cavité semble propice à la reproduction des dolichopodes ...
La partie finale est bien concrétionnée mais elle se
mérite, une faille étroite peut être piégeante si on
se laisse entrainer dans sa partie basse ...
Retour en surface, puis aux véhicules et une fois
n'est pas coutume, il fait encore jour !
JCL
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Dimanche 6 mars 2022
Spéléo, visite cavité, prospection, première
Grotte A Teppa di u Lupinu,
Faille du Berger, Santo Pietro di Tenda
Participants
-
ITP :
Michèle Cl., Albert D., Jean-Noël D., Jean-Claude L.,
Marie Pierre R.
-
Individuel : Jean-Yves
C.
-
Le toutou : Bosco
TPST : 1h
Tracé
Photos
A l'origine de cette sortie,
une information recueillie par Michèle auprès d'un
berger sur une faille située sur les hauteurs de
Santo Pietro di Tenda. Info confirmée par le
propriétaire de l'ex couvent San Pietru (il
s'était même brulé les mains en descendant avec une
corde ...). Info à recouper avec une archive du club
signalant une faille non explorée de 80 m de
profondeur dans le même secteur.
C'est une belle journée de
prospection qui commence d'abord par du connu, la grotte
A Teppa di u Lupinu, accessible par une
piste coupant le ruisseau de Lavandaio. C'est une (re)découverte des topi en 2001,
qui a fait l’objet de fouilles en 2003 et 2004 par
Michèle Salotti, complémentaires à celles réalisées
au début du 20ème siècle par Forsyth
Major. Fouilles qui ont révélé une occupation datant
du néolithique moyen avec découverte de céramiques,
fragments d’obsidienne et de nombreux fossiles
d’animaux. Une autre particularité de cette
cavité, une géode métrique comportant de grands
cristaux de calcite. Par chance, les vaches
semble aimer ce lieu et le chemin est tout tracé
jusqu'à la cavité. Dicton inversé : s'il n'y avait
pas eu de m....s de vaches on aurait été dans la
m...e !
La rando continue, visite d'un
ensemble pastoral peu avant la Bocca a Canali,
où s'offre à nos yeux une belle vue sur les Agriates
et le golfe de Saint Florent. Emportés par notre
élan nous avons loupé la bifurcation vers le bon
chemin. Celui-ci est rapidement retrouvé, puis de
nouveau abandonné quelques centaines de mètres après
pour s'enfoncer dans le maquis en direction des
barres rocheuses où se situerait la faille
recherchée. Nous en trouvons une,
correspondant probablement à celle indiquée par le berger. C’est un
décollement subvertical d’une dizaine de mètres de
profondeur, idem de long, une soixantaine de cm de
large. Au fond, une trémie instable souffle de l’air chaud.
Des racines sortent de la paroi avant de disparaitre
un mètre plus loin. Descente en mode boite aux lettres avec installation
d’une corde d’assistance.
La rando continue en sinuant
sur les escarpements rocheux mais la faille de 80 m
de profondeur figurant dans les archives du club
restera … dans les archives du club. À suivre après
prise d'infos complémentaires …
Visite d’un nouvel et
magnifique ensemble
pastoral composé de pagliaghju, casgile et divers
abris.
Aucune chauve-souris aperçue de la journée.
Le retour à Santo Pietro se fait via le col San
Bernardino puis Poggiolo.
Grillades au bord du lac de Padule
pour terminer agréablement cette journée. L'humanité peut se
rassurer, s'il faut refaire l'histoire et le monde,
nous sommes là !
JCL
|
Dimanche 27 mars 2022
Spéléo, déséquipement
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP :
Michèle Cl., Michaël D., Jean-Claude L., Jean-Luc
S., Franck Z.
-
Individuel : Jean-Yves
C.
TPST : 0h15
Photos
Installée entre le 26 mars et
le 15 avril 2017, la via ferrata des Monoxyles
avaient été posée afin de faciliter l'accès à la
cavité sépulcrale de Laninca pour les archéos. Elle
a donc été utilisée pour les 2 dernières campagnes
de fouilles.
Il était prévu qu'elle reste en
place jusqu'à la dépose de la plateforme, ceci étant
fait depuis plusieurs mois il était temps de
remettre la falaise dans son état d'origine, à
quelques trous près. Dépose également nécessaire
pour éviter que quelques hurluberlus ne l'utilisent
sans l'équiper d'une corde de sécurité. En effet,
les barreaux et la main courante rigides n'étaient
que des aides à la progression, en aucun cas des
agrès d'assurage.
Nous voilà donc au Carré d'AS
en cette belle journée d'après changement d'heure,
qui n'a généré aucun retard. On se tasse dans les 2
véhicules utilitaires qui disposent chacun de 3
places à l'avant, le compte y est.
Le Partner est laissé en début
de piste et c'est maintenant à 6 dans le Def que
l'on emprunte la piste. Ce dernier pourrait presque
parcourir le chemin les phares fermés tellement il
y a roulé. Le petit pont sur l'Aninco a été
restauré, plus besoin de bien viser l'étroit passage. RAS sur la piste, le terminus est atteint
sans encombre.
On se répartit le matos et
direction la falaise. Le chemin ouvert pour les
fouilles est encore à peu près visible, passage
devant la grotte du Bouc, l'abri du Lecciatorta et
nous voilà sur l'autel des sacrifices, à la
verticale de la cavité sépulcrale.
Pas de volontaire pour équiper,
JCL se dévoue encore une fois. Là-aussi il pourrait
presque le faire les yeux fermés. Départ toujours
bien aérien, la corde guide est toujours bien
tonchée et l'arrivée sur le chêne suspendu toujours
aussi agréable.
Les tâches se répartissent de
façon naturelle. Michèle part en prospection dans
les alentours. Franck et Micca se chargent
d'équiper la via ferrata et de commencer la dépose
de celle-ci. Ils sont arrêtés au milieu du parcours,
les abeilles, qui sont toujours là dans une
anfractuosité de la paroi, en ont décidé autrement et les vigiles
de la ruche font comprendre qu'il n'est pas question
de passer. Ils ne déposeront donc « que »
les 6 premiers barreaux et 2 longueurs de la main
courante rigide. L'extracteur à masselotte bidouillé
par Micca est mis à contribution, ça fonctionne mais
quelques améliorations sont déjà envisagées.
L'essentiel est fait, plus de risque que quelqu'un
s'y engage sans installer les sécurités nécessaires.
Pendant ce temps, les 3J (JC,
JY et JL) installent une main courante entre les 2
cavités perchées, aucune chauve-souris observée ce
jour. Les quelques plaquettes laissées ou oubliées
sur place lors des dernières visites sont déposées,
certaines de façon acrobatique, elles étaient posées
en plafond ...
Franck vient rejoindre le trio
avec l'extracteur de barreaux mais un seul est
extrait, les abeilles n'aiment pas ce tintamarre et
le font comprendre.
Évacuation générale, JY
d'abord, puis JL en mode réchappe. Pas facile de
remonter avec un machard et un Duck ! Ce sera plus
rapide après une piqure d'abeille et l'utilisation d'un
vrai bloqueur !
Par obligation JC prend
l'option descente, il doit récupérer un de ses gants
tombé sur une margelle intermédiaire. C'est Franck
qui déséquipe, accompagné par quelques abeilles
menaçantes.
Retour au véhicule, découpage
des fers à béton en longueurs de 2 m, allumage du
feu, débouchage de la
première bouteille. Le reste est habituel,
grillades, palabres, ergotages, voire radotages,
sont les ingrédients d'un bon pique-nique topinesque.
Retour à Ponte Leccia pour une
bonne mousse, ou autre.
JCL
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Dimanche 3 avril
2022
TUC,
Travaux d'Utilité Collective
Assemblée Générale LISC
Local de Montesoro, Bastia
Participants TUC
-
ITP :
Antoine B., Jean-Noël D., Éric G., Jean-Claude L., Franck Z.
Le mauvais temps annoncé et
l'AG de la LISC prévue à 16h n'incitent pas à
s'éloigner du local, une journée TUC est ainsi
proposée aux membres de l'association.
Peu de succès mais les présents
sont motivés !
-
remplacement du mitigeur de
l'évier par un modèle de compétition (don Sophie
M.)
-
peinture du ciel de bar
-
pose d'un disjoncteur pour
séparer le circuit aérateur de celui des frigo
et micro-onde
-
rangement et tri divers
-
nettoyage du local
-
tri des Spelunca et
Karstologia
-
manque les Spelunca 88,
110, 132, 133
-
manque les Karstologia
59 à 64 et 72
A propos de ces revues, tous
les numéros en double ont été posés sur la table de
salon et peuvent être récupérés par les membres. Ils
seront ensuite distribués gratuitement lors de la
fête du sport ou donnés aux initiés.
Certains numéros sont
téléchargeables sur le site de la fédé :
https://publications.ffspeleo.fr/revue.php?id=203
En outre, tous les sommaires
disponibles ont été regroupés sur une seule page du
dite ITP afin de faciliter les recherches d'articles
spécifiques :
https://itopipinnuti.fr/exitp/spelunca.htm
Un sympathique spuntinu
a ponctué cette journée de labeur.
______________________________
Participants AG LISC
-
ITP :
Antoine B., Michèle Cl., Wanda C., Jean-Noël D.,
Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Pierre
L., Marie Pierre R., Franck Z.
L'inquiétude sur un quorum non
atteint s'est vite dissipée, à 16h05 l'AG a pu
commencer.
Bilans et perspectives
habituelles, un changement dans la composition du
CA, Éric remplace JCL.
Composition du CA :
-
Jean-Noël DUBOIS, président
-
Henri-Pierre FIOCCONI,
secrétaire
-
Antoine BOSCHI, trésorier
-
Wanda COMPARETTI,
secrétaire-adjointe
-
Véronique MASSA,
trésorière-adjointe
-
Amal DRISSI, membre CA
-
Éric GENOUD, membre CA
Il faut également commencer à
réfléchir sur l'avenir de la LISC et au roulement de
ses dirigeants.
Compte tenu du manque
d'information sur le nombre de participants à cette
AG il n'a pas été possible d'organiser un pot de
l'amitié digne de ce nom.
JCL
|
Samedi 9 avril 2022
Spéléo - aménagement, démaquisage, brochage,
prospection
Cast 5, Oletta
Participants
-
ITP :
Michèle Cl., Dominique D., Jean-Claude L., Marie
Pierre R., Franck Z.
-
Individuel : Jean-Yves
C.
TPST : 2h30
Tracé
Photos
Le site de Castiglione est
celui qui a reçu le plus grand nombre de visites de
la part des spéléos insulaires. Une vingtaine de
cavités plus ou moins grandes, entre 2 et plusieurs
centaines de mètres de développement, entre 2 et
plusieurs dizaines de mètres de profondeur. Si la
principale raison de ces visites est l'initiation
aux techniques de spéléologie alpine, ces cavités
ont également fait l'objet de recherches
paléontologiques et entomologiques. Des exercices
spéléo-secours s'y déroulent aussi à l'occasion. Ces
sorties se terminent obligatoirement par le
traditionnel graillou. Simple casse-croûte ou en
version pantagruélique, le besoin d'un certain
confort s'est accru avec le temps et probablement
avec l'âge. A même le sol dans les premiers temps,
des aménagements se sont progressivement succédés.
Aux blocs rocheux servant de sièges se sont ajoutés
des tables en pierres plates entourées de planches
servant de bancs, et même une table basse en
ferraille y avait été ajoutée. Une nouvelle étape
a été atteinte cette fois-ci, Dumè le grand
bricoleur a recyclé des palettes pour confectionner
2 tables en fixe dotées de bancs rabattables. 12
places pour la plus grande, 4 pour la petite,
bientôt tous les membres du club pourront s'y
attabler en même temps ! L'ancienne table basse
en ferraille est déplacée à côté du coin grillades
et une petite table pour les punis ou les amoureux
est ajoutée à côté de la grande sous l'olivier.
C'est donc Dumé et Franck qui
se chargent de l'ameublement du site. Le reste du
programme de la journée est assuré ainsi :
- JY et sa débrousailleuse
calibreront la piste entre le pylône et les parkings
de Cast 2. Gros boulot surtout pour la piste de Cast
2.
- JC, MP et Michèle iront dans
un premier temps dans Cast 5. Le but est de poser
des broches inox à la place des spits foireux. Une
au niveau de la première déviation et une autre en
tête du P13. Un trou est préparé en face de cette
dernière pour une broche à poser avec des ampoules
moins pâteuses. La visite se poursuit jusqu'en bas
du P13 pour vérifier le spit de la déviation.
Curiosité du jour, une tarente a élu domicile dans
une anfractuosité de la première salle ! Troglocène
d'un jour, trogloxène toujours ? Ce trio ira
également prospecter la zone de la Cima di u
Buttogio en suivant le chemin de crête. Quelques
affleurement de cipolin mais peu d'indices
d'éventuelles cavités souterraines. Le chemin de
crête est même poursuivi jusqu'au point côté 162, il
peut s'envisager en VTT.
Pas de chauve-souris dans le premier pagliaghju,
celui-ci
est en bon état avec un joli toit en encorbellement.
Le toit du deuxième s'est par contre effondré, donc
aucune chance d'y trouver des chiros.
Et le graillou alors ? Pas de
feu en raison du vent mais les tables ont été
inaugurées. Quelques gouttes de vin ont même été
versées sur la grande table en libation pour ce lieu
sacré de la spéléologie insulaire !
L'aménagement a ainsi été testé
et adopté !
JCL
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Dimanche 17 avril 2022
Spéléo, visite, entomo
Grottes A Leccia Torta, du Pressoir, A
Sapara - Castiglione
Participants
-
ITP :
Michèle Cl., Wanda C., Jean-Noël D., Henri-Pierre
F., Éric G., Franck Z.
-
Individuel : Jean-Yves
C.
-
La toutounette : Nala
TPST : 2h30
Photos
La grotte A Leccia Torta fait partie de ces cavités
oubliées et un peu boudées par les Topi’s. La
dernière visite remonte à 2017. Pour ceux et celles
qui ne la connaissaient pas c’était l’occasion de
vérifier la véracité du dernier compte rendu : A
Leccia Torta, fosse septique ? Mythe ou réalité ?
Les premiers protagonistes se rejoignent au local,
où JND et Éric préparent le matériel. Ils rejoignent
HP, Wanda et Franck au PN4. Et enfin JY et Michèle
au « carré d’As » à Ponte Leccia pour le
traditionnel café.
Après cette petite pause nous regagnons le village
de Castiglione, petite commune sympathique, située
au pied des aiguilles de Rundinaia (1658 m) partie
d’un ensemble montagneux du massif du Cinto
culminant à la Cima a i Mori, 2180m (source
Wikipédia).
JY et Michèle en profitent pour effectuer la visite
et un comptage chiroptère dans la grotte A Sapara.
Nous profitons d’un beau parking réalisé par la
mairie pour stationner nos véhicules et nous
équiper.
Joint par téléphone nous prenons un peu de temps
pour rencontrer le maire du village et deux
administrés. Ils nous indiquent que l’entrée de la
cavité se situe en contrebas du village. Cette
dernière est rapidement trouvée et l’accès est
propre.
Annoncée comme une cavité très humide, la première
salle est sèche, de nombreux détritus jonchent le
sol (bouteille de bière, boites de conserve
rouillées etc.).
Franck emprunte le boyau et arrive au départ du P7,
les amarrages sont intuitifs, un AN et un spit pour
le départ de la MC puis deux spits pour la tête de
puits. Le fond de la diaclase se poursuit alors par
un boyau remontant jusqu’à une corde « d’un autre
âge », Franck et Éric font un peu de tourisme et
sont rapidement rejoints par le reste du groupe.
Franck teste la corde qui est gorgée d’eau et très
élastique. Il monte prudemment sur la coulée de
calcite glissante, la corde a l’air d’avoir bien
vieilli. À la demande générale, Franck installera
une corde pour accéder à ce premier plateau. À cet
endroit Éric sent une odeur d’urine. La main
courante équipée par JCLM en 2012 a également
survécu, elle gagne une vire peu engageante car
exposée. Quelques concrétions permettent d’avoir des
appuis sécurisants car les parois sont couvertes de
boues poisseuses (mais sans odeur). La partie
supérieure est bien concrétionnée, les nombreuses
fistuleuses sont de couleurs ocre et brune, les
petits gours emprisonnent un liquide noirâtre, JND
effectuera un prélèvement pour analyse. À la fin de
la MC, JY redescend un boyau et trouve des spits en
paroi, Franck installe une MC et équipe le ressaut
R4.
Puis Franck part récupérer la corde laissée avant la
MC et Éric déséquipe la MC et le ressaut. Il
bataillera un petit moment pour défaire un
mousqueton dont la plaquette s’est coincée dans la
virole.
Éric redescendra le R4 en désescalade auto-assuré
par la corde verrouillée par un nœud étrangleur
(technique canyon), la sangle est laissée autour du
rocher (prévoir un maillon rapide pour la prochaine
fois). Sortons et nous retrouvons aux véhicules, il
est un peu plus de 14 heures.
Initialement prévue, la topo de la grotte du
Pressoir fera l’objet d’une prochaine sortie, nous
décidons tout de même d’aller voir l’entrée de cette
grotte. C’est une curiosité car elle se situe au
milieu du village dans une maison laissée un peu à
l’abandon. Nous repassons voir Monsieur le maire
afin de lui rendre compte de notre visite.
Après discussions nous quittons ce charmant village
pour l’entrée de la grotte A Sapara afin de nous
rassasier. La table est rapidement installée, le
repas est salvateur. Nous refaisons le monde, et JY
animera les débats…
En guise de digestion Michèle et Wanda se baladeront
dans la première salle de la grotte puis nous
reprenons la route en direction de Bastia.
Nous n’aurons pas encore la réponse à la question
posée dans l’introduction, nous en saurons peut être
un plus avec le résultat des analyses.
Lors de la prochaine visite il faudra prévoir de la
corde (pour remplacer la corde montante et la main
courante), 4 maillons rapides pour remplacer ceux
oxydés, ainsi que de la sangle.
FZ
______________________________
Compte rendu entomo
La grotte A Leccia Torta, bien connue pour
ses concrétions évocatrices de pollution
anthropique, restait une des seules cavités visitées
par le Pr Rémy en 1948 où la LISC n’avait
pas encore cherché ses bébêtes. Pourtant en 1948 la
chasse de Rémy avait été prolifique : diptères,
coléoptères, chilopodes, diplopodes, isopodes,
acariens, opilions, gastropodes, oligochètes,
diploures ! Petâr Beron, autre source de recherche
entomologique, avait retrouvé quasiment les mêmes
espèces en 1967. Et tout cela uniquement dans la
galerie d’entrée pour Rémy — il avait en effet été
stoppé dans sa progression par une « fissure
inaccessible », la grande faille n’ayant pas été
visitée — ; par contre Beron avait pu la franchir et
descendre le puits d’entrée estimé à 15 m (en
désescalade !) et s’arrêter au fond. On devrait
remplir nos gibecières.
On part donc à la suite des jeunes équipeurs. La
galerie d’entrée est bien sèche, un peu d’humidité à
son extrémité éloignée de l’entrée mais la zone est
balayée par un courant d’air frais. On a beau
fureter dans tous les recoins et soulever tous les
cailloux, le bilan est pauvre : quelques
dolichopodes, araignées (Meta bourneti
vraisemblablement), myriapodes juvéniles et des
coquilles d’Oxychilus blauneri.
La descente de la diaclase est équipée, on part à la
suite de l’équipe. Des stalagmites et les parois de
la vire inférieure, à la sortie du boyau remontant,
sont recouvertes d’enduit blanchâtre, évoquant des
colonies bactériennes ou fongiques. Un prélèvement
est effectué. Contacté au retour, Albert évoquera un
Candida ?
On reviendra presque bredouille. Wanda ramènera un
diploure quasiment noyé dans un gour un peu glauque
de la vire supérieure. JN et HP vont prélever deux
flacons d’eau stagnante de ces gours pour la
recherche de pollution fécale, présence éventuelle
d’entérocoques. Ils seront déposés au laboratoire le
mardi.
Bilan très pauvre par rapport à ce que l’on
espérait. Mais le Pr Rémy est venu en
août et P. Beron en septembre ou novembre. Les
températures devaient être plus élevées (12° C au
fond de la galerie en août 1948). Une sortie en
septembre serait peut-être plus riche en spécimens.
JND
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Samedi 30 avril 2022
Canyon, préparation
JNsC
Pont de Briacale, Ruisseau de Furnelli - Sorio
Participants
-
ITP :
Jean-Claude L., Noël R. (assistance morale et
photographique), Franck Z.
-
GCC (Chiro) : Michèle
Cl.
Photos
Les Journées Nationales de la Spéléologie et du Canyonisme de
printemps approchent à grands pas, les 2 aires qui
vont accueillir le barnum et le pique-nique doivent
préalablement être nettoyées.
Seuls Franck et JCL répondent présents au
rendez-vous de Multari, pourtant une petite
friandise avait été ajoutée au programme de la
journée : descendre cette attirante cascade visible
depuis le pont de Briacale et qui nous faisait de
l'œil depuis des années.
Contact préalable avec le maire, on le retrouvera
l'après-midi.
Pendant que Franck s'active avec la
débroussailleuse, JCL part en reconnaissance sur ce
chemin qui monte en rive gauche orographique depuis
la vasque terminale. Quelques marches bétonnées
facilitent la montée bien raide des premiers mètres.
Le chemin continue ensuite, il est bien tracé et
redescend au bout d'environ 300 mètres et 10 mn de
marche au bord de la piscine naturelle où aboutit le
premier rappel de la descente d'initiation. Il y a
pas mal d'eau, les amarrages d'arrivée du rappel
guidé sont sous l'eau et le rappel doit bien
arroser.
Retour au pont, Michèle est arrivée entre temps mais
elle est déjà partie compter les chiros aux grottes
I Topi Pinnuti et Gudrone.
Fin du nettoyage, place maintenant à la descente du petit
canyon. Pas de navette, on montera à
pieds en passant par le raccourci. Traversée du village
en tenue légère mais personne dans les ruelles.
Il n'est pas nécessaire d'aller jusqu'à l'église
Sant'Antone, prendre le chemin qui descend à droite
juste après le point haut du parcours. Quelques
minutes plus tard nous voilà au bord du ruisseau.
Équipement et c'est parti pour la descente. La
première partie n'est pas folichonne, une corde
d'aide est installée pour descendre 2 ressauts bien
glissants. Une esthétique goulotte suit puis voilà
le cassé attendu. Un dernier ressaut permet
d'atteindre l'amarrage de début de main courante.
Une plaquette inox bien déformée est scellée par un
seul goujon. Une boucle de corde vermoulue, d'un
autre âge, est remplacée par une sangle plus
rassurante. Franck continue et équipe le beau rappel
avec une C40. La C30 y est raboutée au cas où.
Michèle et Nono sont en bas du rappel, on aura ainsi
quelques photos prises en contreplongée.
Un dernier rappel en plan incliné et c'est fini,
retour aux véhicules en 5 mn.
A faire en complément d'une autre activité. Il faut
compter 40 mn de marche d'approche et d'habillage +
1h30 de descente en mode pépère.
Michèle s'en va, pique-nique pour les autres. Grosse
bourde, aucune bouteille n'a été apportée, on
vieillit ...
Franck et JCL taperont la discute avec le premier
édile puis retour à Biguglia.
JCL
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Dimanche 8 mai 2022
Canyon, descente
Viula, Olcani
Participants
-
ITP :
Antoine B., Franck Z.
-
Invitées : Audrey,
Muriel C., Raphaëlle
Cotation V4.A2.III
TPEC : 2h45
Les canyons de début de saison sont gages d'un débit
d'eau conséquent. Il était tentant de parcourir le
ruisseau de la Viula bien en eau, nous n'avons pas
été déçus...
Nous profitons de cette journée radieuse de
printemps pour gravir le sentier. Les arbustes et
plantes sont en fleurs, cette marche d'approche se
transforme en cours de botanique, initié par Anto et
Mumu. Par ailleurs, le maquis ayant repris ses
droits, nous peinons dans certains passages.
Nous atteignons le départ du canyon après un peu
plus d'une heure de marche. L'eau est très fraîche.
Le rappel de la C16 se fait dans l'actif, la
quantité d'eau, importante, martèle le casque du
canyoniste, le canyon devient alors assez sportif...
A la base de la C12 dans la petite vasque, nous
prenons soins de ne pas nous coincer dans
l'étroiture en V, sous l’œil vigilant d'Anto. Le
reste du parcours de pose pas de problème. Nous
rejoignons le pont aux alentours de 15h00.
Franck étant attendu part après une petite bière
bien méritée. Le reste du groupe n'aura pas le temps
de se sustenter car ils sont surpris par une belle
averse, ils finiront chez Anto pour achever cette
journée.
Franck
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Dimanche 15 mai 2022
Canyon, JNsC, ruisseau de Fiumi Raghiunti - Sorio
Participants
-
ITP :
Romain B.-A., Antoine B., Christophe C.,
Jean-Claude D., Dominique D., Jean-Noël D.,
Michaël D., Éric G.,
Jean-Claude L., Marie-Pierre R., Jean-Luc S., Franck Z.
-
CC : Pascal B.,
Alexandre C., Jean-Marcel V.
-
Initiés :
Rafaël B.-J., Anne-Lys et Nicolas C.,
Agnès F., Frédéric F., Anne-Lyse H., Fanny L.,
Lorette L., Marie M., Carole N., Maria P., Mégane R.,
Lila S.
Photos
Pour la deuxième année consécutive, les JNSC, orientées
canyon, sont organisées dans le ruisseau du
Fiumi Raghiunti, mais cette fois-ci avancées de quasi un mois afin de
bénéficier d'une quantité d'eau suffisante. Le débit
sera tout de même trop important pour une journée de
découverte...
Tout a commencé la veille avec le
chargement du matériel dans le minibus, vidé de ses
sièges pour l'occasion.
Le lendemain, les premiers topi se
retrouvent dès 7h30 sur la commune de SORIO. Le
déchargement s'organise, les barnums sont érigés, le
matériel est dispatché du côté de la zone repas ou
du côté zone de préparation des futurs initiés.
Pendant ce temps Anto et Franck se chargent
d'équiper le canyon. Le sentier d’accès au canyon
repéré par JCL quinze jours auparavant est une
aubaine : plus besoin de navette jusqu'au village.
8H30, départ de la fine équipe sur
le chemin d’accès, chargée de cordes, de dégaines et
de huits. La sente est bien marquée et suffisamment
dégagée pour nous permettre de monter en combi.
La première cascade est équipée,
les amarrages sont bien chargés par un rappel guidé
ou tyrolienne et deux cordes pour descendre
directement dans l'actif. Le débit est important et
change la physionomie du canyon. Le duo est rejoint
par Micca, Jean-Marcel, Alex puis plus tard Pascal.
Tout est équipé en débrayable,
désescalade, C8, C5, D2, C5. Vu le débit important,
Anto équipera la C4 final en main courante puis
utilisera les amarrages situés rive droite pour
descendre à côté de l'actif. Franck équipera tout de
même la C4 pour les plus aguerris. Pour la petite
histoire, Alex descendra dans l'actif et nous
présentera une belle démonstration de ce qu'il vaut
mieux éviter de faire : trébuchant et se retournant
dans la cascade pris par la force de l'eau, il s'en
sort tout de même en rigolant... Ils sont fous à
Corse Canyon... La tyrolienne finale ne sera
installée que l’après-midi.
Les initiés sont déjà prêts à en
découdre avec ce canyon. Pour les faire patienter,
JCL avait déjà présenté et effectué la démo de
l'utilisation du 8 car dès le départ sur la C11 nos
initiés du jour sont dans le vif du sujet. L'équipe
de CC nous donne un coup de main pour encadrer les
initiés, c'est appréciable. Le premier passage sur
le rappel guidé se fera sans soucis. Lors du
deuxième passage, Carole se fera une petite frayeur,
se retournant dans la cascade et étranglée par la
sangle du casque, heureusement Alex, vigilant, la
recueillera saine et sauve. Le reste du canyon se
déroulera sans autre problème. La faim et le froid
se font sentir. Arrivés à la C4, l'odeur prometteuse
du barbecue arrive jusqu'à nous, la fin du canyon
est proche. Nous mettrons près de trois heures pour
arriver au pont.
Nous sortons du canyon vers 13h15.
JCD et Dumé s'activent autour du barbecue, les
agapes vont bon train.
Monsieur le maire de Sorio nous rendra une petite
visite.
Mais pas le temps de profiter et
buller, le groupe de l'après-midi est déjà là. Anto
et Pascal installent la tyrolienne finale tandis
qu'Alex prodigue conseils et un cours magistral sur
l'utilisation du huit. C'est donc avec 7 initiés que
nous repartons à l’assaut du canyon. Prenons notre
temps, Lila semble bien stressée dès la première
cascade, transie par l’appréhension, le froid et la
fatigue, elle finira tout de même ce canyon bien
aidée par Pascal. Le parcours s'effectue dans la
bonne humeur générale. Alex et Micca déséquipent le
canyon derrière notre passage. À notre arrivée le
matériel est déjà quasi totalement démonté et prêt à
ranger. Les initiés semblent avoir passés une bonne
journée. Nous regagnons enfin le local pour
décharger le minibus et se poser quelques minutes.
Merci encore à toutes et à tous pour votre
participation...
Franck
______________________________
Spéléo, visite et comptage chiro, grotte I Topi
Pinnuti - Sorio
Participant
Dimanche des JNSC à
orientation canyon, pourquoi pas proposer aux
impétrants avides de cascades une petite virée sous
terre après leur aventure aquatique. Deux cavités –
sans grand intérêt spéléo, pas de concrétions, des
fractures dans de la prasinite – se développent à
deux pas du lieu de regroupement à Sorio. C’était
sans compter la vigilance de Michèle qui a aussitôt
opposé un véto à toute visite de ces deux cavités
compte tenu de la présence de chiros. Bien sûr cela
a fait l’objet d’une belle joute oratoire le jeudi
soir au club mais un consensus a été trouvé, JN ira
seul voir si les rhinos sont toujours là et
éventuellement proposera ensuite la visite.
Finalement la sortie
spéléo n’a pas été évoquée, les initiés du matin se
sont échappés après les agapes pantagruéliques et il
ne restait l’après-midi que quelques liscards à
lézarder au soleil. Vers 15 heures JN se décide
quand même à aller mettre le nez sous terre.
Équipement light mais quand même combi et
genouillères car la grotte est plutôt accrocheuse.
La galerie d’entrée –
La Chambre des Chauves souris – est
vierge d’habitants mais malheureusement sent
toujours autant l’urine, et pas que de rat ! Retour
vers la fracture transverse, toujours aussi étroite,
les rhinos sont là, 26 individus accrochés sur la
paroi de gauche, des Grands rhinos apparemment (Rhinolophus
ferrumequinum). Heureusement ils sont en
hauteur et en restant au fond de la diaclase on peut
passer (il y en aura autant au retour…).
Arrivée au Vestibule
et suite de la visite vers la droite – La
Fosse – où on en a déjà observé, mais rien.
Retour au Vestibule et visite de La Poche
pour aller voir Les Cavernes jumelées qui
mènent sous la route. Mais dans l’étroiture
triangulaire qui permet d’y accéder il y a un beau
Grand rhino suspendu en plein milieu… Demi-tour !
On a beau avoir fait la
topo, bien connaître la cavité, le retour n’est pas
évident ; après quelques hésitations et coincements
le jour est là.
Trop tard pour monter à
Gudrone d’autant que les canyonistes de l’après-midi
sont de retour.
JND
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Dimanche 22 mai 2022
Canyon, descente
Purcaraccia, Quenza
Participants
Cotation V4.A3.II
TPEC : 2h00
Afin de profiter de cette belle journée Anto et
Franck se retrouvent au PN4 à 7h30. Après une halte
à Mignataja et Ponte Grosso nous rejoignons Poulpy
et sa compagne à hauteur du chemin d’accès du canyon
aux alentours de 9h45. Pas de panneau
d'interdiction : la voie est libre.
Le beau sentier permet d’accéder au départ du
canyon. Depuis le haut de la C40, nous suivons Anto
et poursuivons en longeant le ruisseau jusqu'à la
C45 que nous contournons en rive droite jusqu'à un
ravin un peu raide. Le parcours se transforme alors
en petite escalade mais permet d'éviter la montée
jusqu'au pin
laricciu.
Nous atteignons le premier toboggan, départ du
canyon vers 11h00. Premières constations : le débit
d'eau semble bien bas pour un mois de mai, et malgré
le début de saison, les vasques sont déjà ultra
fréquentées par les touristes. Vu le comportement de
certains, l'arrêté d'interdiction semble inévitable
cette année encore. Le débit sera tout de même
correct pour nous amuser dans les toboggans et
autres rappels. Ces derniers s’enchaînent dans une
eau de couleur émeraude. Nous assurons le spectacle
devant les badauds étonnés de notre présence.
Après deux heures de bonheur, nous regagnons les
véhicules. Nous repartirons vers Bastia après une
petite pause burger au snack de Ponte Grosso. Encore
une belle journée de canyon....
Franck
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Samedi 4 juin 2022
Canyon, descente
Viula, Olcani
Participants
Cotation V4.A2.III
TPEC : 3h30
Photos
Peu de volontaires pour cette descente du Viula, le
canyon phare du Cap Corse. C'est pourtant la période
idéale pour le descendre, pas trop d'eau mais
suffisamment pour l'apprécier et en plus elle est
encore limpide.
Départ du Ponte Novu vers 10h30 après partage du
matos. MP portera la C90, Franck la C50 et le vieux
JC la C20. Montée tranquille en 1h30, MP nous
présente quelques espèces végétales. Le soleil ne
tape pas trop fort mais le maquis commence à
reprendre possession du chemin, malgré le passage
récent de la meute du raid bien connu. Il a fallu
bataillé quelque peu avec bâtons et sécateur. La
descente commence après une 1/2 heure d'habillage,
MP s'aperçoit d'ailleurs que le maillon rapide de
jonction de ses longes est dévissé, faudra vérifier
les autres baudards du club ...
L'eau est comme d'hab froide, mais on s'y attend
dans ce canyon.
Les C12 et C13 se descendent sans soucis avec comme
dit plus haut un niveau d'eau sympa. La main
courante vers la C22 a été laissée en place par le
raid mais
elle n'est plus raccordée au départ du rappel,
surprenant. La corde et la sangle qui relient les 2
amarrages sont également d'un autre âge et en
mauvais état, on les enlève et on pose une nouvelle
sangle.
De nouveaux amarrages ont été posés pour la main
courante et la C50. Équipement avec rabout de la
Dyneema en corde de rappel. Le courant d'eau tire
fort sur la corde. En fait, on ne freine pas la
descente, mais il faut tirer la corde aval toute la moitié du
rappel pour pouvoir descendre. Pas de souci pour
le rappel de corde, faut bien qu'elle serve de temps
en temps cette Dyneema !
L'eau de la vasque d'arrivée est bien propre, les
mâles font le saut de 6 mètres. Attention à bien
pousser en raison de l'engravillonnement côté paroi.
Le reste de la descente se poursuit ponctuée de quelques
trempettes pour refroidir les
machines. On sent d'ailleurs un vent très chaud
venant du littoral.
Retour au Ponte Novu après 3h30 de descente
tranquille. Pique-nique traditionnel sur le parapet
avec des bibines bien appréciées. MP nous fait
gouter son alcool de mandarines, celles cueillies
lors de la sortie du 29 janvier dernier, faut pas en
abuser avant de conduire ...
Étape mousse à Nonza et retour au local après une sympathique
sortie entre amis ;-).
JCL
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Samedi 11 juin 2022
Canyon interclubs, formation
Falaise de Tozza, Patrimonio
Participants
-
ITP :
Jean-Claude L., Franck Z.
-
ITP-Corse Canyon :
Antoine B., Nicolas M., Julien S.
-
Corse Canyon : Jérôme
A., Christelle B., Pascal B., Laurent B.,
Michaël D., Magali E., Célia G., Éric R.,
Emmanuel R., Doriane T.
-
Individuelle : Muriel
C.
Photos
Adhérent ITP depuis 2019, Julien, alias Gritou,
s'oriente vers une carrière professionnelle dans le
canyonisme. Il termine déjà sa formation de DE
canyon et doit mener à bien un projet pédagogique.
Les membres ITP et Corse Canyon serviront de cobayes
et une formation aux bases techniques de descente et
d'équipement des canyons est programmée sur un
week-end. Un après-midi sera également consacré à la
gestion d'un accident. Le niveau des candidats va de
débutant à moniteur confirmé !
C'est la falaise de Tozza qui sert de cadre pour le
menu du samedi matin :
Les initiés sont répartis en 3 groupes tournant plus
ou moins homogènes et Gritou, Anto et Pascal se
chargent des formations.
Après un sympathique pique-nique, les 3 groupes
tournent l'après-midi avec pour menu cette fois-ci :
-
La main courante rappelable
-
L'équipement d'une verticale simple
-
Le débrayage d'un équipier
Rendez-vous est pris au lendemain dans le canyon du
Cippetto pour mettre en pratique les apprentissages
du jour.
JCL
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Dimanche 12 juin 2022
Canyon interclubs, formation
Ruisseau de Cippetto / Le Golo, Volpajola
Participants
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ITP :
Jean-Claude L., Franck Z.
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ITP-Corse Canyon :
Antoine B., Nicolas M., Julien S.
-
Corse Canyon : Jérôme
A., Christelle B., Pascal B., Laurent B.,
Michaël D., Magali E., Célia G., Éric R.,
Emmanuel R., Doriane T.
-
Individuelle : Muriel
C.
-
PGHM Corte : Jérôme I.
Cotation V4.A2.III
TPEC : 2h30
Photos
Le dimanche matin est
consacré à la mise en application dans le canyon de
ce qui a été vu la veille. C'est donc en cette belle
journée que nous nous retrouvons sur le parking du
Cippetto RT11.
Le départ est un peu
chaotique mais la bonne humeur est de mise et c'est
bien l'essentiel. Les cordes sont dispatchées et les
groupes sont reformés. Le premier à partir est le
groupe des « Muvra » suivi des « Milanu » puis des
« Sumeru ».
Éric et Laurent partent
en tête, rejoints par Pulpi puis JCL et Franck
qui ferment la marche. La sente est assez bien tracée,
quelques bifurcations peuvent enduire en erreur tout
de même. Arrivée au départ du canyon, nous
constatons que notre formateur n'est pas avec
nous...
Pascal débarque enfin et
sera notre formateur pour la matinée, il en profite
également pour remplacer les mains courantes fixes
installées dans le canyon (NDLR : il officie en tant
que Pro dans ce canyon).
L'eau est fraîche et le
débit un peu juste. Trois rappels se succèdent, 22,
50, 10 mètres.
Chacun notre tour, nous
installons main courante, débrayables. Quelques
débrayages sont mêmes réalisés. Si au départ nous
trouvions l'eau un peu fraiche, on apprécie les
vasques de ce canyon végétal pour nous rafraîchir.
Nous mettons environs 2h30 pour venir à bout de ce
canyon.
Il fait très chaud et
nous cherchons un peu d'ombre sur les berges du golo
pour la pause méridienne. Les plus audacieux
traverseront le Golo. Les pierres étant glissantes,
Pascal nous présentera une belle figure de style et
finira dans l'eau avec ses affaires...
Mais pas le temps de
faire la sieste, l'après-midi est dédié aux
interventions de Jérôme (gendarme du PGHM), Magalie
et Gritou. Trois ateliers de 45 min sont mis en
places.
Magalie (médecin du
SAMU2B) nous présente l'accidentologie et différends
traumatismes en canyon, ainsi que l'attitude à avoir
face à un blessé. Jérôme, nous énumère le matériel
type mais non exhaustif de ce que doit contenir un
bidon étanche. Enfin Gritou nous a installé un
point-chaud fabriqué avec de la toile et suspente de
parapente puis nous prodigue quelques conseils et
astuces pour réaliser un brancard avec trois kits.
Les trois ateliers sont agrémentés par des échanges
et retour d’expériences vécus de chacun.
Nous finissons aux
alentours de 17h00. Quelques irréductibles
s’hydrateront encore un peu (et oui il fait encore
chaud) pour conclure cette belle journée et ce
week-end sympa.
Franck
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Samedi 18 juin 2022
Divers, Journées Européennes de l'Archéologie
Musée de site archéologique de
Mariana, Lucciana
Participants
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ITP : Michèle Cl.,
Wanda C., Albert D., Dominique D., Jean-Noël D., Jean-Claude L.,
Pierre L., Noël R., Rémi R., Marie-Pierre R.,
Alexia S. B.
-
Ex ITP : Michèle Cs.,
Fanny L., Philippe S.
-
Individuel : Jean-Yves
C.
-
Invités : Clément B.,
Marie-Françoise L., Pri, Sara et Tessa L. B.
Photos
Une douzaine de topi et ex topi se sont déplacés aux
Journées Européennes de l’Archéologie (ex
Journées Nationales de l'Archéologie qui se sont
donc étendues à l'Europe). Celles-ci se
déroulaient cette année en Haute Corse à Lucciana.
Pour cette occasion des visites guidées et gratuites
du musée étaient également organisées.
Aux
traditionnels stands évoquant les différentes
facettes de l’archéologie ainsi que les us et
coutumes des époques romaine et préhistoriques, s’est ajoutée la
présentation au musée d’une partie des coffres funéraires que
nous avons découverts à Lano, accompagnée d’une des
répliques réalisées par l'association
Chalcophore
avec les outils reconstitués de l'âge du bronze.
Notre présence a été appréciée par quelques
visiteuses intéressées par notre découverte et des
contacts ont été notés pour recueillir des infos sur des cavités dans les
secteurs de Santo Pietro di Tenda et de
Pietracorbara.
Des habitantes de Murato rencontrées au Musée attendaient notre sortie
conviviale des grottes de Monte di Lucciana.
Celle-ci avait été reportée en raison du Covid, elle
pourrait être programmée cet automne.
Le documentaire de Pierre-Jean était
diffusé en boucle sur un écran. De bons souvenirs …
Le côté spectacle a été assuré par la troupe de
reconstitution historique de l'association
LEGION VIII AUGUSTA qui a proposé des
scènes d'assauts de légionnaires romains
impressionnantes !
Des éclats d'obsidienne du Monte Arci en Sardaigne
ont été récupérés sur le stand tenu par
Gaël Mayeur
forgeron-coutelier de Luri, ils agrémenteront la
vitrine du local.
En résumé, le menu proposé lors de cette édition des
JEA était encore une fois intéressant et avait de quoi
occuper toute une journée.
JCL
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Samedi 18 juin 2022
Canyon, descente
Le Macini, San-Gavino-di-Fiumorbo
Participants
Cotation V4.A2.III
La descente de la Purcaraccia était initialement
prévue et programmé par JCL. Cependant, les Journées
Européennes de l’Archéologie étaient également
programmées en Haute Corse, à Lucciana cette année,
une douzaine de Topi ont préféré s’y instruire
(ndlr : voir compte-rendu précédent).
Mais après une semaine de chaleur, trois
irréductibles canyonneurs étaient plus attirés par
la fraîcheur des rivières et de l'eau, tel le drogué
en manque de came.
Le rendez-vous, matinal, est prévu à 7h30 à Multari.
Le duo sera rejoint au point-chaud d'Alistro par
Micca pour le traditionnel café.
Arrivé au parking marquant le départ du sentier
« mare e mare centre » nous chargeons cordes et un
morceau de plastique découpé par Micca pour
annihiler le frottement de la corde sur la roche au
départ de la C30. Nous ne l’installerons pas
aujourd’hui faute de porteurs pour le perfo et
autres chevilles. Une perpendiculaire au sentier
rejoint le ruisseau en 2 min juste au-dessus de la
C30 ce qui nous permet de nous délester de la
protection encombrante. En partant tôt, nous
bénéficions d'une montée quasi à l'ombre et c'est
appréciable. Le débit est faible mais l'eau fraîche
est limpide. Quelques sauts et toboggan sont
effectués. Pour le rappel de la C30, Anto nous fait
découvrir une variante en passant par la grotte.
L'entrée est masquée par un petit rideau d'eau, la
traversée sous le bloc rocheux est plaisante à
réaliser jusqu'au bief. Nous regagnons le véhicule
aux alentours de 14h30.
Nous clôturons ce beau canyon par un traditionnel
pique-nique topinesque ...
Franck
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Dimanche 26 juin 2022
Canyon, initiation
Purcaraccia, Quenza
Participants
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ITP :
Romain B. A., Michaël D., Jean-Noël D., Éric G.,
Jean-Claude L., Jean-Luc S., Franck Z.
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GCC : Anna R.
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Initiées : Muriel C.
Cotation V4.A2.II
TPEC : 3h00
Photos
Les conditions d'accès au massif de Bavella étant
incertaines pour la période estivale, une sortie "Purca"
est décidée avant d'éventuelles restrictions
arbitraires envers le milieu associatif. Sept topi
motivés sont rejoints par
une initiée récidiviste « Mumu » et
une jeune GCC dite « Paupiette ». On
n'en donnera pas l'explication pour ne pas heurter
les âmes sensibles :-).
Résumé du trajet aller : premier rendez-vous 7h30 au PN4
pour Mumu, Franck et JC, puis 8h15 à Linguizzetta
pour Micca, puis 8h40 à Aléria pour Anna et JL, ainsi
que pour JN, Éric et Romain qui ont roulé à part.
Faut covoiturer qu'ils disent, c'est pas seulement
écolo, mais c'est maintenant écono aussi. Circulation fluide dans l'ensemble sauf à
Ghisonaccia où une course pédestre a eu la
judicieuse idée d'emprunter une partie de la route
nationnale ...
C'est finalement vers 10h que nous nous garons sous
le col de Larone. Un seul véhicule de pro mais une
bonne vingtaine de « touristiques ».
La descente commence peu après midi après une marche
d'approche démarrée sur les chapeaux de roues,
calmos y'a des personnes âgées dans le groupe !
Final plus tranquille avec les habituelles
hésitations. Nous optons pour descendre directement au
début des toboggans.
C'est le début de la saison touristique, le rocher
n'a pas encore été raboté, les
algues sont encore présentes en relative abondance, ça glisse. Abondance
peut-être liée à une eau précocement plus chaude. La
C5 qui suit les premiers toboggans est ainsi équipée par précaution.
Pendant ce temps,
Mumu et JC entame l'équipement de la C45 suivante et
descendront en simple. Franck
raboutera la corde de rappel dés libérée afin de pouvoir
accélérer les passages et c'est JL qui descendra la
deuxième corde.
C'est maintenant le joli saut de 4 mètres, petite
frayeur pour Romain qui glisse au moment de prendre
son appel, pas de mal.
La C40 est équipée en version vasque suspendue,
cheminement beaucoup plus sympa. Nous
assurons encore une fois la maintenance des sangles
et changeons celle qui double le dernier relai (nous
l'avions déjà changée 2 années auparavant !).
Les
derniers toboggans sont descendus par presque tout
le monde... Anna aime les toboggans comme elle aime
les paupiettes, elle reprendra une portion de celui dit de la mort.
Retour tranquille vers les véhicules avec croisement
d'un peu plus de touristes.
Résumé de la partie canyon : 1h30 de marche
d'approche, 3h de descente, une petite heure pour le
retour, pas mal pour un groupe de 9.
Pique-nique traditionnel sous les pins peu avant le
pont de Calzatoju.
Arrêt en partant au camping U Ponte Grossu
où nous faisons un petit coucou à Audrey, ancienne
topi qui fait la saison chez le pro du canyon.
Retour vers Bastia avec les mêmes étapes qu'à
l'aller et fin d'une journée bien remplie et bien
sympathique.
JCL
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Dimanche 3 juillet
2022
Canyon, initiation
La Vacca, Quenza
Participants
-
ITP :
Romain B. A., Christophe C., Michaël D., Jean-Claude L., Marie Pierre R.
-
Initiées : Vanessa C.,
Roxane T.
Cotations : V2.A4.II
Photos
Le ciel
des associations fédérées s'est éclairci, les gros
nuages noirs qui faisaient craindre une interdiction
total d'accès au canyon de la Purcaraccia se sont
dissipés suite à la parution de l'arrêté préfectoral
2022. Les membres fédérés peuvent donc, sous
certaines conditions, continuer à pratiquer leur
passion dans ce canyon et même à y initier des
adhérents potentiels.
Il n'en demeure pas moins que le problème global de
sur-fréquentation du massif de Bavella va au delà de
cet arrêté et qu'une régulation de l'accès à ce
secteur se met en place. Interdiction de se garer en
bord de route, fermeture des parkings naturels,
ouverture de parkings payant, ce sont des solutions
classiques dans ces cas de figure. C'est ainsi que
la descente de la Vacca est programmée avant que
toutes ces mesures de régulation ne soient
entièrement mises en place.
Petit arrêt en passant devant le chemin d'accès à la
Purcaraccia, des rubalises et une chaine barrent le
passage. Une copie de l'arrêté préfectoral est
affichée ainsi qu'un panneau d'interdiction. Ce
dernier est plutôt destiné aux zestrangers, il est
écrit en anglais « NO PUBLIC ACCES -
except for socio-professionals and groups supervised
by federal instructors ». Même en anglais
les fédérés sont pris en compte.
Pour une fois la machine administrative se montre
efficace, le parking de la Vacca est fermé par de
gros rochers. Des panneaux d'interdiction de
stationner sont déjà en place le long de la route.
Néanmoins la charrue est un peu mise avant les bœufs
puisque s'il est maintenant interdit de stationner,
il n'est pas proposé de parking payant. Nous nous
garons sur un terre plein une centaine de mètres
avant le départ du chemin en espérant une période de
tolérance ... Les places sont chères, il a fallu
négocier fermement avec un couple de touristes de la
belle gique afin de pouvoir garer nos 3 véhicules,
la nature ça se partage ! Il apprendront que la
femme corse peut être une belle rose, mais que sa
tige est garnie d'épines ...
Le canyon est atteint en moins d'une heure de
marche. Nouveauté, le réseau GSM semble passer en
4G, une photo est envoyée en test sur le groupe
Spelunce, ça marche !
Une grosse 1/2 heure de préparation et nous voilà à
profiter de la fraiche eau. Fraiche mais pas froide,
comme dans la Purcaraccia la semaine précédente
l'eau est déjà bien réchauffée par le soleil.
Parcours classique, c'est Micca qui se charge de
l'équipement des cascades pour ceux qui ne veulent
pas sauter, il sera bientôt prêt pour l'initiateur.
Le passage derrière le rideau est bien apprécié,
ainsi que la grotte avec le petit circuit sous
l'eau, agrémenté par la frontale de Micca qui donne
de magnifiques effets d'éclairage. À
renouveler avec plusieurs lampes.
Pas de saut pour la C10, tout le monde profite du
beau rappel à raz de la cascade.
La fin du parcours est atteinte en moins de 3
heures. Le réseau GSM est également présent mais
seulement en 3G. Nouvelle tentative d'envoi d'une
photo, mais pas sûr que cette dernière soit partie
depuis le canyon ...
La remontée sera comme d'habitude bien raide et
chaude, sauf pour Christophe qui, uniquement par
galanterie envers la gente féminine, récupèrera
d'abord un premier kit, puis un deuxième, ces
dernières acceptant ce soulagement uniquement pour
lui faire plaisir ;-). Il faut quand même noter le
caractère particulièrement égoïste de ce dernier qui
n'a pas voulu partager ce fardeau avec les autres
mâles de la bande :-))
Retour aux véhicules, la fourrière n'est pas passée
et pas de PV sur les pare-brises !
Il faudra dorénavant gérer cette facette de
l'activité sur Bavella, ce sera forcément pénible au
début mais après résilience on y pensera
naturellement comme on pense au matos, à la météo,
aux risques incendies, aux assurances, ça fera
partie de la préparation d'une sortie.
Il n'est pas loin de 17 heures lorsque nous arrivons
près de notre lieu de pique-nique habituel. Là aussi
l'accès aux parkings est fermé par des rochers, nous
nous garons le long de la ligne jaune continue ...
Déjeuner à l'heure du gouter, au même endroit plus
ou moins aménagé que la semaine précédente. Partage
des denrées dans la bonne humeur et avec la
satisfaction d'une journée bien remplie.
Direction le sud pour Roxane, le nord pour les
autres. Circulation fluide, comme le matin.
JCL
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Dimanche 10
juillet 2022
Canyon, initiation
La Richiusa, Bocognano
Participants
-
ITP :
Christophe C., Jean-Claude L.
-
Initiés : Clément B.,
Claire C., Guillaume C., Corentin M., Louise T.
Cotations : V3.A3.III
Photos
La descente de la Richiusa
le 4 juillet 2021 avait laissé un bon souvenir, nous
avions eu le canyon entièrement pour nous, pas âme
qui vive tout le long de la descente. On remet le
couvert cette année avec quelques jours d'écart et
néanmoins un peu d'espoir de tranquillité, d'autant
plus qu'une initiation familiale était programmée.
Départ du N°4 vers 7h45, trajet tranquille et
silencieux, véhicule électrique oblige. Arrivée vers
9h30, le parking est pratiquement vide, c'est bon
signe ! Préparation rapide, 9h45 c'est le départ
sous un soleil radieux et une température clémente.
Montée pépère, début de la descente vers 11h15.
Niveau d'eau déjà estival dans le canyon, le premier
saut permet de se rafraichir. Quelques touristes se
prélassent au soleil.
Le premier rappel est maintenant en vue, 3 «
canyonistes », 2 hommes et une femme, en short
et teeshirt mais sans casque s'apprêtent à descendre
sur une cordelette de 8mm en double. Pourquoi pas,
c'est comme ça que certains ont commencé le canyon
dans leur jeunesse, il y a fort longtemps dans les
années 80 ...
Refus de la dame, impossible pour elle de se pendre
sur le baudrier, elle shuntera le rappel en rive
droite.
La vasque d'arrivée permettait avant son
engravillonnement un beau saut de 6 ou 7 mètres,
impossible maintenant. Il reste l'espoir d'une
vidange par une prochaine crue. C'est une première
expérience de rappel pour certains(e), examen réussi
!
Sauts, rappels et toboggans se succèdent jusqu'à la
cascade de 12 mètres précédant l'étroiture. Le
leadeur du trio de « canyonistes » nous
informe que la dame s'est blessée dans la vasque,
une entorse du genou.
Équipement rapide de la cascade, Christophe gèrera
la descente pendant que JC ira près de la victime.
Ses coéquipiers ont tenté en vain d'appeler le 112.
La dame refuse de s'éloigner de la vasque, la
fraicheur de l'eau atténue sa douleur. JC invite le
leadeur à monter vers la crête par l'échappatoire
jusqu'à trouver du réseau. De notre côté, nous
continuerons la descente après avoir laissé une
couverture de survie en pressentant une certaine
durée avant que les secours puissent être alertés et
intervenir. L'autre coéquipier porte un teeshirt
orange, ça tombe bien, il reçoit la consigne de bien
l'agiter à la vu de l'hélico.
Les rappels suivants seront équipés en double afin
d'accélérer la descente, mais en profitant quand
même de la plus belle section de ce canyon. Le joli
saut de 4 mètres dans la grande vasque sera équipé
en rappel guidé. Le niveau d'eau est bas, pas le
moment de prendre de risque avec une glissade et une
chute sur le rebord rocheux qui est près de la
surface.
Sortie du canyon vers 14h30, le 112 est obtenu en
haut du premier ressaut de la marche de retour. Ils
ont pu être joints par le leadeur des « canyonistes », mais d'autres interventions
sont en cours et, compte tenu de la blessure
relativement bégnine, l'hélico sera envoyé dés que
possible.
Retour au parking, pique-nique sur place, l'hélico
passe au-dessus de nous, il est 15h35.
Retour vers Bastia dans le silence feutré de la
limousine électrique, mais un peu plus secoués ;-)
JCL
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Dimanche 17
juillet 2022
Canyon, initiation
La Richiusa, Bocognano
Participants
Cotations : V3.A3.III
Photos
Suite à notre réunion hebdomadaire du jeudi soir (où
le local était quasiment désert), très peu de
volontaires pour faire une sortie spéléo ce week-end
initialement prévue au calendrier. Nous décidons de
reproposer la Richiusa car certains n'avaient pas pu
la faire le week-end dernier.
Premier arrêt, Multari à 8h30, puis au «
Chalet » après Vivario aux alentours de 10h15.
Nous chargeons le mini bus de Franck, du moins pas
en totalité, car au moment où nous nous répartissons
les affaires dans les kits, Alex s'aperçoit qu'il a
oublié en totalité son matériel canyon dans sa
voiture. Heureusement Franck avait un casque en
plus. La montée se passe bien, les nombreuses pauses
aidant.
Nous entamons le canyon vers midi. A l'aide de 2
SARs, 2 mousquetons et 2 dégaines nous réalisons un
baudrier de fortune à ce canyoneur « égaré ».
Franck et Micca équipent, assistés de Roxane qui est
très motivée pour apprendre. Pendant ce temps Alex
évitera au maximum les rappels car le baudrier est
tout de même inconfortable. Nous rattrapons deux
équipes de pros.
Fin du canyon à 14h00. Retour tranquille au
véhicule. Puis direction, comme l'appelle Alex, la
3ème mi-temps. Nous échangeons un bon repas à la
fontaine à la sortie de Bocognano avant de rentrer.
Micca
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Samedi 23 juillet
2022
Canyon interclubs, descente
Le Bucatoghju, San
Nicolao
Participants
-
ITP :
Michaël D., Franck Z.
-
Corse Canyon :
Alexandre C., Célia et Éric R., Jean-Marcel V.
-
Mixte : Antoine B.
-
Invitée : Roxane T.
Cotations : V3.A3.II
Photos
A la suite du canyon de la Richiusa, Alex membre de
l'association Corse Canyon, invite toutes les
personnes présentes à la prochaine sortie organisée
par quelques membres de Corse Canyon.
Rendez-vous au parking de l'arrivée du canyon. On
charge tout dans le mini bus de Franck. On reprend
la route et lorsqu'on se gare, on tombe sur Éric et
sa fille qui étaient venus pour faire la partie
haute du canyon car ils n'avaient pas la possibilité
de faire une navette. Que la corse est petite de
tomber à la minute près exactement au même moment
sur quelqu'un qui part pour faire la même chose !!!
On ne dira pas de nom mais la petite montée raide a
été montée à 4 pattes par une personne qui avait
abusé de musculation la veille. On arrive au départ
aux alentours de 9h15. On s'équipe.
Les cascades s'enchainent rapidement. Le premier à
descendre en rappel part équiper la cascade
suivante. On rattrape un pro bien sympa qui nous a
proposé d'utiliser la tyrolienne qu'il avait
installée. On termine à 12h.
On se réhydrate au pont génois.
Micca
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Dimanche 24
juillet 2022
Canyon, descente
La Ruda, Corscia
Participants
-
ITP :
Romain B. A., Antoine B., Christophe C., Michaël D., Jean-Claude L., Franck Z.
Cotations : V3.A3.III
Photos
Suite au report de la visite de la grotte des Veaux
Marins une sortie aquatique est quand même
programmée lors de la réunion du jeudi soir, le
canyon de la Ruda dont la dernière descente remonte
au 14 juillet 2018.
Rendez-vous traditionnel au PN4, arrêt café à Ponte
Leccia et le minibus de Franck se gare à l'arrivée
du canyon, qui est, et ça tombe bien, le départ de
la marche d'approche ! Pas d'autre véhicule, on
devrait être tranquille.
Première surprise, le sentier de jonction vers le
sentier de la Scala di Santa Regina a été
aménagé et nettoyé. Il en est de même du chemin
menant au départ du canyon. La crainte de batailler
avec le maquis s'est dissipée et 50 mn plus tard
nous voilà au Ponte Sottano.
Préparation rapide et même s'il n'a pas fait
excessivement chaud lors de la montée il y a hâte de
faire trempette. Ceci étant, le niveau d'eau est
exceptionnellement bas et ne présage pas de bonnes
cascades arrosées.
Si l'eau des vasque est globalement claire,
certaines commencent à changer de couleur et sont
évitées dans la mesure du possible.
Pas une goutte d'eau dans la cascade de 17 m qui
aurait dû être le clou de la descente (voir la
comparaison entre juillet 2018 et ce jour dans
l'album photos ...). Anto y fait une démo d'une
technique de réchappe permettant de palier à une
corde trop courte pour le rappel.
Autre particularité de ce canyon, le saut du
Ponte d'Accia. Connu pour être de 11 mètres, il
ne sera pas reconnu ce jour puisqu'après une mesure
précise à la corde il ne fait que 8 m ! Un mythe
tombe. Le niveau d'étiage n'incite pas à faire le
grand saut et seuls Anto et Christophe se lancent
dans la petite cible (sauter parallèlement à la
rivière et pas perpendiculairement au pont ;-)
L'option de continuer par la rivière pour rejoindre
la route permet de profiter de quelques vasques
supplémentaires et du passage sous blocs,
malheureusement pas arrosé ce jour.
Durée de la descente 3h30.
Le pique-nique se fera à l'ombre à la Fontana di
a Vignenti. Fin des agapes, coups de klaxon,
voilà Émilie en famille et en route pour Ile Rousse
qui s'arrête pour un coucou amical.
Retour vers Bastia plus ou moins endormis avec au
passage la désolante vue sur le feu qui sévit sur
les hauteurs de Castellu-di-Rustinu.
JCL
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Dimanche 31
juillet 2022
Canyon, descente
La Bravona, Pianello
Participants
Cotations : V3.A3.III
Photos
La Bravona, petit canyon de Castagniccia où l'eau
est toujours présente, même en période estival.
C'est pour ainsi dire le jardin de Micca où
d'ailleurs nous
nous retrouvons pour un petit café.
La fraicheur matinale est bien présente aux
alentours de Campi, le thermomètre affiche 21°.
L'option prévue pour la sortie du canyon est
d'éviter la remontée éprouvante par le maquis et de
continuer dans la rivière sur 600 mètres pour
remonter vers le hameau de Pianelluccio par un
chemin de randonnée. Cette option nécessite une
navette, le véhicule de Micca est laissé sur un
parking au débouché du chemin.
Départ de la marche d'approche vers 9h40, un 1/4
d'heure plus tard nous voilà en haut de la première
cascade de 25 mètres. Celle-ci tombe dans une grande
piscine naturelle où se rafraichissent déjà un
groupe de baigneurs.
Changement traditionnel de la sangle d'amarrage et
c'est parti, il est 10h15. L'eau n'est pas glacée,
elle est juste bien fraiche.
Micca se charge des équipements sous l'œil vigilent
d'Anto. Les sympathiques rappels de ce canyon se
succèdent, entrecoupés par quelques bains aussi
nécessaires que rafraichissants. C'est ainsi que
nous arrivons au pied de la C17 finale. C'est de là
que s'effectue la traditionnelle remontée par le
maquis, et vu l'option choisie c'est de là qu'on
continuera par la rivière. C'est donc de là que
commence un itinéraire inconnu pour nous et c'est
aussi à partir de là que la rivière change d'aspect.
Un dépôt blanchâtre apparait sur les rochers qui
émergent de l'eau. Sous l'eau c'est pire, une couche
de matière brunâtre et filamenteuse laisse à penser
que la rivière semble
polluée à partir de cet endroit. Cette « pollution »
pourrait provenir de l'affluent Nespoli, qui coule
encore contrairement à ce qu'on avait imaginé.
Pauvres baigneurs qui pensent profiter d'une eau
claire et limpide en aval de la confluence !
Les piliers de l'ancienne passerelle sont atteints
au bout d'une heure de marche sur des rochers
savonnettes. C'est de là que s'effectue la montée
vers le village. C'est un large chemin de rando,
bien tracé et repéré par des marques jaunes. Il
s'élève sur la pente raide par plusieurs lacets et
les 188 mètres de dénivelé sont avalés en une demi-heure.
L'approche du hameau est moins réjouissante, divers
détritus témoignent du retour à la civilisation.
Une belle fontaine-lavoir où l'eau coule en
abondance nous permet une petite rincette.
Le pique-nique se prendra à l'ombre de Notre-Dame
des Grâces, lieu de pèlerinage postcanyon
traditionnel maintenant.
JCL
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Vendredi 5 au lundi 8 aout 2022
Spéléo et travaux
Buga di a Cutina et
casetta, Ghisoni
Participants
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ITP :
Antoine B. (1), Wanda C. (2), Dominique D. (3), Jean-Noël D. (1), Michaël D.
(2), Éric G. (1), Jean-Claude L. (1), Noël R.
(3), Alexia S. B. (3), Franck Z. (1)
-
Invités : Alexandre C.
(1), Raymond C. (2), Amélie D. (1)
(1) : samedi, dimanche
(2) : vendredi, samedi, dimanche
(3) : vendredi, samedi, dimanche, lundi
TPST : 4h30
Photos
Les topi en estive
Ce weekend à Ghisoni avait été programmé suite à la
prise de contact d'un couple de spéléos américains,
de passage en Corse, et qui souhaitaient également
en découvrir les dessous. L'idée était de faire
d'une pierre 2 coups, faire découvrir LE trou corse,
et en profiter pour restaurer la cheminée et finir
la fixation de la couverture de la casetta. Mais
plus aucune nouvelle malgré les relances, c'est ce
qu'on pourrait appeler un american rabbit !
Une partie des topi est sur place dés le vendredi
pour préparer la casetta, l'emplacement des tentes
et le chantier cheminée. La remise en service de
l'alimentation en eau pose problème, elle
fonctionnera par intermittence tout le week-end
malgré plusieurs tentatives de réparation. Le
remplacement du tuyau d'arrosage par un PEHD de plus
gros diamètre va devenir une nécessité ...
Jeudi
Rendez-vous à Leroy Merlin pour Jean-Claude, Dumè,
Éric, Micca et Alex, qui faisait déjà des achats sur
Bastia et qui était en camion. Après nos achats,
nous nous retrouvons tous au local, on a encore du
boulot, il faut encore tout préparer : le matériel
pour l'aménagement de la casetta et l'équipement
pour la cavité. Les 4x4 seront bien chargés pour
l'expédition Ghisoni.
Vendredi
Dumè, Micca et Raymond se sont donnés rendez-vous à
8h30 à la boulangerie d'Alistro. Finalement ils
arriveront plus tôt et démarreront à 8h15. Arrivée
au départ de la piste aux environs de 9h10. Belle
surprise, elle sera faite quasiment tout d'un trait,
il n'y aura pas beaucoup de branches à évacuer sur
le chemin. Nous voilà au parking, il est 10h10. On
commence par transporter une partie des briques à la
casetta, et nous nous dirigeons immédiatement vers
le ruisseau car sans eau nous devrions mettre un
terme au week-end bricolage. En quelques minutes,
après avoir les mains bien gelées, le captage est
nettoyé et l'eau se remet à couler. Hourra ! Un
message est vite envoyé pour prévenir les autres.
Dans l'après-midi Micca et Dumè démontent la
cheminée. En fin d'après-midi Nono, Alexia et Wanda
les rejoignent. Durant la nuit un renard a tourné
autour de la casetta et s'est même frotté aux
tentes.
Samedi
« Il faudrait 6 briques de 40 x 20 x 5 !
». Ce message arrivé en fin d'après-midi
du vendredi n'a pu être satisfait, on verra donc sur
la route. Arrêt à une briconnerie d'Alistro, juste
avant l'ouverture. On patiente une vingtaine de
minutes, 3 véhicules se garent et 3 employés en
sortent, le compte y est. L'accueil par ce qui
semble être un chef fait du bien en cette période de
grosse chaleur, ça rafraichit ! Un employé nous
donne quand même l'information essentielle, ils n'en
ont pas.
Arrêt traditionnel au bar-boulangerie d'Aléria pour
le café. C'est bizarre cette sensation d'être
transparent. Malgré plusieurs regards dans notre
direction aucune attention à notre présence. Nous
nous levons au bout d'un quart d'heure d'attente,
direction le bar du croisement où nous sommes
rapidement servis et avec le sourire. Ça
tient à pas grand chose la réputation d'un commerce
!
Route de Maison Pieraggi, « Tient, si on
appelait le Bigmat de Ghiso ? ». Bingo,
ils en ont (des briques) ! On n'est pas à un détour
de 20 km près. Accueil qu'on peut qualifier de
normal, les briques sont rapidement chargées dans le Def
et nous voilà enfin en direction de la casetta.
Nouveau message « Il faudrait 4 sacs de
mortier et de béton en plus ! ». C'est
bizarre, d'un coup il fait terriblement chaud dans ce Def,
pourtant il n'y a pas de chauffage. La demande
est finalement transmise à JN qui se trouve plus en amont
sur la route, il les prendra à Moriani.
Voilà ENFIN la casetta !
Pendant que les cheministes cheminent, les
toitistes toitent. Lors du remplacement de la
charpente et la pose des bandes de caoutchouc de
couverture il avait manqué des vis de fixation pour
ces dernières. Cette fois-ci, armés d'une boite
de 500 vis terrasse inox tête fraisée, nous
complétons la fixation des bandes. Plus d'une
centaine sont posées, ça ne devrait plus bouger,
poil au nez !
Sur ce toit se prélassent au soleil quelques poches
de douches solaires, un coin douche est créé à
l'aplomb côté rivière, il était auparavant à côté du
chenil.
Les tôles ondulées transparentes de l'avancée sont
également déposées et retournées afin de positionner
les trous de fixation en haut des ondulations. Il
pleuvra moins dessous !
Repas avec les restes de la veille (bonnes
lentilles) et quelques grillades.
Pendant que les cheministes continuent à cheminer,
un quatuor se décide à faire quelques exercices de
musculation des bras. Le parking des châtaigniers
étant un peu embouteillé, un nouveau emplacement est
dégagé après tronçonnage de quelques branches. Le
Def vient à la rescousse pour arracher une grosse
branche de châtaignier prête à tomber et un sapin.
Entre 2 et 3 véhicules pourront ainsi s'y garer. Ça
tombe bien puisque Micca doit descendre récupérer
Alex dont la moto fait un refus pour continuer la
montée.
La piste est également râtelée sur 150 mètres.
Au menu du soir diverses charcutailles, grillades et
salade de patates !
Deux renards sont aux aguets dans la nuit, ils
attendent les restes. Chacun retrouve sa couche, qui
dans la casetta, qui sous tente, Alex à la belle
étoile et JC dans le Def.
Dimanche
Pendant que les cheministes cheminent encore, les
trouistes montent au trou. On n'a pas apporter tout
le matos pour rien !
Après discussion c'est finalement JC qui équipera
jusqu'au musée, pour gagner du temps...
Atterrissage sur la première margelle, gros purgage.
Certains doivent s'amuser à jeter des cailloux dans
le trou, on peut le comprendre, c'est tentant quand on
voit une ouverture comme ça. Tient, un mousqueton !
Hibou !, non, Chouette !, c'est celui qui manquait
après la dernière visite en mai 2021 !
Arrivée sur la deuxième margelle, pose des
mousquetons. Tient, un kit qui se fait la malle,
quelle idée ! Un mousqueton de retrouvé, une
quinzaine de perdus ! Un geste malheureux et la
longe du kit a lâchement lâché son mousqueton. JC en est
quitte pour équiper le reste du puits d'entrée avec
ce qu'il a pu récupérer en mousquetons et
plaquettes (ça sert d'en avoir toujours sur soi...). Le kit
épris de liberté s'est arrêté après
l'étroiture sur le plan incliné pierreux. Remontée, puis fin de l'équipement pour
JC sans autre mésaventure. On peut pas dire que
perdre sa bouteille dans un trou du musée en soit
une...
Franck prend la relève. Équipement sans souci, à un
amarrage prés, celui qui débute la vire
intermédiaire et qui est équipé. Pas grave mais le
mousqueton manquera pour la suite. Franck sera ravitaillé en vol, plus 2
autres mouskifs pour équiper les nouveaux spits
plantés. Il faut maintenant 11 amarrages dont 8 avec
plaquettes depuis les 2 en plafond pour tout
équiper.
Visite rapide de ce fond, c'est une première pour
Wanda, Éric et Micca. Photos souvenirs et
remontée. Franck commence, suivi par Wanda, Alexia,
Éric et ?
« Tu déséquipes ? »
« A choisir je préfère récupérer le kit au
musée et
le remonter »
JC fera donc la voiture balai. Arrivée au musée sans
perte de matos, bizarre.
On reste dans le même ordre jusqu'à la sortie mais
ça ne va quand même pas finir aussi
tranquillement ?
JC est à la margelle
maudite, il enkite le mou de corde, fait un peu de
ménage dans son matos qu'il croit avoir accroché
au kit, ce dernier bascule et ... Eh oui, le
matos non accroché se fait lui aussi la malle et
part visiter le fond du puits d'entrée.
Rééquiper
et redescendre ? Là-haut le tonnerre gronde et
résonne dans le puits d'entrée, Franck et Micca
attendent sous l'averse. Le matos patientera et ce
sera l'occasion d'y descendre la prochaine fois et
faire découvrir le réseau des Bosons à ceux qui ne
connaissent pas cette partie de la cavité.
Retour à la casetta, les cheministes cheminent
toujours mais ça prend de la gueule. La hotte est
crépie au mortier, la chauve-souris en métal découpé
a retrouvé sa place et les poutres du linteau sont
en cours de pose. Côté toit la calandrite est posée
autour du conduit de sortie. Il ne reste plus qu'à
essayer la cheminée...
Pas de vrai repas, c'est plutôt plusieurs apéros qui
se succèdent avec au final le cuissot de marcassin
apporté par Alex, il sera découpé et grillé.
Le séjour alpestre prend fin pour presque tous,
Alexia, Nono et Dumè descendront le lundi.
JCL, Micca
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Dimanche 14 aout 2022
Spéléo, exploration
Grottes de Mughia et des Veaux Marins - Calvi
Participants
-
ITP :
Christophe C., Michaël D., Jean-Claude L., Noël
R., Alexia S. B.
-
Individuel : Jean-Yves
C.
-
Invités : Loïc et
Stéphanie C., Léa
TPST : 2h00
Traces Mughia
Photos
La grotte des Veaux Marins, cette arlésienne vieille
de quelques années, plusieurs fois programmée,
plusieurs fois déprogrammée. Cette fois-ci on tient
le bon bout, météo correcte et au moins 3 motivés
sûrs, ça va le faire !
D'autres participations se décident finalement
samedi en fin d'après-midi, Nono peut prendre son
fourgon avec boule, il pourra donc tracter les 2
trimarans à pédales de Christophe.
Ce sera donc 2 équipes qui partiront à l'assaut des
veaux marins.
Les pedibus jambus composée de Jean-Yves,
Micca et JCL. Ils ont opté pour des accès
traditionnels, à pieds puis à la nage. Les
nautical, composée de Stéphanie, Alexia, Nono,
Christophe, Loïc et Léa. Ils utiliseront les 2
trimarans à pédales et feront le trajet depuis la
mise à l'eau de Calvi.
L'objectif commun est de se retrouver à midi dans la
grotte des Veaux Marins.
Cette heure de rendez-vous laisse le temps aux
pedibus jambus de voir à quoi correspond la
Grotte Mughia notée sur la carte IGN au sud de
l'anse Recisa.
Départ direct depuis la D81b approximativement à la
verticale de la grotte, descente délicate dans des
roches gréseuses mal liées avec quelques passages aériens,
faut pas se louper...
Une grotte apparait peu à peu. La mise à l'eau
s'effectue depuis l'autre côté de la petite anse.
L'entrée se situe quelques mètres au-dessus du
rivage, c'est une fracture verticale d'environ 5
mètres de large sur 7 ou 8 de haut, elle se resserre
rapidement en un couloir d'un mètre de large. Le
plafond baisse également jusqu'à un passage plus
étroit d'un mètre de haut sur 0,50 mètre de large,
ce dernier donne accès à la petite « salle »
terminale. Le tout fait entre 25 et 30
mètres de long. Cette grotte s'est semble-t-il
développée à la faveur de l'érosion différentielle
d'un
dyke.
Dans le prolongement côtier vers le sud-ouest se
situe peut-être la grotte Mughia. C'est une
traversée de quelques mètres qui s'ouvre au raz de
l'eau avec une ouverture en hauteur. C'est
probablement le mugissement provoqué par le passage
de l'eau lorsque la mer est agitée qui a donné le
nom à cette grotte. Une vire permet de faire la
traversée les pieds au sec.
Le retour vers la route s'effectue par la
crête qui suit, plus confortable.
Direction maintenant la Revellata. Le Berlingo est
laissé au bout de 1,5 km de piste au départ d'une
piste secondaire qui se dirige au sud des Veaux
Marins. La descente est également raide, mais les
prises de pieds et de mains sont plus sûres. Il est
midi lorsque les pedibus jambus arrivent au
bord de l'eau et une demi-heure plus tard les voilà
devant la
grotte.
Belle entrée au raz de l'eau, plusieurs mètres de
large et plusieurs mètres de haut, c'est volumineux.
Après une vingtaine de mètres de nage la galerie
principale s'oriente perpendiculairement à gauche. Encore une quinzaine
de mètre et c'est l'arrivée sur une plage de sable.
Puis les galets remplacent le sable, un passage plus
étroit et c'est la fin au bout d'une trentaine de
mètres à sec. Sur la paroi gauche des draperies de
calcite donnent l'illusion d'une cavité karstique et
des galets agglomérés témoignent d'un ancien
remplissage. L'ambiance est inhabituelle pour les topi, du volume, le bruit des vagues, la lueur de
l'entrée au loin, et de temps en temps le bruit des
bateaux qui font une incursion dans l'entrée.
JY n'est pas venu que pour la beauté du site, il
sort ses jumelles infrarouge et 5 chauves-souris
sont repérées en direction de l'entrée. Une dizaine
seront également comptabilisées visuellement par
Micca dans la petite galerie qui part à droite de
l'entrée. Par contre aucune détection sonore n'a pu
être enregistrée.
Direction la sortie maintenant et c'est à ce moment
qu'apparaissent les nautical sur leurs 2
trimarans rouges. Ils ont été retardés par une accident de
la circulation qui a bloqué la route.
Pique-nique sur les embarcations, les pedibus
jambus, qui ont laissé leurs casse-croutes dans
le véhicule, se font nourrir par les nautical.
Les explorations spéléologiques ne sont pas
terminées, 2 autres cavités sont visitées à
quelques dizaines de mètres au sud-est des Veaux
Marins.
La première avec une belle entrée en porche, une
galerie suit sur une vingtaine de mètres et se termine
sur un gros pilier dont on peut faire le tour. Au
fond à gauche, une autre entrée plus étroite permet
de faire une traversée.
La deuxième est une grande fracture obscure d'une
cinquantaine de mètres de long et 2 à 3 de large. Au
fond se sont accumulés des troncs et branches, une
petite plage termine également la galerie. Divers
débris jonchent les galets, principalement des bouts
de bois, mais aussi des semelles, tongs, flotteurs,
etc.
Retour à l'air libre, les nautical
accompagnent les pedibus jambus vers leur
anse de mise à l'eau. Séparation et chacun reprend
son chemin en sens inverse.
Les pedibus jambus feront un détour par
Notre Dame de la Serra pour profiter du point de
vue et de sa pinède ombragée pour un rafraichissement
et un petit gouter. Un autre détour sera effectué pour voir le
fameux
Monolithe d'Algajola.
Un peu plus de monde sur la route pour le retour, un
dernier rafraichissement sera de nouveau apprécié à Ponte Leccia.
JCL
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Samedi 20 aout 2022
Canyon, initiation
Fiumi Raghiunti - Sorio
Participants
-
ITP :
Michaël D.,
Franck Z.
-
La famille :
Stéphanie et Esteban G, Enzo Z.
Cotations : V2 A2 I
TPEC : 2h30
En pleine crise de la quarantaine, la cousine de
Franck s'est lancé tout un tas de défis à accomplir
dont notamment faire une initiation au canyon. De
visite en corse, nous lui proposons de venir
découvrir cette belle activité dans le ruisseau du
Fiumi Raghjunti.
La préparation du matériel s’effectue la veille,
essai de combi, chaussures canyon, chaussons,
poulie, cordes etc...
Le rendez-vous avec Micca est fixé à 7h30 au PN4.
Arrivés au parking, tout le monde s'équipe et la
petite montée jusqu'au départ permet au groupe de
s’échauffer.
Nous prodiguons les conseils de base sur le
canyonisme et l'utilisation du 8. La messe étant
dite, la main courante et rappel guidé sont
installés. Le départ dans la première cascade est
hésitant on sent de l'appréhension dans les regards.
La suite se déroule sans soucis jusqu'à la
tyrolienne finale. Les participants ont l'air
heureux à l'arrivée : c'est bien là l'essentiel,
offrir du plaisir.
Nous sortons du canyon aux alentours de 12h30 et
concluons cette matinée par un petit apéro et
pique-nique sur la petite terrasse jouxtant le pont.
Franck
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Dimanche 21 aout
2022
Canyon, initiation
Bucatoghju, San
Nicolao
Participants
-
ITP :
Michaël D., Franck Z.
-
Initiés :
Sam et Nils B, Corentin E, Enzo Z.
Cotations : V3.A3.II
TPEC : 4h00
Le rendez-vous est fixé à 07h30 chez Franck. Nous
regagnons le parking situé à proximité du site
archéologique, où nous sommes rejoints par Micca et
Carine. Petite curiosité : la municipalité a mis en
place un panneau d'interdiction de circulation au
chemin sauf riverain... bizarre il n'y a pas
d'habitation. Carine est mise à contribution pour
effectuer la navette jusqu'à la cascade de l'Ucelluline.
Belle surprise, le débit de l'eau a augmenté suite à
la tempête des jours précédents et les vasques sont
propres. Le parcours de ce canyon pourrait paraître
banal mais Franck fait le spectacle sur le rappel de
la deuxième cascade : après avoir rabouter les deux
cordes, la 40 m est un peu juste, il déséquipe et
descend en dernier. Afin de séparer les deux brins,
Franck crochète le brin de rappel avec le mousqueton
de sa grande longe. Grave erreur...
La descente se passe normalement jusqu'à ce que la
grande longe se tanque dans le nœud de raboutage. La
grande longe est vraiment longue, trop longue pour
être sortie. Un bref chek du matos sur soi : un
basic, le touzet. Parfait pour faire une pédale.
Franck grimpe sur l'équipement d'auto-secours et
décroche la fameuse longe de la corde sous les
applaudissements de l'assistance puis reprend sa
descente.
Grave erreur...
Franck fier de son auto secours oublie le basic sur
la corde. LA Boulette, la corde ne peut plus être
rappelée, d'un côté le basic, de l'autre le nœud de
raboutage. Heureusement on peut revenir sur le
rappel en remontant le long du pont.
Par ailleurs un rappel équipé au milieu de la
végétation nous fera perdre encore un peu de temps :
c'est l'aventure à la Mike Horn.
Le reste du canyon se fait tranquillement jusqu'à la
vasque finale où toujours de nombreux spectateurs
observent nos manœuvres.
Nous sortons du canyon aux alentours de 14 heures.
Le pique-nique salvateur est consommé au bord de la
rivière sous le pont. Nous quittons les lieux vers
16h00.
Franck
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Vendredi 26 au dimanche 28 aout 2022
Spéléo et travaux
Buga di a Cutina et
casetta, Ghisoni
Participants
-
ITP :
Antoine B. (1), , Dominique D. (2), Michaël D.
(3), Jean-Claude L. (1)
-
Invité : Raymond C. (3)
(1) : samedi, dimanche
(2) : vendredi, samedi, dimanche
(3) : vendredi, samedi
TPST : 4h15
Photos
Travaux casetta suite
La dernière visite à la casetta et au gouffre
s'était conclue sur la nécessité de changer le tuyau
d'alimentation en eau d'une part et l'envie de
visiter le réseau des Bosons en récupérant par la
même occasion le matos qui s'était subrepticement
échappé du kit lors du déséquipement du réseau
supérieur par JC.
Dumè, Micca et Raymond sont déjà d'attaque le
vendredi et posent le nouveau tuyau, un PEHD
alimentaire d'un diamètre de 25 mm extérieur et 19
mm intérieur. Voilà, on sait tout de ce tuyau. On
présume également qu'il sera assez costaud pour
supporter le piétinement des sangliers et vaches de
passage, il sera donc posé directement à terre. Les
raccords sont faits provisoirement mais un bon débit
arrive déjà à la casetta. Peu avant cette dernière,
un T permet d'alimenter une grande poubelle de
jardin qui servira à tenir au frais ce qui doit
l'être.
Anto et JC arrivent le samedi matin. Ils sont vite
mis à contribution pour créer une zone de croisement
peu après la zone calcaire.
Après ce rapide échauffement direction le trou pour
Anto, Micca, JC et ... Francis qui cherche son
idole, un certain Bernard T...
Après discussion c'est finalement JC qui équipera
jusqu'au fond du puits d'entrée, pour gagner du temps...
JC récupère son matos au passage et tout le monde se
retrouve à la base du puits des Bosons, là où on a le moins
de (mal)chance de se prendre un parpaing voltigeur
sur la tronche.
Pendant que Francis et Micca montent directement
vers les Bosons sur cette corde de 1997 qui devrait
tenir, Anto et JC remontent vers la sortie et
bifurquent à la lucarne vers la vire des Bosons.
Cette fois-ci c'est Anto qui équipe. Tout le monde
se retrouve sous la dernière tirée du puits des
Bosons. Francis et Micca ont déjà visité le terminus
supérieur du puits, la corde de 1997 a bien tenu et
en plus elle est fixée sur des maillons et
plaquettes inox, celui qui en a fait la pose était
prévoyant ! Maintenant c'est Anto qui se charge d'y
monter avec pour mission de changer la corde de 1997
qui devrait encore tenir et poser une nouvelle corde
de 2012 qui devrait tenir encore quelques temps...
Finalement elle tient et c'est au tour de JC de
monter pour finir le boulot et décrocher cette corde
de 1997 qui a merveilleusement bien tenu.
Visite de l'alcôve mais JC ne parvient pas à
dépasser la trace d'acéto déposée dans les années
2000, y'a pas de raison ...
Déséquipement général et tout le monde se retrouve à
la casetta. Francis, Micca et Raymond partent après
un rapide gouter/casse-croute. Une chienne égarée et
craintive (on apprendra plus tard qu'elle s'appelle
Nono) vient timidement quémander quelques restes.
Micca a appelé le numéro noté sur son collier pour
informer son maitre de l'endroit où se trouve Nono.
Elle passera le plus clair de son temps près de
l'ancien chenil.
Divers petits bricolages pour les 3 restants
jusqu'au repas du soir, avec notamment la recherche
de la charogne qui empeste par moment les alentours.
Celle-ci est finalement retrouvée grâce à l'odeur et
au vrombissement des mouches à une trentaine de
mètres en contrebas et vers l'amont de la casetta.
Elle est enterrée du mieux possible, l'air redevient
plus respirable.
Nuit calme et réveil à 7h pétante, sachant que le
réveil a eu la délicatesse de sonner à l'extérieur.
Les relents de charogne reviennent, Nono a dû y
farfouillé cette nuit !
Reprise des travaux :
Dumè se lance dans la pose de briquettes à
l'intérieur du conduit de cheminée afin de limiter
les fuites de fumée à travers les murs.
Anto se charge de poser les raccords définitifs sur
le tuyau d'eau. Un T avec une vanne de test pour
chacun des 3 raccords, le 4ème T au niveau de la
poubelle-frigo.
Les tuyaux sont métrés, on peut ainsi repérer
facilement un éventuel problème.
En partant de la prise d'eau :
- 1ère section 4865 à 4816 soit
49 mètres (50 m en fait)
- 2ème section 5091 à 5042 soit
49 mètres (50 m en fait)
- 3ème section 5241 à 5192 soit
49 mètres (50 m en fait)
- 4ème section 4916 à 4866 soit
50 mètres
- 5ème section 5042 à 5029 soit
13 mètres
Longueur totale : 210 mètres (213 m en fait)
La prise d'eau est désactivée à chaque départ. Pour
remettre en fonction, enlever le raccord bouchon et
y raccorder le tuyau de prise d'eau. Si problème,
partir de la casetta après avoir fermer les 2 vannes
du bas, puis ouvrir les vannes en remontant jusqu'à
ce que l'eau coule, le problème se situe dans la
section précédente.
L'ancienne grille triangulaire de la cheminée a été
posée en protection de la crépine, calée par des
cailloux.
JC s'occupe du câblage électrique. Réfection des
circuits d’éclairage avec ajout d’un 2ème groupe de
leds au-dessus du réchaud à gaz et ajout de leds au
niveau de
l’ancien coin cuisine. Faute d'interrupteur
prévu à la conception du boitier, ce dernier est commandé par
le bouton « Mezzanine 1 », les 2 groupes de leds de
la mezzanine étant dorénavent commandés par
l'interrupteur « Mezzanine 2 ». La nouvelle batterie a l'air
de tenir.
Pour terminer, pose de rubans aluminium sur les raccords du tuyau de
cheminée.
Casse-croute, rangement, tri. Les véhicules sont en
cour de chargement lorsque le maitre de Nono vient récupérer sa chienne, elle
reste très craintive même envers lui.
C'est le départ, un
gros orage s'abat sur le secteur durant la
descente, la piste devient une rivière.
JCL
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Mardi 30 aout 2022
Canyon, initiation
Ruisseau de Fiumi Raghiunti - Sorio
Participants
-
ITP :
Michaël D.,
Jean-Claude L., Franck Z.
-
Initiés : Florian,
Mathis et Thomas G., Yohann L, Valérie L., Enzo
Z.
Photos
Prévue à l'origine pour 17 initiés, cette journée
n'aura finalement regroupé que 6 volontaires, et
encore grâce à des inscriptions plus tardives. Et re-encore,
dans le lot, 2 sont déjà rôdés au canyonisme puisque
Valérie est une ancienne adhérente ITP et Enzo le
fils de qui vous savez ;-)
Presque 8 ans pour le plus jeune, un peu plus de 11
pour les 2 suivants, le canyon du Raghjunti se prête
idéalement à une initiation pour des minots, surtout
que l'eau est plutôt timide en cette période.
La première cascade d'une dizaine de mètres est
équipée en version rappel guidé. Les plus légers ne
feront pas d'excès de vitesse ! Les plus grands
descendront également en version rappel classique.
Les oscuros sont appréciés par tous et
c'est déjà la dernière vasque, équipée en mode
tyrolienne.
Pique-nique sur la plateforme traditionnelle et
retour tôt vers l'est.
JCL
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Dimanche 4
septembre 2022
Canyon, initiation
Le Bevinco, Olmeta di Tuda
Participants
-
ITP :
Antoine B., Amal D., Franck Z.
-
Initiés :
Francesca A., Raphaëlle M., Enzo Z.
Cotations : V2.A4.III
TPEC : 2h30
Un canyon proche avait été décidé suite à une météo
incertaine ce dimanche. Tous se retrouvent à la
boulangerie de Casatorra pour prendre un dernier
café et scruter le ciel. Le temps sera clément avec
nous, voir même un peu trop lors de la remontée
jusqu'à la route pour la marche retour.
Le chemin d’accès est bien dégagé, Pascal B (Corse
Canyon, Scalou Aventure) qui officie en tant que pro
dans ce canyon a rééquipé ce dernier.
Le canyon commence par de petits rappels de 2
mètres, Scalou a d'ailleurs installé des amarrages
dans la première partie pour réaliser une
tyrolienne. L'eau n'est pas trop fraîche, et la
multitude de truites rencontrées tout au long de
cette rivière laisse penser que l'eau est saine. Ce
canyon aquatique permet de s'initier aux sauts de
différentes hauteurs au grand bonheur d'Enzo et
Francesca. La deuxième partie du canyon, après le
barrage est très végétale et sauvage jusqu'à la C8
finale qui ponctue ce canyon. On peut y équiper soit
un rappel en rive gauche, effectuer un saut ou
installer une tyrolienne. Puis nous nous frayons un
chemin dans la flore pour arriver à la dalle qui
marque le début de la raide remontée. Nous sommes
rejoints par Pascal.
La sente assez bien marquée jusqu'à la route. Pour
info les amarrages que nous avons installé le
30 août 2019
(voir compte-rendu) sont toujours en place et n'ont
pas souffert.
Nous arrivons aux véhicules aux alentours de 14h00.
L’apéro et le repas sont consommés chez Franck.
Franck
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Samedi 10
septembre 2022
Spéléo-Canyon, entrainement
Falaise A Tozza, Patrimonio
Participants
-
ITP :
Antoine B., Alix D., Amal D., Éric G., Marie Pierre R., Jean-Luc S., Franck Z.
-
Quasi ITP :
Roxane T.
Afin d’intégrer un nouveau venu au club (Alix) et de
se remettre un peu dans les techniques spéléo, rien
de tels que de manipuler en falaise.
Le rendez-vous est prévu à 8h30 au local pour le
traditionnel café et préparation du matériel.
Nous quittons le local vers 9h10, en direction de
Patrimonio sous un soleil radieux mais un temps
venteux.
Arrivés sur le plateau, ceux qui ne connaissent pas
le spot sont émerveillés par le panorama magnifique
qu'offre le site. Alix en se rapprochant du bord de
la falaise commence à comprendre ce qui l'attend et
lâchera « ah ouais quand même, c'est haut !!! ».
Anto équipe la voie des Oliviers, Jean-Luc, celle de
d'initiation, Eric et Amal puis chapeautés par Marie
Pierre, la voie « Pieds à Terre ».
Quant à Franck, il présentera le matériel spéléo à
Alix et Roxanne. Alix restera par la suite avec
Franck toute la journée. Au programme :
-
Découverte du matériel de progression spéléo
-
Progression sur corde : main courante, descente,
montée, passage de fractionnement, et déviation
-
Demi-clef et clé complète sur le descendeur. Son
utilisation.
Après la messe, il effectuera la descente par la
voie Pied à Terre puis la remontée sur la voie
d'initiation. Pour la petite histoire il va
apprendre à ses dépens la nécessité du port du
casque en spéléo... Franck manipulant son matériel
accroché à son torse laisse échapper son « pantin »
qui rebondira directement sur le casque d'Alix et
son cou sans occasionner de blessures. Plus de peur
que mal !!!! Le jeune Padawan (en référence à
l'apprentie JEIDI dans la saga STARWARS) ainsi
surnommé par Franck s'en sort plutôt bien sur les
agrès, pour une première fois.
Pendant ce temps, Anto revoit les techniques canyons
avec Roxanne et Jean-Luc : les différents nœuds, les
amarrages, les différents types de freinage, clé
d’arrêt, descente sur demi-cabestan (nœud italien),
gestion des frottements en canyon.
En fin de journée Roxanne mettra en application les
techniques en falaise.
L'apéro et les agapes commencent à 13h30. Le vent
s'est un peu intensifié sur le haut de la falaise
mais reste supportable. Le moment du repas est
toujours source de partages et rigolades : pour une
fois le premier à titiller Marie Pierre c'est Alix.
Même s’il a de la repartie le jeune, il comprendra à
qui il a affaire, sous nos regards amusés bien sûr
(et cette fois si, nous n’y sommes pour rien...).
Nous reprenons nos activités vers 14h30 jusqu'à
16h00. Franck déséquipe l'ensemble des voies, Marie
Pierre et Amal rangent le matériel.
Enfin nous regagnons le local pour réintégrer le
matos et nous sommes rejoints par les parents d'Alix
pour un retour d’expérience.
Franck
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Dimanche 18
septembre 2022
Fête du Sport
Place Saint Nicolas, Bastia
Participants
-
ITP :
Antoine B., Michèle C., Jean-Claude D., Albert D., Amal D., Éric G.,
Jean-Claude L., Pierre L., Francis M., Noël R.,
Rémi R., Marie Pierre R., Alexia S. B., Alain T.
Photos
Traditionnelle participation à la fête du sport.
Faux départ le samedi, annulation en raison des
forts coups de vent annoncés.
Retour le dimanche, le
stand attribué cette année était au bout de la place
vers la mairie, et c'était bien mieux. Des platanes
plus hauts ont permis d'avoir de belles verticales
dont une fractionnée. Autre aspect intéressant, le
stand était loin du kiosque à musique ... et de sa
sonorisation entêtante.
Les topi ont répondu présent en nombre pour préparer
le stand ou pour une simple visite et Amal s'est
occupée de les rassasier.
Plus de 20 inscrits pour l'initiation spéléo du 2
octobre et 6 pour une initiation canyon à
programmer.
JCL
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Vendredi 23 septembre 2022
Rassemblement Aliénor 2022
La Petite Bidouze, Aussurucq (64)
Participants
TPST : 1h00
Photos
Topo 1
Topo 2
Topo 3
Aliénor 2022,
le sixième rassemblement des spéléologues et
canyonistes de Nouvelle-Aquitaine se déroule cette
année du 23 au 26 septembre à Arette dans les
Pyrénées-Atlantiques. Les basco-béarnais ne sont pas
racistes, le rassemblement est ouvert à tous. Ça
tombe bien, c'est à une cinquantaine de
kilomètres de Pau, une bonne occasion de combiner
vacances familiales et spéléo, d'autant plus que
Coraline, une ancienne sympathisante des topi fait
partie de l'organisation.
Arrivée à Arette en fin de matinée en même temps que
Coraline, l'installation des stands est en cours.
Piquenique pris en commun dans la salle des fête,
point névralgique du rassemblement.
En projet pour cet après-midi La Petite Bidouze.
C'est une traversée qui peut se faire en technique canyon,
équipée en fixe pour l'occasion, mais la faire seul
ne serait pas prudent.
Une petite heure d'attente avant que 2 spéléos de
Vendée s'inscrivent à cette sortie.
Une bonne heure de route plus tard et nous voilà au
bout d'une piste de bout du monde. L'entrée est
accessible après une courte marche d'approche dont
la fin est balisée par quelques rubalises.
C'est une perte mais la rivière extérieure est à sec
aujourd'hui, elle réapparaitra un peu plus loin dans
la cavité. C'est une succession de rappels, le plus haut
fait 18 mètres, entrecoupés de jolies galeries en
méandre. Des gours d'un blanc immaculé agrémentent
le parcours. En marchant sur le bord des gours le
calcaire se désagrège en un espèce de mondmilch, donnant ainsi à l'eau un aspect
laiteux.
C'est une courte traversée puisque 50 mn plus tard
nous voilà déjà à la sortie. Retour par le nouvel
itinéraire ouvert par le CDS, il permet de gagner
une demi-heure sur la marche de retour
traditionnelle, à condition de prendre à droite en
haut du raide rapaillon ...
Le chemin de retour passe non loin de l'entrée,
refaire la traversée est tentant mais l'orage en
cours n'incite pas à s'engager dans la perte
compte-tenu du vaste bassin versant ...
Retour direct à Pau.
JCL
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Samedi 24 septembre 2022
Rassemblement Aliénor 2022
Gouffre
Nébélé, Aussurucq (64)
Participants
TPST : 6h00
Photos
Topo
Deuxième journée du rassemblement, c'est le jour du
Nébélé. Cavité protégée toujours en cours
d'exploration, elle est rarement ouverte et une
inscription préalable était obligatoire avec
l'accompagnement impératif par un membre du
Collectif Nébélé. Plusieurs parcours sont proposés,
j'ai choisi celui qui DOIT être fait avant les
autres, la Galerie du Scrouitch. Le
rendez-vous est à 8h00 à Arette, répartition rapide
dans les véhicules et tout le monde se retrouve près
du champ où s'ouvre la cavité. Celle-ci est en
contrebas de la ferme des propriétaires qui ont
ainsi toujours un œil vigilent sur les visiteurs...
Une buse en béton entoure la nouvelle entrée
artificielle, celle-ci est plus sécurisée que
l'ancienne qui parpinait beaucoup. Une grille
cadenassée ferme l'entrée et l'accès est géré par
le Collectif Nébélé, n'y entre pas qui veut
!
La corde est amarrée sur les armatures
qui surplombent la buse et la descente s'effectue directement
par
un beau P40 fractionné. Encore quelques
puits et le niveau de base du réseau fossile est
atteint après un petit pendule à environ 100 m de
profondeur.
La progression s'effectue maintenant en grande
partie dans de vastes
galeries, la Tyrolienne (un pont de singe
au-dessus d'un puits d'une vingtaine de mètres de
hauteur), la Galerie 93, la Rotonde.
Nous voilà à -127 m et le puits du Cdt Cousteau
permet de reprendre de la hauteur pour de nouveau
arriver au niveau de base fossile. S'en suivent la
Galerie du Blaireau, le Carrefour de la
Flemme, la Salle du Cairn et enfin le
but de la visite, le clou du spectacle, la
Galerie du Scrouitch. Un ramping dans une
chatière d'une bonne vingtaine de mètres en assure
la dernière protection. Et là on arrive dans
l'exceptionnel, l'unique, une galerie ornée de
Mirabilite, une
variété de gypse. Des bouquets de fleurs minérales
plus beaux les uns que les autres épatent la
galerie, c'est le cas de le dire ! Si certains
bâtonnets ont des sections de plusieurs centimètres,
d'autre sont aussi fins qu'un cheveu. Le nom de la
galerie vient du bruit des pas lors des
premières explorations pour faire un passage en
milieu des concrétions, « scrouitch,
scrouitch » ... Une
description plus scientifique est téléchargeable en
pdf
ici.
Poursuite de la visite jusqu'à la Galerie
Damoclès et son rocher coincé, puis demi-tour et
retour en surface par le même chemin après quelques
kilomètres de balade souterraine, petite partie des
25 km de développement du réseau.
Retour à Arette pour quelques mousses et s'inscrire
pour la sortie du lendemain, puis direction le
bercail.
JCL
Compte-rendu de Serge P. du Leize Mendi :
http://strates.canalblog.com/archives/2022/09/24/39646939.html
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Dimanche 25 septembre 2022
Rassemblement Aliénor 2022
La Verna, Saint-Engrâce (64)
Participants
TPST : 4h00
Photos
Topo
Au programme de la journée les Grandes Salles
du réseau de la Pierre Saint Martin en
passant par le tunnel EDF et la salle de La
Verna. L'accès à la cavité est géré par l'ARSIP,
l'Association pour la Recherche Spéléologique
Internationale à la Pierre Saint Martin.
Jérémy est membre du Groupe Spéléo Oloronais,
il a déjà fait le parcours jusqu'à la Salle
Chevalier, mais pas la suite. Serge P.,
président-adjoint du dynamique club Leize Mendi
(littéralement Grotte Montagne en basque) et membre
de l'organisation du rassemblement, qui pressent
être plus utile à cette sortie qu'à la salle des
fêtes où il n'y a pas grand chose à faire en
journée, se joint finalement à nous. Bon
pressentiment qui nous a probablement évité quelques
égarements ...
Départ tardif d'Arette et 3/4 d'heure plus tard,
munis du passe, nous nous garons au dernier
emplacement possible pour les spéléos. Une petite
demi-heure de marche d'approche plus tard nous
arrivons devant l'entrée du tunnel de La Verna. Il
est presque midi lorsque nous en ouvrons la porte.
Pas trop de courant d'air en ce moment où la
température de l'air extérieur s'approche de celle
intérieure. Nous empruntons maintenant ce tunnel
doublement historique, pour les spéléos et pour
l'EDF. Long de 660 mètres il permet d'atteindre la
Salle de La Verna, une des plus grandes du
monde, 255 mètres de long,
245 de large et 194 de haut, point le plus connu de
ce réseau de plus de 85 km de développement pour
1410 mètres de dénivelé. D'autres chiffres
ici. Coupe
là.
Le tunnel aboutit sur une passerelle dominant
l'immense salle. Double coup de chance aujourd'hui,
nous bénéficions d'une part de l'éclairage de la
salle car un groupe de touristes est présent, et
d'autre part de l'air qui est particulièrement transparent
aujourd'hui.
Pas de brouillard, pas d'embrun, la vue est
simplement magique. Après quelques minutes
d'émerveillement nous continuons le cheminement
jusqu'au bout des passerelles, puis le parcours
spéléo commence. Nous parcourons d'abord l'immense
Salle Chevalier, puis la Salle Adélie,
et arrivons enfin la Salle Queffelec. Le cheminement
suit plus ou moins la rivière souterraine, plus ou
moins en hauteur avec
parfois des passages bien aériens, il est
entrecoupé par quelques vires et ressauts équipés
qui imposent de garder son équipement.
La faim et la fatigue se font sentir après ces 2 heures de marche
et le piquenique s'impose après
plus de 1,5 km de parcours chaotique tout en
cumulant environ 150 mètres de dénivelé. Il faudrait
encore 4 heures de progression pour la base du Puits Lépineux
(320 m de hauteur),
nous décidons sagement de faire demi-tour.
Le retour est bien sûr plus rapide, la
Salle de La Verna non éclairée n'a rien à
voir, dans tous les sens du terme, on ne voit rien,
que du noir !
Petit détour par le tunnel menant au Réseau
Arphidia, découvert lors du percement du
tunnel. C'est par une erreur d'orientation qu'EDF avait
percé ce bout de tunnel avant de s'apercevoir que le
forage ne se dirigeait pas dans la bonne direction,
après plus de 100 m de percement quand même !
Erreur bénéfique puisqu'elle a permis la découverte
d'un nouveau réseau.
Les premiers mètres paraissent un peu rastègue,
pas tout de
suite très engageant.
Retour à Arette, tout est pratiquement démonté. Le
PC attend encore le retour d'info de fin de sortie
de quelques équipes. Une petite bière et c'est la
séparation en espérant se revoir un jour.
Fin de ce pseudo camp avec une mini représentation des topi.
Petit bilan : 3 belles cavités visitées. Une
organisation au top et bien rôdée. Chaque
participant inscrit a reçu le traditionnel mini
sac à bretelles avec un Buff avec logo, une boite de pâté
et une tablette de chocolat du coin, un verre
logotisé de l'évènement et diverses
documentations. Pour 5 € d'inscription c'est bien
fourni ! La tombola a également été rentable puisque
pour 5 € de mise, un super
poncho ACS
d'une valeur de 52 € est gagné !
JCL
Compte-rendu de Serge P. du Leize Mendi :
http://strates.canalblog.com/archives/2022/09/27/39646952.html
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Vendredi 30
septembre 2022
Interclubs spéléo, visite
Traversée Hayau-Bouhadère, Saint-Pé-de-Bigorre (65)
Participants
TPST : 3h00
Photos
Topo
« Ça t'intéresserait de faire un
autre trou dans le coin ? »
Une telle proposition de la part de Coraline,
honnête de surcroit, ne pouvait être refusée ! Une
traversée en plus, à faire en technique canyon, ça
change de la routine.
La traversée Hayau-Boulahère fait partie du sentier
karstique de Saint-Pé-de-Bigorre réalisé par le CSR
Midi-Pyrénées. Gâteau sous la cerise, un livret
explicatif avec quelques topos de cavités est
téléchargeable
ici.
Départ du parking aménagé avec avoir laissé passer
une dernière averse, 15 mn de marche plus tard à
travers la jolie forêt de Très Crouts et
voilà l'entrée. Une belle entrée où on devine qu'il
y a un peu de gaz !
Petite main courante et c'est un beau plein pot de
30 m. Comme d'habitude maintenant, je laisse
tomber du matos, le 8 de Coraline en l'occurrence.
Qu'à cela ne tienne, retour dans l'antiquité pour un
demi-cab/nœud de mule. Quelques minutes pour le
ressortir des archives et c'est parti pour une
belle descente joliment éclairée jusqu'à la base par
la lumière du jour. En cour de descente une idée de
recyclage des vieux 8, couper un morceau du gros
trou et s'en servir de déviation facilement
retirable.
Un P12 suit à la base duquel on voit encore l'entrée
du gouffre, puis un boyau descendant assez
confortable à équiper, il se termine par un beau
P15. Une galerie, une petite escalade, un petit
rhinolophe et voilà la vire menant au dernier puits,
un beau P20 qui aboutit à la Salle Henri IV,
à environ 90 mètres de profondeur, relativement bien concrétionnée et agrémentée d'une
petite arrivée d'eau.
Le reste du cheminement est un peu plus chaotique
avec des vires équipées en fixe, quelques ressauts,
une
chatière mouillante, un peu de boue (il en faut),
une via souterrata remontante qui évite d'équiper le
P12 de sortie, et enfin la sortie. Jolie cavité qui
peut se faire tranquillement à la demi-journée.
Vingt minutes plus tard nous voilà déjà de retour à
la voiture pour la petite bibine traditionnelle.
JCL
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Dimanche 2 octobre
2022
Spéléo, initiation JNSc
Cast 1, Oletta
Participants
-
ITP : Antoine B.,
Michèle C., Wanda
C., Dominique D., Amal D., Michaël D.,
Henri-Pierre F., Éric G., Pierre L., Francis M., Nono R.,
Alexia S-B., Alain T., Franck Z.
-
Initiés : Alexia A.,
Marina A., Léa C., Luca C., Stéphanie C., Alix
D., Thomas G., Husen H., Éric I., Gwenaëlle L.,
Lina L., Mohamed L., Océane M., Delphine N.,
Lucie P., Liliane P., Pierre Q., Anna R., Benoit
R., Chris R., Yorick S., Léo T., Fabien V.
-
Assistante canine :
Nala
TPST : 3h30 + 3h30
Photos
Grosse affluence autour de Cast 1 pour cette journée
d'initiation spéléo programmée après la fête du
sport.
-
23 initiés
-
14 encadrants + 1
assistante
-
Il y avait 23 inscrits, 11
initiés le matin, 12 l'après-midi
Démonstration et mise en
situation au pied du pylône, puis direction la
cavité.
Compte-tenu d'un nombre suffisant d'encadrants,
c'est une configuration en poste fixe qui a été
choisie. Les topi se placent aux points stratégiques
et assurent la sécurité des initiés passant près
d'eux. Déjà pratiquée, cette technique est bien
rodée maintenant et ça roule !
Le parcours choisi a été :
La journée a été coupée par le traditionnel
piquenique, bien apprécié lui aussi.
Franck
______________________________
Si la période d'élevage chez les petits rhinos se
situe aux mois de juin et suivant, chez les Topis on
observera plutôt une intense activité d’initiation
des jeunes aux mois de septembre, octobre. Les
parades se déroulent lors de la fête du sport, où
les anciens exécutent divers exercices visant à
montrer aux éventuels Topis souhaitant intégrer la
colonie, les gestes qu’ils devront pratiquer.
Quelques jours plus tard, les voici appelés à voler
de leurs propres ailes accrochés sur un fil. C’est
lors de cette période très brève que se joue
l’avenir de la colonie, qui, à entendre les os
craquer et geindre lors des sorties, a besoin de
sang neuf. Et pas frais… ne confondons pas.
La sortie avait été préparée telle une opération
commando : 22 impétrants, il ne fallait pas perdre
un candidat.
La veille une patrouille, Alain et Antoine, était
allée dès 7 h repérer le terrain et déminer la
grotte de Cast 1. Les repérages avaient permis de
découvrir la présence d’arbres coupant l'accès au
gué de l’Aliso, mais la cavité avait pu être
complètement équipée, temps précieux gagné sur la
journée du lendemain.
Le plan de progression avait été calé dès le jeudi
(prendre l’apéro n'empêche pas d’être professionnel
- les anciens le disent toujours) : le puits, les
veaux, décalage pour salle de la chèvre, passage par
l'étroiture, virage à gauche (la main courante
devrait éviter les erreurs, rappel vers le bas du
plateau à escargots, remontée par le puits du
poulailler. Il était prévu une progression en binôme
"un devant un derrière".
Dimanche rendez-vous 8h30 au café du Leclerc d’Oletta,
Antoine et Michaël fidèles à la devise du génie
"parfois détruire, souvent construire, toujours
servir" partent devant découper des rondelles dans
les arbres.
Les 12 premiers candidats sont au rendez-vous sous
les vignes Lazarini, embarquement dans les 4x4.
Comme souvent en Corse il faut monter pour
descendre, les restes calcaires du trias-jurassique,
propices aux formations appréciées des spéléos étant
perchés aux sommets des montagnes.
Les nouveaux découvrent les équipements grâce aux
explications de Nono et Francis, parfaits pédagogues
sur l'utilisation de ces matériels aux fonctions
obscures, puis c’est la séance d’habillage Alexia
habilleuse digne des boutiques de Barbes : il est un
peu serré mais c’est ce qu’il vous faut. Enfin ce
sont les manipulations techniques. Sous le pylône
perché à quelques mètres les apprentis découvrent la
vie suspendue.
Les rôles sont répartis entre Topis : on opte pour
une sécurisation par poste fixe qui s’avérera utile
dans la gestion du temps. C’est le moment du grand
saut, les nouveaux plongent dans le trou. Les Topis
répartis tout au long de la cavité les attendent à
chacun des passages sur agrès. Embouteillage à
l'entrée des veaux ou les choses sérieuses
commencent. Posté en bas de la chèvre je ne saurais
dire comment le reste des manips se sont déroulées,
apparemment aucun jeune n’a été blessé ou perdu
durant le tournage. Alain, équipé de son matériel
professionnel, révèle avec ses puissantes torches,
des détails dans les sculptures de calcites qui ont
poussé au long des millénaires que les habitués de
Cast ne connaissaient pas. Le poulailler est la
dernière difficulté, d’autant qu’il est le passage
entre la fraîcheur des habitats souterrains et la
terre du dessus bien chaude en ce mois d’octobre.
Le dernier initié sorti du trou, les Topis ont à
peine le temps d’avaler le pique-nique froid, faute
du barbecue traditionnel, que déjà la nouvelle
fournée arrive. Si certains s’accrochent aux
nouvelles tables fabriquées par Dumè, il faut déjà
recommencer le rituel du matin.
Éric et Michael déséquipent côté entrée,
Henri-Pierre côté sortie. 22 participants est peut
être un nombre difficile à gérer sans faire de
l’abattage, cela promet de longues discussions pour
l'organisation des prochaines JNS.
Retour au local on rangera tout jeudi, la journée a
été longue mais superbe. Reste à attendre si elle a
convaincu.
Éric
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Dimanche 9 octobre
2022
Canyon, repérage, descente, entrainement
Le Bucatoghju, San
Nicolao
Participants
Cotations : V3.A3.II
TPEC : 0h30
Le canyon du MACINI était initialement prévu ce jour
mais le temps maussade et pluvieux sur la région
nous a fait annuler cette journée d’initiation.
Avant d’annuler, une idée avait tout de même germé :
parcourir le circuit emprunté par le pro dans le
canyon du Bucatoghju. Lors de notre dernière
descente, nous avions rencontré le pro qui partait
de l’arrivée avec un groupe mais où est le point
d’accès et par quel chemin ?
C’est pour répondre à ces questions que Micca et
Franck se retrouvent vers 10h00 sur le parking près
du site archéologique.
Nous empruntons donc le chemin qui est
habituellement celui du retour jusqu’à arriver à une
fourche : à droite direction la cascade (c’est écrit
à la peinture fluo sur le rocher) et à gauche un
chemin de randonnée. Nous continuons sur le chemin
de rando que nous quittons à la première bifurcation
évidente. La sente est plus ou moins bien marquée,
mais certains passages sont compliqués, nous
arrivons à une barre rocheuse qu’il faut escalader.
Impossible avec un groupe d’initiés, nous ne sommes
pas sur le bon chemin…
Nous décidons alors de regagner le lit de la rivière
et de la remonter jusqu’à une nouvelle barre
rocheuse que nous escaladons. Alléluia !!! La main
courante en acier que nous avions repérée la fois
précédente est là. Cette dernière se poursuit sur
une cinquantaine de mètres, un panneau de danger et
de restriction d’accès est apposé au départ de
celle-ci.
Un sentier non balisé arrive jusqu’au chemin de
rando principal, la jonction est faite !
Cela fait plus d’une heure que nous sommes dans les
sous-bois, étant là pour faire un peu de canyon tout
de même nous repartons vers la rivière et entamons
cette descente vers 12h00. Plusieurs agrès sont à
utiliser : une mini tyrolienne laissée en fixe par
le pro puis trois rappels à équiper.
À noter sur le dernier rappel, plusieurs amarrages
sont disponibles mais plusieurs maillons rapides ont
été dérobés. La pluie se joint à nous lors du
dernier rappel. Un couple observe notre descente, ça
change un peu de l’affluence massive de personnes
amassées autour de la vasque finale les jours d’été.
Il est 12h30 lorsque nous sortons de ce micro
canyon. Bon c’est court, trente minutes, mais nous
ne sommes qu’à deux et sur l’avant dernière vasque
il y a plusieurs possibilités de sauts. Il est donc
possible d’agrémenter cette descente pour la
réaliser avec de initiés.
Le repas est consommé chez Franck.
L’après-midi, Franck et Micca rejoignent Anto,
Roxane et Muriel pour effectuer quelques
manipulations et techniques de corde en canyon :
retour sur les différents types de nœuds, remontée
sur corde avec des bloqueurs et conversion. Anto
avait équipé les cordes sur le portique du local.
La journée se finira par un petit apéro.
Franck Z.
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Vendredi 14
octobre 2022
Stage photo
Soirée formation au local, Bastia
Participants
-
ITP :
Antoine B., Michèle C., Wanda C., Albert D., Amal D., Jean-Noël D., Éric G.,
Jean-Claude L., Marie Pierre R.
-
Formateurs :
Philippe C., Annie G.
Durée : 4h00
La photographie souterraine en Corse on connait ! le
blog des topis
doit en contenir des centaines… mais,
reconnaissons-le, si cela nous permet de garder de
bons souvenirs de nos sorties, l’esthétisme pictural
n’est pas souvent au rendez-vous. On a bien essayé à
une époque d’utiliser des cellules de déclenchement
à distance mais la technique s’est vite avérée
défaillante. On s’est contenté ensuite de nos APN
compacts qui nous évitaient de réfléchir.
Mais à force de feuilleter
Spelunca
et d’admirer les merveilleuses photos de Philippe
Crochet, l’envie nous est venue de tenter
l’aventure. Philippe est le président de la
Commission audiovisuelle, présent sur tous les
congrès et rassemblements spéléos. Suite à la
publication d’une magnifique photo d’œufs d’opilions
Jean-Noël lui a proposé début 2022 une formation
Photo
Souterraine pour la LISC d’abord à visée entomo
élargie ensuite à une initiation plus globale.
Philippe et sa compagne et modèle Annie ayant un
emploi du temps très chargé (y-a-t-il un coin de
karst dans le monde où ils n’aient pas mis leurs
flashes ?) le projet ne pouvait se faire qu’en fin
d’année. Annoncé à l’AG de la LISC, le stage a été
rempli le jour même – 8 candidat(e)s et finalement
nous serons 10. Et « grâce » à une annulation de
voyage au Turkménistan, on a pu se mettre d’accord
pour un stage du 14 au 18 octobre. Le CA de la LISC
a décidé de prendre en charge l’hébergement et le
couvert des formateurs, leur déplacement passant en
abandon de frais.
Vendredi 18 heures,
Philippe et Annie sont au local et les élèves
photographes arrivent au compte gouttes… Cela permet
de mieux faire connaissance et de débuter gentiment
l’apéro.
19 heures, on rentre dans le vif du sujet. Philippe
nous présente son diaporama, on a beaucoup à
apprendre sur le matériel à utiliser, les paramètres
à régler (et ça ne manque pas : iso, diaphragme,
vitesse, nombre guide, angle de positionnement,
puissance et ouverture des flashes, contre jour,
flash en douche…). Au bout d’une heure, l’attention
de certains se disperse, on lance la pause avec
apéro-dinatoire.
Pour ce faire,
Antoine avait prise les choses en mains et avait
mobilisé Amal pour ces premières agapes puis Odette
pour celle du samedi et du dimanche. Quand les plats
arrivèrent ce n’était pas quelques amuse-gueule mais
un véritable buffet qu’Amal nous avait concocté !
Tout cela accompagné de quelques bonnes bouteilles
choisies par Antoine.
Bien repus mais décidés à poursuivre notre
apprentissage on se replace devant le diaporama.
Encore deux bonnes heures de notions théoriques à
intégrer. Bientôt 23 heures, la fatigue se fait
sentir, les formateurs doivent trouver leur hôtel et
demain route vers Lano.
JND
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Samedi 15 octobre
2022
Stage photo
Grotte de Carpinetto, Lano
Participants
-
ITP :
Antoine B., Michèle C., Wanda C., Albert D., Amal D., Jean-Noël D., Éric G.,
Jean-Claude L., Marie Pierre R.
-
Formateurs :
Philippe C., Annie G.
TPST : 5h00
Photos
Pour ce premier jour sous terre, nous avions le
choix entre nos deux spots de grottes horizontales,
Butrone ou
Carpinetto.
Mais un repérage à l’accès de la première, réalisé
par JN trois jours plus tôt, avait conclu à une
nécessité de bonne séance de démaquisage pour ouvrir
un sentier envahi par les ronces. On abandonnera le
projet.
Rdv au local pour 8 heures et regroupement à Ponte
Leccia pour le café. Le convoi de 4x4 s’élance enfin
vers Lano, le temps est magnifique, il est 10
heures. Portail fermé mais la clé est à sa place, M.
Leschi le maire, informé de notre venue en début de
semaine, nous l’avait confirmé. Accès sans
difficultés au parking sous le soleil. Bien sûr l’Aninco est à sec.
Pressé de montrer
nos merveilles souterraines à Philippe et Annie, on
s’apprête à rentrer dans la cavité, mais Philippe
décide d’organiser le premier atelier photo sur le
cliché du porche. Fastoche ! les photos d’extérieur
on connaît. On va vite être dépassés par les
paramètres à prendre en compte pour une photo
réussie c’est-à-dire un extérieur clair et net et
une entrée bien éclairée avec son sujet. Rapidement
les possesseurs d’APN compacts ou de bridge
baisseront les bras. Il faut absolument pouvoir
régler les paramètres principaux que sont iso,
diaphragme et vitesse. Sont équipés pour, JCL, Éric,
Wanda et Albert. Sinon seule Amal sortira de beaux
clichés avec son portable, vive l’Intelligence
Artificielle (mais elle a des limites comme nous
l’expliquera Philippe).
On règle, on change, on adapte et on joue avec la
position des flashs – contrejour derrière le sujet
(Annie, quelle patience !), latéraux à 30-45° et
apprentissage du
snoot
(flash directionnel placé dans un tube en PVC). Le
réglage des flashs est très important, leur
inclinaison, leur puissance, l’angle du faisceau… Et
quand on change un paramètre il faut adapter tous
les autres. Bilan : deux heures pour prendre la
photo du porche ! ! On n’est pas arrivé dans la
Salle
Rhomboédrique…
On va vite comprendre que ce ne sera pas une visite
complète de la cavité. On entre enfin sous terre
pour se regrouper au milieu de la
Salle de la Colonne. La concrétion en son centre nous semble être un
sujet intéressant. Là il n’y aura pas de modèle, ce
sera un cliché descriptif. JN ira vite voir s’il y a
des rhinos dans la
Salle des Chauve-souris (on en a croisé quelques-uns au niveau de la
Vire),
mais rien, température 11,5° C, minimum 9° C.
On apprendra à mettre en valeur le sujet sur un fond
noir, là-aussi tout est dans les flashs. Ce sera à
nouveau une séquence de deux heures. Mais le
résultat est assez époustouflant, notre banale
colonne grisâtre s’est sacrément embellie.
Il est temps d’emmener nos formateurs vers la
Grande Galerie
Concrétionnée que l’on estime être le clou de la
cavité. Le volume est bien plus grand, les réglages
n’étaient pas évidents pour les débutants. Il
fallait faire ressortir les concrétions au plafond
et en premier rideau, jouer avec les réflexions des
parois, avoir un sujet qui se détache sur un fond de
galerie noire. Amal servira de modèle.
On n’ira pas plus loin, le
Lac Suspendu
est à sec ; au retour JN et JCL iront jeter un œil
aux Lacs
Jumeaux dont les niveaux ont baissé d’au moins
20 cm comme dans le
Puits du Chien.
Sortie vers 16 heures la faim se fait sentir.
Le parking est
encore au soleil, si on faisait une photo de groupe,
tiens il manque Albert… Éric part à sa recherche
mais Albert réapparaitra plusieurs dizaines de
minutes plus tard sans que l’on sache par où il est
passé ?
Installation des
tables, premier bouchon, pas le temps de faire le
feu. Mais comme d’habitude les agapes seront
pantagruéliques. Les conversations vont bon train
mais il est temps de reprendre la route. On avait
prévu une rencontre avec M. le maire, on le prévient
qu’il est un peu tard, ce sera pour la prochaine.
19 h 30 au local,
Albert et Wanda vont retrouver leurs véhicules.
—
JN « Pas
besoin d’ouvrir le local ? »
—
Albert « Non
c’est bon »
Le Disco
repart, direction la
Place d’Armes
pour déposer Éric. Appel d’Albert
« J’ai laissé
mes clés de voiture au local »…
No comment,
on fait demi-tour mais entre temps Wanda le ramène
chez lui. Nouveau
no comment !
Une bonne douche et on se retrouve au local vers
20 h 30 pour… manger. En effet c’est le tour
d’Odette d’avoir
préparé l’apéro-dinatoire. Tout aussi pantagruélique
que les précédents. On attendra que la digestion de
17 heures se termine en débriefant pendant une
heure, analyses et critiques (constructives) des
photos. Quelques canapés et sandwiches plus tard on
finira cette journée bien remplie. Il est presque
minuit, demain ce sera
Santa Catalina
avec un rdv à 9 heures.
JND
|
Dimanche 16
octobre 2022
Stage photo
Grotte de Santa Catalina, Sisco
Participants
-
ITP :
Wanda C., Albert D., Amal D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Éric G.,
Marie Pierre R.
-
Formateurs :
Philippe C., Annie G.
TPST : 6h00
Photos
Pour cette 2ème sortie du stage photo
était prévue initialement la grotte de Butrone, mais
le chemin d’accès n’ayant pas été débroussaillé
depuis longtemps, le choix s’est porté sur Santa
Catalina.
On avait peaufiné l’organisation :
1/ Coté nourriture sous l’égide d’Anto, Odette et
Amal avaient préparé des repas somptueux.
2/ La photo nécessite des modèles. Le régime spéléo
qui consiste à s’enquiller sortie après sortie force
cochonnailles, saucissonnades, grillades, fromages à
pâtes molles, dures, pressées ou fraiches, gâteaux
et barres de chocolat arrosés d’alcool de tout degré
et de toute couleur ne favorise pas le maintien
d’une taille XXS au fil du temps. De plus, vue la
moyenne d’âge des spéléo, Philippe sait bien qu’il
ne va pas toujours trouver dans les clubs les
modèles idéales. Aussi voyage-t-il avec son propre
modèle, Annie. Toute fine et toute mince, le modèle
spéléo idéal. Ça tombe bien c’est sa compagne. En
plus elle est prof d’anglais, ce qui aide bien dans
les expéditions internationales quand tu n’as plus
Google traduction parce que ton portable ne passe
plus.
Philippe ne pouvait pas savoir qu’en Corse la
sélection darwinienne fait qu’en raison de
l’exiguïté des cavités, les tailles au-delà du M ont
abandonné la spéléo depuis longtemps ou sont restées
au fond dans une étroiture. Aussi avons-nous amené
également nos modèles idéales : Wanda, Amal et Marie
Pierre qu’il fallait également former pour l’après
stage.
3/ Coté sécurité on était bien organisé : la
protection divine d’abord, essentielle dans ce genre
d’expédition.
Santa Catherine, patronne des marins, des
philosophes, des jeunes filles et des guérisseurs ne
nous sera pas d’une grande utilité sauf à la rigueur
pour Wanda, HP et Jean-Noël qui sont médecins mais
pas vraiment guérisseurs. Les jeunes filles, on en
voit bien passer lors des initiations mais elles ne
s’inscrivent jamais au club. Santa Catalina, des
photographes et des spéléologues elle n’en a rien à
carrer, il ne fallait pas compter sur elle.
La patronne des photographes c’est Sainte Véronique,
Santa Veronica en Corse (nom d’origine hybride,
mi-latine, mi-grecque :
vera icona
= véritable image). Elle aurait accompagné Jésus
lors de son chemin de croix et essuyé son visage
couvert de sueur et de sang avec un linge
recueillant ainsi l’image de la « Sainte Face ».
Malheureusement, on n’a pas en Corse de grotte
nommée Santa Veronica. On avait bien une Véronique
au club, qui aurait aussi pu servir de modèle, mais
elle est partie du côté des Corbières gouter
d’autres cépages que le
niellucciu
ou le syrah.
Les historiens de la photographie font souvent
référence à des mythes antiques. Narcisse qui
succombe au reflet de sa propre image. Actéon,
chasseur et voyeur qui se cache dans les roseaux
pour épier Diane prenant son bain. Persée qui
brandit sa gorgone pétrifiante devant l’adversaire.
Là on a : Albert qui perd ses clefs et son téléphone
partout où il passe et pétrifie tout interlocuteur
qui lui parle de Paul Giacobbi et de Josiane Lips.
Albert/Persée (clefs) sera donc notre Saint Patron.
La moitié de L’ASV est là : Wanda, Amal, Jean-Noël
et HP. En cas d’accident, ça devrait aller pour les
premiers secours.
J’avais quand même un doute sur le choix de la
grotte. Jusque-là on n’y avait amené surtout des
scientifiques : Élisabeth et Mado, animatrices de la
Commission Régionale du Patrimoine Géologique de
Corse ; Josiane et Bernard Lips pour le stage entomo ;
Marco Isaia professeur à l’université de Turin,
spécialiste des araignées
Troglohyphantes. Ça avait l’air de leur avoir
plu.
Mais Philippe et Annie qui ont photographié
certaines des plus belles cavités du monde sur tous
les continents, des mines de sel en Iran, des
tunnels de lave à la Réunion ou à Hawaï, sont avant
tout des artistes. Quel intérêt pour eux Santa
Catalina ?
Certes la photographie fait appel à de nombreuses
notions d’optique : les ISO, l’ouverture, les
histogrammes, les diaphragmes, la température des
couleurs… Mais enfin ce qui motivent les artistes
c’est la recherche de la beauté. Le plissement des
cipolins, les cloportes bleus, les myriapodes, les
chauves-souris échangistes, la caverne sombre et
boueuse jonchée de guano et de fientes de pigeon ne
m’avaient jamais paru particulièrement beaux.
Ce en quoi je me trompais. Les flashs allaient
révéler un monde nouveau de toute beauté.
Rendez-vous à donc à 9 heures au pied de la statue.
Petit rappel historique (cf. en annexe) puis l’on
descend vers le porche d’entrée.
Premier sujet de photographie l’entrée de la grotte.
Premier problème : le contraste entre la noirceur de
l’entrée et la clarté des parois. Le soleil faisant
son apparition le contraste devient impossible à
surmonter. Il faudrait revenir en fin d’après-midi.
On pénètre dans la grotte et l’on se pose un
deuxième objectif : photographier la sortie.
Problème inverse. La mer est mal définie. On peut
utiliser le mode braketing qui permet de faire
plusieurs photos avec des réglages différents et
combiner les images pour que toutes les zones soient
correctement exposées. Si ça n’est pas suffisant on
peut faire des collages sous Photoshop des
différentes parties du cliché.
3ème
sujet : Photo artistique : Annie perchée sur un
ressaut. Choisir éclairage principal. Jouer avec les
ISO, l’ouverture : choisir le couple idéal. Cadrage.
Positionnement des éclairages, contrejour, flashs
latéraux, homme lampadaire. Éclairage des zones
d’intérêt. Utilisation du
snoot.
Choisir la vitesse. Analyse de l’histogramme. La
grotte illuminée par les flashs prend des allures
mystérieuses. Le « tape cul » qui crée un halo de
lumière nous fait croire un moment à la résurrection
de la Sainte.
4ème
sujet : une « mâchoire de requin » au-dessus d’un
auvent. Il faut éclairer les plis de la mâchoire
sans sur ou sous-exposer, régler la puissance des
flashs par tâtonnement. Pas évident.
5ème
sujet : de nouveau Annie
Mais le temps passe. Après la traditionnelle photo
de sortie de grotte vers 16h, nous filons chez
Jeannot nous désaltérer et rentrons au club nous
sustenter avec les restes du repas pantagruélique
préparé la veille par Amal. Puis débriefing.
Philippe commente avec bienveillance nos photos.
Certaines sont magnifiques. Chaque appareil
nécessite des réglages qui lui sont propres.
Le repas du soir, préparé par Odette nous attend :
soupe corse,
migliaccioli et frappes. Alexia et sa Maman,
Noël et Anto nous ont rejoints.
Fin d’une journée extrêmement sympathique et
instructive et repos avant le lendemain : direction
la grotte de Brando.
N.B. : Petit rappel historico-religieux :
Vierge et martyre, Ste Catherine fut rouée et
décapitée par l’Empereur Maximin qu’elle refusa
d’épouser pour demeurer chaste et se consacrer à
Dieu (d’où la statue en amont de la route).
Une mystérieuse légende s’attache au manoir : en
1255 ou 1325, selon les sources, un navire
transportant un reliquaire attaché à la basilique
Sainte Catherine d’Alexandrie, d’Égypte en Avignon
où s’est installée la Papauté, est pris dans une
violente tempête au large de Sisco. Face au péril,
les passagers implorent Dieu, lui promettant de
déposer le reliquaire dans le premier lieu chrétien
rencontré en échange de leurs vies sauves et sont
exaucés. Ils peuvent aborder dans une crique devant
la grotte. Mais une fois leur navire réparé, ils
repartent vers Avignon. Une nouvelle tempête se lève
au cours de laquelle le navire sombre. Le reliquaire
peut toutefois être sauvé et est déposé dans une
petite chapelle datant du 12è siècle, édifiée
elle-même sur un sanctuaire du 2ème ou 3ème
siècle et sise sur un promontoire au-dessus de la
grotte. Dans le second quart du 15ème
siècle, des religieux viennent s’installer à côté de
la chapelle devenue lieu de pèlerinage, puis
construisent un hôpital pour héberger les infirmes
qui affluaient chaque jour espérant un miracle comme
il s’en produisait journellement selon la tradition.
Les pèlerins descendaient en procession dans une
crypte de la chapelle par un escalier aménagé près
du chœur ; ils empruntaient un étroit couloir,
passaient devant un petit autel et remontaient par
l’autre côté. Ce dispositif, réalisé au 15ème
siècle, était peut-être une copie du Saint Sépulcre
de Jérusalem.
Une source miraculeuse à côté de laquelle pousse des
papyrus était réputée guérir les ophtalmies, tout
comme sa source jumelle qui coule près d’Alexandrie,
sur le lieu où fut édifiée la Basilique de Sainte
Catherine d’Alexandrie, dont l’édifice recouvrait un
ancien temple dédié à la déesse Isis.
Au 16ème siècle les reliques furent mises
à l’abri des rapines barbaresques à l’église Saint
Martin de Sisco devenue plus sûre et dominante.
Elles sont visibles dans une armoire de la
sacristie. Transportées dans des petits coffrets en
ivoire « elles comprennent un morceau de la baguette
que portait Moïse pendant sa traversée du désert, un
peu de manne tombée dans le désert, un peu du limon
ayant servi à façonner Adam ; les bourses de la
Sainte Vierge, de Sainte Marie-Madeleine, de Sainte
Catherine ; quelques brins de fil filé par la
Vierge, quelques gouttes de son lait, un fragment du
bois de la Sainte Croix, un poil du manteau de Jean
Baptiste… ». Les reliques ont été authentifiées par
l’évêque de Mariana au 18è siècle !
Enfin un souterrain relierait le manoir à la mer.
L’existence de ce passage serait une quasi-certitude
mais on a perdu la trace de son entrée et de sa
sortie. La légende veut qu’il débouche dans le
tombolo de Sainte Catherine. Pourtant les nombreuses
visites des topis dans la grotte n’ont jamais pu le
retrouver.
La crique est encombrée d’énormes blocs rocheux
rendant tout accostage par la mer impossible. Ils
ont dévalé là lors de la construction de la route
impériale vers 1840 ou plus tard lors de son
élargissement, on voit les traces de barre à mine.
Le chemin de Sisco à Bastia passait auparavant par
le manoir.
Il n’y a pas de preuves de l’existence de Sainte
Catherine. Peut-être a-t-elle été créée au Moyen Âge
par récupération du personnage d’Hypatie, en
inversant le rôle des chrétiens et des païens.
Hypatie, mathématicienne et philosophe enseignait la
philosophie et l’astronomie et dirigeait l’école
néoplatonicienne d’Alexandrie. Non chrétienne, mais
tolérante vis-à-vis des premiers chrétiens, elle est
assassinée en 415 par des moines chrétiens qui
l’accuse d’entretenir des dissensions entre l’évêque
d’Alexandrie et le préfet d’Égypte. Symbole
féministe de sagesse, d’intelligence et de tolérance
son histoire est d’une brulante actualité. Les
salles supérieures de Santa Catalina portent son
nom.
Curieusement, cette grotte, qui porte le nom d’une
sainte, suppliciée et décapitée pour préserver une
virginité consacrée à Jésus, est le siège d’ébats
souterrains humains et chiroptères multiples. Elle
est un site de regroupement automnal de minioptères
de Schreiber qui s’accouplent par centaines la nuit
dans la deuxième partie de la grotte. Ébats aussi
humains comme en témoignent certaines dénominations
: La salle des ébats dite aussi
Albertlieberspielzimmer, le boyau de la P..
PHP
|
Lundi 17 octobre
2022
Stage photo
Grotte de Brando, Brando
Participants
-
ITP :
Albert D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L.
-
Formateurs :
Philippe C., Annie G.
TPST : 3h00
Photos
Troisième journée de mise en application des
enseignements du stage photo, c'est la grotte de
Brando qui en servira de cadre cette fois-ci.
Moins de monde en ce jour de semaine, les
travailleurs travaillent, les retraités retraitent.
Il est près de 11 heures lorsque nous entrons dans
la cavité. Des petits rhinos ont eu la même idée,
ils sont 44 accrochés en plafond après les
escaliers. Pas vérifié au-delà de la chatière.
Nous attaquons ensuite les premières prises de vues.
Choix du site, du thème, ajout successif des
différents éclairages avec les réglages qui vont
bien. Nous sommes 4 photographes (en herbes), chacun
s'y essaie à tour de rôle, d'où de multiples prises
de vues. Patience exemplaire du modèle, on voit
qu'elle a l'habitude.
Nous jetons l'éponge 3 heures après et nous
dirigeons vers la sortie. Nous croisons alors 3
jeunes en quête d'aventures souterraines. Petite
discussion avec eux, historique de la cavité et
description plus complète, sensibilisation à la
protection des cavités et à leur contenu avec
notamment les risques liés au réveil des chauves
souris en période d'hibernation, infos sur le club et
invitation de venir lors d'une prochaine réunion du jeudi
pour en apprendre plus sur la spéléo. Leur maman et
un frère plus jeune et plus timoré attendent à la
sortie, re-discussion ...
C'est sur le belvédère que nous prendrons le pique-nique
avec une partie des restes de la veille ...
Traditionnel débriefing au local et séparation.
JCL
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Samedi 22 au dimanche 23 octobre 2022
Spéléo, rééquipement et désobstruction
Buga di a Cutina, Ghiso
4 - Ghisoni
Participants
-
ITP :
Antoine B. (1), Albert D. (2), Dominique D. (1), Jean-Noël D.
(2), Éric G. (1), Jean-Claude L. (1)
(1) : samedi, dimanche
(2) : dimanche
TPST : 6h00
Photos
Troisième séjour de l'année à Ghisoni, ce sera déjà
un bon millésime, avec une éventuelle quatrième
montée envisagée. Peu de volontaires malgré
l'alléchante perspective d'une cueillette de
châtaignes, voire de champignons.
Départ à 7h30 du rond-point N°4, arrêt café au petit
bar qui fait angle avec la RN200 à Aléria, visite du
magasin de bricolage à côté. On espérait y trouver
un T pour raccorder le réchaud et le tripatte, mais
ça ne se fait plus, c'est interdit ...
Nous voilà maintenant sur la piste, tiens un premier
sanguin ! Un tu l'as vaut mieux que deux tu l'auras,
partant de cet adage on le ramasse. D'ailleurs, Anto
fait une partie de la montée à pieds avec déjà une
belle cueillette en arrivant en haut, d'autant plus
que 4 beaux rosés des prés nous attendent à côté des
premières bergeries. D'autres giroles seront
également cueillies aux alentours de la casetta.
Traditionnels va-et-vient entre les véhicules et la
casetta, remise en service de l'alimentation en eau,
la batterie de l'installation électrique est
opérationnelle, nous voilà prêts pour le premier repas avec les
premières grillades.
Après s'être rassasiés, Dumè continue l'étanchéification
du conduit de la cheminée, Anto, Éric et JC partons
pour le trou avec pour principal objectif de changer
la corde en fixe du puits des Bosons. La corde neuve
est enkitée de façon à pouvoir servir d'un bout à
équiper une partie de la descente, l'autre bout de
la corde étant accessible pour pouvoir la tirer
jusqu'en haut des Bosons depuis le fond du puits
d'entrée. La corde sera ainsi coupée
à la bonne longueur, sans générer de chute.
C'est Anto qui se charge du rééquipement et nous
nous retrouvons ensuite dans l'Alcôve suspendue. JC
y retrouve sa clé perdue lors de la précédente
visite, elle était à moitié engluée dans la boue du
mini lac des Bosons. Anto et Éric tentent l'escalade
au-dessus de l'alcôve mais blocage au même point.
Du rabe de corde est laissée au niveau de la main
courante intermédiaire afin d'ajouter un fractio
face à l'alcôve et supprimer ainsi la gestion
délicate d'un
frottement et aussi scinder le puits en 2 sections.
Ceci pourra faire l'objet d'un prochain perfectionnement à
l'équipement.
La corde est coupée en bas du puits, un chalumeau a
été descendu pour ça. Elle est également identifiée
par un marquage sur un ruban adhésif blanc, «
52 m / 2021 / ITP ». Marquage protégé par de la
gaine thermo, comme à la maison !
Deuxième objectif de la visite, mettre en
application les acquis du stage photo, dans un puits
cette fois-ci. Nous restons ainsi pendus sur corde
durant un très long moment avec le risque de faire
tomber du matos photo, il faudra ajouter une
dragonne à chaque flash. Résultats sur l'album
photos.
Retour tardif à casetta où Dumè a préparé l'apéro.
JC se charge des champignons et une bonne poêlée de
giroles, rosés des prés, sanguins et pieds de mouton
sera partagée. Un parpaing de soupe sera également
décongelé et servira de plat de consistance.
Il n'est pas loin de une heure du matin lorsque
Morphée nous prend dans ses bras.
Réveil à 6h10 pétante, le réveil intestinal du
maitre du temps est déréglé ! Il fait encore nuit
lorsque nous prenons le petit déjeuner. La météo est
très clémente pour une fin de mois d'octobre, il
fait plus chaud dehors que dans la casetta.
Dumè et Anto restent à la casetta pour préparer
l'installation des stratifiés sur les murs de la
mezzanine afin de réduire les courants d'air. Éric
et JC montent vers Ghiso 4 pour continuer la désob
(dernière séance en novembre 2014 !) et donner au TopiTir son baptême du feu ! Ils y seront
rejoints par Albert et JN en fin de matinée.
Le
TopiTir
décroche ainsi avec brio son CPT (certificat de
prédisposition au tir). Cinq tirs de confort sont d'abord
effectués afin de pouvoir travailler plus facilement
vers le fond. Le sixième pulvérisera littéralement
la cloison centrale et les fissures engendrées
permettront de doubler le nombre de seaux de déblai
sortis. Encore une séance aussi efficace et on
pourra peut-être voir s'il y a vraiment une suite.
La faim se fait maintenant trop sentir, nous plions
bagages satisfaits du boulot accompli et descendons
vers la piste par le flanc sud de la crête calcaire,
au cas où ...
Albert perd un seau lors de la descente, détail qui
aura son importance par la suite ...
Retour donc à la casetta pour un repas
pantagruélique avec multiples grillades. Un Rustique
à la braise clôt ce repas et, c'est nouveau, un
petit Muster subira également le même sort en
utilisant la boite de son grand cousin. C'est
nouveau et c'est adopté !
Procédure de départ entamée, tout ce qui doit être
rangé dans la casetta est rangé, tout ce qui doit
être chargé dans les 4x4 est chargé.
Mais où est Albert ? JN pense qu'il a commencé la
descente à pieds. Pause au col des chasseurs,
toujours pas d'Albert, il est peut-être descendu
plus vite ? Mais pas d'Albert non plus au départ de
la piste, ça se complique. JN attendra un moment
avant de voir arriver notre Albert national
tranquilou-bilou avec un seau à la main ! Il est
monté récupérer le seau perdu le matin sans avertir
quiconque ...
Fin encore une fois heureuse d'un week-end
ghisonesque.
JCL
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Samedi 29 octobre
2022
Spéléo, initiation spéciale « Mon cœur ♥ »
Cast 1, Oletta
Participants
-
ITP :
Antoine B., Michaël D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L.
-
Initiées :
Francesca A., Raphaelle M., Sophie M.
TPST : 3h00
Photos
« Mon cœur ♥ »
avait tout préparé, il ne restait qu'à passer au
local pour récupérer le matos. On en profite quand
même pour boire un petit café,
le paquet acheté par « Mon cœur ♥ »
était sur le comptoir et n'attendait plus qu'à être
utilisé.
On se répartit dans les voitures disponibles, à un
individu près qui veut être sûr de rentrer car les
autres chauffeurs deviendront peut-être des
chauffards après le pique-nique, il prend donc son
propre véhicule personnel à lui.
Micca se joint à la troupe juste avant la piste. La
portion de cette dernière entre la ferme et la
bifurcation vers Cast 2 mériterait une petite coupe
d'entretien, ça commence à gratter sérieusement.
Pendant que
« Mon cœur ♥ »
habille les initiées, HP part comme d'hab équiper le
puits artificiel, Éric et Micca se chargent du
parcours classique par la vire de la Chèvre.
Équipements facilités car
« Mon cœur ♥ »
avait tout préparé en laissant telles quelles les
cordes de la dernière initiation. JC quand à lui se
charge d'installer une voie à l'entrée de la cavité
Que vous Savez, c'est son nouveau nom.
C'est comme ça maintenant, pour avoir l'impression
de faire de la première on change le nom des
cavités.
Les initiées s'initient donc sur cette voie
d'initiation qui présente en modèle réduit et
condensé un équipement classique. Main courante,
puits, fractionnement et déviation. Descente,
montée, c'est fait.
Direction maintenant le vrai trou,
« Mon cœur ♥ »
mène la troupe. Circuit classique : Puits d'entrée,
Puits de la Chèvre, Salle de la Chèvre, Balcon de la
Chèvre, Vire de la Chèvre, re-Salle de la Chèvre, raccourci de
la Chèvre. Des
« Mon cœur ♥ »
résonnent dans la cavité tout le long du parcours.
Fait notable dans cette cavité habituellement non
fréquentée par les chauves-souris, un petit rhino
est venu s'accrocher au croisement des failles,
peut-être en éclaireur pour en faire une éventuelle
résidence d'hibernation. Á croire que si des
humains y viennent, c'est que c'est ça doit
également être bien pour les chauves-souris !
Sortie traditionnelle par le puits artificiel, les
initiées sont ravies, les topi aussi.
Pique-nique froid sur l'esplanade « Dumè ».
Pas de feu compte tenu de la sècheresse toujours en
cours et du petit vent agréablement rafraichissant
qui s'est levé.
Fin de cette initiation
« Mon cœur ♥ » et
retour au local pour ranger le matos.
Anne Honimus
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Samedi 5 et dimanche 6 novembre 2022
Spéléo, initiation grande verticale, désobstruction
Buga di a Cutina, Ghiso
4 - Ghisoni
Participants
-
ITP :
Antoine B. (1) , Michèle Cl. (1), Wanda C. (2), Jean-Claude D. (2), Albert D. (1), Dominique D. (1),
Amal D. (2), Jean-Noël D.
(2), Michaël D. (2), Henri-Pierre F. (2), Jean-Claude L. (1),
Nicolas M. (1), Benoit R. (2), Marie Pierre R.
(1), Yorick S. (2)
-
Individuel : Jean-Yves
C. (1)
-
Ex-topi : Corine B.
(1), Lionel (1)
(1) : samedi et dimanche
(2) : dimanche
TPST : 4h00
Photos
Samedi
Quatrième descente de l'année à Ghisoni et quatrième descente
dans le gouffre, A Buga est ainsi devenue la cavité
la plus fréquentée en 2022 !
On peut passer les traditionnels préliminaires mais
quelques faits sont à noter.
Tout d'abord un marseillais arrêté en bord de route
peu après le tunnel nous fait signe. On s'arrête les
uns après les autres et c'est ainsi que pas moins de
5 véhicules et 10 personnes se portent à son
secours. Il a éclaté une roue en roulant sur un des
nombreux cailloux qui ont dégringolé de la montagne,
mais il n'arrive pas à démonter la roue avec la clé
rikiki fournie avec le véhicule. Lionel sort sa croix de la
voiture (qu'on ne se méprenne pas sur l'outil sorti ;-)
et en quelques minutes le marseillais est tiré
d'affaire.
Autre péripétie peu avant les bergeries de Gunzoli, l'Isuzu de Poulpy
couine. Ouverture du capot, fumée et odeur de
caoutchouc cramé. La courroie accessoire a voulu se
faire la malle et frotte sur les flasques des
poulies. Elle a bien chauffé et s'est déformée, mais
elle n'a pas cassé. Lionel sort sa boite à outils (qu'on ne se méprenne pas...
;-) et en une petite heure la courroie est remise en
place. Embouteillage sur la piste, un groupe en
buggys est obligé d'attendre la fin de la
réparation. On en profite pour leur demander s'ils
n'ont pas eu vent de cavités lors de leurs balades
pétaradantes, ce qui serait étonnant...
Redémarrage du convoi, enfin presque. Cette fois-ci
c'est le Galloper de Dumè qui fait la tête et refuse
de démarrer. Juste un problème de batterie vite
réglé. Le week-end commence chaudement...
Pas d'autres mésaventures jusqu'à la casetta puis traditionnels va et vient pour acheminer les
nécessités logistiques et alimentaires. C'est une première
pour Coco et Lionel qui ne connaissaient pas «
notre » refuge spéléo et semblent ravis de ce
retour à la nature.
Premier apéro, premières grillades. Deux équipes se
forment, les casettistes et les désobeurs. Les
premiers se chargeront de divers bricolages de
confort, dont le montage de la nouvelle table
patiemment fabriquée par Dumè, une Dumette
de plus ;-). On peut y manger confortablement à 10
mais en se serrant un peu on peut s'y attabler à 14,
voire 16. Des bancs complètent également la table,
mais aussi de vraies chaises avec dossier, le grand
luxe pour les vieux spéléos courbaturés !
Michèle,
Albert, Poulpy et JCL composeront l'équipe des désobeurs du
samedi,
départ tardif vers Ghiso 4. L'équipe de met
rapidement à l'œuvre et 6 tirs de confort et de fond
sont effectués. Les burins et massette ne sont pas
oubliés et complètent les tirs. Il est apéro
moins le quart, il est temps de rejoindre la casetta,
après avoir déblayer un maximum de gravats pour
faire un point et laisser place nette à l'équipe des
désobeurs du dimanche. L'objectif de la journée est
atteint, on est au-dessus des pseudos puits.
Contrairement à ce qui était imaginé, la suite
semble plus prometteuse à gauche qu’à droite et on
ressent un léger courant d’air. La terre s'insinue
entre les cailloux laissant à penser qu'il y a du
vide dessous...
Descente à la frontale en passant à côté du trou. JY
y a pendu l'enregistreur coquin qui permettra
d'espionner une éventuelle partouze de chiroptères
(aucune activité chiro notable, juste quelques
petits et grand Rhino en balade (1 ou 2 ?).
C'est MP qui a préparé le plat de consistance, un
délicieux rôti à la crème, et comme le précise la
cuisinière « il ne manque que les
champignons qu'on aurait trouver sur place ! ».
Mais pas de chance. Un rustique clôt le repas suivi par quelques
pousse-rustique.
Coco et Lionel partent vers leur tente, Albert vers
la sienne, Michèle vers son bout de chemin et les
autres vers la mezzanine. Nuit tranquille même pas
ponctuée par des bruits parasites.
Dimanche
Réveil à 7h00 non pétantes, petit déj, petits
bricolages et voilà les dominicaux.
Quatre équipes se forment :
- Michèle et JY sont partis pour les mines de
Paganello compter fleurette avec les chauves-souris
- Dumè, Coco et Lionel resteront à la casetta pour
divers bricolages
- JN, JCD, Albert et HP constitueront l'équipe des
désobeurs du dimanche
- Direction le trou pour les 9 autres
Les autres se divisent à leur tour en 2 sous-équipes
:
- Anto, Wanda, HP, MP, Amal, Benoit et Yorick feront quelques manips sur
une corde accrochée à une branche de châtaignier.
Même Lionel a essayé, mais n'a pas approuvé !
- JCL et Micca iront équiper le trou
C'est ainsi que Micca se charge de l'équipement
jusqu'au musée avec la C95 en utilisant les broches.
JCL suit avec une C70 et utilisera les spits jusqu'à
la lucarne, ces derniers sont toujours vaillants à nous soutenir. L'un des principaux objectifs est de
faire découvrir une grande verticale aux nouveaux et
à Amal. Micca, Anto, Poulpy et JCL se placent aux
points stratégiques et conseillent au passage les 2
nouveaux.
Visite rapide du musée et retour en surface. Anto et
Micca se chargent du déséquipement pendant que
Poulpy et JCL vont jeter un œil à Ghiso 4.
Les gravas des derniers tirs n’ayant pas été
enlevés, une bonne ou une mauvaise surprise attendra
les prochains fox-terriers.
Seuls Wanda et HP sont encore à la casetta lorsque
le quatuor y arrive pour casser
la croute.
Descente de nuit après avoir coupé l'eau et effectué
les divers
rangements et nettoyages de la procédure de départ.
JCL
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Jeudi 10 novembre
2022
Spéléo, visite
Grotta Gradiccia, Bastia
Participant
TPST : 0h10
Photos
Profitant d’une
opportunité et voulant positiver une attente, je
décide de découvrir le haut du chemin du Villayet à
Bastia et d’en profiter pour rendre une petite
visite à la grotta Gradiccia.
En moins d'une
demi-heure me voilà devant la cavité. C’est toujours
le bazar dans le couloir d’entrée, un vrai dépotoir.
Descente prudente dans la salle principale seulement
éclairée par la LED du portable.
Un grand et un petit
rhinos sont là, accrochés au plafond.
Reconnaissant un humain
ami et n’étant pas encore en hibernation la
conversation
s’engage entre i topi pinnuti.
Moi : cumu
va ?
Grand Rhino :
va bè, è tù ?
Moi : va bè
grazie
[Le reste de la
conversation sera traduite en français afin d’être
plus facilement compréhensible par tous.]
Moi : vous
vous préparez à hiberner ?
Grand Rhino :
oui, mais le froid se fait attendre, on ne comprend
plus rien, il n’y a plus de saison.
Moi : c'est
le changement climatérique si j'ai bien
compris. Vous n’êtes pas trop dérangés ici ?
Grand Rhino :
ça va, une petite visite de temps en temps. Les
humains ça passe, ce qu’on craint le plus ce sont
les chats, de sales bestioles ! Elles vous étripent
et vous laissent ensuite pourrir sur place. Quand
je dis les humains ça va, pas toujours en fait. Il y
a des fous furieux qui parfois nous capturent
sauvagement avec des filets puis
nous tâtent dans tous les sens. On met un certain
temps à se remettre de ces attouchements,
heureusement qu’on a une cellule de soutien
psychologique pour nous aider à oublier !
On a créé une association pour dénoncer ces
pratiques, on l'a appelée « ùn mi tocca ! »,
ainsi qu'un hashtag #BatMeToo,
ça fera peut-être prendre conscience du problème.
Petit Rhino :
le pire c’est quand ils nous refilent des
maladies, ils ne se rendent pas compte du nombre de
décès qu’ils provoquent ces humains-là !
Grand Rhino :
parfois, ils nous collent un appareil sur le dos
pour savoir où on va, on est carrément fliqués. Si je fais une comparaison, c’est comme
si on vous collait un pack de 6 bouteilles d’un
litre dans le dos ! Essayez de voler et de vous
nourrir
alourdi comme ça ! Et je vous parle pas de conter
fleurette ainsi accoutré, les femelles se marrent en
nous voyant !
Un grand nombre de nos semblables ainsi équipés ont été
retrouvés morts d’épuisement dans le maquis. Il
parait que c’est pour la science et que c'est pour
nous protéger, mais la meilleure façon de nous
protéger c’est de nous laisser tranquille !
Petit Rhino :
parfois ils mettent des grilles à l’entrée des
grottes. Et bien nous on n’en veut pas, on ne veut
pas vivre comme dans une prison, alors on est obligé
de migrer ailleurs. Mais en Corse il n’y a pas
beaucoup de grotte, alors on ne voudrait pas qu’ils
les ferment toutes !
Moi : je suis
désolé par tous ces désagréments, ils ne savent peut-être
pas ce qu’ils font. On les aide parfois en leur
communiquant vos gites, mais après ce que vous
m’avez dit je ne sais pas si on va continuer.
Grand Rhino :
vous ça va, vous êtes spéléo et je sais que vous
êtes sympa avec nous, mais essayez de les calmer ces
fous furieux !
Moi : bah !,
je ne promets rien, ils ont la loi des hommes avec
eux, mais je ferai mon possible maintenant.
Allez, bonne hibernation, à prestu
!
Les rhinos en cœur :
à prestu speremu !
Retour vers Bastia, un
peu retourné par ces échanges et en concluant «
J'ai cessé de croire à cette soi-disant protection
des chauves-souris… »
JCL
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Samedi 12 novembre
2022
Spéléo, visite
Grotte « Oubliée »
ou
« heu » ?
« Aux
pigeons » ?
« Des
pêcheurs » ?
« De la
chèvre » ?
« Des
Pirates » ?,
Sisco
Participant
-
ITP :
Alain T.
-
Invité : Léo T.
TPST : 0h30
Photos
Lieu : grotte heu !? Aux
pigeons ? Des pêcheurs ? De la chèvre ? Des
Pirates…. Bon JC et JN corrigeront c’est celle en
bord de mer en sortie de Sisco en allant vers le
Nord dans la deuxième anse en sortie de village, un
large parking qui surplombe la mer, 10 mètres à
marcher le long du muret parapet et une sente dans
un maquis dense plein Est ouvrant sur la mer et l’île
d’Elbe bien au large.
J’avais redécouvert
celle-ci dans les années 2000 habitant à l’époque
sur Sisco, c’est une belle salle au plancher plat et
la proximité de la mer rend la balade, explo sympa…
Léo garde un souvenir piquant d’une première visite,
en effet plus jeune je l’avais utilisé comme objet
projeté de démaquisage : cet épisode est devenu une
légende familiale, racontée chaque fois avec
toujours plus de détails saignants !
Évidement le timing de
la matinée est millimétré entre les devoirs, les
cours de natation de la sœur etc. Le créneau est de
3 heures max en partant et revenant à Furiani.
J’avais de plus constaté auparavant que la falaise
aux abords de l’accès avait subi des effondrements.
La voiture est chargée
rapidement, 1 corde de 25m, deux baudriers, les
phares pour faire qq photos et bien observer le sol
et parois … On ne sait jamais, par sa disposition
cette grotte reste un abri parfait !
Au roulage, Léo
s’inquiète de savoir si j’ai bien pris la rouscaille
et le gros sécateur… Il ne faudrait pas ajouter un
nouveau chapitre sanglant à la légende familiale.
Bon ! Retour à la maison, temps restant 2H55
minutes.
La sente dans le maquis
est toujours assez bien marquée, Léo prend le temps
de couper les quelques cistes, genêts-scorpions et
autres salsepareilles qui caressent un peu les
mollets et bras, temps restant 2H25 minutes.
Sacre bleu ! (si la
grotte est celle des pirates l’expression est bien
choisi sinon …) la falaise s’est effectivement
abattue en un cône d’effondrement, qui parpine de
partout, barre le chemin. En pied de falaise une
petite anse et un escarpement déversant n’autorisent
aucun passage.
Retour rapide sur la
route pour un accès par le Sud ? De ce côté-là c’est
un véritable mur d’escalade c’est équipable, mais ça
ne va pas se faire dans la minute et une bonne
partie est à purger, temps restant 1H55 minutes.
Retour sur la sente, en
coupant sur quelques mètres dans un maquis épais que
de piquants il devrait être possible d’accéder à
l’anse de la grotte. Heureusement les outils sont
avec nous, Léo est rassuré, il reste néanmoins
derrière moi au cas où…Temps restant 1H20 minutes.
Oui ! on arrive bien
au-dessus d’un pan de falaise intacte avant la
désescalade il faut purger quelques blocs et un peu
de terre, le tout debout dans une belle fourmilière
dont les soldats partent à l’assaut des deux géants.
Nous en sommes couverts, elles nous piquent tant et
plus, des mollets jusqu’au cou et … même dans des
parties très inattendues. Temps restant 1H00 minute.
L’approche ne pose plus
de réels problèmes, on arrive au pied de
l’éboulement qui donne accès à la grotte, la mer a
fait son œuvre ici aussi : l’accès direct est
délicat il faut donc passer dans deux petits
passages hypogés main droite. Temps restant 0h55
minutes.
Aucune trace de pas la
grotte s’offre à nous ! Quelques photos sont prises,
Léo explore chaque étroiture… Pas de chevaux gravés,
ni de pingouins tracés à pointe charbon, pas de
pointe de flèches en obsidienne mais là n’est pas
l’important, c’est le voyage qui compte. Temps
restant 0h30 minutes.
Deux grands rhinos (?)
sont un instant observés.
Le retour s’effectue
sans encombre, la corde est quand même mise en œuvre
pour un franchissement rapide et sécurisé de la
fourmilière.
Temps restant à
l’arrivée à Furiani 0h01 minute, mission accomplie.
Alain T.
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Samedi 12
novembre 2022
Spéléo, visite
Grotte de Trabuc, Mialet
(Gard)
Participants
-
ITP : Jean-Noël D.
-
CoMed :
Jean-Pierre, Thierry,
Brigitte, Guy, Dominique, Thomas, Jean-Marie,
Claire, Marie-Françoise, France, Loïc, Orhan
-
Spéléo Club de Villefranche
de Conflent (66) :
Lisa D.,
Michel G.
-
Autres spéléos : 3 X.
-
Accompagnant :
Jean-Michel
-
Encadrants :
Didier
M., ancien membre du Spéléo
Club d’Alès et maintenant au GERSAM de
Montpellier
TPST : 5h00
Photos
Cette année la
Commission Médicale de la FFS a tenu ses Journées de
rencontre à Anduze dans le Gard non loin d’Alès au
gîte du Val de l’Hort. Rencontres très dynamiques,
nous nous sommes retrouvés à dix-huit participants,
médicaux et paramédicaux et quelques accompagnants.
Comme à l’habitude,
une sortie spéléo conviviale est prévue au cours de
ces journées. Pour cette fois, au programme, la
traversée de la grotte de Trabuc.
La grotte de Trabuc, aussi
appelée jadis grotte de Mialet du nom du village à
proximité, est située dans les Cévennes au nord du
département du Gard. Sa partie supérieure,
découverte par Gérard Vaucher –spéléologue suisse -
lors d’explorations épiques racontées dans son livre
Sous cette Montagne, a été aménagée pour les visites touristiques
après percement d’un tunnel par une équipe de
mineurs des Houillères d’Alès en 1950.
La grotte est connue depuis
l’Antiquité,
mais réellement utilisée comme refuge à partir de la
fin du
xviie
s. En effet, lors de la
guerre des Cévennes, les
Camisards avaient pour habitude de se cacher
dans les grottes de la région. La grotte tirerait
son nom de l’arme favorite des
Camisards, le
tromblon, ou « trabuc » en occitan.
Dès 1823, Nicod et Gallière
explorent la grotte en organisant des expéditions de
trois jours passés sous terre. En 1889, les
entomologistes V. Maget et G. Mignaud découvrent
une nouvelle espèce de coléoptère bathysciné
Bathysciola linderi subsp. mialetensis
(Abeille, 1881).
En 1899,
Félix Mazauric, collaborateur de
Édouard-Alfred Martel décrit la grotte dans le
bulletin de la
Société Spéléologique de France. Un plan du
réseau de galeries et de salles est publié en 1920
dans la revue
Spelunca. Robert de Joly y passera
également. En 1945,
Georges Vaucher, aidé de ses fils Marc et
Olivier, commence la désobstruction du Trou du
Vent et découvre le « Nouveau Trabuc ».
Les premières
visites touristiques de la grotte de Trabuc (en
robes à crinoline et redingote et haut de forme)
utilisaient l’entrée naturelle et le passage bas de
« l’estrangladou », c’est-à-dire par une entrée
inférieure.
La partie touristique ne
représente toutefois qu’un dixième de l’ensemble du
réseau. Le développement total est d’environ 11 km
mais de l’entrée naturelle à l’entrée artificielle
avec le tronçon aménagé pour le tourisme, cela fait
une bonne sortie de cinq heures. Le parcours
comprend deux parties séparées par un passage
d’étroitures dont le
Trou du Vent.
Grâce à Didier Manipou,
spéléo alésien, nous avons pu obtenir l’autorisation
de traversée (délivrée au compte gouttes). Des
safaris spéléos sont organisés mais en partant de la
zone touristique et s’arrêtant avant le
Trou du Vent.
La cavité est très
intéressante sur le plan géologique, plusieurs
étages de creusement, des formes d’érosion
importantes, des grands volumes, un lac, des gours,
un concrétionnement pas exceptionnel mais de jolis
paysages souterrains, des fleurs de gypse ce qui est
plutôt rare, de la fantomisation, une cabane pour
les expériences de survie, des fées, des soldats,
etc.
9 h 30, nous voilà
sur le parking, l’accueil est fermé et n’ouvre qu’à
10 heures. Pour rejoindre l’entrée naturelle située
120 m plus bas, on descend le lit du ruisseau de
Montrocou, à l’origine du creusement des différents
étages de la cavité. Peu d’eau, quelques dalles
glissantes et de belles falaises de calcaire avec
des ammonites. Quarante minutes plus tard, nous
voilà à l’entrée, fermée par de gros cylindres
métalliques pour laisser passer les chauves souris
(on n’en a pas vu…).
Larges galeries en ellipse
sans difficulté de progression. Très belle salle des
gours remontante, vasques aux bords dentelés. En
haut un lac suspendu. Didier nous explique qu’en
période sèche quand le lac est vide, une étroiture
basse donne accès au grand
Réseau du
Renouveau. On n’a pas les tubas on n’essaie pas.
Poursuite par des
galeries aux volumes identiques. Arrivée dans la
Salle du Chaos, il y a du volume ! Au milieu une installation qui a
hébergé deux spéléologues tourangeaux du CRAD
(CDS37) pendant deux mois pour une expérience hors
du temps. Déjà deux heures de crapahut, on approche
du Trou du
Vent.
Le voilà ! La largeur de la
galerie diminue et sur le côté droit à 1,50 m de
haut un soupirail ! Comme on en voyait avant au bas
des immeubles pour descendre le charbon à la cave.
Largeur 40x40 cm ! Seul passage pour accéder à la
seconde partie de la traversée. Sinon demi-tour et
remontée du ruisseau. Certains ne font pas les fiers
mais on ne va pas se dégonfler. Les plus menus se
sont déjà élancés, c’est le tour de Jean-Pierre,
notre président qui a une certaine carrure et qui
n’aime pas trop les étroitures. Il avait fait le
Trou du vent
il y a 15 ans.
C’est mon tour, le
corps entré à moitié, ça frotte de partout. Et pas
d’appui pour pousser sur les pieds, heureusement les
copains servent d’appui. Me voilà entré entièrement
mais ça bloque, je suis à deux doigts de renoncer… 3
m plus loin dans l’alcôve d’arrivée, Didier et
Jean-Pierre m’encouragent. Je tombe le casque et
seule possibilité pour avancer dans cette légère
pente je me tire sur le câble d’alimentation de la
cabane des tourangeaux (en principe à ne pas faire
car il n’est pas fixé mais mes camarades seront
sympas ils le maintiendront. Une petite corde de 8
mm aurait été la bienvenue. Finalement cela
s’élargit légèrement et j’arrive à m’extraire.
L’alcôve est la bienvenue pour souffler et reprendre
des forces. Apparemment ils ne connaissent pas les
pailles…
Mais le supplice n’est pas
terminé. Didier me montre au-dessus une étroiture
verticale, certes ponctuelle mais serrée… Puis une
boîte aux lettres, type
Razzu Biancu
(l’Étroiture du Pénitent) mais tout semble facile après le boyau
infâme.
On retrouve une grande
galerie, regroupement, quelques visages fatigués
mais tous ont le sourire, le
Trou du Vent,
passage clé du réseau, aura été une étroiture qui
laissera bien des souvenirs à certains…
On progresse à nouveau dans
des grands volumes avec des passages très aériens
comme la
Cascade Aurengo qui se remonte latéralement sur
échelle fixe sur quelques dizaines de mètres, puis
le Pas du
Diable – franchissement d’un bloc coincé
au-dessus du vide -, des vires. Certaines parois
sont recouvertes de fleurs de gypse et les
concrétions deviennent plus nombreuses. Une dernière
étroiture avant la partie aménagée, qui n’est pas
compliquée, mais bien humide.
Des lumières
apparaissent et des rambardes métalliques, on est à
l’extrémité de partie aménagée. Un tuyau d’arrosage
est prévu pour laver ses chaussures avant de prendre
pied sur le sol en béton.
Cette sortie par la partie
aménagée nous permet de découvrir une célèbre
particularité géologique unique au monde : les
« cent mille soldats ». Il s’agit d’un ensemble de
plusieurs milliers de petites concrétions,
semblables à des
stalagmites. Cette étrange formation peut faire
penser aux soldats en terre cuite du
Mausolée de l’empereur Qin en
Chine, justifiant ainsi le nom de « cent mille
soldats » donné par les découvreurs de la grotte.
Les scientifiques sont sceptiques quant à leur
formation : en effet, il n’y a pas d’eau tombant de
la voûte à cet endroit de la grotte, rendant
impossible la création de
stalagmites. Certains biologistes avancent une
théorie faisant appel à des
bactéries ou des
champignons ; cependant, aucune présence
anormale au niveau bactériologique n’a été relevée à
cet endroit de la grotte.
Puis le très beau
Lac de Minuit
et son miroir de faille. Le concrétionnement est
vraiment magnifique dans cette zone et bien mis en
valeur par un éclairage commandé par les visiteurs.
C’est un weekend férié, on croisera d’ailleurs de
nombreux groupes dans les escaliers remontant vers
le tunnel de sortie.
Après 5 heures de crapahut
nous voilà au soleil pour partager un
spuntinu bien apprécié avec quelques breuvages de Corse et du Gard.
Un très grand merci à la
direction de la grotte qui nous a permis de faire
cette visite et bien sûr à Didier Manipou pour son
accompagnement chaleureux et instructif.
En pièces jointes, quelques photos pour illustrer
notre périple mais le mieux est d’aller voir les
photos de Philippe Crochet par le lien ci-dessous.
Biblio :
Philippe Crochet, Annie Guiraud, Anne Imbert et Aimé
Mallet, « La grotte de Trabuc », Spelunca,
no 162, 2021, p. 10-21
https://www.philippe-crochet.com/galerie/cavites-touristiques/details/386/grotte-de-trabuc
JND
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Dimanche 13
novembre 2022
Spéléo, visite et contrôle chiro
Gouffre de San Nicolao «
U Tribbiolu », San Nicolao
Participants
-
ITP :
Antoine B., Michèle Cl., Amal D., Alix D., Michaël D., Marie Pierre R., Yorick S.,
Franck Z.
-
Individuel : Jean-Yves
C.
-
La toutounette : Naïka
TPST : 4h00
Photos
Sollicitée depuis presque un
an, la visite du gouffre de San-Nicolao suscite
autant d’intérêt que de méfiance et pour cause, une
végétation abondante et agressive.
La rivière étant toujours à
l’étiage, la traversée de celle-ci ne pose pas de
problème. Grâce à la trace GPS fournie par PHP et
JCL nous retrouvons sans trop de difficulté notre
chemin. Nous arrivons à un regard bétonné, petit
coup d’œil sur le téléphone, nous ne sommes plus sur
la trace (même erreur que la fois précédente) : une
cinquantaine de mètres avant, le chemin se sépare en
deux, celui de gauche qui est en légère descente et
l’autre qui monte. Il fallait donc prendre le chemin
de gauche. La sente est propre jusqu’au plateau de
l’arbre mort, calciné et là : on jardine !
Anto et Yorick partent direct à
gauche, Mickaël, Jean-Yves et Franck continuent sur
la droite en suivant la trace GPS. Chacun essaie de
faire sa trace dans un maquis dense et épineux. Anto
et Yorick arrivent les premiers sous l’entrée de la
cavité. Au bout de longue minutes nous réussissons
tout de même à faire la jonction.
Pendant qu’Anto cherchent son
portable perdu dans le maquis (qui a été retrouvé),
Franck part équiper le gouffre. Les belles broches
placées à l'entrée sont idéalement placées. Mais ça
frotte sévère (sur paroi lisse) dès la descente. À -6 m un spit,
Franck constate un léger frottement au-dessus. Ce
fractio pourrait être doublé. Les spits sont encore
en bon état, les plaquettes se vissent sans
difficulté. Sur le dernier P14, deux mono-points
sont notés sur la topo après le fractio. Après
plusieurs balanciers à hauteur de la lame, Franck
puis Anto, ne trouveront pas le dernier spit. Il y a
du frottement !!!! Heureusement un amarrage est tout
de même trouvé à trois mètres sous le fractio qui
limite l’abrasion de la corde. Il mériterait d'être
doublé lors d’une prochaine visite. La salle est
atteinte. Nous nous séparons pour visiter la grotte.
Comme noté lors de notre
précédente visite en 2019, les cordes qui équipent
en fixe le ressaut et la lucarne sont à changer, et
un deuxième amarrage sur la main courante est à
réaliser également. Lors de notre visite, le ressaut
de la lucarne ne sera pas équipé. Un petit rhino est
observé juste avant la lucarne et un grand dans la
salle principale.
15H15 : nous préférons remonter
et revenir sur le sentier avant la tombée de la
nuit. Micca sort le dernier après avoir déséquipé,
ça coince un peu lors de la sortie de la cavité mais
nous validons l'emplacement des deux broches.
Nous grignotons avant d’entamer
le retour, et atteignons les véhicules à la nuit
tombante. Le déjeuner-goûter est consommé au bord de
la route avec comme éclairage, les lampes de nos
frontales…
Nos recrues ont l'air d’avoir
apprécié la sortie et ne semblent pas effarouchés
par les péripéties dans le maquis lors de cette
journée. On va pouvoir les emmener en prospection
!!!
Franck Z.
|
Samedi 19 novembre
2022
Spéléo, exercice secours
Grotta Santa Catalina,
Sisco
Participants
-
ITP :
Antoine B., Jean-Claude D., Albert D., Dominique D.,
Amal D., Michaël D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L.,
Pierre L. Francis M., Noël R., Benoit R., Rémi
R., Alexia S. B., Yorick S., Roxane T., Franck
Z.
-
Ex-topi : Michaël Dl.
-
Invitée et blessée pour de
faux : Marina
-
Invités SAMU : Magali
E. + 3 X
-
Toutounette et toutou :
Naïca et Sultan
TPST : 4h00
Photos
Le compte-rendu officiel va viendre un jour mais
pour résumer :
Exercice de redémarrage de l'équipe secours orienté
pédagogie avec plus de la moitié des membres du club
présents, 18, plus 6 externes.
Mise en position d'attente du blessé, intervention
de l'équipe ASV avec mise en place d'un point chaud,
installation de la victime, intervention et
conditionnement médical. Pendant ce temps,
installation d'une tyrolienne d'une cinquantaine de
mètres pour la galerie de sortie avec pose de 3
goujons inox côté mer. Une déviation
largable sur cette dernière évite un frottement en
plafond.
Déroulement de l'évacuation : brancardage jusqu'au
premier plan incliné équipé d'un frein de charge,
puis jusqu'au départ de la tyrolienne. Descente
contrôlée par un frein de charge, largage de la
déviation aval et reprise par la déviation amont,
atterrissage sur le rivage, pique-nique.
JCL
|
Samedi 19
novembre 2022
Spéléo, visite
Grotte de C...,
Cabrespine (Aude)
Participants
-
ITP : Jean-Noël D.,
Véronique M.
-
Gruissan Prospection
Spéléo (GPS) : Alain, Alain,
Anthony, Camille (10 ans), Caroline, Claire,
Guillaume, Hervé, Jean-Marie Philippe, Michel, Séverine,
Sylvain
TPST : 4h00
TPAD (temps passé à désober) : 2h00
Photos
Première journée de spéléo avec le club local le
GPS, que je connais depuis de longue date par
Jean-Marie confrère membre de la CoMed.
Au programme :
Le lieu de rdv se trouve à l’embranchement de la
route qui mène au Gouffre de Cabrespine à 40 km du
nouveau lieu de résidence de Véronique. On y
retrouve Jean-Marie et six membres du GPS dont leur
président Sylvain. Jean-Marie a pointé sur 100 m pas
moins de trois départs de cavités. L’endroit est
stratégique car la rivière de La Clamoux,
qui est à l’origine de la rivière souterraine de
Cabrespine, a un effluent qui disparait sous terre
quelques dizaines de mètres en contrebas. Ce
pourrait être un accès à un collecteur ?
La cavité s’ouvre par un beau porche de 2 m de
diamètre situé à 3 m au-dessus de la route (assez
simple comme marche d’approche !). Un toboggan de 2
m et on bute sur une trémie, les premiers
explorateurs n’avaient de moyens détonants à
l’époque et la cavité est tombée dans l’oubli (il y
a tellement de départ dans le coin…). Cette fois on
est équipé. Le GPS utilise des pailles mais avec une
fabrication différente, ils utilisent de la gaine
thermorétractable et parfois rajoutent un peu de
cordon à l’extrémité. C’est efficace. On fera deux
tirs avec presque 1 m3 de cailloux de sortis. Le
calcaire ici est bien compact, ça ne s’effrite pas
ça casse en gros blocs. On entrevoit un départ de
puits mais stop ; il y a deux petits rhinos de
suspendus… De toute façon il est l’heure de manger,
on reviendra après leur réveil…
Pour l’après-midi il est prévu une cavité mais
dont le nom doit être tenu secret… ce n’est pas
spécifique à l’Aude mais il y a beaucoup de
rivalités entre les différents clubs, les cavités se
ferment ou ne sont pas divulguées.
La progression sera une suite de laminoirs, de
ressauts, de vires, de plans inclinés d’une dizaine
de mètre. Au passage quelques aragonites. Pas de
grosses difficultés techniques mais assez cassant.
Au bout d’une heure de crapahut, on arrive
dans la faille ascendante qui mène au joyau de la
cavité.
Sur des
blocs de calcaire rose (que l’on retrouve dans les
carrières de Caunes Minervois non loin de là)
poussent de magnifiques spéléothèmes translucides.
Des draperies diaphanes et une forme que je ne
connaissais pas des bulles de calcite ! On en voit
une d’ailleurs sur une photo, percée comme un œuf à
la coque. Sans oublier des fistuleuses, des
macaronis au plafond, on en prend plein les yeux.
Une bonne heure pour en faire le tour, heureusement
que notre guide est là pour retrouver la sortie.
Retour qui semble plus rapide mais si on ne connait
pas on se perd, c’est pire qu’à Lano.
18 heures, nous voilà dehors pour partager une bonne bière chez le maire Philippe.
COMPTE RENDU DE VÉRONIQUE SUR L’AG GPS DE L'AUDE
-
Forum atteint ?????
-
Début de l’Assemblée, lors
de la mise en bouche ??????
-
Bilan financier œnologie ;
positif
-
Bilan explosifs : positif
-
Fin de l’assemblée
approximativement lors du punch ??????????
-
Conclusion : un clone du
FLNC?????
On a quand même eu droit à un bilan d’activités et à
un bilan financier, c’est tout… On est loin de nos
AG ITP et LISC avec diapos,
projets, etc. Club d’une vingtaine de membres, ne
pratiquant quasiment que la spéléo, passionné par la
désob’ et les premières. Pas de local de réunion les
membres sont très dispersés, pour certains à plus
d’une heure de Cabrespine. Les sorties se font par
contact personnel ou WhatsApp.
Après repas sympa, cuisine brésilienne (restaurant
tenu par un français ayant vécu 20 ans au Brésil) et
bon punch à base de Caïpirinha. De la Feijoada a
brasileira avec du manioc, arrosé de très bon
minervois (le président Sylvain est directeur du
cellier de Lauran Cabaret). JND
|
Samedi 26 novembre
2022
Spéléo, équipement
Faille de Lainosa,
Olcani
Participants
TPST : 3h30
Photos
La neuvième vague de
l’épidémie à la mode décime les rangs du club, que
ce soit par test positif ou par refroidissement des
motivations.
Seulement 3 membres sont
présents au local pour préparer le matos et se
motiver avec un bon café.
Benoit est récupéré au
passage à Lupino, Anto laisse sa voiture au bout de
la route carrossable, tout le monde s'entasse dans
le Def, il est déjà plus de 11h lorsque nous attaquons la
montée vers la faille.
Première surprise, le
versant où se situe la faille a brulé, la trace du
chemin est à peine visible, les cairns ont bien
aidé.
Vu qu’on a monté le
perfo et la trousse à spits, l’équipement de la voie classique
a été privilégié.
Finie la tête de puits
sur « branchettes » de la première
descente. On reste sur un AN au départ puis 2 spits
de début de main courante posés par Franck, un faux
AN intermédiaire foré par JC, puis 2 spits de fin de
MC et tête de puits posés par Anto. Ça c'est
du partage de tâches ! Un spit ajouté 4 mètres plus
bas pour une déviation complète le nouvel
équipement. Le spit de déviation planté lors de la
première à une quinzaine de mètres du fond n’a pas été retrouvé à la descente mais à
la remontée, il est en bon état.
Descendre ce puits avec
ces magnifiques jeux d’ombre et de lumière est
toujours aussi magique. C’est aussi le plus grand
puits sans fractionnement de Corse ! Le grand
plan incliné qui prolonge le puits pourrait abriter
nombre de bébêtes souterraines, c'est pas la matière
organique qui manque !
La corde tombée lors de
la dernière tentative de visite (Dimanche
23 mai 2021) est retrouvée, du moins
quelques morceaux. Mais ce ne sont pas des monstres
des ténèbres qui l’ont découpée, mais les branches
en feu tombées lors du feu de maquis qui ont fait
fondre la corde. Quelques reliques seront rapportées
au local.
Heureusement, les grands arbres ont été peu
touchés par cet incendie.
Visite du réseau du fond
gauche, équipement à revoir entièrement, une
prochaine fois... Vu 4 petits rhinos, 1 grand et
un chiro bizarre non déterminé, peut-être un
minioptère. Après estimation du dénivelé de cette
branche du réseau, la profondeur de la cavité
devrait avoisiner les 84 mètres, probablement un peu
plus en partant de la nouvelle entrée supérieure.
Retour en surface, un
magnifique coucher de soleil nous accueille.
Descente vers la piste au crépuscule avec quelques
égarements.
Arrivée à 20h au local
sans avoir mangé de la journée à quelques barres et
fruits secs près, peut-être une première !
JCL
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Dimanche 27
novembre 2022
Spéléo, prospection
Grottes marines de la
Chapelles, Grotta Murata, Brando
Participants
Photos
Le premier coup de Vent de Nord Est de l’automne qui
a soufflé ce Week End est presque tombé. Une
après-midi à tuer. Handicapé par une élongation qui
restreint mon périmètre de marche mais alléché par
le CR d’Alain T. du 12 Novembre je décide d’aller
visiter avec Nala les « grottes oubliées ou heu
? aux pigeons ? de la chèvre ? des pirates ? »
à la sortie Nord de Sisco. Arrêt au parking de la
rixe du Burkini ; 10 mètres au Nord une petite sente
descend vers la mer. Le débroussaillage récent a
laissé quelques salsepareilles dans lesquelles se
bloquent la pauvre Nala que je prends dans les bras.
Je retrouve le chemin taillé dans le maquis par
Alain sur 4 mètres. Houlà là ! Il aboutit à une
pente abrupte et glissante qui plonge vers l’anse
des grottes. Une corde est nécessaire pour descendre
sans danger. Je rebrousse chemin pour rejoindre
l’anse suivante facilement accessible mais aucun
passage n’accède à l’anse des grottes comme
l’indique la topo. En remontant pour chercher une
corde, ouille, reclac dans le mollet. Bon ben, çà
sera pour une autre fois. Retour sur Bastia. Je
m’arrête à l’entrée Sud de Sisco pour chercher
l’accès de la grotte Steph. Pas de chemin, là aussi
il faut une corde en espérant que les coordonnées
GPS soient les bonnes !
Nouvel arrêt à la sortie Nord d’Erbalunga au
stationnement du car. Quelques tombes et 3 beaux
mausolées. Je prends le chemin plat d’une centaine
de mètres qui rejoint la mer, destination : Les
grottes marines de la chapelle, au lieu-dit San
Bastiano, ex Grotta Murata 1 et 2. On
longe les rochers sur 100 mètres : 1ère grotte
marine. Pas question de rentrer dans l’eau pour
rejoindre le fond. 70 mètres plus au Nord je
retrouve la deuxième qui reste à topographier.
Si l’on prend au niveau du cimetière la
Stradella di Castelluciu (anciennement chemin
de Grotta Murata) on peut voir de nombreux
tafone. Au lieu-dit Grotta Murata, au point
de coordonnées 1230308X 6208884Y, on rejoint une
gros
tafone muré qui sert de poulailler ; peut être à
l’origine du nom ? Un pompier rencontré
antérieurement, chasseur et habitant là m’avait
affirmé qu’il n’y avait pas d’autre grotte dans le
coin. Le haut de la zone de Grotta Murata
accessible par un sentier partant du monastère des
bénédictines de Cintolino ou de San
Bastiano pourrait être prospecté également.
HP
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Samedi 3 décembre
2022
Inventaire matériel
Local, Bastia
Participants
-
ITP :
Antoine B., Michèle Cl., Muriel C., Dominique D., Michaël D., Henri-Pierre F.,
Éric G., Jean-Claude L., Rémi R., Marie Pierre
R., Roxane T., Franck Z.
Photos
Traditionnel inventaire du matériel, l'occasion de
faire notamment le point sur ce qui nous supporte
toute l'année. On en profite pour faire la
vérification du matériel EPI.
Journée entrecoupée par le traditionnel graillou.
Un bilan ?
Matériels introuvables ou
disparus
Principaux matériels
réformés
Principaux matériels
détériorés
Principaux matériels
achetés
-
25 Vis MMS-plus 8mm
-
1 compas de relèvement
d'azimut
-
1 mini kit 15 litres
étanche
-
1 sac étanche pour
transport matos canyon
-
1 compteur d'heures pour le
groupe électrogène Honda
-
divers matériels
d'aménagement de la casetta (tuyau d'eau et
accessoires, tripattes, chauffe-eau, etc.)
-
1 batterie Bosh 18V 6Ah
-
1 mini-tronçonneuse avec
batterie dédiée
-
1 chargeur multiples de
portables pour le local
Matériel fabriqué
Côté mousquetons et plaquettes,
ça va, ça vient ...
Bibliothèque
128 ouvrages recensés, il manque toujours les mêmes depuis 2019
:
-
Manuel du sauveteur - n°32
-
Grotte préhistorique de
Foissac - n°57
-
Manuel de descente
technique canyon - n°80
Des soupçons pèsent sur certains membres et
ex-membres
Anne Honimus
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Samedi 10 décembre
2022
Assemblée Générale
Casa di Caesar, Port de Toga, Bastia
Participants
-
ITP :
Romain B. A., Antoine B., Michèle Cl., Muriel C., Jean-Claude D. B.,
Amal D., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F.,
Éric G., Jean-Claude L. M., Nicolas M., Noël R., Rémi R., Marie Pierre
R., Jean-Luc S., Jean-Philippe S., Alexia S. B., Franck Z.
-
Invitée : Ève A.
-
De passage : Francis
M., Jean R.
Photos
Traditionnellement l'AG du club suit les règles de
l'art en la matière. Ce fut encore le cas cette
fois-ci :-)
Bilans moral, financier, d'activités ; budget
prévisionnel, projets ; de quoi occuper une
vingtaine de topi présents et assidus, enfin presque
tous ;-)
Comme d'hab, quelques candidats motivés pour se
présenter au conseil d'administration et quelque
autres motivés pour y aller. Le compte y est, peu de
changement par rapport à 2022, on ne change pas une
équipe qui gagne. Á noter l'arrivée d'un
jeune ancien en la personne de Jean-Luc.
Les sept heureux élus avec leur poste :
-
Président : Franck ZERLI
-
Présidente-adjointe : Marie
Pierre ROZÉ
-
Secrétaire : Éric GENOUD
-
Secrétaire-adjoint : Rémi
ROSSIGNOL
-
Trésorier : Antoine BOSCHI
-
Responsable matériel :
Michaël DURASTANTI
-
Responsable matériel
adjoint :
Jean-Luc SAVELLI
La soirée se poursuit avec un bon apéro, le repas et
se termine par quelques pas de danse effrénés, mais
peu de succès par contre pour le tube du moment chez
les moins de 10 ans
Baby Shark,
preuve qu'il n'y avait pas assez à boire :-))
JCL
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Dimanche 11
décembre 2022
Canyon, descente
Ruisseau de Mandriale, Santa Maria di Lota
Participants
TPEC : 1h00
Cotation V4.A2.II
Photos
En ce lendemain d’Assemblée Générale, bien peu de
motivés ont été prêts à affronter le vent et l’eau
froide d’un canyon.
C’est donc à trois que nous nous retrouvons au local
à 9h00, on récupère quelques cordes et partons pour
Miomo. Nous effectuons une pause-café au bar local.
Le premier véhicule est laissé à l’embranchement de
Figarella où nous observons du pont la cascade
finale. Il y a un peu d’eau. Avec le second véhicule
nous effectuons la navette jusqu’à Mandriale.
Le canyon débute par un peu de marche aquatique et
désescalade puis trois rappels se succèdent et nous
arrivons au pont de la cascade finale vers 11h30.
Pour la petite histoire Poulpi (Nico) n’ayant pas
pris ses affaires canyon, a également oublié son
maillot de bain et s’est donc donné pour mission
d’effectuer le canyon sans mouiller son caleçon. Il
arrivera à ne se tremper que les pieds, trop fort le
Nico !!
Nous nous changeons rapidement, récupérons la
navette et regagnons le local pour ranger le matos.
Nous en profitons également pour boire une petite
binouse.
Franck
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Samedi 17 décembre
2022
Spéléo, photos, chiro
Cast 2, Oletta
Participants
-
ITP : Michèle Cl.,
Jean-Claude D., Jean-Noël D., Michaël D.,
Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Benoit R.
-
Individuel : Jean-Yves
C.
Photos
Pour cette nouvelle sortie, le
rendez-vous est donné à 8h30 au local pour d'abord
prendre un café puis rassemblement du matériel. Le
départ s'est effectué vers 9h pour une arrivée à
Oletta vers 9h45 où Micca, Jean-Yves et Michèle nous
attendaient sur place.
Arrivée sur site après s'être
équipé au parking, les premiers à descendre, Éric et
Jean-Claude L vers 10h45-11h, puis
les autres ont suivis (je ne me souviens plus de
l'ordre).
Cette sortie avait pour but le
comptage des Chauves-souris par Jean-Yves et
Michèle, séance photos par Jean-Claude L, Éric,
Jean-Noël, Henri-Pierre et Jean-Claude D et puis
pour Micca et moi un peu d'exploration et surtout
pratique me concernant (Benoit), Micca en assistance
pour voir si je ne fais pas de bêtises (j'avoue,
j'en ai fait quelques-unes).
Cette sortie était aussi le
moment d'exprimer sa créativité au niveau des photos
(pour l'équipe photos) et au niveau verbale où Micca
a un peu assisté à mes bougonneries haha :)
La séance photo a duré à peu
près 4h, nous sommes sortis vers 15h pour ensuite
aller manger au site du Cast 1 où Jean-Claude D et
Henri-Pierre nous attendaient.
S'en est suivi des échanges
animés sous l'effet du vin et de la charcutaille :)
Nous somme partis sous les
coups de 17h avant le coucher du soleil, retour au
local pour y remettre le matériel et rentrer dans
nos maisons respectives.
Benoit. R
|
Dimanche 18
décembre 2022
Rando
San Petrone, Nocario
Participants
La randonnée du San
Petrone a été organisée et finalisée au dernier
moment, la sortie a réuni peu de candidats. Le
rendez-vous matinal ou le jour de finale de coupe du
monde ont peut-être découragé quelques-uns. En effet
le rendez-vous est prévu à 7h30 à Folelli. Première
halte pour Éric, Dumè pour récupérer Franck au PN4
puis au Leclerc de Folelli pour Micca. Un petit café
est ingéré au bar A Rusta avant de prendre la route
en direction du col de Prato. Le temps est couvert
et le fond de l'air est frais, très frais….
Nous suivons dans
un premier temps une piste qui monte gentiment
jusqu'à un embranchement dans la forêt de hêtres.
Ces derniers ont perdu leurs feuilles, permettant
aux rayons de soleil de pénétrer et réchauffer nos
carcasses. La randonnée est bien sympa. Les 200
derniers mètres de dénivelés font monter le cardio.
Le temps est couvert et pour observer la vue
panoramique qu’offre le site, il faudra revenir !!
Lors de notre
descente nous rencontrons « quatre fatigués » qui
essaient d’arriver jusqu’à la croix en moto
d’enduro…
Micca nous fait
suivre un raccourci qui coupe à travers le bois et
shunt le plateau, on gagne une vingtaine de minutes.
C’est la pause !!! nous trouvons un petit coin
ensoleillé pour les agapes.
Sur le chemin du
retour, nous bifurquons pour aller voir l’épave d’un
avion de tourisme qui s’est crashé il y a quelques
années. Regagnons le véhicule, et nous quittons les
lieux aux alentours de 15h00…
Franck Z.
|
Jeudi 29 décembre
2022
Spéléo, visite
Mines de Capanole, Biguglia
Participants
Photos
Un petit compte-rendu pour terminer l’année…
Profitant d’une garde GRIMP, qui autorise les
reconnaissances dans les lieux insolites ou d’accès
délicats, avec mon binôme Jean-François nous partons
à la recherche des trois mines aux abords des
« Hauts de Biguglia » dans l’un des talwegs de la
vallée du Bevinco.
Cela faisait quelques années que je recherchais ces
galeries dont l’une au moins nécessiterait la mise
en place d’une corde pour accès à un niveau
inférieur. J’avais, comme d’autres, trouvé sur
internet les documents du BRGM et le devis de 1995
prévoyant des travaux de fermetures/mises en
sécurité …mais j’espérais trouver au moins leurs
emplacements.
Mes nombreuses promenades dans le secteur avec mes
chiens Luzzi et maintenant Shya pour tenter de les
localiser sont restées sans succès.
Il y a quelques temps j’ai trouvé un compte-rendu de
2018 de la visite du Club dans ces galeries, donc
non obturées, et une localisation plus précise
réduisant le secteur à un triangle de +- 8 000m². Il
m’aurait été bien plus simple de discuter un jeudi
soir au local pour en avoir les points ou tout au
moins des précisions suffisantes mais …. Le plaisir
de la découverte aurait été bien moindre !
Le pylône et son sentier sont repérés, il n’y a plus
qu’à trouver, Jean-François et moi dévalons la
pente.
Le maquis est composé de trois familles de végétaux
qui arrachent, qui piquent et qui brulent. Dans le
secteur le qui
pique prédomine largement, put… de genêts «
scorpion » !!
Après quelques longues minutes d’errance dans « un
piquant de partout » bien humide, la décision est
prise d’arrêter là, d’envoyer au besoin le drone,
voire d’envoyer … des bières au local pour une bonne
localisation.
Cependant à la remontée vers le pylône une sente de
vache descendant dans le talweg attire notre
attention, une glissade dans la boue et les mains à
nouveau des piquants une ouverte sombre s’offre à
nous, bingo ! L’exploration est rapide une galerie
de l’ordre de 50 m avec en effet un puits descendant
à un niveau inférieur, ses abords sont
particulièrement instables et ça « parpine » sévère,
la pose de goujons sera délicate pour trouver une
roche saine, un point à l’extérieur reste possible à
voir :-).
Au fond, dans l’axe même de la petite vallée, une
nouvelle ouverture est retrouvée, quelques pas de
désescalade donnent accès à une galerie
partiellement comblée qui semble de part et d’autre
se prolonger. Un « ramping » serait nécessaire, nos
belles tenues « tout Millet » ne s’y prêtent pas
trop, enfin ça serait dommage ! Nous laissons nos
imaginations explorer les suites éventuelles.
La troisième galerie est relevée sur le flanc mais
là point de vaches pour ouvrir la voie, celle-ci
restera donc impénétrée au moins pour quelques temps
encore.
Aucun chiro n’a été rencontré, pas même un insecte
c’est quand même l’hiver …
À l’année prochaine ...
Alain T.
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Jeudi 29 décembre
2022
Spéléo, prospection, visite
Monte Magnu, Poggio-d'Oletta
Grotte du Calvaire, Oletta
Participants
-
ITP : Michèle C.,
Michaël D., Jean-Claude L., Marie Pierre R.
-
Individuel : Jean-Yves
C.
TPST : 0h30
Tracé
Photos
Proposition honnête
envoyée sur le groupe Spelunce : on pourrait se
faire une petite sortie, prospection ou autre,
mercredi ou jeudi si disponibilités ?
Trois retraités, une presque et
un jeune insouciant sont au rendez-vous de Casatorra.
Petit café et c'est parti pour une journée
d'aventures !
La journée s'est divisée en
trois volets, prospection, visite cavité et une
visite touristico-historique également.
Prospection du Monte Magna
Les 2 véhicules sont laissés
sur une petite esplanade qui termine la petite route
desservant le lieu-dit Monticello en contrebas de
Poggio-d'Oletta. C'est de là que part le chemin
proposé par un indicateur à JCL lors d'une
reconnaissance de l'accès. Une barrière en palettes
à franchir et voilà le chemin. Celui-ci fait son
boulot, il chemine plus ou moins sur la crête.
Quelques affleurements calcaire apparaissent déjà
avant d'atteindre le secteur à prospecter. Des
ruines occupent le sommet qui domine la Conca d'Oro,
probablement les restes d'une tour de guet. Le beau
temps printanier agrémente la vue jusqu'au golfe de
Saint Florent.
Chacun s'éparpille sur le
lambeau calcaire en faisant des zigs et des zags.
Aucune découverte si ce n'est quelques chatières
sans courant d'air et trop basses pour y pénétrer.
Un retour sur site par le bas
peut s'envisager pour prospecter une falaise
calcaire visible en contrebas.
Rassemblement près des ruines
et retour vers les véhicules en empruntant
approximativement le même chemin au bout de 3h00 de
déambulations sur ce petit massif.
Le pique-nique se fera près
d'autres ruines, celles du Monte di Tuda.
Visite cavité
La grotte du Calvaire n'étant
pas loin une visite s'impose. Peu de topi la
connaisse, c'est vrai qu'avec un développement d'une
trentaine de mètres et une profondeur d'une
quinzaine elle n'est pas très attirante. Elle est
rapidement trouvée en coupant direct dans le bois
depuis la piste d'accès au Monte di Tuda.
Désescalade des ressauts et
voilà le fond déjà atteint. Une suite se devine en
haut du plan incliné terminal, il y aurait encore
quelques mètres à gagner mais il faut faire glisser
2 gros blocs rocheux pour pouvoir passer. Si le
premier est envisageable à l'aide d'un ou deux
piochons, le deuxième risque de glisser un peu trop
vite au gout des désobeurs !
Pas de chauve-souris, ni de
bestioles plus petites, pas même un dolichopode,
c'est dire si elle n'attire vraiment personne. Elle
mérite cependant la visite en complément d'une autre
activité, de belles coulées de calcite
l'agrémentent. Elle est particulièrement sèche
aujourd'hui, pas une goutte ne suinte aux endroits
habituellement humides.
Retour en surface puis sur la
piste.
Un promeneur passe, nous lui
posons les questions habituelles mais il ne connait
aucune grotte que nous ne connaissons déjà.
Néanmoins, nous obtenons des infos plus
précises sur la situation d'un aqueduc attribué aux
romains près du couvent d'Oletta.
Volet historique
Nous voilà maintenant près de
l'ancien couvent d'Oletta où nous laissons les
véhicules. Direction le ruisseau de la Concia
où nous obtenons quelques renseignements
supplémentaires sur l'aqueduc auprès d'un riverain,
ainsi que sur la fontaine di i Frati,
ensevelie par les sédiments lors d'une crue. Après
quelques dizaines de mètres vers l'amont l'aqueduc
est en
vue. Il traverse la rivière d'un cintre. Nous le
suivons jusqu'à sa source, la Funtana di
Mersolaccia. Un bout de l'ancienne canalisation
en terre cuite est même retrouvé.
Agréable journée multi-facettes
qui se termine au local pour le traditionnel apéro
du jeudi soir.
JCL
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I Topi Pinnuti - Bât. A8 - Les Logis de Montesoro -
20600 BASTIA
Association affiliée à la Fédération Française de
Spéléologie sous le N° V20-005-000
Téléphone : 04 95 32 68 16 (répondeur) -
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