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Une des ambitions de notre association est le partage de nos passions avec le plus grand nombre. Nos activités nous amènent souvent en des lieux difficiles d’accès pour le commun des mortels. Les récits ci-dessous permettent modestement ce partage, avec l’espoir de faire vivre, par quelques lignes et quelques photos, les sensations parfois intenses que procurent nos activités.

Ces comptes-rendus ne représentent pas l’exhaustivité de nos aventures (certains étant un peu réticents à s'épancher sur un clavier ;-), ils permettent néanmoins de donner un aperçu de nos pérégrinations souterraines et canyonistiques, et pourquoi pas de faire rêver.

Bonnes lectures, et si l’envie prend le dessus sur la simple curiosité, rendez-vous au local un jeudi soir …

Les comptes rendus sont agrémentés de quelques photos, si vous souhaitez que certaines ne soient pas diffusées, n'hésitez pas à nous écrire sur contact@itopipinnuti.fr

 

Sommaire

 

Dimanche 8 janvier 2012

Spéléo, visite, prospection - Santa Catalina, Sisco

 

Samedi 14 janvier 2012

Spéléo, visite, équipement, explo, topo, première - Santa Catalina, Sisco

 

Dimanche 15 janvier 2012

Spéléo-canyon, équipement, perfectionnement - Falaise "A Tozza", Patrimonio

 

Samedi 21 janvier 2012

Assemblée Générale - "La Bergerie", Ville di Pietrabugno

 

Samedi 28 janvier 2012

Canyon-spéléo, équipement, perfectionnement - Falaise "A Tozza", Patrimonio

 

Dimanche 29 janvier 2012

Spéléo, désobstruction - Grotta Suterratta, Barbaggio

 

Samedi 4 février 2012

Spéléo, visite, équipement - Santa Catalina, Sisco

 

Dimanche 19 février 2012
Spéléo, visite, première - Cast.2, Oletta

Samedi 25 février 2012
Spéléo-canyon, équipement, entraînement - Falaise "A Tozza", Patrimonio

Samedi 25 février 2012
Assemblée Générale du CDS2B - Local de Montesoro, Bastia

Dimanche 26 février 2012
Canyon de Falcunaghja - Corscia

Samedi 3 mars 2012
Spéléo, équipement, perfectionnement - Falaise "A Tozza", Patrimonio

Dimanche 4 mars 2012
Canyon, San Giuvanni - Olcani

Dimanche 11 mars 2012
Spéléo, exercice secours - Cast. 2, Oletta

Dimanche 18 mars 2012
Canyon, U Stollu - Sorio

Dimanche 18 mars 2012
Spéléo, désobstruction, topographie - Cast. 2, Cast. 17, Oletta

Dimanche 25 mars 2012
Spéléo, prospection & VTT - Col de Teghime, Poggio d'Oletta

Dimanche 1er avril 2012
Canyon - Le Bucatoghju, San Nicolao

Dimanche 1er avril 2012
Spéléo, prospection, désobstruction, topographie - Col de Teghime, Poggio d'Oletta

Dimanche 8 avril 2012
Canyon, Chuuuuut !

Dimanche 8 avril 2012
Spéléo, Exploration - Buga di a Cutina, Ghisoni

Lundi 9 avril 2012
Spéléo, Exploration - Buga di a Cutina, Ghisoni

Dimanche 15 avril 2012
Spéléo, perfectionnement - Falaise "A Tozza", Patrimonio

Samedi 21 avril 2012
Assemblée Générale de la LISC - Local de Montesoro, Bastia

Dimanche 22 avril 2012
Canyon, initiation - La Richiusa, Bocognano

Dimanche 29 avril 2012
Spéléo, visite, désobstruction - Cast. 1 et Cast. 17, Oletta

Jeudi 3 mai 2012
Canyon, perfectionnement - Cipetto, Volpajola

Lundi 7 mai 2012
Canyon, perfectionnement- Petra Leccia, Castirla

Dimanche 6 au dimanche 13 mai 2012
Camp spéléo - Lot, France

Vendredi 18 mai 2012
Spéléo, visite - Grotte de Cortè, Pietracorbara

Samedi 9 juin 2012
Spéléo, exploration, désobstruction - Aven de Razzu Biancu et Igue de Begood, Venaco

Dimanche 1er juillet 2012
Canyon, initiation - Purcaraccia, Quenza

Samedi 11 août 2012
Spéléo, prospection, exploration - Grotte "Marie" et Grotta di Cudi, Barbaggio

Dimanche 12 août 2012
Spéléo, visite - Aven du Sémaphore, Brando

Jeudi 16 août 2012
Canyon - Bucatoghju, San Nicolao

Mardi 28 août 2012
Spéléo, repérages GPS et recueil iconographique - Monte Cecu 1 + Tralonca + Cuticci 2, Corte

Jeudi 30 août 2012
Spéléo, exploration : grottes de Perdonella et de Bruguglione, Venaco
Canyon : Quarchetu et Verghellu, Venaco

Dimanche 9 septembre 2012
Canyon, initiation - Purcaraccia, Quenza

Vendredi 14 septembre 2012
Canyon : Quarchetu et Verghellu, Venaco

Dimanche 23 septembre 2012
Spéléo, exploration, topographie - Grotta Gudrone, I Topi Pinnuti, Sorio

Dimanche 30 septembre 2012
Spéléo, découverte du monde souterrain - Grotte de Carpinetto, Lano

Samedi 6 et dimanche 7 Octobre 2012
Initiation spéléo - Falaise du Tipone, Barbaggio
Gouffre Cast 1, Oletta.

Samedi 13 et dimanche 14 Octobre 2012
Sortie cohésion - Région du Niolu, refuge de Tighjettu

Samedi 20 octobre 2012
Spéléo, entraînement - Falaise "A Tozza", Patrimonio

Dimanche 21 octobre 2012
Spéléo, première, topo, rééquipement - Grotte de A Leccia Torta, Castiglione

Dimanche 28 octobre 2012
Spéléo, première, topo, rééquipement - Grotte de A Leccia Torta, Castiglione

Samedi 3 novembre 2012
Spéléo, visite - Grotte Claire, Méjannes-le-Clap (Gard)

Samedi 10 novembre 2012
Spéléo, Exploration - Buga di a Cutina, Ghisoni

Dimanche 11 novembre 2012
Spéléo, Exploration - Buga di a Cutina, Ghisoni

Samedi 17 novembre 2012
Spéléo, visite, initiation, désobstruction - Cast 1, Oletta

Dimanche 25 novembre 2012
Spéléo interclubs, exploration, topographie - Grottes de Trulana, Corte

Mardi 4 décembre 2012
TUC, travaux d'utilité collective - Local, Bastia

Vendredi 7 décembre 2012
TUC, travaux d'utilité collective - Local, Bastia

Dimanche 9 décembre 2012
Spéléo, désob’ - Gouffres Cast.1 et Cast.3, Oletta

Dimanche 16 décembre 2012
Spéléo interclubs, désobstruction, exploration, topographie - Cast 19, Oletta

Jeudi 27 décembre 2012
Spéléo interclubs, désobstruction - Cast 17, Oletta

 

Bas de page

 

Dimanche 8 janvier 2012

Spéléo, visite, prospection

Santa Catalina - Sisco

 

Participants 

ITP : Jean-Noël D., Isabelle L., Marjorie M., Noël R., Marie-Pierre R.

ITP pour le barbecue : Dumè D., Mireille G.

Invités : Alona, David M.

 

TPST : 3h30

 

Photos

 

Neuf heures du mat’ au local. Café et viennoiseries (merci JCD), en compagnie des canyonistes. Ils partent équiper une falaise entre Barbaggio et Patrimonio pour s’exercer aux techniques de réchappe et d’autonomie sur corde. Pour la spéléo, le projet consiste en un rééquipement de l’accès aux galeries supérieures de la grotte Santa Catalina, de faire visiter la cavité aux nouvelles topinettes et de finir par un bon barbecue pour apprécier la saison des figatelli.

Préparation du matériel, il faudrait du câble pour laisser une main courante en place, on verra pour plus tard, en attendant on se débrouillera avec les cordes. Départ 10 h pour être sur place vers 10 h 30, la première des tâches sera de ramasser du bois mort pour le barbecue, car le stock de 2011 a été soit brûlé par des visiteurs, soit emporté par la tempête. Il faut fouiner de plus en plus loin (en fait on le verra en fin d’après-midi, sur les conseils de Dumè arrivé plus tard, il faut monter à la carrière près de la statue pour trouver des branches mortes).

David, le mari de Marjorie qui nous a accompagnés, part pêcher. Direction la grotte. Dépose du matos d’escalade dans la Salle des ébats puis poursuite vers le fond de la galerie. On en profitera avec Noël pour explorer les moindres recoins au cas où… mais toujours pas de trace du souterrain vers le couvent. Au niveau du Pont, une odeur nauséabonde vient chatouiller nos narines, c’est un rat crevé qui gît au sol. À ce moment, on aperçoit gambadant sur une vire au-dessus de nos têtes deux ou trois rongeurs sortant d’une faille et se dirigeant vers une cheminée remontante. Ce ne sont pas apparemment des rats mais plutôt des lérots, topu mascaraddu ? Il y aurait donc une connexion avec l’extérieur…

Explo du boyau désobé et des fonds sableux, Noël croit deviner un élargissement mais c’est bien improbable. Après la photo de groupe autour de la grosse stalagmite, on laisse nos initiées nous guider vers la Salle des ébats. Elles retrouveront facilement la sortie, la galerie n’est pas si tortueuse…

Il faut se lancer dans l’équipement de la lucarne du plafond. En 1996, lors des séances topo, une corde réformée avait été installée et laissée à demeure et en 2000 on l’avait retrouvé coupée à 1 m de la lucarne ? ? Nono se dévoue, assisté par Marjorie et Marie-Pierre, puis assuré par JN par le bas. Pas mal d’hésitations, un AN en bout de vire et progression en oppo. Finalement tout est dans la tête – dixit Nono -, ce n’est pas si dur, mais sa dernière grimpette remontait à mai 2003. En septembre 2004, on écrivait ceci : « Au plafond il y a un passage aérien conduisant dans les salles supérieures. Celui-ci ayant été déséquipé il y a quelque temps, il n’est pas très facile d’y accéder et nous préférons ne pas tenter l’équipement. Il faut aller chercher le spit allongé en oppo à 4 m de haut… Noël fait remarquer que la moyenne d’âge des spéléos présents ne permet plus ce genre de contorsions… Après concertation, nous pensons qu’il serait plus prudent de le rééquiper avec une main courante en fixe afin de faciliter le passage pour les prochaines sorties (cet équipement fera l’objet d’une prochaine sortie). »

Il trouvera des plaquettes et maillons rapides dans un état de corrosion fort avancé. Avec trois plaquettes, il nous bricolera un répartiteur, installera échelle métallique et corde d’assurance, cela devrait tenir !

Marie-Pierre se lance dans la montée à l’échelle, difficile de ne pas se coincer les doigts au passage du surplomb, les conseils sur l’assurance n’étant pas au top, la poignée aura du mal à suivre… ; suivie de Marjorie – qui avait déjà pratiqué – puis Isabelle. JN fermera la marche. Une main-courante remontante de quelques mètres nous permet d’accéder à la salle supérieure principale. Avec Nono, on ne souvenait plus que les volumes étaient aussi importants (il l’avait pourtant revisitée en 2006, mais là il avait envoyé un jeune spéléo varois de 19 ans de passage pour installer l’échelle). De belles coulées, on se disperse pour aller fouiller tous les diverticules. Poussée par Nono, Marie-Pierre se lance dans le passage d’une étroiture, que l’on pense inviolée, derrière cela queute au bout de deux mètres, on reviendra avec une première en tête mais finalement en reprenant les mesures de 1996, elle avait été franchie, vraisemblablement par JCL le 30 novembre de cette année-là. Exploration du boyau descendant avec de superbes strates de cipolin.

Retour dans la Salle sup’ où Nono envoie Marjorie explorer un boyau latéral horizontal qui se dirige vers l’est. Il manque sur la topo de 1996, encore une fausse première - un oubli de topo de l’époque -, ou une vraie première ? Premier tronçon de 50 cm de haut sur 4-5 m de long, une étroiture remontante puis nouveau tronçon de 5-6 m pour terminer sur une trémie en bas d’une cheminée. On semble être en plafond de la grande galerie, vers la mer. On estime les distances mais il faut revenir pour une topo précise.

Descente au descendeur dans la Salle des ébats. On entend la voix de Dumè qui vient nous accompagner pour les agapes. Après un rapide coucou, il redescendra préparer le feu avec Mireille et Alona qui sont restées près de l’entrée.

Nono laissera en place une main courante confectionnée avec des rataillons de corde, ce sera plus facile pour accéder lors de la prochaine sortie d’équipement. On avait pensé au câble, Dumè propose un équipement genre Via Ferrata, comme à Suterratta. De toute façon en haut il faut spiter ou brocher au moins deux amarrages, pour échelle ou corde. Il est 14 h 30, une bonne heure pour les agapes.

Arrivés au porche, le feu crépite, Dumè a trouvé du bois (cf. plus haut en intro). David revient bredouille. On ne comptait pas trop sur sa pêche miraculeuse ; de toute façon les agapes seront pantagruéliques : migliacci, pizze, gambas, figatelli, fromages, gâteau au citron, galettes des rois (on n’aura que des reines !), le tout bien arrosé… La grimpette au retour aidera à digérer, il est déjà plus de 16 h 30. Nono veut visiter la grotte Stèph’, on reviendra. Avant de quitter les lieux, on pousse jusqu’à la statue de Santa Catalina pour repérer l’éventuel chemin de nos topus aperçus sous terre…

Retour à la nuit au local pour ranger le matos, les canyonistes nous suivront de peu.

Bilan : peut-être une dizaine de mètres de première, revenir pour la topo et équiper en fixe l’accès à la vire et à la lucarne.

JND

 

 

Samedi 14 janvier 2012

Spéléo, visite, équipement, explo, topo, première

Santa Catalina - Sisco

 

Participants : Benjamin A., Jean-Noël D., Noël R.

 

TPST : 5h30

 

Photos

 

On va enfin réaliser notre projet d’équipement de cette fameuse vire d’accès aux Salles sup’. On a retrouvé du câble au local, Benjamin a récupéré 3 serres-câbles, on a les spits inox, il manquera plaquettes et maillons rapides en inox, mais dans un premier temps on mettra de l’acier et de l’alu et on changera par la suite.

Départ du club vers 13 h 30 avec Benjamin, nouvel adhérent, qui vient du monde de l’escalade, qui a un peu touché à la spéléo en amateur et qui veut découvrir l’activité. Nono nous rejoindra plus tard, il n’a pas fini de faire les soldes… Arrivée au parking vers 14 h. En s’équipant on découvre gisant sur le sol en bord de route, le corps ensanglanté d’un petit rhino. A-t-il été renversé par un véhicule ou blessé par un rapace ? On sollicitera le GCC.

Entrée dans la grotte vers 14 h 30, dépose du matériel dans la Salle des ébats, puis visite jusqu’au fond de la cavité. Présence de deux rhinos en dormance au plafond avant d’arriver à la Salle des ébats, rien dans la seconde partie de la cavité. Pas de présence de rongeurs. Une demi-heure après, retour au pied de la lucarne des Salles sup’.

Les rataillons de corde que Noël a laissés la semaine dernière sont bien utiles. Il avait raison, coincé dans l’étroiture de la faille, on ne risque pas grand-chose, ensuite il reste un bon mètre exposé, mais avec une bonne oppo cela passe, c’est dans la tête. Mais avec le câble ce sera le top. Au départ ce sera sur AN, ensuite un spit à planter sur une coulée au milieu de l’étroiture, puis un autre spit au niveau de la lucarne et comme le câble est assez long, on terminera en haut du boyau ascendant d’accès aux Salles sup’ par un AN.

Pendant que JN commence à planter un spit en haut de la lucarne, Nono arrive, il a trouvé une belle paire de pompes en solde ! Il se chargera de planter le spit intermédiaire, Benjamin assurera la logistique entre les deux, aide-spiteur en quelque sorte.

La roche n’est pas terrible, d’un côté de la calcite, de l’autre du cipolin pourri… Quelques coups de marteaux plus tard, il n’y a pas la place pour le perfo… nos deux spits inox sont plantés et le câble fixé, on est plus en sécurité. Vu la gueule des vielles plaquettes, on décide de les enlever, d’autant plus que les boulons sont en inox, ils pourront servir pour les amarrages, mais en quoi sont les spits ? Mais impossible de les dévisser, il faudra revenir avec du dégrippant et une grande clé. On aplatit la plaquette en attendant. Impossible de faire un mickey pour un plein pot, la roche est vraiment pourrie, le seul emplacement potable est occupé par un vieux spit. On se décide de spiter sur le bord de la lèvre inférieure de la lucarne, ce sera un fractio plein pot. JN se dévoue pour se suspendre pour le plantage mais en plein pot, il frôlera l’infarctus testiculaire…

Une fois planté il faut le tester, il est un peu physique malgré la boucle de corde installée pour servir de pédale mais elle est un peu courte, on la rallongera. Descente rapide, 4 m !, on en profite pour monter un sac avec le matos topo. Puis remontée de JN par la corde, plus facile que la descente.

Noël est monté dans le boyau pour superviser Benjamin qui va planter son premier spit. JN redescendra par la vire pour aller chercher l’appareil (en fait il était dans le sac !). Penser à la prendre en marche arrière, plus confortable. On va pester un peu contre l’amarrage et la boucle du câble qui se trouvent en plein milieu de l’étroiture… mais difficile de trouver un autre endroit. Remontée pour les séances photos. Premier planté raté, la roche s’est brisée, lors de l’enfoncement du cône, trop de calcite ; il faut trouver un autre endroit, la deuxième tentative sera une réussite. Il y a maintenant de quoi fixer une corde ou une échelle, 2S départ de puits et 1S fractio -1 m. Il restera à ramener un serre-câble pour fixer le câble sur AN en haut du boyau.

On part faire la topo du boyau horizontal redécouvert la dernière fois, Nono au laser et clino, Benjamin à la boussole et JN au crayon. On ajoutera 14 m à la topo. Pas d’espoir de suite, on revient au-dessus de la galerie principale, certes la trémie finale pourrait être désobée mais cela craint… On part ensuite fureter dans les Salles sup’, Benjamin n’arrivera pas à franchir l’étroiture passée par Marie-Pierre la semaine dernière. En scrutant le plafond, notre initié soupçonne le départ d’un boyau. Quelques pas d’escalade dans les concrétions permettent d’accéder à un conduit horizontal de section triangulaire, d’environ 50 cm de large et de 6 m de long. Il se dirige vers le boyau de l’étroiture, fermé à son extrémité. En son milieu, sur la droite, un boyau ascendant part sur 2 m et se termine sur une trémie. 8 m à ajouter à la topo.

Quelques photos dans les concrétions, vue d'en haut, la grande Salle sup’ est de belles dimensions. Il faut redescendre. JN emprunte la vire, Benjamin descend par la corde, sans problème pour passer le fractio plein pot, puis Noël déséquipe et emprunte la vire, un peu étroite pour les forts gabarits.

Sortie de nuit, il est 19 h, on n’a pas vu le temps passer. Moment magique que de déboucher de cette grande galerie sur une mer qui gronde avec l’odeur des embruns et dans le ciel, Orion, sa ceinture et son glaive qui nous indique le sentier.

Rangement du matos au club.

 

Matériel utilisé :

· 5 spits et cônes inox

· 2 plaquettes (à remplacer par des inox)

· 2 maillons rapides (à remplacer par des inox)

· 8 m de câble inox 10 mm

· 3 serres-câbles (don de la C.F)

Pour la prochaine fois, amener

· Plaquettes et MR inoxHaut de page

· 1 serre-câble

· Dégrippant et clé à long manche.

JND

 

 

Dimanche 15 janvier 2012

Spéléo-canyon, équipement, perfectionnement

Falaise "A Tozza" - Patrimonio

 

Participants : Benjamin A., Corine B., Antoine B., Jean-Claude D., Jean-Noël D., Océane G., Jean-Claude L., Isabelle L., Marie-Pierre R., Jean S., Patricia S.

De passage : Flavy G., Carlos O.

 

Photos

Installation des voies "canyon" par Jean, révision des techniques d'équipement, de descente et de remontée.

Coté spéléo, Anto installe une voie aérienne avec une superbe tirée plein pot de 17 m. La C40 est tout juste suffisante. MP y laissera une touffe de cheveux dans le descendeur !

JCL termine une voie commencée par Anto dimanche dernier. Ajout de quelques spits permettant de réaliser une vire aboutissant sur un petit plein pot d'une dizaine de mètres. La C40 étant trop courte, une C24 est raboutée, ce qui permet de réviser le passage de nœud ! Prendre une C50 pour la prochaine fois.

Grillades au pied de la tour ruinée (une grille est laissée sur place). Beau temps toute la journée malgré la présence d'une bise friquette.

JCL

 

 

Samedi 21 janvier 2012

Assemblée Générale

"La Bergerie" - Ville di Pietrabugno

 

L'Assemblée Générale de l'association s'est déroulée sur les hauteurs de Bastia dans une agréable ambiance pastorale.

 

Nouveau Conseil d'Administration :

Noël RICOVERI - Président

Valérie DESHAYES - Secrétaire

Philippe CHRISTY - Trésorier

Antoine BOSCHI - Responsable matériel

Corine BONNAL

Jean-Claude DEL BASSO

Haut de page

Bravo et félicitations aux nouveaux élus !

Dany se porte volontaire comme aide responsable matériel.

Un repas typiquement corse a joyeusement terminé la soirée.

 

 

Samedi 28 janvier 2012

Canyon-spéléo, équipement, perfectionnement

Falaise "A Tozza" - Patrimonio

 

Participants

ITP : André B., Antoine B., Philippe C., Marie G., Stéphane P., Jean S., Silvain Y.

Invité : JC dit Pitivier.

 

Photos

 

Voilà un petit CR du 28 janvier en attendant celui de S.A. (Super Anto)

Rdv vers 8h00 au local - Café, canistrelli, pain au chocolat, le responsable viennoiserie n'a pas pu venir, mais on a fait sans (ou avec !!!).

Petite mise au point sur le dérouler de la journée, vu les conditions météo, on ira "faire mumuse" à Tozza. Prépa du matos et hop dans les voitures.

Arrivée sur le haut de la falaise :

S.A. s'occupa des deux nouveaux, manip spéléo.
Jean et André font un petit atelier canyon avant l'arrivée de notre militaire connu internationalement : JC, dit Pitivier.

Philip et Sté commenceront par installer la tyro. 4 points en haut et 3 points en bas avec une dév sur un des deux points de Jean, le second servira de départ d'un petit rappel pour la mise dans le vide. C'est S.A. qui a eu l'idée de la dév, rendons à César ce qui lui appartient...

Sté essaya à moult reprises de descendre sur la tyro sans la dév, mais il ne l'a pas fait, ce qui lui valut les ricanements des ses collègues - restés en bas...

Après le repas - feu de bois et boissons - Sté restant concentré sur la tyro, installa la dév, avant de s'élancer contre-assuré par Philip. Jean a le film qui pourra surement mettre en ligne, à voir ?

André s'élança à son tour, dès le début on entendit : freine Philip freine...

Puis vint le tour de Philip qui nous inventa une méthode de freinage, très peu (pas) efficace !?! Et là, Sté se vengea des ricaneries du matin.

S.A toujours avec les nouveaux, super concentré comme d' hab.

Ensuite, la pluie arriva, on a tout démonté en un temps record. Brrrrrrrr.

Enfin, on se retrouva au local pour tout ranger et boire un coup bien mérité.Haut de page

Bon, Anto complétera avant que l'on puisse le mettre dans les CR du club avec quelques photos et vidéo.

@+Sté...

Si vous avez pas tout compris, c'est normal, il fallait être avec nous.

 

 

Dimanche 29 janvier 2012

Spéléo, désobstruction

Grotta Suterratta - Barbaggio

Episode 23.

 

Participants

Antoine B., Jean-Claude D., Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude L., Isabelle L., Marjorie M., Noël R., Silvain Y.

 

TPST : 4h00

TPAM : 2h00

 

Photos

 

Il est 9h00, pour une fois Anto n'est pas le 1er, le café est déjà prêt et JCD est entrain de remplir la fiche de sortie. Il n'y a plus de crayon dans la boite, c'est parti pour un petit atelier de confection. JCD remplit, JCL ferme, sous les yeux dubitatifs des nouveaux membres du club. Explication rapide de la technique, ça rassure !

Ceux qui ont fait la chouille la veille arrivent au radar, quelques embruns tournoient encore autour de leur tête J, ils auront droit à une double dose de café. De multiples viennoiseries agrémentent ce petit déjeuner.

Il est déjà 10h30 lorsque tout le monde se retrouve à la grotte, JND nous rejoindra plus tard. Les 2 JC sont déjà prêts, ils prennent le matériel nécessaire et partent poursuivre la désob au fond, pendant que le reste de l’équipe s’équipe pour la visite. Quatre nouveaux visiteurs pour Suterratta. Départ en file indienne sous la conduite de Noël, l'un des re-découvreurs. À l’arrière Antoine ne tarit pas de commentaires sur l’histoire de la découverte et sur la formation de la cavité. JN ferme la palanquée. On prend le temps de fureter dans les moindres failles. La dernière faille désobée en haut du puits laisse peu d’espoir, elle doit correspondre avec le puits. Par contre au niveau du replat intermédiaire, avant la descente de l’échelle, une faille parallèle vaudrait le coup d’être élargie.

La colonne plonge dans la faille en cours de désob’ mais les places sont limitées et les postures inconfortables. Anto et Silvain ont fait demi-tour pour aller planter deux spits dans la salle d’entrée pour faire des manips de corde (en fait on remettra çà à une autre visite, l’accès au plafond n’est pas pratique). Nos JC remontent jusqu’au pied de l’échelle. Marjorie aura la lourde responsabilité de lancer la mise à fue. Quatre beaux buoms et un fracas de dégringolade de cailloux. C’était un tri de confort pour élargir la zone de travail. Il faut remonter car l’odeur de puodre envahit la zone et les ppm grimpent en flèche. Et c’est l’heure de manger, il est passé 13 h.

Les agapes ne vont pas manquer. Le ciel est clément, l’air est doux, on s’installe à l’extérieur, le feu a bien pris, mais à peine a-t-on fait sauter le premier bouchon – un bourgogne -, que les premières gouttes commencent à tomber. Il faut tout ranger rapidement à l’intérieur. La table a été refaite par Anto et Silvain et est très confortable. On ne va pas mourir de faim, ni de soif… Pâtés en tous genres, pizze, salade de pâtes, côtes plates, figatellu, fromage, cake aux pommes et suprême délice – merci Marie -, une vraie mousse au chocolat, et du vrai café pour finir.

Bien repus, il faut retourner au turbin. Les JC retournent au fond de la mine, près du front de taille, il y a encore 97 ppm, ils ne s’attarderont pas et ne foreront que deux trous. Noël emmène Marjorie, Marie et Isabelle pour faire péter un gros caillou qui encombrent la Salle d’attente. Anto, JN et Silvain descendent à Ducati pour faire péter les crayons laissés dans l’étroiture d’entrée le 20 février 2011.

Mise en place de la ligne de tri, Silvain appuie les fils sur la batterie, rien ! Ou la batterie est trop faible ou les crayons sont périmés ? Ils sont en effet restés à l’extérieur mais à l’abri. On reviendra… Anto emmène Silvain visiter la grotte, son gabarit assez mince lui permettra de se faufiler dans l’étroiture, mais la sortie sera un peu plus sportive. JN déclinera l’invitation d’Anto à retenter le passage…

Retour à la Salle d’attente où l’équipe de Noël… attend le matériel pour le forage. On entend les deux buoms du fond, le matos arrive et Marjorie peut finir son premier trou. Isabelle sera chargée de la mise à fue. Dans la foulée, on évacuera les morceaux, vers l’amont de la galerie. Haut de page

Regroupement à l’entrée, il est 16 h, les nuages ont envahi la crête de Teghime et la pluie est fine et froide.

Nota : vu un Petit Rhinolophe en paroi gauche dans Suterratta juste avant l’étroiture du fond de la salle d’entrée. Rien dans Ducati.

JCL

 

 

Samedi 4 février 2012

Spéléo, visite, équipement

Santa Catalina - Sisco

 

Participants : Benjamin A., Antoine B., Jean-Noël D., Marie G., Isabelle L., Stéphan L., Silvain Y.

 

TPST : 3h30

 

Photos

Vidéo Stéphan

 

À 13 h, rendez-vous au local, au programme : finir l’équipement de la vire commencée il y a quinze jours. Remplacer les serre-câbles de 12 par du 10 (plus conformes aux règles de sécurité), amarrer le câble en fin de vire et remplacer les plaquettes acier par celles en inox que l’on a finalement retrouvées au club. Et une visite de la grotte pour Marie, Silvain et Stéphan.

Préparation du matos, et départ vers 13 h 30. Manqueront à l’appel : Nono dérouté de ses bonnes intentions par d’autres projets, JCD qui devrait venir plus tard – mais qui ne viendra pas – et Isabelle, qui doit venir plus tard – et qui viendra plus tard.

Le grégale est plutôt frisquet sur le parking de Santa Catalina, température de 2°C, cela sent la neige ; on s’équipera dans le porche d’entrée. Départ de la colonne vers 14 h 30. Arrivée dans la Salle des Ébats, la température est plus clémente, 11°C. On laisse le matériel d’équipement et on file jusqu’au fond pour une visite complète. Un seul rhino de rencontré, juste avant d’arriver à la Salle des Ébats – le même qu’il y a quinze jours, nos visites ne le dérangent pas. La cavité est bien plus humide que lors de la dernière visite, des concrétions sont en activité. La température est plus élevée, 14-15°C. Au retour, Marie nous fera un cours passionnant sur les roches vertes, comment différencier ophiolites, prasinites et serpentinites.

Retour à la Salle des Ébats pour grimper aux Salles Sup’. Anto et Benjamin filent devant, amarrent le câble et équipent la corde de montée, on oubliera l’échelle. Stéphan empruntera la vire tandis que Marie et Silvain monteront par la corde. Comme ils n’ont qu’une montée de 3 m à leur actif – le ressaut de la Faille aux Chiens dans Cast.3, ce sera une bonne expérience, car le fractio plein pot n’est pas évident pour des débutants.

Entre temps, Isabelle nous a rejoint et attend son tour pour la corde, tandis que JN, passé par la vire l’attend en haut pour de bons conseils. Mais la montée s’interrompt rapidement, son torse s’est défait du maillon du croll (non fermé) et lui enserre le cou. Elle parle de nausées, de malaise… mais elle parle ! Pensant n’être qu’à 50 cm du sol, elle monte sur sa pédale, défait son croll pour pouvoir poser son pied à terre et se retrouve pendue par la longe longue accrochée à sa poignée. Position bien inconfortable pour une néophyte. Elle est encore à 50 cm du sol mais n’arrive pas à mettre son pied dans la pédale pour se recroller ! JN doit redescendre pour venir à son aide. On apprend à se servir de la corde pour se hisser et se recroller et ensuite faire une conversion. Tout se termine bien et elle peut reprendre sa montée. JN suivra.

Pendant ce temps, l’équipe a eu le temps de visiter les boyaux des Salles Sup’. Là-haut aussi, les parois sont bien humides, bien moins de poussières en suspension. Un fort courant d’air frais balaie le boyau d’accès aux Salles Sup’ mais en haut nul trace de courant d’air, on ne trouvera pas encore l’accès à l’oratoire.

Redescente par la corde, les débutants s’en sortiront bien. Anto et Benjamin finiront le changement de serre-câbles et de plaquettes. Il ne restera qu’une vieille plaquette rouillée qui a résistée au WD40 et à la clé à pipe, il faudrait amener une pince à griffes. Anto déséquipera et descendra par la vire.

Sortie à l’air libre vers 18 h, il fait nuit et toujours aussi frisquet, on retrouve nos 2°C. Rangement du matos au local et en principe, on se retrouve demain matin pour une visite aux grottes du Cap, Stéph’ et Stundarone, Cast.2 est définitivement abandonnée car cela sent de plus en plus la neige.

Matériel utilisé :

· 2 plaquettes inox

· 4 serres-câbles de 10 (don de la C.F)Haut de page

Pour la prochaine fois, amener :

· 2 maillons rapides inox

· Dégrippant et clé à griffes

JND

 

 

Dimanche 19 février 2012

Spéléo, visite, première.

Cast.2 - Oletta

 

Participants

ITP : Valérie D., Jean-Noël D., Isabelle L., Noël R., Marie-Pierre R.

Initiées : Leslie B., Malika.

 

TPST : 5h00

TPAM : 1h30

 

Photos

 

Un rendez-vous au local un peu désordonné. Certain(e)s avaient retenu 8 h 30, d’autres 9 h… Le problème était que c’étaient ces derniers qui possédaient la clé ! Heureusement il ne pleuvait pas. Café, préparation du matériel, mise dans l’ambiance des deux initiées. On décollera vers 10 h. Un arrêt pour le pain et direction St Florent. Encore un peu de neige sur les bas-côtés, mais Teghime se passe sans souci, mais nous avons en tête l’Aliso…

Le portail de la ferme n’est pas fermé et nous voilà devant l’Aliso. Il coule bien mais bien en dessous de son niveau de crue, largement sous les buses. On s’entasse à 7 dans le Disco° et aucun souci pour le franchissement. À peine arrivé à la casetta de Castiglione, on croise un 4x4 de chasseurs, c’était devenu rare ces dernières années. Il nous prévient d’être prudent car il y a une chasse sur les hauteurs, au-delà du palaghju. En effet on entend de nombreux coups de fusil et la place de parking habituelle est occupée. On croisera peu après un chasseur porteur de trois grives à la ceinture, le sanglier est en effet fermé.

Il est plus de onze heures. On s’habille directement à la voiture sous une température clémente puis direction Cast.2. Un beau sentier évite les calychotomes. Une fois le matériel posé, Nono part dans une description géologique des lieux et pour mieux mettre en application ces connaissances, on emmène le groupe découvrir Cast.17 puis Cast.6, bien perdu dans les salsepareilles.

Retour au trou à visiter, un dilemme se pose, descendre avant ou après manger ? Il est près de midi, on en a au moins pour trois à quatre heures de visite (en fait ce sera cinq…), on va donc manger avant. Préparation du feu, le bois sec ne manque pas. Par contre ce qui manquera ce sera… le nectar de Bacchus, une bouteille pour 7 ! Une première dans nos sorties, l’habitude étant plutôt une par spéléo… La gente féminine se sacrifiera. Le manque sera oublié par les délicieux sandwichs de Malika, kebeb bien relevés, poivrons, etc. Une cuisinière au club, il faut la chouchouter…

Bientôt 14 h, Valérie secondée par Nono se lance dans l’équipement. Les initiées aborderont le P8 avec un peu d’appréhension au moment de lancer dans le vide mais tout se déroulera bien. On commence par la grande salle de l’ancien réseau. On laissera sur la droite l’étroiture de la Faille aux Chiens, pour le retour (mais on aura pas le temps, ce sera encore pour une autre fois, il y de la topo à finir). Les initiées sont émerveillées par le monde souterrain, Isabelle et Marie-Pierre sont enfin heureuses de la faire de la spéléo comme elles en rêvaient, fini les trous à rats… On est en effet dans la plus grande salle de Corse, plus de 70 m de long avec un plafond à 15 m et plus de 10 m de large. On a la chance de découvrir plusieurs chiroptères en léthargie, petit et grand rhino, Euryale et peut-être minioptère, des photos prises à distance seront adressées au GCC. Au total une vingtaine de spécimens. Trois euryales étaient d’ailleurs en activités lors de leur découverte en fond de faille et pour Nono, cela ressemblait bel et bien à un accouplement. À confirmer, est-ce la saison ou est-ce un peu précoce ?

Retour en bas du P8, il est déjà 16 h, on part vers le nouveau réseau. Malika découvrant l’étroiture a peur de faire une crise d’angoisse et décide de nous attendre en bas du puits. On part en principe pour une heure… Valérie reprend l’équipement et tout le monde passe les étroitures sans soucis, ça glisse comme une lettre à la poste, mais certains savent que le retour sera moins facile.

Visite de la galerie blanche concrétionnée, puis descente jusqu’au point bas de la cavité à -45 m, où Marie-Pierre se faufilera jusqu’au site des os, mais en pestant car la progression est pénible entre les choux fleurs et les saillies des pierres. On part ensuite dans la remontée dans l’éboulis où des niches de concrétions blanches préservées émerveillent tous les visiteurs. Arrivés au point le plus haut où l’on continue habituellement vers la droite dans la galerie du mondmilch, JN part à gauche et s’aperçoit que cela continue à monter, encore des concrétions, pas mal d’instabilité dans les pierres mais ça monte encore… Avec Nono derrière, on sent l’excitation de la première. On fera au moins 20 à 30 m de développement et au moins une dizaine de mètres en dénivelé. On se dirige en fait en haut de faille vers la galerie concrétionnée. Bientôt c’est la fin du rêve, nous débouchons dans une zone terreuse avec des racines, on doit approcher de la surface. Le projet se dessine, topographier et situer cette zone par rapport à l’entrée et la surface, qui sait ? une entrée secondaire pour une traversée.

Tout le monde nous a suivi, il faut redescendre, avec précautions, malgré cela Nono manque de prendre un valdingue car une prise, que tout le monde avait saisie avant lui, a décidé de lâcher… Un secours dans cette zone serait assez coton pour sortir la civière… Une visite à la galerie du mondmilch et on redescend en fond de faille.

Plus de quatre heures que nous sommes sous terre, les organismes des initiés commencent à fatiguer d’autant plus que l’on a oublié l’eau et des sucreries… et Malika qui doit se geler en bas du P8… on était partis pour une heure et voilà plus de deux heures et demi que l’on farfouille dans ce nouveau réseau. Il reste à remonter l’étroiture verticale de 3 m… certaines la franchiront avec moult ahanements, apparemment plus de souffrance que de plaisir… Un témoignage, celui de Leslie : « C’est l’épreuve physique la plus dure que j’ai jamais faite ! ».

On se retrouve tous en bas du P8, Malika va enfin pouvoir revoir la lumière du jour (qui a disparue car la nuit est arrivée). C’est sa première sortie et elle n’est jamais remontée sur corde. Isabelle monte en premier et JN explique à Malika la technique. C’est un peu laborieux au départ mais progressivement, par petites poussées elle arrive à monter et arrivée au replat à 3 m du fractio, elle crie qu’elle ne peut plus avancer, la poignée est bloquée… En bas on essaie de comprendre, Isabelle qui n’a plus de lumière ne voie rien ; avec Noël qui vient de remonter de la crèche, on tente de décortiquer toutes pannes possibles puis il faut se décider à aller voir. Noël monte sur corde à sa hauteur et s’aperçoit alors que le mousqueton reliant la poignée à la pédale s’est coincé dans le MAVC, c’est un mousqueton sans vis. Pour une débutante la situation était quasiment insoluble, impossible de débloquer la poignée qui est en tension ou de se hisser sur la pédale, pas de jeu. Seule solution pour un spéléo plus autonome, faire une boucle avec la corde pour confectionner une pédale plus courte, ou avoir un pantin. Noël arrivera à soulager Malika par une forte poussée sur une partie charnue de son corps, il a failli installer un balancier. Malika est restée sereine et quelques minutes après passait le fractio accueillie par Isabelle. Derrière Leslie fera une remontée sans encombre pour une novice bien fatiguée. Suite de l’équipe et JN déséquipera. Sortie à plus de 18 h. La température est toujours clémente.Haut de page

On regagne la voiture à la lueur des casques, un petit détour à Cast.1 pour montrer le pylône aux initiées et aussi pour éviter de braquer à fond avec le 4x4 chargé, on a déjà failli se retourner une fois… Retour au local pour ranger le matériel, il est 20 h 30. Le pot de l’amitié, tout le monde est content, certains vont bien dormir ce soir et songe déjà au canapé et au film à la télé.

JND

 

 

Samedi 25 février 2012

Spéléo-canyon, équipement, entraînement.

Falaise "A Tozza" - Patrimonio.

 

Participants : Philippe C., Jean-Claude D., Jean-Claude L.

 

Photos

 

Une quinzaine de jours après la tempête de neige, c'est le printemps. Un magnifique soleil s'est installé, il incite à se dorer la pilule en falaise.

Les 3 topis sont très optimistes, 2 perfos, 2 trousses à spits, 260 mètres de corde, 30 mouskifs, 1 palan, y'a de quoi faire !

Une partie du matos est laissé dans le Def, mais malgré ça les sacs sont lourds. Heureusement, la marche d'approche est courte, 5 mn plus tard, le matériel est étalé au pied du fortin en ruine.

Philippe et JCD optent pour des révisions des techniques canyon. Main courante rappelable puis rappel avec relais intermédiaire.

JCL se lance dans l'équipement d'une voie d'initiation spéléo. 2S puis main courante au sol, AN avec sangle à frotter, 2S, 1S, 1S, 2S. Ensuite 2 options, soit une descente au fond d'une faille borgne ou une vire vers 2S, avec pour finir une dèv sur AN (arbre). Une corde de 45 m est nécessaire pour arriver au sol. Tous les fractios bénéficient d'appuis pour les pieds, ce qui rend cette voie facile et tranquille.

C'est l'heure des grillades. Le feu crépite, une mini table en pierre est installée, des blocs rocheux sont posés autour, les topi s'incrustent ...

Un chaud soleil accompagne figatellu et côtes de porc. Il est 2 bouteilles moins le quart, les manips reprennent.

Révision du rappel guidé en boucle, celui-ci est installé entre le haut du fortin et le bord de la falaise.

Pendant que JCD et Philippe testent la voie nouvellement installée, JCL refait parler le perfo pour une nouvelle voie. Départ en vire depuis la tête de puits précédente, 1S, 1S, 2S, descente sur une douzaine de mètres, 1S et arrivée sur une large plateforme. La voie pourra être continuée après renouvellement du stock de spits ... Cette voie est un peu plus technique et nécessite pour les débutants l'installation de sangle d'appui en tête de puits et au dernier fraction.

Bilan matos : 10 spits en forage de 10 ont été posés pour la 1ère voie, 4 spits en forage de 10 + 1 spit en forage de 12 ont été posés pour la 2ème voie.

Philippe refait une dernière descente avec relai intermédiaire. Le matériel est récupéré, le comptage des mouskifs permet de s'apercevoir que l'un d'eux a été oublié en haut de la falaise. Philippe renfile rapidement le baudrier et récupère l'oublié, assuré par les 2 JC.

Retour rapide au local, la journée continue par l'AG du CDS ...

JCL

 

 

Samedi 25 février 2012

Assemblée Générale du Comité Départemental de Spéléologie de Haute-Corse.

Local de Montesoro - Bastia

Article Corse Matin

 

Nouveau Comité Directeur :

Jean-Noël DUBOIS - Président

Véronica MASSA - Vice-présidente

Jean-Claude DEL BASSO - Secrétaire

Pierre LACOMBE - Trésorier

Jean-Claude LA MILZA

Francis MARAVAL

Noël RICOVERI

 

Dimanche 26 février 2012

Canyon de Falcunaghja - Corscia.

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Participants : André B., Jean S.

 

Vidéo

Jean

 

 

Samedi 3 mars 2012

Spéléo, équipement, perfectionnement.

Falaise "A Tozza" - Patrimonio.

 

Participants : Jean-Claude D., Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude L., Silvain Y.

 

Photos

 

Il est pratiquement 9h, Jean-Claude L. est déjà au local en train de s’afférer pour éponger la fuite des tuyaux de chauffage dans le local équipement. Après un petit café on prépare le matériel et puis c’est parti, direction Patrimonio pour faire des exercices sur cordes à la falaise A Tozza.

Le beau temps est au rendez-vous : soleil, ciel bleu, pas un poil de vent, c’est parfait ! Arrivés sur place, le matériel est réparti entre tous les quatre puis on attaque la petite ascension jusqu’au fortin. Une fois là-haut, un peu essoufflés quand même, tout le monde s’équipe.

Pendant que Jean-Claude D. équipe la première voie, Jean-Claude L. initie Silvain et Marie au planté de spit (à ne pas confondre avec la planté de bâton, bien sûr !) à la main. Après une description précise du matériel (marteau, spit, cône, tamponnoir) et de la technique, Silvain et Marie se lancent ! Quelques ampoules plus tard et des coups de mains à Marie de la part de Jean-Claude L., les spits sont plantés !

Puis Marie entame la descente qu’a équipée Jean-Claude D., suivie de Silvain et Jean-Claude D. Jean-Claude L. équipe une seconde voie et conseille les initiés. Cette première voie aura permis de faire une descente et une remontée sur un équipement avec plusieurs fractionnements et le passage d’une déviation. Jean-Claude L. équipe également les deux nouveaux spits plantés par Silvain et Marie, et ça tient !

Il est déjà 12h30 et la faim se fait sentir. Le temps s’est couvert mais le feu est allumé et les victuailles sont sorties, de quoi faire venir Jean-Noël qui vient de rejoindre le groupe. Avant de manger, Silvain et Marie prennent un petit cours de nœuds et apprennent à faire un mickey.

Rassasiés, les manip’ reprennent. Marie suit l’équipe sur la descente mais se coince la main entre la corde et la paroi au départ. Elle attendra un moment que la douleur passe avant de reprendre les manip’. Les descentes et les remontées s’enchaînent avec des passages de vires installées entre temps en plus.

Avant de déséquiper, le groupe travaille la conversion. C’est l’occasion d’apprendre la technique pour certains… et d’une révision bien utile pour d’autres. Puis c’est la remontée finale. Avant de quitter le site, Jean-Noël escalade quelques mètres à mains nues pour aller récupérer la corde qu’il avait oubliée puis c’est le retour au local sur les coups de 17h30. La fuite des tuyaux de chauffage ne s’est pas réparée toute seule, ça coule, ça coule et une seconde est constatée. Après un visionnage des photos et des vidéos, le petit groupe se sépare au crépuscule.

Marie

 

 

Dimanche 4 mars 2012

Canyon, San Giuvanni, Olcani.

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Participants : André B, Jean S.

 

Vidéo

Jean

 

 

Dimanche 11 mars 2012

Spéléo, exercice secours.

Cast. 2 - Oletta.

 

Participants : Valérie D., Dominique D., Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude L., Isabelle L., Noël R., Marie-Pierre R., Silvain Y.

 

TPST : 3h00

 

Photos

 

Dans le cadre de la mise à niveau de l’équipe du Spéléo Secours Départemental, le Comité Départemental de Spéléologie de Haute-Corse (CDS 2B) a organisé un exercice dans un gouffre de la région d’Oletta, réunissant une dizaine de participants. Le scénario était très banal, lors d’une escalade à – 40 m sous terre, une spéléologue a fait une chute et s’est fracturé un poignet. Un de ses compagnons d’exploration a pu ressortir et prévenir l’équipe locale du Spéléo Secours Français (qui a, rappelons-le, délégation ministérielle pour intervenir auprès des accidentés souterrains, le relais étant pris ensuite en surface par les pompiers). Une équipe d’ASV (assistance aux victimes) s’est rendu auprès de la victime afin d’établir un bilan vital, poser une attelle et installer la victime dans un « point chaud » (tente souterraine élaborée en couvertures de survie permettant à la victime d’attendre son évacuation le plus confortablement possible sur un matelas et dans un duvet). Pendant ce temps une équipe de spéléologues formés à ces techniques de secours mettaient en place les cordes pour l’évacuation de la civière. Un médecin a pu ensuite se rendre au chevet de la victime et dès que le feu vert médical a été donné, la victime a été conditionnée dans la civière pour être acheminée vers la surface d’abord par portage au milieu des concrétions puis par tyrolienne pour remonter un plan incliné de 30 m et enfin être sortie du puits d’entrée de 10 m par un système de balancier. Une heure après son installation dans la civière la victime a revu le jour et en situation réelle aurait été alors confiée aux mains des pompiers pour être évacuée vers le Centre Hospitalier (mais ce n’était qu’un exercice).

JND

 

 

Dimanche 18 mars 2012

Canyon, U Stollu, Sorio.

 

Participants : André B., Jean S.

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De l'eau, beaucoup d'eau !

Des amarrages dans l'actif, des mains courantes improvisées par nécessité !

La fonte des neige, qui couvre encore les sommets du Nebbiu, nous a offert un super débit dans ce petit canyon.

L'hiver et maintenant le printemps sont vraiment les meilleures saisons pour s'éclater en canyon.

Jean

 

 

Dimanche 18 mars 2012

Spéléo, désobstruction, topographie.

Cast. 2, Cast. 17 - Oletta.

 

Participants : Jean-Claude D., Dominique D., Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude L., Isabelle L., Véronica M., Noël R. (et Mouskif), Marie-Pierre R., Silvain Y.

 

TPST : 3h15

 

Photos

 

C’est la grande affluence au local en ce dimanche printanier ! Le soleil pointe le bout de son nez et les Topi (canyonistes et spéléos) aussi.

Du point de vue spéléo le programme de la journée consiste d’une part à poursuivre la désobstruction de Cast. 17, et d’autre part à descendre dans Cast. 2 pour effectuer la topo du nouveau réseau découvert le 19 février dernier. Chacun a évidemment l’espoir secret de réussir enfin à faire la jonction entre les deux cavités. Le temps de préparer le matériel et d’avaler un café et c’est le départ pour Oletta.

Il est environ 10h30 quand l’équipe arrive sur le site par la piste impeccablement nettoyée par Dumè et Noël une semaine auparavant. Dumè et Jean-Claude L. rejoignent directement Cast. 17 avec le matériel de désobstruction pendant que le reste de la troupe s’équipe pour descendre dans Cast. 2. Avant de se séparer les deux groupes s’accordent pour que l’équipe désob effectue un tir sur les coups de midi pour signaler à l’équipe qui est sous terre que l’apéro est servi, et accessoirement pour tenter une jonction sonore entre Cast. 17 et Cast. 2.

En bas du puits d’entrée de Cast. 2 le petit groupe laisse la grande salle pour partir directement vers le nouveau réseau. Jean-Claude D. passe en tête pour équiper l’étroiture qui marque le début de cette partie de la grotte, et qui semble-t-il laisse un souvenir impérissable à certains. Tout le monde passe la difficulté sans encombre et le groupe poursuit sa progression jusqu’au point bas de la cavité avant de remonter dans les éboulis. Jean-Noël atteint le premier la galerie du mondmilch aux alentours de 11h55 avant d’être rejoint petit à petit par le reste de la troupe. Tandis que Marie-Pierre ne s’arrête plus et se lance dans l’exploration de la galerie qui démarre au fond de la salle, le reste de l’équipe marque une pause et tend l’oreille en attendant le rendez-vous sonore avec la surface. Aux environs de 12h15 des bruits très distincts de burin puis de perfo se font entendre au-dessus des têtes et tout le monde s’attend presque à voir apparaître la lumière du jour. A défaut de lumière on apercevra deux chauves-souris au plafond de la galerie. Le tir se fait attendre (et la faim se fait sentir !) et Marie, Jean-Noël et Silvain commencent à rebrousser chemin pour aller effectuer la topo du nouveau réseau qui démarre sur la gauche peu avant l’entrée de la salle du mondmilch. Une trentaine de mètres de développement seront ainsi ajoutés à la cartographie de la grotte.

Le reste du groupe se résigne à remonter vers la surface après avoir attendu en vain le tir. Le passage de l’étroiture tant redoutée est, comme toujours, plus difficile à la remontée qu’à la descente mais tout le monde s’en sort sans grande difficulté. Sur les coups de 14h15 toute l’équipe a rejoint la surface, juste à temps pour retrouver autour du feu Jean-Claude L. et Dumè, qui ont entre-temps été rejoints par Noël et Mousquif.

Après s’être rassasié de profusion de grillades (arrosées comme il se doit) tout le groupe reprend le chemin de Cast. 17 pour poursuivre la désobstruction. On se relaie tour à tour au fond du trou pour taper, percer, évacuer lesHaut de page pierres pendant qu’en surface on observe, on commente, … bref, on digère tranquillement. Un nouveau tir sera effectué pour élargir le trou mais il faudra se résigner à attendre encore pour rejoindre Cast. 2. Après avoir confisqué massette et burin à Noël qui ne veut plus sortir du trou l’équipe reprend le chemin des voitures pour un retour au local à la tombée de la nuit.

Silvain.

 

 

Dimanche 25 mars 2012

Spéléo, prospection & VTT.

Col de Teghime - Poggio d'Oletta.

 

Participants

ITP : Jean-Claude D., Dominique D., Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude L., Isabelle L., Marjorie M., Véronica M., Silvain Y.

Invitée : Cécile.

 

Photos

Tracé du parcours

 

« Sur les crêtes au-dessus de Furiani, vers le col de Teghime, un replat herbeux, et, peut-être caché par la végétation, une zone entourée d'une clôture. Au milieu de celle-ci, un trou profond, profond, profond ... ». Cette indication avait été recueillie par les 2 JC lors d'une discussion avec un petit vieux de Furiani.

« Sur les crêtes au sud du col de Teghime se trouve un trou où les cailloux tombent, tombent, tombent ... ». Celle-ci nous avait été donnée par un petit vieux de Poggio d'Oletta, père d'une célèbre chanteuse corse, lors de l'épisode 3 de Suterratta.

Quelques mois plus tard, profitant d'une météo favorable, c'est à dire soleil mais pas chaleur, une équipe motivée se constitue. Il y a même 3 farfelus, JND, JCD et JCL, qui ont apporté une monture inhabituelle pour faire de la prospection spéléo, leurs VTT !

Départ à 9h30 depuis le petit parking en contrebas du col. C'est le début, les vététistes prennent de l'avance. Quelques lacets et rapaillons plus tard, ceux-ci tombent vestes et polaires, c'est dur la reprise du pédalage (du moins pour les 2 JC) ! Les marcheurs, profitant d'un raccourci, arrivent sur la crête avant les pédaleurs.

A partir de là, la piste devient plus clémente. Sur le parcours nous ne manquerons pas de faire une petite visite de courtoisie au fameux aven de Teghime, gigantesque doline de 3 m de diamètre et 3 m de profondeur, qu'on se promet de désobstruer depuis quelques années ...

Plus loin, sur un petit col herbeux, quelques chevaux paissent paisiblement, jouissant d'une magnifique vue panoramique sur le Nebbio.

Nous continuons la piste vers le sud, farfouillant de temps en temps quelques zones ressemblant aux indications fournies, mais rien. Isabelle fera demi-tour sous le Monte A Torra pour rejoindre et guider Marjorie, qui devrait nous rejoindre après son service.

Le reste de l'équipe poursuit jusqu'à vue du col de Menta. Véro et JCL font demi-tour pour s'occuper du feu, les autres poursuivront jusqu'à la zone de captage d'une source située sur le col.

Le coin pique-nique n'est pas choisi au hasard, il s'agit d'un affleurement de cipolin qui pourrait être propice à quelques cavités ...

Un point barbecue est rapidement constitué en bordure d'une prairie herbeuse, contre une barrière calcaire. Le bois mort ne manque pas, feu !

Celui-ci ne tarde pas à crépiter, les grillades se succèdent et les bouchons sautent. Un Vieux Pané cuit à la braise façon Rustique termine les agapes. Le dessert est pour après ...

Pendant que Véro et JND entament leur sieste, le reste de l'équipe s'éparpillent sur l'affleurement calcaire pour prospecter. Dumè et JCL enlèvent quelques cailloux dans une faille non loin du pique-nique, mais bof. Du coté de Marie, Cécile, Silvain et JCD c'est plus intéressant, une 1ère cavité est découverte. 1 m de haut, 80 cm de large et 3 m de profondeur. Au fond ça queute. Au-dessus, 2 petits départs borgnes. La 2ème cavité est plus intéressante, une faille horizontale d'environ 3 m de large et ... 20 cm de haut ! Un léger courant d'air donne un peu d'espoir. Un coup d'éclairage permet de voir la suite sur 3 m, puis la pente s'incurve vers le bas et ensuite ??? Un piochon est appelé en renfort, JCD et Silvain sortent quelques cailloux mais il faudra revenir un peu mieux outillés.

Pendant ce temps, Dumè prospecte et trouve la 3ème cavité sur une prairie. Un trou circulaire d'environ 30 cm de diamètre, les cailloux tombent sur quelques mètres. Le bord est nettoyé, ça devient pénétrable. La lampe éclaire verticalement sur 4 ou 5 mètres. JCD s'y engage, descend et s'arrête 3 m plus bas. Le fond est encore à 2 m, mais le puits s'élargit et il n'est pas sûr de pouvoir remonter. Il faudra y revenir avec une corde.

Satisfaits de nos découvertes, nous prenons le chemin inverse pour revenir à la civilisation. C'est maintenant beaucoup plus facile pour les vététistes ! Afin de préparer un éventuel retour en 4x4, nous revenons par d'autres pistes. Les vététistes prennent celle qui débute au NE de la côte 732, les marcheurs celle à l'est de la borne 715.Haut de page Malheureusement, elles sont fermées soit par des blocs rocheux, soit par des barrières. Il resterait la solution par la piste de Poggio d'Oletta ...

Les véhicules sont atteints vers 16h00, Isabelle nous y attend mais point de Marjorie qui est déjà rentrée.

Retour au local, puis au bercail.

JCL

 

 

Dimanche 1er avril 2012

Canyon.

Le Bucatoghju, San Nicolao.

 

Premier canyon de l'année 2012 pour Dany et Patricia.

De l'eau, de l'eau...

Jean

 

 

Dimanche 1er avril 2012

Spéléo, prospection, désobstruction, topographie.

Col de Teghime - Poggio d'Oletta.

 

Participants : Jean-Claude D., Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude L., Véronica M., Silvain Y.

 

Photos

TPST : 1h00

 

Un rendez-vous au local à 9h30, hum, signe d'un coucher tardif la veille, ou tôt le matin ...

Quelques cafés plus tard et un kit rempli de matos, et nous voilà partis pour explorer le trou découvert une semaine plus tôt.

Nous voilà au départ de la piste où vent et brouillard nous accueillent, l'ambiance n'est plus la même. Ce n'était pas prévu pour certains, heureusement la garde-robe de JCL pallie à l'absence de vêtements chauds.

Une heure plus tard nous voilà au bord du trou. Un promeneur passe non loin, discussion, c'est un ancien spéléo en balade dominicale. Il est bien sûr invité à venir nous rendre visite au local.

JCL ne tarde pas à s'engager sous terre, suivi rapidement par JCD. Après l'entrée étroite le puits s'élargit et une désescalade permet d'atteindre un plan incliné 5 m plus bas. Celui-ci mène à une petite salle. D'un coté, la faille continue par des blocs infranchissables. De l'autre, un puits remontant sur 4 m arrive sous une trémie. Un morceau de fémur (de vache ?) est coincé dans cette trémie, signe d'une ancienne jonction avec la surface. En bas du plan incliné, une chatière permet d'atteindre le haut d'une faille d'environ 3 m. Au fond ça pince, fin de la cavité à une douzaine de mètres de profondeur.

La topo est réalisée à l'envers, en remontant. Retour à l'air libre et frais. Le vent souffle fort, le brouillard file par dessus le petit col. Marie et Silvain sont allés faire un peu de désob sur l'autre trou découvert la semaine précédente dans du gneiss. Ils ne sont pas loin, en moins de 100 m le monde change, nous passons la crête, le vent cesse et le soleil nous accueille. Nous ferons les grillades de ce coté !

Les pierres plates ne manquent pas, un barbecue est rapidement monté, le bois ramassé et le feu allumé. Tourte, saucisses et côtes sont grillées, mangées et appréciées. Comme la semaine précédente, un Vieux Pané cuit à la braise façon Rustique clôt le repas. Il est pile 3 bouteilles, le café est pris et c'est reparti !

L’après-midi est consacrée à la prospection d’une écaille calcaire bien visible depuis Google Earth à l’est de la piste. JND y découvre une faille étroite d’une dizaine de mètres de long. Un nouveau chantier démarre, quelques centaines de kilos de cailloux sont enlevés. On devine une suite, les cailloux tombent sur quelques mètres mais des moyens plus efficaces sont nécessaires pour continuer.

Nous décidons de revenir aux véhicules. Une dernière indication fournie la semaine précédente par un promeneur reste à vérifier. Nous quittons la piste et remontons directement sur la crête au nord d’un ancien pylône. Marie trouve le trou indiqué sur le petit col qui suit, une ouverture de 0,80 m par 0,50 m. JCL s’y engouffre et s’arrête 2 m plus bas sur un cône terreux. Là aussi, des séances de déblaiement pourraient être envisagées …Haut de page

Nous continuons en éventail sur la crête, furetant de-ci de-là, mais rien d’intéressant hormis les belles vues sur les plaines du Nebbio à l’ouest et Orientale … à l’est.

Retour aux véhicules en passant là aussi par une petite écaille calcaire, puis descente vers le local.

JCL

 

 

Dimanche 8 avril 2012

Canyon, Chuuuuut !

Membres présents : Dany, Patricia, André, Jean.

Encore une belle journée Canyon.

Jean

 

 

Dimanche 8 avril 2012

Spéléo, Exploration.

Buga di a Cutina, Ghisoni.

 

Participants : Antoine B., Jean-Claude D., Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude L., Véronica M., Silvain Y.

 

Photos

TPST : entre 3h00 et 4h00

 

Déjà 8 ans que nous n'étions pas montés faire une merendella spéléologique à Ghisoni ! Le dernier séjour remonte au long weekend du 9 au 12 avril 2004. Il faut dire qu'entretemps la météo ne s'y prêtait pas. Nous voilà donc au local, JCL, Anto puis Marie et Silvain. Chargement du matos et c'est parti pour un arrêt café à Borgo. Le journal nous donne quelques renseignements complémentaires sur le malheureux canyoniste espagnol qui a péri suite à une erreur de manip de corde dans la C50 de Piscia di Gallu. Dans nos activités, même les plus expérimentés doivent rester vigilants en permanence.

Silvain et Marie laissent leur véhicule en bas de la piste, Anto se dévoue pour monter à l'arrière du Def. La piste ne s'est pas trop détériorée, nous n'avons que quelques blocs rocheux à dégager. La casetta non plus n'a pas subi de dommage, juste une casserole jetée à terre par les rongeurs. Le cahier ne fait état d'aucune visite depuis l'automne dernier, les châtaignes n'intéressent plus leurs propriétaires ?

Tandis qu'Anto s'occupe de la casetta, Marie, Silvain et JCL se chargent de la remise en état de l'alimentation en eau. Comme d'habitude, la prise d'eau a été emportée par une crue. La crépine est abimée mais encore opérationnelle, il faudra la remplacer la prochaine fois. Une grosse branche est également tombée sur le tuyau au niveau du ravin Mouskif. Réparation du tuyau et quelques minutes plus tard, Anto nous crie que l'eau est de nouveau courante à la casetta.

La bonde de l'évier est remplacée et celui-ci est calé à l'horizontal, il est temps de passer à table. Au menu, côtes et pancetta grillées, Rustique à la braise, accompagnés d'une seule bouteille !

Il est déjà 16h00 lorsque nous décidons de rendre une petite visite au trou. Le parking est nettoyé, le banc des papis remis en état. Nous pouvons nous changer sans risquer de se planter une épine de bogue de châtaigne dans les fesses. Anto s'engage dans le trou, Marie se repose, Silvain et JCL prospectent sur le lapiaz en passant par Ghisoni 4, 2 et 3. Retour au trou, JCL s'intercale entre Marie et Silvain. Jonction rapide avec Anto qui vient de terminer depuis à peine 5mn l'équipement jusqu'au musée. JCL prend le relais et équipe jusqu'au fond en passant par les puits du toboggan.

La remontée sera rapide puisque nous laissons le trou équipé pour le lendemain.Haut de page

Boom ! La nuit vient de tomber. JCL sort du gouffre, suivi de Marie, Silvain et Anto. Descente aux frontales et acéto jusqu'au parking puis retrouvailles joyeuses avec Véro, JND et JCD à la casetta.

JND nous a mijoté un bon pot au feu qui nous permettra de reprendre des forces pour le lendemain. Il est presque 1h00 lorsque s'entendent les 1ers ronflements.

JCL

 

 

Lundi 9 avril 2012

Spéléo, Exploration.

Buga di a Cutina, Ghisoni.

 

Participants : Antoine B., Jean-Claude D., Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude L., Véronica M., Silvain Y.

Soutiens : Isabelle, Noël R.

Invité : Samuel G. (Spéléo Club de Savoie, CDS 73)

 

Photos

TPST : entre 5 et 6h00

 

8h30, réveil en fanfare, quelqu'un aurait frappé à la porte ...

Le petit déjeuner et les préparatifs s'étirent tranquillement. Il est pas loin de midi lorsque Anto et JCL entament leur descente avec de quoi équiper le P51 en passant par la nouvelle vire. Le reste de l'équipe reprendra le même itinéraire que la veille.

Anto continue l'équipement depuis le musée et équipe la vire. Il s'aperçoit au milieu de celle-ci qu'une écaille calcaire d'une centaine de kilos bouge. JCL la dépasse, finit de la décoller et la fait tomber dans le vide. Un fracas étourdissant accompagne la chute des blocs depuis les 30 m de hauteur. L'autre équipe, qui est au niveau du toboggan dans le réseau parallèle, a la sensation que le plafond va leur tomber dessus !

JCL prend le relais au bout de la vire. Le but est de descendre verticalement en bout de faille dans l'espoir d'une suite. JCL passe sous la lucarne visitée la dernière fois, plante un spit intermédiaire, continue à descendre et tout à coup apparaît une lucarne. Un petit pendule permet d'en atteindre la margelle. Le plafond est joliment concrétionné et un mètre plus loin un puits continue sur une dizaine de mètres. Un spit est ajouté le plus haut possible, JCL entame la descente de ce puits inconnu. Celui-ci est presque circulaire, environ 1 m x 0,80 m. Arrivée sur une margelle qui donne encore sur une petite lucarne. Derrière, un ressaut d'environ 3 m, puis fin sur un fond argileux et sableux, ressemblant à celui que l'on trouve au fond du gouffre. Une chatière continue sur environ un mètre, mais elle pince rapidement.

JCL prend le chemin inverse, quitte la lucarne en se lançant dans le P51, non sans une petite appréhension due au frottement de la corde au-dessus de la lucarne ...

La descente de ce puits par le nouvel équipement est magnifique. Le puits est plus large et la tirée plus longue.

Anto rejoint JCL, ils iront faire un petit coucou à ceux qui sont encore en bas du puits du toboggan, il manque une corde d'une quinzaine de mètres pour pouvoir les y rejoindre.

Il est temps de remonter, Anto part en premier, regrettant d'avoir oublié son Pantin. JCL s'occupe du déséquipement.

La jonction avec l'autre équipe se fait bien sûr au musée. JCD attend tranquillement Véro en haut du P30, poussée par Samuel, un spéléo du SCS, qui avait précédemment contacté JND. JCD entame la remontée, Anto fera un aller-retour jusqu'à la lucarne pour un transfert de matériel. Véro sera ensuite encadrée par JCL et Anto jusqu'à la sortie. JND s'est occupé du déséquipement jusqu'au musée, Silvain fait son 1er déséquipement jusqu'à la sortie, non sans avoir malencontreusement fait tomber la clef de 13 dans le puits d'entrée. Anto, spécialiste en livraison rapide, fera encore un aller-retour pour livrer une autre clef !

Isa et Nono nous attendaient à la sortie du trou depuis un bon moment déjà. Par nostalgie, celui-ci fait un peu d'écobuage autour de l'entrée. Ils n'attendent pas la sortie de tout le monde et redescendent allumer les feux pour le repas du soir.

C'est aux alentours de 20h00 que tout le monde se retrouve autour de la table à la casetta. Grillades, pot au feu, fromages et, Pâques oblige, chocolats, sont engloutis avidement, le tout accompagné de ce qu'il faut de liquidesHaut de page pour se réhydrater et récupérer des sels minéraux.

Répartis dans le Disco et le Def, la descente se fera dans une nuit noire mais sous un ciel magnifiquement étoilé.

Retour tardif sur Bastia, le matériel est jeté au local, on rangera plus tard ...

JCL

 

 

Dimanche 15 avril 2012

Spéléo, perfectionnement.

Falaise "A Tozza" - Patrimonio.

 

Participants : Jean-Claude D., Marie G., Jean-Claude L., Isabelle L., Marie-Pierre R., Silvain Y.

 

Photos

 

« Et si on faisait un peu d'entraînement en falaise ? », petite phrase qui fait tilt lors de la réunion du jeudi et c'est ainsi qu'une poignée de topi se retrouvent au local en ce dimanche de printemps qui démarre sous un radieux soleil.

Petit café, préparation du matos et c'est parti pour Patrimonio.

Une fois sur place, les 2 JC se chargent de l’équipement des voies. Le vent s’est maintenant invité et souffle de plus en plus fort, heureusement le soleil résiste.

La matinée est consacrée à plusieurs descentes et remontées sur les voies d’initiation, ponctuées de conversions descente/montée et montée/descente, avec réalisation des demi-clefs et clés d’arrêt.

Midi arrive rapidement, le feu est allumé, il n’est pas nécessaire de souffler sur les braises, le vent est là pour faire le boulot. Le coin pique-nique est installé au soleil, abrité du vent par un olivier.

Le vent se calme enfin dans l’après-midi et celui-ci est principalement consacré à la descente et remontée de la grande voie coté route. Celle-ci permet également d’apprendre à ne pas envoyer des parpaings sur ses camarades ! Le Pantin est testé et ... approuvé par les futures participantes au camp spéléo dans le Lot !

JCD déséquipe les voies d’initiation et Silvain s'occupe de la grande voie. Retour au local pour ranger le matos et visionner les photos.

JCL

 

 

Samedi 21 avril 2012

Assemblée Générale de la Ligue Insulaire Spéléologique Corse.

Local de Montesoro - Bastia

 

Photos

 

En cette nouvelle année olympique s’est tenue l’Assemblée Générale élective de la LISC.

Devant une foule innombrable et attentive, le président sortant a fait le bilan de l’année passée et le trésorier a étalé les multiples comptes bancaires débordants de richesses. C’est ainsi que sous des applaudissements nourris le quitus leur a été donné.

Place ensuite aux projets et au Plan Régional de Développement. Les débats s’engagent, les idées fusent de toutes parts, que c’est beau ! Le sac à dos bien rempli de projets, le prochain Comité Directeur pourra ainsi commencer à démaquiser le chemin de la nouvelle olympiade.

C’est maintenant le moment décisif des élections. L’atmosphère est tendue, les nombreux prétendants se guettent du coin de l’œil, il est vrai que les places sont très convoitées. Les moustiques profitent de ces moments d’inattention pour commencer l’apéro avec leur breuvage favori. Au bout d’une terrible bataille électorale, les 7 élus sortent des urnes. Cris de joie d’un côté, terrible déception de l’autre, il en va ainsi de toutes les élections de la LISC.

Mais ce n’est pas fini, il faut à présent élire le nouveau Président. Là encore les discussions sont âpres, chacun rêvant et postulant au poste suprême. Au bout d’un interminable conciliabule, la fumée blanche sort enfin de la pièce, des cris fusent « habemus papam, HABEMUS PAPAM ! ». Les forces de l’ordre sont prêtes à intervenir, la foule en délire attend le nom du chef suprême, prête à la génuflexion.

Bon, nous reprenons le contrôle de la situation, l’individu ayant écrit le texte ci-dessus est maitrisé, la piqûre est faite et nous l’avons équipé de la belle combinaison spéléo blanche, celle dont les manches s’attachent. Nous sommes désolé de ce désagrément.

Voici la composition de nouveau Comité Directeur de la LISC pour l’olympiade 2012-2016 :

Francis MARAVAL : Président

Jean-Claude LA MILZA : Président-adjoint

Jean-Claude DEL BASSO : Secrétaire

Antoine BOSCHI : Trésorier

Corinne BONNAL : Membre du CD

Philippe CHRISTY : Membre du CD

Jean-Noël DUBOIS : Membre du CDHaut de page

 

Dimanche 22 avril 2012

Canyon, initiation.

La Richiusa, Bocognano.

 

Participants

ITP : André B., Dany F., Jean et Patricia S.

Initié : David.

 

Canyon de la Richjusa - Ambiance !!!

Pas forcément nécessaire de se rendre sur le continent pour pratiquer des canyons en eau !

La preuve : vidéo

Vivement les "camps" canyons du grand sud !

Jean

 

 

Dimanche 29 avril 2012

Spéléo, visite, désobstruction.

Cast. 1, Cast. 17 - Oletta.

 

Participants

Cast. 1 : Jean-Noël D., Isabelle L., Véronica M., Marie-Pierre R.

Cast. 17 : Dominique D., Jean-Claude L.

 

Photos

TPST : 4h00

 

Lors de la réunion de jeudi soir, deux projets spéléos se montent : le camp Lot 2012 approche et nos jeunes débutantes ont besoin de manger un peu de corde, on avait pensé à Morosaglia mais Cast.1 est plus proche et Isabelle et Marie-Pierre ne connaissent pas le grand réseau (trois puits au programme et si on faisait la traversée ?) ; de leur côté Dumè et JCL ont une envie folle de continuer à creuser dans Cast.17.

RDV au local à 8 h 30, JCD manque à l’appel, la tête un peu dans le guidon, il a envoyé un avis d’abandon par SMS à JCL. Le programme sera modifié : ou la météo est aussi mauvaise qu’à Bastia et on file tous dans Cast.1 pour la traversée, ou nos désobeurs fous peuvent aller creuser et JN se retrouvera seul avec la palanquée de demoiselles, difficile alors d’équiper les deux entrées.

Départ vers 10 h 30, après avoir préparé le matos et les crayons. Une fois passé Teghime dans une vraie purée de pois, le ciel s’éclaircit et l’arrivée au pylône se fera sous un ciel clément, voire agréable. JCL et Dumè obliquent vers Cast.17, on se retrouvera vers 13 h 30 pour les grillades.

11 h 15, JN part équiper le Grand Réseau tandis que l’équipe féminine se gère seul, équipement perso puis descente. No problem ! Regroupement sur le Plateau à escargots où l’on aperçoit la lumière du jour au niveau de l’entrée 2. Descente au fond de la cavité à -43 m et remontée un peu physique. Un détour par la Salle des Marches pour jeter un coup d’œil au Trésor de Cast.1. Tout est en place.

13 h, début de la remontée. Marie-Pierre suivie de Véronique et Isabelle. JN fermera la marche, on laisse l’équipement en place au cas où nos désobeurs auraient l’envie de faire le trou. 14 h 15, tout le monde est dehors. Aucun souci de progression (M.-P. s’est un peu emmêlée dans les dèv’), les perfectionnements ont porté leurs fruits. On devrait être prêt pour les petits trous du Lot.

Malgré le bois un peu humide on arrive à faire partir le feu, ce qui fera arriver nos désobeurs, à moins que ce ne soit le bruit du premier bouchon qui saute, un Chinon 2010. On passera deux heures à table (avec une nappe, s’il vous plaît !), grillades et bonnes bouteilles (Bordeaux, Touraine et Béarn).

Vers 16 h, nos désobeurs repartent au turbin. Il faut donc déséquiper le trou, aucune motivation chez la gent féminine, qui revendique pour une fois les obligations ancillaires, ranger la table, etc. JN repart seul sous terre pour une petite heure, sans aller au fond, simplement en haut du dernier P9, le sac était accroché à la corde. Sortie vers 17 h 15, les premières gouttes de pluie sont là et les filles sont au chaud dans le Disco°, la table est rangée !

Rangement du matos, défaire les nœuds et lover les cordes, tout le monde s’y met. On file ensuite rendre visite aux désobeurs qui disparaissent maintenant dans une excavation de plus de trois mètres de profondeur. Au fond, une faille avec de la terre où le piochon s’enfonce. Il est l’heure de plier bagages mais on reviendra peut-être mardi, le jour de la Fête du Travail (ils sont fous ces spéléos…).

Toujours des nuages sur Teghime, à 19 h le matos est rangé au local.

JND

________________________________________

 

Dumè et JC continuent la désob de Cast. 17. Le but est de poursuivre l'élargissement du puits de façon à pouvoir creuser plus confortablement le fond. Trois séances de 4, 3, et encore 3 crayons sont effectuées. Elles sontHaut de page globalement efficaces et de nombreux seaux remplis de cailloux sont extraits du trou.

Retour l'après-midi, il reste suffisamment de batterie pour installer 3 crayons. Quelques blocs sont encore extraits, le fond du trou est maintenant plus large, les prochaines séances pourront être consacrées à creuser le fond.

JCL

 

 

Jeudi 3 mai 2012

Canyon, perfectionnement.

Cipetto, Volpajola.

 

Participants : André B., Jean S.

 

Un peu d'eau et quelques techniques mises en application.

Film en cours de réalisation

Jean

 

 

Lundi 7 mai 2012

Canyon, perfectionnement.

Petra Leccia, Castirla.

 

Participants : André B., Jean S.

 

Vidéo

 

Belle journée canyon et gros débit.

La Ruda et le Falcunaghja étaient blindés d'eau. Nos cordes ne nous permettaient pas de pratiquer le Falcunaghja, nous nous sommes dirigés vers la Petra Leccia.

Jean

 

 

Dimanche 6 au dimanche 13 mai 2012

Camp spéléo.

Lot, France.

 

Participants : Antoine B., Jean-Claude D., Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude L., Isabelle L., Véronique M., Marie-Pierre R.

 

Le Lot figure parmi les destinations classiques des spéléologues. Les cavités ne manquent pas et leur accès est relativement aisé.

Le camp 2012 est organisé par l'association bastiaise I Topi Pinnuti, avec les aides du Comité Départemental de Spéléologie de Haute-Corse (CDS2B) et de la Ligue Insulaire Spéléologique Corse (LISC).Haut de page

Au programme :

Le Cuzoul de Sénaillac pour la mise en bouche. Suivront, les igues de Diane/Drapeau, de Goudou, de Planagrèze, de Géniez, et pour finir de Viazac, de quoi rassasier les spéléos corses avides de grands volumes, de grands puits et de belles concrétions.

Un aperçu du compte-rendu est consultable sur le blog dédié ici

 

 

Vendredi 18 mai 2012

Spéléo, visite.
Grotte de Cortè - Pietracorbara.


Participants : Jean-Noël D., Marie G., Véronique M., Silvain Y.

 

Photos

Silvain est de retour en Corse pour ce grand weekend de quatre jours, avec l’envie de faire un peu de spéléo, pour oublier les couloirs du métro parisien. Vu les tendinites séquellaires du camp Lot, l’organisateur de la sortie propose une petite grotte horizontale…

Ce sera une sortie à classer dans la rubrique « Visite des grottes oubliées ». Le choix se porte sur la grotte de Cortè située, non pas sur la commune de Corte – comme il a fallu le préciser à plusieurs reprises -, mais sur Pietracorbara. Pas très éloignée de Bastia et qui devrait être atteinte avec une petite demi-heure de marche sans difficultés, la sortie n’étant prévue que pour l’après-midi.

Cette grotte a reçu peu de visites de la part des topis. Visitée par le club pour la première fois en mars 2000 , puis en juin 2000 pour la topo et en novembre 2002 pour les photos, on craignait un peu que l’accès final dans le maquis soit des plus difficiles.

RDV au club à 14 h pour récupérer Marie et Silvain, équipement light, deux casques. On sera au départ à l’église St Clément vers 15 h 15. Emprunter le passage qui longe le cimetière et franchir le portillon (ce ne semble pas être une propriété privée), continuer jusqu’à la rivière, le gué est un peu acrobatique. Suivre un beau sentier sous les chênes sur 300 m environ et tourner à droite vers une châtaigneraie (espace bien dégagé) au niveau d’une ruine. Suivre plein sud à travers les châtaigniers et les fougères jusqu’au ruisseau. Suivre ce ruisseau sur sa rive gauche jusqu’à ce que le sentier le traverse (sur l’autre rive, il rejoint une belle piste continuant vers le sud). Avant de traverser, tourner à droite vers l’ouest au niveau d’un escarpement rocheux que l’on contourne vers la droite. On retrouve une sente bien tracée qui monte dans le maquis. Là le GPS a été bien utile, car l’ancien accès des années 2000 a disparu englobé dans le maquis. Continuer sur cette sente sur environ dix minutes jusqu’à la côte 155. Le GPS indique alors « destination à 8 m ».

On commence alors à explorer les alentours et en deux minutes, Silvain a trouvé l’entrée à droite en contrebas du sentier. Bien enfouie dans la végétation et les arbustes, rien n’a changé depuis 2002. Habillage, photos de groupe à l’entrée et c’est parti pour une visite in extenso d’une bonne heure. Descente du plan incliné, découverte de perles de cavernes en dessous du concrétionnement à l’entrée. Une dizaine de petits rhino au plafond. On atteint rapidement le fond de la galerie et Silvain et Marie pensent que c’est fini, ils ont raté l’étroiture à gauche qui donne dans le boyau. Marie passe en première suivie de Silvain puis JN. Véronique préfère rester sagement dans la galerie. Étroiture bien serrée mais sans difficulté, passage au-dessus des gours qui scintillent, en photos macro les détails ressortent bien, les concrétions en aiguilles sur les parois rappellent des fonds marins.

Fin de la progression sur le bloc rocheux, on sait que 3 m plus loin cela queute. Retour dans la galerie, les rhinos sont en vol, visite de la galerie annexe à gauche de l’entrée et sortie au soleil. Nos géologues sont heureux d’avoir découvert cette petite cavité. On hésite encore un peu sur son origine, s’ouvrant dans des terrains schisteux, on trouve des formations de calcschistes et de cipolin à l’intérieur, des concrétions sont toujours en activité.Haut de page

Le retour se fera aisément, Silvain a trouvé plus facile de traverser le ruisseau et de rejoindre la châtaigneraie par la piste. Pour le retour sur Bastia, on fera un grand détour, le fond de la vallée de Pietracorbara, la piste qui rejoint Cagnano (on est passé devant le départ de Grotta a I Mori), descente de la vallée de Cagnano et route du Cap. Arrêt café à Miomo et retour du matériel au local.

JND

 

 

Samedi 9 juin 2012

Spéléo, exploration, désobstruction.

Aven de Razzu Biancu - Igue de Begood - Venaco.

 

Participants : Dominique D., Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude L., Isabelle L., Véronique M., Marie-Pierre R., Silvain Y.

 

TPST : 3h00 + 1h00 + 1h00

Photos

 

D’une certaine manière, Razzu Biancu fait partie des cavités mythiques de Corse. Certes, c’est un trou modeste par rapport à ceux du continent, mais sa fameuse « Boite aux Lettres » et son  « Colimaçon » laissent toujours des souvenirs inoubliables à ceux qui les ont franchis. Ces montées d’adrénaline pimentent agréablement la visite de la cavité et donnent un goût de reviens-y.

Situé au centre de la Corse, ce trou avait été un des terrains de jeu favori des clubs spéléos ajacciens au temps de leur splendeur. C’est eux qui avaient « ouvert » le Colimaçon, ce passage permettant de shunter la Boite aux Lettres, qui, déjà difficile à la descente, l’est encore plus à la montée …

C’est également les ajacciens qui avaient entamé l’élargissement de la faille qui suit le colimaçon, mais les moyens rudimentaires de l’époque ont rapidement calmé les ardeurs. Les topi ont repris la désob au début des années 2000 avec la technique des cartouches spit, mais là aussi les moyens s’avéraient insuffisant par rapport au travail à effectuer.

Il faudra attendre 2011 avec l’utilisation de la technique des crayons, et un peu de volonté, pour que les topi s’attaquent de nouveau à l’élargissement de cette faille. Les 2 séances effectuées en 2011 ont même permis de faire 5 mètres de première. La suite est encore étroite mais prometteuse, les cailloux tombent sur plusieurs mètres … et l'espoir de tomber sur une faille similaire à celle qui suit la Boite aux Lettres encourage à poursuivre, d'autant plus qu'une jonction avec l'Igue de Begood est topographiquement possible.

Il aura fallu attendre ce mois de juin 2012 pour qu'une nouvelle visite soit programmée. Un 1er rendez-vous au local à 8h00 HT pour Dumé, Isa, Marie et Silvain, suivi d'un 2ème au rond-point de Ceppe pour récupérer JC, et enfin un 3ème à Borgo pour MP. Ce n'est pas fini puisque nous prendrons le café à Venaco chez Davide, jeune spéléo italien, en stage sur l'ile. Il profite de notre passage pour s'inscrire au club, et avec sa copine en prime.

Nous arrivons sur le parking une bonne demi-heure plus tard et il est déjà près de 11h00 lorsque la joyeuse équipe quitte enfin Venaco en direction du Razzu Biancu.

Montée à l'abri du soleil printanier dans un premier temps, celui-ci deviendra plus pesant sur la 2ème partie du chemin qui n'est plus sous le couvert des arbres. Trois beaux Boletus pinophelus sont découverts, ils sont repérés avec l'espoir qu'ils soient toujours là au retour. Certains s'imaginent déjà en train de déguster une savoureuse omelette ...

Trois quart d'heure plus tard le fameux cairn biconique est en vue. Il est toujours là, bravant, dans un équilibre improbable, le vent et les animaux de passage.

Nous ne sommes pas seuls, 2 randonneuses venant du campement de Begood rejoignent le chemin. La discussion s'engage, que pouvaient-elles bien faire hors du chemin ?

- En contrebas, le coin est magnifique et nous avons été explorer quelques grottes.

- Ah bon, ça nous intéresse, nous sommes des spéléos de Bastia !

- Enfin, ce sont plutôt des abris sous roche. Par contre, nous suivons sur Picasa les aventures d'un club spéléo, heu, to..., topi...

- I topi pinnuti, et bien c'est nous, ils sont devant vous !!!

- Ah, vous me faites des frayeurs quand je vous vois passer dans les étroitures !

C'est ainsi que nous faisons la connaissance des Mouflettes (fans de nos aventures picasaesques).

Ce n’est pas tout, mais on a du boulot ! Silvain s'équipe avec son matériel flambant neuf. Quelques réglages plus tard nous attaquons la montée vers l'abîme. JC équipe, main courante réduite à sa plus simple expression, puis utilisation des nouveaux amarrages, ceux-ci tombent impeccablement pour éviter les frottements. Véro et JN nous hèlent depuis le chemin, ils sont arrivés par bateau le matin même. Descente sans problème et rassemblement général en haut du Colimaçon et préparation rapide de la désobstruction. Dumè commencera seul avec comme objectif de rendre plus confortable la poursuite de la désob, JC emmènera le reste de l'équipe vers la Boite aux Lettres.

Le cheminement dans la faille étroite prépare déjà psychologiquement le passage de la Boite aux Lettres. Comme prévu, celle-ci laisse les candidats dubitatifs. JC explique la technique de passage et se lance dans la faille. Matériel inutile en bout de grande longe, jugulaire défaite, bien se décaler dans la partie la plus large, empêcher la gravité de nous entraîner là où ça coince et ... ça passe comme une lettre à la boite ! MP, Isa et Silvain suivent, Marie se pose un peu plus de questions, mais tout le monde se retrouve sans problème en bas. Finalement, ça passe bien, tout est dans la tête …

Cette partie de la cavité est un peu plus concrétionnée, une belle coulée de calcite blanche nous accueille en bas du P17 remontant, le lac temporaire est à sec. JC entame la montée et attend tout le monde en haut du puits, y compris Véro et JN arrivés entre temps. JN prend la relève de l’encadrement.

Le nœud en Y étant biscornu, JC décide de le refaire. Il s’aperçoit que c’est du n’importe quoi, il y a même un nœud de huit simple sur la corde, ce qui nécessite de la remonter entièrement pour le défaire. Un nœud de chaise double remplace ce binz. Il faudra prochainement remplacer cette corde, posée en fixe depuis 2001, ainsi que les 2 plaquettes acier de tête de puits.

Pendant que JN fait visiter le réseau supérieur, JC rejoint Dumè dans la zone de travaux. Il a fini l’installation des crayons, ceux-ci sont alimentés illico presto. Belles détonations, Dumè s'approche rapidement pour constater le résultat. Des gros blocs sont maintenant en travers de la faille, il faudra faire du ménage.

Dumè et JC remontent pour préparer le barbecue. Ils seront rapidement rejoints par le reste de l’équipe. Menu traditionnel, pancetta, côtes de porc, saucisses, accompagnés comme il se doit de bons vins, dont une bouteille de Cahors ramenée par JN de sa 2ème visite dans le Lot. Il a également ramené un excellent Saint Nectaire artisanal qui n’a rien à voir avec ce qu’on trouve dans le commerce.

Nous avons encore droit au passage de 2 randonneuses de Touraine, décidément ce chemin est très fréquenté !

Dumè et JC remontent au trou pour une 2ème séance de tir. Pendant ce temps, JN emmène le reste de l’équipe vers l’Igue de Begood (compte-rendu plus bas).

Les tirs du matin ont été efficaces, JC dégage quelques blocs mais il en reste 2 qui sont trop gros pour tomber dans la faille, il faut tirer. La batterie du matin est vide, changement de celle-ci, ce n’est guère mieux. La 3ème est mise en place, ça tourne mais ça ne perce pas grand chose. Changement du foret, c’est beaucoup mieux. Malheureusement les batteries restantes ne permettront de ne faire qu’un trou, il faudra prévoir un rajeunissement du parc de batteries. Mise en place du crayon, mise à feu, rien. Décidément c’est mal parti. Les fils inutiles sont isolés, Dumè fait le contact et là, ça pète ! Et quand on dit que ça pète, c’est que ça pète vraiment, on a rarement entendu un boom aussi puissant, faut dire que le crayon n’était pas loin … Un coup d’œil rapide du haut de la faille laisse espérer que le ménage a été fait, il ne reste apparemment plus rien !

Remontée en surface, déséquipement par Dumè puis retour à la ruine. Véro, Isa et MP reviennent de la rivière. Marie, JN et Silvain arrivent peu après, un peu fourbus.

Nous voilà repartis pour Venaco, les Boletus sont toujours là et récupérés par l’enfant du pays. Retour sur Bastia vers 21h00, il fait encore jour, nous nous approchons du solstice d’été, c'est le top.

JCL

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Les agapes sont terminées, il est plus de 16 h, certains pensent à faire une bonne sieste au soleil. JCL et Dumè repartent au turbin, au fond de la mine, le front de taille les attend… Pour eux la suite des opérations est d’aller voir l’efficacité des tirs et de poursuivre forage et désob’. Juste avant de partir JCL lance à JN la proposition d’emmener le reste du groupe à Begood pour un petit décrassage. Pourquoi pas ? Une petite grotte horizontale, tout le monde est d’accord.

Emmenée par JN, la palanquée prend la sente à droite de la casetta vers la prairie où trônait le wigwam de Begood. Mais il ne reste que les rondins marquant son emplacement, les poteaux et les dream-catchers ont disparus. Dix minutes plus tard, sans avoir trop galéré, JN retrouve l’entrée de la grotte un peu enfouie dans les ronces et les fougères.

C’est toujours très étroit, tout le monde en fait la remarque… La gente féminine s’attendait à une belle grotte horizontale où l’on tiendrait debout… La suite est floue dans le mémoire de JN mais ce n’est jamais très grand… Il faut y aller, on se faufile, JN puis Isabelle et la suite. La première petite salle en bas du boyau d’accès et là l’étroiture en lucarne. Mains ou pieds en avant ? JN hésite un peu, en 2005 c’était la tête en premier mais la réception est plutôt acrobatique, alors là sous les yeux un peu interloqués d’Isabelle, JN décide d’opter pour un accouchement par le siège, donc les pieds en avant. La réception est assez aisée, l’étroiture très ponctuelle, la pesanteur facilite le passage, mais au lieu de se retourner, il décide de progresser en marche arrière, ce qui n’est vraiment pas le plus facile. Ce fameux méandre, dit de la Pédale Joyeuse, n’a de joyeux que le nom car il est assez infâme… Dix mètres de ramping au milieu de lames d’érosion sur un sol parsemé de rognons de calcaire entrecoupé de quelques étroitures ! Enfin quelques mètres plus loin, on peut se retourner et déboucher dans la grande salle. Derrière, ne suivent que Silvain puis Marie, le reste du groupe, à juste titre, entendant les commentaires, a préféré renoncer, faute d’équipement adéquat (genouillères, côte…), elles reviendront.

La grande salle et sa Salle suspendue est toujours aussi magnifique, de belles concrétions blanches en activité, des excentriques et fistuleuses bien cachées. Le sol est recouvert de sable bien lisse, la mise en charge a dû être importante lors des épisodes de pluie, on retrouvera cet aspect plus loin dans tous les passages déclives sableux. On décide de poursuivre par le Méandre Casse-noisettes, faille oblique qui se rétrécit sur une dizaine de mètres, obligeant à un passage allongé à l’égyptienne. Puis direction 90° gauche, descente en conduite forcée, les boyaux se resserrent et JN retrouve l’étroiture qui l’avait bloqué en 2005. Marie décide également d’en rester là mais Silvain est plus tenace et force le passage pour déboucher dans la Salle des Griffures et retrouve l’inscription ASSC. En fait les griffures sont visibles dès les premiers mètres de la conduite forcée. On s’interroge toujours sur leur origine…

Le retour se fera sans difficulté, Silvain repasse ses étroitures facilement et les méandres sont plus sympas au retour… Quant à l’étroiture de la lucarne, ce n’est qu’une formalité, la tête en avant, un accouchement normal. Retour au soleil déclinant, il est plus de 18 h, nos désobeurs sont ressortis et il est temps de prendre le chemin du retour. Une grosse demi-heure pour rejoindre Venacu et enfin s’abreuver d’eau fraîche à la fontaine, on n’a pas manqué de vin mais l’eau a fait défaut…Haut de page

Bonne idée que cette visite de Begood, petite cavité assez physique mais esthétiquement et géologiquement intéressante. Et toujours cet espoir de rejoindre Razzu Biancu… Il faut y retourner pour évaluer les possibilités de désob’ et refaire des photos.

JND

 

 

Dimanche 1er juillet 2012

Canyon, initiation.

Purcaraccia, Quenza.

 

Participants

ITP : Antoine B., Jean-Noël D., Océane G., Isabelle L., Véronique M., Carlos O., Marie-Pierre R., Mélissa, Patricia et Jean S.

Invité : Samuel G.

Initiés : X,Y.

 

TVEV : 5h30

TPEC : 4h00

 

Peu de monde dans le canyon. Un franc soleil. Les toboggans sont descendus et redescendus jusqu’à plus soif.

Équipement en quadruple de la C45 et en triple de la C40. Pique-nique traditionnel au bord de la Solenzara.

Retour sur Bastia vers 19 h, bien à temps pour la finale de l’Euro 2012.

JND

 

 

Samedi 11 août 2012

Spéléo, prospection, exploration.

Grotte "Marie", Grotta di Cudi, Barbaggio.

 

Participants : Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude L., Isabelle L., Véronique M., Noël R., Marie-Pierre R.

 

TPST : 0h30

Photos

 

Quelques jours auparavant, Marie, en essayant de rendre visite à la source du Figuier, située à la base du Monte Canarinco, avait trouvé un beau porche. Elle n'avait pu s'en approcher à cause du maquis, mais une photo a été prise et envoyée aux spéléos pour avis. Elle semblait inconnue de leur part et inévitablement elle leur a mis l'eau à la bouche.

Une expédition est ainsi organisée en fin de cette chaude journée estivale.

Rendez-vous en face de route du Pigno, la température est heureusement plus clémente en altitude. Tout d'abord, direction la faille étroite de Canarinco pour une petite visite amicale. Son puits d’entrée est toujours aussi étroit. Les planches en bois sont remises en place afin d’en « sécuriser » l’accès. Nous nous promettons d'y revenir pour la faire visiter à ceux qui ne la connaissent pas :-)

Direction maintenant la nouvelle grotte. Le plateau incliné de Canarinco est rapidement descendu, mais en faisant là aussi un détour par le haut de la petite falaise qui avait été équipée en technique spéléo dans les années 90. Les grimpeurs l’ont maintenant colonisée, un relais côtoie dorénavant la tête de puits. Nous continuons à dévaler le plateau jusqu'au 1er décrochement et nous voilà maintenant à vue du sympathique porche. Le panorama sur la vallée du San Pancrazio et l'étang de Biguglia est magnifique. On aperçoit également la barre rocheuse de la grotte de Paternu. Certains se laissent emporter par la beauté sauvage du site et voient un champ de canabis en fond de vallée :-). L’accès de la grotte est rapidement dégagé et Marie obtient l’auguste privilège de faire la première de la grotte qu’elle a elle-même inventée en personne. Un beau porche d'environ 2 m de large et 1 m de haut, une galerie de 2 m, puis ça se resserre en un boyau infranchissable, où l’on entrevoit la suite sur près de ... 2 m. Pas de courant d’air, c’est déjà fini :-(. Une prochaine visite avec la Topicam permettrait d’estimer la suite et d’envisager une éventuelle désobstruction. Nous sommes forcément un peu déçus, le grand collecteur de Canarinco n’est pas encore découvert, il se trouve peut-être derrière la source du Figuier …

Sur le chemin du retour, nous faisons encore une fois un détour par la Grotta di Cudi, celle-ci se situe au pied des voies précédemment décrites. Nous les désescaladons par le sud. Visite rapide jusqu’au fond, nous y sommes accueillis par des centaines de tipules, insectes ressemblant aux moustiques et voisins des cousins. Aucune chauve-souris en vue, retour en surface par la sortie supérieure. Nous reprenons ensuite la direction des voitures en longeant le bas de falaise. Au niveau des voies d’escalade, nous avons la bonne surprise de rencontrerHaut de page Jean-Michel G. et sa fille. C’est un ancien topi exilé pendant dix ans en Bretagne et qui est revenu s’installer en Corse. Ils finissent leur séance de grimpe sur ces belles voies d’initiation.

Retour groupé aux véhicules et descente vers la chaleur torride de Bastia.

JCL

 

 

Dimanche 12 août 2012

Spéléo, visite.

Aven du Sémaphore, Brando.

 

Participants : Jean-Noël D., Davide F., Marie G., Véronique M., Noël R.

 

TPST : 3h00

 

Et si nous faisions un peu de spéléo ? Après la grande explo de la veille, une première de 4 m de développement… on se décide pour faire découvrir un petit aven du Cap, trop méconnu, le Sémaphore. Une profondeur de moins 22 m pour plus de 120 m de développement et tout ça avec un seul puits de 5 m. Notre ami Davide, spéléo italien au club depuis le début de l’année, va pouvoir enfin faire son premier trou en Corse et le Président Noël va faire de la première.

Le RDV ne sera pas trop précoce, 10 h 30 chez Jeannot à Erbalunga. On retrouve Davide sur la place de la poste, contact chaleureux, à l’italienne. C’est l’heure du café. Mais Marie s’annonce avec une vingtaine de minutes de retard et Noël avec une bonne heure… Çà ce n’est pas une première…

À midi on est enfin au bas de la rampe d’accès au Sémaphore. Il faut maintenant retrouver l’entrée, le seul qui la connaisse est JN, une grimpette dans le talus pierreux, ce n’est pas la première terrasse, il faut monter plus haut. Et là l’entrée, pas de changement depuis la dernière visite de 2009. On laisse le plaisir d’équiper à Davide, ce sera à l’ancienne, à l’échelle, cela évite de s’encombrer avec le matos. Il y de bons AN et on n’a jamais pris le temps de spiter. Une bonne assurance du haut pour les initiés, et tout le monde se retrouve sans encombre au frais dans la grande salle. Désescalade du plan incliné, les nouveaux farfouillent dans tous les recoins, Noël est surpris de découvrir la richesse du concrétionnement de ce petit aven, il y a même des perles de cavernes.

À la croisée des galeries, on part vers la droite, visite de la branche remontante vers les racines, avec son plafond de fistuleuses, contenant également une brèche osseuse avec quelques fragments d’os de cerf. Davide file ensuite vers le fond de la branche droite, vers la Salle de la moumoute, suivi de Marie et de Noël, mais les contraintes morphologiques obligeront celui-ci à abdiquer avant l’arrivée dans la petite salle terminale, c’est vraiment étroit. JN, qui avait déjà bloqué au cours des visites antérieures n’essaie même pas !

Visite ensuite de la galerie de gauche, un peu poussiéreuse, qui mène vers un pertuis infranchissable avec vue sur l’extérieur. Davide file un peu trop bas, JN reprend la tête et retrouve le passage un peu plus haut après avoir contourné le bloc par le bas. Pas trop étroit, le sable facilite la progression. On se retrouve tous dans la salle du pertuis, sauf Véro qui a renoncé devant tant de poussière. On peut voir la lumière et entendre vaguement le bruit du flot de voitures circulant sur le Cap.

Retour vers la sortie, la remontée de l’échelle ne posera pas de problèmes. JN déséquipera, il est 15 h 30, le soleil tape encore très fort. Pour se laver de toute cette poussière, direction la plage de Miomo pour un bon bain.Haut de page Difficile de trouver une place pour se garer à cette époque de l’année. Ensuite, si on mangeait ? On terminera par pizze et poulet sur la terrasse de Véronique, avec quelques bonnes Pietra pour faire passer le tout.

Ce petit aven a enchanté tous les participants, facile d’accès, à deux pas de Bastia, concrétions, étroitures, à retenir pour des initiations.

JND

 

 

Jeudi 16 août 2012

Canyon.

Bucatoghju, San Nicolao.

 

Participants : Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude L., Véronique M., Noël R., Silvain Y.

 

Photos

 

En ces chaudes journées d’août, rien de tel qu’un petit canyon pour se rafraîchir les idées ! Ce matin là, le petit groupe se retrouve à 9h au rond-point de Ceppe avant de filer en direction de San Nicolao et du Bucatoghju.

Après avoir déposé une voiture à l’arrivée près du pont génois, l’équipe monte jusqu’à la cascade de l’Uccelluline. Malheureusement le soleil n’est pas au rendez-vous, masqué par quelques nuages qui restent accrochés sur les hauteurs de la Costa Verde. Qu’à cela ne tienne ! Le temps de s’équiper et de grimper au-dessus des premières cascades et il est temps de se jeter à l’eau.

Les deux premiers rappels se font sous les regards curieux (et le crépitement des flashs !) des touristes venus profiter du site. La suite de la descente est un peu plus calme. Et un peu plus sèche aussi, on aurait apprécié un petit peu plus d’eau. Les cascades suivantes sont l’occasion pour Marie et Silvain de s’initier à l’équipement de rappels. Rappels que tout le monde franchit sain et sauf : initiation réussie ! Au niveau du plan incliné qui précède Haut de pagela dernière cascade, le petit groupe guidé par Noël, ne résiste pas à l’envie de s’engouffrer dans la petite grotte qui contourne le plan incliné en rive gauche. Il ne reste ensuite plus qu’à descendre le dernier rappel et c’est l’arrivée, après environ 5h de descente.

L’équipe rejoint ensuite le pont génois où elle s’installe pour partager quelques victuailles avant de prendre la route du retour.

Silvain

 

 

Mardi 28 août 2012

Spéléo, repérages GPS et recueil iconographique

Monte Cecu 1, Tralonca et Cuticci 2 - Corte

 

Participants : Jean-Noël D., Véronique M.

 

TPST : 0h20

Photos Cuticci

Photos Cecu

 

Quand on se décide à reprendre la mise en forme des fiches topos, on s’aperçoit de quelques lacunes dans le recueil des infos. Lors de l’explo de la fracture de Monte Cecu, désobstruée en 2001 et jamais revisitée depuis (vu l’étroiture et la faible profondeur, seul JCL avait pu atteindre le fond…) ; on avait oublié de prendre des photos. Quant à Cuticci 2, également visitée en 2001, nous avions oublié le GPS et seules les coordonnées Lambert IV avaient été relevées.

De quoi occuper une après-midi de vacances. 14 h 30, direction Corte, la circulation est bien plus fluide, la Corse commence à se vider de ses vacanciers. Une heure plus tard on est sur le site de Cuticci, route de Castirla. Le site de la cavité est reconnu, mais l’endroit précis de l’entrée oublié, la dernière visite date de 2002. Vague colline pierreuse, on a du mal à imaginer qu’une cavité de 12 m de profondeur pour 39 m de développement, avec un puits de 5 m, se développe en dessous.

Les ronces sont un peu agressives, les chardons bien secs ne font pas de cadeaux aux mollets, le short n’est pas une bonne idée. On retrouve la clôture qu’il faut franchir et là un gros rocher avec un trou à sa base, encombré de ronces et de toiles d’araignées… on a du mal à reconnaître la belle entrée photographiée en 2002. Pour être sûr de ne pas s’être trompé, JN fait un peu de prospection aux alentours mais rien d’autre, c’est bien là. Un peu de nettoyage pour enlever ronces et araignées et on retrouve la belle entrée de Cuticci. Tout est propre pour pouvoir descendre de quelques mètres jusqu’à la première salle, remonter pierres et morceaux de bois qui encombraient le plan incliné, mais on n’ira pas plus loin, pas de casque ni de lumière et ensuite il y a le P5. Quelques photos, prise des coordonnées GPS et une fiche topo de plus.

Seconde visite, Monte Cecu. Reprendre la route de Castirla et quelques centaines de mètres plus loin, emprunter à droite la piste du relais de Monte Cecu. Il y a une barrière mais qui s’ouvre facilement. Le 4x4 est le bienvenu, car quelques ornières barrent la progression. Arrêt sur le dernier replat, là nous avions les coordonnées GPS, le trou est en principe à 70 m dans la pente. Franchissement de la clôture et descente dans la pente pierreuse au milieu deHaut de page gros blocs de calcaire, le GPS donne le trou à 2 m, mais rien de visible. On tourne un peu et on finit par tomber dessus, pas dedans on ne risque pas ! bien caché à l’aplomb d’un escarpement de 1 m. Prises de photos de l’entrée et du premier ressaut, pas question de s’enfiler plus loin…

Retour vers Bastia après un arrêt Pietra° au Carré d’As.

JND

 

 

Jeudi 30 août 2012

Spéléo, exploration : grottes de Perdonella et de Bruguglione, Venaco.

Canyon : Quarchetu et Verghellu, Venaco.

 

Participants : Jean-Noël D., Jean-Claude L., Véronique M., Noël R.

 

TPST : 0h30

Photos

 

Mettant en application le principe que deux activités valent mieux qu'une, direction la Forêt de Cervellu pour une séance de spéléo, suivie par une descente de canyon.

Un véhicule est laissé à la sortie du canyon. Nous partons pour l'exploration des grottes, certains torse nu et en maillot de bain !

La grotte de Perdonella est rapidement découverte. Elle est notée sur la carte IGN et Nono l'avait visitée quelques années auparavant. Elle s'ouvre à la faveur du foisonnement sous un monstrueux bloc rocheux, une trentaine de mètres au-dessus de la route. Beau porche d'entrée protégé par quelques ronces, puis une longue salle rectiligne de près de vingt mètres de long. Sur la gauche de la salle, une entrée secondaire plus petite débouche coté route. A droite, une sortie supérieure est accessible après deux ressauts un peu exposés que JC et Nono escaladent. Cette sortie est à une dizaine de mètres au-dessus du niveau d'entrée. Des restes d'appareillage attestent d'une utilisation de la cavité à des fins pastorales. Les dimensions de la cavité sont exceptionnelles pour une grotte se développant en zone granitique. Les coordonnées GPS sont relevées ainsi que quelques notes afin d'en faire un croquis d'exploration.

Direction la 2ème cavité, la grotte de Bruguglione, toujours en tenue légère. Le 2ème véhicule est laissé au point de départ du canyon. La « grotte » se situe une trentaine de mètres avant le pont sur la Quarchetu, et à environ vingt mètres au-dessus de la route. Il s'agit cette fois-ci d'un simple abri sous roche, lui aussi en partie appareillé. A coté, un passage sous des blocs de granit permet de passer d'un coté à l'autre de l'amas rocheux. Sur l'une des faces, d'étranges traitillés sont gravés rectilignement sur environ un mètre, œuvre d’un berger s’ennuyant ?

Le programme spéléo est maintenant terminé, rapide préparation et début de la descente du canyon de Quarchetu. Le 1er rappel d’une vingtaine de mètres est équipé d’une corde en fixe. Un petit filet d’eau nous accompagne jusqu’à la confluence avec le Verghellu. Maintenant l’eau est plus abondante et à une température agréable. Quelques sauts, toboggans et rappels plus loin et nous voici déjà à la vasque d’où part le chemin de retour. Celle-ci est reconnaissable à l’arbre encore vert couché en travers. Une petite épreuve d'équilibre est improvisée, c'est à celui qui le parcourra sur la plus grande distance possible ... sans tomber à l'eau. Le gagnant dépasse les premières feuilles vertes ! Ce petit canyon d’initiation estivale mériterait une amélioration de l’équipement, doublage d’amarrage des rappels existants et équipement de deux rappels supplémentaires. Une journée de perfectionnement canyon pourrait y être organisée.Haut de page

Retour à la route en une dizaine de minutes, navette et piquenique récupérateur.

En passant à Corte, nous rendons une petite visite amicale à Pascal K., ancien membre des topi et président de l’association U Sulleone. Avec Agnès D., secrétaire, ils tiennent le magasin d’Altipiani. Celui-ci est bien achalandé en matériel de montagne, c’est bon à savoir …

JCL

 

 

Dimanche 9 septembre 2012

Canyon, initiation.

Purcaraccia, Quenza.

 

Participants : Dominique D., Jean-Noël D., Mireille G., Jean-Claude L., Véronique M., Noël R.

+ groupe Jean + groupe Anto.

 

TPEC : 5h00

Photos

 

Après une longue période d'abstinence, c'est une nouvelle tentative canyonistique pour Dumè, c'est aussi le 1er vrai canyon pour Mireille.

Marche d'approche sans problème, le groupe Jean est aperçu depuis l'arbre mort dans les 1er toboggans. Le groupe Anto nous suit de près et entrera dans le canyon avant le 1er toboggan.

Nous commençons le canyon depuis le plan incliné afin de rappeler le fonctionnement du 8 et de donner quelques conseils pour la descente.

Quelques grosses goutes tombent déjà mais les nuages se dissipent rapidement. Les rappels et toboggans sont appréciés par les « débutants ». Le saut dans la vasque suspendue le sera lui aussi, mais une fois sorti de celle-ci !

Les gouttes recommencent à tomber au niveau du dernier rappel et le tonnerre se fait de plus en plus sonore. Nous arrivons aux derniers toboggans juste à temps mais certains préfèrent les shunter.

La pluie cesse durant le retour aux véhicules. MP et Isa, qui faisaient partie du 1er groupe, sont encore là et attendent Nono. Le pique-nique avec les 2 autres groupes est prévu au restaurant qui se trouve après le pont sur la Solenzara. Mais avant celui-ci, nous apercevons Anto et son groupe qui commencent déjà à manger en bord de route. Un certain quiproquo s'installe. Nono tentera de rattraper l'équipe Jean, mais ceux-ci sont partis plus loin vers la plaine. Nous resterons finalement avec Anto pour le pique-nique.

Nos initiés sont ravis de cette expérience et parlent déjà d'y regoûter ...

JCL

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Il y avait un peu de monde en ce dimanche 9 septembre dans le canyon de la Purcaraccia.

C'est répartis en 3 groupes que nous avons investi la Purcaraccia. Un premier groupe encadré par Jean et André, un second par Antoine et Jean-Philippe et le 3ème par Jean-Claude et Noël. C'est la descente de ce dernier groupe que je vais essayer de vous conter.

Donc en plus de Jean-Claude et Noël, Jean-Noël, Véronique, Mireille (membre du club et initiée ) et Dumé qui n'avait pas fait de canyon depuis 10 ans. Nous attaquons la marche d'approche vers 11 h 15, le couvert forestier nous offre une bonne protection contre le soleil. Après 45 minutes de marche, nous franchissons une première fois la Purcaraccia en passant de la rive gauche à la rive droite, puis quelques instants plus tard nous refranchissons dans l'autre sens. A partir de là nous sommes à découvert et la pente se redresse, il fait chaud et la sueur perle sur nos fronts. Tout en montant vers le départ nous commençons à voir de gros nuages bourgeonner sur les crêtes. Il est 12 h 15 quand nous atteignons le relais du départ. Nous commençons à nous préparer quand tout à coup ; 1, puis 2, puis 3 gouttes suivies par une petite averse viennent nous souhaiter la bienvenue. En quelques instants les petites gouttes se transforment en GROSSES gouttes qui viennent perturber notre habillement « mince s'il pleut les cordes vont se mouiller !! » s'écrie Jean-Claude pendant qu'il prépare le rappel. La température de l'eau n'est pas des plus chaude, mais quand faut y aller : faut y aller. Jean-Noël descend le premier pour assurer depuis le bas. Véro le suit et Dumé arrive ensuite. Mireille, pour qui c'est le premier canyon, descend en parallèle avec Noël. Jean-Claude déséquipera. La pluie s'est arrêtée, et jusque là tout va bien. Nous traversons 2 vasques pour atteindre un premier toboggan très sympa. Un second toboggan ne présentant pas de difficulté particulière, mais un peu plus long et donc un peu plus impressionnant fait hésiter Mireille et fait augmenter le niveau d’adrénaline de Dumé, mais réconfortés par la présence des 2 encadrants ils vont y aller et se faire plaisir. Nous rejoignons un groupe encadré par un pro qui nous laisse gentiment passer devant lui. Un toboggan quasi vertical nous amène au départ de la cascade de 40 m, dont le niveau de l'eau n'est pas au plus bas. La descente se fait en partie dans la zone arrosée, la force de l'eau nous oblige à bien plaquer les pieds contre la paroi. L'arrivée du rappel se fait dans une vasque un petit peu bouillonnante. Une glissade et une vasque plus tard nous atteignons la partie la plus resserrée du canyon. Celle-ci d'une longueur d'environ 15/20m n'est pas très profonde, mais très étroite. Elle débouche sur ce que Jean-Claude appelle « la plus belle vasque de la Purcaraccia ». Une magnifique marmite circulaire nous ouvre les bras, mais... il faut sauter pour la mériter. Au choix soit 1,50 m soit 3 à 4 m. Jean-Noël, Noël et Jean-Claude vont prendre la 2ème option. Véro sans hésiter saute la première, Dumé demande une assistance psychologiphysique avant de se lancer, Mireille se laissera glisser. Cet obstacle franchi, nous refaisons une suite (triptyque) de toboggan, vasque, plan incliné pour atteindre le haut de la dernière cascade. Il fait encore moyennement beau, mais au loin l'orage gronde et le ciel s'obscurcit très rapidement. Nous faisons quelques photos (merci aux photographes de passage) pour immortaliser l'instant. Cette cascade peut-être équipée soit en RG soit En RD. Jean-Claude s'attelle à équiper RG, car la descente se fait avec un relais dans une petite vasque suspendue. Jean-Noël descend le premier pour assurer Mireille qui a pris un peu plus de confiance pour descendre tout seule. La pluie nous a rejoint et des grosses gouttes viennent s'éclater sur les dalles et la surface de la vasque en pied de cascade. Dumé, Véro et Noël vont descendre à leur tour. Jean-Claude déséquipera comme d'hab. Il pleut et il tonne de bon cœur. Il ne reste que 2 vasques et le toboggan de la mort four finir la descente. Mireille et Dumé vont récupérer le sentier après la dernière cascade. JC, Vero, Noël et JN continuent la suite de la descente. Nous nous retrouvons tous au départ du sentier de retour. Celui-ci se fera sous la pluie quasiment jusqu'à la voiture ou uneHaut de page accalmie nous permet d'enfiler des affaires sèches. JC, Mireille, Véro, JN et Dumé retrouvent le groupe d'Antoine au lieu-dit « les rondins » ; Isabelle, Marie Pierre qui avaient attendu Noël retrouveront le groupe de Jean et André un peu plus loin.

Ce fut une très belle journée d’initiation. Il est vrai qu'un peu plus de soleil n'aurait pas fait de mal. De très bons souvenirs, de très bonnes sensations, et un peu d'appréhension pour Mireille et Dumé.

Dumé

 

 

Vendredi 14 septembre 2012

Canyon : Quarchetu et Verghellu, Venaco.

 

Participants : Isabelle L., Noël R., Marie-Pierre R.


Comme d’habitude, le rendez-vous est donné au local. Après le café nous partons en direction de la forêt de Cervello. Noël en profite pour indiquer l’emplacement des grottes situées au-dessus de la route.

La voiture est laissée au départ du Quercetto, nous nous équipons, et c’est parti.

D’emblée, Noël observe que le débit de l’eau est plus important que celui remarqué 15 jours auparavant. La corde amarrée en permanence en haut de la première cascade ne s’y trouve plus, heureusement nous avions prévu une longueur équivalente. Le reste de la progression se déroule sans difficulté, les filles en profitent pour s’entrainer à l’équipement des rappels. Haut de page
Nous sautons dans la dernière vasque, puis tentons le challenge qui consiste à remonter sur le tronc de l’aulne oblique, le plus haut possible sans tomber à l’eau.

De retour sur l’asphalte, Isabelle et Noël remonterons à pied jusqu’au point de départ pour récupérer la voiture, pendant que Marie-Pierre préparera le casse-croute.

Nono

 

 

Dimanche 23 septembre 2012

Spéléo, exploration, topographie.

Grotta Gudrone, I Topi Pinnuti.

 

Participants

ITP : Jean-Claude D., Jean-Noël D., Jean-Claude L., Jean R., Noël R.

Club Martel de Nice : Albert D.

 

TPST : 5h00

Photos

 

Quel programme ! La spéléo corse se réveille, merci Jeannot de secouer nos vieux os, surtout que les tiens ont quelques années de plus que les nôtres… Il y a quelques semaines, notre ami Jean, accompagné d’Albert avait réussi à retrouver la grotte de Gudrone citée dans le RÉMY et dont l’entrée, qui n’avait jamais été localisée, se trouverait proche de I Topi Pinnuti que nous connaissions bien. Les détails de cette redécouverte ont été relatés dans un compte rendu en date du 19 octobre 2011. Pour résumer, ils avaient pu visiter la grotte jusqu’en bas de deux ressauts, bloqués par une sévère étroiture et découvrir une diaclase menant à un réseau où la jonction à la voix était possible…

Donc nous avions prévu le gros matos de désob’, perfo, crayons… RDV au local à 8 h 30, café, etc. presque 9 h et Noël manque à l’appel ! Pourtant le jeudi il était motivé. Coup de téléphone, il s’était rendormi ! JCL, JCD, Albert et Jean vont filer à Sorio, tandis que JN passera prendre notre président pour lui éviter de venir au local. Le réveil sera un peu long, un peu de papotages avec les voisins, un arrêt pour récupérer une table en bois dans une poubelle… quand on arrive à Sorio, il n’y a plus que Jean au bord de la route.

― « Où sont-ils passés ? »

― Jean : « Dans la grotte ! »

Pour Noël et moi, cela signifie qu’ils sont entrés dans I Topi Pinnuti que JCD ne connaît pas. On va donc attendre qu’ils en ressortent. Pour s’occuper on file voir 30 m plus loin sur la gauche le départ d’une grotte repérée antérieurement dont l’entrée est à moitié obstruée par un gros bloc, derrière il y a une belle verticale. En nettoyant un peu, Nono s’aperçoit que le bloc peut basculer et que la verticale pourrait se désescalader. On raboute des sangles et une vieille corde et on fixe le tout au Disco° et traction ! Le gros bloc bascule et la cavité est ouverte. Une désescalade de 5 m, une fracture rectiligne de 1 m de large et – 8 m en son point le plus bas. Fin 10 m plus loin côté falaise, mais côté route, une étroiture triangulaire laisse apercevoir une suite en contrebas, on reviendra. Retour au soleil, nos explorateurs ne sont toujours pas sortis. Noël ne connaissant pas la grotte ITP, JN va lui faire la visite. Nos appels restent sans réponse, personne dans la première fracture, la Chambre des Chauves-souris , retour à l’entrée, on emprunte la fracture étroite jusqu’au Vestibule, puis visite de la partie gauche, les Cavernes Jumelées, la Poche puis la Trappe et le Boyau en S, toujours personne… La cavité est très sèche, certains passages un peu étroits et inconfortables et en certains endroits, il ne ferait pas d’être pris d’une quinte de toux ! Retour au Vestibule et visite totale de la branche droite jusqu’à la Fosse, il faut se rendre à l’évidence, ils ne sont pas là, on n’a pas pu se croiser…

Retour à nouveau au soleil et l’on entend la voix de JCD qui nous interpelle, « Bande de nazes, il y a presque deux heures que l’on vous attend ! », ou quelque chose dans ce style ! En fait, dès l’arrivée, Albert avait emmené les deux JC jusqu’à l’entrée de Gudrone, sans en informer Jean. Celui-ci avait donc cru que l’équipe avait disparu dans ITP. Direction Gudrone à la suite de JCD, par une belle sente empierrée qui part une centaine de mètres à gauche avant l’entrée de ITP et qui nous mène 50 m au-dessus de la route. On laisse à gauche le sentier qui mène à une bergerie et on oblique à droite, en se faufilant sous un grillage et l’entrée de Gudrone est là, une embrasure de porte en briques sous un surplomb de la falaise. Nous sommes alors accueillis par les reproches véhéments de notre président de région, qui nous prend un peu pour des « demeurés » pour être allés visiter ITP avant de se précipiter vers Gudrone. La logique est pour lui, même si les paroles sont un tant soit peu exagérées. Ils ont eu le temps de franchir les fameuses étroitures sans la moindre désob’ et de faire deux fois la visite de la cavité et ils n’ont aucune envie d’y retourner. Et de reprendre illico le chemin de la descente ! Heureusement Albert se dévoue pour nous montrer le chemin. On a un sacré boulot devant nous, JCL nous a parlé d’une cinquantaine de points de topo à prévoir.

Albert ouvre la marche, suivi de Noël au laser et clino et JN à la boussole et au crayon. Jean ferme la marche. Une fois la porte franchie, on progresse dans une fracture longue de 10 m pour 1 m de large et 5 m de haut. À mi-hauteur, un faux-plafond en briquettes est conservé sur la moitié de la fracture. Bifurcation à droite en pente légèrement déclive et une seconde porte ― dont il ne reste que l’embrasure en briques ―, donne accès à une grande salle de 12 m de long par 7 m de large et 1,80 m de hauteur sous plafond. Nous sommes dans l’ancienne fromagerie. Des murets en pierre délimitent des zones planes. Au fond à gauche le sol remonte vers un conduit d’une dizaine de mètres obstrué par une trémie instable. Au fond à droite une troisième porte donne accès à une petite salle au plafond maçonné et au sol un orifice triangulaire donne sur un ressaut vertical de 2 m. Fin de la visite du Pr RÉMY en 1948, il était face à « un puits profond de 5 m environ, qui n’a pas été visité. »

En bas de ce ressaut, gisait un tronc taillé d’encoches, qui devait servir d’échelle pour la descente. On lui redonne sa fonction d’origine et dans la foulée le ressaut est dénommé Ressaut du Tronc Taillé (RTT !). Une autre petite salle et un nouvel orifice d’1,80x1 m qui donne accès à un ressaut de 2 m et on prend pied dans une dernière salle d’où part un boyau horizontal, le fameux boyau des étroitures. Au sol, une dalle en schiste qui devait servir à obturer la bouche d’accès, ce sera le Ressaut de l’Opercule. Concentré sur les mesures, on a à peine eu le temps de voir Albert disparaître dans la première étroiture. Il faut y aller, Noël sent bien que cela frotte mais un sursaut d’énergie et il est passé, derrière il y en a une autre mais finalement moins sévère. Jean ne veut même pas essayer et JN est bien obligé de tenter de suivre, on ne va pas arrêter la topo au milieu même si on pourrait la reprendre par l’autre accès. Engagement, c’est serré, on dégonfle bien le thorax et hop c’est un garçon ! finalement il y a eu pire. Et la seconde est en effet plus facile.

Derrière cela devient un peu labyrinthique. Les dimensions restent modestes, à peine 1 m de large et 50 cm de haut, de la terre et des blocs. La suite est à droite où Albert nous attend en haut du dernier ressaut qui donne accès la Salle du fond, mais Noël repère droit devant lui, un espace entre les blocs. Quelques dizaines de minutes plus tard et de nombreux ahanements on arrive à déplacer deux blocs et à se faufiler dans un boyau remontant et surprise on aperçoit derrière nous la lumière d’Albert, une strate horizontale communique avec le haut du ressaut. Le boyau redescend ensuite pour se terminer en trémie.

Retour vers le ressaut de la dernière salle. Une désescalade d’un peu plus de 2 m, un peu exposé à la descente et une salle en longueur d’une quinzaine de mètres et 2 m de large, fin sur trémie remontante. Au point bas, un boyau descend sur 4 m et se termine en trémie, on est au plus profond de la cavité à -20 m.

Remontée du ressaut plus facile que la descente. Boyau quasi vertical poussiéreux et caillouteux, fermez les yeux ! et on se regroupe dans une salle de 5 m de large. Un boyau descendant donne dans une fracture horizontale obturée par une trémie instable qui semble continuer derrière… Un boyau remontant de 4 m se terminant sur une nouvelle trémie et finalement la suite est derrière nous, une dernière fracture qui mène vers la sortie. D’ailleurs la voix de Jean nous soutient dans ces derniers mètres, il a fait le tour pour nous accueillir. Une fracture de 50 cm de large au sol remontant à 40° et en pente déclive vers la sortie, on voit le jour et le ciel au-dessus. Pour sortir un linteau en pierre à 60 cm du sol oblige à une dernière contorsion. Cette fracture devait peut-être servir d’enclos ? On est à environ 22 m à droite de l’entrée, 9 m plus bas. Au total une belle sortie topo, 43 points de visée, un dénivelé de 23 m (+3/-20) et 131 m de développement.

Les estomacs crient famine, il est plus de 15 h. Retour à ITP par une descente un peu acrobatique dans les chênes verts, Jean n’aime pas franchir les clôtures. Bien que l’on croie entendre les premiers bouchons sauter, il faut terminer la topo de la fracture ouverte ce matin. JN dresse seul une rapide topo, suivi de Nono et Albert qui décide de se faufiler dans l’étroiture triangulaire menant sous la route. Malgré son absence congénitale de fessiers, c’est vraiment très étroit et en baïonnette, impossible de faire passer la taille. La sortie se fera au forceps, tiré par les bras vigoureux de ses deux compagnons d’explo.

Presque 16 h, le temps de se changer et de rejoindre l’équipe du matin, nos 2 JC, qui ont installé le barbecue sous le pont de Briacale. On les retrouve dans un état d’euphorie bien avancé, tenant des propos des plus incohérents, où il est question de bicyclette, d’élu local, de nymphette en petite tenue, de foufoune… on découvre rapidement la cause de ce désordre psychique, deux bouteilles gisent à terre près du barbecue (et pourtant ... ndlr :-), ils ont bien occupé leur temps !

Agapes habituelles, grillades, et quelques bouteilles plus tard, c’est l’heure de reprendre le chemin du local.

JND

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Pendant que les "demeurés" font la topo de Gudrone, les 2 excités visitent la grotte I Topi Pinnuti que JCD ne connaissait pas. Ils commencent par la salle du trésor, puis par le réseau qui passe sous la route. Celui-ci est toujours aussi chaotique, pas de concrétionnement, les blocs rocheux sont plus ou moins coincés et non soudés entre eux, les passages sous certains blocs ne sont pas très rassurant. Le seul intérêt de cette cavité est sa proximité avec la route et son nom ...

Visite rapide de la cavité dégagée par l'autre équipe puis préparation du pique-nique. Après une prospection des lieux, c'est le pont de Briacale qui est choisi. Ramassage du bois en contrebas de la route sous un grand abri sous roche qui sert, comme souvent, d'abri de berger.

Rencontre et discussion avec la fameuse vététiste-naïade. Etant du coin, elle est questionnée surHaut de page d'éventuelles autres cavités. Mais, même après un appel à son frère, pas de nouvelles grottes.

Le barbecue est construit avec quelques blocs rocheux remontés de la rivière. La 1ère bouteille est ouverte, toujours pas de nouvelle de l'autre équipe. Le feu est allumé. 1ère grillade, 2ème grillade, 2ème bouteille ... les voilà enfin, les hostilités continuent ...

JCL

 

 

Dimanche 30 septembre 2012

Spéléo, découverte du monde souterrain.

Grotte de Carpinetto, Lano.

 

Participants

Encadrants ITP : Valérie D., Jean-Claude D., Jean-Noël D., Véronique M., Noël R.
Perfectionnement ITP : Marie G., Silvain Y.
Initié(e)s : 15 ! dont 5 enfants ; Angèle B., Gilles C., Elie C., Lila C., Joëlle G., Gwenaël G., Sarah M., Antoine M., Isabelle M., Lou-Anne M., Frédéric M., Francesca P., Jean-François V., Noël V., V.-P. Matheo.
Club Martel de Nice : Albert D.

TPST : 3h00

Photos


Retour à Lano, la Fête du Sport nous a apporté de nombreuses demandes de découverte du monde souterrain, c’est entre autres l’objectif recherché. Moins d’enfants que l’an passé, mais quelques montagnards seniors désirant sortir des sentiers battus de la randonnée.

Rendez-vous successifs à partir de 8 h 30 au local, puis chez Multari puis au Point chaud du Golo à Casamozza et finalement au pont du Golo sur la route de San Lorenzo. La caravane s’élance vers Lano pour un regroupement au départ de la piste. Légère inquiétude en arrivant en haut de la piste, le portail est-il cadenassé ? Il est fermé mais pas de cadenas, ouf ! De retour aux véhicules, Noël nous confiera qu’il avait réussi à joindre le maire la veille et qu’il n’y avait aucun souci avec le cadenas.

On aura deux 4x4 pour 22 personnes, on chargera tout le matos et finalement les véhicules partiront quasiment à vide car la majorité des initiés préfèrera la rando pédestre. Le beau temps est de la partie. Au bout de la piste, on se met de suite au travail. Il y a 19 casques à préparer, 14 électriques et 5 acétos. À peine 20 mn et les éclaireurs de la troupe arrivent. Chargement des dudules en eau et carbure, les enfants sont toujours surpris de voir le carbure brûler (quand il n’y aura plus que des LED, ce côté merveilleux de la spéléo va disparaître). Certains parents semblent un peu plus anxieux ; briefing de Noël à propos du matériel, en-cas pour les plus affamés car on ne sortira pas avant 15 h, on choisit de revenir pique-niquer aux voitures et direction la grotte. La rivière est complètement à sec.

Entrée sous terre vers 12 h 15. Le cadenas de la grille d’entrée n’offrira pas de résistance. Francesca éprouvera une grosse poussée d’angoisse au passage de la grille, au point de faire demi-tour. Noël calmement la prendra en main, laissera passer toute la palanquée et tranquillement, petits genoux par petits genoux réussira à l’amener jusqu’au premier ressaut.

Valérie équipe la vire main courante, Noël shunte le passage un peu étroit pour Francesca et on se regroupe dans la grande salle pour les explications de Noël sur la formation des spéléothèmes. Explications poursuivies ensuite dans la petite salle blanche des gours, où les enfants boivent ses paroles avec délectation. Pendant ce temps, JN prend en mains Silvain, Marie et Véronique pour accélérer la visite car nos deux jeunes ont un impératif aérien à 19 h. Albert part en solitaire vers la galerie concrétionnée. Direction le laminoir, passage du « ravin » au-dessus du lac, il y a assez d’eau pour un plouf de Véronique, les deux jambes jusqu’aux genoux. Traversée du laminoir sans soucis mais Véronique ne perdra pas de vue les talons de Marie et Silvain sera juste derrière. Ensuite descente jusqu’au lit de la rivière à gauche avant la première étroiture, il est totalement à sec !

On part ensuite pour la visite classique de la galerie concrétionnée ― où l’on retrouve Albert ―, du lac suspendu et de la conduite forcée terminale, qui en fait correspond au contact entre calcaire et serpentinites, Silvain a bien vu les différences de roches. Peu d’eau dans la grotte, environ 60 cm dans le lac suspendu. Retour en haut de la remontée sur corde à nœud, où on assiste à l’arrivée bruyante des vingt visiteurs. Regroupement général, visite du lac par petits groupes et photos. Francesca semble plus à l’aise. Quelques-uns ont même bien franchi le laminoir et les deux étroitures n’ont pas bloqué la progression.

Une certaine lassitude semble être perçue chez la majorité des initiés, est-ce la faim ? il est plus de 14 h. Pas de volontaires pour descendre la corde et aller voir la conduite forcée. La décision du retour est prise à la quasi-unanimité. Pendant que les initiés progressent vers la sortie, JN emmène Silvain et Marie dans l’étroiture qui mène à la Salle de la Stalagmite Rhomboédrique, Véronique attend dans la galerie concrétionnée, Frédéric ― un initié ― passe l’étroiture mais l’étroitesse des passages suivants lui fera un peu peur, il choisira de repli vers la galerie. Un coup d’œil sur le lit de la rivière qui coulait dans cette salle lors des violents orages de 2011, mais tout est sec, les galets sont cependant bien propres. Quelques observations géologiques de miroir de faille sur des blocs détachés.
Retour vers l’entrée, Silvain déséquipe la vire, JN ferme le cadenas et sortie vers 15 h 15. Tout le monde est déjà en route vers les voitures. Le temps est toujours clément. À peine arrivés aux 4x4, que les salades, les sandwiches, les empenadas, les terrines sont sortis et entamés avec délectation, ils ont tous les crocs. Et les bouchons commencent à sauter bien sûr ! Pour les grillades c’est un peu plus compliqué, vu que la grille est restée au club… JCD arrivera à trouver une pierre plate. L’ambiance bat son plein, les estomacs commencent à être rassasiés, on arrive au fromage et les premières gouttes de pluie sont là. Chacun prend son imper et optimistes on poursuit nos agapes mais en quelques minutes, ce sont des grosses gouttes et bientôt de véritables averses. Regroupement du matos en vitesse dans les 4x4 et en quelques minutes, le campement se vide. Les deux 4x4 ne suffisent pas à ramener tout le monde, JN fera un second tour pour récupérer les retardataires. Il pleut autant au parking, séparation rapide sous l’averse ; pour ceux qui peuvent, direction le local de Montesoro. La pluie cessera à l’arrivée sur Bastia.

Regroupement au local pour nettoyer et ranger le matos, finir les patates à l’ail de JCD oubliées dans la précipitation du piquenique ― arrosées d’un bon bourgogne ―, et partager les délicieux gâteaux qui avaient été sauvés de la pluie.Haut de page

Tout le monde est heureux de cette journée, bien sûr les enfants mais aussi les parents qui ont un peu vaincu leurs appréhensions. Pour certains, ce ne sera qu’une expérience unique qui restera dans leur mémoire mais d’autres ont exprimé leur hâte de se retrouver en falaise dans une semaine.

Photos de Noël VENTURINI, à visualiser sur son site de randonnée :
http://nono2b.skyrock.com/

JND

 

 

Samedi 6 et dimanche 7 Octobre 2012

Initiation spéléo.

Falaise du Tipone, Barbaggio.

Gouffre Cast 1, Oletta.
 

Participants


Samedi, Falaise du Tipone.

ITP : Antoine B., Marie G., Pierre L., Isabelle L., Aurélien P., Noël R.

Initiés : Eric G., Gwénaël G., Fréderic M., Jeannot V., Noël V.

 

Dimanche, Cast 1.

ITP : Jean-Claude D., Noël R.

GCC : Jean-Yves C.

Initiés : Gwénaël G., Jeannot V.
 

Photos

Comme d’habitude, le rendez-vous est donné au local pour le traditionnel café, puis nous nous mettons en route pour la falaise du Tipone (Gros rocher). Sur place, tandis que Grand Pierre avec ses incontestables talents de pédagogue se lance dans l’explication du baudrier, et des différents matériels, Antoine et Noël équipent les voies.

Tous se lancent, la matinée se déroule tranquillement, puis, vers 13 heures nous partageons le repas. Un grimpeur, qui s’entrainait à nos côté depuis le milieu de la matinée se joint à nous.

L’après midi, nous reprenons nos montées et descentes tranquillement, quand tout à coup des appels à l’aide ponctués de cris se font entendre. Jeannot s’est emberlificoté dans les cordes ! Antoine le rejoint très vite et le tire de ce mauvais pas. Jeannot s’est fait une belle frayeur ! Cette première journée se termine, nous rentrons au local.
Dimanche matin, seuls Jeannot et Gwénaël sont là ; Eric et Noël V., avaient déjà prévu autre chose. Frédéric préfère se reposer et déclare forfait. Jean-Claude D. est là. Nous nous mettons en route pour Oletta. L’Aliso franchit, nous retrouvons le C 15 de Jean-Yves stationné près des ruines. Ce dernier nous rejoint et nous explique qu’il a passé une partie de la nuit sur place pour observer les chauves-souris. Noël se lance dans l’équipement de la cavité, suivi par Gwénaël et Jeannot, lui-même suivi par Jean-Claude et Jean-Yves. Arrivé en haut du dernier puits Noël est alerté par des cris et des appels ; Jeannot, s’est de nouveau emberlificoté dans la corde au niveau du premier fractionnement, il se plaint de douleurs aux côtes. Noël retourne à la base du puits, le conseille d’en bas et
Haut de page Jean-Claude depuis le haut. Nous prenons la sage décision d’arrêter là son exploration, il remontera à la surface encadré par JC. Les 3 autres continuent vers le fond et irons jusque dans la salle des marches pour revoir les bouteilles de vin qui dorment là depuis quelques années. La remontée se passe sans problème.

Un encouragement particulier est adressé à Gwénaël (12 ans) qui se débrouille comme un chef.

La journée se termine nous rentrons à Bastia.

 

 

Samedi 13 et dimanche 14 Octobre 2012

Sortie cohésion.

Région du Niolu, refuge de Tighjettu.


Participants

ITP : Antoine B., Jean Claude D., Dumè D., Valérie D., Isabelle L., Noël R., Marie-Pierre R.

Invités : Martine C.

 

Photos


Cohésion : Le dictionnaire nous en donne la définition suivante : « Fait d’unir, de réunir, d’agglomérer des éléments, des idées ».


Le CD du club a décidé d’organiser une sortie différente de celles que nous avons l’habitude de pratiquer tout au long de l’année. Prévu depuis le mois d’Août dernier, ce week-end était destiné à réunir le maximum de personnes. L’objectif général étant de rassembler l’ensemble des adhérents afin de renforcer la cohésion du groupe. Tout le monde avait bien compris l’esprit qui animait les membres du bureau lors de l’organisation de ces deux journées qui semblaient profitables à l’ensemble de notre association. Alors ; bien évidemment, comme toujours, quelques-uns d’entre nous n’ont pas pu participer à ces deux journées pour diverses raisons… Mais le constat est désolant, malgré de multiples relances, discutions et rappels, seules 8 personnes sur 44 (effectif du club cette année), se sont senties concernées par ce week-end et se sont mobilisées pour partager ce moment.

Ce désintéressement quasi général a généré des désagréments sur l’organisation de ces deux jours. Il a fallu modifier le programme prévu et réorienter le week-end. Il n’était plus question de mettre en place une course d’orientation pour 8 personnes, ça n’avait plus de sens. Le projet de soirée au gîte ou au camping, abandonné aussi. Nous nous sommes concertés, (les 8 participants) et avons décidé de consacrer le samedi à une initiation à l’escalade et le dimanche à la randonnée, avec une nuitée en refuge.

Samedi matin, un topo guide des voies d’escalade en mains, Isabelle, Marie Pierre, Martine et Noël partent pour le Niolu. La météo est incertaine, sur la frange littorale il tombe des trombes d’eau, mais dès que nous sommes à Ponte Novu la route est sèche et le soleil brille. Arrivés à proximité du barrage hydraulique de Calacuccia, nous commençons par casser la croûte, puis nous nous dirigeons au pied des voies. Pour Martine c’est une découverte, après de nombreuses hésitations et quelques figures acrobatiques inévitables elle progresse tout doucement. Vers 14 heures, Dumè nous rejoint. Une heure après, nous plions bagage pour rejoindre le village de Calasima.

Les véhicules sont laissés sur la piste à proximité de la stèle, puis, les sacs sur le dos, nous partons pour le refuge de Tighjettu. La montée ne présente pas de difficulté et avant la tombée de la nuit nous franchissons le seuil du refuge. Une vingtaine de personnes se trouvent là ! Hommes, femmes et enfants occupent les tables et les chambres. Nous reconnaissons pratiquement tout le monde, beaucoup sont membres de l’association Aquaviva, d’autres sont des anciens d’ITP, il y a même un ancien président ! Un nouveau poêle à bois installé récemment réchauffe toute l’assemblée, l’ambiance est chaleureuse, tout doucement, nous attaquons un délicieux punch. Vers 21 heures, arrivent Valérie, Antoine et Jean-Claude ; ils sont montés de nuit et ont parcouru le chemin à la lueur des lampes frontales. Le punch n’y survivra pas ! Enfin nous passons à table, les lactaires délicieux cueillis lors de la montée accompagneront la panzetta grillée sur le poêle. Les pâtes et les tripettes seront avalées avec appétit …. Quelques gorgées de myrte plus loin, il est maintenant temps, de rejoindre nos couches. Nos délires, ponctués par les sonorités bruyantes d’une douteuse fanfare composée d’instruments à vent, (trompette, clairon, ou hélicon), ainsi que nos éclats de rire vont fortement contrarier l’endormissement d’un couple de randonneurs allemands installés là. Ils doivent se lever tôt demain matin pour parcourir le GR 20.

Le couple est parti, quand à notre tour nous posons le pied sur le plancher. Petit déjeuner, rangement et nettoyage du refuge, puis, sac à dos, nous partons en direction des bergeries de Ballone. Martine n’est pas certaine de pouvoir suivre la totalité de la randonnée prévue. Dumè l’accompagnera jusqu’en bas de la piste tandis que les 6 autres poursuivent sur le GR 20 pour réaliser une boucle, et revenir à la stèle érigée en mémoire d’un accident de Canadair. Plus loin, nous quittons le GR pour nous rendre sur le petit lac qui se trouve au pied de la Paglia Orba. Pause et séance photos sur place, puis nous rebroussons chemin, le GR est de nouveau récupéré, nous cheminons vers le sud. Beaucoup plus tard nous ferons une pause afin de nous restaurer. Nous abandonnerons une nouvelle fois le GR, pour nous diriger vers les bergeries en ruine de Prugnoli. Sur place, nous en profitons pour expliquer la lecture d’une carte et son orientation à l’aide d’une boussole (échelle, distances, relief...). Nous allons mettre en application les connaissances acquises, Valérie et Jean Claude nous indiquerons le chemin jusqu’aux bergeries de Valle Longue en respectant l’azimut établi. Nos guides ont été performants, ils nous ont conduit aisément sur les bergeries de Valle Longue.

Sur la porte d’entrée un bout de papier griffonné nous indique le passage de Dumè et Martine quelques temps auparavant. Ils ont fait l’aller-retour entre le point d’arrivée et la bergerie. Ils ne nous ont pas attendus, nous les retrouverons plus tard au pied de la stèle. Sur le chemin du retour nous en profitons pour cueillir les premiers lactaires délicieux de la saison.

Voilà ; le week-end cohésion prend fin, nous avons passé un agréable moment tous ensemble. Dommage, encore une fois qu’un bon nombre d’entre nous n’aient pas pu ou pas voulu participer à ce moment d’unité.Haut de page C’est décevant, attristant et décourageant. Nous sommes bien obligés de nous interroger devant ce manque d’enthousiasme évident.

D’autres associations y arrivent bien, elles !

Nono

 

 

Samedi 20 octobre 2012

Spéléo, entraînement.

Falaise "A Tozza" - Patrimonio.

 

Participants : Marie G., Jean-Claude L., Silvain Y.

 

Photos

 

Le temps est très couvert sur Bastia, qu'en sera-t-il sur Patrimonio ? Le plus simple c'est d'y aller pour voir !

Chargement du matos, petit café et c'est parti. Le ciel est dégagé sur la plaine du Nebbio mais le vent souffle. Chargés comme des bourricots, nous arrivons sur le sommet de la falaise, accueillis par un vent ... très fort. Qu'à cela ne tienne, le vent souffle du sud-est et la température est agréablement douce.

Marie et Silvain se chargent d'équiper une voie chacun. Quelques rappels sur l'enkitage des cordes, sur les nœuds, surtout ceux en bout de corde, et sur les règles d'équipement. Heureusement le vent est bien moins intense lorsque nous sommes en falaise pendus sur les cordes. Les voies sont tranquillement équipées et chacun remonte en inversant le parcours.

Déjà midi, il est temps de passer aux agapes ! Nous cherchons un coin à l'abri du vent ; derrière l'olivier il en reste suffisamment pour attiser le feu tout en étant supportable. Pâté, pancetta grillée et fromage sont au menu, accompagnés d'un petit vin du Béarn. Et pour finir, de délicieuses madeleines concoctées par Marie.

L'après-midi est consacrée à des exercices plus techniques. Marie et Silvain ne connaissaient pas le passage de nœud plein vide, et bien c'est chose faite maintenant ! Les conversions sur corde seront également révisées. Nous allons alors un peu plus loin et passons au dégagement d'équipier. Le rôle de la 1ère victime est joué par Marie, elle sera secourue par JC qui expliquera les différentes étapes de la technique du balancier sur pédale crowlée. Silvain viendra ensuite au secours de JC en utilisant la même technique. Le blessé sera déposé sain et sauf au bout d'un certain temps ... Tout ça sous les yeux ahuris de quelques grimpeurs allemands, ceux-ci viennent de Bavella et font une petite étape à Tozza avant de prendre le bateau pour Savone.

Marie et Silvain déséquipent leur voie respective (chacun sa m....;-).Haut de page

Cette falaise mérite encore quelques journées pour ajouter des voies spéléo et pour améliorer certaines voies existantes.

Retour sur Bastia, après avoir franchi un brouillard à couper au couteau de part et d'autre du col de Teghime. Véro et JN nous rejoignent au local et revivent la journée avec nous en visualisant les photos et vidéos.

JCL

 

 

Dimanche 21 octobre 2012

Spéléo, première, topo, rééquipement.

Grotte de A Leccia Torta, Castiglione.

 

Participants

ITP : Jean-Noël D., Véronica M., Noël R.

Initié : Eric G.

GCC : Jean-Yves C.

Club Martel de Nice : Albert D.

 

TPST : 5h00

Photos

 

Deux ans après nous arrivons enfin à mettre au programme la visite des grottes de Castiglione, village situé au pied des aiguilles de Popolasca. Rappelons que lors de cette dernière visite du 9 mai 2010, nous n’avions pu terminer la topo, bloqués par une méchante étroiture, élargie depuis par Albert lors d’une visite récente en compagnie de Jean, et réaliser la topo de la fameuse grotte de la cave à vin, dite du Pressoir, redécouverte après plus de trente ans de recherche… Donc programme très ambitieux. Deux jours avant, le maire, M. BERTINI, avait pu être joint au téléphone et nous avions carte blanche pour la visite des deux cavités, la plus sensible étant celle qui s’ouvre dans la cave de la maison (certes abandonnée).

RDV au local pour 8 h 30, JN est un peu en retard et quand il arrive, Éric, notre initié du jour, et Albert sont déjà en place, les canyonistes, plus matinaux que les spéléos, leur ont ouvert la porte. Le matériel était préparé depuis la veille mais le perfo manque à l’appel, d’autres en ont eu sûrement besoin, on prendra les deux trousses à spit. Noël arrive peu de temps après, café et on attend JCD, qui ne viendra pas et ne répondra pas à nos appels, la soirée a été longue ?

Départ vers 9 h 30, Véronique s’est jointe à nous. Une heure après nous retrouvons Jean-Yves sur le parking de Castiglione. Discussion avec quelques habitants occupés aux tâches de jardinage, la grotte fait toujours un peu peur… La topo provisoire permet de les rassurer un peu. On rencontre également l’adjointe au maire qui nous confirme qu’ils nous attendront pour le café après l’explo.

Équipement, Albert ouvre le sentier pour atteindre l’entrée, heureusement qu’ils sont venus avec Jean, il y a quelques semaines, car le roncier avait repris sa place naturelle et l’entrée était bien cachée. JN part en éclaireur suivi de Véronique puis du reste de l’équipe. Le froid saisit dès l’entrée dans la galerie, il fait environ 12°C. Il est décidé de rééquiper le P7 après l’étroiture. JY fait fi de ces précautions et le voilà parti en désescalade dans le P7, c’est praticable, la roche est saine, mais un peu chaud…

Albert poursuit l’explo de la galerie annexe avant l’étroiture, Nono et JN se concertent pour déterminer le meilleur équipement de ce P7. On opte pour un AN suivi d’une MC de 2 m avec un fractio puis un mickey, mais la paroi de droite n’est pas très saine. Les deux tamponnoirs entrent alors en action. Une fois le mickey posé, Éric plantera son premier spit, celui de la MC, pas mal pour une première sortie sous terre.

JN se lance dans le vide, ça tient… Croisement avec JY qui revient de sa visite dans la zone supérieure de la diaclase, pas de chiros observés. Il remontera, toujours en libre. Passage de l’étroiture du boyau qu’Albert a bien élargie et poursuite seul de la topo en attendant Nono et Éric. Fin du boyau, on débouche sur une zone plane qui revient vers la diaclase, on est en vue du P7. Le plafond est toujours très haut. Un plan incliné équipé d’une corde, apparemment posé par JY, il y a plus de vingt ans mais ses souvenirs sont nébuleux. Elle semble en bon état et a supporté le passage récent de JY. Nono part en tête avec le Laser, JN à la boussole et au crayon et Éric ferme la marche. Véronique n’a pas voulu franchir l’étroiture, une grippette en phase de convalescence, et est restée avec Albert, qui poursuit ses explos des galeries annexes.

En haut de la diaclase, on est à 20 m du fond, cela s’élargit par un décrochement latéral incliné de plusieurs mètres. On peut progresser en bord de diaclase, la corde rassure un peu, mais le sol est recouvert d’un enduit gras et glissant, la zone est très humide. Et le concrétionnement est à foison. Stalagmites, gours au sol, le plafond est entièrement concrétionné, stalactites, fistuleuses, et la paroi de droite remontant en plan incliné présente de magnifiques spéléothèmes. On n’imaginait pas cela en bas…

En bout de corniche, une petite escalade un peu chaude à droite, toujours ce sol gras, mais on n’arrive pas à voir si il y a une suite. Redescente sur la corniche, Nono s’enfile au milieu des concrétions et cela continue derrière. Éric se décide à redescendre par le boyau, il se débrouillera très bien tout seul. Poursuite de la topo, on revient au-dessus du P7 dans une zone plate toujours très concrétionnée et sur la droite un élargissement d’au moins 7-8 m donne dans une petite salle avec des coulées ferrugineuses (ce ne sont pas des effluents humains), la Salle de la Rouille. Revenant sur nos pas on trouve une descente dans une sorte de méandre qui amène par une désescalade au-dessus de la MC avant le P7. Désescalade en surplomb un peu chaude qu’il faudrait équiper. La topo passe à 140 m (contre 60) et le dénivelé à -12/+9. Belle traversée, un peu dans le style Salle de la Chèvre de Cast.1.
On retrouve Éric et Albert. Vu l’heure, il est 15 h, le maire va nous attendre, JN ressort et là c’est la chaleur qui saisit. Remontée au parking où JY rentre de la visite de grotte du Pressoir qu’il a été visité seul, avec quelques difficultés pour passer son large thorax à la sortie… Il confirme que le maire et l’adjointe nous attendent à la mairie pour le café. Ne voyant pas l’équipe remonter JN part les chercher, Éric fait le relais, mais ils sont en train d’élargir l’étroiture avant le P7, il ne faut pas leur laisser une massette dans les mains.

JN, JY, Véronique et Éric partent donc retrouver l’équipe municipale au cœur du village. Café, canistrelli maison, l’accueil est chaleureux. On remet au maire des topos grands formats des grottes A Leccia Torta (provisoire…) et A Sapara qui est également sur la commune. Un autre adjoint vient participer à notre petite assemblée et Nono et Albert arrivent enfin. On passera une bonne heure à discuter. Véronique nous rappelle que certains besoins physiologiques doivent être respectés, il est 16 h et il faut penser à manger. On quitte l’équipe municipale en promettant de se revoir dès que possible, très intéressant de nouer des contacts aussi fructueux, surtout quand les grottes s’ouvrent au cœur du village.

Mais avant de se sustenter, il faut retourner à la grotte, récupérer le matos topo laissé en bas du P7 et déséquiper. JY doit retourner sur Corte, Eric s’est déséquipé, JN foncera donc chercher la mallette topo et le déséquipement sera fait en commun avec Nono et Albert. Il est trop tard pour la grotte du Pressoir, il est presque 17 h, c’est enfin l’heure des agapes, on opte pour le parking près de Sapara. Cela permet à Éric de jeter un coup d’œil à cette belle cavité, on reviendra. C’est le moment du feu, mais sans grille, oubliée, et sans pierres plates, les saucisses ne cuiront pas et finiront dans le ventre du renard. Mais on ne mourra pas de faim pour autant, il y a même andouilles de Vire et Guéméné au menu. La nuit commence à tomber, on se replie sur Bastia pour ranger le matos.Haut de page

Journée pleine de surprises, de la première, des concrétions superbes et des projets d’équipement. Il faut revenir bientôt, surtout qu’on a pas eu le temps de prendre des photos et de faire la topo de la grotte du Pressoir.

À suivre…

JND

 

 

Dimanche 28 octobre 2012

Spéléo, première, topo, rééquipement.

Grotte de A Leccia Torta, Castiglione.

 

Participants

ITP : Jean-Noël D., Jean-Claude D., Jean-Claude L., Véronica M., Noël R.

Club Martel de Nice : Albert D.

 

TPST : 4h00

Photos

 

Suite de l'épisode précédent où il a été question d'équipement, lire le compte-rendu du 21 octobre dernier.

Départ de Bastia sous le soleil et une température de 12°, arrivée à Castiglione sous un soleil palot, des nuages bas et une température de 3° ! Il commence même à neigeoter !

Suite aux fortes rafales de vents de la nuit précédente, le village est en panne d'électricité et les habitant se regroupent peu à peu près du boulodrome. Nous discutons un bon moment avec eux des grottes environnantes, nous les rassurons également sur leur sort car nous avons vu un véhicule EDF plus bas dans la vallée, signe que l'entreprise s'occupe de leur cas.

L'habillage se fait fait sous un petit vent frisquet et nous nous dirigeons rapidement vers la cavité. La température y est plus agréable bien qu'un fort courant d'air traverse le passage étroit qui relit la galerie d'entrée avec le réseau principal. Albert, équipé d'un burin et d'une massette s'attaque déjà à l'agrandissement de ce passage.

JCD se charge de l'équipement du 1er puits, le mickey est peaufiné plusieurs fois et la corde nous amène impeccablement en bas du puits.

Répartition des équipes :

- Nono se charge d'équiper le puits qui remonte après l'étroiture et qui rejoint le bout de la vire concrétionnée,

- Albert continue la désobstruction d'une faille qui s'ouvre au milieu de la grande galerie,

- Les 2 JC, qui ne connaissent pas le nouveau réseau, suivent JN et Véro avec pour objectif d'équiper la vire concrétionnée, afin d'en protéger les fragiles stalactites.

Pendant qu'Albert burine, on entend résonner dans la cavité « Où sont les cordes ? », « J'ai le perfo mais pas les mèches ! », « Et les spits, ils sont où ? ». Après transfert de matériel, JCL finit d'installer la vire en utilisant uniquement des AN et faux AN, non sans avoir sauvagement sacrifié 4 ou 5 petites stalactites ! Pendant ce temps, Albert fait tranquillement parler le burin, JN prend des mesures topographiques complémentaires et Nono fait dans l'original en équipant son puits depuis le bas.

Une fois celui-ci équipé, Véro, JN et JCD le descendent, pendant que Nono et JCL font quelques mètres de première au dessus de la vire, après que Nono ait escaladé une pente bien glissante. Une diaclase verticale impénétrable continue encore sur une dizaine de mètres et pourrait jonctionner avec la surface car un bout de papier alu y est découvert.

Pendant ce temps, Albert ... a besoin d'un coup de main de JCD pour sortir de son étroite faille ! Il faudra y retourner en utilisant d'autres moyens de désobstruction et pour topographier cette nouvelle galerie.

Il commence à faire bien faim, tout le monde sort et découvre avec surprise que la neige tombe à gros flocons.Haut de page Le paysage est déjà tout blanc ! La neige commence à tenir sur la route, il fait 0°, un repli vers la vallée est décidé.

L'espoir de manger dans la grotte de Sapara s'évanouit car il y neige également, et c'est finalement au local, bien au chaud, que nous mangerons tranquillement.

JCL

 

 

Samedi 3 novembre 2012

Spéléo, visite

Grotte Claire ― Méjannes-le-Clap (Gard) ―


Participants

ITP : Jean-Noël D., Véronique M.

Comité technique de la CoMed

3 membres du Spéléo Club du Mont-Blanc


TPST : 2h00

Topo Grotte Claire


Dans le cadre des Rencontres médicales de la Commission Médicale de la FFS, qui se tenaient cette année du jeudi 1er au samedi 3 novembre à Méjannes–le-Clap dans le Gard, la visite de cette classique était au programme.

La grotte Claire se situe à 6 km du centre sportif de Méjannes où se déroulaient ces rencontres. Le rendez-vous est fixé à 8 h 30. C’est une cavité très classique fréquentée en particulier par de nombreux groupes en découverte et initiation. Un réseau d’environ 350 m, avec un dénivelé de -35/+30 m présentant une entrée naturelle en porche surplombant la Cèze et une entrée « artificielle » dite de l’Arva, qui s’ouvre sur le plateau à la côte +30. Au total 200 mètres de développement pour la traversée.

Outre les sept médecins restant de la CoMed (Yves et Natacha n’ont pu se joindre à nous) et les trois paramédicaux, trois savoyards ont rejoint le groupe (Charlot, le compagnon d’exploration de Patrick et leurs conjointes respectives) ainsi que Véronique. Une bonne piste en terre mène à quelques minutes de l’entrée de la grotte. On traverse une chasse en cours, mais les postes aux gilets fluo ne sont pas à l’entrée du sentier.

Séquence habillage, le temps s’est radouci, il fait environ 16°C. Le top départ est donné vers 9 h 30 et c’est une palanquée de 14 personnes qui se dirige vers l’entrée de l’Arva1. Cette entrée « artificielle » a été ouverte après repérage à l’Arva au point haut de la cavité, dans une coupole qui correspondait vraisemblablement avec une ancienne entrée naturelle qui s’était colmatée depuis. Le boyau de 50 cm de large est obturé par des branchages et des planches. Quelques mètres plus bas, un ressaut et on prend pied dans une salle où pendent de nombreuses racines recouvertes de stalactites, on croirait voir des excentriques. On est 5 m en dessous de la surface.

Plus bas, regroupement au pied d’un massif très concrétionné balisé, au pied duquel on observe des ossements calcifiés de bouquetin, cornes, vertèbres et os des membres sont bien visibles. Il a dû arriver ici quand la connexion avec le plateau existait.

Ensuite descente d’un petit P7 plein pot. Le parcours est bien équipé. Tout passage un peu exposé est sécurisé par une corde. Quelques étroitures sympathiques dont une un peu aquatique. Voilà la grande salle et sa Méduse. Séquence photos avec flash. Puis remontée de plusieurs mètres au milieu de superbes concrétions. Nous arrivons à la première tyrolienne2, qui permet d’éviter la descente dans un soutirage de 3-4 m de profondeur. Puis la seconde afin d’éviter un soutirage de 7 m, la pente est plus inclinée3 et l’arrivée dans les concrétions un peu plus violente… Il fallait mieux mettre la grande longe pour être confort à la sortie.

Un dernier passage bas et c’est la lumière du porche. On retrouve un membre du SSF qui initie son bambin de 18 mois à la balade souterraine, la relève ! on en a bien besoin…

Séquence photo de groupe sous le porche et on a un peu oublié d’aller voir les polis d’ours. En effet on est dans une zone habitée au Néolithique avec nombreux tessons de poteries qui jonchent le sol et occupée antérieurement par des ours qui ont laissé de très beaux polis d’ours sur les parois.

Pour plus d’explications sur la formation de cette cavité, lire l’article de Jean-Yves BIGOT, rédigé en juillet 2012 :

« La fracturation verticale influence le sens des circulations a priori ouest-est, c'est-à-dire du bassin d'Alès vers la plaine du Rhône, mais aussi le profil en long de l'itinéraire que nous empruntons. En effet, lorsque nous descendons un puits, nous devons remonter d'autant pour rejoindre le niveau initial et trouver la suite. Parfois pour éviter les puits qui jalonnent l'itinéraire, on a mis en place des tyroliennes très ludiques qui permettent de franchir l'obstacle sans difficulté.

En fait, le profil longitudinal de la grotte est globalement horizontal, mais il est constellé de trous (soutirages) qui défoncent le sol de la grotte.

Tout cela est une vision humaine qui s'explique par le mode de creusement de la grotte et ses nombreux soutirages. Les soutirages résultent de la répétition des phases de creusement à différents niveaux le long de la fracture verticale. Au début, un conduit se met en place le long de la fracture ouest-est. Ce conduit est horizontal, car il relie une partie amont de la rivière aérienne (probablement la Cèze) à une partie aval par un raccourci souterrain (recoupement souterrain de méandre aérien). Le niveau de la rivière aérienne est celui du creusement du conduit souterrain initial (phase 1).

Ensuite, le niveau de la rivière s'élève par alluvionnement (phase 2) dû, par exemple, à une remontée du niveau de base général à aval (élévation du niveau des mers et des océans).

Un nouveau conduit horizontal se met en place le long de la fracture verticale, mais à quelques mètres au-dessus de l'ancien conduit auquel il est relié par de nombreux vides puisqu'il existe une filiation entre les deux conduits (supérieur et inférieur). En effet, le conduit inférieur est petit à petit colmaté par les particules d'argile en suspension dans l'eau, tandis que le conduit supérieur s'élargit.

Le niveau de la rivière aérienne baisse à nouveau (phase 3). Les conduits sont décolmatés, tandis que le conduit du haut est totalement abandonné et en partie colmaté par le concrétionnement.

L'eau évacue les sédiments déposés dans la grotte grâce aux circulations actives situées plus bas (phase 3). Les trous occasionnés par les soutirages des sédiments sont la cause de nos problèmes de progression dans la grotte. La grotte a une histoire relativement longue, elle a continué de fonctionner (à différents niveaux) pendant les nombreuses variations du niveau de la rivière aérienne. Le volume pénétrable de la grotte Claire est donc le résultat de différents creusements, à différentes périodes et à différents niveaux tous reliés entre eux par le plan de faille verticale de direction ouest-est.

La partie préhistorique de la grotte n'est détectable qu'à la sortie de la traversée. De nombreux tessons de poteries jonchent le sol et attestent une occupation de la grotte Claire au Néolithique.

Mais la grotte a été occupée antérieurement par des ours qui ont laissé de très beaux polis d'ours sur les parois. La répétition des frottements des ours sur la roche pendant des milliers d'années a fini par polir les surfaces situées à la même hauteur ; ces polis soulignent d'ailleurs l'ancien sol de la grotte.

On en trouve sur tout le pourtour de la salle, car les ours suivaient les parois pour se repérer dans la cavité. Mais alors, pourquoi suivaient-ils les parois dans la salle d'entrée très bien éclairée de la grotte Claire ? Il faut sans doute imaginer un éboulis qui obstruait partiellement la grotte. Et puis, il s'agit d'une période plus ancienne ; une portion de la grotte a pu être érodée par le recul du versant, car les ours ont occupé la grotte avant les hommes préhistoriques. Bizarrement, aucune griffade d'ours n'a été relevée, il s'agit peut-être d'une race d'ours qui ne griffait pas les parois. A priori, il ne s'agirait pas de l'ours des cavernes qui a l'habitude lacérer les parois avec ses griffes. »

Jean-Yves BIGOT, juillet 2012

En bas coule la Cèze, remontée sur le plateau pour retrouver le sentier de l’Arva et des voitures. Sortie à 11 h 30. C’est la cohue sur le parking, le stage du SSF est là pour préparer son exercice et un groupe de spéléos s’apprêtent également à faire la traversée. On a bien fait de venir ce matin.

Retour au Centre sportif pour le déjeuner.

En début d’après-midi, Patrick nous présente un diaporama sur l’exploration de leur -850 en Haute-Savoie, le Gouffre de la Muraille de Chine, gigantesque !

Pour rêver un peu, retrouvez quelques récits d’explos sur la toile 4 5 6 7 8 9 10 11 12

14 h 30, c’est l’heure de prendre congé, il faut regagner Piolenc et se préparer à reprendre la route de Toulon pour embarquer le soir. La mer sera tranquille, le ferry débarquera à l’heure, le dimanche matin à Bastia.

JND

1 http://www.youtube.com/watch?v=fR_lvc3tzbk&feature=em-share_video_user

2 http://youtu.be/9nWkLj4yJRU

3 http://www.youtube.com/watch?v=3aC-6LkcqE8&feature=youtube_gdata

4 http://www.sgcaf.fr/?p=733

5 http://scmb.cds74.org/page.php?no=527

6 http://scmb.cds74.org/page.php?no=498

7 http://scmb.cds74.org/page.php?no=467

8 http://scmb.cds74.org/page.php?no=457Haut de page

9 http://scmb.cds74.org/page.php?no=525

10 http://scmb.cds74.org/page.php?no=493

11 http://clan.des.tritons.free.fr/publications/gazettes/GazetteTritons_62.pdf

12 http://clan.des.tritons.free.fr/publications/gazettes/gazette_tritons_55.pdf

 

 

Samedi 10 novembre 2012

Spéléo, Exploration.

Buga di a Cutina, Ghisoni.

 

Participants

ITP : Jean-Noël D., Jean-Claude L., Isabelle L., Véronique M., Noël R., Marie-Pierre R.

« Initié » et ex-topi : David M.

Invitée : Joselyne.

 

TPST : 2h45

 

Prévu pour le grand pont de la Toussaint, la sortie Ghisoni a dû être reportée d’une semaine pour cause de départ sur le continent de deux membres des bosons, pour stage et réunion. Le projet a failli capoter le jeudi car la météo s’annonçait pourrie, mais il était difficile de reporter plus loin dans la saison, il y a tant de sorties aux programmes… On a pris le risque et on ne l’a pas regretté.

Le programme était chargé : fin de l’équipement et topo du nouveau réseau du P51, équipement du puits d’entrée pour la visite du Réseau des Bosons et peut-être le fond à -117, et la désobstruction de Ghisoni 4. On a vu grand… trop grand !

Finalement on sera sept topis, dont trois bosons, trois topinettes, un ancien topi David ― qui revient après un congé parental ― et une invitée de dernière minute Jocelyne pour un petit séjour en altitude.

Rendez-vous 8 h 30 au local, presque tout le monde est à l’heure… sauf ? Le matos est rapidement entassé dans le Def et le Disco. JC part devant récupérer David et le reste du groupe attend ? ?... Départ avec trois bons quarts d’heure de retard. Regroupement sur le parking d’Aleria pour le café. On assistera à une dispersion du groupe un peu surprenante, certains au café, d’autres au Leclerc, d’autres ont disparu… Finalement une bonne demi-heure de perdue.

Malgré quelques gouttes sur Moriani, la météo semble plus clémente sur le Fium’orbo, des nuages sur les sommets mais avec quelques trouées de ciel bleu. Nouveau regroupement au départ de la piste où Jocelyne laissera sa voiture et on s’entasse dans les deux 4x4. La grimpette prendra un certain temps car les lactaires pullulent sur le bord de la piste. JC confiera les rênes du Def à David pour se lancer dans la cueillette, et derrière l’équipe du Disco en ramassera autant. Arrêt prolongé aux premières bergeries où la moisson de champignons se poursuit. Il est presque midi quand on atteindra le parking de la piste. On croise nos amis chasseurs de retour de battue, ils nous feront cadeau d’un superbe cuissot de sanglier, pour griller le week-end. La piste n’a pas trop souffert, une grosse branche brisée ne résiste pas aux efforts de David et de sa scie miracle.

Deux voyages seront nécessaires pour emmener tout le matos à la casetta. Celle-ci est en bon état, pas de dégradation. L’alimentation en eau est remise en service par Noël et JC, il a fallu encore réamorcer le siphon, mais l’eau est bien froide à cette époque. David nous prépare la mezzanine, JN réussit à faire partir le barbecue extérieur et la cheminée malgré l’humidité qui imprègne papier et bois, Véronique nous prépare une bonne salade, MP se lance dans la préparation des champignons et les premières bouteilles du week-end sont vite débouchées.

Le temps est vraiment clément et il est agréable de manger en terrasse, mais bon il faut se décider. JC, JN et Véronique sont partants pour le trou, David préfère récupérer un peu et attendre demain, Nono veut se lancer dans la reconstitution du stock de bois, Isabelle et MP se réservent pour demain. JC convainc Nono qu’il serait un appui nécessaire pour finir l’équipement du nouveau réseau, trois bosons seront bien nécessaires. Il finit par accepter, David s’occupera du bois.

Direction le parking pour s’équiper. Une première dans notre pratique spéléo, JC va servir de cobaye pour une étude sur le travail cardiaque lors d’une sortie spéléo. Ceci consiste dans le port d’une ceinture émettrice à la poitrine et d’une montre enregistreur au poignet, pendant que JN notera l’heure de chaque tâche sur un carnet. Objectif, calculer la charge cardiaque moyenne et les intensités des différentes phases de progression (descente, vire, équipement, remontée…). Un travail de relevés a été débuté au sein de la Commission Médicale de la FFS, cela devrait être intéressant sur un sujet peu analysé à ce jour.

Départ vers le trou vers 16 h 30, on arrivera avant la nuit. JC et JN équipent en double, JC file jusqu’au départ du P51 où il attendra le matos que doit apporter Nono. JN équipe pendant ce temps le puits d’entrée jusqu’en bas du Réseau des Bosons. Il est heureux de retrouver sa clé d’équipement que Silvain avait lâché en avril dernier lors du déséquipement du P30, elle marche toujours ! Derrière Nono peste comme un diable envers son kit et le perfo qui ne pensent qu’à s’entortiller autour de ses jambes. Cela effraiera un peu Véronique qui fera demi-tour à la bifurcation de corde au-dessus de la Lucarne, elle se réserve pour le lendemain.

JC installe la C40 pour l’équipement de la vire du nouveau réseau qui sera dénommé maintenant le Réseau Iroulegy (un bon vin du Pays Basque dégusté le midi), derrière il y a Nono et JN qui les rejoindra et attendra sagement au niveau du premier fractio du P51 ― la vire a l’air assez engagée, peu de prises pour les pieds ― et Nono peste encore. JC plante un second spit en bout de vire pour la descente de l’extrémité de la diaclase du P51 et vu l’heure, on réserve la suite pour demain, il faut revenir pour un spit plus bas et faire la topo. Début de la remontée à 19 h 30, on sera sous la lune à 20 h 05. Véronique est déjà sur la piste de retour, elle est sortie seule sans encombres.

Retour à la casetta où la cheminée crépite et rien de tel qu’un bon apéro pour reconstituer nos forces. Ce soir ce sera choucroute garnie, les agapes se termineront par les traditionnelles châtaignes grillées et quelques eaux de vie d’origine plus ou moins déterminée. David animera la soirée à la guitare accompagné de la voix de Jocelyne et de ses choristes, et des également traditionnelles tambourinades des bosons.

Il est plus de minuit, après avoir refait le monde de la spéléo et du canyon insulaire, on regagne la mezzanine. LaHaut de page nuit sera agrémentée de coups de tonnerre tout à fait naturels et qui n’auront rien à voir avec les bruits mélodieux des voies aériennes supérieures et d’autres issus de sorties inférieures, traditionnellement entendus en ces lieux. En tout cas le tonnerre et le bruit des averses sur les tôles ont tout couvert. Ce ne sera pas triste demain pour aller jusqu’au trou…

JND

 

 

Dimanche 11 novembre 2012

Spéléo, Exploration.

Buga di a Cutina, Ghisoni.

 

Participants

ITP : Jean-Noël D., Jean-Claude L., Isabelle L., Véronique M., Noël R., Marie-Pierre R.

« Initié » et ex-topi : David M.

Invitée : Joselyne.

 

Photos

TPST : 4h00

 

Vers 6 h, MP est déjà debout et alimentera la cheminée, mais les levés s’échelonnent jusqu’à plus de 8 h ! Le ciel est à nouveau clément, petit déjeuner en terrasse. On s’organise : JC et JN partent en premier pour l’équipement et la topo du Réseau Iroulegy et Noël encadrera le reste de l’équipe pour aller visiter le Réseau des Bosons.

Direction les voitures, on sera au bord du trou pour la descente vers 10 h 30. Aujourd’hui c’est JN qui sert de cobaye pour l’analyse du travail cardiaque. 40 mn plus tard on est sur la vire qui finalement n’est pas si terrible que cela. Les points topos sont peu nombreux, on est rapidement en bout de vire. Une C48, sur deux spits, un fractio 8 m plus bas, une dernière tirée de 13 m et JC rejoint la lucarne découverte en avril dernier. Il faut se déporter latéralement sur 2 m pour prendre pied dans la lucarne. Deux mètres loin, un anneau et c’est le Puits Iroulegy, une dernière longueur de 9 m. JN suspendu au dernier fractio entend au loin le bruit de la palanquée du puits d’entrée. Un peu d’anxiété car JC fait une remarque sur l’étroitesse du dernier puits. Finalement il se descendra facilement et se remontera de même, une soixantaine de centimètres de large au départ. Au fond un plan incliné et une nouvelle lucarne mais on s’arrêtera sur manque de corde, la C48 est trop courte… il manque 5 m, en fait le fond est à 3,50 m, on aurait pu mettre les longes bout à bout... On devine la suite, une salle semi-circulaire de 2 m de diamètre d’où part un boyau borgne horizontal de quelques mètres. JC la connaît, il avait pu descendre lors de l’explo d’avril. Malheureusement c’est la fin du Réseau Iroulegy.

La question est de savoir où nous sommes par rapport au fond du P51. JN débute sa remontée et s’arrêtera au fractio sous la vire, et JC récupérera la corde de la lucarne pour descendre droit, il arrivera à l’extrémité du P51 et avec 9 m de corde en rab’. A priori on est plus bas dans Iroulegy. Finalement la topo donnera -112.16 pour Iroulegy et -112.99 pour le fond du P51… Après réflexion, on décidera de retopographier tout A Buga en fil de fer, les mesures datant de 1995 et sans laser…

Remontée de JN jusqu’au Musée, en récupérant le perfo au passage, la vire est un peu plus physique car ascendante mais avec la poignée on s’en sort bien. Attente de JC qui déséquipera. Pendant ce temps, on entend Véronique et Isabelle qui remontent des Bosons et sont au niveau de la Lucarne.

JC file devant pendant que JN prend la suite du déséquipement. Mais il faut attendre Nono qui déséquipe depuis le fond des Bosons. Plutôt que de se geler à la Lucarne, humide et en courant d’air, JN décide de remonter jusqu’à la margelle, Nono déséquipera les deux cordes. Installé confortablement à la margelle, JN assistera au passage de David et MP, et une bonne demi-heure plus tard Nono arrive, toujours en train de pester, cette fois contre son pantin qu’il n’arrive pas à attacher. Début de la remontée du P30, on laissera les trois kits et le perfo amarrés aux cordes au niveau de la première margelle et à 14 h 25, on est dans les nuages…

Un dernier effort collectif pour remonter les kits (un peu de logique JN ! Pourquoi deux kits et le perfo sur une corde et un kit sur l’autre ?...). Retour au parking et à la casetta où, Jocelyne notre vestale a un peu failli à ses devoirs, elle n’a pas osé alimenter le foyer de peur de laisser des braises. Mais il repartira sans difficulté. Le ciel est couvert mais avec quelques trouées et la température toujours clémente, on décide donc de déjeuner dehors. Les restes ne manquent pas, la choucroute n’y survivra pas. On n’aura pas besoin d’entamer le sanglier, il continuera de ressuer dans son sac. Il finira en daube pour l’AG du CDS…

Une fois les agapes terminées, c’est la grande agitation du rangement et de la remise en ordre de la casetta,Haut de page notamment reconstitution des réserves de bois sec. JN fait un ultime inventaire. Penser surtout au nécessaire pour allumer les feux (carrés allume-feu, pétrole, allumettes…).

On réussira à rejoindre les 4x4 avant la nuit mais elle nous tombera dessus durant la descente. Retour tardif sur Bastia, le matos est « jeté » au local et chacun retrouve ses pénates. Fin du séjour vers 20 h.

JND

 

 

Samedi 17 novembre 2012

Spéléo, visite, initiation, désobstruction.

Cast 1, Oletta.

 

Participants : Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude L., Isabelle L., Marjorie M., Véronique M., Frédéric M., Noël R., Marie-Pierre R., Silvain Y.

 

TPST : 6h00

Photos

 

Rendez-vous 8h30 au local, le matériel est prêt depuis jeudi, juste le café à préparer et on devrait vite partir. Une bonne surprise, Marjorie est de retour dans une forme radieuse. Elle a casé la petite Emy dans les bras de son papa et de ses grandes sœurs. Véro et JN nous rejoindront plus tard directement sur place. Des aléas électriques de voitures et de réveil, ainsi qu'une inscription au club de dernière minute, font qu'il est pas loin de 10h00 quand nous partons pour Oletta !

Répartis dans le Def et la Mégane nous arrivons au gué de l'Aliso, où la 4x2 est abandonnée.
Le matos est chargé dans le 4x4, il embarque également les 8 spéléos. Le dernier rapaillon s'est transformé en pierrier, les pneus n'accrochent plus et les 5 passagers arrière sont obligés de descendre.

Rassemblement général devant le pylône, chacun s'équipe tranquillement. Quelques rappels techniques sont nécessaires pour Fred dont c'est la première expérience de spéléologie verticale souterraine.
Deux équipes se forment, Isa équipe le puits d'entrée et le réseau de la chèvre. Elle est suivie par Marie, Silvain, Fred et JC. MP équipe le grand réseau, suivie par Nono et Marjo.

Visite classique du réseau de la chèvre par l'équipe « Isa ». Un peu d'appréhension de la part de Fred pour descendre le « grand » rappel, mais finalement il passe le fractio plein vide comme un chef. Pendant ce temps, Véro et JN arrivent et JC a commencé la désob pour entamer une éventuelle jonction avec Cast 3. Ce qui ferait du complexe Cast 1-Cast 3 le plus grand réseau de Corse avec un développement de plus de 800 m pour un dénivelé supérieur à 40 m ! Mais les 3 forages effectués ne sont pas utilisées car la roche comporte de nombreuses poches de vides et/ou de terre, ce qui rendrait les tirs infructueux. JC et Silvain continuent avec les outils traditionnels, massette et burin, puis abandonnent par lassitude et par la faim et la soif qui commencent à se faire sentir.

Isa est partie rejoindre l'équipe « MP », qui est encore dans l'équipement du grand réseau par le P9. Les autres retournent en surface pour ramasser le bois et préparer les grillades.

Pendant ce temps, JN part équiper la 2ème entrée de la cavité, ce qui permettra d'en faire la traversée.

Les braises sont prêtes, tartes aux poireaux et aux herbes, figatelli, terrines se succèdent. La 2ème équipe arrive au moment du Rustique à la braise et celui-ci est vite englouti. Un délicieux crumble aux pommes préparé par Marie termine les ripailles.

C'est le ventre bien plein que Véro, Marie, Silvain, Fred, JN et JC retournent sous terre par le puits secondaire précédemment équipé par JN. Descente par le P17, avec une belle vue d’ensemble sur la galerie des escargots. Plateau aux escargots, salle des marches avec une petite visite à la cave, puis remontée par le P9, le P13, et le P7 de sortie. Marie ferme la marche et se charge du déséquipement du grand réseau, tandis que Silvain prend de l’avance et déséquipe le réseau de la chèvre.Haut de page

Pendant ce temps, Isa déséquipe l'entrée secondaire et avec Marjo, MP et Nono, ils redescendent dans la salle du veau pour attendre au chaud le retour de la 2ème équipe.

La nuit est tombée depuis un bon moment quand tout le monde rejoint la surface, et il est déjà 20h00 quand nous repartons vers le local où le matos est rapidement « jeté ».

JCL

 

 

Dimanche 25 novembre 2012

Spéléo interclubs, exploration, topographie.

Grottes de Trulana, Corte.

 

Participants

ITP : Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude L., Véronique M.

GCC : Grégory B., Jean-Yves C.

 

TPST : 4h00

Photos

 

Un petit air rétro règne en cette belle journée ensoleillée d'automne.

Les grottes de Trulana figurent discrètement dans les archives du club depuis des années, mais leur timidité a fait qu'elles n'ont guère attiré l'attention des anciens du club. Il aura fallu la recherche et la redécouverte de Trulana 1 par Jean-Yves en 2011 pour mettre l'eau à la bouche des topi, et pour qu'elles soient mises au programme du club fin 2012 (faut pas être pressé !).

Les 4 topi et les 2 GCC se retrouvent donc sur le parking du bar de la Plage à Corte, mais celui-ci est bizarrement fermé. Le café sera finalement pris à côté des bureaux de l'ONF.

Direction le parking situé près de la chapelle San Pancrazio où les véhicules sont laissés. Nous essayons d'abord de suivre les indications des vieilles topos en notre possession et nous prenons la piste qui se poursuit vers le nord. Au bout de quelques centaines de mètres ce n'est manifestement pas la bonne direction et c'est en obliquant vers le sud à travers champs et maquis que nous rejoignons peu à peu la rivière Trulana. Nous la remontons ensuite vers l'ouest. Celle-ci est à sec tout d'abord, elle surgit ensuite des rochers pendant quelques dizaines de mètres avant de disparaître à nouveau. Après une petite heure de marche nous voilà devant Trulana 1. Pendant que les topi se préparent pour la topo, JY et Greg sont déjà en quête des chauves-souris. Une dizaine de petits et grands rhinos seront comptabilisés.

C'est loin d'être un trou à rats, le porche d'entrée est suivi par une grande galerie qui se divise en deux branches permettant toutes les deux d'atteindre une première salle, après un ressaut de quelques mètres. Une corde est installée sur un AN afin de facilité ce passage, mais elle n'est pas indispensable. Deux spits rouillés peu fréquentables sont aussi en place. Une galerie en forme de trou de serrure continue (dénotant ainsi le caractère karstique de la cavité), elle permet d'atteindre le fond de la grotte. De là, un puits remontant est exploré par Greg, mais celui-ci queute au bout d'une dizaine de mètres (le puits, pas Greg). Une galerie mène également vers un autre puits remontant qui débouche à l'extérieur par une entrée secondaire.

Pendant que les topi finissent la topo, les GCC partent à la recherche de Trulana 2. Elle est découverte 200 m plus haut et celle-ci s'ouvre directement dans le lit de la rivière, heureusement à sec. JY et Greg équipent un beau puits de 8 m en installant une corde sur un arbre qui passait par là. Un ressaut de 2 m et un petit plan incliné permettent d'atteindre ensuite ce qui semblait être le fond, pour les anciens. Mais la grande surprise du jour attend maintenant les explorateurs. Un passage bas peu engageant s'ouvre vers l'aval de la rivière, c'est en fait un beau laminoir d'environ 50 cm de haut et 4 m de long, lequel débouche dans une grande galerie. C'est un véritable canyon souterrain, celui-ci est découpé par l'eau dans un calcaire lité de strates claires et foncées. Pour agrémenter l'ambiance les strates ont un pendage vertical. Des débris végétaux collés jusqu'en haut des parois attestent d'une impressionnante mise en charge épisodique du réseau. Au bout de quelques dizaines de mètres, et après quelques ressauts, la galerie se termine sur un siphon de graviers et cailloux. Prévoir une pelle et deux seaux pour la prochaine visite ...

Un plan incliné et terreux d'une dizaine de mètres mène côté nord vers une galerie suspendue. Là aussi des débris végétaux indiquent un ennoiement complet du réseau lors des crues.

Les GCC sont déjà dehors lorsque les topi arrivent au bord du trou. Une bouteille est ouverte mais pas le temps de pique-niquer, les journées sont courtes en cette période. JY et Greg entament la descente vers Corte.

Juste le temps d'engloutir un sandwich et c'est parti pour la topo. Là encore les topi ne sont pas déçus par l'ampleur relative et la beauté de cette cavité. Dès la topo terminée les topi descendent rapidement vers les véhicules en zigzagant dans le maquis, ils y arrivent juste avant la nuit.

Bilan positif pour cette journée rétro avec plus de 200 m de réseaux topographiés et une belle première réalisée. Les 2 cavités sont différentes par la nature de la roche, dolomies du Trias pour Trulana 1, calcaire du Lias pour Trulana 2. La première présente une morphologie typiquement karstique, la deuxième est le seul gouffre-perte de Corse. Une nouvelle visite est indispensable pour tenter une désob du siphon terminal pierreux de Trulana 2 et pour prospecter dans le secteur.Haut de page

Liens géologiques :

Alpesgeo2003

Les chemins de pierres - Corse - CRDP (PDF - 7,4 Mo)

JCL

 

 

Mardi 4 décembre 2012

TUC, travaux d'utilité collective.

Local, Bastia.

 

Participants : Corine B., Jean-Noël D., Jean-Claude L., Isabelle L., Francis M., Véronique M., Frédéric M., Noël R.

 

Suite des travaux de rénovation du sol entamés la veille.

Démontage des plinthes, balayage, pose de la sous-couche et d'environ 6 m² de parquet.

Débuts difficiles et plusieurs fois recommencé en raison d'un alignement insatisfaisant des lames. Après quelques verres de myrte, la cause de ce tourment est découverte. Le parquet étant de récupération, les bords de celui-ci sont plus ou moins ébréchés, déformés ou cassés. Il faut bien veiller à enlever les morceaux cassés et à redresser les bords avant de clipser les lames.

Suite aux prochains épisodes ...

 

Vendredi 7 décembre 2012

TUC, travaux d'utilité collective.

Local, Bastia.

 

Participants : André B., Antoine B., Jean-Noël D., Jean-Claude L., Isabelle L., Francis M., Véronique M., Frédéric M., Noël R., Marie-Pierre R., Jean S.

 

Le rythme est pris, la cadence de pose s'est accélérée. Chaque lame est maintenant vérifiée avant l'enclipsage et il n'y a pratiquement plus de problème d'emboitement.

La partie biaisée du comptoir pose quelques problèmes de découpe et ralentit la pose. C'est pas grave, le bar est ouvert !

En fin de soirée, la pièce d'accueil est entièrement parquetisée.Haut de page

Mais il reste encore du boulot, la pose des plinthes, du tour du comptoir et des seuils de porte.

Plein d'entrain, il est même envisagé de continuer par les WC et pourquoi pas le bureau ...

On n'arrête plus les topi !

 

 

Dimanche 9 décembre 2012

Spéléo, désob’.

Gouffres Cast.1 et Cast.3, Oletta.

 

Participants : Jean-Noël D., Jean-Claude D., Isabelle L., Francis M., Véronique M., Noël R.

TPST : 2h00

Photos


Rendez-vous 8 h 30 au local… JN et Véronique sont à l’heure, pour une fois… Marie vient d’appeler, couchée tard elle ne sera pas des nôtres. On commence à préparer le matos ― groupe ou pas groupe ? Il faut être sûr d’avoir le burineur sinon ce sera huile de coude et boum ! 9 h… on se décide à appeler Nono qui est là dans 5 mn, retard traditionnel. JCD appelle pour savoir si la sortie est confirmée, il n’a pas de véhicule et il faudra passer le prendre. Puis Isa pointe son nez. Il ne reste plus qu’à attendre le président de la LISC, le nouveau. Il n’a pas encore de téléphone fixe ou mobile donc attendons, surtout que c’est lui qui a le burineur. On prévient JCD qui choisit de descendre à pied de sa montagne pour nous rejoindre au local, au lieu d’attendre dans le noir, il est en panne de courant ! 10 h, toujours personne, on se décide à aller chercher le président. Toujours sous le coup de jet lag, il est un peu hésitant à se joindre à nous mais un bon café plus tard, c’est-à-dire une heure après, il est des nôtres. Isabelle mettra à profit ce temps pour s’entraîner au pliage « express » de la tente Queshua… Mais Francis ne retrouve ni baudard ni casque, il faut qu’il repasse au local pour prendre du matos. Mais on a abandonné le projet du groupe et du burineur, il est trop tard.

Finalement direction St Flo, il est plus de 11 h. Pas mal comme record de retard ! Les deux lands se retrouveront sur le parking de Cast.1 à midi. Juste l’heure pour pique-niquer. Pour nous réconforter, un magnifique soleil radieux, douce température printanière. On revoit les projets. Isa sous les conseils de Francis va équiper le Réseau de la Chèvre. Véronique et JCD mettent le foyer en route. Nono prépare les castagna ramenées de Ghisoni pour Francis. 13 h début des agapes. Châtaignes grillées et Côtes-du-Rhône en apéro. Puis grillades, figatelli, etc.

14 h 15, on décide de faire deux équipes. JCD et JN prennent la direction du fond de la Salle de la Chèvre pour poursuivre la désob’ tandis que Nono, Isa et Francis partent vers Cast.3 pour réaliser la jonction sonore en haut du Balcon. Véronique jouera les vestales près du foyer. Pour tenter la jonction sonore, on décide de frapper le plus fort possible à 15 h. Les montres calées, c’est parti.

Descente vers la Chèvre, l’équipement nous surprendra un peu… une longue main-courante, un mickey en haut de puits, le premier fractio est shunté, on retrouve le fractio de la grosse stalagmite et un seul spit en haut du plein vide et la C20 s’arrête un mètre au-dessus du fond… normal.

14 h 45, on va taper pendant trois bons quarts d’heure, JN tenant la pointerolle et JCD jouant les as de la masse. On arrive à élargir un peu le passage bas, de quoi pouvoir glisser la tête et s’apercevoir qu’il y a bien une suite, partant à droite sous les blocs dans le sens de la diaclase, sous le balcon et cela souffle bien frais… il y a de l’espoir, mais il faut utiliser les crayons. Vers 15 h 30, on entend distinctement les coups sourds tapés par l’équipe de Cast.3. La jonction sonore déjà obtenue dans les années quatre-vingt-dix est confirmée. Après recoupage des infos, la zone de jonction éventuelle se situerait au-dessus du balcon de la grande diaclase de Cast.3, au niveau du croisement des failles, un à deux mètres en hauteur. On peut d’ailleurs noter à ce niveau un départ en fente horizontale qui pince rapidement, à suivre…

Les bras en peu endoloris, on remonte. Il est presque 16 h, le soleil se cache derrière la colline et à la sortie du P7 c’est le choc thermique, 15°C au-dessus du puits et 7-8°C juste à côté. Dix minutes après l’équipe de Cast.3 arrive, Nono est tout excité, il a trouvé un départ. Au retour, quasiment à mi-distance entre les deux cavités, il a remarqué un petit orifice de 5 cm de diamètre, qui soufflait très chaud et faisait trembler les herbes… deux-trois coups de darak après, c’est un trou de 20 cm de large. En 2 mn il est reparti avec masse et barre à mine suivi de JCD et JN. Le trou souffle bien chaud et les cailloux semblent tomber sur au moins… 5 m. Quelques coups de masse plus tard, l’entrée est un peu plus large mais il faut revenir avec pioche et crayons. Cast.19 est devant nous, onHaut de page est à peu près au niveau des salles concrétionnées de Cast.3. La prochaine fois, jonctions par le bas et par le haut ? ?

Il faut plier bagages car la nuit commence à nous envelopper et le froid nous pénétrer. Retour au local vers 18 h. Et un super projet pour dimanche prochain, le site de Castiglione réserve encore des surprises.

JND

 

 

Dimanche 16 décembre 2012

Spéléo interclubs, désobstruction, exploration, topographie.

Cast 19, Oletta.

 

Participants

ITP : Jean-Noël D., Jean-Claude D., Jean-Claude L., Véronique M., Noël R.

GCC : Jean-Yves C.

Club Martel de Nice : Albert D.

TPST : 3h00

Photos

Vidéo


Rendez-vous 8 h 30 au local… JN et Véronique sont à l’heure mais JCL et Albert les ont déjà devancés. On finit de préparer le matériel, un café et Nono arrive. Il est à peine 9 h que l’on quitte déjà le local, rien à voir avec la semaine passée. JCL récupèrera JCD au passage et le Disco emmène le reste de l’équipe. On a rendez-vous en principe avec Jean-Yves vers 10 h 30 en bas de la piste mais on y sera avant 10 h. On décide de ne pas attendre car l’impatience de Nono se fait sentir.

Le temps est magnifique, une vraie journée printanière. Débarquement du matériel et répartition des tâches. On commence par finir l’aménagement du nouveau barbecue, mise en place des barres, taille de l’olivier. Pendant ce temps JY nous a rejoint, montant à pied depuis la casetta de Castiglione. Puis direction l’orifice de Cast.19. JN et Véronique vont se lancer dans la création d’un sentier direct pour rejoindre Cast.1 à Cast.19, surtout afin de pouvoir effectuer des mesures de surface les plus précises possibles. Une bonne serpette et pas mal d’huile de coude après, c’est une vraie autoroute qui est ouverte en moins d’une heure. À part quelques oliviers sauvages et des calycotomes, la végétation n’est pas très dense. Puis relevés des distances, un peu difficile en plein jour et avec le soleil, on procèdera par tronçons de 4-5 m. Bilan, 44 m de Cast.1 et azimut 95°.

Pendant ce temps les 2 JC, Nono et Albert vont user de la binette et de la barre à mine et JY ira voir les chiros dans les Salles concrétionnées (quinze jours avant il y avait une colonie d’Euryales). Là aussi en moins d’une heure l’orifice est agrandi et on se retrouve tous autour de l’entrée pour assister à la descente en première de Nono. Juste le temps de mettre le casque, à peine encordé, il descendra en libre. C’est apparemment un peu chaud. Puis on ne l’entend plus… on ne résiste pas, c’est la ruée, JCL, JN, JCD, Albert et JY, en moins de 10 mn, tout le monde est au fond. Là Nono tempère un peu notre excitation, ça queute très vite ! En bas du P6, on prend pied sur un cône d’éboulis. La fracture comporte deux branches opposées, nord et sud. La branche nord descend sur environ 3 m, puis un pont rocheux que l’on peut franchir par-dessus ou par-dessous, sur la droite une belle coulée de calcite et une zone très concrétionnée, puis 2 m plus loin on est au bout de la progression, un entonnoir d’1 m de profondeur rempli de terre et de cailloux. La branche sud descend également sur environ 2 m puis remonte sur 3 m pour se terminer sur une zone de concrétions. JCL se lance dans la désob’ de l’entonnoir terminal mais s’aperçoit vite que l’on tombe sur un comblement terreux très dense.

On décide alors de faire la topo en partant du fond. Au retour, visite de la galerie légèrement ascendante de 2 m de long et 3 m de haut qui part à mi-hauteur du P6. Son extrémité est obturée par du concrétionnement. Sur la droite part une fente horizontale très concrétionnée de 25 cm de haut et visible sur environ 3 m. On se décide à sortir pour les agapes et de revenir ensuite pour tenter des désobs complémentaires.

Pique-nique au soleil et sans enfumage grâce au nouveau barbecue. Une heure et demie plus tard et quelques bouteilles, on repart vers la désob’. JY nous quitte et Véronique préfère récupérer un peu au soleil avant de descendre. Albert et Nono vont creuser au point bas de la branche sud tandis que les 2 JC et JN creuse dans la branche nord. On commence à manquer de place pour évacuer les déblais mais rapidement on s’aperçoit que là-aussi on bute sur du comblement terreux très dense. Abandon pour cette fois, il est temps de sortir, 16 h passée, la nuit va tomber et le froid arriver. À peine sortis on croise Véronique équipée, qui se préparait à la descente, ce sera pour la prochaine fois…

Une fois la corde remontée, on fignole l’entrée avec quelques coups de barre à mine en évacuant deux beaux blocs qui menaçaient. Descente de la piste avant la nuit et retour à une heure correcte sur Bastia. Nono a une mine un peu triste, vu le courant d’air ressenti lors de la découverte, il se voyait planter des spits et parcourir de grandes galeries… Bilan cependant satisfaisant : un vrai nouveau trou de 24 m de développement et 10 m de profondeur etHaut de page un espoir de rejoindre Cast.3. En effet après report sur la topographie de Cast.1-Cast.3, il semblerait que le fond de la cavité soit à la verticale de la diaclase supérieure de Cast.3 au-dessus des Salles concrétionnées, côté gauche où une trémie bloque la progression. La distance est de quelques mètres. De plus lors de sa visite des Salles concrétionnées, JY entendait très bien les bruits de barre à mine à l’entrée de Cast.19. Un repérage plus précis par balise est à envisager. On reviendra l’année prochaine, si la fin du monde n’a pas eu lieu...

JND

 

 

Jeudi 27 décembre 2012

Spéléo interclubs, désobstruction.

Cast 17, Oletta.

 

Participants

ITP : Jean-Claude L., Noël R.

Club Martel de Nice : Albert D.

 

Photos

 

En cette belle journée ensoleillée de décembre, un miracle est arrivé. Nono est le premier au local. Oui-oui, c'est chose possible, quand JC arrive, la porte est déjà ouverte et le président est là. Les Mayas l'avaient prédit, c'est le début d'un nouveau monde, une ère nouvelle commence, celle où c'est Nono qui attend les autres. Ils sont bons ces Mayas .

Les batteries sont en charge, la cafetière est même en marche et l'odeur de café envahit déjà le local. C'est émouvant !

Préparation du matos, buvation du café, transportation du matos dans le Def et téléportation vers Oletta. Les oiseaux applaudissent, ils n'en reviennent pas que nous quittions si tôt le local !

Cast 17 est, avec Cast 1, la cavité la plus visitée en 2012. C'est pas mal pour un trou de deux mètres de profondeur ! Faut dire que le coin est sympa avec sa belle vue sur le maquis, son barbecue, ses bancs, il ne manque plus que la table. Il faut savoir également que nous sommes probablement à quelques mètres d'une éventuelle jonction avec le nouveau réseau de Cast 2, bien qu'il serait plus intéressant que l'on tombe sur du vierge. Autre mission, retrouver la lampe frontale de Dumè, elle attend sa libération depuis le 18 octobre 2003. Qui sait, elle est peut-être encore allumée !

Dès l'arrivée sur place, nous faisons un détour par Cast 19 pour en sécuriser l'entrée. Nous y plaçons un cadre-échelle métallique (récupération d'un lit-mezzanine). Le but est de tenter d'empêcher la chute éventuellement possible d'une bestiole lors d'un hypothétique passage aux alentours. Une barrière est même placée sur la pente en amont du trou, au cas où l'animal serait aveugle.

Cette première mission accomplie, direction Cast 17. Les trois premiers crayons sont vite installés et deux allumages sont nécessaires pour les faire péter. Un ancien crayon soit disant « raté » est raccordé et ... pète allègrement !

C'est pas tout mais il faut recharger les batteries. Le barbecue est amélioré, le feu allumé, les grillades lancées et deux bancs sont ajoutés. Pâté, côtes de porc et Conté sont au menu, le tout accompagné d'un vin du Béarn et terminé par des clémentines fraichement cueillies.

Reprise du chantier, deux séries de trois crayons sont encore posées avec une efficacité plus ou moins ... efficace. Les séances de tirs sont entrecoupées de désobstructions manuelles où les burins, massette et piochon sont intensément mis à contribution. La profondeur augmente ainsi d'une trentaine de centimètres mais toujours pas deHaut de page lampe en vue. Les grattologues concluent donc que ce trou n'est pas désobstrué mais creusé sur mesure !

Retour au local pour la traditionnelle réunion du jeudi soir. Ce dernier apéro de l'année est gentiment amélioré par Marie-Pierre qui nous prépare des toasts de saumon et de rillettes, accompagnés de petites saucisses antillaises. Bon capu d'annu !

JCL

 

I Topi Pinnuti - Bât. A8 - Les Logis de Montesoro - 20600 BASTIA

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