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2012
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1997 |
1998 |
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2002 |
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2004 |
2005 |
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2023 |
2024 |
2025 |
2026 |
2027 |
2028 |
2029 |
2030 |
Une des ambitions de notre association est le
partage de nos passions avec le plus grand
nombre. Nos activités nous amènent souvent en
des lieux difficiles d’accès pour le commun des
mortels. Les récits ci-dessous permettent
modestement ce partage, avec l’espoir de faire
vivre, par quelques lignes et quelques photos, les
sensations parfois intenses que procurent nos
activités.
Ces
comptes-rendus
ne représentent pas l’exhaustivité de nos
aventures (certains étant un peu réticents à
s'épancher sur un clavier ;-), ils permettent
néanmoins de donner un aperçu de nos
pérégrinations souterraines et canyonistiques,
et pourquoi pas de faire rêver.
Bonnes lectures, et si l’envie prend le dessus
sur la simple curiosité, rendez-vous au local un
jeudi soir … |
Les comptes rendus sont agrémentés de quelques
photos, si vous souhaitez que certaines ne
soient pas diffusées, n'hésitez pas à nous
écrire sur
contact@itopipinnuti.fr |
Sommaire
Dimanche 8
janvier 2012
Spéléo, visite, prospection -
Santa
Catalina, Sisco
Samedi 14
janvier 2012
Spéléo, visite, équipement, explo, topo,
première -
Santa
Catalina, Sisco
Dimanche 15 janvier 2012
Spéléo-canyon, équipement, perfectionnement -
Falaise "A Tozza", Patrimonio
Samedi 21 janvier 2012
Assemblée Générale -
"La Bergerie", Ville di Pietrabugno
Samedi 28 janvier 2012
Canyon-spéléo, équipement, perfectionnement -
Falaise "A Tozza", Patrimonio
Dimanche 29 janvier 2012
Spéléo, désobstruction -
Grotta Suterratta, Barbaggio
Samedi 4 février 2012
Spéléo, visite, équipement - Santa Catalina, Sisco
Dimanche 19 février 2012
Spéléo, visite, première - Cast.2, Oletta
Samedi 25 février 2012
Spéléo-canyon, équipement, entraînement -
Falaise "A Tozza", Patrimonio
Samedi 25 février 2012
Assemblée Générale du CDS2B - Local de Montesoro,
Bastia
Dimanche 26 février 2012
Canyon de Falcunaghja - Corscia
Samedi 3 mars 2012
Spéléo, équipement, perfectionnement - Falaise
"A Tozza", Patrimonio
Dimanche 4 mars 2012
Canyon, San Giuvanni - Olcani
Dimanche 11 mars 2012
Spéléo, exercice secours - Cast. 2, Oletta
Dimanche 18 mars 2012
Canyon, U Stollu - Sorio
Dimanche 18 mars 2012
Spéléo, désobstruction, topographie - Cast. 2,
Cast. 17, Oletta
Dimanche 25 mars 2012
Spéléo, prospection & VTT - Col de Teghime,
Poggio d'Oletta
Dimanche 1er avril 2012
Canyon - Le Bucatoghju, San Nicolao
Dimanche 1er avril 2012
Spéléo, prospection, désobstruction, topographie
- Col de Teghime, Poggio d'Oletta
Dimanche 8 avril 2012
Canyon, Chuuuuut !
Dimanche 8 avril 2012
Spéléo, Exploration - Buga di a Cutina, Ghisoni
Lundi 9 avril 2012
Spéléo, Exploration - Buga di a Cutina, Ghisoni
Dimanche 15 avril 2012
Spéléo, perfectionnement - Falaise "A Tozza",
Patrimonio
Samedi 21 avril 2012
Assemblée Générale de la LISC - Local de
Montesoro, Bastia
Dimanche 22 avril 2012
Canyon, initiation - La Richiusa, Bocognano
Dimanche 29 avril 2012
Spéléo, visite, désobstruction - Cast. 1 et Cast.
17, Oletta
Jeudi 3 mai 2012
Canyon, perfectionnement - Cipetto, Volpajola
Lundi 7 mai 2012
Canyon, perfectionnement- Petra Leccia, Castirla
Dimanche 6 au dimanche 13
mai 2012
Camp spéléo - Lot, France
Vendredi 18 mai 2012
Spéléo, visite - Grotte de Cortè, Pietracorbara
Samedi 9 juin 2012
Spéléo, exploration, désobstruction - Aven de
Razzu Biancu et Igue de Begood, Venaco
Dimanche 1er juillet 2012
Canyon, initiation - Purcaraccia, Quenza
Samedi 11 août 2012
Spéléo, prospection, exploration - Grotte
"Marie" et Grotta di Cudi, Barbaggio
Dimanche 12 août 2012
Spéléo, visite - Aven du Sémaphore, Brando
Jeudi 16 août 2012
Canyon - Bucatoghju, San Nicolao
Mardi 28 août 2012
Spéléo, repérages GPS et recueil iconographique
- Monte Cecu 1 + Tralonca + Cuticci 2, Corte
Jeudi 30 août 2012
Spéléo, exploration : grottes de Perdonella et
de Bruguglione, Venaco
Canyon : Quarchetu et Verghellu, Venaco
Dimanche 9 septembre 2012
Canyon, initiation - Purcaraccia, Quenza
Vendredi 14 septembre 2012
Canyon : Quarchetu et Verghellu, Venaco
Dimanche 23 septembre 2012
Spéléo, exploration, topographie - Grotta
Gudrone, I Topi Pinnuti, Sorio
Dimanche 30 septembre 2012
Spéléo, découverte du monde souterrain - Grotte
de Carpinetto, Lano
Samedi 6 et dimanche 7
Octobre 2012
Initiation spéléo - Falaise du Tipone, Barbaggio
Gouffre Cast 1, Oletta.
Samedi 13 et dimanche 14
Octobre 2012
Sortie cohésion - Région du Niolu, refuge de
Tighjettu
Samedi 20 octobre 2012
Spéléo, entraînement - Falaise "A Tozza",
Patrimonio
Dimanche 21 octobre 2012
Spéléo, première, topo, rééquipement - Grotte de
A Leccia Torta, Castiglione
Dimanche 28 octobre 2012
Spéléo, première, topo, rééquipement - Grotte de
A Leccia Torta, Castiglione
Samedi 3 novembre 2012
Spéléo, visite - Grotte Claire, Méjannes-le-Clap
(Gard)
Samedi 10 novembre 2012
Spéléo, Exploration - Buga di a Cutina, Ghisoni
Dimanche 11 novembre 2012
Spéléo, Exploration - Buga di a Cutina, Ghisoni
Samedi 17 novembre 2012
Spéléo, visite, initiation, désobstruction -
Cast 1, Oletta
Dimanche 25 novembre 2012
Spéléo interclubs, exploration, topographie -
Grottes de Trulana, Corte
Mardi 4 décembre 2012
TUC, travaux d'utilité collective - Local,
Bastia
Vendredi 7 décembre 2012
TUC, travaux d'utilité collective - Local,
Bastia
Dimanche 9 décembre 2012
Spéléo, désob’ - Gouffres Cast.1 et Cast.3,
Oletta
Dimanche 16 décembre 2012
Spéléo interclubs, désobstruction, exploration,
topographie - Cast 19, Oletta
Jeudi 27 décembre 2012
Spéléo interclubs, désobstruction - Cast 17,
Oletta
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Dimanche 8
janvier 2012
Spéléo, visite, prospection
Santa
Catalina - Sisco
Participants
ITP : Jean-Noël D., Isabelle L., Marjorie M.,
Noël R., Marie-Pierre R.
ITP pour le barbecue : Dumè D., Mireille G.
Invités :
Alona, David M.
TPST : 3h30
Photos
Neuf heures du mat’ au local. Café et viennoiseries
(merci JCD), en compagnie des canyonistes. Ils
partent équiper une falaise entre Barbaggio et
Patrimonio pour s’exercer aux techniques de réchappe
et d’autonomie sur corde. Pour la spéléo, le projet
consiste en un rééquipement de l’accès aux galeries
supérieures de la grotte Santa Catalina, de faire
visiter la cavité aux nouvelles topinettes et de
finir par un bon barbecue pour apprécier la saison
des figatelli.
Préparation du matériel, il faudrait du câble pour
laisser une main courante en place, on verra pour
plus tard, en attendant on se débrouillera avec les
cordes. Départ 10 h pour être sur place vers
10 h 30, la première des tâches sera de ramasser du
bois mort pour le barbecue, car le stock de 2011 a
été soit brûlé par des visiteurs, soit emporté par
la tempête. Il faut fouiner de plus en plus loin (en
fait on le verra en fin d’après-midi, sur les
conseils de Dumè arrivé plus tard, il faut monter à
la carrière près de la statue pour trouver des
branches mortes).
David, le mari de Marjorie qui nous a accompagnés,
part pêcher. Direction la grotte. Dépose du matos
d’escalade dans la Salle des ébats puis
poursuite vers le fond de la galerie. On en
profitera avec Noël pour explorer les moindres
recoins au cas où… mais toujours pas de trace du
souterrain vers le couvent. Au niveau du Pont,
une odeur nauséabonde vient chatouiller nos narines,
c’est un rat crevé qui gît au sol. À ce moment, on
aperçoit gambadant sur une vire au-dessus de nos
têtes deux ou trois rongeurs sortant d’une faille et
se dirigeant vers une cheminée remontante. Ce ne
sont pas apparemment des rats mais plutôt des
lérots, topu mascaraddu ? Il y aurait donc
une connexion avec l’extérieur…
Explo du boyau désobé et des fonds sableux, Noël
croit deviner un élargissement mais c’est bien
improbable. Après la photo de groupe autour de la
grosse stalagmite, on laisse nos initiées nous
guider vers la Salle des ébats. Elles
retrouveront facilement la sortie, la galerie n’est
pas si tortueuse…
Il faut se lancer dans l’équipement de la lucarne du
plafond. En 1996, lors des séances topo, une corde
réformée avait été installée et laissée à demeure et
en 2000 on l’avait retrouvé coupée à 1 m de la
lucarne ? ? Nono se dévoue, assisté par Marjorie et
Marie-Pierre, puis assuré par JN par le bas. Pas mal
d’hésitations, un AN en bout de vire et progression
en oppo. Finalement tout est dans la tête – dixit
Nono -, ce n’est pas si dur, mais sa dernière
grimpette remontait à mai 2003. En septembre 2004,
on écrivait ceci :
« Au plafond il y a un passage aérien conduisant
dans les salles supérieures. Celui-ci ayant été
déséquipé il y a quelque temps, il n’est pas très
facile d’y accéder et nous préférons ne pas tenter
l’équipement. Il faut aller chercher le spit allongé
en oppo à 4 m de haut… Noël fait remarquer que la
moyenne d’âge des spéléos présents ne permet plus ce
genre de contorsions… Après concertation, nous
pensons qu’il serait plus prudent de le rééquiper
avec une main courante en fixe afin de faciliter le
passage pour les prochaines sorties (cet équipement
fera l’objet d’une prochaine sortie). »
Il trouvera des plaquettes et maillons rapides dans
un état de corrosion fort avancé. Avec trois
plaquettes, il nous bricolera un répartiteur,
installera échelle métallique et corde d’assurance,
cela devrait tenir !
Marie-Pierre se lance dans la montée à l’échelle,
difficile de ne pas se coincer les doigts au passage
du surplomb, les conseils sur l’assurance n’étant
pas au top, la poignée aura du mal à suivre… ;
suivie de Marjorie – qui avait déjà pratiqué – puis
Isabelle. JN fermera la marche. Une main-courante
remontante de quelques mètres nous permet d’accéder
à la salle supérieure principale. Avec Nono, on ne
souvenait plus que les volumes étaient aussi
importants (il l’avait pourtant revisitée en 2006,
mais là il avait envoyé un jeune spéléo varois de
19 ans de passage pour installer l’échelle). De
belles coulées, on se disperse pour aller fouiller
tous les diverticules. Poussée par Nono,
Marie-Pierre se lance dans le passage d’une
étroiture, que l’on pense inviolée, derrière cela
queute au bout de deux mètres, on reviendra avec une
première en tête mais finalement en reprenant les
mesures de 1996, elle avait été franchie,
vraisemblablement par JCL le 30 novembre de cette
année-là. Exploration du boyau descendant avec de
superbes strates de cipolin.
Retour dans la Salle sup’ où Nono envoie
Marjorie explorer un boyau latéral horizontal qui se
dirige vers l’est. Il manque sur la topo de 1996,
encore une fausse première - un oubli de topo de
l’époque -, ou une vraie première ? Premier tronçon
de 50 cm de haut sur 4-5 m de long, une étroiture
remontante puis nouveau tronçon de 5-6 m pour
terminer sur une trémie en bas d’une cheminée. On
semble être en plafond de la grande galerie, vers la
mer. On estime les distances mais il faut revenir
pour une topo précise.
Descente au descendeur dans la Salle des ébats.
On entend la voix de Dumè qui vient nous accompagner
pour les agapes. Après un rapide coucou, il
redescendra préparer le feu avec Mireille et Alona
qui sont restées près de l’entrée.
Nono laissera en place une main courante
confectionnée avec des rataillons de corde, ce sera
plus facile pour accéder lors de la prochaine sortie
d’équipement. On avait pensé au câble, Dumè propose
un équipement genre Via Ferrata, comme à
Suterratta. De toute façon en haut il faut
spiter ou brocher au moins deux amarrages, pour
échelle ou corde. Il est 14 h 30, une bonne heure
pour les agapes.
Arrivés au porche, le feu crépite, Dumè a trouvé du
bois (cf. plus haut en intro). David revient
bredouille. On ne comptait pas trop sur sa pêche
miraculeuse ; de toute façon les agapes seront
pantagruéliques : migliacci, pizze, gambas,
figatelli, fromages, gâteau au citron,
galettes des rois (on n’aura que des reines !), le
tout bien arrosé… La grimpette au retour aidera à
digérer, il est déjà plus de 16 h 30. Nono veut
visiter la grotte Stèph’, on reviendra. Avant de
quitter les lieux, on pousse jusqu’à la statue de
Santa Catalina pour repérer l’éventuel chemin de nos
topus aperçus sous terre…
Retour à la nuit au local pour ranger le matos, les
canyonistes nous suivront de peu.
Bilan :
peut-être une dizaine de mètres de première, revenir
pour la topo et équiper en fixe l’accès à la vire et
à la lucarne.
JND
|
Samedi 14
janvier 2012
Spéléo, visite, équipement, explo, topo,
première
Santa
Catalina - Sisco
Participants :
Benjamin A., Jean-Noël D., Noël R.
TPST : 5h30
Photos
On va enfin réaliser
notre projet d’équipement de cette fameuse vire
d’accès aux Salles sup’. On a retrouvé du
câble au local, Benjamin a récupéré 3
serres-câbles, on a les spits inox, il manquera
plaquettes et maillons rapides en inox, mais
dans un premier temps on mettra de l’acier et de
l’alu et on changera par la suite.
Départ du club vers 13 h
30 avec Benjamin, nouvel adhérent, qui vient du
monde de l’escalade, qui a un peu touché à la
spéléo en amateur et qui veut découvrir
l’activité. Nono nous rejoindra plus tard, il
n’a pas fini de faire les soldes… Arrivée au
parking vers 14 h. En s’équipant on découvre
gisant sur le sol en bord de route, le corps
ensanglanté d’un petit rhino. A-t-il été
renversé par un véhicule ou blessé par un
rapace ? On sollicitera le GCC.
Entrée dans la grotte
vers 14 h 30, dépose du matériel dans la
Salle des ébats, puis visite jusqu’au fond
de la cavité. Présence de deux rhinos en
dormance au plafond avant d’arriver à la
Salle des ébats, rien dans la seconde partie
de la cavité. Pas de présence de rongeurs. Une
demi-heure après, retour au pied de la lucarne
des Salles sup’.
Les rataillons de corde
que Noël a laissés la semaine dernière sont bien
utiles. Il avait raison, coincé dans l’étroiture
de la faille, on ne risque pas grand-chose,
ensuite il reste un bon mètre exposé, mais avec
une bonne oppo cela passe, c’est dans la tête.
Mais avec le câble ce sera le top. Au départ ce
sera sur AN, ensuite un spit à planter sur une
coulée au milieu de l’étroiture, puis un autre
spit au niveau de la lucarne et comme le câble
est assez long, on terminera en haut du boyau
ascendant d’accès aux Salles sup’ par un
AN.
Pendant que JN commence
à planter un spit en haut de la lucarne, Nono
arrive, il a trouvé une belle paire de pompes en
solde ! Il se chargera de planter le spit
intermédiaire, Benjamin assurera la logistique
entre les deux, aide-spiteur en quelque sorte.
La roche n’est pas
terrible, d’un côté de la calcite, de l’autre du
cipolin pourri… Quelques coups de marteaux plus
tard, il n’y a pas la place pour le perfo… nos
deux spits inox sont plantés et le câble fixé,
on est plus en sécurité. Vu la gueule des
vielles plaquettes, on décide de les enlever,
d’autant plus que les boulons sont en inox, ils
pourront servir pour les amarrages, mais en quoi
sont les spits ? Mais impossible de les
dévisser, il faudra revenir avec du dégrippant
et une grande clé. On aplatit la plaquette en
attendant. Impossible de faire un mickey pour un
plein pot, la roche est vraiment pourrie, le
seul emplacement potable est occupé par un vieux
spit. On se décide de spiter sur le bord de la
lèvre inférieure de la lucarne, ce sera un
fractio plein pot. JN se dévoue pour se suspendre pour le plantage mais
en plein pot, il frôlera l’infarctus
testiculaire…
Une fois planté il faut
le tester, il est un peu physique malgré la
boucle de corde installée pour servir de pédale
mais elle est un peu courte, on la rallongera.
Descente rapide, 4 m !, on en profite pour
monter un sac avec le matos topo. Puis remontée
de JN par la corde, plus facile que la descente.
Noël est monté dans le
boyau pour superviser Benjamin qui va planter
son premier spit. JN redescendra par la vire
pour aller chercher l’appareil (en fait il était
dans le sac !). Penser à la prendre en marche
arrière, plus confortable. On va pester un peu
contre l’amarrage et la boucle du câble qui se
trouvent en plein milieu de l’étroiture… mais
difficile de trouver un autre endroit. Remontée
pour les séances photos. Premier planté raté, la
roche s’est brisée, lors de l’enfoncement du
cône, trop de calcite ; il faut trouver un autre
endroit, la deuxième tentative sera une
réussite. Il y a maintenant de quoi fixer une
corde ou une échelle, 2S départ de puits et 1S
fractio -1 m. Il restera à ramener un
serre-câble pour fixer le câble sur AN en haut
du boyau.
On part faire la topo du
boyau horizontal redécouvert la dernière fois,
Nono au laser et clino, Benjamin à la boussole
et JN au crayon. On ajoutera 14 m à la topo. Pas
d’espoir de suite, on revient au-dessus de la
galerie principale, certes la trémie finale
pourrait être désobée mais cela craint… On part
ensuite fureter dans les Salles sup’,
Benjamin n’arrivera pas à franchir l’étroiture
passée par Marie-Pierre la semaine dernière. En
scrutant le plafond, notre initié soupçonne le
départ d’un boyau. Quelques pas d’escalade dans
les concrétions permettent d’accéder à un
conduit horizontal de section triangulaire,
d’environ 50 cm de large et de 6 m de long. Il
se dirige vers le boyau de l’étroiture, fermé à
son extrémité. En son milieu, sur la droite, un
boyau ascendant part sur 2 m et se termine sur
une trémie. 8 m à ajouter à la topo.
Quelques photos dans les
concrétions, vue d'en haut, la grande Salle
sup’ est de belles dimensions. Il faut
redescendre. JN emprunte la vire, Benjamin
descend par la corde, sans problème pour passer
le fractio plein pot, puis Noël déséquipe et
emprunte la vire, un peu étroite pour les forts
gabarits.
Sortie de nuit, il est
19 h, on n’a pas vu le temps passer. Moment
magique que de déboucher de cette grande galerie
sur une mer qui gronde avec l’odeur des embruns
et dans le ciel, Orion, sa ceinture et son
glaive qui nous indique le sentier.
Rangement du matos au
club.
Matériel utilisé :
· 5
spits et cônes inox
· 2
plaquettes (à remplacer par des inox)
· 2
maillons rapides (à remplacer par des inox)
· 8 m
de câble inox 10 mm
· 3
serres-câbles (don de la C.F)
Pour la prochaine fois, amener
· Plaquettes
et MR inox
· 1
serre-câble
· Dégrippant
et clé à long manche.
JND
|
Dimanche 15 janvier 2012
Spéléo-canyon, équipement, perfectionnement
Falaise "A Tozza" - Patrimonio
Participants : Benjamin A., Corine B., Antoine
B., Jean-Claude D., Jean-Noël D., Océane G.,
Jean-Claude L., Isabelle L., Marie-Pierre R., Jean S.,
Patricia S.
De
passage : Flavy G., Carlos O.
Photos
Installation des voies "canyon" par Jean, révision des
techniques d'équipement, de descente et de remontée.
Coté
spéléo, Anto installe une voie aérienne avec une
superbe tirée plein pot de 17 m. La C40 est tout
juste suffisante. MP y laissera une touffe de
cheveux dans le descendeur !
JCL
termine une voie commencée par Anto dimanche
dernier. Ajout de quelques spits permettant de
réaliser une vire aboutissant sur un petit plein pot
d'une dizaine de mètres. La C40 étant trop courte,
une C24 est raboutée, ce qui permet de réviser le
passage de nœud ! Prendre une C50 pour la prochaine
fois.
Grillades au pied de la tour ruinée (une grille est
laissée sur place). Beau temps toute la journée
malgré la présence d'une bise friquette.
JCL
|
Samedi 21 janvier 2012
Assemblée Générale
"La Bergerie" - Ville di Pietrabugno
L'Assemblée Générale de l'association s'est déroulée
sur les hauteurs de Bastia dans une agréable
ambiance pastorale.
Nouveau Conseil d'Administration :
Noël RICOVERI - Président
Valérie DESHAYES - Secrétaire
Philippe CHRISTY - Trésorier
Antoine BOSCHI - Responsable matériel
Corine BONNAL
Jean-Claude
DEL BASSO
Bravo
et félicitations aux nouveaux élus !
Dany
se porte volontaire comme aide responsable matériel.
Un
repas typiquement corse a joyeusement terminé la
soirée.
|
Samedi 28 janvier 2012
Canyon-spéléo, équipement, perfectionnement
Falaise "A Tozza" - Patrimonio
Participants
ITP : André B., Antoine
B., Philippe C., Marie G., Stéphane P., Jean S.,
Silvain Y.
Invité
: JC dit Pitivier.
Photos
Voilà
un petit CR du 28 janvier en attendant celui de S.A.
(Super Anto)
Rdv vers 8h00 au local - Café, canistrelli, pain au
chocolat, le responsable viennoiserie n'a pas pu
venir, mais on a fait sans (ou avec !!!).
Petite mise au point sur le dérouler de la journée,
vu les conditions météo, on ira "faire mumuse" à
Tozza. Prépa du matos et hop dans les voitures.
Arrivée sur le haut de la falaise :
S.A. s'occupa des deux nouveaux, manip spéléo.
Jean et André font un petit atelier canyon avant
l'arrivée de notre militaire connu
internationalement : JC, dit Pitivier.
Philip et Sté commenceront par installer la tyro. 4
points en haut et 3 points en bas avec une dév sur
un des deux points de Jean, le second servira de
départ d'un petit rappel pour la mise dans le vide.
C'est S.A. qui a eu l'idée de la dév, rendons à
César ce qui lui appartient...
Sté essaya à moult reprises de descendre sur la tyro
sans la dév, mais il ne l'a pas fait, ce qui lui
valut les ricanements des ses collègues - restés en
bas...
Après le repas - feu de bois et boissons - Sté
restant concentré sur la tyro, installa la dév,
avant de s'élancer contre-assuré par Philip. Jean a
le film qui pourra surement mettre en ligne, à voir
?
André s'élança à son tour, dès le début on entendit
: freine Philip freine...
Puis vint le tour de Philip qui nous inventa une
méthode de freinage, très peu (pas) efficace !?! Et
là, Sté se vengea des ricaneries du matin.
S.A toujours avec les nouveaux, super concentré
comme d' hab.
Ensuite, la pluie arriva, on a tout démonté en un
temps record. Brrrrrrrr.
Enfin, on se retrouva au local pour tout ranger et
boire un coup bien mérité.
Bon, Anto complétera avant que l'on puisse le mettre
dans les CR du club avec quelques photos et vidéo.
@+Sté...
Si vous avez pas tout compris, c'est normal, il
fallait être avec nous.
|
Dimanche 29 janvier 2012
Spéléo, désobstruction
Grotta Suterratta - Barbaggio
Episode 23.
Participants
Antoine B., Jean-Claude D., Jean-Noël D.,
Marie G., Jean-Claude L., Isabelle L., Marjorie
M., Noël R., Silvain Y.
TPST : 4h00
TPAM :
2h00
Photos
Il est
9h00, pour une fois Anto n'est pas le 1er, le café
est déjà prêt et JCD est entrain de remplir la
fiche de sortie. Il n'y a plus de crayon dans la
boite, c'est parti pour un petit atelier de
confection. JCD remplit, JCL ferme, sous les yeux
dubitatifs des nouveaux membres du club. Explication
rapide de la technique, ça rassure !
Ceux
qui ont fait la chouille la veille arrivent au
radar, quelques embruns tournoient encore autour de
leur tête
J,
ils auront droit à une double dose de
café. De multiples viennoiseries agrémentent ce
petit déjeuner.
Il est déjà 10h30
lorsque tout le monde se retrouve à la grotte, JND nous rejoindra plus tard. Les 2 JC
sont déjà prêts, ils prennent le matériel nécessaire et
partent poursuivre la désob au fond, pendant que le
reste de l’équipe s’équipe pour la visite. Quatre
nouveaux visiteurs pour Suterratta. Départ en file
indienne sous la conduite de Noël, l'un des re-découvreurs.
À l’arrière Antoine ne tarit pas de commentaires sur
l’histoire de la découverte et sur la formation de
la cavité. JN ferme la palanquée. On prend le temps
de fureter dans les moindres failles. La dernière
faille désobée en haut du puits laisse peu d’espoir,
elle doit correspondre avec le puits. Par contre au
niveau du replat intermédiaire, avant la descente de
l’échelle, une faille parallèle vaudrait le coup
d’être élargie.
La colonne plonge dans la faille en cours de désob’
mais les places sont limitées et les postures
inconfortables. Anto et Silvain ont fait demi-tour
pour aller planter deux spits dans la salle d’entrée
pour faire des manips de corde (en fait on remettra
çà à une autre visite, l’accès au plafond n’est pas
pratique). Nos JC remontent jusqu’au pied de
l’échelle. Marjorie aura la lourde responsabilité de
lancer la mise à fue. Quatre beaux buoms et un
fracas de dégringolade de cailloux. C’était un tri
de confort pour élargir la zone de travail. Il faut
remonter car l’odeur de puodre envahit la zone et
les ppm grimpent en flèche. Et c’est l’heure de
manger, il est passé 13 h.
Les agapes ne vont pas manquer. Le ciel est clément,
l’air est doux, on s’installe à l’extérieur, le feu
a bien pris, mais à peine a-t-on fait sauter le
premier bouchon – un bourgogne -, que les premières
gouttes commencent à tomber. Il faut tout ranger
rapidement à l’intérieur. La table a été refaite
par Anto et Silvain et
est très confortable. On ne va pas mourir de faim,
ni de soif… Pâtés en tous genres, pizze, salade de
pâtes, côtes plates, figatellu, fromage, cake
aux pommes et suprême délice – merci Marie -, une
vraie mousse au chocolat, et du vrai café pour
finir.
Bien repus, il faut retourner au turbin. Les JC
retournent au fond de la mine, près du front de
taille, il y a encore 97 ppm, ils ne s’attarderont
pas et ne foreront que deux trous. Noël emmène Marjorie,
Marie et Isabelle pour faire péter un gros caillou
qui encombrent la Salle d’attente. Anto, JN
et Silvain descendent à Ducati pour faire péter les
crayons laissés dans l’étroiture d’entrée le 20
février 2011.
Mise en place de la ligne de tri, Silvain appuie les
fils sur la batterie, rien ! Ou la batterie est trop
faible ou les crayons sont périmés ? Ils sont en
effet restés à l’extérieur mais à l’abri. On
reviendra… Anto emmène Silvain visiter la grotte,
son gabarit assez mince lui permettra de se faufiler
dans l’étroiture, mais la sortie sera un peu plus
sportive. JN déclinera l’invitation d’Anto à
retenter le passage…
Retour à la Salle d’attente où l’équipe de
Noël… attend le matériel pour le forage. On entend
les deux buoms du
fond, le matos arrive et Marjorie peut finir son
premier trou. Isabelle sera chargée de la mise à fue.
Dans la foulée, on évacuera les morceaux, vers
l’amont de la galerie.
Regroupement à l’entrée, il est 16 h, les nuages ont
envahi la crête de Teghime et la pluie est fine et
froide.
Nota : vu un Petit Rhinolophe en paroi gauche
dans Suterratta juste avant l’étroiture du fond de
la salle d’entrée. Rien dans Ducati.
JCL
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Samedi 4 février 2012
Spéléo, visite, équipement
Santa Catalina - Sisco
Participants :
Benjamin A., Antoine B., Jean-Noël D., Marie G.,
Isabelle L.,
Stéphan L., Silvain
Y.
TPST : 3h30
Photos
Vidéo Stéphan
À 13 h, rendez-vous au local, au programme : finir
l’équipement de la vire commencée il y a quinze
jours. Remplacer les serre-câbles de 12 par du 10
(plus conformes aux règles de sécurité), amarrer le
câble en fin de vire et remplacer les plaquettes
acier par celles en inox que l’on a finalement
retrouvées au club. Et une visite de la grotte pour
Marie, Silvain et Stéphan.
Préparation du matos, et départ vers 13 h 30.
Manqueront à l’appel : Nono dérouté de ses bonnes
intentions par d’autres projets, JCD qui devrait
venir plus tard – mais qui ne viendra pas – et
Isabelle, qui doit venir plus tard – et qui viendra
plus tard.
Le grégale est plutôt frisquet sur le parking
de Santa Catalina, température de 2°C, cela sent la
neige ; on s’équipera dans le porche d’entrée.
Départ de la colonne vers 14 h 30. Arrivée dans la
Salle des Ébats, la température est plus
clémente, 11°C. On laisse le matériel d’équipement
et on file jusqu’au fond pour une visite complète.
Un seul rhino de rencontré, juste avant d’arriver à
la Salle des Ébats – le même qu’il y a quinze
jours, nos visites ne le dérangent pas. La cavité
est bien plus humide que lors de la dernière visite,
des concrétions sont en activité. La température est
plus élevée, 14-15°C. Au retour, Marie nous fera un
cours passionnant sur les roches vertes, comment
différencier ophiolites, prasinites et serpentinites.
Retour à la Salle des Ébats pour grimper aux
Salles Sup’. Anto et Benjamin filent devant,
amarrent le câble et équipent la corde de montée, on
oubliera l’échelle. Stéphan empruntera la vire
tandis que Marie et Silvain monteront par la corde.
Comme ils n’ont qu’une montée de 3 m à leur actif –
le ressaut de la Faille aux Chiens dans Cast.3,
ce sera une bonne expérience, car le fractio plein
pot n’est pas évident pour des débutants.
Entre temps, Isabelle nous a rejoint et attend son
tour pour la corde, tandis que JN, passé par la vire
l’attend en haut pour de bons conseils. Mais la
montée s’interrompt rapidement, son torse s’est
défait du maillon du croll (non fermé) et lui
enserre le cou. Elle parle de nausées, de malaise…
mais elle parle ! Pensant n’être qu’à 50 cm du sol,
elle monte sur sa pédale, défait son croll pour
pouvoir poser son pied à terre et se retrouve pendue
par la longe longue accrochée à sa poignée. Position
bien inconfortable pour une néophyte. Elle est
encore à 50 cm du sol mais n’arrive pas à mettre son
pied dans la pédale pour se recroller ! JN doit
redescendre pour venir à son aide. On apprend à se
servir de la corde pour se hisser et se recroller et
ensuite faire une conversion. Tout se termine bien
et elle peut reprendre sa montée. JN suivra.
Pendant ce temps, l’équipe a eu le temps de visiter
les boyaux des Salles Sup’. Là-haut aussi,
les parois sont bien humides, bien moins de
poussières en suspension. Un fort courant d’air
frais balaie le boyau d’accès aux Salles Sup’
mais en haut nul trace de courant d’air, on ne
trouvera pas encore l’accès à l’oratoire.
Redescente par la corde, les débutants s’en
sortiront bien. Anto et Benjamin finiront le
changement de serre-câbles et de plaquettes. Il ne
restera qu’une vieille plaquette rouillée qui a
résistée au WD40 et à la clé à pipe, il faudrait
amener une pince à griffes. Anto déséquipera et
descendra par la vire.
Sortie à l’air libre vers 18 h, il fait nuit et
toujours aussi frisquet, on retrouve nos 2°C.
Rangement du matos au local et en principe, on se
retrouve demain matin pour une visite aux grottes du
Cap, Stéph’ et Stundarone, Cast.2 est définitivement
abandonnée car cela sent de plus en plus la neige.
Matériel utilisé :
· 2 plaquettes inox
· 4 serres-câbles de 10
(don de la C.F)
Pour la prochaine fois,
amener :
· 2 maillons rapides
inox
· Dégrippant et clé à
griffes
JND
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Dimanche 19 février 2012
Spéléo, visite, première.
Cast.2 - Oletta
Participants
ITP : Valérie D., Jean-Noël D., Isabelle L., Noël
R., Marie-Pierre R.
Initiées :
Leslie B., Malika.
TPST : 5h00
TPAM : 1h30
Photos
Un rendez-vous au local un peu désordonné. Certain(e)s
avaient retenu 8 h 30, d’autres 9 h… Le problème
était que c’étaient ces derniers qui possédaient la
clé ! Heureusement il ne pleuvait pas. Café,
préparation du matériel, mise dans l’ambiance des
deux initiées. On décollera vers 10 h. Un arrêt pour
le pain et direction St Florent. Encore un peu de
neige sur les bas-côtés, mais Teghime se passe sans
souci, mais nous avons en tête l’Aliso…
Le portail de la ferme n’est pas fermé et nous voilà
devant l’Aliso. Il coule bien mais bien en dessous
de son niveau de crue, largement sous les buses. On
s’entasse à 7 dans le Disco° et aucun souci pour le
franchissement. À peine arrivé à la casetta
de Castiglione, on croise un 4x4 de chasseurs,
c’était devenu rare ces dernières années. Il nous
prévient d’être prudent car il y a une chasse sur
les hauteurs, au-delà du palaghju. En effet
on entend de nombreux coups de fusil et la place de
parking habituelle est occupée. On croisera peu
après un chasseur porteur de trois grives à la
ceinture, le sanglier est en effet fermé.
Il est plus de onze heures. On s’habille directement
à la voiture sous une température clémente puis
direction Cast.2. Un beau sentier évite les
calychotomes. Une fois le matériel posé, Nono part
dans une description géologique des lieux et pour
mieux mettre en application ces connaissances, on
emmène le groupe découvrir Cast.17 puis Cast.6, bien
perdu dans les salsepareilles.
Retour au trou à visiter, un dilemme se pose,
descendre avant ou après manger ? Il est près de
midi, on en a au moins pour trois à quatre heures de
visite (en fait ce sera cinq…), on va donc manger
avant. Préparation du feu, le bois sec ne manque
pas. Par contre ce qui manquera ce sera… le nectar
de Bacchus, une bouteille pour 7 ! Une première dans
nos sorties, l’habitude étant plutôt une par spéléo…
La gente féminine se sacrifiera. Le manque sera
oublié par les délicieux sandwichs de Malika, kebeb
bien relevés, poivrons, etc. Une cuisinière au club,
il faut la chouchouter…
Bientôt 14 h, Valérie secondée par Nono se lance
dans l’équipement. Les initiées aborderont le P8
avec un peu d’appréhension au moment de lancer dans
le vide mais tout se déroulera bien. On commence par
la grande salle de l’ancien réseau. On laissera sur
la droite l’étroiture de la Faille aux Chiens,
pour le retour (mais on aura pas le temps, ce sera
encore pour une autre fois, il y de la topo à
finir). Les initiées sont émerveillées par le monde
souterrain, Isabelle et Marie-Pierre sont enfin
heureuses de la faire de la spéléo comme elles en
rêvaient, fini les trous à rats… On est en effet
dans la plus grande salle de Corse, plus de 70 m de
long avec un plafond à 15 m et plus de 10 m de
large. On a la chance de découvrir plusieurs
chiroptères en léthargie, petit et grand rhino,
Euryale et peut-être minioptère, des photos prises à
distance seront adressées au GCC. Au total une
vingtaine de spécimens. Trois euryales étaient
d’ailleurs en activités lors de leur découverte en
fond de faille et pour Nono, cela ressemblait bel et
bien à un accouplement. À confirmer, est-ce la
saison ou est-ce un peu précoce ?
Retour en bas du P8, il est déjà 16 h, on
part vers le nouveau réseau. Malika découvrant
l’étroiture a peur de faire une crise d’angoisse et
décide de nous attendre en bas du puits. On part en
principe pour une heure… Valérie reprend
l’équipement et tout le monde passe les étroitures
sans soucis, ça glisse comme une lettre à la poste,
mais certains savent que le retour sera moins
facile.
Visite de la galerie blanche concrétionnée, puis
descente jusqu’au point bas de la cavité à -45 m, où
Marie-Pierre se faufilera jusqu’au site des os, mais
en pestant car la progression est pénible entre les
choux fleurs et les saillies des pierres. On part
ensuite dans la remontée dans l’éboulis où des
niches de concrétions blanches préservées
émerveillent tous les visiteurs. Arrivés au point le
plus haut où l’on continue habituellement vers la
droite dans la galerie du mondmilch, JN part à
gauche et s’aperçoit que cela continue à monter,
encore des concrétions, pas mal d’instabilité dans
les pierres mais ça monte encore… Avec Nono
derrière, on sent l’excitation de la première. On
fera au moins 20 à 30 m de développement et au moins
une dizaine de mètres en dénivelé. On se dirige en
fait en haut de faille vers la galerie
concrétionnée. Bientôt c’est la fin du rêve, nous
débouchons dans une zone terreuse avec des racines,
on doit approcher de la surface. Le projet se
dessine, topographier et situer cette zone par
rapport à l’entrée et la surface, qui sait ? une
entrée secondaire pour une traversée.
Tout le monde nous a suivi, il faut redescendre,
avec précautions, malgré cela Nono manque de prendre
un valdingue car une prise, que tout le monde avait
saisie avant lui, a décidé de lâcher… Un secours
dans cette zone serait assez coton pour sortir la
civière… Une visite à la galerie du mondmilch et on
redescend en fond de faille.
Plus de quatre heures que nous sommes sous terre,
les organismes des initiés commencent à fatiguer
d’autant plus que l’on a oublié l’eau et des
sucreries… et Malika qui doit se geler en bas du P8…
on était partis pour une heure et voilà plus de deux
heures et demi que l’on farfouille dans ce nouveau
réseau. Il reste à remonter l’étroiture verticale de
3 m… certaines la franchiront avec moult ahanements,
apparemment plus de souffrance que de plaisir… Un
témoignage, celui de Leslie : « C’est l’épreuve
physique la plus dure que j’ai jamais faite ! ».
On se retrouve tous en bas du P8, Malika
va enfin pouvoir revoir la lumière du jour (qui a
disparue car la nuit est arrivée). C’est sa première
sortie et elle n’est jamais remontée sur corde.
Isabelle monte en premier et JN explique à Malika la
technique. C’est un peu laborieux au départ mais
progressivement, par petites poussées elle arrive à
monter et arrivée au replat à 3 m du fractio, elle
crie qu’elle ne peut plus avancer, la poignée est
bloquée… En bas on essaie de comprendre, Isabelle
qui n’a plus de lumière ne voie rien ; avec Noël qui
vient de remonter de la crèche, on tente de
décortiquer toutes pannes possibles puis il faut se
décider à aller voir. Noël monte sur corde à sa
hauteur et s’aperçoit alors que le mousqueton
reliant la poignée à la pédale s’est coincé dans le
MAVC, c’est un mousqueton sans vis. Pour une
débutante la situation était quasiment insoluble,
impossible de débloquer la poignée qui est en
tension ou de se hisser sur la pédale, pas de jeu.
Seule solution pour un spéléo plus autonome, faire
une boucle avec la corde pour confectionner une
pédale plus courte, ou avoir un pantin. Noël
arrivera à soulager Malika par une forte poussée sur
une partie charnue de son corps, il a failli
installer un balancier. Malika est restée sereine et
quelques minutes après passait le fractio accueillie
par Isabelle. Derrière Leslie fera une remontée sans
encombre
pour une novice bien fatiguée. Suite de l’équipe et
JN déséquipera. Sortie à plus de 18 h. La
température est toujours clémente.
On regagne la voiture à la lueur des casques, un
petit détour à Cast.1 pour montrer le pylône aux
initiées et aussi pour éviter de braquer à fond avec
le 4x4 chargé, on a déjà failli se retourner une
fois… Retour au local pour ranger le matériel, il
est 20 h 30. Le pot de l’amitié, tout le monde est
content, certains vont bien dormir ce soir et songe
déjà au canapé et au film à la télé.
JND
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Samedi 25 février 2012
Spéléo-canyon, équipement,
entraînement.
Falaise "A Tozza" - Patrimonio.
Participants : Philippe C.,
Jean-Claude D., Jean-Claude L.
Photos
Une
quinzaine de jours après la tempête de neige, c'est
le printemps. Un magnifique soleil s'est installé,
il incite à se dorer la pilule en falaise.
Les 3
topis sont très optimistes, 2 perfos, 2 trousses à
spits, 260 mètres de corde, 30 mouskifs, 1 palan,
y'a de quoi faire !
Une
partie du matos est laissé dans le Def, mais malgré
ça les sacs sont lourds. Heureusement, la marche
d'approche est courte, 5 mn plus tard, le matériel
est étalé au pied du fortin en ruine.
Philippe et JCD optent pour des révisions des
techniques canyon. Main courante rappelable puis
rappel avec relais intermédiaire.
JCL se
lance dans l'équipement d'une voie d'initiation
spéléo. 2S puis main courante au sol, AN avec sangle
à frotter, 2S, 1S, 1S, 2S. Ensuite 2 options, soit
une descente au fond d'une faille borgne ou une vire vers
2S, avec pour finir une dèv sur AN (arbre). Une corde
de 45 m est nécessaire pour arriver au sol. Tous les
fractios bénéficient d'appuis pour les pieds, ce qui
rend cette voie facile et tranquille.
C'est
l'heure des grillades. Le feu crépite, une mini
table en pierre est installée, des blocs rocheux
sont posés autour, les topi s'incrustent ...
Un
chaud soleil accompagne figatellu et côtes de porc.
Il est 2 bouteilles moins le quart, les manips
reprennent.
Révision du
rappel guidé en boucle, celui-ci est installé entre le haut du
fortin et le bord de la falaise.
Pendant que JCD et Philippe testent la voie
nouvellement installée, JCL refait parler le perfo
pour une nouvelle voie. Départ en vire depuis la
tête de puits précédente, 1S, 1S, 2S, descente sur
une douzaine de mètres, 1S et arrivée sur une large
plateforme. La voie pourra être continuée après
renouvellement du stock de spits ... Cette voie est
un peu plus technique et nécessite pour les
débutants l'installation de sangle d'appui en tête
de puits et au dernier fraction.
Bilan
matos : 10 spits en forage de 10 ont été posés pour
la 1ère voie, 4 spits en forage de 10 + 1
spit en forage de 12 ont été posés pour la 2ème
voie.
Philippe refait une dernière descente avec relai
intermédiaire. Le matériel est récupéré, le comptage
des mouskifs permet de s'apercevoir que l'un d'eux a été oublié en haut de la falaise. Philippe
renfile rapidement le baudrier et récupère l'oublié,
assuré par les 2 JC.
Retour
rapide au local, la journée continue par l'AG du CDS
...
JCL
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Samedi 25 février 2012
Assemblée Générale du Comité Départemental de
Spéléologie de Haute-Corse.
Local
de Montesoro - Bastia
Article Corse Matin
Nouveau Comité Directeur :
Jean-Noël DUBOIS - Président
Véronica MASSA - Vice-présidente
Jean-Claude DEL BASSO - Secrétaire
Pierre LACOMBE - Trésorier
Jean-Claude LA MILZA
Francis MARAVAL
Noël
RICOVERI |
Dimanche 26 février 2012
Canyon
de Falcunaghja - Corscia.
Participants :
André B., Jean S.
Vidéo
Jean
|
Samedi 3 mars 2012
Spéléo, équipement,
perfectionnement.
Falaise "A Tozza" - Patrimonio.
Participants :
Jean-Claude D., Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude L.,
Silvain Y.
Photos
Il est pratiquement 9h, Jean-Claude L. est déjà au
local en train de s’afférer pour éponger la fuite
des tuyaux de chauffage dans le local équipement.
Après un petit café on prépare le matériel et puis
c’est parti, direction Patrimonio pour faire des
exercices sur cordes à la falaise A Tozza.
Le beau temps est au rendez-vous : soleil, ciel
bleu, pas un poil de vent, c’est parfait ! Arrivés
sur place, le matériel est réparti entre tous les
quatre puis on attaque la petite ascension jusqu’au
fortin. Une fois là-haut, un peu essoufflés quand
même, tout le monde s’équipe.
Pendant que Jean-Claude D. équipe la première voie,
Jean-Claude L. initie Silvain et Marie au planté de
spit (à ne pas confondre avec la planté de bâton,
bien sûr !) à la main. Après une description précise
du matériel (marteau, spit, cône, tamponnoir) et de
la technique, Silvain et Marie se lancent ! Quelques
ampoules plus tard et des coups de mains à Marie de
la part de Jean-Claude L., les spits sont plantés !
Puis Marie entame la descente qu’a équipée
Jean-Claude D., suivie de Silvain et Jean-Claude D.
Jean-Claude L. équipe une seconde voie et conseille
les initiés. Cette première voie aura permis de
faire une descente et une remontée sur un équipement
avec plusieurs fractionnements et le passage d’une
déviation. Jean-Claude L. équipe également les deux
nouveaux spits plantés par Silvain et Marie, et ça
tient !
Il est déjà 12h30 et la faim se fait sentir. Le
temps s’est couvert mais le feu est allumé et les
victuailles sont sorties, de quoi faire venir
Jean-Noël qui vient de rejoindre le groupe. Avant de
manger, Silvain et Marie prennent un petit cours de
nœuds et apprennent à faire un mickey.
Rassasiés, les manip’ reprennent. Marie suit
l’équipe sur la descente mais se coince la main
entre la corde et la paroi au départ. Elle attendra
un moment que la douleur passe avant de reprendre
les manip’. Les descentes et les remontées
s’enchaînent avec des passages de vires installées
entre temps en plus.
Avant de déséquiper, le groupe travaille la
conversion. C’est l’occasion d’apprendre la
technique pour certains… et d’une révision bien
utile pour d’autres. Puis c’est la remontée finale.
Avant de quitter le site, Jean-Noël escalade
quelques mètres à mains nues pour aller récupérer la
corde qu’il avait oubliée puis c’est le retour au
local sur les coups de 17h30. La fuite des tuyaux de
chauffage ne s’est pas réparée toute seule, ça
coule, ça coule et une seconde est constatée. Après
un visionnage des photos et des vidéos, le petit
groupe se sépare au crépuscule.
Marie
|
Dimanche 4 mars 2012
Canyon,
San Giuvanni, Olcani.
Participants : André B, Jean S.
Vidéo
Jean
|
Dimanche 11 mars 2012
Spéléo, exercice secours.
Cast. 2 - Oletta.
Participants : Valérie D.,
Dominique D., Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude
L., Isabelle L., Noël
R., Marie-Pierre R., Silvain Y.
TPST : 3h00
Photos
Dans le cadre de la
mise à niveau de l’équipe du Spéléo Secours
Départemental, le Comité Départemental de
Spéléologie de Haute-Corse (CDS 2B) a organisé un
exercice dans un gouffre de la région d’Oletta,
réunissant une dizaine de participants. Le scénario
était très banal, lors d’une escalade à – 40 m sous
terre, une spéléologue a fait une chute et s’est
fracturé un poignet. Un de ses compagnons
d’exploration a pu ressortir et prévenir l’équipe
locale du Spéléo Secours Français (qui a,
rappelons-le, délégation ministérielle pour
intervenir auprès des accidentés souterrains, le
relais étant pris ensuite en surface par les
pompiers). Une équipe d’ASV (assistance aux
victimes) s’est rendu auprès de la victime afin
d’établir un bilan vital, poser une attelle et
installer la victime dans un « point chaud » (tente
souterraine élaborée en couvertures de survie
permettant à la victime d’attendre son évacuation le
plus confortablement possible sur un matelas et dans
un duvet). Pendant ce temps une équipe de
spéléologues formés à ces techniques de secours
mettaient en place les cordes pour l’évacuation de
la civière. Un médecin a pu ensuite se rendre au
chevet de la victime et dès que le feu vert médical
a été donné, la victime a été conditionnée dans la
civière pour être acheminée vers la surface d’abord
par portage au milieu des concrétions puis par
tyrolienne pour remonter un plan incliné de 30 m et
enfin être sortie du puits d’entrée de 10 m par un
système de balancier. Une heure après son
installation dans la civière la victime a revu le
jour et en situation réelle aurait été alors confiée
aux mains des pompiers pour être évacuée vers le
Centre Hospitalier (mais ce n’était qu’un exercice).
JND
|
Dimanche 18 mars 2012
Canyon,
U Stollu, Sorio.
Participants : André B., Jean S.
De l'eau, beaucoup
d'eau !
Des amarrages dans l'actif, des mains courantes
improvisées par nécessité !
La fonte des neige, qui couvre encore les sommets du
Nebbiu, nous a offert un super débit dans ce petit
canyon.
L'hiver et maintenant le printemps sont vraiment les
meilleures saisons pour s'éclater en canyon.
Jean
|
Dimanche 18 mars 2012
Spéléo,
désobstruction,
topographie.
Cast. 2, Cast. 17 - Oletta.
Participants :
Jean-Claude D., Dominique D., Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude
L., Isabelle L., Véronica M., Noël
R. (et Mouskif), Marie-Pierre R., Silvain Y.
TPST : 3h15
Photos
C’est la grande
affluence au local en ce dimanche printanier ! Le
soleil pointe le bout de son nez et les Topi (canyonistes
et spéléos) aussi.
Du point de vue
spéléo le programme de la journée consiste d’une
part à poursuivre la désobstruction de Cast. 17, et
d’autre part à descendre dans Cast. 2 pour effectuer
la topo du nouveau réseau découvert le 19 février
dernier. Chacun a évidemment l’espoir secret de
réussir enfin à faire la jonction entre les deux
cavités. Le temps de préparer le matériel et
d’avaler un café et c’est le départ pour Oletta.
Il est environ 10h30
quand l’équipe arrive sur le site par la piste
impeccablement nettoyée par Dumè et Noël une semaine
auparavant. Dumè et Jean-Claude L. rejoignent
directement Cast. 17 avec le matériel de
désobstruction pendant que le reste de la troupe
s’équipe pour descendre dans Cast. 2. Avant de se
séparer les deux groupes s’accordent pour que
l’équipe désob effectue un tir sur les coups de midi
pour signaler à l’équipe qui est sous terre que
l’apéro est servi, et accessoirement pour tenter une
jonction sonore entre Cast. 17 et Cast. 2.
En bas du puits
d’entrée de Cast. 2 le petit groupe laisse la grande
salle pour partir directement vers le nouveau
réseau. Jean-Claude D. passe en tête pour équiper
l’étroiture qui marque le début de cette partie de
la grotte, et qui semble-t-il laisse un souvenir
impérissable à certains. Tout le monde passe la
difficulté sans encombre et le groupe poursuit sa
progression jusqu’au point bas de la cavité avant de
remonter dans les éboulis. Jean-Noël atteint le
premier la galerie du mondmilch aux alentours de
11h55 avant d’être rejoint petit à petit par le
reste de la troupe. Tandis que Marie-Pierre ne
s’arrête plus et se lance dans l’exploration de la
galerie qui démarre au fond de la salle, le reste de
l’équipe marque une pause et tend l’oreille en
attendant le rendez-vous sonore avec la surface. Aux
environs de 12h15 des bruits très distincts de burin
puis de perfo se font entendre au-dessus des têtes
et tout le monde s’attend presque à voir apparaître
la lumière du jour. A défaut de lumière on apercevra
deux chauves-souris au plafond de la galerie. Le tir
se fait attendre (et la faim se fait sentir !) et
Marie, Jean-Noël et Silvain commencent à rebrousser
chemin pour aller effectuer la topo du nouveau
réseau qui démarre sur la gauche peu avant l’entrée
de la salle du mondmilch. Une trentaine de mètres de
développement seront ainsi ajoutés à la cartographie
de la grotte.
Le reste du groupe se
résigne à remonter vers la surface après avoir
attendu en vain le tir. Le passage de l’étroiture
tant redoutée est, comme toujours, plus difficile à
la remontée qu’à la descente mais tout le monde s’en
sort sans grande difficulté. Sur les coups de 14h15
toute l’équipe a rejoint la surface, juste à temps
pour retrouver autour du feu Jean-Claude L. et Dumè,
qui ont entre-temps été rejoints par Noël et
Mousquif.
Après s’être rassasié
de profusion de grillades (arrosées comme il se
doit) tout le groupe reprend le chemin de Cast. 17
pour poursuivre la désobstruction. On se relaie tour
à tour au fond du trou pour taper, percer, évacuer
les pierres
pendant qu’en surface on observe, on commente, …
bref, on digère tranquillement. Un nouveau tir sera
effectué pour élargir le trou mais il faudra se
résigner à attendre encore pour rejoindre Cast. 2.
Après avoir confisqué massette et burin à Noël qui
ne veut plus sortir du trou l’équipe reprend le
chemin des voitures pour un retour au local à la
tombée de la nuit.
Silvain.
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Dimanche 25 mars 2012
Spéléo, prospection & VTT.
Col de Teghime - Poggio d'Oletta.
Participants
ITP :
Jean-Claude D., Dominique D., Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude
L., Isabelle L., Marjorie M., Véronica M., Silvain Y.
Invitée : Cécile.
Photos
Tracé du parcours
« Sur les crêtes au-dessus de Furiani,
vers le col de Teghime, un replat herbeux, et,
peut-être caché par la végétation, une zone entourée
d'une clôture. Au milieu de celle-ci, un trou
profond, profond, profond ... ».
Cette indication avait été recueillie par les 2 JC
lors d'une discussion avec un petit vieux de
Furiani.
« Sur les crêtes au sud du col de Teghime
se trouve un trou où les cailloux tombent, tombent,
tombent ... ». Celle-ci nous avait
été donnée par un petit vieux de Poggio d'Oletta,
père d'une célèbre chanteuse corse, lors de
l'épisode 3 de Suterratta.
Quelques mois plus tard, profitant d'une météo
favorable, c'est à dire soleil mais pas chaleur, une
équipe motivée se constitue. Il y a même 3 farfelus,
JND, JCD et JCL, qui ont apporté une monture
inhabituelle pour faire de la prospection spéléo,
leurs VTT !
Départ
à 9h30 depuis le petit parking en contrebas du col.
C'est le début, les vététistes prennent de l'avance.
Quelques lacets et rapaillons plus tard, ceux-ci
tombent vestes et polaires, c'est dur la reprise du
pédalage (du moins pour les 2 JC) ! Les marcheurs,
profitant d'un raccourci, arrivent sur la crête
avant les pédaleurs.
A
partir de là, la piste devient plus clémente. Sur le
parcours nous ne manquerons pas de faire une petite
visite de courtoisie au fameux aven de Teghime,
gigantesque doline de 3 m de diamètre et 3 m de
profondeur, qu'on se promet de désobstruer depuis
quelques années ...
Plus
loin, sur un petit col herbeux, quelques chevaux
paissent paisiblement, jouissant d'une magnifique
vue panoramique sur le Nebbio.
Nous
continuons la piste vers le sud, farfouillant de
temps en temps quelques zones ressemblant aux
indications fournies, mais rien. Isabelle fera
demi-tour sous le Monte A Torra pour rejoindre et
guider Marjorie, qui devrait nous rejoindre après
son service.
Le
reste de l'équipe poursuit jusqu'à vue du col de
Menta. Véro et JCL font demi-tour pour s'occuper du
feu, les autres poursuivront jusqu'à la zone de
captage d'une source située sur le col.
Le
coin pique-nique n'est pas choisi au hasard, il
s'agit d'un affleurement de cipolin qui pourrait
être propice à quelques cavités ...
Un
point barbecue est rapidement constitué en bordure
d'une prairie herbeuse, contre une barrière
calcaire. Le bois mort ne manque pas, feu !
Celui-ci ne tarde pas à crépiter, les grillades se
succèdent et les bouchons sautent. Un Vieux Pané
cuit à la braise façon Rustique termine les
agapes. Le dessert est pour après ...
Pendant que Véro et JND entament leur sieste, le
reste de l'équipe s'éparpillent sur l'affleurement
calcaire pour prospecter. Dumè et JCL enlèvent
quelques cailloux dans une faille non loin du
pique-nique, mais bof. Du coté de Marie, Cécile,
Silvain et JCD c'est plus intéressant, une 1ère
cavité est découverte. 1 m de haut, 80 cm de large
et 3 m de profondeur. Au fond ça queute. Au-dessus,
2 petits départs borgnes. La 2ème cavité est plus
intéressante, une faille horizontale d'environ 3 m
de large et ... 20 cm de haut ! Un léger courant
d'air donne un peu d'espoir. Un coup d'éclairage
permet de voir la suite sur 3 m, puis la pente
s'incurve vers le bas et ensuite ??? Un piochon est
appelé en renfort, JCD et Silvain sortent quelques
cailloux mais il faudra revenir un peu mieux
outillés.
Pendant ce temps, Dumè prospecte et trouve la 3ème
cavité sur une prairie. Un trou circulaire d'environ
30 cm de diamètre, les cailloux tombent sur quelques
mètres. Le bord est nettoyé, ça devient pénétrable.
La lampe éclaire verticalement sur 4 ou 5 mètres.
JCD s'y engage, descend et s'arrête 3 m plus bas. Le
fond est encore à 2 m, mais le puits s'élargit et il
n'est pas sûr de pouvoir remonter. Il faudra y
revenir avec une corde.
Satisfaits de nos découvertes, nous prenons le
chemin inverse pour revenir à la civilisation. C'est
maintenant beaucoup plus facile pour les vététistes
! Afin de préparer un éventuel retour en 4x4, nous
revenons par d'autres pistes. Les vététistes
prennent celle qui débute au NE de la côte 732, les
marcheurs celle à l'est de la borne 715.
Malheureusement, elles sont fermées soit par des
blocs rocheux, soit par des barrières. Il resterait
la solution par la piste de Poggio d'Oletta ...
Les
véhicules sont atteints vers 16h00, Isabelle nous y
attend mais point de Marjorie qui est déjà rentrée.
Retour
au local, puis au bercail.
JCL
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Dimanche 1er avril 2012
Canyon.
Le
Bucatoghju, San Nicolao.
Premier canyon de l'année 2012 pour Dany et
Patricia.
De l'eau, de l'eau...
Jean
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Dimanche 1er avril 2012
Spéléo, prospection, désobstruction, topographie.
Col de Teghime - Poggio d'Oletta.
Participants :
Jean-Claude D., Jean-Noël D., Marie G.,
Jean-Claude L., Véronica M., Silvain Y.
Photos
TPST : 1h00
Un
rendez-vous au local à 9h30, hum, signe d'un coucher
tardif la veille, ou tôt le matin ...
Quelques cafés plus tard et un kit rempli de matos,
et nous voilà partis pour explorer le trou découvert
une semaine plus tôt.
Nous
voilà au départ de la piste où vent et brouillard
nous accueillent, l'ambiance n'est plus la même. Ce
n'était pas prévu pour certains, heureusement la
garde-robe de JCL pallie à l'absence de vêtements
chauds.
Une
heure plus tard nous voilà au bord du trou. Un
promeneur passe non loin, discussion, c'est un
ancien spéléo en balade dominicale. Il est bien sûr
invité à venir nous rendre visite au local.
JCL ne
tarde pas à s'engager sous terre, suivi rapidement
par JCD. Après l'entrée étroite le puits s'élargit
et une désescalade permet d'atteindre un plan
incliné 5 m plus bas. Celui-ci mène à une petite
salle. D'un coté, la faille continue par des blocs
infranchissables. De l'autre, un puits remontant sur
4 m arrive sous une trémie. Un morceau de fémur (de
vache ?) est coincé dans cette trémie, signe d'une
ancienne jonction avec la surface. En bas du plan
incliné, une
chatière permet d'atteindre le haut d'une faille
d'environ 3 m. Au fond ça pince, fin de la cavité à
une douzaine de mètres de profondeur.
La
topo est réalisée à l'envers, en remontant. Retour à
l'air libre et frais. Le vent souffle fort, le
brouillard file par dessus le petit col. Marie et Silvain
sont allés faire un peu de désob sur l'autre trou
découvert la semaine précédente dans du
gneiss. Ils ne sont pas
loin, en moins de 100 m le monde change, nous
passons la crête, le vent cesse et le soleil nous
accueille. Nous ferons les grillades de ce coté !
Les
pierres plates ne manquent pas, un barbecue est
rapidement monté, le bois ramassé et le feu allumé.
Tourte, saucisses et côtes sont grillées, mangées et
appréciées. Comme la semaine précédente, un Vieux Pané
cuit à la braise façon Rustique clôt le
repas. Il est pile 3 bouteilles, le café est pris et
c'est reparti !
L’après-midi est consacrée à la
prospection d’une écaille calcaire bien visible
depuis Google Earth à l’est de la piste. JND y
découvre une faille étroite d’une dizaine de mètres
de long. Un nouveau chantier démarre, quelques
centaines de kilos de cailloux sont enlevés. On
devine une suite, les cailloux tombent sur quelques
mètres mais des moyens plus efficaces sont
nécessaires pour continuer.
Nous décidons de revenir aux
véhicules. Une dernière indication fournie la
semaine précédente par un promeneur reste à
vérifier. Nous quittons la piste et remontons
directement sur la crête au nord d’un ancien pylône.
Marie
trouve le trou indiqué sur le petit col qui suit,
une ouverture de 0,80 m par 0,50 m. JCL s’y
engouffre et s’arrête 2 m
plus bas sur un cône terreux. Là aussi, des séances
de déblaiement pourraient être envisagées …
Nous continuons en éventail sur la
crête, furetant de-ci de-là, mais rien d’intéressant
hormis les belles vues sur les plaines du Nebbio à
l’ouest et Orientale … à l’est.
Retour aux véhicules en passant là
aussi par une petite écaille calcaire, puis descente
vers le local.
JCL
|
Dimanche 8 avril 2012
Canyon, Chuuuuut !
Membres présents : Dany, Patricia, André, Jean.
Encore une belle journée Canyon.
Jean
|
Dimanche 8 avril 2012
Spéléo, Exploration.
Buga
di a Cutina, Ghisoni.
Participants : Antoine B., Jean-Claude D.,
Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude L., Véronica M.,
Silvain Y.
Photos
TPST : entre 3h00 et 4h00
Déjà 8 ans que nous n'étions pas montés faire une
merendella spéléologique à Ghisoni ! Le dernier
séjour remonte au long weekend du 9 au 12 avril
2004. Il faut dire qu'entretemps la météo ne s'y
prêtait pas. Nous voilà donc au local, JCL, Anto
puis Marie et Silvain. Chargement du matos et c'est
parti pour un arrêt café à Borgo. Le journal nous
donne quelques renseignements complémentaires sur le
malheureux canyoniste espagnol qui a péri suite à
une erreur de manip de corde dans la C50 de Piscia
di Gallu. Dans nos activités, même les plus
expérimentés doivent rester vigilants en permanence.
Silvain et Marie laissent leur véhicule en bas de la
piste, Anto se dévoue pour monter à l'arrière du Def.
La piste ne s'est pas trop détériorée, nous n'avons
que quelques blocs rocheux à dégager. La casetta
non plus n'a pas subi de dommage, juste une
casserole jetée à terre par les rongeurs. Le cahier
ne fait état d'aucune visite depuis l'automne
dernier, les châtaignes n'intéressent plus leurs
propriétaires ?
Tandis qu'Anto s'occupe de la casetta, Marie,
Silvain et JCL se chargent de la remise en état de
l'alimentation en eau. Comme d'habitude, la prise
d'eau a été emportée par une crue. La crépine est
abimée mais encore opérationnelle, il faudra la
remplacer la prochaine fois. Une grosse branche est
également tombée sur le tuyau au niveau du ravin
Mouskif. Réparation du tuyau et quelques minutes
plus tard, Anto nous crie que l'eau est de nouveau
courante à la casetta.
La bonde de l'évier est remplacée et celui-ci est
calé à l'horizontal, il est temps de passer à table.
Au menu, côtes et pancetta grillées,
Rustique à la braise, accompagnés d'une seule
bouteille !
Il est déjà 16h00 lorsque nous décidons de rendre
une petite visite au trou. Le parking est nettoyé,
le banc des papis remis en état. Nous pouvons nous
changer sans risquer de se planter une épine de
bogue de châtaigne dans les fesses. Anto s'engage
dans le trou, Marie se repose, Silvain et JCL
prospectent sur le lapiaz en passant par Ghisoni 4,
2 et 3. Retour au trou, JCL s'intercale entre Marie
et Silvain. Jonction rapide avec Anto qui vient de
terminer depuis à peine 5mn l'équipement jusqu'au
musée. JCL prend le relais et équipe jusqu'au fond
en passant par les puits du toboggan.
La remontée sera rapide puisque nous laissons le
trou équipé pour le lendemain.
Boom ! La nuit vient de tomber. JCL sort du gouffre,
suivi de Marie, Silvain et Anto. Descente aux
frontales et acéto jusqu'au parking puis
retrouvailles joyeuses avec Véro, JND et JCD à la
casetta.
JND nous a mijoté un bon pot au feu qui nous
permettra de reprendre des forces pour le lendemain.
Il est presque 1h00 lorsque s'entendent les 1ers
ronflements.
JCL
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Lundi 9 avril 2012
Spéléo, Exploration.
Buga
di a Cutina, Ghisoni.
Participants : Antoine B., Jean-Claude D.,
Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude L., Véronica M.,
Silvain Y.
Soutiens : Isabelle, Noël R.
Invité : Samuel G. (Spéléo
Club de Savoie, CDS 73)
Photos
TPST : entre 5 et 6h00
8h30, réveil en fanfare, quelqu'un aurait frappé à
la porte ...
Le petit déjeuner et les préparatifs s'étirent
tranquillement. Il est pas loin de midi lorsque Anto
et JCL entament leur descente avec de quoi équiper le
P51 en passant par la nouvelle vire. Le reste de
l'équipe reprendra le même itinéraire que la veille.
Anto continue l'équipement depuis le musée et équipe
la vire. Il s'aperçoit au milieu de celle-ci qu'une
écaille calcaire d'une centaine de kilos bouge. JCL
la dépasse, finit de la décoller et la fait tomber
dans le vide. Un fracas étourdissant accompagne la
chute des blocs depuis les 30 m de hauteur. L'autre
équipe, qui est au niveau du toboggan dans le réseau
parallèle, a la sensation que le plafond va leur
tomber dessus !
JCL prend le relais au bout de la vire. Le but est de
descendre verticalement en bout de faille dans
l'espoir d'une suite. JCL passe sous la lucarne
visitée la dernière fois, plante un spit
intermédiaire, continue à descendre et tout à coup
apparaît une lucarne. Un petit pendule permet d'en
atteindre la margelle. Le plafond est joliment
concrétionné et un mètre plus loin un puits continue
sur une dizaine de mètres. Un spit est ajouté
le plus haut possible, JCL entame la descente de ce
puits inconnu. Celui-ci est presque circulaire,
environ 1 m x 0,80 m. Arrivée sur une margelle qui
donne encore sur une petite lucarne. Derrière, un
ressaut d'environ 3 m, puis fin sur un fond argileux
et sableux, ressemblant à celui que l'on trouve au
fond du gouffre. Une chatière continue sur environ
un mètre, mais elle pince rapidement.
JCL prend le chemin inverse, quitte la lucarne en se
lançant dans le P51, non sans une petite
appréhension due au frottement de la corde au-dessus
de la lucarne ...
La descente de ce puits par le nouvel équipement est
magnifique. Le puits est plus large et la tirée plus
longue.
Anto rejoint JCL, ils iront faire un petit coucou à
ceux qui sont encore en bas du puits du toboggan, il
manque une corde d'une quinzaine de mètres pour
pouvoir les y rejoindre.
Il est temps de remonter, Anto part en premier,
regrettant d'avoir oublié son Pantin. JCL
s'occupe du déséquipement.
La jonction avec l'autre équipe se fait bien sûr au
musée. JCD attend tranquillement Véro en haut du
P30, poussée par Samuel, un spéléo du SCS, qui avait précédemment contacté JND. JCD
entame la remontée, Anto fera un aller-retour
jusqu'à la lucarne pour un transfert de matériel.
Véro sera ensuite encadrée par JCL et Anto jusqu'à
la sortie. JND s'est occupé du déséquipement
jusqu'au musée, Silvain fait son 1er déséquipement
jusqu'à la sortie, non sans avoir malencontreusement
fait tomber la clef de 13 dans le puits d'entrée.
Anto, spécialiste en livraison rapide, fera encore
un aller-retour pour livrer une autre clef !
Isa et Nono nous attendaient à la sortie du trou
depuis un bon moment déjà. Par nostalgie, celui-ci
fait un peu d'écobuage autour de l'entrée. Ils
n'attendent pas la sortie de tout le monde et
redescendent allumer les feux pour le repas du soir.
C'est aux alentours de 20h00 que tout le monde se
retrouve autour de la table à la casetta.
Grillades, pot au feu, fromages et, Pâques oblige,
chocolats, sont engloutis avidement, le tout
accompagné de ce qu'il faut de liquides
pour se réhydrater et récupérer des sels minéraux.
Répartis dans le Disco et le Def, la descente se
fera dans une nuit noire mais sous un ciel
magnifiquement étoilé.
Retour tardif sur Bastia, le matériel est jeté au
local, on rangera plus tard ...
JCL
|
Dimanche 15 avril 2012
Spéléo,
perfectionnement.
Falaise "A Tozza" - Patrimonio.
Participants :
Jean-Claude D., Marie G., Jean-Claude L.,
Isabelle L., Marie-Pierre R., Silvain Y.
Photos
« Et si on
faisait un peu d'entraînement en falaise ? »,
petite phrase qui fait tilt lors de la réunion du
jeudi et c'est ainsi qu'une poignée de topi se
retrouvent au local en ce dimanche de printemps qui démarre
sous un radieux soleil.
Petit café,
préparation du matos et c'est parti pour Patrimonio.
Une fois sur place, les 2 JC se
chargent de l’équipement des voies. Le vent s’est
maintenant invité et souffle de plus en plus fort,
heureusement le soleil résiste.
La matinée est consacrée à plusieurs
descentes et remontées sur les voies d’initiation,
ponctuées de conversions descente/montée et
montée/descente, avec réalisation des demi-clefs et
clés d’arrêt.
Midi arrive rapidement, le feu est
allumé, il n’est pas nécessaire de souffler sur les
braises, le vent est là pour faire le boulot. Le
coin pique-nique est installé au soleil, abrité du
vent par un olivier.
Le
vent se calme enfin dans l’après-midi et celui-ci
est principalement consacré à la descente et
remontée de la grande voie coté route. Celle-ci
permet également d’apprendre à ne pas envoyer des
parpaings sur ses camarades ! Le Pantin est
testé et ... approuvé par les futures participantes
au camp spéléo dans le Lot !
JCD déséquipe les voies d’initiation
et Silvain s'occupe de la grande voie. Retour au
local pour ranger le matos et visionner les photos.
JCL
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Samedi 21 avril 2012
Assemblée Générale de la Ligue Insulaire
Spéléologique Corse.
Local
de Montesoro - Bastia
Photos
En
cette nouvelle année olympique s’est tenue
l’Assemblée Générale élective de la LISC.
Devant une foule innombrable et attentive, le
président sortant a fait le bilan de l’année passée
et le trésorier a étalé les multiples comptes
bancaires débordants de richesses. C’est ainsi que
sous des applaudissements nourris le quitus leur a
été donné.
Place ensuite aux projets et au Plan Régional de
Développement. Les débats s’engagent, les idées
fusent de toutes parts, que c’est beau ! Le sac à
dos bien rempli de projets, le prochain Comité
Directeur pourra ainsi commencer à démaquiser le
chemin de la nouvelle olympiade.
C’est maintenant le moment décisif des élections.
L’atmosphère est tendue, les nombreux prétendants se
guettent du coin de l’œil, il est vrai que les
places sont très convoitées. Les moustiques
profitent de ces moments d’inattention pour
commencer l’apéro avec leur breuvage favori. Au bout
d’une terrible bataille électorale, les 7 élus
sortent des urnes. Cris de joie d’un côté, terrible
déception de l’autre, il en va ainsi de toutes les
élections de la LISC.
Mais ce n’est pas fini, il faut à présent élire le
nouveau Président. Là encore les discussions sont
âpres, chacun rêvant et postulant au poste suprême.
Au bout d’un interminable conciliabule, la fumée
blanche sort enfin de la pièce, des cris fusent «
habemus papam, HABEMUS PAPAM ! ». Les forces de
l’ordre sont prêtes à intervenir, la foule en délire
attend le nom du chef suprême, prête à la
génuflexion.
Bon, nous reprenons le contrôle de la situation,
l’individu ayant écrit le texte ci-dessus est
maitrisé, la piqûre est faite et nous l’avons équipé
de la belle combinaison spéléo blanche, celle dont
les manches s’attachent. Nous sommes désolé de ce
désagrément.
Voici la composition de nouveau Comité Directeur de
la LISC pour l’olympiade 2012-2016 :
Francis MARAVAL : Président
Jean-Claude LA MILZA
: Président-adjoint
Jean-Claude DEL BASSO : Secrétaire
Antoine BOSCHI
: Trésorier
Corinne BONNAL : Membre du CD
Philippe CHRISTY : Membre du CD
Jean-Noël DUBOIS : Membre du CD
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Dimanche 22
avril 2012
Canyon, initiation.
La
Richiusa, Bocognano.
Participants
ITP :
André B., Dany F., Jean et Patricia S.
Initié :
David.
Canyon
de la Richjusa - Ambiance !!!
Pas forcément nécessaire de se rendre sur le
continent pour pratiquer des canyons en eau !
La preuve :
vidéo
Vivement les "camps" canyons du grand sud !
Jean
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Dimanche 29 avril 2012
Spéléo, visite, désobstruction.
Cast. 1, Cast. 17 - Oletta.
Participants
Cast.
1 :
Jean-Noël D., Isabelle L., Véronica M., Marie-Pierre
R.
Cast.
17 :
Dominique D., Jean-Claude
L.
Photos
TPST :
4h00
Lors de la réunion de jeudi soir, deux projets
spéléos se montent : le camp Lot 2012 approche et
nos jeunes débutantes ont besoin de manger un peu de
corde, on avait pensé à Morosaglia mais Cast.1 est
plus proche et Isabelle et Marie-Pierre ne
connaissent pas le grand réseau (trois puits au
programme et si on faisait la traversée ?) ; de leur
côté Dumè et JCL ont une envie folle de continuer à
creuser dans Cast.17.
RDV au local à 8 h 30, JCD manque à l’appel, la tête
un peu dans le guidon, il a envoyé un avis d’abandon
par SMS à JCL. Le programme sera modifié : ou la
météo est aussi mauvaise qu’à Bastia et on file tous
dans Cast.1 pour la traversée, ou nos désobeurs fous
peuvent aller creuser et JN se retrouvera seul avec
la palanquée de demoiselles, difficile alors
d’équiper les deux entrées.
Départ vers 10 h 30, après avoir préparé le matos et
les crayons. Une fois passé Teghime dans une vraie
purée de pois, le ciel s’éclaircit et l’arrivée au
pylône se fera sous un ciel clément, voire agréable.
JCL et Dumè obliquent vers Cast.17, on se retrouvera
vers 13 h 30 pour les grillades.
11 h 15, JN part équiper le Grand Réseau
tandis que l’équipe féminine se gère seul,
équipement perso puis descente. No problem !
Regroupement sur le Plateau à escargots où
l’on aperçoit la lumière du jour au niveau de
l’entrée 2. Descente au fond de la cavité à -43 m et
remontée un peu physique. Un détour par la Salle
des Marches pour jeter un coup d’œil au Trésor
de Cast.1. Tout est en place.
13 h, début de la remontée. Marie-Pierre suivie de
Véronique et Isabelle. JN fermera la marche, on
laisse l’équipement en place au cas où nos désobeurs
auraient l’envie de faire le trou. 14 h 15, tout le
monde est dehors. Aucun souci de progression (M.-P.
s’est un peu emmêlée dans les dèv’), les
perfectionnements ont porté leurs fruits. On
devrait être prêt pour les petits trous du Lot.
Malgré le bois un peu humide on arrive à faire
partir le feu, ce qui fera arriver nos désobeurs, à
moins que ce ne soit le bruit du premier bouchon qui
saute, un Chinon 2010. On passera deux heures à
table (avec une nappe, s’il vous plaît !), grillades
et bonnes bouteilles (Bordeaux, Touraine et Béarn).
Vers 16 h, nos désobeurs repartent au turbin. Il
faut donc déséquiper le trou, aucune motivation chez
la gent féminine, qui revendique pour une fois les
obligations ancillaires, ranger la table, etc. JN
repart seul sous terre pour une petite heure, sans
aller au fond, simplement en haut du dernier P9,
le sac était accroché à la corde. Sortie vers
17 h 15, les premières gouttes de pluie sont là et
les filles sont au chaud dans le Disco°, la table
est rangée !
Rangement du matos, défaire les nœuds et lover les
cordes, tout le monde s’y met. On file ensuite
rendre visite aux désobeurs qui disparaissent
maintenant dans une excavation de plus de trois
mètres de profondeur. Au fond, une faille avec de la
terre où le piochon s’enfonce. Il est l’heure de
plier bagages mais on reviendra peut-être mardi, le
jour de la Fête du Travail (ils sont fous ces
spéléos…).
Toujours des nuages sur Teghime, à 19 h le matos est
rangé au local.
JND
________________________________________
Dumè
et JC continuent la désob de Cast. 17. Le but est
de poursuivre l'élargissement du puits de façon à
pouvoir creuser plus confortablement
le fond. Trois séances de 4, 3, et encore 3 crayons sont effectuées. Elles sont
globalement efficaces et de nombreux seaux remplis
de cailloux sont extraits du trou.
Retour
l'après-midi, il
reste suffisamment de batterie pour installer 3
crayons. Quelques blocs sont encore extraits, le
fond du trou est maintenant plus large, les
prochaines séances pourront être consacrées à
creuser le fond.
JCL
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Jeudi 3 mai 2012
Canyon, perfectionnement.
Cipetto, Volpajola.
Participants
: André B., Jean S.
Un peu d'eau et quelques techniques mises en
application.
Film en cours de réalisation
Jean
|
Lundi
7
mai 2012
Canyon, perfectionnement.
Petra
Leccia, Castirla.
Participants
: André B., Jean S.
Vidéo
Belle journée canyon et gros débit.
La Ruda et le Falcunaghja étaient blindés d'eau. Nos
cordes ne nous permettaient pas de pratiquer le
Falcunaghja, nous nous sommes dirigés vers la Petra
Leccia.
Jean
|
Dimanche 6 au
dimanche 13 mai 2012
Camp
spéléo.
Lot,
France.
Participants : Antoine B., Jean-Claude D.,
Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude L., Isabelle L.,
Véronique M., Marie-Pierre R.
Le Lot
figure parmi les destinations classiques des
spéléologues. Les cavités ne manquent pas et leur
accès est relativement aisé.
Le camp 2012 est organisé par l'association
bastiaise I Topi Pinnuti, avec les aides du Comité
Départemental de Spéléologie de Haute-Corse (CDS2B)
et de la Ligue Insulaire Spéléologique Corse (LISC).
Au programme :
Le Cuzoul de Sénaillac pour la mise en bouche.
Suivront, les igues de Diane/Drapeau, de Goudou, de
Planagrèze, de Géniez, et pour finir de Viazac, de
quoi rassasier les spéléos corses avides de grands
volumes, de grands puits et de belles concrétions.
Un
aperçu du compte-rendu est consultable sur le blog
dédié
ici
|
Vendredi 18 mai
2012
Spéléo, visite.
Grotte de Cortè - Pietracorbara.
Participants : Jean-Noël D., Marie G.,
Véronique M., Silvain Y.
Photos
Silvain est de retour en Corse pour ce grand weekend
de quatre jours, avec l’envie de faire un peu de
spéléo, pour oublier les couloirs du métro parisien.
Vu les tendinites séquellaires du camp Lot,
l’organisateur de la sortie propose une petite
grotte horizontale…
Ce
sera une sortie à classer dans la rubrique « Visite
des grottes oubliées ». Le choix se porte sur la
grotte de Cortè située, non pas sur la commune de
Corte – comme il a fallu le préciser à plusieurs
reprises -, mais sur Pietracorbara. Pas très
éloignée de Bastia et qui devrait être atteinte avec
une petite demi-heure de marche sans difficultés, la
sortie n’étant prévue que pour l’après-midi.
Cette
grotte a reçu peu de visites de la part des topis.
Visitée par le club pour la première fois en mars
2000 , puis en juin 2000 pour la topo et en novembre
2002 pour les photos, on craignait un peu que
l’accès final dans le maquis soit des plus
difficiles.
RDV au
club à 14 h pour récupérer Marie et Silvain,
équipement light, deux casques. On sera au départ à
l’église St Clément vers 15 h 15. Emprunter le
passage qui longe le cimetière et franchir le
portillon (ce ne semble pas être une propriété
privée), continuer jusqu’à la rivière, le gué est un
peu acrobatique. Suivre un beau sentier sous les
chênes sur 300 m environ et tourner à droite vers
une châtaigneraie (espace bien dégagé) au niveau
d’une ruine. Suivre plein sud à travers les
châtaigniers et les fougères jusqu’au ruisseau.
Suivre ce ruisseau sur sa rive gauche jusqu’à ce que
le sentier le traverse (sur l’autre rive, il rejoint
une belle piste continuant vers le sud). Avant de
traverser, tourner à droite vers l’ouest au niveau
d’un escarpement rocheux que l’on contourne vers la
droite. On retrouve une sente bien tracée qui monte
dans le maquis. Là le GPS a été bien utile, car
l’ancien accès des années 2000 a disparu englobé
dans le maquis. Continuer sur cette sente sur
environ dix minutes jusqu’à la côte 155. Le GPS
indique alors « destination à 8 m ».
On
commence alors à explorer les alentours et en deux
minutes, Silvain a trouvé l’entrée à droite en
contrebas du sentier. Bien enfouie dans la
végétation et les arbustes, rien n’a changé depuis
2002. Habillage, photos de groupe à l’entrée et
c’est parti pour une visite in extenso d’une bonne
heure. Descente du plan incliné, découverte de
perles de cavernes en dessous du concrétionnement à
l’entrée. Une dizaine de petits rhino au plafond. On
atteint rapidement le fond de la galerie et Silvain
et Marie pensent que c’est fini, ils ont raté
l’étroiture à gauche qui donne dans le boyau. Marie
passe en première suivie de Silvain puis JN.
Véronique préfère rester sagement dans la galerie.
Étroiture bien serrée mais sans difficulté, passage
au-dessus des gours qui scintillent, en photos macro
les détails ressortent bien, les concrétions en
aiguilles sur les parois rappellent des fonds
marins.
Fin de
la progression sur le bloc rocheux, on sait que 3 m
plus loin cela queute. Retour dans la galerie, les
rhinos sont en vol, visite de la galerie annexe à
gauche de l’entrée et sortie au soleil. Nos
géologues sont heureux d’avoir découvert cette
petite cavité. On hésite encore un peu sur son
origine, s’ouvrant dans des terrains schisteux, on
trouve des formations de calcschistes et de cipolin
à l’intérieur, des concrétions sont toujours en
activité.
Le
retour se fera aisément, Silvain a trouvé plus
facile de traverser le ruisseau et de rejoindre la
châtaigneraie par la piste. Pour le retour sur
Bastia, on fera un grand détour, le fond de la
vallée de Pietracorbara, la piste qui rejoint
Cagnano (on est passé devant le départ de Grotta a I
Mori), descente de la vallée de Cagnano et route du
Cap. Arrêt café à Miomo et retour du matériel au
local.
JND
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Samedi 9 juin
2012
Spéléo,
exploration, désobstruction.
Aven de Razzu Biancu
- Igue de Begood - Venaco.
Participants :
Dominique D., Jean-Noël
D., Marie G., Jean-Claude L., Isabelle L., Véronique M.,
Marie-Pierre R., Silvain Y.
TPST : 3h00 +
1h00 + 1h00
Photos
D’une certaine manière, Razzu Biancu fait
partie des cavités mythiques de Corse. Certes,
c’est un trou modeste par rapport à ceux du
continent, mais sa fameuse « Boite aux
Lettres » et son « Colimaçon »
laissent toujours des souvenirs inoubliables à
ceux qui les ont franchis. Ces montées
d’adrénaline pimentent agréablement la visite de
la cavité et donnent un goût de reviens-y.
Situé au centre de la Corse, ce trou avait été
un des terrains de jeu favori des clubs spéléos
ajacciens au temps de leur splendeur. C’est eux
qui avaient « ouvert » le Colimaçon, ce
passage permettant de shunter la Boite aux
Lettres, qui, déjà difficile à la descente,
l’est encore plus à la montée …
C’est également les ajacciens qui avaient entamé
l’élargissement de la faille qui suit le
colimaçon, mais les moyens rudimentaires de
l’époque ont rapidement calmé les ardeurs. Les
topi ont repris la désob au début des années
2000 avec la technique des cartouches spit, mais
là aussi les moyens s’avéraient insuffisant par
rapport au travail à effectuer.
Il faudra attendre 2011 avec l’utilisation de la
technique des crayons, et un peu de volonté,
pour que les topi s’attaquent de nouveau à
l’élargissement de cette faille. Les 2 séances
effectuées en 2011 ont même permis de faire 5
mètres de première. La suite est encore étroite
mais prometteuse, les cailloux tombent sur
plusieurs mètres … et l'espoir de tomber sur une
faille similaire à celle qui suit la Boite
aux Lettres encourage à poursuivre, d'autant
plus qu'une jonction avec l'Igue de Begood
est topographiquement possible.
Il aura fallu attendre ce mois de juin 2012 pour
qu'une nouvelle visite soit programmée. Un 1er
rendez-vous au local à 8h00 HT pour Dumé, Isa,
Marie et Silvain, suivi d'un 2ème au
rond-point de Ceppe pour récupérer JC, et enfin
un 3ème à Borgo pour MP. Ce n'est pas
fini puisque nous prendrons le café à Venaco
chez Davide, jeune spéléo italien, en stage sur
l'ile. Il profite de notre passage pour
s'inscrire au club, et avec sa copine en prime.
Nous arrivons sur le parking une bonne
demi-heure plus tard et il est déjà près de
11h00 lorsque la joyeuse équipe quitte enfin
Venaco en direction du Razzu Biancu.
Montée à l'abri du soleil printanier dans un
premier temps, celui-ci deviendra plus pesant
sur la 2ème partie du chemin qui
n'est plus sous le couvert des arbres. Trois
beaux Boletus pinophelus sont découverts,
ils sont repérés avec l'espoir qu'ils soient
toujours là au retour. Certains s'imaginent déjà
en train de déguster une savoureuse omelette ...
Trois quart d'heure plus tard le fameux cairn
biconique est en vue. Il est toujours là,
bravant, dans un équilibre improbable, le vent
et les animaux de passage.
Nous ne sommes pas seuls, 2 randonneuses venant
du campement de Begood rejoignent le chemin. La
discussion s'engage, que pouvaient-elles bien
faire hors du chemin ?
- En contrebas, le coin est magnifique et
nous avons été explorer quelques grottes.
- Ah bon, ça nous intéresse, nous sommes des
spéléos de Bastia !
- Enfin, ce sont plutôt des abris sous roche.
Par contre, nous suivons sur Picasa les
aventures d'un club spéléo, heu, to..., topi...
- I topi pinnuti, et bien c'est nous, ils
sont devant vous !!!
- Ah, vous me faites des frayeurs quand je
vous vois passer dans les étroitures !
C'est ainsi que nous faisons la connaissance des
Mouflettes
(fans de nos aventures picasaesques).
Ce n’est pas tout, mais on a du boulot ! Silvain
s'équipe avec son matériel flambant neuf.
Quelques réglages plus tard nous attaquons la
montée vers l'abîme. JC équipe, main courante
réduite à sa plus simple expression, puis
utilisation des nouveaux amarrages, ceux-ci
tombent impeccablement pour éviter les
frottements. Véro et JN nous hèlent depuis le
chemin, ils sont arrivés par bateau le matin
même. Descente sans problème et rassemblement
général en haut du Colimaçon et
préparation rapide de la désobstruction. Dumè
commencera seul avec comme objectif de rendre
plus confortable la poursuite de la désob, JC
emmènera le reste de l'équipe vers la Boite
aux Lettres.
Le cheminement dans la faille étroite prépare
déjà psychologiquement le passage de la Boite
aux Lettres. Comme prévu, celle-ci laisse
les candidats dubitatifs. JC explique la
technique de passage et se lance dans la faille.
Matériel inutile en bout de grande longe,
jugulaire défaite, bien se décaler dans la
partie la plus large, empêcher la gravité de
nous entraîner là où ça coince et ... ça passe
comme une lettre à la boite ! MP, Isa et Silvain
suivent, Marie se pose un peu plus de questions,
mais tout le monde se retrouve sans problème en
bas. Finalement, ça passe bien, tout est dans la
tête …
Cette partie de la cavité est un peu plus
concrétionnée, une belle coulée de calcite
blanche nous accueille en bas du P17 remontant,
le lac temporaire est à sec. JC entame la montée
et attend tout le monde en haut du puits, y
compris Véro et JN arrivés entre temps. JN prend
la relève de l’encadrement.
Le nœud en Y étant biscornu, JC décide de le
refaire. Il s’aperçoit que c’est du n’importe
quoi, il y a même un nœud de huit simple sur la
corde, ce qui nécessite de la remonter
entièrement pour le défaire. Un nœud de chaise
double remplace ce binz. Il faudra prochainement
remplacer cette corde, posée en fixe depuis
2001, ainsi que les 2 plaquettes acier de tête
de puits.
Pendant que JN fait visiter le réseau supérieur,
JC rejoint Dumè dans la zone de travaux. Il a
fini l’installation des crayons, ceux-ci sont
alimentés illico presto. Belles détonations,
Dumè s'approche rapidement pour constater le
résultat. Des gros blocs sont maintenant en
travers de la faille, il faudra faire du ménage.
Dumè et JC remontent pour préparer le barbecue.
Ils seront rapidement rejoints par le reste de
l’équipe. Menu traditionnel, pancetta, côtes de
porc, saucisses, accompagnés comme il se doit de
bons vins, dont une bouteille de Cahors ramenée
par JN de sa 2ème visite dans le Lot.
Il a également ramené un excellent Saint
Nectaire artisanal qui n’a rien à voir avec ce
qu’on trouve dans le commerce.
Nous avons encore droit au passage de 2
randonneuses de Touraine, décidément ce chemin
est très fréquenté !
Dumè et JC remontent au trou pour une 2ème
séance de tir. Pendant ce temps, JN emmène le
reste de l’équipe vers l’Igue de Begood
(compte-rendu plus bas).
Les tirs du matin ont été efficaces, JC dégage
quelques blocs mais il en reste 2 qui sont trop
gros pour tomber dans la faille, il faut tirer.
La batterie du matin est vide, changement de
celle-ci, ce n’est guère mieux. La 3ème
est mise en place, ça tourne mais ça ne perce
pas grand chose. Changement du foret, c’est
beaucoup mieux. Malheureusement les batteries
restantes ne permettront de ne faire qu’un trou,
il faudra prévoir un rajeunissement du parc de
batteries. Mise en place du crayon, mise à feu,
rien. Décidément c’est mal parti. Les fils
inutiles sont isolés, Dumè fait le contact et
là, ça pète ! Et quand on dit que ça pète, c’est
que ça pète vraiment, on a rarement entendu un
boom aussi puissant, faut dire que le crayon
n’était pas loin … Un coup d’œil rapide du haut
de la faille laisse espérer que le ménage a été
fait, il ne reste apparemment plus rien !
Remontée en surface, déséquipement par Dumè puis
retour à la ruine. Véro, Isa et MP reviennent de
la rivière. Marie, JN et Silvain arrivent peu
après, un peu fourbus.
Nous voilà repartis pour Venaco, les Boletus
sont toujours là et récupérés par l’enfant du
pays. Retour sur Bastia vers 21h00, il fait
encore jour, nous nous approchons du solstice
d’été, c'est le top.
JCL
________________________________________
Les agapes sont terminées, il est plus de 16 h,
certains pensent à faire une bonne sieste au
soleil. JCL et Dumè repartent au turbin, au fond
de la mine, le front de taille les attend… Pour
eux la suite des opérations est d’aller voir
l’efficacité des tirs et de poursuivre forage et
désob’. Juste avant de partir JCL lance à JN la
proposition d’emmener le reste du groupe à
Begood pour un petit décrassage. Pourquoi pas ?
Une petite grotte horizontale, tout le monde est
d’accord.
Emmenée par JN, la palanquée prend la sente à
droite de la casetta vers la prairie où
trônait le wigwam de Begood. Mais il ne reste
que les rondins marquant son emplacement, les
poteaux et les dream-catchers ont
disparus. Dix minutes plus tard, sans avoir trop
galéré, JN retrouve l’entrée de la grotte un peu
enfouie dans les ronces et les fougères.
C’est toujours très étroit, tout le monde en
fait la remarque… La gente féminine s’attendait
à une belle grotte horizontale où l’on tiendrait
debout… La suite est floue dans le mémoire de JN
mais ce n’est jamais très grand… Il faut y
aller, on se faufile, JN puis Isabelle et la
suite. La première petite salle en bas du boyau
d’accès et là l’étroiture en lucarne. Mains ou
pieds en avant ? JN hésite un peu, en 2005
c’était la tête en premier mais la réception est
plutôt acrobatique, alors là sous les yeux un
peu interloqués d’Isabelle, JN décide d’opter
pour un accouchement par le siège, donc les
pieds en avant. La réception est assez aisée,
l’étroiture très ponctuelle, la pesanteur
facilite le passage, mais au lieu de se
retourner, il décide de progresser en marche
arrière, ce qui n’est vraiment pas le plus
facile. Ce fameux méandre, dit de la Pédale
Joyeuse, n’a de joyeux que le nom car il est
assez infâme… Dix mètres de ramping au milieu de
lames d’érosion sur un sol parsemé de rognons de
calcaire entrecoupé de quelques étroitures !
Enfin quelques mètres plus loin, on peut se
retourner et déboucher dans la grande salle.
Derrière, ne suivent que Silvain puis Marie, le
reste du groupe, à juste titre, entendant les
commentaires, a préféré renoncer, faute
d’équipement adéquat (genouillères, côte…),
elles reviendront.
La grande salle et sa Salle suspendue est
toujours aussi magnifique, de belles concrétions
blanches en activité, des excentriques et
fistuleuses bien cachées. Le sol est recouvert
de sable bien lisse, la mise en charge a dû être
importante lors des épisodes de pluie, on
retrouvera cet aspect plus loin dans tous les
passages déclives sableux. On décide de
poursuivre par le Méandre Casse-noisettes,
faille oblique qui se rétrécit sur une dizaine
de mètres, obligeant à un passage allongé à
l’égyptienne. Puis direction 90° gauche,
descente en conduite forcée, les boyaux se
resserrent et JN retrouve l’étroiture qui
l’avait bloqué en 2005. Marie décide également
d’en rester là mais Silvain est plus tenace et
force le passage pour déboucher dans la Salle
des Griffures et retrouve l’inscription ASSC.
En fait les griffures sont visibles dès les
premiers mètres de la conduite forcée. On
s’interroge toujours sur leur origine…
Le retour se fera sans difficulté, Silvain
repasse ses étroitures facilement et les
méandres sont plus sympas au retour… Quant à
l’étroiture de la lucarne, ce n’est qu’une
formalité, la tête en avant, un accouchement
normal. Retour au soleil déclinant, il est plus
de 18 h, nos désobeurs sont ressortis et il est
temps de prendre le chemin du retour. Une grosse
demi-heure pour rejoindre Venacu et enfin
s’abreuver d’eau fraîche à la fontaine, on n’a
pas manqué de vin mais l’eau a fait défaut…
Bonne idée que cette visite de Begood, petite
cavité assez physique mais esthétiquement et
géologiquement intéressante. Et toujours cet
espoir de rejoindre Razzu Biancu… Il faut y
retourner pour évaluer les possibilités de désob’
et refaire des photos.
JND
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Dimanche 1er
juillet 2012
Canyon, initiation.
Purcaraccia, Quenza.
Participants
ITP : Antoine B., Jean-Noël D., Océane G.,
Isabelle L., Véronique M., Carlos O., Marie-Pierre
R., Mélissa, Patricia et Jean S.
Invité
: Samuel G.
Initiés :
X,Y.
TVEV : 5h30
TPEC : 4h00
Peu de monde dans le
canyon. Un franc soleil. Les toboggans sont
descendus et redescendus jusqu’à plus soif.
Équipement en quadruple de la C45 et en
triple de la C40. Pique-nique
traditionnel au bord de la Solenzara.
Retour sur Bastia vers
19 h, bien à temps pour la finale de l’Euro 2012.
JND
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Samedi 11 août
2012
Spéléo,
prospection, exploration.
Grotte "Marie", Grotta di Cudi, Barbaggio.
Participants :
Jean-Noël
D., Marie G., Jean-Claude L., Isabelle L., Véronique M.,
Noël R., Marie-Pierre R.
TPST :
0h30
Photos
Quelques jours
auparavant, Marie, en essayant de rendre
visite à la source du Figuier, située à la base du
Monte Canarinco, avait trouvé un beau porche. Elle
n'avait pu s'en approcher à cause du maquis, mais
une photo a été prise et envoyée aux spéléos pour
avis. Elle semblait inconnue de leur part et
inévitablement elle leur a mis l'eau à la bouche.
Une expédition est ainsi
organisée en fin de cette chaude journée estivale.
Rendez-vous en face de route du Pigno,
la température est
heureusement plus clémente en altitude.
Tout d'abord, direction la faille étroite de
Canarinco pour une petite visite amicale. Son puits
d’entrée est toujours aussi étroit. Les planches en bois
sont remises en place afin d’en « sécuriser »
l’accès. Nous nous promettons d'y revenir pour la
faire visiter à ceux qui ne la connaissent pas :-)
Direction maintenant la nouvelle grotte. Le plateau
incliné de Canarinco est rapidement descendu, mais
en faisant là aussi un détour par le haut de la
petite falaise qui avait été équipée en technique
spéléo dans les années 90. Les grimpeurs l’ont
maintenant colonisée, un relais côtoie dorénavant la
tête de puits. Nous continuons à dévaler le plateau
jusqu'au 1er décrochement et nous voilà
maintenant à vue du sympathique porche. Le panorama sur
la vallée du San Pancrazio et l'étang de Biguglia est
magnifique. On aperçoit également la barre rocheuse
de la grotte de Paternu. Certains se laissent
emporter
par la beauté sauvage du site et voient un champ de canabis
en fond de vallée :-). L’accès de la grotte est
rapidement dégagé et Marie obtient l’auguste
privilège de faire la première de la grotte qu’elle
a elle-même
inventée
en personne. Un beau porche
d'environ 2 m de large et 1 m de haut, une galerie
de 2 m, puis ça se resserre en un boyau
infranchissable, où l’on entrevoit la suite sur
près de ... 2 m.
Pas de courant d’air, c’est déjà fini :-(. Une
prochaine visite avec la Topicam permettrait
d’estimer la suite et d’envisager une éventuelle
désobstruction. Nous sommes forcément un peu déçus,
le grand collecteur de Canarinco n’est pas encore
découvert, il se trouve peut-être derrière la source
du Figuier …
Sur le chemin du retour, nous faisons encore une
fois un détour par la Grotta di Cudi, celle-ci se
situe au pied des voies précédemment décrites. Nous
les désescaladons par le sud. Visite rapide jusqu’au
fond, nous y sommes accueillis par des centaines de
tipules, insectes ressemblant aux moustiques et
voisins des cousins. Aucune chauve-souris en vue,
retour en surface par la sortie supérieure. Nous
reprenons ensuite la direction des voitures
en
longeant le bas de falaise. Au niveau des voies
d’escalade, nous
avons la bonne surprise de rencontrer
Jean-Michel G.
et sa fille. C’est un ancien topi exilé pendant dix
ans en Bretagne et qui est revenu s’installer en
Corse. Ils finissent leur séance de grimpe sur ces
belles voies d’initiation.
Retour groupé aux véhicules et descente vers la
chaleur torride de Bastia.
JCL
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Dimanche 12 août 2012
Spéléo, visite.
Aven du Sémaphore, Brando.
Participants
: Jean-Noël D., Davide F., Marie G., Véronique
M., Noël R.
TPST : 3h00
Et si nous faisions un peu de spéléo ? Après la
grande explo de la veille, une première de 4 m de
développement… on se décide pour faire découvrir un
petit aven du Cap, trop méconnu, le Sémaphore. Une
profondeur de moins 22 m pour plus de 120 m de
développement et tout ça avec un seul puits de 5 m.
Notre ami Davide, spéléo italien au club depuis le
début de l’année, va pouvoir enfin faire son premier
trou en Corse et le Président Noël va faire de la
première.
Le RDV ne sera pas trop précoce, 10 h 30 chez
Jeannot à Erbalunga. On retrouve Davide sur la place
de la poste, contact chaleureux, à l’italienne.
C’est l’heure du café. Mais Marie s’annonce avec une
vingtaine de minutes de retard et Noël avec une
bonne heure… Çà ce n’est pas une première…
À midi on est enfin au bas de la rampe d’accès au
Sémaphore. Il faut maintenant retrouver l’entrée, le
seul qui la connaisse est JN, une grimpette dans le
talus pierreux, ce n’est pas la première terrasse,
il faut monter plus haut. Et là l’entrée, pas de
changement depuis la dernière visite de 2009. On
laisse le plaisir d’équiper à Davide, ce sera à
l’ancienne, à l’échelle, cela évite de s’encombrer
avec le matos. Il y de bons AN et on n’a jamais pris
le temps de spiter. Une bonne assurance du haut pour
les initiés, et tout le monde se retrouve sans
encombre au frais dans la grande salle. Désescalade
du plan incliné, les nouveaux farfouillent dans tous
les recoins, Noël est surpris de découvrir la
richesse du concrétionnement de ce petit aven, il y
a même des perles de cavernes.
À la croisée des galeries, on part vers la droite,
visite de la branche remontante vers les racines,
avec son plafond de fistuleuses, contenant également
une brèche osseuse avec quelques fragments d’os de
cerf. Davide file ensuite vers le fond de la branche
droite, vers la Salle de la moumoute, suivi
de Marie et de Noël, mais les contraintes
morphologiques obligeront celui-ci à abdiquer avant
l’arrivée dans la petite salle terminale, c’est
vraiment étroit. JN, qui avait déjà bloqué au cours
des visites antérieures n’essaie même pas !
Visite ensuite de la galerie de gauche, un peu
poussiéreuse, qui mène vers un pertuis
infranchissable avec vue sur l’extérieur. Davide
file un peu trop bas, JN reprend la tête et retrouve
le passage un peu plus haut après avoir contourné le
bloc par le bas. Pas trop étroit, le sable facilite
la progression. On se retrouve tous dans la salle du
pertuis, sauf Véro qui a renoncé devant tant de
poussière. On peut voir la lumière et entendre
vaguement le bruit du flot de voitures circulant sur
le Cap.
Retour vers la sortie, la remontée de l’échelle ne
posera pas de problèmes. JN déséquipera, il est
15 h 30, le soleil
tape encore très fort. Pour se
laver de toute cette poussière, direction la plage
de Miomo pour un bon bain.
Difficile de trouver une
place pour se garer à cette époque de l’année.
Ensuite, si on mangeait ? On terminera par pizze et
poulet sur la terrasse de Véronique, avec quelques
bonnes Pietra pour faire passer le tout.
Ce petit aven a enchanté tous les participants,
facile d’accès, à deux pas de Bastia, concrétions,
étroitures, à retenir pour des initiations.
JND
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Jeudi
16 août 2012
Canyon.
Bucatoghju, San
Nicolao.
Participants :
Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude L., Véronique
M., Noël R., Silvain Y.
Photos
En ces
chaudes journées d’août, rien de tel qu’un petit
canyon pour se rafraîchir les idées ! Ce matin là,
le petit groupe se retrouve à 9h au rond-point de
Ceppe avant de filer en direction de San Nicolao et
du Bucatoghju.
Après
avoir déposé une voiture à l’arrivée près du pont
génois, l’équipe monte jusqu’à la cascade de l’Uccelluline.
Malheureusement le soleil n’est pas au rendez-vous,
masqué par quelques nuages qui restent accrochés sur
les hauteurs de la Costa Verde. Qu’à cela ne
tienne ! Le temps de s’équiper et de grimper
au-dessus des premières cascades et il est temps de
se jeter à l’eau.
Les
deux premiers rappels se font sous les regards
curieux (et le crépitement des flashs !) des
touristes venus profiter du site. La suite de la
descente est un peu plus calme. Et un peu plus sèche
aussi, on aurait apprécié un petit peu plus d’eau.
Les cascades suivantes sont l’occasion pour Marie et
Silvain de s’initier à l’équipement de rappels.
Rappels que tout le monde franchit sain et sauf :
initiation réussie ! Au niveau du plan incliné qui
précède
la
dernière cascade, le petit groupe guidé par Noël, ne
résiste pas à l’envie de s’engouffrer dans la petite
grotte qui contourne le plan incliné en rive gauche.
Il ne reste ensuite plus qu’à descendre le dernier
rappel et c’est l’arrivée, après environ 5h de
descente.
L’équipe rejoint ensuite le pont génois où elle
s’installe pour partager quelques victuailles avant
de prendre la route du retour.
Silvain
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Mardi 28 août 2012
Spéléo, repérages GPS et recueil iconographique
Monte Cecu 1, Tralonca et Cuticci 2 - Corte
Participants
: Jean-Noël D., Véronique M.
TPST : 0h20
Photos Cuticci
Photos Cecu
Quand on se décide à reprendre la mise en forme des
fiches topos, on s’aperçoit de quelques lacunes dans
le recueil des infos. Lors de l’explo de la fracture
de Monte Cecu, désobstruée en 2001 et jamais
revisitée depuis (vu l’étroiture et la faible
profondeur, seul JCL avait pu atteindre le fond…) ;
on avait oublié de prendre des photos. Quant à
Cuticci 2, également visitée en 2001, nous avions
oublié le GPS et seules les coordonnées Lambert IV
avaient été
relevées.
De quoi occuper une après-midi de vacances. 14 h 30,
direction Corte, la circulation est bien plus
fluide, la Corse commence à se vider de ses
vacanciers. Une heure plus tard on est sur le site
de Cuticci, route de Castirla. Le site de la cavité
est reconnu, mais l’endroit précis de l’entrée
oublié, la dernière visite date de 2002. Vague
colline pierreuse, on a du mal à imaginer qu’une
cavité de 12 m de profondeur pour 39 m de
développement, avec un puits de 5 m, se développe en
dessous.
Les ronces sont un peu agressives, les chardons bien
secs ne font pas de cadeaux aux mollets, le short
n’est pas une bonne idée. On retrouve la clôture
qu’il faut franchir et là un gros rocher avec un
trou à sa base, encombré de ronces et de toiles
d’araignées… on a du mal à reconnaître la belle
entrée photographiée en 2002. Pour être sûr de ne
pas s’être trompé, JN fait un peu de prospection aux
alentours mais rien d’autre, c’est bien là. Un peu
de nettoyage pour enlever ronces et araignées et on
retrouve la belle entrée de Cuticci. Tout est propre
pour pouvoir descendre de quelques mètres jusqu’à la
première salle, remonter pierres et morceaux de bois
qui encombraient le plan incliné, mais on n’ira pas
plus loin, pas de casque ni de lumière et ensuite il
y a le P5. Quelques photos, prise des
coordonnées GPS et une fiche topo de plus.
Seconde visite, Monte Cecu. Reprendre la route de
Castirla et quelques centaines de mètres plus loin,
emprunter à droite la piste du relais de Monte Cecu.
Il y a une barrière mais qui s’ouvre facilement. Le
4x4 est le bienvenu, car quelques ornières barrent
la progression. Arrêt sur le dernier replat, là nous
avions les coordonnées GPS, le trou est en principe
à 70 m dans la pente. Franchissement de la clôture
et descente dans la pente pierreuse au milieu de
gros blocs de calcaire, le GPS donne le trou à 2 m,
mais rien de visible. On tourne un peu et on finit
par tomber dessus, pas dedans on ne risque pas !
bien caché à l’aplomb d’un escarpement de 1 m.
Prises de photos de l’entrée et du premier ressaut,
pas question de s’enfiler plus loin…
Retour vers Bastia après un arrêt Pietra° au Carré
d’As.
JND
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Jeudi 30 août
2012
Spéléo,
exploration : grottes de Perdonella et de Bruguglione, Venaco.
Canyon : Quarchetu et Verghellu,
Venaco.
Participants :
Jean-Noël
D., Jean-Claude L., Véronique M.,
Noël R.
TPST :
0h30
Photos
Mettant en application le principe que deux
activités valent mieux qu'une, direction la
Forêt de Cervellu pour une séance de spéléo,
suivie par une descente de canyon.
Un véhicule est laissé à
la sortie du canyon. Nous partons pour
l'exploration des grottes,
certains torse nu et en maillot de bain !
La grotte de Perdonella est rapidement
découverte. Elle est notée sur la carte IGN et
Nono l'avait visitée quelques années auparavant.
Elle s'ouvre à la faveur du foisonnement sous un
monstrueux bloc rocheux, une trentaine de mètres
au-dessus de la route. Beau porche d'entrée
protégé par quelques ronces, puis une longue
salle rectiligne de près de vingt mètres de
long. Sur la gauche de la salle, une entrée
secondaire plus petite débouche coté route. A
droite, une sortie supérieure est accessible
après deux ressauts un peu exposés que JC et
Nono escaladent. Cette sortie est à une dizaine
de mètres au-dessus du niveau d'entrée. Des
restes d'appareillage attestent d'une
utilisation de la cavité à des fins pastorales.
Les dimensions de la cavité sont exceptionnelles
pour une grotte se développant en zone
granitique. Les coordonnées GPS sont relevées
ainsi que quelques notes afin d'en faire un
croquis d'exploration.
Direction la 2ème cavité,
la grotte de Bruguglione, toujours en tenue
légère. Le 2ème
véhicule est laissé au point de départ du
canyon. La « grotte »
se situe une trentaine de mètres avant le pont
sur la Quarchetu,
et à environ vingt mètres au-dessus de la route.
Il s'agit cette fois-ci d'un simple abri sous
roche, lui aussi en partie appareillé. A coté,
un passage sous des blocs de granit permet de
passer d'un coté à l'autre de l'amas rocheux.
Sur l'une des faces, d'étranges traitillés sont
gravés rectilignement sur environ un mètre,
œuvre d’un
berger s’ennuyant ?
Le programme spéléo est maintenant terminé,
rapide préparation et début de la descente du
canyon de Quarchetu. Le 1er rappel
d’une vingtaine de mètres est équipé d’une corde
en fixe. Un petit filet d’eau nous accompagne
jusqu’à la confluence avec le Verghellu.
Maintenant l’eau est plus abondante et à une
température agréable. Quelques sauts, toboggans
et rappels plus loin et nous voici déjà à la
vasque d’où part le chemin de retour. Celle-ci
est reconnaissable à l’arbre encore vert couché en
travers. Une petite épreuve d'équilibre est
improvisée, c'est à celui
qui le parcourra sur la plus grande distance
possible ... sans tomber à l'eau. Le gagnant
dépasse les premières feuilles vertes ! Ce petit canyon
d’initiation estivale mériterait une
amélioration de l’équipement, doublage
d’amarrage des rappels existants et équipement
de deux rappels supplémentaires. Une journée de
perfectionnement canyon pourrait y être
organisée.
Retour à la route en une dizaine de minutes,
navette et piquenique récupérateur.
En passant à Corte, nous rendons une petite
visite amicale à Pascal K., ancien membre des
topi et président de l’association U Sulleone.
Avec Agnès D., secrétaire, ils tiennent le
magasin d’Altipiani. Celui-ci est bien achalandé
en matériel de montagne, c’est bon à savoir …
JCL
|
Dimanche 9 septembre 2012
Canyon, initiation.
Purcaraccia, Quenza.
Participants :
Dominique D., Jean-Noël D., Mireille G., Jean-Claude L., Véronique M.,
Noël R.
+ groupe Jean +
groupe Anto.
TPEC : 5h00
Photos
Après
une longue période d'abstinence, c'est
une nouvelle tentative canyonistique pour Dumè,
c'est aussi le 1er
vrai
canyon pour Mireille.
Marche
d'approche sans problème, le groupe Jean est
aperçu depuis l'arbre mort dans les 1er
toboggans. Le groupe Anto nous suit de près et
entrera dans le canyon avant le 1er
toboggan.
Nous
commençons le canyon depuis le plan incliné afin de
rappeler le fonctionnement du 8 et de donner quelques
conseils pour la descente.
Quelques grosses goutes tombent déjà mais les nuages
se dissipent rapidement. Les rappels et toboggans
sont appréciés par les
«
débutants
».
Le saut dans la vasque suspendue le sera lui aussi,
mais une fois sorti de celle-ci !
Les
gouttes recommencent à tomber au niveau du dernier
rappel et le tonnerre se fait de plus en plus
sonore. Nous arrivons aux derniers toboggans juste à
temps mais certains préfèrent les shunter.
La
pluie cesse durant le retour aux véhicules. MP et
Isa, qui faisaient partie du 1er groupe,
sont encore là et attendent Nono. Le pique-nique
avec les 2 autres groupes est prévu au restaurant
qui se trouve après le pont sur la Solenzara. Mais
avant celui-ci, nous apercevons Anto et son groupe
qui commencent déjà à manger en bord de route. Un
certain quiproquo s'installe. Nono tentera de
rattraper l'équipe Jean, mais ceux-ci sont partis
plus loin vers la plaine. Nous resterons finalement
avec Anto pour le pique-nique.
Nos
initiés sont ravis de cette expérience et parlent
déjà d'y regoûter ...
JCL
________________________________________
Il y
avait un peu de monde en ce dimanche 9 septembre
dans le canyon de la Purcaraccia.
C'est
répartis en 3 groupes que nous avons investi la Purcaraccia. Un premier groupe encadré par Jean et
André, un second par Antoine et Jean-Philippe et le
3ème par Jean-Claude et Noël. C'est la
descente de ce dernier groupe que je vais essayer de
vous conter.
Donc
en plus de Jean-Claude et Noël, Jean-Noël,
Véronique, Mireille (membre du club et initiée ) et
Dumé qui n'avait pas fait de canyon depuis 10 ans.
Nous attaquons la marche d'approche vers 11 h 15, le
couvert forestier nous offre une bonne protection
contre le soleil. Après 45 minutes de marche, nous
franchissons une première fois la Purcaraccia en
passant de la rive gauche à la rive droite, puis
quelques instants plus tard nous refranchissons dans
l'autre sens. A partir de là nous sommes à découvert
et la pente se redresse, il fait chaud et la sueur
perle sur nos fronts. Tout en montant vers le départ
nous commençons à voir de gros nuages bourgeonner
sur les crêtes. Il est 12 h 15 quand nous atteignons
le relais du départ. Nous commençons à nous préparer
quand tout à coup ; 1, puis 2, puis 3 gouttes
suivies par une petite averse viennent nous
souhaiter la bienvenue. En quelques instants les
petites gouttes se transforment en GROSSES gouttes
qui viennent perturber notre habillement « mince
s'il pleut les cordes vont se mouiller !! » s'écrie
Jean-Claude pendant qu'il prépare le rappel. La
température de l'eau n'est pas des plus chaude, mais
quand faut y aller : faut y aller. Jean-Noël descend
le premier pour assurer depuis le bas. Véro le suit
et Dumé arrive ensuite. Mireille, pour qui c'est le
premier canyon, descend en parallèle avec Noël.
Jean-Claude déséquipera. La pluie s'est arrêtée, et
jusque là tout va bien. Nous traversons 2 vasques
pour atteindre un premier toboggan très sympa. Un
second toboggan ne présentant pas de difficulté
particulière, mais un peu plus long et donc un peu
plus impressionnant fait hésiter Mireille et fait
augmenter le niveau d’adrénaline de Dumé, mais
réconfortés par la présence des 2 encadrants ils
vont y aller et se faire plaisir. Nous rejoignons un
groupe encadré par un pro qui nous laisse gentiment
passer devant lui. Un toboggan quasi vertical nous
amène au départ de la cascade de 40 m, dont le
niveau de l'eau n'est pas au plus bas. La descente
se fait en partie dans la zone arrosée, la force de
l'eau nous oblige à bien plaquer les pieds contre la
paroi. L'arrivée du rappel se fait dans une vasque
un petit peu bouillonnante. Une glissade et une
vasque plus tard nous atteignons la partie la plus
resserrée du canyon. Celle-ci d'une longueur
d'environ 15/20m n'est pas très profonde, mais très
étroite. Elle débouche sur ce que Jean-Claude
appelle « la plus belle vasque de la Purcaraccia ».
Une magnifique marmite circulaire nous ouvre les
bras, mais... il faut sauter pour la mériter. Au
choix soit 1,50 m soit 3 à 4 m. Jean-Noël, Noël et
Jean-Claude vont prendre la 2ème option.
Véro sans hésiter saute la première, Dumé demande
une assistance psychologiphysique avant de se
lancer, Mireille se laissera glisser. Cet obstacle
franchi, nous refaisons une suite (triptyque) de
toboggan, vasque, plan incliné pour atteindre le
haut de la dernière cascade. Il fait encore
moyennement beau, mais au loin l'orage gronde et le
ciel s'obscurcit très rapidement. Nous faisons
quelques photos (merci aux photographes de passage)
pour immortaliser l'instant. Cette cascade peut-être
équipée soit en RG soit En RD. Jean-Claude s'attelle
à équiper RG, car la descente se fait avec un relais
dans une petite vasque suspendue. Jean-Noël descend
le premier pour assurer Mireille qui a pris un peu
plus de confiance pour descendre tout seule. La
pluie nous a rejoint et des grosses gouttes viennent
s'éclater sur les dalles et la surface de la vasque
en pied de cascade. Dumé, Véro et Noël vont
descendre à leur tour. Jean-Claude déséquipera comme
d'hab. Il pleut et il tonne de bon cœur. Il ne reste
que 2 vasques et le toboggan de la mort four finir
la descente. Mireille et Dumé vont récupérer le
sentier après la dernière cascade. JC, Vero, Noël et
JN continuent la suite de la descente. Nous nous
retrouvons tous au départ du sentier de retour.
Celui-ci se fera sous la pluie quasiment jusqu'à la
voiture ou une
accalmie nous permet d'enfiler des affaires sèches.
JC, Mireille, Véro, JN et Dumé retrouvent le groupe
d'Antoine au lieu-dit « les rondins » ; Isabelle,
Marie Pierre qui avaient attendu Noël retrouveront
le groupe de
Jean et André un peu plus loin.
Ce fut une très belle journée d’initiation. Il est
vrai qu'un peu plus de soleil n'aurait pas fait de
mal. De très bons souvenirs, de très bonnes
sensations, et un peu d'appréhension pour Mireille
et Dumé.
Dumé
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Vendredi
14 septembre 2012
Canyon : Quarchetu et Verghellu,
Venaco.
Participants :
Isabelle L.,
Noël R., Marie-Pierre R.
Comme d’habitude, le rendez-vous est donné au local.
Après le café nous partons en direction de la forêt
de Cervello. Noël en profite pour indiquer
l’emplacement des grottes situées au-dessus de la
route.
La
voiture est laissée au départ du Quercetto, nous
nous équipons, et c’est parti.
D’emblée, Noël observe que le débit de l’eau est
plus important que celui remarqué 15 jours
auparavant. La corde amarrée en permanence en haut
de la première cascade ne s’y trouve plus,
heureusement nous avions prévu une longueur
équivalente. Le reste de la progression se déroule
sans difficulté, les filles en profitent pour
s’entrainer à l’équipement des rappels.
Nous sautons dans la dernière vasque, puis tentons
le challenge qui consiste à remonter sur le tronc de
l’aulne oblique, le plus haut possible sans tomber à
l’eau.
De
retour sur l’asphalte, Isabelle et Noël remonterons
à pied jusqu’au point de départ pour récupérer la
voiture, pendant que Marie-Pierre préparera le
casse-croute.
Nono
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Dimanche 23 septembre 2012
Spéléo,
exploration, topographie.
Grotta Gudrone, I Topi Pinnuti.
Participants
ITP :
Jean-Claude D., Jean-Noël D., Jean-Claude L.,
Jean R.,
Noël R.
Club Martel de
Nice : Albert D.
TPST : 5h00
Photos
Quel programme ! La
spéléo corse se réveille, merci Jeannot de secouer
nos vieux os, surtout que les tiens ont quelques
années de plus que les nôtres… Il y a quelques
semaines, notre ami Jean, accompagné d’Albert avait
réussi à retrouver la grotte de Gudrone citée dans
le RÉMY et dont l’entrée, qui n’avait jamais été
localisée, se trouverait proche de I Topi Pinnuti
que nous connaissions bien. Les détails de cette
redécouverte ont été relatés dans un compte rendu en
date du 19 octobre 2011. Pour résumer, ils avaient
pu visiter la grotte jusqu’en bas de deux ressauts,
bloqués par une sévère étroiture et découvrir une
diaclase menant à un réseau où la jonction à la voix
était possible…
Donc nous avions prévu le gros matos de désob’,
perfo, crayons… RDV au local à 8 h 30, café, etc.
presque 9 h et Noël manque à l’appel ! Pourtant le
jeudi il était motivé. Coup de téléphone, il s’était
rendormi ! JCL, JCD, Albert et Jean vont filer à
Sorio, tandis que JN passera prendre notre président
pour lui éviter de venir au local. Le réveil sera un
peu long, un peu de papotages avec les voisins, un
arrêt pour récupérer une table en bois dans une
poubelle… quand on arrive à Sorio, il n’y a plus que
Jean au bord de la route.
― « Où sont-ils passés
? »
― Jean : « Dans la
grotte ! »
Pour Noël et moi, cela
signifie qu’ils sont entrés dans I Topi Pinnuti que
JCD ne connaît pas. On va donc attendre qu’ils en
ressortent. Pour s’occuper on file voir 30 m plus
loin sur la gauche le départ d’une grotte repérée
antérieurement dont l’entrée est à moitié obstruée
par un gros bloc, derrière il y a une belle
verticale. En nettoyant un peu, Nono s’aperçoit que
le bloc peut basculer et que la verticale pourrait
se désescalader. On raboute des sangles et une
vieille corde et on fixe le tout au Disco° et
traction ! Le gros bloc bascule et la cavité est
ouverte. Une désescalade de 5 m, une fracture
rectiligne de 1 m de large et – 8 m en son point le
plus bas. Fin 10 m plus loin côté falaise, mais côté
route, une étroiture triangulaire laisse apercevoir
une suite en contrebas, on reviendra. Retour au
soleil, nos explorateurs ne sont toujours pas
sortis. Noël ne connaissant pas la grotte ITP, JN va
lui faire la visite. Nos appels restent sans
réponse, personne dans la première fracture, la
Chambre des Chauves-souris , retour à l’entrée, on
emprunte la fracture étroite jusqu’au Vestibule,
puis visite de la partie gauche, les Cavernes
Jumelées, la Poche puis la Trappe et le Boyau en S,
toujours personne… La cavité est très sèche,
certains passages un peu étroits et inconfortables
et en certains endroits, il ne ferait pas d’être
pris d’une quinte de toux ! Retour au Vestibule et
visite totale de la branche droite jusqu’à la Fosse,
il faut se rendre à l’évidence, ils ne sont pas là,
on n’a pas pu se croiser…
Retour à nouveau au
soleil et l’on entend la voix de JCD qui nous
interpelle, « Bande de nazes, il y a presque deux
heures que l’on vous attend ! », ou quelque chose
dans ce style ! En fait, dès l’arrivée, Albert avait
emmené les deux JC jusqu’à l’entrée de Gudrone, sans
en informer Jean. Celui-ci avait donc cru que
l’équipe avait disparu dans ITP. Direction Gudrone à
la suite de JCD, par une belle sente empierrée qui
part une centaine de mètres à gauche avant l’entrée
de ITP et qui nous mène 50 m au-dessus de la route.
On laisse à gauche le sentier qui mène à une
bergerie et on oblique à droite, en se faufilant
sous un grillage et l’entrée de Gudrone est là, une
embrasure de porte en briques sous un surplomb de la
falaise. Nous sommes alors accueillis par les
reproches véhéments de notre président de région,
qui nous prend un peu pour des « demeurés » pour
être allés visiter ITP avant de se précipiter vers
Gudrone. La logique est pour lui, même si les
paroles sont un tant soit peu exagérées. Ils ont eu
le temps de franchir les fameuses étroitures sans la
moindre désob’ et de faire deux fois la visite de la
cavité et ils n’ont aucune envie d’y retourner. Et
de reprendre illico le chemin de la descente !
Heureusement Albert se dévoue pour nous montrer le
chemin. On a un sacré boulot devant nous, JCL nous a
parlé d’une cinquantaine de points de topo à
prévoir.
Albert ouvre la marche,
suivi de Noël au laser et clino et JN à la boussole
et au crayon. Jean ferme la marche. Une fois la
porte franchie, on progresse dans une fracture
longue de 10 m pour 1 m de large et 5 m de haut. À
mi-hauteur, un faux-plafond en briquettes est
conservé sur la moitié de la fracture. Bifurcation à
droite en pente légèrement déclive et une seconde
porte ― dont il ne reste que l’embrasure en briques
―, donne accès à une grande salle de 12 m de long
par 7 m de large et 1,80 m de hauteur sous plafond.
Nous sommes dans l’ancienne fromagerie. Des murets
en pierre délimitent des zones planes. Au fond à
gauche le sol remonte vers un conduit d’une dizaine
de mètres obstrué par une trémie instable. Au fond à
droite une troisième porte donne accès à une petite
salle au plafond maçonné et au sol un orifice
triangulaire donne sur un ressaut vertical de 2 m.
Fin de la visite du Pr RÉMY en 1948, il était face à
« un puits profond de 5 m environ, qui n’a pas été
visité. »
En bas de ce ressaut,
gisait un tronc taillé d’encoches, qui devait servir
d’échelle pour la descente. On lui redonne sa
fonction d’origine et dans la foulée le ressaut est
dénommé Ressaut du Tronc Taillé (RTT !). Une autre
petite salle et un nouvel orifice d’1,80x1 m qui
donne accès à un ressaut de 2 m et on prend pied
dans une dernière salle d’où part un boyau
horizontal, le fameux boyau des étroitures. Au sol,
une dalle en schiste qui devait servir à obturer la
bouche d’accès, ce sera le Ressaut de l’Opercule.
Concentré sur les mesures, on a à peine eu le temps
de voir Albert disparaître dans la première
étroiture. Il faut y aller, Noël sent bien que cela
frotte mais un sursaut d’énergie et il est passé,
derrière il y en a une autre mais finalement moins
sévère. Jean ne veut même pas essayer et JN est bien
obligé de tenter de suivre, on ne va pas arrêter la
topo au milieu même si on pourrait la reprendre par
l’autre accès. Engagement, c’est serré, on dégonfle
bien le thorax et hop c’est un garçon ! finalement
il y a eu pire. Et la seconde est en effet plus
facile.
Derrière cela devient
un peu labyrinthique. Les dimensions restent
modestes, à peine 1 m de large et 50 cm de haut, de
la terre et des blocs. La suite est à droite où
Albert nous attend en haut du dernier ressaut qui
donne accès la Salle du fond, mais Noël repère droit
devant lui, un espace entre les blocs. Quelques
dizaines de minutes plus tard et de nombreux
ahanements on arrive à déplacer deux blocs et à se
faufiler dans un boyau remontant et surprise on
aperçoit derrière nous la lumière d’Albert, une
strate horizontale communique avec le haut du
ressaut. Le boyau redescend ensuite pour se terminer
en trémie.
Retour vers le ressaut
de la dernière salle. Une désescalade d’un peu plus
de 2 m, un peu exposé à la descente et une salle en
longueur d’une quinzaine de mètres et 2 m de large,
fin sur trémie remontante. Au point bas, un boyau
descend sur 4 m et se termine en trémie, on est au
plus profond de la cavité à -20 m.
Remontée du ressaut
plus facile que la descente. Boyau quasi vertical
poussiéreux et caillouteux, fermez les yeux ! et on
se regroupe dans une salle de 5 m de large. Un boyau
descendant donne dans une fracture horizontale
obturée par une trémie instable qui semble continuer
derrière… Un boyau remontant de 4 m se terminant sur
une nouvelle trémie et finalement la suite est
derrière nous, une dernière fracture qui mène vers
la sortie. D’ailleurs la voix de Jean nous soutient
dans ces derniers mètres, il a fait le tour pour
nous accueillir. Une fracture de 50 cm de large au
sol remontant à 40° et en pente déclive vers la
sortie, on voit le jour et le ciel au-dessus. Pour
sortir un linteau en pierre à 60 cm du sol oblige à
une dernière contorsion. Cette fracture devait
peut-être servir d’enclos ? On est à environ 22 m à
droite de l’entrée, 9 m plus bas. Au total une belle
sortie topo, 43 points de visée, un dénivelé de 23 m
(+3/-20) et 131 m de développement.
Les estomacs crient
famine, il est plus de 15 h. Retour à ITP par une
descente un peu acrobatique dans les chênes verts,
Jean n’aime pas franchir les clôtures. Bien que l’on
croie entendre les premiers bouchons sauter, il faut
terminer la topo de la fracture ouverte ce matin. JN
dresse seul une rapide topo, suivi de Nono et Albert
qui décide de se faufiler dans l’étroiture
triangulaire menant sous la route. Malgré son
absence congénitale de fessiers, c’est vraiment très
étroit et en baïonnette, impossible de faire passer
la taille. La sortie se fera au forceps, tiré par
les bras vigoureux de ses deux compagnons d’explo.
Presque 16 h, le temps
de se changer et de rejoindre l’équipe du matin, nos
2 JC, qui ont installé le barbecue sous le pont de
Briacale. On les retrouve dans un état d’euphorie
bien avancé, tenant des propos des plus incohérents,
où il est question de bicyclette, d’élu local, de
nymphette en petite tenue, de foufoune… on découvre
rapidement la cause de ce désordre psychique, deux
bouteilles gisent à terre près du barbecue (et
pourtant ... ndlr :-), ils ont
bien occupé leur temps !
Agapes habituelles,
grillades, et quelques bouteilles plus tard, c’est
l’heure de reprendre le chemin du local.
JND
________________________________________
Pendant que les "demeurés" font la topo de Gudrone,
les 2 excités visitent la grotte I Topi Pinnuti que
JCD ne connaissait pas. Ils commencent par la salle
du trésor, puis par le réseau qui passe sous la
route. Celui-ci est toujours aussi chaotique, pas de
concrétionnement, les blocs rocheux sont plus ou
moins coincés et non soudés entre eux, les passages
sous certains blocs ne sont pas très rassurant. Le
seul intérêt de cette cavité est sa proximité avec
la route et son nom ...
Visite
rapide de la cavité dégagée par l'autre équipe puis
préparation du pique-nique. Après une prospection
des lieux, c'est le pont de Briacale qui est choisi.
Ramassage du bois en contrebas de la route sous un
grand abri sous roche qui sert, comme souvent,
d'abri de berger.
Rencontre et discussion avec la fameuse
vététiste-naïade. Etant du coin, elle est
questionnée sur
d'éventuelles autres cavités. Mais,
même après un appel à son frère, pas de nouvelles
grottes.
Le
barbecue est construit avec quelques blocs rocheux
remontés de la rivière. La 1ère bouteille
est ouverte, toujours pas de nouvelle de l'autre
équipe. Le feu est allumé. 1ère grillade,
2ème grillade, 2ème bouteille
... les voilà enfin, les hostilités continuent ...
JCL
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Dimanche 30
septembre 2012
Spéléo, découverte du monde souterrain.
Grotte
de Carpinetto, Lano.
Participants
Encadrants ITP : Valérie D., Jean-Claude D.,
Jean-Noël D., Véronique M., Noël R.
Perfectionnement ITP : Marie G., Silvain Y.
Initié(e)s : 15 ! dont 5 enfants ; Angèle B.,
Gilles C., Elie C., Lila C., Joëlle G., Gwenaël G.,
Sarah M., Antoine M., Isabelle M., Lou-Anne M.,
Frédéric M., Francesca P., Jean-François V., Noël
V., V.-P. Matheo.
Club Martel de Nice : Albert D.
TPST :
3h00
Photos
Retour à Lano, la Fête du Sport nous a apporté de
nombreuses demandes de découverte du monde
souterrain, c’est entre autres l’objectif recherché.
Moins d’enfants que l’an passé, mais quelques
montagnards seniors désirant sortir des sentiers
battus de la randonnée.
Rendez-vous successifs à partir de 8 h 30 au local,
puis chez Multari puis au Point chaud du Golo à
Casamozza et finalement au pont du Golo sur la route
de San Lorenzo. La caravane s’élance vers Lano pour
un regroupement au départ de la piste. Légère
inquiétude en arrivant en haut de la piste, le
portail est-il cadenassé ? Il est fermé mais pas de
cadenas, ouf ! De retour aux véhicules, Noël nous
confiera qu’il avait réussi à joindre le maire la
veille et qu’il n’y avait aucun souci avec le
cadenas.
On aura deux 4x4 pour 22 personnes, on chargera tout
le matos et finalement les véhicules partiront
quasiment à vide car la majorité des initiés
préfèrera la rando pédestre. Le beau temps est de la
partie. Au bout de la piste, on se met de suite au
travail. Il y a 19 casques à préparer, 14
électriques et 5 acétos. À peine 20 mn et les
éclaireurs de la troupe arrivent. Chargement des
dudules en eau et carbure, les enfants sont toujours
surpris de voir le carbure brûler (quand il n’y aura
plus que des LED, ce côté merveilleux de la spéléo
va disparaître). Certains parents semblent un peu
plus anxieux ; briefing de Noël à propos du
matériel, en-cas pour les plus affamés car on ne
sortira pas avant 15 h, on choisit de revenir
pique-niquer aux voitures et direction la grotte. La
rivière est complètement à sec.
Entrée sous terre vers 12 h 15. Le cadenas de la
grille d’entrée n’offrira pas de résistance.
Francesca éprouvera une grosse poussée d’angoisse au
passage de la grille, au point de faire demi-tour.
Noël calmement la prendra en main, laissera passer
toute la palanquée et tranquillement, petits genoux
par petits genoux réussira à l’amener jusqu’au
premier ressaut.
Valérie équipe la vire main courante, Noël shunte le
passage un peu étroit pour Francesca et on se
regroupe dans la grande salle pour les explications
de Noël sur la formation des spéléothèmes.
Explications poursuivies ensuite dans la petite
salle blanche des gours, où les enfants boivent ses
paroles avec délectation. Pendant ce temps, JN prend
en mains Silvain, Marie et Véronique pour accélérer
la visite car nos deux jeunes ont un impératif
aérien à 19 h. Albert part en solitaire vers la
galerie concrétionnée. Direction le laminoir,
passage du « ravin » au-dessus du lac, il y a assez
d’eau pour un plouf de Véronique, les deux jambes
jusqu’aux genoux. Traversée du laminoir sans soucis
mais Véronique ne perdra pas de vue les talons de
Marie et Silvain sera juste derrière. Ensuite
descente jusqu’au lit de la rivière à gauche avant
la première étroiture, il est totalement à sec !
On part ensuite pour la visite classique de la
galerie concrétionnée ― où l’on retrouve Albert ―,
du lac suspendu et de la conduite forcée terminale,
qui en fait correspond au contact entre calcaire et
serpentinites, Silvain a bien vu les différences de
roches. Peu d’eau dans la grotte, environ 60 cm dans
le lac suspendu. Retour en haut de la remontée sur
corde à nœud, où on assiste à l’arrivée bruyante des
vingt visiteurs. Regroupement général, visite du lac
par petits groupes et photos. Francesca semble plus
à l’aise. Quelques-uns ont même bien franchi le
laminoir et les deux étroitures n’ont pas bloqué la
progression.
Une certaine lassitude semble être perçue chez la
majorité des initiés, est-ce la faim ? il est plus
de 14 h. Pas de volontaires pour descendre la corde
et aller voir la conduite forcée. La décision du
retour est prise à la quasi-unanimité. Pendant que
les initiés progressent vers la sortie, JN emmène
Silvain et Marie dans l’étroiture qui mène à la
Salle de la Stalagmite Rhomboédrique, Véronique
attend dans la galerie concrétionnée, Frédéric ― un
initié ― passe l’étroiture mais l’étroitesse des
passages suivants lui fera un peu peur, il choisira
de repli vers la galerie. Un coup d’œil sur le lit
de la rivière qui coulait dans cette salle lors des
violents orages de 2011, mais tout est sec, les
galets sont cependant bien propres. Quelques
observations géologiques de miroir de faille sur des
blocs détachés.
Retour vers l’entrée, Silvain déséquipe la vire, JN
ferme le cadenas et sortie vers 15 h 15. Tout le
monde est déjà en route vers les voitures. Le temps
est toujours clément. À peine arrivés aux 4x4, que
les salades, les sandwiches, les empenadas, les
terrines sont sortis et entamés avec délectation,
ils ont tous les crocs. Et les bouchons commencent à
sauter bien sûr ! Pour les grillades c’est un peu
plus compliqué, vu que la grille est restée au club…
JCD arrivera à trouver une pierre plate. L’ambiance
bat son plein, les estomacs commencent à être
rassasiés, on arrive au fromage et les premières
gouttes de pluie sont là. Chacun prend son imper et
optimistes on poursuit nos agapes mais en quelques
minutes, ce sont des grosses gouttes et bientôt de
véritables averses. Regroupement du matos en vitesse
dans les 4x4 et en quelques minutes, le campement se
vide. Les deux 4x4 ne suffisent pas à ramener tout
le monde, JN fera un second tour pour récupérer les
retardataires. Il pleut autant au parking,
séparation rapide sous l’averse ; pour ceux qui
peuvent, direction le local de Montesoro. La pluie
cessera à l’arrivée sur Bastia.
Regroupement au local pour nettoyer et ranger le
matos, finir les patates à l’ail de JCD oubliées
dans la précipitation du piquenique ― arrosées d’un
bon bourgogne ―, et partager les délicieux gâteaux
qui avaient été sauvés de la pluie.
Tout le monde est heureux de cette journée, bien sûr
les enfants mais aussi les parents qui ont un peu
vaincu leurs appréhensions. Pour certains, ce ne
sera qu’une expérience unique qui restera dans leur
mémoire mais d’autres ont exprimé leur hâte de se
retrouver en falaise dans une semaine.
Photos de Noël VENTURINI, à visualiser sur son site
de randonnée :
http://nono2b.skyrock.com/
JND
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Samedi 6 et
dimanche 7 Octobre 2012
Initiation spéléo.
Falaise du Tipone, Barbaggio.
Gouffre Cast 1, Oletta.
Participants
Samedi, Falaise du Tipone.
ITP :
Antoine B., Marie G., Pierre L., Isabelle L.,
Aurélien P., Noël R.
Initiés : Eric G., Gwénaël G., Fréderic M.,
Jeannot V., Noël V.
Dimanche, Cast 1.
ITP :
Jean-Claude D., Noël R.
GCC :
Jean-Yves C.
Initiés : Gwénaël G., Jeannot V.
Photos
Comme d’habitude, le rendez-vous est donné au local
pour le traditionnel café, puis nous nous mettons en
route pour la falaise du Tipone (Gros rocher). Sur
place, tandis que Grand Pierre avec ses
incontestables talents de pédagogue se lance dans
l’explication du baudrier, et des différents
matériels, Antoine et Noël équipent les voies.
Tous
se lancent, la matinée se déroule tranquillement,
puis, vers 13 heures nous partageons le repas. Un
grimpeur, qui s’entrainait à nos côté depuis le
milieu de la matinée se joint à nous.
L’après midi, nous reprenons nos montées et
descentes tranquillement, quand tout à coup des
appels à l’aide ponctués de cris se font entendre.
Jeannot s’est emberlificoté dans les cordes !
Antoine le rejoint très vite et le tire de ce
mauvais pas. Jeannot s’est fait une belle frayeur !
Cette première journée se termine, nous rentrons au
local.
Dimanche matin, seuls Jeannot et Gwénaël sont là ;
Eric et Noël V., avaient déjà prévu autre chose.
Frédéric préfère se reposer et déclare forfait.
Jean-Claude D. est là. Nous nous mettons en route
pour Oletta. L’Aliso franchit, nous retrouvons le C
15 de Jean-Yves stationné près des ruines. Ce
dernier nous rejoint et nous explique qu’il a passé
une partie de la nuit sur place pour observer les
chauves-souris. Noël se lance dans l’équipement de
la cavité, suivi par Gwénaël et Jeannot, lui-même
suivi par Jean-Claude et Jean-Yves. Arrivé en haut
du dernier puits Noël est alerté par des cris et des
appels ; Jeannot, s’est de nouveau emberlificoté
dans la corde au niveau du premier fractionnement,
il se plaint de douleurs aux côtes. Noël retourne à
la base du puits, le conseille d’en bas et
Jean-Claude depuis le haut. Nous prenons la sage
décision d’arrêter là son exploration, il remontera
à la surface
encadré par JC. Les 3 autres continuent vers le fond
et irons jusque dans la salle des marches pour
revoir les bouteilles de vin qui dorment là depuis
quelques années. La remontée se passe sans problème.
Un
encouragement particulier est adressé à Gwénaël (12
ans) qui se débrouille comme un chef.
La
journée se termine nous rentrons à Bastia.
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Samedi 13 et
dimanche 14 Octobre 2012
Sortie
cohésion.
Région du
Niolu, refuge de Tighjettu.
Participants
ITP :
Antoine B., Jean Claude D., Dumè D., Valérie D.,
Isabelle L., Noël R., Marie-Pierre R.
Invités : Martine C.
Photos
Cohésion : Le dictionnaire nous en donne la
définition suivante : « Fait d’unir, de réunir,
d’agglomérer des éléments, des idées ».
Le CD du club a décidé d’organiser une sortie
différente de celles que nous avons l’habitude de
pratiquer tout au long de l’année. Prévu depuis le
mois d’Août dernier, ce week-end était destiné à
réunir le maximum de personnes. L’objectif général
étant de rassembler l’ensemble des adhérents afin de
renforcer la cohésion du groupe. Tout le monde avait
bien compris l’esprit qui animait les membres du
bureau lors de l’organisation de ces deux journées
qui semblaient profitables à l’ensemble de notre
association. Alors ; bien évidemment, comme
toujours, quelques-uns d’entre nous n’ont pas pu
participer à ces deux journées pour diverses
raisons… Mais le constat est désolant, malgré de
multiples relances, discutions et rappels, seules 8
personnes sur 44 (effectif du club cette année), se
sont senties concernées par ce week-end et se sont
mobilisées pour partager ce moment.
Ce désintéressement quasi général a généré des
désagréments sur l’organisation de ces deux jours.
Il a fallu modifier le programme prévu et réorienter
le week-end. Il n’était plus question de mettre en
place une course d’orientation pour 8 personnes, ça
n’avait plus de sens. Le projet de soirée au gîte ou
au camping, abandonné aussi. Nous nous sommes
concertés, (les 8 participants) et avons décidé de
consacrer le samedi à une initiation à l’escalade et
le dimanche à la randonnée, avec une nuitée en
refuge.
Samedi matin, un topo guide des voies d’escalade en
mains, Isabelle, Marie Pierre, Martine et Noël
partent pour le Niolu. La météo est incertaine, sur
la frange littorale il tombe des trombes d’eau, mais
dès que nous sommes à Ponte Novu la route est sèche
et le soleil brille. Arrivés à proximité du barrage
hydraulique de Calacuccia, nous commençons par
casser la croûte, puis nous nous dirigeons au pied
des voies. Pour Martine c’est une découverte, après
de nombreuses hésitations et quelques figures
acrobatiques inévitables elle progresse tout
doucement. Vers 14 heures, Dumè nous rejoint. Une
heure après, nous plions bagage pour rejoindre le
village de Calasima.
Les véhicules sont laissés sur la piste à proximité
de la stèle, puis, les sacs sur le dos, nous partons
pour le refuge de Tighjettu. La montée ne présente
pas de difficulté et avant la tombée de la nuit
nous franchissons le seuil du refuge. Une vingtaine
de personnes se trouvent là ! Hommes, femmes et
enfants occupent les tables et les chambres. Nous
reconnaissons pratiquement tout le monde, beaucoup
sont membres de l’association Aquaviva, d’autres
sont des anciens d’ITP, il y a même un ancien
président ! Un nouveau poêle à bois installé
récemment réchauffe toute l’assemblée, l’ambiance
est chaleureuse, tout doucement, nous attaquons un
délicieux punch. Vers 21 heures, arrivent Valérie,
Antoine et Jean-Claude ; ils sont montés de nuit et
ont parcouru le chemin à la lueur des lampes
frontales. Le punch n’y survivra pas ! Enfin nous
passons à table, les lactaires délicieux cueillis
lors de la montée accompagneront la panzetta grillée
sur le poêle. Les pâtes et les tripettes seront
avalées avec appétit …. Quelques gorgées de myrte
plus loin, il est maintenant temps, de rejoindre nos
couches. Nos délires, ponctués par les sonorités
bruyantes d’une douteuse fanfare composée
d’instruments à vent, (trompette, clairon, ou
hélicon), ainsi que nos éclats de rire vont
fortement contrarier l’endormissement d’un couple de
randonneurs allemands installés là. Ils doivent se
lever tôt demain matin pour parcourir le GR 20.
Le couple est parti, quand à notre tour nous posons
le pied sur le plancher. Petit déjeuner, rangement
et nettoyage du refuge, puis, sac à dos, nous
partons en direction des bergeries de Ballone.
Martine n’est pas certaine de pouvoir suivre la
totalité de la randonnée prévue. Dumè l’accompagnera
jusqu’en bas de la piste tandis que les 6 autres
poursuivent sur le GR 20 pour réaliser une boucle,
et revenir à la stèle érigée en mémoire d’un
accident de Canadair. Plus loin, nous quittons le
GR pour nous rendre sur le petit lac qui se trouve
au pied de la Paglia Orba. Pause et séance photos
sur place, puis nous rebroussons chemin, le GR est
de nouveau récupéré, nous cheminons vers le sud.
Beaucoup plus tard nous ferons une pause afin de
nous restaurer. Nous abandonnerons une nouvelle fois
le GR, pour nous diriger vers les bergeries en ruine
de Prugnoli. Sur place, nous en profitons pour
expliquer la lecture d’une carte et son orientation
à l’aide d’une boussole (échelle, distances,
relief...). Nous allons mettre en application les
connaissances acquises, Valérie et Jean Claude nous
indiquerons le chemin jusqu’aux bergeries de Valle
Longue en respectant l’azimut établi. Nos guides ont
été performants, ils nous ont conduit aisément sur
les bergeries de Valle Longue.
Sur la porte d’entrée un bout de papier griffonné
nous indique le passage de Dumè et Martine quelques
temps auparavant. Ils ont fait l’aller-retour entre
le point d’arrivée et la bergerie. Ils ne nous ont
pas attendus, nous les retrouverons plus tard au
pied de la stèle. Sur le chemin du retour nous en
profitons pour cueillir les premiers lactaires
délicieux de la saison.
Voilà ; le week-end cohésion prend fin, nous avons
passé un agréable moment tous ensemble. Dommage,
encore une fois qu’un bon nombre d’entre nous
n’aient pas pu ou pas voulu participer à ce moment
d’unité.
C’est décevant, attristant et décourageant.
Nous sommes bien obligés de nous interroger devant
ce manque d’enthousiasme évident.
D’autres associations y arrivent bien, elles !
Nono
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Samedi 20 octobre 2012
Spéléo,
entraînement.
Falaise "A Tozza" - Patrimonio.
Participants :
Marie G., Jean-Claude L., Silvain Y.
Photos
Le
temps est très couvert sur Bastia, qu'en sera-t-il
sur Patrimonio ? Le plus simple c'est d'y aller pour
voir !
Chargement du matos, petit café et c'est parti. Le
ciel est dégagé sur la plaine du Nebbio mais le vent
souffle. Chargés comme des bourricots, nous arrivons
sur le sommet de la falaise, accueillis par un vent
... très fort. Qu'à cela ne tienne, le vent souffle
du sud-est et la température est agréablement douce.
Marie
et Silvain se chargent d'équiper une voie chacun.
Quelques rappels sur l'enkitage des cordes, sur les
nœuds, surtout ceux en bout de corde, et sur les
règles d'équipement. Heureusement le vent est bien
moins intense lorsque nous sommes en falaise pendus sur les
cordes. Les voies sont tranquillement équipées et
chacun remonte en inversant le parcours.
Déjà
midi, il est temps de passer aux agapes ! Nous
cherchons un coin à l'abri du vent ; derrière
l'olivier il en reste suffisamment pour attiser le
feu tout en étant supportable. Pâté, pancetta
grillée et fromage sont au menu, accompagnés d'un petit
vin du Béarn. Et pour finir, de délicieuses
madeleines concoctées par Marie.
L'après-midi est consacrée à des exercices plus
techniques. Marie et Silvain ne connaissaient pas le
passage de nœud plein vide, et bien c'est chose
faite maintenant ! Les conversions sur corde seront également révisées. Nous allons
alors un peu plus loin
et passons au dégagement d'équipier. Le rôle de la
1ère victime est joué par Marie, elle sera secourue
par JC qui expliquera les différentes étapes de la
technique du balancier sur pédale crowlée. Silvain
viendra ensuite au secours de JC en utilisant la
même technique. Le blessé sera déposé sain et sauf
au bout d'un certain temps ... Tout ça sous les yeux
ahuris de quelques grimpeurs allemands, ceux-ci
viennent de Bavella et font une petite étape à
Tozza avant de prendre le bateau pour Savone.
Marie
et Silvain déséquipent leur voie respective (chacun
sa m....;-).
Cette falaise mérite encore quelques journées
pour ajouter des voies spéléo et pour améliorer
certaines voies existantes.
Retour
sur Bastia, après avoir franchi un brouillard à couper au
couteau de part et d'autre du col de Teghime. Véro
et JN nous rejoignent au local et revivent la
journée avec nous en visualisant les photos et
vidéos.
JCL
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Dimanche 21 octobre 2012
Spéléo, première, topo, rééquipement.
Grotte de A Leccia Torta, Castiglione.
Participants
ITP : Jean-Noël
D., Véronica M., Noël R.
Initié : Eric G.
GCC : Jean-Yves C.
Club
Martel de Nice
:
Albert D.
TPST :
5h00
Photos
Deux ans après nous arrivons enfin à mettre au
programme la visite des grottes de Castiglione,
village situé au pied des aiguilles de Popolasca.
Rappelons que lors de cette dernière visite du 9
mai 2010, nous n’avions pu terminer la topo,
bloqués par une méchante étroiture, élargie
depuis par Albert lors d’une visite récente en
compagnie de Jean, et réaliser la topo de la
fameuse grotte de la cave à vin, dite du
Pressoir, redécouverte après plus de trente ans
de recherche… Donc programme très ambitieux.
Deux jours avant, le maire, M. BERTINI, avait pu
être joint au téléphone et nous avions carte
blanche pour la visite des deux cavités, la plus
sensible étant celle qui s’ouvre dans la cave de
la maison (certes abandonnée).
RDV au local pour 8 h 30, JN est un peu en
retard et quand il arrive, Éric, notre initié du
jour, et Albert sont déjà en place, les
canyonistes, plus matinaux que les spéléos, leur
ont ouvert la porte. Le matériel était préparé
depuis la veille mais le perfo manque à l’appel,
d’autres en ont eu sûrement besoin, on prendra
les deux trousses à spit. Noël arrive peu de
temps après, café et on attend JCD, qui ne
viendra pas et ne répondra pas à nos appels, la
soirée a été longue ?
Départ vers 9 h 30, Véronique s’est jointe à
nous. Une heure après nous retrouvons Jean-Yves
sur le parking de Castiglione. Discussion avec
quelques habitants occupés aux tâches de
jardinage, la grotte fait toujours un peu peur…
La topo provisoire permet de les rassurer un
peu. On rencontre également l’adjointe au maire
qui nous confirme qu’ils nous attendront pour le
café après l’explo.
Équipement, Albert ouvre le sentier pour
atteindre l’entrée, heureusement qu’ils sont
venus avec Jean, il y a quelques semaines, car
le roncier avait repris sa place naturelle et
l’entrée était bien cachée. JN part en éclaireur
suivi de Véronique puis du reste de l’équipe. Le
froid saisit dès l’entrée dans la galerie, il
fait environ 12°C. Il est décidé de rééquiper le
P7 après l’étroiture. JY fait fi de
ces précautions et le voilà parti en désescalade
dans le P7, c’est praticable, la
roche est saine, mais un peu chaud…
Albert poursuit l’explo de la galerie annexe
avant l’étroiture, Nono et JN se concertent pour
déterminer le meilleur équipement de ce P7.
On opte pour un AN suivi d’une MC de 2 m avec un
fractio puis un mickey, mais la paroi de droite
n’est pas très saine. Les deux tamponnoirs
entrent alors en action. Une fois le mickey
posé, Éric plantera son premier spit, celui de
la MC, pas mal pour une première sortie sous
terre.
JN se lance dans le vide, ça tient… Croisement
avec JY qui revient de sa visite dans la zone
supérieure de la diaclase, pas de chiros
observés. Il remontera, toujours en libre.
Passage de l’étroiture du boyau qu’Albert a bien
élargie et poursuite seul de la topo en
attendant Nono et Éric. Fin du boyau, on
débouche sur une zone plane qui revient vers la
diaclase, on est en vue du P7. Le
plafond est toujours très haut. Un plan incliné
équipé d’une corde, apparemment posé par JY, il
y a plus de vingt ans mais ses souvenirs sont
nébuleux. Elle semble en bon état et a supporté
le passage récent de JY. Nono part en tête avec
le Laser, JN à la boussole et au crayon et Éric
ferme la marche. Véronique n’a pas voulu
franchir l’étroiture, une grippette en phase de
convalescence, et est restée avec Albert, qui
poursuit ses explos des galeries annexes.
En haut de la diaclase, on est à 20 m du fond,
cela s’élargit par un décrochement latéral
incliné de plusieurs mètres. On peut progresser
en bord de diaclase, la corde rassure un peu,
mais le sol est recouvert d’un enduit gras et
glissant, la zone est très humide. Et le
concrétionnement est à foison. Stalagmites,
gours au sol, le plafond est entièrement
concrétionné, stalactites, fistuleuses, et la
paroi de droite remontant en plan incliné
présente de magnifiques spéléothèmes. On
n’imaginait pas cela en bas…
En bout de corniche, une petite escalade un peu
chaude à droite, toujours ce sol gras, mais on
n’arrive pas à voir si il y a une suite.
Redescente sur la corniche, Nono s’enfile au
milieu des concrétions et cela continue
derrière. Éric se décide à redescendre par le
boyau, il se débrouillera très bien tout seul.
Poursuite de la topo, on revient au-dessus du P7
dans une zone plate toujours très concrétionnée
et sur la droite un élargissement d’au moins 7-8
m donne dans une petite salle avec des coulées
ferrugineuses (ce ne sont pas des effluents
humains), la Salle de la Rouille.
Revenant sur nos pas on trouve une descente dans
une sorte de méandre qui amène par une
désescalade au-dessus de la MC avant le P7.
Désescalade en surplomb un peu chaude qu’il
faudrait équiper. La topo passe à 140 m (contre
60) et le dénivelé à -12/+9. Belle traversée, un
peu dans le style Salle de la Chèvre de
Cast.1.
On retrouve Éric et Albert. Vu l’heure, il est
15 h, le maire va nous attendre, JN ressort et
là c’est la chaleur qui saisit. Remontée au
parking où JY rentre de la visite de grotte du
Pressoir qu’il a été visité seul, avec quelques
difficultés pour passer son large thorax à la
sortie… Il confirme que le maire et l’adjointe
nous attendent à la mairie pour le café. Ne
voyant pas l’équipe remonter JN part les
chercher, Éric fait le relais, mais ils sont en
train d’élargir l’étroiture avant le P7,
il ne faut pas leur laisser une massette dans
les mains.
JN, JY, Véronique et Éric partent donc retrouver
l’équipe municipale au cœur du village. Café,
canistrelli maison, l’accueil est chaleureux. On
remet au maire des topos grands formats des
grottes A Leccia Torta (provisoire…) et
A Sapara qui est également sur la
commune. Un autre adjoint vient participer à
notre petite assemblée et Nono et Albert
arrivent enfin. On passera une bonne heure à
discuter. Véronique nous rappelle que certains
besoins physiologiques doivent être respectés,
il est 16 h et il faut penser à manger. On
quitte l’équipe municipale en promettant de se
revoir dès que possible, très intéressant de
nouer des contacts aussi fructueux, surtout
quand les grottes s’ouvrent au cœur du village.
Mais avant de se sustenter, il faut retourner à
la grotte, récupérer le matos topo laissé en bas
du P7 et déséquiper. JY doit
retourner sur Corte, Eric s’est déséquipé, JN
foncera donc chercher la mallette topo et le
déséquipement sera fait en commun avec Nono et
Albert. Il est trop tard pour la grotte du
Pressoir, il est presque 17 h, c’est enfin
l’heure des agapes, on opte pour le parking près
de Sapara. Cela permet à Éric de jeter un coup
d’œil à cette belle cavité, on reviendra. C’est
le moment du feu, mais sans grille, oubliée, et
sans pierres plates, les saucisses ne cuiront
pas et finiront dans le ventre du renard. Mais
on ne mourra pas de faim pour autant, il y a
même andouilles de Vire et Guéméné au menu. La
nuit commence à tomber, on se replie sur Bastia
pour ranger le matos.
Journée pleine de surprises, de la première, des
concrétions superbes et des projets
d’équipement. Il faut revenir bientôt, surtout
qu’on a pas eu le temps de prendre des photos et
de faire la topo de la grotte du Pressoir.
À suivre…
JND
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Dimanche 28 octobre 2012
Spéléo, première, topo, rééquipement.
Grotte de A Leccia Torta, Castiglione.
Participants
ITP : Jean-Noël
D., Jean-Claude D., Jean-Claude L., Véronica M., Noël R.
Club
Martel de Nice
:
Albert D.
TPST :
4h00
Photos
Suite de l'épisode précédent où il a été
question d'équipement, lire le compte-rendu du
21 octobre dernier.
Départ de Bastia sous le soleil et une
température de 12°, arrivée à Castiglione sous
un soleil palot, des nuages bas et une
température de 3° ! Il commence même à neigeoter
!
Suite aux fortes rafales de vents de la nuit
précédente, le village est en panne
d'électricité et les habitant se regroupent peu
à peu près du boulodrome. Nous discutons un bon
moment avec eux des grottes environnantes, nous
les rassurons également sur leur sort car nous
avons vu un véhicule EDF plus bas dans la
vallée, signe que l'entreprise s'occupe de leur
cas.
L'habillage se fait fait sous un petit vent
frisquet et nous nous dirigeons rapidement vers
la cavité. La température y
est plus agréable bien qu'un fort courant d'air
traverse le passage étroit qui relit la galerie
d'entrée avec le réseau principal. Albert,
équipé d'un burin et d'une massette s'attaque
déjà à l'agrandissement de ce passage.
JCD se charge de l'équipement du 1er
puits, le mickey est peaufiné plusieurs fois et
la corde nous amène impeccablement en bas du
puits.
Répartition des équipes :
-
Nono se charge d'équiper le puits qui remonte
après l'étroiture et qui rejoint le bout de la
vire concrétionnée,
-
Albert continue la désobstruction d'une faille
qui s'ouvre au milieu de la grande galerie,
-
Les 2 JC, qui ne connaissent pas le nouveau
réseau, suivent JN et Véro avec pour objectif
d'équiper la vire concrétionnée, afin d'en
protéger les fragiles stalactites.
Pendant qu'Albert burine, on entend résonner
dans la cavité
«
Où sont les cordes ?
»,
«
J'ai le perfo mais pas les mèches !
»,
«
Et les spits, ils sont où ?
».
Après transfert de matériel, JCL finit
d'installer la vire en utilisant uniquement des
AN et faux AN, non sans avoir sauvagement
sacrifié 4 ou 5 petites stalactites ! Pendant ce
temps, Albert fait tranquillement parler le
burin, JN prend des mesures topographiques
complémentaires et Nono fait dans l'original en équipant
son puits depuis le bas.
Une fois celui-ci équipé, Véro, JN et JCD le
descendent, pendant que Nono et JCL font
quelques mètres de première au dessus de la
vire, après que Nono ait escaladé une pente bien
glissante. Une diaclase verticale impénétrable
continue encore sur une dizaine de mètres et
pourrait jonctionner avec la surface car un bout
de papier alu y est découvert.
Pendant ce temps, Albert ... a besoin d'un coup
de main de JCD pour sortir de son étroite faille
! Il faudra y retourner en utilisant d'autres
moyens de désobstruction et pour topographier
cette nouvelle galerie.
Il
commence à faire bien faim, tout le monde sort
et découvre avec surprise que la neige tombe à
gros flocons.
Le paysage est déjà tout
blanc ! La neige commence à tenir sur la route,
il fait 0°, un repli vers la vallée est décidé.
L'espoir de manger dans la grotte de Sapara
s'évanouit car il y neige également, et c'est
finalement au local, bien au chaud, que nous
mangerons tranquillement.
JCL
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Samedi 3
novembre 2012
Spéléo, visite
Grotte
Claire ― Méjannes-le-Clap (Gard) ―
Participants
ITP :
Jean-Noël D., Véronique M.
Comité
technique de la
CoMed
3
membres du
Spéléo Club du Mont-Blanc
TPST :
2h00
Topo Grotte Claire
Dans le cadre des Rencontres médicales de la
Commission Médicale de la FFS, qui se tenaient cette
année du jeudi 1er au samedi 3 novembre à Méjannes–le-Clap
dans le Gard, la visite de cette classique était au
programme.
La
grotte Claire se situe à 6 km du centre sportif de
Méjannes où se déroulaient ces rencontres. Le
rendez-vous est fixé à 8 h 30. C’est une cavité très
classique fréquentée en particulier par de nombreux
groupes en découverte et initiation. Un réseau
d’environ 350 m, avec un dénivelé de -35/+30 m
présentant une entrée naturelle en porche
surplombant la Cèze et une entrée « artificielle »
dite de l’Arva, qui s’ouvre sur le plateau à la côte
+30. Au total 200 mètres de développement pour la
traversée.
Outre
les sept médecins restant de la CoMed (Yves et
Natacha n’ont pu se joindre à nous) et les trois
paramédicaux, trois savoyards ont rejoint le groupe
(Charlot, le compagnon d’exploration de Patrick et
leurs conjointes respectives) ainsi que Véronique.
Une bonne piste en terre mène à quelques minutes de
l’entrée de la grotte. On traverse une chasse en
cours, mais les postes aux gilets fluo ne sont pas à
l’entrée du sentier.
Séquence habillage, le temps s’est radouci, il fait
environ 16°C. Le top départ est donné vers 9 h 30 et
c’est une palanquée de 14 personnes qui se dirige
vers l’entrée de l’Arva1. Cette entrée «
artificielle » a été ouverte après repérage à l’Arva
au point haut de la cavité, dans une coupole qui
correspondait vraisemblablement avec une ancienne
entrée naturelle qui s’était colmatée depuis. Le
boyau de 50 cm de large est obturé par des
branchages et des planches. Quelques mètres plus
bas, un ressaut et on prend pied dans une salle où
pendent de nombreuses racines recouvertes de
stalactites, on croirait voir des excentriques. On
est 5 m en dessous de la surface.
Plus
bas, regroupement au pied d’un massif très
concrétionné balisé, au pied duquel on observe des
ossements calcifiés de bouquetin, cornes, vertèbres
et os des membres sont bien visibles. Il a dû
arriver ici quand la connexion avec le plateau
existait.
Ensuite descente d’un petit P7 plein pot. Le
parcours est bien équipé. Tout passage un peu exposé
est sécurisé par une corde. Quelques étroitures
sympathiques dont une un peu aquatique. Voilà la
grande salle et sa Méduse. Séquence photos avec
flash. Puis remontée de plusieurs mètres au milieu
de superbes concrétions. Nous arrivons à la première
tyrolienne2, qui permet d’éviter la
descente dans un soutirage de 3-4 m de profondeur.
Puis la seconde afin d’éviter un soutirage de 7 m,
la pente est plus inclinée3 et l’arrivée
dans les concrétions un peu plus violente… Il
fallait mieux mettre la grande longe pour être
confort à la sortie.
Un
dernier passage bas et c’est la lumière du porche.
On retrouve un membre du SSF qui initie son bambin
de 18 mois à la balade souterraine, la relève ! on
en a bien besoin…
Séquence photo de groupe sous le porche et on a un
peu oublié d’aller voir les polis d’ours. En effet
on est dans une zone habitée au Néolithique avec
nombreux tessons de poteries qui jonchent le sol et
occupée antérieurement par des ours qui ont laissé
de très beaux polis d’ours sur les parois.
Pour
plus d’explications sur la formation de cette
cavité, lire l’article de Jean-Yves BIGOT, rédigé en
juillet 2012 :
«
La fracturation verticale influence le sens des
circulations a priori ouest-est, c'est-à-dire du
bassin d'Alès vers la plaine du Rhône, mais aussi le
profil en long de l'itinéraire que nous empruntons.
En effet, lorsque nous descendons un puits, nous
devons remonter d'autant pour rejoindre le niveau
initial et trouver la suite. Parfois pour éviter les
puits qui jalonnent l'itinéraire, on a mis en place
des tyroliennes très ludiques qui permettent de
franchir l'obstacle sans difficulté.
En
fait, le profil longitudinal de la grotte est
globalement horizontal, mais il est constellé de
trous (soutirages) qui défoncent le sol de la
grotte.
Tout
cela est une vision humaine qui s'explique par le
mode de creusement de la grotte et ses nombreux
soutirages. Les soutirages résultent de la
répétition des phases de creusement à différents
niveaux le long de la fracture verticale. Au début,
un conduit se met en place le long de la fracture
ouest-est. Ce conduit est horizontal, car il relie
une partie amont de la rivière aérienne
(probablement la Cèze) à une partie aval par un
raccourci souterrain (recoupement souterrain de
méandre aérien). Le niveau de la rivière aérienne
est celui du creusement du conduit souterrain
initial (phase 1).
Ensuite, le niveau de la rivière s'élève par
alluvionnement (phase 2) dû, par exemple, à une
remontée du niveau de base général à aval (élévation
du niveau des mers et des océans).
Un
nouveau conduit horizontal se met en place le long
de la fracture verticale, mais à quelques mètres
au-dessus de l'ancien conduit auquel il est relié
par de nombreux vides puisqu'il existe une filiation
entre les deux conduits (supérieur et inférieur). En
effet, le conduit inférieur est petit à petit
colmaté par les particules d'argile en suspension
dans l'eau, tandis que le conduit supérieur
s'élargit.
Le
niveau de la rivière aérienne baisse à nouveau
(phase 3). Les conduits sont décolmatés, tandis que
le conduit du haut est totalement abandonné et en
partie colmaté par le concrétionnement.
L'eau
évacue les sédiments déposés dans la grotte grâce
aux circulations actives situées plus bas (phase 3).
Les trous occasionnés par les soutirages des
sédiments sont la cause de nos problèmes de
progression dans la grotte. La grotte a une histoire
relativement longue, elle a continué de fonctionner
(à différents niveaux) pendant les nombreuses
variations du niveau de la rivière aérienne. Le
volume pénétrable de la grotte Claire est donc le
résultat de différents creusements, à différentes
périodes et à différents niveaux tous reliés entre
eux par le plan de faille verticale de direction
ouest-est.
La
partie préhistorique de la grotte n'est détectable
qu'à la sortie de la traversée. De nombreux tessons
de poteries jonchent le sol et attestent une
occupation de la grotte Claire au Néolithique.
Mais
la grotte a été occupée antérieurement par des ours
qui ont laissé de très beaux polis d'ours sur les
parois. La répétition des frottements des ours sur
la roche pendant des milliers d'années a fini par
polir les surfaces situées à la même hauteur ; ces
polis soulignent d'ailleurs l'ancien sol de la
grotte.
On
en trouve sur tout le pourtour de la salle, car les
ours suivaient les parois pour se repérer dans la
cavité. Mais alors, pourquoi suivaient-ils les
parois dans la salle d'entrée très bien éclairée de
la grotte Claire ? Il faut sans doute imaginer un
éboulis qui obstruait partiellement la grotte. Et
puis, il s'agit d'une période plus ancienne ; une
portion de la grotte a pu être érodée par le recul
du versant, car les ours ont occupé la grotte avant
les hommes préhistoriques. Bizarrement, aucune
griffade d'ours n'a été relevée, il s'agit peut-être
d'une race d'ours qui ne griffait pas les parois. A
priori, il ne s'agirait pas de l'ours des cavernes
qui a l'habitude lacérer les parois avec ses
griffes. »
Jean-Yves BIGOT, juillet 2012
En bas coule la Cèze, remontée sur le plateau pour
retrouver le sentier de l’Arva et des voitures.
Sortie à 11 h 30. C’est la cohue sur le parking, le
stage du SSF est là pour préparer son exercice et un
groupe de spéléos s’apprêtent également à faire la
traversée. On a bien fait de venir ce matin.
Retour
au Centre sportif pour le déjeuner.
En
début d’après-midi, Patrick nous présente un
diaporama sur l’exploration de leur -850 en
Haute-Savoie, le Gouffre de la Muraille de Chine,
gigantesque !
Pour
rêver un peu, retrouvez quelques récits d’explos sur
la toile 4 5 6 7 8 9 10 11 12
14 h
30, c’est l’heure de prendre congé, il faut regagner
Piolenc et se préparer à reprendre la route de
Toulon pour embarquer le soir. La mer sera
tranquille, le ferry débarquera à l’heure, le
dimanche matin à Bastia.
JND
1
http://www.youtube.com/watch?v=fR_lvc3tzbk&feature=em-share_video_user
2
http://youtu.be/9nWkLj4yJRU
3
http://www.youtube.com/watch?v=3aC-6LkcqE8&feature=youtube_gdata
4
http://www.sgcaf.fr/?p=733
5
http://scmb.cds74.org/page.php?no=527
6
http://scmb.cds74.org/page.php?no=498
7
http://scmb.cds74.org/page.php?no=467
8
http://scmb.cds74.org/page.php?no=457
9
http://scmb.cds74.org/page.php?no=525
10
http://scmb.cds74.org/page.php?no=493
11
http://clan.des.tritons.free.fr/publications/gazettes/GazetteTritons_62.pdf
12
http://clan.des.tritons.free.fr/publications/gazettes/gazette_tritons_55.pdf
|
Samedi 10 novembre 2012
Spéléo, Exploration.
Buga
di a Cutina, Ghisoni.
Participants
ITP :
Jean-Noël D., Jean-Claude L., Isabelle L., Véronique M.,
Noël R., Marie-Pierre R.
«
Initié
»
et ex-topi : David M.
Invitée : Joselyne.
TPST : 2h45
Prévu
pour le grand pont de la Toussaint, la sortie
Ghisoni a dû être reportée d’une semaine pour cause
de départ sur le continent de deux membres des
bosons, pour stage et réunion. Le projet a failli
capoter le jeudi car la météo s’annonçait pourrie,
mais il était difficile de reporter plus loin dans
la saison, il y a tant de sorties aux programmes… On
a pris le risque et on ne l’a pas regretté.
Le
programme était chargé : fin de l’équipement et topo
du nouveau réseau du P51, équipement du puits
d’entrée pour la visite du Réseau des Bosons
et peut-être le fond à -117, et la désobstruction de
Ghisoni 4. On a vu grand… trop grand !
Finalement on sera sept topis, dont trois bosons,
trois topinettes, un ancien topi David ― qui revient
après un congé parental ― et une invitée de dernière
minute Jocelyne pour un petit séjour en altitude.
Rendez-vous 8 h 30 au local, presque tout le monde
est à l’heure… sauf ? Le matos est rapidement
entassé dans le Def et le Disco. JC
part devant récupérer David et le reste du groupe
attend ? ?... Départ avec trois bons quarts d’heure
de retard. Regroupement sur le parking d’Aleria pour
le café. On assistera à une dispersion du groupe un
peu surprenante, certains au café, d’autres au
Leclerc, d’autres ont disparu… Finalement une bonne
demi-heure de perdue.
Malgré
quelques gouttes sur Moriani, la météo semble plus
clémente sur le Fium’orbo, des nuages sur les
sommets mais avec quelques trouées de ciel bleu.
Nouveau regroupement au départ de la piste où
Jocelyne laissera sa voiture et on s’entasse dans
les deux 4x4. La grimpette prendra un certain temps
car les lactaires pullulent sur le bord de la piste.
JC confiera les rênes du Def à David pour se
lancer dans la cueillette, et derrière l’équipe du
Disco en ramassera autant. Arrêt prolongé aux
premières bergeries où la moisson de champignons se
poursuit. Il est presque midi quand on atteindra le
parking de la piste. On croise nos amis chasseurs de
retour de battue, ils nous feront cadeau d’un
superbe cuissot de sanglier, pour griller le
week-end. La piste n’a pas trop souffert, une grosse
branche brisée ne résiste pas aux efforts de David
et de sa scie miracle.
Deux
voyages seront nécessaires pour emmener tout le
matos à la casetta. Celle-ci est en bon état,
pas de dégradation. L’alimentation en eau est remise
en service par Noël et JC, il a fallu encore
réamorcer le siphon, mais l’eau est bien froide à
cette époque. David nous prépare la mezzanine, JN
réussit à faire partir le barbecue extérieur et la
cheminée malgré l’humidité qui imprègne papier et
bois, Véronique nous prépare une bonne salade, MP se
lance dans la préparation des champignons et les
premières bouteilles du week-end sont vite
débouchées.
Le
temps est vraiment clément et il est agréable de
manger en terrasse, mais bon il faut se décider. JC,
JN et Véronique sont partants pour le trou, David
préfère récupérer un peu et attendre demain, Nono
veut se lancer dans la reconstitution du stock de
bois, Isabelle et MP se réservent pour demain. JC
convainc Nono qu’il serait un appui nécessaire pour
finir l’équipement du nouveau réseau, trois bosons
seront bien nécessaires. Il finit par accepter,
David s’occupera du bois.
Direction le parking pour s’équiper. Une première
dans notre pratique spéléo, JC va servir de cobaye
pour une étude sur le travail cardiaque lors d’une
sortie spéléo. Ceci consiste dans le port d’une
ceinture émettrice à la poitrine et d’une montre
enregistreur au poignet, pendant que JN notera
l’heure de chaque tâche sur un carnet. Objectif,
calculer la charge cardiaque moyenne et les
intensités des différentes phases de progression
(descente, vire, équipement, remontée…). Un travail
de relevés a été débuté au sein de la Commission
Médicale de la FFS, cela devrait être intéressant
sur un sujet peu analysé à ce jour.
Départ
vers le trou vers 16 h 30, on arrivera avant la
nuit. JC et JN équipent en double, JC file jusqu’au
départ du P51 où il attendra le matos que doit
apporter Nono. JN équipe pendant ce temps le puits
d’entrée jusqu’en bas du Réseau des Bosons.
Il est heureux de retrouver sa clé d’équipement que
Silvain avait lâché en avril dernier lors du
déséquipement du P30, elle marche toujours !
Derrière Nono peste comme un diable envers son kit
et le perfo qui ne pensent qu’à s’entortiller autour
de ses jambes. Cela effraiera un peu Véronique qui
fera demi-tour à la bifurcation de corde au-dessus
de la Lucarne, elle se réserve pour le
lendemain.
JC
installe la C40 pour l’équipement de la vire du
nouveau réseau qui sera dénommé maintenant le
Réseau Iroulegy (un bon vin du Pays Basque
dégusté le midi), derrière il y a Nono et JN qui les
rejoindra et attendra sagement au niveau du premier
fractio du P51 ― la vire a l’air assez engagée, peu
de prises pour les pieds ― et Nono peste encore. JC
plante un second spit en bout de vire pour la
descente de l’extrémité de la diaclase du P51 et vu
l’heure, on réserve la suite pour demain, il faut
revenir pour un spit plus bas et faire la topo.
Début de la remontée à 19 h 30, on sera sous la lune
à 20 h 05. Véronique est déjà sur la piste de
retour, elle est sortie seule sans encombres.
Retour
à la casetta où la cheminée crépite et rien
de tel qu’un bon apéro pour reconstituer nos forces.
Ce soir ce sera choucroute garnie, les agapes se
termineront par les traditionnelles châtaignes
grillées et quelques eaux de vie d’origine plus ou
moins déterminée. David animera la soirée à la
guitare accompagné de la voix de Jocelyne et de ses
choristes, et des également traditionnelles
tambourinades des bosons.
Il est
plus de minuit, après avoir refait le monde de la
spéléo et du canyon insulaire, on regagne la
mezzanine. La
nuit sera agrémentée de coups de tonnerre tout à
fait naturels et qui n’auront rien à voir avec les
bruits mélodieux des voies aériennes supérieures et
d’autres issus de sorties inférieures,
traditionnellement entendus en ces lieux. En tout
cas le tonnerre et le bruit des averses sur les
tôles ont tout couvert. Ce ne sera pas triste demain
pour aller jusqu’au trou…
JND
|
Dimanche
11 novembre 2012
Spéléo, Exploration.
Buga
di a Cutina, Ghisoni.
Participants
ITP :
Jean-Noël D., Jean-Claude L., Isabelle L., Véronique M.,
Noël R., Marie-Pierre R.
«
Initié
»
et ex-topi : David M.
Invitée : Joselyne.
Photos
TPST : 4h00
Vers 6
h, MP est déjà debout et alimentera la cheminée,
mais les levés s’échelonnent jusqu’à plus de 8 h !
Le ciel est à nouveau clément, petit déjeuner en
terrasse. On s’organise : JC et JN partent en
premier pour l’équipement et la topo du Réseau
Iroulegy et Noël encadrera le reste de l’équipe
pour aller visiter le Réseau des Bosons.
Direction les voitures, on sera au bord du trou pour
la descente vers 10 h 30. Aujourd’hui c’est JN qui
sert de cobaye pour l’analyse du travail cardiaque.
40 mn plus tard on est sur la vire qui finalement
n’est pas si terrible que cela. Les points topos
sont peu nombreux, on est rapidement en bout de
vire. Une C48, sur deux spits, un fractio 8 m plus
bas, une dernière tirée de 13 m et JC rejoint la
lucarne découverte en avril dernier. Il faut se
déporter latéralement sur 2 m pour prendre pied dans
la lucarne. Deux mètres loin, un anneau et c’est le
Puits Iroulegy, une dernière longueur de 9 m.
JN suspendu au dernier fractio entend au loin le
bruit de la palanquée du puits d’entrée. Un peu
d’anxiété car JC fait une remarque sur l’étroitesse
du dernier puits. Finalement il se descendra
facilement et se remontera de même, une soixantaine
de centimètres de large au départ. Au fond un plan
incliné et une nouvelle lucarne mais on s’arrêtera
sur manque de corde, la C48 est trop courte… il
manque 5 m, en fait le fond est à 3,50 m, on aurait
pu mettre les longes bout à bout... On devine la
suite, une salle semi-circulaire de 2 m de diamètre
d’où part un boyau borgne horizontal de quelques
mètres. JC la connaît, il avait pu descendre lors de
l’explo d’avril. Malheureusement c’est la fin du
Réseau Iroulegy.
La
question est de savoir où nous sommes par rapport au
fond du P51. JN débute sa remontée et s’arrêtera au
fractio sous la vire, et JC récupérera la corde de
la lucarne pour descendre droit, il arrivera à
l’extrémité du P51 et avec 9 m de corde en rab’.
A priori on est plus bas dans Iroulegy.
Finalement la topo donnera -112.16 pour Iroulegy
et -112.99 pour le fond du P51… Après réflexion, on
décidera de retopographier tout A Buga en fil
de fer, les mesures datant de 1995 et sans laser…
Remontée de JN jusqu’au Musée, en récupérant
le perfo au passage, la vire est un peu plus
physique car ascendante mais avec la poignée on s’en
sort bien. Attente de JC qui déséquipera. Pendant ce
temps, on entend Véronique et Isabelle qui remontent
des Bosons et sont au niveau de la Lucarne.
JC
file devant pendant que JN prend la suite du
déséquipement. Mais il faut attendre Nono qui
déséquipe depuis le fond des Bosons. Plutôt
que de se geler à la Lucarne, humide et en
courant d’air, JN décide de remonter jusqu’à la
margelle, Nono déséquipera les deux cordes. Installé
confortablement à la margelle, JN assistera au
passage de David et MP, et une bonne demi-heure plus
tard Nono arrive, toujours en train de pester, cette
fois contre son pantin qu’il n’arrive pas à
attacher. Début de la remontée du P30, on laissera
les trois kits et le perfo amarrés aux cordes au
niveau de la première margelle et à 14 h 25, on est
dans les nuages…
Un
dernier effort collectif pour remonter les kits (un
peu de logique JN ! Pourquoi deux kits et le perfo
sur une corde et un kit sur l’autre ?...). Retour au
parking et à la casetta où, Jocelyne notre
vestale a un peu failli à ses devoirs, elle n’a pas
osé alimenter le foyer de peur de laisser des
braises. Mais il repartira sans difficulté. Le ciel
est couvert mais avec quelques trouées et la
température toujours clémente, on décide donc de
déjeuner dehors. Les restes ne manquent pas, la
choucroute n’y survivra pas. On n’aura pas besoin
d’entamer le sanglier, il continuera de ressuer dans
son sac. Il finira en daube pour l’AG du CDS…
Une
fois les agapes terminées, c’est la grande agitation
du rangement et de la remise en ordre de la casetta,
notamment reconstitution des réserves de bois sec.
JN fait un ultime
inventaire. Penser
surtout au nécessaire pour allumer les feux (carrés
allume-feu, pétrole, allumettes…).
On
réussira à rejoindre les 4x4 avant la nuit mais elle
nous tombera dessus durant la descente. Retour
tardif sur Bastia, le matos est « jeté » au local et
chacun retrouve ses pénates. Fin du séjour vers 20
h.
JND
|
Samedi 17 novembre 2012
Spéléo, visite, initiation, désobstruction.
Cast 1, Oletta.
Participants : Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude
L., Isabelle L., Marjorie M., Véronique M., Frédéric
M., Noël
R., Marie-Pierre R., Silvain Y.
TPST : 6h00
Photos
Rendez-vous 8h30 au local, le matériel est prêt
depuis jeudi, juste le café à préparer
et on devrait vite partir. Une bonne surprise,
Marjorie est de retour dans une forme radieuse. Elle
a casé la petite Emy dans les bras de son papa et de
ses grandes sœurs. Véro et JN nous rejoindront plus tard
directement sur place. Des aléas
électriques de voitures et de réveil, ainsi qu'une
inscription au club de dernière minute, font qu'il
est pas loin de 10h00 quand nous partons pour Oletta
!
Répartis dans le Def et la Mégane nous
arrivons au gué de l'Aliso, où la 4x2 est
abandonnée.
Le matos est chargé dans le 4x4, il embarque
également les 8 spéléos. Le dernier rapaillon s'est
transformé en pierrier, les pneus n'accrochent plus
et les 5 passagers arrière sont obligés de
descendre.
Rassemblement général devant le pylône, chacun
s'équipe tranquillement. Quelques rappels techniques
sont nécessaires pour Fred dont c'est la première
expérience de spéléologie verticale souterraine.
Deux équipes se forment, Isa équipe le puits
d'entrée et le réseau de la chèvre. Elle est
suivie par Marie, Silvain, Fred et JC. MP équipe le
grand réseau, suivie par Nono et Marjo.
Visite
classique du réseau de la chèvre par l'équipe
« Isa ». Un peu d'appréhension de la part de Fred
pour descendre le « grand » rappel, mais finalement
il passe le fractio plein vide comme un chef.
Pendant ce temps, Véro et JN arrivent et JC a
commencé la désob pour entamer une éventuelle
jonction avec Cast 3. Ce qui ferait du
complexe Cast 1-Cast 3 le plus grand réseau de
Corse avec un développement de plus de 800 m pour un
dénivelé supérieur à 40 m ! Mais les 3 forages
effectués ne sont pas utilisées car la roche
comporte de nombreuses poches de vides et/ou de
terre, ce qui rendrait les tirs infructueux. JC et
Silvain continuent avec les outils traditionnels,
massette et burin, puis abandonnent par lassitude et
par la faim et la soif qui commencent à se faire
sentir.
Isa
est partie rejoindre l'équipe « MP », qui est encore
dans l'équipement du grand réseau par le P9.
Les autres retournent en surface pour ramasser le
bois et préparer les grillades.
Pendant ce temps, JN part équiper la 2ème entrée de
la cavité, ce qui permettra d'en faire la traversée.
Les
braises sont prêtes, tartes aux poireaux et aux
herbes, figatelli, terrines se succèdent. La 2ème
équipe arrive au moment du Rustique à la
braise et celui-ci est vite englouti. Un délicieux
crumble aux pommes préparé par Marie termine les
ripailles.
C'est
le ventre bien plein que Véro, Marie, Silvain, Fred,
JN et JC retournent sous terre par le puits
secondaire précédemment équipé par JN. Descente par
le P17, avec une belle vue d’ensemble sur la
galerie des escargots. Plateau aux
escargots, salle des marches avec une
petite visite à la cave, puis remontée par le P9, le
P13, et le P7 de sortie. Marie ferme la marche et se
charge du déséquipement du grand réseau, tandis que
Silvain prend de l’avance et déséquipe le réseau
de la chèvre.
Pendant ce temps, Isa déséquipe l'entrée secondaire
et avec Marjo, MP et Nono, ils redescendent dans la
salle du veau pour attendre au chaud le
retour de la 2ème
équipe.
La
nuit est tombée depuis un bon moment quand tout le
monde rejoint la surface, et il est déjà 20h00 quand
nous repartons vers le local où le matos est
rapidement « jeté ».
JCL
|
Dimanche 25 novembre 2012
Spéléo
interclubs, exploration, topographie.
Grottes de Trulana,
Corte.
Participants
ITP : Jean-Noël D., Marie G., Jean-Claude
L., Véronique M.
GCC :
Grégory B., Jean-Yves C.
TPST : 4h00
Photos
Un petit air rétro règne en cette belle journée
ensoleillée d'automne.
Les grottes de Trulana figurent discrètement dans
les archives du club depuis des années, mais leur
timidité a fait qu'elles n'ont guère attiré
l'attention des anciens du club. Il aura fallu la
recherche et la redécouverte de Trulana 1 par
Jean-Yves en 2011 pour mettre l'eau à la bouche des topi, et pour qu'elles soient mises au programme du
club fin 2012 (faut pas être pressé !).
Les 4 topi et les 2 GCC se retrouvent donc sur le
parking du bar de la Plage à Corte, mais celui-ci
est bizarrement fermé. Le café sera finalement pris
à côté des bureaux de l'ONF.
Direction le parking situé près de la chapelle San Pancrazio
où les véhicules sont laissés. Nous essayons d'abord de
suivre les indications des vieilles topos en notre
possession et nous prenons la piste qui se
poursuit vers le nord. Au bout de quelques centaines
de mètres ce n'est manifestement pas la
bonne direction et c'est en obliquant vers le sud à
travers champs et maquis que nous rejoignons peu à
peu la rivière Trulana. Nous la remontons ensuite
vers l'ouest. Celle-ci est à sec tout d'abord, elle
surgit ensuite des rochers pendant quelques dizaines
de mètres avant de disparaître à nouveau. Après une
petite heure de marche nous voilà devant Trulana 1.
Pendant que les topi se préparent pour la topo, JY
et Greg sont déjà en quête des chauves-souris. Une
dizaine de petits et grands rhinos seront
comptabilisés.
C'est loin d'être un trou à rats, le
porche d'entrée est suivi par une grande galerie qui
se divise en deux branches permettant toutes les
deux d'atteindre une première salle, après un ressaut de
quelques mètres. Une corde est installée sur un AN
afin de facilité ce passage, mais elle n'est pas
indispensable. Deux spits rouillés peu fréquentables
sont aussi en place. Une galerie en forme de trou de
serrure continue (dénotant ainsi le caractère
karstique de la cavité), elle permet
d'atteindre le fond de la grotte. De là, un puits
remontant est exploré par Greg, mais celui-ci queute
au bout d'une dizaine de mètres (le puits, pas Greg). Une galerie mène
également vers un autre puits remontant qui débouche
à l'extérieur par une entrée secondaire.
Pendant que les topi finissent la topo, les GCC
partent à la recherche de Trulana 2. Elle est
découverte 200 m plus haut et celle-ci s'ouvre
directement dans le lit de la rivière, heureusement
à sec. JY et Greg équipent un beau puits de 8 m en
installant une corde sur un arbre qui passait par
là. Un ressaut de 2 m et un petit plan incliné
permettent d'atteindre ensuite ce qui semblait être
le fond, pour les anciens. Mais la grande surprise
du jour attend maintenant les explorateurs. Un
passage bas peu engageant s'ouvre vers l'aval de la
rivière, c'est en fait un beau laminoir d'environ 50
cm de haut et 4 m de long, lequel débouche dans une
grande galerie. C'est un véritable canyon
souterrain, celui-ci est découpé par l'eau dans un
calcaire lité de strates claires et foncées. Pour
agrémenter l'ambiance les strates ont un pendage
vertical. Des débris végétaux collés jusqu'en haut
des parois attestent d'une impressionnante mise en
charge épisodique du réseau. Au bout de quelques
dizaines de mètres, et après quelques ressauts, la
galerie se termine sur un siphon de graviers et
cailloux. Prévoir une pelle et deux seaux pour la prochaine
visite ...
Un plan incliné et terreux d'une dizaine de mètres
mène côté nord vers une galerie suspendue. Là aussi
des débris végétaux indiquent un ennoiement complet
du réseau lors des crues.
Les GCC sont déjà dehors lorsque les topi arrivent
au bord du trou. Une bouteille est ouverte mais pas
le temps de pique-niquer, les journées sont courtes
en cette période. JY et Greg entament la descente
vers Corte.
Juste le temps d'engloutir un sandwich et c'est
parti pour la topo. Là encore les topi ne sont pas
déçus par l'ampleur relative et la beauté de cette
cavité. Dès la topo terminée les topi descendent
rapidement vers les véhicules en zigzagant dans le
maquis, ils y arrivent juste avant la nuit.
Bilan positif pour cette journée rétro avec plus de
200 m de réseaux topographiés et une belle première
réalisée.
Les 2 cavités sont différentes par la nature de la
roche, dolomies du Trias pour Trulana 1, calcaire du
Lias pour Trulana 2. La première présente une
morphologie typiquement karstique, la deuxième est
le seul gouffre-perte de Corse. Une nouvelle visite
est indispensable pour tenter une désob du siphon
terminal pierreux de Trulana 2 et pour prospecter
dans le secteur.
Liens géologiques :
Alpesgeo2003
Les chemins de pierres - Corse
- CRDP
(PDF - 7,4 Mo)
JCL
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Mardi 4 décembre 2012
TUC,
travaux d'utilité collective.
Local,
Bastia.
Participants :
Corine B., Jean-Noël D., Jean-Claude L., Isabelle
L., Francis M., Véronique M.,
Frédéric M., Noël R.
Suite des travaux de rénovation du sol entamés la
veille.
Démontage des plinthes, balayage, pose de la
sous-couche et d'environ 6 m² de parquet.
Débuts difficiles et plusieurs fois recommencé en
raison d'un alignement insatisfaisant des lames.
Après quelques verres de myrte, la cause de ce
tourment est découverte. Le parquet étant de
récupération, les bords de celui-ci sont plus ou
moins ébréchés, déformés ou cassés. Il faut bien veiller à enlever les morceaux cassés
et à redresser les bords avant de clipser les lames.
Suite aux prochains épisodes ...
|
Vendredi
7 décembre 2012
TUC,
travaux d'utilité collective.
Local,
Bastia.
Participants :
André B., Antoine B., Jean-Noël D., Jean-Claude L., Isabelle
L., Francis M., Véronique M.,
Frédéric M., Noël R., Marie-Pierre R., Jean S.
Le
rythme est pris, la cadence de pose s'est accélérée.
Chaque lame est maintenant vérifiée avant l'enclipsage
et il n'y a pratiquement plus de problème
d'emboitement.
La partie biaisée du comptoir pose quelques
problèmes de découpe et ralentit la pose. C'est pas
grave, le bar est ouvert !
En fin de soirée, la pièce d'accueil est entièrement parquetisée.
Mais il reste encore du boulot, la pose des
plinthes, du tour du comptoir et des seuils de porte.
Plein d'entrain, il est même envisagé de continuer
par les WC et pourquoi pas le bureau ...
On n'arrête plus les topi !
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Dimanche 9
décembre 2012
Spéléo, désob’.
Gouffres Cast.1 et Cast.3, Oletta.
Participants : Jean-Noël D., Jean-Claude D.,
Isabelle L., Francis M., Véronique M., Noël R.
TPST :
2h00
Photos
Rendez-vous 8 h 30 au local… JN et Véronique sont à
l’heure, pour une fois… Marie vient d’appeler,
couchée tard elle ne sera pas des nôtres. On
commence à préparer le matos ― groupe ou pas groupe
? Il faut être sûr d’avoir le burineur sinon ce sera
huile de coude et boum ! 9 h… on se décide à appeler
Nono qui est là dans 5 mn, retard traditionnel. JCD
appelle pour savoir si la sortie est confirmée, il
n’a pas de véhicule et il faudra passer le prendre.
Puis Isa pointe son nez. Il ne reste plus qu’à
attendre le président de la LISC, le nouveau. Il n’a
pas encore de téléphone fixe ou mobile donc
attendons, surtout que c’est lui qui a le burineur.
On prévient JCD qui choisit de descendre à pied de
sa montagne pour nous rejoindre au local, au lieu
d’attendre dans le noir, il est en panne de courant
! 10 h, toujours personne, on se décide à aller
chercher le président. Toujours sous le coup de
jet lag, il est un peu hésitant à se joindre à
nous mais un bon café plus tard, c’est-à-dire une
heure après, il est des nôtres. Isabelle mettra à
profit ce temps pour s’entraîner au pliage « express
» de la tente Queshua… Mais Francis ne retrouve ni
baudard ni casque, il faut qu’il repasse au local
pour prendre du matos. Mais on a abandonné le projet
du groupe et du burineur, il est trop tard.
Finalement direction St Flo, il est plus de 11 h.
Pas mal comme record de retard ! Les deux lands se
retrouveront sur le parking de Cast.1 à midi. Juste
l’heure pour pique-niquer. Pour nous réconforter, un
magnifique soleil radieux, douce température
printanière. On revoit les projets. Isa sous les
conseils de Francis va équiper le Réseau de la
Chèvre. Véronique et JCD mettent le foyer en
route. Nono prépare les castagna ramenées de
Ghisoni pour Francis. 13 h début des agapes.
Châtaignes grillées et Côtes-du-Rhône en apéro. Puis
grillades, figatelli, etc.
14 h
15, on décide de faire deux équipes. JCD et JN
prennent la direction du fond de la Salle de la
Chèvre pour poursuivre la désob’ tandis que
Nono, Isa et Francis partent vers Cast.3 pour
réaliser la jonction sonore en haut du Balcon.
Véronique jouera les vestales près du foyer. Pour
tenter la jonction sonore, on décide de frapper le
plus fort possible à 15 h. Les montres calées, c’est
parti.
Descente vers la Chèvre, l’équipement nous
surprendra un peu… une longue main-courante, un
mickey en haut de puits, le premier fractio est
shunté, on retrouve le fractio de la grosse
stalagmite et un seul spit en haut du plein vide et
la C20 s’arrête un mètre au-dessus du fond… normal.
14 h
45, on va taper pendant trois bons quarts d’heure,
JN tenant la pointerolle et JCD jouant les as de la
masse. On arrive à élargir un peu le passage bas, de
quoi pouvoir glisser la tête et s’apercevoir qu’il y
a bien une suite, partant à droite sous les blocs
dans le sens de la diaclase, sous le balcon et cela
souffle bien frais… il y a de l’espoir, mais il faut
utiliser les crayons. Vers 15 h 30, on entend
distinctement les coups sourds tapés par l’équipe de
Cast.3. La jonction sonore déjà obtenue dans les
années quatre-vingt-dix est confirmée. Après
recoupage des infos, la zone de jonction éventuelle
se situerait au-dessus du balcon de la grande
diaclase de Cast.3, au niveau du croisement des
failles, un à deux mètres en hauteur. On peut
d’ailleurs noter à ce niveau un départ en fente
horizontale qui pince rapidement, à suivre…
Les
bras en peu endoloris, on remonte. Il est presque 16
h, le soleil se cache derrière la colline et à la
sortie du P7 c’est le choc thermique, 15°C au-dessus
du puits et 7-8°C juste à côté. Dix minutes après
l’équipe de Cast.3 arrive, Nono est tout excité, il
a trouvé un départ. Au retour, quasiment à
mi-distance entre les deux cavités, il a remarqué un
petit orifice de 5 cm de diamètre, qui soufflait
très chaud et faisait trembler les herbes…
deux-trois coups de darak après, c’est un
trou de 20 cm de large. En 2 mn il est reparti avec
masse et barre à mine suivi de JCD et JN. Le trou
souffle bien chaud et les cailloux semblent tomber
sur au moins… 5 m. Quelques coups de masse plus
tard, l’entrée est un peu plus large mais il faut
revenir avec pioche et crayons. Cast.19 est devant
nous, on
est à peu près au niveau des salles concrétionnées
de Cast.3. La prochaine fois, jonctions par le bas
et par le haut ? ?
Il
faut plier bagages car la nuit commence à nous
envelopper et le froid nous pénétrer. Retour au
local vers 18 h. Et un super projet pour dimanche
prochain, le site de Castiglione réserve encore des
surprises.
JND
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Dimanche 16
décembre 2012
Spéléo interclubs, désobstruction, exploration,
topographie.
Cast 19, Oletta.
Participants
ITP : Jean-Noël D., Jean-Claude D.,
Jean-Claude L., Véronique M., Noël R.
GCC :
Jean-Yves C.
Club
Martel de Nice : Albert D.
TPST :
3h00
Photos
Vidéo
Rendez-vous 8 h 30 au local… JN et Véronique sont à
l’heure mais JCL et Albert les ont déjà devancés. On
finit de préparer le matériel, un café et Nono
arrive. Il est à peine 9 h que l’on quitte déjà le
local, rien à voir avec la semaine passée. JCL
récupèrera JCD au passage et le Disco emmène
le reste de l’équipe. On a rendez-vous en principe
avec Jean-Yves vers 10 h 30 en bas de la piste mais
on y sera avant 10 h. On décide de ne pas attendre
car l’impatience de Nono se fait sentir.
Le
temps est magnifique, une vraie journée printanière.
Débarquement du matériel et répartition des tâches.
On commence par finir l’aménagement du nouveau
barbecue, mise en place des barres, taille de
l’olivier. Pendant ce temps JY nous a rejoint,
montant à pied depuis la casetta de
Castiglione. Puis direction l’orifice de Cast.19. JN
et Véronique vont se lancer dans la création d’un
sentier direct pour rejoindre Cast.1 à Cast.19,
surtout afin de pouvoir effectuer des mesures de
surface les plus précises possibles. Une bonne
serpette et pas mal d’huile de coude après, c’est
une vraie autoroute qui est ouverte en moins d’une
heure. À part quelques oliviers sauvages et des
calycotomes, la végétation n’est pas très dense.
Puis relevés des distances, un peu difficile en
plein jour et avec le soleil, on procèdera par
tronçons de 4-5 m. Bilan, 44 m de Cast.1 et azimut
95°.
Pendant ce temps les 2 JC, Nono et Albert vont user
de la binette et de la barre à mine et JY ira voir
les chiros dans les Salles concrétionnées
(quinze jours avant il y avait une colonie d’Euryales).
Là aussi en moins d’une heure l’orifice est agrandi
et on se retrouve tous autour de l’entrée pour
assister à la descente en première de Nono. Juste le
temps de mettre le casque, à peine encordé, il
descendra en libre. C’est apparemment un peu chaud.
Puis on ne l’entend plus… on ne résiste pas, c’est
la ruée, JCL, JN, JCD, Albert et JY, en moins de 10
mn, tout le monde est au fond. Là Nono tempère un
peu notre excitation, ça queute très vite ! En bas
du P6, on prend pied sur un cône d’éboulis. La
fracture comporte deux branches opposées, nord et
sud. La branche nord descend sur environ 3 m, puis
un pont rocheux que l’on peut franchir par-dessus ou
par-dessous, sur la droite une belle coulée de
calcite et une zone très concrétionnée, puis 2 m
plus loin on est au bout de la progression, un
entonnoir d’1 m de profondeur rempli de terre et de
cailloux. La branche sud descend également sur
environ 2 m puis remonte sur 3 m pour se terminer
sur une zone de concrétions. JCL se lance dans la
désob’ de l’entonnoir terminal mais s’aperçoit vite
que l’on tombe sur un comblement terreux très dense.
On
décide alors de faire la topo en partant du fond. Au
retour, visite de la galerie légèrement ascendante
de 2 m de long et 3 m de haut qui part à mi-hauteur
du P6. Son extrémité est obturée par du
concrétionnement. Sur la droite part une fente
horizontale très concrétionnée de 25 cm de haut et
visible sur environ 3 m. On se décide à sortir pour
les agapes et de revenir ensuite pour tenter des
désobs complémentaires.
Pique-nique au soleil et sans enfumage grâce au
nouveau barbecue. Une heure et demie plus tard et
quelques bouteilles, on repart vers la désob’. JY
nous quitte et Véronique préfère récupérer un peu au
soleil avant de descendre. Albert et Nono vont
creuser au point bas de la branche sud tandis que
les 2 JC et JN creuse dans la branche nord. On
commence à manquer de place pour évacuer les déblais
mais rapidement on s’aperçoit que là-aussi on bute
sur du comblement terreux très dense. Abandon pour
cette fois, il est temps de sortir, 16 h passée, la
nuit va tomber et le froid arriver. À peine sortis
on croise Véronique équipée, qui se préparait à la
descente, ce sera pour la prochaine fois…
Une
fois la corde remontée, on fignole l’entrée avec
quelques coups de barre à mine en évacuant deux
beaux blocs qui menaçaient. Descente de la piste
avant la nuit et retour à une heure correcte sur
Bastia. Nono a une mine un peu triste, vu le courant
d’air ressenti lors de la découverte, il se voyait
planter des spits et parcourir de grandes galeries…
Bilan cependant satisfaisant : un vrai nouveau trou
de 24 m de développement et 10 m de profondeur et
un espoir de rejoindre Cast.3. En effet après report
sur la topographie de Cast.1-Cast.3, il semblerait
que le fond de la cavité soit à la verticale de la
diaclase supérieure de Cast.3 au-dessus des
Salles concrétionnées, côté gauche où une trémie
bloque la progression. La distance est de quelques
mètres. De plus lors de sa visite des Salles
concrétionnées, JY entendait très bien les
bruits de barre à mine à l’entrée de Cast.19. Un
repérage plus précis par balise est à envisager. On
reviendra l’année prochaine, si la fin du monde n’a
pas eu lieu...
JND
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Jeudi
27 décembre 2012
Spéléo
interclubs, désobstruction.
Cast 17, Oletta.
Participants
ITP :
Jean-Claude
L., Noël R.
Club
Martel de Nice : Albert D.
Photos
En cette belle journée ensoleillée de décembre, un
miracle est arrivé. Nono est le premier au local.
Oui-oui, c'est chose possible, quand JC arrive, la
porte est déjà ouverte et le président est là. Les
Mayas l'avaient prédit, c'est le début d'un nouveau
monde, une ère nouvelle commence, celle où c'est
Nono qui attend les autres. Ils sont bons ces Mayas
.
Les batteries sont en charge, la cafetière est même
en marche et l'odeur de café envahit déjà le local.
C'est émouvant !
Préparation du matos, buvation du café,
transportation du matos dans le Def et téléportation
vers Oletta. Les oiseaux applaudissent, ils n'en
reviennent pas que nous quittions si tôt le local !
Cast 17 est, avec Cast 1, la cavité la plus visitée
en 2012. C'est pas mal pour un trou de deux mètres
de profondeur ! Faut dire que le coin est sympa avec
sa belle vue sur le maquis, son barbecue, ses bancs,
il ne manque plus que la table. Il faut savoir
également que nous sommes probablement à quelques
mètres d'une éventuelle jonction avec le nouveau
réseau de Cast 2, bien qu'il serait plus intéressant
que l'on tombe sur du vierge. Autre mission,
retrouver la lampe frontale de Dumè, elle attend sa
libération depuis le 18 octobre 2003. Qui sait, elle
est peut-être encore allumée !
Dès l'arrivée sur place, nous faisons un détour par
Cast 19 pour en sécuriser l'entrée. Nous y plaçons
un cadre-échelle métallique (récupération d'un
lit-mezzanine). Le but est de tenter d'empêcher la
chute éventuellement possible d'une bestiole lors
d'un hypothétique passage aux alentours. Une
barrière est même placée sur la pente en amont du
trou, au cas où l'animal serait aveugle.
Cette première mission accomplie, direction Cast 17.
Les trois premiers crayons sont vite installés et
deux allumages sont nécessaires pour les faire
péter. Un ancien crayon soit disant
«
raté
»
est raccordé et ... pète allègrement !
C'est pas tout mais il faut recharger les batteries.
Le barbecue est amélioré, le feu allumé, les
grillades lancées et deux bancs sont ajoutés. Pâté,
côtes de porc et Conté sont au menu, le tout
accompagné d'un vin du Béarn et terminé par des
clémentines fraichement cueillies.
Reprise du chantier, deux séries de trois crayons
sont encore posées avec une efficacité plus ou moins
... efficace. Les séances de tirs sont entrecoupées
de désobstructions manuelles où les burins, massette
et piochon
sont intensément mis à contribution. La profondeur
augmente ainsi d'une trentaine de centimètres mais
toujours pas de
lampe en vue. Les grattologues concluent donc que ce
trou n'est pas désobstrué mais creusé sur mesure !
Retour au local pour la traditionnelle réunion du
jeudi soir. Ce dernier apéro de l'année est
gentiment amélioré par Marie-Pierre qui nous prépare
des toasts de saumon et de rillettes, accompagnés de
petites saucisses antillaises. Bon capu d'annu !
JCL
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I Topi Pinnuti - Bât. A8 - Les Logis de Montesoro -
20600 BASTIA
Association affiliée à la Fédération Française de
Spéléologie sous le N° V20-005-000
Téléphone : 04 95 32 68 16 (répondeur) -
www.itopipinnuti.fr -
contact@itopipinnuti.fr |
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