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Vendredi 12 juillet 2024 – Trou du Pémol 2 – Trassanel (11) –

Vendredi 12 juillet 2024

Spéléo, désobstruction

Trou du Pémol 2, Trassanel

Participants

ITP, Spéléo Corbières Minervois et GPS : Jean-Noël D.

Gruissan Prospection Spéléo : Jean-Marie B., Jean-Luc C., André M.

Invité : Nolan 13 ans (petit fils d’André)

TPSurface et sous terre (– 8 m…) : huit heures et TPST deux heures pour JN

Trou du Pémol, Épisode 13

On est vendredi, direction la désob’ du Pémol…

Occupé le matin je retrouverai mes compagnons vers midi pour le spuntinu. Avec le sentier bien tracé, une vingtaine de minutes suffisent. Jean-Luc sort du trou juste à ce moment, la faim fait sortir le loup… La bâche est tendue au –dessus de l’entrée mais le soleil ne tapera pas trop. Le trio du front de taille sort à son tour.

Ils sont bien descendus et ont pu accumuler les déblais au fond de la partie verticale. Une petite gamate, une soufflette, un bourroir ont été récupérés… C’est fou ce qui avait pu tomber dans les opérations. Il reste encore une boîte de petits pois, bien pratique pour creuser la poussière, mais elle est visible pas loin. Bref on arrive au resserrement. Le courant d’air est incertain avec une température extérieure autour de 24°C.

Heureusement André a eu l’idée d’amener Nolan, son petit fils. Il fait la moitié de nos volumes et peut descendre au bout du bout pour vider la poche. Il finira par extraire un gros blocas posé sur les berges. Aussitôt le souffle lui rafraichit le visage ; le courant d’air vient bien du fond ! !

Ayant fait place nette (bon boulot Nolan !), J-Marie poursuit les forages, je me place juste au dessus dans  une position idéale pour remonter les gamates sans frottements. À trois ça dépote, car Jean-Luc a du nous quitter.

Le chantier est bien propre. Dessous la descente se poursuit mais avec des parois bien nettes qui devraient bien répondre à nos sollicitations.

PS : où est passé Bosco ? Je ne l’amène plus car la dernière fois il a su retrouver par deux fois le chemine de la rivière pour se rafraîchir mais en traversant la route de Cabrespine qui est très fréquentée à cette époque de l’année, les touristes arrivent. Trop de risques.

JND/JMB

Samedi 6 juillet 2024 – Initiation JNSC – Sorio

Samedi 6 juillet 2024
Canyon, initiation JNsC
Fiumi Raghjunti – Sorio

Participants
ITP :
Catherine B., Antoine B., Christophe C., Adriana D. C. , Jean-Claude D. B., Amal D., Antonio E.G., Jean-Claude L. M., Laureen N., Benoît R., Vanessa S., Franck Z.
CC : 
Eric D.
Initiés :  une dizaine dont Laurina B. et Louis-Mathis S.

Pour la quatrième année consécutive, les JNSC, orientées canyon, sont, une fois de plus, organisées dans le ruisseau du Fiumi Raghiunti sur la commune de Sorio.

Tout a commencé les deux derniers jeudis soir au local. Nous avons effectué un petit changement dans l’organisation de ces JNSC. En effet, l’ensemble des initiés ont été conviés au local afin de leur présenter l’association et de faire essayer les combinaisons. Nous avons gagné du temps le jour « J ».

Le vendredi 5, vers 17h00 Anto, Adriana, Franck effectuent une liaison jusqu’à Sorio afin de débroussailler le coin repas et équiper le canyon pour le lendemain.


Le lendemain, les premiers topis et quelques initiés se retrouvent dès 8h15 sur la commune de SORIO. Le déchargement s’organise, le barnum est installé, le matériel est dispatché du côté de la zone repas ou du côté zone de préparation des futurs initiés. Pour l’occasion nous avons même sorti la tente offerte par la FFS pour se changer. Pendant ce temps Anto équipe la tyrolienne finale.

Nous sommes prêts avant 9h00, c’est bien la première fois !  Les derniers initiés arrivent et Franck présente le déroulement de la journée. Tout le monde s’équipe. Nous empruntons la sente bien marquée.

Arrivés au départ, Anto, el professor, explique l’utilisation du Huit et chacun essaie la manip. Le discours est bien rodé, et les initiés sont attentifs.

La première cascade est équipée, les amarrages sont bien chargés par un rappel guidé et deux cordes pour descendre directement dans l’actif. Le débit est bien faible en ce début de période estivale.

Les initiés sont déjà prêts à en découdre avec ce canyon. Le parcours se déroule dans la bonne humeur avec division en 2 groupes. Antonio et JCL prennent en charge les 4 premiers initiés et entament la suite du parcours. Christophe, Éric, Benoît et Franck gèrent le reste du groupe. Anto déséquipe le canyon aidé par Adriana.

Arrivés à la C4, l’odeur prometteuse du barbecue arrive jusqu’à nous, la fin du canyon est proche. Une poulie finira au fond de la vasque finale mais sera retrouvée. La lampe frontale en  « WW » de Franck aura un destin plus malheureux, elle git au fond de l’eau après un saut dans la vasque. Les multiples tentatives de plongée ne permettront pas de récupérer celle-ci. Nous arrivons au pont de Briacale vers 13h00 pour les derniers.

Les initiés semblent avoir passés une bonne journée, vu les mines réjouies.  Cathy et son mari nous ont rejoint pour les agapes. La table est prête, le déjeuner est festif. Après le repas un petit groupe conduit par Jean-Claude L. visitent une partie de la Grotte I Topi Pinnuti. A leur retour, le rangement du matériel est rapide. Nous regagnons enfin le local pour décharger le minibus, ranger le matériel et se poser quelques minutes. Ce fut une belle journée de partage et de convivialité.

Franck

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« de 39 »

Samedi 29 et dimanche 30 juin 2024 – Canyons I Sulleoni et Le Zoïcu

Samedi 29 et dimanche 30 juin 2024
Canyon, descentes
I Sulleoni, Marignana
Zoïcu, Soccia

Participants
ITP: Antoine B, Christophe C., Adriana D, Antonio E. G.

TPEC
I Sulleoni : 3h40
Zoicu :

Nous étions au départ 5 participants.
Hélas Benoît préviendra la veille que d’autres tâches se présentent à lui.
C’est ainsi que nous nous retrouvons à 4 pour ce petit bivouac: Adriana, Antonio, Antoine et Christophe

Après une organisation certaine en vue de passer un WE Canyon dans les secteur de «Piana, Vico», le bivouac prend forme.
Adriana et Antonio dormiront dans leur voiture, et Antoine tolérera Christophe sous sa toile de tente, non sans demander à Franck s’il est possible de nous prêter un matelas.
Les courses de dernières minutes faites, et l’incontournable UNO dans le sac, nous nous organisons pour un départ de Bastia à 6h45.
Antoine récupère Christophe à Lucciana, précédant notre adorable petit couple en Doblo. Le rituel du café sera pris à Ponte-Leccia.
Nous y croisons quelques têtes connues comme Jean-Yves, ou Jean-Louis Françon, figure emblématique du VTT en Haute-Corse.
Reprise de la route en direction de Santa Régina, puis Vergio.

Nous rejoignons le premier le Sulleone en passant par Christinacce vers 11H.
Antoine laisse sa voiture comme navette retour, et partons avec Adriana et Antonio, en passant par une petite réorganisation des voitures pour accueillir 4 personnes, vers le hameau de Revinda.

La marche d’approche nous emmène aux environs de midi, et nous mangeons un sandwich avant le départ.

Le temps est couvert.
Le canyon est côté V4 A2 III.
Antonio et Christophe équipent à tour de rôle, ou passent en premier.
Certains relais sont positionnés hauts, et Antoine nous laisse nous débrouiller avec nos équipements sous son regard attentif.
Les gestions de frottement se font bien.
La C70 sera descendue en premier par Christophe (sa première aussi haute) sur une soixante raboutée, qui sort de son sac.
Il sera obligé de faire à quelques reprises des clés d’arrêts pour dénouer les spaghetti qui se forment.
Finalement la C70 aura été moins impressionnante que la C55 de Piscia di Gallu.
La progression dans le canyon aura duré à peine plus de 3H40.
La marche retour est tranquille.
Une fois la navette rejointe, nous retournons au hameau où il y a plus de monde
Quelques gouttes de pluies sont passées par là, mais nous n’aurons rien vu.
Pour cette fin d’après-midi, nous prenons la route vers Soccia pour nous garer sur le parking de la pizzeria du départ du lac de Creno.

Avec l’aval du propriétaire de l’auberge, nous montons le bivouac et faisons sécher le matériel.
Après un apéro fort bien mérité, nous rejoignons la pizzeria pour nous restaurer.
Quelques UNO à la lampe frontale plus tard, tout le monde est couché.
Il n’y a que nous sur le parking pour la nuit et ne seront vraiment pas beaucoup dérangés le lendemain matin par les voitures ; peut être parce qu’il y a encore classe, et les élections législatives.

Bivouac remballé, nous partons directement du parking pour une marche d’approche de 20 minute sur une piste sans dénivelé. (Benoît aurait été trop content)
Le départ du ZOÏCU qui est côté V3 A3 III se fait à partir du pont.
Le temps est dégagé et magnifique.

Il y a plus d’eau que la veille, mais ça manque déjà d’un petit peu de débit.
Le site est somptueux et le canyon, très encaissé sera ludique.
Nous ne verrons aucun canyoneur ou autre professionnel non plus.
Adriana équipera aussi mais hélas n’acceptera de faire le saut de la D6.
Christophe lui fera un rappel à double qu’utilisera également Anto
Le rail tordu repéré sur la topo sera bien identifié.
Nous jouons entre les rochers et les grottes ; Antonio a la malice en lui.
La marche retour sera rude sur 9 minutes pour finalement rejoindre la piste du départ.
Ça n’aura pris que 20 minutes pour rejoindre les voitures.
Un fois le repas du midi pris sur le parking à l’ombre, les voitures chargées, nous prendrons un dernier café à l’auberge et quitteront le site vers 16h pour des retours respectifs aux alentours de 19H.

Ce fut un excellent WE bien que d’autres personnes auraient vraiment souhaité être avec nous et nous ont manquées.
Ce n’est que partie remise car je crois qu’il y a des accrocs parmi nous. Je crois même que le Zoïcu est programmé pour l’année prochaine, un petit peu plus tôt dans le mois de juin.

Christophe C.

Samedi 29 juin 2024 – « Gouffres » de Pietralba

Samedi 29 juin 2024
Spéléo – Équipement, visite, chiro
« Gouffres » de Pietralba, Pietralba

Participants
ITP : Michèle Cl, Michaël D., Jean-Claude L. M., Jean-Luc S.
Individuel : Jean-Yves C.

TPST : 4h00

Les « gouffres » de Pietralba avaient fait l’objet d’une reconnaissance en VTT le 16 avril 2024 dernier par Micca et JC. Ceci avait permis de déterminer le matériel nécessaire à une visite en mode spéléo.

Nous voilà donc devant un café à la boulangerie idéalement placée pour les touristes en bordure de la T30. Michèle et Jean-Yves seront de la sortie, intéressés par le volet chiro, Jean-Luc également vu qu’on est chez lui 🙂

Discussion sur la bonne stratégie d’accès, c’est finalement la piste de retour de la virée VTT qui sera empruntée.

Première galerie

Tout le monde s’entasse dans le Patrol de Micca et nous voilà au bout du bout de cette piste qui finit en un rapaillon bien pentu, que les passagers de Micca préfèrent descendre courageusement à pieds 🙂

Le Patrol est abandonné près d’un bosquet de chênes et environ 600 mètres de marche plus loin nous voilà devant les premières galeries.

Visite de celle dont l’entrée est ennoyée, les bottes de JY et les waders de Micca sont successivement mis à contribution. Aucun chiro dans cette première galerie d’une quarantaine de mètres.

Le puits

Direction les 2 gouffres. D’après JY la base de ceux-ci est normalement accessible depuis une galerie qui s’ouvre plus bas sur le versant.

Pendant que Michèle et JY privilégient l’accès par le bas, Micca, JL et JC optent pour un équipement du puits qui semble le plus facile.

Amarrage sur troncs d’arbres, ressaut de 4 mètres, palier intermédiaire incliné, puis c’est le puits d’une quinzaine de mètres. Un spit est planté en fin de « main courante », la batterie du perfo rend l’âme. Une sangle à frotter permettra de décaler la tête de puits et évitera ainsi l’usage des protège-corde. Les parois du puits sont instables, ça parpine ! Des étais horizontaux sont encore en place. Descente en douceur, JC pose les pieds au fond et effectue une première reconnaissance. Quelques minutes plus tard les voix de Michèle et JY se font entendre dans la salle des mikados, un enchevêtrement d’étais, d’où part également un puits noyé. La jonction est donc possible avec la galerie inférieure, ce qui permettra une sortie moins risquée par la galerie inférieure, 30 mètres plus bas.

Feu vert lancé à Micca et JL pour qu’ils descendent.

Oxyde de cuivre

Visite complète des différentes galeries, une seule chauve-souris aperçue ainsi qu’un topu. Les waders de Micca sont bien utiles pour traverser quelques laisses d’eau boueuses, ce sera aussi l’occasion de tester une nouvelle technique de progression, le portage, avec JC dans le rôle du porté :-). Une coulée d’oxyde de cuivre bleue agrémente la galerie terminale.

Sortie par la galerie inférieure en testant là-aussi de nouvelles techniques d’équipement, raboutage de pédale et sac amarrés sur un arbrisseau pour franchir le ressaut d’entrée de 2 mètres 😯

Retour au Patrol et pique-nique à l’ombre des chênes.

L’après-midi sera consacrée aux visites de 6 autres galeries éparpillées le long de la T30 et de le D247. Une seule chauve-souris aperçue là-aussi, un bilan bien maigre à ce niveau mais plus sympa au niveau spéléo puisque ce sont environ 500 mètres de galeries qui ont été parcourues dont un puits d’une vingtaine de mètres de hauteur.

Retour à la boulangerie pour déguster quelques mousses et refaire encore une fois le monde.

JCL


Les mines de cuivre de Pietralba sont connues depuis longtemps et clairement identifiées sur les cartes. Après une reconnaissance en vélo, quelques semaines avant par Jean-Claude et Micca, l’exploration des mines a été mise au planning du club. Après un report, la visite est finalement prévue fin juin. Jean-Yves et Michèle ont déjà exploré ces mines il y a quelques années, mais ils sont toujours intéressés pour rechercher d’éventuels habitats de chauves-souris.

Le rendez-vous est donné à la boulangerie de Pietralba. Après le café rituel d’avant exploration, le groupe décide d’emprunter en 4×4 une des voies d’accès pour se rapprocher des mines. La route du « bas », qui nous rapproche le plus, est choisie. Après 15 mn de piste puis une dizaine minutes de marche nous arrivons au site. Les deux premières mines sont des puits totalement immergés. La première mine explorable part à l’horizontal mais le niveau d’eau ne permet pas un accès au sec. Chacun sa technique, Jean-Yves a des bottes, Micca assure avec des waders (salopette de pêche), Michèle se met pieds nus et Jean-Claude emprunte les bottes de Jean-Yves à son retour.

La première mine fait une trentaine de mètres et au final la profondeur ne dépasse pas une dizaine de centimètres.

Puis l’équipe se dirige vers le premier puits à quelques dizaines de mètres. Celui-ci semble accessible après un petit nettoyage mais on pousse l’exploration jusqu’au second puits. D’après Jean-Yves, les deux puits correspondent et il existe plus bas un troisième accès à la galerie. Comme dans un film d’horreur :-), on décide de faire deux groupes : les « plus » spéléo décident de descendre le puits n°2 tandis que Michèle et Jean-Yves se dirigent vers le puits n°3 (celui-ci a une profondeur faible (environ 2 mètres) mais, n’ayant pas de corde pour descendre, un montage très sécurisé d’une sangle accrochée à un sac à dos dont la bretelle est elle-même accrochée à un pied de ciste !!!).

10h (environ) :
Micca équipe le puits n°2. Celui-ci fait environ 5 mètres de profondeur suivi par une descente en pente faible d’une dizaine de mètres pour déboucher ensuite sur un puit qui descend « plein pot » d’une quinzaine de mètres. Les premières structures en bois sont présentes pour étayer ce puits. Jean-Claude décide d’équiper le puits en utilisant des nouveaux amarrages : le PULSE.

Celui-ci permet d’installer une plaquette + amarrage sans utiliser de goujon. Au final, il ne reste qu’un trou après désinstallation. Le premier trou est réalisé avec un peu de difficulté car le perfo est plutôt capricieux ! Pour le deuxième trou, celui-ci-tombe complétement en panne !! On décide tout de même de descendre, la corde ayant été raccordée à celle qui vient de l’entrée. Etant donné que les parois s’effritent beaucoup et pour éviter que la corde frotte, le départ du puits est doublé par une « sangle à frotter » ! Pas très conventionnel mais cela permet la mise en place d’un fractio plus sécurisé. Jean-Claude descend en premier emportant avec lui plusieurs pierres. Jean-Luc suit et on décide de laisser Micca en haut pour sécuriser la remontée. En bas du puits, une galerie qui part dans les deux sens. À gauche, nous sommes rapidement arrêtés par un couloir de boue et d’eau.

L’utilisation des waders semble à nouveau utile, Micca décide de remonter les récupérer. A droite après quelques mètres, la galerie descend légèrement et on aperçoit les lumières de Michèle et Jean-Yves qui arrivent de cet accès. Jean-Luc récupère les waders pour passer le couloir de boue qui mène à 3 couloirs différents. Les 2 premiers d’une vingtaine de mètres sont des culs-de-sac mais le 3ème montre une légère ouverture. Jean-Yves dégage l’étroiture et on accède au-dessous du puits n°1. Le couloir continue sur une vingtaine de mètres puis un nouveau couloir descend d’une dizaine de mètres. Jean-Luc retourne au départ du couloir boueux pour « charger » Jean-Claude sur ses épaules, puis il rend les waders à Micca qui nous a rejoints pour qu’il puisse explorer cette galerie. Il ramène ensuite Jean-Claude sur ses épaules, ce qui nous fait de belles vidéos.

Puis il est décidé de retourner vers la sortie du puits n°3. La descente du couloir de droite arrive dans un carrefour avec 2 couloirs de quelques mètres et un accès à un puits totalement immergé. On emprunte le couloir (environ une centaine de mètres) qui mène à la sortie mais par deux fois on se retrouve sur des portions de quelques mètres avec de l’eau et de la boue. Micca sert à nouveau de monture à Jean-Claude !! Sortie au puits numéro 3 vers 12h.

Retour à la voiture pour le pic-nic.

JLS


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« de 60 »

Samedi 22 juin 2024 – Faille Dangereuse, Santo Pietro di Tenda

Samedi 22 juin 2024
Spéléo, exploration
Fracture à Michèle, Santo Pietro di Tenda

Participants :
ITP : Michèle C., Wanda C., Adriana D. C., Antonio E. G., Eric G.
Individuel : Jean-Yves C.

TPST : 3h30

Retour aux fondamentaux d’un club spéléo.

Le dernier cadre vient de faire défection, vaincu par une maladie non encore identifiée à l’heure de rédiger. Dans le local le matériel est prêt.

Que faire ? Renoncer ? y aller tous seuls comme des grands ? Coup de fil au président, seul susceptible d’aller en prison en cas de blessure, décès, disparition. Pour Franck pas de problème : la dernière excuse s’envole, faut y aller.

Départ 8h45 pour Wanda, Antonio, Adriana, Eric. Jean-Yves attend au col de San Stefano, Michèle chez elle, sur site.

C’est l’occasion pour Adriana de découvrir le Lancone qu’elle ne connaissait pas, coté rive droite pour débuter, Wanda fait gentiment remarquer que sa position passager arrière droit lui donne la curieuse impression que la ligne médiane est au centre du capot dans les tournants gauche, ça arrive quand Eric conduit.

On arrive au col juste pour voir un Berlingo Batman blanc partir, Jean-Yves est peu patient. On file vers Santo Pietro di Tenda.

Michèle attend devant la fontaine, elle nous conduit d’abord vers son nouveau nid, loin de la plaine et d’une maison devenue trop grande, la voila ici Michèle des chauve-souris. Le soleil ne faiblit pas, il faut partir chercher cette fameuse faille de Michèle… on dira fracture, ce qui est géologiquement plus vrai.

Une petite grimpette, loin des quarante minutes annoncées, nous amène devant une ouverture d’environ 10 mètres sur 1, envahie de végétation, l’accès se fait par la gauche sans grande difficulté.

La cavité est annoncé pour 40 m avec une variante à 80, c’est le coté optimiste des Topis. Eric doit s’y coller, Michèle fait une description succincte du trou, il écoute sagement, de tout manière, en grotte il n’a aucun sens des repères. C’est très mouvant, pierres et débris comblent plus ou moins la faille qui s’enfonce sous terre. A arrivé au fond, un premier puits part sur la droite, délicat à descendre en oppo. Pas de présence du spit décrit par Michèle, le bon chemin est celui d’une trémie bien glissante qui part a gauche, un petit puits continue le parcours, un spit effectivement devrait sécuriser la descente, on va voir s’il est utilisable.

« La trousse à spit »
« quelle trousse a spit ? »
« bin celle qu’on a montée »

C’est ici qu’on touche les limites des témoignages, entre ceux qui n’ont pas souvenir d’une trousse et ceux qui la revoient dans la voiture.

Puisqu’Eric a commencé, il doit finir, d’autant qu’il est certain d’avoir pris la trousse, c’est parti pour un aller retour à la voiture. La trousse attendait dans la maisons de Michèle. Au retour Antonio a déjà pratiquement tout exploré. Le puits se descend facilement mais le fond de la faille est comblé de blocs d’effondrements.

On tente quand même.

Magie des parcours souterrains, on prend cette fois une voie supérieure qui permet de poursuivre l’exploration, jusqu’à un ressaut de quelques mètres. Un spit indique qu’on peut continuer. Vu son état on ne va pas trop jouer, faut équiper, le temps de récupérer le perfo resté à l’entrée et c’est le plaisir d’équiper pour la presque première fois, sous les remarques toujours éclairées de Jean-Yves. C’est fait. La réalisation du nœud de chaise double s’avère plus laborieuse, mais vérifié trois fois par l’ensemble de l’équipe, c’est un travail collectif qui assure la sécurité de la descente.

2 nouveaux spits plantés au-dessus du vieux

La fracture s’étend encore et présente une belle hauteur sous plafond, elle doit finalement bien arriver aux 80 m, soyons généreux, même si cela peut nous priver d’un bonne bouteille. Pas de concrétions, elle doit être relativement récente.

Sortie vers 14 h on dira TPS 3h30, on retrouve la chaleur de la surface, tempérée par un peu de vent. Le repas sera sans grillade, arrêté d’interdiction oblige. L’ombre d’un ample arbousier abritera les agapes ou l’on philosophe sur le dernier compte rendu de bureau : qu’est ce qu’être consommateur ?

Avant de rejoindre la plaine, rapide détour au couvent de San Pietro où Yvan Popoff nous accueille et nous fait visiter les bâtiments et jardins qu’il rénove depuis bientôt deux générations, du travail pour encore d’autres héritiers. On y assiste par caméras interposées à la vie familiale d’une mère chouette et de son petit, ainsi qu’à celle, plus communautaire, de petits rhinos.

Retour par les villages balcons pour les Bastiais, faut faire découvrir le Nebbio à Adriana.

Pas de regrets donc, certes ce n’est pas une grotte qui nous permettra de nouveaux records, mais c’est de celles qui nous offre le plaisir des découvertes, encore plus pour Antonio qui a essayé toutes les variantes.

Reste à trouver un nom et réaliser la topo.