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Jeudi 29 mai 2025 – Ruisseau du Macini – San Gavinu di Fiumorbu

Jeudi 29 mai 2025
Canyon, descente classique, perfectionnement

Participants
ITP : Christophe C., Benoit R.

TPEC : 4h

En ce jeudi de l’ascension, Benoît propose un canyon.
Seul Christophe sera disponible.
N’ayant jamais effectué une sortie que tous les deux, Benoît propose le Macini qu’il a fait déjà plusieurs fois et que Christophe ne connaît pas.

Une gestion des cordes la veille, et quelques sangles plus tard, Benoît dépose son 4×4 chez Christophe qui l’attend et départ en direction du Sud.

Le coutumier café à Migliachiaru est dégusté avant de reprendre la route vers le Macini.

C’est ainsi que nous arrivons sur l’aire de stationnement à 10H15.
Sentier tranquille et propre, la marche d’approche se fait sans difficulté.
Montés un tout petit peu trop haut nous redescendons pour prendre la sente qui mène au départ du canyon.
C’est très glissant, nous décidons de nous équiper assez rapidement pour passer dans l’eau et être plus légers. Il est 11H30.

Nous voici déjà sur la C20 qu’équipe Christophe.
On progresse et désescaladons pour arriver rapidement sur la C50.
Christophe pose une main courante jusqu’au relais et équipe la première partie.
Nous nous sommes entendus sur le fait de travailler la technique si bien que Benoît descend, petit gestion du frottement et équipe à son tour le relais intermédiaire une vingtaine de mètres plus bas.

Christophe le rejoint et rappelle sa corde depuis le relais, Le relais est un petit peu encombré avec les sacs, les cordes, les longes, le SAR, mais tout a été pensé, la corde du haut qui passe dans le relais pour éviter de vriller et le nœud patate !
Bref, Christophe poursuit sa descente avec son sac sur le dos.
Benoît range tout tranquillement et commence sa descente jusqu’à ce que, 5m avant de toucher l’eau, il ressent une tension sur le sac attaché sur son baudrier : la corde de rappel est trop courte.

La seconde corde sera attachée par Christophe sur le brin où se trouve Benoît qui le remontera pour faire un raboutage.
Vu d’en bas, ça parait plutôt long pour rabouter la corde de rappel.
Finalement Benoît finit sa descente et se rend compte qu’il a laissé son basic sur la corde de descente.
On a dit techniques, Christophe s’équipe de ses poulie, microtrax, basic et pédale et remonte chercher le basic orphelin, conversion et descente, histoire de voir ce qui a été retenu du SFP1.

Nous poursuivons. Un groupe de personnes se trouve au niveau de la C15 que nous désescaladons, Sauts, tobogans gentils plus tard nous voici à la C17 que Christophe équipe en amarrage naturel.
Nous arrivons à la C6 qui, selon Benoît, peut être fait en tobogan…  « Anto le fait ! »
Nous nous dégonflons un petit peu tout les deux et Christophe met un rappel pour ralentir le tobogan.

La C4 est sautée, puis la C6 est descendue en opposition. Christophe n’est pas à l’aise avec le siphon juste en dessous… puis ira visiter sous le rocher pour prendre des photos d’art à la Léa.

Benoît équipe la C30 avec l’amarrage en RD sur la roche. De peur de manquer de corde de rappel, un raboutage est fait. Cette fois-ci, il descend le premier avec un sac qui se vide.
Christophe descend à l’issue avec la corde de rappel et le raboutage dans le sac, le tout tenu séparé à gauche par sa longe longue. UN petit peu galère pour tout décroiser, tout séparer et descendre sereinement. Le relais intermédiaire non topographié ne sera aperçu qu’au cours de la descente.
Au final, il y aurait bien eu assez de corde puisque nous étions pratiquement au milieu.
La corde est rappelée depuis le petit promontoire.

Nous arrivons à la voiture à 15h15.
Le temps de tout ranger, nous changer, nous descendons un petit peu plus bas manger sur les tables de pique-nique.
Route retour, récup du 4×4, et Benoît arrivera à l’heure au local pour le traditionnel RDV du jeudi.

C’était vraiment très intéressant et instructif de n’être que deux, même si des erreurs ont été commises, aucune ne mettant en danger l’un ou l’autre.

A reproduire !!

Christophe C.

— Commentaire Benoit —

Tout a été dit, sortie vraiment à la cool sans précipitation pour profiter du canyon et faire un peu de pratique, effectivement, j’ai été surpris par la deuxième section à la C50, où je pensais vraiment que la corde de 60mètres allait suffire pour éviter de rabouter, du coup, question la corde fait bien 60mètres ? où la seconde section ne fait pas 30 mètres ? 😂 en plus tout a été réglé à la perfection sans assistance (corde à ras de l’eau) fallait une surprise 🙂

L’usage du basic me permettait de remonter un peu pour défaire le nœud du fond de sac, de nerf je le laisse sur la corde de descente sans réaliser sur le coup que… ça pouvait se coincer un moment (heureusement que j’ai percuté très rapidement avant de débuter à rappeler la corde). C’est après coup sur le chemin du retour que je me suis dit que j’aurais mieux fait de mettre mon basic sur la corde de rappel où j’aurai eu très certainement une meilleure efficacité pour détendre le nœud du fond de sac.

Et c’est sur ce point également qu’à la C30 j’ai décidé de rabouter de suite pour n’avoir aucune surprise, mais l’autre erreur a été de partir avec mon sac quasi vide de corde alors que c’était mieux de partir avec le sac Christophe contenant tout le reste. Idem après coup, je n’ai pas compris pourquoi j’ai fait ça…

Bref bref des petites erreurs ultra instructif et qui rejoignent souvent ce que les cadres nous disent :

Pratiquez sans nous au moins vous pouvez voir de suite vos erreurs et apprendre plus efficacement de vos erreurs

Egalement, à noter ma chaussure canyon qui a décidé de presque rendre les armes au début du canyon, c’est marrant de faire un canyon avec une semelle quasi-volante dans les 3/4 du canyon.

Benoit R.

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« de 21 »

Samedi 8 mars 2025 – Canyon, ruisseau de CIPPETTO – Volpajola

Samedi 8 mars 2025
Canyon, descente de classique
CIPPETTO – Volpajola

Participants :
ITP: Christophe C., Adriana D. C., Antonio E. G.

TPEC : 3H20
Niveau : V4/A2/II

Bien que le week-end s’annonce mauvais, une journée spéléo est programmée le dimanche.
Samedi semble être plus clément.

Christophe indiquant être absent le dimanche et pas de cadre canyon disponible, Antonio propose que Adriana, Christophe et lui refassent à nouveau le Cippetto.
Benoit, parti la veille, suivra nos aventures à distance… Hein, ça fait quoi, hein !!

Nous nous retrouvons à 8H au local et récupérons deux cordes de 60 et une de 20 pour Adriana (Journée de la femme oblige, on va être galants)

Un petit café au point chaud du Golo, et nous voici partis tous les trois.

Nous n’avons aucun mal à retrouver la sente menant au départ du canyon, déjà emprunté le mois dernier, si bien que nous commençons déjà notre descente à 10H.

Nous nous étions donnés une consigne: pratiquer le débrayable, du haut, du bas, mais nous allons y revenir…

Petit toboggan de départ, et Antonio équipe la première C22 en nœud patate sur laquelle Christophe descend, suivi de Adriana une fois la corde ajustée.
La sangle posée sur le relais de l’autre côté de la main courante n’a pas bougé.

Le premier débrayable du bas est un petit peu un échec, il va falloir relire le manuel technique.
Sans vraiment d’entente, Christophe lesté d’Adriana, voulait débrayer du bas Antonio, à partir du brin côté sac contenant encore près de 40m de corde.
Antonio est dubitatif et nous traînons, sans réussir à se comprendre avec le bruit de l’eau.
Le débit semble relativement identique au mois dernier.

Nous poursuivons notre descente jusqu’à la C55 équipée par Christophe.
Antonio descend le premier pour ajuster la corde suivi de Adriana puis des sacs et Tyrolienne.
Le dernier sac, contenant la corde raboutée pour le rappel, restera planté sur la première plateforme que Christophe récupèrera lors de sa descente.
Là, nous n’avons pas joué le débrayable du bas.

Ça descend, nous prenons chaque toboggan, d’ailleurs il y en a un où la hanche vient un petit peu taper à droite…

Adriana équipe la C12 qu’elle descendra juste après Christophe.
Mission: essayer de reproduire le débrayable du bas que voulait faire Christophe.
Mais, pensant finalement que c’était une mauvaise technique, la corde est bouclée d’un nœud en 9 + mousqueton. Adriana dit le nœud à gauche, on croit entendre Antonio dire le nœud à droite car il est équipé sur l’autre brin, bref, c’est le brin !!
Finalement le nœud est monté en buté et Antonio s’installe en dessous, à un détail près: la corde est très courte et sans manque de recul pour le débrayable du bas qui se fera quand même…

La dernière C6 avant le pont sera sautée par Christophe de 4 m, puis, après avoir sondé un petit peu la vasque, sauté par Antonio des 6 mètres.
Adriana contournera.

Retour vers 13h20 à la voiture, après être passés sous le pont.

Le repas sera pris au bord du Golo, hélas, quelle ne fut pas notre surprise en voyant le petit chemin y conduisant encombré de déchets d’entreprise (ah, ces touristes…) et le rendant impraticable.

Les cordes seront gérées au local par Adriana et Antonio qui font retour sur Bastia après avoir récupéré leur voiture à Lucciana.

Christophe C


Samedi 12 octobre 2024 – Canyonisme – Bucatoggio

Samedi 12 octobre 2024
Canyonisme, initiation, encadrement, décrasssage
Bucatoggio, San-Nicolao, Santa-Maria-Poggio

Participants
ITP : Christophe C., Adriana D. C., Antonio E. G., Franck Z.
Initiés : Aline, et 6 anciens collègues de Cergy

TPEC : 6H

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Le ciel est bien dégagé et la température est douce.

En parallèle des travaux sur Castiglioni, une journée initiation sur le Bucatoggio est programmée pour Aline, et 6 de ses anciens collègues en déplacement sur l’ile.

Le premier RDV est donné à 8H30 au PN4 pour Adriana et Antonio, récupérés en Fourgon par Franck.
Puis Christophe à Lucciana, et direction le Géant (Auchan) de Moriani où nous attendent nos initiés pour 9H00.
Nous faisons route pour le parking aval au pont génois.

Surprise, le parking est payant jusqu’au 15 octobre, et oblige à se garer dans le parking aménagé des noisetiers. Une petite boite nous y attend pour recevoir les 5 euros demandés par voiture.
Des cailloux ont été déposés pour éviter de se garer plus près, et on apprend que des pneus avaient été crevés envers ceux qui ne respectaient pas le parking …

Après dispatching des matériels et personnels, nous ne laisserons qu’une seule voiture dans le fameux noisetier, et prenons la route vers le parking amont avec le fourgon et la voiture à Aline.

Il est 10H10 lorsque nous commençons le canyon.

Les passages se succèdent avec les relais tenus par Christophe, Antonio et Franck, il n’y a vraiment pas beaucoup de débit, et les nuages se sont maintenant stabilisés au-dessus de nous, collés à la montagnes, c’est grisâtre.
Avec Adriana, les Topi encadrent les 7 initiés et surveillent les montages des Huits, mousquetons…
Antonio se positionne sur le relais de la C30, et Christophe fait un raboutage avec sa corde côté descente, permettant de débrayer.
Sauf que le raboutage en question était un magnifique nœud de pêcheur double qui vient se « tanker » et empêchera de remonter la corde en trop…
La suite se poursuit tranquillement.

Les marches de désescalade après les deux C12 semblent interminables, tant il y a de végétation et autres branchages.

Une tyrolienne a été laissée en place par un pro, que nous ne pouvions pas nous empêcher d’emprunter !

Le temps ne s’arrête pas et, pour en gagner, Franck propose à Christophe de faire descendre la dernière C20 en double.
Franck débrayera pas mal sur la dernière C17 où il n’y a aura définitivement pas beaucoup d’eau.
Mais une corde a été « tonchée » à un moment sur la sortie, sans trop savoir où…

Quelques promeneurs sont là.
Il est 16H lorsque nous arrivons au pont génois.

Finalement, s’il n’y avait pas eu ces risques de représailles, nous aurions pu y garer les voitures car ça passent, et certains emplacements ont été laissés libres de stationnement entre les rochers déposés.

Le temps de se déséquiper, et les conducteurs retournent chercher les voitures laissées en haut.

Sur le trajet, à côté de la chapelle, deux tables de Pique-nique ont été repérées.
Nous y remonterons donc pour le traditionnel « spuntinu » de fin de sortie.

Christophe

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« de 24 »

Samedi 29 et dimanche 30 juin 2024 – Canyons I Sulleoni et Le Zoïcu

Samedi 29 et dimanche 30 juin 2024
Canyon, descentes
I Sulleoni, Marignana
Zoïcu, Soccia

Participants
ITP: Antoine B, Christophe C., Adriana D, Antonio E. G.

TPEC
I Sulleoni : 3h40
Zoicu :

Nous étions au départ 5 participants.
Hélas Benoît préviendra la veille que d’autres tâches se présentent à lui.
C’est ainsi que nous nous retrouvons à 4 pour ce petit bivouac: Adriana, Antonio, Antoine et Christophe

Après une organisation certaine en vue de passer un WE Canyon dans les secteur de «Piana, Vico», le bivouac prend forme.
Adriana et Antonio dormiront dans leur voiture, et Antoine tolérera Christophe sous sa toile de tente, non sans demander à Franck s’il est possible de nous prêter un matelas.
Les courses de dernières minutes faites, et l’incontournable UNO dans le sac, nous nous organisons pour un départ de Bastia à 6h45.
Antoine récupère Christophe à Lucciana, précédant notre adorable petit couple en Doblo. Le rituel du café sera pris à Ponte-Leccia.
Nous y croisons quelques têtes connues comme Jean-Yves, ou Jean-Louis Françon, figure emblématique du VTT en Haute-Corse.
Reprise de la route en direction de Santa Régina, puis Vergio.

Nous rejoignons le premier le Sulleone en passant par Christinacce vers 11H.
Antoine laisse sa voiture comme navette retour, et partons avec Adriana et Antonio, en passant par une petite réorganisation des voitures pour accueillir 4 personnes, vers le hameau de Revinda.

La marche d’approche nous emmène aux environs de midi, et nous mangeons un sandwich avant le départ.

Le temps est couvert.
Le canyon est côté V4 A2 III.
Antonio et Christophe équipent à tour de rôle, ou passent en premier.
Certains relais sont positionnés hauts, et Antoine nous laisse nous débrouiller avec nos équipements sous son regard attentif.
Les gestions de frottement se font bien.
La C70 sera descendue en premier par Christophe (sa première aussi haute) sur une soixante raboutée, qui sort de son sac.
Il sera obligé de faire à quelques reprises des clés d’arrêts pour dénouer les spaghetti qui se forment.
Finalement la C70 aura été moins impressionnante que la C55 de Piscia di Gallu.
La progression dans le canyon aura duré à peine plus de 3H40.
La marche retour est tranquille.
Une fois la navette rejointe, nous retournons au hameau où il y a plus de monde
Quelques gouttes de pluies sont passées par là, mais nous n’aurons rien vu.
Pour cette fin d’après-midi, nous prenons la route vers Soccia pour nous garer sur le parking de la pizzeria du départ du lac de Creno.

Avec l’aval du propriétaire de l’auberge, nous montons le bivouac et faisons sécher le matériel.
Après un apéro fort bien mérité, nous rejoignons la pizzeria pour nous restaurer.
Quelques UNO à la lampe frontale plus tard, tout le monde est couché.
Il n’y a que nous sur le parking pour la nuit et ne seront vraiment pas beaucoup dérangés le lendemain matin par les voitures ; peut être parce qu’il y a encore classe, et les élections législatives.

Bivouac remballé, nous partons directement du parking pour une marche d’approche de 20 minute sur une piste sans dénivelé. (Benoît aurait été trop content)
Le départ du ZOÏCU qui est côté V3 A3 III se fait à partir du pont.
Le temps est dégagé et magnifique.

Il y a plus d’eau que la veille, mais ça manque déjà d’un petit peu de débit.
Le site est somptueux et le canyon, très encaissé sera ludique.
Nous ne verrons aucun canyoneur ou autre professionnel non plus.
Adriana équipera aussi mais hélas n’acceptera de faire le saut de la D6.
Christophe lui fera un rappel à double qu’utilisera également Anto
Le rail tordu repéré sur la topo sera bien identifié.
Nous jouons entre les rochers et les grottes ; Antonio a la malice en lui.
La marche retour sera rude sur 9 minutes pour finalement rejoindre la piste du départ.
Ça n’aura pris que 20 minutes pour rejoindre les voitures.
Un fois le repas du midi pris sur le parking à l’ombre, les voitures chargées, nous prendrons un dernier café à l’auberge et quitteront le site vers 16h pour des retours respectifs aux alentours de 19H.

Ce fut un excellent WE bien que d’autres personnes auraient vraiment souhaité être avec nous et nous ont manquées.
Ce n’est que partie remise car je crois qu’il y a des accrocs parmi nous. Je crois même que le Zoïcu est programmé pour l’année prochaine, un petit peu plus tôt dans le mois de juin.

Christophe C.