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Jeudi 16 novembre 2023 – Grotte de Butrone

Jeudi 16 novembre 2023
Spéléo, tournage D’Umani
Grotte de Butrone, Sisco

Participants
ITP : Wanda C., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M.
Indépendant : Jean-Yves C.
Equipe de tournage : Célie P (présentatrice), Cyrille C. (réalisateur), Théo (preneur de son), Thibaut (cadreur)
La toutounette : Nala

TPST : 4h30
Photos

C’est le grand jour du tournage complémentaire à l’exercice secours du 17 juin dernier. L’équipe D’Umani est attendue vers 10h30, ils arrivent d’Ajaccio …

Wanda, HP et JC se sont donné rendez-vous au local vers 8h30, histoire de faire un peu de nettoyage, nécessaire avec toutes les feuilles qui se sont invitées à cause du vent, du rangement également, c’est un peu le bazar avec du matos qui traine un peu partout par terre, et sortir les microscopes, histoire de donner un air sérieux et scientifique au bureau. JY arrive peu après.

Il est déjà 11h00 lorsque Célia la présentatrice, accompagnée de Cyrille le réalisateur, Thibaud le cadreur et Théo le preneur de son arrivent.

Les prises de vue s’enchainent rapidement, présentation du local, de l’association, du matos d’abord, puis interview de HP devant son microscope avec Wanda également à l’observation. Quelques bébêtes sont présentées, des épigées fautes d’avoir des hypogées sous la main.

Départ tardifs vers Sisco, on n’aura pas le temps d’un vrai spuntinu.

On prend les mêmes et on recommence, dans la cavité cette fois. Les 4 petits rhinos de mardi sont 5 maintenant, on en dénombrera 7 dans le réseau fossile. Quelques Troglohyphantes cyrnaeus aperçues mais grosses difficultés pour les prises de vue, elles sont farouches avec les estrangers les coquines !

Direction la salle des palpigrades maintenant. Les gours sont vides mais Wanda en repère un, accompagné du traditionnel collembole dans une petite vasque. On espère cette fois-ci de belles prises de vue en macro.

Visite rapide du réseau actif qui est en panne lui aussi. Quelques gouttes dans la salle de la pluie, les lits de rivières sont à sec et donc pas de niphargus. 3 petits rhinos sont accrochés au plafond et 3 autres (?) volent.

Sortie de la cavité au crépuscule, une petite pluie s’est invitée. Descente dans l’obscurité et séparation en bas de la piste, une longue route attend l’équipe de tournage.

JC

Mardi 14 novembre 2023 – Grotte de Butrone

Mardi 14 novembre 2023
Spéléo, reconnaissance et démaquisage
Grotte de Butrone, Sisco

Participants
ITP : Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M.

TPST : 0h15

Le tournage complémentaire à l’exercice Spéléo Secours du 13 juin dernier pour l’émission D’Umani étant prévu jeudi, une reconnaissance était nécessaire pour vérifier si l’info concernant un accès facilité par une nouvelle piste s’avérait correcte.

Bien qu’un peu plus longue celle-ci est en effet mieux roulante que l’ancienne qui s’est beaucoup dégradée ces dernières années.

Le chemin d’accès à la grotte est également débarrassé des ronces qui ont poussé depuis ce printemps.

Visite de la perte, celle-ci ne fuit plus puisqu’il n’y a pas une goute d’eau dans le ruisseau qui l’alimentait habituellement.

Visite également du réseau fossile, 4 petits rhinos observés. Un dans la salle d’entrée, 2 après le ressaut espacés de quelques mètres et 1 dans la grande salle. Compte tenu du fait qu’à Ghisoni ils n’étaient pas encore en hibernation à 900 m d’altitude, ils ne devraient pas l’être ici non plus. Les chirocondriaques devraient être rassurés 😉

JC arrive quand même à récolter involontairement 2 bestioles, une punaise diabolique à l’aller et une tique dermacentor marginatus au retour, après détermination par HP !

JC

Dimanche 7 mai 2023 – Grotte de Butrone – Sisco

Dimanche 7 mai 2023
Spéléo, démaquisage et visite
Grotte de Butrone – Sisco

Participants
ITP : Michèle C., Wanda C., Dominique D.,  Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Eric G., Jean-Claude L. M., Benoit R.
La toutounette : Nala

TPST : 1h00
Photos

La grotte de Butrone, ses rivières, ses concrétions, ses bestioles et … son chemin d’accès. Combien de séances à la « Astérix en Corse » a-t-on effectuées sur les 250 mètres qui séparent la piste de la grotte ? Les comptes-rendus regorgent de ces épiques et piquantes scènes où on voit un topi émerger à peine des frondaisons une machette ou un sécateur à la main !

La dernière grande séance de démaquisage remonte à début 2018, depuis seuls quelques rafraichissements ont eu lieu. Une nouvelle journée débroussaillement est décidée avant les fortes chaleurs.

Notre contact local, ancien boucher de son état, informé de notre projet, nous a prévenus que la piste s’était dégradée et que le chemin était bien bouché, c’est ce que nous constatons en arrivant sur les lieux.

Début des hostilités peu après 10h. Nous nous répartissons les outils, Micca en tête avec sa grosse débroussailleuse, Dumè avec celle du club. La tronçonneuse peinera avec sa chaine qui nécessitera un aiguisage et qui semble avoir une lubrification aléatoire.

Le chemin retrouve finalement assez rapidement une largeur raisonnable. L’aghia est également dégagée et JC s’attaque maintenant au mur de salsepareilles qui bouche le passage vers la perte. Une muraille plutôt de 3 ou 4 mètres de profondeur. Une bonne heure plus tard c’est dégagé, le reste du chemin est relativement correct et la perte est atteinte, il n’est que 13h30.
La rivière est pratiquement à sec, on entend vaguement un filet d’eau s’engouffrer dans le trou supérieur.

Micca et Benoit, devant partir plus tôt, ont déjà visité la grotte, ils nous quittent juste avant les agapes mais JN les remplace. Ces dernières permettent de nous requinquer avant de visiter à notre tour la cavité.

Recherche de bestioles, pas de chauve-souris mais les traditionnelles de Butrone sont repérées et photographiées. A noter un trouple composé d’un palpigrade, d’un collembole et d‘un minuscule acarien jaune repéré par Wanda dans un gour de la salle du Poulain.

Le réseau actif est très passif en cette période de sécheresse précoce, un petit filet d’eau coule à peine et aucun niphargus n’est observé.

Retour à l’extérieur, aux véhicules et finalement au local pour ranger le matos, en nous promettant, comme d’habitude, d’y revenir tous les ans pour faire une coupe d’entretien.

JCL

Samedi 19 novembre 2022 Grotta Santa Catalina

Spéléo, exercice secours

Grotta Santa Catalina, Sisco

Participants

  • ITP : Antoine B., Jean-Claude D., Albert D., Dominique D., Amal D., Michaël D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Pierre L. Francis M., Noël R., Benoit R., Rémi R., Alexia S. B., Yorick S., Roxane T., Franck Z.
  • Ex-topi : Michaël Dl.
  • Invitée et blessée pour de faux : Marina
  • Invités SAMU : Magali E. + 3 X
  • Toutounette et toutou : Naïca et Sultan

TPST : 4h00

Photos

Le compte-rendu officiel va viendre un jour mais pour résumer :

Exercice de redémarrage de l’équipe secours orienté pédagogie avec plus de la moitié des membres du club présents, 18, plus 6 externes.

Mise en position d’attente du blessé, intervention de l’équipe ASV avec mise en place d’un point chaud, installation de la victime, intervention et conditionnement médical. Pendant ce temps, installation d’une tyrolienne d’une cinquantaine de mètres pour la galerie de sortie avec pose de 3 goujons inox côté mer. Une déviation largable sur cette dernière évite un frottement en plafond.

Déroulement de l’évacuation : brancardage jusqu’au premier plan incliné équipé d’un frein de charge, puis jusqu’au départ de la tyrolienne. Descente contrôlée par un frein de charge, largage de la déviation aval et reprise par la déviation amont, atterrissage sur le rivage, pique-nique.

JCL

Samedi 12 novembre 2022 – Grotte « Oubliée », Sisco

Spéléo, visite

Grotte « Oubliée » ou « heu » ? « Aux pigeons » ? « Des pêcheurs » ? « De la chèvre » ? « Des Pirates » ?, Sisco

Participant

  • ITP : Alain T.
  • Invité : Léo T.

TPST : 0h30

Photos

Lieu : grotte heu !? Aux pigeons ? Des pêcheurs ? De la chèvre ? Des Pirates…. Bon JC et JN corrigeront c’est celle en bord de mer en sortie de Sisco en allant vers le Nord dans la deuxième anse en sortie de village, un large parking qui surplombe la mer, 10 mètres à marcher le long du muret parapet et une sente dans un maquis dense plein Est ouvrant sur la mer et l’île d’Elbe bien au large.

J’avais redécouvert celle-ci dans les années 2000 habitant à l’époque sur Sisco, c’est une belle salle au plancher plat et la proximité de la mer rend la balade, explo sympa… Léo garde un souvenir piquant d’une première visite, en effet plus jeune je l’avais utilisé comme objet projeté de démaquisage : cet épisode est devenu une légende familiale, racontée chaque fois avec toujours plus de détails saignants !

Évidement le timing de la matinée est millimétré entre les devoirs, les cours de natation de la sœur etc. Le créneau est de 3 heures max en partant et revenant à Furiani. J’avais de plus constaté auparavant que la falaise aux abords de l’accès avait subi des effondrements.

La voiture est chargée rapidement, 1 corde de 25m, deux baudriers, les phares pour faire qq photos et bien observer le sol et parois … On ne sait jamais, par sa disposition cette grotte reste un abri parfait !

Au roulage, Léo s’inquiète de savoir si j’ai bien pris la rouscaille et le gros sécateur… Il ne faudrait pas ajouter un nouveau chapitre sanglant à la légende familiale. Bon ! Retour à la maison, temps restant 2H55 minutes.

La sente dans le maquis est toujours assez bien marquée, Léo prend le temps de couper les quelques cistes, genêts-scorpions et autres salsepareilles qui caressent un peu les mollets et bras, temps restant 2H25 minutes.

Sacre bleu ! (si la grotte est celle des pirates l’expression est bien choisi sinon …) la falaise s’est effectivement abattue en un cône d’effondrement, qui parpine de partout, barre le chemin. En pied de falaise une petite anse et un escarpement déversant n’autorisent aucun passage.

Retour rapide sur la route pour un accès par le Sud ? De ce côté-là c’est un véritable mur d’escalade c’est équipable, mais ça ne va pas se faire dans la minute et une bonne partie est à purger, temps restant 1H55 minutes.

Retour sur la sente, en coupant sur quelques mètres dans un maquis épais que de piquants il devrait être possible d’accéder à l’anse de la grotte. Heureusement les outils sont avec nous, Léo est rassuré, il reste néanmoins derrière moi au cas où…Temps restant 1H20 minutes.

Oui ! on arrive bien au-dessus d’un pan de falaise intacte avant la désescalade il faut purger quelques blocs et un peu de terre, le tout debout dans une belle fourmilière dont les soldats partent à l’assaut des deux géants. Nous en sommes couverts, elles nous piquent tant et plus, des mollets jusqu’au cou et … même dans des parties très inattendues. Temps restant 1H00 minute.

L’approche ne pose plus de réels problèmes, on arrive au pied de l’éboulement qui donne accès à la grotte, la mer a fait son œuvre ici aussi : l’accès direct est délicat il faut donc passer dans deux petits passages hypogés main droite. Temps restant 0h55 minutes.

Aucune trace de pas la grotte s’offre à nous ! Quelques photos sont prises, Léo explore chaque étroiture… Pas de chevaux gravés, ni de pingouins tracés à pointe charbon, pas de pointe de flèches en obsidienne mais là n’est pas l’important, c’est le voyage qui compte. Temps restant 0h30 minutes.

Deux grands rhinos (?) sont un instant observés.

Le retour s’effectue sans encombre, la corde est quand même mise en œuvre pour un franchissement rapide et sécurisé de la fourmilière.

Temps restant à l’arrivée à Furiani 0h01 minute, mission accomplie.

Alain T.