Archives annuelles : 2025

Dimanche 18 Mai 2025 – Canyon A Viula – Olcani

Dimanche 18 Mai 2025
Canyon la Viula, Olcani

Participants
ITP :  Christophe C., Adriana D., Antonio E. G., Laureen N., Benoit R., 

TPEC : 2h30

Maintenant qu’une grande partie des membres du club reviennent de leur camp en Sardaigne, on va pouvoir reprendre les choses sérieuses. Jeudi on se posait la question : « On fais quoi ce week-end ? », bien que Samedi l’entrainement SSF était prévu depuis un moment, on voulait faire quelque chose Dimanche histoire d’avoir le week-end bien occupé. Surtout que Christophe est de retour parmi nous en canyon suite à sa blessure et qui est dispo

On discute avec Antonio à propos du canyon qu’on veut faire, on hésita entre « la Viula » et « Bravone », n’étant pas très chaud de faire 2-3h de route pour « la Bravone » surtout qu’on est pas certain du débit, on a plus opté pour la Viula qui est à peine à 1h de route de Bastia, d’autant plus qu’on la déjà fait après une semaine de pluie l’an dernier, là, nous nous sommes dit : « bon le débit devrait être calme »

On fait le tour des habitués canyon pour savoir leur disponibilité, malheureusement, Antoine et Franck ne seront pas dispo. Adriana et Laureen répondent présentes.

Ainsi, au lendemain de la journée SSF avec nos petits yeux fatigués nous partons à 9h du local direction Olcani, nous prendrons la voiture d’Antonio et sera donc le chauffeur. Nous arrivons au niveau du pont vers 10h à l’arrivée du canyon pour se changer et faire la marche d’approche. Concernant ce point, nous décidons d’emprunter la piste toute tracée que nous n’avons pas osé prendre, l’an dernier nous avons mis plus 1h20 pour arriver au départ du canyon à se faufiler entre le maquis, la piste que nous avons suivi nous permet de gagner un temps non négligeable, nous sommes arrivés au départ du canyon en 40min, au passage nous croisons le berger avec ses machines, ses chiens et son troupeau de vache, toujours aussi sympa d’ailleurs.

Nous arrivons au départ du canyon à 11h et commençons le canyon à 11h15 à peu près. Le canyon débute par de la marche en bloc pendant 30min avant d’arriver aux deux rappels encaissés. Nous avons l’impression qu’il y a autant d’eau que l’an dernier, mais nos souvenirs sont vagues, bref peu importe Antonio équipe le premier rappel et je descends en premier, c’était bien arrosé mais pas percutant ça passe tranquille !! un peu glissant par contre, s’en suit de Christophe, Laureen et Adriana qui passent tous brillamment ce passage, largage des sac en téléphérique et Antonio descendra en dernier.

Après quelques minutes de marche s’en suit du second encaissement, et il y avait moins d’eau que l’an dernier, Christophe équipe, Antonio descendra en premier en se moquant un peu de ma technique de descente en opposition pour éviter l’actif, je me devais donc de rétablir mon honneur ! en descendant en deuxième et sans opposition, vu le débit… ça passe large, mais c’est sans compter à la petit Laureen qui sournoisement a fait bouchon avec les deux kits en haut de la cascade, au moment d’arriver à la vasque piège elle libéra le débit et s’en suit d’une déferlante similaire au débit de l’an dernier, le kiff total !! et Antonio qui voulait encore une que je passe dessous lui et me gêna le passage au niveau de l’étroiture !! (je ne sais pas ce qu’il a à vouloir que je passe souvent en dessous de lui 😂), ensuite, Laureen et Adriana passerons tranquillement cet encaissement et Christophe nous rejoindra pour la suite du canyon.

Je file avec Antonio pour la suite tandis que les autres enkite la corde. On placera une corde sur un AN pour l’espèce de plan incliné (la C8) et Antonio la C22 qui au regard du débit ne donne aucune difficulté d’ailleurs il trouvera un mousqueton oublié.

Nous arrivons donc au final, la C50 inclinée, Antonio et Christophe l’équipe et on enchaine, le départ se fait un peu lourd avec le poids de la corde, la prochaine fois je m’écoute et me mettrais en descente rapide.

Mais sans accroc la aussi que tout le monde descendra cette cascade et avons fini le canyon en 2h30 environ, nous partons donc pour 40min-1h de marche en bloc.

Arrivé au pont on se change et déjeunons. Nous arrivons au local vers 17h où nous avons mis les cordes à sécher et ranger l’équipement 🙂

Suite au prochain canyon

Benoit R.

(Vidéo à venir)

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« de 60 »

Samedi 17 mai 2025 – Entrainement spéléo secours – Falaise de Tozza

Samedi 17 mai 2025
Entrainement spéléo secours
Falaise de Tozza, Patrimonio

Participants
ITP : Cathy B., Antoine B., Christophe C., Wanda C., Dominique D., Henri-Pierre F., Jean-Claude D. B., Adriana D. C., Antonio E. G., Eric G., Jean-Claude L. M., Francis M., Laureen N., Noël R., Benoit R., Alexia S. B., Franck Z.
Observatrice : Chantal N.

Durée équipement : 2h30
Durée exercice : 3h00


…/…


Quelques impressions

La « victime »

Satisfaction globale de l’exercice avec une durée équipement + secours de moins de 6h00, sachant qu’il y a eu une « pause » d’environ une demi-heure entre l’aller et le retour sur tyro pour élaguer l’arbre accrocheur.
Il n’y a pas eu de situation critique.

La victime est presque littéralement dans une coquille qui l’isole de ce qui se passe autour de lui. Les principales informations sont auditives et physiques, d’où l’importance de ce qui se dit autour et de la façon dont elle est trimbalée.

Concernant le portage, bien faire attention à soulever simultanément la civière et uniquement lorsque tous les sauveteurs sont prêts. Répartir les porteurs en vis-à-vis par taille. La civière a été 2 ou 3 fois en situation de gite important 🙂

Avant de poser la civière à terre il est important de vérifier qu’il n’y ait pas de cailloux trop saillants.

Il est bien de demander de temps en temps au blessé s’il veut boire ou manger quelque chose, sauf contre-indications médicales bien sûr, fait lors du portage initial.

Hormis le cas particulier de l’arbre, le seul endroit où la sensation que ça « merdait » a été ressentie c’est dans le 1er atelier contrepoids, impression sonore et physique d’un hissage laborieux au palan. Si l’atelier est décidé en mode contrepoids, il faut qu’il y ait un contrepoids.

Penser aussi à l’accompagnement de la civière dans les sections verticales afin que le blessé ne se retrouve pas plaqué face contre paroi, les bras libres ont été utiles.

Concernant la tyrolienne, on a mal anticipé la flèche (c’est moi) et on aurait dû la faire tendre par des équipiers plutôt virils 🙂 , ce qui aurait limité la flèche.

Un peu frustré quand même du fait qu’on n’a pas utilisé le matériel standard partout. Il est important de penser à l’interopérabilité des sauveteurs du SSF.

Nous sommes sur la bonne voie, à refaire plus régulièrement.

JCL


Le CTDS

En tant que CTDS on est garants de la compétence des Equipes SSF, il faudrait plutôt parler de capacité opérationnelle. Dès lors qu’on inscrit quelqu’un sur une liste spéléo secours c’est une marque de confiance vis à vis de la personne : on doit être sûrs qu’elle va « assurer » et on se porte garant de sa compétence vis à vis du préfet qui nous a nommés en tant que CT.

Ce qu’on a fait samedi nous démontre qu’on a bien cette capacité opérationnelle et que, en cas de vrai secours, on sera à même de gérer une évacuation et de « sortir la victime ».

Bien évidemment il y a encore du boulot pour perfectionner les techniques (répartiteur un peu long sur la tyro, fluidité des transferts, coordination de l’équipe, qui dirige la manœuvre ?) mais qui peut prétendre à la perfection ?

Et puis beaucoup débutent dans le secours et les ateliers de samedi n’ont pas été parmi les plus simples : tyro dans le maquis, contrepoids 1 avec reprise de charge sur contrepoids 2, reprise de charge sur palan depuis 1 tyro, on a abordé beaucoup de choses et il faut digérer tout ça, refaire aussi, c’est par la pratique qu’on acquiert les réflexes, mais il faut aussi se méfier des réflexes : trop de confiance conduit parfois à l’erreur, il faut rester attentifs.

Autre point : adopter des techniques standard, le but étant qu’on puisse travailler ensemble avec des équipes d’autres départements structurés (cas d’un secours important ou on devrait faire appel à des renforts du continent).

Prochaine étape pourquoi pas Cast 2 avec une sortie de puits d’entrée par contrepoids sur tyro et translation horizontale jusqu’au bord du puits et reprise sur palan, plus évacuation dans le nouveau réseau.

Francis


2025-05-17-Exercice-secours-Tozza AB 001
« de 32 »

Dimanche 11 mai 2025 – Grotte de Moltifao, mines de Ponte Leccia

Dimanche 11 mai 2025
Spéléo, visite, chiro
Grotte de Moltifao, Moltifao
Mines de Ponte Leccia, Morosaglia

Participants
ITP : Cathy et Jean-François B., Michèle C., Christophe C., Wanda C., Jean-Claude D. B., Amal D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Benoit R., Marie Pierre R., Louis-Mathis S.

TPST : 2h00

Lors de la sortie « chiro » du 23 avril dernier en Balagne il était prévu une visite de Pietralbello au retour, mais celle-ci avait été reportée faute de temps.
De visite en petit comité elle s’est transformée en sortie éducative pour les topi : « Sensibilisation à destination des spéléos sur le comportement à avoir en cas de présence de chauves-souris »

A ce propos il existe une charte FFS, téléchargeable ici :
https://memento.ffspeleo.fr/IMG/article_PDF/Charte-de-bonne-conduite-du-speleologue-en-presence-de_a321.pdf, elle précise quelques règles à respecter.
Il y est bien sûr ajouté un comptage des chauves-souris.

C’est donc en grand comité que 12 topi s’habillent en bord de route et se retrouvent 10 mn plus tard devant la grille, après avoir observé un valeureux bousier poussant son énorme charge roulante et odorante.

Petit briefing de Michèle puis installation d’une corde pour s’aider à descendre le plan incliné qui suit l’entrée. Nous sommes déjà accueillis par 2 chauves-souris volant gaiement en tourbillonnant. Le plan incliné est sec et la descente ne pose pas de problème.

Voilà la première grande salle, nous sommes accueillis par 3 petits rhinos qui nous applaudissent et donc forcément se décrochent du plafond et s’envolent.
Le comptage est fini, nous ne verrons pas d’autres chiros. Cette cavité n’a plus le succès d’antan, elle était alors un lieu de rencontre couru et connu, des centaines de chauves-souris s’y retrouvaient en transit, c’était avant la pose d’une grille de « protection ».

La visite devient maintenant purement spéléo, certains pousseront même l’exploration jusqu’au boyau terminal, Benoit en fait partie 😉

Retour vers la sortie, les chaussures pleines de boue. La corde du plan incliné aide bien, elle servira à une démo consistant en la réalisation d’un baudrier de fortune avec une simple sangle, fermée par un mousqueton, lequel servira de descendeur avec un demi-cabestan sur la corde.

Retour aux véhicules, puis au bord de l’Asco pour un pique-nique conventionnel, avec grillades cette fois-ci 🙂

Poursuite du programme de comptage des chauves-souris avec un changement de lieu. Direction l’entrée de Ponte Leccia pour la visite de quelques galeries de mines. Une seule dans la première, longue d’une trentaine de mètres. Courte mais joliment ornée de fistuleuses blanches et de gours. Sans bottes elle se mérite, il faut jouer les équilibristes sur des cailloux instables si on ne veut pas se mouiller les chaussures. Une prospection aux alentours ne révèlera pas une autre galerie signalée dans le secteur.

La 2ème est encore plus courte, une poignée de mètres, aucun chiro.

La 3ème se situe à quelques centaines de mètres. Une entrée basse suivie par une longue flaque d’eau nécessitant les bottes. C’est la plus longue des 3, une cinquantaine de mètres agrémentée là-aussi de concrétions blanches. Un petit rhino y est observé.

Quelques grondements se font entendre, l’orage arrive, l’orage est là. En quelques secondes des trombes d’eau s’abattent sur nous, accompagnées par de tonitruants coups de tonnerre. C’est la débandade et c’est au pas de course que nous rejoignons les voitures, bien trempés. Nous n’oserons même pas nous arrêter au Kré d’As.

Le soleil sera retrouvé en nous approchant de la région bastiaise.

JCL


Les mines de cuivre de Ponte Leccia ont été exploitées de façon intermittente entre 1860 et 1901 et ont donné lieu au creusement d’une dizaine de galeries de faible longueur (entre 10 m et 80 m) sur trois niveaux ainsi que de trois puits sur 800 mètres de long. Un travers banc de 520 m (TB du Marteau) partant de la route de la gare serait éboulé dès l’entrée.

Sur la rive gauche du Golo au lieu-dit Belgodère existait un autre site comportant un puits desservant deux étages de galeries, ainsi que quelques autres attaques de galeries.

Les minerais exploités étaient la pyrite cuivreuse, la chalcopyrite, la phillipsite, la Malachite et l’azurite. La minéralisation s’enchâssait dans les serpentinites ou les gabbro rosso sous la forme de lentille ou de rognons de puissance très variable. L’analogie géologique avec les Mines de Montecatini en Toscane avait fait espérer une production abondante qui s’était révélée dans les faits décevante. Seule une partie centrale de 150 mètres de long sur 30 mètres de haut comportait une minéralisation importante. La mine n’avait rapidement plus été rentable.

En 1900 la « société des Mines de Ponte Leccia » émettait des actions à 100 Fr., mises dans le public à 130 Fr. et qui ne valaient rapidement plus que six francs. Le lucre avait transformé le miroir aux alouettes en escroquerie. La Mine ferme en 1901.

PHP


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« de 77 »

Samedi 10 mai 2025 – Grotte de Pancheraccia

Samedi 10 mai 2025
Spéléo, exploration, prospection
Grotte de Pancheraccia

Participants
ITP : Michaël D.
Individuel : Jean-Yves C.

TPST : 2 minutes

Après avoir entendu parler de la grotte de Pancheraccia par une native du village, Micca décide d’aller en repérage avant de faire déplacer les membres du club habitants trop loin pour peut-être pas grand-chose.

Il pense à Jean-Yves qui habite à une quinzaine de minutes du lieu. Jean-Yves est disponible. Ils se donnent rendez-vous en fin d’après-midi.

La cavité est pile-poil au lieu indiqué. Par contre les enfants du village devaient avoir beaucoup d’imagination car elle n’a pas beaucoup de développement. Aucune chauve-souris à l’intérieur. C’est une faille dans un chaos rocheux, de 7 à 8 m de développement, hauteur d’environ 1,20 m. Ensuite, c’est trop étroit pour l’équipe du jour pour continuer. On devine 3 ou 4 m supplémentaires.

Petite prospection aux alentours qui n’a rien donné.

Micca

 

Jeudi 8 mai 2025 – TUC, travaux local

Jeudi 8 mai 2025
TUC, travaux local

Participants
ITP : Jean-Claude D. B., Jean-Claude L. M.

Nous avons une dizaine de batteries de perfo au lithium relativement puissantes que l’on met souvent en charge après leur utilisation. Elles peuvent ainsi rester plusieurs jours en charge. Comme il a été vu à la télé ou sur le Net, ces batteries s’enflamment parfois spontanément et peuvent provoquer de sérieux incendies. Malgré qu’elles soient posées sur des étagères métalliques ou sur des carreaux de carrelage, le risque demeure.

Un détecteur de fumée connecté a été posé au-dessus du banc de charge il y a quelques semaines, mais que peut-on faire à distance en cas d’alerte ?

D’où l’idée de poser une caméra connectée orientée vers les batteries, c’est chose faite par les 2 JC avant la traditionnelle réunion du jeudi.

Ainsi, en cas d’alarme ceux qui ont accès peuvent regarder ce qu’il se passe et avertir les pompiers en cas de besoin. On pourra même leur ouvrir la porte à distance !

Autre sécurité, une prise connectée a été ajoutée, elle permet de couper l’alimentation des chargeurs à distance. On peut ainsi mettre les batteries en charge au retour d’une sortie et couper l’alimentation le lendemain.

Voici en résumé les capteurs connectés installés :

  • Un détecteur de fuite d’eau dans la pièce d’entrée, là où ça fuit habituellement
  • Un autre dans le bureau, où on a aussi eu des entrées d’eau
  • Un détecteur de fumée au-dessus du banc de charge batterie
  • Une caméra de surveillance orientable de ce dernier
  • Une prise connectée pour les chargeurs

Le tout est consultable et pilotable à distance par Franck, Anto, Éric, Benoit, JCD et JCL.

Et si on ajoute la serrure du local à la liste des objets connectés, on peut dire que ce dernier est un « local 2.0 » ou un « iLocal » 🙂

Vu que l’installation a été rapide et qu’il restait du temps avant l’apéro, une « saignée » a été réalisée dans le chambranle de la porte du local matériel afin de ne pas coincer les câbles d’alimentation des ventilateurs et la dizaine de plaquettes inox auxquelles il manquait les vis ont été complétées.

JCL