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Dimanche 23 février 2025 – Aven du Sémaphore, Stundarone, Cap Sagro, Macchia Malo – Sisco, Brando

Dimanche 23 février 2025
Aven du Sémaphore, Traversée de Cap Sagro, Grotte de Macchia Malo – Brando
Grotte de Stundarone, Sisco

Participants
ITP : Cathy B., Arnaud B., Michèle C., Christophe C., Wanda C., Amal D., Henri-Pierre F., Jean-Claude D., Jean-Claude L. M., Laureen N., Louis-Mathis et Vanessa S.

TPST : 3h00

Une belle journée de février avec un soleil à peine voilé et un léger vent.

12 topi présents, rendez-vous 8h30 au club (8h45 pour les plus motivés 😀 ). Préparation du matériel, léger pour cette sortie dans le Cap Corse. Décollage à 9h00 du local. Aujourd’hui, pas une, pas deux, mais bien trois cavités seront visitées.

Première cavité : l’Aven du Sémaphore

La première étape est la plus attendue de la journée, l’Aven du Sémaphore. Cette cavité bien gardée se situe sur les hauteurs avant la marine de Sisco.

Accompagné par le propriétaire des lieux, le groupe atteint l’entrée de la cavité après 5 min de marche.

La première partie de la cavité est équipé d’une petite échelle en bois à l’aspect douteux. JCL s’engage en premier afin de vérifier la solidité de l’installation après avoir installé une corde d’assistance. Le puits principal est lui aussi équipé d’un escalier en bois bien conçu mais méritant d’être renforcé. Deux grands madriers constituent le limon de l’escalier. Il faut bien poser ses pieds au centre des marches et au plus près du limon.

L’escalier principale débouche dans une grande salle assez pentue. Une dernière échelle en métal disposée sur une surface concrétionné permet d’accéder à la dernière partie de la cavité. Sur la droite, une belle « glace à la vanille » coule littéralement sur la paroi.

Bien que peu visitée (le dernier CR date de 2021), cette petite cavité offre bien des surprises ; failles, décrochements, gours, draperies, dentelles, perles de caverne, stalagmites et fistuleuses… nous en avons pris plein les mirettes.

Malheureusement, la magnifique stalactite qui gardait l’entrée de l’étroiture a été retrouvée à terre.

Le groupe des daltons rouges constitué d’Amal, Louis-Mathis et JCL s’est engouffré dans la dernière étroiture, un cul de sac…

Un petit rhinolophe garde l’entrée, au total 4 rhinolophes ont été comptabilisés dans la cavité.

Secondes cavités : La grotte de Stundarone

Après le traditionnel pique-nique topinesque pris sur l’aire de repos face à l’entrée de la carrière Petre Scritte c’est la seconde étape de la journée, visite de la grotte de Stundarone. Cette cavité est située au-dessus de l’entrée de la carrière, elle avait été découverte en 2004 après les incendies de 2003.

Pour atteindre la cavité, il faut attaquer un versant de maquis situé le long de la route. Essayant de faire le tour d’une propriété privée, le groupe se retrouve nez à nez avec le gardien mal luné et son molosse. « J’habite ici depuis plus de 30 ans, il n’y a pas de grotte ici ! ». JCL en première ligne use de son pouvoir de persuasion légendaire pour obtenir le droit de passage. Finalement, un propriétaire plus surpris de voir une douzaine de personnes en combi et casque qu’autre chose.

Une foi la propriété contournée, un chemin permet de se rapprocher de la cavité, seuls les derniers mètres imposent un passage dans le maquis.

L’entrée se trouve au niveau d’un petit front de taille. On y découvre une belle galerie karstique aux formes bien érodées témoignant du passage de l’eau. Un petit rhinolophe garde l’entrée. Le rhinolophe de service en somme !

Cette cavité possède également un boyau horizontal terminal en forme de trou de serrure de 50 cm de diamètre, caractéristique d’un creusement par l’eau à la faveur d’un joint de strate.

L’ensemble du groupe (y compris le mètre étalon) a franchi le boyau menant à la seconde partie du réseau constitué d’une grande faille parallèle à la salle principale qui laisse pénétrer la lumière du jour. On notera la présence de nombreuses racines, d’une belle araignée et de son cocon ainsi que d’un beau rhinolophe.

Au point bas de la salle, on notera la présence d’un plancher stalagmitique suspendu (à la forme caractéristique de comptoir). La sortie du jour sera sponsorisée par 1664, Kronenbourg et Picon,  photos à l’appui !

Sous ce plancher, la galerie se poursuit sur quelques mètres avec un plafond recouvert de fistuleuses et devient rapidement impénétrable.

À droite du comptoir, un boyau incliné à 30° est pénétrable sur 3 m est visité par Louis-Mathis et Laureen.

De nombreuses alcôves ou fenêtres présentes à gauche en descendant dans la salle principale ont été visitées par les plus curieux d’entre nous.

On ressort au soleil et on file dans le maquis. Deux équipes se sont formées, celle qui voulait contourner la propriété privée et la seconde qui a pris le même chemin qu’à l’aller. Moralité, l’équipe maquis a bien rigolé et joué à cache-cache, mais n’a pas réussi à contourner la propriété privée.

Troisièmes cavités : Cap Sagro

Troisième et dernière étape de la journée, traversée de la…..traversée du Cap Sagro….

Le groupe se met en route et découvre sur le chemin une orchidée – entendant parler de fleurs, Wanda se précipite pour nous confirmer qu’il s’agit…. d’un Iris…. Probablement un rhizome laissé là par un local.

Cette cavité est située en contrebas de la route du Cap. Le chemin qui descend vers la crique est aménagé d’un escalier plus qu’appréciable vu la pente importante. Le groupe atteint rapidement le bord de mer et s’engouffre pour une traversée dantesque … de 5 min et une vingtaine de mètres.

Notons la présence de nombreuses voies d’escalades en bon état pouvant servir pour une sortie falaise.

La traversée s’est poursuivie par une balade en bord de mer pour reconnaitre la « bouse » de prasinite et les constructions délabrées de la crique de la Casta. La légende veut en effet que Laëtitia Casta ait parcouru cette crique dévêtue 😯

Une succession d’affleurements de cipolin et prasinite ponctuent le parcours.

La journée se termine par une vue sur la petite grotte marine de Macchia Malo, qui mériterait une exploration plus approfondie…

Retour au local pour ranger le matériel.

Laureen, Arnaud


Sémaphore JCL
« de 66 »

Dimanche 16 février 2025 – Razzu Biancu, Begood – Venaco

Dimanche 16 février 2025
Spéléo – visite, chiro, entomo
Razzu Biancu, Begood – Venaco

Participants
ITP : Catherine et Jean-François B., Michèle C., Wanda C., Jean-Claude D., Albert D., Adriana D. C., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Olivier G., Jean-Claude L. M., Antoine R., Louis-Mathis et Vanessa S., Franck Z.
Individuel : Jean-Yves C.

TPST : 2h30 (Razzu Biancu), 2h00 (Serrigio)

Razzu Biancu, c’est toujours une petite expédition, forcément c’est pas à côté ! Conscients de l’importance de diminuer notre impact écologique, les topi se tassent dans seulement 3 véhicules, que c’est beau !
Peu de monde sur la route, -2° à Ponte Leccia, ça promet, mais finalement 10° à Venaco, c’est mieux.

Michèle et JY sont déjà sur place. Rituel habituel sur le trottoir, certains partent tel quel, d’autres préfèrent partir léger et revêtent déjà les habits disparates du spéléo.
Une trentaine de minutes plus tard et voilà l’écaille calcaire du Razzu Biancu, c’est beau !

A une exception près tout le monde est rapidement prêt pour descendre dans la cavité. Franck équipe, s’engage vers la boite aux lettres mais ne reconnait pas la bifurcation et passe au-dessus. JCL suit peu après, poste la lettre et guide les suivants, du moins les survivants, ceux qui n’ont pas rebroussé chemin. Franck toboggue à son tour et continue maintenant vers le puits remontant, le monte et surprise, il est accueilli par des petits rhinos qui tombent littéralement à terre, probablement effrayées par l’individu 🙂 . JCL le relaie ensuite pour essayer de changer une plaquette rouillée en tête de puits, là encore une chauve-souris se jette à ses pieds. JC pense modestement que c’est un signe de vénération 😀 . Il la repose délicatement sur un petit plan incliné. Impossible de dévisser le maillon inox d’amarrage, il faut une clé de 12 ou une clé à molette, ce n’est que partie remise.

Il est décidé d’arrêter là les dégâts et de dégager des lieux. Les chauves-souris devraient s’en remettre, c’est déjà presque le printemps.
Remontée générale par le colimaçon, plus ou moins facilement suivant le bon vouloir des choux fleurs accrocheurs.

JCD a déjà allumé le feu depuis un moment, il ne reste plus qu’à mettre les pieds sous les tables virtuelles et à déguster chipo, merguez et autres saucisses. Antoine a même apporté le pastis, c’est le Pérou !
Petite discussion avec un promeneur de passage, il connait le trou pour y être descendu il y a plus de trente ans, sans se souvenir du matériel utilisé, il était jeune ! Il nous apprend que Razzu signifie une zone déserte, pelée. C’est d’une certaine logique, mais c’est à approfondir …

JCL


Vers la fin du repas, Antonio propose à Antoine de partir en reconnaissance pour trouver l’entrée de l’Igue de Begood. Après quelques hésitations, l’entrée est rapidement trouvée à droite d’une petite falaise, en contre-bas du sentier. Avant de se lancer, et vu la configuration dès l’entrée, Antoine fait un rapide imprime écran du CR de la sortie précédente du 18 juin 2005. Ça date mais ça n’a pas dû beaucoup changer !

Dès le début, c’est étroit et ils commencent à ramper, accueillis par une colonie d’araignées et de dolichopodes. Antoine passe devant dans le méandre avec ses arêtes vives et ses lames rocheuses. Le conseil de J.-C. de ne pas oublier les genouillères est particulièrement apprécié ! Ils arrivent ensuite dans la première salle et entament l’exploration des deux petites salles supérieures. Un petit Rhino suspendu au plafond. Antonio s’engage dans une petite galerie au fond de la salle du haut, mais c’est un cul de sac. Revenu en arrière, Antoine trouve la suite et « ça continue! ». Après un plan incliné où ils doivent encore ramper, Antonio prend la tête et s’engage dans une galerie à gauche (2 rhinos suspendus +1 rhino mort1). Ça se rétrécit (encore!), ça s’élargit (pas beaucoup!), Antoine repasse devant et arrive à la bifurcation (encore 2 rhinos suspendus). Ils arrivent enfin à la Salle des Griffures (1 rhino suspendu). Antoine repart ensuite en arrière explorer la gauche de la bifurcation. Le plan incliné se termine par un siphon. Sur la droite, une petite galerie qui monte légèrement et qui n’est pas décrite sur la sortie précédente, ni sur celle du 15 octobre 2005. L’eau est peut-être plus basse aujourd’hui ? Moyennant un pied dans l’eau, Antoine s’avance en rampant dans cette galerie boueuse, avec l’espoir de découvrir une suite encore inexplorée ! Espoir éphémère, car environ 5m plus loin, c’est un cul de sac. Demi-tour et remontée physique sur le plan incliné qui glisse beaucoup.

Antonio prend le chemin du retour et croise J.-C., Louis-Mathis et Wanda qui arrivent ensuite à la bifurcation puis à la Salle des écritures.

Pendant que Wanda fait demi-tour, Louis-Mathis en profite pour descendre un peu le plan incliné vers le siphon et remonter.

C’est maintenant Michèle qui arrive à la bifurcation. Mais la dernière étroiture aura raison d’elle et la privera de la Salle des écritures. Petit moment de flottement où elle ne peut ni avancer, ni se retourner pour faire demi-tour. J.-C. en profite pour aller lui aussi se glisser vers le siphon. Après un peu de repos et beaucoup de contorsions, Michèle arrive à se retourner pour prendre le chemin du retour. Elle sera vite doublée par Louis-Mathis pour qui toutes ces étroitures semblent à peine exister ! Retour assez rapide de Michèle, Antoine et J.-C., qui ferme la marche.

Sortie et retour aux véhicules avant la nuit.

Antoine

1 : un festin pour quelques Parabathyscia, isopodes et collemboles


Préparatif
« de 58 »

Dimanche 2 février 2025 – Serrigio, Cast 3, Cast 1 – Oletta

Dimanche 2 février 2025
Spéléo – visite, chiro, entomo, travaux
Serrigio, Cast 3, Cast 1 – Oletta

Participants
ITP : Arnaud B., Michèle C., Wanda C., Jean-Claude D., Albert D., Amal D., Henri-Pierre F., Éric G., Olivier G., Jean-Claude L. M., Marie Pierre R., Louis-Mathis S.
Individuel : Jean-Yves C.

TPST : 2h00 (Cast 3), 0h30 (Serrigio)

14 ans pour le plus jeune, 78 pour le plus ancien. 64 années d’écart, 3 générations, peut-être un record, on pourrait qualifier cette sortie d’intergénérationnelle !

Seulement deux 4×4 pour traverser l’Aliso mais un seul aller-retour suffira. Quelques topi continueront à pied.

Deux groupes se forment : les « JC » d’un côté, les « non JC » de l’autre. Les premiers sont largement minoritaires mais non moins vaillants 🙂. Ils se chargent illico presto des travaux d’amélioration de la grille fraîchement installée, aidés au début par Arnaud. Elle est tout d’abord décalée côté corde, une barre en fer plat vient ensuite « combler » le vide créé. Le levier de relevage est ainsi plus facilement accessible. Le barreau sur lequel il s’appuyait est régalement disqué et remplacé par un boulon fixé quelques centimètres plus haut, ce qui facilite encore plus l’ouverture de la grille. Les JC se transforment maintenant en peintres (du dimanche forcément), le dessous du cadre bénéficie ainsi de sa couche de peinture, ainsi que quelques oublis ponctuels.

Le 2ème groupe s’est quant à lui dirigé vers Serrigio, une petite cavité bien concrétionnée découverte en 2001 et rarement visitée.

<<CR à venir >>

Il est midi lorsque tout le monde se retrouve et se dirige vers Cast 3. Deux groupes encore, ceux qui descendent par les ressauts et ceux qui préfère le puits. En cadeau de retour au club c’est Olivier qui se charge de l’équipement. C’est comme le vélo, ça ne se perd pas, le P16 est rapidement équipé et tout le monde se retrouve dans la grande galerie.

Dans un premier temps JY et JCL montent faire une reconnaissance dans la salle concrétionnée au cas où des chiros s’y trouveraient. Malheureusement pour certains, heureusement pour d’autres, 8 rhinolophes euryales sont tranquillement accrochés au plafond, pris en flagrant délit de non-respect de la convention d’occupation des lieux, c’est normalement une période ouverte pour les spéléos. Un signalement sera envoyé à la commission internationale de traitement des litiges entre spéléos et chiros 😆

La visite est ainsi écourtée et chacun remonte par le parcours qu’il préfère vers la sortie. Amal, Arnaud et JCL font un petit détour par la galerie concrétionnée supérieure, toujours aussi sèche malgré quelques tâches humides.

Un seul groupe maintenant pour le pique-nique qui sera comme d’habitude, topinesque. Jour de chandeleur oblige, dégustation des crêpes confectionnées le matin même par JCD.

JCL

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« de 61 »

Samedi 18 janvier 2024 – Cast 2, Cast 14, Cast 3, Cast 1 – Oletta

Samedi 18 janvier 2025
Spéléo, visite-initiation, perfectionnement, équipement, plantations
Cast 2, Cast 14, Cast 3, Cast 1 – Oletta

Participants
ITP : Catherine B., Anto B., Michèle C., Christophe C., Wanda C., Jean-Claude D., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Léa P., Benoît R., Antoine R., Vanessa S., Louis-Mathis S., Franck Z.

TPST : 4h30

Malgré une météo maussade, une dizaine de « topis » se retrouvent au local vers 8h30 pour le traditionnel café et quelques viennoiseries. Le temps de charger les kits et de répartir les spéléos dans les 4×4, le groupe quitte le QG vers 9H00.

Christophe et JCD attendent patiemment sur le parking ROSSI. Au total c’est à une quinzaine de participants à cette journée.

Au vu du nombre, plusieurs groupes se forment les « Jean-Claude » descendent sur CAST1 pour installer la nouvelle grille d’entrée. Wanda, Henri-Pierre, Michèle partent à la recherche de CAST 14 tandis que le reste du groupe file sur CAST 2.

Pendant qu’Antonio, Franck équipent le puits d’entrée sous les yeux émerveillés de Benoît, Anto, Antoine, Christophe nettoient à grands coups de sécateurs la sente menant à CAST 2. Cathy prodigue une piqûre de rappel sur l’utilisation du descendeur à Léa (issue des JNS d’octobre) fraîchement licenciée ainsi qu’à Louis-Matis.

A la base du premier puits, Antonio et Franck poursuivent l’équipement du réseau Sud : R3 et MC20. Christophe, Louis-Mathis, Vanessa, Benoît, Cathy se baladent dans le réseau Nord, ils sont rejoints par Anto et Antoine. Anto se charge de remplacer la corde en fixe, sectionnée par les rats : environ 40 mètres de cordes ont été utilisés. Lors d’une prochaine sortie il faudra équiper la déviation de l’escalade E9 d’un mousqueton inox.
Le groupe visite ensuite le réseau sud, en passant par la fameuse étroiture. La corde en fixe qui mène à la belle salle concrétionnée n’a pas souffert des rongeurs, seule les bouts de la sangle placée autour de la colonne ont été grignotées mais ne pose aucun problème de sécurité. Il est déjà 13h30 lorsque le groupe décide de remonter à la surface. L’escalade dans le ressaut de 3 mètres ne posent pas trop de soucis. Pour la petite histoire du jour, Cathy, désormais appelée Cendrillon, laisse sa chaussure coincée entre deux blocs. Heureusement, Louis-Mathis, qui la précède, sauvera le fameux « escarpin » pour le rendre à sa propriétaire. Christophe et Antonio déséquipent. Le duo sort de la cavité vers 15h30.

Tous se retrouvent autour du feu à l’entrée de CAST 1, un bon nombre on déjà consommé mets et breuvages. La petite pluie fine mettra un terme aux agapes. Et pour finir cette belle la journée : quelques-uns, retournent au local et rangent le  matériel.

Franck


Les 2 JC se sont donc occupés de la pose de la nouvelle grille de fermeture de Cast 1. En effet, les anciennes plaques présentaient un risque en cas de rupture du seul gond qui tenait encore chaque plaque, si ce dernier venait à lâcher au moment où un spéléo se trouve dans l’ouverture. Une tentative de soudure s’était avérée inefficace en raison d’un groupe électrogène insuffisamment puissant.
Dumè ayant eu l’opportunité de récupérer une belle grille, celle-ci a été modifiée pour remplacer les 2 plaques.
On peut déjà noter un gros gain de poids puisque la grille ne pèse que 26 kg alors que chaque plaque pèse 39 kg ! Autre avantage, un maniement facilité par l’ajout d’une barre faisant office de levier d’ouverture et de béquille.
Il est envisagé d’ajouter 1 ou 2 fers plats afin de réduire les espaces latéraux.

Ils se joignent ensuite au trio en retour de Cast 14 pour rendre une petite visite à Cast 3. Seul le réseau de gauche sera visité, y compris la petite galerie concrétionnée, rarement parcourue. Les gours du fond sont à sec. Vedette du jour, un petit papillon à rostre est remarqué dans cette galerie par Wanda (probablement un Hypena Rostrales après analyse au calme à la maison).
Seulement 2 chiros comptabilisés, un petit rhino dans le passage vers la galerie concrétionnée, un grand accroché avec une seule patte dans la salle Jumelle.

JCL


En Octobre 2024, poussés par JCL, Michèle, Wanda et HP avaient visité Cast 4 et Cast 6.
En cherchant dans les comptes rendus passés, HP s’était aperçu que depuis Février 2017, mois au cours duquel Jean-Yves avait réalisé quasiment un petit chelem : visite de Cast 1, 2, 3, 4, 5, 6, 8, 11, 13, 14, 19 !!!, les topi avaient fait Cast 6, 14 et Serrigio en Avril 2018… et puis seulement les classiques 1, 3 et 5.
L’idée de revisiter les grottes « oubliées » de Castiglione, petites cavités sans envergure qu’on visite une fois, et qu’on délaisse ensuite pendant des années, s’était donc imposée.
On en profiterait pour vérifier l’exactitude des coordonnées, enregistrer un chemin d’accès et rechercher des chauves-souris et des insectes.

Au programme de ce jour Cast 14 et éventuellement 15, petite cavité horizontale de 10 mètres de développement, située à une soixantaine de mètres de Cast 14.
Un des avantages des troubles de mémoire d’un âge un peu avancé, c’est que tout est nouveau. Tu te réveilles tous les matins avec une personne inconnue dans ton lit. C’est sûrement pour ça qu’il y a peu de divorce dans le quatrième âge. Et c’est pareil pour la spéléologie. Tu fais des premières pour toi à chaque sortie. Wanda et HP avaient visité Cast 14 en 2018, mais n’en avait plus aucun souvenir.
Aussi dénommé Trou de l’incendie, Cast 14 avait été découverte en Septembre 2000 par Christophe Salotti, alors qu’un incendie avait dévasté la crête de Castiglione.

On part donc du parking d’accès à Cast 2, plus proche de la cavité que celui de Cast 1. Direction le point GPS enregistré sur Iphigénie.
Depuis 2000 le maquis a repris ses droits. Aussi suit-on des traces d’animaux, vache et sanglier, qui nous font zigzaguer mais économiser des coups de cisaille et au bout de 40 minutes pour un parcours 260 mètres ! on atteint la grotte.
Belle entrée de 6 mètres sur 2. Amarrage sur 2 des arbousiers qui ont envahi le coin. Un plan très incliné de 6 mètres conduit à une petite salle. Un mur a été aménagé au fond, peut-être lors des fouilles de Michelle Salotti. On trouve de nombreux os de rongeurs, des pelotes de réjection, des Pronotum avec corne de Copris espagnol (coléoptère bousier), une plume blanche. Pas de chauve-souris. On est manifestement dans la demeure d’une chouette blanche telle celle qu’on avait fait fuir lors de la découverte de la grotte de la falaise en bordure du vallon de Vitti.
Une diaclase étroite permet d’accéder au fond de la cavité 12 mètres plus bas.
On ressort vers midi. La vue est magnifique sur Saint Florent. Cast 15 n’est pas loin. Mais le maquis est dense, aucun chemin n’est visible. HP est un peu fatigué par une sortie arrosée d’un vin trop jeune, la veille. Michèle veut aller à Cast 3 voir s’il y’a des euryales et contrôler la température de la salle jumelle. On remet donc Cast 15 à une prochaine fois. La piste est facilement retrouvée grâce à la trace enregistrée. On rejoint les 2 JC à Cast 1 puis Cast 3.
Prochaines cavités envisagées : Serricio I, cast 15.

PHP


Cast 14
« de 60 »

Dimanche 12 janvier 2025 – Spéléo, Cast 1 et 5 – Oletta

Dimanche 12 janvier 2025
Spéléo, visite
Cast 1 et 5 – Oletta

Participants
ITP : Catherine, Jean-François et Laurina B., Antoine B., Arnaud B., Michèle C., Christophe C., Wanda C., Jean-Claude D. B., Albert D., Adriana D. C., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Laureen N., Benoit R., Louis Mathis et Vanessa S., Franck Z.

TPST : + ou – 5h00

Programme chargé en ce début janvier, descendre une douzaine de bouteilles d’Aliso Rossi dans une cavité afin d’y séjourner une dizaine d’années, équiper Cast 1 en vue de l’initiation prévue le prochain week-end en 8, tester la future grille de fermeture.

C’est pas moins de 19 topis qui se retrouvent au local. Christophe a déjà préparé le matos suite à une erreur de planning, il ne reste plus qu’à l’enkiter. Il reste également quelques étiquettes à coller sur les bouteilles et à les conditionner dans des kits. 3 mini kits et 1 normal seront réquisitionnés pour la circonstance.

Tout le monde se retrouve sur le parking Rossi et se répartit dans les 5 4×4. L’Aliso coule bien mais le gué se franchit sans problème. Un gros arbre est tombé juste après, à côté de la piste, ça passe juste. Une journée de calibrage est à envisager, le maquis commence à prendre ses aises et les calicotomes se font entendre sur les carrosseries.

Un beau soleil nous accueille mais il fait frisquet. La grille est mise en place, ça devait le faire après quelques modifications.

Chacun s’équipe et se répartit entre les 2 cavités. D’un côté Anto supervise l’équipement de Cast 1 avec quelques topis, de l’autre Christophe équipe l’entrée de Cast 5 et le P13 tandis que Franck se charge de l’autre branche de la cavité. Quelques soucis avec les spits qui nécessitent un bon nettoyage au taraud. Michèle, Wanda et JCL se chargent du transport des bouteilles. Ca frotte bien dans les passages étroits, normal, les failles ont tendance à se resserrer au fil des années, ce qui provoquera quelques reculades.
Le précieux chargement arrive néanmoins sans casse à destination. Il est ensuite acheminé dans un recoin discret, gardé par deux petits et un gros rhinos .

Retour un peu plus plus agité. Christophe fait d’abord une belle glissade en haut du P22, ça sert une main courante ! Michèle se retrouve bloquée trop bas dans la faille sous la vire WW. Franck installe une corde avec une Microtrax, JCL y ajoute le bout de la corde d’équipement afin d’aider Michèle à sortir de ce mauvais pas en tractant les 2 cordes. Plus de peur que de mal. En fait, elle a été leurrée par la vue des lumières dans la première salle et est allée tout droit au lieu de rester en haut de la vire.
Les agapes sont presque finies lorsque le trio et ceux qui sont venus aux nouvelles rejoignent l’aire de pique-nique. Ils rattraperont rapidement leur retard !

Le soleil décline rapidement et avec lui la température. Retour au local pour ranger le matos.

Cette sortie pourra être classée parmi les sorties mémorables. D’une part par le renouvellement de l’opération Bacchus, d’autre part par un exercice réel d’assistance à équipier en difficulté, dans une configuration délicate pour l’assistée, mais aussi pour ceux qui ont porté assistance.

JCL

Cast 1
« de 20 »