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Dimanche 18 juillet 2021 – Spéléo-VTT, repérage visite – Grottes de San Reginu, Poggio d’Oletta

Dimanche 18 juillet 2021

Spéléo-VTT, repérage visite

Grottes de San Reginu, Poggio d’Oletta

Participants

  • ITP : Wanda C., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Véronique M., Franck Z.
  • Invitée : Amélie D.
  • Toutou : Bosco

TPST : 1h30

Photos

Trace

Grottes de San Reginu

Il était prévu la grotte des Veaux Marins, mais après avoir consulté la météo nous avons préféré reporter. Suite à notre réunion du jeudi soir nous avons opté pour les grottes de San Reginu.

Au programme : vérifier les coordonnées des cavités relevées vingt ans plus tôt, ainsi qu’une belle sortie VTT.

À l’origine donc de cette sortie une fiabilisation des coordonnées des 3 cavités de San Reginu, ces dernières sont situées sous le col Sant’Antonio, côté ouest de la crête sud de Teghime. Dit comme ça c’est déjà le début d’une séance de géocaching, ça l’a été un peu. Découvertes et visitées le 15 septembre 2001, JN avait des coordonnées, JCL en avait d’autres. Entre les 2 plus de 600 m d’écart quand même, de quoi dérouter, ou dégouter, les futurs spéléos du club avides de découvrir les cavités délaissées de la Corse. Y aller en 4×4 en plein été eu été trop aisé, y aller en VTT est certes nettement plus compliqué, mais comme cette idée de fêlé n’a pas généré de réaction de rejet, elle est proposée et programmée.

Rendez-vous à 7h45 au local, on laisse à l’entrée nos kits matériels (une seule corde de 20 m, 5 mousquetons, 5 sangles et les protège-cordes) ainsi que personnels. Jean-Noël les récupèrera et les montera en 4×4 au plus près possible des cavités.

Deuxième rendez-vous au col de Teghime qui marquera le départ des vététistes. De belles montées, peu de descentes et une vue à couper le souffle sur la plaine ainsi que l’étang de Chjurlinu, plus connu sous le nom de « étang de Biguglia ».

8 km et 322 m de dénivelé positif plus tard on arrive dans une des zones où il y aurait les cavités. Les fougères masquent la vue ainsi que du gros maquis. La végétation a bien changé. Nous passons au bord de la première cavité que nous avons failli manquer. Micca semble l’apercevoir, JCL et Franck, armés de sécateurs, confirmerons que c’est bien l’une d’elles. La cavité numéro 2 est ainsi découverte en premier, comme en 2001 !

Jean-Noël arrive à ce moment accompagné de Véro, Amélie et Bosco. On récupère les kits dans le 4×4, celui de JCL est confondu avec les glacières et restera dans le véhicule. H-P lui prêtera son équipement personnel. Franck équipe la cavité et en profite pour démaquiser l’entrée. Amarrage double sur bouquets de bruyères …

Une découverte incongrue dans la cavité, des champignons bruns-jaunes s’échelonnent le long d’une paroi. Ils ressemblent à des vesses de loup et plusieurs stades d’évolution sont présents. D’abord des petites boules d’environ 1 cm perlées de gouttes d’eaux, puis celle-ci s’ouvre en une poche de 6 à 7 cm remplie de liquide gélatineux, et enfin les « pétales » formés par l’éclatement de la boule s’étalent à plat au sol.

Une fois tous ressortis de cette cavité, JCL continue la recherche de la cavité numérotée 1. Il s’agit d’un puits vertical de 8 mètres donnant sur 2 galeries. Sa persévérance a payé, il vient de la trouver. Micca équipe à son tour sous la surveillance de JCL. Là encore amarrage double sur bruyères et arbousiers, puis tête de puits sur chênes verts avec une sangle à frotter. Les volumes sont étonnamment grands pour ce type de cavité, les plafonds sont à plusieurs mètres de hauteur.

On remonte à la surface après une visite rapide et, avant d’aller manger, nous relèverons encore une fois les coordonnées et le chemin d’accès aux cavités.

Aucune chauve-souris observée dans les 2 cavités.

Nous devons remonter en selle car l’ombre indispensable est à environ 200 mètres (HT 😉 plus bas d’après les calculs de Jean-Noël qui y a été en éclaireur. JCL retrouve son VTT avec une roue à plat, il regonfle et repart en espérant que la chambre à air anti-crevaison fasse son boulot…

Repas sur le pouce, on discute du chemin du retour. Jean-Noël et son équipage feront le même parcours qu’à l’aller, Wanda et H-P préfèrent passer par Poggio d’Oletta et ne feront donc pas le même parcours que Franck, JCL et Micca. Ceux-ci choisiront le chemin qui part du col Sant’Antonio, descend vers la chapelle Santa Maria, oblique vers Campolungo et passe par la bergerie d’Algo avant de rejoindre le parking. Magnifique descente, assez roulante avec de beaux passages en tunnel de verdure. La remontée sera autre, plus dure que celle de la Vacca pourtant réputée éprouvante. Le pneu de JCL sera regonflé plusieurs fois, il finira par en changer la chambre à air (anti-crevaison …). Retour aux voitures et enfin au local pour se réhydrater. Le manque d’eau se fit sentir.

Micca, JCL

PS : le lendemain Micca en déchargeant son vélo trouva à son tour une roue à plat. Après démontage et examen minutieux, il découvrit 6 trous.

Samedi 26 juin 2021 – Canyon – La Richiusa, ruisseau de Cardiccia, Bocognano

Samedi 26 juin 2021

Canyon

La Richiusa, ruisseau de Cardiccia, Bocognano

Participants

  • ITP : Antoine B., Franck Z.

TPEC: 1h00

Photos

Cotations : V3.A3.III

La descente de ce très joli canyon ludique n’ayant pas attiré les licenciés du club (peut être par peur de ne pas être à l’heure à l’AG de la Ligue, qui se tient au local à 16h, seuls deux canyonistes relèveront le défi.

Le départ étant fixé au marché couvert de BIGUGLIA à 7h30, cela nous permet d’arriver à Bocognano aux alentours de 9h00, pour prendre un petit café au bar du village (le bar des amis). Le temps est splendide, une belle journée se profile. Nous regagnons le parking du moulin, où se situe le début de la marche d’approche. Après une préparation rapide (un groupe avec des touristes vient d’arriver) il est 9h30, nous empruntons le sentier rive droite pour n’effectuer que le parcours utilisé par les professionnels, la montée est plus courte et moins violente. Pour nous c’est la petite Richiusa.

La marche d’approche est grimpée en à peu près 45 minutes, la chaleur et les raidillons ont bien fait travailler les organismes et le cardio. Le chrono est lancé à 10h30 après s’être équipé et qu’Antoine se soit rendu compte qu’il lui manquait son casque … comme les photos l’attesteront.

L’eau translucide est fraîche, et la vue est toujours aussi belle. Que du bonheur !!! Les toboggans, les sauts et les séances photos s’enchaînent. Nous ne sortirons la corde que pour passer la cascade de 12m qui peut se franchir par un saut, mais on a plus l’âge de ces c——s. Le canyon est parcouru très rapidement au vue du chrono, à 11H nous sortons de l’étroiture, et à l’arrivée nous hésitons à remonter et à le refaire une deuxième fois. Nous avons un impératif horaire semble-t-il :-). Donc nous regagnerons finalement le parking en effectuant la fin du parcours du canyon en marche en bloc en suivant le ruisseau jusqu’à la Gravona. Histoire de profiter un peu plus de l’eau, plutôt que de prendre le chemin. Le timing est parfait. Retour au parking à 11h30, où nous croisons une équipe du continent qui part pour la Leccia Rossa. Et pour finir cette belle course, nous nous installons à la table de la petite pizzéria du village pour 12h15 avec une bière à la main. Après une bonne pause, un bon repas en tête à tête nous rejoignons Bastia aux alentours de 15h15. Nous serons à l’heure max qu’il nous avait été donnée au local pour l’AG de la ligue.

Franck & Antho

Samedi 19 juin 2021 – Canyon, JNSC – Fiumi Raghiunti, Sorio

Samedi 19 juin 2021

Canyon, JNSC

Fiumi Raghiunti, Sorio

Participants

  • ITP : André B., Antoine B., Wanda C., Jean-Claude D., Dominique D., Amal D., Jean-Noël D., Michaël D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Véronique M., Noël R., Marie-Pierre R., Alexia S. B., Franck Z.
  • Initiés : Olivia C., Christophe et Stéphanie C., Vanessa C., Élodie L.
  • Corse Matin : Angèle R., Nicolas W.
  • Le toutou : Bosco

Photos

Cotations : V2.A2.I

Un peu d’histoire …

En 2002 sous la mandature de Joël Possich, la FFS crée les Journées Nationales de la Spéléologie (initiées et pilotées par Laurence Tanguille) : les JNS, deux journées annuelles destinées à faire découvrir la spéléologie au grand public.

Philippe STELLA alors président du CDS 2B répond présent pour la Corse, soutenu par son Conseil d’administration où on retrouve les vieux briscards de la spéléologie et du canyonisme corse : Dominique DESCALZO, Jean-Noël DUBOIS, François FONTAINE, Jean-Claude LA MILZA, Francis MARAVAL et Alain TOUZET.

Elles se dérouleront les samedi 5 et dimanche 6 octobre 2002 à la Grotte de Brando qui accueillera plus de 500 visiteurs sur un jour et demi ! Et plus de 80 spéléos/canyonistes et amis à la soirée festive du samedi soir.
La FFS avait prévu une organisation annuelle mais le CDS 2B attendra les samedi 1er et dimanche 2 octobre 2005 pour renouveler l’évènement. Toujours à la grotte de Brando avec plus de 300 visiteurs et 70 personnes le soir au belvédère, plutôt de fort bonne humeur…

Les JNS deviennent maintenant les JNSC en ajoutant l’activité canyonisme et le CDS décide alors de mettre en place les JNSC tous les deux ans. Épisode suivant les samedi 6 et dimanche 7 octobre 2007. Avec cette fois une première, l’activité canyon, la partie inférieure du ruisseau de Mandriale au village de Figarella. Une soixantaine de personnes ont pu être initiées et toujours la grotte de Brando où ce fut un flot ininterrompu de 360 personnes.

Quatrième édition des JNSC les samedi 3 et dimanche 4 octobre 2009 mais uniquement sur la grotte de Brando avec plus de 300 personnes.

On envisage alors d’alterner une année JNSpéléo et une année JNSCanyon, finalement les deux activités seront organisées les samedi 1er et dimanche 2 octobre 2011, grotte de Brando pour la spéléologie et canyon de Mandriale. Plus de 350 personnes pour la spéléo et plus de 50 personnes au canyon de Mandriale.

Samedi 4 et dimanche 5 octobre 2014, toujours la Grotte de Brando et la cascade de l’Uccelluline sur le Buctoghju (San Nicolao) pour le canyon. Encore 300 personnes à Brando ! Au Bucatoghju ce seront 34 personnes qui se seront essayées à la technique de descente de canyon. Laurence Tanguille, alors présidente de la FFS, nous avait fait l’honneur de venir partager avec nous ces JNSC. Visiblement satisfaite par notre capacité d’organisation on héritera de l’organisation du rassemblement interfédéral du canyoning pour mai 2015, le RIF.

2016, le CDS 2B vit sa dernière année, il sera absorbé par la LISC le 1er janvier 2017. La septième édition des JNSC corse se tiendra les samedi 1er et dimanche 2 octobre 2016. Mais sous une nouvelle mouture. La grotte de Brando était idéale pour la découverte du milieu souterrain. Presque 1 700 visites depuis notre première édition de 2002, certes avec pas mal de doublons. Cependant, l’organisation demandait une logistique très lourde en termes de préparation (démaquisage, installation électrique, accès à sécuriser, etc.). Et puis le bilan des adhésions était plutôt faible. Pourquoi ne pas proposer une vraie initiation à la spéléologie alpine ? Ce sera à Cast.1 notre cavité-école. Encadrement de 30 initié(e)s avec au moins deux licences à la clé !

2019 on optera pour la même organisation, le weekend qui suit la Fête du Sport est consacré à une initiation aux techniques de spéléologie alpine à Cast.1 sur Oletta et sert de cadre aux JNSC version corse, journée au singulier. Ce sera le dimanche 22 septembre 2019. 8 initié(e)s (pour 16 inscrit[e]s…).

Et nous voilà en 2021 avec une JNSCanyon sur une journée et vraisemblablement une JNSpéléo en octobre après la Fête du Sport si le virus Delta nous oublie…
JND

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Les JNSC racontées par les soutiers…

Derrière les images de Corse Matin filmant les exploits des cadres du club, il y a l’histoire des petites mains, les soutiers, sans qui les journées retomberaient comme un soufflé trop tôt sorti du four. Courses, chapiteaux, magasin d’essayage, débroussaillage, affichage, intendance solide et liquide. Cette épopée de l’ombre mérite qu’on se la remémore pour remercier ces héros de l’ombre.

Premier réflexe, arriver légèrement en retard, ce qui permet déjà d’avoir une vision claire de ce qui reste à faire. Ainsi dès 8h30 une demi-douzaine de véhicules étaient stationnés aux alentours du pont. Le barnum vestiaire est déjà érigé, manquent quelques murs, herbe déjà taillée court sur la place des agapes, Franck débroussailleuse en mains devait être l’auteur du délit, restons toutefois prudent je ne l’ai pas vu faire, on peut toujours se promener un pot de peinture ou un stylo en mains et dire qu’on travaille.

Sans pot de peinture à proximité, la débroussailleuse déjà prise, restait à aider à la mise hors d’air de la guérite, délicate tâche que de scratcher les bâches. Mais il faut trouver autre chose, d’astreignant : si les kayakistes allemands sont connus pour s’équiper à l’air libre, la pudeur des canyonistes locaux est plus exacerbée, aussi la réalisation de vestiaires dans le barnum est une tâche suffisamment fastidieuse pour occuper un Topi désœuvré, toutefois cette fonctionnalité vestiaire tenant plus du sauna, rares furent les utilisateurs, peut-être pour le plus grand bonheur de certain(e)s.

9h15 tout est prêt, la team équipement partie depuis quelques temps déjà n’est toujours pas revenue, il faut occuper les impétrants qui piaffent, on regarde haut vers l’amont, on espère religieusement l’écho des cris des ouvreurs de retour, le soleil commence à taper mais les liquides ne sont pas encore au frais. 9 h 30 la patrouille est de retour, ils embarquent sans plus tarder les initiés. Le camp de base redevient plus calme. Pas pour très longtemps, les ventres et les gosiers crieront famine au retour, il faut s’occuper du temps fort de toute sortie topinesque. Une diététicienne avait sans doute œuvré puisque outre quelques aliments carnés, plusieurs kilo de courgettes, aubergines, concombres étaient destinés à la marinade avant grillade sur les flammes du barbecue. Je passerai sur les consignes de préparation délicatement susurrées aux oreilles des secondes classes : ceux qui connaissent apprécieront, les autres ne devraient pas tarder à découvrir.

Il semble que le positionnement du barbecue n’ait pas été idéal, pas tant pour un éventuel risque incendie, mais plutôt pour une localisation sous le vent qui, semble-t-il, a pu perturber la sortie du canyon : un ventre sous influence odorante de viande grillée risque de perturber les gestes précis des encadrants, m’a-t-on dit autour de la table pendant le repas.

16h et des brouettes, c’est l’heure de la seconde équipe, après s’être extrait des torpeurs digestives, départ à pied depuis le camp pour ceux qui sentaient la nécessité d’un échauffement post prandial, et petit aller-retour pour qui avait repris deux fois du dessert.

Raconter ici ce que les soutiers de l’après-midi ont fait, serait œuvre romanesque, puisque l’auteur de ces lignes était dans l’eau, mais priori le rempaquetage fut de la même veine, le camp n’était plus qu’un souvenir au sortir du canyon. Restait après l’arrivé au local la délicate tâche de remettre chaque pièce à sa place malgré la fatigue qui commençait à engourdir les esprits.

Éric

Samedi 3 avril 2021 – Spéléo, initiation, tournage émission « D’Umani » de Via Stella – Cast 1, Oletta

Samedi 3 avril 2021

Spéléo, initiation, tournage émission « D’Umani » de Via Stella

Cast 1, Oletta

Participants

  • ITP : Dominique D., Amal D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Manon L., Francis M., Noël R., Rémi R., Marie Pierre R., Alexia S. B., Franck Z.
  • Les « initiés» D’Umani : Thomas B. (cadreur), Théo C. (ingénieur son), Julien F. (pilote drone ?), Célia P. (présentatrice), Thibaud Q. (cadreur), Stephano T. (réalisateur)
  • La toutounette : Nala

TPST : 4h30

Photos

Mise en relation par Alain T., Célia, présentatrice de l’émission « D’Umani » contacte l’association afin de réaliser un reportage sur le thème de la montagne et notamment filmer une immersion dans le monde sous-terrain.

La visite traditionnelle de Cast 1 est décidée et le rendez-vous est donc fixé aux alentours de 9h45 sur le parking du Leclerc en plaine d’Oletta. Stephano arrive en précurseur et le restant de l’équipe, venant d’Ajaccio un peu plus tard.

Une fois les présentations faites, nous prenons la direction de la cavité, le matériel et l’équipe D’Umani sont répartis dans les différents 4×4.

Sur place, nous sommes un peu perdus devant l’agitation du staff et restons à l’écoute du réalisateur afin de répondre aux sollicitations. Les moindres de nos faits et gestes sont filmés, plan large, plan rapproché, plan drone, tout y passe.

La première interview de Franck par Célia est un peu hasardeuse mais bon ça le fait. Il faut dire que c’est une première, le spéléo aime les « premières » et puis comme dit JCL place aux jeunes.

Le tournage se poursuit par la présentation du matériel utilisé en spéléo et afin de compléter la séquence, nous inaugurons la zone d’entrainement située dans le porche d’entrée de Cast 3. Celle-ci est équipée pour l’occasion par Alexia. L’équipe D’Umani est attentive à nos conseils et chacun effectuera une descente sur corde.

Déjà 14h30, « C’est l’heure de la PAUSE ! », elle est bienvenue. Pour une fois les topis sont bien silencieux et sages, (que deux bouteilles de vins de débouchées et tout de même un peu de myrte maison d’Alexia et Nono).

Il est temps de reprendre le tournage. Équipés de nos masques « anti covid » JCL et le premier cadreur descendent sous terre suivis de Franck, Célia et enfin Alexia et un autre cadreur. Une seconde équipe descendra à son tour. Le P13, la remontée sur la vire s’enchainent au rythme des différentes prises de vue et de nos initiés, qui assurent plutôt bien car ils transportent leur matériel.

Une deuxième interview sera menée sur la vire entre Célia, Franck et Alexia. Le staff de Via Stella semble émerveillé par la beauté des concrétions. Nous regagnons ensuite la salle du Plateau aux Escargots.

Une troisième équipe des topi nous attend afin de sécuriser le passage par la tyrolienne, retendue pour l’occasion, ainsi que le fractio du P17 jusqu’à la sortie.

Le passage de Célia et Alexia sur la tyrolienne nous donnera quelques « sueurs » mais pas de bobos…

Un dernier échange avec Célia est filmé à la sortie de la cavité aux alentours de 19h30.

Juste le temps de ranger le matériel, la nuit commence à tomber. Nous retrouvons les véhicules à la sortie du champ.

L’équipe de tournage était ravie de la journée passée en notre compagnie, et regagne Ajaccio dans la foulée. Nous ferons de même dans nos foyers respectifs.

Franck

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Cinecitta à Cast 1. Journée d’un médecin spéléologue.

Les Topi accueillent aujourd’hui à Cast 1, Celia P. et l’équipe de D’Umani, une émission de FR3 Corse « qui rencontre de villes en villages ceux qui font vivre la corse, artistes, sportifs, acteurs associatifs ». Ils veulent filmer le monde souterrain.

Ma mission en tant que « spéléologue médecin de l’association I Topi Pinnuti », tel que me définit la production, va être de m’assurer de l’aptitude de tout le monde et d’intervenir en cas de problème médical. Ce qui suit en est le compte-rendu :-).

Nous, les Topi, les tournages, les stars on en a l’habitude. On a rencontré l’équipe de « Faut pas rêver » au puits Saint Barthélémy, Pedru Guelfucci à Sermano pour une opération déneigement, Laetitia C. pour le tournage d’« Une Île ».

Ça s’est toujours bien passé, quelques ampoules, quelques problèmes de dos.

Alain G. après le tournage d’Une Île avait bien réveillé sa femme chaque nuit en criant « c’est la pose ».

  • La pause ? Alain, la pause pour l’andropause, je vois que tu as levé le mat d’artimon.
  • Non, la pose de Laetitia.

C’est vrai que Laetitia en tenue d’Ève recouverte d’une tunique transparente dans la grotte du Cap Sacro, c’était chaud, chaud brulant même. Mais ça s’était tassé avec le temps. Alain, grand sensible, grand émotif. Tu nous manques.

HP après l’Operata in Sermano avais écouté « Corsica » en boucle pendant 3 jours. Quel souvenir !

On a amené nos starlettes : Alexia, Amal, Manon, Marie Pierre. Y en a pour tous les gouts. Les Topi respectent la diversité.

Francis est arrivé à l’heure au rendez-vous avec son Land rutilant. La journée est vraiment spéciale.

On a même prévu une doublure pour Celia : on met Manon qui est blonde sur les épaules d’Amal, on les enfile dans une combi de Véro et sur la tyro, vue de dessous et dans l’obscurité, les téléspectateurs n’y verront que du feu.
Coté aptitude les Topi, ça devrait aller.

Le point d’interrogation c’est Franck. Il va devoir parler toute la journée devant une caméra avec une blonde canon à ses côtés. C’est pas trop sa spécialité. Y a risque de tempête dans le cerbellu. Y en a qui ont démâté pour moins que ça. Faudrait-pas qu’il se prenne pour un vautour de Malte et veuille s’envoler dans la cavité pour rejoindre les restes de ses ancêtres sur le plateau aux escargots. Alexia et Jean-Claude seront chargés de le surveiller. Alexia, ancienne présidente, moins sensible aux charmes féminins, pourra le remplacer. Jean-Claude qui a un disque dur de Wikispéléo dans le cerveau fera office de souffleur et de référent technique.

Coté Équipe de D’Umani :

  • Celia : elle a fait des initiations à tous les sports dangereux, l’ULM, le pilotage de Cessna, le paddle à réaction, l’escalade, le windsurf… Elle serait tombée, petite, dans une sorte de potion magique, un mélange de liqueur de myrte et de miel d’arbousier. D’habitude quand tu en sors, tu cries « Ba ben Frade, andemu à a caccia », tu mets le fusil dans le kat[r]e-kat[r]e et tu pars à la chasse au sanglier. Celia, elle, en est sortie telle qu’elle est, comme son prénom, belle, pétillante, charmeuse, intelligente et blonde ! On raconte qu’elle a des supers pouvoirs, qu’elle peut voler et nager sous l’eau sans respirer. Mais elle ne peut pas le révéler, et de même que Superman, elle exerce la profession de journaliste en couverture. Comme elle est invulnérable, elle n’a peur de rien. Elle a même fait une émission avec les gars du PGHM d’Ajaccio. Blindée de chez blindé. Un char Leclerc. Pour elle pas de problème d’aptitude, c’est certain.
  • Stephano : relationnel chaleureux, sens de l’organisation, de la gestion, du management d’équipe ; sport : le franchissement en 4×4 ; salle de sport préférée : l’Ajaccio Sports Bar, place du Diamant. Une passion : la cigarette. Le spéléologue de surface idéal. Mais pour la remontée de puits en technique alpine, ça risque de poser problème.
  • L’équipe technique, son et images. Thomas, Théo, Julien, et Thibault. Coté physique : jeunes, multisports, boxe, rugby, montagne ; pas de problème.

Ils vont inaugurer le site d’initiation installé à l’entrée de Cast 3. Comme il porte du matériel onéreux, à la formation à la montée et à la descente sur corde et aux passages de fractio, on a rajouté 2 épreuves d’aptitude mentale.

  1. L’épreuve de perturbation cognitive : Francis arrimé à la paroi devant le 1er fractio noie l’initié en lui contant dans les détails l’organisation du spéléo secours depuis Martel, pendant que Marie Pierre lui prodigue des conseils contradictoires et aberrants. HP reste derrière par sécurité pour surveiller et corriger les gestes. Là l’initié n’a plus que 2 solutions s’il veut mettre son descendeur : soit neutraliser à coup de casque Francis et Marie Pierre, soit fermer les écoutilles, débrancher le cerveau et passer en automatisme. C’est un peu difficile pour l’ingénieur son dont c’est justement le métier d’écouter. Mais ils s’en sortent tous sans recourir à la violence.
  2. L’épreuve de dissonance cognitive. Jean-Noël explique à T. sa théorie de la genèse de Cast 1, l’érosion galopante, les ossements découverts, le plateau aux escargots.

HP intervient ensuite en présentant les intervenants.

A ce moment, normalement, l’initié comprend. Il comprend que la chauve-souris accrochée à la paroi avec un casque en acier bleu sur la tête qui lui a raconté par le menu la vie de Robert de Joly, connaissance jugée indispensable pour passer un fractio, c’est le responsable du Spéléo Secours Corse ; que le grand délirant qui lui a dit qu’au pléistocène supérieur, il y a 12000 ans, cohabitaient au fond de Cast 1, sous un plateau calcaire épais de 500 m érodé depuis, des grands ducs nains, des cerfs de Caziot, des chiens sardes, des musaraignes géantes et des lapins-rats qui y ont été exterminés par les romains, c’est le Président de la Ligue Corse de Spéléologie, qui siège à la Fédération Française de Spéléo, que c’est lui qui viendra le chercher si il a un accident sous terre ; que la nana qui lui a expliqué comment mettre un descendeur à l’envers c’est celle qui va l’assister sous terre et que, une fois sous la surface, il sera dépendant de ces gens-là.

  • « Alors mon gars, tu paniques ou pas ? t’es burné ou pas ? tu veux toujours y aller ? »

Moi la première fois çà m’avait quand même inquiété.

Et là le professionnel prend le dessus, mode école de journalisme, totalement relâché, regard à l’horizon, extérieur à la scène, juste témoin de l’histoire, neutre. Être sur la place Tian’anmen, filmer des chinois aplatis sous des chars, être à Halabja, photographier les gazés kurdes de Saddam, c’est son rêve. Alors Francis, Jean-Noël, Marie Pierre, les fractios, les descendeurs et les crawls c’est de la rigolade pour lui.

  • « Oui pas de problème, on y va ».

Bon ok, les mecs sont en acier trempé. C’est bon pour l’aptitude.

On les dispense de la formation remontée aux bloqueurs.

Stephano renonce sagement à aller sous terre et préfèrera faire un tour avec le 4×4 de Franck.

On se restaure rapidement. Pour remonter les alcoolémies coté spéléo, on fait péter quand même deux bouteilles de rouge et on fait circuler la liqueur de myrte d’Alexia. Mieux vaut une légère ivresse qu’un gros delirium tremens.

Et c’est parti pour la plongée sous terre. On alterne un initié et un topi. La Salle de la Chèvre est magnifique, éclairée par les projecteurs. Puis vient la tyrolienne.

Jean-Claude et Francis l’ont retendue avant de partir se faire vacciner à Lupino. Mais elle est trop prés de la paroi que l’on peut heurter, surtout à l’arrivée. HP est installé au départ, explique comment s’accrocher à la poulie et freine les descentes au descendeur avec une cordelette fine accrochée à la poulie. Le problème c’est que si on laisse le frein du descendeur, ça freine trop, et si on l’enlève, pas assez. HP descend doucement le cadreur. Puis vient le tour de Celia. HP n’ose pas trop la laisser filer. Au premier passage le caméraman butte dans le plateau aux escargots, la prise n’est pas bonne il faut recommencer. Celia remonte le P9. Le deuxième passage est mieux, plus rapide, bon pour le caméraman qui filme du dessous et qui dit que c’est assez violent. Les autres techniciens chargés d’un lourd matos sont descendus doucement. Pour Alexia, HP laisse aller, elle part comme une balle, arrive trop vite en bas et se cogne à la paroi malgré le freinage d’Éric à l’arrivée. HP et Franck descendent en autocontrôle puis c’est la longue attente pour la remontée.

Noël au sommet du P7 aide les initiés à passer la dev. et le fractio et remonte le matos avec une deuxième corde. Rémi est à la sortie du puits. Le dernier sort vers 19h30. On reviendra déséquiper.

Côté médical ç’aura a été tranquille. Alexia s’est un peu explosée à l’arrivée de la tyro mais sans gros bobo apparent. Noël nous a fait une petite crise d’exhibitionnisme post vaccinal, vite contrôlée. Un effet peu connu du Moderna. Pas besoin d’ameuter @metoo. Je ferai juste un signalement de pharmacovigilance à l’agence du médicament. De toute façon Celia, elle est équipée de la vue à rayons X comme Superman. Difficile de lui cacher qu’elle te plait vraiment trop, à moins de porter un slip en plomb.

On arrive à s’entasser dans les 3 4×4 restants et on passe le gué à l’attrachjata.

L’équipe parait ravie de son aventure. Dommage qu’on n’ait pu faire les grillades et arroser franchement le spuntinu. C’est quand même un des grands plaisirs de la spéléo.

Chacun se dit au-revoir et échange des coordonnées numériques.

Alors qu’on remonte vers Bastia, Nala me dit :

  • Tu sais, Celia elle est vraiment gentille, elle a partagé son Wrap avec moi. D’habitude à part Jean-Claude qui me lance des chipolatas je suis obligé de voler sur les tables ou d’aller chercher les restes que vous jetez dans le maquis. Tu crois qu’elle refera une sortie avec nous.
  • Je ne sais pas Nala, nous on est les topi, le Wrap, le Wok thai, le Bio, c’est pas pour nous. Nous, c’est les graisses saturées, la charcuterie, le figatellu, les grillades, les mouillettes au rustique rôti dans sa boite, la panette sucrée, les bouteilles de rouge, les 4×4 qui polluent, les gosses blagues à 2 balles.
    Et puis Celia il lui reste tant d’initiations à faire, le saut de pont génois à l’élastique, le Capu Tafunattu en wingjet, la Vacca en raft ; tant de personnes à rencontrer, tant de lieux à visiter.
    Peut-être cet été voudra-t-elle faire une initiation canyoning dans la Purcaraccia.
  • Alors je viendrai, tu me feras une combi pour l’occasion.

Et puis le silence. Serein. Une nouvelle étoile brille dans le ciel de souvenirs des Topi. Corsica me revient en mémoire. In u scornu di lu mondu

PHP

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Et pour finir une petite phrase de conclusion :

« On pourrait dire quelque part que l’émission D’Umani est la version Corse de l’émission Ushuaia, et qu’après avoir vécu, vaincu, et survécu à des séquences découverte, initiation, sensation, émotion et … frissons … de la spéléologie insulaire, Célia P. est LA Nicolas Hulot « NUSTRALE », avec le charme féminin en plus »

Dumè

Dimanche 14 mars 2021 – Spéléo, visite, dépollution cavité, contrôle chiro – Cast 1 et 5, Oletta

Dimanche 14 mars 2021

Spéléo, visite, dépollution cavité, contrôle chiro

Cast 1 et 5, Oletta

Participants

  • ITP : Michèle Cl., Albert D., Amal D., Éric G., Jean-Claude L., Marie Pierre R., Franck Z.
  • Individuel : Jean-Yves C.

TPST : 4h00

Photos

Le fort vent annoncé ce dimanche n’aura pas freiné les ardeurs de quelques membres du club ; sous terre, pas de vent. Préparation rapide du matos au local et tout le monde se retrouve route de San Griolo devant le portail.

Refus du Vitara dans le dernier rapaillon, impossible d’enclencher la motricité des roues avant. Il attendra sagement à côté de Cast 18.

Le but de la journée est de faire le point sur l’équipement de Cast 5 et de finir la dépollution de Cast 1. Franck se charge rapidement de cette dernière, les chutes de câbles métalliques sont en bas du puits d’entrée.

Direction Cast 5, c’est Éric qui se charge de l’équipement. Si les spits d’entrée sont encore utilisables, ceux du 1er fractio et de la déviation sont HS, même le dégorgeoir n’a pas de prise dans les filets. Pose d’un kit pour palier au 1er frottement, et de JC, puis Franck pour éviter le 2ème. Malgré la sècheresse de la cavité les spits se corrodent, peut-être est-ce lié à une action chimique de cette roche, blanche en surface et grise à la cassure ?

JC prend le relai pour équiper le P13, les spits sont là aussi en fin de vie et plusieurs aller-retour du dégorgeoir sont nécessaires pour les rendre utilisables. Tout le monde se retrouvent en bas de ce puits, sauf Albert et JY. Ceux-ci préfèrent commencer par le dessert et ont pris la direction de la Salle Blanche. Visite rapide de la salle en bas du P13, toujours aussi sèche. Remontée en escalade par le réseau parallèle, Amal visitera une alcôve supérieure mais celle-ci queute.

La remontée est presque finie lorsque JY annonce que l’animation de la journée est commencée, c’est Albert qui a imaginé un petit spectacle dont il a lui seul le secret. Parti vers la salle blanche, il n’a pas vu que le dernier puits devait être équipé d’une corde, et il a commencé la désescalade. Sauf que 3 mètres plus bas la faille s’élargie et la désescalade devient plus sportive. Bloqué sur une margelle à 3 mètres du sol, il ne peut plus continuer la descente et n’ose plus remonter. JC enfile donc sa tenue de SJC et arrive sur la scène de spectacle. Installation de l’équipement traditionnel, Albert récupère la corde salvatrice, y installe le descendeur et met enfin pieds à terre. Fin de l’animation.

Tout cela n’aura pas refroidit les ardeurs d’Amal, Franck et Éric, les 5 rescapés continuent la descente, admirent au passage les perles de caverne et le scintillement de la Voie Lactée et se retrouvent donc dans la magnifique Salle Blanche. Franck et Éric s’ajoutent ainsi à la liste des privilégiés de « ceux qui ont vu la Salle Blanche » ! Et Albert détient maintenant le record du spéléo le plus … ancien à avoir atteint la Salle Blanche, et à en revenir ;-). Chapeau Albert !
Un petit et un grand Rhino sont également là. Photos traditionnelles et remontée. JC tente un nettoyage des perles de caverne et de la calcite autour avec un pulvérisateur, mais si les perles ont pratiquement retrouvé leur blancheur d’origine, les parois restent sales. Il faudra revenir avec une brosse et un pulvérisateur plus puissant. Dépose de la corde fixe de la vire, datée de 1992 elle est bonne pour le rebut …

Bilan de cette visite, il faut refaire les amarrages. On pourrait reposer des spits, mais ceux-ci ne tiendraient qu’une quinzaine d’années et les emplacements disponibles pour les poser sont retreints. L’option brochage inox est à privilégier. L’autre question à se poser, laisse-t-on une corde en fixe ? La cavité est très rarement visitée, il semble plus raisonnable de modifier la fiche d’équipement et d’ajouter une corde pour équiper la vire lors de chaque visite.

– Une C30 permet d’équiper la vire et le plan incliné de 8 m qui suit
– Une C40 permettrait d’équiper la vire ainsi que le R6 menant à la galerie de la voie lactée
– Équipement si C30 + C10 : 1 AN, 1 S, 1 S, 2 S, 2 AN (1 sangle), 2 S (tête de puits), 1 AN pour déviation
– Équipement si C40 : 1 AN, 1 S, 1 S, 2 S, 2 S (tête de puits), 1 AN pour déviation

Retour en surface sans autre souci, MP et Michèle ont préparé le feu à l’abri du vent dans l’entrée de Cast 3. Grillades traditionnelles, sans enfumage, agrémentées cette fois-ci par de délicieux mini sandwichs préparés par Amal.

Il est temps de rentrer, couvre-feu oblige. Le matériel est ramené au local, il ne manque rien !

JCL

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La dernière visite de Cast 5 datait d’avril 2018, la proposition de revenir visiter l’une des plus belles salles de Corse était alléchante.

Le rendez-vous est fixé à 08h30 au local afin de préparer les kits, un vent de folie souffle.

Seuls deux 4*4 sont partants, Franck récupère Amal au passage et « charge » Éric en vrac à l’arrière. Sans fauteuil, Éric se plaindra du confort durant tout le voyage (il est trop galant).

JCL, équipé du vaillant VITARA ouvre le chemin mais au dernier raidillon, le Suzuki refuse de passer en quatre roues motrices. Après plusieurs tentatives JCL laisse son véhicule au bord du chemin. Serait-ce les prémices d’une journée pleine d’aventures ???

Transvasons les kits dans le Pajero et le reste du groupe finira le chemin à pied.

Le temps d’enkiter les cordes, Franck équipe le puits d’entrée de Cast 1 afin de dépolluer la Salle du Veau de divers câbles aciers laissés sur place depuis plusieurs années.

Direction CAST 5, Éric se lance à l’équipement, plaquettes et nœud de mickey posés, mais la progression s’arrête au premier fractio, le spit est corrodé et inutilisable. Les tarauds n’y feront rien. JCL prend le relais à l’équipement, les autres spits sont guère mieux. Afin de gagner du temps, Franck se met en opposition afin de gérer les frottements et tout de même faire passer le groupe. JCL et Éric poursuivent l’équipement vers le P13, tandis que Jean-Yves et Albert partent vers la faille égyptienne.

Franck fermant la marche rejoint le groupe, visitons les lieux, effectuons la boucle avec une petite escalade réalisée afin de rejoindre la corde. Chacun remonte.

Tout ce passe tranquillement jusqu’à l’arrivée de Jean-Yves qui signale à JCL qu’Albert est descendu en désescalade après la vire et est bloqué au milieu du ressaut. JCL suivi d’Éric et Amal partent à la rescousse d’Albert. L’épisode se finira sans bobo…

Il nous faudra presque deux heures pour sauver Albert, visiter la salle blanche, effectuer une séance photos et remonter. La fin de la cavité est magnifique, coulées blanches, fistuleuses, perles des cavernes, concrétions en forme de molaire ou temple indien. Apercevons également deux rhinos. Cette salle se mérite mais elle est surement l’une des plus belles de Corse,

Durant ce temps, Marie Pierre en surface nous prépare le barbecue et Jean-Yves inquiet est resté au début de la vire, au cas où, vu le temps passé il commençait à s’inquiéter…

Nous regagnons la surface vers 15h30. Quelques grillades et autres victuailles remplissent nos estomacs affamés. Nous quitterons le site aux alentours de 16h30 en direction du local afin de ranger le matos et regagner nos foyers respectifs.

Encore une bonne journée d’aventures et d’histoires à raconter…

Franck Z.