Archives par étiquette : Oletta

Dimanche 16 mars 2025 – Cast 1 et 11 – Oletta

Dimanche 16 mars 2025
Spéléo, initiation, perfectionnement, visite
Cast 1 et 11, Oletta

Participants
ITP : Cathy et Jean-François B., Antoine B., Arnaud B., Henri-Pierre F., Jean-Claude D., Jean-Claude L. M., Nicolas M., Laureen N., Béatrice R., Franck Z.

TPST : 4h00

A l’initiative d’ Anto et Pulpy, une sortie vers Cast 1 sur la commune Oletta est programmée ce week-end. C’est pendant nos réunions le Jeudi soir que tout se décide car initialement une sortie canyon était prévue.

Une fois sur le site du pylône, Franck, équipe le puits d’entrée et le P13 de la salle de la chèvre suivi de Laureen et Arnaud. Dans la diaclase, le trio retrouve Anto qui a équipé le grand réseau . Laureen à la manœuvre, se lance dans l’équipement de la diaclase de gauche, main courante et P9 sous la surveillance de Franck et Arnaud. Laureen apprend à installer la main courante et un nouveau nœud: le nœud papillon. En bas du P9, Cathy rejoint le groupe. L’exploration se poursuit dans la salle du chien puis par la désescalade des ressauts de 2 et 3 mètres jusqu’au fond de la cavité, et enfin remonter par la salle des marches. Arnaud ne connaissant pas toute la cavité, le petit groupe décide d’effectuer la vire de la salle de la chèvre. Les spéléos se croisent, une file d’attente se crée en bas du plateau des escargots, entre ceux qui veulent descendre et ceux qui souhaitent remonter.

Le trio se retrouvent dans la salle de la chèvre suivi par Henri-Pierre, Ils  évoluent rapidement sur la vire. Arnaud, Laureen et Henri-Pierre repartent vers l’entrée 2. Franck regagnera la surface par le grand réseau.

Après la pause méridienne, Franck effectue à nouveau la traversée pour déséquiper le puits de l’entrée 2.

Franck


Pendant que Laureen assisté de Franck équipe le puits d’entrée ave Arnaud, je m’occupe d’équiper celui de sortie sous l’œil avisé d’Henri-Pierre. C’est pour la sortie et il y a peu de monde donc cela me permet de prendre le temps.

En bas du puits, et en attendant que Laureen, Franck et Arnaud nous rejoignent, Henri-Pierre part explorer la salle du Chien. Il y a un ressaut à passer, de mémoire j’avais bien galéré pour le remonter avec Christophe lors d’un précédent passage donc je préfère attendre qu’on place une corde. Chose faite avec l’arrivée de Laureen, Franck et Arnaud. Nous voilà donc tous les 4 à poursuivre l’exploration avec la salle du Chien et le fond de la cavité. La remontée se fera par le P13, une première pour moi car c’est un passage rarement équipé.

Une petite pause déjeuner s’impose. Anto propose à Laureen d’équiper le reste de la cavité, mais elle doit repartir tôt avec Arnaud, résultat deuxième séance d’apprentissage pour moi. Pendant que certains s’installent confortablement pour la sieste, je descends, suivi d’Anto, Jef et Franck. En haut du P15, j’attaque l’équipement avec mise en place de la main courante. Cela prend un certain temps….mais je suis super bien conseillée par Anto et Franck (ce qui d’ailleurs est très intéressant car chacun sa technique). Après la main courante, équipement du puits. Il doit y avoir une déviation, mais en descendant je ne l’ai pas vu. Anto suit et ne la voit pas non plus…finalement il trouve l’emplacement, mais il faut une plaquette pour placer la dév, ce que l’on n’avait pas prévu. A noter pour la prochaine fois. Equipement du dernier puits, et on se retrouve à nouveau dans la salle du Chien. Pour le retour, Anto repasse par le P15 pour déséquiper et avec Jef je m’occupe de l’autre côté. Finalement on ne ressort pas si tard que cela. Tout est déjà rangé, donc il n’y a plus qu’à repartir. Rare de finir aussi tôt.

Cathy


Après avoir accompagné Béa jusqu’à la salle de la Chèvre les 2 JC se consacrent à quelques essais photo. Le but est de pouvoir utiliser un simple appareil photo numérique pour commander à distance jusqu’à 4 flashs auxiliaires. Après de multiples essais et réglages il s’avère que la configuration suivante fonctionne.

  • APN (Olympus TG4) en mode manuel. Flash activé mais caché en grande partie par le doigt. ISO au minimum, 100 en l’occurrence
  • Un déclencheur SwitssFlash raccordé au contrôleur de flash Yongnuo
  • 1 à 4 flashs Yongnuo déportés

Tout ça pour arriver à quelques photos qu’on pourrait qualifier de potables. D’autres séances seront nécessaires …

Température de la salle de la Chèvre : 15,7°
Humidité : 83%
Déséquipement du puits de la Chèvre par JCL

Après les agapes HP propose aux 2 autres vétérans d’aller visiter une des multiples cavités « oubliées » du secteur. C’est Cast 11 qui permettra d’assouvir la curiosité des 3 retraités. Retraités qui seront peut-être bientôt la catégorie la plus représentée, des inactifs très actifs 🙂
Les coordonnées de la topo sont erronées, l’entrée est quand même rapidement retrouvée au flair, JCL étant bien équipé à ce niveau 😀 . Située à une cinquantaine de mètres de Cast 1, elle se trouve sur l’axe Cast 1-Cast 5.
Une corde est amarrée à l’olivier de service, un kit servira de protège-corde et c’est parti pour une descente de quelques mètres. En baudard de fortune pour JCL (le bout de la corde) et demi-cab, flegme d’aller chercher son matos 😯 . Atterrissage en haut d’un pierrier, quelques os jonchent le sol, dont un crâne de canidé. La descente se poursuit sur quelques mètres et c’est la fin sur trémie. Les parois concrétionnées agrémentent cette jolie galerie. La température semble bien haute.
Visite de la galerie perpendiculaire, la chatière sous la coulée de calcite blanche n’est visitée qu’à tâtons avec les pieds, c’est le genre de passage à ne pas faire après les agapes. Une chauve-souris s’échappe de l’alcôve supérieure en bas du puits d’entrée, un grand rhino ou un euryale.
Remontée en privilégiant l’escalade, surtout pour JCL qui n’a pas le choix :mrgreen:
Retour à Cast 1 d’où sortent peu à peu les topi.

Comme le matin, c’est en petit comité que le matos sera rangé au local.

JCL

WhatsApp-Image-2025-03-21-at-19.05.14
« de 38 »

Samedi 25 et Dimanche 26 janvier 2025 – JRS d’hiver – Cast 1, Oletta

Samedi 25 et dimanche 26 octobre 2024
Spéléo, initiation JRS (Journées Régionales de la Spéléo)
Cast 1, Oletta

Participants samedi
ITP : Antoine B., Jean-Claude D., Dominique D., Adriana D. C., Amal D., Michaël D., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Nicolas M., Benoit R., Franck Z.
Initiés : Jérôme A., Dominique B., Léa-Marie B., Nicolas N., Stéphane O., Pia S., Jean-Marcel V.

TPST : 3h00

Participants dimanche
ITP : Catherine B., Jean-François B., Laurina B., Antoine B., Wanda C., Jean-Claude D., Albert D., Amal D., Henri-Pierre F., Nicolas M., Benoît R., Vanessa S., Franck Z.
Initiés : Chantal A., Gilles B., Fabien G., Séverine L., Marilyn P., Léa S., Sarah S., Hélène S.

TPST : 3h30


Samedi

Un reliquat d’inscrits pour les JNSC d’automne n’avaient pas pu encore participer à cette journée d’initiation. C’est donc durant ce week-end que nous avons pris en main nos derniers candidats. Nous profitons de l’équipement en place pour faire découvrir également la spéléo à nos amis de Corse Canyon. L’exercice est bien rodé mais les aléas toujours imprévisibles…

En effet durant la séance de présentation du matériel et de son utilisation, quelques Topi’s effectuent une visite de sécurité sur le parcours traditionnel : entrée du trou du pylône, P13 jusqu’à la salle de la chèvre, la diaclase, P9 jusqu’à la galerie des escargots et remontée par le puits artificiel, et découvrent avec stupéfaction que la corde en place (depuis quinze jours) dans le puits artificiel, ainsi que celle qui équipe en fixe dans la salle de la chèvre ont servi de festin ou plutôt à la fabrication de nids douillets pour les rats. Elles sont hors d’usage. Heureusement la corde qui devait servir pour l’éventuelle tyrolienne nous a permis de sécuriser le parcours. La corde d’équipement de 45 mètres est devenue une 28 mètres, le restant a servi à remplacer celle rongée de l’équipement en fixe après la main courante de la vire.

Les habitués de la corde vont vite, 13h30 les premiers initiés sont déjà à la sortie. De plus il s’agissait d’une initiation un peu spéciale car parmi les initiés, nous avions la responsabilité de faire traverser une personne amputée d’une jambe et munie d’une prothèse. A aucun moment il n’a eu besoin de notre aide. Le monde souterrain est un milieu hostile, il est la preuve vivante que rien n’est impossible avec de la détermination et de l’effort. Quelle démonstration !
« Chapeau bas » Dumé B…

L’initiation se termine comme dans les bandes dessinées d’« Asterix le gaulois » : par un traditionnel banquet.

Quelques-uns, en manque de spéléo, décident tout de même de se refaire une traversée avant de regagner nos pénates.


« Le dire, c’est bien, mais le fer c’est mieux » André Bourvil. L’eau ferrugineuse.

A force d’écouter les légendes urbaines sur Corse Canyon racontées à l’apéro je m’en étais fait une image un peu mythifiée. Pour moi Corse Canyon c’était un peu l’inverse des topi (ITP). Les Corse Canyon (CC) descendent les canyons en courant et sautent en hurlant toutes les cascades qui se présentent. Quand ils utilisent un amarrage, c’est qu’ils sont quasiment sûrs de se tuer ou de se noyer en bas dans un gros bouillon s’ils sautent. Les topi prennent leur temps, installent des cordes à tous les ressauts avec des amarrages de plus en plus sophistiqués au fil des nouvelles parutions du manuel de la Fédé.

Les élections du CA chez CC consistent en une énorme beuverie ou le dernier qui reste conscient est élu président car c’est le seul qui peut encore en signer le PV.

Tout cela est bien sûr caricatural mais il est vrai que la première fois que j’ai vu Franck Jourdan, c’était lors d’une journée « eaux vives ». Il était assis sur un trône constitué de futs de bière, avec 3 nanas à ses pieds et il ponctuait chaque fin de phrase d’un « je m’en bats les couilles » retentissant. Pas un symbole de modération. Mais bien sûr très sympa.

Donc le pique-nique, à priori, ça va être chaud. Premier souci de l’organisation : quelle quantité de boissons prévoir ? Sur le principe que mieux vaut une légère ivresse qu’un gros delirium tremens et que pour qu’un repas soit réussi, à aucun moment l’alcool ne doit manquer.

La référence de base est de 3 à 4 verres par personne consommant de l’alcool ( 1 verre de vin = 125 ml ; 1 cannette de bière = 250 ml = 0,2 g/l d’alcoolémie) qui entraîneront une alcoolémie entre 0,6 et 0,8 g/l. Avec 25% en moyenne de non buveur et 19 participants, ça fait 42 à 56 verres. Avec 24 cannettes et 5 bouteilles de vin ça passe en principe. Mais aujourd’hui ça risque de ne pas suffire

On peut aussi évaluer la quantité d’alcool nécessaire à un événement en fonction de l’état recherché.

  • Stade 1: alcoolémie entre 0,5 à 0,7 g/l; caractérisé par une diminution des capacités intellectuelles du sujet, une altération fine de la concentration, de la mémoire de fixation, de l’attention, de la précision du geste. A ce stade personne ne se rend compte de rien. C’est l’état normal de la plupart des ITP sans prise de boisson à la sortie d’un trou.
  • Stade 2 : alcoolémie entre 0,7 et 1,5 g/l; correspond à un état d’excitation cérébrale avec euphorie et désinhibition. l’état habituel de l’ITP après grillades = 4 à 8 verres
  • Stade 3 : alcoolémie entre 1,5 et 2 g/l; les propos deviennent incohérents, les gestes incoordonnés, l’individu chante, crie, s’exalte et provoque, les pupilles sont dilatées. C’est clairement l’état du CC moyen à l’apéro.= 8 à 10 verres
  • Stade 4: le coma > 10 verres sauf accoutumance

Dans mon expérience, bizarrement, l’initié moyen consomme peu et dépasse rarement le stade 1.

Autre constat, l’ITP consomme de moins en moins. Il y a 8 ans, c’était facile de prévoir , la sortie classique avec Anto, les 2 JC, Jean-Noël, Véronique, Franck, HP, Jean-Yves, Noël, Albert, Dumè, Isabelle, Marie, Silvain, Marie Pierre c’était clairement du Stade 2 plus ou moins évolué. Donc 5/6 verres en moyenne. Mais maintenant avec Mika, Benoit, sans parler d’Amal, Wanda, Cathy, Vanessa, on est au stade 0 (alcoolémie = 0), au mieux 1 faible. On est obligé maintenant de prévoir au cas par cas. Heureusement l’alcool c’est végan compatible, sinon on perdait aussi Antonio.

Du fait de la différence de poids et de physiologie les quantités nécessaires ne sont pas les mêmes chez les hommes et chez les femmes. Pour atteindre une alcoolémie à 2 grammes il faut en gros pour un homme moyen de 75 kg, 10 cannettes de bière de 25 cl ou 3 cannettes et 1 bouteille de vin de 12°. Pour une femme moyenne de 63 kg, 7 cannettes et demi ou 3 cannettes et un demi-litre de vin. Pour atteindre une alcoolémie de 1,5 g, il faut 8 cannettes ou 1 bouteille de vin pour 1 homme, 6 cannettes ou 600 ml de vin pour une femme. Pour atteindre 1,1 g : 6 cannettes ou 600 ml de vin pour 1 homme suffisent.

Donc ce jour, pour 7 ITP mâles consommateurs d’alcool présents avec pour objectif raisonnable 1,2 g/ l (=6 verres) il faut 42 cannettes de bière ou 6 bouteilles de vin. Pour les 3CC (2 mâles et 1 femelle) avec objectif à 1 g 5 : 22 cannettes ou 3 bouteilles de de vin. Pour 7 initiés + Adriana: 8 cannettes et 1 bouteille de vin. En tout, 72 cannettes (12 packs) et 10 bouteilles de vin permettent de parer à toute éventualité au cas où il n’y aurait que des buveurs de bière ou que des buveurs de vin. On peut moyenner à 36 cannettes et 5 bouteilles de vin, mais c’est plus risqué. Ça n’est finalement pas beaucoup si on les répartit entre les 19 participants. De toute façon on monte au pylône en 4×4. Si on ne les consomme pas aujourd’hui, on les consommera demain.

Deuxième souci. Quels autres initiés associer aux CC ? Une sortie avec eux, ça peut choquer. On exclut donc les familles avec enfants, les membres des ligues anti-alcooliques et des armées du salut, les scouts, les jeannettes, les vierges effarouchées, les personnalités sensibles ou précieuses, les culs-bénits et autres grenouilles de bénitiers, les personnes qui souffrent d’hyperacousie, etc…

Anto et Mika ont donc choisi Dominique, ancien athlète de haut niveau, et sa fille, Léa-Marie ; Nicolas dont à le voir on devine qu’il n’y a pas grand-chose qui l’impressionne. Quant à Stéphane, le cousin d’Anto, s’il est aussi de Lento, ça devrait aller.

Je suis positionné à l’entrée et la sortie du trou. Au début de l’initiation il me faut évaluer qui aura des problèmes pour sortir de Cast 1 en fonction de 3 critères principaux : le poids, le fait de faire du sport ou pas et l’âge. Qu’en est-il aujourd’hui ?

  • Les 3 CC, Pia, Gege et Jean-Marcel, dans leur pratique sportive, remontent les verticales au Machard et au demi-cabestan. Quand on va leur donner des bloqueurs, ils vont grimper comme des fusées.
  • Dominique : certes porteur d’une prothèse de jambe, mais multiples titres de champion du monde de duathlon, triathlon, quadriathlon handisport, traversée de l’Atlantique à la rame !!! Pas de souci, il va s’en sortir comme un sportif d’exception qu’il est.
  • Sa fille Léa-Maria, est toute mince et svelte. Tel père, telle fille. No soucy
  • Stéphane : gabarit moyen. Ça va.
  • Le seul qui pourrait poser problème à première vue c’est Nicolas : Carrure de rugbyman, entre 95 et 105 kg, motard. Il va souffler dans la montée. S’il se bloque dans le dernier puits. Aïe, aïe, aïe !!! Un contre poids ? 60 kg d’un côté, 100 de l’autre, ça va pas être possible. En plus, j’ai oublié mon kit de mouflage dans ma voiture en bas. Le tracter avec un 4×4 ? Il me semble me souvenir qu’on avait sorti la civière comme ça, lors de l’exercice secours de Cast 1 avec les Héraultais en 2016. En fait, en discutant, il m’apprend qu’il a été chasseur alpin pendant 5 ans. Ouf! Ça devrait le faire.

Je profite de la formation aux agrès, à l’entrée de Cast 3, pour aller y rechercher le « Toupet », papillon de nuit qui passe l’hiver dans les cavernes, que nous avions vu 15 jours avant et que je voudrais re-photographier. Il est toujours là avec un petit rhino et un grand rhino dans la salle blanche.

Après le départ des initiés, je descends dans la salle du veau, toujours à la recherche de mon Toupet. Je ne trouve rien à part quelques sauterelles des cavernes. Le temps de remonter, Pia est déjà engagée dans le puits de sortie. Comme prévu, ils vont battre le record de la traversée. Et ça enchaine derrière. Jeu d’enfant pour Gégé et Léa-Maria. Pour Jean-Marcel et Stéphane, no problem. Dominique remonte à la force des bras, sans utiliser la pédale. Nicolas souffle un peu, les lois de la pesanteur sont contre lui, mais il s’en sort facilement.

Restent Benoit et Mika. Sans les attendre, après avoir installé par prudence un nœud de 8 avertisseur de tête de puits, sur la corde, 1 mètre avant le fractio, on file au spuntinu.

Classiques grillades (JCDB à la manœuvre), charcuteries, tartes salées et sucrées…. Amal nous a fait de délicieuses tapenades vertes et noires et des poivrons au piment d’oiseau (ça pique mais c’est bon). Les conversations roulent. Putacchju et macagna. L’alcool aidant, on sociologise. La France est en proie au narcotraffic et à la corruption qui va avec, jusqu’aux plus hauts sommets de l’état. Mais pourquoi consommer de la cocaïne ou du Fentanyl, alors qu’en Corse, on a la Pietra et l’Aliso Rossi ? Bref, avant, on refaisait le monde, maintenant on sait qu’on va à la catastrophe, qu’on n’y peut rien et on cherche juste comment s’en tirer chacun le moins mal possible.

CC nous a envoyé 2 ambassadeurs de charme, Pia et Gégé. Amal est fascinée par la combinaison noire « GIGN » de Gégé. Elle veut absolument savoir où celui-ci habite, pour l’essayer. Gégé, galamment, élude la question : Amal est malheureusement trop petite pour intégrer le GIGN. Finalement le repas aura duré beaucoup plus longtemps que la traversée de Cast 1. Mais la nuit va tomber. Il faut partir. Encore quelques discussions de motards sur les mérites respectifs des BMW 1250 et 1300 GS Adventure et on se sépare à regrets après une belle journée bien sympa riche de ces nouvelles rencontres.

P-OH-P

PS : pour ceux que ça intéresse l’alcoolémie T en g/l, à jeun, 30 minutes après consommation, se calcule avec la formule ci dessous, sachant que la prise de repas en retarde le pic et que l’alcoolémie diminue de 0,15 +/- 0,05 g/l toutes les heures.

T = V x p x 0,8 / K x 0,8

  • V : le volume de boisson ingéré en ml ;
  • p : le degré d’alcool de la boisson ingérée ; pour 1 bière de 5° (0,05%) p = 0,05
  • K : le coefficient de diffusion ; 0,6 pour une femme et 0,7 pour un homme
  • m : la masse de l’individu en kg ;
  • T : alcoolémie en g/l
  • Ua : nombre d’Unités d’alcool ingérées (défini par l’OMS comme 10 grammes d’alcool pur)

V= T x k x m/p x 0,8 permet de calculer la consommation d’alcool nécessaire pour atteindre un état donné ou à ne pas dépasser ( limite autorisée pour conduire = 0,5 g/ l par exemple )


FZ FZ 002 (1)
« de 45 »

Dimanche

Au petit matin quelques gouttes de pluies menacent le bien être de notre journée et contraste avec la météo de la veille. Il n’en sera rien sur place, car le vent a chassé la pluie.

Nouvelle journée, nouveaux initiés. Qui plus est, la plupart n’ont jamais fait d’activité sur corde. En étant pessimiste, on pourrait dire que le temps passé sous terre va pas être plus long et bien non !!! quasi le même temps. Preuve que les enseignements lors des démos et mise en application des techniques de descente et de montée ont bien été assimilés. Enfin presque…Pour la petite histoire du jour, Franck a une nouvelle fois fait son truc d’initiateur : Laurina, lors de la remontée sur corde, s’est tanquée sous la déviation, s’épuisant pour retirer le mousqueton de la corde. Franck installera une deuxième corde et descendra à hauteur de la pauvre ado en détresse pour la secourir. Le seul bémol de la journée, la blessure d’Hélène qui, lors de la mise en application des techniques de descente sur corde, a perdu l’équilibre et s’est fait mal au genou, elle a tout de même pu effectuer la traversée.

Le déséquipement de la cavité s’effectuera après « les ripailles », et quelques Topi’s, encore motivés, finiront la journée au local pour ranger une partie du matos.

Tous ont été ravis de partager ce moment de spéléos avec nous.

Bilan  du week-end : 24  « Topi’s » – 15 initiés.

Franck

FZ FZ 005 (1) (1)
« de 47 »

Dimanche 12 janvier 2025 – Spéléo, Cast 1 et 5 – Oletta

Dimanche 12 janvier 2025
Spéléo, visite
Cast 1 et 5 – Oletta

Participants
ITP : Catherine, Jean-François et Laurina B., Antoine B., Arnaud B., Michèle C., Christophe C., Wanda C., Jean-Claude D. B., Albert D., Adriana D. C., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Laureen N., Benoit R., Louis Mathis et Vanessa S., Franck Z.

TPST : + ou – 5h00

Programme chargé en ce début janvier, descendre une douzaine de bouteilles d’Aliso Rossi dans une cavité afin d’y séjourner une dizaine d’années, équiper Cast 1 en vue de l’initiation prévue le prochain week-end en 8, tester la future grille de fermeture.

C’est pas moins de 19 topis qui se retrouvent au local. Christophe a déjà préparé le matos suite à une erreur de planning, il ne reste plus qu’à l’enkiter. Il reste également quelques étiquettes à coller sur les bouteilles et à les conditionner dans des kits. 3 mini kits et 1 normal seront réquisitionnés pour la circonstance.

Tout le monde se retrouve sur le parking Rossi et se répartit dans les 5 4×4. L’Aliso coule bien mais le gué se franchit sans problème. Un gros arbre est tombé juste après, à côté de la piste, ça passe juste. Une journée de calibrage est à envisager, le maquis commence à prendre ses aises et les calicotomes se font entendre sur les carrosseries.

Un beau soleil nous accueille mais il fait frisquet. La grille est mise en place, ça devait le faire après quelques modifications.

Chacun s’équipe et se répartit entre les 2 cavités. D’un côté Anto supervise l’équipement de Cast 1 avec quelques topis, de l’autre Christophe équipe l’entrée de Cast 5 et le P13 tandis que Franck se charge de l’autre branche de la cavité. Quelques soucis avec les spits qui nécessitent un bon nettoyage au taraud. Michèle, Wanda et JCL se chargent du transport des bouteilles. Ca frotte bien dans les passages étroits, normal, les failles ont tendance à se resserrer au fil des années, ce qui provoquera quelques reculades.
Le précieux chargement arrive néanmoins sans casse à destination. Il est ensuite acheminé dans un recoin discret, gardé par deux petits et un gros rhinos .

Retour un peu plus plus agité. Christophe fait d’abord une belle glissade en haut du P22, ça sert une main courante ! Michèle se retrouve bloquée trop bas dans la faille sous la vire WW. Franck installe une corde avec une Microtrax, JCL y ajoute le bout de la corde d’équipement afin d’aider Michèle à sortir de ce mauvais pas en tractant les 2 cordes. Plus de peur que de mal. En fait, elle a été leurrée par la vue des lumières dans la première salle et est allée tout droit au lieu de rester en haut de la vire.
Les agapes sont presque finies lorsque le trio et ceux qui sont venus aux nouvelles rejoignent l’aire de pique-nique. Ils rattraperont rapidement leur retard !

Le soleil décline rapidement et avec lui la température. Retour au local pour ranger le matos.

Cette sortie pourra être classée parmi les sorties mémorables. D’une part par le renouvellement de l’opération Bacchus, d’autre part par un exercice réel d’assistance à équipier en difficulté, dans une configuration délicate pour l’assistée, mais aussi pour ceux qui ont porté assistance.

JCL

La future grille
« de 20 »

Samedi 12 octobre 2024 – Spéléo, Cast 1, 4, 6

Samedi 12 octobre 2024
Spéléo, visite, travaux
Cast 1, 4, 6 – Oletta

Participants
ITP : Michèle C., Wanda C., Dominique D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M.

TPST : 2h00

Suite aux dernières JNSc il s’avérait nécessaire de faire quelques aménagements et travaux d’entretien sur le site de Castiglione.
C’est ainsi que 5 courageux topi se retrouve sur place par une belle journée d’automne.

Coin repas
C’est Dumè qui se charge des travaux qui consistent à installer des poteaux pour accrocher une bâche au-dessus des tables. En effet, les oliviers en place ne sont pas encore assez grands pour ombrager totalement notre salle à manger. Un poteau tuteuré scellé au béton est planté au coin sud-ouest et un tube au coin sud-est. Ce dernier recevra un mât lors de nos libations afin d’y fixer la bâche.

Cast 1
La base du grillage de la cage à poule a subi quelques attaques lors des remontées, les initiés ayant tendance à y prendre appui plutôt que sur la pédale.
JC se lance donc dans la couture souterraine avec du fil de fer de clôture pour rapiécer les morceaux de grillage restant. C’est pas très beau mais ça tiendra un certain temps … Une solution envisagée serait de poser une bâche sur ce côté du puits afin de protéger le grillage.
Des points de suture sont également posés tout le long de la remontée entre 2 lés de grillage.
Autre chantier, les plaques de fermeture de Cast 1. Les gonds ont rouillé et 2 sont cassés sur les 4 qui maintiennent les lourdes plaques. Il existe un risque que les plaques se détachent complètement si un 2ème gond vient à casser, pas sympa si quelqu’un se trouve à ce moment-là dans le puits !
Une tentative de ressoudage avait été tentée mais le gros groupe électrogène du club n’avait pas été assez puissant pour alimenter un poste à souder, pourtant inverter.
Une des solutions envisagée est de supprimer les plaques, ce qui permettrait d’ouvrir la cavité facilitant ainsi une réhumidication de la cavité par condensation de l’air sur les parois. Il a en effet été constaté depuis quelques années un assèchement sévère de la cavité. La réouverture permettrait peut-être à quelques chauves-souris d’y revenir, ce qui ajouterait un petit plus lors de nos initiations.
Par quoi remplacer les plaques ?
Une des solutions consisterait dans la pose d’une clôture autour de l’entrée. C’est dans ce but que des sondages ont été effectués aux 4 coins. Une roche affleurante dans un des coins permettrait d’y fixer directement un piquet (fer à béton, piquet de grillage, poteau bois …). Aux 3 autres coins la roche apparait entre 20 à 30 cm de profondeur. Un relevé de mesures est également effectué afin de faciliter la cogitation collective.

Spéléo
Pendant ce temps, Michèle, Wanda et HP partent à l’aventure vers Cast 6 tout d’abord, retrouvée facilement grâce au GPS. Une trace permet même de s’en approcher facilement. C’est une belle et large doline d’effondrement avec une ouverture latérale qui permet d’accéder à une galerie d’une quinzaine de mètres. Pas de corde nécessaire, la visite est rapide, pas de chauve-souris.
C’est ensuite vers Cast 4 que le GPS guide les pas du trio. Belle ouverture pour cette cavité qui nécessite par contre d’être équipée. Amarrage sur arbre, les 2 spits de tête de puits sont dégagés par Wanda et descente jusqu’en haut du P6 final. Pas de chauve-souris là non plus.

Tout le monde se retrouve ensuite autour de la table …

Retour au local en faisant un petit arrêt à l’ancienne ferme de Castiglione, toujours une belle bâtisse mais pas de chiro. Arrêt également dans le champ après le gué pour une belle récolte de rosés des prés.

JCL

2024-10-12-Cast-1 LMJC 001
« de 21 »

Samedi 5 et dimanche 6 octobre 2024 – JNSC d’automne – Cast 1

Samedi 5 et dimanche 6 octobre 2024
Spéléo, Initiation JNSc
Cast 1, Oletta

Participants samedi
ITP : Catherine B, Antoine B., Michèle C., Christophe C., Dominique D., Adriana D. C., Antonio E. G., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L. M., Francis M., Laureen N., Noël R., Benoit R., Vanessa S., Alexia S. B., Franck Z.
Initiés : Antoine D., Léa P. et en mode abonné Louis-Mathis S. 🙂

TPST : 4h00

Participants dimanche
ITP : Catherine B, Antoine B., Michèle C., Christophe C., Wanda C., Albert D., Dominique D., Amal D., Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L. M., Francis M., Laureen N., Benoit R., Franck Z.
Initiés : Angélique C., François C., Pauline F., Laetitia M., Maya M., Nathan M. P., Xavier N. de G., Antoine R., Laetitia S., Graziella T.

TPST : 4h00


Samedi

Quelques gouttes de pluie de bon matin mettent le doute dans l’esprit des moins optimistes, mais fidèles à leur ancestrale tradition qui dicte « on y va, on verra sur place » les topihadj se transportent vers leur Mecque insulaire.

Le ciel est déjà bien dégagé au-dessus du lieu de rendez-vous au départ de la piste. Le champ également, seulement 2 impétrants attendent patiemment.

L’impatience suit, malgré quelques rappels téléphoniques les 2 initiés resteront 2. Subite épidémie de maux divers. Quelques désistements sont habituels, mais à ce point c’est une première. Même la « presse » a déclaré forfait !
Pour encadrer les initiés une véritable armée mexicaine, ils seront bichonnés, chouchoutés par pas moins de 17 topi !

Répartition dans les sept 4×4, il faut ce qu’il faut, et direction le pylône.

La machine bien rôdée des topi de met en marche, explication du matériel tout d’abord. Pendant ce temps le porche de Cast 3 est équipé pour les démos et mise en application des techniques de descente et de montée. La tyrolienne installée le week-end précédent est aussi retendue.

Circuit classique incluant la vire de la Chèvre, en prenant son temps, vraiment.

Sortie en milieu d’après-midi et c’est la 2ème facette de la spéléologie insulaire qui commence, le graillou !
Malgré l’agrandissement de la zone de restauration et des tables il manquerait presque des places.
Retour au local quelques grillades et quelques bouteilles plus tard.


Dimanche

Cette fois-ci l’effectif des initiés est au complet mais celui des topi un peu moins. Ce sera quand même suffisant pour assurer un encadrement au top qui a cette fois-ci été assuré en version posté. Les topi se plaçant aux points délicats du parcours et les initiés évoluant de poste en poste.
Parcours presque identique à celui de la veille, la vire de la Chèvre a été shuntée compte tenu du nombre important d’initiés.
Petit incident à la remontée du dernier puits, la cordelette de sweat-shirt d’une initiée s’est malencontreusement coincée dans le crowl, nécessitant l’intervention rapide et efficace du CTDS en personne !

Preuve de l’efficacité du dispositif d’encadrement en mode posté, tout le monde est dehors à la même heure qu’hier.

La suite est connue, la sortie se termine par le traditionnel banquet …

JCL


Bilan de ces 2 journées :
12 initiés
21 topi impliqués

2024-10-05-et-06-Cast-1 PL 003
« de 40 »