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Samedi 17 mai 2025 – Entrainement spéléo secours – Falaise de Tozza

Samedi 17 mai 2025
Entrainement spéléo secours
Falaise de Tozza, Patrimonio

Participants
ITP : Cathy B., Antoine B., Christophe C., Wanda C., Dominique D., Henri-Pierre F., Jean-Claude D. B., Adriana D. C., Antonio E. G., Eric G., Jean-Claude L. M., Francis M., Laureen N., Noël R., Benoit R., Alexia S. B., Franck Z.
Observatrice : Chantal N.

Durée équipement : 2h30
Durée exercice : 3h00

Et voilà, de nouveau une feuille blanche à noircir devant les yeux.
Quels mots écrire pour ce compte-rendu d’entrainement aux techniques de spéléo-secours ? Pourquoi pas des mots bleus tiens, ça rime avec nœuds 🙂
Faute de volonté je prends donc une casquette de CTDSA qui trainait par là et j’ose cette prose bleutée.

Assez de balivernes, pourquoi cette journée d’entrainement ?

  1. : Pour éviter de rejouer le « barnum » de 2023 où le manque de pratique avait été évident.
  2. : Pour satisfaire le besoin évident lui aussi de la nouvelle génération qui a une grande faim de techniques et qui est très motivée.
  3. : Pour respecter un programme d’entrainement plusieurs fois réclamé ces dernières années. A savoir au minimum une journée « mur », une journée « falaise », un exercice en cavité pour finir l’année.
    Et si on peut un vrai barnum avec tous les accessoires matériels et humains 🙂 

On peut considérer que le premier point a été réalisé le jour de l’AG LISC. Pas en mur certes, mais en arbres 🙂 . Nous avions pu jouer aux contrepoids, avec un petit plus, la translation.

Pour aujourd’hui ce sera portage et hissage qui sont, c’est bien connu, les 2 mamelles du secours spéléo. C’est pas moi qui l’a dit mais Sully, une référence historique quand même !

Premier atelier : portage depuis la deuxième plateforme de la voie des Oliviers jusqu’en bas de celle d’Initiation. Par sécurité un petit plan incliné a été géré par la pose d’un frein de charge.
Points à améliorer :

  • On doit d’abord décider qui fait quoi. Qui porte et qui commande la manœuvre.
  • On doit se synchroniser lors du relevage et lors de la repose de la civière.
  • On doit faire attention à l’endroit où on la pose et éviter d’éventuels blocs saillants.

En résumé, on doit s’entrainer à tour de rôle à occuper les différents postes d’un portage de civière.

Deuxième atelier : un contrepoids pour monter la civière du bas de la voie d’Initiation jusqu’à la première plateforme de la voie des Oliviers.

Vue de la victime ce fut laborieux. Une des raisons est que le contrepoids n’était pas en poids, ce qui est forcément gênant pour un contrepoids 🙂
La civière a donc été montée en partie à la force des bras, jusqu’à ce que le contrepoids se pende dans le vide.
Il faut également penser à l’accompagnement de la civière et la guider afin de rendre la progression la moins inconfortable possible pour la victime. Il ne faut oublier qu’elle est peut-être blessée, qu’elle souffre, qu’elle a éventuellement les bras verrouillés et qu’en principe elle ne peut pas « aider ».

Troisième atelier : reprise en charge de la civière depuis le haut de l’atelier précédent jusqu’à la tyrolienne.
Celle-ci était environ un mètre sous le répartiteur de charge du contrepoids. Un peu plus de marge aurait facilité la reprise mais celle-ci s’est bien déroulée. En raccourcissant le répartiteur du contrepoids on aurait pu gagner 30 à 40 centimètres et ainsi facilité la reprise.

Quatrième atelier : une tyrolienne entre le haut de la voie des Oliviers et un petit escarpement dans le maquis.
Il a fallu au préalable démaquiser le point d’arrivée et retrouver les spits ! Ceux-ci avaient été posés par Dumè et JCL lors du dernier entrainement avec tyro en … 2017 ! Heureusement les vieux neurones ne sont pas trop fatigués et les spits ont été retrouvés. Il y en a 6 puisque 2 tyros sont possibles.

Là-aussi ça a merdé. La tyro n’était pas assez tendue et la civière s’est retrouvée coincée dans l’arbre le plus grand. Heureusement le blessé avait les bras libres, il a pu casser 2 ou 3 branches et une traction vigoureuse avec la corde de reprise de charge a permis de libérer la civière.
Moralité : avoir les bonnes poulies pour tendre la tyro et privilégier plutôt des bras virils 🙂 

Cinquième atelier : balancier pour remonter la civière par la même tyro.
Une remise en tension de celle-ci et un élagage de l’arbre a permis cette fois-ci de franchir l’obstacle et d’arriver en haut de la voie des Oliviers sans problème.

Sixième atelier : reprise de charge sur palan.
C’était peut-être l’atelier le plus délicat et le plus physique puisqu’il faut faire franchir le bord de la falaise à la civière. Des équipiers longés sur la main courante posée à cet effet ont facilité ce passage.
Le palan prévu au départ a été remplacé par un JAG. Dommage, le but des exercices est justement d’utiliser le matériel standard préconisé par le SSF afin d’assurer une interopérabilité des sauveteurs spéléo.

En conclusion un entrainement réussi qui a permis de se (re)mettre dans le bain par la mise en pratique de plusieurs techniques et surtout de passer une agréable journée. Surtout pour moi qui n’a pas fait grand-chose 🙂 

Et mot de la fin : on en redemande …

JCL


Quelques impressions

La « victime »

Satisfaction globale de l’exercice avec une durée équipement + secours de moins de 6h00, sachant qu’il y a eu une « pause » d’environ une demi-heure entre l’aller et le retour sur tyro pour élaguer l’arbre accrocheur.
Il n’y a pas eu de situation critique.

La victime est presque littéralement dans une coquille qui l’isole de ce qui se passe autour de lui. Les principales informations sont auditives et physiques, d’où l’importance de ce qui se dit autour et de la façon dont elle est trimbalée.

Concernant le portage, bien faire attention à soulever simultanément la civière et uniquement lorsque tous les sauveteurs sont prêts. Répartir les porteurs en vis-à-vis par taille. La civière a été 2 ou 3 fois en situation de gite important 🙂

Avant de poser la civière à terre il est important de vérifier qu’il n’y ait pas de cailloux trop saillants.

Il est bien de demander de temps en temps au blessé s’il veut boire ou manger quelque chose, sauf contre-indications médicales bien sûr, fait lors du portage initial.

Hormis le cas particulier de l’arbre, le seul endroit où la sensation que ça « merdait » a été ressentie c’est dans le 1er atelier contrepoids, impression sonore et physique d’un hissage laborieux au palan. Si l’atelier est décidé en mode contrepoids, il faut qu’il y ait un contrepoids.

Penser aussi à l’accompagnement de la civière dans les sections verticales afin que le blessé ne se retrouve pas plaqué face contre paroi, les bras libres ont été utiles.

Concernant la tyrolienne, on a mal anticipé la flèche (c’est moi) et on aurait dû la faire tendre par des équipiers plutôt virils 🙂 , ce qui aurait limité la flèche.

Un peu frustré quand même du fait qu’on n’a pas utilisé le matériel standard partout. Il est important de penser à l’interopérabilité des sauveteurs du SSF.

Nous sommes sur la bonne voie, à refaire plus régulièrement.

JCL


Le CTDS

En tant que CTDS on est garants de la compétence des Equipes SSF, il faudrait plutôt parler de capacité opérationnelle. Dès lors qu’on inscrit quelqu’un sur une liste spéléo secours c’est une marque de confiance vis à vis de la personne : on doit être sûrs qu’elle va « assurer » et on se porte garant de sa compétence vis à vis du préfet qui nous a nommés en tant que CT.

Ce qu’on a fait samedi nous démontre qu’on a bien cette capacité opérationnelle et que, en cas de vrai secours, on sera à même de gérer une évacuation et de « sortir la victime ».

Bien évidemment il y a encore du boulot pour perfectionner les techniques (répartiteur un peu long sur la tyro, fluidité des transferts, coordination de l’équipe, qui dirige la manœuvre ?) mais qui peut prétendre à la perfection ?

Et puis beaucoup débutent dans le secours et les ateliers de samedi n’ont pas été parmi les plus simples : tyro dans le maquis, contrepoids 1 avec reprise de charge sur contrepoids 2, reprise de charge sur palan depuis 1 tyro, on a abordé beaucoup de choses et il faut digérer tout ça, refaire aussi, c’est par la pratique qu’on acquiert les réflexes, mais il faut aussi se méfier des réflexes : trop de confiance conduit parfois à l’erreur, il faut rester attentifs.

Autre point : adopter des techniques standard, le but étant qu’on puisse travailler ensemble avec des équipes d’autres départements structurés (cas d’un secours important ou on devrait faire appel à des renforts du continent).

Prochaine étape pourquoi pas Cast 2 avec une sortie de puits d’entrée par contrepoids sur tyro et translation horizontale jusqu’au bord du puits et reprise sur palan, plus évacuation dans le nouveau réseau.

Francis


2025-05-17-Exercice-secours-Tozza AB 001
« de 32 »

Vendredi 16 mai 2025 – Equipement – Grotte de Limousis — Limousis(11)

Vendredi 16 mai 2025
Spéléo, équipe SSF 11
Grotte de Limousis, Limousis

Participants
ITP / Spéléo Corbières Minervois / GPS : Jean-Noël D.
CDS/SSF 11

Mise en place d’une tyrolienne de 170 m au-dessus de la grotte de Limousis en prévision de l’animation des 200 ans de la grotte (1825-2025) prévue le 23 août prochain.

JND

Mardi 13 mai 2025 – Trou de Pujol — Caunes – Minervois(11)

Mardi 13 mai 2025
Spéléo, désob’
Trou de Pujol (toujours sans nom) — Caunes – Minervois(11)

Participants
ITP / Spéléo Corbières Minervois / GPS : Jean-Noël D.
Gruissan Prospection Spéléo : Jean-Marie B., André M.

TPST : sept heures

ça sent le roussi

Un peu lassés du Pémol et attirés par la nouveauté, retour à ce trou de Pujol de Bosc qui laisse espérer une belle suite. L’accès est également plus facile qu’au Pémol – une descente, certes un peu raide, d’une dizaine de minutes dans le bartas et une belle cabane pour le spuntinu et les grillades.

Retrouvailles sur place à 9 h 30, le temps est beau. Sur place il faut se rendre à l’évidence, fini la désob’ facile. On ne va pas tarder à rentrer dans du dur.

Toute la matinée a été consacrée à remonter des blocs de la dernière fois et aussi pas mal de blocs en place. Roche bizarre, assez dure, mais qui se fragmente en débris farineux grisâtres. Un peu avant midi André creuse la voûte, en calcaire bien dur, elle.

Pause bien méritée. Jean-Marie apprécie l’influence civilisatrice venue de Corse, les collations se sont bien améliorées. En plus le trou est près d’une cabane avec table et bancs !

Ce moment est bien utile avant de rejoindre notre conduit qui devient de plus en plus dur à remonter. Les passages répétés ont rendu les prises glissantes, surtout qu’aux points stratégiques il n’y a pas de prises… Nos pieds fouettent le vide comme un battant de cloche, seuls les mouvements des épaules permettent l’extraction vers la sortie. Il faudra impérativement rajouter quelques appuis métalliques.

Un conduit descendant dit « de Stoche », au fond à droite un diverticule horizontal à l’entrée très étroite. Le courant d’air (très faible aujourd’hui ? malgré la chaleur extérieure ?) file par là à l’horizontale. Au fond de ce petit tube, entre paroi et blocs, un vide de 1 m 50 de profondeur. Un mètre plus bas, pas de courant d’air. Mais notre désob nous amène sur un gros bloc qui nous sépare du point bas décrit précédemment. Le but est de détruire le bloc sans déstabiliser son collègue au-dessus à droite… La destruction du bloc permet la jonction avec le point bas du diverticule. Du coup le courant d’air passe maintenant par cette voie élargie.

Il reste maintenant à vider ces cailloux. À les stocker dans le diverticule en fermant le plafond par des piquets de vigne.

Pourquoi le roussi ? Devant l’air vient d’un petit passage entre voûte et blocs mais là les cailloux en question ne sont plus tenus par la calcite. Ce sera une nouvelle fois un jeu de roulette minervoise sous une trémie foireuse…

À suivre

JND/JMB

Dimanche 11 mai 2025 – Grotte de Moltifao, mines de Ponte Leccia

Dimanche 11 mai 2025
Spéléo, visite, chiro
Grotte de Moltifao, Moltifao
Mines de Ponte Leccia, Morosaglia

Participants
ITP : Cathy et Jean-François B., Michèle C., Christophe C., Wanda C., Jean-Claude D. B., Amal D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L. M., Benoit R., Marie Pierre R., Louis-Mathis S.

TPST : 2h00

Lors de la sortie « chiro » du 23 avril dernier en Balagne il était prévu une visite de Pietralbello au retour, mais celle-ci avait été reportée faute de temps.
De visite en petit comité elle s’est transformée en sortie éducative pour les topi : « Sensibilisation à destination des spéléos sur le comportement à avoir en cas de présence de chauves-souris »

A ce propos il existe une charte FFS, téléchargeable ici :
https://memento.ffspeleo.fr/IMG/article_PDF/Charte-de-bonne-conduite-du-speleologue-en-presence-de_a321.pdf, elle précise quelques règles à respecter.
Il y est bien sûr ajouté un comptage des chauves-souris.

C’est donc en grand comité que 12 topi s’habillent en bord de route et se retrouvent 10 mn plus tard devant la grille, après avoir observé un valeureux bousier poussant son énorme charge roulante et odorante.

Petit briefing de Michèle puis installation d’une corde pour s’aider à descendre le plan incliné qui suit l’entrée. Nous sommes déjà accueillis par 2 chauves-souris volant gaiement en tourbillonnant. Le plan incliné est sec et la descente ne pose pas de problème.

Voilà la première grande salle, nous sommes accueillis par 3 petits rhinos qui nous applaudissent et donc forcément se décrochent du plafond et s’envolent.
Le comptage est fini, nous ne verrons pas d’autres chiros. Cette cavité n’a plus le succès d’antan, elle était alors un lieu de rencontre couru et connu, des centaines de chauves-souris s’y retrouvaient en transit, c’était avant la pose d’une grille de « protection ».

La visite devient maintenant purement spéléo, certains pousseront même l’exploration jusqu’au boyau terminal, Benoit en fait partie 😉

Retour vers la sortie, les chaussures pleines de boue. La corde du plan incliné aide bien, elle servira à une démo consistant en la réalisation d’un baudrier de fortune avec une simple sangle, fermée par un mousqueton, lequel servira de descendeur avec un demi-cabestan sur la corde.

Retour aux véhicules, puis au bord de l’Asco pour un pique-nique conventionnel, avec grillades cette fois-ci 🙂

Poursuite du programme de comptage des chauves-souris avec un changement de lieu. Direction l’entrée de Ponte Leccia pour la visite de quelques galeries de mines. Une seule dans la première, longue d’une trentaine de mètres. Courte mais joliment ornée de fistuleuses blanches et de gours. Sans bottes elle se mérite, il faut jouer les équilibristes sur des cailloux instables si on ne veut pas se mouiller les chaussures. Une prospection aux alentours ne révèlera pas une autre galerie signalée dans le secteur.

La 2ème est encore plus courte, une poignée de mètres, aucun chiro.

La 3ème se situe à quelques centaines de mètres. Une entrée basse suivie par une longue flaque d’eau nécessitant les bottes. C’est la plus longue des 3, une cinquantaine de mètres agrémentée là-aussi de concrétions blanches. Un petit rhino y est observé.

Quelques grondements se font entendre, l’orage arrive, l’orage est là. En quelques secondes des trombes d’eau s’abattent sur nous, accompagnées par de tonitruants coups de tonnerre. C’est la débandade et c’est au pas de course que nous rejoignons les voitures, bien trempés. Nous n’oserons même pas nous arrêter au Kré d’As.

Le soleil sera retrouvé en nous approchant de la région bastiaise.

JCL


Les mines de cuivre de Ponte Leccia ont été exploitées de façon intermittente entre 1860 et 1901 et ont donné lieu au creusement d’une dizaine de galeries de faible longueur (entre 10 m et 80 m) sur trois niveaux ainsi que de trois puits sur 800 mètres de long. Un travers banc de 520 m (TB du Marteau) partant de la route de la gare serait éboulé dès l’entrée.

Sur la rive gauche du Golo au lieu-dit Belgodère existait un autre site comportant un puits desservant deux étages de galeries, ainsi que quelques autres attaques de galeries.

Les minerais exploités étaient la pyrite cuivreuse, la chalcopyrite, la phillipsite, la Malachite et l’azurite. La minéralisation s’enchâssait dans les serpentinites ou les gabbro rosso sous la forme de lentille ou de rognons de puissance très variable. L’analogie géologique avec les Mines de Montecatini en Toscane avait fait espérer une production abondante qui s’était révélée dans les faits décevante. Seule une partie centrale de 150 mètres de long sur 30 mètres de haut comportait une minéralisation importante. La mine n’avait rapidement plus été rentable.

En 1900 la « société des Mines de Ponte Leccia » émettait des actions à 100 Fr., mises dans le public à 130 Fr. et qui ne valaient rapidement plus que six francs. Le lucre avait transformé le miroir aux alouettes en escroquerie. La Mine ferme en 1901.

PHP


2025-05-11-Pietralbello-Mines-de-Ponte-Leccia AD 001
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Samedi 10 mai 2025 – Grotte de Pancheraccia

Samedi 10 mai 2025
Spéléo, exploration, prospection
Grotte de Pancheraccia

Participants
ITP : Michaël D.
Individuel : Jean-Yves C.

TPST : 2 minutes

Après avoir entendu parler de la grotte de Pancheraccia par une native du village, Micca décide d’aller en repérage avant de faire déplacer les membres du club habitants trop loin pour peut-être pas grand-chose.

Il pense à Jean-Yves qui habite à une quinzaine de minutes du lieu. Jean-Yves est disponible. Ils se donnent rendez-vous en fin d’après-midi.

La cavité est pile-poil au lieu indiqué. Par contre les enfants du village devaient avoir beaucoup d’imagination car elle n’a pas beaucoup de développement. Aucune chauve-souris à l’intérieur. C’est une faille dans un chaos rocheux, de 7 à 8 m de développement, hauteur d’environ 1,20 m. Ensuite, c’est trop étroit pour l’équipe du jour pour continuer. On devine 3 ou 4 m supplémentaires.

Petite prospection aux alentours qui n’a rien donné.

Micca