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Dimanche 24 octobre 2021 – Spéléo, visite, entomologie – Grotte di Rumendella, Caporalina A – Omessa

Dimanche 24 octobre 2021

Spéléo, visite, entomologie

Grotte di Rumendella, Caporalina A – Omessa

Participants

  • ITP : Jemaa B., Pierre-Yves D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F.
  • Gente canine : Bosco, Nala

TPST : 1h15

Photos

La grotte de Rumendella

Première exploration pour deux novices infirmiers, accompagnés, rassurés et un peu bizutés par ces deux médecins passionnés. Au détour d’une carrière abandonnée, sous un beau soleil, nous suivons la trace GPS qui finit par nous amener, après 20 mn de marche, au pied d’un accès peu fréquenté par les humains.

C’est ici, nous disent-ils, nos deux grands spéléologues fans de petites bêtes en tout genre. Araignées, insectes et autres noms étranges seront recherchés dans les méandres de la terre. Aidés de l’aspirateur manuel, ou plutôt buccal, de petites pinces (qui rappellent nos soins infirmiers), nous devons nous enfoncer dans le noir.

Lecture facile de topo mais avancée lente et peu rassurante dans cette pente d’à peine un mètre de diamètre. « Vous êtes sûrs les gars ? » je leur lance. Entre légères inquiétudes et rigolades pour déstresser, nous rampons jusqu’au bout. Recherche et capture de bestioles. Leur donner la mort pour mieux les comprendre. Voilà la science vue par les Hommes.

Retour plus détendu et redécouverte du soleil, bien utile à notre survie. C’est fini. Et bien non ! La grotte aux pigeons nous attend… odeur de fientes, bruits résonnant des pigeons qui fuient la grotte, nous y allons. Petite découverte accrochée au mur abandonné de la carrière.

Merci les gars pour cette découverte. Vous resterez nos grands scientifiques spéléologues passionnés qui nous ont fait découvrir cette passion.

Pierre-Yves

Les grottes de Caporalino ont fait l’objet de nombreuses explorations de la part des topis et bien sûr du GCC, leur ancien siège d’Omessa se trouvant en face.

Cf. http://topipinnuti.free.fr/Sagas/Saga_Omessa_Caporalino.pdf.

En 2008 Jean Raffaldi avait découvert dans A Supietra une nouvelle espèce de lithobius (millepattes). Mais depuis lors il ne semble pas que de nouvelles recherches de la faune cavernicole hors chiroptère y aient été réalisées. La lecture récente d’un article de Stefano Haiti et Franco Ferrara, entomologistes florentins, sur les isopodes terrestres de Corse a attiré notre attention sur la grotte de Rumendella dans laquelle Vandel en 1968 et Petâr Beron en 1972 avaient mentionné la présence de Nesiotoniscus corsicus, un isopode (crustacé) spécifique de la Corse. La grotte avait été indiquée par le Pr Rémy sans qu’il ne l’explorât. Elle est connue comme gite à Euryale.

Rendez-vous donc au Carré d’As. JN et HP, les noyaux durs (,) masculins, de la biopéléologie topinesque, sont là. Véronique et Wanda n’ont pu venir, mais les toutous Bosco et Nala sont présents. Jemaa et Pierre-Yves, initiés de fraîche date les accompagnent. On y croise Michelle, Chief Executive Officer du GCC et JY, chiroptérologue indépendant, qui partent compter la souris ailée dans les mines de Moltifao/Castifao.

Nous rejoignons, et nous garons devant, l’ancienne carrière de Caporalino qui entaille à sa base le flanc est du massif calcaire du Monte A Supietra. De nombreux gites de chauves-souris y sont recensés. Un APB de 1998 frappe le site mais permet les activités spéléologiques du 31 mars au 1er novembre.

Guidés par nos GPS nous montons un chemin plus ou moins marqué, par le côté droit de la carrière, puis au-dessus du front de taille. Le lapiaz est sec, la végétation rare, on arrive rapidement à la grotte abritée par un grand lentisque. Les coordonnées de la topo sont exactes. Quelques chèvres nous observent de loin.

À l’entrée une forte odeur de caprins nous saisit, le sol poussiéreux est jonché de crottes de biques. HP et Nala entament leurs recherches dans la petite salle précédant le laminoir et récoltent quelques petits coléos, un beau myriapode. Jemaa et Pierre-Yves ont du mal à croire qu’il leur faut s’enfiler ensuite dans le laminoir, ascendant et glissant bien que sec, et plutôt bas de plafond qui mène à la Salle du trésor. Et si, c’est ça la spéléo insulaire ; à mini grottes, étroitures serrées forcément. HP les entend s’interroger, s’encourager. Mais ils sont jeunes et minces, ça passe bien. JN les rejoint plus difficilement 🙂 ; toujours pas de trésor. Pas de végétaux. Un thermomètre marque 18° C, un peu d’humidité, contrastant avec la première salle ; pas de chauve-souris, mais un tas de guano volumineux et frais témoigne d’une présence récente et nombreuse. Nous ne sommes malheureusement pas suffisamment experts pour identifier l’espèce à partir de ses déjections. Seul le Grand JY en est capable parmi les liscards corses. Des isopodes, des myriapodes sont retrouvées, à déterminer ultérieurement. Rien n’est observé dans le laminoir, mais la recherche y est malaisée.

Au bout d’une heure on ressort à l’air libre, heureux de respirer un air pur. Un beau sourire, photos. On redescend à la carrière. On en profite pour visiter Caporalino A, facilement accessible. Fientes, plumes, œufs de pigeons et pigeons eux-mêmes, s’envolant par la sortie supérieure à notre approche, nous y accueillent. Un magnifique myriapode est récolté. Nombreux dolichos. En l’absence de Wanda, l’étroiture du fond n’est pas franchie, la seconde salle n’est donc pas fouillée. Il faudra revenir, d’autant que la Grande Faille aux minioptères n’est pas topographiée. Capannuli est également citée dans le Ferrara et Haïti. La Saga de la Lisc à Caporalino n’est pas terminée !

Bilan : guanos, crottes, et colombines 🙂 ; cordylées, chiures et émeuts ; insectes coprocoles et turricules ; laminoir puant et poussiéreux ; goulet ascendant pigeonneux et emplumé ; comme dirait De Gaulle, « C’est la chienlit ». Mais, par Stercutius, quelles découvertes pour Jemaa et Pierre Yves J . Une journée comme celle-là, Ils n’auraient jamais osé en rêver. Les topis la leur ont organisée :-).

PHP

Dimanche 17 octobre 2021 – Spéléo, entomologie – Grotte de Cortè, Pietracorbara

Dimanche 17 octobre 2021

Spéléo, entomologie

Grotte de Cortè, Pietracorbara

Participants

  • ITP : Wanda C., Albert D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Véronique M.
  • Gente canine : Bosco, Nala

TPST : 1h00

Photos

Les premières fraîcheurs matinales arrivent et bien que la pluie ne soit toujours pas au rendez-vous, les bébêtes devraient pointer leur nez hors des fissures. L’équipe entomo se remobilise. Pour une reprise ce sera la grotte de Cortè, accès proche et facile…

Rendez-vous au parking de l’église Saint Clément à 14 heures et malgré l’invitation lancée par Rémi, nous ne serons que le noyau dur de l’entomo locale. Traversée du ruisseau à sec, puis de la châtaigneraie et ensuite cela se complique un peu. Champ de fougères et de bruyères, il faut trouver l’escarpement de cipolin où débute le sentier ascendant. Avec le GPS d’HP et la mémoire de JN le passage est retrouvé mais la végétation est bien dense avec ronces et salsepareilles…

En haut de l’escarpement c’est pas gagné. Le sentier de chasse habituellement bien dégagé est perdu dans la végétation. Mais notre expérience de « maquisards » nous permettra d’arriver à bon port. Un replat dégagé et on repère sur la droite l’accès à la grotte, marqué par un reste de cairn.

Équipement et nous voilà dispersés à quatre pattes dans la cavité. Un petit rhino suspendu à sa racine, nous accueille dès la descente. Des dolichopodes sautent dans tous les coins. Un peu d’humidité au niveau des minigours de la grosse concrétion, Wanda y verra quelques collemboles. Plus loin en milieu de cavité 93 petits rhinos sommeillent tranquillement au plafond. Nous nous faisons les plus discrets possible.

Notre objectif de récolte est axé cette année sur les isopodes, les myriapodes et les araignées troglophiles sans délaisser tout troglophile potentiel et autres pseudoscorpions. Malgré une certaine sècheresse de la cavité on est loin d’être bredouilles, isopodes Trichonoscidae roses et blancs, nombreux diploures et myriapode (dans la zone d’entrée avec des débris végétaux). Wanda et JN iront fureter dans le boyau terminal, bien sec, sans observer de présence entomo. Albert repèrera des colonies blanchâtres qui pourraient être bactériennes ou une symbiose levures/bactéries.

Une heure plus tard sortie au soleil. Le retour sera plus facile, mais il faudra penser au coupe-branches la prochaine fois.

La sortie se conclura par une bonne pression au bar Chez Jeannot à Erbalunga.

JN

Dimanche 2 mai 2021 – Spéléo, topo, entomo – Grottes du Chemin des Vignes et de Canta Furmicula, Barbaggio

Dimanche 2 mai 2021

Spéléo, topo, entomo

Grottes du Chemin des Vignes et de Canta Furmicula, Barbaggio

Participants

  • ITP : Wanda C., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Véronique M.
  • Invitées : Myriam L. et ses 2 filles Camille et Claire
  • Gente canine : Nala, Bosco

TPST : 0h45

Photos

Franck et Jean-Claude, lors d’une sortie VTT le 22 Octobre 2020, avaient découvert dans les écailles calcaires de Canta Furmicula une grotte qu’ils avaient nommée grotte du chemin des Vignes. Nous y retournons pour en faire la topo et une recherche entomologique.

Rendez-vous à la cave Orenga vers 13 heures. Myriam et ses 2 filles nous y attendent. Une sortie prise de contact en attendant une initiation à Cast 1.

Il fait beau et chaud, le vent d’Ouest qui souffle fort sur Bastia est ici très amoindri. On s’engage sur la route chaotique qui nous conduit aux écailles de Canta Furmicula (chanter-fourmi), petits reliefs calcaires facilement repérables dans la plaine vinicole. On se gare à proximité d’un rocher d’escalade équipé. 2 grimpeurs nous rejoignent bientôt, suivis de 4 autres dans l’après-midi. Ils connaissent les Topi et sont d’ailleurs demandeurs d’une initiation, mais ne connaissent ni les grottes ni le nom du site.

Nous contournons donc le petit massif par le sud et rejoignons rapidement la grotte.

Vu la description des 2 compères, on avait prévu des gabarits fins : Wanda, Myriam et ses deux filles. Mais je ne pensais tout de même pas que c’était si petit. Les 3 arches, la salle circulaire, la chatière. Les photos sont trompeuses. Mini-mini-grotte donc mais très belle avec un sol lapiazé de blanc.

Les écailles constituent une étroite bande de calcaires d’origine variée avec une série analogue à celle de Tramonti explorée les 24 Février 2021 et 28 février 2021.

Jean-Noël et Wanda font la topo. Ça queute au bout de 3 mètres, avec un espoir de prolongement après désobstruction. Le calcaire est profond : 77 m. Si ça va au fond ce serait la troisième grotte la plus profonde de Corse.

Pas de CS ce jour mais du guano ; la grotte est totalement sèche, quelques araignées (meta burneti et autres) ; des ossements de rongeurs ; un rat crevé récemment. Des crottes variées de petite taille (1).

Le propriétaire qui nous a entendu, nous rejoint. Nous nous présentons et expliquons notre présence. Il est rassuré car il connait les Topi, mais nous demande de le prévenir en cas de prochaines visites. Puis il nous guide vers « LA » fameuse Grotte de Canta Furmicula qui se trouve juste à côté de sa villa. C’est plutôt un abri sous roche, dont le sommet est percé d’une cheminée, et auquel on accède par une échelle et une courte escalade. Au pied du rocher un départ de cavité semblable aux 2 précédentes mais qui s’arrête immédiatement.

Forsyth Major, botaniste, paléontologue et zoologue suisse, qui a prospecté la grotte à la fin du XIXe siècle, y a trouvé des ossements de mammifères : mulot, rat, prolagus, chien, renard, porc, homme, …, conservés au Musée de Bâle

L’endroit est très agréable. Calme, entouré de vignes, à l’abri du vent d’ouest grâce au Mont San Angelo et au relief des écailles de Canta Furmicula. Un petit paradis.

On poursuit l’exploration vers un relief à 350 mètres au Sud qui marque la fin de la fine bande des écailles sur la carte géologique. Pas de découverte nouvelle.

Au Nord on aperçoit l’hexaèdre de Tozza et on comprend pourquoi un château y était installé dominant la plaine. À l’est SuterrattaDucati et le captage de Fontenette. A l’ouest la croix du San Angelo. Au sud se trouve Campo Vallone. Minera et la mine de plomb argentifère de Prato sont à côté.

L’exégèse attentive du Rémy nous a donc permis de retrouver la grotte de Canta Furmicula. Reste celles du moulin de Brietta et de Fontaneddu. Le triangle d’or. On dirait du Maurice Leblanc. D’ici à ce qu’on découvre le trésor des moines de San Giorgio. Mais le véritable trésor, celui dont la découverte conclue chaque sortie spéléo, celui dont on dit qu’il est la caverne de l’âme. C’est le produit divin du vignoble de Patrimonio. A boire bien sûr avec modération.

À ce propos je propose comme prochain camp le site de Cricova en Moldavie : 60 km de galeries remplies de bouteilles de vin (2). Youri Gagarine s’y serait perdu (3).

(1) https://atlasmam.fauneauvergnerhonealpes.org/wp-content/uploads/2017/12/Guide-illustr%C3%A9-des-crottes-de-mammif%C3%A8res.pdf

(2) Découvrez Grottes et cavernes à Cracovie : https://www.instinct-voyageur.fr/moldavie-cricova-ou-la-plus-grande-cave-a-vin-du-monde/

(3) https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/ce-vin-francais-enfoui-dans-le-tresor-nazi-de-goring_1748028.html

PHP

Dimanche 21 mars 2021 – Spéléo, entomo – Grotta de Campo al Console, Oletta

Dimanche 21 mars 2021

Spéléo, entomo

Grotta de Campo al Console, Oletta

Participants

  • ITP : Wanda C., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Véronique M.
  • Gente canine : Bosco, Nala

TPST : 1h00

Photos

Petite cavité connue pour son hébergement anecdotique de chiroptères, la présence d’une faune entomologique était probable vu la présence d’écoulements et de débris végétaux. Le noyau dur de la section entomo de la LISC s’est donc retrouvé à 13 heures au départ du sentier d’accès.

Beau soleil, le vent s’est calmé, c’est le printemps ! En à peine un quart d’heure la cavité est retrouvée, chemin bien mémorisé cette fois par JN et en plus les nouvelles coordonnées GPS nous amènent droit dessus.

Nos quatre chasseurs, accompagnés des fouilleurs canins se dispersent dans la cavité. Wanda se charge de la petite galerie de droite, quelques myriapodes juvéniles immatures laissés sur place, des isopodes Porcellio dilatatus, que l’on ne ramasse plus. Henri-Pierre se charge de la salle terminale, JN de la salle moyenne et Véronique de l’entrée, une minuscule araignée à son actif.

C’est le baptême souterrain pour Bosco, très à l’aise sous terre, se faufilant dans les étroitures. Va-t-il mettre à jour quelques vestiges néolithiques oubliés par Forsyth Major ? Il reste indifférent aux quelques chiros accrochés en paroi devant son museau. Deux euryales et deux petits rhinos répartis dans toute la cavité.

Malgré quelques zones humides et des racines, le bilan de la chasse s’avère pauvre. Isopodes connus, quelques dolichopodes, de belles Meta, pas mal de diptères à l’entrée ainsi que deux petits coléos à déterminer, des grillons et un minuscule lépidoptère aux ailes emplumées en milieu de cavité. La cavité est très sèche dans son ensemble. Wanda ira farfouiller jusqu’à l’alcôve terminale après l’étroiture mais rien de plus.

Sortie au bout d’une heure, on rentre par les taillis broussailleux pour faire un peu de prospection – il y aurait une seconde cavité sur la zone ? – mais rien d’évident, beaucoup de blocs, de ronces et de salsepareilles. La langue de calcaire Jurassique se poursuit vers le nord-ouest jusqu’à la piste et même au-delà. Peut-être programmer une prospection plus sérieuse en battue ?

15 h 30, retour aux véhicules, on a le temps le couvre-feu est passé à 19 heures.

JND

Dimanche 7 mars 2021 Spéléo, initiation, rééquipement et dépollution cavité, entomo – Cast 1, Oletta

Dimanche 7 mars 2021

Spéléo, initiation, rééquipement et dépollution cavité, entomo

Cast 1, Oletta

Participants

  • ITP : Michèle Cl., Wanda C., Amal D., Jean-Noël D., Henri-Pierre F., Jean-Claude L., Jean-Louis V., Franck Z.
  • Initiée : Audrey V. B.
  • La toutounette : Nala

TPST : 3h30 + 1h00

Photos

Après avoir bataillé avec le maquis le week-end précédent une envie de descendre sous terre s’est imposée lors de la réunion virtuelle du jeudi. D’autant plus qu’une jeune spéléo ayant commencé à pratiquer au sein de l’Entente Spéléologique du Roussillon, en stage pour 6 mois en Corse, souhaite poursuivre son initiation au milieu souterrain. Il nous faut également terminer la rénovation de l’équipement de Cast 1 commencée le 21 février.

Rendez-vous au local pour la majorité des participants, Michèle et JN nous rejoindront directement au gué de l’Aliso. Franck a encore une fois préparé le matos la veille, il ne reste plus qu’à ajouter de quoi peaufiner l’équipement.

Le temps, plutôt couvert à Bastia, devient plutôt dégagé au-dessus de la plus grande concentration de cavités de l’ile.

JL ne tarde pas à s’équiper du … coupe branche, il passera la matinée à démaquiser la piste qui en a bien besoin.

HP se charge d’équiper le puits artificiel, il remontera et fera le tour pour équiper le P9. Franck équipe les puits d’entrée et de la Chèvre. Déjà initiée aux techniques spéléos, Audrey suit sans problème. C’est également le cas pour Amal qui n’a rien oublié après une longue pause.

JC se charge donc du rééquipement.

  • remplacement de la plaquette de gauche du puits de remontée vers le balcon. Le spit trop profondément planté est mis à niveau par tamponnage de la calcite périphérique
  • même boulot pour la plaquette et le spit de début de main courante. Un amarrage foré est ajouté, il permet maintenant de le doubler
  • modification du cheminement de la corde dans l’alcôve et compte-tenu du rabe de corde disponible, un nœud y est ajouté. L’ajout d’une sangle sur la colonne double également l’amarrage
  • ajout d’un maillon rapide inox à la fin de la vire de la Chèvre

JC en profite pour jeter un œil au raccourci vers le plan incliné du puits de la Chèvre, un petit rhino s’y repose.

Pendant ce temps, Franck fait visiter le reste de la cavité, faille au Chien, la « Cave », sortie par le puits artificiel. Wanda et Michèle font le tour de la salle de la Chèvre et passent le fractio plein-pot sans problème.

Retour en surface pour le traditionnel pique-nique, puis retour sous terre pour le déséquipement général avec une facette dépollution puisque le câble électrique qui traine dans la cavité depuis quelques années est remonté à la surface. Il ne restera plus que les chutes de câbles acier à évacuer et la cavité sera nickel.

Il devient pressant de remplacer les charnières des plaques de fermeture de la cavité avant que l’une d’elles ne bascule dans le trou, ou alors carrément remettre dans son état initial l’entrée du trou …

Une fois n’est pas coutume, JC ne suit pas le reste de l’équipe pour ramener le matos au local, il prend la route/piste qui longe l’Aliso, elle permet une vue sur l’ouest du massif de Tramonti. Une prospection de ce secteur est à envisager malgré une présence de végétation qui semble plus importante que sur les zones sud et est.

JCL

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Trois équipeurs et deux super encadrants pour une initiée, cela laisse du temps pour faire un peu d’entomo. Descente par le puits de l’entrée secondaire, équipé par HP, on se retrouve à la MC et sur le Plateau à Escargots. HP remonte pour aller équiper le P9 via la Salle de la Chèvre. C’est parti pour la chasse.

De gros Porcellio dilatatus se baladent sous les pierres et deux petits isopodes Trichoniscidae troglobies finissent dans un tube. Ce seront les seules prises sur le site. La descente du plateau est stérile. En attendant HP, excursion vers la Salle des Marches, mais là aussi aucun signe de vie. Pourtant il y a des débris végétaux et la cavité est un peu humide, mais est-ce trop tôt dans la saison ?

HP arrive en bas du P9 et balance la corde salvatrice qui permet de sortir de la Salle des Marches en sécurité. Il remonte ensuite par le P17. Arrivent Franck, Amal et Audrey. Visite de la brèche osseuse mais pas de velléité pour aller voir le fond, c’est toujours bien gras. Franck descend jusqu’au fond du Ressaut du Chien, mais pas de traces d’isopodes. Ils remonteront par le P17.

Sortie par la Salle de la Chèvre et l’entrée 1. Aucunes traces de bestioles dans la Salle du Veau, Amal aurait vu des isopodes ?

JND

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Contacté par Audrey en début de semaine, qui, arrivée en corse récemment désire intégrer les Topis, je me décide donc à la recevoir le samedi afin de lui présenter le local ainsi que l’association.

Déjà initiée à la spéléo dans les Pyrénées orientales et désireuse d’apprendre les techniques de corde, c’est naturellement qu’elle nous accompagne sur la sortie du jour à CAST1.

(Jour J) Dans un premier temps, je supervise l’équipement et le réglage du baudrier et torse d’Audrey. Les quelques conseils sur l’utilisation du matériel que j’ose lui prodiguer ne semblent pas nécessaires… Je laisse notre initiée, à JCL le temps d’équiper le puits d’entrée et le P13 de la salle de la chèvre. Je suis rapidement rejoint par ce dernier ainsi qu’Audrey et Amal.

Effectuons la petite boucle sur la vire puis, direction le P9. Le delta a repris sa place sur la corde de descente après la vire, c’est beaucoup plus confortable pour se longer.

Rejoignons JND à la salle des marches, je descends jusqu’au ressaut du chien et visitons avec Amal la salle des marches jusqu’ à la “Cave à vin” où les bouteilles sont toujours entassées. Audrey ne nous suivra pas jusque-là !!

13h00 passé, la faim se fait sentir, nous finirons la visite par la remontée du P17.

Arrivés en surface, Jean-Louis avait anticipé notre retour et préparé le feu. JCL nous signale qu’il a déséquipé le P13 mais pas le P9, un petit retour dans la cavité sera nécessaire après « la collation’ ». Les agapes vont bon train. Il est déjà 14h30, lorsque je redescends par le puits d’entrée. Quelques mousquifs, sangles, réenkitage de la corde et j’équipe le P13 de la jonction entre la salle de la chèvre et le P9. Je déséquiperai en remontant tandis que Wanda s’occupe de l’entrée 2.

Couvre-feu oblige, nous quittons le site aux alentours de 16h15 afin de regagner le local et ranger le matériel.

Chacun sera de retour chez soi avant l’heure fatidique….

FZ