Archives annuelles : 2025

Samedi 23 Août 2025 – Cast 1, Oletta

Samedi 23 Août 2025
Spéléo, perfectionnement
Cast 1, Oletta

Participants :
ITP : Benoit R., Franck Z.

TPST : 2h45 – 3h

La date fatidique du stage spéléo s’approchant à grande vitesse, une pause canyon s’impose pour me concentrer sur la spéléologie surtout que la dernière sortie remonte à presque 3 mois. Aujourd’hui il était prévu une sortie canyon a Tignoso, mais celle-ci se trouvant annulée avec les pluies récentes, nous décidons de faire une sortie spéléologie pour se remettre dans le bain.

Un message est envoyé la veille par Franck, rendez-vous à 8h30 au local. Nous sommes que 2.. tant pis, on prendra plus le temps, on ferra les 2 réseaux de Cast 1.

Franck prépare le matériel au local, on embarque tout dans mon 4×4 et départ vers 9h15 à Oletta. Nous entamons la fameuse piste 4×4, la rivière l’Aliso complètement sèche et nouveauté, nous n’avons plus à contourner l’arbre par la gauche, nous le passons dorénavant à sa droite. Au fur et à mesure des premiers ballottements, on voit que la végétation a repris son droit, pas de souci en soi pour progresser en 4×4, mais un petit débroussaillage ne ferra pas de mal.

Arrivé au niveau du pylône, on décharge le matériel, Franck ouvre la grille, pendant que moi je m’équipe et commence à enkiter l’un des deux kits, objectifs du jour pour moi, équiper et déséquiper le réseau que nous avons l’habitude de faire lors des JNS (à l’exception du puit poulailler) et le réseau menant aussi à la salle des vins mais par la diaclase droite.

Equipement du départ sous les yeux de Franck, bloqueur tendu, ajustement des doubles nœuds de chaise pour avoir une tension équivalente sur chacune des oreilles, descente dans la première salle qui est sèche et nous apercevons déjà des chauves-souris, (bénéfice de la grille ?) au niveau du puit de départ de la salle des veaux, au final, je laisserai tomber l’équipement de cette partie pour les laisser tranquille, mais aussi parce que les étroitures et moi … on me connait.

Toute la première partie sera de la mise en place des sangles, des nœuds de chaise double, déviation sur amarrage naturel et équipement du P4-5 (avant l’arrivée dans la salle de la chèvre), je me suis mis un peu trop bas pour arriver aux broches mais sans conséquence, ça a permis de faire une belle ganse.

Poursuite de la progression dans l’étroiture menant aux deux diaclases, pose de la main courante et direction RG vers le puit poulailler à coup de cabestan, puis mise en place de la tête de puit finale pour se diriger vers la salle des vins, on aura un petit débat sur la transition : fin de MC et mise en place du chaise double c.-à-d. pose deux mousquetons sur la broche de gauche, une pour terminer la MC par un cabestan puis une petite boucle menant vers le second mousqueton où le double nœud de chaise est installé, ou sinon MC se terminant direct sur le nœud de chaise double, on laissa la première option. Je descend donc, mise en place de la dev, arrivé en bas je m’abreuve un peu et j’amorce de suite la remontée pour déséquiper cette partie, puis direction vers la diaclase en RD, pour équiper en opposition.

Nous laissons juste le chaise double au départ de la MC, qui se dirigera directement vers un abalakov + amarrage sur broche qui enclenche le départ de la vire, Franck me montra le noeud tisserand pour jonctionner deux cordes (Dyneema et corde de progression), de manière visuel cela semble impressionnant mais une fois dedans j’arrive à équiper comme il faut, à la fois tendu sur les longes + bloqueurs et en opposition, puis arrive le moment de poser la tête de puit où selon les dires de JC, il faut un réglage précis, pour justement éviter le frottement sur une lame plus bas, je fais un premier jet avec le chaise double, je lance, la corde, j’ajuste les oreilles, bingo premier coup ça tombe tout droit. Je descends au niveau de la salle, Franck me suit, il aperçoit un petit AN où il pose une dyneema pour voir la pertinence d’une dev afin d’éviter le frottement sur la lame, en vrai ça semble vraiment jouable d’en poser une en fixe.

Nous restons quelques minutes en bas, Franck remonte en premier et moi je le suis pour déséquiper, arrivé au départ de la MC, nous rebroussons chemin en remontant par où nous sommes rentré (par l’entrée classique), Franck se proposa de déséquiper, tant qu’à faire j’ai préféré poursuivre le déséquipement vue qu’il restait qu’une 20aine de mètres à remonter.

En tous cas, j’ai eu chaud, j’ai transpiré comme jamais (le contraire aurait été étonnant), cela me laisse l’impression que la cavité est plus chaude que d’habitude (peut-être que c’est possible aussi après tout ?), du coup cette demi-journée s’est terminé au pique-nique sur les tables et pour l’occasion j’ai pris une bière (la moitié quand même).

Le seul point noir de cette journée, l’oublie de verrouiller les mousquetons (au moins la moitié), c’est ça d’être trop concentré à bien faire les nœuds et essaye d’aller vite. d’ailleurs je vais regarder aussi certains nouveaux nœud à faire (tisserand notamment)

Benoit R.

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« de 8 »

Vendredi 15 au dimanche 17 août 2025 – Casetta, Ghisoni

Vendredi 15 au dimanche 17 août 2025
Spéléo, désobstruction Ghiso 4 & travaux divers casetta
Ghisoni

Participants
ITP : Antoine B., Arnaud B., Adriana D. C., Antonio E. G., Laureen N., Benoit R., Alexia S. B., Noël R., Franck Z.

« Des zobs, menuiserie, terrassement et …. natation ! »

Sommes nous un club de Spéléologie, ou un entreprise du BTP?

Un beau weekend du 15 août à la Casetta de Ghisonni.

Au programme :

  • Poursuite de la désobstruction d’un cavité (débutée il y a plusieurs années) en amont de celle de Ghisoni et sensée déboucher sur la galerie des Bosons. Elle sera baptisée P’tiscali par les mineurs (Adriana, Franck, Anthonio, Benoit, Arnaud). En effet, le soleil s’y engouffre à la manière de la célèbre cavité sarde un peu avant midi.
    1,50m (NDLR : ???) de gagné dans la cavité, des concrétions et un mince courant d’air. L’avancement est ralenti par une lame rocheuse nécessitant l’utilisation de crayons et des conseils avisés de JCDB. 7 crayons utilisés sans grand succès.
  • Vidage et nettoyage profond de la casetta (Alexia, Adriana, Laureen, Anto, Franck, Anthonio, Nono, Benoit) :
  • Élimination du lierre sur les murs intérieurs par Alexia
  • curage de la terre présente sur le plancher imbibé do pissou do rato
  • Nettoyage et traitement des caisses de munitions décoratives
  • tri des déchets accumulés depuis que la Corse s’est détachée du continent
  • chasse aux dolicopodes
  • panne de gaz, cause : la bouteille est vide, les douches seront froides, mesure corrective : monter deux bouteilles de gaz (et dire à René de ne pas nous les piquer dixit Nono)
  • Mise en place de lambris sur le mur du fond de la casetta, posé à un pelo de culo de laggarto par les menuisiers Adriana, Nono et Anto. Les ouvriers espèrent ainsi limiter les entrées d’air froid en hiver.
  • Terrassement/VRD (tous) :
  • Agrandissement de la terrasse par l’élévation du mur de soutènement au droit du barbecue. Mise à niveau de la surface pour installation ultérieure d’une piscine et d’un terrain de pétanque.
  • création de deux marches d’escalier pour accéder au chemin qui mène à la source depuis la terrasse
  • doublement de la surface de la cuisine en zone barbecue
  • début du terrassement en vue de la création d’une seconde terrasse « supérieure » avec vue mer (derrière les châtaigniers)
  • nivellement général de la terrasse existante
  • Travaux et nettoyages divers
  • Mise en place d’une piscine olympique surveillée par un Maitre Nageur détenteur d’un diplôme d’étude supérieures en buvage de tasse. Peut également servir de frigo, point d’eau, bain bouillonnant (après les saucisses lentilles d’Alexia) ou encore de dispositif anti brûlure pour le maître barbecue!

Au menu : Saucisse lentilles, pâtes au E.Coli refroidies à l’eau de la piscine, burgers et autres gourmandises,

Projets à venir :

  • création d’un deck de 125 mètres carrés en bois de châtaignier et de pins corse
  • Poursuite du terrassement de la terrasse supérieure
  • poursuite de la désobstruction de P’tiscali
  • Réfection de la cheminée

photos à venir

Arnaud

Samedi 9 aout 2025 – Pose de la plaque souvenir en mémoire de Stéphane Perron, Noceta

Samedi 9 août 2025
Pose de la plaque en la mémoire de Stéphane Perron
Commune de Noceta

Participants
Antoine B., Adriana D. C., Antonio E. G., Noël R., Aléxia S. B.,  Franck Z.

U duvere di a memoria

Il aura fallu huit années pour réaliser et placer cette plaque souvenir en la mémoire de Stéphane Perron. Pour ceux et celles qui ne l’ont pas connu, Stéphane, membre du club et vice-président à l’époque, est décédé accidentellement le 2 avril 2017 en effectuant la descente du Vecchio en hydrospeed.

La pose à proximité du lieu de l’accident impose que la rivière soit à l’étiage. Chaque année cette mission a été repoussée puis est  retombée dans l’oubli. Cette année, une date a été fixée.

Le comité restreint s’est donc donné rendez-vous au PN4 vers 08h30, puis direction Corte. Après la pause café sur Corte, nous reprenons la route en direction de Noceta. Les souvenirs de Noël sont toujours présents et indélébiles, le petit parking sur l’accotement est rapidement trouvé. Nous préparons le matériel, sous un soleil de plomb. L’accès emprunte une sente qui commence dans une exploitation bovine. Au bout de quelques minutes de marche et après quelques hésitations nous coupons à travers le maquis pour redescendre jusqu’à la rivière. Anto et Noël ne sont pas sûrs du lieu de l’accident, car en huit ans la physionomie de la rivière a changé. Mais les gros blocs situés autour ne laisse aucun doute, nous sommes au bon endroit.  Il faut démaquiser un peu, puis Anto et ses assistants se mettent à l’œuvre. A l’issue nous rejoignons Corte vers 15h30 pour grignoter un morceau et boire une mousse.

Merci à ceux et celles qui ont pris un peu de leurs temps pour placer cette plaque.

Franck 

 

 

 

 

Mercredi 6 et jeudi 7 août 2025 – Canyon du Tignosu, Zicavu

Mercredi 6 et jeudi 7 août 2025
Canyon, interclub
Tignosu, Zicavu

Participants
ITP : Michaël D., Jean-Luc S.
CC : Alexandre C., Jean-Marcel V.

TPEC : 32 heures

Alex de Corse Canyon propose depuis longtemps une sortie sur le plus long canyon de Corse (le seul qui se fasse normalement sur 2 jours). Organisation au dernier moment avec les disponibilités des participants et une fenêtre météo propice entre les orages de fin juillet et ceux de la mi-août. Le 4 août il est décidé un rendez-vous le 6 août à 4h à Aléria.

Transporté très gentiment par Bernard, le beau-père de Micca, le groupe mixte composé de 2 « topi » et de 2 « corse canyon » se retrouve au plateau du Coscione à 6h30 : départ pour un peu moins de 2 h de marche d’approche.

A 8h30, au bord d’une paisible rivière, l’équipe s’élance à 9h.

A peine une dizaine de mètres plus loin se présente le premier encaissement. On enchaine alors une C26, C50, C11 … rien que cette première partie constitue déjà un canyon complet !, avec ces magnifiques cascades et ses passages piégeux. Sur une petite cascade, Micca et Jean-Luc se font tous les deux piéger par une cascade « vide » qui les retourne et leur fait boire la tasse ! Obligés de continuer les quelques mètres de rappel à l’envers pour se sortir de la cascade ! Petite frayeur !
Puis on débouche sur une partie un « peu longue » de marche en rivière et on retombe après une bonne vingtaine de minutes sur un nouvel encaissement tout aussi magnifique. Sur une des plus grandes cascades, le départ se fait sur un amarrage naturel, un gros pin surplombant la chute d’eau. Alex note que la grosse racine apparente au départ permet de limiter naturellement les frottements puis il descend. Alors qu’on remonte la corde pour ajuster la longueur on voit que celle-ci a totalement perdu sa gaine sur une vingtaine de centimètres. Un débrayable aurait été nécessaire et il est mis de suite en place. On finira le canyon avec cette corde abimée, d’autant plus qu’elle recevra plus tard quelques égratignures.
Ensuite un passage dangereux est réalisé sur une cascade qui tombe dans un avaloir. La cascade est facile à reconnaitre, il y a un arbre en travers avec une déviation « inaccessible » !!! Les 3 premiers descendent avec beaucoup de précaution car il faut passer à l’extérieur de la cascade. Alex qui passe en dernier aperçoit soudain qu’il y a un autre amarrage un peu plus haut sur la gauche qui fait éviter la cascade.
Notre descente continue toute la journée jusqu’à un saut de 10 mètres. Une cinquantaine de mètres après une cascade sur la gauche d’un affluent marque le coin bivouac situé sur la rive opposé.

Arrivés au bivouac à 18h30 après 10 heures de descente. Première inquiétude : est-ce que les sacs étanches ont tenu ou il faudra dormir dans le froid ?? Au final, à part quelques traces d’humidité, tout le monde se retrouve avec son matériel sec !!
Après un petit feu d’agrément et un repas chaud grâce au réchaud de Micca et à la nourriture lyophilisée de Jean-Marcel, on installe chacun son campement et à 20h30 tout le monde est déjà couché !

Deuxième jour :

« Bonne » nuit pour tout le monde bien que le sol soit dur et une température plutôt clémente avec un léger vent qui a séché toutes nos affaires étendues sur la corde installée par Micca.

Départ aux alentours de 8h00 pour finir le canyon toujours aussi beau. Un peu des difficultés sur la dernière partie pour trouver les amarrages car on se trouve sur une partie interdite par arrêté communal et que certains amarrages ont peut-être disparu !! Les amarrages naturels font très bien l’affaire.

Une dernière pause à midi et on atteint la passerelle qui traverse la rivière vers 15h30. De là démarre le sentier de retour. Celui-ci débute par une montée pas très nette pour rejoindre après une piste forestière.

Une bonne heure de marche après, avec des sacs très lourds, surtout pour ceux qui portent les cordes et Bernard vient nous récupérer.

JLS

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Dimanche 03 aout 2025 – Ruisseau Santa Maria – Pietroso

Dimanche 03 aout 2025

Ruisseau Santa Maria – Pietroso

Participants
ITP :  Anto B., Laureen B., Christophe C., Adriana D., Antonio E. G., Franck Z.,

TPEC : 06h00

Cotation : V4.A1.III

Sortie                 R.A.S

Ronces  Aventure Sec

Le ruisseau de Santa Maria est un de ces canyons oubliés dont l’existence est même méconnue de la plupart des Topis.

Le départ de ce canyon se situe après le hameau de Saparelle, le petit groupe se donne rendez vous à 07h00 au traditionnel PN 4. c’est un peu tôt pour certains mais nécessaire afin de ne pas arriver trop tard. En effet il faut à peu prés 01 h45 pour rejoindre notre point de départ. Le minibus est stationné en bord de route.

Le périple commence par un petit sentier mentionné sur la carte IGN que nous suivons en partie. Après c’est du hors piste en sous bois, voir une course d’orientation. L’utilisation du GPS nous permet de suivre le cap et de ne pas nous égarer. C’est un peu l’aventure. Nous atteignons le petit col au bout de  02h00. La pause s’impose,  nous en profitons pour prendre une collation. Le peu d’eau qui coule dans le ruisseau annonce déjà, le caractère sec de ce canyon.  Seul, Christophe utilisera son shorty néoprène. Les amarrages naturels sont d’un autre temps, la mousse recouvre sangles et autres anneaux de cordes.  Nous arrivons a une magnifique C30 dans un encaissement avec un bloc coincé et la descente de cette cascade se fini dans une belle vasque que l’on ne peut pas éviter, c’est le bain pour tout le monde, l’eau est fraiche, ce qui fera brailler quelques un et crier quelques unes.

Nous enchainons marche, désescalade et cascades dans ce canyon  très végétale jusqu’à arriver à la C38 , la vue est magnifique sur la plaine.  L’orage lointain et la pluie s’invitent à la partie, mais s’arrêtera au bout de quelques minutes. Nous jardinons un peu pour trouver les amarrages souvent cachés par la végétation. Après un plan incliné  Pi 32 dont nous n’avons jamais trouvé l’amarrage Anto équipe la C30 suivante. Christophe descend en premier,  se retrouve dans les ronciers au cours de la descente. Du haut nous comprenons qu’il joue du sécateur pour s’extirper de la végétation.

Ce ne sera que le début…, en effet a partir de là, la végétation a reprit ses droits, la progression devient difficile et épineuse jusqu’au véhicule. Chacun essaie de trouver la meilleur voie possible.

Franck rajoute une sangle et un maillon rapide sur  l’AN à l’amarrage de la C25.

Nous atteignons avec un certain soulagement le véhicule vers 17h45.

Pour devenir une belle course, ce canyon mériterai un sentier mieux marqué, des relais dignes de ce nom et mieux disposés pour qu’il devienne un classique.